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(Onze heures vingt-trois minutes)
Le Président (M. Saintonge): Mmes et MM. les
députés, je déclare donc cette séance de la
commission de l'Assemblée nationale ouverte.
Je peux donner lecture de l'ordre du jour. Est-ce que tous les membres
ont fait la lecture de l'ordre du jour? Vous l'avez lu. Nous y reviendrons
point par point. Cependant, avant de procéder à l'adoption de
l'ordre du jour, je voudrais savoir s'il y a des points à ajouter
à la fin de l'ordre du jour.
Adoption de l'ordre du jour
Je vais moi-même immédiatement vous faire part d'un
dixième point à ajouter; ça concerne la distribution aux
membres de la CAN du rapport sur les témoins devant les commission et
sous-commission de l'Assemblée nationale.
M. Chevrette: ...de poser ma question. Des voix: Ha, ha,
ha!
Le Président (M. Saintonge): Ce serait le point no 10.
Est-ce qu'il y a d'autres points?
M. Lemieux: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Saintonge): M. le député de
Vanier.
M. Lemieux: L'article 172 de la Loi sur la fonction publique.
Le Président (M. Saintonge): En vertu de l'article 172 de
la Loi sur la fonction publique, ça concerne le rapport. Vous pouvez
m'expliquer votre demande.
M. Lemieux: C'est la réévaluation de
l'opportunité de maintenir ou de modifier la loi 51, Loi sur la fonction
publique? En vertu de l'article 172, je crois que le président du
Conseil du trésor doit déposer son rapport en Chambre; ce qui a
été fait. Je pense que le deuxième ou le troisième
alinéa fait état que le président doit convoquer la
commission compétente pour procéder en la matière.
Le Président (M. Saintonge): Le troisième
alinéa.
M. Lemieux: Le troisième alinéa.
Le Président (M. Saintonge): Effectivement, le
troisième alinéa stipule que le président convoque dans un
délai d'un an, à compter du dépôt du rapport, une
commission parlementaire pour étudier l'opportunité de maintenir
en vigueur ou, le cas échéant, de modifier la présente loi
et entendre à ce sujet les représentations des personnes et
organismes intéressés. Cependant, comme c'est
spécifié à l'article 172, alinéa 3, c'est le
président et non pas la commission de l'Assemblée nationale. A ce
moment-ci, je vous inviterais peut-être à prendre rendez-vous avec
moi, pour qu'on puisse se rencontrer et en discuter formellement.
M. Chevrette: II amènera son vice-président, parce
que c'est le vice-président qui a soulevé le cas.
Le Président (M. Saintonge): Exactement.
M. Lemieux: C'est bien, M. le Président. Je prends note de
votre commentaire.
Le Président (M. Saintonge): D'accord. M. le
député de Lévis.
M. Garon: Non, c'est correct.
Le Président (M. Saintonge): Ça va?
M. Garon: Je pense que c'est plutôt une question qui irait
au Bureau. C'est une question sur les taxes que chargent les
municipalités, mais je pense que c'est une question de dépenses.
Cela va au Bureau, hein?
Le Président (M. Saintonge): Oui, c'est ça, au
Bureau de l'Assemblée nationale. Donc, il n'y a pas d'autres points
à ajouter à l'ordre du jour. Est-ce que cet ordre du jour, tel
qu'amendé, est adopté?
M. Chevrette: Adopté.
Délimitation des circonscriptions
électorales
Le Président (M. Saintonge): Adopté. Alors, au
premier point a l'ordre du jour: prise en considération du rapport
sommaire de la Commission de la représentation électorale du
Québec sur la délimitation des circonscriptions
électorales. C'est en application principalement des articles 19, 20 et
21 de la loi. Articles qui se lisent comme suit: "19. Dans les trois mois
suivant la date des élections générales, la commission
remet au président ou au secrétaire général de
l'Assemblée nationale un rapport sommaire dans lequel elle indique si
une nouvelle délimitation des cir-
conscriptions lui apparaît nécessaire pour assurer le
respect des critères établis par le présent chapitre.
"Article 20. Le rapport sommaire de la commission est soumis à la
considération de la commission de l'Assemblée nationale dans les
trente jours de sa remise au président ou au secrétaire
général de l'Assemblée nationale. Aux fins de
l'étude de ce rapport, tous les députés peuvent participer
aux délibérations de la commission de l'Assemblée
nationale. Lorsque la commission de l'Assemblée nationale étudie
ce rapport, la commission doit lui fournir tous les documents et renseignements
nécesaires et être à sa disposition pour l'exécution
de ses travaux. "Article 21. Après avoir entendu les
représentations des députés à la commission de
l'Assemblée nationale, la commission décide de procéder ou
non à une nouvelle délimitation et communique sa décision
au président ou au secrétaire général de
l'Assemblée nationale dans les dix jours de la fin des travaux de la
commission de l'Assemblée nationale."
Est-ce qu'il y a des représentations à ce sujet?
M. Chevrette: Je pense que vous êtes au courant, M. le
Président, qu'il y a eu entente entre M. Côté et
moi-même - c'est moi qui suis critique de notre côté - pour
qu'on puisse procéder exclusivement en mars, à une date à
convenir entre les leaders.
Le Président (M. Saintonge): Est-ce qu'on pourrait
suggérer à ce moment-là, puisque nous devons tenter d'en
arriver à établir le processus, qu'on pourrait
déférer, pas nécessairement à la sous-commission,
mais au bureau directeur...
M. Chevrette: Au comité directeur.
Le Président (M. Saintonge): ...au comité directeur
là-dessus, pour établir un calendrier et la façon de
procéder et donner le mandat au comité directeur de prendre des
dispositions utiles et, au besoin, nous reviendrons devant la commission?
M. Chevrette: Oui, je suis d'accord, M. le Président,
parce que...
Le Président (M. Saintonge): Le comité directeur de
la CAN.
M. Chevrette: ...des deux bords, on n'avait pas le temps, au
moment où ça a été déposé, le 21
décembre - ça a tombé le 21 décembre, si ma
mémoire est fidèle - de faire, par nos formations politiques...
Il n'y a pas de cachette, on a un parti derrière nous autres et c'est
là, souvent, que se font les analyses les plus sérieuses quant
à un redécoupage beaucoup plus que... Et c'est à partir de
cette information, cette expertise, qu'on peut discuter d'une façon plus
intelligente à la commission. Donc, j'accepte ça personnellement,
au nom de ma formation politique.
M. Pagé: Et le comité de direction va siéger
d'Ici mars?
Le Président (M. Saintonge): Oui. Disons que l'objectif au
juste, c'est de prendre en considération le rapport. Donc, nous prenons
en considération le rapport. Dans l'exécution de cette prise en
considération, nous nous référons au comité
directeur de la CAN pour fixer les modalités ultérieures pour
l'étude de ce rapport.
M. Pagé: o.k., mais c'est le comité directeur qui
peut déférer soit à la commission des institutions ou
créer une sous-commission de l'assemblée?
Le Président (M. Saintonge): Non. Il y a peut-être
un petit problème qui peut se poser. Nous en discuterons, à ce
moment-là, avec le comité directeur et, s'il y a lieu, nous
reviendrons devant la commission de l'Assemblée nationale.
M. Pagé: O.K. Très bien, M. le
Président.
Le Président (M. Saintonge): Donc, c'est
adopté?
M. Pagé: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté.
M. Chevrette: j'ai bien compris que le comité directeur
analyserait le tout, y compris la possibilité d'acheminer ça
à la commission des institutions.
Le Président (M. Saintonge): Oui..
M. Pagé: À une sous-commission de
l'Assemblée.
Le Président (M. Saintonge): C'est pour ça que. au
besoin, nous reviendrons soit à la commission... Nous prendrons les
dispositions utiles pour l'exécution du mandat.
M. Garon: Ça va.
Demande d'audition du Vérificateur
général
Le Président (M. Saintonge): D'accord?
Alors, au point 2 de l'ordre du jour: Demande de la commission du budget
et de l'administration afin d'entendre le Vérificateur
général du Québec, dans le cadre de l'étude de son
rapport pour l'année financière terminée le 31 mars
1989.
J'ai reçu, à cet effet, une lettre du prési-
dent de ta commission du budget et de l'administration et
député de Vanier, lettre datée du 19 décembre 1989
et qui se lit comme suit: "M. le Président, la commission de
l'Assemblée nationale a, à trois reprises dans le passé,
confié à la commission du budget et de l'administration le mandat
d'entendre le Vérificateur général du Québec
à la suite du dépôt de son rapport. "Le dernier rapport
ayant été déposé le 7 décembre 1989 et
devant l'intérêt manifesté par les membres de la
commission, je vous saurais gré de soumettre à la commission de
l'Assemblée nationale la possibilité de déléguer
à nouveau à la commission du budget et de l'administration le
mandat d'entendre le Vérificateur général du
Québec, dans le cadre de l'étude de son rapport pour
l'année financière terminée le 31 mars 1989. "Lors de la
séance de travail du 14 décembre dernier, la commission du budget
et de l'administration a exprimé le souhait que ce mandat soit
réalisé avant le 15 mars 1990. "Espérant recevoir de vos
nouvelles sous peu, je vous remercie de votre collaboration et vous prie
d'agréer, M. le Président, l'expression de mes sentiments les
meilleurs. "
C'est signé: Le président de la commission, M. Jean-Guy
Lemieux, député de Vanier.
M. le leader du gouvernement.
M. Pagé: M. le Président, je fais motion pour que
la commission du budget et de l'administration entende le Vérificateur
général. Nos intentions seraient soit février ou au plus
tard au mois de mars prochain.
Le Président (M. Saintonge): En février ou au plus
tard au mois de mars prochain. Ça convient?
M. Garon: Avant l'ouverture de la session. Le Président
(M. Saintonge): Oui.
M. Pagé: Oui, ou Immédiatement après,
peut-être dans cette semaine-là. Mais on laisserait le soin
à la commission de déterminer la date selon les
disponibilités de chacun et en particulier, évidemment, du
ministre des Finances et du Vérificateur.
M. Garon: ii y a un intérêt à ce que ce soit
avant l'ouverture de la session, parce qu'il y a le dépôt des
crédits qui va avoir lieu, normalement...
M. Pagé: Les crédits, normalement...
Généralement, la coutume veut que ce soit déposé le
mardi précédant la fin de l'année financière ou le
jeudi, le deuxième jeudi précédent.
M. Garon: Dans la semaine du 20 et quelque...
M. Pagé: Mais notre intention à nous, c'est de
rendre les travaux de la commission disponibles dans les meilleurs
délais. Alors, on parle soit de février ou de mars. La commission
va se réunir et vous verrez, à ce moment-là, selon les
disponibilités aussi de M. le Vérificateur... On ne
contrôle pas son agenda.
M. Chevrette: Est-ce qu'on peut savoir du président si
l'orientation, c'est avant la session?
Le Président (M. Saintonge): M. le député de
Vanier.
M. Lemieux: Tout d'abord, je voudrais tout simplement souligner
que la commission est maîtresse de ses travaux à cet
effet-là et que la commission de l'Assemblée nationale n'a qu'une
délégation à lui donner.
M. Chevrette: Oui.
M. Lemieux: On prévoit faire ça au début de
la première semaine de mars.
M. Chevrette: Non, mais c'est parce qu'on pourrait
déléguer ou pas.
M. Pagé: C'est ce qu'on est en train de...
M. Lemieux: Oui, oui, oui, je suis conscient de
çà.
M. Chevrette: Donc, M. le Président... M. Pagé:
M. le Président...
M. Lemieux: Non, non, mais je suis conscient...
Le Président (M. Saintonge): Oui, O. K., on va... M. le
député...
M. Chevrette: SI ça ne vous dérange pas,
là...
M. Pagé: M. le Président, je voudrais faire
remarquer...
Le Président (M. Saintonge): Oui, M. le leader.
M. Chevrette: Je peux changer de commission, moi, je peux dire
que c'est la CAN qui va l'entendre, si vous ne voulez pas...
M. Lemieux: Oui, oui, je suis d'accord avec ça.
Le Président (M. Saintonge): Un instant.
M. Pagé:... avec toute la déférence dont
je
suis capable...
Le Président (M. Saintonge): Un instant. M. le leader du
gouvernement.
M. Pagé: M. le Président, j'ai fait motion pour
qu'on donne le mandat et qu'on le défère à la commission.
C'est normal qu'on intervienne sur le sujet. Je comprends que le
président de la commission a peut-être pu sursauter. C'est vrai,
d'ailleurs, c'est dans ma motion que c'est vous autres qui allez
décider. Ça fait que ça ne devrait pas poser de
problème. Réunissez-vous puis décidez.
M. Lemieux: Pas de problème, M. le leader. Pour
répondre à la question du leader de l'Opposition officielle, on
prévoit ça dans la première semaine de mars.
M. Pagé: Bon. Que grand bien vous fasse!
M. Lemieux: Comme ça s'est fait l'an passé. L'an
passé, ça s'est fait le 1er mars.
M. Chevrette: C'est le 13 qu'on rentre.
M. Brassard: Donc, avant la reprise de la session.
M. Garon: O.K.
Mme Marois: Oui, avant la reprise.
M. Lemieux: Avant la reprise de la session, effectivement.
Le Président (M. Saintonge): D'accord. Mais
là-dessus, je vous ferai simplement remarquer qu'on peut confier ce
mandat-là, mais, disons, ce serait sujet à l'approbation
ultérieure par l'Assemblée nationale que la commission ici...
M. Pagé: Oui, je le ratifierai à l'ouverture de la
Chambre-Le Président (M. Saintonge): C'est ça, une
ratification de ce mandat confié par la CAN à la commission du
budget et de l'administration.
D'accord?
M. Pagé: Pour le bénéfice de mon
collègue, le leader de l'Opposition, je voudrais lui indiquer que si
jamais la commission du budget et de l'administration décidait de
changer sa date, je ne voudrais pas qu'il impute quelque motif au leader, parce
que, comme il l'a compris, ce sont eux qui sont maîtres de leurs travaux,
ça a l'air!
Des voix: Ha. ha, ha!
M. Chevrette: Mais j'ai aussi compris qu'on pourrait convoquer un
comité directeur puis suggérer autre chose, hein?
M. Pagé: Oui, oui. Alors on continue, M. le
Président, c'est réglé.
Le Président (M. Saintonge): D'accord. Donc, on s'entend
bien, sujet à l'approbation...
M. Brassard: II faudra que le président tienne compte du
caucus... Avant la reprise de la session, il y a des caucus, aussi, des caucus
présesslonnels.
M. Chevrette: On a eu cette sagesse. Les deux leaders ont eu
cette sagesse.
M. Pagé: Oui, une chance qu'ils nous ont. Des voix:
Ha, ha, ha!
Le Président (M. Saintonge): MM. les
députés, on s'entend bien, sujet à l'approbation
ultérieure de l'Assemblée nationale, la commission de
l'Assemblée nationale défère à la commission du
budget et de l'administration le mandat d'entendre le Vérificateur
général du Québec, dans le cadre de l'étude de son
rapport pour l'année financière terminée le 31 mars 1989.
C'est adopté?
M. Chevrette: Oui.
M. Pagé: Quoique en vertu de 116.2°, M. le
Président, on ne croit pas qu'il soit nécessaire de le faire
ratifier par la Chambre, mais, si besoin en est, on va le faire; nous sommes
d'une docilité exemplaire.
M. Chevrette: II se base sur 116.4°, je suppose?
Demande relative au Protecteur du citoyen
Le Président (M. Saintonge): Exactement. Alors, c'est
adopté.
Au point 3 de l'ordre du jour: Demande de la commission des institutions
afin de se voir confier, dans le cadre de l'article 294 du règlement, le
mandat de procéder à l'examen des orientations, des
activités et de la gestion du Protecteur du citoyen et d'entendre chaque
année le Protecteur du citoyen. J'ai reçu une lettre du
président Je la commission des institutions, datée du 20
décembre 1989, lettre qui se lit comme suit: "M. le Président, le
2 mars 1989, la commission des institutions procédait à
l'audition du Protecteur du citoyen dans le cadre de l'examen de son rapport
annuel 1987-1988. En ce faisant, la commission exécutait le mandat qui
lui avait été confié par le comité directeur de la
commission de l'Assemblée nationale, le 20 février 1989.
En effet, selon le paragraphe 4° de l'article 116 du
règlement, cette responsabilité appartient à la commission
de l'Assemblée nationale. "Cependant, l'ex-président de la
commission des institutions, M. Claude Filion, faisait part à votre
prédécesseur, dans une lettre datée du 13 avril 1989 dont
vous trouverez copie ci-jointe, du désir de la commission des
institutions d'assumer annuellement ce mandat et demandait que soit
envisagée, le cas échéant, une modification de l'article
susmentionné par la commission de l'Assemblée nationale.
Aujourd'hui, M. le Président, je réitère cette demande.
"L'audition du 2 mars a suscité un vif intérêt chez les
membres de la commission, comme en témoignent les recommandations et les
voeux qu'ils ont exprimés unanimement à l'issue des travaux (voir
la lettre du 13 juin 1989 ci-jointe). Ceux-ci désirent maintenant
approfondir l'étude de certaines questions soulevées lors de
leurs échanges avec le Protecteur du citoyen. C'est pourquoi, pour
l'année qui vient, la commission souhaiterait se voir confier, par la
commission de l'Assemblée nationale, le mandat d'examiner, dans le cadre
de l'article 294 du règlement, les orientations, les activités et
la gestion du Protecteur du citoyen. "Dans l'attente d'une réponse
positive, je vous prie d'agréer, M. le Président, l'expression de
mes salutations distinguées. "
C'est signé: M. Claude Dauphin, député de
Marquette.
Donc, M. le leader du gouvernement.
M. Pagé: Je fais motion pour que la commission des
institutions puisse siéger pour procéder à l'examen des
activités, des orientations et de la gestion, que la commission se
réunisse et qu'elle décide d'une date éventuelle ou d'une
période où la commission pourra siéger. Si jamais
c'était avant la session - je ne crois pas, M. le Président, pour
revenir à la motion précédente, d'ailleurs - je ne crois
pas qu'il soit nécessaire de faire ratifier par l'Assemblée
nationale le fait qu'une commission puisse se réunir à la suite
d'une motion adoptée par la commission de l'Assemblée nationale,
en vertu de 116. 2°.
M. Chevrette: M. le Président, nous autres...
Le Président (M. Saintonge): M. le leader de
l'Opposition.
M. Chevrette:... on va appuyer ça. Ça se situe dans
la même lignée. Je pense que M. Dauphin reconnaîtra que M.
Filion avait commencé dans la même lignée. C'est dans la
même foulée et je trouve ça correct que la
commission...
M. Dauphin: On travaillait ensemble, déjà, à
ce moment-là.
M. Chevrette: C'est exact. Je savais que vous communiquiez
régulièrement ensemble. Donc, pas de problème, ça
nous va.
Le Président (M. Saintonge): Malgré les propos qui
ont été tenus par le leader du gouvernement, je voudrais quand
même que, si on me confie ce mandat-là, ce soit toujours sujet
à l'approbation ultérieure par l'Assemblée nationale que
la commission de l'Assemblée nationale confie à la commission des
institutions le mandat de procéder à l'examen des orientations,
des activités et de la gestion du Protecteur du citoyen et d'entendre
chaque année le Protecteur du citoyen.
M. Pagé: M. le Président, on n'en fera pas...
Le Président (M. Saintonge): M. leader du
gouvernement..
M. Pagé:... un sujet existentiel. Mais en vertu de 116. 4,
c'est très clair que le Vérificateur général, le
Protecteur du citoyen et le Directeur général des
élections sont entendus et les dispositions qui viennent confirmer
à quel moment, sous quelles conditions, devant qui, etc., ce
mandat-là sera assumé, pour nous, on les interprète en
vertu de 116. 2°. Je ne voudrais pas en faire un long débat,
cependant si vous croyez qu'on doit, pour une protection accrue des mandats
confiés à de telles commissions, procéder par une motion,
on va procéder. Mais, selon nous, il nous apparaît que ce ne
serait pas nécessaire.
Le Président (M. Saintonge): En tout cas, je
préfère qu'on fasse la réserve que j'ai mentionnée
et nous examinerons plus attentivement, ultérieurement, au niveau de la
sous-commission...
M. Pagé: Pas de problème.
Le Président (M. Saintonge):... de l'Assemblée, la
possibilité de regarder les questions de procédure et d'amender
le règlement, s'il y a lieu. Je pense que, fondamentalement, l'objectif
visé, c'était de s'assurer...
M. Pagé: Que tout soit valide.
Le Président (M. Saintonge):... que tout soit fait
validement. D'accord. Est-ce que le mandat...
M. Pagé: Vous savez, M. le Président, que...
Le Président (M. Saintonge):... tel
qu'énoncé est adopté?
M. Chevrette: Adopté.
M. Pagé: ...généralement vos
préférences deviennent nos préférences.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Saintonge): Je suis très heureux
de le constater et de l'entendre.
M. Pagé: Puis je pense parler au nom du leader de
l'Opposition aussi.
Le Président (M. Saintonge): Je comprends bien que la
motion, c'est le mandat...
M. Chevrette: C'est enregistré, ça, oui?
Des voix: ha, ha, ha!
Le Président (M. Saintonge): ...de procéder...
M. Pagé: Ah ouil C'est enregistré, dûment
enregistré.
Le Président (M. Saintonge): Donc, c'est le mandat de
procéder à l'examen des orientations, des activités et de
la gestion du Protecteur du citoyen et d'entendre, chaque année, le
Protecteur du citoyen.
M. Pagé: C'est ça.
Le Président (M. Saintonge): Très bien. Toujours
sujet à l'approbation ultérieure de l'Assemblée nationale.
Donc, c'est adopté.
M. Chevrette: Adopté. M. Pagé:
Adopté.
Vérification des engagements financiers du
Protecteur du citoyen
Le Président (M. Saintonge): Adopté. Le point 4.
À l'ordre du jour, c'est une discussion sur l'opportunité, pour
la commission de l'Assemblée nationale, de procéder
elle-même à la vérification des engagements financiers du
Protecteur du citoyen ou de confier ce mandat à la commission des
institutions.
Je voudrais simplement vous indiquer que c'est la première fois,
depuis la réforme parlementaire de 1984, que des engagements financiers
concernant le Protecteur du citoyen sont transmis à la commission de
l'Assemblée nationale. J'indique également que la commission de
l'Assemblée nationale n'a jamais procédé à ce genre
de mandat et qu'au surplus, lorsqu'elle en a eu la possibilité, c'est
une autre commission qui a exécuté ce mandat.
Avant que le Bureau de l'Assemblée vienne soustraire, par sa
décision 000206, le Vérificateur général à
l'obligation de présenter ses engagements financiers, les deux leaders
du temps s'étaient entendus pour confier à la commission du
budget et de l'administration le mandat de faire la vérification de ces
engagements, ce qui fut fait effectivement le 25 février 1988. D'accord?
Alors, est-ce qu'il y a une proposition? M. le leader du gouvernement.
M. Pagé: Alors. M. le Président, là-dessus,
à la suite d'échanges avec l'Opposition, je ferais motion pour
que ce soit la commission des institutions qui procède à
l'analyse de ces engagements financiers.
M. Chevrette: Je voudrais peut-être savoir...
Le Président (M. Saintonge): Je comprends que c'est pour
tous les engagements financiers de cet ordre-là.
M. Pagé: Tous les engagements financiers se
référant au Protecteur du citoyen.
Le Président (M. Saintonge): D'accord. M. le chef de
l'Opposition.
M. Chevrette: j'aimerais savoir pourquoi il n'en envoyait pas
avant. peut-être que m. duchesne pourrait nous dire pourquoi.
Le Président (M. Saintonge): Pourquoi, il y a...
M. Chevrette: Ou bien monsieur, je ne sais pas.
Le Président (M. Saintonge): M. François
Côté, le secrétaire de la commission.
Le Secrétaire: D'après les renseignements que j'ai
eus du Conseil du trésor, M. Chevrette, c'est qu'il y avait eu une
mauvaise interprétation de la directive 4-80 qui régit les
engagements financiers. Comme le Protecteur du citoyen est nommé par
l'Assemblée nationale, ces gens-là pensaient qu'ils
étaient soustraits aux directives du Conseil du trésor.
M. Chevrette: Et le DGE?
Le Secrétaire: Le DGE, écoutez! Il n'y a jamais eu
d'engagements financiers et, dans sa loi, d'après les
vérifications que j'ai faites, il n'y a pas de dispositions comme dans
la Loi sur le Vérificateur général qui...
M. Chevrette: Donc, il devrait en soumettre?
Le Secrétaire: Écoutez! C'est au Conseil du
trésor à nous transmettre les engagements financiers.
M. Pagé: Selon moi, ils devraient tous en
soumettre à l'Assemblée nationale.
M. Chevrette: À l'exception du Vérificateur qui,
nommément...
Le Secrétaire: Voilà.
M. Garon: Le Vérificateur a déjà
passé.
M. Lemieux: Oui, on l'a déjà fait, le
Vérificateur.
M. Chevrette: II a déjà passé, à part
cela. Oui, mais c'était un mandat de la commission.
M. Lemieux: C'était toujours un mandat de la
commission.
M. Pagé: M. le Président...
Le Secrétaire: Le Vérificateur, ça va, c'est
réglé.
M. Garon: On s'est aperçu qu'il ne faisait pas ce qu'il
recommandait aux autres.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Saintonge): Le Vérificateur
général, effectivement, je l'ai mentionné tantôt,
c'est déjà arrivé.
M. Pagé: M. le Président...
Le Président (M. Saintonge): M. le leader du
gouvernement.
M. Pagé: ...je suis persuadé que mes
collègues vont être d'accord avec ce principe-là.
Une voix: Ah oui.
M. Pagé: L'ensemble des organismes qui relèvent de
l'Assemblée nationale devraient voir leurs dépenses
vérifiées régulièrement par l'Assemblée
nationale et, entre autres, par la commission des institutions qui a agi aussi
en semblable matière, que ce soit le Vérificateur
général, que ce soit le Protecteur du citoyen ou le Directeur
général des élections, la même chose. Tout le monde
devrait passer, selon moi, et devrait passer ici. Alors, M. le
Président, peut-être qu'on pourrait vérifier - on
référait tout à l'heure à l'interprétation
donnée à une directive du Conseil du trésor, dont j'ai
oublié le numéro exact - pour s'assurer que la commission de
l'Assemblée nationale prenne les dispositions pour que chacun des
organismes, ces trois organismes relevant de l'Assemblée nationale, M.
le Directeur général des élections tout comme le
Protecteur du citoyen et le Vérificateur général, soit
vérifié ici.
Le Président (M. Saintonge): Le Vérificateur
général, lui, son problème est réglé, parce
que ça passe devant le Bureau de l'Assemblée nationale.
M. Chevrette: En vertu de la loi? Le Président (M.
Saintonge): Oui.
Le Secrétaire: Oui, en vertu de la loi et la
décision 206 du Bureau c'est que les engagements financiers, on ne les
transmet plus aux commissions parlementaires, mais directement au Bureau de
l'Assemblée nationale. Ça, c'est pour le Vérificateur
général.
Pour les deux autres, il n'y a pas de dispositions comme ça qui
existent.
M. Pagé: Mais on peut en disposer. Le
Secrétaire: Pour les deux. Une voix: Pour les deux. M.
Pagé: Bien oui.
Le Président (M. Saintonge): D'accord, tant pour le
Directeur général des élections que pour...
Une voix: Le Bureau fait quoi, lui? Est-ce qu'il les
questionne?
Le Président (M. Saintonge): ...le Protecteur du
citoyen.
M. Chevrette: II les questionne, mais ce n'est pas
enregistré.
M. Pagé: M. le Président, j'ai siégé
au Bureau...
Le Président (M. Saintonge): Oui
M. Pagé: ...je pense, pendant deux ou trois ans.
Une voix: C'est reçu au Bureau. M. Pagé:
Mais ce n'est pas vérifié.
Le Président (M. Saintonge): Tel que je le mentionnais
tantôt, disons, le Bureau de l'Assemblée...
M. Pagé: Oui, en vertu de la loi.
Le Président (M. Saintonge): Le Bureau a soustrait... On
disait: "Avant que le Bureau de l'Assemblée ne vienne soustraire, par sa
décision 206, le Vérificateur général de
l'obligation de présenter ses engagements financiers." C'est donc dire
que la décision 206 du Bureau a soustrait de cette obligation-là
le Vérificateur général.
M. Chevrette: Je voudrais, M. le Président...
Le Président (M. Sairrtonge): M. le leader de
l'Opposition.
M. Chevrette: ...aller un peu dans le sens du leader du
gouvernement. Le Bureau, c'est un organisme qui siège où il n'y a
pas d'enregistrement des débats. À mon point de vue, la
vérification des engagements financiers, c'est précisément
pour garder et consigner des réponses à des interrogations qui
peuvent être très légitimes de quelque administration que
ce soit. Et moi, je serais prêt à faire la proposition que,
dorénavant, le Vérificateur général, le DGE, le
Protecteur du citoyen soient assujettis à un questionnaire en
règle sur leurs engagements financiers. C'est l'argent du public.
Le président de l'Assemblée nationale est obligé de
se soumettre à l'ensemble des parlementaires, si on voulait, les 125, le
questionner sur un budget de l'Assemblée nationale et des
créatures d'État qui ont des rôles bien spécifiques,
mais quant aux sommes d'argent qu'elles dépensent, à mon point de
vue, on ne devrait pas les soustraire.
M. Pagé: M. le Président.
Le Président (M. Sairrtonge): Oui, M. le leader du
gouvernement. (11 h 45)
M. Pagé: Évidemment, si j'ai abordé le sujet
il y a quelques minutes, c'est dans le sens que les budgets alloués
autant au Protecteur du citoyen qu'au Vérificateur général
et au Directeur général des élections puissent être
contrôlés par les membres de l'Assemblée nationale du
Québec. Concernant le Vérificateur général, je
retiens que la décision 206 du Bureau de l'Assemblée nationale
aurait soustrait le Vérificateur général de l'obligation
de venir faire vérifier ses dépenses. Je vous Indique à ce
moment-ci qu'à la prochaine réunion du Bureau de
l'Assemblée nationale, les collègues de notre groupe
parlementaire vont très certainement formuler une proposition allant
dans le sens de la révision de la décision 206 pour que, M. le
Président, ces trois organismes, ayant chacun un président
relevant évidemment de l'Assemblée nationale, nommé par
l'Assemblée nationale, etc., puissent transmettre leurs dépenses,
leurs crédits, à la commission de l'Assemblée nationale
qui, elle, va en disposer par une déférence probablement devant
la commission des institutions. C'est clair.
Le Président (M. Sairrtonge): O.K. Là-dessus, ce
qu'on pourrait faire aujourd'hui - c'est mon opinion, je pense que je suis
prêt à le considérer - c'est qu'on le fasse pour le
Protecteur du citoyen et pour le Directeur général des
élections. On peut s'en tenir à ça. J'ai une proposition
aujourd'hui en ce sens-là. Quant au
Vérificateur général, il faudrait, dans un premier
temps, aller au Bureau puisque nous avons déjà une
décision du Bureau qu'il faut renverser. On ne pourrait pas aller
par-dessus une décision du Bureau qui a été adoptée
par les parlementaires et à la suite de laquelle les deux leaders de
l'époque avalent convenu une certaine façon de procéder.
Il m'apparaîtrait beaucoup plus conforme qu'au niveau du Bureau, on
règle - on le réglerait au bureau d'affaires du
Vérificateur général - pour ramener le cas ici,
ultérieurement et, aujourd'hui, on serait donc prêt à tenir
compte du cas du Protecteur du citoyen et du Directeur général
des élections.
J'aimerais aussi peut-être aviser que, quand on discutera de la
décision 206 du Bureau relativement au Vérificateur
général, on puisse le faire à un moment où
l'Opposition officielle sera représentée au Bureau.
M. Chevrette: C'est un voeu que vous formulez?
Le Président (M. Sairrtonge): C'est un voeu que je formule
parce que je pense que l'Opposition officielle...
M. Chevrette: C'est bien, mais j'aurais une question à
vous poser, moi.
Le Président (M. Sairrtonge): ...était quand
même partie prenante-Une voix: Là-dessus, M. le
Président...
Le Président (M. Sairrtonge): Minute, minute. L'Opposition
officielle était quand même partie prenante...
M. Chevrette: J'aurais une question à vous poser, moi.
Le Président (M. Saintonge): ..une minute, une minute.
l'opposition officielle était quand même partie prenante à
la décision également. m. le leader du gouvernement.
M. Pagé: Là-dessus, M. le Président, je ne
voudrais quand même pas que... Le principal de l'objet de notre
discussion, c'est la vérification des dépenses gouvernementales
engagées par des organismes relevant de l'Assemblée
nationale.
Le Président (M. Sairrtonge): Oui.
M. Pagé: Je ne voudrais pas qu'on reprenne le débat
ou qu'on fasse bifurquer le sujet sur le débat de la composition
actuelle du Bureau de l'Assemblée nationale. Moi, je vous ai
indiqué qu'il est très probable que notre groupe parlementaire va
formuler une demande dans le sens de réviser la décision 206.
Ceux qui siégeront à ce moment-là décideront, ceux
qui y seront se
prononceront et ceux qui n'y seront pas ou qui ne se prononceront pas
prendront acte de la décision lorsqu'elle sera connue,
premièrement. deuxièmement... pardon...
M. Garon: Vous êtes moins catégorique.
M. Pagé: Comment, je suis moins catégorique.
M. Garon: Vous étiez plus catégorique tantôt
dans votre formulation. Vous disiez que vous alliez le faire.
M. Pagé: On va le faire.
M. Garon: Là, vous dites qu'il est probable.
M. Chevrette: II ne peut pas présumer.
M. Pagé: Je ne peux pas le faire à leur place, je
ne suis pas là, M. le député, et vous autres non plus.
M. Garon: Notre groupe parlementaire va le faire, lui.
M. Pagé: Le groupe parlementaire va le faire. Bon.
M. Garon: Là, vous avez dit: II est tout probable.
M. Pagé: Ceci étant dit... Une voix:
Vraisemblablement.
M. Pagé: M. le Président, pourriez-vous rappeler le
député de Lévis à l'ordre, s'il vous
plaît?
Le Président (M. Saintonge): Bon, d'accord.
M. Pagé: La composition du Bureau, eh bien, on aura
d'autres opportunités de s'en parier, M. le Président.
Le Président (M. Saintonge): C'est bien, sauf que l'ordre
du jour du Bureau, c'est le président qui va l'établir.
M. Pagé: Je n'en doute pas.
Le Président (M. Saintonge): II y a une décision
qui a été prise unanimement et il a été convenu par
la présidence que nous avons un problème à régler
au niveau du Bureau de l'Assemblée nationale et ça
préoccupe grandement le président, je peux vous le dire. Je
l'avais mentionné lors de la dernière journée de la
session en décembre. Ça continue à me préoccuper
constamment.
M. Pagé: Vous avez semblé préoccupé,
oui.
Le Président (M. Saintonge): Je ne vous dirai pas que
ça m'empêche de dormir tous les soirs, mais ça me
préoccupe grandement. J'avais quand même convenu d'une chose,
c'est qu'au niveau du Bureau, tant et aussi longtemps que ce point-là ne
serait pas réglé, simplement les questions extrêmement
urgentes seraient débattues au Bureau. Entre autres actuellement, c'est
le budget qui nous préoccupe. Nous devons renverser une décision
du Bureau et c'est une décision qui est importante, eu égard aux
représentations qui sont faites ce matin, mais ce que je mentionne,
c'est que le président souhaite que ce sujet-là soit amené
à l'ordre du jour du Bureau quand il siégera avec tous les
membres présents. Autrement, au niveau de l'ordre du jour du Bureau, tel
que je l'ai mentionné, le Bureau fera essentiellement ce qui est
absolument nécessaire au fonctionnement du Bureau et de
l'Assemblée. Donc, si je résume le point que nous discutons pour
le Directeur général des élections, pour le Protecteur du
citoyen, on convient que la vérification des engagements financiers du
Protecteur du citoyen sera confiée à la commission des
institutions. Quant au Directeur général des élections,
c'est également la commission des institutions, mais toujours avec la
même réserve, sujet à l'approbation ultérieure de
l'Assemblée.
Une voix: D'accord.
M. Chevrette: Est-ce qu'il y a moyen de savoir, pour la prochaine
assemblée de la commission, comment ça fonctionne, les
engagements financiers du Vérificateur général? Je vous
donne un exemple. Est-ce qu'il puise à même le fonds
consolidé? C'est différent, je ne sais pas, je ne connais pas la
Loi sur la gestion financière. Mais il est possible que cette
information de base soit importante avant de se lancer aussi dans... C'est pour
ça que j'accepte un peu votre réserve sur le Vérificateur
général. Et peut-être que ce sera le même statut pour
le DGE, je ne sais pas.
Le Président (M. Saintonge): On pourra l'examiner et
peut-être que... Je rencontrerai les deux leaders pour voir effectivement
l'orientation que vous voulez donner à la situation. D'accord?
M. Chevrette: O. K.
Président de séance
Le Président (M. Saintonge): O. K. Donc, la proposition
est adoptée? Adopté. À l'article 5 de l'ordre du jour,
l'approbation d'un changement à la liste des présidents de
séances. J'ai reçu une lettre du député de
D'Arcy-McGee en date du 19 décembre 1989, qui se lit comme suit: "M. le
Président, par la présente, je vous demande de bien vouloir
inscrire mon nom comme
président de séance de commission en lieu et place de M.
Richard Holden, député de Westmount. "Je profite de l'occasion
pour vous souhaiter d'heureuses fêtes et vous prie d'agréer, M. le
Président, l'expression de mes sentiments distingués". C'est
signé M. Robert M. Libman, député de D'Arcy-McGee.
M. le leader de l'Opposition.
M. Chevrette: Si je comprends bien, Equality vient de
reconnaître que la directive voulant qu'un môme Individu ne peut
pas compiler les fonctions payantes a été comprise et
l'architecte-député devient président de commission, ce
qui est moins payant que la fonction de Bureau. Mais je ne m'opposerai
sûrement pas à cette reconnaissance tardive.
Le Président (M. Saintonge): M. le leader du
gouvernement.
M. Pagé: Retenez la profession de celui qui a ta "job" la
plus payante.
Le Président (M. Saintonge): Est-ce que j'ai une
proposition dans le sens...
M. Chevrette: Je ne propose pas, moi. Je dispose.
M. Pagé: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): en tout cas. comme
président, je vais proposer que m. le député de westmount,
m. libman, remplace m. le député de...
M. Chevrette: Je propose que vous expliquiez au chef
d'Equality...
Le Président (M. Saintonge): Excusez-moi. Je propose que
le député de D'Arcy-McGee, M. Libman, remplace le
député de Westmount, M. Holden, comme président de
séance.
M. Pagé: C'est ça. Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté?
M. Chevrette: Je propose que vous lui expliquiez qu'il a, je
pense, 1000 $ de moins que son leader. Ha, ha, ha!
Prévisions budgétaires de la
commission
Le Président (M. Saintonge): Alors, est-ce adopté?
Adopté.
Au point 6 à l'ordre du jour, l'approbation du plan
d'activités et des prévisions budgétaires pour
l'année financière 1990-1991. Je vous donne lecture des articles
2 et 7 de la décision no 105 du Bureau de l'Assemblée nationale
concernant le règlement sur les ressources financières et le
personnel attribué aux commissions et sous-commissions de
l'Assemblée nationale.
L'article 2 se lit comme suit: "Chacune des commissions prépare
son plan d'activités et ses implications financières en vue de
l'établissement du budget de l'Assemblée nationale."
L'article 7 se lit comme suit: "Une partie du budget attribué
à la commission de l'Assemblée nationale sert à rajuster
les enveloppes budgétaires des autres commissions."
Vous avez ici l'hypothèse du plan d'activités et des
prévisions budgétaires 1990-1991 de la commission de
l'Assemblée nationale. Est-ce que tous les membres de la commission ont
reçu cette hypothèse de plan d'activités ainsi que les
prévisions budgétaires? On pourra constater que les
prévisions budgétaires s'établissent à 100 000 $.
Je ferai remarquer aux membres de la commission que, depuis cinq ans, ce sont
les mâmes prévisions budgétaires de 100 000 $ qui
s'appliquent et que, en aucun cas depuis les cinq dernières
années, ce montant de prévisions budgétaires n'a
été atteint ou dépensé comme tel. On peut
môme dire que ça a été loin d'être
atteint.
Donc nous proposons l'hypothèse du pian d'activités telle
que déposée et l'adoption des prévisions
budgétaires à 100 000 $ tel que noté également dans
les documents que vous avez en main.
M. Pagé: C'est le même montant que pour les
années précédentes.
Le Président (M. Saintonge): Oui.
M. Pagé: Et, s'il y a des crédits
périmés, ce n'est pas plus grave que ça.
Le Président (M. Saintonge): C'est ça. M.
Pagé: Et voilà!
Le Président (M. Saintonge): M. le député de
Louis-Hébert.
M. Doyon: oui. juste pour notre information, m. le
président, quels montants ont été dépensés
en 1986, 1987, 1988 et 1989, rapidement?
Le Président (M. Saintonge): Effectivement, je vais vous
les donner ici. Pour 1984-1985, le montant total dépensé est de
231,50 $. Pour 1985-1986, il n'y en a pas eu du tout. Pour 1986-1987, 295,98 $.
Pour 1987-1988, 44,48 $ et, pour 1988-1989, 48 389,73 $. La dernière
année, ça a été 48 389,73 $ et c'est dû
principalement à un mandat que la commission avait
exécuté, soit le rapport sur les témoins devant les
commissions ou sous-commissions de l'Assemblée nationale. C'est
ça qui a comporté la dépense de 48 000 $.
M. Doyon: Merci. Une voix: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Donc, c'est adopté. Le
plan d'activités est adopté et les prévisions
budgétaires sont adoptées.
Membres du conseil de la Fondation
Jean-Charles-Bonenfant
À l'article 7 de l'ordre du jour. La désignation des
membres du conseil d'administration de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant.
L'article 6 de la Loi sur la Fondation Jean-Charles-Bonenfant se lit comme
suit: "Le conseil d'administration est constitué: "a) du
président de l'Assemblée nationale et de quatre membres de
l'Assemblée nationale désignés par la commission de
l'Assemblée nationale; "b) de deux personnes choisies par la commission
de l'Assemblée nationale après consultation avec les milieux
universitaires et les organismes reliés à l'étude des
sciences politiques; "c) si le conseil en décide ainsi par
règlement, de deux personnes désignées par les membres de
la fondation. "Lorsque le président de l'Assemblée nationale
devient incapable d'exercer ses fonctions ou s'absente, l'un des deux
vice-présidents le remplace. "La durée du mandat des
administrateurs, sauf dans le cas du président de l'Assemblée
nationale, est fixée par la commission de l'Assemblée nationale
et ne peut excéder deux ans. Le mandat peut être renouvelé.
"
Je vous fais part d'une décision de la commission de
l'Assemblée nationale en 1988 à l'effet que le conseil
d'administration de la Fondation soit composé à ce
moment-là du président de l'Assemblée, du whip en chef du
gouvernement, du whip de l'Opposition, d'un député
ministériel, d'un député de l'Opposition, d'un
administrateur de l'Assemblée nationale et d'un représentant des
milieux universitaires.
Donc, est-ce que la commission décide ou voudrait renouveler la
même décision?
M. Bélanger: M. le Président, juste pour
déclarer...
Le Président (M. Sairrtonge): M. le député
de Laval-des-Rapides.
M. Bélanger: Les consultations du milieu universitaire se
font de quelle façon? Quelles universités sont
consultées?
Le Président (M. Saintonge): Oui. M. Breton, qui est ici,
qui est le secrétaire de la Fondation, pourrait nous expliquer ça
plus en détail. Si vous voulez vous approcher ici, M. Breton, pour
parler dans le microphone.
M. Breton (Richard): À venir à date, ça a
toujours été fait par le président à partir de son
bureau. Je ne peux pas vous répondre de quelle façon
précisément elles ont été faites. C'est le
président qui faisait les contacts avec les universités.
Le Président (M. Saintonge): M. le leader.
M. Pagé: dans le cadre des dernières nominations.
je ne sais pas de quand originent les dernières nominations,
probablement début 1986, je présume.
Une voix: 1988.
M. Pagé: 1988. On n'a aucune indication à la
commission de l'Assemblée nationale comment le président a
consulté à ce moment-là.
Le Président (M. Saintonge): Bien écoutez, ce que
je peux vous dire, ce que j'ai connu, la personne qui avait été
désignée c'était...
M. Pagé: On ne parle pas des stagiaires. On parle des deux
membres du milieu universitaire. Comment définir le milieu universitaire
dans l'esprit du président?
Le Président (M. Saintonge): Je peux vous donner certaines
informations quand même là-dessus. En 1988...
M. Pagé: Tu es du milieu universitaire? M. Garon:
J'y étais. Je n'y suis plus. M. Pagé: Bien, tu es
encore... M. Garon: Non.
M. Pagé: Si tu décidais de te retirer, tu n'es plus
prof?
Le Président (M. Saintonge): Si vous permettez.
Une voix: II n'a pas de congé sans solde.
M. Garon: Un mandat seulement. Depuis 1981, je ne suis plus sur
la liste.
Le Président (M. Saintonge): M. le leader du gouvernement.
Cela a été fait la dernière fois en 1988. Je sais qu'on a
modifié quelque peu le conseil d'administration puisqu'il y a un
représentant du milieu universitaire qui a été
désigné, qui était M. Réjean Pelletier, qui a
oeuvré au sein de la commission depuis plusieurs années.
J'avais participé à certaines rencontres pour arriver
possiblement à une modification de la loi sur la Fondation, faire une
mise au point à la suite de difficultés rencontrées dans
l'administration de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant. Je peux vous dire que
M. Pelletier avait manifesté son intérêt à continuer
d'oeuvrer au sein de la Fondation et c'était lui qui avait
participé aux consultations. Il y avait également une autre
personne du milieu universitaire qui était venue, à ma
connaissance, dans les rencontres que j'avais moi-même menées
à l'époque comme vice-président. (12 heures)
Ultérieurement, la commission, à la suggestion, j'imagine,
après consultation avec le bureau du président, avait
désigné M. Pelletier qui manifeste toujours son
intérêt de continuer à travailler au sein de la Fondation
Jean-Charles-Bonenfant. J'imagine aussi qu'avec la question des stages, des
communications avec les universités, le milieu universitaire a quand
même approuvé ni plus ni moins tacitement la nomination de M.
Pelletier. Je suis informé que, pour cette année, M. Pelletier
est intéressé à continuer son mandat.
Une voix: D'ailleurs, M. Pelletier est là depuis 1982.
M. Garon: Quel est son premier nom?
Le Président (M. Saintonge): Réjean Pelletier.
M. Garon: C'est un gars d'où? Une voix: De
l'Université Laval.
M. Garon: On n'en entend pas parier beaucoup.
Le Président (M. Saintonge): La proposition qu'il pourrait
y avoir sur la table, si ça convient...
M. Chevrette: On ferait la même proposition...
Le Président (M. Saintonge): La même
proposition.
M. Chevrette: ...le même cadre.
Le Président (M. Saintonge): Le même cadre. Donc, le
président de l'Assemblée, le whip en chef du gouvernement, le
whip de l'Opposition...
M. Chevrette: C'est Gérald Godin chez nous.
Le Président (M. Saintonge): ...un député
ministériel...
M. Chevrette: Je le propose encore.
Le Président (M. Saintonge): ...un député de
l'Opposition, qui était le député de Mercier, M. Godln, -
le député ministériel était le député
de Taschereau, M. Leclerc - un administrateur de l'Assemblée, qui
était M. Richard Breton et un représentant des milieux
universitaires, qui était M. Réjean Pelletier. Est-ce qu'on
s'entend sur le cadre de fonctionnement de la Fondation, que ce sera le conseil
d'administration?
M. Pagé: M. le Président, je propose M. William,
"Bill", Guillaume Cusano.
Le Président (M. Saintonge): Très bien. Donc, dans
un premier temps, on accepte que pour la Fondation, le conseil d'administration
sera composé tel que je viens de l'énoncer.
M. Pagé: C'est ça.
Le Président (M. Saintonge): Très bien. Donc le
président et les membres, le whip du gouvernement, le whip de
l'Opposition, comme député ministériel, la proposition de
M. Cusano, député...
M. Pagé: M. le whip va vous formuler sa proposition.
Le Président (M. Saintonge): M. Cusano.
M. Cusano: M. le Président, j'aimerais vous proposer le
député de Louis-Hébert, M. Réjean Doyon.
Le Président (M. Saintonge): Comme député
ministériel?
M. Cusano: C'est ça.
Le Président (M. Saintonge): Est-ce que c'est
adopté?
Une voix: Accepté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté. Pour le
député de l'Opposition? M. le leader de l'Opposition a
proposé M. le député de Mercier, M. Gérald Godin.
Est-ce que c'est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté. Comme
administrateur de l'Assemblée, je propose M. Richard Breton. Est-ce
adopté?
M. Chevrette: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté. Comme
représentant des milieux universitaires, je propose M. Réjean
Pelletier.
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté. Maintenant,
est-ce qu'on adopte également que la durée du mandat sera de deux
ans?
M. Chevrette: C'est correct. M. Pagé: Deux ans.
Le Président (M. Saintonge): Un mandat de deux ans. C'est
donc adopté.
Membres de la sous-commission permanente de la
réforme parlementaire
Nous allons maintenant passer au point 8 de l'ordre du jour:
Désignation des trois présidents de commission qui seront membres
de la sous-commission permanente de la réforme parlementaire.
Je vous donne lecture de l'article 117 du règlement de
l'Assemblée: "La commission de l'Assemblée nationale a
également la responsabilité d'étudier les questions de la
réforme parlementaire. Elle le fait par la voie d'une sous-commission
permanente. "La sous-commission permanente de la réforme parlementaire
est composée: 1° du président de l'Assemblée nationale
qui la préside; 2° des leaders et des whips des groupes
parlementaires; 3° de trois présidents de commission, l'un d'entre
eux étant membre d'un groupe parlementaire de l'Opposition. "La
sous-commission permanente peut, sur motion d'un de ses membres, étudier
toutes questions relatives aux pouvoirs et au fonctionnement de
l'Assemblée nationale ou de ses commissions. Elle fait rapport à
la commission de l'Assemblée nationale au moins une fois l'an. "
Est-ce qu'il y a des propositions pour ce qui est des trois
présidents de commission devant siéger à la
sous-commission permanente de la réforme parlementaire? M. le leader du
gouvernement.
M. Pagé: M. le Président, je proposerais
l'honorable député de Louis-Hébert, M. Réjean
Doyon, et l'honorable député de Marquette, M. Claude Dauphin.
Le Président (M. Saintonge): Très bien. M. le
leader de l'Opposition.
M. Chevrette: Je proposerais la très honorable
députée de Taillon.
Le Président (M. Saintonge):dans une même motion,
nous proposons les trois parlementaires. est-ce que cette motion est
adoptée? adopté.
Dépôt des procès-verbaux des
séances de travail des commissions
Nous arrivons maintenant au point g de l'ordre du jour. C'est le
dépôt des procès-verbaux des séances de travail des
commissions. L'article 174 du règlement de l'Assemblée
prévoit ce qui suit: "Dès qu'une commission a terminé
l'examen d'une affaire, elle doit, par l'entremise de son président ou
d'un membre qu'il désigne, déposer son rapport à
l'Assemblée.
Toutefois, est déposé à la commission de
l'Assemblée nationale le rapport portant sur une ou plusieurs
séances de travail non suivies d'une séance publique ou à
huis clos sur la même affaire. "
Je voudrais donc, ici, déposer à la commission de
l'Assemblée nationale les rapports de diverses commissions et je vais
vous en énumérer la liste. Je vous informe que, depuis 1986,
aucun rapport n'a été déposé à la commission
de l'Assemblée nationale. Je m'acquitte donc de cette obligation.
Pour la commission de l'aménagement et des équipements,
les rapports de la séance du 28 mai 1986, de la séance du 18
décembre 1986, de la séance du 22 janvier 1987, de la
séance du 4 juin 1987, de la séance du 18 juin 1987, de la
séance du 4 août 1987, de la séance du 13 août 1987,
de la séance du 20 août 1987, de la séance du 2
décembre 1987, de la séance du 26 mai 1988, et de la
séance du 21 juin 1989.
Pour la commission de l'agriculture, des pêcheries et de
l'alimentation, les rapports de la séance du 4 février 1987, de
la séance du 12 février 1987, de la séance du 10 septembre
1987, de la séance du 17 juin 1988 et de la séance du 31
août 1988.
Pour la commission des affaires sociales, les rapports de la
séance du 6 juin 1986, de la séance du 7 octobre 1986, de la
séance du 19 novembre 1986, de la séance du 17 mars 1987, de la
séance du 15 avril 1987, de la séance du 29 avril 1987, de la
séance du 9 juin 1987.
Pour la commission du budget et de l'administration, les rapports de la
séance du 20 mars 1986, de la séance du 19 juin 1986, de la
séance du 27 novembre 1986, de la séance du 11 juin 1987, de la
séance du 16 février 1988, de la séance du 25 mai 1988 et
de la séance du 14 décembre 1989.
Pour la commission de la culture, les rapports de la
séance...
M. Chevrette: M. le Président, est-ce que vous êtes
obligé...
Le Président (M. Saintonge): Oui, pour les fins de
l'enregistrement...
M. Chevrette: Oui, mais si on vous disait: Tel que vu et
lu...
Le Président (M. Salntonge): Tel que la liste
déposée. D'accord, on peut convenir... Il y en a beaucoup.
M. Chevrette: Parce que vous allez manquer de souffle.
Le Président (M. Saintonge): Très bien. Du document
que vous avez... Donc, tous ces rapports... M. le député de
Lévis.
M. Garon: Je vois que, dans certains cas, vous avez les
séances de travail du mois de décembre 1989 et, dans d'autres
cas, vous ne les déposez pas. Pourquoi? Pour la commission de
l'aménagement et des équipements, le procès-verbal
était fait de la séance du mois de décembre 1989, et vous
ne le déposez pas; dans d'autres cas, vous déposez celui du mois
de décembre 1989.
M. Chevrette: Des séances de travail.
Le Président (M. Saintonge): Le problème, M. le
député de Lévis, on les déposerait si on les avait
eus au secrétariat de la commission, mais on ne les a pas eus à
ce jour. Quand on les aura, on va les déposer. Je prends l'engagement
qu'à l'avenir, nous déposerons à chaque séance de
la commission de l'Assemblée les rapports qui nous auront
été transmis. Dans le cas qui nous occupe, nous n'avons pas
reçu certains rapports; donc, on ne peut effectivement pas les
déposer. D'accord? Donc, c'est juste déposé, tel
qu'inscrit à la liste que je dépose également et qui sera
annexée au procès-verbal.
Une voix: Parfait. M. Chevrette: O.K.
Rapport sur les témoins devant les commissions
et les sous-commissions de l'Assemblée
Le Président (M. Saintonge): Très bien. Nous
arrivons maintenant au point 10. J'ai fait inscrire, au point 10: La
distribution aux membres de la commission de l'Assemblée nationale du
rapport sur les témoins devant les commissions et sous-commissions de
l'Assemblée nationale. Effectivement, la présidence a reçu
un rapport de l'honorable Me Albert Mayrand, qui était président
de ce groupe de travail. Je veux mentionner aux membres de la commission de
l'Assemblée nationale que je m'engage à distribuer aux membres,
pour leur usage, et pour qu'eux-mêmes en prennent connaissance, ce
rapport, d'ici la mi-février. Je le fais, dans ce sens, pour une seule
raison, c'est que, comme président, je n'ai pas eu le temps de prendre
connaissance de ce rapport. Ce à quoi je veux m'engager avant de le
distribuer aux membres de la commission, c'est que je vais en prendre
connaissance et, d'ici la mi-février, au plus tard, j'enverrai à
chacun des membres de la commission de l'Assemblée nationale, pour leur
usage et pour que les membres en prennent connaissance, ledit rapport de
l'honorable juge Mayrand.
Également, éventuellement, si je le juge nécessaire
et utile, à la lecture du rapport, je m'engage à ce que nous
puissions en saisir la sous-commission permanente de la réforme
parlementaire, selon ce que nous pourrons examiner à l'Intérieur
de ce rapport. Cet élément de l'ordre du jour, c'était
simplement pour aviser les membres de la commission de l'Assemblée
nationale de cette intention de ma part d'envoyer à chacun des membres
de la commission de l'Assemblée nationale ledit rapport d'ici, au plus
tard, la mi-février. D'accord?
M. Chevrette: Oui, monsieur.
Le Président (M. Saintonge): Cela met donc fin à
l'ordre du jour de cette séance de la commission de l'Assemblée
nationale. En conséquence, je déclare, nos travaux étant
terminés, que la commission est levée sine die.
(Fin de la séance à 12 h 10)