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Point de presse de M. Michel Després, ministre des Transports et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

Version finale

Le mercredi 22 mars 2006, 13 h 53

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures cinquante-trois minutes)

M. Després: Oui. Quelle était la question, M. Chouinard?

M. Dougherty (Kevin): M. Coderre était ici ce matin, il a rencontré la mairesse, et après il a dit que Paul Martin a promis 35 millions pour le Zoo de Québec, et M. Coderre veut que M. Harper donne cet argent. Alors, vous-même, est-ce que vous êtes en contact avec le fédéral?

M. Després: Je suis un peu impressionné de la déclaration de M. Coderre, parce qu'il a été membre d'un gouvernement, il a été ministre au gouvernement. Je vous ai dit qu'avant d'arriver à la proposition à laquelle j'étais arrivé au mois de novembre, que j'avais moi-même sollicité le ministre du Québec, M. Jean Lapierre, qu'il avait fait un point de presse le 19 août à Québec où plusieurs d'entre vous étiez présents, où la question a été posée à M. Lapierre, pour dire: Oui, le gouvernement a offert, en l'an 2000, 18 millions de dollars dans le cadre d'un programme du Développement économique Canada. J'ai écrit au ministre responsable du Développement économique Canada, qui m'avait répondu qu'il n'y en avait pas dans le cadre des programmes au fédéral.
Donc, vous comprendrez, une campagne électorale reste une campagne électorale, mais je pense que M. Coderre, qui était lui-même membre du gouvernement, aurait dû, à l'époque qu'il était membre du gouvernement, nous aider à régler le dossier, alors que, par la voix du ministre de l'époque, ministre responsable du Québec, et du ministre du Développement économique, j'avais, autant par écrit que par des déclarations publiques faites devant la presse, et ça, juste avant le déclenchement des élections...

M. Hébert (Michel): Pensez-vous vraiment que M. Coderre a une sympathie pour le zoo de Québec ou s'il agit par opportunisme?

M. Després: Je pense que M. Coderre est un bon député de l'opposition qui joue son rôle de critique, mais je pense que les élections viennent de se terminer et il aurait pu contribuer à ce moment-là par une déclaration et parler à M. Lapierre, qui était ministre responsable du Québec.

M. Plouffe (Robert): Que pensez-vous du silence des députés conservateurs sur ce dossier-là?

M. Després: Je vais être franc avec vous. À ce moment-ci, là, avant d'aller voir... au moment où on se parle, les députés fédéraux, il aurait fallu tout de même... et leur position était qu'il fallait qu'il y ait effectivement consensus dans la région. Très honnêtement, il n'y a pas eu... le partenariat qu'on voulait avoir ne s'est même pas concrétisé comme tel. Donc, je ne peux pas reprocher à ce moment-ci au gouvernement fédéral de ne pas avoir répondu à l'appel dans la mesure... Mme Boucher l'a dit, elle aussi, l'a dit carrément. Oui, ça faisait partie des conditions sine qua non, même à ça, pour que la ville de Québec accepte les équipements comme tels. Mais vous comprendrez qu'il aurait fallu tout de même, pour franchir cette étape-là, pouvoir s'entendre, que les gens de la région s'entendent.

M. Robitaille (Antoine): Vous dites que c'est la faute à la région, là.

M. Després: Je ne dis pas que ce n'est pas... Ce que je dis, c'est qu'on a reçu un appel et les paroles fusaient de toutes parts pour nous interpeller. Nous avons répondu à cet appel, et ce que je dis, c'est que les gestes n'ont jamais suivi. Donc, ce qu'on a proposé, Mme Boucher et moi, concrètement... Quand il y a une volonté politique, s'il y avait eu une volonté du reste de la région de vouloir accepter la proposition, ils l'auraient prise. Ça n'a pas été long quand ça a été le temps de réclamer et de dire que la décision que le gouvernement a prise n'était pas nécessairement la bonne. Mais, je l'ai rappelé que j'avais déjà commencé l'exercice 12 mois avant où j'avais sollicité le monde municipal, le monde du gouvernement fédéral, les gens de l'entreprise privée. Je ne suis pas arrivé à une décision comme ça avec mes collègues de la région sans avoir entrepris une démarche. J'ai dit... Ça fait, honnêtement, depuis le 18 février de l'année dernière que je suis ministre responsable, il n'y a pas une journée où je n'ai pas eu à traiter de ce dossier-là. Maintenant, la décision est prise, le dossier est clos et nous allons passer à d'autres dossiers qui sont des dossiers structurants pour la région de Québec, comme le dossier de l'aéroport de Québec qui est la priorité numéro un à l'heure actuelle.

M. Boivin (Simon): ...10 jours avant le 31 mars. Pourquoi 10 jours avant?

M. Després: Bien, fermer... C'est fort simple. J'ai dit que la décision va s'appliquer. La première fois la décision était en date du 3 février. Je respecte la date du 31 mars en disant que le 31 mars est la date où effectivement la décision va s'appliquer. Mais vous comprendrez que la proposition qui a été mise de l'avant par Mme Boucher et moi, qui, elle, était prête à accepter les équipements, à accepter le 12 millions de dollars, elle le faisait à des conditions qu'elle disait même sine qua non, qu'elle est venue me proposer, que j'ai acceptées, au-delà du fait qu'il y avait une décision du Conseil des ministres. Donc, ça n'existe pas, la coalition. Tous ceux qui se sont levés régulièrement... c'est facile de se lever puis de réclamer des choses, mais quand c'est le temps de poser des gestes comme l'Association, hein, de la chambre des entrepreneurs de Québec, l'Association des hôteliers, ils ont tous réclamé, et je n'ai pas vu de geste. On leur a demandé une participation financière. Mme Boucher a dit: Moi, je suis prête à prendre 71 %, ce qui est en haut du 12 millions de dollars, mais il va falloir qu'il y ait une contribution qui vienne de la part de la coalition, de la part de la communauté. C'est un choix qu'ils ont fait, je ne leur reproche pas, très honnêtement, je ne peux pas reprocher aux gens de refuser. Mais je dis juste, quand on fait des déclarations, il faut être conséquent dans la vie puis il faut être responsable. Tout ce que je sais, c'est que la ville de Québec a été responsable et le gouvernement du Québec aussi.

Journaliste: Laissez-passer gratuit?

M. Després: Pas de commentaire. Vous verrez, naturellement, lorsque le budget sera déposé.


(Fin à 13 h 58)

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