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Point de presse de M. Simon Jolin-Barrette, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de justice, M. André Spénard, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de sécurité publique, et M. Benoit Charette, porte-parole du deuxième groupe d'opposition responsable de la réforme des institutions démocratiques

Version finale

Wednesday, April 20, 2016, 13 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures trente-trois minutes)

M. Jolin-Barrette : Alors, bonjour à tous. Aujourd'hui, je suis en compagnie de mes collègues de Deux-Montagnes, M. Benoit Charrette, porte-parole en matière de réforme des institutions démocratiques, ainsi que mon collègue de Beauce-Nord, M. André Spénard, porte-parole en matière de sécurité publique.

Donc, aujourd'hui, la Coalition avenir Québec a déposé un projet de loi, le projet de loi n° 597, la Loi modifiant la Loi concernant la lutte contre la corruption afin que le Commissaire à la lutte contre la corruption soit une personne désignée par l'Assemblée nationale.

Donc, dans le projet de loi, ce qu'on vise, c'est que le commissaire à l'UPAC soit nommé aux deux tiers de l'Assemblée nationale pour lui assurer la plus grande indépendance, la plus grande intégrité possible dans le cadre de ses fonctions. On propose également, dans le cadre du projet de loi qui a été déposé ce matin, que le Commissaire à l'UPAC puisse choisir les commissaires associés qui vont travailler avec lui, toujours dans un souci d'indépendance, en plus de proposer que le budget de l'UPAC, du commissaire à l'UPAC, soit approuvé par le Bureau de l'Assemblée nationale et non plus par le gouvernement, de façon, encore une fois, à lui assurer la plus totale des indépendances.

Concrètement, ce que la Coalition avenir Québec veut faire, c'est que le commissaire à l'UPAC constitue une personne désignée par l'Assemblée nationale, que le commissaire à l'UPAC jouisse de la pleine autonomie et de la pleine indépendance dans le cadre de ses fonctions. Donc, c'est un projet de loi qui est concret, qui est pragmatique et qui peut être appelé rapidement.

D'ailleurs, nous nous adressons au leader du gouvernement, M. Jean-Marc Fournier, de façon à ce qu'il puisse appeler rapidement le projet de loi. Parce que c'est bien important, dans le cadre d'enquêtes visant la corruption, que ça ne soit pas les libéraux qui choisissent qui enquête sur les libéraux. C'est fondamental. Et je pense que, dans notre démocratie, il faut s'assurer que les institutions soient fortes. Et le commissaire à l'UPAC a démontré qu'il jouissait d'une indépendance, mais il faut renforcer cette indépendance-là de façon à ce qu'il puisse poursuivre son travail en toute indépendance et de façon continue dans le temps. Parce que vous savez que le commissaire est renouvelé pour une période de cinq ans, généralement, et, pour les renouvellements futurs, ça va être bien important que le commissaire puisse être choisi par les deux tiers de l'Assemblée nationale de façon à ce qu'au Québec le message soit très clair que la corruption est inacceptable et que la personne qui va enquêter sur les crimes de corruption ait toute la latitude et les pouvoirs pour le faire.

Donc, c'est très important que le projet de loi soit appelé rapidement. Et on envoie un message clair au gouvernement de démontrer sa bonne foi en appelant le projet de loi et en faisant en sorte de changer les règles pour que le commissaire à l'UPAC soit désormais choisi aux deux tiers de l'Assemblée nationale. Je vous remercie.

(Fin à 13 h 36)