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Point de presse de Mme Émilise Lessard-Therrien, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation

Version finale

Le jeudi 12 novembre 2020, 12 h 45

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Douze heures quarante-huit minutes)

Mme Lessard-Therrien : Merci. Alors, bonjour, tout le monde. C'est avec grande fierté que j'ai déposé ce matin en Chambre le projet de loi n° 491, projet de loi visant à lutter contre le gaspillage alimentaire. Le gaspillage alimentaire, c'est un vrai fléau. Pour nos agriculteurs, c'est du temps et de l'énergie perdus. Pour l'environnement, c'est des ressources utilisées inutilement. Pour les consommateurs, au final, ça se répercute aussi sur leur facture.

À chaque année, à l'échelle canadienne, on jette plus de 11 millions de tonnes d'aliments qui auraient pu être consommés. Pour vous donner une idée, là, c'est assez de nourriture pour nourrir toute la population du Canada pendant cinq mois. C'est énorme. Je pense que la majorité des Québécois est d'accord avec moi, on ne devrait jamais jeter de la nourriture qui pourrait servir à nourrir des gens.

Pendant ce temps-là, de plus en plus de familles ont recours aux banques alimentaires pour se nourrir parce qu'elles n'arrivent plus à rejoindre les deux bouts. Et on l'a vu avec la pandémie, les demandes dans les banques alimentaires ont explosé. Cette année, on parle de plus de 30 % de demandes par rapport à l'année dernière. C'est un non-sens. Il faut que ça change.

L'objectif de mon projet de loi que j'ai déposé ce matin, c'est d'arriver à une cible de réduction de 50 % d'ici 2025. Comment? En obligeant les entreprises alimentaires, donc transformateurs, distributeurs, détaillants, à conclure des ententes de revalorisation des produits invendus avec des organismes reconnus. En ce moment, on le sait, il y a déjà des programmes qui existent, il y a des ententes entre des supermarchés puis des organismes, mais il n'y a rien de contraignant. C'est toujours sur base volontaire. Nous, ce qu'on veut s'assurer, c'est que ces ententes-là soient formelles et obligatoires pour les supermarchés, entre autres, qui n'en ont pas.

J'espère sincèrement que le gouvernement va appeler mon projet de loi. Je vous remercie beaucoup.

La Modératrice : Merci.

(Fin à 12 h 50)

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