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Point de presse de Mme Lise Thériault, ministre du Travail et de M. Jean-Marc Fournier, leader parlementaire du gouvernement

Version finale

Le jeudi 31 mars 2011, 12 h 02

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Douze heures deux minutes)

M. Fournier: Merci d'être là. Ma collègue va prononcer quelques mots et, moi, par la suite, après, on prendra vos questions.

Mme Thériault: Merci. Donc, comme vous l'avez vu aujourd'hui, à la première occasion où j'aurais pu prendre la parole pour m'excuser et clarifier mes propos, ça n'a pas été possible. Donc, je dois vous parler et je pense que c'est correct de le faire. Vous savez, lorsque le président a pris en délibéré la question de l'opposition, évidemment je croyais qu'il était très sage de me taire et d'attendre la décision du président. Ceci étant dit, évidemment, s'il y a des députés qui ont mal interprété ou mal compris mes paroles et qui ont été blessés par ces paroles-là, évidemment je m'en excuse. Je crois que, des fois, à l'Assemblée nationale, nous pouvons vivre des périodes de questions où il peut y avoir des propos qui sont enflammés et je pense que, parce que j'ai un immense respect pour l'institution, pour le président, pour les députés, pour le travail des députés, encore une fois, je crois qu'il est important que je dise que ce n'était pas ce que j'avais l'intention de dire et que je m'en excuse.

M. Fournier: De mon côté, je voudrais, si vous me le permettez, faire quelques remarques parce que, malheureusement, le salon bleu ne nous permet plus de faire les remarques qu'on croit utile de faire. D'abord, pour remettre en contexte, la décision a été rendue juste avant la période de questions. Et, à la première occasion où la ministre a pu intervenir, après avoir entendu les échanges qui ont suivi, où tous les intervenants de l'opposition ont demandé qu'elle puisse s'excuser, lorsqu'est arrivé le moment où elle pouvait le faire, le leader de l'opposition, M. Bédard, a refusé qu'elle puisse le faire, bien qu'il l'avait demandé quelques minutes avant.
Force est d'admettre qu'il s'agit d'un scénario qu'ils avaient déjà planifié avant. La position de M. Bédard est incompréhensible, inacceptable en termes logiques et est certainement irrespectueuse des us et coutumes de l'Assemblée nationale. M. Bédard a déjà dit en janvier... en décembre dernier, qu'il allait s'assurer que le climat de l'Assemblée allait être empoisonné. Je crois qu'il y travaille fermement et qu'aujourd'hui on a vu une autre de ses façons de faire où il s'agit en quelque sorte de créer le chaos et de faire en sorte que l'Assemblée ne puisse pas fonctionner.
Vous ne l'entendez pas nécessairement mais, à l'occasion, sans avoir le micro ouvert, il fait comme aujourd'hui des... disons, il prononce quelques mots et, comme aujourd'hui, de nous dire que le président était fou, que c'était une décision de merde, qu'il y aurait des conséquences funestes. Tout ça pour dire que normalement je pense que c'est ce que les Québécois s'attendent, qu'ils comprennent que la tradition veut que les débats peuvent être enflammés des fois, mais, à un moment donné, lorsque le calme revient, on est en mesure de dire: Bon, bien, on a un travail à faire. Ma collègue vient de préciser le sens de ses propos, répondant ainsi au souhait que les partis avaient mentionné de s'assurer que tout le monde peut faire son travail, et elle vient de s'excuser.
C'est non seulement étonnant, illogique et incompréhensible qu'on ne lui ait pas permis de le faire à la première occasion au salon bleu, mais cela nous inquiète pour la suite des choses, parce que le comportement de M. Bédard, qui semble avoir l'appui de sa chef à cet égard, vise à empêcher le salon bleu d'être un endroit où le travail se fait correctement, dans le respect, dans l'écoute des autres et qu'il soit un forum dans lequel les Québécois peuvent se retrouver, se reconnaître et se dire: C'est le bon endroit, on peut leur donner notre légitimité, notre crédibilité, on peut leur donner notre confiance.
On peut parfois, et je termine là-dessus, ne pas être du même avis, et c'est très bien en démocratie. Mais il y a un fair-play essentiel, inhérent au fonctionnement d'une assemblée démocratique: c'est de pouvoir permettre à chacun de s'exprimer. Et aujourd'hui, clairement, même si M. Caire soulevait que, lui, il était bien d'accord pour que ma collègue puisse donner suite à leur appel de présenter ses excuses, il est inconcevable que M. Bédard ait simplement décidé qu'il était, lui, le maître de l'Assemblée, qu'il était, lui, celui qui dirigeait les travaux, celui qui donnait les droits de parole, qu'il était, lui, l'autorité à Québec. Mais, M. Bédard, il est le leader de l'opposition et il a le droit d'assumer ses fonctions de leader de l'opposition. Il n'est pas le président de l'Assemblée, il n'est pas le propriétaire de l'Assemblée et il n'a pas le droit de faire ce qu'il fait, de miner la qualité du travail de l'Assemblée nationale. Nous allons prendre vos questions.

Le Modérateur: Quelques questions.

M. Bovet (Sébastien): Mme Thériault, quand avez-vous prononcé ces paroles, déjà? C'était la semaine dernière, je pense?

Mme Thériault: Jeudi passé, dans le cadre du discours du débat. J'ai prononcé des paroles... Il faut faire attention. Moi, je vous invite à aller voir exactement la vidéo sur le site de l'Assemblée nationale ou de regarder les débats. Ce que j'ai voulu imager, c'était tout simplement que, d'un côté, on ne peut pas nous dire qu'on est des mauvais gestionnaires, qu'on dépense mal l'argent, qu'on met de l'argent sur la dette puis, de l'autre côté, nous demander des centres d'hébergement et de soins de longue durée, des places en garderie. Et j'ai tout simplement dit qu'il y avait des députés, avant la période de questions, qui venaient voir les ministres, qui faisaient beaucoup de demandes, et je les ai mis au défi d'arrêter de faire ça s'ils trouvent qu'on gère mal.

M. Bovet (Sébastien): Pourquoi avoir attendu une semaine, trois jours de débats parlementaires, pour vous excuser? Pourquoi ne pas l'avoir fait après avoir prononcé vos paroles si, en effet, vous les regrettez?

M. Fournier: Permettez-moi de répondre à celle-là, parce que j'ai...

M. Bovet (Sébastien): ...qui réponde, c'est elle, quand même, qui...

M. Fournier: Oui. D'accord, mais je veux juste dire qu'on en a parlé tantôt à l'Assemblée, c'est que, pour que M. Bédard puisse présenter sa lettre, il devait omettre qu'elle l'avait déjà fait jeudi dernier. Elle a précisé sa parole... sa pensée, jeudi dernier.

Mme Thériault: À la fin de l'intervention de Mme Hivon, j'ai précisé, avec l'article 212, que jamais je n'avais empêché un député... et ce n'était pas l'intention, que je voulais tout simplement illustrer l'incohérence des propos. M Bédard a sorti son communiqué de presse lundi. Jeudi, vendredi, samedi, dimanche, rien, le néant. Lundi, en milieu d'après-midi, le communiqué de presse sort. Il en fait une question de droit et de privilège auprès du président mardi. Le président prend la question en délibéré. Vous comprendrez bien que, tant que le président prend la question en délibéré, je ne commente pas.

M. Bovet (Sébastien): Mais est-ce que vous vous excusez pour vos propos ou vous dites qu'ils ont été mal interprétés? Est-ce qu'il y a un aveu que les propos étaient déplacés?

Mme Thériault: Non, je crois sincèrement qu'on peut, des fois, avoir des paroles qui vont dépasser notre pensée. Je pense qu'on a tous notre façon de comprendre et d'entendre les propos des autres. Si j'ai pu blesser des députés, je m'en excuse. J'ai un profond respect pour nos institutions, j'ai un profond respect pour notre président, pour les députés et pour le rôle et les devoirs que doit exercer un député. Si ça a été perçu comme ça, je m'en excuse, ce n'était pas l'intention du tout. Et j'ai voulu le faire à l'Assemblée nationale, M. Bédard m'en a empêchée, et je trouve ça bien malheureux.

Mme Biron (Martine): Est-ce que vous persistez à dire aux députés d'opposition d'arrêter de venir vous voir?

Mme Thériault: Non, ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai juste dit que, s'ils voulaient être conséquents avec ce qu'ils disaient, puisque nous gérions mal, selon eux, bien, d'arrêter de venir nous demander des choses. C'est tout ce que j'ai dit. Ceci étant dit, chaque ministre est libre de faire ce qu'il veut. Et, moi, la première, je n'ai jamais pénalisé un député dans n'importe lequel des programmes que j'ai eus sous ma responsabilité, dans mes trois postes de ministre. Jamais. Parce que c'est l'intérêt des citoyens qu'on a à coeur, d'abord et avant tout. Il l'interprète comme ça? C'est malheureux.

M. Lessard (Denis): M. Fournier, qu'est-ce qui arrive mardi si l'opposition annonce qu'elle retire sa confiance au président? Est-ce que c'est une motion... Techniquement, est-ce que c'est une motion? Est-ce que le gouvernement peut battre cette motion-là?

M. Fournier: Écoutez, techniquement, techniquement, il y a une motion, mais je ne veux pas entrer dans ce scénario-là parce que franchement je pense qu'il n'y a rien qui le soutient.

M. Lessard (Denis): Non, mais, eux autres, ils sont rendus là, là. Quand même que vous disiez: Je ne veux pas en parler...

M. Fournier: Bien, «ils sont rendus là», je suis obligé de me demander pourquoi ils sont rendus là. Je suis obligé de constater qu'il s'agit d'une manoeuvre, de la part de l'opposition officielle, une manoeuvre pour créer justement le chaos à l'Assemblée. Lorsque les propos ont été tenus, le jeudi même, il y a eu tout de suite, selon le règlement, selon les usages, une réponse. C'est Mme Hivon qui répond à ma collègue, et, tout de suite après, ma collègue revient pour préciser la pensée et dire ce qu'elle dit là, c'est-à-dire: aucunement mettre en doute le travail des députés, tout le contraire. Par la suite, il y a une question qui est posée au président et puis il répond aujourd'hui. Qu'il soit d'accord ou pas...
Je vous rappelle que, pour poser la question, ils ont omis... il fallait absolument, d'ailleurs, omettre ce qu'elle avait dit après Mme Hivon. Il fallait l'omettre parce qu'évidemment il n'y avait plus de cause, rendu là. Et là, malgré tout, la décision est rendue, il y a des propos qui sont prononcés par M. Bédard qui sont excessivement violents à l'égard du président. Et puis on se dit, à la première occasion... Ma collègue dit: Bon, je l'ai déjà fait selon 212, mais refaisons-le parce qu'après tout, au-delà du règlement, là, on vit ensemble. Dans les foyers du Québec, il y a des gens qui sont péquistes, Québec solidaire, adéquistes, libéraux, il faut que les gens aient le droit à leurs opinions et vivent ensemble. Une démocratie, là, c'est accepter l'opinion de l'autre puis accepter de vivre ensemble. Si, au Parlement, on n'est pas capables de s'amender, de s'excuser pour montrer qu'on peut vivre ensemble, avec des opinions différentes, je me demande où on s'en va. Alors, moi, quand on m'appelle à la démocratie puis quand on me dit que... enfin, je ne répéterai pas tous les propos qu'il a dit, il me semble qu'à un moment donné il y a un message à passer.

M. Plouffe (Robert): Pourquoi ne pas s'être excusée avant?

M. Fournier: Parce que c'était la première occasion. Il y a eu deux occasions, en fait. Après le discours de ma collègue, Mme Hivon est intervenue. Savez-vous que ma collègue est intervenue tout de suite après? On est encore jeudi dernier, là. Elle l'a déjà fait jeudi dernier. Ce qui arrivait cette semaine, c'était une motion présentée au président pour une décision. Évidemment, dans ce temps-là, on laisse le président faire sa décision. Il l'a rendue aujourd'hui. Ce n'est pas une question qu'elle pouvait faire ça vendredi, samedi, dimanche, il faut attendre la décision. Première occasion, juste avant le moment où elle l'a fait, il y a eu des échanges durant la période des questions. L'opposition officielle, tous les autres partis sont intervenus, voulait des excuses. Ma collègue, à la première occasion, les apporte, on lui ferme la porte, on empêche de démontrer que, dans un Parlement, on est capables de vivre ensemble. Et je pense que c'est le mauvais signal envoyé à la population, et j'espère qu'ils vont s'amender et que ce que vous voyez comme étant le scénario vers lequel le Parti québécois se dirige ne sera pas le scénario qu'ils vont suivre.

M. Plouffe (Robert): Quelle est la «conséquence funeste», pensez-vous que M. Bédard a invoquée?

M. Fournier: Je vais laisser M. Bédard répondre à ce qu'il dit.

Le Modérateur: Une dernière question en français puis, après, on va aller en anglais.

M. Plouffe (Robert): Vous devez avoir une petite idée, c'est par rapport à un vote de confiance envers le président, somme toute, monsieur... Est-ce que M. Vallières ne risque pas justement d'être mis... sa confiance risque pas de ne pas être mise en cause par l'opposition?

M. Fournier: Mon point de vue, M. Plouffe, honnêtement, c'est qu'à partir du moment où on fait la démonstration que les propos ont été corrigés jeudi dernier, qu'à la première occasion ma collègue présente des excuses, normalement, dans un collège comme une Assemblée nationale, les gens sont capables de se respecter malgré le fait qu'ils ne partagent pas les mêmes opinions. On est l'exemple pour la société. M. Bédard, quel exemple montre-t-il? Alors, pour le reste, je vais les laisser tirer leur conclusion.

Le Modérateur: En anglais, maintenant.

Mme Bryan-Baynes (Elysia): Why not apologize earlier? Why not apologize Thursday, Friday, Saturday?

Mme Thériault: It is not possible to apologize before because, the Parti québécois, they are waiting only Monday and they do a press release to ask some apology. And, at the first occasion, they made a motion with the Président de l'Assemblée nationale, and I'd like to wait about the decision of the president. And the president just gives the decision today, and, at the first occasion I have, what I'm doing? I get up and ask for make some apology, and, the Opposition, they don't want.

M. Fournier: If I may, I must add to the answer to your question that, on Thursday, last Thursday, when the comments were made, after that, Madame Hivon came, has a speech and, after her speech, my colleague just stand up and say: Oh, that's not the right perception. That is not what I meant. What your interpretation is, that is not what I meant. So, the first clarification was on Thursday. After that, there is a motion to the president, he makes his decision today. The first moment to explain the situation and to show to everybody that we've got to work together was today. But, in fact, probably, the PQ has in mind another strategy than just trying to have a good democracy in Quebec.

Mme Bryan-Baynes (Elysia): So, what did you mean?

Mme Thériault: Sorry?

Mme Bryan-Baynes (Elysia): What did you mean?

Mme Thériault: What did you?

Journaliste: If you were not threatening them, what were you trying to say?

Mme Thériault: I'd like to say, if my colleague doesn't understand what did I say or if I'm... Comment on dit «blessé»? Sorry.

Une voix: ...if you hurt.

Mme Thériault: ...if I'm hurt my colleague, I think it's OK I make my apologies. You know, sometimes we talk in the Assemblée nationale and the people don't understand the same thing. So, I have a real respect for the role of Member of National Assembly, the National Assembly and their president. So, I think the good thing to do is make apologies.

Mme White (Marianne): M. Fournier, what is going to happen if the Parti Québécois withdraws their confidence in the Speaker of the National Assembly?

M. Fournier: Well, as I said, I don't want to speculate on that, even if I heard Mr. Bédard said things like the president is a fool, it's... I don't know how to say that in English but, in French, it was «une décision de marde». I'm not sure I want to translate that and I'm not sure I want to repeat it, but that's what he said. So, I don't know where he wants to go. But that's the type of thing that he said during the Assembly.
I'm just saying something here. Over the debate, over the fact that, coming from different parties, we don't have the same position, it's like in every family, in each home of Quebec: sometimes, not every part, but not every member of the same family has the same ideology or the same idea. We must show the example that we can live together, that we can accept when others have different interpretations and, when they want to apologize, when they ask for, we let them do so. What's the situation here? Thursday, declaration, Thursday, the correction, Tuesday, there's a motion to the president. Take that and deliberate, have a decision today. The first occasion we've got... she's got is after the question period. Before the question period, we've got the leader of every party, other party saying she has to make an apology. At the first occasion, she does that. Why did Mr. Bédard just refuse her to do what he was asking 40 minutes before? Why? I think that it's the answer to what he was saying in December: that he wants to come back in a bad climate to create chaos in this Assembly. And this is not an example for our population. I don't believe... I don't want to be in that kind of place, where you got somebody who decides that he is the boss, he will decide who speaks, he will decide who has to make apologies and when they make apologies, and he will decide everything. This is not the kind of thing... We are the Government and we are not doing that today. So, why is... because they are the Opposition, they have to intimidate, bully every time? It's not the first time that we've got that kind of ways of doing from Mr. Bédard. Some have said so in the press, but, at the end, when is it going to stop? Because we have to give an example to the people of Québec. I believe in a democracy where, I hope, not everybody shares the same view. But to have that, we must have tolerance to others. I hope we're going to finish with that.

M. Lacroix (Louis): Dernière question, sur un autre sujet. M. Fournier, la Cour suprême va entendre l'appel sur la loi sur l'alcool au volant, qui fait en sorte que, en fait, on ne peut plus contester l'alcootest. Comment vous réagissez à ça?
M. Fournier: Bien, écoutez, comme vous savez, il y a une multitude de dossiers qui sont liés à cette cause-là. J'ai rencontré M. Nicholson il y a, quoi, trois semaines à peu près, un mois peut-être. Je suis allé le rencontrer pour lui expliquer qu'il devrait, de la part du gouvernement fédéral, avoir un renvoi à la Cour suprême pour plusieurs raisons. D'abord, pour régler notre problème à nous d'engorgement et notre problème où ça devient... La défense soulevée par tous devient une impossibilité de rendre jugement, et ce n'est pas juste au Québec que ça se passe. Au Québec, ça a commencé, maintenant ça commence aussi à se répéter ailleurs. Et on devrait prendre les moyens pour que la décision finale soit connue plutôt que de suivre tout le dédale qui est suivi présentement.
Alors, je suis de ceux qui espèrent que le droit soit clair le plus tôt possible. Les représentations que j'ai faites auprès du ministre Nicholson étaient à cet effet-là, en souhaitant que le geste puisse être posé. Et j'ai compris, comme vous, que la suite de tout ça, ça a été plutôt qu'on s'en aille en élections. Alors, j'espère que, lorsque cette élection sera terminée, peu importe le résultat, on puisse aller chercher la décision finale le plus tôt possible.

Une voix: Merci, tout le monde.

M. Fournier: Merci.

(Fin à 12 h 21)

 

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