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Étude des engagements financiers du mois
d'avril 1977
(Neuf heures quarante minutes)
Le Président (M. Bertrand): À l'ordre,
messieurs!
La commission des engagements financiers est réunie pour
étudier les engagements financiers du mois d'avril 1977.
Les membres de cette commission sont: M. Baril (Arthabaska), M.
Bellemare (Johnson), M. de Belleval (Charlesbourg), M. Desbiens (Dubuc), M.
Garneau (Jean-Talon), M. Gratton (Gatineau), M. Johnson (Anjou), Mme Leblanc
(Îles-de-la-Madeleine), M. Lefebvre (Viau), M. Lessard (Saguenay), M.
Michaud (Laprairie), en remplacement de M. Marcoux (Rimouski); M. Ouellet
(Beauce-Nord) et M. Roy (Beauce-Sud).
Nous allons d'abord adopter le procès-verbal des séances
tenues les 28 avril et 5 mai 1977.
M. Garneau: M. le Président, dans le procès-verbal
des deux dernières réunions, il y a un certain nombre de
réponses par exemple, à l'article 2 du
procès-verbal qui n'ont pas été données
à des questions sur des documents déposés ou pour obtenir
des informations additionnelles. Pourrait-on savoir combien de temps ça
peut prendre? On dit à l'article 3: "Sauf pour les engagements suivants,
où le ministère n'avait pas transmis les renseignements au moment
de la rédaction du procès-verbal". Dois-je comprendre que si vous
obtenez ces renseignements, en cours de route, vous allez nous les envoyer ou
les déposer le mois suivant? Quelle est la procédure?
Le Président (M. Bertrand): Le secrétaire de la
commission m'informe qu'il y en a déjà qui ont été
envoyés hier.
Maintenant, il y a pour août 1976, no 2, l'engagement no 800. La
copie du contrat n'a pas été envoyée.
Ensuite, à la page 3, A-1, février 1977, ministère
des Affaires sociales, no 2, les engagements 101, 105, 106, 200, 202, 401, 402,
405 sont prêts mais ne sont pas encore parvenus au secrétaire.
M. Garneau: À l'exception de ces deux-là...
Le Président (M. Bertrand): Vous pouvez ajouter aussi, M.
le député de Jean-Talon, le no 4 et le no 5 de février
1977. C'est la photo du char allégorique. Le caméraman a perdu
son film et je ne sais pas comment il fera pour le retrouver. La photo du
Pasadena est perdue! Est-ce que cela répond en partie à votre
question, M. le député de Jean-Talon?
M. Garneau: Alors, les autres réponses ont
été expédiées à tous les membres de la
commission?
Le Président (M. Bertrand): M. Grenier
(Mégantic-Compton) remplace M. Bellemare (Johnson).
M. de Belleval: Comment va M. Bellemare?
M. Grenier: Je lui ai parlé longuement hier soir, il va
assez bien. Cela sera long, je pense qu'il sera en repos au moins trois mois.
Il devrait sortir dans une semaine et demie et il sera en repos pour au moins
trois mois.
M. de Belleval: Vous lui transmettrez nos voeux de prompt
rétablissement.
M. Grenier: Merci. Il remercie tous ceux qui lui ont
envoyé des messages, l'ont appelé ou sont allés le
voir.
M. Garneau: Pour l'article 3 de la page 3, pour ce qui est des
engagements de mars 1977, dois-je comprendre que cela a été
expédié également?
Le Président (M. Bertrand): Les Affaires culturelles, nous
ne l'avons pas reçu. Les Affaires municipales, cela a été
réglé hier après-midi. Les Affaires sociales, c'est fait
en partie seulement. Pour l'Agriculture, c'est "O.K." sur toute la ligne.
À l'Éducation, il y en a certains sujets qui relèvent du
haut-commissariat et qui devraient venir dans les prochains jours. À
l'Industrie et au Commerce, "O.K.". À la Justice, pas de réponse
encore.
M. Garneau: À l'Industrie et Commerce, l'article 2 est
couvert?
Le Président (M. Bertrand): Oui, les deux.
M. Roy: Quand vous parlez des deux, ce sont lesquels?
Le Président (M. Bertrand): Ce sont les deux demandes qui
avaient été faites pour...
M. Roy: Pour le ministère de l'Industrie et du
Commerce?
Le Président (M. Bertrand): ...pour le ministère de
l'Industrie et du Commerce.
M. Roy: La réponse a été envoyée?
Le Président (M. Bertrand): Oui, hier.
M. Roy: Parce qu'on n'a pas eu le temps de vérifier tout
cela, on a reçu les réponses hier.
Le Président (M. Bertrand): Alors, Justice à la
page 10, cela n'a pas été envoyé encore, ni Richesses
naturelles, ni Terres et Forêts à la page 11, alors Transports,
oui, sauf l'élément 4, en fait, qui est l'engagement No 403
à la page 12.
M. Roy: J'aurais une demande à faire pour le
bénéfice de tous les membres de la commission et
pour faciliter le travail du secrétaire de la commission, M.
Saint-Pierre. Si cela est possible qu'on ait les réponses aux documents,
qu'on nous les envoie au moins deux jours avant le début de la
séance de la commission parlementaire. Ce qui arrive, c'est qu'on est
à d'autres séances, à d'autres commissions parlementaires
et on ne prend connaissance de ces documents que le soir. C'est sur notre
pupitre quand on entre à notre bureau vers les 11 heures, 11 h 15 et le
matin, évidemment, on revient tout de suite ici. On ne peut donc pas
examiner les documents qui nous sont envoyés pour être en mesure
de poser des questions avant que le procès-verbal ne soit adopté.
Parce qu'en somme, si on demande des documents additionnels, si on demande des
explications, des copies de baux, ainsi de suite, c'est pour être en
mesure de poser des questions supplémentaires, si cela s'avérait
nécessaire. Alors, si on pouvait les avoir au moins deux jours avant,
pour que le personnel attaché à nos bureaux ait au moins une
journée complète pour examiner tout cela, je pense que cela
aiderait tout le monde.
Le Président (M. Bertrand): M. le député de
Beauce-Sud, je viens de me renseigner auprès du secrétaire, M.
Saint-Pierre. Dès que la commission a terminé l'étude des
engagements, le secrétaire fait parvenir une copie du
procès-verbal à chacun des ministères ainsi qu'une lettre
les enjoignant de répondre à certaines demandes d'informations
supplémentaires. On leur dit qu'il serait préférable de le
faire avec le plus de diligence possible, mais, dès que le
secrétaire reçoit les renseignements additionnels, du moment
qu'il en a une compilation suffisante, il les fait parvenir
immédiatement. Donc si vous avez eu votre réponse seulement hier,
c'est que les ministères n'avaient pas envoyé les renseignements
suffisamment à temps pour que vous puissiez les recevoir deux jours
à l'avance.
M. Roy: Non, je comprends très bien les raisons qui ont
motivé le secrétaire, M. Saint-Pierre, de nous faire parvenir
cela hier, mais je pense, quand même, qu'il y aurait une procédure
à établir de façon définitive. Si les documents ne
sont pas arrivés, qu'on nous fasse parvenir ceux dont le
secrétaire dispose, mais au moins deux jours à l'avance. Je
préfère qu'on retarde d'un mois plutôt qu'on nous les
envoie à la toute dernière journée.
Le Président (M. Bertrand): D'accord.
M. Garneau: La raison pour laquelle je posais la question au
début, c'est qu'adopter le procès-verbal sans avoir pu prendre
connaissance des réponses qui ont été données.
Évidemment, lorsqu'on va pouvoir le faire, le mois prochain,
normalement, on n'aurait pas le droit d'y revenir, le procès-verbal
ayant déjà été adopté. C'est pourquoi je
posais la question. Il est fort possible qu'il n'y ait absolument aucune
question à poser sur les documents que nous avons reçus hier
après-midi et dont je n'ai pu prendre connaissance. J'imagine que, si
tel était le cas, la commission n'aurait pas d'objection, pour
quelques-uns des cas dont on aurait reçu copie avant de recevoir le
procès-verbal, que l'on puisse revenir à la prochaine
séance.
M. Roy: Alors, si j'ai bien compris, M. le député
de Jean-Talon, c'est qu'on pourrait adopter le procès-verbal quand
même, mais avec cette réserve de pouvoir poser des questions au
début de la prochaine séance.
M. Garneau: C'est cela.
M. Roy: Ça va.
M. de Belleval: C'est adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): Procès-verbal des
séances du 28 avril et 5 mai 1977, adopté. Nous allons donc
entreprendre l'étude, l'examen des engagements financiers du mois
d'avril 1977, ministère des Affaires culturelles, No 200.
Ministère des Affaires culturelles
M. Garneau: M. le Président, est-ce que pour les
subventions de fonctionnement des bibliothèques de prêts, il
s'agit des mêmes politiques qui étaient appliquées
antérieurement ou s'il y a eu des changements dans la distribution des
subventions de ces bibliothèques?
M. de Belleval: Non, ce sont toujours les mêmes. Ce sont
les règles de la commission des bibliothèques publiques
concernant l'attribution et le calcul des subventions faisant partie du
mémoire d'éléments de programmes soumis au Conseil du
trésor en septembre 1973 et approuvés en février 1974.
L'application date de 1975.
M. Garneau: Vu, M. le Président, Si on ne l'adopte pas, on
dit vu.
Le Président (M. Bertrand): Vu? M. Garneau:
Oui.
Le Président (M. Bertrand): Alors, 200, adopté,
201...
M. Garneau: Dans le cas de gardiennage d'immeubles, est-ce qu'il
y a, au niveau du Conseil du trésor, une nouvelle politique ou s'il
s'agit des mêmes procédés face à l'entreprise
privée et aux employés du gouvernement?
Est-ce qu'il y a des changements particuliers? Est-ce l'intention du
gouvernement d'en venir à ne plus avoir recours à l'entreprise
privée pour de telles choses ou si c'est...?
M. de Belleval: II y a actuellement au secrétariat du
Conseil du trésor une étude d'ensemble de notre politique dans le
domaine du gardiennage. Pour l'instant, nous sommes au niveau de la
révi-
sion du dossier et il n'y a pas de nouvelle politique d'adoptée
encore.
M. Garneau: Dans le cas d'une soumission de ce genre, on voit que
la Société Philips a eu la plus basse soumission, et cela me
paraît une soumission à l'heure...
M. de Belleval: Oui.
M. Garneau: Comment s'établit le nombre de personnes entre
la soumission et la réalité, c'est-à-dire y a-t-il une
vérification par la suite de l'engagement du nombre de personnes? Si
l'on demande une soumission comme dans le cas présent à $4
l'heure, je ne sais pas combien cela représente de personnes, de
surveillance, est-ce qu'il y a un suivi de la part du Conseil du trésor
concernant le nombre de personnes effectivement engagées par la suite
par le ministère?
M. de Belleval: L'autorisation est pour un certain montant
donnée et la demande est pour un certain nombre de personnes. Il revient
ensuite au ministère de vérifier les services reçus quand
il paie les factures. Évidemment, au niveau... quand je dis le nombre de
personnes, c'est surtout en terme d'heures, puisqu'il peut y avoir des
individus différents qui font ces heures, mais le nombre de rondes est
fixé dans le contrat, etc.
Le Président (M. Bertrand): No 201, adopté;
202?
M. Garneau: À 202, M. le Président dans le cas de
l'église du Gésu, cela fait partie d'un complexe qui est
relié à un aménagement du secteur dans lequel est
située l'église Gésu, est-ce que, en confiant une
étude aux urbanistes-architectes LaHaye et Ouellet, on ne touche que
l'église, ou si on l'intègre dans le programme
d'aménagement du secteur tout autour, qui était prévu pour
un théâtre et des immeubles locatifs? Il y avait un immense projet
pour entourer ce développement. Dans cette restauration de
l'église du Gésu, le contrat touche-t-il uniquement
l'église ou tout l'environnement?
M. de Belleval: Le dossier touche l'église proprement
dite, mais, indirectement, il touche au terrain contigu, dans le sens qu'on
doit prévoir, dans les conclusions de l'étude,
l'intégration valable entre l'église et le reste du terrain, de
sorte qu'on ne construise pas quelque chose autour de celle-ci.
M. Garneau: C'est une étude qui touche le secteur dans
lequel se trouve l'église Gésu et non pas uniquement
l'intérieur de l'église.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Gratton: Voudriez-vous avoir le mandat même de
l'étude?
M. Garneau: J'apprécierais l'avoir, parce que je voudrais
savoir, finalement, comment le développement sera traité. Est-ce
un quartier considéré comme monument important? Je ne sais pas
s'il est monument historique ou non. Je sais que c'est considéré
comme un coin à protéger. J'aimerais savoir à quoi rime le
contrat, exactement.
M. de Belleval: D'accord. Si vous voulez, nous déposerons
le mandat qui a été donné aux consultants. Je sais que le
mandat initial était très long.
M. Garneau: Est-ce possible aussi de savoir qui est
propriétaire? Est-ce le gouvernement qui est propriétaire de
l'église du Gésu ou si c'est le secteur privé?
M. de Belleval: Je pense qu'elle appartient encore aux
Jésuites.
M. Garneau: Je pense que cela a été
décrété arrondissement...
M. de Belleval: Bien culturel, pas arrondissement, il y a une
différence. Elle appartient encore aux Jésuites.
M. Garneau: Aux Jésuites.
Le Président (M. Bertrand): M. le député de
Gatineau.
M. Gratton: M. le Président, puis-je demander au ministre
comment on en est arrivé à choisir la firme La Haye et Ouellet
plutôt qu'une autre?
M. de Belleval: Le MAC a choisi la firme je pense que vous
l'avez, vous devez avoir la page rose où c'est indiqué
avez-vous les notes explicatives?
M. Gratton: Non, nous n'avons pas de notes.
M. de Belleval: Je ne vois pas pourquoi on ne vous donne pas
cela.
Pour réaliser l'étude, le MAC à choisi
l'étude LaHaye et Ouellet, urbanistes et architectes, parce que ce
consultant disposait de l'équipe multidisciplinaire requise et
était disponible immédiatement, possédait la connaissance
du milieu urbain concerné et avait manifesté un
intérêt particulier pour le problème posé par le
réaménagement du site. Cette firme possédait donc
déjà une certaine connaissance des problèmes particuliers
à ce dossier. C'est l'explication que j'ai pour l'instant. Je crois que
l'étude avait été mise en branle par l'ancien gouvernement
effectivement.
M. Garneau: En dehors de ce fait, je sais que, depuis un bon
moment, cela avait été en fait décrété bien
culturel. Le ministre doit avoir raison dans l'utilisation des termes, mais il
serait peut-être bon aussi d'avoir la date. Si on a le contrat, on va
avoir la date.
M. de Belleval: Le début du contrat. Le mandat et le
contrat.
Le Président (M. Bertrand): 203? 400?
M. Roy: 400 et 401, même question. Est-ce que le
ministère dispose du budget global pour chacun de ces deux cas?
M. de Belleval: Oui.
M. Roy: Pourrait-on en avoir une copie?
M. de Belleval: Oui.
M. Garneau: M. le Président, dans les cas de 400 et 401,
on constate que la subvention au Salon du livre de Québec et celle au
Salon de Montréal sont fort différentes. Dans les documents, ou
dans les informations qui pourraient être fournis à la commission,
pourrait-on avoir le nombre de visiteurs qui se sont rendus à chacun des
deux salons? Parce que c'est aussi une chose qui est comptabilisée et,
les organisateurs du Salon du livre de Québec prétendent qu'ils
ont beaucoup plus de visiteurs qui viennent à Québec, pour des
raisons que j'ignore. Je ne sais pas pourquoi c'est plus populaire à
Québec qu'à Montréal.
M. de Belleval: Ce n'est pas tout à fait le même
genre de foire. Je pense qu'effectivement c'est plus populaire, au sens strict
du terme, à Québec. La forme de la foire elle-même est de
nature à attirer davantage de personnes qu'à Montréal.
À Montréal, c'est davantage, je pense, de nature commerciale,
c'est-à-dire que cela s'adresse davantage aux spécialistes qu'au
grand public.
M. Garneau: II reste que, dans les chiffres fournis...
M. de Belleval: Oui, ce serait bon.
M. Garneau: Je pense que même cet aspect de la question
pourrait être remis en cause. Les informations que j'ai
établissent justement que le but visé n'est pas
nécessairement atteint, malgré que la subvention soit beaucoup
plus importante.
M. de Belleval: D'ailleurs, on dit ici, dans une des notes que,
pour la foire de 1977, le MAC avait imposé aux organisateurs de la Foire
internationale du livre de Montréal, (FILM) une plus grande ouverture de
la foire au public, avec possibilité d'acheter des volumes, justement
pour améliorer l'aspect diffusion populaire du salon et on me dit que le
MAC élabore actuellement une nouvelle politique concernant les salons du
livre en tant que manifestation culturelle.
M. Roy: Ici, il y a quand même un point, si on me permet,
si le salon de Montréal était plus commercial et celui de
Québec plus culturel, Québec a quand même eu deux jours de
plus que Montréal mais n'a reçu que 40% de la subvention de
Montréal.
M. de Belleval: Oui, c'est ce qui explique un peu la
différence des montants, par des raisons historiques, etc. Il n'y a pas
vraiment une politique pour deux événements comme cela qui
surgissent et...
M. Roy: On pourra avoir un peu plus de détails au moment
où les documents nous seront fournis.
Le Président (M. Bertrand): Les articles 400 et 401 sont
adoptés. L'article 402?
M. Garneau: L'article 402. Le montant de l'imputation est-il pour
1977/78 ou pour 1976/77?
M. de Belleval: Pour l'année 1977/78, $71 500, c'est
cela.
M. Garneau: Mais quand on passe à Place Royale, on voit
que la Batterie est déjà...
M. de Belleval: Pardon?
M. Garneau: On voit, quand on passe à Place Royale, qu'il
y a des travaux de faits. Ce ne sont pas les travaux déjà faits,
ce sont des nouveaux travaux à faire.
M. de Belleval: C'est-à-dire que c'est la
complétion des travaux en cours, un complément aux travaux en
cours.
M. Grenier: Combien y a-t-il de phases prévues à la
Batterie royale?
M. de Belleval: À la phase de restauration?
M. Grenier: Oui.
M. de Belleval: D'après ce que je peux voir, il y en
aurait deux. La première phase consistait à réparer les
murs de la Batterie, refaire le parapet de maçonnerie, creuser un tunnel
permettant l'enfouissement de la canalisation d'égouts. Ces travaux
doivent être complétés le 31 mars.
M. Grenier: Quel est le prix total de cela?
M. de Belleval: Le prix de la première phase?
M. Grenier: Le prix des deux phases?
M. de Belleval: Je ne dois pas l'avoir ici. Je pourrais vous le
faire parvenir.
La seconde phase consiste à aménager la batterie afin
qu'elle soit accessible au public. Construction de murs d'une enceinte,
aménagement de talus de terre, de plates-formes à canons et des
gabions. Alors, cela termine l'aménagement.
M. Grenier: La fin des travaux est prévue pour quand?
M. de Belleval: Incessamment, dans le courant de
l'été, parce que les travaux sont en cours
maintenant et comme c'est un petit montant: $71 000.
M. Garneau: Dans le cas des imprévus, d'habitude
l'imprévu est établi à 10%, pourquoi est-on allé
à $6670 au lieu de $6400, y a-t-il une raison particulière?
M. de Belleval: C'est marqué, coût des travaux $64
830, imprévus 10%, $6 483; ce qui fait $71 313. Ils ont arrondi au $500
le plus près.
Le Président (M. Bertrand): 402. Adopté.
M. de Belleval: C'est un arrondissement historique.
Le Président (M. Bertrand): 800...
M. Grenier: Les subventions additionnelles de $75 000,
pourrait-on savoir les raisons à 800, M. le ministre?
M. de Belleval: Pardon?
M. Grenier: Les subventions additionnelles de $75 000, sont
à quelles fins?
M. de Belleval: Ce sont les travaux de restauration du
séminaire de Québec, classé monument historique. Les
travaux additionnels ont été approuvés par la Commission
des biens culturels pour un montant de $75 000. Le projet a commencé en
février 1971.
M. Garneau: Le ministre pourrait-il nous dire à quelle
place les travaux sont faits ou ont été faits?
M. de Belleval: II s'agit d'un projet global qui était
assez considérable et il est bien évident que le
supplément de $75 000 est pour l'ensemble des travaux. Il n'y a pas une
imputation particulière, physiquement parlant, pour ces $75 000.
Si vous voulez avoir le projet dans son ensemble, en quoi il a
consisté, on pourrait, bien sûr, faire préparer un rapport
là-dessus. Il ne serait pas compliqué de savoir en quoi a
consisté cette rénovation. Je vous encourage à aller
visiter le petit séminaire, c'est quand même notre plus vieux
monument historique ici, au Québec, et au Canada.
M. Grenier: Les travaux sont terminés.
M. de Belleval: Cette phase-là est terminée, mais
quand vous connaissez le monument, vous savez combien il pourrait y avoir de
travaux additionnels à faire encore.
M. Garneau: Le maître d'oeuvre...
M. Roy: En somme, il n'est jamais terminé.
M. de Belleval: Vous connaissez l'ampleur des édifices,
leur vétusté, etc. J'ai l'impression que c'est comme le palais de
Versailles.
M. Grenier: Serait-il possible d'avoir le rapport dont vous venez
de parler?
M. de Belleval: Oui.
M. Garneau: Le maître d'oeuvre dans le cas présent
est le séminaire de Québec lui-même?
M. de Belleval: Oui.
M. Garneau: Le montant de $75 000 a été
versé en addition, suite à un rapport qui a été
présenté par les autorités du séminaire et c'est le
rapport que vous allez déposer?
M. de Belleval: C'est cela, peut-être même plus que
cela, la description générale des travaux qui ont
été faits.
Le Président (M. Bertrand): No 800 adopté avec
dépôt.
Affaires intergouvernementales, no 300.
Ministère des Affaires
intergouvernementales
M. Grenier: II y a eu combien de participants à cette
agence de coopération?
M. Garneau: Combien y en aura-t-il?
M. Grenier: II y en aura combien du Québec, combien de
l'extérieur?
M. de Belleval: Je ne le sais pas, je peux vous faire parvenir le
nombre de participants et d'où ils viennent. D'accord?
M. Roy: Est-ce payé à même un certain nombre
de contributions qui proviennent d'autres organismes ou d'un autre palier de
gouvernement? Puisqu'on parle de l'agence de coopération, quelle est la
part, quel est le budget global, d'abord, pour ce colloque international?
M. de Belleval: Je peux vous faire parvenir le budget, si vous
voulez. C'est $225 000 le budget global. La participation des Affaires
intergouvernementales est évaluée à $25 000, quant au
solde, il serait versé par le ministère des Affaires
extérieures du Canada $150 000, l'agence de coopération
elle-même $35 000, Radio-Canada $10 000 et Radio-Québec $5000.
Le Président (M. Bertrand): No 300, adopté.
M. Garneau: Sur le no 300, M. le Président, en dehors de
ce $25 000, le gouvernement participe-t-il à ce colloque de quelques
autres façons, par des paiements de banquets, par le Conseil
exécutif ou des trucs du genre? Ou est-ce la seule somme qui sera
versée par le gouvernement du
Québec, dans le cadre de sa participation à l'agence?
M. de Belleval: II y a certainement Radio-Québec comme je
viens de la mentionner qui, d'une certaine façon, est une agence
gouvernementale québécoise. Il se peut aussi que, si des
participants viennent à Québec, dans le cas des réceptions
protocolaires, il y ait autre chose.
M. Garneau: Mais le ministre n'a pas ces informations devant
lui?
M. de Belleval: Non, je ne crois pas. C'est la subvention
globale, les seules dépenses incidentes pourraient être, à
ce moment-là, une réception protocolaire à Québec
ou des choses comme cela.
Le Président (M. Bertrand): 400.
M. Roy: À 400, en quoi consistent ces projets au juste,
CPR Maroc, Centres pédagogiques régionaux. Je pensais que
c'était pour des voyages au Maroc, mais il semble que ce ne soit pas
cela.
M. de Belleval: Non, c'est un autre projet patronné par
l'ACDI et pour lequel le gouvernement québécois fournit des
services techniques qui sont ensuite remboursés intégralement par
l'ACDI, plus 5% ou 10% pour frais d'administration.
M. Roy: En somme, ces $25,000 seront entièrement
remboursés?
M. de Belleval: Oui.
M. Garneau: Dans cette fonction-là, traditionnellement,
n'était-ce pas un fonctionnaire du gouvernement du Québec qui
était là? Il me semble que l'ancien sous-ministre de
l'Agriculture avait été, pendant un certain temps...
M. de Belleval: Oui, là, il s'agit d'un programme
pédagogique et non pas d'un vous savez, les ententes avec le
Maroc couvrent plusieurs secteurs, agricole, touristique et pédagogique,
entre autres...
M. Garneau: Alors, le choix de M. Boisclair a été
fait par le ministère des Affaires intergouvernementales?
M. de Belleval: C'est cela, c'est-à-dire qu'on est les
maîtres d'oeuvre du projet au nom de l'ACDI.
M. Garneau: Est-ce que cela devient un choix
discrétionnaire du ministère?
M. de Belleval: Je ne sais pas de quelle façon le monsieur
est choisi. On pourra vous envoyer la description des tâches et le projet
de contrat.
Le Président (M. Bertrand): 400, adopté avec
dépôt. Le ministère des Affaires municipales, 200...
Ministère des Affaires municipales
M. Roy: 200, subventions au Comité intergouvernemental de
recherches urbaines et régionales, le CIRUR, représentant de la
quote-part du gouvernement du Québec. Est-ce qu'on peut nous donner le
budget global, d'abord? On pourrait toujours le calculer, mais est-ce qu'on
pourrait nous donner les autres participants à ce comité
intergouvernemental?
M. de Belleval: Le budget net de l'organisme sera de $319,780 en
1977, 1978, en haut de 5.3% par rapport à 1976, 1977. Le CIRUR est
financé à 50% par le gouvernement fédéral et 50%
par les gouvernements provinciaux, selon le prorata de la population.
Comme la population du Québec représente environ 28% de la
population du Canada, nous allons fournir 28% de 50%, soit 14%.
M. Roy: À ce moment, au moins là-dessus, le
fédéral a reconnu le pourcentage que le Québec
représente, lorsqu'il s'agit de payer.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Roy: Bon! Il y a toujours cela qui est admis.
M. de Belleval: Notre comptabilité est différente,
comme vous avez vu, le ministre des Affaires intergouvernementales
réclame des négociations à 50% maintenant.
M. Roy: Bon! Je ne suis pas contre cela. J'aimerais savoir...
M. Garneau: Sauf que cela fait quelque temps qu'il existe.
M. de Belleval: Les négociations à 50%? M.
Garneau: Non, ce comité-là.
M. de Belleval: Non, non, je veux dire dans l'ensemble du
débat constitutionnel. Pour le CIRUR, on est tout à fait content
de payer selon notre population.
M. Roy: On va changer de sujet, parce que cela pourrait
entraîner un débat. M. le Président, est-ce que ce
comité intergouvernemental de recherche publie des études chaque
année? Est-ce que le gouvernement possède ces études?
M. de Belleval: Oui, c'est-à-dire qu'un des premiers
services de CIRUR est de faire parvenir un bulletin d'information tous les mois
à l'ensemble des partenaires donnant l'état jusqu'à ce
jour des connaissances en matière d'aménagement urbain,
développement régional, etc. Dans l'ensemble du Canada, il
organise des colloques et il publie aussi des études spéciales.
À mon avis, c'est un des organismes d'information pancanadiens les mieux
adaptés à nos besoins.
M. Garneau: Quelle est la représentation du gouvernement
au sein de l'organisme?
M. de Belleval: La charte de l'organisme, etc.?
M. Garneau: Oui.
M. de Belleval: II y a un conseil d'administration qui est
paritaire, un ou plusieurs représentants par gouvernement. J'ai,
d'ailleurs, déjà siégé au conseil d'administration
de ce...
M. Roy: Oui, mais, d'accord. Quand vous dites paritaire,
paritaire ne va pas seulement au nombre de membres, pas au montant
versé?
M. de Belleval: Non, c'est...
M. Roy: Là, on n'a pas reconnu 28%?
M. de Belleval: C'est-à-dire que ce n'est pas un organisme
contentieux, c'est un conseil d'administration de bonne foi qui fonctionne sans
problème, d'ailleurs.
M. Roy: Comme dirait l'ancien ministre Bona Fide.
M. de Belleval: Bona Fide, oui, il ne faut pas confondre avec
Bona Arsenault.
M. Roy: Non.
M. de Belleval: Ce n'est pas le même homme.
Le Président (M. Bertrand): 200, adopté. 300?
M. Roy: 300, j'ai déjà posé cette question
à la commission des engagements financiers: Remboursement d'honoraires
à Yvon Boulanger Ltée pour l'utilisation de leur machine à
signer les obligations au cours de l'année. Alors, on paye chaque
année $26,000, $25,000 ou $24,000 pour louer une machine à
signer. Quel prix coûte-t-elle? Quel est le prix de cette fameuse
machine?
M. de Belleval: Je dois dire là-dessus que la
décision du Conseil du trésor à ce sujet a
été la suivante: Approuver la demande relativement à
l'exercice 1976/77, parce que, évidemment, il était en cours, et
refuser la demande pour 1977/78 et demander au ministère de justifier
l'opportunité d'utiliser ce mode de rémunération pour ce
contrat de service et proposer, s'il y a lieu, d'autres options pour la
rémunération de ces firmes. Y compris l'achat de la machine.
M. Roy: Cela veut dire que les remarques que nous avions faites
l'année dernière ont quand même été
retenues.
M. de Belleval: Par le nouveau gouvernement, oui.
M. Roy: Elles ont été retenues par le nouveau
gouvernement! D'ailleurs, on me rappelle que le Parti québécois,
à l'époque, avait dit la même chose à cette
commission.
M. de Belleval: Je ne suis pas au courant de toutes les
observations de mes collègues, mais cela a été ma
réaction instinctive en voyant le...
M. Roy: Je ne veux pas diluer ni diminuer la suggestion que
j'avais faite en disant cela, mais je veux tout simplement la renforcer.
M. de Belleval: Parfait.
Le Président (M. Bertrand): L'article 300, adopté.
L'article 800? L'article 801?
M. Garneau: Dans le cas de Laval, c'est le paiement de
l'année 1976/77. Le gouvernement a-t-il pris une décision
concernant les prochaines années ou si elle n'est pas encore prise?
M. de Belleval: La décision qu'il a prise, c'est de
respecter la fameuse entente quasi historique que vous connaissez. Et de verser
sur les autres années le reliquat. Mais on n'a pas pris position sur le
quantum chaque année. Cela dépendra des actifs ou des
états financiers de la municipalité durant ces années.
Autrement dit, on ne tient quand même pas à créer des
surplus temporaires à même les fonds publics.
M. Garneau: Le gouvernement irait-il jusqu'à rouvir le
dossier et à obliger Laval à réintroduire la taxe
spéciale de secteurs?
M. de Belleval: Non, je n'ai pas l'impression... Il faudrait
plutôt demander un détail particulier comme celui-là au
ministre des Affaires municipales, mais je n'ai pas entendu parler de cette
disposition ou de cette perspective quand on a...
M. Garneau: Parce que la raison pour laquelle cela avait
été fait, c'était justement pour faciliter l'application
du plan d'urbanisme de la ville de Laval en éliminant les taxes des
ex-villes et les...
M. de Belleval: C'est ça.
Le Président (M. Bertrand): L'article 801, adopté.
L'article 802?
M. Garneau: Est-ce que 802, c'est le dernier versement?
M. de Belleval: Au BAEQM?
M. Garneau: Oui. En vertu de l'article 35 du chapitre 56.
M. de Belleval: Oui. Il reste un dixième versement.
M. Garneau: II reste un dixième?
M. de Belleval: Oui, la dixième et dernière
tranche, $400 000, sera versée à même les
crédits 1977/78 prévus à cette fin.
Le Président (M. Bertrand): L'article 803?
M. Garneau: Dans les cas des subventions en guise d'impôt
foncier, le ministre pourrait-il nous dire de quelle façon...
M. de Belleval: Sont calculées?
M. Garneau: Non. De quelle façon sera traitée,
à l'avenir, l'évaluation du parc olympique? Est-ce que, sans y
être obligé parce que, de mémoire, la loi
créant la Régie des installations olympiques ne faisait pas
obligation, si ma mémoire est fidèle, de payer l'impôt
foncier est-ce l'intention du gouvernement de considérer cet
équipement comme faisant partie de ceux qui seraient couverts par les
subventions en guise d'impôt foncier?
M. de Belleval: Le problème a été
soulevé au Conseil du trésor et le haut-commissariat doit
étudier cette question.
M. Garneau: II n'y a pas de décision de prise.
M. de Belleval: II n'y a pas eu de rapport de fait
là-dessus.
M. Garneau: Et, dans le cas des autres immeubles, est-ce la
même pratique qui va être suivie? Je vois que c'est applicable
à l'exercice 1976/77, j'imagine que, pour qu'à 804... Non, pas
804, ce n'est pas la même chose. A-t-on pris, pour l'avenir, une
évaluation faite conjointement ou si on a l'intention de prendre
l'évaluation telle que fournie par les municipalités?
M. de Belleval: Là encore, on a demandé aux
Affaires municipales de nous faire un rapport sur la méthode de
détermination des en-lieu de taxes et de faire des recommandations
à ce sujet.
M. Garneau: Mais c'est évidemment relié,
fondamentalement, à l'évaluation qu'on fait des immeubles.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Garneau: Est-ce l'intention du gouvernement de prendre comme
évaluation celle qui est faite par les services d'évaluation des
municipalités ou des communautés urbaines, ou s'il va se fier
à l'appréciation du ministère des Travaux publics en
révision de celle qui était faite par les municipalités?
Parce que cela pourrait signifier des chiffres différents de ceux qui
sont là.
M. de Belleval: Fort différents. C'est le sens de la
demande qu'on a faite aux Affaires municipales.
M. Garneau: Le ministre connaît-il la date à
laquelle ce rapport sera remis?
M. de Belleval: Non.
M. Garneau: Évidemment, on peut revenir à la charge
à plusieurs reprises, mais le ministre aurait-il objection s'il y
a, pour la méthode d'évaluation ou d'appréciation de
l'en-lieu de taxe, un rapport sur lequel on se base à le
déposer?
M. de Belleval: Je crois qu'on a déjà
demandé aux Affaires municipales de déposer ici la méthode
utilisée.
M. Garneau: Dans le passé, oui, je la connais,
celle-là...
M. de Belleval: Est-ce que cela a été
déposé, M. le secrétaire?
Cela a été déposé.
M. Garneau: ...mais je pensais à l'avenir.
M. de Belleval: Pour l'avenir, oui, la même chose.
Le Président (M. Bertrand): No 804.
M. Roy: Sur quelle base cette subvention est-elle
évaluée? Est-ce une entente de gré à gré?
Tient-on compte des immobilisations? Tient-on compte de l'espace
occupé?
M. de Belleval: II y a une convention qui a été
signée entre les deux parties. Je pourrais faire parvenir copie de cette
convention et si ce n'est pas clair, à partir de cette convention,
comment tout cela a été établi tout cela est
prévu dans la convention.
M. Roy: Parce qu'il y a plusieurs éléments?
M. de Belleval: C'est cela.
M. Roy: D'accord. Alors, qu'on dépose la convention.
M. de Belleval: Normalement, c'est à la suite d'une
négociation de gré à gré, pour chaque cas. Il y a
des principes généraux qui sont utilisés pour la
négociation.
M. Roy: Les principes sont énoncés dans la
convention?
M. de Belleval: Non, ils ne sont pas énoncés dans
la convention et la convention se trouve à les concrétiser.
Si vous voulez savoir en vertu de quels principes d'ensemble, il
faudrait demander comment le ministère des Affaires sociales
négocie à partir de quels critères ce genre
d'arrangement.
M. Roy: Des Affaires municipales.
M. de Belleval: Dans le cas qui nous intéresse, oui, les
Affaires municipales.
M. Garneau: C'est dans une imputation à 1976/77?
M. de Belleval: C'est-à-dire non pas les Affaires
municipales mais les Affaires sociales. C'est un foyer.
Toujours des imputations en 1977/78 le montant de $76 571 est
pour 1976/77 mais les crédits sont imputés sur 1977/78 la
demande avait été faite en 1976/77 mais l'imputation est pour
1977/78.
M. Garneau: 1977/78, et vous dites que, dans les $3,3 millions,
il y a une partie qui était due sur le budget de l'année
passée?
M. de Belleval: De quoi parle-t-on? Parlez-vous...
M. Garneau: No 804.
M. de Belleval: Excusez, on n'y est pas rendu, je suis au no 200,
pour l'instant.
M. Garneau: C'est pour cela qu'on parlait des Affaires sociales
et des Affaires municipales.
M. de Belleval: Vous êtes rendu au 804
déjà?
M. Garneau: No 804, aux Affaires municipales. Vous avez
tourné trop vite.
M. de Belleval: Le précédent, excusez-moi.
M. Garneau: II n'avait pas été vu
complètement encore.
M. de Belleval: Excusez-moi, j'ai passé pardessus...
Où est-ce? Est-ce avant 800?
D'accord, no 804.
La subvention est versée à même les crédits
de 1977/78, l'imputation est pour 1977/78.
M. Garneau: Et elle couvre l'année 1977/78?
M. de Belleval: Elle doit couvrir, je pense, plutôt
l'année 1976/77.
M. Roy: Simplement une année en retard! M. de Belleval:
Oui, c'est cela.
M. Garneau: Alors, on règle le compte de l'année
1976/77?
M. de Belleval: Oui, c'est cela.
M. Grenier: Est-ce qu'on va toujours être une année
en retard?
M. de Belleval: Oui, c'est la pratique normale. Cela a toujours
été ainsi fait.
M. Garneau: C'est que l'exercice financier de la ville de
Québec n'est pas le même que celui du gouvernement.
M. de Belleval: Ce n'est pas le même.
Le Président (M. Bertrand): No 804, adopté.
M. de Belleval: Maintenant, il n'y a pas de critères
particuliers qui sont utilisés pour verser cette subvention.
Ministère des Affaires sociales
Le Président (M. Bertrand): Le ministère des
Affaires sociales, no 200.
M. Grenier: Le ministre pourrait-il me dire pourquoi cela
apparaît pour le foyer Rousselot? La plupart des foyers ont des
intérêts à payer et cela n'arrive pas au cahier ici. Il
s'agit bien d'un foyer pour personnes âgées et, en
général, chacune des institutions a des intérêts
à payer. Ici, il s'agit bien d'un foyer pour personnes
âgées et, en général, chacune des institutions a des
intérêts à payer.
M. de Belleval: Non, les subventions pour paiements
d'intérêt viennent aux engagements financiers normalement. Il en
vient quelques-uns pour le mois d'avril, mais surtout au mois de mai on en aura
alors toute une série.
M. Garneau: Dans le cas présent, c'est un foyer
privé, dans le sens qu'il appartient aux Soeurs Grises de
Montréal. Ce n'est pas suivant le type des corporations.
M. de Belleval: C'est-à-dire qu'il y a une nouvelle
corporation qui a été mise sur pied, la corporation
Foyer-Rousselot, qui a accordé à la corporation Province
Ville-Marie des Soeurs Grises l'option de se porter acquéreur de l'aile
C de l'établissement qu'elles occupent déjà pour y loger
des membres de leur communauté. Le foyer Rousselot verse à la
Province Ville-Marie des Soeurs Grises un intérêt de 6% sur sa
dette, à compter du 29 mai jusqu'à la date de l'option d'achat de
l'aile C, soit au plus tard le 29 mai 1982.
M. Garneau: Cela fait partie de l'opération rachat des
foyers. C'est un foyer pour personnes âgées?
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Bertrand): L'article 201?
M. Grenier: C'est un foyer public ou un foyer pour la
communauté?
M. de Belleval: Je vous avoue que je ne connais pas toute
l'histoire de tous ces foyers.
M. Grenier: C'est pour les soeurs âgées qui se
retirent.
M. de Belleval: Je ne connais pas vraiment tous les
détails de...
M. Grenier: Les soeurs âgées retirées.
M. de Belleval: Ce sont les soeurs âgées, oui. Le
Président (M. Bertrand): L'article 201?
M. Roy: L'article 201, M. le Président, à la
dernière ou l'avant-dernière séance de la commission, il y
avait une subvention additionnelle également à l'hôpital
Saint-Sacrement pour les frais de négociation.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Roy: Nous nous étions interrogés sur le fait que
cela coûtait, je pense que c'était $384 000 dans le temps, et il y
avait eu beaucoup de questions posées ici à la commission
parlementaire, et aujourd'hui on arrive avec une nouvelle subvention
additionnelle de $206 000, ce qui porte à $590 000 la subvention totale
pour le paiement des frais de négociation, parce que l'hôpital
Saint-Sacrement a négocié en somme pour les autres hôpitaux
pour tout le secteur hospitalier.
M. de Belleval: Elle a négocié elle-même les
avances auprès de la banque pour l'ensemble des négociations.
M. Roy: Pour l'ensemble des négociations. Maintenant,
est-ce que c'est une subvention finale ou y a-t-il d'autres montants à
venir?
M. de Belleval: Oui, c'est tout.
M. Roy: Peut-on avoir les détails de cela?
M. Garneau: Est-ce qu'ils n'ont pas été fournis
hier en réponse à la question posée par le
député de Johnson à la période des questions? Je ne
sais pas si ce sont ces renseignements qui étaient demandés, mais
on pourrait vérifier.
M. Roy: On pourra vérifier, mais en tout cas si on y a
répondu hier, je ne voudrais pas demander une nouvelle... Un nouveau
dépôt de document. On nous donnera le détail.
M. Garneau: N'était-ce pas dans la liasse des documents
que le ministre de la Fonction publique a déposés?
M. de Belleval: Non, à ce moment-là il s'agissait
seulement des honoraires des conseillers, des porte-parole. Alors, tandis
qu'ici on a les honoraires des conseillers juridiques, les frais de
séjour et de déplacement, secrétariat, location,
publicité, impression des conventions collectives, griefs
collectifs.
M. Garneau: Alors c'est beaucoup plus large. M. de Belleval:
Oui.
M. Garneau: Alors, la question du député de
Beauce-Sud pourrait demeurer.
M. de Belleval: Si, effectivement, elle n'a pas été
posée dans la même forme à la commission parlementaire,
nous répondrons.
M. Roy: C'est-à-dire que cela va être
déposé au feuilleton de la Chambre.
M. de Belleval: Au feuilleton?
M. Roy: Au feuilleton de la Chambre.
M. de Belleval: Si c'est au feuilleton, à ce
moment-là on n'aura pas besoin de...
M. Roy: D'accord.
M. Garneau: Je m'excuse, M. le Président, dans le cas de
l'article 201, si ce n'est pas dans les renseignements fournis hier, parce que
je comprends que le ministre a déposé un paquet de documents que
je n'ai pas lus, je ne sais pas...
M. de Belleval: Non ce n'est pas tout à fait la même
chose.
M. Garneau: Ce n'était pas cela. Alors cela va prendre...
Je ne crois pas qu'il y ait d'autres questions inscrites au feuilleton
là-dessus. Mais en tout cas.
M. de Belleval: De toute façon, on demandera la
ventilation.
Le Président (M. Bertrand): L'article 201
M. Roy: L'article 202, M. le Président, je remarque que
j'ai déjà fait une remarque en commission parlementaire des
engagements financiers et qu'elle n'a pas été retenue. Il y a un
montant de $592 millions, subvention de fonctionnement aux
établissements de services sociaux et de santé pour la
période du 1er avril au 30 juin 1977. Montant de l'engagement, $592
millions, voir liste ci-jointe. On nous donne la liste des
établissements. Il n'y a aucun détail concernant les montants qui
sont affectés à chacun de ces établissements, ni
même pour chacun des secteurs. Dans la première page on donne les
sept catégories d'établissements ainsi subventionnés.
Alors je trouve que c'est une information qui est totalement nulle et inutile.
Il y en a à peu près 60 pages dans le cahier des engagements
financiers et cela ne donne absolument rien. Je tiendrais à dire ceci,
à l'attention du nouveau ministre et j'aimerais également attirer
l'attention du président de la commission là-dessus. Lors de
l'étude, dans cette même commission, il y a de cela, je pense,
quatre ans, de par les montants qui nous étaient fournis, nous avions pu
faire une certaine comparaison, cela permettait aux députés
d'être capables de vérifier les établissements
situés dans leur localité ou dans leur région.
En ce qui me concerne, j'avais fait faire une enquête sur un
établissement de santé, chez nous, dans la région,
c'est-à-dire sur un centre d'accueil. Cela avait quand même
apporté cette dimension, et le gouvernement avait été
obligé de faire une
enquête et d'apporter des correctifs. Je ne sais pas si cela a
déplu à quelqu'un, mais, à partir de ce moment, il a
été pratiquement impossible d'avoir des renseignements concernant
les subventions qui sont accordées à ces établissements de
santé.
M. de Belleval: À chaque établissement?
M. Roy: À chaque établissement. Je fais une
proposition, ce matin, pour que ce montant de 202 soit retenu. On ne peut pas
approuver l'examen et on ne peut pas examiner un document totalement incomplet
et qui ne dit à peu près rien. Je trouve que c'est une lacune qui
existe, à l'heure actuelle. Je pense que le ministère des
Affaires sociales devrait recevoir des instructions de notre commission
parlementaire pour qu'on puisse connaître les sommes affectées
à chacun des établissements. Autrement, cela ne donne rien de
nous réunir et de discuter. On discute de rien. Et pourtant, il s'agit
d'une somme de $592 millions. Je voudrais bien que ces gens aient des comptes
à rendre aussi.
M. Grenier: M. le Président, j'ajoute à cela que
j'aimerais bien qu'on ait un autre "listing" et qu'on y fasse apparaître
clairement ici les centres d'accueil. C'est un montant très important,
à la page suivante, qu'on sache ce que c'est que les centres d'accueil
publics et les privés, quand ils apparaissent ici. Ils doivent passer
dans: autres établissements, j'imagine. Nous devrions avoir cela
à un article bien précis, afin de savoir ce que c'est.
Deuxièmement, ce que le député de Beauce-Sud vient
de soulever, j'avais l'intention de le soulever de toute façon. Je
voudrais bien qu'on identifie clairement aussi ces centres d'accueil, non
seulement la somme, mais qu'on sache de quelle région ils viennent.
Souvent, ils ne sont pas identifiés comme ville, non plus. Il y en a
trois ou quatre qui portent à peu près le même nom. Il est
intéressant d'avoir des tableaux comparatifs de ces centres.
Personnellement, je demande une tutelle dans un centre d'accueil, dans ma
région, actuellement, et je ne sais même pas où le trouver
là-dedans. J'aimerais savoir si on est capable de donner la
région du centre d'accueil, la somme pour le budget, pour qu'on puisse
ensuite demander plus de détails sur l'administration de ces
institutions.
À la suite de la proposition du député de
Beauce-Sud, je demanderais qu'on fasse comme on a fait pour la grippe porcine,
qu'on remette au prochain mois l'étude de ces crédits fort
importants, pour qu'on ait les détails dont on a besoin pour
compléter cette étude.
M. de Belleval: II faut bien voir que ces détails sont
déjà publics.
M. Grenier: Ils sont publics par les numéros.
M. de Belleval: Ce que je veux dire, c'est qu'on vous donne la
manière selon laquelle le
Conseil du trésor approuve ces engagements. Il les approuve de
cette façon. Quant aux budgets de chacun des établissements et de
ces états financiers, ils sont rendus publics. Chaque
établissement social du réseau doit avoir ses propres
états financiers et il publie ses états financiers tous les ans.
Par exemple, si vous avez un foyer pour vieillards dans votre comté, en
vous adressant directement à cet établissement, vous pouvez en
obtenir les états financiers et ces états financiers indiquent
exactement la provenance des fonds de l'établissement en cause.
Évidemment, on peut demander aux Affaires sociales de faire faire
un bilan de tous ces états financiers et de vous les faire parvenir. Ils
les ont, de toute façon, bien sûr. Vous voyez simplement, à
la liste des établissements, le nombre de pages que cela fait. En plus
de cela, si vous voulez avoir les états financiers, cela devient
extrêmement complexe.
M. Roy: Je soulève un point, à ce moment-ci, M. le
Président, je n'ai pas parlé...
M. de Belleval: Pouvez-vous me laisser terminer?
Si vous voulez qu'en plus on mette le montant de la subvention en regard
de chaque établissement, ce n'est pas compliqué, on peut vous le
donner.
M. Roy: Je tiens à préciser que je n'ai pas
parlé de la publication des états financiers. J'ai tout
simplement demandé qu'on revienne à la pratique originale, et
d'indiquer au bout du nom de l'établissement désigné le
montant de la subvention, le montant de l'imputation budgétaire.
M. de Belleval: Cela n'a jamais été fait ici.
M. Roy: Oui, cela a été fait. Je vais aller
chercher des documents. Cela a été fait.
M. de Belleval: Ici, aux engagements financiers?
M. Roy: Au niveau des engagements financiers.
J'aimerais tout simplement dire ceci au ministre, pour répondre
à la question qu'il a posée, à savoir s'il nous est
possible d'avoir des copies des états financiers de ces
établissements, que je suis d'accord avec lui. Le député
de Mégantic-Compton vient de parler d'un foyer qui est censé
être en tutelle chez lui. Il y a un centre d'accueil qui est en tutelle
dans mon comté, à l'heure actuelle.
Je peux vous dire qu'il aurait fallu faire passablement d'acrobatie pour
être en mesure d'avoir une copie des états financiers. Je ne pense
pas que ce soit la tâche du député de faire le tour de tous
les organismes de santé et de services sociaux de son comté pour
se faire remettre une copie des états financiers annuels. Nous avons une
commission parlementaire ici, qu'on appelle les
engagements financiers, pour nous permettre d'examiner les engagements
gouvernementaux, les engagements publics. Lorsqu'on demande, comme dans le cas
du foyer Rousselot à Montréal, on a indiqué qu'on a fait
un poste spécial, $76 571.65, la seule chose qu'on demande, c'est qu'il
y ait une colonne spéciale dans les feuilles, dans laquelle on indiquera
le montant versé par le gouvernement, le montant de l'imputation
budgétaire au bout du nom, au bout de la désignation du centre
d'accueil ou du centre de services sociaux. C'est aussi simple que cela, M. le
Président, mais c'est également aussi complet que cela.
M. Grenier: Si vous permettez, juste pour compléter ce
qu'il dit, vous aurez peut-être la réponse totale. Je ne sais pas
si cela se fait. Remarquez que ce n'est pas un secteur où je suis ici
pour la commission. Je sais comment on administre un hôpital ou un foyer.
Je me demande si cela se fait, parce que, si on a seulement la partie de la
subvention, c'est assez difficile de savoir ce qui se passe dans la maison.
Vous n'êtes peut-être pas capables de nous donner autre chose que
cela, mais je prends l'exemple d'une page ici, le Centre d'accueil
Saint-Jacques, si on n'avait que Saint-Jacques c'est dans le comté de
Montcalm, la partie des subventions ne nous donne pas d'éclaircissement.
Si on peut avoir d'autres dossiers après pour une maison
particulière, parce qu'on n'a pas besoin de tout cela, c'est bien
évident, mais si on était capable de dire que le foyer de
Saint-Jacques fonctionne avec un budget de $102 000, pour la tranche de trois
mois, cela fait une part de tant. Vous n'êtes peut-être pas
capables de nous fournir cela, vous me répondrez là-dessus. Vous
êtes peut-être en mesure de me dire seulement la subvention
donnée par le gouvernement. J'aimerais mieux qu'on me dise qu'il
fonctionne avec $102 000 répartis sur trois mois. Ce n'est pas
nécessaire de mettre $102 000, mais répartis sur trois mois, cela
fait une part de tant. Parce qu'il y a beaucoup de choses qui se passent entre
le budget total et la subvention donnée par le gouvernement. Vous seriez
surpris de voir, entre les divers directeurs généraux, comment
peut varier la façon d'administrer une institution. On pourrait
difficilement comparer, si on avait seulement la part de subvention. Pour un
cas particulier, on pourrait peut-être le demander.
M. de Belleval: Je pense qu'on peut donner tous ces
renseignements, c'est évident, tout dépend de ce que vous voulez
avoir. Si vous voulez seulement avoir la subvention, on peut donner seulement
la subvention. Si vous voulez aussi avoir le budget total, le budget brut de
l'institution, il est disponible, puisque tous les états financiers de
toutes ces institutions sont soumis au ministère des Affaires sociales.
C'est une question de compilation. Peut-être que la liste peut être
facilement compilée, peut-être que cela prend un travail
spécial, je ne le sais pas. Seulement un point particulier: il n'est pas
nécessairement disponible. Le renseignement que vous me demandez n'est
pas nécessairement disponible au moment où l'engagement financier
est pris. Cependant, trois, quatre, cinq ou six mois plus tard, on est en
mesure de donner le montant exact de la subvention qui sera effectivement
versée. Et on me dit que, dans le passé, le renseignement n'a
jamais été donné simultanément avec la publication
de l'engagement financier. Il a été donné à un
certain moment, vous avez raison, mais quelques mois plus tard. Peut-être
qu'ensuite on n'a plus voulu le donner, même plusieurs mois plus tard. Il
n'est pas possible, je pense, de le donner immédiatement, mais on peut
s'engager à vous le donner dès que le montant sera
disponible.
M. Roy: M. le Président, sur ce point, cela
m'étonne un peu que le ministre nous dise que c'est impossible de le
donner. Les gens du Conseil du trésor ne fonctionnent quand même
pas à l'aveuglette. Lorsqu'on s'en va au Conseil du trésor et
qu'on réclame une somme de $592 millions, il faut quand même que
la demande soit justifiée.
M. de Belleval: Puis-je vous expliquer comment le système
fonctionne? Vous allez comprendre pourquoi on ne peut pas le donner, pour
chaque établissement. C'est qu'il y a des normes d'ensemble qui sont
déterminées. Il y a un quantum pour l'ensemble de l'année,
pour l'ensemble des établissements, un quantum approximatif qui est
déterminé, et on dégage un certain nombre de
crédits comme cela, globalement, pour permettre le versement des
subventions. Ces subventions sont données en fonction de normes, de
clientèles, etc. Il faut, pour chaque établissement, appliquer
ensuite ces formules générales et déterminer la subvention
particulière à chacun des établissements. Il y a des
versements préliminaires qui sont faits, et il y a un ajustement final
qui est fait en fin d'année. On peut vous donner sans doute,
déjà, le montant approximatif qui sera probablement versé,
sur l'année, à un établissement donné. Mais il
reste que ce ne sera pas nécessairement le montant final et exact.
C'est pour cela qu'il y a un décalage comme cela entre
l'engagement global de principe et le versement définitif après
étude du budget de chacune des institutions en cause.
Évidemment, si on attendait que tous les budgets soient
étudiés en détail, établissement par
établissement, l'établissement en question serait obligé
d'aller à la banque, de se faire avancer des fonds en attendant que
notre subvention lui soit versée. On lui fait donc des versements
temporaires et il y a un ajustement en fin de période. C'est ce qui
explique qu'on a comme cela un engagement global avec le nombre des
institutions. Maintenant, pour répondre à votre question, je n'ai
absolument aucune objection à vous verser à vous et à la
commission les renseignements demandés dès qu'ils sont
disponibles, mais ce sur quoi je veux qu'on s'entende, c'est si vous voulez
avoir le montant approximatif ou si vous voulez avoir le montant réel
et, évidemment, à ce moment, la date de la disponibilité
de ces renseignements n'est
pas la même. Je n'ai pas d'objection à verser des
renseignements.
M. Grenier: Le but de la commission, je pense, c'est d'être
en mesure de faire des comparaisons et d'aider la province à faire des
économies. Je pense que cela peut être fait. Si je veux en savoir
plus, actuellement pour une maison, et il y a une maison qui est bien populaire
depuis hier matin dans les journaux, la maison de Rouyn-Noranda, qui est une
maison pour jeunes filles, et puis pour une maison des Cantons de l'Est, qui
est semblable, si je veux savoir ce que cela coûte pour administrer
Rouyn-Noranda et celle des Cantons de l'Est, si vous me donniez, dans la
colonne, d'abord la localité de ces maisons et la partie du budget
global, la partie de trois mois du budget global des deux institutions, je vais
faire la déduction de cela. Pour des revenus à peu près
semblables vous resteriez surpris de voir les conclusions. Des tableaux
comparatifs, c'est difficile d'en demander au ministère. Mais vous allez
être surpris de voir qu'il y a des maisons qui vont vous coûter des
prix de fous à administrer et d'autres où on peut faire pas mal
d'économies. Cela serait peut-être pas mal intéressant
à comparer.
M. de Belleval: On va communiquer avec les Affaires sociales, si
vous voulez, et je vais tenir compte de l'esprit de vos remarques et de celles
du député de Beauce-Sud et nous verrons quel genre de tableaux on
peut régulièrement déposer ici aux engagements financiers.
La seule chose, c'est qu'au moment où cet engagement financier
particulier est pris, les renseignements disponibles vous sont transmis
à cette date, mais on peut élargir le dossier, il n'y a pas de
problème.
M. Roy: Il est préférable d'avoir les chiffres
exacts, mais, à défaut d'obtenir des chiffres exacts, il est
évident que des chiffres approximatifs permettraient quand même
d'apporter un peu plus d'éclairage de ce côté. Ce que
j'aimerais, puisque notre commission parlementaire est en quelque sorte le
pendant de la commission parlementaire des comptes publics, c'est de dire
à l'honorable ministre et aux membres de la commission, qu'actuellement,
depuis trois ans, c'est-à-dire actuellement, et cela depuis trois ans,
on n'est plus capable d'avoir, aux comptes publics, à la publication du
livre annuel des comptes publics, les montants détaillés, mais
finals, qui sont affectés à chaque établissement.
Aujourd'hui, le livre des comptes publics qui nous est donné,
contrairement à ce qui nous était fourni auparavant et où
nous pouvions avoir tous ces détails, ne nous donne que des
dépenses globales. Nous n'avons aucun détail. Il n'y a donc
aucune possibilité de faire des motions de dépôt de
documents à l'Assemblée nationale, ce qui alourdit le feuilleton
et augmente les complications. Je pense que si l'on pouvait avoir ces
renseignements ici, cela pourrait quand même apporter un
éclairage, quitte à nous servir de notre droit de poser des
questions au feuilleton ou à la commission parlementaire sur des cas
particuliers.
M. Grenier: Est-ce que, le mois prochain, on pourra avoir...
M. de Belleval: Un instant! Je ne sais pas quand ils seront
disponibles. On va voir d'abord comment les Affaires sociales pourraient nous
distribuer régulièrement, ici aux engagements financiers,
à différentes périodes de l'année, des
résultats d'états financiers, de budgets globaux comme vous
l'avez demandé, les subventions temporaires et, éventuellement,
les subventions finales, établissement par établissement,
région par région, pour que ce soit disponible
régulièrement à la commission des engagements financiers
à différentes étapes de l'année. Cela pourrait
être un mois ou l'autre, mais on verra et on fera rapport
là-dessus; on pourra s'entendre. Si cela ne vous satisfait pas, on
retournera aux Affaires sociales pour améliorer la procédure.
M. Grenier: Je voudrais bien qu'on comprenne que je ne voulais
pas embarrasser non plus les fonctionnaires et ne les faire travailler que
là-dessus, puisque ce n'est pas cela une administration saine.
M. de Belleval: Ce sont des renseignements publics que vous
demandez, et il n'y a aucune raison pour que vous ne les ayez pas.
M. Grenier: Pourra-t-on être informé à la
prochaine rencontre de la décision que le ministre a prise avec les
Affaires sociales?
M. de Belleval: Et des suggestions que les Affaires sociales nous
auront faites. Si on n'est pas satisfait, on recommencera.
M. Garneau: M. le Président, effectivement, il y a deux ou
trois ans, tous ces budgets de subventions arrivaient ici établissement
par établissement. Une des raisons de changer cela, c'est que cela
constituait pour le ministère des Affaires sociales un fardeau
considérable de paperasse, parce qu'il fallait faire un CT pour chaque
établissement et cela faisait des piles. On n'a qu'à voir la
liste.
Mais une chose qui pourrait être faite et qui aiderait sans doute
la commission: comme les établissements de santé des Affaires
sociales fonctionnent à partir de budgets de base, ce qui serait
peut-être intéressant de voir, c'est le budget de base. On n'aura
probablement pas celui de 1977/78, mais on peut avoir le budget de base de
1976/77. Cela donnerait l'indication recherchée par la commission et
pourrait également servir en termes d'évolution des budgets
puisque cet engagement vient tous les trois mois, si je comprends bien, parce
qu'on vient de couvrir les mois d'avril, mai et juin; juillet, août et
septembre devraient être à l'engagement du mois de novembre
probablement puisque cela aurait été fait en octobre, pour les
trois mois qui ont passé.
M. de Belleval: Le budget de base par institution?
M. Garneau: Le budget de base par institution. C'est cela que
semblent demander les autres membres de la commission.
Ma question est celle-ci: Est-ce l'intention du Conseil du trésor
de procéder à la révision des budgets de base de chacun
des établissements de santé, puisque c'est le point d'appui
de...
M. de Belleval: On n'a pas fait de commande spéciale
à ce sujet. Le ministère révise, bien sûr,
lui-même ces budgets de base tous les ans, mais quant au quantum global
et les critères dont vous voulez parler, je suppose, les normes...
M. Garneau: Non, le budget de base de chaque institution. Comme
elles fonctionnent à partir de budget global surtout les
établissements de santé, les établissements des Affaires
sociales, j'en suis moins sûr, mais les établissements de
santé fonctionnent à partir de budgets de base lorsque le
budget de base est approuvé, si ces établissements ont un
déficit, ils doivent s'organiser pour le financer eux-mêmes,
puisque le ministère ne donne plus d'autorisation d'emprunts aux banques
pour financer des dépenses qui n'auraient pas été
approuvées. C'est ce qui fait que les établissements de
santé doivent prendre des mesures assez draconiennes, suite aux coupures
qui ont été faites cette année, pour arriver dans le
budget qui leur a été autorisé. Cela me surprend que le
ministre nous réponde que le Conseil du trésor n'a pas
demandé au ministère des Affaires sociales de refaire les
évaluations des budgets de base, puisque le président du conseil,
dans son discours, sur le budget, indiquait que cette décision avait
été prise et je croyais que c'était en marche,
puisque...
M. de Belleval: Où ça?
M. Garneau: Dans le discours sur le budget. ... que le
gouvernement avait pris la décision de refaire tous les budgets de base
des institutions de santé...
M. de Belleval: Des hôpitaux?
M. Garneau: Des hôpitaux...
M. de Belleval: Et des commissions scolaires?
M. Garneau: Des hôpitaux, en particulier. Je suis surpris
de voir que le travail n'est pas commencé. Il était
indiqué dans le discours du budget...
M. de Belleval: Je ne sais pas si le travail est commencé
ou pas, je ne suis pas informé de ce que font les Affaires sociales,
toutes les semaines. Cependant, si le ministre des Finances a fait une demande
particulière je ne me souviens pas d'avoir vu un ordre du Conseil
du trésor comme tel mais le ministre des Finances peut avoir
donné un ordre personnel... Je ne suis pas au courant de ce fait
particulier de la mise en marche de la révision.
M. Garneau: La façon de procéder, suite aux
questions posées par des collègues de l'Opposition... la
meilleure façon de donner l'information demandée est de
procéder en fournissant le budget de base de l'année 1976/77 des
établissements concernés. J'aimerais en particulier qu'on nous
donne le budget de base de l'hôpital du Sacré-Coeur de
Cartierville.
J'aimerais savoir comment a évolué, en particulier, pour
des raisons qui relèvent un peu de l'histoire, j'aimerais savoir comment
a évolué ce budget de base de l'hôpital du
Sacré-Coeur de Cartierville.
En fait, l'engagement du ministre, dans son discours du budget, est
à la page 23. Sans doute que le ministre de la Fonction publique
pourrait le revérifier et voir si cette annonce a bel et bien
été mise en marche.
M. de Belleval: Oui.
M. Grenier: Je m'excuse auprès du député,
mais est-ce l'occasion de demander je ne voudrais pas que cela
dégénère en un grand nombre d'institutions mais
peut-on faire la demande pour une autre institution ou si...
M. de Belleval: Je ne sais pas.
M. Grenier: ... le budget global d'une autre institution.
M. de Belleval: S'agit-il d'institutions qui font partie
du...
M. Grenier: Le centre hospitalier de Lac Mégantic. Est-ce
possible d'avoir le dépôt du budget global de cette institution
comparé à celui de l'an passé?
M. de Belleval: Oui, bien sûr.
M. Roy: Puisqu'on en est au chapitre des demandes
particulières, j'en aurais une. Si on veut en prendre note. Si c'est
trop compliqué, tout simplement, je m'y prendrai d'une autre
façon. C'est celle du foyer Notre-Dame-de-la-Guadeloupe, centre
d'accueil sous tutelle actuellement.
M. de Belleval: Comme je l'ai dit, nous allons voir avec les
Affaires sociales sous quelle forme ces renseignements pourraient être
présentés régulièrement, ici, à la
commission, entre autres, la suggestion du député de Jean-Talon
à l'effet que le budget de base pourrait être indiqué, le
budget total de fonctionnement, comme le député de
Mégantic-Compton le demandait, le montant de la subvention annuelle,
soit temporaire, soit définitive, comme le demandait le
député de Beauce-Sud, et tout autre renseignement qui pourrait
paraître pertinent.
M. Garneau: Parmi ces renseignements, et en se reliant au
discours du budget, le ministre des
Finances avait annoncé également des mesures
spécifiques pour contrer les déficits de financement des
hôpitaux qui peuvent être créés en dehors de
l'approbation du ministère, et il annonçait des mesures
spécifiques pour corriger la possibilité de ces déficits.
Si de telles mesures ont été prises, telles qu'annoncées
dans le discours du budget, j'aimerais si elles pouvaient faire partie des
renseignements qui vont nous être transmis, parce que c'est un
financement assez difficile.
M. de Belleval: Seulement pour clarifier cette question, c'est
pour cela que je dis qu'au niveau du Conseil du trésor, je n'en suis
pas, comme tel, informé. Le ministre des Finances a rencontré
personnellement, dans le cas des responsabilités qui lui sont propres,
comme ministre des Finances, les deux ministères les plus directement
impliqués, soit celui de l'Éducation et celui des Affaires
sociales, pour discuter avec eux des meilleures méthodes à
prendre pour mieux évaluer l'évolution des budgets de ces deux
grands réseaux durant les prochaines années.
Je suppose que c'est dans le cadre de ces conversations qu'il a
déterminé, avec les deux réseaux, entre autres du
côté du secteur hospitalier, la révision des budgets de
base. Comme tel, ce n'est pas venu lors d'une réunion du Conseil du
trésor.
M. Garneau: En termes de responsabilité, c'est une
responsabilité qui incombe au ministre des Finances, comme
président du Conseil du trésor, la surveillance de
l'évolution des budgets. Cela me surprend que le conseil n'ait pas
été informé de cela.
M. de Belleval: Nous avons, bien sûr, été
informés. Nous en avons beaucoup discuté, mais l'ordre, comme
tel, ou la commande, comme telle, n'est pas venu lors d'une réunion du
Conseil du trésor, mais dans une conversation bilatérale avec les
sous-ministres et les ministres concernés.
Le Président (M. Bertrand): Le no 202, adopté avec
dépôt, 203, 204? Adopté.
M. Grenier: Cela va. Pourrait-on expliquer ce que c'est que cette
histoire: Cette recherche de l'Université McGill sur la parasitologie
des selles?
M. de Belleval: La parasitologie des selles?
M. Johnson: Je pourrais peut-être l'expliquer au
député.
M. Grenier: Oui, docteur!
M. Johnson: Pour résumer cela, les parasites sont des
animaux microscopiques qui peuvent expliquer des maladies comme les
gastro-entérites et différentes maladies du tube digestif. Le
laboratoire de parasitologie vise à identifier ces organismes dans les
selles. C'est extrêmement utile comme instrument de diagnostic.
M. Grenier: Merci, Dr Johnson.
M. Garneau: Y a-t-il d'autres universités qui font des
études semblables? Pourquoi McGill et non pas l'Université de
Montréal, ou de Sherbrooke?
M. de Belleval: L'Institut de parasitologie de Université
McGill est un centre national de référence en parasitologie et
dispose des facilités d'identification adéquates. Autrement dit,
c'est une surspécialité qui a été
développée à McGill et qui est même nationale.
M. Garneau: La subvention est basée sur le coût des
salaires des spécialistes ou si c'est un contrat forfaitaire?
M. de Belleval: En fait, il s'agit davantage d'un contrat de
service que d'une subvention.
M. Garneau: En ce sens que le montant de la subvention est
basé sur les salaires des chercheurs ou si...
M. de Belleval: Sur le coût réel.
M. Garneau: Sur le coût réel de la recherche.
M. de Belleval: Du service. C'est un contrat de service. Est-ce
marqué comme subvention? Non, ce n'est pas marqué comme
subvention. C'est un contrat de service.
Voulez-vous avoir le dépôt du contrat?
M. Garneau: Non, je ne veux pas entrer dans tous ces
détails, je voulais tout simplement savoir si c'était un contrat
de service d'une façon forfaitaire. Disons qu'il y a quatre personnes
qui travaillent là-dessus à $25,000 par année et que cela
fait $100,000 ou si...
M. de Belleval: Je pense qu'on rembourse le coût salarial,
plus les bénéfices sociaux.
M. Garneau: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): Alors l'article 204,
adopté. L'article 300?
M. Roy: En ce qui concerne l'article 300, nous avons tous les
détails ici. Je tiens bien à le mentionner lorsque nous les
avons, puisque je le signale lorsque nous ne les avons pas.
Le Président (M. Bertrand): D'accord. L'article 301?
M. Garneau: Dans le numéro 300, encore là le
ministre des Finances annonçait, dans son discours du budget, des
techniques nouvelles de contrôle de la dépense. Est-ce que dans ce
cas, comme dans le cas des $529 millions, il y a eu des mesures
particulières d'introduites telles qu'annoncées dans le discours
du budget en termes de
contrôle de la dépense de chacune de ces subventions dans
les institutions hospitalières, ou si c'était tout simplement une
intention qui était manifestée dans le discours du budget?
M. de Belleval: Comme ces versements sont pour l'année en
cours, je ne pourrais pas dire si, déjà, des directives
particulières pour que le contrôle s'applique à ces budgets
ou si les mécanismes existants continuent d'être en vigueur.
M. Garneau: Le ministre pourrait-il prendre avis de la question
et voir s'il y a eu des méthodes telles qu'annoncées dans le
discours du budget.
M. de Belleval: D'accord. Je peux demander au ministre des
Finances de nous faire rapport sur l'état de la mise en oeuvre de ses
intentions?
M. Garneau: S'il vous plaît, parce que cela paraissait bien
dans le discours du budget, mais comme je sais que ce n'est pas facile à
mettre en application, j'aimerais savoir quelle mesure il a inventée
pour cela et quel succès il a obtenu.
M. de Belleval: Quel succès il a obtenu.
M. Grenier: Je comprends qu'on est à 301? Oui? Le ministre
pourrait-il nous dire s'il est en mesure de nous fournir prochainement les
politiques d'achats et règlements?
M. de Belleval: Le système est en marche, je pense que
nous pourrions... Vous pourriez peut-être poser une question à
l'Assemblée nationale. Je ne sais pas si, ici même, je peux vous
déposer, à l'occasion d'un engagement particulier, quelle est
la...
M. Grenier: Est-ce que le document est prêt à
être déposé?
M. de Belleval: Tout cela sera rendu public.
M. Grenier: Oui? Est-ce qu'on pourrait poser une question et
avoir un dépôt de document dès aujourd'hui à
l'Assemblée nationale? Est-ce prêt?
M. de Belleval: Le travail est en cours. Actuellement le
secrétariat spécial qui a été mis sur pied pour la
mise en oeuvre de la politique d'achats est en train de se constituer. Le
premier ministre, je pense, annonce à l'instant même, la
nomination du haut fonctionnaire qui va diriger ce bureau. Hier même, on
a approuvé au Conseil du trésor l'effectif du bureau. Il y a un
comité interministériel qui siège, par exemple, sur les
fichiers, etc. Tout l'ensemble de l'appareil administratif est en branle et, en
particulier on examine très concrètement le genre de directives
qui peuvent être données aux différents réseaux,
éducation et affaires sociales.
Au niveau des municipalités aussi, on étudie la question.
Il y a un petit problème particulier au niveau des municipalités.
En vertu de la loi, on ne peut obliger les municipalités à suivre
la politique d'achats. Alors, au début on va procéder par
directives incitatives. On verra s'il faut modifier la loi, etc. Donc, les
travaux progressent. Mais, il faut bien voir que c'est une chose
d'élaborer des critères comme on l'a fait, des principes
directeurs, et c'est une autre chose de les mettre en application. Il est bien
évident que l'application doit se faire sur une période de
plusieurs mois, mais le travail est en cours, et il progresse normalement.
M. Grenier: Les directives sont-elles prêtes à
être émises ou si c'est comme...? Cela va aller avec le
dépôt du document.
M. de Belleval: Je ne saurais dire jusqu'à quel point le
travail réglementaire est avancé et les directives sont
émises. Pour l'instant, de toute façon, des directives, au moins
verbales, ont été émises. Mais, temporairement, bien
sûr. Il reste qu'elles seront précisées par des directives
écrites.
M. Grenier: Pensez-vous que nous aurons cela avant la fin de
l'été ou plus tôt?
M. de Belleval: II faudrait bien sûr poser la question au
ministre responsable, qui est le ministre de l'Industrie et du Commerce, comme
vous le savez. Il reste que, comme je l'ai dit, le bureau sera formellement
constitué dans les prochains jours, bien que du travail
préliminaire ait été mis en oeuvre, ait été
fait déjà au niveau, par exemple, du service
général des achats, etc.
M. Roy: J'aimerais poser une question additionnelle au ministre,
là-dessus. Il y a les directives, évidemment, qui vont concerner
les politiques d'achats du gouvernement.
Le ministre a parlé évidemment des gouvernements
municipaux; je voudrais parler d'un autre secteur, les sociétés
paragouvernementales; entre autres, l'Hydro-Québec, qui a un pouvoir
d'achat considérable à cause des milliards qui sont
dépensés chaque année. Les mêmes directives
vont-elles s'appliquer au niveau de l'Hydro? Le ministre est-il en mesure de
répondre à cette question?
M. de Belleval: Pas nécessairement les mêmes
directives, mais la politique d'achat va...
M. Roy: Non, mais des directives similaires?
M. de Belleval: Oui, mutatis mutandis, comme dirait le
député de Johnson.
Oui, elles vont s'appliquer aussi aux sociétés
d'état.
M. Roy: Parce qu'au niveau de l'Hydro, il y a quelque chose
à faire de ce côté. SIDBEC et...
M. de Belleval: C'est un effort d'ensemble, auquel on convie,
d'ailleurs, toute la société québécoise et pas
simplement des ministères en par-
ticulier; mais, évidemment, on va commencer par faire le
ménage dans notre propre maison.
M. Roy: Étant donné que l'Hydro-Québec et
les sociétés paragouvernementales dépendent presque
directement du gouvernement ce sont des sociétés qui
répondent au gouvernement; elles ont une administration autonome, j'en
conviens, mais elles doivent répondre au gouvernement et que
l'administration municipale est quand même un autre palier de
gouvernement avec d'autres administrateurs, en somme, les directives
seront-elles plus sévères à l'endroit des
sociétés paragouvernementales qu'elles peuvent l'être
vis-à-vis des gouvernements municipaux parce qu'à ce moment, le
ministre a parlé... Je pense bien qu'il ne peut pas en être
autrement tant que les lois ne seront pas changées. Cela ne peut
être qu'incitatif, mais, au niveau des sociétés
paragouvernementales...
M. de Belleval: C'est la même chose, elles ont souvent des
pouvoirs plus ou moins autonomes et il faut voir dans chaque cas si, par
simples directives, on peut régler le problème ou s'il faut
utiliser d'autres méthodes, protocoles d'entente ou amendements aux
lois.
C'est tout cela qu'il s'agit de voir au fur et à mesure.
M. Roy: Mais le ministre convient que ce qu'il y a de plus
urgent, étant donné leur immense pouvoir d'achat, ce sont les
sociétés paragouvernementales, après le gouvernement.
M. de Belleval: C'est-à-dire qu'il y a le gouvernement,
mais il y a aussi le réseau des affaires sociales, le réseau de
l'éducation, les municipalités aussi, c'est un réseau
considérable et qui effectue beaucoup d'achats. Il y a aussi, bien
sûr, les sociétés paragouvernementales.
Comme vous le savez, l'Hydro possède déjà une
politique d'achat, elle a été d'ailleurs la première
société à mettre sur pied une telle politique.
M. Roy: Qu'elle applique plus ou moins.
M. de Belleval: C'est justement ce que va faire le
secrétariat spécialisé du ministère de l'Industrie
et du Commerce, qui va revoir toutes ces situations et produire, en temps et
lieu, des rapports et des directives d'application, éventuellement.
M. Roy: Parce qu'il y a un cas actuellement qui n'a pas pu faire
l'objet de débats à l'Assemblée nationale. Il y a quand
même une entreprise de Québec qui a des difficultés
sérieuses en ce moment à cause, justement, des politiques d'achat
de l'Hydro qui ne suivrait pas les directives, autrement dit, le voeu
émis par le gouvernement.
Je ne veux pas entrer dans les détails à ce moment-ci,
mais...
M. de Belleval: Non. Je sais ce que vous voulez dire.
M. Garneau: M. le Président, dans le cas des politiques
d'achat, si on se reporte à la conférence de presse qui avait
été faite par le ministre Landry, ministre d'État au
développement économique, la politique d'achat dans le domaine
des institutions décentralisées, comme les hôpitaux, les
institutions de bien-être, serait une politique indicative et non pas
coercitive et, dans la question du contenu québécois, les
critères qui seraient donnés seraient donnés uniquement
à titre indicatif et chaque institution pourrait appliquer
elle-même, avec une marge de manoeuvre qu'elle déterminerait
elle-même, comment elle évalue le contenu québécois
par rapport aux produits spécifiques donnés. À moins qu'il
y ait eu des changements pour les Affaires sociales et pour l'Éducation,
de même que pour l'Hydro-Québec, il n'y avait pas d'obligation
vérifiée par la suite, ce serait à titre indicatif.
Je ne sais pas si les intentions gouvernementales ont changé...
C'est le texte, en tout cas, qui a été...
M. de Belleval: Je ne voudrais pas faire de commentaires
là-dessus parce qu'il s'agit de dossiers qui relèvent d'autres
collègues et j'aimerais mieux, à ce moment, leur laisser le soin
de donner des renseignements plus spécifiques.
M. Garneau: Vu, M. le Président, quant à moi.
Le Président (M. Bertrand): No 301, adopté. No
302.
M. Garneau: Dans le cas de 302, sur un certain nombre de cas de
ces dérouleurs de bandes, on voit qu'à des endroits, il y a des
soumissions et à d'autres endroits, comme cette fois-ci, c'est
négocié. Y a-t-il des raisons particulières? S'agissait-il
d'équipement...
M. de Belleval: Renouvellement de contrat.
M. Garneau: Mais, même dans le renouvellement de contrat,
il a été jugé que le montant n'était pas
suffisamment grand pour demander des soumissions? Parce qu'on en a un certain
nombre de ces trucs-là.
M. de Belleval: C'est la fin d'un contrat et l'on indique ici,
d'ailleurs, qu'à partir de mai 1977, nous prévoyons remplacer cet
équipement par celui de STC; alors, c'est une fin de contrat.
Le Président (M. Bertrand): L'article 302 adopté.
L'article 400, adopté. L'article 401?
M. Garneau: Dans le cas de l'article 401, on voit à
d'autres endroits qu'il y a des soumissions, et ici il n'y en a pas.
Pourrait-on connaître la raison pour laquelle il n'y en a pas ou si...
Tout à l'heure, on avait des soumissions.
M. de Belleval: L'article 403?
M. Garneau: L'article 401 et 402. Mais surtout dans l'article
401. On a vu tout à l'heure qu'il y
avait eu des soumissions. On a posé des questions pour savoir si
cela était à l'heure ou... et, dans le cas présent, c'est
un contrat de service pour lequel il ne semble pas y avoir eu d'appel d'offres.
Est-ce à cause du montant relativement bas?
M. de Belleval: Il y a déjà eu un protocole
d'entente qui est intervenu le 17 décembre 1976 pour couvrir la
période du 1er avril 1977 au 31 mars 1978. Maintenant est-ce que ce
contrat a été fait à la suite...
M. Garneau: Est-ce parce que c'est un montant relativement bas?
Tout à l'heure c'était $100 000, là c'est seulement $30
000. C'est peut-être la raison.
M. de Belleval: Nous avons justement demandé la raison
pour laquelle il n'y avait pas eu de soumissions publiques, ou comment ce
contrat avait été accordé, et nous attendons la
réponse à ce sujet.
M. Garneau: C'est un contrat donné par l'hôpital
lui-même, j'imagine?
M. de Belleval: Non, par les Affaires sociales.
M. Garneau: Par les Affaires sociales.
Le Président (M. Bertrand): L'article 401?
M. Roy: Les articles 401 et 402, l'édifice situé
à Sainte-Anne-de-Bellevue, de quel édifice s'agit-il?
M. de Belleval: Ce sont les laboratoires du ministère qui
sont situés là.
M. Roy: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): Les articles 401 et 402,
adoptés? La grippe porcine, à l'article 403.
M. Roy: L'article 403, M. le Président. Lors de la
séance précédente, nous avions demandé de reporter
à cette séance-ci cet engagement de $3 millions et demi qui
consiste à rembourser au gouvernement fédéral le
coût de l'immunisation contre la grippe porcine. On nous avait dit,
à ce moment-là, que les ententes n'étaient pas
définitives, si ma mémoire est bonne. J'aimerais savoir du
ministre si les ententes sont définitives?
M. de Belleval: J'ai une notre d'information, ici, que je peux
vous distribuer. Et que vous pourrez lire. S'il y a des questions
additionnelles à la suite de cette note d'information, on pourra les
poser à ce moment-là.
M. Roy: Pouvez-vous quand même nous donner les grandes
lignes? Je ne parle pas de lire tout ce qu'il y a à l'intérieur
de cela, mais ce qui nous intéresse de savoir c'est si les ententes sont
définitives avec le gouvernement fédéral, parce que la
dernière fois c'était en négociations.
M. de Belleval: II y avait déjà eu une entente qui
avait été faite avec le gouvernement fédéral. Les
27 et 28 avril, les représentants fédéraux avaient
rencontré les représentants provinciaux afin de discuter du
programme d'immunisation contre la grippe porcine, et de déterminer le
nombre de vaccins dont aurait besoin chaque province au cours de l'hiver
1976-1977. Le 15 septembre 1976, le Québec faisait connaître ses
besoins quant à fa quantité requise. Le 9 novembre 1976, le Dr
Jacques Brunet, etc., signait une formule en ce sens que le Québec
commandait 2 800 000 doses de vaccin monovalent à $0.90 la dose, et 700
000 doses de vaccin bivalent à $1.60 la dose, pour un montant total de
$3 640 000.
M. Roy: Vous avez bien dit 2 800 000 doses dans une
première catégorie?
M. de Belleval: À $0.90 la dose. Et 700 000 doses de
vaccin bivalent à $1.60 la dose. Je laisserai à mon
collègue le soin de déterminer les caractéristiques de ces
vaccins.
M. Gratton: II est absent.
M. de Belleval: Pour un petit montant total de $3 640 000! Cette
quantité de vaccins devait être achetée du gouvernement
fédéral par le biais d'un ou des hôpitaux du Québec,
afin de maximiser le partage fédéral-provincial des coûts
inhérents à cette transaction. En effet, l'accord sur
l'assurance-hospitalisation prévoit la participation financière
du fédéral aux partages d'un tel coût lorsque le service
est rendu à des personnes dans un hôpital. Ainsi, le coût du
programme de vaccination contre la grippe porcine était partageable avec
le gouvernement fédéral.
Même si le vaccin n'a pas été administré,
finalement, le gouvernement fédéral prétend qu'on a
signé une entente en bonne et due forme et qu'il faut maintenant payer
50% du coût du vaccin, les autres 50% étant payés par le
gouvernement fédéral, au titre de sa subvention aux services
hospitaliers.
M. Roy: Alors, ce ne serait plus $3,5 millions, ce serait environ
$1,8 million.
M. de Belleval: C'est cela. C'est-à-dire que l'engagement
était de $3 640 000, mais par les remboursements fédéraux
au titre du budget de fonctionnement de l'assurance-hospitalisation, nous
allons retirer 50%.
M. Roy: Vous payez, et vous retirez par la suite.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Garneau: M. le Président, je ne sais pas si mes
renseignements sont justes, mais dans le cas du vaccin, il me semble que,
récemment, on a vu dans les journaux que le problème
médical en question avait été réglé et que
l'embargo était levé. Le ministre est-il au courant si ces
rensei-
gnements sont justes? Sinon, faudrait-il poser la question au ministre
de la santé, en Chambre, pour savoir si les vaccins pourront
éventuellement être utilisés? On a lu dans les journaux que
l'embargo avait été levé et que la complication
médicale avait été résolue. Je ne sais pas si la
nouvelle était juste.
Est-ce que ces vaccins durent?
M. de Belleval: Justement, je pense qu'il y a un problème
aussi. Les vaccins ont une vie relativement limitée. Mais je pense qu'on
va pouvoir les faire durer jusqu'à l'automne, au moins au début
de l'automne, en octobre. Vous avez vu dans l'engagement du mois
précédent que nous avons payé l'entreposage frigorifique
de ces mêmes vaccins. On avait alors posé la question à
savoir si cela valait la peine de les entreposer, parce que, s'ils ne durent
pas jusqu'à la prochaine période dangereuse qui est l'automne,
comme vous le savez, cela ne sert à rien de les entreposer. On nous a
répondu que cela valait la peine de les conserver jusqu'au mois
d'octobre.
M. Roy: C'est-à-dire que la commande des vaccins a
été livrée en totalité.
M. de Belleval: Oui.
M. Roy: Et, actuellement, ils sont à l'entrepôt.
M. de Belleval: Peut-être pas en totalité, mais il y
en a une partie qui a été livrée.
M. Roy: Une partie? J'aimerais savoir dans quelle proportion.
Nous l'avons ici.
M. de Belleval: C'est indiqué dans le document, je
crois.
M. Roy: Actuellement, le vaccin est là? M. de Belleval:
Une partie, oui.
M. Roy: La même partie qui a été
livrée. Est-ce qu'il y en a une partie qui a été
détruite?
M. de Belleval: Non.
M. Grenier: C'est entreposé à côté de
la statue.
M. Roy: II est tout conservé.
M. de Belleval: Quand le programme a été
annulé, on a arrêté la production du vaccin.
M. Roy: Allez-vous sortir cela en même temps que la
statue?
M. Grenier: Elle est immunisée. Peut-on savoir le nombre
de personnes vaccinées? Cela avait été demandé
à la dernière commission. C'est pour savoir le coût de
chaque vaccin.
M. de Belleval: Je peux demander au ministère si le
renseignement est disponible.
M. Grenier: Est-ce que cela avait été
demandé?
M. de Belleval: Le nombre de doses administrées.
M. Grenier: Oui, selon l'âge, également.
M. de Belleval: II n'y en a pas eu au Québec, il n'y a pas
eu d'incident du type de ceux qu'on a connus...
M. Roy: II n'y a pas eu d'immunisation au Québec?
M. de Belleval: II n'y a pas eu d'incident. Il n'y a pas eu
d'accident.
M. Roy: Mais il y a eu, quand même, des immunisations.
M. de Belleval: Je crois que oui.
M. Grenier: Cette fois, nous allons l'avoir, parce que cela avait
été demandé le mois passé et le ministre avait
répondu qu'on pouvait le fournir. On pourra redemander le document... M.
Belle-mare avait dit: Pourrait-on connaître les statistiques de ceux qui
ont été immunisés, selon l'âge? M. le ministre a
répondu: Oui. Je pense qu'il faudrait le faire parvenir.
M. de Belleval: Je vois que vous avez à coeur la
santé du Québec.
M. Grenier: Cela a eu une répercussion assez importante
sur les grippes actuelles. Si on s'informe au ministre de la santé, avec
cette peur qu'on a créée au sujet de la grippe porcine, on verra
qu'on n'a immunisé à peu près personne contre la grippe
ordinaire. On verra ce que cela va coûter dans les hôpitaux pour la
grippe qui court actuellement au Québec. Il n'y a pas la moitié
des personnes, immunisées les années précédentes
contre la grippe ordinaire, qui ne l'ait été cette année
à cause de cette peur de la grippe porcine qui a eu cours l'automne
dernier.
Le Président (M. Bertrand): Le no 403, adopté avec
dépôt. Le no 800? Adopté, 801?
M. Garneau: Dans le cas de 800, sur la subvention à la
ville de Montréal, est-ce le coût véritable du programme,
en termes de salaires et de frais d'administration, ou est-ce un montant
négocié?
M. de Belleval: II y a là une convention. Je ne connais
pas tous les termes de la convention qui existe entre la ville de
Montréal et le ministère.
M. Garneau: Est-ce qu'on pourrait en avoir une copie?
M. de Belleval: Une copie, oui.
M. Garneau: M. le Président, seulement un aparté.
Est-ce que les commissions parlementaires sont dépourvues, à
cause de la sécheresse, de conduites d'eau? On apprécierait
beaucoup avoir...
Le Président (M. Bertrand): Je me suis informé
tantôt auprès de la dame qui est attachée à notre
commission...
M. Garneau: Y a-t-il une pénurie d'eau à
l'Assemblée nationale?
Le Président (M. Bertrand): Effectivement, aujourd'hui
nous n'avons pas d'eau, parce que les distributeurs d'eau... le contrat a
changé de main, semble-t-il et les distributeurs d'eau ne seront
là que lundi prochain.
M. Garneau: Oui, ainsi l'Assemblée nationale sera
assoiffée.
M. Roy: Hier soir, nous avons siégé à la
commission parlementaire de l'agriculture et l'agriculture était sans
eau. Cela peut être désastreux à ce niveau. Il y a quand
même, M. le Président, quelque chose qui accroche à ce
moment. Vous ne me ferez pas accroire qu'il n'y a pas d'eau au café du
parlement, au restaurant, au Parlementaire, et qu'il n'y en a pas...
M. Garneau: Qu'ils amènent des boyaux ou quelque
chose.
M. Roy: ... à quelque part, alors je trouve tout
simplement que... je me demande si on sert actuellement d'otage ou si on est
puni à cause des décisions gouvernementales de changer les
fournisseurs pour des raisons que j'ignore.
Une voix: C'est ce qu'on aimerait savoir.
M. de Belleval: Et qui viendront aux engagements financiers en
temps et lieu.
M. Roy: Mais comme on n'a pas été consulté,
je n'aimerais pas qu'on en subisse les conséquences.
Le Président (M. Bertrand): Mais effectivement, nous
servons d'otages, selon le député de Beauce-Sud. Il semblerait,
selon ce que j'ai appris, que l'ancienne compagnie qui avait le contrat
était sacrement en maudit, comme on dit en bon français, et
qu'à cause de cela, elle aurait décidé de cesser le
service jusqu'à ce que la nouvelle compagnie entre en fonction.
M. Roy: En somme, c'est presqu'un "lock out".
Le Président (M. Bertrand): C'est à peu près
cela.
Une voix: C'est un "wash out".
M. de Belleval: C'est une vengeance politique.
M. Gratton: Mais, peut-être pourrions-nous, effectivement,
demander si c'était possible qu'au niveau du café du parlement,
on puisse obtenir l'eau nécessaire.
M. Roy: J'aimerais savoir, parce qu'il y a quand même ici
des représentants qui siègent au Conseil du trésor et au
Conseil du ministre, on est peut-être loin de la discussion qui est le
nouveau fournisseur de l'eau. On pourrait peut-être lui
téléphoner.
M. de Belleval: J'avoue que je ne suis pas le ministre
responsable des eaux, gazeuses ou non.
M. Grenier: Mais, c'est votre voisin, vous vous entendez bien
avec le ministre de l'énergie, vous lisez les mêmes livres.
M. de Belleval: Est-ce que l'eau va nous venir de quoi de...
Une voix: Avec de la potion magique.
M. Roy: Du comté de Vanier, du comté de
Montmorency, du comté de Lévis, de Beauce-Nord?
Le Président (M. Bertrand): J'ai réussi à
obtenir mon verre d'eau, monsieur, on pourrait peut-être passer à
la distribution de la bière aussi.
M. de Belleval: Est-ce qu'on pourrait continuer, M. le
Président?
M. Roy: Le ministre semble embarrassé par la question.
M. de Belleval: Je suis très embarrassé. Je suis en
nage.
M. Garneau: Passez-nous-en un peu. Le Président (M. Bertrand):
Le no 801.
M. Garneau: J'espère que ce n'est pas une technique
utilisée par le gouvernement pour raccourcir les débats.
M. de Belleval: Ce ne serait pas une mauvaise idée. On
pourrait augmenter la chaleur aussi.
Le Président (M. Bertrand): Le no 801, adopté; 802?
Adopté; 803? Adopté; 804.
M. Grenier: Un instant. D'accord, c'était sur 2.
Le Président (M. Bertrand): Le no 804, Arthabaska?
M. Garneau: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): Le no 805?
M. Garneau: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): Le no 806?
M. Roy: Au no 806, j'aimerais avoir un peu plus d'explications
là-dessus. Le projet Alpha nous a déjà peut-être
été expliqué, mais en quoi consiste-t-il? Un bloc de
mémoires...
M. Garneau: Cela avait été adopté dans les
temps que je me rappelle.
M. de Belleval: Alors, le projet Alpha, c'est un projet
d'implantation d'un système d'information au ministère des
Affaires sociales. C'est extrêmement complexe et cela implique, bien
sûr, l'achat d'un équipement d'ordinateurs pour mettre en place ce
système. Informatiser.
M. Roy: Cela, c'est pour numéroter tout le monde.
M. de Belleval: Tout le monde étant déjà
numéroté, je suppose que c'est pour faire autre chose.
M. Roy: Là c'est pour les classer par numéros.
M. Garneau: Cela, c'est juste la tête du iceberg cela?
M. de Belleval: Oui, mais enfin, on a...
M. Garneau: C'est entre $169 863 et compte tenu de
l'expérience de la centralisation de l'informatique du ministère
de l'éducation, je trouve que c'est une opération qui est
très hasardeuse c'est le moins qu'on puisse dire... quand on sait
que...
M. de Belleval: Oui et nous avons, comme vous le savez, c'est
l'ancien président du Conseil du trésor, qui, le 21 juillet 1976
d'ailleurs, autorisait le...
M. Garneau: La première phase pour l'étude... M.
de Belleval: C'est cela.
M. Garneau: Et avec une grande réticence, parce que quand
je constatais le...
M. de Belleval: Notre réticence est tout aussi grande, M.
l'ex-président.
M. Garneau: Parce que quand on voit qu'après, je ne sais
pas combien d'années d'opération de la centralisation des
informatiques au ministère de l'Éducation, on n'était
même pas capable d'avoir les états financiers. Il a fallu tout
refaire le travail à la mitaine, j'espère que cela ne donnera pas
les mêmes résultats.
Je n'en ferai pas un reproche à l'actuel ministre, mais je sais
que c'est une opération extrêmement hasardeuse. En tout cas,
j'espère que cela va réussir.
M. de Belleval: Nous suivons l'expérience avec angoisse et
nous l'avons limitée à sa plus simple expression au
départ.
M. Roy: Et la plus simple expression va s'évaluer à
combien?
M. Garneau: C'est justement un des problèmes, M. le
député de Beauce-Sud. Pour autant que ma mémoire me soit
fidèle, c'est une autre des raisons.
M. de Belleval: $169 000, je crois. C'est bien cela.
M. Roy: C'est une première. C'est l'achat d'un bloc de
mémoires.
M. de Belleval: Non, c'est presque l'ensemble de
l'opération qui, pour l'instant, débute. Le premier projet
était extrêmement ambitieux et on voulait tout savoir
là-dessus. Le système devait être très complexe et
on a demandé de procéder. C'était, d'ailleurs, un projet
qui, bien sûr, était déjà en branle lorsque nous
sommes arrivés. Nous l'avons autorisé pour un départ
modique, avec des informations de base, mais nous avons
"décomplexifié", si je puis dire, l'ensemble du projet, pour en
prendre une partie qui nous semblait plus essentielle, moins complexe. On va
voir ce que cela va donner. Évidemment, le but du projet, l'objectif
poursuivi est très louable. S'il fonctionnait, ce serait très
bien. Mais, justement, on veut procéder par étapes pour s'assurer
que cela peut effectivement fonctionner. On verra, à la suite de cette
première étape, s'il y a lieu de l'étendre.
M. Roy: Mais, le grand projet, à combien était-il
évalué? Peut-on nous donner un ordre de grandeur? Quelques
millions?
M. de Belleval: Je ne le sais pas. M. Roy: Aucune
idée?
M. de Belleval: Si on devait tout mettre en branle d'un seul
coup, combien cela pourrait coûter, je ne le sais pas. Je n'ai pas le
chiffre sous la main, je veux dire. Je ne me souviens pas.
M. Roy: Mais il convient quand même de souligner que
l'ancien gouvernement était très réticent, que le nouveau
gouvernement est très réticent, très inquiet et que cela
se fait quand même.
M. de Belleval: On fait un peu de blagues. Il ne faut pas prendre
tout cela au pied de la lettre, quand on dit qu'on est inquiet. On a eu
l'expérience, comme l'a mentionné l'ancien ministre des Finances,
que les systèmes d'information automatiques, automatisés, peuvent
être présentés. Théoriquement, ils sont parfaits,
ils sont bien beaux; ils vont donner un tas de services. Mais, quand vient le
temps de la réalisation, il se produit des problèmes. Forts de
cette expérience, nous n'entrons dans de nouveaux programmes qu'avec
minutie maintenant, en procédant par étapes et en faisant
l'évaluation du fonctionnement de chacune des étapes.
C'est une gestion prudente, je pense, d'un système qui peut donner de
bons résultats, mais qui comporte aussi des difficultés pratiques
de réalisation. On n'y va pas avec angoisse et inquiétude, au
sens strict, mais on y va avec prudence au sens strict.
M. Roy: Alors, examiné avec réticence, M. le
Président.
Le Président (M. Bertrand): Bien, M. le
député de Beauce-Sud. Alors, l'article 806, adopté avec
réticence.
M. Roy: Vu avec réticence.
Ministère de l'Agriculture
Le Président (M. Bertrand): Ministère de
l'Agriculture, article 200.
M. Roy: Nous parlons de drainage, mais l'eau n'est pas
revenue.
M. de Belleval: Tant que cela ne sera pas de l'irrigation, cela
va aller.
M. Roy: On en apporte là.
M. Garneau: II y a trois soumissions qui sont mentionnées.
Y en a-t-il d'autres qui ont soumissionné, dont la soumission n'a pas
été retenue à cause de la performance antérieure?
C'est une des questions qui avaient été discutées lors de
l'analyse des comptes publics. Il n'y en a pas eu d'autres dans ce
cas-là?
M. de Belleval: Non. On a reçu sept soumissions et c'est
effectivement la plus basse qui a eu le contrat.
M. Garneau: Est-elle à prix ferme ou s'il peut y avoir des
modifications, compte tenu du cubage de terre?
M. de Belleval: C'est une subvention forfaitaire, pour un prix
donné, mais basé sur des coûts unitaires. S'il y avait des
quantités qui changeaient, évidemment le total pourrait
changer.
M. Gratton: M. le Président, de façon
générale, est-ce que, dans les engagements, on nous donne
toujours les trois plus basses soumissions, qu'elles soient conformes ou non,
ou si on nous donne seulement les trois plus basses soumissions qui sont
conformes à l'appel d'offres?
M. de Belleval: On donne les trois plus basses, qu'elles soient
conformes ou non, ce qui permet de poser des questions, si à un certain
moment...
M. Gratton: Si cela n'est pas annoté, c'est qu'elle est
conforme. Si elle ne l'était pas, elle serait annotée.
M. de Belleval: D'ailleurs, vous le verriez automatiquement. Si
elle était plus basse que celle qui est adjugée, c'est parce
qu'elle ne serait pas conforme automatiquement qu'on l'aurait rejetée,
même si elle était plus basse.
M. Gratton: II y en a, d'ailleurs, qui s'en viennent.
M. Grenier: L'entrepreneur n'avait pas de rapport avec le
député de Johnson et de Trois-Rivières. Cela n'a aucun
rapport avec cela?
Le Président (M. Bertrand): 200, adopté. 300?
Adopté? Le no 400?
M. Grenier: Au sujet de ce que vous appelez un circuit
fermé, l'arrondissement est-il plus limité? Est-ce changé
depuis deux ou trois ans, ou si c'est à peu près la même
chose? Je pense qu'il s'agit d'un seul soumissionnaire. Par un circuit
fermé, entendez-vous le territoire?
M. de Belleval: Le ministère de l'Agriculture a
demandé des soumissions à cinq entrepreneurs, quatre ont
répondu et trois ont finalement présenté une
soumission.
M. Garneau: Quels sont les deux autres qui étaient dans la
fermeture? C'est le seul qui est venu.
M. de Belleval: Finalement, il n'y en a qu'un... Attendez un peu.
Cinq entrepreneurs, quatre n'ont pas répondu.
M. Grenier: Nous sommes au no 300, c'est bien cela?
M. Garneau: Est-ce à cause du montant prévu que la
soumission n'était pas publique?
M. de Belleval: II y a peu de firmes qui sont capables de faire
ce genre de contrats. Cela ne donnait rien d'aller en soumission publique.
M. Garneau: Mais, à ce moment, pourquoi ne pas...
M. de Belleval: On a demandé à toutes les firmes
qui étaient possiblement capables de faire le contrat.
M. Garneau: Mais, dans un cas semblable, ne serait-il pas
préférable de négocier le contrat que d'avoir une seule
soumission et de l'accepter? Y a-t-il eu une négociation par rapport au
prix soumis? S'il n'y a qu'une soumission en circuit fermé...
M. de Belleval: En fait, il y a deux autres firmes qui ont
effectivement présenté des soumissions, mais qui n'étaient
pas conformes.
M. Garneau: Quels étaient les noms des deux autres
firmes?
M. de Belleval: Je n'ai pas ce renseignement sous la main. Est-ce
que je l'ai?
M. Gratton: Cela contredit ce que vous venez de me dire tout
à l'heure, à savoir que, lorsqu'il y a une soumission qui n'est
pas conforme, on l'indique quand même à l'engagement.
M. de Belleval: Je peux vous donner les noms: Entreprises
électriques Choquette, Inc., P.P. Electrique...
M. Garneau: Entreprise?
M. de Belleval: Entreprises électriques Choquette, Inc.,
à Saint-Damase, comté de Johnson; P.P. Electrique, Inc.,
Sainte-Anne, Saint-Hyacinthe; Charles Métivier, électricien;
Marquette à Sainte-Rosalie; Richelieu électrique, Inc., à
Saint-Hyacinthe, plus la firme qui a eu le contrat, c'est-à-dire
Aérotec. Il y a une erreur de présentation, c'est-à-dire
que c'est une nouvelle procédure qui, comme vous le savez, est en branle
et la présentation est mauvaise.
M. Garneau: Est-ce qu'on pourrait avoir les noms des personnes
qui sont propriétaires de la corporation Aérotec?
M. de Belleval: Aérotec, oui. Le président, M.
Maurice Prince; le vice-président, M. Gilles Tessier; le
secrétaire-trésorier, Mme Jeannine Prince, tous de
Saint-Hyacinthe. J'ai les administrateurs, je n'ai évidemment pas...
Cela suffit, je suppose.
Le Président (M. Bertrand): Alors, l'article 300,
adopté. L'article 400?
M. Garneau: Dans le cas de 400, c'est la plus basse soumission ou
si c'est la plus conforme?
M. de Belleval: C'est le plus bas soumissionnaire. Avez-vous les
autres soumissions? Oui? Pierre Quévillon, Aeterna Construction, tout
est correct.
M. Grenier: Tout est normal, tout est régulier.
M. Garneau: Les imprévus, c'est toujours une
évaluation que fait le ministère comme imputation, et non pas un
montant prévu à la soumission. La soumission comme telle
était de $1 335 000?
M. de Belleval: $1 386 000, oui.
M. Garneau: Et le cas de $204 000, c'était le montant
prévu par le ministère au cas où?
M. de Belleval: C'est cela. Le montant prévu pour les
imprévus.
M. Garneau: De quelle sorte de serres s'agit-il?
M. de Belleval: Ce sont des serres expérimentales
pour...
M. Garneau: Pour le Centre de recherche.
M. de Belleval: Le Centre de recherche pour améliorer le
stock génétique des cultures au Québec, pour faire en
sorte que les cultures deviennent plus rentables sur le plan
économique.
M. Garneau: Cela représente $308 000 par serre. Ce sont
des serres de qualité différente ou cinq serres identiques? Le
montant est assez élevé, il me semble, pour des serres. Est-ce
que vous avez les dimensions de ces serres?
M. de Belleval: Je vais vous fournir le devis d'appel
d'offres.
M. Garneau: Non, c'est parce que cela me paraît quand
même... $308 000 divisés par 5 parce qu'il y en a 5, c'est
cela?
M. de Belleval: II y a peut-être cinq serres semblables, je
ne sais pas.
M. Garneau: Avec l'imprévu, cela fait près de $300
000 ou un peu plus. En tout cas, je ne veux pas faire faire des recherches
inutiles, mais j'aimerais avoir les dimensions des serres en question.
M. Gratton: Les nouveaux fournisseurs.
M. de Belleval: Merci beaucoup. L'eau est rationnée, un
pot pour tout ce monde. Non? Il en vient d'autre. Je me disais que je pouvais
peut-être vous multiplier cela.
M. Gratton: Un pot, trois verres.
M. Garneau: Si vous en changez la couleur.
M. Gratton: Adopté.
M. de Belleval: Est-ce que vous voulez du jus de bleuet ou du
vin?
Le Président (M. Bertrand): Élément 400,
adopté. Élément 401.
M. Garneau: La potion magique, M. le ministre.
M. Grenier: L'élément 401. Y aurait-il moyen de
savoir de quelle production technique il s'agit?
M. de Belleval: Le service d'étude économique doit
fournir à la Commission d'assurance-stabilisation des revenus agricoles
des informations très précises sur les productions prévues
dans les régimes. Ce projet alimente depuis deux ans le service
d'étude économique en données de base essentielles
à la préparation des coûts de production. Les productions
couvertes sont les bovins, les pommes de terre, le maïs-grain, le porc et
quelques autres; 200 producteurs font partie d'échantillons dans le
centre de la province. C'est pour élaborer les normes mêmes du
programme d'assurance-stabilisation des revenus agricoles. Si on veut
stabiliser les revenus agricoles, il faut
connaître entre autres, le coût de production moyen qui doit
être retenu pour chacune des productions qu'on va ainsi assurer.
Le Président (M. Bertrand): L'élément 401,
adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Élément 402.
M. Grenier: Est-ce qu'on peut savoir à quel moment vous
prévoyez la fin de cette étude?
M. de Belleval: Je m'excuse, il y avait du bruit encore une
fois.
M. Grenier: J'aimerais savoir à quel moment vous
prévoyez la fin de cette étude.
M. de Belleval: Elle devrait être terminée, ou
terminée sous peu.
M. Garneau: Est-ce que le rapport, une fois terminé,
pourra être rendu public?
M. de Belleval: Je ne vois pas pourquoi il ne serait pas rendu
public à moins qu'il y ait des renseignements confidentiels sur des
firmes en particulier qu'il ne serait pas d'intérêt de rendre
publiques. Est-ce que vous voulez qu'on pose la question...
M. Garneau: Oui, parce que c'est un secteur intéressant
à voir.
M. de Belleval: ... qui est intéressant. On peut demander
au ministère de l'Agriculture s'il est possible d'avoir une copie de ce
rapport quand il sera disponible.
M. Garneau: Merci.
Le Président (M. Bertrand): L'élément 402
est adopté. L'élément 700, M. le député de
Dubuc.
M. Desbiens: Est-ce que le ministre peut nous dire qui sont les
actionnaires des Abattoirs Saint-Félicien?
M. de Belleval: Je n'ai pas, ici, la liste des actionnaires, je
peux l'obtenir et vous la faire parvenir.
M. Desbiens: S'il vous plaît!
Ministère des Communications
Le Président (M. Bertrand): L'élément 700
est adopté avec dépôt. Le ministère des
Communications, élément 200.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Élément 300.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Élément 400.
M. Grenier: J'aurais aimé savoir, au ministère des
Communications, ce qu'on cherche à identifier la-dedans.
M. de Belleval: Élément 400. C'est l'identification
visuelle du gouvernement, c'est la production des petits logos de Place
Fleur-de-Lys, de Place Québec, etc., qui servent à identifier les
différents documents gouvernementaux ou affiches ou sigles sur les
véhicules, etc.
Conseil exécutif
Le Président (M. Bertrand): L'élément 400,
adopté. Conseil exécutif, élément 200.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Élément 200,
adopté. Conseil exécutif, élément 300.
M. Grenier: De monsieur? M. de Belleval: Jones.
M. Grenier: Est-ce qu'on a commandé d'autres études
sur la rivière Yamaska?
M. de Belleval: Est-ce qu'on va faire d'autres études?
M. Grenier: Est-ce qu'il y a d'autres études de
commandées?
M. Garneau: II y en a eu assez, il me semble. Cela a
été étudié sur le long et sur le large, sur le
travers.
M. de Belleval: C'est une remise à jour du plan qui existe
déjà. Certains programmes ou projets majeurs sont remis en cause
parce qu'ils engendrent des difficultés sérieuses, soit de
financement ou de réalisation pour le gouvernement et les
municipalités du territoire. La plan recommande que le dossier soit
réévalué à tous les cinq ans environ,
principalement en ce qui regarde les normes de qualité à
atteindre. Selon qu'on fixe des normes ou d'autres, évidemment, cela a
des conséquences sur la réalisation. C'est une
réévaluation normale d'un programme qui s'étend sur dix ou
quinze ans et qu'il s'agit de revoir régulièrement, compte tenu
de l'évolution des faits, etc.
M. Garneau: M. le ministre peut-il nous assurer qu'il ne s'agit
pas du genre d'études qui est fait pour trouver une raison de ne pas
donner suite ou de ne pas agir? Quand on sait la difficulté que cela
représente pour les riverains tant en approvisionnement d'eau qu'en
épuration des eaux, j'espère que ce n'est pas uniquement pour
retarder les travaux, parce qu'on sait le problème d'approvision-
nement en eau qu'il y a dans la région, entre autres, à
Saint-Hyacinthe. Le ministre nous assure que ce n'est pas l'objet
visé?
M. de Belleval: Non. On dit quand même que certains
programmes ou projets majeurs sont remis en cause parce qu'ils engendrent des
difficultés sérieuses, soit de financement ou de
réalisation. Par exemple, dans le plan original, on a fixé un
certain nombre de normes de qualité, et, après coup, on a
évalué, évidemment, le coût pour atteindre ces
normes. Et là, quand on passe à des plans et devis, etc., on se
rend compte que les coûts sont beaucoup plus importants que ce qu'on
avait évalué. On se dit: Dans ce cas, il faudrait peut-être
réviser nos normes, il faudrait peut-être viser moins haut, pour
une première étape. Alors, on fait réévaluer, entre
autres, les normes de qualité pour voir si elles peuvent être
acceptables à un niveau moins élevé, de façon qu'on
passe à la phase de réalisation pour un projet, où en
particulier, il y a des usines d'épuration qui peuvent, à un
moment donné, coûter plus cher que prévu, des grands
collecteurs, etc. Vous le savez. Quand il s'agit de programmes comme cela qui
se déroulent sur une période de dix ans, il est normal qu'on les
réévalue, de temps en temps.
Ministère des Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières
Le Président (M. Bertrand): 300, adopté.
Ministère des Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières, 200.
M. Grenier: Ici, on procède par contrat de service, ce qui
est assez étrange, alors qu'à 204, au ministère de
l'Éducation, on a procédé par soumissions en circuit
fermé. Est-ce que le ministre pourrait nous expliquer pourquoi? Il y a
plusieurs maisons au Québec qui peuvent faire ce travail, pourquoi
donner un contrat de service?
M. de Belleval: Vous voulez savoir pourquoi on a choisi cette
firme plutôt qu'une autre?
M. Grenier: C'est-à-dire pourquoi on a
procédé par contrat de service et non par soumissions publiques
comme on l'a fait, par exemple, à 204, tout à l'heure, à
l'Éducation.
M. de Belleval: Des quatre maisons de sondage auxquelles nous
avons demandé une évaluation détaillée et globale
des coûts que représente une telle enquête, IQOP, CROP, INCI
et le Centre de sondage de l'Université de Montréal, nous
proposons de retenir l'Institut de cueillette de l'information, INCI, pour les
deux raisons suivantes: C'est le plus bas soumissionnaire, et cette maison
offre de sérieuses garanties de fiabilité d'expertise
scientifique, ayant effectué de nombreuses enquêtes pour
différents organismes gouvernementaux, le ministère des Affaires
sociales, la Commission du service juridique, l'Hydro-Québec, la
commission Prévost, la commission Gendron. C'est par la suite, au fond,
d'un appel d'offres en circuit fermé.
M. Gratton: Pourquoi on ne l'indique pas, comme tel?
M. de Belleval: Enfin, écoutez, ce sont les Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières, c'est fort, ils sont
évidemment... Il y a peu de cas où un ministère comme cela
procède à ce genre de soumissions, au fond, et ils ne sont
peut-être pas...
M. Grenier: C'est dans la même tranche que 204, où
on indique clairement que c'est en circuit fermé, et ici on ne le dit
pas.
M. de Belleval: ...de la mise en page, pour un ministère,
en particulier, comme cela, où le cas se présente assez rarement.
Comme c'est une nouvelle procédure sur laquelle on s'était
entendu, il y a un mois ou deux, Il se peut que parfois il y ait tout
simplement des erreurs de mise en page.
M. Garneau: Est-ce que le ministre a le nom des
propriétaires, administrateurs ou sociétaires?
M. de Belleval: De l'INCI?
M. Grenier: On peut les déposer?
M. de Belleval: Je ne l'ai pas là, mais on peut les
déposer. Habituellement, à l'encart, comme vous le voyez, on met
les noms des administrateurs. C'est un oubli de mise en page, de
présentation.
Le Président (M. Bertrand): Article 100, adopté
avec dépôt?
M. Grenier: Oui, on remarque qu'il y a beaucoup d'oublis.
Le Président (M. Bertrand): Article 400.
M. Grenier: Est-ce qu'il y a lieu d'avoir le dépôt
du contrat? Est-ce qu'il n'y aurait pas des avocats au ministère qui
pourraient faire cela?
M. de Belleval: Ce sont des avocats.
M. Grenier: Est-ce qu'il n'y a pas d'avocats au ministère
qui peuvent faire ce genre de travail quand on procède par contrat?
M. de Belleval: Ce sont des affaires qui étaient en cours,
je crois.
M. Grenier: C'était sous l'ancien gouvernement?
M. de Belleval: Oui.
M. Grenier: Cela avait été retenu par l'ancien
gouvernement.
M. de Belleval: Ce sont des causes qui sont complexes, qui vont
se dérouler sur plusieurs mois encore et pour lesquelles il y avait
déjà des procureurs nommés.
M. Grenier: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): Article 400, adopté. Le
ministère de l'Éducation, 200.
M. Gratton: Adopté.
Ministère de l'Éducation
Le Président (M. Bertrand): Article 201?
M. Garneau: Mon ami Pierrot, c'est quoi?
M. de Belleval: 200 quoi?
M. Garneau: 201.
M. de Belleval: 201, oui. 18 documents audio-visuels de la
série Mon ami Pierrot.
M. Garneau: Ce sont des documents qui servent dans les
écoles.
M. Grenier: Je pense que cela fait partie du nouveau programme
Saperlipopette, qui est préparé pour les enfants de
prématernelle et maternelle.
M. de Belleval: C'est dommage qu'il n'y ait pas Astérix ou
Tintin là-dedans.
M. Garneau: Le ministre serait plus informé.
M. de Belleval: Je serais plus informé, oui.
Ce sont des documents de télévision. Bien sûr, c'est
pour de l'enseignement dans les maternelles, etc., mais je n'ai pas exactement
sous la main, la justification et je ne me souviens pas, quand on a
examiné cela, où cela se plaçait.
M. Gratton: On pourrait faire comparaître Mon ami
Pierrot.
M. de Belleval: Saperlipopette, si je me souviens bien,
c'était pour...
M. Grenier: C'est un programme qui commence.
M. de Belleval: Je ne sais pas dans le curriculum, dans le
programme où cela se situe.
M. Grenier: Est-ce qu'on peut savoir si c'est en cours, ces
dépenses, ou si c'est à venir?
M. de Belleval: La production commence. Mais la diffusion...
M. Grenier: Cela peut être pour l'automne.
M. de Belleval: ... sera peut-être pour l'année
prochaine seulement.
M. Grenier: Dans le cadre de la prématernelle et de la
maternelle.
M. de Belleval: Prématernelle.
Le Président (M. Bertrand): M. le député de
Dubuc.
M. Desbiens: Est-ce que le député de
Mégantic-Compton veut les dates pour suivre le programme?
M. Grenier: J'ai des enfants intéressés. Ils sont
bilingues. Ils suivent Sesame.
Le Président (M. Bertrand): 201, adopté avec
dépôt?
M. de Belleval: Personne n'a demandé le
dépôt. Vous ne voulez pas avoir...
Une voix: Le film?
Le Président (M. Bertrand): La grille de
programmation.
M. Grenier: Ce sont des livres. Parce qu'en Chambre avec un film,
cela paraîtrait trop.
Le Président (M. Bertrand): 202?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 203?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 204?
Adopté. 205? Adopté. 206?
M. Garneau: Est-ce que, dans 205 et 206, ce sont des soumissions
publiques ou en circuit fermé? Aussi, à 204, c'est indiqué
en circuit fermé. Est-ce que cela comprend toute la page? 205 et 206,
c'est également en circuit fermé.
M. de Belleval: Oui. 205, on a reçu trois soumissions et
la plus basse soumission a reçu le contrat.
M. Garneau: Ce que je veux dire, c'était les deux en
circuit fermé?
M. de Belleval: 205 et 206?
Une voix: Toute la page.
M. Garneau: Oui, toute la page.
M. de Belleval: 206, la même chose.
M. Garneau: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): 205 et 206, adoptés?
Haut-Commissariat, 200?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 201?
Des voix: Adopté.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 300, Éducation?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 301?
Adopté. 302?
M. Grenier: 302, est-ce qu'il y aurait lieu de savoir, en
même temps que l'engagement de cette agence qui coûte $25 000,
est-il possible de savoir quel montant est dû par les
étudiants?
M. de Belleval: Vous voulez savoir quel montant est...
M. Grenier: Quel montant est dû par les
étudiants?
M. de Belleval: ...dû par les étudiants? M.
Grenier: Oui.
M. de Belleval: Je n'ai pas le montant du passif,
actuellement.
M. Grenier: Bon, j'aimerais savoir...
M. de Belleval: Selon le ministère, tous les efforts... Il
y a 250 créances. Ce contrat s'échelonne sur une période
de 18 mois, son objet est de s'assurer la collaboration d'une
société oeuvrant à l'échelle de l'Amérique
du Nord et de l'Europe pour localiser des débiteurs qui ont
étudié au Québec mais qui n'y résident plus. Selon
le ministère, tous les efforts internes de recouvrement de ces quelque
250 créances, totalisant $300 000, ont été
épuisés.
On continue avec cela. Il y a un montant qui est payé, qui est
forfaitaire.
M. Garneau: C'est un montant qui est donné d'une
façon forfaitaire pour retrouver les 250 créances?
M. de Belleval: C'est cela; les cas des débiteurs
introuvables sont transmis d'abord au ministère, à une
équipe d'agents spécialisés dans la recherche d'adresses.
Dans 75% des cas, on retrouve l'adresse. Les 25% restants sont confiés
à la firme Bureau de crédit du Québec qui obtient un taux
de réussite d'environ 45% sur les 25%.
M. Grenier: Mais là, on n'a fait que les trouver.
M. de Belleval: Dès qu'il dispose des données sur
les débiteurs, le ministère procède au recouvrement, par
correspondance ou par l'intermédiaire d'une équipe interne
d'agents de recouvrement. Ainsi, pendant l'exercice financier 1976/77, 3754
créances, représentant un montant de $4 316 000, ont
été recouvrées, dont 1157 par des agents de recouvrement
du ministère.
Lorsqu'ils connaissent l'adresse et la situation financière du
débiteur, les agents réussissent à recouvrer 85% des
créances. Compte tenu de ce fait, le ministère considère
que l'utilisation du bureau de crédit représente un
investissement rentable.
Concernant l'Agence de collection financière, le ministère
veut lui confier les quelque 15% des cas qui ne peuvent être
traités par les agents de recouvrement du ministère étant
donné qu'il s'agit de débiteurs récalcitrants qui ne
résident plus au Québec. Le ministère considère que
cette démarche s'impose avant de radier ces créances comme
irrecouvrables. Le montant de l'engagement est basé sur une estimation
de récupération probable de $83 000 et le versement à
l'agence d'un pourcentage de 30% sur les sommes
récupérées. On donne 30% à l'agence pour les cas
qui sont vraiment les plus difficiles.
M. Garneau: Mais les $25 000 qu'il y a là, le contrat a
été donné d'une façon négociée
à 30% de taux de commission...
M. de Belleval: C'est cela.
M. Garneau: Et les $25 000 constituent un engagement qui pourrait
être plus ou moins.
M. de Belleval: C'est cela. $15 000 pour cette année, $15
000 pour l'année prochaine.
M. Garneau: Et l'Agence de collection financière
Limitée, est-ce une agence québécoise ou une agence
internationale?
M. de Belleval: Elle est québécoise, mais elle
oeuvre en Amérique du Nord et en Europe.
M. Garneau: Quelles sont les personnes qui font partie de
l'agence?
M. de Belleval: C'est une bonne question. Qui en est
propriétaire, etc.? Je n'ai pas ce renseignement actuellement.
M. Garneau: On pourrait l'avoir?
M. de Belleval: Oui.
M. Grenier: Et le siège social, si vous l'avez.
Le Président (M. Bertrand): Article 302, adopté
avec dépôt.
M. Grenier: En plus de cela, sur l'article 302, les
étudiants qui sont répartis un peu partout, est-ce qu'il y a
moyen de savoir où on les trouve? Est-ce des gens qui sont simplement
négligents ou si ce sont des gens qui ont vraiment envie de ne pas payer
leur compte?
M. de Belleval: Ce sont des étudiants qui peuvent se
ramasser un peu partout dans le monde, quoi!
M. Grenier: En Algérie, comme il y en avait hier soir aux
nouvelles. Il y en a une couple qui...
M. de Belleval: II ne faut pas croire tout ce qu'il y a dans les
nouvelles.
Une voix: Ah, non!
M. de Belleval: Qu'est-ce que vous en pensez?
M. Grenier: II y en avait de bonnes, hier soir. Ils
étaient même subventionnés, ceux-là.
Le Président (M. Bertrand): Article 302.
M. Garneau: Le montant de 30%, est-ce un montant qui est
habituellement perçu? Comment cela a-t-il été
négocié?
M. de Belleval: On a fait une demande de soumissions, je ne sais
pas si elles étaient publiques ou pas, mais en tout cas. À la
suite d'une demande de soumissions, parmi les deux plus importantes firmes
canadiennes spécialisées dans le domaine, l'Agence de
recouvrement et la firme concurrente, Financial Collection Agency.
M. Garneau: Est-ce qu'on pourrait dire que c'était une
demande de soumissions en circuit fermé sous le titre
général?
M. de Belleval: J'ai l'impression que oui, au fond. La
première firme a demandé 33 1/3% et l'autre 30% et elle nous
semble efficace. On a décidé de prendre celle-là.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article 302,
adopté avec dépôt. Article 303.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
400.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
M. Garneau: Dans le cas de l'article 400, il y a un montant de
$240 millions. Est-ce que le ministre pourrait nous dire si la mise à
jour des états financiers des commissions scolaires, au 30 juin 1976,
est complétée? Si oui, pourrait-il déposer le rapport?
M. de Belleval: On va s'informer.
M. Garneau: Et, en déposant le rapport, connaître
quel était l'arrérage au 30 juin 1976?
Le Président (M. Bertrand): Adopté avec
dépôt.
M. de Belleval: Je ne sais pas le montant mais il diminue
régulièrement, péniblement mais
régulièrement.
M. Garneau: En passant, le ministre a trop parlé, je vais
lui poser une autre question.
M. de Belleval: Je savais qu'il...
M. Garneau: Dans le cas des subventions d'équilibre
budgétaire aux commissions scolaires, au terme de l'exercice du 31 mars
1977, est-ce qu'on pourrait savoir quel était le montant des
crédits périmés, s'il y en avait?
M. de Belleval: Pour les subventions d'équilibre
budgétaire?
M. Garneau: C'est cela, les programmes qui touchent les
subventions d'équilibre budgétaire aux commissions
scolaires...
M. de Belleval: Oui d'accord.
M. Garneau: ... publiques, s'il y avait des crédits
périmés au 31 mars et de combien? Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 801, adopté. 802, 803,
804, 805, 806, 807, 808, 809, 810.
Une voix: Adopté.
Ministère de l'Industrie et du Commerce
Le Président (M. Bertrand): Ministère de
l'Industrie et du Commerce, 300.
M. Grenier: Est-ce qu'on pourrait avoir aussi le
dépôt du contrat?
M. de Belleval: Oui.
M. Grenier: Ensuite il y aura lieu de savoir combien il y a de
participants du Québec.
M. de Belleval: Oui, on pourrait le savoir.
M. Garneau: Est-ce qu'on pourrait savoir de quelle façon
ce consultant a été choisi plutôt que d'autres?
M. de Belleval: Nous suggérons de retenir les services de
Dean Morgan pour la réalisation de ces deux événements. M.
Dean Morgan est reconnu dans sa branche au Canada pour exécuter un tel
travail, ses principaux clients sont Air Canada, Eaton, Hypermarché. Ses
diverses participations à Montréal Mode pour l'organisation des
défilés n'ont reçu que des éloges de la presse, des
acheteurs et des participants. Il est aussi très bien connu et surtout
accepté par les milieux de la mode aux États-Unis où il
réalise de nombreux contrats.
Le Président (M. Bertrand): 300, adopté. 400.
M. Grenier: II aurait lieu de savoir où cette compagnie a
son siège social, Major et Martin.
M. de Belleval: Montréal.
M. Grenier: D'accord. Puis de quoi il s'agit au juste ici,
fabrication d'appareils électroniques médicaux au
Québec?
M. de Belleval: Oui, le marché canadien de l'appareillage
électronique médical se situe à environ $125 millions par
année, dont près de la totalité est comblée par les
importations; le marché américain est d'environ $1,2 milliard. En
parallèle, le ministère constate que les nouvelles techniques
émanant des chercheurs québécois sont soit vendus à
des manufacturiers étrangers ou bien inexploités à cause
de l'absence d'une base industrielle nécessaire au cheminement du
produit jusqu'à l'utilisateur. Dans l'optique d'une production
industrielle, l'étude devra préciser les sous-secteurs
d'électronique médicale présentant un potentiel de
développement pour l'industrie québécoise. D'autre part,
on tentera d'orienter les efforts des centres de recherche
québécois en faveur de l'expansion de cette industrie.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 800.
M. Garneau: ... il s'agit d'une somme payable en entier par le
ministère de l'Industrie et du Commerce ou s'il y a un remboursement
dans un programme fédéral-provincial?
M. de Belleval: Non, je pense qu'il s'agit d'un programme
exclusivement québécois, c'est le programme d'aide à
l'exportation.
Ministère de la Justice
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
Ministère de la Justice. 300.
M. Garneau: Dans le cas de 800, de quelle façon le
contrôle de cette subvention s'effectue-t-elle? Il s'agit d'une somme
assez importante. Marine étant une société d'État
qui appartient à SGF finalement, comment se fait-il qu'une
société de cette ampleur ne peut pas financer elle-même ses
programmes, qu'on ne garde pas plutôt ces sommes pour la petite et la
moyenne entreprise?
M. de Belleval: Le programme est un programme
général qui s'adresse à l'ensemble des entreprises,
d'après ce que je peux voir. Il semble d'ailleurs qu'on avait
posé cette question; je ne me souviens plus de la réponse qu'on
vous avait donnée.
M. Garneau: Le budget total, c'est de combien cet
élément de programme? $1 500 000 représentent combien du
budget total, est-ce qu'on pourrait le savoir?
M. de Belleval: Vous pouvez le savoir.
M. Garneau: J'aimerais que l'information soit transmise, s'il
vous plaît.
Le Président (M. Bertrand): 800. Adopté avec
dépôt. Ministère de la Justice. 300. Adopté?
M. Grenier: Cela va.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 301.
Adopté. 302.
M. Grenier: Ce qui est arrivé... le seul
soumissionnaire.
M. de Belleval: Dans le cas de 302. M. Grenier: La
même chose pour 401. M. de Belleval: Pardon?
M. Grenier: 400 et 401, un seul soumissionnaire.
Le Président (M. Bertrand): Le député de
Mégantic-Compton.
M. Grenier: Je m'excuse. C'est adopté. J'ai cru que
c'était adopté à 302.
M. de Belleval: II y a un seul soumissionnaire. Ce sont des
soumissions en circuit fermé.
M. Grenier: II y a un seul soumissionnaire.
M. de Belleval: On ne me donne pas... Oui, j'ai le nom des autres
fournisseurs.
M. Grenier: D'accord.
M. de Belleval: Six fournisseurs ont été
invités, par exemple, le garage Sanivan, bien sûr et... Où
sont les autres? Je n'ai pas les noms de ceux qui ont été
invités, mais qui n'ont pas répondu.
M. Grenier: II n'y en a qu'un qui a soumis sur invitation.
M. de Belleval: Un a répondu et un a soumis des plans.
Attendez un peu. Je l'ai peut-être dans l'annexe. On ne l'a pas?
M. Gratton: Lorsque la Sûreté du Québec
achète des véhicules, elle procède par demande de
soumissions. Est-ce le service général des achats ou est-ce la
Sûreté elle-même?
M. de Belleval: Toujours le service général des
achats.
M. Gratton: Et il procède dans une région
donnée?
M. de Belleval: C'est cela. Parfois, les commandes sont
regroupées, sont assez importantes. Parfois aussi, pour des
considérations régionales, on...
M. Gratton: Cela dépend des montants et tout cela.
M. de Belleval: C'est cela, oui.
M. Grenier: C'est la région de... J'aimerais savoir... Un
instant! La région de Joliette, le premier, 400. Pourriez-vous nous
donner rapidement les six qui ont été appelés à
soumissionner.
M. de Belleval: Je ne les ai pas, mais si vous voulez, je vais
vous les donner.
M. Garneau: En les fournissant, cela représente $4300
à peu près par voiture et on dit qu'il y a des échanges.
Pourrait-on avoir le nom?
M. de Belleval: Vous voulez avoir le montant brut?
M. Garneau: Oui, c'est cela avec l'échange que
représentent les voitures usagées.
M. de Belleval: D'accord.
M. Garneau: La même affaire à 401.
Le Président (M. Bertrand): 400 et 401, adoptés
avec dépôt. 402. Même chose?
M. Garneau: C'est cela.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 403. Même
chose. Adopté. 800.
M. Grenier: Y aurait-il lieu de savoir le partage de ces montants
entre les dépenses de fonctionnement et le paiement de
rétroactivité des salaires?
M. de Belleval: La ventilation entre les deux?
M. Grenier: Oui. Est-ce qu'il s'agit bien de dépenses de
fonctionnement pour un seul mois?
M. de Belleval: Seulement $794 000 pour la
rétroactivité.
M. Grenier: Ouais.
M. de Belleval: Tout ceci est seulement pour la
rétroactivité. C'est que ces dépenses de fonctionnement,
qui est le type général et ces engagements, sont pour la
rétroactivité.
M. Grenier: Mais pourquoi prend-on la peine de dire qu'il y a
dépenses de fonctionnement du mois de mars 1977? Il ne s'agit que d'un
mois.
M. de Belleval: Le titre général est: Subventions
de fonctionnement, mais le cas précis qui nous préoccupe, c'est
la rétroactivité qui entre, bien sûr, dans le coût de
fonctionnement.
M. Grenier: C'est rédigé drôlement.
M. de Belleval: Oui. C'est rédigé drôlement.
Vous avez raison.
Le Président (M. Bertrand): 800. Adopté?
M. de Belleval: II y en a des centaines de
rédigées.
Le Président (M. Bertrand): 800. Adopté.
Ministère des Richesses naturelles. 200.
Ministère des Richesses naturelles
M. Garneau: Dans le cas de 200 et de 201, s'agit-il des causes
qui ont été entendues devant l'Office national de
l'énergie dans le cas du transport des lignes vers les
États-Unis? De quelles causes s'agissait-il?
M. de Belleval: L'Office national de l'énergie?
M. Garneau: De quelles causes s'agissait-il dans les deux
cas?
M. de Belleval: ce sont des causes à venir. M. Garneau:
Des causes à venir?
M. de Belleval: Nous prévoyons qu'au cours de l'exercice
1977/78 de nombreuses audiences seront tenues pour le secteur du gaz naturel,
du pétrole et de l'électricité. Nous demandons au Conseil
du trésor d'autoriser la Direction générale de
l'énergie à reconnaître les services de la firme Robert
Young Court Reporting Inc. pour couvrir les coûts de son service.
M. Gratton: À l'article 201, M. le ministre, pourriez-vous
nous faire remettre le curriculum vitae de M. Fowler?
Une voix: Cela a été fait.
M. de Belleval: Oui. La même chose, qu'est-ce que vous
voulez, le dépôt du contrat?
M. Gratton: Le curriculum vitae de M. Fowler.
M. de Belleval: D'accord.
M. Garneau: Dans les deux cas il s'agit de contrats de service
négociés directement. Il ne peut pas y avoir de soumissions
publiques là-dessus.
M. de Belleval: Ce sont des spécialistes du secteur.
M. Grenier: Ce n'est pas la première fois qu'on retient
les services d'experts-conseils?
M. de Belleval: Non.
Le Président (M. Bertrand): 200 et 201, adopté.
Dépôt. Le ministère des Terres et Forêts, 200.
Ministère des Terres et Forêts
M. Garneau: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 300?
M. Grenier: Est-ce qu'ici il y a des personnes du Québec
et du Canada?
M. de Belleval: On a posé cette question et on a
vérifié. C'était l'appareil disponible actuellement,
après les recherches qui ont été faites.
M. Grenier: C'est la seule, en fait, qu'il y a en Amérique
du Nord?
M. de Belleval: C'est-à-dire qu'on a cherché au
Québec pour trouver un avion de ce type ou au Canada et on n'a pu en
trouver de disponible qui aurait été soit celui-là, soit
un appareil qui répondait à peu près aux mêmes
spécifications. On veut un appareil, entre autres, dont la vitesse
dépasse 300 milles à l'heure et qui peut voler en tout temps,
compte tenu des besoins que l'on a. Alors, on est obligé d'aller
là.
M. Garneau: M. le Président, dans le cas de 200, je
voudrais revenir. On dit que c'est une soumission à circuit
fermé, contrat pour le transport de produits pétroliers vers les
diverses bases dans le cadre du programme d'arrosage contre la tordeuse des
bourgeons de l'épinette. On donne le plus bas soumissionnaire, mais
est-ce que c'est une subdivision du contrat? Lequel a eu le contrat? Ou s'ils
en ont eu seulement une partie?
M. de Belleval: Ce sont trois endroits différents. Alors,
ce sont trois contrats différents. Six fournisseurs ont
été appelés, trois ont répondu à l'appel
d'offre.
M. Grenier: Est-ce qu'il y avait des...
M. Gratton: Est-ce que chaque firme était appelée
à fournir un prix pour les trois régions séparément
et on a choisi le plus bas dans le cas des trois régions, ce qui a fait
qu'il y a trois fournisseurs, ou si chacune des firmes a soumis un prix
seulement pour une région?
M. de Belleval: Tous ces produits proviennent des raffineries de
Montréal-Est à l'exception de l'huile à chauffage no 2
provenant des raffineries de Québec. Je ne sais pas si on a
demandé aux six firmes en même temps de soumissionner pour cela.
En principe oui, à moins que ce soit deux par endroit, je ne sais
pas.
M. Gratton: Parce que normalement, on peut demander un prix pour
l'ensemble et demander un deuxième prix pour chacune des régions,
permettant de diviser les contrats en trois.
M. de Belleval: On a demandé des soumissions par endroit
plutôt que globalement, mais je ne sais pas si on a demandé aux
six firmes de soumissionner pour les trois endroits en même temps. C'est
cela que vous vouliez savoir?
M. Gratton: Oui.
M. de Belleval: Je ne le sais pas.
M. Gratton: Est-ce qu'on pourrait nous fournir...
M. de Belleval: Non, excusez, vous avez raison, je l'ai. On a
demandé de soumissionner pour les trois endroits en même temps,
mais malheureusement il n'y en a aucune qui...
M. Gratton: Qui était plus basse dans l'ensemble.
M. de Belleval: ...était plus basse dans l'ensemble. On a
divisé ensuite les contrats.
M. Grenier: On avait commencé 300, je pense. Je vois ce
contrat avec une entreprise du Massachusetts. Vous avez parlé des six et
à cause des conditions vous avez dû accepter à cause du
type que vous vouliez avoir...
M. de Belleval: Vous parlez de 300? M. Grenier: Oui.
M. de Belleval: Non, dans le cas de 300, c'est parce qu'on
était revenu à 200 pour autre chose.
M. Grenier: Alors, c'était le seul qui avait...
M. de Belleval: Non. On avait déterminé un type
d'avion qui ferait notre affaire et on a ensuite cherché au Canada ou au
Québec si on pouvait trouver un type d'avion approchant. Finalement, on
n'a pas trouvé et on a été obligé d'aller au
Massachusetts.
M. Gratton: J'imagine qu'il doit en exister, sauf qu'il n'y en
avait pas de disponible pour la période.
M. de Belleval: II n'y en avait pas de disponible. Bien
sûr, il y a des aérocommandeurs au...
M. Grenier: Est-ce que cela veut dire qu'il n'y en avait pas de
disponible ou s'il n'en existait pas?
M. de Belleval: II n'y en avait pas de disponible.
M. Grenier: II n'y en avait pas de disponible. Est-ce qu'il y a
une entente? J'ai posé la question aux crédits du
ministère des Terres et Forêts l'autre jour. Le Maine vient de
retirer cette histoire de répandre... parce qu'il voyait des
difficultés pour la faune et il semble qu'il pourrait y avoir pas mal
d'équipement qui pourrait être emprunté ou loué du
Maine. Il semble que c'est l'État le mieux organisé contre la
tordeuse des bourgeons.
M. de Belleval: C'est un appareil de liaison, ce n'est pas un
appareil d'épandage. Mais l'appareil de liaison est nécessaire
dans le cadre de la...
M. Grenier: D'accord. M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 300. Adopté.
Article 301.
M. Garneau: À l'article 301, c'est un ingénieur
forestier, des travaux d'inventaire, c'est un bureau d'ingénieurs,
Dendrek Inc?
M. de Belleval: Pour effectuer les travaux de dessins, de
numérotation, brouillon et encre, planimétrique, coloration des
cartes et autres travaux de cartographie.
M. Garneau: Non, article 301.
M. de Belleval: Article 301, c'est ça.
M. Garneau: Pour des travaux d'inventaire forestier dans le
cadre... c'est un bureau d'ingénieurs forestiers?
M. de Belleval: La nature du travail, ce que je suis en train de
vous lire, des travaux de dessin, de numérotation, brouillon et encre,
planimétrique, coloration des cartes et autres travaux cartographiques
connexes. Ces travaux feront l'objet de conventions de travail et seront
rémunérés au taux de $8 l'heure.
M. Garneau: Mais le choix de la firme Dendrek a été
fait au bon vouloir du ministre, c'est une décision prise par le
ministre de choisir celle-là plutôt qu'une autre.
M. de Belleval: Le ministre a déjà expliqué
ici, lors d'une séance antérieure, comment il procédait
dans ces cas. Il y a une évaluation des firmes qui se fait après
chaque travail, il y a une numérotation qui est faite, un système
de rotation aussi, etc-
M. Garneau: La même chose qu'avant.
Le Président (M. Bertrand): Article 301.
Adopté.
M. de Belleval: En fait, il y a plusieurs firmes qui sont
choisies pour compléter, Dendrek, parce que c'est pour $25 000 et plus,
mais il y avait aussi C.E. Maheux Inc., Sylvitek, les Dessins cartographiques,
Dessin général, qui sont pour des montants inférieurs,
tout ça ensemble fait $73 000, dont $25 000 qui vient en engagement
financier comme tel. Les engagements de moins de $25 000, on ne les fait
pas.
Le Président (M. Bertrand): Article 301. Adopté.
Article 400.
M. Grenier: Combien y a-t-il de cours qui sont donnés
à l'article 400, Terres et Forêts, et à qui est-ce
donné?
M. de Belleval: Ce sont des cours d'éducation populaire en
conservation du milieu forestier, 20 000 jeunes et adultes.
M. Grenier: Combien?
M. de Belleval: Mais, un instant, je suppose que ces
cours-là ne sont pas pour 20 000 personnes. Il y a six
rallyes-forêt, deux campings-conservation et deux campings
provinciaux.
M. Grenier: On n'a pas le nombre de personnes.
M. de Belleval: Non, je n'ai pas le nombre de personnes qui
participeront à ces six rallyes-forêt, aux deux campings et aux
deux campements provinciaux.
M. Grenier: C'est choisi parmi toute sorte de monde.
M. de Belleval: On va le demander, si vous voulez.
M. Grenier: C'est choisi parmi quelle sorte de monde? On aimerait
connaître les critères des gens qui vont là.
M. de Belleval: C'est l'Association forestière qui
organise ces cours. Comment choisit-elle les étudiants? Je ne le sais
pas.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 400. Adopté.
Article 800.
M. Grenier: Est-ce que, les années passées, cela a
été une façon de procéder?
M. de Belleval: À l'article 800? M. Grenier:
À l'article 800, oui.
M. de Belleval: Oui. On a posé des questions
là-dessus d'ailleurs, est-ce qu'il était possible que ce soit
plus adéquat d'acheter ces avions? On va nous faire un rapport
là-dessus, mais, pour l'instant, compte tenu de l'état
d'avancement, de l'urgence de faire la campagne, c'est la firme qui a les
avions disponibles.
M. Gratton: Pourquoi est-ce qu'on a procédé par
négociation plutôt que par appels d'offres?
M. de Belleval: C'est un contrat très
spécialisé. Je pense que c'est la seule firme qui peut fournir
les avions actuellement.
M. Gratton: Vous dites qu'il y a deux firmes...
M. de Belleval: II y a fort peu de firmes qui ont ce type
d'avions, qui sont modifiés, etc. D'ailleurs, on n'a pas pu les prendre
tous au Canada puisqu'il n'y en avait pas suffisamment. Il a fallu aussi aller
aux États-Unis.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 800. Adopté.
Article 801.
M. Grenier: Pourquoi est-ce qu'on rembourse ce montant à
la Société de développement et d'implantation du
Québec?
M. de Belleval: Pourquoi est-ce qu'on rembourse à la
SDI?
M. Grenier: Oui.
M. de Belleval: C'est un contrat de service qu'on a signé
avec la SDI. Elle a fait une expertise pour nous, on la paie.
M. Gratton: Adopté.
M. de Belleval: Une écriture aux livres.
Le Président (M. Bertrand): Article 801. Adopté.
Tourisme, Chasse et Pêche, article 200.
Ministère du Tourisme, de la Chasse et de la
Pêche
M. Garneau: On en achète donc beaucoup, de ces
camionnettes! D'une claque, 132?
M. de Belleval: 132 camionnettes et familiales destinées
au service chargé de l'aménagement de la faune, de l'exploitation
des parcs et sites touristiques et de la conservation de la faune. La flotte
actuelle au MTCP est de 600 camionnettes et de 200 familiales. En principe, le
ministère préférerait remplacer ces véhicules tous
les trois ou quatre ans, mais le contexte de la restriction budgétaire
l'a forcé à ne le faire qu'aux cinq ans. L'an dernier, il avait
acheté 200 véhicules. Le millage moyen des camionnettes
remplacées est de 80 000 milles. Les voitures remplacées sont, ou
bien changées ou bien, selon une pratique nouvelle qui semblerait plus
rentable, retournées au service général des achats qui en
disposerait à titre de surplus...
M. Grenier: ... on a oublié d'émettre la liste des
gens qui ont soumissionné, je pense bien?
M. de Belleval: 203 fournisseurs ont demandé des
documents, 69 ont soumissionné.
M. Grenier: Dans nos cahiers, c'est écrit: Voir liste
jointe, et on ne l'a pas.
M. de Belleval: Comme l'appel d'offres prévoyait que les
commandes pourraient être adjugées selon les différents
modèles requis et ce, pour chacun des treize endroits de livraison,
l'étude a été faite à l'article et adjugée
au plus bas soumissionnaire conforme.
Le Garage Guy Beaudoin a soumissionné pour $283 000 et D.B.
Automobiles à La Malbaie, pour $108 000.
M. Grenier: Dans l'indication qu'on a ici, au plus bas
soumissionnaire, on n'a pas la liste qu'on devait joindre à cela.
M. de Belleval: On peut la déposer. Voulez-vous qu'on la
dépose?
M. Grenier: Ça va.
M. de Belleval: Je l'ai, ici, en annexe.
M. Garneau: II n'y avait pas d'échanges
là-dessus?
M. de Belleval: Non, les voitures remplacées sont ou bien
changées ou bien, selon une pratique nouvelle qui semblerait plus
rentable, retournées au service général des achats. Il y
en a qui vont être échangées et il y en a d'autres qui
seront retournées au service général des achats qui en
dispose directement. Il paraît que cela peut être plus rentable
d'en disposer directement. On va voir ce que cela va donner.
Le Président (M. Bertrand): 200, adopté, avec
dépôt de la liste. 300.
M. Gratton: Est-ce qu'il s'agit d'un terrain de golf? Moi, cela
m'intéresse énormément ce genre de chose.
M. de Belleval: Oui, le golf de Fauvel.
M. Gratton: Est-ce que c'est un club de golf provincial?
M. de Belleval: Je suggérerais de faire comparaître
le député de Bonaventure pour qu'il vienne nous expliquer tout
cela.
M. Garneau: Il n'a plus de responsabilité
là-dedans, le député de Bonaventure, cela prendrait le
ministre pour nous expliquer cela.
M. de Belleval: Mais il a une responsabilité historique.
Il serait intéressant qu'il nous fasse l'histoire de...
M. Garneau: C'est effectivement un golf provincial, de
mémoire.
M. de Belleval: Oui, il appartient au ministère du
Tourisme, de la Chasse et de la Pêche.
M. Garneau: II fait partie du circuit de développement
touristique de la Gaspésie.
M. de Belleval: C'est cela, de la Gaspésie.
M. Gratton: Les questions de détail, je les poserai au
député de Bonaventure.
M. de Belleval: Qu'est-ce que vous voudriez avoir?
M. Gratton: Le "par"...
M. Garneau: Je l'ai juste vu en passant, je ne l'ai pas
joué. Je ne peux pas donner de renseignements.
Le Président (M. Bertrand): Adopté? 300,
adopté. 400?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 401?
M. Garneau: 401, c'est également sous le titre
général des circuits fermés, n'est-ce pas?
M. de Belleval: Pardon?
M. Garneau: Le 401, c'est en circuit fermé
également?
M. de Belleval: Non, soumissions.
M. Garneau: Soumissions, mais en circuit fermé.
M. de Belleval: En circuit fermé, oui. Le
Président (M. Bertrand): Adopté, 401. M. de Belleval:
Un petit montant non estimé.
Le Président (M. Bertrand): 402? Adopté. 403?
Adopté aussi.
M. Garneau: II y aurait bien des définitions de termes
à demander, si on voulait nous donner un petit lexique en même
temps: La neigière...
Le Président (M. Bertrand): La neigère. M.
Garneau: L'installation à la neigère. M. de Belleval:
À la cantine, oui.
M. Garneau: Est-ce que vous avez une idée de ce que c'est,
la neigère?
M. de Belleval: ... du chafaud de Percé. C'est bien cela.
Je me souviens d'avoir demandé beaucoup d'explications
là-dessus.
M. Garneau: On a des fonctionnaires avec un vocabulaire
très recherché.
M. de Belleval: Qu'est-ce que c'était que le chafaud? Je
ne me souviens même plus ce que c'était. Je sais qu'on avait eu
des explications savantes. Qu'est-ce que c'est qu'un chafaud?
M. Garneau: Un chafaud?
Mme Leblanc: Des chafauds, ce sont d'anciennes bâtisses
qui...
M. de Belleval: ... on entreposait le poisson. Et la
neigère, c'est là ou on mettait la glace.
M. Grenier: Est-ce qu'on peut avoir le nom et l'adresse des
administrateurs?
M. de Belleval: Commumiplex? M. Grenier: Commumiplex.
M. Garneau: Est-ce que ce sont les nouveaux Pierre Tremblay et
associés du nouveau régime?
M. de Belleval: Je vais vous expliquer comment ces nouveaux
Pierre Tremblay et associés ont été choisis.
M. Garneau: Oui, ce sont des...
M. de Belleval: L'an dernier, ces deux campagnes le
député de Jean-Talon m'ouvre toute grande une porte que je vais
enfoncer avec beaucoup de plaisir ...
M. Garneau: Ce sont des nouvelles, on va avoir du fun avec
cela.
M. de Belleval: L'an dernier, ces deux campagnes avaient
été confiées à l'agence de publicité Pierre
Tremblay et elles avaient respectivement coûté $902 000 et $100
000, soit un montant de $1 million.
M. Gratton: Ce n'était pas cher.
M. de Belleval: Cette année, le ministère du
Tourisme a expérimenté une nouvelle méthode de
sélection de l'agence de publicité...
M. Garneau: Ah! Ah! Ah!
M. de Belleval: ...en procédant par voie de concours,
devant un jury d'experts. J'espère que le consommateur du Journal de
Québec pourra aussi rapporter cet autre précédent, en tout
cas en ce qui concerne cette firme en particulier, ce ministère en
particulier.
M. Garneau: C'est un précédent peut-être pour
la firme, mais non pas pour la méthode suivie.
M. de Belleval: Non, j'admets qu'il y avait eu effectivement
certains précédents qui étaient tellement peu courants
qu'ils m'étaient inconnus et étaient inconnus aux analystes du
Conseil du trésor, mais il y en avait.
M. Garneau: Mais ils existaient quand même.
M. de Belleval: Procédant un peu à la façon
d'une soumission à circuit fermé...
M. Garneau: C'est pour montrer qu'après tous ces
précédents, on choisit la firme qu'on veut.
M. de Belleval: Laissez-moi finir.
M. Garneau: J'en ai déjà vu des textes longs comme
cela, vous savez.
M. de Belleval: ...le MTTP a invité cinq firmes à
venir défendre leurs dossiers devant un jury de cinq personnes
formés de deux représentants du ministère et de trois
experts en publicité venant d'organismes paragouvemementaux, soit Air
Canada, Loto-Québec et l'ENAP. Les firmes disposaient chacune de deux
heures pour exposer leurs vues sur les besoins du ministère relativement
aux deux campagnes réalisées et pour indiquer quel type de
campagne elles auraient l'intention de mener.
La firme Commumiplex a été désignée par le
jury d'experts et, en conséquence, le ministère demande que le
contrat pour les deux campagnes soit accordé.
M. Gratton: À $245 000 de plus que l'an dernier.
M. de Belleval: Les entrepreneurs invités à
soumissionner ont été les suivants: Charles Geffen Leduc et
Mathieu Ltée, Cossette et Associés, Jacques Dussault et
Associés, Publigraphique et Commumiplex.
M. Garneau: Cossette et Associés, c'est la firme qui a
toute la publicité pour les fêtes de la Saint-Jean.
M. de Belleval: Je ne le sais pas.
M. Gratton: Je tiens à rappeler au ministre que les deux
campagnes coûtent $245 000 de plus cette année que l'an
dernier.
M. de Belleval: C'est-à-dire que le budget est
donné à la firme. On ne demande pas des soumissions à la
firme sur le montant. On dit: Nous, on est prêts à mettre...
M. Gratton: Ce sont les commissions.
M. de Belleval: $1,2 million, qu'est-ce que vous nous donnez en
retour?
M. Garneau: La firme est rémunérée comment?
Suivant les tarifs prévus pour les agences de publicité?
M. de Belleval: Selon la proposition qu'elle nous fait.
M. Gratton: C'est cela. Ce n'est pas toujours le même prix,
cela dépend de la firme.
M. de Belleval: Ce qu'on a, c'est qu'on met des firmes en
compétition...
M. Garneau: Sur le concept.
M. de Belleval: ...quant à la conception même.
M. Gratton: Sur le concept, mais pas sur le coût. Mais le
prix est le même indépendamment de l'agence qu'il va retenir.
M. de Belleval: Oui. Cela va de soi compte tenu de la nature de
ce qu'on veut.
M. Gratton: D'accord.
M. Garneau: Finalement cela devient bonnet blanc, blanc
bonnet.
M. de Belleval: Mais il y a dépolitisation complète
du processus de sélection.
M. Gratton: Faites-moi rire! Adopté, M. le
Président, adopté avec quelques sourires.
Le Président (M. Bertrand): Article 800, adopté,
avec quelques...
M. de Belleval: Cela existe. La preuve, d'ailleurs, c'est qu'il y
avait même des précédents dans le passé.
M. Garneau: Avec quelques sourires, c'est $245 000 de plus. On
l'a déjà fait.
M. de Belleval: L'ancien gouvernement ne se vantait pas assez,
à mon avis, parce qu'il aurait été obligé
d'étendre universellement, ce qu'il n'aimait pas faire.
M. Garneau: On connaît la valeur fondamentale et finale.
Quand vous aurez été au Conseil du trésor quatre ou cinq
ans vous allez voir ce que veulent dire tous ces grands laïus.
M. de Belleval: Vous prévoyez donc que je serai
réélu.
M. Garneau: Si vous êtes réélu ou pas
réélu, mais si vous y êtes pour le temps que vous allez y
être, vous allez le voir.
Le Président (M. Bertrand): Article 800, adopté.
Article 801.
M. Garneau: Parce qu'il est sensé y avoir un remaniement
ministériel. Il y a des députés qui sont censés
retourner à l'arrière-banc.
M. de Belleval: II y a des ministres qui devront retourner comme
députés. Cela a été même prévu lors de
l'assermentation.
M. Garneau: Oui, apparemment, les critères, ce sont ceux
qui lisent Tintin! Le ministre devrait se surveiller.
M. de Belleval: J'ai l'âme en paix et je remets mon...
Mme Leblanc: C'était pas Tintin, c'était
Astérix.
M. de Belleval: Non, ce n'était même pas cela, c'est
autre chose, mais je remets mon sort entre les mains du premier ministre et en
son bon jugement.
M. Gratton: De toute façon...
M. Garneau: ...de vous fier à son jugement qu'au
vôtre.
M. de Belleval: Dans ce cas, oui.
M. Grenier: M. Trudeau...
Le Président (M. Bertrand): Article 801.
M. Gratton: Le député de Papineau est très
anxieux, il a bien hâte que cela arrive.
M. de Belleval: Anxieux, vous voulez dire qu'il est inquiet.
M. Gratton: Non, il a hâte.
M. Grenier: II a hâte qu'on mette de la couleur dans le
cabinet.
M. de Belleval: On a assez d'idées noires comme cela.
Le Président (M. Bertrand): Article 801?
M. Gratton: M. le Président, dans le cas de 801 est-ce que
la société Delta si je comprends bien, est le gestionnaire du
Manoir Richelieu?
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Le contrat est négocié avec elle. Ce
n'est certainement pas la société Delta qui effectue les
travaux.
M. Garneau: C'est une indication...
M. de Belleval: La première rénovation avait
été faite à cause de l'urgence, etc., via la
société Delta, c'est-à-dire que c'est la
société Delta qui était le maître d'oeuvre des
travaux. Il y a un...
M. Gratton: Là, c'est strictement un
supplément.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Garneau: C'est applicable à l'année 1976/77 ou
1977/78?
M. de Belleval: C'est toujours 1977/78. M. Gratton:
Adopté, M. le Président.
Ministère des Transports
Le Président (M. Bertrand): Article 801, adopté. Le
ministère des Transports, article 200?
M. Grenier: Adopté. M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 201?
M. Grenier: Adopté, également.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
202?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
203?
M. Grenier: Également.
Le Président (M. Bertrand): Article 204?
M. Garneau: Dans le cas des suppléments, il y en a un
certain nombre, est-ce que la méthode suivie pour déterminer des
suppléments au contrat est encore confiée à un
comité de fonctionnaires du ministère et du Conseil du
trésor?
M. de Belleval: Les deux? ... transports, ce n'est pas un
comité conjoint, c'est vrai.
M. Garneau: Seulement les...
M. de Belleval: Seulement les transports. Il y a un comité
qui est spécial.
Le Président (M. Bertrand): Alors, 204, 205...
M. Garneau: Adopté. On ne félicite pas souvent le
gouvernement, mais je dois vous dire que je le féliciterais volontiers
s'il trouvait une façon d'éliminer le supplément des
contrats.
M. de Belleval: Oui, on s'en vient bientôt avec une
nouvelle formule pour la rémunération des firmes. Je pense que
justement, cela va contribuer à éliminer les contrats. C'est dans
le cadre du grand projet de...
M. Garneau: Pas éliminer le contrat, mais éliminer
les suppléments.
M. de Belleval: Oui, cela va contribuer à éliminer
les suppléments.
M. Garneau: C'est cela que j'ai bien hâte de voir.
M. de Belleval: Parce qu'on va avoir une nouvelle forme de
rémunération.
M. Garneau: Je ne veux pas insister.
M. de Belleval: Je ne prétends pas que cela va
éliminer tous les suppléments. Il peut y avoir, d'ailleurs, des
suppléments qui sont justifiés, si par exemple, c'est un contrat
à prix unitaire et que les quantités changent en cours de route.
C'est sûr que...
M. Garneau: Je ne me réfère pas uniquement aux
firmes, parce que ce qui est en supplément aux firmes est relié
aux suppléments des coûts de contrat...
M. de Belleval: C'est cela.
M. Garneau: ... parce que la plupart du temps, ils sont
rémunérés en vertu des arrêtés en
conseil.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Garneau: Ce sont surtout les contrats qui sont la base. En
tout cas, cela a été un casse-tête tout le temps.
M. de Belleval: Je pense que les nouvelles méthodes de
rémunération, au moins pour certains types de contrat, vont
contribuer à réduire ce genre de choses. On en parlera en temps
et lieu, ce sera rendu public.
M. Garneau: Alors, je vais attendre le temps et lieu pour faire
des félicitations, s'il y a lieu.
M. de Belleval: C'est cela.
Le Président (M. Bertrand): Alors, on adopte 204, 205,
206...
M. Garneau: Jusqu'à 212, M. le Président, je n'ai
pas de question.
M. de Belleval: Oui, c'est tout du pareil au même.
M. Garneau: À 212, je voudrais savoir s'il y a
possibilité d'avoir le dépôt du rapport en question?
M. de Belleval: Du rapport. C'est un rapport sur?
M. Garneau: Sur le transport éventuel d'une
éventuelle mine de fer pour transporter le minerai de Chibougamau, lac
Albanel jusqu'à la rivière Saguenay.
M. de Belleval: On va demander au ministre des Transports de
déposer ce document s'il est d'intérêt public de le
faire.
M. Garneau: II devrait être d'intérêt
public.
M. de Belleval: Oui, il devrait
Le Président (M. Bertrand): 212, adopté avec
dépôt 213?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 214?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 215?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 300?
M. Gratton: M. le Président, à 300 et 301, on note
que dans le cas de 300, on parle de 30 autobus à $80 000. Par contre,
dans 301, on parle de 25 autobus à $630 000. Est-ce qu'on peut nous
donner l'explication?
M. de Belleval: C'est un supplément dans un cas. Dans un
cas, $80 000, c'est un supplément à une subvention
déjà donnée.
M. Grenier: Ce n'est pas indiqué. M. de Belleval:
Oui, je sais.
M. Gratton: Qu'est-ce que vous entendez par un
supplément?
M. de Belleval: Le coût des véhicules avait
été plus élevé que prévu, donc, la
subvention qui était en pourcentage doit être
augmentée.
M. Gratton: D'accord. Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): Adopté, 300, 301.
302?
M. Garneau: 302 et 303, ce sont des imputations 1976/77,
1977/78.
M. de Belleval: 1977/78.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 304?
M. de Belleval: Un instant, $128 000.
M. Garneau: La subvention à Lévis et à
Trois-Rivières pour le déficit d'opération de...
M. de Belleval: Oui, c'est cela, 1977/78. 304, c'est cela?
M. Garneau: 304, adopté.
Le Président (M. Bertrand): 304?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 305?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 306?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 307?
M. Garneau: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 308?
M. Garneau: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 400?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 401?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 402?
M. Garneau: À 402, c'est en circuit fermé?
M. de Belleval: À 402, frais de location de divers
matériel pour l'entretien général des routes, des
locations.
M. Garneau: C'est fait suivant des tarifs établis par la
liste du service général des achats.
M. de Belleval: C'est cela, oui.
M. Garneau: C'est négocié.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 700?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 701 ?
M. Garneau: Dans le cas de 700, ce sont des imputations pour
1977/78 également.
M. de Belleval: Oui, en principe, s'il n'y a pas de mention,
c'est automatiquement 1977/78. C'est bien Je cas, oui.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 701?
M. Garneau: À 701, ce sont les soumissions publiques en
circuit fermé?
M. de Belleval: Ah, mon Dieu! Ce sont certainement des
soumissions publiques. 701?
M. Garneau: 701, ce sont des soumissions publiques.
M. de Belleval: Ah oui! Des soumissions publiques.
Le Président (M. Bertrand): 701. 800?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 800 adopté. 801?
M. Grenier: Également.
Le Président (M. Bertrand): 802 adopté.
M. Grenier: 802 aussi.
Le Président (M. Bertrand): 803?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 804?
M. Grenier: Adopté.
M. Garneau: À 803...
M. de Belleval: Oui.
M. Garneau: Comment cela se fait-il...
M. de Belleval: Ah oui! Pourquoi a-t-on choisi le deuxième
plus bas soumissionnaire?
M. Garneau: Là, c'est 802...
M. Gratton: À 802, on semble avoir
préféré le contenu québécois...
M. de Belleval: 802?
M. Gratton: J'imagine que la valeur Q...
M. Garneau: La valeur Q, ça fait longtemps qu'elle
existe.
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: C'est quoi, la valeur Q?
M. Garneau: C'est un "design" fait par des fonctionnaires
pour...
M. de Belleval: Le ministère a décidé de
retenir la soumission la plus avantageuse et la plus basse en tenant compte du
facteur de performance tel que déterminé par la valeur Q. Ce
facteur Q est obtenu par une combinaison de nombreuses données telles
qu'établies par des normes.
Le Président (M. Bertrand): Alors, 802, ça va?
M. Gratton: Non, attendez! Je ne sais pas encore ce que c'est, ta
valeur Q.
M. de Belleval: Qu'est-ce que c'est, le facteur Q?
M. Gratton: Oui.
M. de Belleval: Ah, mon Dieu! C'est un facteur de qualité
quant à l'adhérence, ta réflexion, etc.
M. Gratton: C'est strictement ça. Il n'y a pas de contenu
québécois.
M. de Belleval: Non...
M. Gratton: Comment allez-vous appeler ça, le contenu
québécois...
M. de Belleval: ...c'est une norme.
M. Gratton: ...on n'est pas encore en mesure d'en fournir? Parce
que je vois qu'on n'a pas accordé le contrat au plus bas
soumissionnaire. Je
présume que c'est en fonction de la valeur Q. Est-ce que
c'est...
M. de Belleval: C'est ça.
M. Gratton: J'imagine que, dans le calcul de la valeur Q, on doit
sûrement prendre en considération les nombreux tests qu'on fait le
long de l'autoroute 20, par exemple...
M. de Belleval: C'est ça.
M. Gratton: C'est ce genre de choses.
M. de Belleval: C'est ça.
M. Gratton: Je présume également que... Attendez!
Attendez que je voie ce que je présume...
M. Garneau: Ce n'est pas le plus bas soumissionnaire, c'est le
deuxième.
M. Gratton: Si je comprends bien, plus la valeur Q est
élevée, meilleure est la qualité de la peinture en
question. C'est ça?
M. de Belleval: C'est ça.
M. Gratton: Est-ce qu'il y a un optimum qu'on recherche? Le
savez-vous?
M. de Belleval: On fait une espèce de compromis entre le
coût et le facteur.
M. Garneau: L'arrivée du facteur Q, ça
résulte du choix du baril de peinture que le gars va aller regarder.
M. Gratton: Oui.
M. Garneau: Si le gars est assez bon...
M. Gratton: S'il tombe sur le bon baril, il est correct.
M. de Belleval: Je dois dire que ce sont trois firmes
québécoises. En fait, d'ailleurs, c'est la même firme,
d'une certaine façon. Sico est propriétaire de Crown Diamond et
de Mont-Royal.
M. Gratton: Cela va bien, leur affaire. À ce
moment-là, ils peuvent se permettre d'être troisième
soumissionnaire!
M. de Belleval: Oui, mais on a quand même demandé
à 74 manufacturiers québécois de soumettre des prix.
M. Gratton: Mais puis-je dire au ministre, je suis sûr
qu'il ne s'en offusquera pas, que je n'ai pas bien confiance en sa valeur Q,
parce qu'en définitive, on sait fort bien que tous ces... essais sont
faits à partir d'un échantillon, à toutes fins pratiques,
c'est le même manufacturier le ministre l'admet lui-même
et, selon l'échantillon qu'on a choisi pour faire les tests, on
pourrait facilement retrouver une valeur Q différente d'une
journée à l'autre.
M. de Belleval: Je vous avoue que je ne suis absolument pas
expert dans ce genre de problème technique.
M. Gratton: Tout ce qu'on sait, c'est que la peinture, elle, ne
dure pas longtemps.
M. Grenier: Ce qui semble plus clair...
M. de Belleval: Vous pensez que ça fonctionne mal, ce
système?
M. Garneau: Moi, j'ai toujours pensé, M. le ministre, que
si quelqu'un...
M. de Belleval: Vous en aviez informé votre ancien
collègue, quoi?
M. Gratton: Non, ce n'est pas parce que le gouvernement est
changé que la peinture s'use. Je dis simplement, moi, à titre
d'entrepreneur...
M. de Belleval: C'est ça, oui.
M. Gratton: ...si j'étais capable de "patenter" une
peinture qui dure plus longtemps, je pense que ce serait la richesse, oui.
M. de Belleval: ...connu.
M. Ouellet: ... de la poser en-dessous de la neige, par
exemple.
M. de Belleval: On pourrait la poser en-dessous de l'asphalte et
elle durerait plus longtemps!
M. Gratton: Oui...
M. de Belleval: ...Pour la protéger.
M. Grenier: Dans le comté de l'ancien ministre de
l'Éducation, les adversaires nous accusaient d'enlever de la neige pour
poser de l'asphalte. C'était plus brillant que de laisser la neige pour
mettre de l'asphalte dessus.
M. de Belleval: L'important, c'est de... Revenons à nos
moutons ou revenons à notre peinture...
M. Grenier: Ce qui n'est pas clair là-dedans...
Pardon?
M. de Belleval: Oui.
Mme Leblanc: Ce n'est quand même pas la meilleure
solution.
M. Grenier: Cela a fait élire M. Cardinal quand même
dans le temps.
M. Cardinal: Bien oui.
Ici, on voit qu'on a retenu le montant qui n'est pas
nécessairement le plus bas et on dit que les deux étaient des
soumissions complètes et conformes. C'est dû au facteur Q qu'on a
pris le montant le moins bas. Tous repose sur la valeur Q.
M. Garneau: Je crois que les autres soumissionnaires appellent et
écrivent pour dire que leur valeur Q était aussi bonne que la
valeur Q des autres.
M. de Belleval: Ce que j'aimerais, c'est que lors d'une prochaine
réunion de la commission des Transports, vous cuisiniez le ministre des
Transports là-dessus.
M. Gratton: On va demander s'il mesure la valeur Q à
l'aide d'un "Q-mètre".
Une voix: Ou un mètre-Q!
Le Président (M. Bertrand): No 802, adopté. No
803.
M. Grenier: No 801, pardon.
Le Président (M. Bertrand): No 801? Non, 803.
M. Garneau: Dans le cas de 803, on voit qu'il y a deux
soumissions de Sico, elle a soumissionné sous le même nom deux
fois? Ce sont deux échantillons ou quoi?
M. de Belleval: Deux échantillons.
M. Gratton: Cela démontre bien ce que je disais tout
à l'heure, il s'agit que l'échantillon soit différent pour
qu'on arrive à une meilleure valeur et, en fin de compte, c'est le
même manufacturier. Le lendemain matin, il se met à produire la
même sorte de peinture que 63068 ou 65534, c'est la même chose.
C'est la même peinture, c'est le même gars.
M. Grenier: L'article suivant, M. le Président.
M. Garneau: Apparemment, ils n'ont pas été capables
de trouver de meilleure façon.
M. Gratton: Non, j'en conviens. Le Président:
Adopté? M. Gratton: Adopté.
M. de Belleval: La politique revient à choisir entre des
grands inconvénients.
Le Président (M. Bertrand): Nos 804, 805?
M. Gratton: Adopté.
M. Ouellet (Beauce-Nord): À 806, il faudrait
peut-être connaître le nom des municipalités dont on parle,
ici, à la fin de l'article.
M. de Belleval: No 806? Les municipalités dont on parle
à la fin de l'article si je peux trouver l'article en
question...
M. Roy: Si le document n'a pas été
déposé, on pourrait peut-être demander dépôt
du document complet, si mon collègue de Beauce-Nord est d'accord.
M. de Belleval: Dans diverses municipalités du
comté de Beauce-Nord. Excusez-moi M. le député, de
Beauce-Sud.
Tronçon de l'autoroute, c'est très simple
tronçon de l'autoroute de la Beauce, comme dirait le ministre de
l'Agriculture compris entre l'extrémité est de
l'échangeur de l'autoroute de la Beauce avec le Chemin Dubras
jusqu'à Saint-Maxime-de-Scott, incluant le raccordement avec la route 23
pour une longueur totale d'environ 3,9 milles. Alors, c'est
Saint-Jean-Chrysostome, Saint-Lambert...
M. Ouellet (Beauce-Nord): D'accord, ça va.
M. de Belleval: Saint-Maxime-de-Scott...
M. Ouellet (Beauce-Nord): C'est drôle, cela ne correspond
pas avec la réalité actuelle de 3.9 milles. Ce tronçon
devrait être entre Scott-Jonction et Sainte-Marie-de-Beauce puisque les
municipalités que vous mentionnez, l'autoroute est déjà
terminée dans ce secteur, ou à peu près.
À moins que ce soit des travaux déjà
effectués.
M. de Belleval: C'est un supplément à des travaux
déjà effectués.
M. Ouellet (Beauce-Nord): D'accord.
M. Roy: Le supplément couvre la partie de 3.9 milles?
M. de Belleval: Plus que cela. Il y avait cette partie de 3,9
milles et il y avait une autre section de 4,33 milles entre
Saint-Jean-Chrysostome et Saint-Lambert et un autre 0.6 mille entre
Saint-Maxime-de-Scott et la route Vaillancourt, pour un montant total de 8.23
milles.
M. Ouellet (Beauce-Nord): II n'y a rien pour Saint-Georges et
Beauceville?
M. de Belleval: Ça s'en vient.
Le Président (M. Bertrand): No 806, adopté.
M. de Belleval: Je ne vois pas d'ailleurs pourquoi vous voulez
cette maudite autoroute, le jour où elle sera construite, tous ces
gens-là vont venir magasiner à Place Laurier.
M. Roy: M. le Président, le ministre vient de dire quelque
chose qui suscite un débat, je ne peux pas laisser...
M. de Belleval: Non, non c'est une blague, cela ne suscite aucun
débat.
Le Président (M. Bertrand): Une réponse...
M. Roy: J'aimerais qu'il retire ces propos tout simplement.
M. de Belleval: Je les retire, je les retire
immédiatement.
M. Garneau: Oui, c'est vrai c'est aussi bien, car cela va
m'amener dans un autre débat que j'ai déjà eu avec le
ministre, d'ailleurs.
M. de Belleval: Oui, là-dessus, oui.
M. Garneau: ...Quand il était à d'autres
fonctions.
Ministère du Travail et de la
Main-d'Oeuvre
Le Président (M. Bertrand): Le ministère du
Travail, no 400.
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): No 400 adopté. No
800.
M. Grenier: Adopté.
M. Roy: Au sujet de formation professionnelle, nous n'avons pas
la liste des soumissions de formation professionnelle.
M. de Belleval: Excusez-moi, il y a eu du brouillage.
M. Roy: L'article 800. Subvention additionnelle à diverses
commissions de formation professionnelle. De combien était la subvention
originale?
M. de Belleval: Elle était de $250 000. Si je comprends
bien... C'est cela $250 000.
M. Roy: Pourrait-on avoir le dépôt global du
document si cela n'a pas été fait lors de l'examen de la demande
originale? D'accord?
M. de Belleval: Oui, on va déposer l'arrêté.
M. Roy: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): L'article 800, adopté
avec dépôt?
M. Roy: Avec dépôt, oui.
Le Président (M. Bertrand): L'article 801?
M. Garneau: Est-ce l'année financière 1976/77,
l'article 801, ou l'année 1977/78?
M. de Belleval: Toujours 1977/78.
M. Garneau: Et c'est l'estimation du... Je ne comprends pas
comment il se fait qu'il y a eu des crédits périmés sur
1976/77. Les montants d'argent avaient été prévus en
1976/77?
M. de Belleval: C'est une erreur. M. Garneau: II s'agit
d'un surplus?
M. de Belleval: Vous avez raison, dans ce cas il s'agit de
1976/77.
M. Garneau: L'année 1976/77? M. de Belleval:
Oui.
M. Grenier: Pourquoi un montant aussi important que
celui-là arrive-t-il en retard comme cela? $1,2 million?
M. de Belleval: Le COJO a ses propres liquidités de toute
façon, et on règle le compte à la fin de l'année,
une fois établi le... De toute façon, c'est là encore, une
écriture au livre, parce que toutes les liquidités du COJO vont
revenir au fonds consolidés dans quelques mois.
Ministère des Travaux publics
Le Président (M. Bertrand): L'article 801? Adopté.
Le ministère des Travaux publics, 300.
M. Garneau: II n'y a pas eu d'appel d'offres dans le cas de
l'article 300?
M. de Belleval: Je ne pense pas qu'il y ait eu une politique
d'appel d'offres pour les baux? En général, on est d'ailleurs en
train, là encore, d'élaborer des nouvelles procédures dans
ce domaine, pour procéder, entre autres, à des appels d'offres
dans des cas pareils, à l'avenir.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. L'article
400?
M. Garneau: L'article 400, non. Je voudrais connaître qui
sont les propriétaires du Tynevale Investment Limited et avoir
également la copie du bail. Et savoir s'il s'agit d'une entreprise dont
la langue de travail est le français.
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): L'article 400, adopté
avec dépôt.
M. de Belleval: Compte tenu du bill 22, sa langue de travail doit
sûrement être le français.
M. Garneau: On va voir! Parce qu'il s'agit du ministre
d'état au développement culturel!
M. de Belleval: Hé oui!
M. Garneau: Je suis surpris qu'il ait signé un bail avec
une entreprise dont le nom s'épelle Tynevale Investment Limited...
M. de Belleval: Tynevale. Je le lui ai d'ailleurs fait remarquer
et la réponse qu'on m'a fournie, c'est que le bill 22 prévoit la
francisation de ces raisons sociales etc., mais échelonnée sur
une période d'années. Et cette période d'années
n'étant pas encore terminée, on retrouve encore ces appellations
que je ne qualifierais pas d'étrangères, mais...
M. Garneau: Mais en dehors de cela, je trouve surprenant que le
ministre d'État responsable du développement culturel, parrain de
la loi no 1, loge ses bureaux dans un immeuble avec un nom anglophone.
M. de Belleval: C'est ce qui explique pourquoi il a
présenté la loi numéro 1.
M. Garneau: Oui. mais il ne donne pas beaucoup l'exemple, et
c'est par cela qu'on règle les problèmes.
M. de Belleval: Justement. C'est parce qu'il n'est même pas
capable de donner l'exemple dans son propre cas qu'il a été
obligé de présenter la loi numéro 1, pour qu'à
l'avenir, ce genre de choses ne se reproduise plus.
M. Grenier: II peut passer par le remaniement ministériel
s'il n'a plus le contrôle là-dessus.
M. Garneau: On va nous faire accroire que dans tout le
comté du ministre il n'y avait pas un seul immeuble dont le nom de la
compagnie au moins aurait été en français. En tout cas, ce
sont les choses ridicules de la vie politique.
M. de Belleval: C'est cela.
Le Président (M. Bertrand): L'article 700? L'article
701?
M. Garneau: À $9 le pied carré, à part cela!
M. Grenier: $9!
Le Président (M. Bertrand): Les articles 700 et 701, 702,
703, adoptés. L'article 704?
M. Garneau: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): L'article 705?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): L'article 706?
M. Garneau: Dans le cas de l'article 706, j'aimerais voir
déposer la copie du bail et les noms des propriétaires actuels et
des propriétaires antérieurs s'ils sont connus.
M. de Belleval: Qu'entendez-vous par "pas nouveaux", un mois,
deux mois, un an?
M. Garneau: Disons quelques mois. M. de Belleval: Quelques
mois? M. Garneau: Oui. M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): No 6 adopté avec
dépôt. No 7.
M. Garneau: Évidemment, cela semble être la
même firme, la même question.
Le Président (M. Bertrand): No 708.
M. de Belleval: Je pense que c'est le même édifice
au fond.
M. Garneau: Ça semble être cela.
Le Président (M. Bertrand): No 708, 709.
M. Roy: Pour 709, le ministre pourrait-il nous dire le nom de la
compagnie?
M. de Belleval: No 709? Je vais y arriver.
M. Grenier: Je pense que ce sont les mêmes actionnaires sur
lesquels M. le député de Johnson posait des questions en Chambre
l'autre jour.
M. Roy: BEAMTENHEIMSTATTENWERK?
M. de Belleval: Non, BEAMTENHEIMSTATTENWERK: c'est facile
à prononcer.
M. Roy: Non, mais je voulais que le ministre précise.
Sont-ils appelés à se franciser?
Alors, comment se fait-il ce n'est peut-être pas l'endroit
pour poser la question ici mais je m'aperçois qu'il y a deux locaux,
deux endroits différents pour loger les services du ministère des
Affaires intergouvernementales qu'ils ne soient pas situés au
même endroit à Düsseldorf? Y a-t-il des raisons
particulières?
M. de Belleval: Dans un cas, c'est une reconduction de bail et
l'autre aussi. Ce sont deux reconductions de bail. Pourquoi dans deux locaux?
C'est une bonne question. En fait, ce genre d'engagement n'est pas
étudié en détail, au niveau du Conseil du trésor,
c'est un engagement régulier. Il doit y avoir une raison, on peut le
demander.
M. Garneau: Y a-t-il des appartements d'inclus ou seulement des
bureaux? Y a-t-il quelque chose pour loger...
M. de Belleval: C'est marqué: "Pour les services du
ministère des Affaires intergouvernementales". J'ai l'impression que ce
sont des bureaux dans les deux cas.
M. Garneau: Évidemment, il y a une résidence pour
loger les...
M. de Belleval: II se peut que, dans un cas, ce soit la
résidence du délégué et, dans l'autre cas, ses
bureaux; cela expliquerait...
M. Garneau:... cela expliquerait, oui. De toute façon, on
va avoir les informations?
M. de Belleval: On va le demander et on verra...
Le Président (M. Bertrand): No 709, 710, avec
dépôt, 711?
M. Garneau: Mais oui, le fédéral. C'est un des
engagements imputables à l'année 1976/77 ou 1977/78?
M. de Belleval: En principe, 1977/78. C'est cela, 1977/78.
Le Président (M. Bertrand): No 800, adopté.
M. Garneau: Dans le cas de 801, c'est la Laurentienne qui fait
l'aménagement de l'immeuble pour le compte du gouvernement?
M. de Belleval: C'est cela.
M. Garneau: De quel genre de contrat s'agit-il? Est-ce un contrat
à prix forfaitaire, un contrat négocié à des taux
horaires ou si c'est suivant les soumissions fournies par la compagnie.
M. de Belleval: C'est forfaitaire; c'est élaboré
à partir de pieds carrés, normes etc.
M. Garneau: Mais ce n'est pas basé sur les soumissions
demandées par la compagnie en question.
Le Président (M. Bertrand): La commission parlementaire
des engagements financiers termine l'examen des engagements du mois d'avril
1977.
(Fin de la séance à 12 h 39)