(Quinze heures quatre minutes)
M. Nadeau-Dubois : Bonjour, tout
le monde. On est contents d'avoir fait adopter aujourd'hui, à Québec solidaire,
par l'Assemblée nationale, une motion qui demande à ce que le gouvernement
envisage la possibilité de rémunérer les stages des étudiants et des étudiantes
en éducation au Québec.
C'est un engagement timide, certes, de la
part du gouvernement libéral, mais c'est quand même un engagement, et on compte
bien, du côté de Québec solidaire, continuer à mettre de la pression sur le gouvernement
pour s'assurer qu'il joigne le geste à la parole et qu'il aille dans ce sens-là.
On considère que ce n'est pas normal, en 2017, au Québec, qu'on demande encore
à chaque année à des milliers de jeunes femmes et de jeunes hommes de
travailler à temps plein dans nos écoles, de prendre en charge des classes
entières et de le faire bénévolement. C'est une importante charge de travail,
c'est un stress financier. Parfois, même, les jeunes doivent abandonner leur
emploi pour faire leur dernier stage en éducation, et, pendant ce temps-là, on
a ne leur donne pas un sou. Pour nous, c'est inacceptable, c'est illogique, et
les étudiants et étudiantes sont de plus en plus mobilisés pour demander à ce
qu'on reconnaisse leur travail. Les stagiaires veulent qu'on reconnaisse leur
apport au milieu de l'éducation, et, du côté de Québec solidaire, on va les
accompagner dans cette mobilisation-là.
Donc, on est très contents que la motion
ait été adoptée et on va continuer à mettre la pression sur le gouvernement. On
va faire le suivi parce qu'il faut que, dès la rentrée prochaine, dès la
rentrée 2018, les étudiants, étudiantes en éducation soient compensés
financièrement lorsqu'ils font des stages.
(Fin à 15 h 6)