L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de M. Sol Zanetti, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé et services sociaux, et M. Harold LeBel, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’emploi, de solidarité sociale et de lutte contre la pauvreté

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de M. Sol Zanetti, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé et services sociaux, et M. Harold LeBel, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’emploi, de solidarité sociale et de lutte contre la pauvreté

Version finale

Le mardi 19 mars 2019, 9 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Neuf heures trente minutes)

La Modératrice : Bonjour, bienvenue à ce point de presse commun de Québec solidaire et du Parti québécois. Vont prendre la parole, tout d'abord, Hugo Valiquette et Émilie Saint-Pierre, co-porte-parole de la Coalition des tables régionales d'organismes communautaires. M. Sol Zanetti, responsable solidaire en matière de santé et de services sociaux, M. Harold LeBel, porte-parole du Parti québécois en matière d'emploi et de solidarité sociale et de lutte à la pauvreté. Ce sera suivi d'une période de questions. Je vous demanderais de rester sur les questions sur le sujet. Si vous avez des questions sur l'actualité, merci de vous adresser aux attachés respectifs. Merci beaucoup.

Mme Saint-Pierre (Émilie) : Bien, bonjour, merci d'être là. Tout d'abord, je tiens à remercier les députés présents, Nancy Guillemette de la Coalition avenir Québec, Harold LeBel du Parti québécois et Sol Zanetti de Québec solidaire.

Aujourd'hui, à deux jours du budget, la Coalition des tables régionales d'organismes communautaires rappelle que les organismes communautaires autonomes oeuvrant en santé et services sociaux attendent de bonnes nouvelles du premier budget du gouvernement. On souhaite rappeler que ces organismes, tous ensemble, forment un secteur d'emploi essentiel au Québec et que, malgré la reconnaissance des retombées positives de leurs actions, actuellement, ils ne peuvent pas offrir des conditions salariales intéressantes à leurs employés. Par notre présence ici, ce matin, nous réitérons l'urgence de mieux les soutenir financièrement à la mission globale.

M. Valiquette (Hugo) : Selon les résultats d'une récente enquête du Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en économie sociale et action communautaire sur les conditions salariales dans le secteur de l'action communautaire autonome en santé et services sociaux, les salaires offerts dans les organismes communautaires ne favorisent pas la rétention de la main-d'œuvre, car, en dépit d'une forte scolarisation des employés — on souligne que 37 % des organismes ont une majorité de femmes diplômés universitaires dans leurs équipes — les taux horaires sont peu élevés, parfois proche ou en dessous des 15 $ de l'heure. Par exemple, les taux moyens des animateurs, animatrices varient entre 13,60 $ et 16,31 $ de l'heure. Pour les intervenants, intervenantes et/ou travailleurs, travailleuses de milieux, on parle que ces taux varient entre 17,06 $ et 19,65 $ de l'heure pour les postes à temps plein.

Les bas salaires offerts accentuent la pénurie de main-d'oeuvre déjà bien présente depuis quelques années, et ce, malgré les efforts déployés par les organismes pour bonifier les vacances, congés sociaux ou les conditions de travail. À titre d'exemple, dans les organismes de notre région, on voit plusieurs travailleuses et travailleurs être recrutés par des employeurs du réseau public ou privé pour leur expertise. Même si on crée des conditions de travail agréables avec une flexibilité d'horaire et de vacances, c'est difficile de compétitionner avec les salaires offerts dans les autres réseaux. Les résultats de l'enquête permettent de questionner l'attractivité du milieu communautaire pour les travailleuses et travailleurs qualifiés. Si on ajoute à ça l'augmentation du salaire minimum, qui aura un impact sur un bon nombre d'organismes, la possible rémunération des stages aussi, il est clair que plusieurs organismes déjà fragilisés ou sous-financés auront besoin de soutien. Il est donc impératif d'agir pour eux.

Nous souhaitons que, dans son premier budget, le gouvernement fasse le choix des organismes communautaires autonomes, car, économiquement et socialement, il s'agit d'un investissement porteur pour le Québec.

Mme St-Pierre (Émilie) : En effet, notre secteur d'activité participe activement au développement économique du Québec. L'enquête révèle que les organismes communautaires autonomes en santé et services sociaux génèrent un budget d'opération de 1 177 000 000 $ au Québec. Quand le gouvernement investit dans les organismes, ces investissements-là restent dans les communautés locales. On parle ici d'investissements qui sont autant faits par les organismes eux-mêmes, par leurs achats, les différents contrats d'entretien, de déneigement, etc., que par les investissements faits par les salariés dans les différentes économies locales. L'action communautaire autonome en santé et services sociaux, c'est aussi un important secteur d'emploi. Les organismes génèrent une masse salariale totale de 660 672 000 $ annuellement et ils embauchent un total de 24 000 employés.

Un meilleur investissement public dans le soutien aux organismes communautaires permettra à ce secteur d'affronter ses multiples défis, tout en aidant à améliorer les conditions de vie de la population québécoise. On aimerait rappeler que, pour chaque dollar investi dans le communautaire, les répercussions positives sont nombreuses, ne serait-ce que par la prévention que font les groupes. En agissant dans une approche globale et en amont des problématiques, les organismes communautaires favorisent le mieux-être des populations, ce qui est bénéfique, bien sûr, d'un point de vue social et aussi économique.

Pour avoir accès aux données complètes de l'étude, on en profite pour vous inviter à consulter le rapport de l'enquête menée par le CSMO-ESAC en collaboration avec la CTROC, et cette enquête-là est disponible sur le site Web de la CTROC.

M. Valiquette (Hugo) : La CTROC croit que le gouvernement actuel a une occasion en or, par son prochain budget, de renverser la situation précaire de cet important secteur d'activité et d'emploi qu'est l'action communautaire autonome. En investissant dans le financement à la mission des organismes, le gouvernement permettra de soutenir les communautés de partout au Québec. Ce sont des emplois qui seront mieux rémunérés, des organismes qui pourront accomplir encore mieux leur travail et changer significativement la société. Cet argent investi aura des répercussions tangibles, visibles dans toutes nos municipalités et toutes nos régions. Peut-on même imaginer à quel point cela serait positif pour le Québec?

M. Zanetti : Bonjour, merci beaucoup à tout le monde d'être ici. Les organismes communautaires, ce sont des maillons essentiels de notre système de santé et de nos services sociaux. Ils ne font pas juste s'occuper des plus vulnérables, ils luttent aussi contre l'exclusion. Et ce sont des modèles de gestion. Les organismes communautaires font énormément avec peu. Et beaucoup de gouvernements pourraient d'ailleurs s'inspirer de leurs pratiques pour mieux fonctionner et nous en donner toujours plus.

C'est des lieux où s'expriment une grande créativité, une grande débrouillardise, une grande humanité, et sans eux, là, le Québec ne pourrait pas fonctionner. C'est fou parce qu'il y a un manque de reconnaissance important qui vient du fait qu'une grande part du travail qu'ils accomplissent n'est pas quantifiable. Et on leur demande toujours de rendre des comptes, de donner des chiffres, mais ils ne servent pas des chiffres, ils servent l'humain. Et, si on continue à les sous-financer, bien, ça va nous coûter très cher, ça va nous coûter très cher. Ça nous coûte déjà cher, et ça va être encore pire.

Les organismes communautaires, là, ce sont aussi des courroies de transmission entre le réseau de la santé et les communautés locales. Ce sont eux qui ont les coudées franches pour pouvoir amener des solutions qui sont directement liées aux vrais besoins, aux vraies circonstances, adaptées à chaque région. C'est le contraire des politiques gouvernementales souvent mur à mur appliquées partout, de décisions prises de façon ultracentralisée. Le dernier gouvernement libéral, en centralisant, puis en abolissant les agences de santé, a aussi écarté les organismes communautaires de ces lieux-là d'influence et de décision importants. Et ça, c'est grave.

Il faut absolument qu'on se remette à financer énormément les organismes communautaires, parce que qui paie pour ça? Bien, il y a la population évidemment, il y a les gens qui tombent dans les craques du système de santé et de services sociaux et qui sont rattrapés par les organismes communautaires. Mais quand les organismes communautaires sont sous-financés, bien, personne ne rattrape ces gens-là. Les gens qui travaillent dans les organismes communautaires, bien, ils se sacrifient parce qu'eux, ils voient ça, eux, ils voient ce que ça fait. Et ces gens-là travaillent pour presque rien. Il faut absolument changer ça parce que, sinon, bien, eux aussi, on va les épuiser, et on va payer un prix collectivement qui est infiniment supérieur en ce moment à ce que ça nous coûterait de les financer adéquatement.

Alors, en cette veille de budget, là, un budget dont les surplus anticipés évalués ont été, là, autour... évalués à près de 4,6 milliards de dollars, bien, dans ce budget-là, il n'y a aucune excuse, il n'y a aucune excuse pour que jeudi puis que vendredi, bien, on n'ait pas rétabli et... accédé aux demandes des groupes communautaires. S'il y a un moment dans l'histoire du Québec où ça se peut, là, le faire, où c'est facile, où c'est utile puis où ça va être intelligent, du point de vue des finances publiques, c'est maintenant, c'est jeudi.

À Québec solidaire, on s'est engagés depuis nos débuts à augmenter de manière significative le financement des organismes communautaires parce que ça leur permet d'en faire plus, d'offrir des meilleures conditions aux travailleurs et travailleuses de ce milieu, qui est trop peu valorisé. Ce qu'on demande au gouvernement aujourd'hui, là, c'est d'entendre l'appel des tables régionales d'organismes communautaires, d'y répondre, de régler le problème. Le milieu communautaire joue un rôle moteur dans le développement social du Québec. Il est temps de donner à ces organismes-là un financement décent, un financement qui leur permet de conserver leur autonomie et de revaloriser leur mission.

Alors, aux gens de la CTROC, je vous lance aujourd'hui un message clair : Québec solidaire a entendu votre appel. On ne vous laissera pas tomber, et on exige que le gouvernement fasse de même. Merci beaucoup.

M. LeBel : J'ai l'impression qu'on se répète. Ça fait des années et des années que je fais des points de presse, puis je répète la même affaire. Puis, même avant que je fasse de la politique, j'étais dans les groupes communautaires, puis on venait ici puis on disait la même chose : Reconnaissez-nous. Je suis un peu tanné, un peu tanné. Ce que Sol vient de dire, ça fait des années qu'on le dit, à chaque année. Pourtant, tu sais, quand l'ancien ministre des Finances, Leitão, avait dit : Les groupes communautaires, il faut les financer parce qu'ils font à meilleur marché ce que le public pourrait faire... C'est cette mentalité-là qu'il y avait dans l'ancien gouvernement puis que j'ai peur qui reste dans le nouveau gouvernement. Cette mentalité-là qu'on dit aux groupes communautaires : On va vous financer un petit peu, puis on ne finance pas votre mission, hein? On va vous financer avec des... taggés sur des services que vous devez faire. Parce que l'autonomie, on ne la reconnaît pas, là. On a des besoins dans telle chose, vous allez... on va vous financer à condition que vous faites telle chose. Puis on donne des petites miettes à chaque année, mais... parce que, si on donnait dans le secteur public les mêmes choses pour donner des services, ça coûterait beaucoup plus cher. C'est ça que je ne suis plus capable d'entendre.

Puis moi, bien, la première fois que je me suis présenté aux élections — c'est il y a longtemps, j'avais des cheveux dans ce temps-là, c'est en 1989 — sur mon C.V., j'avais mis «animateur communautaire». Je venais des groupes communautaires, et c'était vu comme... ce n'était pas «winner», tu sais, des gars dans les groupes communautaires. Pourtant, ce que font les gens dans les groupes communautaires, c'est majeur dans toutes nos régions, dans tous les services. Chez nous, là, on a une population qui est vieillissante. S'il n'y avait pas des groupes communautaires pour s'occuper de donner des services aux aînés, on serait dans le gros trouble. Puis des groupes communautaires, ce n'est pas créé par Dieu le Père qui est à Québec, qui décide : Bon, on crée un groupe communautaire là. C'est des groupes qui viennent du milieu, c'est des gens qui se sont pris en main dans le milieu, qui ont dit : Là, il y a un besoin, on va se solidariser, nous autres ensemble, puis on va donner un service. C'est ça, les groupes communautaires. Si on ne se met pas ça dans la tête, ça ne marche pas, notre affaire.

Et, moi, c'est ça que je veux dire au gouvernement actuel : S'il vous plaît, ne tombez pas dans la logique de l'ancien gouvernement. S'il vous plaît, croyez que les groupes... dites-vous que les groupes communautaires, ça fait partie d'un maillon important pour donner des services à notre monde. C'est ça. Puis les gens qui travaillent dans les groupes communautaires, il faut leur donner des conditions de travail qui a du bon sens. Je regarde autour, là, c'est beaucoup des femmes, dans les groupes communautaires, c'est presque toutes des femmes, pas de fonds de pension, des salaires qui n'ont pas de bon sens. Puis on a même des groupes communautaires... j'avais déjà vu quelqu'un, moi, dans un groupe communautaire, qui travaillait au niveau de la pauvreté, qui m'avait dit : Moi, j'aide les gens à sortir de la pauvreté, puis, quand je vais avoir fini mon travail dans le groupe communautaire, je vais aller à mon groupe pour demander des services parce que ça va être moi qui va tomber dans la pauvreté. Imaginez-vous la logique de fou. Tu sais, ça fait que c'est ça qu'on a. Il faut... J'espère — puis comme disait Sol, on change de gouvernement — j'espère que le nouveau ministre des Finances — il vient du milieu des banques comme l'autre, mais peut-être qu'il va allumer là-dessus — peut-être qu'il va se dire : Bien, tu sais, moi, comme ministre des Finances, il faut que les chiffres adonnent, mais il faudrait aussi que je donne du bonheur à notre monde, puis je donne des services à notre monde, puis c'est aussi mon mandat, comme ministre des Finances. J'espère qu'il va comprendre ça.

Et moi, ce n'est pas une affaire de parti politique, là, c'est une affaire de conviction. Moi, je crois à ça, puis je vais continuer à me battre le plus possible pour vous appuyer à chaque fois, puis essayer de le dire le meilleur que je peux le dire : Un groupe communautaire, ça bâtit le Québec dans toutes les régions du Québec, puis on a besoin de vous autres. Merci.

La Modératrice : Merci beaucoup. On va prendre les questions sur le sujet.

Mme Crête (Mylène) : Bonjour. Mylène Crête, du Devoir. M. Zanetti, vous avez parlé d'un financement adéquat. Ça se chiffrerait à combien, selon vous?

M. Zanetti : Les demandes des groupes communautaires, si je ne me trompe pas, ils me corrigeront, mais c'est autour d'une augmentation de 475 millions de dollars par année. En ce moment, il y a un surplus qui a été évalué, il y a quelques mois, au début de l'année, là, à 4,6 milliards dans les finances du Québec. Alors, je ne vois pas comment on ne pourrait pas accéder à toutes ces choses-là.

Mme Crête (Mylène) : Est-ce que c'est possible de faire ça tout en luttant contre les changements climatiques, parce que c'est ce que votre parti a demandé la semaine dernière?

M. Zanetti : Tout à fait, tout à fait.

Mme Crête (Mylène) : Comment?

M. Zanetti : Bien, écoutez, avec 4,6 milliards, on peut faire beaucoup de choses, et ça permet d'augmenter aussi nos investissements dans les infrastructures de transport, hein? De toute façon, les infrastructures aussi, ce sont des choses qui habituellement sont prises à partir du fonds consolidé, ou... bien, pas du fonds consolidé, mais ce sont des dépenses d'investissement, et puis ça, bien, il faut qu'on les fasse, sinon ça va nous coûter plus cher plus tard. Alors, on est en période de surplus et dans une période aussi de l'histoire de la planète dans laquelle, si on ne dépense maintenant sur ces choses-là, ça va coûter infiniment plus cher, et il va falloir encore plus financer les groupes communautaires plus tard. Parce que qui va ramasser les pots cassés? C'est aussi eux, c'est toujours eux. Alors, il n'y a pas de contradiction, pour nous, entre les deux, il faut que ça aille de pair.

Une voix : Vas-y.

Mme Crête (Mylène) : Oui? Bon, j'ai d'autres questions. Vous faites un point de presse conjoint, Québec solidaire, Parti québécois. Est-ce qu'on doit y voir un rapprochement entre les deux formations politiques?

M. Zanetti : On va... Par respect pour les organismes qui se sont déplacés, on va rester sur le sujet d'aujourd'hui et on n'abordera pas cette question.

Mme Crête (Marie) : Mais pourtant c'est une question tellement intéressante.

M. LeBel : Les convictions, ce n'est pas une affaire de parti. Moi, je pense que Sol vous a expliqué comment il voyait ça par rapport aux groupes communautaires, puis je vois la même chose que lui. À un moment donné, il faut... Ce n'est pas une histoire de parti, c'est une histoire de solidarité, puis c'est ça. Puis les choix politiques... On dit souvent : Avant de parler d'un troisième lien, on devrait parler d'un deuxième bain, tu sais? Puis, tu sais, il y a des choix... c'est sûr qu'il a des choix à faire, le ministre des Finances. Moi, ce que je veux, c'est que, dans ses choix à faire, il réfléchisse à ce que font les groupes communautaires. Puis c'est toujours ça qui est plate dans tous les choix. On prend les groupes communautaires, on dit : On va leur donner, mais, ah! on a un choix à faire. Ça baisse dans la colonne, puis, à la fin, il ne reste plus rien pour les groupes communautaires. Pourtant, ça a un impact majeur. J'espère qu'on ne fera pas ça cette année, puis le nouveau gouvernement va allumer sur le besoin qu'on a de financer les groupes communautaires.

Mme Crête (Mylène) : Merci.

M. Zanetti : Et tous les partis ont été invités par la coalition à participer au point de presse, donc... Puis il y a une députée de la Coalition avenir Québec aussi dans l'assistance, alors c'est quand même fréquent que ça arrive.

Mme Crête (Mylène) : J'avais une autre question pour vous, alors vous me direz si vous voulez répondre. Est-ce qu'à Québec solidaire il y a une intention de recruter Mme Catherine Fournier dans les rangs de QS?

M. Zanetti : Oui, c'est ça, on n'ira pas sur ce sujet-là aujourd'hui parce qu'on veut vraiment que ça reste sur la couverture des financements, qui sont un enjeu infiniment plus important pour nous, en ce moment, que celui-là.

Mme Crête (Mylène) : Mais vous me donnez une belle occasion, quand même, de poser la question.

M. Zanetti : Bien, en tout cas, je ne vais pas commenter là-dessus.

Mme Crête (Mylène) : Merci.

La Modératrice : Merci beaucoup.

(Fin à 9 h 47)

Participants


Document(s) associé(s)