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(Neuf heures trente-huit minutes)
Le Président (M. Lorrain): À l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission de l'Assemblée nationale commence ses travaux.
Je pense qu'il y a lieu de terminer l'assemblée vers 10 heures
parce que tous et chacun ont des travaux. Alors, avant d'adopter l'ordre du
jour, à "Varia", j'aimerais que vous ajoutiez deux
éléments: une lettre de M. Jean Garon et une lettre que j'ai
reçue de M. François Gendron concernant le Protecteur du citoyen.
Celle de M. Garon concerne la commission du budget et de l'administration en
vertu de la Loi sur les valeurs mobilières. On reviendra
là-dessus et je vous lirai la teneur des deux lettres tout à
l'heure.
Est-ce qu'il y a d'autres choses à ajouter à "Varia" avant
d'adopter l'ordre du jour? M. le leader du gouvernement, cela va?
M. Gratton: Cela va.
Régularisation du fonctionnement de la
Fondation Jean-Charles Bonenfant
Le Président (M. Lorrain): Élément 1°:
Régularisation du fonctionnement de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant.
Cela fait déjà deux ans que la Fondation Jean-Charles-Bonenfant a
été suspendue pour les raisons que vous connaissez
déjà depuis un bon moment. Il y a eu des négociations, par
le biais de mon cabinet, avec le whip de chacune des deux formations
politiques. Il y a une lettre qui apparaît à chacun de vos
dossiers ce matin que j'aimerais amender au quatrième paragraphe
étant donné les représentations et les ententes qui sont
intervenues entre les deux formations politiques, c'est-à-dire les
bureaux des deux whips.
Nouveau conseil d'administration
Le nouveau conseil d'administration se composerait des membres suivants:
le président de l'Assemblée nationale, le whip du gouvernement,
le whip de l'Opposition, un député ministériel, un
député de l'Opposition, un administrateur de l'Assemblée
nationale, ce serait probablement M. Breton qui est secrétaire du
Bureau, et un représentant universitaire. Je vous annonce tout de suite
que M. Michel Gervais, recteur de l'Université Laval, nous a
confirmé que le représentant universitaire avait
été nommé et que ce serait M. Réjean Pelletier. On
garde la proportion antérieure. C'est la même
représentativité. C'est dans le but de réactiver la
fondation d'ici les fêtes - il devrait y avoir quatre stagiaires - et
d'autofinancer aussi la Fondation Jean-Charles-Bonenfant. Est-ce que...
Une voix:...
Le Président (M. Lorrain): D'ici quinze jours, il y aurait
le premier conseil d'administration qui donnerait ordre d'embaucher les quatre
nouveaux stagiaires. Est-ce que cela va? Adopté?
Des voix: Adopté.
Une voix:...
Une voix: Ha, ha, ha!
Désignation des membres de la sous-commission
de la réforme parlementaire
Le Président (M. Lorrain): Élément 3°:
Désignation, conformément à l'article 117 du
règlement: des présidents de commission membres de la
sous-commission permanente de la réforme parlementaire: deux du groupe
parlementaire... Oui?
M. Brassard: ...s'il vous plaît.
Le Président (M. Lorrain): Oui, M. Brassard.
M. Brassard: On a indiqué la constitution du conseil
d'administration? Pour ce qui est des whips, cela va, cela réfère
à une personne bien précise, mais les deux
députés...
Le Président (M. Lorrain): Vous allez nous les envoyer.
Chacune des formations...
M. Brassard: Est-ce qu'on peut le faire tout de suite?
Le Président (M. Lorrain): Si vous êtes
prêts.
M. Brassard: Nous, en tout cas. Le Président (M.
Lorrain): Oui? Alors... M. Brassard: C'est Gérald Godin.
Le Président (M. Lorrain): M. Godin? M. Brassard: Le
député de Mercier.
M. Gratton: Normalement, M. le whip devrait avoir un nom, mais il
n'est pas ici. Alors, on va souhaiter qu'il arrive.
Le Président (M. Lorrain): D'accord. On va attendre que la
personne soit désignée par le whip du gouvernement. On va
convoquer l'assemblée d'ici dix jours au maximum pour réactiver
les stages. Cela va? Est-ce qu'il y a d'autres questions là-dessus?
Élément 3°: Désignation, conformément
à l'article 117 du règlement des présidents de commission
membres de la sous-commission permanente de la réforme parlementaire:
deux, du groupe parlementaire ministériel et un du groupe parlementaire
de l'Opposition officielle. C'est l'article 117 de notre règlement.
M. Brassard: Pour le nôtre, c'est M. Filion.
Le Président (M. Lorrain): C'est M. Filion pour
l'Opposition.
M. Brassard: Oui, le député de Taillon.
M. Gratton: Pour nous, ce sont les mêmes. Je pense que
c'est M. Lemieux et M. Trudel.
Le Président (M. Lorrain): M. Lemieux et M. Trudel pour la
formation ministérielle. Alors, M. Filion, député de
Taillon, MM. Lemieux et Trudel pour la formation ministérielle. Est-ce
qu'il y a autre chose à ajouter à l'élément 3?
On va revenir en arrière, M. le whip.
Une voix:...
Une voix: Ha, ha, ha!
Une voix: II est 9 h 45.
Désignation d'un président de
séance
Le Président (M. Lorrain): Élément 4°:
Désignation comme président de séance de M. Poulin
(Chauveau) en remplacement de M. Hamel (Sherbrooke). Ceci est proposé
par le leader du gouvernement. Est-ce que cela est adopté?
Des voix: Adopté.
Demande d'autorisation du comité directeur de
la commission de l'éducation
pour déléguer des membres à trois
colloques se déroulant à Montréal et à
Laval
Le Président (M. Lorrain): Adopté.
Élément 5°: Demande d'autorisation du comité directeur
de la commission de l'éducation pour déléguer des membres
à trois colloques se déroulant à Montréal et
à Laval. Ce pourquoi j'ai mis le tout de l'élément 5°
à l'ordre du jour, c'est que j'avais déjà reçu la
lettre me confirmant que les trois colloques étaient acceptés par
la formation ministérielle. Je n'ai reçu qu'un appel
téléphonique de vous, M. Gendron. C'est pour régulariser
la chose étant donné que je n'ai pas reçu d'écrit.
Est-ce que les trois colloques sont adoptés?
M. Gratton: Avec les conditions et les balises qu'on avait
posées...
M. Gendron: Un par formation politique.
M. Gratton: Oui, mais que la commission...
Le Président (M. Lorrain): Que les commissions ne soient
pas...
M. Gratton: ...puisse siéger...
Le Président (M. Lorrain): ...que les commissions puissent
siéger tel que la cédule... Que cela ne dérange les
travaux d'aucune commission statutaire.
M. Parent (Sauvé): On a tenu compte de tout cela dans le
cadre de la demande. D'ailleurs, il y en a deux qui se sont
désistés déjà. Il y a seulement M. Gendron qui...
Mme Dougherty, qui allait en milieu défavorisé, est
déléguée du ministre et l'autre personne s'est
désistée, M. Tremblay.
Le Président (M. Lorrain): Parfait. Vous êtes
d'accord avec cela, M. Gendron. Tout le monde est d'accord, les deux
formations, pour autant que cela ne dérange pas les travaux des
commissions statutaires d'ici les fêtes. (9 h 45)
M. Gendron: Je suis d'accord là-dessus, M. le
Président. Je vous ai dit pourquoi il n'y avait pas eu de réponse
écrite. C'est parce que lorsque nous avons eu la lettre, j'ai dit:
Écoutez, l'appel téléphonique que je vous fais est pour
vous dire que je suis d'accord, conformément à votre demande
écrite. S'il y a lieu de vous faire un écrit là-dessus, je
n'ai pas d'objection à le faire. Préférez-vous avoir une
note?
Le Président (M. Lorrain): Non, maintenant c'est fait.
M. Gendron: D'accord.
Le Président (M. Lorrain): A l'avenir, on
s'échangera les documents parce que...
M. Gendron: Oui, je suis d'accord.
Le Président (M. Lorrain): ...quand il s'agit du
comité directeur, il faut quand même faire une minute, parce qu'on
se trouve à siéger au nom de la commission de l'Assemblée
nationale.
M. Gendron: Vous aurez un papillon et si j'ai de la
difficulté, je me ferai aider par M. Ryan qui en a l'expertise.
Varia Lettre du député de
Lévis
Le Président (M. Lorrain): Merci, M. le leader de
l'Opposition. Élément 6°: Varia. Je vais vous lire la teneur
de la première lettre, qui est signée par M. le
député de Lévis:
M. le Président, en tant que vice-président
de la commission du budget et de l'administration, j'aimerais attirer
votre attention sur la teneur de l'article 352 de la Loi sur les valeurs
mobilières. Cet article stipule que le président convoque, dans
un délai d'un an à compter du dépôt du rapport de la
commission, une assemblée qu'il désigne pour étudier
l'opportunité de maintenir en vigueur ou, le cas échéant,
modifier la présente loi et entendre à ce sujet les observations
des personnes et organismes intéressés.
Un rapport quinquennal sur la mise en oeuvre de la Loi sur les valeurs
mobilières devrait être remis au gouvernement avant le 19 janvier
1988, même s'il n'a été produit qu'en mars 1988 et
déposé peu après.
Je vous informe qu'il conviendrait aux membres de l'Opposition
officielle de tenir cette commission parlementaire dans la dernière
semaine d'octobre ou la première de décembre 1988. Veuillez
agréer... Et c'est signé: M. le député de
Lévis.
Je ne sais pas si on peut arrêter une date immédiatement,
mais il est coutume d'envoyer cette étude à la commission du
budget et de l'administration.
M. Gratton: Évidemment, quant à la
détermination d'une date...
Le Président (M. Lorrain): Quant à la
détermination d'une date...
M. Gratton: ...cela pose le problème que vous
connaissez.
Le Président (M. Lorrain): Oui.
M. Gratton: Je crois savoir que le ministre
délégué à la Privatisation a l'intention de
déposer un document sur la Commission des valeurs mobilières
avant l'ajournement des fêtes. Ce que je souhaiterais, c'est qu'on lui
permette de faire le dépôt de ce document afin que la commission
puisse se réunir sans qu'on fixe ici les dates et puisse s'acquitter de
son mandat autant à l'égard de ce que la loi prévoit
qu'à l'égard de l'étude du document qui sera
déposé par le ministre.
Le Président (M. Lorrain): ...ou en Chambre.
M. Gratton: Oui, sûrement avant l'ajournement des
fêtes, si je comprends bien. Mais de préciser la troisième
semaine d'octobre ou la première semaine de décembre, compte tenu
de la situation qu'on connaît à cette période de
l'année...
Le Président (M. Lorrain): Bon. Je ne voudrais pas
reconvoquer la commission de l'Assemblée nationale simplement pour fixer
une date. Est-ce que c'est possible de déléguer
immédiatement au comité directeur, à la suite du
dépôt du rapport fait par M. le ministre, la juridiction de fixer
une date pour l'audition, pour répondre à la demande de M. le
député de Lévis?
M. Gratton: Oui, je pense qu'on pourrait lui faire confiance
là-dessus.
Le Président (M. Lorrain): J'attire l'attention sur
l'article 352. Il semblerait que je n'ai même pas besoin de
l'autorisation de la CAN. C'est le président qui convoque, qui donne une
date.
M. Gendron: C'est cela, mais...
Le Président (M. Lorrain): Mais je vais attendre quand
même que le rapport soit déposé.
M. Gendron: C'est cela. Il est déposé, d'abord, le
rapport?
Une voix: Non, on parle d'un autre rapport.
M. Gendron: Je trouve que le dépôt d'un autre
rapport... Je n'ai pas...
Le Président (M. Lorrain): Oui, M. le leader de
l'Opposition.
M. Gendron: ...l'habitude de faire faire mes commissions. Je
trouve que M. le député de Lévis a raison de dire qu'il
n'y a pas de lien avec l'autre rapport. Que le leader du gouvernement dise: Je
pense que ce serait utile, etc., c'est son droit le plus strict et il le fera
valoir à qui de droit. Mais comme membre de la commission, M. le
député de Lévis s'adressera au président pour dire:
J'estime qu'il y a une disposition qui me permet de demander ce que je demande.
En conséquence, s'ils veulent discuter au comité directeur, tout
ce que je veux dire ici, M. le Président, et que ce soit
enregistré, c'est que les échanges ne soient pas assujettis au
comité directeur avec cette réserve ou cette disposition que le
leader du gouvernement évoquait tantôt, soit à la condition
que ce soit postérieur au dépôt de ce qui s'en vient. Le
président le fera valoir. Je prétends que si le
député de Lévis, effectivement, est convaincu que c'est
plus logique d'exiger cette rencontre-là postérieurement à
ce que le ministre a l'intention de faire, ce sera comme cela, sinon, on
respectera la loi. C'est ce que je veux dire.
Le Président (M. Lorrain): On m'avise que le premier
dépôt qui a été fait et auquel vous faites allusion,
M. le leader de l'Opposition, l'a été vers la fin mars 1988. J'ai
un délai, en vertu de la loi, d'un an pour convoquer. Alors, j'ai
jusqu'à la fin mars, même sur vos allégations, sur le
premier dépôt de rapport, j'ai encore jusqu'à la fin mars
pour convoquer. C'est le 29 mars que cela a été fait.
M. Gendron: Oui. Je pense que ce que vous dites est exact. Il dit
la même chose dans sa lettre. Par contre, s'il a été
déposé à la fin de mars, c'est parce qu'il y avait
déjà un retard par rapport au 19 janvier 1988. Il faudrait que je
vérifie ce qu'est cette affaire du 19 janvier 1988.
Le Président (M. Lorrain): Est-ce qu'on peut tenir pour
acquis que, de toute façon, j'aurai à convoquer pour
étudier le rapport? Il me reste encore un délai, soit d'ici la
fin de mars. Dans un deuxième temps...
M. Gendron: Oui, oui.
Le Président (M. Lorrain): ...je vais convoquer les deux
formations politiques pour qu'on s'entende, pour ne pas convoquer sans l'accord
des deux formations.
M. Gendron: Oui, d'accord. Ce que j'ai compris finalement, c'est
que, de toute façon, cela vient ici...
Le Président (M. Lorrain): On va attendre le...
M. Gendron: ...mais dans le fond, c'est le comité
directeur de la commission concernée qui a à prendre la
décision. C'est ce que j'ai entendu tantôt?
Le Président (M. Lorrain): Je me suis peut-être un
peu trop avancé.
M. Gendron: Ah bon, c'est parce que j'ai entendu cela.
Le Président (M. Lorrain): J'ai demandé une
délégation au comité directeur, mais la loi me permet de
convoquer seul. En vertu de l'article 352, le président convoque. Je
n'ai pas besoin de cette autorisation, ni de celle de la commission.
M. Gendron: D'accord. C'est cela.
Le Président (M. Lorrain): Alors, je vous dis ceci ce
matin, je tiens pour acquises les représentations que vous faites. On va
attendre le deuxième rapport. J'ai jusqu'à la fin de mars pour
convoquer.
M. Gratton: Au comité directeur, on pourra se mettre
d'accord sur un double mandat qu'on donnera à la commission, soit le
rapport dont il est question et aussi le document, si on juge que cela nous
éviterait de donner deux mandats différents.
Le Président (M. Lorrain): D'accord, M. le leader de
l'Opposition.
M. Gratton: Mais c'est au comité directeur de
l'Assemblée nationale...
Le Président (M. Lorrain): Au comité directeur de
la commission de l'Assemblée nationale, oui.
M. Gratton: ...et non pas de la commission.
M. Gendron: Mais... juste pour nous autres, pour qu'on puisse
éventuellement discuter avec lui sans rire.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Gendron: Quand vous faites référence
à...
Une voix: ...des rires... un document...
M. Gendron: ...Oui. Vous faites référence à
quoi?
M. Gratton: C'est un document sur la Loi sur les valeurs
mobilières que le ministre délégué aux Finances et
à la Privatisation a l'intention de déposer à
l'Assemblée nationale et sur lequel il voudrait probablement tenir des
consultations. Alors, une fois que le document sera déposé avant
les fêtes, on pourra se consulter et voir s'il n'y a pas lieu de donner
un double mandat à la commission avant qu'on se quitte.
M. Gendron: C'est cela. Cela m'apparalt logique. D'accord.
Le Président (M. Lorrain): Cela va? M. Gendron:
Oui.
Lettre du leader de l'Opposition
Le Président (M. Lorrain): Le dernier
élément à "Varia", c'est une lettre que j'ai reçue
du leader de l'Opposition. Comme vous le savez, l'article 116.4 des
règles de procédure de l'Assemblée précise que la
commission de l'Assemblée nationale entend chaque année le
Protecteur du citoyen. Afin que cette année, nous puissions donner suite
a cette exigence, j'aimerais que vous puissiez m'indiquer à quelle date,
approximativement, nous pourrions recevoir le Protecteur du citoyen. Cela fait
déjà un bon moment, je pense, qu'il n'a pas été
entendu. M. le leader du gouvernement.
M. Gratton: À ma connaissance, il n'a jamais
été entendu depuis que ces dispositions existent.
Le Président (M. Lorrain): Si vous me le permettez, j'ai
rencontré personnellement le nouveau Protecteur du citoyen. Il est plus
qu'intéressé à rencontrer les députés de
façon informelle. Il est prêt aussi, de façon formelle,
à venir faire rapport comme il se doit en vertu du règlement.
Mais il était prêt également à offrir
ses services aux députés en général et
à expliquer le rôle et les services qu'il peut rendre aux
députés et à la clientèle que dessert chacun des
députés dans chacune de leurs circonscriptions
électorales. Je ne sais pas si vous avez des dates.
M. Brassard: C'est une chose, la rencontre informelle mais ce
dont le leader de l'Opposition parle, c'en est une autre et celle-là est
prévue dans nos règles.
Le Président (M. Lorrain): Cela n'avait jamais
été fait.
M. Gratton: Au gouvernement, on n'a sûrement pas
d'objection à ce que le Protecteur du citoyen soit entendu. Est-ce que
le leader de l'Opposition vise à obtenir une date précise
à ce moment-ci ou si on ne pourrait pas simplement s'en reparler et
essayer de s'entendre sur une date quelconque d'ici l'ajournement des
fêtes? Pas pour que la commission siège avant l'ajournement des
fêtes, mais pour s'entendre sur une date, pour qu'il y ait un
consensus.
M. Gendron: ...M. le Président.
Le Président (M. Lorrain): M. le leader de
l'Opposition.
M. Gendron: Comme je suis le signataire de la lettre, sans
prendre trois minutes, peut-être que M. Filion pourrait expliquer en deux
phrases, les motifs sur lesquels on s'est appuyés et que l'on a
discutés pour justifier cette convocation.
Le Président (M. Lorrain): M. le député de
Taillon.
M. Filion: Les motifs sont dans les règlements. Vous avez
vu d'ailleurs, il s'est plaint aux journaux qu'il n'était pas entendu.
Il faudrait ouvrir le confessionnal de l'Assemblée nationale. D'autant
qu'il est nommé par l'Assemblée nationale et que, s'il n'est pas
entendu, cela donne un peu moins de résonnance à ses
recommandations.
Je suis d'accord avec ce que le député de Gatineau
suggère, à savoir que l'on puisse s'entendre d'ici Noël.
Est-ce qu'on pourrait toutefois s'entendre pour pouvoir le faire durant
l'intersession?
M. Gratton: Sans nécessairement s'engager pour que ce soit
dans l'intersession, il y a un tas de choses qui nous échappent,
notamment la Loi électorale qui va à la même commission, si
je ne m'abuse, ou est-ce que c'est la commission...?
Le Président (M. Lorrain): C'est la commission de
l'Assemblée nationale.
M, Filion: Ah, ce n'est pas la même com-mission.
M. Gratton: La commission de l'Assemblée nationale sauf
que, probablement comme dans le cas du Vérificateur
général, on va mandater et là ce sera probablement la
commission des institutions.
M. Filion: D'accord.
M. Gratton: J'aimerais connaître l'aboutissement de la
démarche sur la révision de la Loi électorale. Si on
terminait cela avant l'ajournement, évidemment cela nous donne plus
d'ouverture, et voir quels sont les autres mandats qui seront confiés.
C'est tout ce que l'on pourrait cerner d'ici l'ajournement des fêtes et
essayer de s'entendre sur une date possible pour l'été.
M. Filion: Ce serait une journée, à mon sens.
M. Gratton: Probablement. M. Filion: Ce serait
amplement.
M. Gratton: Cela pourrait probablement être à
l'intersession.
M. Filion: Quatre heures, quelque chose comme ça. Cela
va.
Le Président (M. Lorrain): Adopté?
M. Gratton: Pendant qu'on parle de cela, c'est quand la
dernière fois qu'on a entendu le Vérificateur
général?
Le Président (M. Lorrain): L'an passé il a
été entendu par la commission du budget.
M. Gratton: II faudrait se poser la même question à
son sujet.
M. Gendron: Oui, le vérificateur, on l'a entendu en
commission, mais à quelle date?
Le Président (M. Lorrain): Deux jours, le 18 août et
le 25 février.
M. Gratton: 1988?
M. Filion: 25 février 1988.
M. Gratton: C'est moins urgent dans ce cas-là.
M. Vallières: D'ailleurs, il y a plus de personnel qu'il y
en avait.
Le Président (M. Lorrain): Ici c'est la commission de
l'Assemblée nationale, ce n'est pas le Bureau, M. Vallières. Ne
parlez pas des augmentations de budget. Est-ce qu'il y a autre chose?
M. Gratton: Alors on note, autant pour l'audition du Protecteur
du citoyen, que pour la convocation statutaire pour la Commission des valeurs
mobilières, qu'on s'entendra entre nous avant l'ajournement des
fêtes pour essayer de fixer une date, pour donner des mandats à
ces commissions.
Le Président (M. Lorrain): Cela va. Est-ce qu'il y a autre
chose à "Varia"?
Une voix: Cela va.
Le Président (M. Lorrain): Merci, messieurs.
M. Gratton: II y a le "pool".
Une voix: C'est important.
M. Filion: Le "pool" électoral?
(Fin de la séance à 9 h 59)