L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de Mme Filomena Rotiroti, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'immigration et de reconnaissance des compétences

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de Mme Filomena Rotiroti, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'immigration et de reconnaissance des compétences

Version finale

Le mardi 21 mai 2013, 16 h 01

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Seize heures une minute)

Mme Rotiroti: Bien, bonjour à tous. Devant l'inaction de la ministre en matière d'immigration et parce que, pour nous, l'immigration constitue, pour le Québec et pour nous, une force positive de développement économique, culturel et social, c'est avec beaucoup de fierté que j'ai déposé aujourd'hui le projet de loi n° 394, projet de loi qui vient faciliter l'intégration des immigrants au marché du travail. Ce projet de loi comprend non seulement nos engagements électoraux mais aussi des nouvelles orientations. Il a pour objectif d'accélérer l'intégration économique des nouveaux arrivants en agissant sur plusieurs fronts, et ce, dès la sélection.
Voici les principaux éléments du projet de loi. On va réviser la grille de sélection en temps réel pour mieux arrimer le marché du travail avec Emploi-Québec. Alors, il y aura des points pour les gens qui... quand on va décider... dans les domaines où est-ce qu'il y a une pénurie de main-d'oeuvre. Si le nouvel arrivant a les compétences pour, il va recevoir des points, parce que nous on dit: En arrivant ici, il peut combler cette pénurie de main-d'œuvre. Et il va recevoir des points davantage si l'emploi se trouve en région.
Viser l'évaluation comparative des études effectuées hors Québec automatiquement après l'obtention du certificat de sélection du Québec. Alors, ce changement va nous permettre d'indiquer au nouvel arrivant, avant même qu'il mette les pieds au Québec, ce à quoi équivalent ses diplômes. On va donc leur dire s'ils ont toutes les compétences pour venir travailler et, sinon, on va leur dire comment faire puis quelle formation ils ont besoin.
Spécifiquement pour les nouveaux arrivants qui exerceront une profession réglementée au Québec, c'est-à-dire un emploi régi par un ordre professionnel - ça, c'est un très gros changement qu'on fait - avec le consentement de l'immigrant, le ministère de l'Immigration transmet ses documents pertinents à l'ordre concerné. L'ordre devrait lui livrer une évaluation pour la reconnaissance de ses compétences professionnelles en vue d'obtenir un permis d'exercice. Il sera donc... l'immigrant va savoir, même avant qu'il arrive ici, si ses compétences sont reconnues et, sinon, qu'est-ce qui lui manque pour que l'ordre le reconnaisse.
Soutenir la concertation des organismes économiques régionaux pour maximiser l'apport des immigrants entrepreneurs. Alors, cette mesure permettra d'avoir plus d'entrepreneurs étrangers en réponse aux besoins du Québec, principalement en région. Nous voulons soutenir la vitalité économique des régions. Et, en gros, un immigrant qui est prêt à investir au Québec, le ministère de l'Immigration va soutenir le milieu, et tous les intervenants, les CLD, les CRE, pour qu'il y ait une atmosphère propice pour que l'immigrant... l'entrepreneur s'installe en région. D'ailleurs, ça a été une recommandation qui a découlé suite à la tournée que mon ancien collègue ministre délégué aux Finances, Alain Paquet, et le député de Jean-Lesage avaient fait sur l'entrepreneurship.
Reconnaître une nouvelle sous-catégorie d'immigrants entrepreneurs. Ça, c'est pour faire suite au lancement que... le projet pilote que le fédéral a fait, de Startup Visa Canada. Et vu que nous, on est propres... on est maîtres de nos lois en matière d'immigration, ça fait qu'on livrerait... on émettrait un certificat de sélection à un immigrant qui veut démarrer une entreprise au Québec et qui aura obtenu un financement au Québec auprès d'un fonds de capital de risque.
Alors, ce projet de loi vient donc favoriser l'intégration des nouveaux talents qui ont des atouts incroyables et dont le Québec ne peut pas se passer. Il s'inscrit en continuation des actions que le Parti libéral du Québec a entreprises depuis des années. Pour nous, nous voyons l'immigration comme un levier économique. Alors, la ministre, devant un tel projet de loi, elle ne peut pas être contre. Alors, je demande qu'elle appelle le projet de loi le plus tôt possible pour qu'on puisse en débattre en consultation. Merci.

M. Dutrisac (Robert): Vous voulez modifier la grille de sélection pour accorder plus d'importance à des qualifications où il y aurait une pénurie de main-d'oeuvre. En faisant ça, inévitablement, c'est que vous accordez moins d'importance aux autres points et notamment en matière de langue.

Mme Rotiroti: Non, pas nécessairement. Non.

M. Dutil: Non, pas nécessairement.

Mme Rotiroti: La langue demeure toujours très importante, alors les points qui sont accordés au niveau de la langue demeurent. Nous, qu'est-ce qu'on dit, c'est que présentement la grille de sélection ne s'arrime pas avec les statistiques d'Emploi-Québec. Alors, nous, qu'est-ce qu'on veut faire, c'est qu'on veut arrimer ça en temps réel, alors c'est-à-dire que nous, on ne veut plus qu'un immigrant arrive ici et ne peut pas travailler parce qu'il est pogné à faire ses cours pour avoir sa reconnaissance.
Alors, nous, qu'est-ce qu'on dit, c'est qu'une fois qu'on arrime cette grille de sélection là, il va obtenir des points et il va obtenir des points davantage aussi si l'emploi se trouve en région, mais un n'empêche pas l'autre. Alors, les points qui sont accordés à la langue française demeurent toujours les mêmes.

Le Modérateur: D'autres questions?

M. Lecavalier (Charles): Peut-être à propos de l'exclusion de M. Ratthé du caucus de la CAQ. De votre côté, est-ce que vous croyez que M. Legault a bien fait d'exclure M. Ratthé de son caucus?

Mme Rotiroti: Bien, écoutez, je pense que c'était une décision qui appartient à M. Legault. Moi, je dis que la commission fait son travail. Alors, la décision que M. Legault a prise, il l'a prise avec son caucus, alors je n'ai pas à commenter sur cette décision-là. Merci beaucoup.

(Fin à 16 h 6)

Participants


Document(s) associé(s)