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Point de presse de Mme Lorraine Richard, députée de Duplessis, et M. Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine

Version finale

Le jeudi 29 novembre 2018, 11 h 45

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Douze heures quarante-huit minutes)

Mme Richard : Tout d'abord, merci d'être là. Et tout ça pour vous dire que, ce matin, je salue la Coalition avenir Québec, le nouveau gouvernement, leur premier projet de loi qui reprend la proposition du Parti québécois de nommer aux deux tiers de l'Assemblée nationale le commissaire à l'UPAC.

Donc, je suppose que vous avez été à même de lire un peu le projet de loi. Je vous dirais qu'à prime abord on est satisfaits. Par contre, pour collaborer davantage à améliorer le projet de loi, avoir, disons, une nouvelle Unité permanente anticorruption, ce qu'on va demander, c'est que la personne qui sera le ou la nouvelle commissaire à l'UPAC soit quelqu'un de l'externe et ne provienne pas d'un corps policier. Ça, c'est extrêmement important pour nous, pour redonner la confiance aux citoyens et aux citoyennes.

Vous savez, avec tout ce qui s'est passé au niveau de l'Unité permanente anticorruption, le départ fracassant de M. Lafrenière, les fuites à l'UPAC, le climat de confiance des employés, beaucoup d'allégations, nous croyons sincèrement qu'on doit donner un nouveau départ à l'Unité permanente anticorruption. Il en va de la confiance des citoyens envers cette unité, particulièrement.

Et j'invite mon collègue maintenant, Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine. Vous savez, j'ai une pensée pour tous les gens des Îles ce matin. Ils se trouvent sans moyen de communication à l'extérieur des Îles-de-la-Madeleine. Je vais laisser Joël prendre la parole, qui va vous dire davantage ce qui est la situation chez lui.

M. Arseneau : Merci beaucoup. Merci, Lorraine.

Écoutez, aux Îles-de-la-Madeleine, on est habitués à des grands vents de tempête. La nuit passée, le vent a soufflé à 130 kilomètres-heure. Ça a causé des pannes électriques sur le réseau. Normalement, il y a deux équipes en place de deux personnes, deux monteurs de ligne. Hydro-Québec, en voyant la tempête venir, avait dépêché deux autres équipes. Donc, ils étaient huit personnes à pied d'oeuvre. Hydro-Québec a décidé de déployer 20 autres équipes dans les prochains jours, dès que la navigation pourra être remise en service ou que les avions pourront atterrir aux Îles-de-la-Madeleine.

Donc, on parle de 4 000 foyers privés d'électricité sur environ 6 000. C'est majeur. Il y a 28 poteaux d'électricité qui auraient cédé sous le poids de la neige ou du vent.

Et ce n'est qu'une partie des problèmes puisque le réseau de télécommunication électronique est complètement coupé. C'est-à-dire qu'aucune communication interurbaine, aucun appel cellulaire, aucune communication par Internet ne peut être établie présentement avec l'archipel. Ce que ça veut dire aussi, c'est que Nav Canada ne peut pas opérer sa station de vol, donc l'aéroport est fermé. Ça veut dire que la télémédecine ne fonctionne pas. Ça veut dire également que toutes les transactions bancaires sont interrompues.

Et le câble qui est sectionné, il traverse le golfe Saint-Laurent jusqu'à L'Anse-à-Beaufils, en Gaspésie. La dernière fois qu'on a eu un bris de câble, c'était en 2012, et il a fallu huit mois pour le réparer. À ce moment-là, on avait utilisé le deuxième câble, comme on dit en bon français, comme «backup». On avait un câble de relève. Là, aujourd'hui, Télébec, qui opère les câbles, ne nous dit pas s'il y a un seul ou les deux câbles qui sont sectionnés. Si d'aventure les deux câbles étaient sectionnés, on peut imaginer que, pendant les prochains mois, il va falloir entreprendre la réparation de ces infrastructures-là, et c'est majeur. Il faut déployer des équipements spécialisés, dont certains viennent d'Europe. C'est pour ça qu'on peut imaginer que ça peut prendre plusieurs mois.

Donc, la question qui se pose aujourd'hui... Je viens de parler à la ministre de la Sécurité civile pour lui demander d'insister auprès de Télébec pour savoir quel est le plan de contingence puisqu'on peut imaginer que le câble ne sera pas réparé à court terme. Il faut impérativement que Télébec déploie des réseaux de télécommunication satellitaire avec une puissance suffisante pour remettre tout l'appareil de communication en marche, de rétablir le contact, mais aussi toute l'économie des Îles, qui, aujourd'hui, vous le comprendrez, est complètement en phase d'immobilité totale.

Ça peut durer une journée, une journée et demie. On est habitués dans les tempêtes d'hiver. Mais le fait qu'il n'y a pas de communication électronique change considérablement la donne. Le seul moyen de communiquer avec les gens des Îles actuellement, c'est le téléphone satellitaire qui est à la Sûreté du Québec, et les communications, me disait Mme Guilbault, sont coupées régulièrement. La communication est difficile par ce téléphone-là. Alors, on espère que Télébec va faire le point sur la situation très, très rapidement.

Voilà. C'est une situation qui est catastrophique non pas dans le court terme, mais dans le moyen, long terme, s'il s'avère que les deux câbles sont sectionnés.

Le Modérateur : Merci. M. Laforest.

M. Laforest (Alain) : Messieurs dames, bonjour. M. Arseneau, est-ce que la ministre, avec qui vous avez parlé quelques minutes avant le point de presse, vous a rassuré?

M. Arseneau : Bien, elle m'a rassuré dans la mesure où la sécurité civile est au courant de ce qui se passe. Elle n'avait pas de détail sur la situation. Donc, ce qui est rassurant, c'est que personne n'est en danger. La sécurité des gens n'est pas compromise à l'heure actuelle puisqu'on peut quand même communiquer à l'intérieur de l'archipel, d'un foyer à l'autre ou avec les institutions, notamment, là, de sécurité publique ou de santé. Mais ce qui est plus inquiétant, là, c'est à moyen, long terme, de rétablir la situation, et comment on va le faire, et avec quels moyens. C'est ça, la préoccupation, pour moi, à l'heure actuelle.

Et l'autre préoccupation, c'est celle du rétablissement du transport aérien. Nav Canada étant dépendant des communications électroniques, est-ce que le fait que le câble soit sectionné peut avoir pour effet de fermer l'aéroport pendant quelques jours ou quelques semaines? Ce serait aussi extrêmement majeur.

M. Laforest (Alain) : Est-ce qu'on doit envisager, puis je veux juste une précision, peut-être une intervention des Forces canadiennes à ce moment-là pour aller justement rétablir le lien aérien?

M. Arseneau : En fait, là où des mesures comme celles-là pourraient être déployées, je l'imagine, c'est pour transporter des équipements capables de communiquer avec le continent. Et Télébec, la compagnie locale, qui est une filiale de Bell Canada, est sûrement en train d'élaborer, on l'espère bien, un plan de contingence qui permettrait d'arriver avec, bon, des camions, des équipements de communication satellite pour rétablir un minimum de communication et, éventuellement, là, la totalité des télécommunications.

Et j'imagine que présentement, puisqu'il fait tempête, on a annoncé encore des vents de 100 kilomètres et plus aujourd'hui, la navigation est interrompue, le transport aérien également. Donc, dès la prochaine accalmie, Hydro-Québec débarquerait avec 20 équipes, comme je vous l'ai mentionné. Il serait tout à fait urgent que Télébec, Bell Canada, déploie aussi des équipements de télécom dès qu'une fenêtre sera ouverte pour le faire.

M. Laforest (Alain) : Mme Richard, j'aimerais vous entendre sur le blocus à La Romaine. Le premier ministre a rencontré les Innus cet après-midi. Dans votre circonscription, il y a une route qui est encore bloquée. On fait quoi, là?

Mme Richard : Bien, tout d'abord, je vais apporter une précision, M. Laforest, si vous me le permettez. Vous dites que le premier ministre va rencontrer les Innus cet après-midi. Le blocus à La Romaine, complexe hydroélectrique de La Romaine, et la rencontre, cet après-midi, des Innus, pour Apuiat, sont deux dossiers complètement différents, et le premier ministre, hier, ne semblait pas avoir fait la différence. Au journaliste qui a posé la question sur ce qui se passait par rapport au barrage de la 138 et au complexe hydroélectrique de La Romaine, il a dit : Je les rencontre demain. Cet après-midi, M. François Legault, premier ministre du Québec, rencontre les Innus qui sont partenaires du projet de 200 MW sur la Côte-Nord. C'est deux dossiers complètement différents.

M. Laforest (Alain) : Alors, on fait quoi?

Mme Richard : Moi, j'ai demandé à M. Julien d'agir très, très rapidement par rapport au blocus sur la rivière Romaine. On sait qu'il y a des travailleurs, présentement, peut-être 750 à 800 travailleurs, qui ne peuvent pas sortir de leur lieu de travail. Ce qu'on me dit, c'est qu'on devrait réentamer certaines discussions cet après-midi, de la part de quelques dirigeants d'Hydro-Québec, entre autres avec M. Rodrigue Wapistan, chef innu de Natashquan.

M. Bourgault-Côté (Guillaume) : Une question rapide concernant le projet de loi n° 1. C'est quoi, le raisonnement qui fait en sorte que vous dites qu'il y a eu des fuites, un climat difficile, donc le raisonnement entre ces constats-là et le fait de dire : C'est parce que c'était quelqu'un du milieu policier, il faut donc que ce ne soit plus le cas?

Mme Richard : Bien, écoutez, M. Lafrenière, qui était commissaire à l'UPAC, provenait quand même, bon, du milieu policier, tout ça. Bon, ça devait être la bonne personne. Depuis l'instauration de l'UPAC, vous savez que la confiance envers cet organisme a été mise à mal. Il y a eu des fuites. Il n'y a plus de climat de confiance. M. Lafrenière nous a habitués à des sorties, je vous dirais, assez fracassantes, qu'on pense à l'arrestation de l'ancienne vice-première ministre, qu'on pense même également à sa démission, qu'on pense aussi à tout ce qui s'est passé avec M. Ouellette. Et le DPCP n'a pas porté d'accusation. Et on demande à M. Lafrenière — vous savez que c'est une demande qu'on a faite à plusieurs reprises — de venir s'expliquer en commission parlementaire, ce qu'il a refusé. J'ai vu qu'il pouvait y avoir une certaine ouverture tantôt de la part de la ministre. Elle n'est pas complètement fermée.

Donc, on a regardé ça. Puis, vous savez, ça fait longtemps... On a été les premiers, là, à demander que le commissaire à l'UPAC soit indépendant du politique, que ce soit nommé aux deux tiers de l'Assemblée nationale. Et par la suite tout ce qui s'est produit, là, écoutez...

Journaliste : ...

Mme Richard : Eh bien, justement, j'y arrive. Par rapport à tout ce qui s'est produit, on a regardé ça et on s'est dit : Pourquoi absolument un policier? Pourquoi absolument quelqu'un de l'interne? Vous savez, c'est quand même un petit monde. C'est toujours les mêmes personnes qui gravitent... Si on veut donner vraiment à l'UPAC tous les moyens, avec une personne qui va être capable d'avoir la confiance, qui va être capable de faire le travail, ça ne passe pas nécessairement par un policier et quelqu'un qui est déjà là, là.

M. Bourgault-Côté (Guillaume) : Alors, je veux bien, mais ça ne passe pas non plus nécessairement pas par un policier non plus. C'est-à-dire que j'ai l'impression que c'est un peu un sophisme. Un policier était là, donc il y a eu des problèmes. On fait l'équation que tout policier, il y a un problème.

Mme Richard : Non. Écoutez, on ne demande pas que ce soit inscrit dans le projet de loi. La situation qui prévaut présentement à l'Unité permanente anticorruption est exceptionnelle. Il y a eu un dérapage, là. Donc, on demande à la ministre de porter une attention particulière... Ce que nous demandons, au Parti québécois, ça pourrait être pour la durée d'un mandat du commissaire. On ne veut pas nécessairement en faire un article qui serait dans le projet de loi, mais on lui demande qu'elle réfléchisse sérieusement à la proposition que nous faisons. Il faut insuffler un nouveau souffle à l'Unité permanente anticorruption. C'est quand même un corps policier extrêmement important, qui fait des enquêtes sur le monde politique. Et il faut vraiment s'assurer de redonner confiance au public envers l'Unité permanente anticorruption, qui, je vous le rappelle, au cours des dernières années, a été très, très malmenée.

M. Pilon-Larose (Hugo) : Donc, au Parti québécois, vous voteriez tous contre la nomination d'un nouveau commissaire à l'UPAC qui est issu du milieu policier, peu importe qui il est?

Mme Richard : On vous a dit que ça faisait partie de nos demandes et que nous approuverions ce projet, que nous allons le défendre. Si la condition... que ce soit de l'extérieur, les personnes proviennent de l'externe et que la personne ne provienne pas du corps policier, nous serions d'accord. Sinon, vous comprenez que nous ne le serons pas.

M. Pilon-Larose (Hugo) : Mais vous ne voulez pas que ça, ça soit écrit dans le projet de loi, là, c'est ça?

Mme Richard : Non, mais on veut qu'il y ait une entente, parce que, si... Vous avez entendu que...

M. Pilon-Larose (Hugo) : Vous allez voter pour le projet de loi?

Mme Richard : Je ne peux pas vous le dire à ce moment-ci. Écoutez, il y a un projet de loi, mais, à ce moment-ci, il faut que vous compreniez qu'il y a tout un processus. Ce n'est pas le même genre de projet de loi qu'on voit habituellement, qu'on étudie en commission. Il y aura quand même un député par formation politique. Il y aura quand même un comité de présélection que la ministre, bon, avec des personnes qui sont habilitées à le faire... va quand même faire une présélection. On va regarder les profils. Donc, ce n'est pas tout à fait le même projet de loi qu'on débat en commission parlementaire. Et, si, au cours de nos discussions... Déjà, j'ai vu qu'elle n'avait pas dit non du revers de la main. Si, au fil de nos travaux et de toutes les discussions qu'on aura — on va rencontrer probablement les candidats ou candidates aussi — cette option n'était pas regardée de la part de la ministre, du gouvernement, à ce moment-ci, je vais vous dire que nous ne donnerons pas notre accord. C'est notre demande.

M. Pilon-Larose (Hugo) : Dernière question. Donc, je comprends que, pour vous, à vos yeux, les gens issus du corps policier, pour le prochain mandat du prochain commissaire, ne sont pas habilités à faire le mandat. Vous voulez avoir qui à ce moment-là? Un ancien gestionnaire de Desjardins, quelqu'un du monde de la finance?

Mme Richard : Écoutez, il peut y avoir des bons administrateurs. Il peut y avoir des juristes. On est capables de trouver une personne. C'est exceptionnel. Il y a une situation exceptionnelle qui prévaut à l'UPAC depuis un bon moment, donc on demande une mesure exceptionnelle. Mais ça existe ailleurs, ça peut se faire. Moi, j'en suis convaincue.

Mme Lajoie (Geneviève) : Juste une précision, là. Vu que vous ne demandez pas des modifications dans le projet de loi, vous ne voulez pas que ça soit inscrit nommément qu'il n'y aura pas de policier, donc vous êtes quand même d'accord avec le projet de loi?

Mme Richard : Ah! bien oui. D'ailleurs, je l'ai...

Mme Lajoie (Geneviève) : Donc, vous allez appuyer le projet de loi tel qu'il est?

Mme Richard : On est d'accord avec le principe du projet de loi. On est d'accord, écoutez, que ce soit enfin au rendez-vous, nos demandes qu'on a répétées depuis la fin de la commission Charbonneau et tout ce qui s'est passé. Vous savez, on a été les premiers à demander que la nomination du commissaire à l'UPAC se fasse aux deux tiers. On est d'accord avec l'énoncé principal du projet de loi. Mais, avec tout ce qui s'est passé, je le répète encore une fois, nous avons une demande, et c'est : Le prochain commissaire à l'UPAC ne devra pas venir de l'interne. Il ne devra pas faire partie d'un corps policier parce qu'il y avait un climat de méfiance. Les policiers, en tout cas, n'osaient même plus se parler, et c'est très, très malsain. Vous avez vu des enquêtes qui n'ont pas abouti.

Écoutez, tout ce qui se passe avec les PPP et tout ce qui s'est passé... des dossiers qu'on connaît depuis de nombreuses années, je vous dirais, à chaque fois qu'on dirait que ça se rapproche du monde politique, du décisionnel, on n'ose plus bouger. M. Lafrenière, écoutez, vous avez vu comme moi ses sorties assez fracassantes. La journée du budget, on avait l'arrestation de la vice-première ministre. Donc, il nous a habitués à des coups d'éclat, même sa démission. La population, aujourd'hui, elle regarde ça, elle dit : Ça nous a coûté combien, là, la commission Charbonneau? Ça nous a coûté combien pour mettre l'Unité permanente anticorruption sur pied? Quels résultats concrets avons-nous? Donc, on dit : Ça prend quelqu'un de l'extérieur. Il y a une situation exceptionnelle.

Mme Lajoie (Geneviève) : Est-ce que vous voulez une entente, donc, verbale avec Mme Guilbault?

Mme Richard : Oui. On est capables de s'entendre verbalement.

Mme Lajoie (Geneviève) : Donc, si le projet de loi est pareil comme il est là et que vous avez une entente verbale avec Mme Guilbault, comme quoi elle dit : O.K., c'est bon, ce ne sera pas un policier, là, c'est bon, vous allez voter pour. Je comprends bien?

Mme Richard : Au fil des discussions que nous aurons, parce que vous savez qu'il y aura un député par parti politique...

Mme Lajoie (Geneviève) : Mais là je parle du projet de loi.

Mme Richard : Oui, j'y arrive.

Mme Lajoie (Geneviève) : O.K. Excusez.

Mme Richard : Nous allons avoir des discussions, un député par parti politique. À l'intérieur des discussions que nous aurons, nous allons lui faire part de notre demande. D'ailleurs, la question lui a été posée tantôt. Elle n'a pas fermé la porte. Et, si celle-ci devait nous assurer que le prochain commissaire de l'Unité permanente anticorruption ne sera pas du corps policier, va être quelqu'un de l'externe, nous allons aller de l'avant avec le projet de loi. Si ce n'était pas le cas, on utilisera les moyens qu'on utilise habituellement pour faire obstruction à ce projet de loi. On ne donnera pas notre accord. Merci.

(Fin à 13 h 6)

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