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Luc de La Corne

(1711-1784)

 

Né à Contrecœur, à l'automne 1711, fils de Jean-Louis de La Corne de Chaptes, lieutenant du roi à Montréal, et de Marie Pécaudy de Contrecœur. Aussi désigné sous les noms de Chaptes de la Corne ou de La Corne Saint-Luc.

Participa dès son jeune âge à des activités militaires et commerciales avec son frère Louis, dit le chevalier de La Corne.

Négociant de fourrures à partir de 1738, exploita le poste de Kaministiquia avec son frère en 1742 et en 1743 puis celui de Chagouamigon à partir du 18 février 1752. Nommé lieutenant en 1748. Interprète auprès des Amérindiens pour le gouverneur Vaudreuil en octobre 1755 puis en décembre 1756. Recruteur auprès des nations amérindiennes et « officier attaché aux Sauvages ». Obtint une commission de capitaine le 15 mars 1755. Commandant lors de la bataille de Sainte-Foy en avril 1760. S'embarqua pour la France le 15 octobre 1761 à bord de l'Auguste qui fit naufrage au nord de la Nouvelle-Écosse. Revint à Québec le 23 février 1762.

À la suite de l'Acte de Québec, fut nommé au Conseil législatif de la Province de Québec en vertu des instructions royales adressées au gouverneur Guy Carleton, en date du 3 janvier 1775. Assermenté le 17 août 1775, siégea jusqu'au 29 avril 1784. Membre du Conseil exécutif de 1781 jusqu'à son décès.

Commandant lors de l'invasion américaine de 1775, fut emprisonné un certain temps à Kingston par les troupes américaines en 1775 ou en 1776. Libéré, fut « commandant des Indiens » au sein de l'armée du général John Burgoyne lors de la bataille de Saratoga en 1777. Fut aide de camp du gouverneur Frederick Haldimand après 1778.

Fait chevalier le 1er janvier 1759, reçut la croix de Saint-Louis à la fin du régime français.

Décédé en fonction à Montréal, le 1er octobre 1784, vers l'âge de 73 ans.

Avait épousé à Montréal, le 10 décembre 1742, Marie-Anne Hervieux, fille de Léonard Jean-Baptiste Hervieux, commerçant, et de Marie-Catherine Magnan dit L'Espérance; puis, en deuxièmes noces, le 3 septembre 1757, Marie-Joseph Guillimin, fille de Charles Guillimin, négociant, armateur et membre du Conseil supérieur de Québec, et de Françoise LeMaître-LaMorille; puis, en troisièmes noces, en 1774, Marie-Marguerite Boucher de Boucherville, fille de Pierre Boucher de Boucherville, seigneur.

Beau-père de Charles-Louis Tarieu de Lanaudière et de Georges-Hyppolite Le Comte Dupré. En 1808, une de ses filles épousa en secondes noces Jacques Viger, maire de Montréal de 1833 à 1836.

Mise à jour de la biographie : Avril 2018