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Point de presse de M. Michel Després, ministre des Transports

Version finale

Le jeudi 16 novembre 2006, 13 h 47

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures quarante-sept minutes)

M. Després: ...au fond, il n'y a pas de déclaration qui va partir ça. Josée, vous aviez demandé tout simplement...

Une voix: ...

M. Plouffe (Robert): Il y a des gens qui vous accusent de briller, pas parmi les meilleurs, mais par votre absence au congrès de l'autre côté. Qu'est-ce que vous répondez à ces gens-là qui se plaignent de votre absence?

M. Després: Bien, écoutez, je ne sais pas de qui vous parlez quand vous parlez des gens de l'autre côté. D'abord, il y a un colloque effectivement sur l'AQTR. Pour des raisons d'engagements que j'avais déjà pris, il n'était pas possible pour moi d'être présent aujourd'hui mais, bien au contraire, je suis très content que l'AQTR soit sur le thème effectivement de la sécurité et de la vitesse, aujourd'hui, au volant, et d'autant plus que je m'étais assuré que M. De Koninck, qui est le président de la table sur la sécurité routière, serait présent - il était présent - que le président de la Société de l'assurance automobile du Québec est présent, que le sous-ministre en titre, M. Denis Jean, est présent, que le sous-ministre adjoint responsable de la sécurité routière au Québec, qui est M. Couture, soit présent. Donc, nous sommes...

M. Plouffe (Robert): Il ne manquait que vous.

M. Després: Bien, écoutez, on ne peut pas assister, tout de même... il y a une question d'horaire, effectivement, juste aujourd'hui, j'ai deux annonces à faire plus des engagements, d'autres engagements que j'avais pris. Mais, bien au contraire, ce qui est important, là, c'est que le débat sur la sécurité se déroule puis moi, je suis très content que vous me questionniez encore aujourd'hui là-dessus et de voir tous les papiers qui étaient écrits dans les médias, parce que ce qu'on veut, c'est de sensibiliser l'opinion publique, on veut sensibiliser l'opinion publique à la situation et on veut que les choses changent. Et la première chose qu'il va falloir changer au Québec, c'est les changements de comportements routiers, c'est là qu'il faut que ça commence, il faut sensibiliser la population, il faut éduquer la population. Tout le monde nous parle à chaque fois, puis à chaque fois que je rencontre la presse, ils nous parlent de mesures coercitives, bien souvent: Qu'est-ce que vous allez faire, êtes-vous pour ou contre le photoradar, êtes vous contre ou... pour ou contre le fait qu'on utilise les cellulaires au volant. Moi, je pense que c'est un ensemble de mesures.
C'est une première au Québec qu'on a créée, j'ai créé une table sur la sécurité routière au Québec pour justement rejoindre tous les spécialistes dans tous les secteurs d'activité, que ce soit les gens de la justice, de la sécurité publique, que ce soit les gens de la SAAQ, surtout les gens du monde municipal, parce que 50 % des accidents au Québec se déroulent dans le réseau municipal. Et on veut faire une politique sur... un plan, parce que mon objectif, c'est de faire une politique sur une décennie, en réalité. On a fait des politiques au Québec qui étaient des politiques de cinq ans, je veux qu'on se donne une politique avec des objectifs précis. On verra quand la politique sera déposée.
Vous comprendrez que je vais attendre d'abord que la Table de la sécurité routière me dépose effectivement son rapport et même le président, M. De Koninck, reconnaît lui-même qu'effectivement, après des travaux qu'il a faits jusqu'à maintenant, que ça demande beaucoup de concertation, hein, d'aller chercher... parce qu'il y a les corps policiers, la Sûreté du Québec, tous les intervenants, comme je vous disais, sont alentour de la table.
Et, à date, on a réussi à... parce que les parlementaires en ont parlé en commission parlementaire, il y a eu une commission parlementaire. Ils nous ont fait des propositions sur un certain nombre de sujets. J'ai soumis ça à la table, la table se penche là-dessus puis moi, je suis très content, parce qu'on en parle énormément, on est en pleine campagne. L'opposition me demandait s'il y avait effectivement une campagne cet automne et ça faisait partie de notre démarche. Même la Société de l'assurance automobile du Québec émet des communiqués pour rappeler effectivement le nombre de victimes au Québec, combien ça coûte effectivement indemniser ces gens-là. Donc, constamment... les clientèles cibles qui sont visées. Donc, c'est voulu.
En plus de la campagne qu'on fait, en plus d'avoir comme l'AQTR qui se penche justement sur ce sujet-là, moi, je suis très heureux, il faut en parler, c'est une affaire de société, la sécurité routière au Québec, et j'espère que les choses vont très bien... vont continuer, vont continuer... On va continuer à en discuter au Québec puis partout pour qu'on puisse...

M. Nadeau (Rémi): Mais, M. Després, en attendant, la situation est loin de s'améliorer; au contraire, le nombre de morts augmente.

M. Després: Il y a une chose qui est sûre, c'est qu'on ne peut pas être réjouis effectivement du bilan routier, à partir du moment qu'il y a une victime, il y en a déjà une de trop. Ce n'est pas la première fois, quand on regarde les cycles entre 1998 et 1999, il y a eu 90 décès de plus dans la même année, entre 2001 et 2002, il y a eu l'équivalent de 90... on est passé de 610 à 704 dans la même année, de 685 à 762 en 1998-1999. Effectivement, on aimerait bien qu'à chaque année ça baisse. Il y a une réalité qu'il faut constater, le parc routier augmente trois fois plus vite que la population sur nos routes, au Québec. Ça fait que ça y fait aussi. On a doublé le parc routier au Québec, dans les 20 dernières années. Ça fait que c'est toutes des statistiques qui font qu'en même temps qu'on essaie de diminuer, il y a de plus en plus de monde effectivement sur nos routes.
Mais je vous dirais que l'objectif, moi, ce que je vise... Quand j'ai demandé à M. De Koninck d'accepter cette présidence-là, je savais que M. De Koninck, un, était un éducateur et quelqu'un qui a réussi, au Québec, à changer les mentalités avec l'Opération Nez rouge. J'ai dit à M. De Koninck, j'ai dit: Je vous avais identifié pour ça parce que vous êtes un éducateur, puis moi, je pense qu'il faut changer les mentalités au Québec, il faut que ce soit l'affaire de tout le monde, la sécurité routière. Ce n'est pas juste... Je n'ai pas de problème à ce qu'on mette des nouvelles mesures coercitives. Lesquelles? On verra. Je ne me prononcerai pas là-dessus aujourd'hui. Moi, j'ai dit à la table: Je veux m'assurer que, si on en met des mesures, je veux être sûr que ça va donner des résultats. Puis, des fois, c'est le fun de regarder ce qui se fait ailleurs, mais il faut aussi, en même temps, être conscient...
Comme par exemple en France, parce qu'on me donne souvent cet exemple-là, 50 % des décès étaient dus à la vitesse. Et, nous, c'est important, mais c'est 22 %. L'alcool est présentement, dans la statistique de l'année dernière, à 38 %. Mais on a fait, on a fait des grands pas, mais moi, je suis convaincu qu'on est capables de faire encore mieux que ça pour améliorer...

M. Nadeau (Rémi): Ça va être cet automne le rapport de la table?

M. Després: Bien, moi, j'ai dit à M. De Koninck que je vais être prêt à recevoir son rapport quand il sera prêt. M. De Koninck a déclaré, lui-même, publiquement, pour dire qu'il avait besoin de plus de temps pour faire effectivement... déposer son rapport. Donc, tant qu'à faire les choses, on va les faire correctement. On n'est pas à un mois, deux mois près. Ce qui est important, c'est que la Société de l'assurance automobile du Québec est en campagne de sensibilisation, le ministère des Transports est en campagne de sensibilisation, la Sûreté du Québec est, elle-même, sur nos routes parce qu'elle va consacrer 35 000 heures supplémentaires dans le courant de l'automne, pour justement faire plus de surveillance sur nos routes. Entre-temps, effectivement, il faut se donner le maximum de chances, et 2007 sera, quant à moi, l'année de la sécurité routière. Il faut que ça devienne un enjeu de société.

M. Lessard (Denis): M. Després, vous vous étiez engagé à une politique de sécurité en 2006, c'était l'automne...

M. Després: Oui, c'est vrai.

M. Lessard (Denis): ...après ça, ça a été durant l'année. Là on est rendu au printemps, est-ce que vous vous engagez à en avoir une avant les prochaines élections?

M. Després: Moi, ce que je m'engage, c'est qu'il va y avoir une politique de sécurité routière au Québec, puis tant qu'à la faire, on va bien la faire, puis on va la faire sur un plan avec des objectifs, qu'ils soient à court ou à moyen terme.

M. Lessard (Denis): ...

M. Després: Non. Je vais être prêt à la déposer. Ce que je m'engage, c'est qu'elle soit déposée le plus rapidement possible, mais qu'elle soit faite correctement. On a consulté des parlementaires, là on consulte des spécialistes, et moi, je veux que la population y adhère. Je ne déposerai pas une politique pour déposer une politique, en disant... Je veux m'assurer que ce qu'on va faire, ça va donner éventuellement des résultats à court, à moyen, puis à long terme, hein? Puis les questions, c'est toujours les mêmes: Il va-tu y avoir des photoradars puis on va-tu empêcher le téléphone cellulaire? Moi, je pense que, très honnêtement, si on est...

M. Plouffe (Robert): Êtes-vous capable de répondre à ces deux questions-là?

M. Després: Bien, je vais attendre de savoir ce que la table va me recommander. Ce que je vous dis, c'est qu'avant de vous répondre oui, je veux m'assurer que ça va donner des résultats et je n'ai pas la démonstration à ce moment-ci des résultats que ça peut donner. Moi, ce que je veux m'assurer si qu'il y ait moins de victimes au Québec parce qu'il y en a déjà trop, puis je ne pense pas que c'est une mesure.
Très honnêtement, je ne pense pas que c'est une mesure qui va corriger totalement le bilan routier au Québec, c'est un ensemble de mesures et je crois personnellement, hein, qu'il faut que la population y adhère. Puis, quand je dis qu'il faut que la population y adhère, il faut trouver des façons de changer les comportements routiers, hein, ceux qui continuent encore à boire au volant parce qu'il y en a 38 %, puis il y en a 22 % que c'est à cause de la vitesse. Ça fait que ces deux éléments-là, c'est 60 % qui sont dus à nos décès. Puis il y a des clientèles cibles: les jeunes sont une clientèle cible. Donc, comment on fait? C'est quoi les bonnes mesures qu'on doit mettre de l'avant? C'est ça la vraie question.

M. Hébert (Michel): Vous avez donné l'exemple de la France tantôt.

M. Després: Oui.

M. Hébert (Michel): En France, il y avait un grave problème d'accidents routiers.

M. Després: Sûr.

M. Hébert (Michel): Puis ils ont installé des radars.

M. Després: Oui.

M. Hébert (Michel): Et, aux endroits où il y avait le plus d'accidents, il y a eu une baisse de 85 %.

M. Després: Mais vous n'êtes pas...

M. Hébert (Michel): Qu'est-ce qui fait qu'au Québec... Tout le monde l'a pris la 20, la 40, tout le monde sait qu'il y a beaucoup de jeunes qui roulent en fous, pourquoi vous hésitez avant de prendre une décision comme celle-là?

M. Després: Bien, je vais vous dire...

M. Hébert (Michel): Est-ce que c'est le lobby de la SQ?

M. Després: Bien, je vais vous dire... je vais vous dire... Non. La Sûreté du Québec, bien au contraire, elle participe à la table, elle a droit à son point de vue, et je ne sais pas... Bien honnêtement là, je ne participe pas directement aux discussions. M. De Koninck est là pour présider puis d'aller chercher le maximum, je vous dirais, de débats puis d'aller chercher les meilleures mesures qu'on peut mettre de l'avant. Mais, encore là, je vous dirais que 50 % des accidents ont lieu dans le réseau municipal. C'est vrai qu'il y a de la vitesse sur la 20 puis la 40. Vous avez absolument raison, hein, on a juste à circuler pour voir qu'effectivement... mais, encore là, c'est pour ça qu'on a augmenté... la Sûreté du Québec augmente ses...

M. Plouffe (Robert): Ce n'est pas là que ça se tue le plus.

M. Després: Mais effectivement ce n'est pas là où il y a le plus grand nombre d'accidents. Donc, c'est pour ça qu'il faut être capables de décortiquer: Ils se passent où ces accidents-là, dans quel cadre? Bien souvent, c'est dans une zone entre 50 et 90 km/h qu'on s'aperçoit qu'il y a le plus d'accidents, qui sont dans des zones bien souvent entre des municipalités. Donc c'est de regarder - puis les clientèles qui effectivement où il y a le plus d'accidents, entre autres, c'est évident là, chez les jeunes - donc c'est quoi les mesures qu'on doit prendre pour effectivement améliorer la situation. Et c'est là-dessus que je veux essayer du mieux que je peux, que la table va le faire du mieux qu'elle peut, d'aller chercher les bonnes mesures. C'est facile de s'asseoir puis de dire: O.K. on va écrire un certain nombre de mesures, on va mettre ça dans le code puis on va l'appliquer du jour au lendemain. La vraie question, c'est de savoir, un, il faut que la population, quant à moi, y adhère et, deuxièmement, il faut s'assurer - c'est ça qui est le plus important - des résultats que ça va donner. C'est ça qui est important.

M. Plouffe (Robert): M. Després, juste en état...La conduite en état d'ébriété...

M. Després: Oui.

M. Plouffe (Robert): ...vous dites que c'est 38 %.

M. Després: La moyenne des cinq dernières années est plus environ de 30 % mais...

M. Plouffe (Robert): D'accidents.

M. Després: L'année dernière, elle était à 38 %.

M. Plouffe (Robert): Bon. Quelqu'un qui est pris en état d'ébriété, passe en cour, ressort immédiatement puis il peut repartir tout de suite avec une voiture puis sans qu'il n'y ait aucun problème. Et juste ça, là, tu sais, ça prend-tu une étude et une table et tout ça pour dire: Regarde , on va resserrer les mesures pour ceux qui conduisent ... qui sont pris en état d'ébriété...

M. Després: Voyez-vous, on tient compte à la table de tous ces facteurs-là. Mais, ce que je vous dis, c'est de faire le package de ce qui va améliorer la situation, hein, qui va améliorer la situation. Les récidivistes, ceux que j'appelle les chroniques, il n'y a à peu près rien à faire avec eux qui recommencent de fois en fois. La question, elle se pose, elle se pose très bien. Et c'est pour ça qu'on est assis alentour de la table. J'aimerais ça vous dire que j'ai toutes les réponses très honnêtement puis, quand on écoute les spécialistes, ce n'est pas toujours évident non plus,parce qu'on a différents... bien souvent, on peut avoir des points de vue ou des analyses qui sont différents. Mais c'est justement d'aller chercher, je vous dirais, les meilleures réponses qu'on peut trouver dans chacune de ces situations-là. Et tant qu'à faire une politique qui va demander, qui va demander des modifications sûrement législatives éventuellement, je veux m'assurer qu'on ait une politique puis, cette politique-là, elle sera déposée au gouvernement. Ce sera une politique gouvernementale.
J'ai dit la dernière fois que je voulais la faire en 2006. La table m'a demandé plus de temps. Ça fait que je ne commencerai pas à leur dire... Je n'ai même pas demandé à M. De Koninck et M. De Koninck avec sa table décidera du moment où il est prêt à la déposer. Mais, tant qu'à la déposer puis à adopter une politique, on va faire ça correctement puis on va s'assurer que ça... Mon objectif, c'est qu'au bout de la ligne, ça donne des résultats concrets pour améliorer le bilan routier au Québec. C'est ça qui est le plus important. Quand j'ai annoncé la politique sur le transport collectif, on m'a posé la même question puis après ça, on m'a dit: Vous aviez dit, M. le ministre, à telle date. Ce qui est le plus dangereux en politique bien souvent, c'est de donner les dates, parce qu'après ça, vous arrivez à chaque fois pour dire: Bien, vous aviez dit telle date puis on est rendus... Ce qu'on veut faire, c'est une bonne politique de la sécurité routière. Ça fait qu'on va en faire une pour une décennie.

M. Hébert (Michel): Est-ce que votre publicité va aussi s'adresser non pas juste aux mesures qui touchent directement le Code de la route ou de la sécurité routière mais aussi la publicité télévisée? M. Harbour disait aujourd'hui qu'au Québec en particulier, on fait beaucoup la promotion de la vitesse de façon subliminale ou même très directe alors que dans d'autres pays, on fait plus la promotion de l'économie d'énergie, etc. Est-ce que votre politique va inciter à ça, va impliquer des mesures qui vont toucher la publicité télévisée?

M. Després: Oui. C'est possible qu'il y en ait. Mais je vous dis, on n'en est pas rendus là. J'attends effectivement que... puis quand le président de la SAAQ parlait de ça, il a donné des exemples de jeux vidéo effectivement qui sont utilisés, de certaines publicités qui sont utilisées, donc effectivement qui peuvent inciter les jeunes à faire la réalité entre un jeu vidéo. Un jeu vidéo, vous repesez sur «début» sur «replay» puis vous recommencez, mais quand vous êtes derrière votre volant, il n'y a pas de «replay». C'est fini après. Et c'est ça qu'il faut effectivement faire comprendre entre le jeu puis la réalité. Naturellement, il y a des clientèles cibles pour ça. Donc, comment on fait pour les rejoindre puis comment on fait pour aller dans le réseau scolaire quand les jeunes commencent effectivement.

M. Hébert (Michel): Vous êtes ouvert à l'idée d'interdire cette publicité-là qui incite à la vitesse? Quand les Québécois buvaient trop, on a enlevé l'autorisation aux publicitaires de montrer des...

M. Després: Mais, M. Hébert, je vous dis tout simplement que tout est ouvert, tout est sur la table. Ce que je sais, c'est que la table fait ses travaux, hein? Elle le fait en concertation avec la majorité des intervenants qui ont affaire à la sécurité routière, puis on verra. Ça, ce sera une décision gouvernementale pour la suite. Moi, ce que je sais, c'est que je n'ai pas donné de paramètres à la table. Je les ai laissés libres de faire les débats, de faire les discussions et de faire des recommandations au gouvenement. Le gouvernement après ça se penchera, effectivement, ce qu'il décide d'appliquer. Mais moi, je dis tout simplement que les changements en matière de sécurité routière, ce n'est pas seulement une mesure, c'est un ensemble de mesures, de sensibilisation, d'éducation, puis probablement, effectivement, de mesures coercitives. Mais ce sera un ensemble de choses pour améliorer la situation.
Mais je répète là-dessus, en terminant, il faut que la population adhère aussi au plan qu'on veut mettre de l'avant.

M. Hébert (Michel): Avant juin 2007?

M. Després: Je vais vous dire le plus... 2007 sera l'année de la sécurité routière au Québec. Ça, je peux vous le confirmer. Il y aura des choses dès le début de l'année qui seront pour justement entamer cette sensibilisation-là. Il y aura le dépôt du rapport de la Table sur la sécurité routière. Le gouvernement adoptera en fin de compte, par la suite, sa politique adoptée par le gouvernement et, par la suite, il y aura des modifications effectivement législatives. Mais on va prendre le temps de faire les choses correctement puis tant mieux, plus vite on peut faire... entamer ce processus puis arriver aux résultats, on va le faire.

Une voix: Merci.

(Fin à 14 h 2)

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