To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Joël Arseneau, chef du troisième groupe d’opposition, et Mme Méganne Perry Mélançon, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Joël Arseneau, chef du troisième groupe d’opposition, et Mme Méganne Perry Mélançon, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie

Version finale

Wednesday, November 3, 2021, 8 h 40

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Huit heures quarante minutes)

La Modératrice : Bonjour. Bienvenue à ce point de presse du Parti québécois. Prendront la parole ce matin Mme Méganne Perry Mélançon, porte-parole en matière de sports; elle sera suivie de M. Alain Roy, joueur de l'Équipe Québec, médaillée d'argent au Championnat du monde de hockey-balle, et ensuite M. Joël Arseneau, chef parlementaire et porte-parole en matière de transports. La parole est à vous.

Mme Perry Mélançon : Merci beaucoup. Bon matin, tout le monde. Je suis en bonne compagnie ce matin, justement, avec M. Alain Roy qui revient tout juste de la Finlande où s'est déroulé le Championnat mondial de hockey-balle. Et nous avions trois équipes québécoises, en Finlande, qui ont chacune remporté une médaille, médaille d'or et médaille d'argent. Alors, on est très, très fiers de ça. Vous pouvez voir à quel point ça fait rêver, l'uniforme d'Équipe Québec.

Et puis c'est un réel plaisir, en fait, de présenter ce matin une motion pour souligner les belles victoires de nos trois équipes québécoises championnes du monde et de dire que ça ferait beaucoup de bien, au Québec, d'avoir plus d'équipes représentées... plus d'équipes qui représentent les couleurs du Québec, le fleurdelysé, et qu'on a tout le talent au Québec, finalement, dans toutes les disciplines, pour pouvoir nous représenter sur la scène internationale. Alors, dans le hockey-balle, eh bien, je vais laisser M. Alain Roy nous donner un petit peu son expérience. Et ça va dans le même sens, en fait, qu'une motion qu'on avait réussi à faire adopter à l'unanimité pour reconnaître l'équipe iroquoise à la crosse et qu'ils aillent aux Olympiques.

Et on sait que, justement, parlant d'Olympiques, il y a beaucoup de... il y a plusieurs nations tout de même, là, Hong Kong et des îles du Pacifique, les îles Vierges britanniques, notamment, qui sont représentées, finalement, aux Jeux olympiques. Alors, c'est dans le même sens, là, que ce matin on est fiers de nos trois équipes de hockey-balle et qu'on souhaite avoir plus d'équipes sportives québécoises sur la scène internationale. Alors, je vous cède la parole, M. Roy.

M. Roy (Alain) : D'abord, bonjour. Merci à tous de me recevoir ce matin. Bien, je suis fier d'être ici pour représenter les trois équipes qui étaient en Finlande avec nous. Donc, on a eu deux médailles d'or, chez les hommes et chez les femmes, et une médaille d'argent chez la catégorie «master», donc, c'est 40 ans et plus, l'équipe dans laquelle je faisais partie.

Je suis fier parce qu'au Québec on a tout le talent pour représenter plusieurs compétitions sportives dans différents sports. Mais le hockey-balle est une des compétitions dans laquelle on est vraiment une nation dominante. On est vraiment la nation la plus puissante depuis plusieurs, plusieurs années chez les hommes mais encore plus chez les femmes. On n'est non seulement très forts, mais on n'est même pas proches du jour où, peut-être, un autre pays va pouvoir battre les femmes dans les compétitions de hockey-balle internationales.

Donc, on essaie de représenter le Québec du mieux qu'on peut et, heureusement, bien, on réussit très bien à faire notre mission autant à l'étranger qu'à domicile. Donc, merci de m'avoir reçu aujourd'hui pour représenter et parler un peu de mon expérience.

M. Arseneau : Bonjour, tout le monde. Félicitations à M. Roy et aux équipes québécoises. Maintenant, je voudrais mentionner que les motions, parfois, ça donne des résultats. Nous avions obtenu l'unanimité sur une motion pour favoriser l'implantation de l'International Sustainability Standards Board à Montréal. On a appris, il y a quelques heures, que la décision avait été prise, que, conjointement avec la ville de Francfort, la ville Montréal accueillera également, là, la version nord-américaine de ce conseil pour établir des normes financières d'information sur le développement durable. Alors, on en est extrêmement fiers.

Aujourd'hui, je voudrais aussi revenir sur les propos du ministre de l'Environnement, prononcés hier, qui affirmait qu'aucune étude n'empêchera jamais la construction du troisième lien dans la grande région de Québec. C'est lourd de sens comme déclaration venant de la part d'un ministre de l'Environnement. En gros, ce qu'il dit, c'est que rien ni personne ne pourra empêcher le projet, même si ça ne répond pas à un besoin avéré, même si ça coûte cher, 10 milliards de dollars ou même davantage, même si la science dit le contraire de ce que dit le gouvernement, même si un projet comme celui-là est contredit par tous les experts en environnement et en aménagement du territoire.

Malgré tout, le gouvernement dit qu'il va s'entêter envers et contre tous. Il fait preuve, évidemment, de pur dogmatisme, et c'est inquiétant. Et on peut se demander à quoi ça sert au juste. On sait que ça veut servir les intérêts électoraux de la CAQ. 10 milliards pour 10 circonscriptions dans la région de Québec, c'est cher payé. On choisit, évidemment, les intérêts politiques devant les intérêts généraux de la population. Ça n'a absolument aucun sens. Là-dessus, on est prêts à prendre vos questions.

La Modératrice : Une question et une sous-question, s'il vous plaît.

M. Laforest (Alain) : Concernant la décision du Maine, là, de... Excusez. Ne jamais faire deux choses en même temps.

Une voix : Vas-y, Alain.

M. Laforest (Alain) : Concernant la décision du Maine, là, quelle est votre position là-dessus? Est-ce que le gouvernement du Québec doit mettre du x sur ce projet-là ou trouver un autre moyen pour passer ailleurs?

M. Arseneau : Bien, écoutez, ce n'est pas une bonne nouvelle pour le Québec, ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'environnement ou pour Hydro-Québec.

Maintenant, ce qu'on souhaite, effectivement, c'est que, dans les projets comme ceux-là, on puisse les attacher, les annoncer et obtenir l'acceptabilité sociale. On sait... et c'est assez particulier qu'Hydro-Québec ait pu conclure une entente, obtenir les autorisations de façon légale et qu'un référendum financé par les pétrolières — il faut quand même le mentionner, là, les opposants à ce projet-là étaient financés par des intérêts pétroliers — puisse venir affirmer que, rétroactivement, on retire les permis à Hydro-Québec, alors que des investissements quand même importants ont été consentis.

Alors, est-ce qu'on peut mieux se préparer? Peut-être. Est-ce qu'on doit trouver une autre façon d'exporter l'énergie? Peut-être, aussi. Je laisserai Hydro-Québec trouver les moyens pour le faire. Mais ce qu'on souhaite, c'est que ça se réalise pour les Québécois, pour Hydro-Québec et, encore une fois, là, dans le sens d'une transition juste en Amérique du Nord.

M. Gagnon (Marc-André) : ...donc, pour vous, le résultat de ce référendum-là, c'est une victoire de l'industrie pétrolière et gazière, qui étaient...

M. Arseneau : Bien, ça me semble assez évident qu'il y a eu une alliance d'un certain nombre de groupes écologistes qui voulaient vraisemblablement préserver, là, des forêts ou des paysages et qui se sont, donc, associés à l'industrie pétrolière, donc, aux intérêts américains qui voulaient empêcher le transfert ou l'exportation d'énergie propre jusqu'au Maine. Alors, c'est assez complexe, mais effectivement c'est une victoire pour eux. Est-ce que c'est la fin de l'histoire? Je suis convaincu qu'Hydro-Québec et son partenaire vont continuer de se battre puisque des moyens importants ont été consentis à l'intérieur du cadre légal qui leur était donné.

M. Carabin (François) : …ça veut dire quoi, pour le projet batterie du Nord-Est de l'Amérique du Nord de M. Legault puis, plus largement, pour les objectifs climatiques du Québec?

M. Arseneau : Bien, en fait, ce que ça prouve, c'est qu'on ne peut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. D'autre part, il faut, donc, s'assurer d'attacher les projets et d'avoir une acceptabilité sociale, lorsqu'on les annonce et surtout lorsqu'on mise, de la part du gouvernement, presque uniquement sur l'exportation d'énergie, pour pouvoir dire que le Québec est à l'avant-garde des changements climatiques et de la transition énergétique. Alors, ce que ça signifie, c'est qu'il faut embrasser beaucoup plus large, comme gouvernement du Québec, si on veut véritablement, là, se présenter comme un gouvernement exemplaire à tous égards.

La batterie, bon, peut-être qu'elle sera moins puissante, là, suite à ce revers. Mais, au-delà d'être la batterie de l'Amérique du Nord, il faut aussi améliorer le bilan général, l'adoption d'un budget carbone, vous savez, c'est ce qu'on propose. Le gouvernement doit être exemplaire à tous égards, et les Québécois aussi doivent faire davantage, également, notamment en matière de transport.

M. Lavallée (Hugo) : …la vaccination obligatoire dans le réseau de la santé, le ministre Dubé doit faire le point. Hier, il nous disait qu'il y a toujours 12 000 personnes qui ne sont pas vaccinées. Donc, vous n'étiez pas très favorable, de toute façon, à l'idée de vaccination obligatoire, depuis le début. Est-ce qu'il faut laisser tomber carrément cette idée-là?

M. Arseneau : En fait, nous, ce qu'on a dit depuis le début, c'est qu'il fallait suivre les recommandations du comité d'éthique en santé publique de l'INSPQ à l'effet que cette mesure de précaution, de vaccination obligatoire, pouvait être mise en place en santé à partir du moment où on faisait une analyse rigoureuse coût-bénéfice ou avantages-inconvénients. Ce que le gouvernement n'a pas fait, bon. Il est allé de l'avant. Nous n'étions pas contre. Nous sommes toujours pour la vaccination du plus grand nombre, et la vaccination obligatoire en santé nous semble une bonne idée à partir du moment où le gouvernement s'assure qu'en l'imposant il ne crée pas le chaos dans le système et dans l'accès au système de santé, aux services de santé.

Et, lorsqu'on a demandé, avec les syndicats, au gouvernement de repousser l'échéance, c'était pour donner le temps au gouvernement de développer un plan de contingence. On est rendu deux semaines plus tard et on n'a toujours pas l'ombre du début du commencement d'un plan de contingence. Le gouvernement, s'il se traîne les pieds, s'il n'a pas fait ses devoirs, bien, c'est à lui de justifier sa décision, à l'heure actuelle, là, de laisser ça en plan. S'il veut reculer une nouvelle fois, il doit en porter la responsabilité entière. Il n'a pas fait ses devoirs. Alors, s'il veut atteindre l'objectif de la vaccination du plus grand nombre, sans perturber les services, bien, il a besoin d'un plan de contingence et il ne nous l'a pas déposé encore.

M. Bossé (Olivier) : Est-ce que vous demandez de repousser le 15 novembre…

M. Arseneau : Non. Nous, on demande au gouvernement de déposer son plan, de faire ses devoirs et de maintenir l'objectif du 15 novembre, mais avec l'assurance que ce ne sont pas les Québécois, les patients québécois qui vont en subir les conséquences, tout simplement.

M. Lecavalier (Charles) : Sur le Maine — je veux juste revenir sur la défaite du Québec au référendum du Maine — le Parti libéral, ce matin, a fait porter cette responsabilité-là à François Legault. Il dit que c'est son échec à lui, entre autres. Est-ce que vous croyez aussi que le gouvernement du Québec n'a pas été assez convaincant, que c'est un peu la faute du gouvernement du Québec?

M. Arseneau : Bien, en fait, j'ai de la difficulté à voir le lien entre les résultats d'un référendum qui s'est tenu dans un État voisin des États-Unis et la responsabilité personnelle du premier ministre. Je pense que, dans une situation comme celle-là, on doit être solidaire d'Hydro-Québec dans un projet d'exportation d'énergie verte. Et est-ce qu'Hydro-Québec aurait pu faire davantage, dans sa campagne pour le non au référendum, c'est-à-dire un oui à l'exportation? Et j'imagine qu'ils feront leurs propres calculs, mais imputer la responsabilité au premier ministre Legault, je trouve ça un peu court.

Par contre, est-ce que ça veut dire que le premier ministre, lui, peut se dire maintenant : Mon projet de transition juste, ça se limite à l'idée d'une batterie verte qui est amputée? Je ne pense pas. C'est ce que je disais tout à l'heure. Là où j'attends davantage, de la part du premier ministre, c'est qu'il élargisse ses horizons au-delà de l'exportation de l'énergie. Je pense que c'est ça, le signal, aujourd'hui, qu'il faut retenir.

M. Gagnon (Marc-André) : Concernant les propos du ministre Charette sur le troisième lien, M. Legault a déjà eu des déclarations semblables par le passé. Maintenant, qu'est-ce qu'il faudrait faire avec le tramway et le REM? Parce que le BAPE s'est prononcé… des rapports négatifs contre ces deux projets là, puis le gouvernement est allé de l'avant quand même.

M. Arseneau : Bien, écoutez, je ne pense pas que le BAPE, dans le dossier du tramway, a nécessairement proposé de mettre le dossier… de le tabletter complètement. Il y avait certainement des réserves qui ont été exprimées par le BAPE, et, qu'on en prenne en compte pour faire du projet de tramway un meilleur projet, ça me semble tomber sous le sens.

Ce que le gouvernement, par la voix du ministre de l'Environnement, a dit hier, c'est : Qu'importent les conclusions de toutes les études environnementales, ou autres, nous irons de l'avant. Et c'est là où c'est grave. On annonce d'avance qu'on perd notre temps à espérer que le gouvernement adopte une décision raisonnable, basée sur la science ou sur les faits. C'est ça qui est grave.

Que le BAPE ait mis un avis défavorable sur certains aspects du tramway puis qu'on le corrige, il n'y a pas d'experts puis il n'y a pas un consensus très grand, là, contre le tramway. Qu'on puisse bonifier un projet, on peut toujours le faire, ça, c'est clair. Mais le gouvernement, lui, il dit : On ne pourra pas remettre en question le projet, qui ne repose essentiellement sur rien, là, aucune étude, aucune donnée scientifique, aucune donnée financière. On ne sait même pas s'il est réaliste de penser que, techniquement, il va pouvoir se réaliser.

M. Laforest (Alain) : Dans 50 ans, on fait quoi...

M. Arseneau : Dans 50 ans?

M. Laforest (Alain) : Bien, il va avoir atteint sa durée de vie utile, comme l'a été le pont Champlain, parce que c'est un bon en béton.

M. Arseneau : Bien, écoutez, vous utilisez... vous me demandez de faire de la projection dans 50 ans, alors que, là, on dit que, d'ici la fin du mandat, le gouvernement de la CAQ va investir...

M. Laforest (Alain) : Ce n'est pas la job d'un gouvernement de faire de la projection puis...

M. Arseneau : Exactement, exactement. Mais je veux juste... Je vais répondre à votre question. Je veux juste dire qu'à l'heure actuelle le gouvernement dit : D'ici la prochaine année, on va avoir entamé des projets pour investir 10 milliards, et on n'a pas fait de planification sur 50 ans à savoir ce que ça va donner sur le plan financier, environnemental, étalement urbain, et ainsi de suite.

Alors, si vous posez la question spécifiquement sur le pont, et vous avez fait référence au pont Champlain, un pont, ça se remplace. Et surtout, si ça se remplace en deçà du montant de 10 milliards de dollars, il faut regarder à cette possibilité-là. Mais je ne suis pas un expert en réparation ou en remplacement d'infrastructures comme celles-là, mais il me semble que, si un pont est désuet, on le répare ou on le remplace. Est-ce qu'on choisit un autre moyen qui est beaucoup plus coûteux, voire ruineux et incertain? Je ne pense pas.

La Modératrice : Dernière question en français... On va passer en anglais.

Mme Senay (Cathy) : Mr. Arseneau, on the referendum in the Maine, there were, like... the people opposing the project were really, really well prepared, and there is some information that were wrong, but they were spread out. Do you have the impression that Hydro-Québec and Québec, basically, underestimated the fact that people opposed to the project were well prepared?

M. Arseneau : Well, I'll leave it to Hydro-Québec to conclude why they lost the referendum. As far as I know, they spent a lot of money into the campaign. Whether the opposition was better prepared, obviously, the results prove that they won, it's hard for me to say. Obviously, we are disappointed that Hydro-Québec, and Québec, and Quebeckers lost the referendum. So, what's next? It's up for Hydro-Québec to tell.

Mme Senay (Cathy) : What we should do next?

M. Arseneau : Well, I think Hydro-Québec has to be transparent and let us know what their conclusions are and how they're going to, you know, operate from now on. Whether they're going to contest it in front of the courts, there's certainly an avenue there. Whether they can possibly win and in how many years that kind of an issue be resolved, that's up to Hydro-Québec and its partner to decide whether it's worth it, whether it's worthwhile. Is the project going to follow the same course as Northern Pass? I cannot say, but I'm hoping that Hydro-Québec will let us know as soon as possible.

M. Wood (Ian) :

M. Arseneau : Well, as far as I'm concerned, obviously, some of the environemental groups in Maine certainely fought the project on a basis which, you know, revolves around the principle, you know, «not in my backyard». Whether they could see a greater objective or greater, you know, advantages of such a project, obviously, it's not the course that they followed.

What I find ironic is that Maine recognizes that Québec has clean energy to provide and that what blocks the project is, you know, the oil industry. So, I'm just stating a fact. Whether they fought it the right way, with facts or with, you know, false information, you know, it's unfortunate if they did, but the result is there.

Mme Senay (Cathy) : On the mandatory vaccination, what are your expectations for today? What if Québec says : Finally, you know, we'll backtrack a bit?

M. Arseneau : Well, it will prove that the Government was ill-prepared, and improvised, in such a project, and didn't do, you know, its study or its analysis appropriately. And that's what I feared right from the get-go. When we had this commission, we had no, you know, plans, we had no recommendations on paper, we just had this idea that it was going to be imposed. Whether it was going to be imposed and create chaos in the system, we had no idea. And some of the, you know, recommendations from INSPQ were somewhat favorable, as long as the Government did, you know, the right thing in, you know, planning it all. So, if today the Government announces that it will backtrack, it proves that the Government didn't do the right thing in planning.

Mme Senay (Cathy) : ...like, you didn't want the health care workers to be suspended. I remember, like, your position during the committee.

M. Arseneau : Yes. The key idea was : if they are suspended, while we're trying to find 4,000 nurses, it makes no sense for services. Our priority has always been to protect the people, and protect the services to the people, and balance it out. Say, well, if we're going to deprive people of services, are we better off than, you know, testing employees while we cannot replace them? And that's the type of calculation or the type of analysis that the Government doesn't seem to have done or didn't seem to do. And we're now faced with this dilemma. So, we'll wait and see.

Mme Senay (Cathy) : Merci.

La Modératrice : Merci beaucoup, bonne journée.

(Fin à 9 h 1)