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Point de presse de Mme Françoise David, députée de Gouin

Version finale

Le lundi 25 avril 2016, 13 h 39

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Treize heures trente-huit minutes)

La Modératrice : Alexandre Robillard.

M. Robillard (Alexandre) : Alors, prise deux, Mme David, c'est ça, je voulais savoir : Est-ce que la lettre de M. Péladeau, d'en fin de semaine, est-ce que ça change quelque chose? Est-ce que ça change quelque chose pour Québec solidaire?

Mme David (Gouin) : Écoutez, la lettre de M. Péladeau publiée dans un quotidien montréalais est la suite logique d'un premier point de presse fait ici même, d'ailleurs, par M. Péladeau et Mme Hivon il y a quelques mois, je pense, où ils disaient : Bon, on comprend, on n'a pas le monopole de l'option souverainiste, il y en a d'autres, donc on a fini de penser que ces gens-là allaient se saborder pour joindre nos rangs. Bon. Là, effectivement, M. Péladeau va un peu plus loin, avec Mme Hivon, et dit : Non seulement ça, mais on est même prêts à entendre des propositions progressistes et peut-être à se laisser influencer.

Sympathique, mais il y a à peine un mois, M. Péladeau faisait ici même un point de presse avec M. Legault où, entre autres choses, il disait qu'entre M. Legault et lui il y avait beaucoup d'affinités au plan des conceptions économiques. Alors, ce que nous disons à M. Péladeau et au Parti québécois, c'est : Écoutez, nous, on est des gens de dialogue, toujours ouverts à la discussion, mais là il va falloir vous brancher.

M. Robillard (Alexandre) : Donc, est-ce que ça change quelque chose pour Québec solidaire, cette lettre-là?

Mme David (Gouin) : Non, parce que — on l'a dit et répété, je vais donc le répéter encore — les discussions chez nous ne sont absolument pas commencées, c'est bien prématuré. Je sais que tout le monde pense déjà à 2018, là, nous n'en sommes pas là. Les débats dans nos rangs, avec nos membres, ne sont pas commencés sur la stratégie que nous aurons en vue de la prochaine élection, cela se fera dans les prochains mois. Donc, rien de changé pour le moment.

M. Robillard (Alexandre) : Donc, la possibilité qu'il y ait une feuille de route commune, qu'est-ce que vous pensez de ça, vous?

Mme David (Gouin) : Ceci est une autre question. Le OUI Québec, organisation non partisane, transpartisane d'acteurs et actrices de la société civile, a effectivement proposé aux différents partis politiques souverainistes d'avoir des discussions préalables sur la question de l'accession à la souveraineté. Ça, nous l'avons accepté, ce qui ne veut rien dire du tout pour la suite des choses. À la limite, je vous le dis, là, à la limite, on pourrait avoir une vision commune, encore faudrait-il savoir quelle est celle du Parti québécois. Mais, disons, là, mettons... soyons positifs, on pourrait avoir dans quelques mois ou un an, je ne sais pas, une vision commune du processus d'accession à la souveraineté, cela ne signifie en rien que nous irions vers des alliances électorales.

M. Robillard (Alexandre) : Mais est-ce que vous pensez que la prochaine campagne électorale pourrait faire partie de la feuille de route commune?

Mme David (Gouin) : Non.

M. Robillard (Alexandre) : Pourquoi?

Mme David (Gouin) : Parce que nous n'en sommes pas là. Dans un an ou un an et demi, quand nos membres auront pris des décisions, on vous dira quelle décision on a prise. On n'en est absolument pas là. C'est clair?

Journaliste : As-tu une question? Ça va? Ça va? O.K., O.K. Mais je vais la poser en français, ma question.

Sur la violence dans les écoles, l'Université Laval va publier une recherche, les résultats d'une recherche demain matin sur la violence dans les écoles. Ils ont examiné, là, les cas entre 2013 et 2015. Ils vont publier ça demain. Alors vous, qu'est-ce que vous entendez par rapport à cette question-là? Est-ce qu'il y a vraiment une augmentation des cas de violence dans les écoles, notamment des élèves qui s'en prennent à leurs profs?

Mme David (Gouin) : Écoutez, sincèrement, je l'apprends, donc je ne commenterai pas pour le moment. On va attendre que la recherche sorte, et je pense que j'aurai, à ce moment-là, un point de vue plus éclairé sur la question.

Journaliste : Le Journal de Québec en a fait mention aussi dans leur dossier sur la question.

Mme David (Gouin) : Je préfère attendre les résultats de la recherche, prendre un petit peu le temps de réfléchir à tout ça, voir ce qu'en disent les principaux acteurs, les principales actrices du milieu, et je vous reviendrai avec un point de vue plus réfléchi.

Journaliste : Oui. Sur le même sujet de la lettre de M. Péladeau, il reste qu'il y a quand même, parmi les partis souverainistes, une certaine division dans le vote dans certains comtés, là, où Québec solidaire va chercher un bon pourcentage d'adhérents, etc. Est-ce que ça vous inquiète, cette division-là? Parce que ça peut coûter des comtés à des partis qui soient souverainistes pour faire passer, par exemple, un parti comme la CAQ ou comme les libéraux à certains endroits?

Mme David (Gouin) : Regardez, ce sera ma dernière réponse à cette question qui revient souvent, hein : C'est une question qui concerne aussi bien Québec solidaire que le PQ, qu'Option nationale, et tout le monde aura à réfléchir à cette question, c'est ce que nos membres feront dans les prochaines années. Merci.

Journaliste : Qu'est-ce que ça veut dire, ça? Qu'est-ce que ça veut dire? Qu'est-ce que ça veut dire?

Mme David (Gouin) : Qu'ils vont réfléchir.

Journaliste : Réfléchir à quoi?

La Modératrice : Merci.

(Fin à 13 h 43)

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