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John Rose

(1820-1888)

 

Biographie

Né à Turriff, dans la région de Grampian, en Écosse, le 2 août 1820, fils de William Rose et d'Elizabeth Fyfe.

Étudia à l'École secondaire Udny Academy, près d'Aberdeen, en Écosse, et, en 1833 et en 1834, au King's College d'Aberdeen. En 1836, accompagna ses parents à Huntingdon, au Bas-Canada, où il enseigna, et servit comme volontaire pendant les troubles de 1837-1838. Fit l'apprentissage du droit à Montréal, notamment auprès de Charles Dewey Day; admis au Barreau en 1842.

Exerça sa profession à Montréal; fonda, avec des associés, un cabinet spécialisé en droit commercial. À titre de conseiller juridique, s'occupa, entre autres, de la Compagnie de la Baie d'Hudson (CBH). Administrateur de la Banque de Montréal, de la Banque de la cité, de la Compagnie du télégraphe de Montréal, du Grand Tronc, de la Nouvelle Compagnie du gaz de la cité de Montréal et de la North British and Mercantile Insurance Company.

Fut Solliciteur général du Bas-Canada du 26 novembre 1857 au 1er août 1858, sans siège dans le ministère Macdonald-Cartier. Élu député de la Cité de Montréal en 1858; de tendance conservatrice. Fit partie du ministère Cartier-Macdonald du 6 août 1858 jusqu'à sa démission, le 12 juin 1861. Conseiller exécutif, fut nommé Receveur général le 6 août, mais démissionna de ses fonctions le même jour et, le 7, prêta serment comme Solliciteur général du Bas-Canada, poste qu'il occupa jusqu'au 10 janvier 1859; en raison de cette démission, n'eut pas besoin de se représenter devant l'électorat; fut commissaire des Travaux publics à compter du 11 janvier 1859. Élu dans Montréal-Centre en 1861. Réélu en 1863. De tendance conservatrice. Agit en qualité de commissaire britannique dans le règlement des réclamations de la CBH et de l'Oregon de 1864 à 1869. Prit part à la conférence de Londres en 1866. Son mandat de député prit fin avec l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Élu député conservateur de Huntingdon à la Chambre des communes en 1867, y sollicita le poste d'orateur, puis retira sa candidature. Assermenté comme membre du Conseil privé le 18 novembre 1867. Ministre des Finances dans le cabinet Macdonald du 18 novembre 1867 au 30 septembre 1869. À son entrée au ministère, son siège de député était devenu vacant. Réélu à une élection partielle le 28 novembre 1867, démissionna le 29 septembre 1869.

S'installa à Londres, à l'automne de 1869, en qualité d'associé de la Morton, Rose and Company, firme engagée principalement dans le financement de la construction ferroviaire, notamment celle du chemin de fer canadien du Pacifique; dirigea le bureau londonien de la société bancaire américaine Morton, Bliss and Company jusqu'en 1876. Joua le rôle de commissaire du Canada à Londres. Chargé, en novembre 1870, de négocier à titre officieux avec les États-Unis la constitution d'une haute commission internationale en vue de régler les différends américano-britanniques. Fit partie du conseil londonien de la Banque de Montréal et du conseil d'administration de la Bank of British Columbia. Fut gouverneur adjoint de la CBH de 1880 à 1883. Lié à diverses banques et compagnies d'assurance britanniques. Nommé, en 1883, Receveur général du duché de Cornouailles.

Devint conseiller de la reine en 1848, perdit son titre l'année suivante, mais fut réintégré en 1853. Reçut un diplôme honorifique du Collège Bishop's, de Lennoxville, en 1855. Fut administrateur du Collège McGill de Montréal et du Collège Queen's de Kingston. Fait chevalier commandeur, en 1870, et grand-croix, en 1878, de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George (sir), ainsi que baronnet, en 1872, et membre du Conseil privé du Royaume-Uni (très honorable) en juin 1886.

Décédé à Langwell Forest, près d'Ord of Caithness, en Écosse, le 24 août 1888, à l'âge de 68 ans. Inhumé à Guilford, en Angleterre.

Avait épousé, le 3 juillet 1843, Charlotte Temple, [fille de Robert Emmet Temple, de Rutland, au Vermont], et veuve du poète irlandais Robert Sweeney; puis, le 24 janvier 1887, Julia Charlotte Sophia Mackenzie-Stewart, [fille de Keith Mackenzie-Stewart, de Seaforth], et veuve d'Arthur Hay, 9e marquis de Tweeddale.

Date de mise à jour de la biographie : Avril 2021

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