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Point de presse de Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation

Version finale

Le mardi 1 octobre 2019, 15 h 45

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures quarante-six minutes)

Mme Labrie : On a un projet de loi très important qui vient d'être déposé aujourd'hui. On vient d'en faire l'analyse préliminaire.

Ce qu'on a entre les mains, c'est un projet de loi qui a été rédigé derrière les portes closes du bureau du ministre puis qui va jeter à terre en quelques mois tout un palier de démocratie. On parle de 83 lois qui sont modifiées par ce projet de loi là. C'est majeur. Puis on est déjà capable de voir la tendance à la centralisation, qui est très inquiétante pour les régions.

Les Québécois en ont vu une, réforme de gouvernance, dans les dernières années en santé. Ils n'en veulent pas, d'une réforme Roberge en éducation qui va ressembler à la réforme Barrette en santé.

Oui, ça prend une réforme dans le réseau de l'éducation, mais ça prend une réforme qui est faite en consultant tous les partenaires du réseau, en impliquant les citoyens et les citoyennes, pas une réforme à la pièce comme celle-ci, encore une fois.

Il faut que le ministre arrête de travailler tout seul, de son côté, comme il l'a fait avec les maternelles quatre ans, comme il le fait encore avec ce nouveau projet de loi là. Et nous, on va tout faire, dans les prochains mois, pour qu'il comprenne qu'il a tout avantage à impliquer tout le réseau de l'éducation, tous les partenaires dans ses projets de réforme.

M. Lavallée (Hugo) : Qu'est-ce qui vous fait dire qu'on va assister à une centralisation comme en santé?

Mme Labrie : Le projet de loi ouvre déjà la porte à la fusion de territoires, comme on l'a...

M. Lavallée (Hugo) : Mais le ministre avait dit qu'il allait y avoir le même nombre de territoires de commissions scolaires que de centres de services ou... Vous ne croyez pas ça?

Mme Labrie : Bien, dans le projet de loi, ce qu'on voit pour le moment c'est qu'il prévoit toutes les modalités pour fusionner des territoires, comme on l'a vu, là, dans les dernières années en santé.

M. Lavallée (Hugo) : Et puis, quand vous disiez, donc, qu'il faut une réforme de la gouvernance scolaire, est-ce que l'abolition des élections, pour vous, c'est quelque chose qui ne devrait pas avoir lieu?

Mme Labrie : Moi, je pense, effectivement, que ça prend une réforme de la gouvernance, mais pas en abolissant un palier de démocratie. Oui, on peut revoir la façon... le rôle que jouent les commissaires scolaires, mais le vote universel, là, pour moi, doit rester là.

M. Lavallée (Hugo) : Même si le taux de participation est très bas?

Mme Labrie : Tout à fait. Quand le taux de participation est bas, on doit se questionner sur comment faire pour améliorer le taux de participation, pas abolir la démocratie.

M. Lavallée (Hugo) : Merci.

(Fin à 15 h 48)

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