(Neuf heures trente minutes)
La Modératrice
:
Bonjour, bienvenue à ce point de presse commun de Québec solidaire et du Parti
québécois. Vont prendre la parole, tout d'abord, Hugo Valiquette et Émilie
Saint-Pierre, co-porte-parole de la Coalition des tables régionales
d'organismes communautaires. M. Sol Zanetti, responsable solidaire en matière
de santé et de services sociaux, M. Harold LeBel, porte-parole du Parti
québécois en matière d'emploi et de solidarité sociale et de lutte à la
pauvreté. Ce sera suivi d'une période de questions. Je vous demanderais de
rester sur les questions sur le sujet. Si vous avez des questions sur
l'actualité, merci de vous adresser aux attachés respectifs. Merci beaucoup.
Mme Saint-Pierre (Émilie) :
Bien, bonjour, merci d'être là. Tout d'abord, je tiens à remercier les députés
présents, Nancy Guillemette de la Coalition avenir Québec, Harold LeBel du Parti
québécois et Sol Zanetti de Québec solidaire.
Aujourd'hui, à deux jours du budget, la
Coalition des tables régionales d'organismes communautaires rappelle que les organismes
communautaires autonomes oeuvrant en santé et services sociaux attendent de
bonnes nouvelles du premier budget du gouvernement. On souhaite rappeler que
ces organismes, tous ensemble, forment un secteur d'emploi essentiel au Québec
et que, malgré la reconnaissance des retombées positives de leurs actions,
actuellement, ils ne peuvent pas offrir des conditions salariales intéressantes
à leurs employés. Par notre présence ici, ce matin, nous réitérons l'urgence de
mieux les soutenir financièrement à la mission globale.
M. Valiquette (Hugo) : Selon
les résultats d'une récente enquête du Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en
économie sociale et action communautaire sur les conditions salariales dans le
secteur de l'action communautaire autonome en santé et services sociaux, les
salaires offerts dans les organismes communautaires ne favorisent pas la
rétention de la main-d'œuvre, car, en dépit d'une forte scolarisation des
employés — on souligne que 37 % des organismes ont une majorité
de femmes diplômés universitaires dans leurs équipes — les taux
horaires sont peu élevés, parfois proche ou en dessous des 15 $ de
l'heure. Par exemple, les taux moyens des animateurs, animatrices varient entre
13,60 $ et 16,31 $ de l'heure. Pour les intervenants, intervenantes
et/ou travailleurs, travailleuses de milieux, on parle que ces taux varient
entre 17,06 $ et 19,65 $ de l'heure pour les postes à temps plein.
Les bas salaires offerts accentuent la
pénurie de main-d'oeuvre déjà bien présente depuis quelques années, et ce,
malgré les efforts déployés par les organismes pour bonifier les vacances,
congés sociaux ou les conditions de travail. À titre d'exemple, dans les
organismes de notre région, on voit plusieurs travailleuses et travailleurs
être recrutés par des employeurs du réseau public ou privé pour leur expertise.
Même si on crée des conditions de travail agréables avec une flexibilité
d'horaire et de vacances, c'est difficile de compétitionner avec les salaires
offerts dans les autres réseaux. Les résultats de l'enquête permettent de
questionner l'attractivité du milieu communautaire pour les travailleuses et
travailleurs qualifiés. Si on ajoute à ça l'augmentation du salaire minimum,
qui aura un impact sur un bon nombre d'organismes, la possible rémunération des
stages aussi, il est clair que plusieurs organismes déjà fragilisés ou
sous-financés auront besoin de soutien. Il est donc impératif d'agir pour eux.
Nous souhaitons que, dans son premier
budget, le gouvernement fasse le choix des organismes communautaires autonomes,
car, économiquement et socialement, il s'agit d'un investissement porteur pour
le Québec.
Mme St-Pierre (Émilie) :
En effet, notre secteur d'activité participe activement au développement
économique du Québec. L'enquête révèle que les organismes communautaires
autonomes en santé et services sociaux génèrent un budget d'opération de
1 177 000 000 $ au Québec. Quand le gouvernement investit
dans les organismes, ces investissements-là restent dans les communautés
locales. On parle ici d'investissements qui sont autant faits par les
organismes eux-mêmes, par leurs achats, les différents contrats d'entretien, de
déneigement, etc., que par les investissements faits par les salariés dans les
différentes économies locales. L'action communautaire autonome en santé et
services sociaux, c'est aussi un important secteur d'emploi. Les organismes
génèrent une masse salariale totale de 660 672 000 $
annuellement et ils embauchent un total de 24 000 employés.
Un meilleur investissement public dans le
soutien aux organismes communautaires permettra à ce secteur d'affronter ses
multiples défis, tout en aidant à améliorer les conditions de vie de la
population québécoise. On aimerait rappeler que, pour chaque dollar investi
dans le communautaire, les répercussions positives sont nombreuses, ne
serait-ce que par la prévention que font les groupes. En agissant dans une
approche globale et en amont des problématiques, les organismes communautaires
favorisent le mieux-être des populations, ce qui est bénéfique, bien sûr, d'un
point de vue social et aussi économique.
Pour avoir accès aux données complètes de
l'étude, on en profite pour vous inviter à consulter le rapport de l'enquête
menée par le CSMO-ESAC en collaboration avec la CTROC, et cette enquête-là est
disponible sur le site Web de la CTROC.
M. Valiquette (Hugo) : La
CTROC croit que le gouvernement actuel a une occasion en or, par son prochain
budget, de renverser la situation précaire de cet important secteur d'activité
et d'emploi qu'est l'action communautaire autonome. En investissant dans le
financement à la mission des organismes, le gouvernement permettra de soutenir
les communautés de partout au Québec. Ce sont des emplois qui seront mieux
rémunérés, des organismes qui pourront accomplir encore mieux leur travail et
changer significativement la société. Cet argent investi aura des répercussions
tangibles, visibles dans toutes nos municipalités et toutes nos régions.
Peut-on même imaginer à quel point cela serait positif pour le Québec?
M. Zanetti : Bonjour, merci
beaucoup à tout le monde d'être ici. Les organismes communautaires, ce sont des
maillons essentiels de notre système de santé et de nos services sociaux. Ils
ne font pas juste s'occuper des plus vulnérables, ils luttent aussi contre
l'exclusion. Et ce sont des modèles de gestion. Les organismes communautaires
font énormément avec peu. Et beaucoup de gouvernements pourraient d'ailleurs s'inspirer
de leurs pratiques pour mieux fonctionner et nous en donner toujours plus.
C'est des lieux où s'expriment une grande
créativité, une grande débrouillardise, une grande humanité, et sans eux, là,
le Québec ne pourrait pas fonctionner. C'est fou parce qu'il y a un manque de
reconnaissance important qui vient du fait qu'une grande part du travail qu'ils
accomplissent n'est pas quantifiable. Et on leur demande toujours de rendre des
comptes, de donner des chiffres, mais ils ne servent pas des chiffres, ils
servent l'humain. Et, si on continue à les sous-financer, bien, ça va nous
coûter très cher, ça va nous coûter très cher. Ça nous coûte déjà cher, et ça
va être encore pire.
Les organismes communautaires, là, ce sont
aussi des courroies de transmission entre le réseau de la santé et les
communautés locales. Ce sont eux qui ont les coudées franches pour pouvoir
amener des solutions qui sont directement liées aux vrais besoins, aux vraies
circonstances, adaptées à chaque région. C'est le contraire des politiques
gouvernementales souvent mur à mur appliquées partout, de décisions prises de
façon ultracentralisée. Le dernier gouvernement libéral, en centralisant, puis
en abolissant les agences de santé, a aussi écarté les organismes
communautaires de ces lieux-là d'influence et de décision importants. Et ça,
c'est grave.
Il faut absolument qu'on se remette à
financer énormément les organismes communautaires, parce que qui paie pour ça?
Bien, il y a la population évidemment, il y a les gens qui tombent dans les
craques du système de santé et de services sociaux et qui sont rattrapés par
les organismes communautaires. Mais quand les organismes communautaires sont
sous-financés, bien, personne ne rattrape ces gens-là. Les gens qui travaillent
dans les organismes communautaires, bien, ils se sacrifient parce qu'eux, ils
voient ça, eux, ils voient ce que ça fait. Et ces gens-là travaillent pour
presque rien. Il faut absolument changer ça parce que, sinon, bien, eux aussi,
on va les épuiser, et on va payer un prix collectivement qui est infiniment
supérieur en ce moment à ce que ça nous coûterait de les financer adéquatement.
Alors, en cette veille de budget, là, un
budget dont les surplus anticipés évalués ont été, là, autour... évalués à près
de 4,6 milliards de dollars, bien, dans ce budget-là, il n'y a aucune
excuse, il n'y a aucune excuse pour que jeudi puis que vendredi, bien, on n'ait
pas rétabli et... accédé aux demandes des groupes communautaires. S'il y a un
moment dans l'histoire du Québec où ça se peut, là, le faire, où c'est facile,
où c'est utile puis où ça va être intelligent, du point de vue des finances
publiques, c'est maintenant, c'est jeudi.
À Québec solidaire, on s'est engagés
depuis nos débuts à augmenter de manière significative le financement des
organismes communautaires parce que ça leur permet d'en faire plus, d'offrir
des meilleures conditions aux travailleurs et travailleuses de ce milieu, qui
est trop peu valorisé. Ce qu'on demande au gouvernement aujourd'hui, là, c'est
d'entendre l'appel des tables régionales d'organismes communautaires, d'y
répondre, de régler le problème. Le milieu communautaire joue un rôle moteur
dans le développement social du Québec. Il est temps de donner à ces
organismes-là un financement décent, un financement qui leur permet de
conserver leur autonomie et de revaloriser leur mission.
Alors, aux gens de la CTROC, je vous lance
aujourd'hui un message clair : Québec solidaire a entendu votre appel. On
ne vous laissera pas tomber, et on exige que le gouvernement fasse de même. Merci
beaucoup.
M. LeBel : J'ai l'impression
qu'on se répète. Ça fait des années et des années que je fais des points de
presse, puis je répète la même affaire. Puis, même avant que je fasse de la
politique, j'étais dans les groupes communautaires, puis on venait ici puis on
disait la même chose : Reconnaissez-nous. Je suis un peu tanné, un peu
tanné. Ce que Sol vient de dire, ça fait des années qu'on le dit, à chaque
année. Pourtant, tu sais, quand l'ancien ministre des Finances, Leitão, avait
dit : Les groupes communautaires, il faut les financer parce qu'ils font à
meilleur marché ce que le public pourrait faire... C'est cette mentalité-là
qu'il y avait dans l'ancien gouvernement puis que j'ai peur qui reste dans le
nouveau gouvernement. Cette mentalité-là qu'on dit aux groupes communautaires :
On va vous financer un petit peu, puis on ne finance pas votre mission, hein? On
va vous financer avec des... taggés sur des services que vous devez faire.
Parce que l'autonomie, on ne la reconnaît pas, là. On a des besoins dans telle
chose, vous allez... on va vous financer à condition que vous faites telle
chose. Puis on donne des petites miettes à chaque année, mais... parce que, si
on donnait dans le secteur public les mêmes choses pour donner des services, ça
coûterait beaucoup plus cher. C'est ça que je ne suis plus capable d'entendre.
Puis moi, bien, la première fois que je me
suis présenté aux élections — c'est il y a longtemps, j'avais des
cheveux dans ce temps-là, c'est en 1989 — sur mon C.V., j'avais mis
«animateur communautaire». Je venais des groupes communautaires, et c'était vu
comme... ce n'était pas «winner», tu sais, des gars dans les groupes
communautaires. Pourtant, ce que font les gens dans les groupes communautaires,
c'est majeur dans toutes nos régions, dans tous les services. Chez nous, là, on
a une population qui est vieillissante. S'il n'y avait pas des groupes
communautaires pour s'occuper de donner des services aux aînés, on serait dans
le gros trouble. Puis des groupes communautaires, ce n'est pas créé par Dieu le
Père qui est à Québec, qui décide : Bon, on crée un groupe communautaire
là. C'est des groupes qui viennent du milieu, c'est des gens qui se sont pris
en main dans le milieu, qui ont dit : Là, il y a un besoin, on va se solidariser,
nous autres ensemble, puis on va donner un service. C'est ça, les groupes
communautaires. Si on ne se met pas ça dans la tête, ça ne marche pas, notre
affaire.
Et, moi, c'est ça que je veux dire au
gouvernement actuel : S'il vous plaît, ne tombez pas dans la logique de
l'ancien gouvernement. S'il vous plaît, croyez que les groupes... dites-vous
que les groupes communautaires, ça fait partie d'un maillon important pour
donner des services à notre monde. C'est ça. Puis les gens qui travaillent dans
les groupes communautaires, il faut leur donner des conditions de travail qui a
du bon sens. Je regarde autour, là, c'est beaucoup des femmes, dans les groupes
communautaires, c'est presque toutes des femmes, pas de fonds de pension, des
salaires qui n'ont pas de bon sens. Puis on a même des groupes
communautaires... j'avais déjà vu quelqu'un, moi, dans un groupe communautaire,
qui travaillait au niveau de la pauvreté, qui m'avait dit : Moi, j'aide
les gens à sortir de la pauvreté, puis, quand je vais avoir fini mon travail
dans le groupe communautaire, je vais aller à mon groupe pour demander des
services parce que ça va être moi qui va tomber dans la pauvreté. Imaginez-vous
la logique de fou. Tu sais, ça fait que c'est ça qu'on a. Il faut...
J'espère — puis comme disait Sol, on change de
gouvernement — j'espère que le nouveau ministre des Finances — il
vient du milieu des banques comme l'autre, mais peut-être qu'il va allumer
là-dessus — peut-être qu'il va se dire : Bien, tu sais, moi,
comme ministre des Finances, il faut que les chiffres adonnent, mais il
faudrait aussi que je donne du bonheur à notre monde, puis je donne des
services à notre monde, puis c'est aussi mon mandat, comme ministre des
Finances. J'espère qu'il va comprendre ça.
Et moi, ce n'est pas une affaire de parti
politique, là, c'est une affaire de conviction. Moi, je crois à ça, puis je
vais continuer à me battre le plus possible pour vous appuyer à chaque fois,
puis essayer de le dire le meilleur que je peux le dire : Un groupe
communautaire, ça bâtit le Québec dans toutes les régions du Québec, puis on a
besoin de vous autres. Merci.
La Modératrice
: Merci
beaucoup. On va prendre les questions sur le sujet.
Mme Crête (Mylène) : Bonjour.
Mylène Crête, du Devoir. M. Zanetti, vous avez parlé d'un
financement adéquat. Ça se chiffrerait à combien, selon vous?
M. Zanetti : Les demandes des
groupes communautaires, si je ne me trompe pas, ils me corrigeront, mais c'est
autour d'une augmentation de 475 millions de dollars par année. En ce
moment, il y a un surplus qui a été évalué, il y a quelques mois, au début de
l'année, là, à 4,6 milliards dans les finances du Québec. Alors, je ne
vois pas comment on ne pourrait pas accéder à toutes ces choses-là.
Mme Crête (Mylène) : Est-ce
que c'est possible de faire ça tout en luttant contre les changements
climatiques, parce que c'est ce que votre parti a demandé la semaine dernière?
M. Zanetti : Tout à fait, tout
à fait.
Mme Crête (Mylène) : Comment?
M. Zanetti : Bien, écoutez,
avec 4,6 milliards, on peut faire beaucoup de choses, et ça permet
d'augmenter aussi nos investissements dans les infrastructures de transport,
hein? De toute façon, les infrastructures aussi, ce sont des choses qui
habituellement sont prises à partir du fonds consolidé, ou... bien, pas du
fonds consolidé, mais ce sont des dépenses d'investissement, et puis ça, bien,
il faut qu'on les fasse, sinon ça va nous coûter plus cher plus tard. Alors, on
est en période de surplus et dans une période aussi de l'histoire de la planète
dans laquelle, si on ne dépense maintenant sur ces choses-là, ça va coûter
infiniment plus cher, et il va falloir encore plus financer les groupes communautaires
plus tard. Parce que qui va ramasser les pots cassés? C'est aussi eux, c'est
toujours eux. Alors, il n'y a pas de contradiction, pour nous, entre les deux,
il faut que ça aille de pair.
Une voix
: Vas-y.
Mme Crête (Mylène) : Oui?
Bon, j'ai d'autres questions. Vous faites un point de presse conjoint, Québec
solidaire, Parti québécois. Est-ce qu'on doit y voir un rapprochement entre les
deux formations politiques?
M. Zanetti : On va... Par
respect pour les organismes qui se sont déplacés, on va rester sur le sujet
d'aujourd'hui et on n'abordera pas cette question.
Mme Crête (Marie) : Mais
pourtant c'est une question tellement intéressante.
M. LeBel : Les convictions, ce
n'est pas une affaire de parti. Moi, je pense que Sol vous a expliqué comment
il voyait ça par rapport aux groupes communautaires, puis je vois la même chose
que lui. À un moment donné, il faut... Ce n'est pas une histoire de parti,
c'est une histoire de solidarité, puis c'est ça. Puis les choix politiques... On
dit souvent : Avant de parler d'un troisième lien, on devrait parler d'un
deuxième bain, tu sais? Puis, tu sais, il y a des choix... c'est sûr qu'il a
des choix à faire, le ministre des Finances. Moi, ce que je veux, c'est que,
dans ses choix à faire, il réfléchisse à ce que font les groupes
communautaires. Puis c'est toujours ça qui est plate dans tous les choix. On
prend les groupes communautaires, on dit : On va leur donner, mais, ah! on
a un choix à faire. Ça baisse dans la colonne, puis, à la fin, il ne reste plus
rien pour les groupes communautaires. Pourtant, ça a un impact majeur. J'espère
qu'on ne fera pas ça cette année, puis le nouveau gouvernement va allumer sur
le besoin qu'on a de financer les groupes communautaires.
Mme Crête (Mylène) : Merci.
M. Zanetti : Et tous les
partis ont été invités par la coalition à participer au point de presse,
donc... Puis il y a une députée de la Coalition avenir Québec aussi dans
l'assistance, alors c'est quand même fréquent que ça arrive.
Mme Crête (Mylène) :
J'avais une autre question pour vous, alors vous me direz si vous voulez
répondre. Est-ce qu'à Québec solidaire il y a une intention de recruter
Mme Catherine Fournier dans les rangs de QS?
M. Zanetti : Oui, c'est
ça, on n'ira pas sur ce sujet-là aujourd'hui parce qu'on veut vraiment que ça
reste sur la couverture des financements, qui sont un enjeu infiniment plus
important pour nous, en ce moment, que celui-là.
Mme Crête (Mylène) : Mais
vous me donnez une belle occasion, quand même, de poser la question.
M. Zanetti : Bien, en
tout cas, je ne vais pas commenter là-dessus.
Mme Crête (Mylène) :
Merci.
La Modératrice
: Merci
beaucoup.
(Fin à 9 h 47)