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Etude des engagements financiers du mois de mai
1977
(Neuf heures quarante-deux minutes)
Le Président (M. Bertrand): A l'ordre, madame et
messieurs!
La commission parlementaire des engagements financiers est réunie
aujourd'hui pour examiner les engagements du mois de mai 1977.
Les membres de cette commission sont: M. Baril (Arthabaska), M.
Bellemare (Johnson) remplacé par M. Brochu (Richmond); M. de Belleval
(Charlesbourg), M. Desbiens (Dubuc), M. Garneau (Jean-Talon) remplacé
par M. Giasson (Montmagny-L'Islet); M. Gratton (Gatineau), M. Johnson (Anjou),
Mme Leblanc (Iles-de-la-Madeleine), M. Lefebvre (Viau), M. Lessard (Saguenay),
M. Marcoux (Rimouski) remplacé par M. Michaud (Laprairie); M. Ouellet
(Beauce-Nord) et M. Roy (Beauce-Sud).
Etant donné l'absence aujourd'hui du secrétaire presque
statutaire de cette commission parlementaire, M. Saint-Pierre, je pense qu'on
pourrait peut-être accepter que M. Rémi Morneau agisse
exceptionnellement comme secrétaire de la commission.
M. Gratton: Nous lui souhaitons bonne chance.
Le Président (M. Bertrand): Nous allons, si vous le voulez
bien, dans un premier temps, adopter le procès-verbal que vous avez
reçu de la séance du 2 juin 1977, qui nous avait permis
d'examiner les engagements financiers du mois d'avril 1977. Ce
procès-verbal est-il adopté?
M. Gratton: Adopté, M. le Président. Affaires
culturelles
Le Président (M. Bertrand): Nous allons tout de suite
entreprendre l'examen des engagements pour mai 1977. Le ministère des
Affaires culturelles, 100. Adopté? 101?
M. Brochu: A l'article 101, j'aimerais demander ceci au ministre:
II s'agit des frais d'acquisition de Marsfield Investment Ltd., d'un terrain
situé dans la ville de Pointe-du-Moulin, sur l'île Per-rot, pour
la mise en valeur du moulin à vent et de la maison du meunier, monuments
historiques en voie de classement. De quelle grandeur est ce terrain? Quel a
été le montant payé au pied carré?
M. de Belleval: II s'agit d'une partie du lot no 2 du cadastre
officiel de la paroisse de Sainte-Jeanne-de-l'île-Perrot divisé en
trois sections pour un total de 1 102 000 pieds carrés,
c'est-à-dire 30 arpents carrés. Le moulin à vent et la
maison du meunier sont situés sur un terrain de 1,22 arpent carré
actuellement et ce terrain n'est pas suffisant pour permettre
l'aménagement d'un stationne- ment, par exemple, d'un paysager
convenable. On a donc procédé à l'achat de ce terrain de
30 arpents carrés qui permettra de...
M. Brochu: Vous n'avez pas le montant au pied carré?
M. de Belleval: Pardon?
M. Brochu: Vous n'avez pas le montant, le coût du terrain
au pied carré?
M. de Belleval: Je ne l'ai pas au pied carré, mais ce que
vous voyez, c'est 30 arpents, c'est $210 000 pour 30 arpents.
M. Giasson: Pour 30 arpents, mais tout de même il y a une
partie du montant qui est affecté à des bâtiments.
M. de Belleval: Non, ce sont seulement des terrains.
M. Giasson: Seulement des terrains qu'on a acquis.
M. de Belleval: Oui.
M. Desbiens: Cela fait $0.21 le pied carré.
M. de Belleval: L'acquisition a été
négociée, bien sûr, régulièrement par le
ministère des Travaux publics. Il y a un rapport de négociation
que je pourrais vous faire parvenir, si vous le désirez. L'offre de
vente expirait le 28 avril. Il y a donc une provision pour
intérêts de $4200.
M. Giasson: Si je comprends bien, il s'agit d'un terrain sur
lequel on veut déplacer des...
M. de Belleval: Non, non. Le moulin est déjà notre
propriété. Il nous a été transféré
par le gouvernement fédéral. Le moulin et la maison du meunier
sont déjà situés sur un terrain qui n'a qu'un arpent
carré. On achète les terrains...
M. Giasson: Avoisinants.
M. de Belleval: ... adjacents pour permettre la mise en
valeur.
M. Brochu: Puisqu'il s'agit d'une première phase,
j'imagine que, parce qu'il est question de la mise en valeur du moulin à
vent et de la maison du meunier, il s'agit d'un premier investissement de ce
côté-là. Le ministre a-t-il une estimation des futurs
investissements qui seront faits pour...
M. de Belleval: II va y avoir l'aménagement d'un
stationnement et la construction d'un centre d'accueil, d'une maison pour le
gardien, d'une aire de repos pour les visiteurs, c'est-à-dire un genre
de halte routière avec tables de pique-nique, etc.
M. Brochu: Avez-vous une estimation du montant global qui
pourrait être investi? Si je comprends bien, il n'y a pas de
restauration? La restauration, elle est faite?
M. de Belleval: Non, la restauration et l'aménagement
seront partagés sur une base 50-50 et sont estimés à
environ $1 million.
M. Giasson: $1 million?
M. de Belleval: $1 million pour l'ensemble de la restauration et
de l'aménagement qui seront partagés avec le gouvernement
fédéral à 50-50.
Le Président (M. Bertrand): Cela va?
M. Brochu: Oui, vous avez dit restauration et
aménagement?
M. de Belleval: C'est cela. M. Brochu: D'accord.
M. Giasson: II y aurait plusieurs monuments historiques dans nos
régions qu'on pourrait rénover pour $1 million.
M. de Belleval: Dans ce cas, le député de Montmagny
aurait eu intérêt...
M. Giasson: ...
M. de Belleval: ...à prendre position sur ce dossier il y
a déjà quelques années puisque la décision
d'échanges de terrains avait été prise par l'ancien
gouvernement en collaboration, vous vous en souvenez, avec un candidat aspirant
à la chefferie du Parti libéral, M. Chrétien, qui avait
échangé ce moulin contre l'aménagement des Vieilles Forges
de Trois-Rivières.
M. Giasson: Non, c'était dans le "package deal".
M. Gratton: Ne me dites pas que vous allez commencer comme cela
ce matin?
M. de Belleval: Une taquinerie! M. Gratton: Ah bon!
Le Président (M. Bertrand): A l'ordre, messieurs! Nous ne
sommes pas ici pour faire de la politique.
M. Gratton: C'est donc vrai, M. le Président! Le
Président (M. Bertrand): Article 101? M. Gratton:
Adopté. Le Président (M. Bertrand): Article 200?
M. Gratton: M. le Président, à l'article 200,
j'imagine que tous les soumissionnaires ont sou- mis des prix, sans montants
prévus pour les imprévus. C'est ce qui fait que la plus basse
soumission n'est que de $33 695.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Gratton: Les montants des trois autres soumissions excluent
les imprévus?
M. de Belleval: Aussi, oui.
M. Gratton: Le montant des imprévus est établi par
qui?
M. de Belleval: II est établi par le ministère. En
fait, quand on dit "imprévus", c'est "divers et imprévus",
plutôt que "imprévus et divers", les divers étant la pose
d'un drain soit $5600, l'extraction du roc, $4800 et les imprévus
proprement dits, $4000 pour un total de $14 804.
M. Gratton: Parce que, de la façon dont on pourrait
l'interpréter... on vous avait demandé des imprévus de
50%, mais les explications...
M. de Belleval: Cela fait trop. Vous voyez, c'est inscrit
"imprévus et divers", cela devrait être "divers et
imprévus".
M. Gratton: Adopté, M. le Président. Le
Président (M. Bertrand): Article 201?
M. Gratton: Concernant l'article 201, M. le Président,
j'aimerais poser une question d'ordre général au ministre. Assez
souvent, lorsqu'il s'agit de soumissions publiques, de soumissions en circuit
fermé aussi bien que de contrats de service, il est assez facile pour
nous de faire la ventilation, de savoir comment on a attribué les
contrats.
Dans le cas des contrats de service et des divers, il est difficile pour
nous d'établir, sans poser la question à chaque engagement,
quelle a été le mode d'acquisition ou la façon qu'on a
employée pour acquérir soit les services soit les produits. Dans
le cas de l'article 201, c'est bien évident qu'on ne pouvait pas
demander de soumission. Il s'agit d'un tableau particulier...
M. de Belleval: Oui. Dans le cas des oeuvres d'art, par exemple,
il y a un comité d'acquisition des oeuvres culturelles qui existe.
Toutes les acquisitions d'oeuvres d'art, à moins que ce ne soit
mentionné, c'est toujours à la suite de la recommandation du
comité d'acquisition.
M. Gratton: Oui, mais on se demande, comme dans le cas d'une
oeuvre d'art, par exemple, si on ne pourrait pas l'intituler contrat
négocié, parce qu'en fait, c'est ce que c'est. Un contrat de
vente négocié, il n'est pas question de demander des soumissions
publiques, ou même en circuit fermé. Pour nous, dans notre
tabulation des choses, cela nous faciliterait la tâche, sans devoir poser
la question à chaque fois.
M. de Belleval: Oui, on met "divers" à ce moment.
M. Gratton: Oui, mais c'est cela. "Divers" dans le cas de
celui-là, c'est un contrat négocié.
M. de Belleval: Contrat négocié.
M. Gratton: A divers, cela pourrait également être
des soumissions en circuit fermé.
M. de Belleval: Peut-être.
M. Gratton: On aura des exemples qu'on verra plus tard.
M. de Belleval: D'accord. On essaiera à l'avenir de
réduire le plus possible ce "divers" et d'indiquer... On mettra "divers"
entre parenthèses, contrat négocié...
M. Gratton: Oui. On pourra peut-être tâcher de faire
la même chose avec les contrats de service également.
M. de Belleval: La même chose, oui.
M. Gratton: D'accord.
M. Ouellet: M. le Président, est-ce qu'on peut savoir le
prix de l'huile et de la gouache séparément? Question
embêtante!
M. de Belleval: Très embêtante.
M. Baril: Je pensais que vous vouliez savoir le prix des oiseaux
et oeufs séparément.
M. de Belleval: Alors, l'huile intitulée "Paysage, oiseau
et oeuf" de Max Ernst nous coûte $44 000, un instant... C'est pour deux
oeuvres. Non, je n'ai pas la ventilation entre les deux oeuvres. Je
m'excuse.
M. Gratton: A quelle fin a-t-on acheté ces tableaux?
M. de Belleval: Dans le cas de ces deux tableaux, les deux
oeuvres ensemble coûtent $44 000. Je n'ai pas la ventilation entre chacun
des deux tableaux.
M. Gratton: Non, mais à quelle fin a-t-on acheté
les tableaux?
M. de Belleval: C'est pour le musée d'art moderne de
Montréal.
M. Gratton: Est-ce qu'il s'agit de deux peintres
québécois?
M. de Belleval: Dans le cas de Max Ernst, je pense que vous savez
qui est M. Max Ernst.
M. Gratton: Non, je ne le sais pas. Je suis un ingénieur,
je suis ignorant des choses...
M. Giasson: Le ministre de la Fonction publique est un
spécialiste dans les peintures. Il peut certainement nous
répondre.
M. de Belleval: C'est un célèbre peintre
allemand.
M. Gratton: Allemand? M. Poliakoff?
M. de Belleval: M. Poliakoff est un peintre français,
malgré son nom.
M. Gratton: Merci, M. le Président.
M. Giasson: C'est un nom à résonance...
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 300?
M. Gratton: Adopté, quant à nous.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 301?
M. Brochu: A 301, dans les contrats de service, concernant
Cossette et Associés pour la campagne de publicité, à
l'occasion de la semaine du patrimoine, il semble qu'il n'y ait pas eu de
soumissions publiques dans ce cas, du moins, je n'ai pas d'indication ici.
M. de Belleval: Oui, c'est écrit, soumissions publiques.
C'est 300?
M. Brochu: Non, 301.
M. de Belleval: 301, excusez. Il y a eu des soumissions en
circuit fermé. Cela répond justement... Vous avez un autre
exemple. Alors, c'est un contrat de service. Appel de soumissions en circuit
fermé.
M. Brochu: Qui entre dans la catégorie de divers?
M. de Belleval: De divers oui. Comme je l'ai dit tout à
l'heure, on essaiera de...
M. Giasson: Combien y a-t-il eu de soumissionnaires en circuit
fermé qui ont été appelés?
M. de Belleval: Jacques Dussault et Associés, Cossette et
Associés, BCP Publicité, les Commu-nicateurs associés,
Verret Publicité qui a finalement décliné l'offre. Alors,
trois ont...
M. Gratton: Pierre Tremblay et Associés n'était pas
invité?
M. de Belleval: Non.
M. Gratton: Est-ce qu'on peut savoir pourquoi?
M. de Belleval: Non.
M. Gratton: On ne peut pas savoir pourquoi?
M. de Belleval: Oui, vous pouvez savoir pourquoi. Je peux le
demander au ministre.
M. Gratton: Est-ce qu'aussi, on pourrait nous déposer
copie de la commande?
M. de Belleval: Oui. M. Gratton: Le devis... M. de
Belleval: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): Alors, 301 adopté avec
dépôt du devis, copie de la demande. 302?
M. Brochu: A 302, ici, j'imagine que peut-être plus tard
l'épouse du ministre va être énormément
intéressée à garder les caricatures de son mari, comme
peut-être nos épouses seront intéressées à
garder nos caricatures. Il y a peut-être une faute de français ici
dans la production, puisqu'on dit: Frais d'acquisition de Mme
Thérèse P. Bourgeois, de Montréal, de la collection de
caricatures de son mari. J'ai l'impression que c'est peut-être...
M. de Belleval: De la collection de son mari, oui.
M. Brochu: Je pense qu'il y a peut-être une faute
d'orthographe ici, comme celle de la traditionnelle phrase: Je suis sorti en
pleurant du café...
M. de Belleval: C'est un caricaturiste et l'un des plus
importants représentants du genre au Québec, sa collection ne
comprend pas moins de 3300 caricatures originales, 27 dessins originaux, 2500
coupures de presse, trois photographies de caricatures, un négatif, 2800
pages de texte contenant poèmes et conférences, 34 caricatures
d'hommes politiques constituant un album intitulé: "Chantiers du
Québec 1923-1924", 24ème exemplaire d'un tirage de 25. Sa veuve,
Mme Thérèse P. Bourgeois serait prête à nous
céder ses collections dans le plus bref délai, étant
elle-même assez avancée en âge et craignant qu'un
événement fatal ne vienne empêcher de régler cette
négociation.
M. Brochu: Quel est le but de cette acquisition par le
gouvernement?
M. Gratton: Elle ne vendra pas...
M. de Belleval: A la lecture même, je pense qu'il s'agit
d'une collection assez exceptionnelle de caricatures d'hommes
québécois, d'hommes politiques, etc., et il est donc important
que la Bibliothèque nationale en fasse l'acquisition à titre de
monument national, si je puis dire, ou de bien culturel important et
exceptionnel.
M. Brochu: Ce n'est pas destiné au Musée...?
M. de Belleval: Non. C'est la Bibliothèque
nationale...
M. Brochu: La Bibliothèque nationale.
M. de Belleval: ... dans sa collection d'oeuvres
d'intérêt public.
M. Brochu: Comme cela, il ne s'agit pas, en définitive,
seulement de caricatures de M. Bourgeois.
M. de Belleval: De M. Bourgeois... C'est M. Bourgeois qui a
monté la collection.
Le Président (M. Bertrand): 302. Adopté. 500.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 501.
M. Gratton: Votre service, encore une fois, est-il en circuit
fermé ou...?
M. de Belleval: Dans ces cas de contrats de service, on le voit,
il s'agit de contrats personnels tout simplement. Je pense que là on
voit très bien à la lecture même de l'énoncé
qu'il s'agit d'un contrat personnel. Tous les contrats d'archéologie
sont faits à titre personnel.
M. Gratton: 501. Adopté. 502. Adopté, M. le
Président.
M. Brochu: A 502, il n'est pas stipulé... Il y a une
invitation budgétaire sur deux ans. Est-ce seulement pour une
année?
M. de Belleval: Pour une période de 30 semaines... Non,
c'est pour un an seulement. 30 semaines. Habituellement, le montant de
l'engagement comprend les frais de voyage, de déplacement, etc., qui
sont remboursés seulement sur présentation de pièces
justificatives mais on met un montant putatif.
M. Giasson: Mais à 501, le territoire sur lequel on
désire faire faire des fouilles est immense, il est très vaste.
Cela doit être localisé dans certaines localités.
M. de Belleval: Oui. Souvent, ces gens sont
spécialisés pour des territoires donnés ou des
civilisations données et bien sûr, on ne parcourera pas tout le
territoire...
M. Giasson: C'est parce qu'il s'agit d'une zone qui est longue
d'au-delà de 500 milles.
M. de Belleval: Mais qui est délimitée comme telle
dans le plan de fouilles. Lui, il est peut-être sur un ou deux sites de
ce territoire. Il ne se promènera pas avec une boussole à travers
tout ça. Je crois que, de Tadoussac à Blanc-Sablon, cela doit
faire 800 milles.
M. Giasson: 800 milles environ, oui. Du Saguenay à la
pointe de Blanc-Sablon.
Affaires intergouvernementales
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Le
ministère des Affaires intergouvernementales.
M. Gratton: M. le Président, j'imagine que cela aussi est
négocié.
M. de Belleval: Oui. C'est un contrat de service comme cela le
dit très bien et c'est négocié. Dans un cas comme
ça, je pense que c'est toujours le cas.
M. Giasson: Quelle est la spécialité ou la
formation de M. Scholz?
M. de Belleval: C'est un Allemand qui est sur place. Je me
demande s'il n'était pas déjà à notre emploi
d'ailleurs, et qu'on renouvelle son contrat.
M. Giasson: II est agent touristique?
M. de Belleval: Je pourrais vous faire parvenir son curriculum
vitae. Je pense que cela ferait ressortir ses qualifications
particulières pour occuper un tel poste? D'accord?
M. Giasson: Cela va.
M. Gratton: J'imagine que le contrat n'a pas été
offert à un Québécois.
M. de Belleval: Non. On désirait engager quelqu'un sur
place. Dans un cas comme cela, je pense que c'est... On a déjà,
quand même, un agent touristique. Il est agent touristique adjoint. C'est
normal que notre agent soit un Québécois, bien sûr. C'est
tout à fait essentiel puisqu'il doit interpréter la
réalité d'ici aux touristes et aux agences de publicité.
C'est très bon aussi qu'on ait des adjoints qui soient des gens du
milieu, ensuite, pour leur connaissance du marché local.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): 100. Adopté. 200.
M. Gratton: Est-ce un contrat négocié ou est-ce en
circuit fermé?
Le Président (M. Bertrand): Le député de
Laprairie.
M. Michaud: J'aimerais savoir combien de voyages
représente ce montant?
M. de Belleval: Combien de...? M. Michaud: Combien de
voyages? M. de Belleval: Deux avions... M. Michaud: Deux
avions.
M. de Belleval:... pour le trajet entre Montréal et Paris.
Ce sont deux vols.
M. Gratton: Cela a-t-il été négocié
ou sont-ce des soumissions en circuit fermé?
M. de Belleval: C'est un contrat négocié. Vous
savez qu'il existe un accord de préférence avec Air Canada et le
gouvernement du Québec.
M. Gratton: Ce n'est pas encore changé.
M. de Belleval: Pas du tout! Ce n'est pas notre intention de
changer ça, jusqu'à nouvel ordre.
M. Gratton: Je suis très heureux...
M. Giasson: ... notre propre flotte.
M. de Belleval: C'est une question à étudier.
M. Michaud: Cela, c'est une bonne idée!
M. Brochu: II n'est pas question de marine, là.
M. Giasson: Oui, mais on peut avoir une flotte de
véhicules...
M. Brochu: ... sur la nature des groupes visés par...
M. de Belleval: Ce sont les échanges
franco-québécois dans le domaine de l'éducation. Je n'ai
pas le détail.
M. Gratton: Est-ce que ce sont des...
M. de Belleval: ... des enseignants, dans ce cas-là, des
échanges d'enseignants.
M. Gratton: C'est sûrement pour l'achat de billets; ce
n'est pas pour...
M. de Belleval: C'est l'affrètement. Alors, plutôt
que d'acheter des billets...
M. Michaud: Ce n'est pas pour l'achat...
M. de Belleval: Tout le dossier me revient: Ce sont les
échanges de jeunes enseignants qui existent depuis presque sept ou huit
ans maintenant, peut-être même une dizaine d'années entre la
France et le Québec. Ils nous envoient des jeunes professeurs, on leur
en envoie en échange. Cela doit couvrir, je crois, 150 enseignants
à peu près, par année, dans chaque sens, et plutôt
que d'acheter des billets séparément à tout ce monde, on
les envoie en groupes par le même avion. Plutôt que d'acheter des
billets, on loue l'avion.
M. Gratton: Mais ce n'est pas ce qu'on appelle un "charter"?
M. de Belleval: Cela y ressemble, mais c'est un peu
différent. Vous louez l'appareil au complet directement, plutôt
que de passer par une agence de voyage et un groupement, etc. C'est la forme la
moins onéreuse, bien sûr, pour voyager.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 300?
M. Giasson: A 300, pourquoi cette subvention relève-t-elle
des affaires intergouvernementales au lieu de l'Education?
M. de Belleval: Parce que cela est fait en vertu d'une entente
intergouvernementale sur les collèges français au
Québec...
M. Giasson: Les collèges français au
Québec.
M. de Belleval: ... il y en a deux: Marie-de-France,
Saint-Stanislas. La France a plusieurs lycées à peu près
dans tous les pays du monde, dans toutes les grandes capitales du monde, il y a
une entente, donc, bilatérale entre le gouvernement français et
les divers gouvernements étrangers. Dans le cas des collèges
Marie-de-France et Saint-Stanislas, il s'agit d'institutions d'enseignement,
donc, qui relèvent de la compétence du gouvernement
québécois, d'autant plus qu'il y a aussi, de toute façon,
un accord-cadre qui couvre les ententes entre la France et le Québec et
en vertu de ces ententes, il y a des accords pour le financement, etc.
M. Giasson: Dans le montant qui apparaît, est-ce qu'il y a
une participation du gouvernement fédéral ou si cela
émerge entièrement du Québec?
M. de Belleval: Entièrement du Québec... M.
Gratton: ... un verre d'eau, s'il vous plaît.
M. de Belleval: Au fond, le principe, c'est qu'ils sont
subventionnés selon le même principe que les institutions
privées.
M. Giasson: Adopté.
M. Brochu: A part la subvention qui apparaît ici, est-ce
que le ministre peut nous dire si ces maisons d'enseignement reçoivent
également du ministère de l'Education, par le biais de la Loi sur
le financement des écoles privées, d'autres subventions ou si
c'est l'unique subvention à part celle du gouvernement du
Québec?
M. de Belleval: C'est une équivalence de ce qu'ils
recevraient du ministère de l'Education au titre de l'enseignement
privé. Il n'y a pas d'argent supplémentaire.
M. Brochu: Ah bon!
M. de Belleval: C'est une simple...
M. Brochu: C'est simplement imputé au ministère des
Affaires intergouvernementales à cause de la nature même des
maisons d'enseignement.
M. de Belleval: C'est ça. Mais, effectivement, c'est au
titre de l'enseignement privé et non pas en vertu d'un programme
spécial, d'une faveur spéciale.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 301?
M. Gratton: A 301, M. le Président, ce sont des conseils
de quelle nature, un conseiller spécial?
M. de Belleval: Ah oui! C'est Jacques-Noël Manceau.
M. de Belleval: Cela date de 1974. Les services de ce monsieur
nous sont prêtés par l'Organisation mondiale de la santé.
C'est un conseiller spécial en épidémiologie, enfin, les
maladies infectieuses épidémiques.
M. Brochu: Epidémies... Est-ce qu'on a demandé la
collaboration de M. Manceau dans le cadre de certains problèmes
particuliers ou de certaines recherches spécifiques, par exemple? Je
pense entre autres... J'ai travaillé sur le dossier de la grippe
porcine...
M. de Belleval: La grippe porcine, des choses comme
ça...
M. Brochu: ... Déjà, et est-ce que c'est dans le
cadre de ce dossier en particulier?
M. de Belleval: C'est depuis 1974 que ses services nous sont
prêtés comme ça. Alors, il a dû travailler à
différents projets depuis ce temps. Je pourrais demander au ministre de
nous envoyer une liste des projets sur lesquels le docteur a travaillé,
si vous voulez.
M. Brochu: Est-ce que ce serait possible? M. de Belleval:
Bien sûr!
M. Brochu: J'apprécierais de la recevoir. Merci.
Le Président (M. Bertrand): Adoption avec
dépôt. 500?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
501?
M. Brochu: Adopté.
M. Gratton: Article 501, c'est un contrat négocié
dans le cadre des programmes de l'ACDI.
M. de Belleval: Oui, c'est cela. M. Gratton:
Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
Arrêté en conseil 800.
M. de Belleval: C'est la même chose que tout à
l'heure.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Affaires municipales
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
Ministère des Affaires municipales, article 200.
M. Gratton: Adopté quant à nous. Le
Président (M. Bertrand): 201? M. Brochu: Adopté. Le
Président (M. Bertrand): 202. M. Gratton: Adopté.
M. Brochu: Dans les trois cas, 200, 201 et 202, le paiement
effectué par le ministère des Affaires municipales aux
municipalités concernées se fait en un seul versement?
M. de Belleval: Dans ce cas-là, oui.
M. Giasson: Est-ce qu'il s'agit de subventions dont les montants
ont été établis en vertu des critères du programme
PAIRA?
M. de Belleval: Non. Ce sont des dossiers déjà
engagés.
M. Giasson: D'anciens engagements.
M. de Belleval: C'est cela, d'anciens engagements. Quand il n'y a
pas d'indication, M. le député, c'est toujours en un versement,
sinon on indique s'il s'agit d'un versement d'une série.
M. Gratton: Dans le cas de 203? M. de Belleval:
Buckingham. M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
500.
M. de Belleval: Vous le voyez, dans le cas de 203, on voit
l'échelonnement des paiements.
M. Brochu: Ici, à l'article 203, le montant qui est
versé annuellement est de $93 666. C'est cela? Sur une période de
dix ans.
M. de Belleval: Pour 1977/78 et pour 1978/79 à 1986, il
restera un solde de $843 000 à verser.
M. Brochu: C'est un peu la même chose qui apparaît un
peu plus loin pour la ville de Coati-cook dans le comté d'Orford, je
pense...
M. de Belleval: Exactement.
M. Brochu: ...où une autre subvention de $1 023 400 sur
dix ans également. Mais ici encore, cela soulève le fichu
problème où la municipalité se retrouve encore avec et le
capital et l'intérêt, en fin de compte.
M. de Belleval: Non, parce que normalement la subvention, quand
elle est échelonnée sur 10 ans, tient compte des
intérêts.
M. Gratton: A 203, on note que le coût des travaux est
seulement de $872.
M. de Belleval: C'est cela et le coût de la subvention est
plus élevé.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
M. Brochu: Vous avez le montant total de la subvention en fin de
compte.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Brochu: Incluant travaux et intérêts.
M. de Belleval: Dans ce temps-là, oui.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
500?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 501?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Arrêté en conseil
800.
M. Gratton: Adopté.
Affaires sociales
Le Président (M. Bertrand): Ministère des Affaires
sociales, article 100.
M. Giasson: A l'arrêté en conseil 800, quel
était le coût total des travaux effectués par la ville de
Coaticook? Est-ce que vous avez cela?
M. de Belleval: Je n'ai pas le montant total. Je dois dire que la
subvention est considérable $2 340 000 approuvée le 18
décembre 1974.
M. Giasson: $2 millions de subvention totale? M. de Belleval:
C'est cela.
M. Giasson: Pourquoi l'engagement est-il de $1 023 000?
M. de Belleval: Parce qu'il y a eu un premier versement.
M. Giasson: C'est le deuxième versement.
M. de Belleval: Là c'est le deuxième versement de
$1 million lui-même échelonné en dix versements.
M. Giasson: D'accord.
M. Brochu: Ici à l'article 100.
Le Président (M. Bertrand): Oui, avec les Affaires
sociales, article 100.
M. Brochu: II s'agit ici de services internes par opposition, je
pense, à l'article 203 où il y a un autre montant de $1 495 000
qui apparaît pour services externes à l'extérieur du
Québec. J'aimerais demander au ministre, s'il était possible, de
déposer la liste des centres hospitaliers situés hors du
Québec et les montants que chacun a reçu dans le cadre de ce
montant de $18 millions.
M. de Belleval: On peut certainement fournir cela. Je vais
vérifier si on peut vous donner intégralement la réponse.
J'ai l'impression que oui, c'est sûr qu'on l'a...
M. Giasson: Oui, mais cela va être long.
M. de Belleval: ...mais c'est une question de compilation. Je
pense que souvent on a la compilation par province et Etats américains.
Par centre hospitalier, cela peut être un gros document.
M. Brochu: Ce qui m'intéresserait peut-être
davantage, pour faciliter le travail, pour ne pas faire de recherches inutiles,
ce serait peut-être par rapport à l'Ontario.
M. de Belleval: D'accord.
M. Brochu: Les villes, les hôpitaux et les montants
encourus, toujours pour la même période, pour être capable
d'établir des comparaisons sur une période de six mois.
M. de Belleval: II s'agit des six premiers mois de
l'année. C'est d'avril à septembre.
On a des statistiques des dernières années. C'est une
avance et probablement qu'on n'a pas encore les factures de tout ça,
à l'heure qu'il est. Ce ne serait pas possible de vous donner ce
renseignement tout de suite là-dessus. Mais on peut vous donner ceux des
six derniers mois ou de la dernière année, pour laquelle ces
statistiques sont disponibles et, ensuite, dans six mois ou dans un an... On
peut vous donner des séries.
On les a déposés il y a deux ou trois séances de la
commission des engagements financiers, on a justement déposé ces
renseignements. M. Bellemare les a.
M. Brochu: C'est pour ça, c'est pour continuer
l'étude déjà entreprise de ce côté.
M. de Belleval: Ah! c'est pour continuer; dans ce cas-là,
dès que ce sera disponible, on vous fournira la même
réponse.
M. Brochu: D'accord. M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Ouellet): Article 100, adopté,
avec dépôt.
M. Michaud: M. le Président, s'il vous plaît,
à la même époque, j'avais demandé s'il était
possible de séparer les sommes qui étaient allées pour les
avortements à l'extérieur du Québec. Est-ce que le travail
a été fait ou si c'est possible de le faire?
M. de Belleval: C'est certainement possible de le faire. Est-ce
que vous posez formellement la question? Vous voulez savoir quelle partie de
ces sommes est pour des avortements faits à l'extérieur du
Québec?
M. Michaud: Oui, je l'avais posée, mais je me demandais si
cela avait été fait. Si cela n'a pas été fait, je
demande si c'est possible de le faire. Si c'est possible, j'aimerais avoir
cette recherche, s'il vous plaît.
M. de Belleval: D'accord.
M. Michaud: Merci.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. Article 200.
M. Giasson: Article 200, subvention à
Serena-Québec. Qu'est-ce que cet organisme fait de particulier pour
obtenir des subventions du ministère des Affaires sociales?
M. de Belleval: C'est un organisme qui offre des services en
planification familiale par le travail de bénévoles à
l'intérieur de 40 équipes réparties à travers le
Québec. Ces personnes donnent des services à plus de 4000
couples, ce sont des consultations à des couples en matière de
planification familiale.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 200. Adopté.
Article 201.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 202.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 203.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. Article 300.
M. Giasson: A l'article 203, ce sont encore des remboursements
à la Régie de l'assurance-maladie. Pourquoi sort-on ça?
Quelle est la relation ou la différence qui peut exister entre le type
de coût payé à l'article 203 par rapport à l'article
100?
M. de Belleval: Dans le premier cas, ce sont des services
hospitaliers; dans le deuxième cas, ce sont des services en clinique
externe.
M. Giasson: Article 203. Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 300.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. Article 500.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 501.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 502.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 503.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 504.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 505.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 506.
M. Giasson: Adopté également.
Le Président (M. Ouellet): Article 507.
M. Giasson: Article 507, pour le paiement du coût des
travaux de réparations et de rénovations. C'est à
l'intérieur du programme du ministère des Affaires sociales qui
veut que les conseils régionaux de la santé aient le pouvoir
d'autoriser certaines dépenses dans des programmes relevant du
ministère des Affaires sociales.
Le Président (M. Ouellet): Article 507, alors,
adopté?
M. Giasson: Oui.
Le Président (M. Ouellet): Article 508.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 509.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 510.
M. Giasson: Fédération québécoise
anti-pauvreté, est-ce que cet organisme oeuvre sur tout le territoire du
Québec? Ou si c'est localisé à Ac-ton Vale seulement?
M. de Belleval: Service bénévole de
Montréal?
M. Giasson: Non, Fédération
québécoise anti-pauvreté Inc., Acton Vale,
Québec.
M. de Belleval: Non, c'est une fédération
provinciale qui oeuvre sur l'ensemble du territoire, dont le siège
social est à Acton Vale.
M. Giasson: A Acton Vale.
M. de Belleval: C'est une fédération qui regroupe
toutes les associations de personnes à faible revenu et aux prises avec
des problèmes sociaux, de poursuivre et d'améliorer la diffusion
de l'information entre les différents groupes luttant contre la
pauvreté dans les diverses régions du Québec.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): 510, adopté. 511.
M. Brochu: A 511, on lit: Subvention à International
Grenfell Association, Ottawa, à titre de compensation pour services
rendus à population de la Basse Côte-Nord, au cours de la
période du 1er janvier au 31 décembre 1977. De quoi
s'agissait-il, de ces services rendus par...?
M. de Belleval: L'International Grenfell Association constitue
une ressource importante au ministère des Affaires sociales, dont la
mission est d'assurer le service de la santé à l'ensemble de la
population. En raison de l'éloignement de la population de la
Basse-Côte-Nord, à qui doit être assurée
l'accessibilité aux soins, les malades sont transférés au
moyen d'hélicoptères à des dispensaires
s'échelonnant de Kégashka à Rivière Saint-Paul
à l'hôpital de Blanc-Sablon sur recommandation des
infirmières des dispensaires.
L'avion de l'International Grenfell transfère à
l'hôpital de St. Anthony, Terre-Neuve, à raison de deux vols
réguliers par semaine, les patients qui ne peuvent être
traités à l'hôpital de Blanc-Sablon. De plus, dans les cas
d'urgence, l'avion se rend sur demande à Blanc-Sablon, pour
transférer le patient qui requiert des soins urgents.
Les services rendus au ministère ne se limitent pas au transport
des malades, mais comportent aussi le recrutement du personnel médical
nécessaire à Blanc-Sablon, comme les dispensaires de la
Basse-Côte-Nord, ainsi que les consultations et les services
professionnels rendus, sans frais, à la demande des autorités de
l'hôpital de Blanc-Sablon.
M. Brochu: Ça va.
Le Président (M. Ouellet): 511, adopté. 512?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. 513?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. 514?
M. Brochu: Ici, je pense que c'est toute une série de
projets de recherche. A l'article 514, concernant le Bureau de consultation
jeunesse Inc., projet de recherche dans la réinsertion sociale des
jeunes ayant fait l'objet d'un placement institutionnel. Est-ce qu'on pourrait
avoir quelques détails du ministre concernant le stade où en est
rendu ce projet de recherche particulier?
M. de Belleval: La recherche a commencé au 1er avril
seulement.
Le Président (M. Ouellet): 514, adopté?
Une Voix: Oui.
Le Président (M. Ouellet): 515?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. 516?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. 517?
M. Brochu: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): 518?
M. Brochu: Aussi.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. 519?
M. Brochu: A l'article 519, un montant de $150 000, subvention
à l'Université du Québec à Montréal pour son
projet de recherche sur la "Subvention d'équipe". C'est assez
général comme expression. Est-ce que le ministre a plus de
détails?
M. de Belleval: C'est une subvention d'équipe. Elle est
donnée à plusieurs personnes qui unissent leurs efforts dans un
programme donné de recherche. En ce qui concerne la recherche sociale
proprement dite, le Conseil de la politique scientifique est d'avis que l'on
doit accorder une importance spéciale à la recherche sur la
sécurité du revenu.
Par contre, dans le domaine de recherche prioritaire, mais peu
développé, comme celui sur la sécurité du revenu,
la permanence et le développement d'équipes de recherche stables
et compétentes est absolument nécessaire. Le financement de ce
projet ne servant qu'à défrayer les coûts directs de
recherche particulière ne peut pas fournir aux équipes la
continuité nécessaire pour assurer une meilleure qualité
du personnel de recherche. Il ne peut pas non plus permettre à ces
équipes de préparer et réaliser des programmes de
recherche intégrée de plus grande envergure. C'est pourquoi les
domaines de recherche prioritaire, mais insuffisamment
développés, exigent un soutien supplémentaire sous forme
de subvention d équipe.
On a donc décidé de donner une subvention d'équipe
pour le maintien, c'est le cas de le dire, d'une équipe de chercheurs
qui va se spécialiser dans les recherches sur la sécurité
du revenu.
Entre autres, vous connaissez tout le programme qu'on envisage de mise
sur pied éventuelle d'un programme intégré de
sécurité du revenu pour remplacer tous les programmes disparates
actuellement. C'est important. Ils vont travailler, entre autres,
là-dessus.
M. Brochu: Ah! c'est spécifiquement...
M. Giasson: II n'est pas trop tôt pour tenter de
déterminer...
Une Voix: Ils ont le mandat spécifique pour cela.
M. Giasson: ... les seuils de pauvreté minimale, parce que
le programme complet de la sécurité du revenu, le
ministère des Affaires sociales en possède un.
M. de Belleval: Oui, il y a différents aspects qui
demandent une recherche constante pour permettre justement au ministère
des Affaires sociales d'élaborer un programme cohérent. Il faut,
à un moment donné, des recherches particulières dans un
domaine donné et, avec une équipe semblable, plutôt que
d'avoir une équipe au ministère, on aime mieux procéder
par une équipe de recherche universitaire.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 519, adopté.
Article 520?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Article 521?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. Article 522?
M. Gratton: Aux articles 522 et 523, M. le Président,
est-ce qu'on pourrait demander au ministre de déposer copie des
projets?
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Ouellet): Articles 522 et 523,
adoptés, avec dépôt. Article 524?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. Article 525?
M. Gratton: Formule mécanographique Paragon.
M. de Belleval: Paragon, oui, le plus bas soumissionnaire.
M. Giasson: D'accord. Ils ont toujours été les plus
bas soumissionnaires, aujourd'hui encore, et on le leur donne encore.
Une Voix: II y a de bons prix.
M. de Belleval: Citez-moi un seul cas, disaient-ils.
M. Gratton: Elle doit être bien administrée, cette
firme.
Le Président (M. Ouellet): Article 525?
M. Giasson: Pourrait-on savoir quels sont les principaux
actionnaires de Paragon, à ce moment-ci?
M. de Belleval: Si vous voulez.
M. Giasson: Vous nous déposerez cela, M. le ministre.
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Ouellet): Article 525?
M. Gratton: II y a eu des changements à un moment
donné.
M. de Belleval: Eh oui! la vie a ses retournements comme
cela.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté, avec
dépôt. Article 800.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Ouellet): Adopté. Article 801?
M. Gratton: Adopté.
Agriculture
Le Président (M. Ouellet): Adopté. Agriculture,
article 100?
M. Gratton: Je note, M. le Président, que le contrat a
été accordé à Excavation Léonard Enr. pour
un montant de $211 800 alors que J-P. Doyon Ltée avait soumis un prix de
$199 581.
M. de Belleval: Ce qui s'est passé, c'est que
l'entrepreneur Excavation Léonard a présenté la plus basse
soumission conforme. Le premier plus bas soumissionnaire avait un bordereau
incomplet, le prix unitaire manquant non conforme, et un bordereau incomplet au
prix unitaire manquant non conforme pour le cinquième soumissionnaire,
qui était Shawicon Inc., qui, de toute façon, avait
soumissionné pour $252 000. C'est Excavation Léonard qui a eu le
contrat.
M. Gratton: Vous dites unitaire...
M. de Belleval: Pardon? Le bordereau incomplet, prix unitaire
manquant, c'est ce que j'ai sur...
M. Gratton: Ah! manquant!
M. de Belleval: Manquant, oui, excusez-moi.
Le Président (M. Ouellet): Article 100?
M. Gratton: M. le Président, avant d'adopter cela, il
s'agit de travaux de drainage?
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Sur des quantités estimées par le
ministère. Pour en arriver à un prix global, le ministère
donnait une estimation des volumes?
M. de Belleval: Le montant de la soumission est établi sur
des prix unitaires, selon des quantités approximatives. C'est cela.
M. Gratton: Le plus bas soumissionnaire, J-P. Doyon, a omis de
fournir un prix unitaire à certains articles. On ne pouvait donc pas
estimer les dépassements.
M. de Belleval: C'est cela, exactement.
M. Gratton: D'accord. Adopté, M. le Président.
M. Giasson: Quelles étaient les prévisions de
coûts déterminées par le ministère de l'Agriculture?
On tente de déterminer... Ah oui...
M. de Belleval: C'est $245 000.
M. Giasson: Excusez-moi, je ne l'avais pas vu.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
101?
M. Brochu: A l'article 101, le gouvernement achète
régulièrement deux pages dans le journal La Terre de chez
nous.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Brochu: Je ne sais pas si c'est parce que le ministre de
l'Agriculture manquait de publicité dans ce journal. A quelles fins
est-ce que cela va servir?
M. de Belleval: Je crois que s'il avait su la publicité
qu'il recevrait...
M. Brochu: Qu'il était pour avoir...
M. de Belleval: ... il y aurait peut-être pensé
deux fois. Comme vous le savez, c'est une pratique qui date de
nombreuses années au ministère de l'Agriculture. Il achète
régulièrement, statutairement, deux pages dans la Terre de chez
nous et utilise ces deux pages pour faire connaître ses différents
programmes aux agriculteurs.
M. Gratton: Ce n'est rien de spécifique, ce n'est pas un
programme spécifique?
M. de Belleval: Non, cela change. M. Gratton: C'est
négocié, ce contrat? M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Ce ne sont pas les chroniques du ministre. Il ne
s'agit pas...
M. de Belleval: Non. C'est de la publicité pure et
simple.
M. Brochu: De l'information. On avait la chronique de Jean B.
Là, on aura la chronique de Jean G, je veux dire!
M. de Belleval: Jean G, oui.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): 202?
M. Gratton: Adopté.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 200?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 300?
M. Giasson: A 200...
Le Président (M. Bertrand): 200?
M. Giasson: ...l'achat de mèches diamantées, est-ce
que le ministère de l'Agriculture possède des foreuses?
M. de Belleval: Oui, pour le creusage de puits.
M. Giasson: Combien de foreuses le ministère
possède-t-il?
M. Gratton: II doit en avoir plusieurs, parce qu'on a beaucoup
de...
M. de Belleval: Je ne le sais pas. M. Gratton:
...mèches.
M. de Belleval: En fait, c'est l'achat d'outils diamantés.
Je n'ai pas le montant, je n'ai pas le nombre. Est-ce que je l'ai?
M. Gratton: Est-ce qu'on pourrait déposer...
M. de Belleval: A la page suivante, d'accord. Ce sont des
trépans, comme sont appelées ces mèches. Il y en a 400
d'un prix, 15 de l'autre, 20 de l'autre, 60, 200, 40, des sabots, des manchons,
des trépans. Alors, cela dépend des types. Il y en a environ 600
ou 700 qu'on achète, des pièces de trépans
différents, de différentes spécifications.
M. Giasson: Est-ce que ce serait possible d'obtenir du
ministère de l'Agriculture le nombre de machines qu'il possède?
Quelles sont les régions où ces machines fonctionnent, parce
qu'il n'y en a pas chez nous?
M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: II n'y en a pas chez nous. Est-ce qu'il y en a chez
toi?
Une Voix: ...
M. Giasson: Chez nous, c'est l'entreprise privée qui fait
le forage des puits.
M. de Belleval: C'est une bonne question. NI. Gratton:
Alors, 200, adopté avec dépôt.
M. de Belleval: L'agriculture ne cesse de nous
émerveiller!
M. Giasson: Ah! vous autres aussi.
Le Président (M. Bertrand): No 200 adopté avec
dépôt, no 300.
M. Gratton: II n'y a pas eu de demande de soumissions en circuit
fermé dans le cas de...
M. de Belleval: Agrex? Avez-vous les notes explicatives?
M. Gratton: Non.
M. de Belleval: Vous ne les avez pas? Je ne vois pas pourquoi on
ne vous les a pas données.
M. Gratton: Vous nous dites cela chaque mois et on ne les a
jamais.
M. de Belleval: Alors, Agrex est la seule maison au Québec
spécialisée en agriculture, le président et plusieurs
membres du personnel sont des agronomes. En fait, 96% de ses comptes sont en
agriculture. Parmi ses clients on peut retrouver la Coopérative
Fédérée, Agriculture Canada, le Conseil canadien. Le MAQ
considère essentiel de pouvoir compter sur des professionnels de
l'agriculture à cause de la haute technicité des annonces et la
très forte spécialité des revues utilisées.
Ce compte a déjà été administré par
une autre agence avec des résultats parfois désastreux, à
cause du grand nombre d'erreurs dans les textes,
erreurs que les employés profanes de l'agence en agriculture ne
pouvaient déceler au moment de la correction des épreuves, sans
compter les erreurs au niveau du placement des annonces parce qu'on confondait
une race avec une autre, une publication avec une autre.
L'Agrex administre le compte depuis 1968 et le MAQ est
entièrement satisfait des services rendus.
Pour sa part, la régie n'a pas non plus procédé par
appels d'offres à cause de la faible somme impliquée et par
l'habitude de transiger avec l'agence recommandée par le service
d'information du MAQ.
Compte tenu de la nécessité de lancer le plus tôt
possible ces campagnes et de l'ampleur de la tâche que représente
l'évaluation des différentes agences de publicité
existantes, il nous semble qu'il serait peu réaliste de demander au MAQ
de procéder par appel d'offres dès cette année. Cependant,
il y aurait certainement lieu d'exiger du ministère qu'il le fasse l'an
prochain.
M. Gratton: Pourriez-vous nous dire qui sont les administrateurs
de ce projet?
M. de Belleval: Oui, on peut. Président, M. Roger Giblet,
de LaSalle; vice-président, M. Léopold Blais, de Saint-Paul de
Montmagny; secrétaire, Mme Jeannette Fecteau-Blais, de LaSalle.
M. Giasson: Léopold Blais, de Saint-Paul-de-Montmagny?
M. de Belleval: Léopold, en un seul mot, de
Saint-Paul-de-Montmagny.
M. Giasson: Vous n'avez pas sa profession? Qu'est-ce qu'il fait
dans la vie?
M. de Belleval: Probablement est-il agronome.
M. Gratton: Je comprends mal qu'on nous dise que c'est la seule
firme qui est habilitée à faire cela et que, l'an prochain, on va
demander des soumissions.
M. de Belleval: Quand on a reçu cela au Conseil du
trésor, on a sursauté, on a dit: Pourquoi ne procédez-vous
pas par appel d'offres? Ils nous ont donné les explications que je viens
de lire. On a dit: D'accord, de toute façon, au temps où on en
est rendu, on ne peut pas changer notre fusil d'épaule.
Depuis 1968 que vous procédez comme cela et il faudrait faire,
compte tenu des explications, une évaluation de la capacité des
autres agences à nous fournir le même service. C'est assez
complexe. Cela prendrait un certain temps pour faire cela. On a laissé
aller la pratique en vigueur. J'ai dit qu'on aimerait quand même, bien
qu'on croie beaucoup aux explications, on a bien confiance en vous, on a
toujours un doute et on aimerait bien que, l'année prochaine, vous
procédiez à une évaluation.
M. Gratton: Le ministère de l'Agriculture est en train de
contacter les agences de publicité pour leur dire:
Spécialisez-vous donc là-dedans pour pouvoir soumettre des
soumissions l'année prochaine.
M. de Belleval: Je ne pense pas que, pour $70 000 par
année, des agences qui ont des comptes de $2 millions ou de $3 millions
vont...
M. Giasson: ... bâtir une équipe.
M. de Belleval: ... bâtir une équipe seulement pour
cela, mais il reste que c'est une pratique régulière du Conseil
du trésor de poser des questions embêtantes, de remettre en
question des vieilles pratiques, la routine étant l'ennemi de
l'efficacité.
M. Gratton: C'est bien dit.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 301. Adopté?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 500.
M. Gratton: Pourquoi ce contrat est-il négocié?
M. de Belleval: Dans le cas de 500? M. Gratton: 500, oui.
M. de Belleval: 500?
M. Gratton: Aqua-Chem de Milwaukee, Wisconsin.
M. de Belleval: Contrat pour l'achat d'un éva-porateur
à recompression pour le sirop d'érable. Bien sûr, cet
évaporateur à recompression pour sirop d'érable est
spécifique à un manufacturier américain et n'est
disponible que de celui-ci. On a la justification du ministère pour le
choix de cette technologie en particulier. J'ai toute une étude que je
peux vous faire parvenir pour la raison...
M. Giasson: A quel endroit au Québec l'évaporateur
va-t-il être utilisé?
M. de Belleval: Un instant. Ils sont en train d'étudier le
site, le choix du site. C'est un programme expérimental.
M. Giasson: Cela ne serait-il pas dans le comté
d'Arthabaska?
M. de Belleval: On peut leur demander où ils en sont dans
leur recherche d'un site. Ils ont dû le trouver depuis ce temps.
M. Giasson: Ou la Beauce, la Beauce québécoise.
M. Ouellet: J'ai ouï-dire que c'était la Beauce.
M. Giasson: Votre collègue n'est pas là.
Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 501.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 502.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 503.
M. Brochu: Est-ce qu'il s'agit encore des mêmes annonces
dont on a parlé tout à l'heure?
M. de Belleval: Le bulletin... Ah oui! C'est cela.
M. Brochu: J'imagine que c'est un peu la même chose, les
pages que le ministre de l'Agriculture se réserve.
M. de Belleval: C'est cela. C'est pour faire connaître ses
programmes aux producteurs agricoles.
M. Brochu: De la publicité au niveau des programmes.
M. Gratton: Donc, c'est négocié.
M. de Belleval: Cela aussi.
M. Brochu: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 700.
M. Giasson: 700. Coopérative agricole régionale de
Papineau. Est-ce qu'il se fait encore du ramassage de crème dans ce
secteur?
M. de Belleval: Dans le cas de la mesure d'assistance concernant
l'aide au transport du lait et de la crème aux usines régionales,
le ministère de l'Agriculture accepte de compenser les déficits
du transport encourus par cette fabrique.
M. Giasson: II y a encore des bidons dans le secteur.
M. de Belleval: Je ne le sais pas. Croyez-vous?
M. Giasson: Bien, de la crème, cela se ramasse
difficilement autrement qu'en bidon!
M. Gratton: Cela peut être divisé. Du lait
seulement.
M. de Belleval: Concernant l'aide au transport du lait et de la
crème, c'est le programme, mais dans ce cas, cela doit être du
lait certain.
M. Gratton: II n'y a quasiment pas de crème.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
M. de Belleval: La crème est encore dans le lait au moment
du transport!
Communications
Le Président (M. Bertrand): Le ministère des
Communications. 200.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 201.
M. Gratton: A 201, dans quel but écoute-t-on la radio et
la télévision?
M. de Belleval: La région de Montréal est la seule
qui fait présentement l'objet d'un tel service d'écoute des
media. Il s'agit donc du seul contrat de service du genre à être
confié à l'entreprise privée par le ministère.
Selon le ministère, une seule autre société portant le
nom, etc., serait susceptible de fournir un service équivalent. C'est
d'ailleurs cette dernière qui a été retenue par le
ministère en 1972/73 et 1975/76 au coût mensuel de $2500. A la
suite d'un appel d'offres effectué en 1976/77, la société
en question, Caisse, Chartier et Associés, a fourni une soumission au
coût de $2000 par mois, soit un montant de $500 inférieur à
celui fourni par son seul concurrent. Aucun appel d'offres n'a
été effectué cette année.
Selon le ministère, une conversation téléphonique
avec les responsables de l'autre société avait permis
d'établir que le tarif mensuel de $2500 n'avait pas changé depuis
un an, rendant la reconduction au taux de $2000 avec Caisse, Chartier plus
économique. La différence entre le coût de base de $24 000
et le montant de la présente demande, soit $28 400, est expliquée
par l'addition de services complémentaires qui auraient aussi
entraîné des coûts additionnels chez le concurrent.
M. Gratton: Bon! Il y a deux points, M. le Président. Le
premier, c'est: Pourquoi écoute-t-on? Dans quel but?
M. de Belleval: Le service d'écoute a pour objet de faire
rapport au ministère de toutes les informations qui concernent le
gouvernement du Québec, ce service s'effectuant 365 jours par
année, de 5 h 45 du matin à minuit, l'écoute et la
retransmission par bande ou par écrit au ministère touche
particulièrement les bulletins de nouvelles, les lignes ouvertes et
l'ensemble des émissions d'intérêt public. Les trois
principaux organismes clients de ce service sont le Conseil exécutif, le
ministère des Affaires intergouvernementales et le ministère de
l'Industrie et du Commerce.
M. Gratton: La deuxième question: Cela min-
quiète un peu quand on nous explique qu'un fonctionnaire,
j'imagine, a téléphoné à une firme pour lui
demander: Est-ce que votre prix a changé? La firme a dit non. Donc, on
confie le contrat à celle qui l'avait l'an dernier. Il me semble qu'il
serait plus orthodoxe de procéder en circuit fermé à une
demande de soumissions en bonne et due forme, parce qu'à ce
moment-là, on a seulement la parole d'une personne qui dit: J'ai
téléphoné et il m'a dit qu'il n'était pas
intéressé.
M. de Belleval: D'un autre côté, l'information est
publique, ici, et s'il y avait une contestation de la firme, je pense qu'on
pourrait l'avoir facilement...
M. Gratton: Oui, mais ce que je veux dire...
M. de Belleval: Mais il ne s'agit pas d'une... Il reste que
même si vous avez raison de dire que l'acte est discrétionnaire
dans ce sens, il est public. Alors, il est facile de vérifier si le
fonctionnaire en question...
M. Gratton: Oui... Lorsque le ministre dit que l'acte est public,
il s'agit pour nous de poser la question et on la pose. Je n'ai pas
l'impression que ça va faire l'objet d'une nouvelle à sensation
dans le journal de ce soir. Ce n'est pas ça qu'on recherche non plus. Je
dis simplement que ce n'est sûrement pas l'intention du ministre de dire
que c'est un précédent qu'on veut suivre.
M. de Belleval: Pas du tout, parce que, comme je l'ai dit, le
contrat qui avait déjà été accordé par
l'ancien gouvernement l'a été à la suite d'un appel
d'offres et on reconduit, au fond, un ancien contrat au même prix
après une vérification auprès de la firme concurrente pour
savoir si ses tarifs sont toujours en vigueur à $2500, ou bien si elle
est disposée à baisser ses tarifs, comme l'autre firme est
prête à reconduire au même tarif. Cela ne sert à
rien, une fois qu'on a ce renseignement, de faire un appel d'offres pour se le
faire confirmer. Alors, donc, on reçoit l'information. L'information est
publique. Il ne s'agit pas d'une information cachée. Donc, c'est tout
à fait régulier.
M. Gratton: Non, mais il y a un autre...
M. de Belleval: Je dois dire, d'ailleurs, que, très
souvent, dans les appels d'offres en circuit fermé, au Service
général des achats, il y a plusieurs appels d'offres qui se font
par téléphone. Déjà, c'est une pratique
régulière de demander pour des choses de routine des offres par
téléphone. Cela se fait régulièrement tous les
jours. Il n'y a pas de problème.
M. Gratton: Est-ce que, dans ce cas-ci, il y a eu une information
écrite de la firme qui n'a pas eu le contrat?
M. de Belleval: Je ne pense pas, non.
M. Gratton: C'est ça. Au Service général des
achats, je suis sûr qu'on fait plusieurs demandes de soumissions par
téléphone...
M. de Belleval: Par téléphone.
M. Gratton: ... mais on doit demander de confirmer par
écrit.
M. de Belleval: On confirme par écrit... Vous voulez dire
toutes les offres?
M. Giasson: Qu'on n'est pas intéressé?
M. de Belleval: Le fournisseur confirme son prix par
écrit, mais ses concurrents, les autres que l'on a appelés et qui
nous ont donné un prix, ne confirment pas leur prix par
écrit.
On appelle trois fournisseurs, disons, à partir du fichier, selon
une procédure de rotation et le fournisseur retenu, celui qui, au
téléphone, nous a fourni le meilleur prix, nous confirme son
offre par écrit. Les autres fournisseurs, on ne leur demande pas de
confirmer leur offre par écrit. Il s'agit de petits montants qui
demanderaient un échange de correspondance et une bureaucratie
extraordinaire s'il fallait tout faire ça par écrit. C'est pour
ça, d'ailleurs, que la pratique est admise par tous les gouvernements de
faire ça par téléphone. Dans le cas qui nous
préoccupe ici, il y a une garantie supplémentaire
d'honnêteté de la part du fonctionnaire, puisqu'il s'agit d'une
information directement transmissible à la commission des engagements
financiers, donc, publique. Il n'y a pas de cachette là-dedans. Si le
fonctionnaire avait fraudé, disons, nous avait dit: J'ai
téléphoné et ils m'ont dit: C'est $2500... En fait, ce
n'est pas vrai, je veux dire, on va le savoir demain matin, parce que c'est une
information publique. Ce n'est pas une information cachée.
M. Gratton: Non, ce n'est pas une information cachée, mais
on ne peut pas dire que, du fait que ça passe aux engagements
financiers, ça devient nécessairement public, non plus.
M. de Belleval: Bien oui, tout ici est public. Vous posez des
questions...
M. Gratton: Oui, c'est public dans le sens que quiconque veut y
avoir accès y a accès, mais...
M. de Belleval: On envoie copie de tout ça à la
tribune de la presse, je tiens à vous le souligner.
M. Gratton: On va vérifier demain si on fait état
de cela dans les journaux.
M. de Belleval: On n'a pas besoin d'en faire état dans les
journaux comme tels. Ce n'est pas une information d'un intérêt
particulier. C'est une pratique régulière que des appels d'offres
se font par téléphone.
M. Gratton: Est-ce qu'il y a un seuil en deçà
duquel on peut procéder de cette façon par
téléphone et un autre où il faut procéder par
écrit?
M. de Belleval: II y a des seuils, oui. M. Gratton: Quels
sont-ils?
M. de Belleval: En ce qui concerne le Service
général des achats, je ne m'en souviens pas par coeur, mais on
peut...
M. Gratton: Qu'est-ce que c'est?
M. de Belleval: Je ne sais pas. Dans le cas du Service
général des achats, je peux déposer les règles la
semaine prochaine ou le mois prochain, pour vous les rappeler.
M. Gratton: Oui. M. le Président, sur le même sujet,
il faut noter que le Parti québécois nous a souvent parlé
de son intention de procéder, dans tous les cas, pour ses achats, par
soumissions publiques, là où c'était possible, bien
entendu. Est-ce que le ministre a l'intention de demander au Conseil du
trésor d'étudier la possibilité de changer la façon
du Service général des achats d'obtenir des soumissions par
téléphone plutôt qu'autrement?
M. de Belleval: Pour les petits montants, il n'est pas question
de changer les pratiques en vigueur. Elles sont parfaitement acceptables.
M. Gratton: Pour les petits montants, il s'agit de savoir ce qui
constitue un petit montant. Dans ce cas-ci, on parle de $28 400.
M. de Belleval: II ne s'agit pas d'un achat, dans le cas qui nous
concerne. C'est un achat fait par le Service général des achats.
Il s'agit d'un contrat de service alloué par le ministère des
Communications...
M. Gratton: Que ce soit le ministère que cela voudra.
M. de Belleval: ... à la suite d'une procédure qui
s'apparente à celle du Service général des achats,
c'est-à-dire la demande d'offre par téléphone pour les
deux firmes en question, comme je le dis, d'un engagement qui est public et qui
n'est pas un engagement bureaucratique, administratif, qui ne vient pas aux
engagements financiers. On fait la même chose pour les cas de
renouvellement de baux où, là encore, cette pratique est
admise.
Alors, il faut se donner des garanties supplémentaires, je suis
bien d'accord. Le fait que cela soit public est une garantie que justement les
procédures sont correctement suivies et qu'il n'y a pas de fraude.
M. Gratton: Adopté avec dépôt des normes du
Service général des achats.
Le Président (M. Bertrand): Bien. Article 300.
M. Giasson: A l'article 300, du 1er au 17 avril 1977, c'est la
période où la publicité de placement se fait dans les
journaux?
M. de Belleval: Alors, quel est le sens de votre question
exactement?
M. Giasson: C'est un contrat négocié avec une
agence de publicité.
M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: La publicité qui serait faite pour annoncer
des offres d'emploi, je présume, pour différents
ministères du gouvernement.
M. de Belleval: C'est cela. Des offres d'emploi de la Commission
de la fonction publique.
M. Giasson: On dit: Au cours de la période du 1er au 17
avril 1977, soit une période de 17 jours. C'était la
période au cours de laquelle les offres d'emploi étaient
publicisées dans les journaux?
M. de Belleval: C'est cela. Exactement.
M. Giasson: II y a combien de ministères touchés
par cette publicité?
M. de Belleval: Je ne le sais pas. M. Giasson: Vous ne
savez pas.
M. de Belleval: Différents ministères. Je n'ai pas
le nombre.
M. Gratton: M. le Président, on sait que cette
publicité est régulière, chaque mois. Est-ce que c'est
toujours cette agence de Bleau, Dupéré, Gi-guère et
Associés qui les place au nom du gouvernement, ou si on fait une
rotation?
M. de Belleval: Pour l'instant, on est en prolongation de
service, comme vous le voyez. Il s'agit d'une agence qui est déjà
à l'emploi du gouvernement. Le Conseil du trésor a demandé
au ministère des Communications de revoir toute cette question du
placement de la publicité gouvernementale par des agences de
publicité.
Nous avons reçu un rapport récemment là-dessus et
nous avons compris que, dans plusieurs autres provinces, ce genre de travail
est effectué par une agence gouvernementale et nous avons demandé
au ministère des Communications que ça fonctionne, à notre
avis compte tenu des rapports que nous avons eus de ces
différentes provinces de façon efficace et peu
coûteuse. On a demandé au ministère des Communications
d'étudier maintenant et très précisément les
modalités d'institution d'une telle agence de publicité
gouvernementale.
La décision n'est pas prise encore, on en est encore au stade des
études. Ce sont les hypothèses sur lesquelles on travaille
actuellement. Pour l'instant, dans des cas semblables, on prolonge
des contrats en vigueur selon les tarifications qui s'appliquent
à tout le monde.
M. Gratton: Est-ce que la demande du Conseil du trésor au
ministère des Communications touche la possibilité que cette
agence gouvernementale se limite à des demandes d'offres d'emploi ou si
ça incluerait également d'autres types de publicité?
M. de Belleval: Pour l'instant, il s'agit de publicité qui
ne demande pas une conception particulière, c'est plutôt
technique, donc factuelle comme celle que l'on retrouve
régulièrement dans les journaux de fin de semaine, offres
d'emploi, etc. Pour les autres...
M. Gratton: Est-ce que ce sont exclusivement...
M. de Belleval: Pour l'instant, c'est de ça qu'il
s'agit.
M. Giasson: II ne s'agit pas de faire renaître l'ancien
Office d'information et de publicité qui avait été
créé au temps du gouvernement Johnson?
M. de Belleval: Pour l'instant, non. Pas du tout, c'est une
agence de placement beaucoup plus qu'autre chose. C'est une agence de
placement, parce qu'en fait Bleau et Dupéré ne fait pas de
travail de conception comme tel.
M. Gratton: Elle ne fait pas de rédaction non plus,
j'imagine?
M. de Belleval: Non, elle ne fait même pas de
rédaction. Elle fait simplement la mise en page et le placement.
M. Gratton: Si je comprends bien...
M. de Belleval: C'est un travail purement...
M. Gratton: ... de placement et de composition, probablement.
M. de Belleval: ...de composition, c'est tout. M. Gratton:
Parce qu'on doit...
M. de Belleval: Elle fait le montage des blocs d'annonce, le
calcul de l'espace à réserver, achète l'espace requis,
vérifie la publication, contrôle la qualité et
prépare, à partir de prêts à photographier fournis
par le ministère, le matériel requis pour la publication.
Autrement dit, c'est le ministère qui fait tout le travail de
conception.
M. Gratton: Elle ne fait que photographier, dans le fond, et
placer.
M. de Belleval: C'est ça. C'est-à-dire qu'elle
prend les prêts à photographier, les photographie et les place.
C'est un travail purement technique qui peut être fait par une agence
gouvernementale et qui est fait dans plusieurs provinces par des agences
gouvernementales. Parce que, comme vous les avez, ces agences sont
rémunérées à 15% du coût de placement et, au
fond, on ne voit pas pourquoi on ne garderait pas les 15% pour nous, c'est un
travail qu'un ou deux fonctionnaires peuvent faire de façon tout
à fait compétente et qui est fait de cette façon dans
plusieurs autres provinces.
M. Gratton: Est-ce qu'on a une idée du moment auquel on
pourrait avoir une décision à ce sujet?
M. de Belleval: Cet automne, fort probablement.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Ouellet): Article 301.
M. de Belleval: Mais vous avez raison, il ne s'agit pas pour
l'instant de créer une agence de publicité, de conception, etc.,
qui préparerait des campagnes de publicité, on n'en est pas
là.
M. Gratton: Non, on a noté...
M. de Belleval: C'est une agence de placement.
M. Gratton: ... que c'était strictement pour les offres
d'emploi.
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Ouellet): Adopté?
M. Gratton: A l'article 301, M. le Président, c'est un
contrat négocié, un renouvellement. Il n'y a pas eu de
demande?
M. de Belleval: L'agence avait été choisie au mois
de septembre 1976, à la suite d'un appel d'offres et de services auquel
avaient participé cinq autres agences. Le jury a choisi Cossette et
associés. Comme le choix définitif de l'agence a tardé, au
point que le CT n'a été autorisé que le 14 juillet 1976 et
que le contrat n'a été signé qu'à la fin
d'août 1976, nous vous demandons donc d'autoriser le prolongement du
contrat actuel jusqu'au 1er septembre 1977. C'est beaucoup plus une question de
prolongement de date qu'un prolongement de contrat, comme tel.
Le Président (M. Bertrand): Article 301. Adopté.
Article 500.
M. Gratton: A l'article 500, M. le Président, pourrait-on
déposer le rapport financier ou le bilan de cette
cinémathèque québécoise?
M. de Belleval: Oui, c'est un contrat de services. On peut
déposer le contrat de services.
M. Gratton: Adopté avec dépôt. Conseil
exécutif
Le Président (M. Bertrand): Adopté avec
dépôt. Conseil exécutif. 100?
M. Gratton: M. le Président, pourquoi a-t-on
procédé par soumissions en circuit fermé?
M. de Belleval: C'est le contrat pour l'impression de douze
numéros de la revue Développement Québec? Le plus bas
soumissionnaire.
M. Gratton: Mais pourquoi en circuit fermé? Pourquoi ces
soumissions publiques?
M. de Belleval: Le montant n'est pas suffisant pour permettre une
soumission... Non, on me dit: Soumissions en circuit fermé, pour une
raison d'urgence; 14 fournisseurs ont été invités. Je
pense que tous les fournisseurs potentiels de la région de Québec
ont été demandés.
M. Gratton: Est-ce que le ministre pourrait nous donner le nom de
ceux qui ont été invités à soumissionner et dont
les noms ne nous ont...
M. de Belleval: Oui, tous les noms, d'accord.
M. Gratton: Vous allez les déposer?
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Bertrand): Adopté?
M. Gratton: Oui.
Le Président (M. Bertrand): 200?
M. Giasson: Adopté.
Education
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
Ministère de l'Education, 100?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 200?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 201?
M. Gratton: Quant à nous, M. le Président, vous
pouvez adopter jusqu'à 206.
Le Président (M. Bertrand): Bien. Exclusivement?
M. Gratton: Inclusivement.
Le Président (M. Bertrand): 206, adopté. 207?
M. Gratton: Est-ce qu'il s'agit là d'un contrat
négocié? 207?
M. de Belleval: Non, c'est un contrat de recherche, un contrat
personnel.
M. Gratton: Donc, négocié?
M. de Belleval: De ce point de vue, oui. Comme vous le savez,
c'est avec le Conseil supérieur de l'éducation. Nous laissons la
plus grande autonomie de gestion au conseil. Autrement dit, à moins que
le conseil nous demande des choses qui, à leur face même, seraient
ridicules, on lui laisse toute l'autonomie possible, compte tenu de la nature
même du conseil.
M. Gratton: Alors M. Naud fait un projet de recherche pour le
Conseil supérieur de l'éducation?
M. de Belleval: Pour le Conseil supérieur de
l'éducation.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 208?
M. Giasson: Projet Saskebec, quelle est la nature de ce
projet?
M. de Belleval: Ce projet fait l'objet d'une approbation de
principe en vertu du CT 96-154 du 16 décembre 1975. C'est un projet
expérimental d'utilisation du satellite Hermès; il est
approuvé par le ministère des Communications du Québec, au
nom du gouvernement du Québec, et le ministère des Communications
du Canada, au nom du gouvernement fédéral.
Les objectifs sont montés dans chaque localité, une
entreprise coopérative de développement communautaire, par
laquelle les organismes socio-culturels d'éducation et de loisirs, ainsi
que les organismes religieux travailleront ensemble afin d'améliorer la
qualité de vie de la communauté, et une fois que chaque
communauté a atteint le stade de réorganisation et de
construction, faire communiquer les deux communautés l'une avec l'autre
afin que ces communautés s'enregistrent elles-mêmes grâce au
dialogue créé.
Si l'expérience a apporté un renouveau
d'intérêt pour le maintien de la langue française et de la
culture française dans la communauté de la Saskatchewan et si des
liens sérieux ont été noués avec la
communauté du Québec, etc.
Au fond, c'est une expérience de contacts entre le village de
Baie-Saint-Paul et un village de la Saskatchewan, Prince-Albert, je pense, et
d'échanges culturels, etc., via un satellite.
M. Gratton: On parle français avec M. Diefen-baker.
M. de Belleval: Oui. Vous savez d'ailleurs que M. Diefenbaker
s'était fait toute une publicité en défendant un citoyen
québécois de Zenon Park, Parc Zénon, en banlieue de
Prince-Albert, ce qui lui a toujours donné l'excuse de dire qu'il
défendait les minorités.
M. Gratton: Est-ce que la Corporation Télé Baie
Inc. est une corporation à but non lucratif?
M. de Belleval: Oui. Le projet prévoit 32 communications
culturelles et 16 communications éducatives entre les deux villages. Ce
ne sont pas des villages. Baie-Saint-Paul, c'est une petite ville.
M. Gratton: Avez-vous la constitution de l'exécutif de la
Corporation Télé Baie, président, vice-président et
secrétaire?
M. de Belleval: Je ne l'ai pas ici, je pense, mais je peux vous
faire parvenir cela.
M. Gratton: Est-ce que c'est une première?
M. de Belleval: Pardon?
M. Gratton: Est-ce que c'est une première?
M. de Belleval: Oui, c'est un projet expérimental,
d'ailleurs, Saskatchewan-Québec.
M. Giasson: Adopté avec le dépôt...
M. de Belleval: Des directeurs de la Corporation
Télé Baie.
Le Président (M. Bertrand): Adopté avec
dépôt. Article 500?
M. Gratton: Pourquoi en circuit fermé, M. le
Président?
M. de Belleval: Premièrement, il y avait des
délais; deuxièmement, il s'agit de fonctions très
spécialisées pour lesquelles on connaît déjà
les firmes qui possèdent les compétences requises. Les firmes en
question, on a fait appel à six firmes. Je pense que...
M. Gratton: Quelles sont les deux firmes qui n'ont pas
été retenues? Parce qu'on voit qu'il y a quatre firmes sur six
qui ont reçu...
M. de Belleval: Bonaventure, Conseillers en gestion, Ducros,
Industrielle. Je n'ai pas le nom des deux autres, je peux vous les faire
parvenir.
M. Gratton: S'il vous plaît, oui. Etant donné qu'il
s'agit de services qui seront rendus dans différentes régions, y
aurait-il possibilité de nous donner quelques éclaircissements
sur la base de la demande de soumissions aussi bien que sur l'attribution du
contrat?
M. de Belleval: Tout cela, c'est pour des travaux à
Québec ici.
M. Gratton: Tous à Québec?
M. de Belleval: Oui, c'est essentiellement le ministère de
l'Education, je pense. C'est cela, oui: sommaire des clientèles
scolaires, catalogue provincial de l'équipement scolaire, service de la
dette scolaire, inventaire d'équipement universitaire, banque
d'objectifs, personnel individuel de l'enseignement privé. Il y a un
surplus, un surcroît de traitements à faire et on décide,
comme cela, d'aller à l'extérieur.
M. Gratton: En fait, ce que vous faites, vous louez les services
de personnes qui sont programmeurs.
M. de Belleval: D'analystes-programmeurs.
M. Gratton: Ah bon!
M. de Belleval: C'est cela.
M. Gratton: Sont-ils rémunérés à la
pièce, à l'heure?
M. de Belleval: Ils sont rémunérés à
des taux quotidiens qui vont de $147 à $161.
M. Gratton: Selon les firmes ou selon les...
M. de Belleval: Dans le cas de Bonaventure, selon les firmes,
Dans le cas des conseillers en gestion, c'est de $165 à $170; Ducros,
Meilleur, Roy, de $175 à $189; l'Industrielle $180, selon, bien
sûr, l'expérience de chaque individu, un analyste senior, junior
ou intermédiaire ayant des tarifs différents.
M. Gratton: Y a-t-il une raison particulière pour laquelle
on ne confie pas tout cela à une seule firme? La disponibilité de
personnel, je suppose?
M. de Belleval: Tout cela doit se faire concurremment. Les
besoins doivent être remplis concurremment. On retient au fond les
meilleurs éléments de chaque firme, ce qui nous donne au fond un
meilleur service que de prendre tout le monde au même endroit.
M. Gratton: A ce moment-là, les soumissions publiques ne
seraient-elles pas plus avantageuses?
M. de Belleval: Comme je l'ai dit, premièrement, il y
avait une certaine urgence dans ce traitement et, deuxièmement, il
s'agit de services spécialisés pour lesquels le nom des firmes
compétentes est limité et toutes les firmes compétentes
sont invitées.
M. Gratton: Adopté avec le dépôt du nom des
deux firmes qui n'apparaissent pas à l'engagement.
Haut-Commissariat à la jeunesse aux loisirs et
aux sports
Le Président (M. Bertrand): L'article 500 adopté
avec dépôt. L'article 501? Haut-Commissariat.
M. Gratton: M. le Président, à l'article 500,
si
on peut y revenir, est-ce qu'il serait possible de fournir le nom des
personnes qui sont...
M. de Belleval: Qui sont effectivement engagées?
M. Gratton: Oui.
M. de Belleval: Pas de problème.
M. Gratton: Merci.
Le Président (M. Bertrand): L'article 501.
M. Gratton: Est-ce qu'il s'agit là d'un contrat
négocié?
M. de Belleval: II s'agit d'un contrat en soumissions et en
circuit fermé ou sur invitation si on peut dire. Les firmes suivantes
ont été contactées: ICOP, SORECOM et CROP. On a
analysé les offres de services soumises par les trois firmes et on
recommande l'adjudication du contrat à SORECOM qui nous propose le
coût le plus bas par contact. Ces offres de services ont
été préparées après que le service de
planification, eut préparé un devis descriptif, lequel a
été distribué aux firmes.
M. Gratton: Pourrait-on déposer le devis ou la
commande?
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Bertrand): L'article 501 adopté
avec dépôt. L'article 502?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
Arrêté en conseil, éducation 800.
M. Giasson: Les articles 800 et 804 adoptés.
Le Président (M. Bertrand): Les articles 800, 801, 802,
803 et 804 adoptés.
M. Giasson: L'article 805, adopté.
M. Gratton: Un instant.
Le Président (M. Bertrand): L'article 805?
M. Gratton: Adopté.
Immigration
Le Président (M. Bertrand): Le ministère de
l'Immigration, l'article 100?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): L'article 100 adopté.
L'article 200?
M. Gratton: Les miennes sont toutes blanches!
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): L'article 201?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): L'article 202?
M. Gratton: Adopté.
Industrie et Commerce
Le Président (M. Bertrand): Le ministère de
l'Industrie et du Commerce, attendez, je pense que j'en passe, le
ministère de l'Industrie et du Commerce, article 300.
M. Gratton: A qui appartient le navire "Le
Québécois"?
M. de Belleval: C'est dans quel...
M. Gratton: Article 300, ministère de l'Industrie et du
Commerce.
M. de Belleval: II appartient au ministère. Au
collège de la Gaspésie.
M. Gratton: II appartient au collège de la
Gaspésie?
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Et les cours sont dispensés par le
collège de la Gaspésie?
M. de Belleval: Le navire sert pour le collège, pour ses
cours normaux. Il est loué l'été par le ministère
de l'Industrie et du Commerce pour des recherches, entre autres, dans le cas
qui nous occupe, l'étude de la biomasse des populations de crevettes des
régions de Sept-lles, du sud et du nord de l'Ile d'Anticosti, des
populations de poissons de fond dans le nord-est du golfe du Saint-Laurent, 115
jours à $106 par jour. Mise au point et essai de deux chaluts,
dispositifs de sélectivité dans le cadre d'un projet à
frais partagés entre le collège de la Gaspésie et le
ministère, 41 jours à $300 par jour.
M. Gratton: Est-ce que l'équipage est composé
d'étudiants du collège de la Gaspésie?
M. de Belleval: Peut-être y a-t-il des étudiants
comme membres de l'équipage. Il doit aussi y avoir un équipage
professionnel, permanent.
M. Gratton: Est-ce que c'est...? M. de Belleval:
Saisonnier.
M. Gratton: Ce n'est probablement pas la première fois que
le ministère...
M. de Belleval: Ce fameux navire a été acquis
sous un ancien gouvernement de l'Union Nationale. D'ailleurs, je me
souviens.
M. Gratton: II n'a pas encore coulé?
M. de Belleval: Le char de l'Etat étant le seul navire qui
coule par le haut, celui-ci n'a pas encore coulé.
Le Président (M. Bertrand): 300. Adopté? M.
Gratton: Oui.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 500? M.
Gratton: Adopté.
Justice
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Le
ministère de la Justice. 100?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 101?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 102?
M. Gratton: Concernant 102, il ne s'agit sûrement pas
là des deux seuls garages. Pourquoi a-t-on procédé en
circuit fermé?
M. de Belleval: Six fournisseurs ont été
invités. Il s'agit d'une petite commande et tous les fournisseurs de la
région concernée sont habituellement invités.
M. Gratton: II y en a seulement deux qui étaient
intéressés?
M. de Belleval: II n'y en a que deux qui ont été
intéressés. D'ailleurs, c'est assez étrange, mais il y a
fort peu de fournisseurs, finalement, qui sont intéressés
à soumissionner.
M. Gratton: C'est peut-être à cause des
délais dans le paiement.
M. de Belleval: Non. Je crois que de ce point de vue je
rends même hommage à l'ancien gouvernement les
délais de paiement ont été considérablement
réduits durant les dernières années et habituellement...
Je pense que...
M. Gratton: Ils ne sont pas encore fameux.
M. de Belleval: ...quand même, la plupart des comptes sont
payés, en moyenne, en moins de 40 jours.
M. Giasson: La plupart?
M. de Belleval: La plupart, oui.
M. Gratton: Personnellement, comme député, on n'est
pas exposé à entendre parler de ceux qui sont payés en
moins de 40 jours. On entend plutôt parler de ceux qui ne le sont
pas.
M. de Belleval: Sur les centaines de milliers de factures qu'on
paie en moins de 40 jours, on reçoit fort peu de lettres de
félicitations. Nous aussi, d'ailleurs.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 103?
M. de Belleval: Dans le cas de ces automobiles, on me dit
qu'habituellement il faut, à toutes fins pratiques, que les garagistes
les aient en main. C'est ce qui explique...
M. Gratton: C'est le cas de 103 également. Tous les
distributeurs avaient été invités à fournir un
prix.
Le Président (M. Bertrand): 103?
M. Gratton: Concernant l'achat de ces voitures, je pense que le
ministre nous a déjà dit qu'il n'y avait pas
d'échanges.
M. de Belleval: Souvent, il y a des échanges.
M. Gratton: II y en a? A l'occasion, il peut y en avoir.
M. de Belleval: Parfois, il y a des échanges, oui.
M. Gratton: A quel moment décide-t-on de procéder
par soumissions publiques? A 104, je vois que pour 32 automobiles, on a
procédé par soumissions publiques.
M. de Belleval: C'est cela. Dans le cas, par exemple, de
Québec d'abord, c'est une livraison à Québec
le montant est plus considérable et la soumission est ouverte à
beaucoup plus de soumissionnaires. Autrement dit, on fait une espèce
d'équilibre entre des soumissions provinciales et des soumissions
régionales pour encourager des vendeurs, des entrepreneurs locaux. Dans
un tel cas, on fait une soumission publique, parce qu'il s'agit vraiment d'une
soumission provinciale. Vous le voyez d'ailleurs, le contrat a
été accordé à un garagiste de Montréal,
même s'il s'agit d'une livraison à Québec. Cela nous permet
d'avoir un meilleur prix dans ce cas.
M. Gratton: Où ça?
M. de Belleval: C'est-à-dire que non. Excusez. On a
reçu des soumissions de gens qui viennent de Montréal.
Excusez.
M. Giasson: Harold Cummings.
M. de Belleval: Oui, mais c'est quelqu'un de Québec qui a
eu le...
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 104?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 105?
M. Giasson: A 105, quel est le travail professionnel et
particulier qu'on veut confier à Me Marcel Giroux?
M. de Belleval: Ah, mon Dieu! Il s'agit des concours de
recrutement des avocats et notaires du ministère de la Justice,
plutôt que de procéder selon les anciennes listes marquées
trois étoiles, quatre étoiles, cinq étoiles que l'ancien
gouvernement avait établies, vous vous souvenez, nous avons
procédé par concours.
M. Giasson: J'ai entendu parler de ça, mais je n'ai pas vu
ça.
M. de Belleval: Pourtant, M. Levesque, l'ancien ministre de la
Justice, a bien confirmé l'existence de telles listes. Elles ont
été rendues publiques. Elles circulaient.
M. Giasson: A quelle occasion a-t-il confirmé
ça?
M. Gratton: A ma connaissance...
M. de Belleval: A l'Assemblée nationale.
M. Gratton: ...si ces listes existaient, ça n'a
sûrement pas coûté $34 000 pour les confectionner.
M. de Belleval: Oh! Je ne voudrais pas m'avancer sur un terrain
qui serait fort glissant pour l'ancien gouvernement.
M. Gratton: Est-ce que le ministre pourrait me dire...
M. de Belleval: ...quant au coût réel de tout ce
patronage...
M. Gratton: ...si Me Marcel Giroux est un trois étoiles,
quatre étoiles ou deux étoiles sur cette formule?
M. de Belleval: Me Marcel Giroux a été choisi
à la suite d'un concours auquel ont participé plusieurs dizaines
sinon quelques centaines d'avocats à travers tout le Québec, et
le jury de ce concours était constitué essentiellement d'avocats
de la pratique privée...
M. Gratton: Choisis par qui?
M. de Belleval: ...choisis sur recommandation du Barreau et
d'autres personnes ou, enfin, je peux même vous faire parvenir les noms
et le mode de constitution du jury en question.
M. Gratton: S'il vous plaît, et surtout à la demande
de qui le Barreau les a nommés ou suggérés,
recommandés? Si je comprends bien, il y a quelqu'un au ministère
de la Justice, le ministre de la Justice, suite à sa décision de
ne plus recourir aux avocats ou notaires de la pratique privée, qui a
demandé des recommandations au Barreau et à d'autres personnes
pour constituer un jury...
M. de Belleval: II faudrait que je vérifie tous ces
points. Je ne suis pas, moi-même, ministre de la Justice. Je n'ai pas
été mêlé comme tel à la constitution de ces
jurys. J'aimerais mieux, disons, si vous voulez, garder votre question sous
réserve pour l'instant, pour avis, et je déposerai aux prochains
engagements les noms des différents praticiens qui ont été
choisis pour constituer ces jurys et sous la recommandation de qui ils ont
été nommés, etc.
M. Gratton: Oui, sauf que j'aimerais quand même faire la
démonstration que l'appareil a été un petit peu lourd. Le
ministre a demandé des recommandations. On a constitué un jury
qui a fait des entrevues, j'imagine...
M. de Belleval: C'est ça.
M. Gratton: ...avec une centaine de personnes
intéressées...
M. de Belleval: C'est ça.
M. Gratton: ...on a finalement retenu les services de Me Marcel
Giroux...
M. de Belleval: De quelques-uns. Les engagements viennent au fur
et à mesure. Il y en aura d'autres, je suppose, au cours des semaines et
des mois à venir.
M. Gratton: Mais Me Marcel Giroux, lui, s'est occupé de
faire publier des offres, des demandes...
M. de Belleval: Non, Me Giroux est un de ceux qui ont subi le
concours et qui a été retenu par les jurys.
M. Gratton: Mais il a été retenu pour faire
quoi?
M. de Belleval: II a été retenu comme notaire, au
ministère de la Justice.
M. Gratton: Au ministère de la Justice. M. de Belleval:
Oui, oui. M. Gratton: A Québec?
M. de Belleval: A Québec, au contentieux
général du gouvernement. Autrement dit, plutôt que
d'employer à l'avenir des avocats de la pratique privée
choisis par patronage, au fond, on a procédé par concours public,
un jury régulier et les candidats les meilleurs sont choisis et
engagés à contrat par le ministère.
M. Gratton: Mais est-ce que Me Marcel Giroux pourrait être
susceptible d'aller travailler sur un dossier à Maniwaki, par exemple,
dans le comté de Gatineau?
M. de Belleval: Dans le cas du contentieux général
du gouvernementc'est de ça dont il s'agit il y a deux
contentieux principaux, un à Québec et l'autre à
Montréal.
M. Giasson: Je ne comprends pas... D'accord, vas-y!
M. Gratton: Oui, moi non plus, il y a des choses que je ne
comprends pas. Me Marcel Giroux, on l'engage par un contrat de services pour
des services professionnels, selon vous, au contentieux du ministère de
la Justice. A ce moment-là, pourquoi ne l'a-t-on pas engagé selon
la politique du ministère de la Justice...
M. Giasson: ...concours de la fonction publique.
M. Gratton: ...dans la fonction publique?
M. de Belleval: L'engagement de M. Giroux, comme celui des autres
employés est fait sur une base contractuelle et en attendant que le
ministère possède les postes nécessaires et que les
engagements, au titre de la Loi de la fonction publique, soient faits.
M. Gratton: Pourquoi ne l'a-t-on pas engagé comme
occasionnel à ce moment-là?
M. de Belleval: Dans le cas de ce genre de service, c'est normal
qu'on engage sur une base contractuelle.
M. Gratton: Mais est-ce que M. Giroux est automatiquement
accepté dans la fonction publique à partir du moment où il
va y avoir une ouverture, un poste?
M. de Belleval: Pas du tout. Il est engagé à
contrat; de ce point de vue-là il est un employé temporaire.
M. Gratton: Est-ce que le contrat exige qu'il travaille
exclusivement pour le compte du ministère de la Justice?
M. de Belleval: Exclusivement pour le compte du ministère
de la Justice.
M. Gratton: Est-ce qu'on pourrait avoir le dépôt du
contrat, M. le Président?
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Je ferai remarquer au ministre qu'il aurait
été beaucoup plus simple strictement de l'employer comme
occasionnel au ministère de la Justice.
M. de Belleval: Une forme ou l'autre. Pour ce genre de services,
ce sont habituellement des contrats de services que l'on fait.
M. Gratton: A ce moment-là est-ce qu'il n'aurait pas
été plus simple de l'engager dans la fonction publique
immédiatement?
M. de Belleval: Les employés "cléricaux" sont
engagés comme occasionnels, mais les employés professionnels sont
engagés par contrat.
M. Giasson: Me Giroux, son rôle dans tout cela, pendant
l'année qu'il va être au service de la Justice, c'est
d'évaluer les candidatures...
M. de Belleval: Non. M. Giroux est un des avocats qui ont
été retenus, par le ministère de la Justice, suite
à la nouvelle procédure qui veut qu'à l'avenir les avocats
soient des avocats du ministère de la Justice, travaillant exclusivement
pour le ministère de la Justice, choisis à la suite de concours
objectifs, plutôt que par liste de patronage comme cela existait
jusqu'à maintenant. C'est aussi simple que cela, comme dirait le
ministre de l'Agriculture.
M. Giasson: Comme cela, on va voir apparaître d'autres cas
similaires à celui de M. Giroux. C'est le premier.
M. de Belleval: Bien sûr. C'est le premier qu'on voit ici,
peut-être. Oui, c'est cela.
M. Gratton: Est-ce qu'on va tous les voir? M. de Belleval:
On va tous les voir.
M. Giasson: Ces avocats et ces notaires ne devaient-ils pas
être engagés sur une base permanente?
M. de Belleval: Pour l'instant, ils sont engagés à
contrat sur une base de contrat annuel, mais c'est notre intention, une fois
que les procédures seront terminées, de les engager sur une base
permanente, je crois.
M. Giasson: II y en a combien qui devront être
engagés? Combien d'avocats et de notaires devront être
engagés pour faire tout le travail qui était fait par des
professionnels de pratique privée auparavant?
M. de Belleval: Pardon, je m'excuse.
M. Giasson: Combien d'avocats et de notaires seront
engagés par le gouvernement du Québec pour faire le travail qui
autrefois était confié à des professionnels de pratique
privée?
M. de Belleval: Une trentaine.
M. Gratton: Une trentaine de chaque ou une trentaine au total,
notaires et avocats?
M. de Belleval: Je crois que c'est 30 avocats civilistes et sept
ou huit notaires, peut-être pour un total de 38 environ.
M. Gratton: Est-ce qu'ils vont tous travailler à
Québec?
M. de Belleval: Certains à Québec et certains
à Montréal.
M. Gratton: Mais aucun dans les régions.
M. de Belleval: Oui, quelques-uns peut-être, selon les
besoins.
M. Giasson: Le gouvernement va louer des bureaux ou les
ministères touchés par ces services professionnels vont louer des
bureaux dans les régions? Ou si on va payer des frais de voyage?
M. de Belleval: En ce qui concerne Québec et
Montréal, dans les locaux du ministère.
M. Giasson: Mais dans les autres régions du
Québec?
M. de Belleval: Dans les régions aussi, nous avons des
palais de justice, nous avons des locaux déjà.
M. Giasson: Mais à l'avenir, les autres notaires et
avocats qui vont venir travailler au gouvernement, faire un travail autrefois
confié à l'entreprise privée, est-ce qu'ils vont aller
vers une permanence d'emploi dans leurs fonctions au gouvernement?
M. de Belleval: C'est l'intention exprimée par le ministre
de la Justice.
M. Giasson: Au moment où on se parle, est-ce qu'on confie
encore à des professionnels de pratique privée, soit notaires ou
avocats, des mandats?
NI. de Belleval: II y a une période intérimaire,
bien sûr en attendant que tout ce monde-là soit en place,
où les anciens mandats déjà confiés vont à
échéance, ce qui est normal d'ailleurs pour une bonne
administration.
M. Giasson: Je parle de nouveaux mandats.
M. de Belleval: II se peut aussi que de nouveaux mandats... Je ne
saurais le dire. Il faudrait vraiment demander le renseignement explicitement
au ministère de la Justice, mais il se peut bien que dans la
période intérimaire, en attendant que le personnel
régulier soit mis en poste, il y ait de nouveaux mandats qui aient
été confiés, ce qui est normal.
M. Giasson: Donc, on continuerait l'ancien patronage.
M. de Belleval: Peut-être. Il faudrait que je
vérifie. Je m'élève contre cette affirmation qu'on
continuerait l'ancien patronage.
M. Giasson: C'est vous qui avez utilisé ces termes.
M. Gratton: C'est du nouveau patronage.
M. de Belleval: S'il y a des mandats qui sont en vigueur, on les
maintient. C'est évident que pour les intérêts de la
justice, il n'est pas...
M. Gratton: On ne parle pas de cela.
M. Giasson: On n'a pas à discuter là-dessus.
M. de Belleval: Quant à savoir si de nouveaux mandats ont
été confiés et selon quelle forme, je crois qu'il faut que
je demande des renseignements explicites au ministère de la Justice, au
ministre de la Justice. Je ne suis pas au courant que des mandats aient
été confiés. Cependant, dans sa déclaration, le
ministre de la Justice avait aussi déclaré que, pour certains
travaux très spéciaux où on a besoin d'expertise
particulière, à l'occasion, nous aurions encore recours, bien
sûr, à des spécialistes de l'extérieur, ce qui est
tout à fait normal, on le fait pour toutes sortes d'autres travaux
spéciaux. Mais pour le travail normal et régulier que le
ministère doit faire année après année, nous avons
cessé l'ancienne pratique.
M. Gratton: En fait, vous allez nous le dire, après
vérification auprès du ministre de la Justice.
M. de Belleval: Comme je vous le dis, la seule
possibilité, c'est que, dans l'intérim, en attendant que le
nouveau système soit mis en place, il se pourrait que le nouveau mandat
ait été donné, mais cela me surprendrait. D'après
ce que je peux voir, le ministre de la Justice était très
réticent à donner de nouveaux mandats et préférait
même attendre que les professionnels soient en place. Je sais aussi qu'on
a utilisé des services des contentieux des ministères au maximum
pour éviter justement de donner des nouveaux mandats. A mon avis, il n'y
a pas eu de nouveaux mandats de donnés, mais j'aimerais mieux
vérifier pour en être certain.
M. Giasson: Mais à quel moment vont être
réglés tous les problèmes de nos expropriés qui
subissent, de la part du ministère des Transports, des emprises
nouvelles le long des routes du ministère des Transports, s'il faut
attendre que tous ces nouveaux professionnels aient passé par un
concours de la Fonction publique ou un concours spécial, tel que ce fut
le cas pour Me Giroux?
M. de Belleval: Comme je le disais, toutes les précautions
ont été prises pour que, dans l'intervalle, les contentieux
réguliers des ministères le
gouvernement compte déjà 400 avocatsque la
productivité de tous ces gens augmente, que les services soient rendus.
Alors, à mon avis...
M. Giasson: Comme ça, on peut assurer nos commettants qui
font face à des expropriations...
M. de Belleval: Bien sûr.
M. Giasson: ... qu'ils doivent régler...
M. de Belleval: II n'y aura pas de préjudices
causés aux justiciables dans la période intérimaire.
Toutes les précautions sont prises pour que cela ne se produise pas.
M. Gratton: M. le Président, lorsqu'un ministre nous dit
qu'à sa connaissance, il n'y a pas eu d'engagement...
M. de Belleval: Sous réserve d'une vérification,
j'aime autant ne pas faire d'affirmation sans avoir de renseignements
très concrets. Mais mon impression, c'est qu'il n'y en a pas eu
effectivement.
M. Gratton: II faudrait peut-être demander au ministre de
vérifier spécifiquement...
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: ... de quelle façon on a engagé M.
Keable de Québec, avocat, ancien candidat du Parti
québécois dans le comté de Saint-Laurent, organisateur
à la dernière élection de M. Claude Morin dans le
comté de Louis-Hébert, dont on a retenu les services dans le
dossier de l'Agence de Presse libre. Est-ce qu'il s'agissait là...
M. de Belleval: Je suppose qu'il a été retenu de la
même façon que...
M. Giasson: Que Me Giroux.
M. de Belleval: Non. Je vais me contenter de vous
répondre, comme il est normal dans un cas semblable, comme il ne s'agit
pas d'un engagement financier, que votre question devrait être
posée au ministre directement, à l'Assemblée nationale,
par exemple, ou ailleurs.
M. Gratton: Ecoutez, on parle de la politique du nouveau
gouvernement dans les contrats de services professionnels, je vous donne un
exemple qui n'est pas dans les engagements financiers...
M. de Belleval: Quelle est la pratique pour les commissions
d'enquête, les commissions royales d'enquête ou les commissions
d'études, etc.?
M. Gratton: Ce n'est pas de ça qu'on parle, vous venez de
nous dire, depuis environ une demi-heure...
M. de Belleval: II ne s'agit pas d'un contrat... Dans le cas de
M...
M. Gratton: ... que l'ancien gouvernement faisait du patronage
avec l'engagement des avocats tout ça...
M. de Belleval: Bien oui.
M. Gratton: ... je vous demande de vérifier ce cas en
vérifiant s'il y a eu d'autres mandats donnés à
l'entreprise privée. Il me semble que ce n'est pas compliqué.
M. de Belleval: C'est ce que j'ai dit que j'allais faire. Dans le
cas de Me Keable, il s'agit d'une commission d'étude, il ne s'agit pas
d'un contrat de services professionnels, vous le savez très bien.
M. Gratton: Ecoutez, vous nous donnerez les réponses
pertinentes après vérification.
M. de Belleval: En ce qui concerne Me Keable, il ne s'agit pas
d'un engagement financier comme tel, qu'on a devant nous et je vous
suggère de poser la question à l'Assemblée nationale comme
vous en avez parfaitement le droit.
M. Gratton: Ah bon! Quand ça fera votre affaire, on pourra
vous questionner ici, mais, quand ça ne fera pas votre affaire, on va
être obligé d'aller à la période des questions en
Chambre.
M. de Belleval: Nous sommes ici à la commission des
engagements financiers. Quand un engagement financier vient ici, vous pouvez
poser toutes les questions; je pense que, jusqu'à maintenant, depuis
sept mois, j'ai donné toutes les preuves d'ouverture à ce point
de vue. En ce qui concerne Me Keable, il ne s'agit pas d'un contrat qui
relève du contentieux général du gouvernement, le
programme 09 que nous sommes en train d'étudier, et je vous
suggère... Peut-être que vous pouvez attendre, peut-être que
l'engagement de Me Keable fera l'objet d'une note aux engagements
financiers.
Comme je vous dis, l'engagement de Me Keable en particulier ne
relève pas du programme contentieux général du
gouvernement. On est dans un problème complètement nouveau,
complètement différent.
M. Gratton: Mettons le cas de M. Keable de côté et
parlons de généralités.
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Est-ce que cela veut dire que si on ne voyait jamais
cet engagement ici, aux engagements financiers, l'engagement de M.
Keable...
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: ...il s'agit à ce moment-là de
soumettre à la commission seulement les engagements de plus de $25
000?
M. de Belleval: Comme vous le voyez, il y a une règle de
soumission des engagements du
gouvernement, qui a été adoptée par la commission.
On suit cette règle. A moins de changer cette règle, vous savez
que tous les engagements du gouvernement, si insignifiants soient-ils, ne
viennent pas nécessairement ici. On voit des choses vraiment,
règle générale, essentielles, qui ont été
déterminées par les pratiques et qui n'ont pas été
mises en vigueur par le présent gouvernement, qui ont toujours
été acceptées par tout le monde.
Mais il reste qu'un membre de l'Assemblée nationale, ou un parti
politique, à l'Assemblée nationale, n'est pas limité pour
obtenir des renseignements à la formule des engagements financiers. Il y
a d'autres méthodes pour avoir d'autres renseignements qui pourraient ne
pas être couvertes par les engagements financiers. Les engagements
financiers sont une méthode privilégiée, mais ce n'est pas
la seule. C'est tout ce que je dis, ce n'est pas compliqué, je pense? Je
pense que c'est correct.
M. Gratton: Non, ce n'est pas compliqué, sauf que,
tantôt, le ministre nous a dit, en réponse à d'autres
questions qu'on posait à un autre engagement, que la garantie qu'a le
public que tout se fait selon les politiques annoncées...
M. de Belleval: C'est cela.
M. Gratton: C'est que les choses qui viennent ici sont publiques,
donc, il n'y a pas de problème.
M. de Belleval: II y a d'autres façons aussi de les rendre
publiques ailleurs. Ce n'est pas le seul moyen, autrement dit.
M. Gratton: Non. Mais aussi bien...
M. de Belleval: La question à l'Assemblée nationale
est un moyen, l'étude des crédits des ministères est un
moyen, l'adoption des projets de loi est un autre moyen de poser des questions,
etc. Il y en a tout un tas.
M. Gratton: Mais le ministre conviendra qu'on devrait
tâcher, pour autant que cela est possible, de rendre public tout ce qu'on
peut rendre public ici à la commission.
M. de Belleval: Oui, je suis tout à fait d'accord.
M. Gratton: Je me demande d'ailleurs...
M. de Belleval: C'est ce que je m'efforce de faire d'ailleurs,
depuis sept mois.
M. Gratton: Je ne fais pas de guerre au ministre
là-dessus. Il est très ouvert, il répond à toutes
nos questions. Mais on ne peut pas poser des questions sur des choses qu'on ne
connaît pas.
Je me demande, M. le Président, s'il n'y aurait pas lieu pour la
commission de faire en sorte qu'étant donné que, sous l'ancien
régime, on procédait, selon le ministre, à partir de
listes étoilées et qu'avec le nouveau régime on ne
procède plus de cette façon et qu'on est beaucoup plus
transparent que l'ancien régime, c'est bien sûr...
M. de Belleval: C'est vrai. C'est admis par tout le monde.
M. Gratton: C'est justement. Pourquoi ne pas pousser le
raisonnement à...
M. de Belleval: On n'est pas encore parfait, remarquez.
M. Gratton: Je vais essayer de vous aider à
l'être.
M. de Belleval: D'accord.
M. Gratton: J'aimerais suggérer, proposer, M. le
Président...
M. Giasson: C'était sérieux, à
l'époque.
M. Gratton: ...que, dorénavant, à la commission des
engagements financiers, on nous soumette tous les engagements de professionnels
dans la pratique privée, quel que soit le montant, de façon qu'on
puisse réellement informer la population sur la façon, bien
entendu, les normes qu'on suit, pour les engager, mais également qui
sont les personnes qui sont engagées.
M. de Belleval: Je vais vérifier quelle est la pratique
actuelle aux engagements financiers et je vais mettre cela en regard de votre
question. S'il y a des améliorations à faire de ce point de vue,
on en reparlera. Je vous transmettrai mes réflexions là-dessus
aux prochains engagements financiers.
M. Gratton: Je pense que le ministre sera d'accord avec moi qu'il
y aurait lieu de soumettre l'engagement de ces personnes au même examen
rigoureux que...
M. de Belleval: Vous admettez aussi qu'aux engagements financiers
il y a certaines dépenses gouvernementales qu'on ne voit pas ici, soit
pour des raisons d'intérêt public, soit parce qu'il s'agit de
petits engagements qui ne font qu'augmenter inutilement le volume d'examens
ici. Je vais examiner quand même le cas particulier que vous
soulevez.
M. Gratton: Je dirai au ministre que ce n'est pas
nécessairement pour essayer de découvrir des pseudo-scandales
où que ce soit.
M. de Belleval: Non.
M. Gratton: Mais je vais vous donner un exemple de...
M. de Belleval: L'engagement de Me Keable n'est pas secret, il
est public.
M. Gratton: Oui. Je ne parle pas de lui. Mais je voudrais donner
un exemple de ce qui peut se
passer avec la nouvelle politique du gouvernement en matière de
services professionnels.
On a parlé de Maniwaki tantôt, où il y a une Cour
des sessions de la paix qui siège seulement une journée par
semaine, quelque chose comme cela. Selon la nouvelle politique je pense
qu'il y a deux avocats dans la ville de Maniwaki ils ne plaideront pas
de causes devant la Cour des sessions de la paix, puisque seuls les avocats du
ministère doivent le faire. A ce moment-là, l'avocat du
ministère...
M. de Belleval: Ils peuvent plaider pour des justiciables.
M. Gratton: Non, pour le gouvernement, j'entends!
M. de Belleval: D'accord!
M. Gratton: Supposons que le ministère de la Justice a mis
à la disposition des divers ministères un avocat au bureau
régional de Hull.
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: II occupe un espace, il a une secrétaire. Bien
plus que cela, il peut y avoir deux cas à la Cour du bien-être
social qui sont plaidés à Maniwaki et, à ce
moment-là, il doit se déplacer sur une distance d'environ 100
milles. Normalement, il va coucher à Maniwaki; cela va entraîner
les dépenses qu'on connaît, alors que, dans le temps où on
faisait cela par les bureaux de pratique privée locaux, cela
coûtait $15 la pièce. C'est ce genre d'analyse qu'on voudrait
pouvoir faire ici, à la commission des engagements financiers.
M. de Belleval: On a fait la réforme pour deux raisons,
dont la principale est d'intérêt public. C'est pour sauvegarder
l'impartialité du statut des fonctionnaires gouvernementaux, pour
sauvegarder la règle du mérite, le principe de non-favoritisme
dans l'engagement des fonctionnaires, que nous avons fait la réforme.
L'autre objectif, l'objectif secondaire, je dirais, c'est un objectif de bonne
utilisation des fonds publics. Nous avions raison de croire que la façon
de procéder n'était pas, non plus, une garantie que les choses se
faisaient au meilleur coût. Dans l'ensemble, après calcul des
volumes en cause et du nombre d'avocats nouveaux qui seront nécessaires,
cette nouvelle façon de procéder, à première vue,
ne nous coûtera pas plus cher que l'ancienne. Nous atteignons donc nos
deux objectifs: non-favoritisme dans l'octroi des services gouvernementaux et
bonne utilisation des sommes nécessaires.
M. Giasson: Est-ce un service aussi rapide à la
clientèle?
M. de Belleval: De tout aussi bons services; nous pensons que
nous aurons de meilleurs services, plus rapides, oui.
M. Gratton: Je viens de donner un exemple qui n'est pas
théorique, puisque cela se produit toutes les semaines.
M. de Belleval: Oui, mais ce qu'on peut perdre sur un exemple
particulier, on peut le regagner sur dix autres exemples, vous le savez
très bien. Il se peut très bien que vous ayez raison dans ce cas
particulier, mais sur l'ensemble des travaux qui relèveront du
contentieux général du gouvernement, programme 09 sur lequel on
se penche actuellement, les sommes dépensées annuellement ne
seront pas plus importantes; s'il y a quelque chose, elles seront moins
importantes et nous aurons de meilleurs services qu'avec ce qui se donnait
autrefois par contrat.
M. Gratton: Sauf, M. le Président, que nous, de la
commission, n'aurons jamais la possibilité de vérifier...
M. de Belleval: Oui, vous le savez.
M. Gratton: Pas du tout! Vous nous dites, dans le cas de Me
Marcel Giroux...
M. de Belleval: Lors de l'examen du budget du ministère de
la Justice de l'an prochain, vous pourrez très bien voir comment ce
programme se comporte. Vous pourrez poser toutes les questions au ministre sur
les coûts du programme 09, comment il s'est comporté pendant la
dernière année, comment les dépenses se comparent avec ce
que les anciens gouvernements dépensaient au titre des contrats de
services, etc. Vous allez pouvoir poser toutes ces questions.
M. Gratton: On ne pourra pas obtenir du ministre de la Justice
les coûts de location de bureaux.
M. de Belleval: Vous allez pouvoir obtenir tout cela, bien
sûr!
M. Gratton: On va pouvoir poser la question, mais on n'aura pas
de réponse. Il va nous référer au ministre des Travaux
publics.
M. de Belleval: Vous le demanderez aux Travaux publics, s'il le
faut. Mais, avant de présumer que vous n'aurez pas les réponses,
attendez! C'est une expression d'opinion que vous faites là.
M. Gratton: C'est notoire que, l'appareil gouvernemental
étant ce qu'il est de nature, on ne sera jamais en mesure de
réellement comparer les coûts de l'ancien système avec ceux
du nouveau à cause des nombreuses considérations dont on a
parlé tantôt. De toute façon, on a eu une étude,
nous dit-on, au sujet de tout cela. Est-ce que le ministre accepterait de
déposer copie de cette étude qui a amené le ministre de la
Justice à prendre cette décision, ainsi que les documents
comparatifs sur lesquels on a basé les décisions?
M. de Belleval: D'accord! Bien sûr! Vous voyez,
déjà que vous avez des réponses.
M. Gratton: J'ai une promesse d'avoir les documents.
M. de Belleval: C'est cela, je respecte toujours ce genre de
promesse. Je n'en fais jamais d'autres, d'ailleurs.
M. Gratton: Une dernière question à 105, M. le
Président. Est-ce que le ministre pourrait me dire quel est le salaire
qu'on paie normalement à un avocat ou, en l'occurrence, à un
notaire dans la fonction publique?
M. de Belleval: L'échelle des traitements? M. Gratton:
Oui.
M. de Belleval: D'accord. Pour les professionnels et les cadres,
disons...
M. Gratton: Je voudrais surtout pouvoir comparer le montant de
$34 000 du contrat de service de M. Giroux avec...
M. de Belleval: C'est cela. Avec les salaires normalement
payés pour des services correspondants et, bien sûr, des
capacités, des années d'expérience correspondantes. Dans
le cas de ces contractuels, il faut dire que la réponse est relativement
simple; ils sont payés sur la même échelle que les avocats
de la Commission des services juridiques. Autrement dit, on n'a pas
procédé de façon arbitraire. On a utilisé
l'échelle de la Commission des services juridiques et ils sont
payés sur la même base.
M. Gratton: Est-ce que l'échelle de la commission est la
même que dans la fonction publique?
M. de Belleval: L'échelle est semblable, mais elle n'est
pas exactement la même.
M. Gratton: Plus élevée à la commission?
M. de Belleval: Pas nécessairement. Elle n'est pas faite
tout à fait de la même façon. Ce sont des échelles
équivalentes.
M. Giasson: Est-ce que le ministre pourrait nous dire combien
d'avocats et de notaires, suite à cet appel qui a été
lancé, ont offert leurs services?
M. de Belleval: Oui. Je peux donner tous les renseignements qu'il
faut sur, comme je disais, la composition de juristes...
M. Giasson: Vous ne l'avez pas de mémoire?
M. de Belleval: Non, je ne l'ai pas de mémoire.
M. Gratton: Dans les informations que nous enverra le ministre,
pourrait-il également nous fournir le curriculum vitae de Me Marcel
Giroux?
M. de Belleval: Bien sûr.
Le Président (M. Bertrand): Adopté?
M. Giasson: Adopté.
M. Gratton: Est-ce qu'il s'agit d'une soumission en circuit
fermé, à 201?
M. de Belleval: Soumission en circuit fermé à
200?
M. Gratton: Un.
M. de Belleval: 201. Oui, soumission en circuit fermé. Il
y a deux fournisseurs qui existent au Canada. On leur a demandé tous les
deux.
M. Giasson: Adopté? Le Président (M. Bertrand):
Adopté. 202. M. Gratton: Adopté, M. le
Président. Le Président (M. Bertrand): 203.
M. Gratton: Comment a-t-on procédé à 203?
Est-ce qu'on a...
M. de Belleval: Programme portage? M. Gratton: Quel mode
de...
M. de Belleval: Alors, c'est un centre résidentiel
communautaire spécialisé. Le Programme portage relatif à
la dépendance de la drogue Incorporé est une maison
spécialisée dans le traitement des toxicomanes. C'est une
institution qui possède le personnel, les facilités pour mener
à bien la tâche qui lui est confiée. On fait un contrat de
service avec elle, avec cette corporation, pour le traitement des toxicomanes,
pour les désintoxiquer. C'est un centre de désintoxication, de
traitements psychologiques, etc.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 204.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 205.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 500.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 501. Oui, 500, M. le
député de Laprairie.
M. Michaud: Est-ce qu'on pourrait avoir des détails au
sujet des établissements du Gentilhomme Inc.?
M. de Belleval: C'est un établissement qui relève
de la direction générale des probations au ministère de la
Justice. C'est un atelier de réinser-
tion d'anciens délinquants par le travail. C'est un organisme de
transition, un centre de transition entre un centre de correction et le travail
normal.
Le Président (M. Bertrand): 501.
M. Giasson: Cyclorama de Jérusalem Inc., c'est quoi cet
organisme qui s'est occupé de...
M. de Belleval: Bien, Cyclorama de Sainte-Anne-de-Beaupré
qui a été...
M. Giasson: Ils ont fait des miracles? Ils ont sauvé des
victimes d'inondations?
M. de Belleval: Ils ont été victimes d'inondations,
et ils sont remboursés pour leurs dommages, conformément au
programme que vous aviez mis en vigueur, d'ailleurs.
M. Giasson: Adopté.
M. de Belleval: Comme des particuliers, comme des corporations
publiques, etc.
Le Président (M. Bertrand): Article 502.
M. Gratton: A 501 on insiste pour que je demande quel cours d'eau
a inondé Sainte-Anne-de-Beaupré. Alors, ce doit être pour
des inondations un peu partout.
M. de Belleval: Je peux demander un rapport circonstancié
sur l'inondation en question.
M. Gratton: Mais est-ce qu'il s'agit d'une inondation à
Sainte-Anne-de-Beaupré ou d'inondations un peu partout dans la
province?
M. de Belleval: Vous vous souvenez qu'à l'époque il
y a eu une inondation, il y a eu des crues soudaines, des pluies diluviennes
qui ont affecté la côte de Beaupré, la côte de
Charlevoix et certaines municipalités situées le long de certains
petits cours d'eau, souvent des torrents, mais qui ont pris, à un moment
donné, une allure catastrophique. Il y a eu des résidences ou des
commerces adjacents qui ont été inondés. Le programme de
remboursement au titre des inondations a été étendu
à ces localités de Charlevoix et de la côte de
Beaupré.
M. Gratton: On me fait noter que ce ne sont peut-être pas
des inondations, mais des glissements de terrain.
M. de Belleval: Dans le cas de Cyclorama, si je connais bien la
situation géographique de l'établissement en question, il est
plutôt situé en bordure du fleuve, en bordure de la route. Il y a
eu des glissements de terrain dans ce coin sur la côte, mais la
côte est quand même éloignée de certainement 1000
à 2000 pieds de cet endroit.
M. Giasson: Eloignée, oui.
M. Gratton: D'ailleurs, il y a la basilique.
M. de Belleval: De toute façon, ce n'est pas le même
programme certainement, glissement de terrain et inondation.
M. Giasson: II y a la basilique entre la côte et...
M. de Belleval: II y a la basilique entre la côte et le
fameux Cyclorama.
Le Président (M. Bertrand): II pourrait s'agir d'un
débordement du bénitier.
M. de Belleval: C'est un débordement diluvien soudain.
M. Giasson: Je ne vois pas grand ruisseau dans le secteur.
M. de Belleval: Moi non plus. J'avoue que je suis tout aussi
étonné que vous.
M. Gratton: C'est sûrement ce qu'on appelle un "act of
God".
M. de Belleval: Dans ce coin, oui.
Le Président (M. Bertrand): M. le député de
Beauce.
M. de Belleval: C'est a Sainte-Anne. Ou c'est un acte de
Sainte-Anne.
Une cuve d'eau bénite qui aurait débordé tout d'un
coup.
Le Président (M. Bertrand): Article 501,
adopté?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 502.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 503.
M. Gratton: A l'article 503, si je comprends bien, le
gouvernement achète des cigarettes...
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: ... du tabac et du papier à cigarettes pour
les incarcérés?
M. de Belleval: C'est cela.
M. Gratton: Est-ce que le ministre des Affaires sociales,
responsable de la santé, est d'accord sur cela?
M. de Belleval: II n'est pas d'accord.
M. Gratton: II n'est pas d'accord, mais il n'est pas très
influent au cabinet de ce temps-là.
M. de Belleval: II fait comme tous les ministres de la
santé; il met sur les paquets de cigarettes que c'est dangereux de
fumer, mais il a décidé que c'était encore plus dangereux
d'interdire le fumage aux fumeurs.
M. Baril: Est-ce qu'on donne une compensation aux
non-fumeurs?
M. de Belleval: C'est une bonne question, je ne le sais pas.
Je crois que oui, en fait, ils ont une allocation pour l'achat de ces
choses. Ceux qui ne le prennent pas pour ce genre de choses, ils
achètent peut-être du "pot", j'espère que non.
M. Giasson: Ils achètent du bonbon.
M. Gratton: Oui, mais là ce n'est pas le ministère
qui le fournit, j'espère.
M. de Belleval: J'espère que non. On sait qui leur
fournit, mais enfin...
M. Gratton: Mais, au point de vue de la santé, est-ce
qu'il ne serait pas préférable qu'on leur achète des
cigarettes à bout filtre plutôt que...
M. Baril: C'est parce qu'ils ont le temps de les rouler.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
Arrêté en conseil 800.
M. de Belleval: Les gaités de l'escadron.
Le Président (M. Bertrand): 800, adopté. Le
ministère du Renevu, 200.
Revenu
M. Gratton: Pourquoi négocier, M. le Président?
M. de Belleval: C'est un renouvellement du contrat de
location.
M. Gratton: D'accord, adopté.
Le Président (M. Bertrand): 200, adopté. 500.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
Le ministère des Richesses naturelles, 100.
Richesses naturelles
M. Giasson: Est-ce le plus bas soumissionnaire,
Société d'énergie de la baie James?
M. de Belleval: C'est un contrat négocié. Dans les
circonstances et l'urgence des besoins, seule la SDBJ était en mesure de
répondre à cette demande. Celle-ci nous a fourni un prix unitaire
de $0.62 par gallon FAB réservoir de l'avion Hercule, lequel est
jugé acceptable.
M. Giasson: Quel prix le gallon?
M. de Belleval: $0.62. FAB Hercule, l'avion.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 300.
M. Gratton: A 300, est-ce qu'on a demandé une soumission
à tous les fournisseurs susceptibles d'être
intéressés ou si ce sont seulement ceux dont on a les noms?
On a ici six soumissions.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Gratton: Est-ce une question d'urgence? Pourquoi n'a-t-on pas
procédé par soumissions publiques?
M. de Belleval: On a demandé des soumissions à dix
compagnies. Je suppose qu'on a dû en demander à toutes les
compagnies disponibles. On a choisi le deuxième plus bas soumissionnaire
parce que les tarifs proposés par le plus bas soumissionnaire
n'étaient pas conformes à ceux approuvés par le
comité des transports aériens de la Commission canadienne des
transports.
M. Gratton: Ils étaient plus élevés ou plus
bas?
M. Giasson: Plus bas, mais non conformes. M. de Belleval:
Plus bas, oui.
M. Gratton: C'est quoi, les autres frais de $30 250?
M. de Belleval: Les autres frais? Je ne les ai pas ici.
M. Giasson: Mais ces autres frais étaient les mêmes
pour tous les soumissionnaires?
M. de Belleval: Les autres frais sont une provision pour
dépassement dans la demande, etc., et ils ne font pas partie de la
soumission. C'est un engagement financier; autrement dit, se sont les
quantités qui variaient, si la Direction générale des eaux
avait besoin davantage d'heures, etc. Elle se garde une provision pour
augmenter les quantités.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté, article 300.
Article 500?
M. Giasson: Adopté.
M. Gratton: Un instant! C'est la flotte marchande
québécoise cela? Le ministère des Transports du
Canada?
M. Giasson: C'est avant la venue de la flotte. M. Gratton:
C'est en attendant. M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
501?
M. de Belleval: Comme vous le voyez, on vit déjà en
harmonie avec nos voisins.
M. Gratton: On n'en a pas de preuve éclatante dans
l'Outaouais de ce temps-là.
M. de Belleval: Ah! Comment cela se fait-il? Vous êtes donc
bien chicaniers, dans ce coin-là!
M. Gratton: Voulez-vous que je vous parle du pont qui est
peinturé du côté de l'Ontario et qui ne l'est pas du
côté du Québec?
M. de Belleval: Depuis quand aurait-il dû être
peinturé?
M. Gratton: C'est un pont qui appartient à la Commission
de la capitale nationale. Les approches des deux côtés de la
rivière, ontariennes et québécoises, appartiennent
à la Commission de la capitale nationale, mais ils ne peuvent pas
peinturer le côté québécois du pont, parce qu'ils
n'ont pas leur carte de compétence du ministère du Travail du
Québec. C'est-y assez fort! Il n'y a pas un Québécois de
l'Outaouais qui veut monter dans le pont parce qu'ils ne sont pas indiens, eux
autres! Imaginez le litige, le dossier constitutionnel qu'on est en train de
pondre! On va célébrer la fête du Canada demain, dans
l'Outaouais québécois, avec notre pont pas peinturé.
M. de Belleval: Et c'est seulement depuis le 15 novembre que le
problème se pose, vous pensez?
M. Gratton: Oui. M. de Belleval: Oui?
M. Gratton: Oui, parce qu'on fait du zèle au
ministère du Travail, maintenant.
M. Ouellet: Est-ce que je peux vous suggérer d'aller
fêter cela du côté ontarien?
M. Gratton: Pardon?
M. Ouellet: Est-ce que je peux vous suggérer d'aller
fêter cela du côté ontarien?
M. Gratton: C'est ce que j'ai bien l'intention de faire.
M. de Belleval: Le problème que vous soulevez est du
même ordre que celui qui a fait que les fonctionnaires
fédéraux qui travaillent à Hull n'ont pas eu congé
le jour de la Saint-Jean-Baptiste.
M. Gratton: C'est-à-dire qu'ils ont eu le choix...
M. de Belleval: Ah! Ils ont eu le choix.
M. Gratton: ...entre le 24 juin ou le 1er juillet.
M. de Belleval: Donc, ils ne sont pas tout à fait
québécois. D'accord. Cela explique tout le problème de
l'Outaouais.
M. Gratton: Expliquez-moi donc, M. le Président, pourquoi
le gouvernement attache autant d'importance aux congés que les gens ne
peuvent pas prendre, alors qu'il ne s'occupe pas du tout de faire
exécuter le travail qui doit être fait. Est-ce une philosophie ou
une politique nouvelle?
M. de Belleval: Vous le savez très bien, vous connaissez
le problème de Hull. C'est le reflet de notre schizophrénie
nationale.
M. Gratton: Vous devriez venir dire cela chez nous; je pense que
vous allez aider vos candidats pas pour rire!
Le Président (M. Bertrand): Messieurs, étant
donné que nous ne sommes que légèrement hors du sujet par
rapport à l'article 501, j'aimerais vous y ramener.
M. Gratton: Je n'avais pas remarqué, M. le
Président.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
M. de Belleval: Ce ne sont pas les citoyens de l'Outaouais qui
sont schizophrènes, ce sont les institutions fédérales
dans l'Outaouais.
Le Président (M. Bertrand): Article 700? M. Giasson:
Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 700,
adopté.
M. Gratton: Je laisse passer cela comme ça. Terres et
Forêts
Le Président (M. Bertrand): Le ministère des Terres
et Forêts, article 500?
M. de Belleval: Elles sont schizophrènes et
paranoïaques, les institutions, dans l'Outaouais.
Le Président (M. Bertrand): Article 500?
M. Gratton: M. le Président, il va falloir le rappeler
à l'ordre, parce que là on va s'embarquer dans un débat
qui ne finira plus.
Le Président (M. Bertrand): II est revenu à
l'ordre. Article 500?
M. Gratton: Avec son sourire. Pourquoi en circuit
fermé?
M. de Belleval: Pour l'article 500? M. Gratton: Oui.
M. de Belleval: Quel ministère? Terres et
Forêts?
M. Gratton: Terres et Forêts, oui.
M. de Belleval: Les scarificateurs. Ah, mon Dieu!
Nous avons demandé à tous les soumissionnaires disponibles
pour ce genre d'équipement, c'est-à-dire S. Huot, Egide Jean, de
Rimouski, Rodrigue Métal, de Québec, et F.-X. Drolet, de
Québec, de nous proposer des soumissions. Vous vous rendez compte aussi
qu'il s'agit de montants relativement peu importants. A la suite de ces
soumissions, nous les avons données, nous les avons réparties
entre Huot, Egide Jean, pour des raisons de répartition régionale
des travaux.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
501.
M. Giasson: Contrats pour travaux de reboisement, 501. Est-ce que
ces travaux ont débuté à ce jour?
M. de Belleval: Ah oui! M. Giasson: Vous êtes
sûr?
M. de Belleval: Oui, oui, ce sont des travaux qui sont
déjà commencés ou qui devraient être sur le point de
commencer. Règle générale oui, on est rendu au mois de
juillet, à la fin de juin.
M. Gratton: Est-ce que ces trois sociétés ou
entreprises sont toutes à but non lucratif? Pas
nécessairement?
M. de Belleval: Ce sont des organismes de gestion en commun, je
ne sais pas si ce sont des organismes sans but lucratif. C'est de
l'aménagement de la forêt privée et de la politique de
création d'organismes de gestion en commun de la forêt
privée. La nature même de ces organismes, je ne la connais
pas.
M. Gratton: Comment procède-t-on pour attribuer ces
contrats à ces firmes plutôt qu'à d'autres?
M. de Belleval: II ne s'agit pas de firmes en fait, il s'agit de
sociétés de gestion...
M. Gratton: II n'y en a qu'une dans une région
donnée.
M. de Belleval: ... qui sont en fait des proprié- taires
d'un bloc donné, qui s'unissent pour gérer en commun leur
forêt privée. Il y a des études par le ministère des
Terres et Forêts qui déterminent les besoins de reboisement pour
ces secteurs et on fait exécuter les travaux par ces
sociétés de gestion.
M. Giasson: Est-ce qu'on pourrait avoir le dépôt des
contrats pour chacune des sociétés?
M. de Belleval: Oui. D'accord. M. Giasson: Adopté
avec dépôt.
Le Président (M. Bertrand): Article 501 adopté avec
dépôt. Article 502.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 503.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 504.
M. Gratton: Comment a-t-on choisi Béliveau-Couture?
M. de Belleval: Le ministre des Terres et Forêts
était déjà venu expliquer comment il choisissait ces
professionnels, à la suite de l'évaluation permanente du travail
des professionnels, d'un système de points, etc., administré par
un comité de fonctionnaires. C'est la même procédure qui
est utilisée dans ces cas-là.
Cela, c'est le contrat, un instant, je vais essayer de trouver... On
peut vous assurer que c'est la même procédure qui est
utilisée, la rémunération des travaux est basée sur
le tarif des honoraires de l'Ordre des arpenteurs-géomètres du
Québec. On peut vérifier, si vous voulez, le mode d'attribution
du contrat.
M. Gratton: S'il vous plaît.
M. de Belleval: C'est une politique qui était
générale pour tous les travaux du ministère des Terres et
Forêts et je dois dire qu'elle n'a pas été établie
par le présent gouvernement, mais elle était en vigueur sous
l'ancien gouvernement, grâce à l'action énergique de
l'ancien ministre des Terres et Forêts, M. Drummond.
M. Michaud: Oui, M. le Président, il reste que c'est
curieux qu'une firme de Sainte-Foy travaille dans le sud-ouest de
Montréal. Je crois qu'à Montréal il doit y avoir des
firmes qui sont spécialisées dans cela aussi. Selon les normes de
la Corporation des arpenteurs-géomètres...
M. de Belleval: On peut vérifier pourquoi cette firme a
été choisie dans ce cas.
M. Giasson: Plus fort pointage par rapport aux autres de
Montréal.
M. de Belleval: Une disponibilité de personnel,
peut-être.
Le Président (M. Bertrand): L'article 504 adopté,
avec dépôt.
M. Gratton: II avait peut-être plus d'étoiles.
M. Giasson: 505 adopté.
Le Président (M. Bertrand): 505 adopté. 506.
M. de Belleval: Dans ce cas, le processus des étoiles
avait déjà été aboli.
M. Giasson: 506, s'agit-il de reboisement de la forêt
publique ou privée?
M. de Belleval: Dans le cas de 507? M. Giasson: 506.
M. de Belleval: 506, c'est de la forêt publique, je crois,
si je me souviens bien.
M. Giasson: II n'y avait pas de société
d'exploitation dans le secteur. On a confié cela à une
multinationale.
M. de Belleval: C'est cela. Les projets de reboisement sur les
terres publiques font partie intégrante de la programmation 1977-78. Ils
ont pour but de regarnir des superficies mal ou non
régénérées. Ce reboisement a été
accordé à contrat car le ministère n'a pas les ressources
humaines et matérielles nécessaires pour les effectuer en
régie. Le fournisseur est la Société d'exploitation des
ressources agro-forestières de Labelle, qui fournira 100 000 plants au
coût de $10 000, et la CIP, 200 000 plants pour $26 000. Il est à
noter que l'exécution de ces projets de plantation seront soumis
à des normes strictes qui feront partie intégrante du
contrat.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 507.
M. Giasson: 507, est-ce que la recherche qui a été
menée par REXFOR a permis de redémarrer le complexe de sciage de
Cap-Chat, Sainte-Anne-des-Monts et Grande-Vallée?
M. de Belleval: Oui, je crois que le ministre des Terres et
Forêts a fait une déclaration à ce sujet il y a
déjà quelques semaines, sur le redémarrage des
installations de Cap-Chat, Sainte-Anne-des-Monts et Grande-Vallée. Tout
n'est pas redémarré selon ce qui existait avant, mais,
effectivement, nous avons remis en opération une partie des
installations.
M. Giasson: Est-ce qu'on pourrait avoir le dépôt de
l'étude de rentabilité préparé par REXFOR?
M. de Belleval: Oui, vous pouvez avoir cela tout de suite. Je
dois dire que le projet, sur le plan purement économique, n'était
pas très rentable.
M. Giasson: Non rentable.
M. de Belleval: Non rentable, en fait. Mais compte tenu de
l'ensemble de la situation, c'est-à-dire la situation régionale
bien précise, le fait qu'il n'y a pas d'alternative d'emploi, il reste
que le déficit direct est très inférieur au déficit
social général qu'on encourrait si on ne faisait rien. Les
prestations d'assurance sociale qu'on sauve, etc., tout cela fait que,
socialement, le projet est correct.
M. Giasson: Le dépôt de l'étude.
Le Président (M. Bertrand): 507 adopté avec
dépôt. 700.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 701.
M. Gratton: M. le Président, 701, 702, 703, est-ce que le
ministre pourrait nous fournir les mêmes informations que tantôt
à 504?
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Pourrait-il nous dire les noms des autres firmes qui
ont été considérées pour chacun des quatre
engagements?
M. de Belleval: D'accord.
M. Giasson: De quelle façon ces firmes, en vertu de
critères et d'un pointage d'efficacité?
M. de Belleval: C'est cela.
Le Président (M. Bertrand): Adopté avec
dépôt.
M. Gratton: 701, 702, 703.
Le Président (M. Bertrand): 800.
M. Gratton: 800, 801, adoptés, M. le Président.
M. Brochu: Est-ce que, pour 800 et 801, on pourrait avoir la
grandeur des concessions forestières qui ont été
rétrocédées?
M. Giasson: On pourrait peut-être demander le
dépôt des documents en vertu desquels ont été
calculés les montants d'allocation, de l'indemnité.
M. de Belleval: Oui.
M. Brochu: En même temps, est-ce que le ministre pourrait
nous indiquer aussi à quelle date remonte les dernières coupes
qui ont été faites sur les deux concessions en question?
M. de Belleval: On va noter cela. On va demander cela au
ministère.
M. Brochu: On pourrait peut-être fournir les informations
en même temps que le dépôt de documents.
Tourisme, Chasse et Pêche
Le Président (M. Bertrand): 800 et 801 avec
dépôt. Le ministère du Tourisme, de la Chasse et de la
Pêche.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 101.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 102.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 103.
M. Gratton: Est-ce que Terminus Maritime Inc., est la seule qui
est susceptible de fournir les services?
M. de Belleval: Je m'excuse, M. le député, j'ai mal
saisi votre question.
M. Gratton: A 103, on voit que c'est un contrat de services.
Est-ce qu'il y a d'autres firmes qui sont susceptibles de pouvoir fournir le
même service? C'est le chargement et le déchargement de...
M. de Belleval: C'est la seule firme qui peut faire le transport
à partir de Rimouski. Quand l'engagement nous est venu au Conseil du
trésor, on a dit: Oui, c'est bien beau tout cela, mais ne pourriez-vous
pas examiner si, à ce moment, une firme de l'extérieur de
Rimouski ne pourrait pas fournir les services? Après examen, il est
apparu que ce n'était pas opportun. En fait, il n'y avait pas d'autres
firmes disponibles qui pourraient effectuer ce transport à un coût
moindre.
M. Gratton: Si je comprends bien, il ne s'agit pas du transport,
il s'agit du chargement et du déchargement.
M. de Belleval: Ils sont sur les quais. Ce sont les seuls, bien
sûr, sur ce quai.
M. Gratton: Ce ne sont pas eux qui font le transport. Qui fait le
transport à ce moment?
M. de Belleval: On aura un autre contrat, le nom de la firme qui
fait le transport comme tel.
M. Giasson: Adopté.
M. de Belleval: Les contrats sont en relation. Le
Président (M. Bertrand): 103 est adopté. M. de Belleval:
Effectivement, la question à laquelle je me référais
tantôt était celle du transporteur et non pas du chargeur, mais
c'est dans le même esprit évidemment. Les deux
découlent.
M. Gratton: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): 300?
M. Giasson: Adopté.
M. Gratton: Est-ce que la société est à but
non lucratif?
M. de Belleval: C'est la Société zoologique de
Saint-Félicien.
Le Président (M. Bertrand): 301?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 302?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 500?
M. de Belleval: C'est cela, c'est Transport Maritime
Vigneault.
M. Giasson: 302.
M. de Belleval: 302, c'est cela.
M. Gratton: C'est une firme...
M. de Belleval: C'est cela.
Le Président (M. Bertrand): 500?
M. de Belleval: Cette année, on avait demandé
d'ailleurs des soumissions.
Le Président (M. Bertrand): 500, adopté. 501?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 501?
M. Giasson: 500.
Le Président (M. Bertrand): 500?
M. Gratton: Adopté
M. Giasson: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): 501?
M. Gratton: Adopté.
M. Brochu: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 502?
M. Brochu: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 503?
M. Brochu: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 504?
M. Brochu: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Arrêté en conseil
800?
M. Brochu: Adopté.
Transports
Le Président (M. Bertrand): Le ministère des
Transports, 100?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 101?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 101?
M. Brochu: 101 est adopté.
M. Gratton: 101 est adopté.
Le Président (M. Bertrand): 101 est adopté.
102?
M. Gratton: Qui sont les membres de cette coopérative? Il
s'agit de qui exactement?
M. de Belleval: Je ne le sais pas. C'est une coopérative.
Probablement les marins, etc., ont formé une coopérative pour
exploiter le service maritime.
M. Giasson: Est-ce que c'est une coopérative de naissance
récente ou si elle donnait déjà le service?
M. de Belleval: L'aide à la coopérative remonte
à avril 1969. Le gouvernement s'engageait à verser à cette
compagnie une subvention annuelle de $75 000 pendant dix ans comme contribution
à l'achat d'un navire convenable. On repatriait de cette façon le
trafic maritime entre Québec et les Iles-de-la-Madeleine qui,
jusqu'alors, s'effectuait avec Souris à l'Ile-du-Prince-Edouard ou la
Nouvelle-Ecosse. Depuis 1971 le gouvernement subventionne également le
déficit de fonctionnement.
M. Gratton: Alors $147 000 c'est strictement pour le
déficit de...
M. de Belleval: ... de fonctionnement du premier janvier...
M. Gratton: Ils ont déjà reçu $75 000 en
subvention aussi.
M. de Belleval: C'est cela. M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 102 est adopté.
103?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 104?
M. Gratton: Adopté.
M. Brochu: A l'article 104, c'est juste une question de
précision. Est-ce qu'il s'agit du port pour les mines de sel dont il a
été question?
M. de Belleval: Oui.
M. Brochu: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 105.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 200.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 300.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 301.
M. Gratton: A l'article 301, pourquoi a-t-on
procédé par négociations?
M. de Belleval: Ce produit n'est disponible que d'un fournisseur
qui nous a fourni les prix suivants et il semble que ces prix soient
raisonnables.
M. Gratton: II n'y a pas d'autres fournisseurs de chlorure de
calcium? Il n'y en a pas d'autres au Québec, ou il n'y en a pas d'autres
au Canada?
M. de Belleval: On ne mentionne pas si c'est au Québec ou
au Canada.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 301, adopté.
Article 302.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 303.
M. Gratton: C'est l'émetteur de quel avion?
M. de Belleval: DH-120.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): Article 304.
M. Gratton: Article 304, M. le Président?
Le Président (M. Bertrand): Oui.
M. Gratton: Dans le cas des articles 304 à 309...
Le Président (M. Bertrand): Oui.
M. Gratton: ...est-ce qu'il y aurait possibilité qu'on
nous fasse parvenir le nom des actionnaires de chacune de ces firmes?
M. de Belleval: Les administrateurs, est-ce que cela irait?
M. Gratton: Des administrateurs et des propriétaires, oui.
Egalement, globalement, pour l'attribution de ces contrats de laboratoires de
sol et de béton au ministère des Transports, quel processus
emploie-t-on?
M. de Belleval: Toutes les firmes disponibles sont
invitées à prendre des travaux, et il y a un contrôle de la
qualité des travaux qui est soumis, et les firmes sont
réinvitées à soumissionner pour autant que leurs
performances sont correctes.
M. Gratton: L'évaluation est faite, bien entendu, par les
fonctionnaires une fois qu'un laboratoire a déjà fourni des
services, mais avant cela...
M. de Belleval: Pour l'accession de nouvelles firmes? On peut
poser la question pour savoir ce qu'on fait à ce moment.
M. Gratton: J'aimerais aussi connaître qui prend la
décision finale d'accorder les contrats.
M. de Belleval: C'est un engagement qui est approuvé par
le Conseil du trésor; à la limite, c'est le Conseil du
trésor.
M. Gratton: Et c'est le ministre qui fait la demande au Conseil
du trésor?
M. de Belleval: Avec les signatures des fonctionnaires, en
chaîne, jusqu'au sous-ministre.
M. Gratton: Le ministre ne fait sûrement pas de
discrimination dans cela.
M. de Belleval: Je doute fort que...
M. Gratton: II doit signer cela les yeux fermés. Il doit
se faire jouer des tours.
Le Président (M. Bertrand): Article 304 à article
308, inclusivement adoptés avec dépôts. Article 309.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
M. Gratton: A l'article 309 aussi, dépôt. Oui.
Le Président (M. Bertrand): Dépôt aussi.
Article 500 .
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 501.
M. Giasson: Article 501, dans quelle région du
Québec cette pierre concassée est-elle utilisée?
M. de Belleval: Article 501? M. Giasson: Oui.
M. de Belleval: Dans le secteur même d'où vient la
soumission, c'est-à-dire Notre-Dame-du-Bon-Conseil, dans les secteurs
avoisinants.
M. Giasson: Région de Drummond. M. de Belleval:
C'est cela.
M. Gratton: Est-ce qu'il y en a d'autres? Pardon?
M. Baril: Ce sont les seuls dans la région.
M. Gratton: Ce sont les seuls qui existent, un autre monopole
comme Allied Chemical.
M. Baril: Justement. M. Giasson: Adopté. M.
Gratton: Adopté. Le Président (M. Bertrand):
Adopté. 502?
M. Gratton: 502, M. le Président, on parle
d'épandage. Je conviens qu'elle doit en fournir et en transporter, mais
la compagnie Allied Chemical épandrait le chlorure de calcium?
M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: II s'agit de liquide et les divisions de voirie n'ont
pas d'équipement pour épandre cela en liquide; donc, la compagnie
vend épandu sur les chemins de gravier.
M. de Belleval: Exactement.
M. Gratton: Je vous remercie, M. le député.
M. de Belleval: Vous m'enlevez les paroles de la bouche.
Le Président (M. Bertrand): 502 adopté. 503?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 504?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 505?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 506?
M. Gratton: M. le Président, dans le cas de l'article 506,
il y en a beaucoup.
M. de Belleval: C'est la même chose que tantôt.
M. Gratton: Tantôt, on a demandé le
dépôt du nom des administrateurs, des propriétaires. Je
demanderais qu'on nous les fournisse pour chacune des firmes qui ne sont pas
couvertes par les engagements.
M. de Belleval: D'accord.
M. Gratton: On n'aura plus à le faire. Il y en a que je
connais déjà, d'ailleurs.
M. de Belleval: J'ai l'impression.
M. Giasson: Je regarde la liste et vous avez le laboratoire
Choisy, tout de même, entre autres.
M. de Belleval: Lequel donc, M. le député?
M. Gratton: Le laboratoire Choisy de Louiseville.
M. de Belleval: Choisi? Choisi par qui?
M. Baril: Pouvez-vous me dire si le laboratoire SM Inc., de
Sherbrooke, c'est le même que les Laboratoires Shermont Inc?
M. de Belleval: On va vérifier.
Le Président (M. Bertrand): Non. 502 adopté avec
dépôt?
M. Giasson: Oui.
Le Président (M. Bertrand): 507?
M. Gratton: Adopté, M. le Président. 508 aussi.
Le Président (M. Bertrand): 508 aussi. 700?
M. Gratton: Est-ce qu'il s'agit du montant total pour
l'année en cours des réparations à divers ponts ou si
on...?
M. de Belleval: C'est tout d'un coup. M. Gratton:
Pardon?
M. de Belleval: C'est tout d'un coup. Ce sont des petites
subventions de moins de $100 000...
M. Gratton: Oui.
M. de Belleval: ... qui sont effectués durant
l'année.
M. Gratton: Cela finalise le montant prévu au budget.
M. de Belleval: C'est cela. Ce sont des ponts sur des ruisseaux,
des choses comme cela.
M. Gratton: Des "calvettes", comme on dit.
M. de Belleval: C'est un petit peu plus gros qu'une
"calvette".
M. Gratton: II n'y a pas de ponceaux là-dedans?
M. de Belleval: Là, d'après ce que je peux voir, ce
sont tous des ponts.
M. Gratton: Pour les fins du programme, je pense qu'on appelle
cela pont.
M. de Belleval: Peut-être que ce sont des ponts et qu'en
fait ce sont des ponceaux. Des petits ponts, de toute façon.
M. Gratton: 700 adopté, M. le Président. Le
Président (M. Bertrand): 701?
M. Gratton: 701, M. le Président, il me fait plaisir de
vous dire que les travaux suivent leurs cours normal et que personne ne peut
passer par là depuis le commencement du contrat.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
M. Gratton: D'ailleurs, une fois que cela va être fini,
cela ne réglera pas le problème de la circulation, non plus. Je
n'en accuse pas le présent gouvernement; c'est nous autres qui avions
pondu cela.
M. de Belleval: Personne n'est à l'abri de l'erreur.
M. Gratton: Non.
Le Président (M. Bertrand): 702?
M. de Belleval: J'espère que vous vous en souviendrez,
à notre égard, à l'avenir aussi, comme nous nous en
souvenons pour vous.
Le Président (M. Bertrand): 702?
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): 703?
M. Gratton: Aussi.
Le Président (M. Bertrand): 704?
M. Gratton: Aussi.
Le Président (M. Bertrand): 705?
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): 706?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 707?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 708.
M. Gratton: Quelles sont les raisons de ces suppléments de
$57 304, M. le Président?
M. de Belleval: C'est parce que les primes étaient
basées sur un coût de pourcentage. Et comme le coût de
construction a été plus élevé que prévu, de
même le coût des primes a été plus
élevé.
M. Gratton: Dans quelle section de la route transcanad ienne?
M. de Belleval: Tous les travaux de construction des sections KIR
et KIR60. Je ne sais pas à quoi cela réfère.
M. Gratton: De toute façon, ce n'est pas important.
M. de Belleval: Voulez-vous qu'on vérifie? M. Gratton:
Non.
M. de Belleval: Je ne crois pas que ce soit... Alors le
contrôleur des assurances du ministère des Finances recommande le
paiement des factures après étude des tarifs, etc. Le taux de
rémunération était celui du CT 54731 du 27 janvier 1971,
soit 0.010833% par mois du coût des travaux.
M. Gratton: Adopté, M. le Président. Le
Président (M. Bertrand): 109.
M. Gratton: Est-ce qu'il y a des raisons particulières
pour le supplément de $161 000?
M. de Belleval: Ce sont toujours des variations de
quantités, des quantités approximatives, prix unitaires ou
variations de quantités.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 110.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 111.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 112.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Arrêté en conseil
800.
M. Gratton: A quoi serviront ces 40 000 tonnes de ciment à
asphalter?
M. de Belleval: A 800, des ciments à asphalter?
M. Gratton: Oui.
M. de Belleval: Pour paver des routes.
M. Gratton: C'est strictement la fourniture?
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: C'est le ministère lui-même qui va en
faire l'application, la pose?
M. Giasson: Pas nécessairement.
M. de Belleval: II va le fournir.
Pas nécessairement, souvent il fait un appel d'offres et puis
l'entrepreneur, à ce moment s'approvisionne à même notre
soumission.
Le Président (M. Bertrand): 800. Adopté. 801.
M. de Belleval: C'est ce qui nous permet d'avoir un meilleur
prix, au fond, que si chaque entrepreneur lui-même allait
s'approvisionner directement.
M. Giasson: C'est une question de volume.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Gratton: Ce n'est pas nouveau.
Le Président (M. Bertrand): 801.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 802
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 803.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 804.
M. Gratton: Aussi.
M. Brochu: A 804 ici, il y a un montant de $4 millions pour la
paroisse de Saint-Félix de Cap-Rouge, dans le comté de Chauveau,
pour des travaux de réfection, divers chemins et rues, cela me
paraît assez considérable. Est-ce qu'il y a des choses
particulières, dans ce dossier?
M. de Belleval: C'est un protocole d'entente
qui a été signé le 25 mars 1976 pour des
réfections de chemins qui sont, en fait, d'anciens chemins provinciaux
que l'on remet aux municipalités. Mais avant de les remettre, on signe
un protocole d'entente pour remettre ces chemins en état, souvent en
permettant aussi des travaux simultanés d'aqueduc, d'égout,
d'électricité, de téléphone. Une fois que ceci est
fait, la rue revient à la municipalité qui se charge de son
entretien et de sa réparation pour l'avenir.
M. Brochu: Ce montant comprend les travaux pour...
M. Giasson: Ce sont des bonnes opérations pour la
province, généralement moins bonnes pour la
municipalité.
M. de Belleval: Je ne crois pas, je pense que c'est une bonne
opération. C'est normal que la municipalité entretienne ses rues.
Avant de les entretenir, on les lui remet en bon état. Je pense qu'elle
fait une bonne affaire aussi.
M. Giasson: C'est discutable, très discutable. Vous irez
demander cela aux cultivateurs de sections rurales qui ont été
annexées à des villes.
M. de Belleval: C'est cela, est-ce que c'est une rue ou si c'est
une route provinciale? C'est évident que ce serait bien plus avantageux
pour toutes les municipalités que toutes les rues soient
provincialisées. A ce point de vue, vous avez raison. Dans ces cas, il
s'agit d'anciennes routes provinciales qui sont devenues, à toutes fins
pratiques, des rues. Il faut bien l'admettre, on a construit une autoroute
à côté, on a fait un chemin...
M. Giasson: Peut-être à Cap-Rouge. Mais vous avez
d'autres régions du Québec où ce ne sont pas des rues.
Comme vous permettez l'annexion de municipalités rurales à des
villes et que ces routes, qui étaient la propriété de
municipalités rurales, demeurent des rangs habités surtout par
des agriculteurs, cela n'a pas un caractère de rues. D'autant plus que
vous avez...
M. de Belleval: Ce ne sont pas des routes provinciales non plus.
Ce n'est pas normal que la province administre...
M. Giasson: Ce sont des routes du ministère des Transports
depuis des centaines d'années.
M. de Belleval: Je sais bien, mais c'est un travail de
rationalisation qui se fait au fil des années.
M. Giasson: Si les municipalités acceptent, on
concède.
M. de Belleval: Cela fait longtemps que l'Ontario a
réglé ce problème. Tous les chemins municipaux sont
municipalisés. Nous, encore, on traîne 100 ans d'histoire. C'est
cela, vous avez raison.
Travaux publics et Approvisionnements
Le Président (M. Bertrand): Article 804, adopté.
Article 100, Travaux publics et Approvisionnement.
M. Gratton: A quoi serviront ces tentures? J'imagine que c'est
pour des édifices gouvernementaux ou si cela peut être aussi dans
des édifices loués par le gouvernement?
M. de Belleval: Ce sont des cache-soleil pour des édifices
gouvernementaux.
M. Gratton: Partout en province?
M. de Belleval: Non, dans ce cas-là, c'est pour le
ministère de la Justice au 1701 rue Parthe-nais. Les cache-soleil
installés dans toutes les fenêtres de la bâtisse sont
brisés, usés et irrécupérables.
M. Gratton: Ouais! C'est cher!
M. de Belleval: On pourrait peut-être aller pendre
l'architecte qui nous a conseillé d'installer les anciens rideaux ou il
s'agit peut-être de l'usure normal du temps.
M. Gratton: Ce ne sont pas les fonctionnaires du ministère
qui s'en servent pour se sauver de leur bureau?
M. Ouellet: C'est normal qu'à Parthenais on veuille de
l'ombre!
M. de Belleval: M. Ouellet, on va vous mettre au frais, si vous
continuez.
M. Ouellet: Cela ferait du bien.
Le Président (M. Bertrand): Article 101.
M. Gratton: Adopté.
M. Giasson: A l'article 101, il n'y a pas eu d'appel de
soumissions publiques?
M. de Belleval: Nous publierons bientôt une nouvelle
direction dans le cadre des fameuses réformes administratives sur la
dépolitisation et l'amélioration de l'efficacité dans
l'adjudication de certains contrats et services, une nouvelle procédure
pour les baux. En attendant, on procède par les anciennes
méthodes.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
102?
M. Gratton: Donc, vous négociez.
M. de Belleval: C'est cela. On va procéder, à
l'avenir, par appel d'offres, etc. Enfin, vous allez voir cela. Ce sera
très gentil, vous allez voir. Ce sera élégant et non
politique, non partisan.
Le Président (M. Bertrand): Article 102? M. Gratton:
On a hâte de voir cela.
Le Président (M. Bertrand): Article 102,
adopté?
M. Gratton: Oui.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. Article
103?
M. Gratton: A l'article 103, pourquoi y a-t-il tellement plus de
vidanges dans les édifices gouvernementaux depuis quelques mois?
M. de Belleval: Après le 15 novembre, il y a eu
beaucoup...
M. Giasson: Vous avez vidangé?
M. de Belleval: Trêve de plaisanteries, c'est une mauvaise
plaisanterie que je regrette et que je retire, M. le Président.
M. Gratton: Moi aussi, je regrette d'avoir posé la
question, mais vous nous donnerez la réponse quand même.
M. de Belleval: le CT 82979 autorisait le ministère
à émettre un contrat pour l'enlèvement des vidanges dans
divers édifices gouvernementaux, incluant l'édifice G.
L'entrepreneur, par son contrat, doit fournir quatre contenants de six verges
cubes, etc. Au mois de décembre 1975, un incendie s'est
déclaré, causé par une accumulation de déchets et
un manque de contenants. Dans ces conditions, on a décidé de
modifier l'avenant de l'entrepreneur pour que la méthode
d'enlèvement des ordures soit plus conforme aux normes de
sécurité, ce qui explique le supplément actuel.
M. Gratton: Le contrat initial avait été
accordé à cette firme à quel moment?
M. de Belleval: D'après ce que je peux voir, c'est avant
1975, bien sûr. Je n'ai pas la date du premier contrat.
M. Gratton: Est-ce un contrat renouvelé annuellement?
M. de Belleval: II doit être pour un temps fixe, je ne l'ai
pas. Voulez-vous que je dépose le premier contrat, le contrat
original?
M. Gratton: Oui, cela me paraît quand même assez
important comme supplément, car le contrat original était
seulement d'environ $70 000. On vient ajouter...
M. de Belleval: En fait, on se trouve à ratifier une
correction au mode d'enlèvement des ordures, d'entreposage des ordures
qui date quand même d'un an ou d'un an et demi, au moins.
M. Gratton: C'est quand même un changement fondamental?
M. de Belleval: C'est parce que, évidemment, on fait un
appel d'offres avec des spécifications données puis à un
moment donné il y a un incendie qui se déclare puis on se rend
compte qu'au fond les spécifications, quant aux contenants, ont une
relation directe avec l'incendie qui s'est déclaré. Pour parer au
plus près on a dit: A l'avenir, vite, vous allez mettre plus de
contenants, etc., vous allez les enlever plus souvent et ensuite on revient,
compte tenu de l'urgence, plus tard, pour rectifier le changement qui a
été fait pour causes majeures. On ne voulait pas qu'un autre
incendie se déclare.
M. Gratton: Est-ce que cela a été fait à la
demande des Underwriters?
M. de Belleval: II y a un rapport sur la sécurité
et les normes d'hygiène aussi qui étaient en cause.
Effectivement, le devis du premier contrat n'était pas correct.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): 103, adopté. 200?
M. Gratton: Est-ce qu'on peut nous donner certains détails
surtout au point de vue de la fe-nestration? Ils n'ont pas enlevé les
barreaux, j'espère?
M. de Belleval: Je ne suis pas certain, mais j'ai l'impression...
Cela c'est le centre de quoi?
M. Gratton: Le centre de détention...
M. de Belleval: C'est Saint-Vincent-de-Paul. Sur le boulevard
Gouin, c'est celui de Saint-Vincent-de-Paul.
M. Gratton: Mais qu'est-ce qu'on a fait, c'est juste... Vous
n'avez pas le détail?
M. de Belleval: Je n'ai pas le détail pourquoi il a fallu
refenestrer, mais vous savez que c'est un vieil édifice
désuet.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 201.
M. Giasson: Est-ce qu'il est de tradition que le ministère
des Travaux publics réserve des locaux ou procède à la
location d'espaces pour le président de l'Assemblée nationale
dans son comté? C'est traditionnel, cela?
M. de Belleval: Le bureau de comté du président
à l'Assemblée nationale.
M. Giasson: Ce qui n'existe pas dans le cas des autres
députés.
M. de Belleval: C'est cela, mais au fond il a le même
traitement qu'un ministre.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
M. Gratton: Est-ce que c'est en vertu des mêmes
dispositions qui régissent la location d'un bureau de comté de
ministre?
M. de Belleval: C'est cela, exactement.
M. Gratton: Est-ce qu'on pourrait demander au ministre de
déposer le nom des administrateurs des entreprises Limitée, s'il
vous plaît?
M. de Belleval: Les entreprises Dolmil Limitée. Leur
représentant est M. Clément-J. Rodrigue. Est-ce que vous voulez
le nom des autres administrateurs?
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): 201, adopté avec
dépôt. 202.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 300.
M. Gratton: Est-ce que c'est un renouvellement de bail?
M. de Belleval: Nouvelles locations à la demande
répétée du ministère de la Justice pour
décongestionner les services dans le palais de justice.
M. Gratton: Est-ce qu'on pourrait avoir les noms des
administrateurs et propriétaires de cet immeuble?
M. de Belleval: Immeuble médical de Chicoutimi Inc., Dr
Jean-Charles Claveau, représentant.
M. Gratton: Le nom des propriétaires? M. de Belleval:
D'accord.
Le Président (M. Bertrand): 300 avec dépôt.
301?
M. Gratton: Ah non! c'est le ministère des Affaires
intergouvernementales, je pensais que c'était pour un de nos
illustres... Adopté, M. le Président.
M. de Belleval: Non.
Le Président (M. Bertrand): 302?
M. Gratton: A 302, M. le Président, est-ce qu'il s'agit
là d'un nouveau local?
M. de Belleval: Un renouvellement. M. Gratton: Un
renouvellement. M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Est-ce que c'est situé dans un hôtel, ou
si c'est seulement l'hôtel qui est propriétaire d'un
édifice à bureaux?
M. de Belleval: C'est un édifice à bureaux sur la
rue Saint-Arnaud à Sept-lles.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 500?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 501.
M. Gratton: C'est un renouvellement celui-là aussi?
M. de Belleval: Oui.
M. Gratton: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): 502?
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 700?
M. Giasson: A 500, le plus bas soumissionnaire, Sanet Inc, $68
000; deuxième plus bas... Excusez-moi, cela va, j'ai refait mes
calculs.
Le Président (M. Bertrand): Cela va. 700?
M. Gratton: Est-ce qu'il s'agit là d'un nouveau bail ou
d'un renouvellement?
M. de Belleval: C'est un renouvellement.
M. Gratton: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Adopté. 701?
M. Ouellet: M. le Président, quel rapport y a-t-il entre
la Tour de la Bourse et le gouvernement du Québec?
M. de Belleval: Ce sont des locaux qui appartiennent au
ministère des Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières, à la Régie de la langue française,
à la SDI, au Conseil exécutif. Ce sont des locaux que l'on
possède donc à l'intérieur de la Tour de la Bourse. Ce
sont des contrats de services pour des travaux d'aménagement de ces
locaux.
Le Président (M. Bertrand): Adopté.
Arrêté en conseil 800?
M. Gratton: A 800, j'imagine qu'il s'agit là de
changements dans les exigences du gouvernement. De quelle nature
sont-ils pour un montant de $3,5 millions?
M. de Belleval: II n'y a pas de changements. M. Gratton: C'est
une avance, quoi?
M. de Belleval: Cela fait suite au projet déjà en
cours depuis plusieurs mois, sinon quelques années, d'aménagement
d'édifices à Place du Centre, à Hull. Il s'agit maintenant
de l'aménagement intérieur qui sera fait par la corporation
propriétaire. Il n'y a pas de changements par rapport...
M. Gratton: C'est déjà prêt pour
l'aménagement intérieur?
M. de Belleval: Oui, on est prêt. C'est le coût de
l'aménagement intérieur.
M. Gratton: C'est le palais de justice? M. de Belleval:
Oui.
M. Gratton: II faudrait que je repasse par là, parce que
je n'avais pas l'impression... Si je comprends bien, c'est une espèce de
"turnkey" dans le sens que c'est un bail...
M. de Belleval: On a commencé par négocier la
location pour la coquille vide. L'aménagement est à nos frais. On
confie l'aménagement à la corporation Cadillac Fairview qui est
l'entreprise qui construit l'édifice, après avoir
étudié soigneusement la possibilité d'utiliser des
aménagistes extérieurs et de comparer les prix. Finalement, on
aura un meilleur prix en utilisant la corporation Cadillac Fairview.
M. Gratton: Ce sont des aménagements intérieurs,
bien entendu. Est-ce qu'il s'agit du coût total ou s'il y a encore
des...
M. de Belleval: De l'aménagement, oui. C'est le coût
total de l'aménagement.
M. Gratton: Pour tout ce que louera le gouvernement du
Québec à la Place du Centre. Adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Bertrand): 801?
M. Gratton: Comment a-t-on Hydro-Sherbrooke?
M. de Belleval: Vous savez que Sherbrooke a encore son hydro.
M. Gratton: Non, je ne le savais pas. Adopté. Le
Président (M. Bertrand): 802?
M. Gratton: On ne sait pas tout. Est-ce qu'il s'agit d'un
renouvellement?
M. de Belleval: Oui.
M. Brochu: Cela s'adresse à quel ministère en
particulier? C'est un entrepôt.
M. de Belleval: C'est un centre d'entreposage d'archives, je
crois.
Le Président (M. Bertrand): 802 adopté. Vous
remerciant de votre collaboration, la commission des engagements financiers
termine ses travaux après avoir examiné les engagements du mois
de mai 1977. Nous ajournons nos travaux jusqu'au dernier jeudi de la
dernière semaine de juillet?
M. de Belleval: Je crois que oui. Si vous êtes d'accord, je
crois que ce serait aussi bien.
M. Gratton: On s'arrangera en conséquence.
Le Président (M. Bertrand): A moins d'informations
contraires de la Chambre.
M. de Belleval: C'est cela, d'accord.
M. Gratton: M. le Président, on pourra sûrement s'en
reparler et étudier la possibilité de faire cela à la fin
d'août.
Le Président (M. Bertrand): Oui.
M. de Belleval: En principe, on s'entend pour le dernier jeudi de
juillet; sinon, on verra.
Le Président (M. Bertrand): On attendra les ordres de la
Chambre.
(Fin de la séance à 12 h 35)