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Point de presse de M. Sol Zanetti, député de Jean-Lesage

Version finale

Le jeudi 18 octobre 2018, 16 h 15

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Seize heures quinze minutes)

M. Zanetti : Alors, on a vu aujourd'hui la nomination du Conseil des ministres du nouveau gouvernement de la CAQ. On a plusieurs constats à faire. Un de ces constats-là, c'est que, bon, on est vraiment dans la continuité du point de vue de la gestion des finances publiques, on a encore une fois nommé un banquier à la tête des Finances. Et puis ce que M. Legault présente comme une équipe économique de rêve, ce qu'on se demande : Mais c'est le rêve pour qui? Est-ce que c'est le rêve pour les banques, le rêve pour les multinationales étrangères, le rêve pour les millionnaires ou est-ce que c'est le rêve pour le monde ordinaire, le monde qui vont encore peut-être voir leurs services publics réduits? Alors, c'est la question et l'interrogation qu'on pose.

Du côté de l'environnement, qui est pour nous, évidemment, un ministère extrêmement important, ce qu'on réalise, c'est que, bon, c'est une nouvelle députée, on va laisser la chance au coureur. Maintenant, ce qu'on veut voir, c'est : Est-ce qu'on peut anticiper des tensions entre le ministère de l'Environnement et le ministère des Transports? Parce qu'il y aura des gros projets qui ont été promis par la CAQ du point de vue des transports qui vont complètement à l'encontre de la lutte aux changements climatiques. Je pense aux élargissements d'autoroutes, je pense au troisième lien à Québec. Alors, on espère que le ministère de l'Environnement ne va pas plier devant ça et qu'il y aura quelque chose comme une espèce d'opposition là-dedans. Mais, bon, nous, en tout cas, à défaut, on va l'être, dans l'opposition, c'est certain.

On veut souligner aussi quelque chose qu'on n'a pas vu passer là, mais vous me corrigerez, on n'a pas vu passer personne à la responsabilité des institutions démocratiques. Alors, est-ce que le ministère disparaît? J'espère que non. C'est ce que nous allons voir, peut-être. Peut-être que ça nous a échappé. Mais c'est un bien mauvais signal, si jamais c'était le cas, de voir ça parce que la réforme du mode de scrutin a été promise, elle doit se faire rapidement dans le mandat, et là on veut voir qui va hériter de ce dossier-là. J'espère qu'on aura des réponses rapidement là-dessus parce que beaucoup de gens, beaucoup de gens sont préoccupés et beaucoup de gens ont subi la grande déception de Trudeau du point de vue des changements et de la réforme démocratique. J'espère qu'on ne vivra pas ça au Québec en plus parce que c'est un bien mauvais film.

Autre chose aussi du point de vue de la santé, on veut dire quand même, pour dire des choses qui sont positives, on trouve ça intéressant que ce ne soit pas encore un médecin qui soit à la tête du ministère de la Santé, qu'on ait, là, quelqu'un, bon, qui a un parcours de gestion mais aussi un parcours en travail social. Alors, espérons que ça amènera une perspective différente. C'est ce que nous allons voir.

Et aussi, on voulait en fait, bien, poser la question parce que M. Legault, à un moment donné, a dit qu'il était hors de question pour lui qu'il soit à l'écoute des groupes de pression. Alors, on se demande de quels groupes de pression M. Legault parle-t-il. Est-ce qu'il sera hors d'atteinte et pas du tout à l'écoute des groupes de pression comme, par exemple, les lobbys du pétrole — dans quel cas on se réjouirait — ou est-ce que les lobbys qu'il va ignorer ou les groupes de pression qu'il va ignorer, c'est les environnementalistes? Est-ce que c'est les syndicats? Est-ce que c'est les syndicats? Est-ce que c'est les gens qui veulent préserver, au Québec, les services publics? J'espère que non. C'est ce qu'on va demander à M. Legault de clarifier là-dessus. Merci.

Le Modérateur : Des questions?

M. Dugas Bourdon (Pascal) : Est-ce que vous auriez aimé avoir un ministre responsable de la réforme du scrutin ou quelque chose comme ça?

M. Zanetti : Bien, ça aurait été intéressant. Minimalement, un ministre des Institutions démocratiques, comme c'était la tradition ou comme il y avait précédemment, ou au moins un ministre délégué. Je ne sais pas si c'est quelque chose qui va pouvoir venir, mais c'est un gros dossier. Alors, est-ce que c'est M. Legault qui va prendre lui-même en charge ce dossier-là? Qui va s'occuper de ça? Ça ne peut pas tomber comme ça en entre les craques, là, du divan.

M. Dugas Bourdon (Pascal) : Est-ce que ça fait mal à cette possible promesse? Est-ce que vous croyez que, déjà, on a l'impression qu'il recule? Est-ce que vous iriez jusque-là?

M. Zanetti : Bien, en tout cas, c'est un drôle de symbole par rapport à la priorité réelle qui est accordée à ce dossier-là. On espère qu'on se trompe, là. Encore une fois, peut-être qu'on ne l'a pas vu passer. Ça n'a pas été souligné, je ne l'ai pas vu encore, là, dans les informations. Mais on souhaite vraiment que quelqu'un soit assigné à ce dossier-là parce que c'est vraiment important.

M. Dugas Bourdon (Pascal) : O.K. Pour ce qui est des signes religieux chez les personnes en situation d'autorité, votre caucus, là, finalement, en est où? Est-ce qu'on est sur le point de voir Québec solidaire changer de position? Où on en est?

M. Zanetti : Non, c'est le statu quo dans notre caucus. On est toujours derrière le compromis Bouchard-Taylor et on estime que c'est le compromis qui est, au Québec, le plus rassembleur par rapport à ça.

M. Dugas Bourdon (Pascal) : O.K. Donc, lorsqu'on entend qu'il y a de la division dans votre caucus, c'est faux?

M. Zanetti : Bien, on n'a pas eu de discussions, à l'heure actuelle, dans aucun caucus, portant sur ce sujet. Alors, c'est vraiment juste la continuité de notre position préalable.

M. Dugas Bourdon (Pascal) : Merci.

M. Zanetti : Merci.

(Fin à 16 h 20)

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