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Point de presse de Mme Agnès Maltais, porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et de communications, et M. Nicolas Marceau, porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances

Version finale

Tuesday, October 3, 2017, 15 h 28

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures vingt-huit minutes)

Mme Maltais : O.K. Bonjour. Simplement pour vous expliquer un peu ce qui s'est passé aujourd'hui, comment ça a été assez intéressant pour le secteur des gens qui se préoccupent d'équité fiscale comme de gens qui s'occupent des entreprises culturelles du Québec.

On connaît tout le dossier de la taxe dite taxe Netflix, l'application de la TVQ ou de la TPS à Netflix. Alors qu'aujourd'hui il semblait y avoir confusion, on a réussi à clarifier les choses grâce à une motion qui a été déposée par Nicolas Marceau, et le gouvernement du Québec vient de s'entendre avec toute l'Assemblée nationale pour dire que dorénavant... c'est-à-dire qu'il va appliquer la taxe TVQ à Netflix le plus tôt possible. Voici l'accord où nous en sommes arrivés, le plus tôt possible. Jusqu'ici, Nicolas vous en parlera, les propos du ministre Leitão nous mettaient dépendants d'une conversation avec Ottawa, tandis qu'ici il y a une position claire et ferme.

En passant, vous remarquerez le revirement, dès le lendemain de l'élection dans Louis-Hébert, la CAQ vient de faire un virage à 180 degrés. Avant, ils s'étaient exprimés comme étant très heureux de l'entente avec Netflix et étaient réticents à ce que... ils utilisaient le langage de Mélanie Joly et de Justin Trudeau, c'est-à-dire on ne veut pas de nouvelle taxe, et aujourd'hui ils se sont ralliés à notre proposition, et on en est très contents pour le Québec.

Une dernière chose de mon côté. J'ai posé une question au ministre Luc Fortin : Allez-vous rendre publique l'entente dès que vous l'aurez? Il a soigneusement évité de répondre à la question. Cette entente engage les Québécois, les Québécoises, engage non seulement les entreprises, des industries, mais aussi des consommateurs. Nous demandons toujours à ce que l'entente soit rendue publique. Il doit absolument annoncer que l'entente sera rendue publique.

M. Marceau : Merci, Agnès. Peut-être ajouter quelques mots. Il y a eu pas mal d'échanges de libellés de la motion qui ont eu lieu avant qu'on siège. Je voudrais vous dire qu'il y avait la volonté, du côté du gouvernement, de restreindre l'étendue de l'application de la motion en incluant, dans le texte de la motion, le mot «numérique».

Alors, pour être clair, là, le texte de la motion qu'on a adoptée dit : «Que l'Assemblée nationale demande au gouvernement de s'assurer que la TVQ soit désormais perçue auprès de l'ensemble des entreprises étrangères offrant des produits et services en ligne, notamment dans le secteur culturel». Alors, le gouvernement voulait que ce soit «offrant des produits et services en ligne numériques».

Mme Maltais : Peter Simons n'aurait pas été content.

M. Marceau : Alors, ça aurait exclu, là, effectivement, les produits et services qui sont offerts puis qui franchissent les douanes, par exemple, les vêtements, les souliers et autres produits de ce type. Alors, la motion qui a finalement été adoptée, après un peu de souque à la corde, est une motion qui est beaucoup plus large puis qui inclut à la fois les produits culturels, les biens intangibles, mais aussi les souliers, les chandails et autres produits, autres marchandises. Alors, la motion est beaucoup plus large.

La deuxième chose que je veux dire, c'est qu'il n'a pas à se réfugier, comme le fait le ministre Leitão, derrière le gouvernement fédéral pour ne rien faire. J'ai évoqué, pendant la période de questions, l'entente, en fait, le Protocole d'entente concernant l'harmonisation des taxes de vente en vue de la conclusion d'une entente intégrée globale de coordination fiscale entre le Canada et le Québec. C'est une entente de 2011, septembre 2011. On peut l'appeler, si vous voulez, en cour, l'entente sur l'harmonisation. Je vous invite à aller la lire, en particulier la section Marge de manoeuvre du Québec en matière de politique fiscale, qui dit, à l'article 10c, que «le Québec peut adopter des mesures administratives pour assurer l'intégrité du régime de la TVQ» et, plus loin, pour «en améliorer ou en assouplir l'application».

Alors, le Québec a la marge de manoeuvre en vertu de l'entente, entente libérale, en passant, entente qui a été signée par le gouvernement libéral, et cette entente-là, par Raymond Bachand, cette entente-là prévoit que le gouvernement du Québec peut agir, alors moi... simplement vous confirmer, là, qu'on n'est pas dans la science-fiction, que le gouvernement du Québec peut poser des gestes, et aujourd'hui le gouvernement s'engage à le faire. Voilà.

M. Laforest (Alain) : Deux précisions. Mme Maltais, vous demandez au ministre Fortin de rendre publique une entente qu'il n'a pas signée.

Mme Maltais : Le ministre a réclamé l'entente.

M. Laforest (Alain) : Mais ce n'est pas lui qui l'a signée.

Mme Maltais : Je sais, ce n'est pas lui qui l'a signée, mais l'entente...

M. Laforest (Alain) : Elle est signée entre Ottawa et un géant américain, là...

Mme Maltais : Oui, oui, mais sauf qu'elle s'applique sur le territoire québécois. Elle a été négociée sans nous, à l'encontre de la volonté québécoise, tant du gouvernement libéral jusqu'à l'encontre de tout le secteur culturel. Il faut la voir, parce qu'à chaque fois...

M. Laforest (Alain) : Ce n'est pas Mélanie Joly qui doit rendre publique cette entente-là? C'est elle qui l'a signée.

Mme Maltais : Oui, mais il l'aura dans les mains, lui.

M. Laforest (Alain) : Oui, mais à partir... vous, là, vous signez une entente avec une tiers partie, une troisième personne qui est impliquée mais qui n'a pas signé la rend publique, vous allez être de bonne humeur?

Mme Maltais : Ah! bien, qu'elle soit de...

M. Laforest (Alain) : Est-ce que ça respecte les règles internationales?

Mme Maltais : Est-ce qu'on est de bonne humeur qu'elle ait signé cette entente sans l'aval du Québec?

M. Laforest (Alain) : Est-ce que ça respecte les règles internationales?

Mme Maltais : Ça, je ne peux pas vous le dire. Je n'ai pas vu l'entente. Ça, je peux le dire.

M. Marceau : Je veux juste dire un mot là-dessus, là. Le gouvernement fédéral agit et pose des gestes qui ont des conséquences sur la capacité du Québec à récolter ses taxes. Il y a une entente qui dit qu'on n'est pas supposés d'agir unilatéralement. Il y a une entente qui dit qu'on est supposés de se parler. Or, le fédéral agit de façon unilatérale. Et moi, ce que je réponds à ça, c'est : le Québec, premièrement, est impacté par le comportement, par les gestes qui ont été posés par Ottawa et deuxièmement le gouvernement du Québec peut agir lui aussi en vertu de ce qui est là.

M. Laforest (Alain) : C'est ce que le ministre a dit aujourd'hui. Il l'a dit en entrant...

M. Marceau : Bien, il a semblé dire... Je parle du ministre Leitão, là.

Il a semblé dire qu'il fallait voir ce que le fédéral avait l'intention de faire.

M. Laforest (Alain) :...avait négocié.

M. Marceau : Oui, oui, oui. Mais on le sait, ce que le fédéral a dit, ce que le gouvernement fédéral va faire, en tout cas, dans le cas de Netflix. Entendons-nous, hein, Netflix, c'est un petit morceau d'un problème beaucoup plus vaste, puis, dans le problème beaucoup plus vaste, le Québec peut agir et il doit agir.

M. Laforest (Alain) : Dernière petite précision. Qu'est-ce qui s'est avec Québec solidaire?

Mme Maltais : Écoutez, je ne comprends pas, là, parce qu'on avait accepté de laisser passer la... d'être d'accord avec la proposition de Québec solidaire vu qu'il y avait eu entente sur une motion beaucoup plus précise qu'était la nôtre. Alors, on laissait aller la motion de Québec solidaire.

Mais j'ai eu une explication avec Gabriel Nadeau-Dubois après. Je ne sais pas pourquoi il m'a interpellée comme ça. Ce n'est pas l'usage. Il dit qu'il y a eu confusion. Il aurait suffi qu'il m'envoie un petit bout de papier en disant : Es-tu pour, es-tu contre? J'aurais dit : Oui, on est pour, mais je ne suis pas conjointe. C'est tout, là. Il n'a pas vraiment suivi les usages habituels. On a accepté que la proposition... que la motion soit déposée...

M. Laforest (Alain) : Elle n'était pas conjointe, là.

Mme Maltais : Non, elle n'était pas conjointe.

M. Laforest (Alain) : Vous l'avez refusée.

Mme Maltais : Non, non, non. C'est parce qu'il y avait une négociation en même temps sur celle de QS et sur la nôtre. La nôtre est allée chercher l'unanimité, totalement, puis même...

M. Laforest (Alain) : Mais l'autre aussi les libéraux l'ont acceptée. Ils ont dit dès ce matin qu'ils l'avaient acceptée.

Mme Maltais : On l'a acceptée, mais au départ, quand elle avait été déposée, elle n'allait pas aussi loin que nous le voulions. Alors, nous avons dit : Nous ne serons pas conjoints, mais nous l'appuierons avec plaisir. Il n'y a aucun problème. On l'a appuyée totalement.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Est-ce que M. Fortin peut accepter une copie de l'entente si Mélanie Joly lui dit de ne pas la dévoiler publiquement?

Mme Maltais : Il va falloir qu'il l'explique.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Est-ce que le ministre doit... Est-ce qu'il est préférable que le ministre ait en main une copie, même s'il a l'obligation de ne pas la rendre publique?

Mme Maltais : Écoutez, vous nous placez devant des situations qui sont un peu l'aboutissement du problème fédéral. Ils sont allés prendre une décision dans les champs de taxation du Québec. Que le Québec connaisse l'entente, c'est le minimum. Elle n'a pas à poser de condition. Elle doit la donner au gouvernement du Québec.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Mais, s'il y en a une condition?

Mme Maltais : Elle doit la donner au gouvernement du Québec. La décision qu'a à prendre le gouvernement du Québec, en sa foi et sa conscience, là, est-ce qu'elle a un impact sur les citoyens du Québec et est-ce que je dois la rendre publique? Il peut y avoir une discussion, mais là, là, c'est le problème de Luc Fortin d'exiger que cette entente, qui est connue, soit rendue publique.

M. Bélair-Cirino (Marco) : S'il y a une taxe, les revenus doivent se retrouver où, dans le fonds consolidé de l'État, dans soit... que les revenus soient remis aux membres de l'industrie culturelle québécoise? Qu'est-ce qu'on fait avec les revenus de taxation?

M. Marceau : Bien, les revenus de taxation vont aller dans le fonds consolidé comme tout revenu de taxation. Maintenant, l'usage qui en sera fait par la suite, c'est une autre décision du gouvernement. Il faut distinguer, là, la contribution au fonds canadien, mais, pour la TVQ, là, il n'y a pas de fonds dédié, il n'y a pas de versement automatique de cette taxe-là à autre chose qu'au fonds consolidé, à ce jour, en tout cas.

Mme Maltais : Toutefois, rappelez-vous que le gouvernement du Canada a décidé de mettre de l'argent dans le fonds des médias canadiens. Actuellement, il manque l'argent de Netflix dans le fonds consolidé pour l'ensemble des dépenses, dont ce type de dépense. Il y a un ajout qui n'est payé que par les poches des contribuables québécois et canadiens. Alors, normalement, Netflix doit aller contribuer avec sa taxe. Tout le monde doit payer ses taxes et ses impôts pour qu'on puisse contribuer ensuite au fonds des médias.

M. Bélair-Cirino (Marco) : ...de Netflix, est-ce qu'on pense aussi à Spotify, Apple Music? Vous, vous souhaitez que tous ces groupes-là paient des taxes de vente?

Mme Maltais : C'est le résultat de notre motion.

M. Marceau : C'est ça. Le libellé, là, c'est que l'ensemble des entreprises étrangères qui vendent en ligne des produits et services aux consommateurs québécois, que pour l'ensemble de ces gens-là, on récolte le... que la TVQ soit récoltée.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Ces groupes-là n'existent pas depuis hier ou la semaine dernière. Qu'est-ce que vous, M. Marceau — vous avez été ministre des Finances pendant, quoi, 18 mois — avez fait pour percevoir les taxes de vente québécoises de ces groupes-là?

M. Marceau : Le problème à l'époque n'avait pas encore trouvé de réponse, à l'époque où j'y étais. Depuis, l'OCDE a mis de l'avant des solutions, depuis, différents pays ont commencé à mettre de l'avant des solutions. Alors, ça existe au Japon, en Australie, ça existe dans plusieurs pays maintenant. Mais, à l'époque où j'y étais, ça n'existait pas encore.

Maintenant, les solutions, encore une fois, il y en a plusieurs. On pourrait passer du temps à en parler si vous voulez, mais, encore une fois, à l'époque où j'y étais, moi, ça n'existait pas vraiment; en tout cas, ça n'avait pas commencé à être mis en vigueur. Aujourd'hui, il existe des moyens très larges qui pourraient résoudre le problème. Alors là, le gouvernement n'a qu'à...

M. Lachance (Nicolas) : ...préciser, là. Si le gouvernement impose la TVQ aux clients québécois de ces entreprises numériques là, là, comme Netflix, Spotify, etc., est-ce que vous souhaitez que Québec crée des fonds dédiés, avec les fonds récoltés à travers la taxe de vente, pour prendre cet argent-là, mais le réinvestir dans le secteur culturel?

M. Marceau : O.K. La première étape, là, c'est de s'assurer de récolter une taxe qui devrait déjà être récoltée. O.K. Il n'y a pas de nouvelle taxe là-dedans, c'est une taxe qui existe déjà, mais qui, pour des raisons administratives, n'est pas récoltée.

Là, au plan administratif, il y a moyen de changer les choses et de s'assurer de la récolte de la TVQ. Maintenant, si le gouvernement veut en réserver une partie pour... puis peut-être que, nous, on voudra faire ça au Parti québécois, on voudra peut-être en réserver une partie pour le secteur culturel. Maintenant...

Mme Maltais : C'est une chose. L'autre chose, c'est on sait que les grandes entreprises de production et de télédiffusion contribuent au Fonds des médias du Canada. Alors là, il y a une autre discussion à avoir un jour avec ces gens-là. Commençons par la TVQ, c'est le plus facile. Ensuite, il y aura à voir comment ces gens-là devraient contribuer non pas à leurs propres productions, ce qui est... Le mauvais côté de l'entente de Mme Joly avec Netflix, c'est que Netflix contribue à Netflix, mais ne contribue en aucun cas au Fonds des médias du Canada sur ses profits. Là, il y a aussi un problème qui est à examiner.

M. Vigneault (Nicolas) : Sur Peter Simons qui fait une sortie, comment vous trouvez cette sortie-là de Peter Simons?

M. Marceau : Il a entièrement raison. M. Simons a parfaitement, totalement raison. Il a raison de crier, d'autant que, jusqu'à aujourd'hui, il a été question essentiellement de la taxation des produits intangibles, culturels, mais pas, comme je le disais plus tôt, des souliers, des chandails et autres vêtements. Et le problème, il s'applique aussi à ce secteur-là, là, et ça prend une solution large qui va à la fois aller chercher les Spotify et Netflix, mais aussi les L. L. Bean puis autres Amazon de ce monde qui vendent des vêtements, là.

Mme Maltais : Et je me demande si la crise de M. Simons n'a pas eu une certaine influence, en ce lendemain d'élection dans Louis-Hébert, sur la CAQ.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Mais est-ce qu'on a déjà fait des analyses sur les revenus qu'on aurait...

M. Marceau : On parle de centaines...

M. Bélair-Cirino (Marco) : Oui, centaines de millions pour le gouvernement du Québec.

M. Marceau : ...plusieurs centaines de millions, mais vous comprendrez qu'on n'a pas la... On est dans le monde de l'anecdotique, là. Il y a des enquêtes qui établissent les quantités de biens et services qui sont achetés par les consommateurs du Québec. Mais à quel point les gens paient ou ne paient pas les taxes? Écoutez, la plupart des gens ne savent même pas que la TVQ s'applique. La plupart des gens ne savent même pas si les taxes sont récoltées ou pas. Alors, on est là-dedans, là.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Dernière petite précision, là. Dans le fond, ce que vous craignez, c'est que... dans l'entente qui lie Netflix avec le gouvernement fédéral, craignez-vous, dans le fond, qu'on négocie de ne pas appliquer les taxes de vente au Canada sur Netflix en échange de cet investissement de 500 millions de dollars sur cinq ans, ce qui pourrait limiter donc le Québec d'imposer sa TVQ? Est-ce que c'est ça qu'on craint?

M. Marceau : Non. Il n'y a pas de crainte. Nous, on peut le faire. Le Québec peut le faire. Ottawa ne pose pas le bon geste en se refusant à aller récolter les montants qui auraient dû être récoltés, puis, en faisant fi de l'équité qui est nécessaire, les entreprises québécoises sont désavantagées par le geste d'Ottawa. Les entreprises québécoises récoltent les taxes, la TVQ, la TPS, sur les produits qu'ils vendent. Ce n'est pas le cas de Netflix, et donc il y a un désavantage. C'est anormal d'entériner, de laisser... de crédibiliser ce genre de comportement là. C'est anormal, complètement.

Mme Maltais : Si on voit l'entente, on pourra confirmer ou non les propos de Mme Joly qui parle de 500 millions. Et, quand on lui pose la question : Combien sont de nouveaux investissements?, on n'arrive pas à le savoir. Peut-être que, dans l'entente, on a des informations sur ce genre de choses. Tu sais, c'est le genre de choses qu'on a le droit de savoir, qu'on a le devoir de savoir.

Sur les quotas francophones, je ne peux pas croire qu'elle n'a pas parlé de ça. Est-ce qu'elle s'est interdit ensuite d'appliquer... Dedans, est-ce qu'il y a une entente qui dit : En échange, nous n'appliquerons pas la proportion qui serait due au fonds des médias canadiens? Elle est silencieuse là-dessus. S'il n'y a pas de problème, qu'elle la dévoile, l'entente.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Donc, vous, vous êtes favorable au dévoilement de toutes les ententes intervenues entre le gouvernement du Québec et une entreprise privée?

Mme Maltais : Ce n'est pas ce que j'ai dit, et vous le savez très bien. Mais ici, nous avons une entente où une entreprise privée échappe au régime de taxation en vigueur. Il faut comprendre pourquoi. Merci.

(Fin à 15 h 43)

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