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Point de presse de M. Harold LeBel, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’emploi, de solidarité sociale et de lutte contre la pauvreté

Version finale

Le mardi 15 mai 2018, 13 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures trente-deux minutes)

M. LeBel : En 2012, novembre 2012, l'ensemble des députés de l'Assemblée nationale avaient adopté une motion à l'unanimité. Je vais lire la motion, ça vaut la peine : Le gouvernement du Québec... la motion demande que «le gouvernement du Québec agisse avec diligence et équité afin que les pensions alimentaires pour enfants cessent d'être traitées comme un revenu pour le parent créancier dans le calcul des prestations d'aide sociale, ainsi que d'admissibilité à l'aide juridique, [de] l'aide financière aux études et au soutien au logement.»

On a l'opportunité aujourd'hui, par l'adoption du projet de loi n° 173, d'ouvrir la Loi sur l'aide sociale et d'intégrer cette volonté de l'ensemble de l'Assemblée nationale de soustraire les pensions alimentaires du calcul de l'aide sociale. J'ai déposé une motion, un amendement en commission parlementaire. Le ministre a refusé mon amendement. Pourtant, l'amendement était très clair, là. C'était : «Les pensions alimentaires pour l'entretien d'un enfant ne sont pas comptabilisées aux fins de l'établissement de la prestation accordée à l'adulte seul ou à la famille.»

L'opportunité était là. On pouvait le faire là, on ne l'a pas fait en commission parlementaire. Je suis très triste de ça. Est-ce qu'on pourrait le faire tantôt, avant l'adoption du projet de loi? Et on a encore une chance de le faire, et je vais revenir avec un autre amendement tantôt pour demander au ministre de le faire.

Le ministre a une drôle de... Quand il analyse cette demande-là, il m'arrive toujours avec l'idée que, si on soustrait les pensions alimentaires du calcul de l'aide sociale, le revenu de la famille, monoparentale souvent, le revenu de la famille va être trop élevé et ça va inciter la femme à rester à la maison, de ne pas aller travailler. C'est cet argument-là que je ne suis pas capable d'accepter. C'est comme si on veut... pour inciter les gens à aller travailler, il faut réduire leur montant d'argent, les étouffer par les dettes. Est-ce que c'est ça qui va les amener à aller travailler? Ce n'est pas ça, la bonne logique. Ce n'est pas ça, la bonne façon de faire, puis le ministre est encarcané dans cette vision des choses.

J'espère qu'avec l'appui de tout le monde... Je sais qu'il y a beaucoup de monde, il y a beaucoup de groupes communautaires qui sont intervenus auprès des députés. J'espère qu'avec l'appui de tout ce monde-là, que le gouvernement, que le ministre va revenir à la raison et va accepter mon amendement. J'ai encore confiance, on va le faire tantôt, parce que je sais qu'on a... je reviens toujours, il y a quand même eu une volonté de l'ensemble de l'Assemblée nationale, de l'ensemble des députés. Tous les députés libéraux s'étaient levés à l'époque. Est-ce qu'aujourd'hui ils vont se lever pour accepter mon amendement? J'espère que oui. Merci.

(Fin à 13 h 34)

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