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Etude des engagements financiers des mois de septembre
et octobre 1977
(Neuf heures quarante-cinq minutes)
Le Président (M. Marcoux): A l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission des engagements financiers est réunie pour examiner
les engagements financiers du gouvernement pour le mois de septembre.
Les membres de la commission sont M. Baril (Arthabaska), M. Bellemare
(Johnson) remplacé par M. Russell (Brome-Missisquoi); M. de Belleval
(Charlesbourg), M. Desbiens (Dubuc), M. Gagnon (Champlain), M. Garneau
(Jean-Talon), M. Gratton (Gatineau) remplacé par M. Giasson
(Montmagny-L'Islet); Mme Leblanc (Iles-de-la-Madeleine), M. Lefebvre (Viau), M.
Lessard (Saguenay), M. Marcoux (Rimouski), M. Ouellette (Beauce-Nord), M. Roy
(Beauce-Sud).
Nous devons adopter le procès-verbal de la dernière
séance. Le procès-verbal correspond-il aux décisions
prises?
M. Giasson: M. le Président, il s'agit du
procès-verbal de la réunion des engagements de quelle date?
Le Président (M. Marcoux): Du 27 octobre 1977, sur les
engagements du mois d'août.
M. Giasson: Est-ce que les documents qui avaient
été requis lors de cette séance des engagements ont
été produits pour tout le monde?
Une Voix: Pas tous. Nous en avons reçu beaucoup hier.
Le Président (M. Marcoux): Est-ce qu'on peut les
identifier?
M. de Belleval: Ils sont entrés, sauf deux documents qui
ne sont pas entrés.
Le Président (M. Marcoux): Mais les suites seront
normalement données.
Une Voix: Sauf deux, pour des mois antérieurs au mois
d'août, mais au mois d'août, il n'y en a plus que deux.
M. Giasson: Je suis prêt à adopter le
procès-verbal, mais sous réserve de production de tous les
documents qui avaient été réclamés et qui ne
seraient pas encore au dossier.
M. Russell: Oui, et avant la prochaine séance,
j'espère.
Le Président (M. Marcoux): Pour tous les documents,
jusqu'au mois d'août inclusivement.
M. Russell: Ce n'est pas normal que cela traîne plus de
trois ou quatre mois.
Le Président (M. Marcoux): Le procès-verbal est
adopté, en notant que les membres de la commission désirent avoir
tous les documents pour la prochaine séance.
M. Russell: M. le Président, je tiens à vous faire
remarquer que ces documents devraient être faciles à produire, ils
existent déjà au ministère. Il s'agit d'en faire un
photostat dans chacun des cas.
M. de Belleval: Oui, il faut bien voir que nous sommes en retard
d'un mois sur l'examen des engagements financiers, et si vous regardez les
documents qui manquent, il n'y a vraiment pas grand-chose. Je pense qu'il n'en
manque que deux. Il en manque un pour le mois de mai, un pour le mois de juin.
Pour le mois de juillet, je pense qu'il ne manque plus rien. C'est complet pour
juillet.
M. Russell: Quelle est la raison pour laquelle le document pour
le mois de mai n'existe pas?
M. Giasson: M. le Président, je trouve un peu
curieux...
M. de Belleval: Pardon?
M. Russell: Quelle est la raison pour laquelle le document du
mois de mai n'existe pas?
Une Voix: Le ministère concerné n'a pas encore
répondu à cela.
M. de Belleval: C'est très simple. Parfois, on demande un
dépôt de contrat, et le contrat n'est pas encore signé. On
a l'engagement au niveau du budget, mais le contrat n'a pas encore
été signé pour une raison ou une autre. Cela arrive
parfois sur les centaines d'engagements, il peut y avoir des contrats qui
retardent; dans les deux cas, un au mois de mai et un au mois de juin.
M. Giasson: M. le Président, je trouve un peu curieux
qu'on retarde pour signer des contrats.
M. Roy: Oui, j'aurais une observation à faire,
cependant.
M. de Belleval: Cela arrive parfois.
M. Giasson: Cela arrive, mais dans ces cas, est-ce que les
travaux commencent avant la signature du contrat?
M. de Belleval: Non. Il y a même des contrats qui sont
annulés, alors des engagements sont annulés.
M. Roy: Au mois de juillet 1977, j'avais demandé que soit
suspendu l'article 701, aux travaux publics et approvisionnement. J'avais
demandé un dépôt de documents, j'ai reçu des
documents, mais il me manque encore un docu-
ment; je ne peux pas l'avoir ici; alors, je demande tout simplement que
cela soit reporté à la prochaine séance, encore une
fois.
M. de Belleval: Vous dites l'article 701?
M. Roy: L'article 701, de juillet 1977.
M. de Belleval: Parce que l'article 700 est déjà
réglé.
Une Voix: Quel mois?
M. Roy: Juillet 1977.
Une Voix: Pour quel ministère?
M. Roy: Le ministère des Travaux publics et de
l'approvisionnement.
M. de Belleval: C'était pour un bail?
M. Roy: C'est cela.
M. de Belleval: Vous l'avez eu, je crois.
M. Roy: J'ai eu les documents ici, de la commission
parlementaire.
M. de Belleval: Mais vous n'avez pas eu le temps de les
regarder.
M. Roy: Non, j'ai examiné les documents, mais il me manque
des renseignements.
M. de Belleval: D'accord.
M. Roy: Je voulais avoir des renseignements pour revenir, parce
qu'il est possible que je donne avis à Mme Ouellette de venir à
la commission parlementaire.
M. de Belleval: C'est parfait. Il n'y a pas de
problème.
M. Roy: Si personne n'a d'objection, j'aimerais que ce soit
noté cependant dans le procès-verbal.
Le Président (M. Marcoux): Y a-t-il d'autres remarques sur
le procès-verbal? Le procès-verbal du 27 octobre 1977 est-il
adopté?
M. Roy: Adopté.
Engagements financiers du mois de septembre
Ministère des affaires culturelles
Le Président (M. Marcoux): Nous passons maintenant
à l'examen des engagements financiers du mois de septembre. Affaires
culturelles, 200.
M. Roy: 200, subvention au musée du séminaire de
Québec. On parle ici des travaux de génie...
Le Président (M. Marcoux): Engagement 200... Excusez-moi,
je n'ai pas le bon cahier. 200, Association québécoise du jeune
théâtre, d'accord. Excusez-moi, c'est 100 à ce
moment-là. J'étais dans le cahier d'octobre. Affaires
culturelles, 100.
M. Giasson: M. le Président, s'agit-il d'une nouvelle
association ou est-ce que l'Association québécoise du jeune
théâtre fonctionne depuis des années?
M. de Belleval: Elle reçoit des subventions depuis
1974/75. $40 000 en 1974/75, $44 000 en 1975/76, $48 000 en 1976/77 et $42 000
en 1977/78.
M. Giasson: Merci.
Le Président (M. Marcoux): 101?
M. Russell: 101, est-ce la première année qu'ils
reçoivent des subventions?
M. de Belleval: Granby, 1975/76, $14 000, 1976/77, $35 000 et
1977/78, $43 000.
Le Président (M. Marcoux): 102?
M. Giasson: Adopté,
Le Président (M. Marcoux): 103?
M. Russell: A 103, on parle de travaux de restauration à
l'Ecole nationale de théâtre. Est-ce que ce sont des travaux
partiels ou si c'est total? Quelle est la nature des travaux?
M. de Belleval: Ce sont des réparations mineures.
Réfection de la toiture, installation de trappes à fumée.
L'estimation du coût des travaux est de $30 000.
Le Président (M. Marcoux): 104? 200? 300?
M. Giasson: A 200 pardon le coût total de ces
travaux était de quel ordre?
M. de Belleval: Pardon?
M. Giasson: Le coût total des travaux effectués
à la chapelle...?
M. de Belleval: Le coût total est de $80 000. M.
Giasson: Subventionné à 100%? M. de Belleval: A 100%,
oui.
M. Giasson: Quels en sont les motifs? Ce ne sont pas les
règles habituelles du ministère des Affaires culturelles.
M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: Oui?
M. de Belleval: Cela arrive. Cela dépend évidemment
du type de réfection et de bâtiment. Quand il s'agit d'un lieu
public, la subvention est de 100%.
M. Giasson: Pas nécessairement toujours! Je connais des
cas de lieux publics où il y a eu de la restauration faite à
différentes années et la fabrique n'a jamais été
capable d'obtenir au-delà de 60%.
M. de Belleval: Vous avez raison, mais dans ce cas-là, il
n'y a pas de revenus de la part d'une fabrique ou quelque chose comme cela qui
pourrait vraiment assumer une partie des... C'est vraiment un monument au sens
strict. Ce n'est pas un lieu de culte comme pourrait l'être une
église historique, mais qui sert effectivement aux paroissiens.
Le Président (M. Marcoux): 300?
M. Gagnon: M. le Président, la Société
d'édition de la revue Forces, qu'est-ce que c'est?
M. de Belleval: C'est la revue de l'Hydro-Québec,
autrefois, qui a été transformée en termes de titre de
propriété. Il y a maintenant une société
d'édition qui est indépendante, de l'Hydro-Québec et qui
reçoit une subvention du ministère des Affaires culturelles.
M. Giasson: Est-ce que cette subvention a été
accrue cette année par rapport aux années antérieures?
M. de Belleval: C'était $225 000 en 1975/76, $225 000 en
1976/77 et $225 000 en 1977/78.
M. Giasson: A combien d'exemplaires est tirée la revue
Forces?
M. de Belleval: A 35 000 numéros par mois. Le
Président (M. Marcoux): 301? 302?
M. Giasson: A 301, $27 000, s'agit-il de la totalité du
coût des travaux?
M. de Belleval: Une partie du coût total des travaux.
M. Giasson: De quel ordre était le coût total?
M. de Belleval: II était de $60 000, et nous donnons une
subvention de 40%.
M. Giasson: Coût total...
M. de Belleval: 40% pour une partie des travaux et 60% pour
l'autre; 40% pour la peinture, le chauffage et l'entretien, et 60% pour le
drainage des terrains; ce qui fait au total $27 000.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 302.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 400.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 401.
M. Russell: 401. Il s'agit d'un monument qui est classé
depuis quand?
M. de Belleval: L'Hôtel Symnes, oui, c'est un monument
classé.
M. Russell: Depuis quand? Y a-t-il longtemps qu'il a
été classé?
M. de Belleval: 14 novembre 1974.
M. Russell: Est-ce que ce sont les premiers montants d'argent
qu'on dépense pour la rénovation?
M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: De qui est-il la propriété?
M. de Belleval: La Société d'aménagement de
l'Outaouais.
M. Giasson: C'est sa propriété.
M. Russell: Les aménagements sont payés à
100% par...
M. de Belleval: 100%; c'est un bâtiment public qui va
servir pour des fins publiques non lucratives; il va servir à des fins
culturelles et sociales.
Le Président (M. Marcoux): 402.
M. Russell: Même chose pour le 402; est-ce que les $400 000
sont une subvention totale pour la rénovation? Aucune partie n'est
payée par la ville?
M. de Belleval: Le montant de la contribution servira à
payer une partie du coût des travaux autorisés. L'estimation des
travaux s'élève à $400 000 pour cette partie et on la paie
à 100% parce qu'il s'agit d'une réfection majeure qui vise
à sauvegarder l'intégrité de l'édifice. Mais une
fois ces choses-là faites, il y aura d'autres restaurations qui seront
faites, mais cette fois-là, selon une nouvelle demande, et avec la
contribution, je crois, de la ville de Trois-Rivières.
M. Giasson: A qui appartient le manoir?
M. Russell: Ce doit être à la ville parce que la
subvention est donnée à la ville.
M. de Belleval: C'est cela, oui. M. Giasson:
Adopté.
M. Russell: Est-ce que c'est un montant final ou si la
ville...
M. de Belleval: Pour cette partie, oui. Mais on estime qu'il y
aura d'autres travaux supplémentaires pour $350 000.
M. Russell: A venir.
M. de Belleval: Et il y aura un engagement pour cela et il n'est
pas certain qu'à ce moment-là on paiera 100% des coûts des
$350 000.
Le Président (M. Marcoux): 700.
NI. Roy: L'engagement 700. J'aimerais savoir, puisqu'il s'agit,
je pense, d'une subvention sans précédent...
M. de Belleval: Pour cette compagnie.
M. Roy: ... c'est le plus gros montant qui a été
versé. Est-ce qu'il y a des raisons particulières pour que la
subvention soit portée à $315 000?
M. de Belleval: Le libellé est fautif; ce n'est pas une
subvention supplémentaire; c'était une subvention totale qui
avait déjà été décidée au
début de l'exercice pour $315 000, mais il y avait un premier versement
de fait, et au reçu des états financiers, la deuxième
tranche de la subvention. En fait, on aurait dû dire: Versement de la
deuxième tranche d'une subvention à la compagnie Jean
Duceppe.
M. Giasson: Serait-il possible d'avoir un dépôt de
documents là-dessus? Il doit y avoir des documents qui ont...
M. de Belleval: Oui, les subventions antérieures, pour
répondre au député de Beauce-Sud, étaient de $50
000 pour 1974-75, $193 000 pour 1975-76, $300 000 pour 1976-77 et $315 000 pour
cette année.
M. Roy: Est-ce qu'il est dans la politique du ministère,
si j'en juge, de combler le déficit de cette compagnie
théâtrale?
M. de Belleval: Le ministère subventionne un certain
nombre de compagnies théâtrales et ces compagnies doivent se
soumettre à un certain nombre de représentations, par exemple, un
peu partout au Québec. Il y a quelques troupes seulement qui
correspondent à ce genre de critère. A ce moment, on accepte de
verser une subvention, de sorte que...
Evidemment, sans vouloir devenir les censeurs des troupes de
théâtre au niveau des pièces, il faut aussi que celles-ci
fassent des efforts pour obtenir des succès populaires, de façon
à minimiser leurs pertes.
M. Roy: Je n'ai évidemment pas de jugement à porter
envers cette compagnie théâtrale. Tout le monde connaît la
compétence et les qualités de ceux qui le dirigent, M. Duceppe en
particulier. Mais je pense qu'on ne peut quand même pas rester
indifférent non plus, étant donné qu'on a ici à
administrer les deniers de l'Etat, à savoir si on doit adopter une
politique de façon à combler, presque sans considération,
les déficits des compagnies théâtrales. Si on demande
à la province de payer tous ces déficits, il est évident
qu'il faudrait, comme le ministre vient de nous le dire, qu'il y ait un certain
répertoire, qu'il y ait des agendas de prévus de façon
qu'elles puissent parcourir le Québec. Mais il faudrait aussi que ce qui
est présenté à la population réponde à son
désir.
M. de Belleval: La meilleure façon de vérifier
cela, c'est, au fond, par l'assistance qui est présente à ces
pièces. On demande justement aux compagnies de mettre à leur
programme des pièces dont l'assistance même prouve que cela
répond aux goûts de la population. Il est aussi normal qu'ellees
mettent parfois à l'affiche des pièces plus
sévères, qui ne sont peut-être pas aussi populaires, mais
en même temps on leur demande aussi de répondre à des
attentes légitimes.
M. Roy: C'est nouveau, c'est à peu près depuis cinq
ans qu'on subventionne de façon assez spectaculaire pour employer
le terme les compagnies théâtrales. Il s'agit de se
rappeler la plupart d'entre nous se souviennent M. Grimaldi,
quand il organisait ses troupes, quand il faisait ses tournées au
Québec. C'est curieux, c'était rentable, et combien d'artistes
ont été connus, ont été lancés? Ils
n'avaient aucunement besoin de subventions à l'époque.
C'était le système qui obligeait les promoteurs à trouver
des formules et à faire preuve d'imagination pour être en mesure
de boucler le budget. Autrement dit, ils n'avaient pas le droit, dans le temps,
de ne pas être rentables. Je ne veux pas que ce soit
considéré comme un jugement que je porte à l'endroit d'une
compagnie théâtrale en particulier, loin de moi cette idée;
encore une fois, je pense bien que tout le monde reconnaît, comme je vous
l'ai dit tantôt, la compétence et le grand talent de M. Duceppe,
mais je pense qu'il ne faut pas ouvrir la porte trop grande.
M. de Belleval: Vous avez raison.
M. Roy: Si on met $2 millions, $3 millions par année dans
ces choses-là, tantôt ce sera $5 millions et ensuite ce sera $10
millions.
M. Russell: On n'a pas à l'ouvrir grande parce qu'elle est
déjà trop grande actuellement.
M. de Belleval: Je pense que le ministère, depuis les
dernières années, a quand même fait un effort, justement
pour tenir compte de ces aspects des questions. Je pense aussi que lors de
l'étude du budget du ministère, l'an prochain par exemple, vous
pourrez, à ce moment-là peut-être, faire préciser
davantage ces questions au ministre des Affaires culturelles.
M. Gagnon: Serait-il possible de connaître, à peu
près, le nombre de personnes qui ont eu l'avantage de se
prévaloir de ces pièces de théâtre?
M. de Belleval: Oui, on pourrait demander au ministère des
Affiares culturelles de nous faire un résumé sur les principales
troupes ou les troupes qui reçoivent effectivement ces subventions et
les assistances qui étaient présentes...
M. Giasson: Le Théâtre du Nouveau-Monde.
M. de Belleval: C'est cela. Qui ont assisté à ces
pièces durant la dernière année par exemple, et cela nous
donnera une idée de ce que cela veut dire.
Le Président (M. Marcoux): 701. Adopté?
M. Russell: II s'agit du musée des
Iles-de-la-Madeleine?
M. de Belleval: C'est cela.
M. Russell: Est-ce la première année qu'il a une
subvention? Quelle était la subvention précédente?
M. de Belleval: Le musée des Iles, 1976/77, $25 000.
M. Russell: Société historique de la
Gaspésie? *
M. de Belleval: Pour 1976/77, $35 000 et immobilisation $534 000.
C'est le musée régional de Rimouski.
M. Russell: Adopté.
M. de Belleval: Alors cette année c'est $71 000 pour le
fonctionnement et $13 000 pour le déficit accumulé.
M. Giasson: On voit une liste de musées qui ont
reçu des subventions de fonctionnement. Cependant, il existe d'autres
musées au Québec qui ne reçoivent pas de telles
subventions. Quelles sont les raisons de...?
M. de Belleval: II y a maintenant une politique de financement
des musées privés qui, avec les années, a commencé
à se normaliser. On subventionne les frais de fonctionnement de ces
musées, parfois aussi, on peut subventionner une immobilisation
importante. Les frais de fonc- tionnement sont subventionnés à
partir de critères précis d'encadrement, par exemple, le
personnel de direction et de soutien, etc. Je n'ai pas ici les normes qui sont
appliquées à l'ensemble de ce programme, mais on pourrait les
faire venir, si vous voulez.
M. Giasson: Adopté, M. le Président.
Ministère des Affaires
intergouvernementales
Le Président (M. Bertrand): 702, 703, 704. Affaires
intergouvernementales, 300.
M. Russell: 300, M. le Président, est-ce que le ministre
pourrait nous donner des explications sur les quatre coopérants? Une
dépense de $125 000 divisée sur trois ans.
M. de Belleval: C'est un projet de l'ACDI, je pense. C'est un
projet de coopération internationale entre le Canada et le Maroc et
c'est le Québec qui est chargé d'exécuter ce programme de
coopération, de l'administrer, de fournir le personnel et ensuite l'ACDI
rembourse au gouvernement du Québec 115% des coûts
engendrés.
M. Giasson: Lorsqu'on parle de...
M. de Belleval: Dans le cas de ce projet qui s'appelle CPR
(Centres pédagogiques régionaux au Maroc) ces quatre personnes
sont envoyées; ce sont des fonctionnaires ou des enseignants du
Québec qui sont envoyés au Maroc et dont les frais de
séjour et les salaires seront remboursés éventuellement
à 115% par le gouvernement fédéral.
M. Giasson: Est-ce que la sélection des quatre
coopérants est faite par le Québec ou par l'ACDI?
M. de Belleval: Elle est faite par le Québec et je crois
aussi qu'il y a des mécanismes conjoints pour ces aspects de
l'administration des programmes.
M. Giasson: Avez-vous les noms des coopérants dans les
dossiers?
M. de Belleval: Oui, je les ai. Je pense que vous les avez en
annexe; vous avez une annexe avec les noms: Paul-André Boisclair,
Jacques Lafleur, Cabira et Lucien Michaud. C'est un jury qui siège et
qui était composé de MM. Boisclair, Denis Gervais et Marcel
Messier. M. Boisclair est le chargé de programme.
Le Président (M. Bertrand): L'engagement 300? Ça
va?
M. Russell: A 300 on parle des affaires municipales.
Le Président (M. Bertrand): Non, non, je parlais de
l'autre.
M. Giasson: Adopté. M. Russell: Adopté.
Ministère des Affaires municipales
Le Président (M. Bertrand): Affaires municipales
maintenant, 300.
M. Roy: 300, les soumissionnaires choisis... M. de
Belleval: Oui.
M. Roy: Est-ce que vous pouvez nous donner des explications?
M. de Belleval: Oui, il y a eu trois ou quatre soumissionnaires:
Bleau, Dupéré et Giguère, Al-lard et Le Siège,
Pro-Média. Une invitation officielle du ministère est
adressée aux agences membres une trentaine de
l'Association des dirigeants de publicité francophone du Québec.
Quatre maisons de publicité ont finalement accepté de
présenter devant un jury formé par le ministère, deux
publicitaires de renom et deux représentants du ministère des
Affaires municipales, une esquisse conforme à l'objectif, aux devis, aux
plans budgétaires alloués par le ministère à cette
campagne. Des renseignements leur ayant été, par ailleurs,
préalablement transmis à cet effet dans un document relatif
à l'appel d'offre pour cette campagne de publicité. Une maison,
Cossette et Associés, a été unanimement retenue comme
celle répondant le plus adéquatement aux grandes lignes du devis
et aux critères d'évaluation de la grille servant à
qualifier la justesse et la créativité de l'esquisse.
M. Roy: Les montants des autres subventions, les autres
soumissionnaires, quels sont les montants?
M. de Belleval: Très souvent, ce n'est pas le montant qui
est le critère principal et je pense que dans ce cas, le montant
était prédéterminé à $155 000 de toute
façon. Et on demande à toutes les firmes de nous présenter
un plan d'utilisation de ces $155 000.
M. Roy: Mais le montant a été fixé d'avance
à $155 000.
M. de Belleval: Par le ministère.
M. de Belleval: Par le ministère.
M. Roy: Pour quelle raison le montant est-il fixé?
M. de Belleval: Justement, elles ont un budget et cela permet
aussi, quand on étudie des offres, de baliser ces offres dans le sens
d'une plus grande productivité pour l'argent investi. Plutôt que
de laisser cela ouvert, on dit: Si on vous donne $155 000,
présentez-nous l'utilisation la plus efficace, à votre point de
vue, de ces $155 000. Les firmes sont donc obligées de concurrencer non
pas sur l'argent, mais sur la créativité, la productivité,
l'efficacité de leurs projets. C'est là-dessus qu'elles sont
jugées.
M. Roy: C'est nouveau?
M. de Belleval: Oui, c'est nouveau.
M. Roy: C'est la première fois qu'on entend des
explications de ce genre ici, à la commission parlementaire des
engagements financiers.
M. de Belleval: J'ai annoncé, à plusieurs reprises,
durant les derniers mois, que, finalement, nous aurions des directives strictes
et publiques pour l'engagement des consultants dans tous les domaines, y
compris dans le domaine de la publicité. Ces nouvelles façons de
procéder seront en vigueur, officiellement, le 1er mars. Il y a
déjà des pavés publicitaires qui donnent...
M. Roy: Seront ou sont? M. de Belleval: Seront... M.
Roy: Seront.
M. de Belleval: Seront officiellement en application d'ici le 1er
mars prochain. Il y a déjà des pavés publicitaires qui
paraissent dans les journaux pour demander aux firmes de consultants en tout
genre de s'inscrire dans des fichiers et, en attendant, certains
ministères ont déjà commencé à appliquer ces
nouvelles procédures qui visent à dépolitiser le choix des
consultants. Ils ont déjà commencé à appliquer ces
directives-là.
M. Roy: Cela peut-il être transposé dans d'autres
ministères à d'autres fins?
M. de Belleval: Tous les ministères seront assujettis
à ces nouvelles façons de procéder.
M. Roy: Même à d'autres fins?
M. de Belleval: Tous les contrats, les contrats
d'ingénieurs-conseils, de publicistes, bien sûr, d'architectes,
etc.
M. Roy: Voirie?
M. de Belleval: Voirie? Bien sûr. Vous voulez dire pour les
constructions?
M. Roy: Oui.
M. de Belleval: Ou pour les ingénieurs pour la voirie,
etc., oui, les ingénieurs consultants. Le système va fonctionner
j'ai déjà fait une entrevue là-dessus et plusieurs
ministres en ont parlé aussi pour les petits contrats, c'est une
sélection automatique, à la suite d'un choix au hasard à
même le fichier. Pour les contrats de
plus grande importance, c'est à la suite de jury, comme celui que
l'on voit actuellement, avec rotation aussi. Et, pour les très gros
contrats, souvent, c'est par appel d'offres global de développement, par
exemple architectes, ingénieurs, etc.
M. Roy: Vous me permettrez, M. le Président. Je
m'étonne bien gros. Dans une campagne de promotion pour la
publicité, cela peut être discutable. Si on me dit qu'on est en
train de généraliser ce genre de politique sur le plan
gouvernemental, je m'interroge bien gros.
M. de Belleval: Pardon?
M. Roy: Je me demande s'il n'y a pas...
M. de Belleval: Que voulez-vous dire quand vous parlez de
généralisation? Il y a peut-être un malentendu?
M. Roy: Généraliser... On va transposer cette
méthode au niveau des ingénieurs, des architectes, des contrats
de toutes les firmes de professionnels. Et tantôt, ce sera même
dans l'adjudication des contrats.
M. de Belleval: Non. Pour l'adjudication des contrats de
construction, c'est la procédure des soumissions publiques en bonne et
due forme.
M. de Belleval: Jusqu'à ce qu'elle soit changée...
Ce sont les lois qui obligent à procéder par soumissions
publiques. Le gouvernement ne peut pas, du jour au lendemain, décider de
ne pas procéder par soumissions publiques, il y a des procédures
de dérogation très précises qui sont prévues, mais,
à moins d'utiliser... Dans ces cas, il n'est pas possible de faire des
soumissions publiques à partir d'un coût. La plupart de ces
contrats, comme vous le savez, sont donnés soit à pourcentage,
soit à prix fixe. Il faut donc trouver un moyen de dépolitiser le
choix des consultants. On peut le faire à partir de listes noires avec
des x, 3x, 4x, comme on le savait, ou on peut le faire à partir d'une
nouvelle procédure qui établit un certain nombre de
critères et qui fait que les contrats sont donnés sur une base
administrative impartiale. C'est ce qu'on fait. Je suis certain que vous
êtes d'accord avec cela!
M. Roy: Non, ne me faites pas parler! Ne me faites pas appuyer
cela tout de suite.
M. Russell: Les Commissions scolaires, est-ce qu'elles
recruteront leurs propres professionnels ou si c'est le gouvernement qui les
choisira?
M. de Belleval: Ce sont les commissions scolaires.
M. Russell: Vous en êtes certain. M. de Belleval:
Oui.
M. Russell: Ah bon!
Le Président (M. Bertrand): M. le député de
Champlain.
M. Russell: Donc, les commissions scolaires qui disent que ce
n'est pas à elles à choisir leurs professionnels, qu'elles n'ont
pas ce mandat, que c'est au gouvernement de le faire, seraient dans
l'erreur.
M. de Belleval: Dans certains cas, le gouvernement ratifie le
choix du professionnel par arrêté en conseil ou autrement, mais la
proposition vient de la commission scolaire. Les directives que nous mettons en
place pour l'administration gouvernementale seront d'abord rodées au
sein de l'administration gouvernementale et ensuite on verra si on ne devrait
pas les appliquer aux organismes déoentralisés, les commissions
scolaires, en particulier, et les hôpitaux.
M. Roy: J'aimerais bien avoir dans le système...
Le Président (M. Bertrand): Un instant, s'il vous
plaît, M. le député de Beauce-Sud. Le député
de Champlain avait demandé la parole.
M. Gagnon: Juste une question. J'aimerais savoir, puisque cette
façon de fonctionner est un précédent, si, jusqu'à
présent, on s'est aperçu d'une amélioration sensible pour
le même montant dépensé en publicité dans ce
programme? Y a-t-il une amélioration sensible sur les années
précédentes?
M. de Belleval: II est bien évident que, quand on met des
firmes en compétition, on a toujours un meilleur résultat que si
on les choisit gracieusement. Deuxièmement, un autre effet des pratiques
nouvelles, c'est qu'on découvre de nouveaux consultants, de nouvelles
firmes qui, jusqu'à maintenant, n'avaient pu faire leurs preuves. Elles
nous présentent des projets extrêmement intéressants et
elles fournissent aussi un rendement extrêmement intéressant.
M. Gagnon: Serait-il possible d'avoir un point de comparaison
entre ce qui se faisait précédemment dans le même genre de
publicité et ce qui se fait maintenant?
M. de Belleval: Dans un cas comme cela, sauf exception, en
particulier M. L'Allier, du ministère des Communications, avait, de sa
propre initiative, utilisé à l'occasion un système de
jury, mais, règle générale, c'est le cabinet du ministre
qui choisissait une firme en particulier, sans critère autre que le bon
patronage.
M. Roy: Là, c'est le patronage...
M. Giasson: Qu'entendez-vous par sans critère autre que le
bon patronage? Que toutes les firmes étaient choisies par les
ministres...
M. de Belleval: M. Garneau lui-même ne s'en est jamais
caché. Il a dit ici même ou ailleurs que, par exemple, Payeur
Publicité était choisie souvent parce que c'était un bon
libéral. Pourquoi favoriserait-il quelqu'un d'autre? Il aimait mieux
favoriser des libéraux, il ne s'en est jamais caché. Il
fonctionnait comme cela.
Nous disons: Nous ne fonctionnons pas comme cela. Nous allons
fonctionner à partir d'un autre système qui va dépolitiser
le choix des consultants.
Dans le cas des petits et moyens contrats, c'est l'ordinateur qui
choisit à partir d'un fichier sur lequel sont inscrites toutes les
firmes en question. Pour les plus gros contrats, quand il y a des
éléments d'appréciation, des jurys sont formés qui
font une proposition à partir de grilles d'évaluation. Ce
système est en vigueur ailleurs, dans d'autres organismes et dans
d'autres administrations, en partie au gouvernement fédéral pour
certains contrats, à la Banque mondiale de développement, etc. Il
vise à dépolitiser le plus possible le choix des firmes, des
consultants pour lesquels des procédures automatiques, du genre
soumission publique, ne sont pas applicables, parce qu'il s'agit soit de
contrats à pourcentage, soit de contrats à prix fixe.
M. Roy: Est-ce qu'on pourrait avoir le dépôt des
grilles d'évaluation, des critères?
M. de Belleval: Bien sûr.
M. Roy: J'aimerais qu'on puisse nous fournir des renseignements
là-dessus.
M. de Belleval: Toutes ces choses sont publiques.
M. Giasson: Peut-on croire que cela deviendra une politique
généralisée de l'Etat québécois de faire des
sélections ou des choix de consultants à partir d'une enveloppe
globale sur laquelle ils devront produire...
M. de Belleval: Dans le cas de la publicité? Pas
nécessairement toujours. Je pense qu'il faut voir dans chaque cas ad hoc
ce qui doit s'appliquer. Dans certains cas, il y a des budgets fixes. Dans
d'autres cas, on peut laisser à des firmes le soin de fixer
elles-mêmes une enveloppe qui leur apparaisse la plus efficace pour
l'objectif recherché. A ce moment, quand il faut choisir la firme en
question, il faut faire une espèce de pondération entre
l'imagination du projet et son coût pour en arriver à un choix qui
paraisse le plus optimal dans les circonstances. Evidemment, c'est pour les
contrats du type publicité où la créativité entre
en ligne de compte que la subjectivité aussi du jury est, par
définition, la plus grande. Mais on prétend que c'est mieux
d'avoir la subjectivité d'un jury régulièrement
constitué, qui utilise la grille d'analyse la meilleure possible dans
les circonstances, que de fonctionner par simple arbitraire d'un cabinet
ministériel.
J'ai l'impression que tout le monde fait cela. Quand le système
sera rodé, je pense qu'on sera bien heureux du système et qu'on
sera soulagé de voir qu'on est en mesure de dépolitiser ce genre
de choses. J'ai l'impression que les personnes concernées, les firmes,
et tous les partis politiques seront heureux qu'on ne revienne pas à des
systèmes antérieurs qui ont fait leur temps historiquement au
Québec.
M. Giasson: Dans le cas des autres...
M. de Belleval: II ne s'agit pas de refaire le procès
d'anciennes administrations. On part de...
M. Giasson: Dans le cas qui nous occupe, il y a eu quatre
propositions soumises par quatre firmes différentes et...
M. de Belleval: C'est-à-dire que, dans ce cas, on a
demandé à toutes les firmes susceptibles de pouvoir soumissionner
pour ce projet de le faire, et il y en a quatre qui ont accepté de
soumissionner.
M. Giasson: Vous avez les propositions déposées par
chacune des quatre firmes qui ont accepté. Pourrait-on avoir ces
documents?
M. de Belleval: On peut les demander. A moins que le
ministère nous dise que ce n'est pas d'intérêt public, je
ne vois pas pourquoi...
M. Giasson: Comment, ce n'est pas d'intérêt
public?
M. de Belleval: Nous allons le demander au ministère.
D'accord. Je ne suis pas certain si les firmes elles-mêmes
désirent que leurs soumissions soient portées à
l'attention publique.
M. Giasson: Elles ont soumissionné pour le gouvernement,
qui est un organisme plutôt public, à mon avis.
M. de Belleval: Oui, mais c'est une chose de soumissionner pour
ce genre de travail qui, comme je l'ai dit, implique un aspect créateur
qui appartient en propre à la firme et de le soumettre au gouvernement,
et de le voir ensuite étalé sur la place publique. Il y a une
question de concurrence entre les firmes. Par exemple, est-ce que Allard et
Lesiège veut que Bleau et Dupéré sache comment elle
conçoit une campagne de publicité pour un projet particulier? Je
ne suis pas certain.
M. Giasson: A partir du moment où ces firmes l'ont fait,
à la demande du gouvernement du Québec...
M. de Belleval: Elles peuvent faire une offre au gouvernement qui
est confidentielle, comme je l'ai dit, ce sont des firmes qui sont en
concurrence, je pense qu'il est normal aussi qu'on res-
pecte leur droit au caractère confidentiel de la façon
dont elles envisagent leur métier, de la même façon qu'une
firme fabriquant un produit ne voudrait pas voir ses méthodes de
fabrication livrées par le gouvernement à un de ses concurrents.
C'est simplement cela.
M. Giasson: Donnez-nous pour l'instant le nom des firmes.
M. de Belleval: J'ai dit: Bleau, Dupéré et
Gi-guère, Allard et Lesiège, Pro-Média et Cossette et
Associés.
Le Président (M. Bertrand): M. le député de
Champlain.
M. Gagnon: De toute façon, sans élargir cette
façon de procéder dans tous les domaines, qu'on fasse au moins
certaines expériences dans d'autres domaines, par exemple, aux Affaires
municipales, permettre par exemple la construction d'un réseau d'aqueduc
dans une municipalité. J'aimerais qu'on puisse faire un test pour dire:
Ce réseau devrait coûter un maximum de tant. Quelles sont les
compagnies qui peuvent le faire à ce prix-là? J'ai l'impression
qu'on pourrait économiser pas mal d'argent.
M. de Belleval: Dans le cas d'une construction, c'est la
soumission publique qui répond à cette question. Pour ce qui est
de l'engagement de consultants, quand il s'agit de petits travaux
répétitifs, la méthode usuelle c'est la méthode
à pourcentage. Mais à l'avenir, lorsque ce sera des travaux assez
importants de plusieurs millions de dollars, par exemple, la construction d'un
nouveau palais de justice de $10 à 15 millions, à ce moment,
plutôt que d'utiliser cette méthode de pourcentage, nous allons
utiliser ce qu'on appelle la méthode de proposition globale par
coût d'objectif, où des firmes d'ingénieurs, des firmes
d'architectes, et peut-être même de constructeurs, quelquefois
peuvent le faire, quoique, règle générale, il y a pas la
suite la procédure d'appels d'offres pour la construction. Donc, ces
firmes nous proposent un projet avec esquisse, avec coût de
réalisation probable, prix garanti, etc. Un jury siège,
étudie les propositions de chacune et finalement recommande, à
partir d'une grille d'analyse, qu'un projet soit retenu. La rétribution
des ingénieurs et des architectes à ce moment n'est pas au
pourcentage, mais elle est fixe; elle est comprise dans le coût de la
soumission, elle peut être bonifiée si le coût de
l'édifice, une fois construit, est moins élevé que
prévu et fait dans les délais prévus ou, au contraire, il
peut y avoir une pénalité si les coûts sont plus
élevés. Ce sont de nouvelles méthodes que nous mettrons
aussi en application bientôt. Maintenant, on le fait on rode tout cela
d'abord à l'intérieur de l'administration gouvernementale; c'est
quand même quelque chose de nouveau. Il y a certainement des
difficultés qu'on n'avait pu prévoir au tout début...
M. Russell: ... dans plusieurs autres pays...
M. de Belleval: C'est cela. Mais malgré tout, il faut que
notre propre administration, nos propres fonctionnaires, les architectes, les
ingénieurs, tous apprennent comment cela fonctionne et puis on rodera
les mécanismes, on changera les aspects qui peuvent causer des
difficultés, on fera la mise au point de tout cela, comme on dit, et
quand cela va fonctionner, disons pendant un an peut-être, à
l'intérieur du gouvernement, à la satisfaction de tous, à
ce moment-là, je pense que la question va se poser de façon
très précise: Est-ce que maintenant on étend cela au
secteur parapublic, les commissions scolaires, les hôpitaux, y compris
les municipalités? Mais il faudra certainement, à ce
moment-là, évaluer le système, voir comment il a
fonctionné et consulter les commissions scolaires, les associations
d'hôpitaux et les municipalités quant à la meilleure
façon de le mettre en application. Mais notre principe, c'est de
commencer à le roder à l'intérieur de l'administration
gouvernementale d'abord.
M. Roy: Est-ce que cela peut déboucher, à un moment
donné, sur ce qu'on pourrait considérer comme un engagement
à un taux horaire pour la confection des plans, des devis?
M. de Belleval: Dans le cas des plans et devis, il y a plusieurs
formes de rémunération qui sont prévues. Il y a le
pourcentage et il y a aussi le coût horaire ou le coût unitaire, et
il y a aussi le coût d'objectif où, à ce moment-là,
c'est un montant forfaitaire qui est prévu.
M. Roy: Parce que sur le pourcentage, il est évident, et
on l'a soulevé plusieurs fois ici, à la commission parlementaire
des engagements financiers, plus un système coûte cher, plus la
commission est forte.
M. de Belleval: C'est pour cela d'ailleurs que...
M. Roy: Alors, c'est un peu en pourcentage de la
dépense...
M. de Belleval: C'est pour cela qu'on veut mettre sur pied...
M. Roy:... et je rejoins un peu les préoccupations de mon
collègue de Champlain; à ce moment, je pense qu'il y aurait des
formules nouvelles...
M. de Belleval: Exactement, c'est pour cela que pour les contrats
un peu plus complexes et un peu plus importants, nous allons utiliser cette
méthode forfaitaire, de coût d'objectif, où ce n'est plus
à pourcentage. Par contre, pour des travaux répétitifs,
bien circonscrits, la méthode à pourcentage continue d'être
valable, mais on va jouer sur plus de gammes, plus de notes sur le
piano maintenant, plutôt que d'utiliser seulement cette
méthode à pourcentage, qui, vous avez raison de le mentionner,
devenait ridicule à certains moments.
M. Roy: J'ai lu les observations qui ont été faites
par certains contracteurs qui, à un moment donné, nous ont fait
des remarques, nous ont même cité des exemples où il aurait
été possible d'économiser, mais ce n'était pas
intéressant de faire des économies.
M. de Belleval: C'est cela, mais à l'avenir...
M. Roy: Ce n'était pas intéressant pour personne
sauf pour le contribuable, mais le contribuable n'avait pas son mot à
dire.
M. de Belleval: C'est pour cela que je dis que dans ces contrats,
disons plus importants, on va en soumission publique, ni plus ni moins, pour
que les gens nous proposent un programme de construction au meilleur coût
possible, y compris au niveau de leurs honoraires, et là ils sont en
concurrence les uns avec les autres. Ils n'ont pas intérêt
à hausser leurs honoraires, justement, sinon ils n'auront pas le
contrat.
M. Russell: Le gouvernement sera obligé quand même
d'établir son programme, exactement ce qu'il veut.
M. de Belleval: C'est lui qui prépare son cahier de
charges et à partir de ce cahier de charges, il demande des offres, y
compris le coût des honoraires.
M. Russell: Le coût global.
M. de Belleval: C'est cela; c'est un prix global.
M. Gagnon: Cela pourrait éviter, par exemple, qu'on voie
doubler ou même plus...
M. de Belleval: Exactement.
M. Gagnon: ... le prix de certains travaux alors que la
soumission demandée et le prix global une fois terminés...
M. de Belleval: II y a deux types de pénalités qui
sont prévus. Tout d'abord, le système lui-même de
soumissions publiques de ce genre nous assure que les coûts sont beaucoup
mieux cernés au niveau de la soumission. Deuxièmement, si les
coûts sont dépassés, il y a une pénalité au
niveau des honoraires; non seulement cela, si vraiment la proposition
était très déficitaire au point de vue coût, d'une
façon très grave, les spécialistes pourraient se voir
pénalisés au niveau de l'inscription même au fichier,
pourraient être mis sur une liste noire pendant quelque temps. C'est
sûr que cela va forcer tout le monde à être plus
vigilant.
Le Président (M. Marcoux): 400.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 401.
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Marcoux): 402; 403; 404; 405; 406.
M. Giasson: Pas trop vite, monsieur.
Le Président (M. Marcoux): Je vais à la vitesse du
feu. 407.
M. Gagnon: 400 en montant, ce sont des subventions
accordées pour des constructions pour la prévention
d'incendies.
M. Giasson: D'incendies. C'est le programme PAISI.
M. de Belleval: Pour la prévention d'incendies, postes de
pompiers, autopompes. C'est le programme PAISI. Tout cela est maintenant
normalisé. 75% pour des programmes intermunicipaux et 40%, je pense,
pour des programmes municipaux.
Le Président (M. Marcoux): 50%. M. de Belleval: 50% ou
75%.
Le Président (M. Marcoux): 25% quand c'est
"intermunicipalisable" et quand ce n'est pas "in-termunicipalisé".
M. de Belleval: D'accord.
M. Gagnon: Est-ce que ce qu'on voit ici, ce sont des ententes
prises précédemment ou si ce sont des ententes qui ont
été prises au cours de l'année?
M. de Belleval: Ce sont des nouvelles.
M. Roy: Ce sont des nouvelles depuis le 15 novembre.
M. de Belleval: Toujours en vertu d'un programme; maintenant,
c'est statutaire.
M. Roy: D'accord.
Le Président (M. Marcoux): Je suis rendu à 407, je
suppose.
M. Giasson: Oui.
Le Président (M. Marcoux): 408.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 409.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 410; 411.
M. Russell: Le 411.
M. Giasson: II s'agit toujours de subventions payables sur cinq
ans, dans tous les cas de subventions du programme PAISI?
M. de Belleval: 79, 80 à 87, 88, c'est plus que cela. Dans
le cas de 411, vous dites?
Le Président (M. Marcoux): C'est aqueducs et
égouts.
M. Giasson: 408, 409, 410. M. de Belleval: Cinq ans,
oui.
M. Giasson: Et à 411, c'est payable sur une période
plus longue, dix ans, je crois.
M. de Belleval: Dix ans, oui. Là, c'est aqueducs et
égouts.
M. Roy: Ce n'est pas la même chose, 411, c'est pour des
fins d'aqueducs et d'égouts.
M. de Belleval: C'est cela, oui.
M. Russell: Ce n'est pas le même programme. Mais le montant
du coût des travaux est de $422 000 et la subvention est de $501 000.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Giasson: II y a des éléments différents
qui sont intervenus dans ce dossier par rapport aux autres qu'on a vus
précédemment.
M. de Belleval: Oui, je vais vérifier, un instant. A
Saint-Paul-l'Ermite, ce sont des engagements antérieurs, ce sont des
engagements de l'ancien gouvernement qu'on continue de liquider
conformément à la déclaration ministérielle du 22
décembre.
M. Giasson: Ce n'est pas dans le programme PAISI?
M. de Belleval: Non, ce n'est pas normalisé, c'est
discrétionnaire.
Le Président (M. Marcoux): 700.
M. de Belleval: Au 701, cela va, M. le Président.
M. Roy: Au 701, je remarque, pour fins de prévention des
incendies, qu'il y en a de trois ans et de quatre ans et là, on en a un
de cinq ans.
M. de Belleval: Cela dépend du montant; en bas de $50 000,
je pense qu'on paie sur trois ans et en haut, sur cinq ans. C'est cela.
M. Roy: Ah bon!
Le Président (M. Marcoux): 702; 703.
M. Roy: 702, 703, 704 et on pourrait dire la même chose
pour 705, 706, 707, 708, 709, aller jusqu'à... excusez, cela se termine
à 708. C'est un seul versement, je pense?
M. de Belleval: Oui.
M. Roy: Les autres, 709 à 721, c'est en dix
versements?
M. de Belleval: Les autres de 709 à... M. Roy: 709
à 721.
M. de Belleval: 709 à 721. Alors, c'est PAIRA, oui. Alors,
les montants sont plus considérables, comme vous le voyez.
M. Roy: C'est que, dans le cas de 709 à 721, d'habitude,
dans les cahiers des engagements, on nous donne le coût total des
travaux. Alors, comme il s'agit du programme PAIRA...
M. de Belleval: PAIRA, c'est automatique; c'est 75%.
M. Roy: Ce n'est pas toujours 75%.
M. Giasson: Jusqu'à concurrence maximale.
M. Roy: Ce n'est pas toujours 75%. 75%, c'est la base, il y a
d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte, qui peuvent changer le
pourcentage lorsque le programme est prêt pour l'acceptation finale.
M. de Belleval: Est-ce que vous voulez avoir le montant total des
travaux? On peut vous le fournir.
M. Roy: Je pense qu'à l'avenir, il serait peut-être
bon qu'on en prenne note; on aura toujours le montant total des travaux pour
chaque cas.
M. Russell: Pour chaque cas. M. de Belleval: D'accord.
M. Roy: C'était une bonne coutume; cela fait un peu plus
d'ouvrage pour votre secrétaire, par exemple, mais on sait qu'il est
très dévoué.
Le Président (M. Marcoux): Si j'ai bien compris, de 702
à 721, c'est adopté?
M. Roy: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 722 aussi?
M. Roy: D'accord.
Le Président (M. Marcoux): 723; 724.
M. Roy: 723 et 724, c'est payable en un seul versement?
M. de Belleval: Liquidation, règle générale,
je pense que c'est payable en un seul versement. Oui.
M. Roy: Le chèque de $30 546, c'est un seul versement,
dans le cas des $230 000...
M. de Belleval: C'est en un seul versement aussi; c'est
particulier à la liquidation, comme le mot le dit.
Le Président (M. Bertrand): 725?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 726?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 727?
M. Russell: A 727, 728 et 729, ce sont les mêmes remarques
que précédemment.
M. de Belleval: C'est ça, oui. Le Président (M.
Bertrand): 800?
M. Roy: A 800, c'est un arrêté en conseil,
j'aimerais qu'on ait le dépôt de l'arrêté en conseil.
"Subvention à la Communauté urbaine de Montréal applicable
en réduction des quotes-parts des municipalités membres pour
l'administration des services et le service de la dette pour l'assainissement
des eaux: $15 millions!"
M. de Belleval: D'accord.
M. Russell: Les $15 millions sont pour la subvention, non pas
pour la dette totale?
M. de Belleval: Non, ce n'est pas la dette totale, c'est la
subvention.
M. Roy: La subvention?
M. Russell: On n'a pas le montant de la subvention?
M. de Belleval: Non, c'est une contribution à la fois pour
l'administration des services et le service de la dette. Vous savez, le
programme est en cours, actuellement, pour l'assainissement des eaux à
la Communauté urbaine de Montréal. C'est un programme
considérable de plusieurs centaines de millions de dollars. Au fur et
à mesure que les travaux se poursuivent, il y a des émissions
d'obligations, pour le financement à long terme plutôt que
financement temporaire et la dette commence à courir. Cela sert aussi
pour ça.
M. Russell: C'est une subvention arbitraire?
M. de Belleval: Arbitraire?
M. Giasson: Discrétionnaire.
M. Russell: C'est-à-dire discrétionnaire.
M. de Belleval: J'ai l'impression que, dans le cas de la
Communauté urbaine de Montréal, c'est discrétionnaire.
Le Président (M. Bertrand): 801.
M. Giasson: 801; est-ce que la subvention accordée par
arrêté en conseil à l'Office municipal d'habitation de Hull
représente uniquement les 10%... Est-ce que ce montant de $527 000
représente 10% du déficit global?
M. de Belleval: II représente 90%.
M. Giasson: C'est 90% payé par le gouvernement du
Québec?
M. de Belleval: C'est ça.
M. Giasson: Le gouvernement fédéral...
M. de Belleval: II nous rembourse 50%.
M. Giasson: Québec paie la totalité et se fait
rembourser?
M. de Belleval: C'est ça.
M. Russell: Combien de logements? A-t-on ces détails?
M. de Belleval: Pour l'ensemble du déficit
d'exploitation?
M. Russell: Oui, est-ce qu'on l'a?
M. de Belleval: Je n'ai pas le nombre de logements qu'il
administre. Je peux vous l'obtenir.
M. Giasson: Ce serait intéressant. M. de Belleval:
Oui. M. Russell: Dans le cas de 802 aussi. M. de Belleval: Je
suis bien d'accord.
Le Président (M. Bertrand): La même chose pour
802?
Des Voix: Même chose.
M. de Belleval: On mettra le nombre de logements à
l'avenir.
Ministère des Affaires sociales
Le Président (M. Bertrand): Le ministère des
Affaires sociales, 100.
M. Roy: Pour 100, y aurait-il possibilité d'avoir le nom
des membres de la fédération? Il doit y avoir un document dont le
ministère dispose?
M. de Belleval: Oui, il y a les états financiers.
M. Roy: Oui, et les organismes qui font partie de cette
fédération aussi?
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): 101, 102, 103, 300,301...
M. Giasson: 103: Contrats négociés. Le
Président (M. Bertrand): 103?
M. Giasson: Contrats négociés; la
négociation se fait à partir de normes et de critères
prédéterminés?
M. de Belleval: C'est $25 l'heure. M. Giasson: A $25
l'heure; adopté.
Le Président (M. Bertrand): Engagement 301?
M. Russell: A 301, on parle de renouveler le contrat de la
Société de conseillers en gestion. Quels sont ces
conseillers?
M. de Belleval: Conseillers en gestion et informatique... Vous
voudriez savoir qui sont ces conseillers en gestion et informatique?
M. Russell: Oui.
M. de Belleval: Oui, on va vous envoyer le...
Le Président (M. Bertrand): 400, 401, 402, 403?
M. Russell: Contrat négocié avec l'Institut
national de recherche scientifique... M. Clermont Gignac, conseiller en
construction. A-t-il été choisi par concours?
M. de Belleval: Je ne crois pas, non, c'est un contrat
temporaire.
M. Russell: M. Gignac, est-ce que c'est un type de
Québec?
M. de Belleval: Est-ce que vous voulez que je vous envoie le
curriculum vitae de M. Gignac?
M. Russell: Oui.
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Bertrand): 800? 801 ? 802? 803?
M. Russell: Pas trop vite.
Le Président (M. Bertrand): C'est dans mon comté,
c'est pour cela que je passe vite.
M. Russell: C'est pour cela que vous passez vite. On va vous
laisser poser les questions, dans ce cas-là.
Le Président (M. Bertrand): Christ-Roi et
Saint-François d'Assise.
Ministère de l'Agriculture. Agriculture,
100?
M. Roy: Agriculture 100, la Fédération des
Agrico-Tours, qu'est-ce que c'est?
M. de Belleval: C'est une corporation qui fait la promotion du
tourisme à la ferme.
M. Roy: C'est ce qui est indiqué.
M. de Belleval: Ah bon!
M. Roy: Mais cela ne me satisfait pas.
M. de Belleval: Voulez-vous avoir les états financiers, ou
enfin, la description...
M. Roy: J'aimerais savoir, tout d'abord, qu'est-ce...
M. Giasson: La fédération regroupe combien
d'organismes?
M. de Belleval: Oui, qu'est-ce que cela regroupe, la composition
de cela.
M. Roy: Oui, qu'est-ce que cela regroupe. M. de Belleval:
D'accord.
M. Roy: II doit quand même y avoir un conseil
d'administration à cette fédération?
M. de Belleval: C'est cela. Le prospectus de cette
association.
M. Roy: Le prospectus de tout cela, je pense que ce serait
important. Tout de même, $97 000.
M. de Belleval: Vous avez raison.
M. Roy: C'est important. Et quand on demeure dans des
régions agricoles, et qu'on ne connaît pas ces organismes, il est
permis de se poser encore plus de questions.
M. de Belleval: D'accord, je comprends beaucoup la...
M. Roy: Je voudrais savoir si c'est du tourisme agricole en
milieu urbain, ou si c'est du tourisme agricole en milieu rural.
M. de Belleval: C'est cela, oui.
M. Roy: II peut y avoir du tourisme agricole en milieu
urbain.
M. Russell: Cela arrive.
M. de Belleval: J'approuve la curiosité du
député de Beauce-Sud. J'avoue que j'ai eu la même
curiosité quand c'est arrivé au conseil.
M. Roy: Nous allons satisfaire notre curiosité
réciproque.
Le Président (M. Bertrand): 101?
M. Russell: Un contrat renouvelé avec Laboratoire
d'alimentation Morin, Québec. Est-ce que c'est la première
année ou si c'est un contrat qui se répète depuis
plusieurs années?
M. de Belleval: Cela fait plusieurs années. M. Russell:
A peu près au même taux?
M. de Belleval: C'est cela. Quelquefois, il peut peut-être
y avoir une augmentation, mais je pense que, dans ce cas-là, il n'y en a
pas.
M. Giasson: C'est conditionné par le nombre
d'échantillons de lait?
M. de Belleval: C'est cela. On a demandé au
ministère d'étudier la possibilité de facturer ces
services.
Le Président (M. Bertrand): 300?
M. Russell: 300, encore un contrat négocié. Est-ce
qu'il y a des raisons particulières pour lesquelles on a
négocié ce contrat?
M. de Belleval: II y a un comité d'évaluation qui
existe, et il y a un concours pour choisir la firme qui fait la campagne de
promotion.
M. Giasson: Mais là, si je comprends bien, on n'a pas agi
comme à l'autre élément qu'on a vu aux Affaires
culturelles, c'est-à-dire des projections, des propositions soumises,
à partir d'un montant prédéterminé.
M. Roy: Vous n'avez pas eu le choix?
M. de Belleval: Non. Comme je l'ai dit tantôt, la
procédure sera uniforme et officiellement en vigueur à partir du
1er mars. En attendant, chaque ministère a essayé de mettre en
place des systèmes intérimaires, y compris l'Agriculture.
Dans le cas qui nous occupe ici, je vais vous lire sa justification.
Cette vulgarisation se divise en deux volets: Distribution de dépliants
au niveau des parents des enfants qui recevront des berlingots de lait. C'est
dans le cadre de la nouvelle politique de fourniture de lait à
l'école.
Deuxièmement, une campagne de sensibilisation au niveau des
enfants touchés par la politique du lait-école. Cette
dernière comprend la publicité sur le berlingot, un journal
dessiné expliquant le lait, des affiches expliquant le
lait-école, qui seront fournies à toutes les commissions
scolaires impliquées, des cartes et des macarons qui seront
distribués aux élèves bénéficiaires.
Les élèves portant ces cartes et ces macarons indiquent
qu'ils reçoivent le berlingot de lait gratuitement à leur
école.
Le laps de temps très court nous force à octroyer ce
contrat de service à Paul Delorme et Associés, car cette maison
est la seule et unique capable d'effectuer le travail demandé dans les
délais requis et avec la qualité exigée.
C'est la justification du ministère.
M. Russell: La seule capable dans la province de
Québec?
M. de Belleval: Dans les délais requis, et avec la
qualité exigée. C'est très laconique.
M. Roy: C'est très bien.
M. Giasson: C'est bien formulé. C'est très bien
formulé.
M. Roy: C'est hors de tout soupçon, hors de tout
doute.
M. Russell: C'est une société qui fonctionne
à Beaconsfield, si je comprends bien?
M. de Belleval: Vous pourrez demander des renseignements
supplémentaires. Je suppose qu'ils font déjà de la
publicité pour le ministère, etc.
Une Voix: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 301? 302? 303? 400?
M. Roy: Ce programme de l'Union des producteurs agricoles, T'UPA,
avec la Fédération du Bas-Saint-Laurent, j'imagine que c'est un
programme qu'ils ont mis sur pied, qui a pu être utilisé dans
d'autres régions du Québec.
M. de Belleval: Le système d'assurance lui-même est
réparti à l'ensemble du Québec. La campagne d'information
se fait par union régionale. Il est vrai que cette campagne peut
être entreprise dans plusieurs régions.
M. Roy: J'aimerais savoir si on a utilisé je
m'excuse auprès de mon collègue ces fonds
en vue de permettre la préparation, la réalisation d'un
programme qui a pu être appliqué ailleurs, ou si on a
accordé une subvention à la Fédération du
Bas-Saint-Laurent à cause des très grandes distances qu'elle doit
parcourir pour rencontrer ses membres. Je pense qu'il y a une
distinction...
M. de Belleval: Je suis d'accord.
M. Roy: ... dont on doit tenir compte, à ce moment. Pour
le territoire, c'est celle qui couvre le plus grand territoire.
M. de Belleval: On a fait la même chose en
Abitibi-Témiscamingue et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cela a bien
fonctionné. C'est pour cette raison qu'ils veulent le faire maintenant
pour le Bas-Saint-Laurent. J'ai l'impression, qu'effectivement, ce sont des
subventions pour des associations dont les adhérents sont
dispersés sur un très grand territoire.
M. Roy: D'accord.
M. Giasson: Quand vous dites qu'on a fait la même chose
pour les producteurs agricoles de la région du Nord-Ouest et du
Lac-Saint-Jean, est-ce qu'on doit croire que cette campagne d'information de
l'an dernier a été subventionnée l'an dernier?
M. de Belleval: Oui. On a obtenu, comme ils disent, 80% des
producteurs assurables, qui se sont assurés à la suite de cette
campagne pour l'année 1977, c'est-à-dire que la campagne avait
été faite l'an dernier.
Une Voix: Adopté.
M. de Belleval: C'est cela. Avec un itinérant qui
rencontre les cultivateurs, qui leur explique.
Le Président (M. Bertrand): 401 est-il adopté?
M. Russell: A 401, est-ce qu'on pourrait obtenir des
explications? On donne une subvention à André Bussières
pour des travaux d'agrandissement de l'encan de Sainte-Croix. Je comprends mal
quand on parle de la promotion de la production bovine.
M. de Belleval: C'est dans le cadre d'un programme
approuvé, celui du développement de la production bovine
où il y a un volet qui permet des subventions pour l'agrandissement, la
rénovation, la construction d'immeubles pour la mise en marché et
l'encan.
M. Giasson: Est-ce que l'établissement de M.
Bussières, l'encan, se limite à la vente par encan de bovins de
boucherie ou si cet encan est ouvert à n'importe quel type de
bovins?
M. de Belleval: Ecoutez, vu la description complète du
programme, est-ce que vous voulez que je vous le transmette? Je pense que cela
va répondre à toutes les questions.
M. Russell: Ce serait drôlement important, parce que des
encans comme à Sainte-Croix, il y en a un peu partout en province.
M. de Belleval: C'est cela. Cela s'applique à
travers...
M. Russell: Tout le monde va vouloir avoir des subventions.
M. de Belleval: Oui, tout le monde est... Il y a un programme
spécifique. Ce n'est pas une subvention discrétionnaire. On
déposera le type même du programme et sa description.
M. Roy: II y a des encans dans tous les comtés de la
province. Il y en a un dans Beauce-Nord, il y en a un dans Beauce-Sud. On en
retrouve un peu partout.
Ministère des Communications
Le Président (M. Bertrand): Ministère des
Communications, 200?
M. Roy: A 200, qu'est-ce que c'est, l'oeuvre
cinématographique de M. Proulx?
M. de Belleval: C'est l'abbé Proulx, je pense. M.
Giasson: L'abbé Maurice.
M. de Belleval: C'est un prêtre qui fait de la photographie
depuis 40 ans et qui a amassé tout un patrimoine très
intéressant en matière d'archives photographiques; on lui
rachète sa collection. Il est très vieux, d'ailleurs . On lui
paie un coût qui compense pour les dépenses qu'il a faites
lui-même pendant ces 40 années, mais c'est pour la proportion de
toute sa production, qu'on considère vraiment comme patrimoine culturel.
Evidemment, il a photographié beaucoup de choses qui ne sont pas
d'intérêt public, mais on a fait une évaluation, enfin,
grossière de tout son stock, et il y a une bonne partie de ça que
l'on va effectivement conserver à titre d'archives nationales.
M. Roy: Archives dans les caves du musée!
M. de Belleval: Pardon?
M. Roy: Dans les caves du Musée provincial.
M. de Belleval: Non, parce que, comme vous le savez, on a pris la
décision d'acheter le Grand Séminaire de Québec, enfin, de
permettre à l'Université Laval d'acheter la
propriété du Grand Séminaire de Québec. Ceci se
trouve à agrandir le campus d'à peu près un tiers de sa
superficie actuelle et d'acquérir un édifice dont la valeur de
remplacement est d'environ $38 millions, y
compris les terrains, pour environ $17 millions, à la fois pour
l'achat et la réfection. Cette réfection comprendra entre autres
un local pour les archives qui sera situé dans la chapelle actuelle du
Grand Séminaire. Dès que la réfection sera faite, les
archives seront déménagées des caves du musée dans
la chapelle du Grand Séminaire ainsi rénovée.
M. Roy: Et elles seront exposées.
M. de Belleval: Elles seront exposées, elles seront...
M. Roy: A tour de rôle.
M. de Belleval: ... disponibles pour les chercheurs.
M. Gagnon: M. le Président, est-ce que ces oeuvres
cinématographiques pourront faire le tour de la province ou si ce n'est
pas...
M. de Belleval: Non, il s'agit surtout de documents d'archives
qui peuvent être consultés sur place, qui ne doivent...
M. Giasson: II y a du film dans cela.
M. de Belleval: Dans le cas qui nous concerne, ces archives vont
à la cinémathèque du Québec, pour
dépôt d'archives, mais je ne crois pas que ces documents soient
d'une grande valeur et on ne fait pas de projection, je pense, dans des
cinémas ou dans des salles paroissiales ou des lieux comme ça. A
l'occasion, on me dit qu'on peut, par exemple, les projeter à la
télévision, les prêter dans un cadre d'animation. Cela doit
être contrôlé, parce que...
M. Giasson: Je crois que l'oeuvre de l'abbé Maurice Proulx
est constituée surtout de films personnels.
M. de Belleval: De films personnels, oui. Mais il a
photographié, par exemple, des scènes rurales d'il y a 40 ans
dont on n'a pas d'autre témoignage que ses photographies.
M. Giasson: Mais est-ce que M. Maurice Proulx, dans le
passé, n'a pas reçu, à différentes époques
ou à différents moments, l'aide du gouvernement du Québec
pour bâtir l'ensemble d'une oeuvre?
M. de Belleval: II semble que non. Il semble que tout ça,
il l'a fait, au fond, dans ses loisirs et à même ses fonds
personnels.
M. Gagnon: Dans la même veine, est-ce que les oeuvres de
Mgr Albert Tessier, par exemple...
M. de Belleval: Même chose. M. Gagnon: Même
chose?
M. de Belleval: Oui.
M. Gagnon: Est-ce qu'elles ont été achetées
par les archives?
M. de Belleval: Je ne suis pas certain, on peut se renseigner,
mais je crois qu'il doit certainement y avoir un intérêt
particulier des archives là-dessus...
M. Gagnon: Sûrement.
M. de Belleval: ... parce qu'elles sont très connues. Je
pense que cela a été acheté, mais on va vérifier.
On peut demander ce qui en est.
M. Russell: II a déjà été aidé
par l'Etat...
M. de Belleval: Oui.
M. Russell:... à plusieurs reprises.
M. de Belleval: L'abbé Tessier?
M. Russell: Non, Proulx.
M. de Belleval: Proulx? Non, je ne crois pas, il ne semble pas.
Peut-être pour des projets particuliers, mais pas au niveau... Comme on
dit, on s'est assuré qu'on ne payait pas deux fois son oeuvre.
M. Roy: De toute façon, si on fait un achat qui constitue
quelque chose d'extrêmement valable pour notre patrimoine, j'estime qu'il
devrait y avoir des mesures de prises de façon que le public puisse voir
cette oeuvre.
M. de Belleval: Oui.
M. Roy: Ce n'est pas l'endroit ici, évidemment, pour faire
des observations, mais j'ai visité le Musée du Québec
à deux reprises, cet été. Je peux vous dire que quand je
suis sorti de là, j'étais d'humeur assez massacrante.
M. de Belleval: C'est pour ça qu'on...
M. Roy: C'est le pire musée que j'aie vu de toute ma
vie.
M. de Belleval: C'est pour ça qu'on vient d'annoncer
l'agrandissement et la rénovation globale du musée; cela va
coûter, je pense, presque $20 millions.
M. Roy: En pleine saison touristique, pendant notre fête
nationale, aucun nettoyage n'avait été fait aux abords du
musée, les marches étaient malpropres...
M. Russell: Les gens étaient en train de fêter.
M. Roy: ... les pigeons étaient... Et il y en avait, vous
savez ce que je veux dire!
M. de Belleval: D'accord.
M. Roy: II y avait tout un côté de l'escalier qui
était bloqué par des barrières de bois, et franchement,
c'était presque le musée des horreurs, le musée de la
désolation. Quand on voit tous ces efforts que le gouvernement fait sur
le plan financier pour tâcher d'acquérir, sur le plan culturel,
des valeurs pour enrichir notre patrimoine et qu'on n'est capable de rien voir
d'intéressant au musée provincial, tout est dans des caves, tout
le monde s'inquiète, les conservateurs du musée: C'est M. Untel
qui a la responsabilité d'organiser l'exposition. Il organise son
exposition à son goût, à lui. Ce n'est pas une attitude
qu'il prend, c'est de l'altitude, ce qui est bien différent. J'ai failli
en faire une question de privilège à l'Assemblée
nationale, à un moment donné. C'était vraiment honteux,
gênant, de voir les touristes américains, les gens qui viennent de
l'extérieur pour visiter notre musée national et voir ce genre de
choses. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois et ce n'est pas la
première année non plus que vous voyez cela. Mais il reste quand
même que cette année, cela a été pire que
d'habitude. Alors, si je prends la peine de le dire, c'est parce que nous avons
maintenant le journal des Débats ici, en commission, on va pouvoir
envoyer les écrits à qui de droit; d'ailleurs je m'en charge
moi-même.
Le Président (M. Bertrand): Article 400?
M. Roy: 300.
M. de Belleval: 300. Communications.
Le Président (M. Bertrand): Je m'excuse. 300.
M. Russell: Au cours d'un contrat négocié. M. de
Belleval: Oui.
M. Russell: Plus cela change, plus c'est pareil.
M. de Belleval: Non, pas du tout. Plus cela change, plus cela
change. Outre la réduction sensible du prix, les principaux arguments du
BCI en faveur de l'acquisition immédiate de ces équipements sont
à l'effet que pour ces quatre ordinateurs, le gouvernement a presque
atteint le maximum des crédits accumulables.
Vous savez que lorsqu'on loue un ordinateur, on a des
crédits.
Le coût d'achat net est sensiblement inférieur à la
valeur marchande actuelle. Le coût d'achat net représente des
déboursés équivalant à entre onze et 23 mois de
location, selon le cas. Le temps de vie utile est supérieur au nombre de
mois nécessaire pour amortir l'achat. Une fois l'achat amorti, le
gouvernement pourra utiliser ces équipements gratuitement ou les
revendre à profit. C'est pour cette raison qu'on procède à
l'achat négocié puisqu'on a déjà un gain sous forme
de crédit d'achat sur ces équipements. Comme vous voyez, plus
cela change, plus cela change.
M. Roy: Plus cela change, moins cela change.
M. de Belleval: C'est de la saine administration.
M. Russell: M. le Président, avec la modernisation de ces
équipements d'année en année, je pense qu'il n'est
nullement dans l'intérêt du gouvernement de les acheter, mais de
les louer. Vous allez avoir tout à l'heure d'autres pièces de
musée.
M. de Belleval: Cela dépend. On vous dit qu'en onze mois,
avec le prix d'achat, on couvre l'utilisation, alors.
M. Gagnon: Cela ne changera pas assez dans onze mois.
M. Russell: Probablement qu'elles sont prêtes pour le
musée actuellement, c'est pour cette raison que l'on veut s'en
débarrasser.
M. de Belleval: Voyons, quand même. Il ne faut pas
exagérer.
M. Russell: C'est un domaine bien particulier.
M. de Belleval: Si on louait onze mois, cela nous coûterait
plus cher même que l'achat.
M. Russell: Est-ce que la société fait l'entretien,
la surveillance dans cet achat ou si cela est à la charge du
gouvernement?
M. de Belleval: L'entretien est compris.
M. Russell: ... est compris dans l'achat. D'accord,
adopté.
M. Giasson: C'est-à-dire, excusez, M. le
Président.
M. de Belleval: Pour douze mois.
M. Giasson: Quand le gouvernement sera entièrement
propriétaire.
M. de Belleval: II fera son entretien lui-même.
M. Giasson: II le fera lui-même ou il paiera un prix
d'entretien mensuel à la compagnie IBM.
M. de Belleval: C'est évident.
M. Giasson: D'ailleurs les politiques...
M. de Belleval: Pas nécessairement IBM d'ailleurs, cela
peut être n'importe qui.
M. Giasson: N'importe qui, mais...
M. de Belleval: Non, d'ailleurs IBM commence à avoir de la
concurrence très intéressante et on joue beaucoup
là-dessus.
M. Russell: Pas mal.
M. de Belleval: Vous allez voir dans les prochains engagements
financiers je le dis parce qu'on a étudié au Conseil du
trésor avant-hier un cas intéressant. On le verra dans un
mois d'ici.
Le Président (M. Bertrand): Article 400.
M. Russell: Est-ce la première subvention qu'on donne
à cette société dans l'histoire.
M. de Belleval: Oui.
M. Russell: Qui sont les propriétaires?
M. de Belleval: On vous enverra le prospectus de la compagnie.
C'est une entreprise sans but lucratif. C'est une radio MF non commerciale
à Trois-Rivières.
M. Russell: Est-ce qu'il y a des normes? Est-ce que n'importe qui
peut exploiter ces écoles?
M. Giasson: Une école de papeterie? M. Gagnon:
C'est une polyvalente. M. Russell: C'est discrétionnaire.
M. de Belleval: J'ai l'impression que c'est
discrétionnaire. Il n'est pas possible de normaliser toutes les
subventions dans ces cas-là.
M. Russell: Ce pourquoi je le demandais, s'il y en a d'autres qui
se lancent dans le même domaine, auront-ils droit aux mêmes
subventions?
M. de Belleval: II y a quand même un certain nombre de
critères qui existent. Dans ces cas-là, ce sont des
établissements sans but lucratif, des postes à modulation de
fréquence. Alors, il n'y a pas de danger que, demain matin, on soit
inondé de postes MF dans la Mauricie.
M. Gagnon: ... de postes MF en Mauricie. Le Président
(M. Bertrand): Article 800.
M. Roy: A l'article 800, M. le Président, on accorde $1,8
million à l'Institut québécois du cinéma. Est-ce
qu'il serait possible de savoir de quelle façon ces fonds ont
été répartis? Il est bien dit ici que c'est pour exercer
son mandat, c'est-à-dire que l'Institut québécois du
cinéma a reçu cette subvention pour exercer son mandat de
répartir les fonds destinés par l'Etat au secteur privé.
Je veux avoir tous les détails, concer- nant la répartition de
ces fonds, et toutes les informations. Une fois que les fonds ont
été répartis, à quoi ont-ils servi? C'est en vertu
du chapitre 14 des lois de 1975 qui a été voté à
l'Assemblée nationale dans le temps.
M. de Belleval: C'est ça. C'est le budget de l'institut
donné sous forme de contrat. Si vous voulez, on peut vous envoyer le
contrat.
M. Roy: Le contrat. Si l'institut devait fournir, de quelle
façon les fonds ont-ils été distribués?
M. Russell: II y a certainement des critères.
M. de Belleval: Oui. C'est prévu dans le contrat.
M. Roy: D'accord.
Conseil exécutif
Le Président (M. Bertrand): Conseil exécutif,
article 100.
M. Russell: Est-ce que le gouvernement fédéral paie
une partie de ce montant de $30 000?
M. de Belleval: Jeunesse-Canada-Monde? Cela ne me surprendrait
pas que le gouvernement fédéral fournisse aussi à
Jeunesse-Canada-Monde, quand on sait qui est Jeunesse-Canada-Monde et qui est
son animateur.
M. Russell: C'est une subvention discrétionnaire.
M. de Belleval: M. Hébert.
Une Voix: Jacques.
M. de Belleval: Jacques Hébert.
M. Russell: Est-ce que c'est une subvention
discrétionnaire?
M. de Belleval: Oui.
M. Russell: II n'y a pas de budget en arrière?
M. de Belleval: Oui, quand même, dans le cas de subventions
comme ça, on demande les états financiers, etc., pour s'assurer
que les sommes en question sont dépensées pour les fins de
l'organisme et qu'il n'y a pas de surplus ou de double comptabilité, de
double subvention. Dans les états financiers, on va voir
apparaître sans doute une subvention du gouvernement du Canada et une
subvention du gouvernement du Québec et peut-être d'autres
organismes. On s'assure, par le moyen des états financiers, que ces
sommes sont...
M. Russell: Ce montant de $30 000 a été
donné pour aider à couvrir un déficit, je
présume?
M. de Belleval: Cela vient, dans ce cas-là, du Conseil
exécutif. Le montant prévu de la subvention, je crois que c'est
$200 000 au maximum, pour une année, ou $100 000. Ce montant est
à la disposition du Conseil exécutif pour des subventions
spéciales de ce type.
M. Russell: Est-ce que c'est la première année que
la province...
M. de Belleval: Non, ce n'est pas la première
année.
M. Russell: Quels étaient les montants, les années
précédentes?
M. de Belleval: Je n'ai pas les montants antérieurs. On
peut les sortir.
M. Russell: On peut les obtenir.
M. de Belleval: Oui. Attendez un peu, non, je ne les ai pas.
M. Russell: On pourrait les obtenir.
M. de Belleval: Oui.
M. Russell: Merci. Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Article 400.
M. Giasson: Article 400. L'OPDQ subventionne une
société d'aménagement rural pour procéder à
un inventaire des terres. Est-ce qu'il s'agit de terres agricoles, de terres
forestières?
M. de Belleval: La société a pour but principal
l'utilisation rationnelle des sols au niveau agricole, forestier,
agrotouristique en vue de l'aménagement intégré des
ressources. A cette fin, la société procède à un
inventaire des terres dans les zones rurales de la région
Abitibi-Témiscamingue.
M. Giasson: Parce que l'inventaire des terres au
Québec...
M. de Belleval: Pendant les cinq mois qu'elle a été
en activité, durant l'exercice financier 1976/77, la
société a réalisé l'inventaire des sols dans les
cantons Rousseau, Clermont et Desméloizes, au nord de La Sarre. Les
données recueillies ont été cartographiées, ce qui
permet une image précise de l'utilisation du territoire,
supervisé, cultivé, non cultivé, en friche, à
l'abandon. Le travail nous indique également la propriété
du sol et le profil du propriétaire ou du locataire. Les données
recueillies par les employés de la société nous
apparaissent essentielles en vue d'un aménagement rationnel de notre
territoire, plus particulièrement pour le ministère des Terres et
Forêts, de l'Agriculture et du Tourisme, de la Chasse et de la
Pêche.
M. Russell: Est-ce que cette société a obtenu des
subventions précédentes à celle-là, les
années précédentes?
M. de Belleval: Je n'ai pas l'impression... Cela a
été constitué en 1976, c'est la première fois.
M. Russell: S'est-on assuré qu'il n'y a pas d'autres
inventaires qui ont été faits préalablement, par d'autres
sociétés?
M. de Belleval: II faut poser la question à l'OPDQ, qui
est quand même bien au fait de toutes ces questions, puisqu'il y a
travaillé beaucoup dans le Nord-Ouest.
M. Russell: A moins d'erreur, je pense que cet inventaire a
déjà été fait.
M. de Belleval: C'est qu'il y a un inventaire du potentiel qui a
déjà été réalisé.
M. Russell: Ah bon!
M. de Belleval: C'est très différent, c'est un
inventaire de l'utilisation. C'est très important d'avoir les deux types
d'inventaire pour faire ensuite la comparaison entre le potentiel, d'une part,
et l'utilisation de l'autre.
On peut voir, entre autres, par différence, qu'il y a des terres
d'un bon potentiel mais qui, en vertu de leur non-utilisation, par exemple,
sont à l'abandon et procéder ensuite à des
regroupements.
M. Giasson: Parce que cet inventaire du moins des terres
agricoles, le gouvernement doit le posséder par ses bureaux
régionaux d'agronomes. Comme vous l'avez indiqué, ce serait une
vue beaucoup plus générale que celle des terres agricoles,
puisqu'on implique le ministère des Terres et Forêts et celui du
Tourisme, de la Chasse et de la Pêche à l'intérieur de
cela.
M. de Belleval: C'est cela. L'Agriculture a, par exemple,
l'inventaire des terres en culture, mais elle a peut-être aussi
l'inventaire des terres qui ont un potentiel agricole en général.
Par exemple, quelles sont les terres qui sont retournées en friche?
M. Russell: Le ministère des Terres et Forêts a
l'inventaire des terres de tout l'Abitibi, c'est certain.
M. de Belleval: Mais il n'a pas toujours l'inventaire de
l'utilisation du sol.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): Le Conseil du
trésor.
M. Russell: $2000, c'est un supplément. A quelle date
a-t-on subventionné cette firme?
M. de Belleval: Mon Dieu, c'est pour l'enquête sur le Parc
olympique.
M. Roy: C'est l'enquête dont le premier ministre a fait
mention à l'Assemblée nationale?
M. de Belleval: C'est-à-dire que vous vous souviendrez que
l'ancien gouvernement avait mis sur pied une commission d'enquête sur les
Jeux olympiques.
M. Roy: Les coûts ou les jeux? M. de Belleval: Les
coûts des jeux.
M. Giasson: Les coûts de certains contrats
adjugés.
M. de Belleval: C'est-à-dire que l'enquête
était générale. Avant d'aller plus loin, nous avions dit:
Nous allons examiner, à partir des renseignements que nous
possédons déjà au Conseil du trésor,
l'opportunité de faire une enquête générale
là-dessus. Le Conseil du trésor a fait un premier examen. Il en
était sorti un certain nombre d'anomalies. On a décidé de
prendre trois contrats un peu au hasard et de les fouiller plus
particulièrement: le contrat des sièges, le contrat de la
structure d'un stationnement et un contrat d'électricité aussi
dans un stationnement.
Pour faire l'étude de ces contrats, le Vérificateur
général a dû employer une firme spécialisée,
à cause du surcroît de travail que cela lui apportait. Vous vous
souviendrez qu'à l'Assemblée nationale, ensuite, on a
déposé le résultat de ces enquêtes. Elles ont
révélé des anomalies pour le moins extraordinaires, des
taux de profit qui dépassaient les 100%, dans certains cas. C'est ce qui
a donné lieu finalement à la décision du gouvernement de
créer une enquête publique en bonne et due forme qui est en cours
actuellement et qui est présidée par le juge Malouf.
C'est pour payer ces engagements qu'aujourd'hui on vous présente
cela.
Ministère des Consommateurs Coopératives
et Institutions financières
Le Président (M. Bertrand): Le ministère des
Consommateurs, Coopératives et Institution financières article
300?
M. Russell: Un circuit fermé encore une fois.
Le Président (M. Bertrand): Le ministère de
l'Education.
M. Giasson: Un instant!
M. Russell: Un instant! Article 300, Denis Collette et
Associées. Peut-on avoir la liste des administrateurs de cette
société?
M. de Belleval: Bien sûr.
M. Russell: Les a-t-on ou est-ce qu'on les déposera?
Ministère de l'Education
Le Président (M. Bertrand): Le ministère de
l'Education, article 100? Article 200? Article 201?
M. Roy: 201, c'est une subvention totale pour l'année?
M. de Belleval: Oui.
M. Roy: D'accord.
M. de Belleval: Article 200, un instant!
Une Voix: Ce n'est pas cela?
M. de Belleval: Non, c'est pour cela que je reprends mon
"oui".
M. Giasson: C'est la meilleure et elle ne coûte pas
cher.
M. de Belleval: II s'agit du montant afférent aux bourses
mensuelles de logement et de pension. C'est un des seuls articles de la
convention qui existe entre le ministère et l'école de
Sainte-Foy. Le budget global de fonctionnement et de subvention est plus
élevé.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 202?
M. Russell: Contrat négocié. Adopté.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Bertrand): 203?
M. Russell: 203. Il s'agit d'un montant de $27 500 pour le
contrat accordé à Mme Ghislaine Marcotte qui va jusqu'au 30 juin
1977. Par contre, il y a un montant pour 1978/79. Est-ce que le même
contrat continue?
M. Giasson: Cela peut être payable sur l'année
financière qui vient, puisque son contrat se termine le 30 juin... Ah!
le 30 juin 1977. Non. Excusez. Si cela avait été 1978, cela
aurait été logique.
Il doit y avoir des erreurs de date.
M. de Belleval: C'est jusqu'au 30 juin 1978. Il y a une
imputation sur...
M. Russell: II y a une erreur de date.
M. Giasson: II y a une erreur de date, oui.
M. de Belleval: C'est une erreur de date. C'est 1978.
M. Russell: 1978.
M. Giasson: C'est plausible.
M. Russell: Est-ce qu'on peut avoir une copie du contrat?
M. de Belleval: Un instant. Est-ce qu'il y a un contrat
là-dedans?
M. Russell: Oui, un contrat négocié.
M. de Belleval: D'accord. Alors, ce n'est pas au 30 juin 1977,
c'est au 30 juin 1978.
Le Président (M. Bertrand): 300?
M. Russell: C'est encore un contrat négocié.
Le Président (M. Bertrand): 301?
M. Russell: C'est un contrat négocié, encore
là.
Le Président (M. Bertrand): 302?
M. de Belleval: Ce sont de petits montants pour lesquels on ne va
pas en soumission.
M. Giasson: Chapitre VIII de la loi 101.
M. de Belleval: C'est conforme à la
réglementation.
Le Président (M. Bertrand): 302? 303?
M. Russell: 302, la durée de l'étude, est-ce qu'on
en fait partie...
M. Giasson: 302?
M. Russell: 302, est-ce qu'on a un temps limité
pour...
M. de Belleval: Cela se terminera le 7 septembre 1978.
M. Giasson: Cela a débuté à quelle date?
M. de Belleval: Le 7 septembre. Il y a un an. Le Président (M.
Bertrand): 303? 304? 400?
M. Giasson: Pour 400, est-ce qu'il s'agit du programme hors
normes? C'est le programme de lutte au chômage, excusez-moi.
Le Président (M. Bertrand): 800? 801 ? 802?
Ministère de l'Industrie et du Commerce
Ministère de l'Industrie et du Commerce. 200? 201 ?
M. Russell: 201. Combien y a-t-il de gens inscrits à ce
stage?
M. de Belleval: Dix dirigeants de PME, choisis selon des
critères bien précis, pour élargir leur vision de la
gestion de l'entreprise, établir des contacts internationaux et
évaluer les possibilités de pénétrer des
marchés extérieurs, permettre ensuite à deux professeurs
d'acquérir les connaissances nécessaires pour dispenser ce type
de formation au Québec d'ici deux ans. Dix dirigeants d'entreprises et
deux professeurs.
Le Président (M. Bertrand): 201 ? 202?
M. Gagnon: A 201, comment avons-nous choisi ces dix dirigeants
d'entreprises? Le savez-vous?
M. de Belleval: Je n'ai pas la procédure des concours. On
nous dit que c'est selon des critères bien précis. Je peux
demander la procédure.
M. Giasson: Vous n'avez pas la liste des dix élus?
M. de Belleval: Non.
M. Giasson: Dépôt de documents pour connaître
la procédure de sélection et le nom des personnes.
M. de Belleval: La procédure de sélection et le nom
des stagiaires.
Le Président (M. Bertrand): 102? 400?
M. Russell: 400, on parle ici du plus bas soumissionnaire
conforme. Le soumissionnaire plus bas n'était pas conforme. En quoi
n'était-il pas conforme? A-t-on l'information?
M. de Belleval: Oui, sa proposition est la seule qui soit en
conformité avec le mandat soumis. La firme Thiry, Bourgoin et
Associés, quoique son prix soit inférieur, déborde
totalement hors du mandat. Quant à la firme Sorès, elle est
conforme au mandat à une exception, à savoir qu'elle oublie une
partie du mandat au niveau de la projection du marché. Son prix est
toutefois plus élevé.
Cette firme a effectué un excellent travail de recherche afin
d'acquérir une compréhension du secteur lui permettant de
présenter une méthodologie bien développée et
cohérente. Il y a une très bonne équipe interne à
la firme proposée pour la réalisation du mandat à laquelle
on a rattaché et très bien intégré les services
d'un spécialiste possédant les connaissances en termes de
technologie, implication de production et mise en marché des
transformateurs de courant et de potentiel.
Le Président (M. Bertrand): 401?
M. Russell: A 401, peut-on avoir le dépôt du
contrat?
M. de Belleval: Qu'est-ce que vous faites
avec tous ces papiers? C'est incroyable, vous allez mourir sur les
papiers.
M. Russell: On les divise et on les fait lire par nos gens, c'est
très formateur. C'est pour apprendre quoi ne pas faire.
M. de Belleval: Je le souhaite, sinon...
M. Roy: Cela fait partie d'une campagne de politisation des
Québécois qui ne coûte rien au gouvernement.
M. de Belleval: Je croyais que c'était une campagne de
promotion de l'industrie des pâtes et papiers.
M. Giasson: Non, de l'industrie de la pompe à eau potable.
Cela nous intéresse, la fabrication de pompes à eau potable au
Québec, M. le ministre.
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Bertrand): 700? 701 à...
M. Roy: 701 à 713.
Le Président (M. Bertrand): ... 713.
M. Roy: Je constate que c'était sensiblement le même
montant qui était accordé, à quelques nuances près,
aux différents conseillers économiques.
M. Russell: II y a des critères, c'est particulier.
M. de Belleval: Oui, c'est un programme régulier qui a
déjà cinq ans d'âge, je pense. C'est très dur
à tuer, comme tous les programmes, une fois qu'ils sont
lancés.
M. Roy: Mais, au moins, dans celui-là, ne faites pas de
tentatives d'assassinat.
M. de Belleval: Non, il n'en est pas question.
M. Roy: L'argent qui est investi coûte à peu
près un tiers de million à la province par année. C'est
à peu près ce qu'il y a de plus rentable de tout l'argent et de
toutes les subventions qu'on peut accorder. Je prends, entre autres, l'article
712 concernant le Conseil économique de Beauce. Je sais que l'article
706 intéresse particulièrement mon collègue de
Montmagny-L'Islet. Cela concerne le Conseil économique de Montmagny.
C'est par l'entremise de ces organismes, de ces institutions pour lesquelles il
y a également une participation municipale, une participation des
municipalités, qu'on contribue énormément au
développement économique du milieu. C'est un outil
extraordinaire, un outil formidable que nous avons entre les mains.
M. Giasson: Tous ces conseils fonctionnent- ils de la même
manière à travers le Québec? C'est une autre question
qu'on pourrait se poser.
M. Roy: C'est une autre question qu'on pourrait se poser, mais il
demeure quand même un fait, c'est que...
M. de Belleval: Celui de Saint-Georges fonctionne bien.
M. Marcoux: Ce qui est rassurant, c'est que... M. Giasson:
Concédé.
M. Marcoux: Ce qui est rassurant, c'est qu'ils sont en train de
faire une étude pour évaluer et voir quelle orientation cela
pourrait prendre. Il n'est pas question de les faire disparaître, comme a
dit le ministre de l'Industrie et du Commerce, mais il est question de
préciser davantage leur mandat.
M. Roy: Je pense que le...
M. Marcoux: J'ai vécu des exemples dont la
rentabilité et l'efficacité étaient peut-être
"ques-tionnable".
M. de Belleval: Pour employer un anglicisme bien connu.
M. Roy: II faut dire, M. le Président, si on me le permet,
que cela prend quand même quelques années avant que les conseils
économiques puissent se définir de façon bien claire et
être en mesure d'apporter des résultats valables, des
résultats positifs.
Il faut dire que, lorsque cela a débuté, les conseils
économiques, c'est peut-être à la suite d'une campagne
qu'avait fait le centre de dirigeants d'entreprises dans différentes
régions du Québec. Cela avait permis de regrouper les industriels
pour leur donner de l'information ou encore organiser des forums sur des
questions qui les concernaient. Pour y avoir assisté et avoir
été membre du Conseil des dirigeants d'entreprises de la
région chez nous, il faut dire que si, aujourd'hui, le Conseil
économique de Beauce va bien et qu'il peut servir de guide, je pense, au
gouvernement, il n'en demeure pas moins qu'à l'origine, ce
n'était pas facile de grouper les industriels et les hommes d'affaires
à une même réunion et autour d'une même table. Ils se
regardaient, même s'ils n'étaient pas dans la même ligne,
comme des concurrents.
C'est peut-être un peu le défaut séculaire des
Canadiens français de se considérer comme des concurrents
à partir du moment où un autre réussit à prendre
une place dans le monde des affaires. Avec le temps, je pense que cela a
été extrêmement valable. Cela me fait plaisir aujourd'hui
de dire, à l'intention du gouvernement, que c'est le meilleur
investissement que le gouvernement peut faire pour permettre le
développement économique du Québec.
M. Marcoux: Voulez-vous que l'on précise les
critères de sélection des commissaires?
M. Roy: Des critères, écoutez! Quand il y a 23
critères pour attribuer une subvention et que je vois l'entreprise
correspondre à 21 critères et être obligée de
dépenser la moitié de l'argent de la subvention pour tâcher
de faire comprendre au gouvernement ou encore de s'expliquer avec les gens du
gouvernement pour savoir à quel endroit les virgules doivent être
posées pour répondre aux deux critères additionnels, je
trouve qu'il y a exagération. Je regarde sourire le ministre. Je sais
qu'on se comprend.
M. Marcoux: C'est parce qu'il y a beaucoup d'avocats dans cet
univers.
M. Roy: Je sais qu'on se comprend très bien. Faisons donc
confiance aux gens du milieu et donnons leur donc une marge de manoeuvre.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Roy: Agissons donc comme des gens responsables, des gens
intelligents. J'entends parler beaucoup de critères depuis ce matin et
je trouve qu'il y a déjà trop de critères au
Québec. Il y a tellement de critères que tantôt, il va y en
avoir un pour savoir sur quel pied, le matin, on va sortir...
M. de Belleval: Descendre du lit.
M. Roy: ... du pied gauche ou du pied droit, parce qu'il y aura
sûrement des critères pour nous donner des indications, et
quelqu'un pour nous surveiller surtout. Il y a des limites.
M. de Belleval: C'est comme de la crème glacée. Si
on en abuse, cela rend malade.
M. Roy: C'est cela. Cela devient de la critéromanie".
M. de Belleval: Cela peut le devenir. Il en va ainsi pour toute
chose.
M. Gagnon: J'aimerais ajouter un mot à ce que vient de
dire le député de Beauce-Sud. C'est certainement un très
bon programme, mais je pense qu'il faudrait trouver le moyen que ces
commissaires industriels travaillent peut-être un peu plus ensemble. Si
on regarde le cas de deux ou trois villes jumelées où chacune a
son commissaire industriel, ils sont devenus un peu concurrents entre eux. J'ai
l'impression qu'il y aurait avantage à trouver une formule quelconque
pour qu'on puisse les orienter à travailler davantage ensemble pour ne
pas se diviser, mais essayer d'aller chercher l'industrie, essayer d'être
plus fort pour attirer l'industrie.
M. Giasson: Dans le cas de villes jumelées, lorsque le
commissaire industriel est payé en to- talité par la ville qui
utilise ses services, vous lui en demandez pas mal, de...
M. Gagnon: II reste que...
M. Giasson: ... s'entendre avec ses partenaires pour faire une
répartition de la venue de nouveaux investisseurs ou de nouvelles
industries.
M. Gagnon: J'ai une expérience qui prouve que l'on tente
de le faire. Je pense qu'il y aurait avantage, quand il y a deux ou trois
villes ensemble, qu'une industrie y vienne. Peu importe dans quelle ville va
s'établir cette industrie, elle va donner de l'emploi aux ouvriers
à l'une ou l'autre des trois villes ensemble. C'est dans ce sens que des
fois, il y aurait possibilité d'unir les efforts. Ce n'est pas pour
ajouter un nouveau critère, mais je pense que c'est une façon de
travailler.
M. Roy: C'est une façon de travailler, mais dites-vous
bien que si vous avez de la concurrence entre deux ou trois villes qui sont
presque jumelées parce qu'elles sont très près l'une de
l'autre, et si vous avez une concurrence qui est extrêmement vigoureuse,
il est peut-être préférable d'avoir une concurrence
à ce niveau que d'avoir une concurrence avec d'autres régions.
C'est un autre élément, je pense, dont il faut tenir compte.
J'aime mieux voir la concurrence entre les commissariats industriels chez nous
et entre les conseils de ville, que de voir la concurrence avec d'autres
régions. Parce qu'ayant une concurrence assez vigoureuse sur le plan
local, inutile de vous dire qu'il y a place pour l'imagination, l'initiative,
les services et il y a beaucoup plus de motivation. Il y a une question de
motivation là-dedans, il ne faut pas l'oublier. S'il y a absence de
motivation du fait que la concurrence est très éloignée,
je pense qu'on est perdant en définitive.
M. Gagnon: De toute façon, ce n'est pas le moment d'ouvrir
un débat, mais je crois qu'il y aurait avantage à trouver la
possibilité de travailler ensemble.
Le Président (M. Bertrand): C'est très
intéressant. J'apprends beaucoup de choses à vous écouter,
messieurs, mais...
M. Roy: C'est l'aspect le plus productif de notre commission
parlementaire. Il ne faudrait quand même pas la contingenter...
Le Président (M. Bertrand): ... sauf que si on ne veut pas
prendre...
M. Roy: ... et établir des critères de
discussion.
Le Président (M. Bertrand): Si on ne veut pas accumuler du
retard sur le retard déjà accumulé, on a avantage
à...
M. Giasson: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bertrand): ... considérer qu'il
nous reste une heure et demie, ce matin, pour terminer ces engagements.
M. Giasson: Nous avons laissé le Québec pour passer
à l'Euphrate.
M. Russell: On finit à 12 h 30.
Le Président (M. Bertrand): 12 h 30, il nous reste une
heure en plus pour les engagements du mois de septembre.
M. Giasson: Si nous allions du côté de
l'Euphrate.
Le Président (M. Bertrand): Oui.
M. Marcoux: Avec la collaboration de l'Opposition, on va passer
au travers.
Le Président (M. Bertrand): L'oeuf rate... Cela va?
M. Russell: 714.
Le Président (M. Bertrand): 714
M. Russell: A 714, est-ce qu'on pourrait savoir l'envergure du
contrat? Est-ce qu'il s'agit d'un contrat de...
M. Giasson: Ce n'est pas un contrat, c'est...
M. Russell: C'est-à-dire une subvention de
recherche...
M. Giasson: Répondre à un appel d'offres.
M. Russell: Un appel d'offres, oui; sur $45 000, quels sont les
critères sur lesquels le gouvernement s'est basé pour donner $45
000 à Marine Industrie?
M. de Belleval: La soumission coûtera environ $100 000
à préparer. Si Marine a le contrat, les $45 000 seront
remboursés.
M. Russell: Si elle prépare les critères, c'est
évident qu'elle aura le contrat.
Le Président (M. Bertrand): 715.
M. Russell: 715. Est-ce qu'il y a moyen d'avoir plus
d'information? On donne: Dépenses, $28 440 pour aider à
André Perrault Ltée, Saint-Hyacinthe.
M. de Belleval: C'est ça. La compagnie André
Perrault Ltée est un centre d'achat postal de disques classiques, qui
vend, par le truchement d'un catalogue de 590 pages en 1977, la plus grande
sélection de disques jamais offerte en Amérique. Etablie à
Saint-Hyacinthe depuis six ans, André Perrault Ltée a un chiffre
d'affaires d'environ $1,5 million par an, grâce à ses 30 000
clients à travers le Canada. Cette compagnie n'est pas un club de
disques. Elle vend par la poste des disques qui sont choisis par les clients
à partir du catalogue. André Perrault Ltée souhaite
maintenant promouvoir la vente de disques québécois en
Nouvelle-Angleterre à partir d'une succursale qui vient d'ouvrir
à Winooski, au Vermont. La compagnie est en train de préparer,
pour cette activité, un catalogue quatre couleurs de 48 pages où
sont décrits environ 3000 disques québécois. Dans le cadre
de ce développement de ses activités, le président de la
firme, M. André Perrault, a l'intention d'entreprendre personnellement
une prospection du marché de la Nouvelle-Angleterre au cours d'un voyage
d'une dizaine de jours, ainsi que la mise au point sur place d'un programme de
mise en marché de publicité en utilisant les media locaux. Il
s'avère qu'il existe un intérêt croissant en
Nouvelle-Angleterre pour tout ce qui vient du Québec, en particulier,
évidemment, du côté des Franco-Américains, alors
qu'il est justement très difficile de se procurer livres, disques,
puisque le réseau de distribution est encore inexistant, etc. Alors,
vous voyez que...
M. Giasson: Est-ce qu'il s'agit de musique classique
québécoise?
M. de Belleval: Non, c'est tout genre de musique, 3000 disques
québécois.
M. Russell: ... disque en général.
M. Giasson: Mais la spécialité de la maison n'est
pas nécessairement...
M. de Belleval: La spécialité, c'est le disque
classique, mais, dans ce cas-là, ce ne sera pas seulement des disques
classiques.
M. Russell: J'espère que, s'il y a un industriel qui veut
établir un marché là-bas, le gouvernement va contribuer
à lui aider à développer son marché aux
Etats-Unis.
M. Roy: C'est une très bonne initiative.
Le Président (M. Marcoux): 716? 716 à 722?
M. de Belleval: C'est la même chose que tantôt.
Le Président (M. Marcoux): Cela va? 723 à 728?
M. Roy: Cela va.
Le Président (M. Marcoux): 800.
M. Giasson: Subvention.
M. Roy: De quelle industrie s'agit-il? Dans quel genre
d'industrie?
M. de Belleval: Uniracor. Prise en charge d'une subvention de $15
millions. Uniracor, boulevard Dorchester à Montréal. Qu'est-ce
que c'est déjà? On n'a pas les détails. On pourra envoyer
qui est Uniracor et qu'est-ce que c'est, cette subvention.
M. Russell: Est-ce que c'est le nombre d'employés...
M. Giasson: Par le nom, a priori, on serait porté à
croire que c'est un organisme qui veut prêcher l'unité et
raccorder.
M. de Belleval: On en a bien besoin.
M. Giasson: Ce n'est pas tellement là une activité
industrielle.
M. de Belleval: On en a plus besoin à Ottawa que chez
nous, mais ce doit être autre chose. C'est un investissement de $15
millions. Comme vous voyez, il y a des firmes qui investissent au
Québec, $15 millions.
M. Russell: Oui.
M. de Belleval: D'accord, on vous envoie les renseignements.
Vraiment...
M. Russell: L'annonce est de $15 millions; parfois, ça
finit par $5 millions.
M. de Belleval: Non, c'est $15 millions. La preuve, c'est que...
Bon! Une nouvelle usine.
Le Président (M. Marcoux): 801?
M. Roy: A 801, comme je vous l'ai dit tantôt, ce sont deux
industries qui, grâce à la coopération et à la
collaboration, au travail fait par le conseil économique de Beauce... Ce
sont deux industries de mon comté qui se développent.
Le Président (M. Marcoux): 801 est adopté?
M. Roy: Sûrement.
M. Giasson: C'est merveilleux.
Le Président (M. Marcoux): 802?
M. de Belleval: S'il pouvait y en avoir davantage à
Montmagny.
M. Giasson: Oui. Les Aliments Maxi? C'est proche de chez
nous.
M. Russell: Combien y a-t-il d'emplois à cette usine?
Est-ce qu'ils donnent le nombre d'emplois à 802?
M. de Belleval: A 802?
M. Russell: Oui, est-ce qu'on a les détails?
M. de Belleval: Implantation d'une nouvelle usine. Tiens! Encore
une nouvelle usine. Mais c'est incroyable! Les gens ont confiance dans le
développement économique du Québec malgré toute la
propagande du ministre fédéral des Finances. C'est incroyable. Je
ne l'ai pas, mais je peux vérifier.
M. Gagnon: Ce serait intéressant de connaître le
nombre d'emplois.
M. de Belleval: Oui, on pourra savoir cela.
M. Giasson: C'est-à-dire à l'article 800. Ce serait
intéressant, c'est à 800, $15 millions d'investissement.
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Marcoux): Article 802, cela va? Article
803.
M. Roy: A l'article 803, encore la même chose, subvention
à Saint-Georges International à Saint-Georges, comté de
Beauce.
M. de Belleval: Saint-Georges International, maintenant.
Le Président (M. Marcoux): Adopté?
M. Roy: Avant de l'adopter, j'aimerais... C'est le nom que cela
porte. Avant c'était la Saint-Georges Woolen Mills, une compagnie, une
filature spécialisée depuis un certain nombre d'années
dans la fabrication de tapis.
M. de Belleval: Ah bon!
M. Roy: Je ne voudrais pas induire les membres de la commission
en erreur, mais, avec cette subvention et le projet en voie de
réalisation à l'heure actuelle, l'industrie se spécialise
dans la fabrication de la fibre, je pense, et c'est censé devenir la
plus importante au Canada.
M. Gagnon: Combien d'employés?
M. Roy: Je ne saurais le dire avec exactitude, mais je pense que
le ministère de l'Industrie et du Commerce pourrait nous fournir ces
informations.
M. de Belleval: A l'avenir, je pense que le ministère
devrait nous envoyer une petite synopsis avec ses subventions.
Le Président (M. Marcoux): Article 803, adopté.
Article 804. Adopté. Article 805? Article 806?
M. Giasson: Pourquoi une subvention à un système
d'aqueduc passe-t-elle par l'OPDQ? C'est à l'intérieur de
l'ancien programme.
M. de Belleval: C'est dans la région
Bas-Saint-Laurent-Gaspésie. C'est au titre du programme
fédéral-provincial.
Le Président (M. Marcoux): Article 806?
M. Russell: 805. Vous avez la même chose à l'article
806.
Le Président (M. Marcoux): Article 806? M. de Belleval:
Même chose.
M. Russell: La même chose, mais ce n'est pas le
Bas-Saint-Laurent.
M. de Belleval: Un instant!
M. Giasson: Infrastructure industrielle.
M. de Belleval: C'est cela, c'est le cadre de l'entente
auxiliaire Canada-Québec sur les infrastructures industrielles.
Ministère de la Justice
Le Président (M. Marcoux): Justice. Article 100?
Adopté. Article 101?
M. Giasson: Un instant!
M. de Belleval: C'est Kamouraska-Témiscouata.
Le Président (M. Marcoux): II n'y a pas de problème
à la Justice.
M. de Belleval: Ce sont les inondations.
M. Giasson: On n'avait pas fini de payer cela?
M. de Belleval: II en reste quelques municipalités dans ce
cas-là.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): On continue de payer. On n'a
pas fini de payer vos... Article 101 ?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Article 200.
M. Russell: A l'article 200, M. le Président, je vous
ferai remarquer que c'est encore un contrat négocié. Je veux
qu'il s'en souvienne. Les autres en ont parlé chaque fois. Quand il y
avait un contrat négocié, c'était un scandale. Je ne vous
dis pas que c'est un scandale, mais je vous rappelle simplement que vous
continuez à négocier des contrats. Vous n'avez pas trouvé
de formule miracle pour...
M. de Belleval: C'est conforme à la Loi d'administration
financière, qui prévoit que, pour ces contrats de moins de
ce doit être $50 000 dans ce cas-là il est normal d'avoir
des contrats négociés.
M. Giasson: Ce n'est pas là-dessus qu'on discute, M. le
ministre. On se rappelle la tenue des commissions parlementaires de 1970
à 1976. Chaque fois qu'il apparaissait un contrat négocié,
c'était un tollé de ce côté-ci de la table mais qui
était occupé par d'autres personnes à l'époque.
M. de Belleval: On n'a jamais enregistré cela. Avez-vous
des preuves de cela? Avez-vous des preuves enregistrées de cela?
M. Russell: J'ai une mémoire assez fidèle.
M. Giasson: On n'a pas de preuves enregistrées sur papier,
mais, dans nos têtes et dans nos esprits, c'est demeuré.
M. de Belleval: Comment se fait-il que vous n'ayez pas de preuve
enregistrée de cela?
Le Président (M. Marcoux): Article 200 adopté.
Article 300?
M. Russell: Adopté sur division. Article 300, contrat
négocié encore, M. le Président.
M. de Belleval: C'est un contrat de personnel.
M. Giasson: L'article 400 aussi, M. le député.
Le Président (M. Marcoux): Article 400. Article 401.
M. Giasson: Pourquoi négocie-t-on un contrat à
l'article 400, pour une période de six mois seulement?
M. de Belleval: A l'article 400, pour une période de six
mois?
M. Giasson: Cela mène à la fin de l'année
financière du gouvernement?
M. de Belleval: Actuellement, nous sommes en train de revoir
toute la politique de gardiennage. En attendant, on prolonge à court
terme les contrats en vigueur, en attendant que la nouvelle politique de
gardiennage soit mise en application. C'est une mesure d'efficacité
administrative. On veut augmenter la productivité de nos gardiens et de
notre système de gardiennage.
Ministère des Richesses naturelles
Le Président (M. Marcoux): Richesses naturelles, article
100. Elle n'est pas enregistrée. L'article 100 est adopté?
M. Russell: Richesses naturelles, article 100. Ce n'est pas
possible. Un instant!
Le Président: Article 100.
M. Giasson: Article 400, oui. Article 100.
Le Président (M. Marcoux): Richesses naturelles.
M. Giasson: Adopté.
M. de Belleval: II faut lire ça. Contrat avec Fer et
Titane du Québec Inc., de Sorel,...
M. Giasson: C'est riche en vocabulaire.
M. de Belleval: ... pour des essais de fusion réductrice
d'environ 40 tonnes de concentré de magnétite titanifère
et vanadifère dans un four à arc électrique.
Le Président (M. Marcoux): Adopté, je pense.
Article 201? Adopté.
M. Giasson: Contrat négocié avec Roche et
Associés. Article 551.
M. de Belleval: Cela ne se peut pas. M. Giasson: Je
comprends moins.
M. de Belleval: A partir d'une liste des sociétés
d'ingénieurs-conseils intéressées à offrir leurs
services au MRN, le ministère a demandé des offres de service
sommaires aux sociétés intéressées par les travaux
décrits en titre. Quatre sociétés ont soumis des offres de
service, soit Desjardins, Sauriol et Associés; Lemieux, Morin,
Bourdages, Doucet, Simard et Associés; Saint-Amant, Vézina, Vinet
et Brassard; Roche et Associés. Compte tenu que les deux
premières sociétés travaillent déjà sur des
projets routiers d'envergure pour le compte de la SEBJ et que le MRN compte
octroyer à la troisième société un contrat
d'étude de tracés dans un autre projet routier du
ministère, le MRN a décidé d'octroyer le contrat
d'exécution à la société Roche et Associés
qui dispose de l'expertise pour un projet de cette envergure et qui a
déjà accompli la première phase de l'étude
écologique concernant le tracé de la route Selco-Joutel.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Article 400.
M. Giasson: Contrats négociés...
M. Russell: Article 400, contrats négociés. M. le
Président, est-ce qu'il y a possibilité d'obtenir le nom des
administrateurs de cette société?
M. de Belleval: Les Relevés géophysiques Inc., est
la seule société au Québec à pouvoir fournir un
service de levées "input". C'est pour ça que c'est un contrat
négocié. Avant ça, c'était une
société de l'Ontario qui le faisait. Grâce à la
politique d'achat mise en application maintenant, c'est une firme du
Québec qui va pouvoir le faire.
Le Président (M. Marcoux): Adopté.
M. Russell: M. le Président, est-ce qu'on va obtenir le
nom des administrateurs de cette société?
M. de Belleval: Avec plaisir. M. Russell: Merci.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Richesses
naturelles, article 700. Adopté?
M. Russell: Enfin, on en a trouvé un avec des soumissions
publiques.
Le Président (M. Marcoux): Article 701, adopté?
M. Giasson: Pas trop vite.
M. de Belleval: Article 702.
M. Giasson: Cela va. Articles 701, 702.
Le Président (M. Marcoux): Article 702. Article 703.
Article 704. Terres et Forêts, article 100.
Ministère des Terres et Forêts
M. Russell: Contrats négociés.
M. de Belleval: Ce sont des ingénieurs forestiers.
M. Russell: M. le Président, ce ne sont pas les seuls
ingénieurs forestiers.
M. de Belleval: Non, mais on vous a...
M. Russell: On pourrait utiliser les mêmes critères
que vous avez énoncés tout à l'heure.
M. de Belleval: Exactement, c'est ce qui se passe. Le ministre
des Terres et Forêts est déjà venu ici, d'ailleurs, exposer
toute la procédure pour l'engagement de ces professionnels.
M. Russell: Un jour, ce sera mis en application.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Article 101.
M. Giasson: Article 101. Un contrat de $166 000 avec le Syndicat
des producteurs de bois du Nord-Ouest. Est-ce qu'on pourrait avoir un
dépôt de documents sur ce contrat intervenu entre le syndicat et
le ministère?
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Marcoux): Adopté.
M. de Belleval: Ce sont des travaux de coupe
précommerciale, d'éclaircis, dans un jeune peu-
plement de pins gris d'une superficie de 1232 acres. Le coût
moyen, à l'acre, est de $135.
M. Giasson: Sur des terres publiques. M. de Belleval: Sur
des terres publiques.
Le Président (M. Marcoux): Article 200. Adopté.
Article 201. Adopté.
M. Russell: Article 201, est-ce qu'on pourrait avoir le
dépôt du contrat?
Le Président (M. Marcoux): Article 300. M. de Belleval:
Oui, on peut...
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Article 301.
M. Giasson: A l'article 300, une subvention est versée
à une coopérative par le ministère des Terres et
Forêts au lieu d'être versée par le ministère des
Consommateurs. Habituellement, c'était le ministère des
Consommateurs...
M. de Belleval: Article 301? M. Giasson: A l'article
300...
M. de Belleval: L'article 300, Terres et forêts?
M. Giasson: Le ministère des Terres et forêts aurait
versé une subvention à une coopérative.
M. de Belleval: Ah excusez-moi.
M. Giasson: En vertu de quelle règle?
M. de Belleval: Ce sont des subventions pour les
opérations et non pas pour... C'est pour cette raison que cela ne
relève pas du ministère des Consommateurs, Coopératives et
Institutions financières.
M. Giasson: Mais il s'agit d'une association coopérative
qui s'occupe de quelles fins particulières?
M. de Belleval: C'est la mise en marché du bois à
pâte, fourniture du bois de pulpe.
M. Giasson: J'aimerais avoir plus de détails, qu'on
dépose des documents là-dessus.
M. de Belleval: Ce sont des coopératives
forestières régionales de la Gaspésie, celles de New
Richmond, Saint-EIzéar...
M. Giasson: Mais, comté de
Kamouraska-Témiscouata?
M. de Belleval: ... Saint-Edgar, Saint-Alphonse et
Saint-Louis.
M. Giasson: Ce n'est pas en Gaspésie.
M. de Belleval: New Richmond est en Gaspésie, ainsi que
Saint-EIzéar et Saint-Edgar; c'est tout en Gaspésie.
M. Giasson: C'est parce que la subvention est accordée
à l'Association coopérative de Saint-Louis, comté de
Kamouraska-Témiscouata.
M. de Belleval: Oui, excusez. Ce sont plusieurs associations
coopératives, dont celle de Saint-Louis.
M. Giasson: La subvention est versée à celle de
Saint-Louis?
M. de Belleval: II y en a une de $26 000 versée à
Saint-Louis; comme l'engagement est de plus de $25 000, dans ce cas, ça
vient ici. Mais il y en eu plusieurs; $5000, $18 000, $11 000, $23 000.
M. Giasson: Mais, celle de Saint-Louis en a...
M. de Belleval: Elle a reçu $26 000. D'accord?
M. Giasson: D'accord.
Le Président (M. Marcoux): 301? Adopté. 302?
Adopté. 400?
M. Russell: Pour 400, M. le Président, y aurait-il
possibilité d'obtenir les contrats de location d'équipement et la
longueur des routes qui ont été faites, lors de ces travaux, pour
le montant de $400 000?
M. de Belleval: II s'agit de travaux en régie afin de
permettre la reconstruction d'un chemin forestier dans la forêt domaniale
de Roberval, selon les normes et spécifications du MTF. Ce chemin va
servir de voie de pénétration pour Gagnon et Frères, pour
exploiter ce secteur de la forêt. Cependant, le ministère
préfère le construire lui-même pour diverses raisons:
Construction selon ses normes, possibilité d'un raccordement avec les
autres chemins de la forêt, éviter de devoir indemniser la
compagnie pour les améliorations qu'elle aurait ainsi à apporter
à la forêt. Parce que c'est un chemin de pénétration
permanent, un chemin principal.
M. Russell: C'est ça.
M. Giasson: On aimerait avoir un dépôt du contrat,
la liste de la machinerie et les locateurs de la machinerie.
M. de Belleval: On a utilisé les taux de location
autorisés par le service général des achats et
d'équipement de Gagnon et Frères était disponible sans
délai; il était urgent de commencer les travaux avant
l'hiver.
M. Giasson: Dépôt du contrat.
Le Président (M. Marcoux): 400, adopté. 700?
Adopté. 701 ? Adopté. 702? Adopté. 703? Adopté.
704? Adopté. 705? Adopté.
Ministère du Tourisme, de la Chasse et de la
Pêche
Tourisme, Chasse et Pêche: 300?
M. Russell: Pour 300, pourrait-on avoir des détails? On
n'a pas beaucoup de détails là-dessus.
M. de Belleval: II s'agit de promouvoir les voyages de ski
à forfait dans les Laurentides et vers Québec. On participe ainsi
à une campagne de publicité qui, auprès des Etats-Unis,
fait la promotion de Package Tour, comme on l'appelle.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 400?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 401? 402?
M. Giasson: Pour 401... D'accord, ça va.
Le Président (M. Marcoux): 402, adopté?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 403?
M. Russell: A 403, encore un contrat négocié.
M. de Belleval: Le MTCP a voulu créer un impact
publicitaire à la foire de Chicago, du 3 octobre 1977, et, pour cela, il
a fait coïncider sa campagne annuelle de promotion, "Congrès
1977/78", avec le lancement d'un manuel, "Voyages-Motivation et
Récompense au Québec", le premier du genre publié en
Amérique du Nord. Le manuel de voyage est, en quelque sorte, un
catalogue des possibilités d'accueil, au Québec, pour des
congrès de type voyage de motivation et de récompense. Il est
à noter que cette forme de tourisme s'avère la plus rentable, du
point de vue des retombées économiques, quand on sait qu'un
voyageur, participant à ce type de congrès dépense
jusqu'à deux fois plus qu'un touriste ordinaire. Il sera
distribué à certaines agences spécialisées en
voyages-motivation, de même qu'aux directeurs d'entreprises reconnues
pour organiser de tels voyages.
M. Giasson: Vous avez fait appel à combien d'agences?
M. de Belleval: Le ministère a dû choisir cette
compagnie sans appel d'offres, au jury, à cause du délai trop
court; son choix s'est basé sur l'expérience de la compagnie et
sa disponibilité à remplir ce mandat. En fait, c'est une
compagnie qui avait déjà été retenue au cours des
années précédentes pour ce genre de service.
M. Russell: Une compagnie qui avait de l'expérience?
M. de Belleval: Oui, qui avait déjà
été retenue par le ministère au cours des dernières
années pour ce genre de chose.
Le Président (M. Marcoux): 403? Adopté. 404?
M. Russell: L'engagement 404; est-ce que c'est la même
réponse? Une compagnie qui avait déjà été
retenue dans le passé ou encore un contrat négocié ici
pour faire une étude de...
M. de Belleval: C'est un petit contrat de $25 000.
M. Russell: Le ministère ne possède-t-il pas des
ingénieurs forestiers pour faire ce genre d'étude?
M. de Belleval: L'étude préliminaire avait
été effectuée en 1975/76 par cette firme; le travail est
déjà amorcé en ce qui concerne la confection de la carte
et certains autres travaux, comme l'interprétation. L'expérience
dans le domaine professionnel et l'intégrité de la firme sont
reconnues. Autrement dit, cette firme était déjà dans le
dossier.
M. Giasson: C'est le mandat que je trouve un peu curieux: faire
une étude de l'état de santé de la forêt et du parc
du mont Sainte-Anne. Qu'est-ce qu'on recherche effectivement?
M. de Belleval: Concernant le parc du mont Sainte-Anne, il y aura
sans doute des travaux sylvicoles à faire pour améliorer
l'état de cette forêt qui sert pour la promenade, le tourisme,
etc. Avant de procéder à des travaux, ils font faire un
inventaire des peuplements qui existent pour savoir lesquels devraient
être éliminés ou coupés, ceux pour lesquels on
devrait faire des éclaircies ou de la replantation. On prépare
ainsi un projet, ensuite un plan d'amélioration de la forêt, pour
fins récréatives et touristiques.
M. Giasson: On pourrait faire de la plantation
également.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 405?
Adopté. 406? Adopté. 407?
M. Russell: 700?
Le Président (M. Marcoux): 700, je m'excuse. Tourisme,
Chasse et Pêche, 700.
M. Russell: Est-ce qu'on peut avoir le nom des
administrateurs?
M. de Belleval: 700 à Tourisme, Chasse et Pêche?
Gaboriau et Associés; oui, d'accord, c'est M. Robert Lapalme qui est le
président de cette firme. Vous connaissez le caricaturiste Robert
Lapalme?
M. Giasson: Oui, le député de Brome doit
très bien le connaître.
M. Russell: Robert Lapalme? Je ne le connais pas.
M. Giasson: Le spécialiste de la caricature de votre
ancien chef.
M. Russell: Moi, je ne le connais pas. M. de Belleval:
Maurice Le Noblet.
Le Président (M. Marcoux): Vous avez manqué quelque
chose.
Ministère des Transports
Transports: 100? Adopté.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 101?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 102?
Adopté. 103? Adopté. 104? Adopté. 105?
M. Giasson: Contrat négocié, c'est du pavage,
d'accord. Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 106?
Adopté. 107? Adopté. 108? Adopté. 109? Adopté.
M. de Belleval: Transports: j'ai l'impression que tout est...
Le Président (M. Marcoux): C'est adoptable.
M. de Belleval: Je veux dire que ce sont tous des contrats...
à moins que vous ayez vous-même identifié...
Le Président (M. Marcoux): Si vous êtes d'accord, on
peut adopter jusqu'à 121.
M. Giasson: Je n'ai pas eu le temps de voir tous les projets de
transports, mais je suis prêt à les adopter...
M. de Belleval: J'ai vérifié moi aussi hier et
puis...
M. Giasson: ... sujet à vérification cependant,
s'il y avait des choses que je... je vais revoir cela, et s'il y avait des
choses, on pourra peut-être revenir...
M. de Belleval: Moi, je serais d'accord avec cela. Transports, on
les adopte en bloc mais si, après avoir fait un examen, il y a un
contrat particulier sur lequel vous posez une question, cela me ferait plaisir
d'y répondre.
M. Giasson: On m'a dit seulement ce matin que je devais...
M. de Belleval: Ce sont seulement des questions de contrat. J'ai
vérifié, hier, et il ne semblait pas y avoir autre chose que des
contrats ce mois-ci.
Le Président (M. Marcoux): Transports:
adopté...
M. de Belleval: Adopté, sous réserve de questions
éventuellement.
Le Président (M. Marcoux): ... sous réserve de
questions ultérieures. C'est enregistré. Adopté au complet
jusqu'à...
Ministère du Travail et de la
Main-d'Oeuvre
M. de Belleval: Travail et Main-d'Oeuvre.
Le Président (M. Marcoux): Travail et Main-d'Oeuvre. Nous
y arrivons.
Le premier article du Travail et de la Main-d'Oeuvre est 200.
Adopté. 400, Travail et Main-d'Oeuvre?
M. Giasson: Adopté. A 200, combien cela a-t-il
créé de nouveaux emplois?
M. de Belleval: Dans ce cas, il s'agit de douze personnes, dont
onze bénéficiaires de l'aide sociale, durant 16 semaines.
M. Giasson: Douze personnes, seize semaines. Merci, 400,
adopté.
Le Président (M. Marcoux): 400, adopté. Travail et
Main-d'Oeuvre, 700?
M. Giasson: Adopté.
Ministère des Travaux publics et de
l'Approvisionnement
Le Président (M. Marcoux): Travaux publics et
Approvisionnement, 100?
M. Giasson: Contrat négocié. Pour quelle raison?
Seul fournisseur? Est-ce possible?
M. de Belleval: Approbation demandée, conformément
aux règles prévues par la directive 1374 du Conseil du
trésor, article 2 seul soumissionnaire. Comme il s'agit de meubles
destinés aux bureaux de ministres, de chefs et de sous-chefs, les
articles ne sont disponibles
que chez un fournisseur, ce sont des meubles standardisés, en
vertu de la procédure en vigueur depuis quelque temps déjà
au ministère des Travaux publics. En fait, c'est l'équivalent
d'un achat en bloc.
M. Russell: Un seul manufacturier?
M. de Belleval: Ce sont des meubles standardisés, qui ont
déjà été commandés par centaines
d'exemplaires, en vertu d'un appel d'offres. Il s'agit tout simplement de
compléter les quantités à des prix fixes.
Le Président (M. Marcoux): Adopté?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 200?
M. de Belleval: C'est l'équivalent d'une commande ouverte,
au fond.
Le Président (M. Marcoux): 200? Adopté. 201?
Adopté. 202? Adopté. 203? Adopté. 300? Adopté. 301
? Adopté?
M. Russell: Soumissions publiques?
M. de Belleval: Oui, c'est une soumission publique.
M. Russell: Mais quand même, y a-t-il moyen d'avoir les
critères qu'on utilise pour demander ces soumissions?
M. de Belleval: On peut vous fournir le document d'appel
d'offres, si vous voulez.
M. Russell: D'accord.
Le Président (M. Marcoux): 302, 400?
M. Russell: Adopté.
M. de Belleval: Pour ce qui est de 400, il est en suspens, il le
restera jusqu'à ce qu'on ait fourni les... Cela va?
Le Président (M. Marcoux): Alors, 400 est en suspens?
M. Russell: Oui.
Le Président (M. Marcoux): 700? Adopté...
M. Russell: C'est un contrat négocié?
M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: 700...
M. de Belleval: Pardon? 701?
M. Giasson: Non, je regardais le coût au pied carré,
pour la location du bureau de comté, dans le district électoral
du ministre du Travail.
M. de Belleval: C'est ça.
Le Président (M. Marcoux): 701, 702, 703, 704, 705, 706,
707.
M. Giasson: A 707, il s'agit des locaux...
M. Russell: Est-ce que c'est terminé?
M. Giasson: ... appartenant à la Lauren-tienne,
déjà loués par le gouvernement du Québec?
M. de Belleval: Oui.
M. Russell: Ces travaux-là sont-ils terminés?
M. de Belleval: Oui, sauf les travaux d'aménagement
intérieur. Ils se poursuivent et sont presque terminés.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 707. 800.
M. de Belleval: C'est un renouvellement de bail.
Le Président (M. Marcoux): 801.
M. Russell: Y a-t-il une augmentation du coût par rapport
aux contrats précédents?
M. de Belleval: On peut demander le prix de l'ancien contrat.
M. Russell: Oui, le dépôt du contrat.
M. de Belleval: D'accord.
M. Giasson: Y a-t-il un principe d'indexation?
M. de Belleval: C'est cela, oui.
Le Président (M. Marcoux): 801.
M. Giasson: A 801, pourquoi le ministère des Travaux
publics a-t-il procédé par contrat négocié au lieu
d'appel d'offres?
M. de Belleval: $32 000. Une Voix: Plus de $25 000.
M. Giasson: Quels sont les critères ou les normes qui ont
prévalu pour décider que c'était Henri-Louis Roy de
Saint-Prosper qui faisait les travaux?
M. de Belleval: C'est le propriétaire. "Attendu que la
construction du poste de Saint-Prosper était déjà
avancée et que les additions
impliquaient un aménagement important des locaux par rapport aux
plans initiaux de plomberie, ventilation et électricité; attendu
que ces travaux furent négociés pour un montant de $32 000 et
exécutés par le propriétaire, M. Henri-Louis Roy, de
Dorchester, à la demande du ministère des Travaux publics et de
l'Approvisionnement..." c'est la raison. C'est une négociation avec le
propriétaire pour des modifications au poste où nous sommes
locataires.
Le Président (M. Marcoux): 802. M. Giasson:
Adopté.
Engagements financiers du mois d'octobre
Ministère des Affaires culturelles
Le Président (M. Marcoux): Nous allons maintenant
entreprendre l'examen des engagements financiers du mois d'octobre. Affaires
culturelles.
M. Russell: Je n'ai pas le livre du mois d'octobre ici.
Le Président (M. Marcoux): On va vous fournir ces
informations. 200.
M. Giasson: A 200, le Québec est-il seul à accorder
de l'aide?
M. de Belleval: Aux Grands ballets canadiens?
M. Giasson: Oui.
M. de Belleval: Je n'ai pas le renseignement, mais on va poser la
question. Comme vous le savez, de toute façon, on a les états
financiers certifiés. Voulez-vous qu'on vous envoie les états
financiers certifiés? Ce sera plus simple. D'accord?
M. Giasson: Oui. Ce sera plus simple, au lieu de faire de la
recherche.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 201 ?
Adopté.
M. Giasson: A 201, l'Institut de recherche pontonal. C'est un
organisme qui fait quoi exactement?
M. de Belleval: C'est un organisme qui est
spécialisé dans la pédagogie de l'enseignement de la
musique et qui produit des documents pédagogiques pour l'enseignement de
la musique.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 202?
M. Russell: C'est un contrat négocié avec
André Tremblay de Québec pour l'acquisition du fonds
"Tremblay". De quoi s'agit-il réellement?
M. de Belleval: Le MAC désire acquérir la
généalogie des Tremblay en Amérique, document unique sur
65 000 familles, résidant ou ayant résidé au Canada ou aux
Etats-Unis, du début de la colonie française jusqu'à nos
jours, touchant au-delà de 100 000 descendants. Ces fiches sont
codifiées et classées méthodiquement; elles sont
classées par ordre alphabétique et numérique. Une grosse
partie de ce travail est microfilmé. Un index pour hommes et femmes y
est inclus. On veut acquérir cette documentation pour les archives
nationales de façon à... C'est M. André Tremblay qui a
monté ce fichier. Le prix payé pour ce fichier, comprenant
environ 70 000 fiches, est de $1 la fiche. Il y a 18 renseignements sur chaque
fiche: nom, prénom, père, mère, date de naissance,
baptême, décès, inhumation, religion, études,
nationalité, profession, degré de parenté des conjoints,
testament, cause du décès, notaire, carrière, mariage,
enfants.
M. Russell: A-t-on l'intention de faire cela pour toutes les
grandes familles?
M. de Belleval: S'il y avait d'autres fonds semblables, sans
doute que la possibilité pourrait se présenter. Mais je ne crois
pas que toutes les familles aient amassé...
M. Giasson: Colligé autant de choses.
M. de Belleval: Colligé autant de renseignements. Et la
famille Tremblay...
M. Giasson: Est-ce que cela pourrait se faire pour les familles
Russell?
M. de Belleval: Les familles Russell, bien sûr.
M. Russell: C'est fait.
M. de Belleval: II y a même une pomme qui porte le nom de
Russell.
M. Russell: Oui.
Le Président (M. Marcoux): 300? Adopté. 301?
Adopté. 302?
M. Russell: 302, contrat négocié...
Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 302? Adopté. 303?
Adopté.
M. Giasson: 303, on fait encore les inventaires des
églises de Montréal? Il a été fait depuis fort
longtemps.
M. de Belleval: II y a eu un préinventaire de la
période du 1er octobre 1977 au 30 septembre 1978.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 400?
Adopté.
M. Russell: Pas trop vite. Le Président (M. Marcoux):
401? M. Russell: 401, contrat négocié. Le
Président (M. Marcoux): Adopté.
M. Russell: Un instant, pas trop vite, M. le Président. Il
faut qu'on prenne le temps de lire ce qui est écrit.
Le Président (M. Marcoux): Quand ce sont des contrats
négociés, je fais une pause beaucoup plus longue.
M. de Belleval: Tous les contrats avec des firmes
d'ingénieurs ou d'architectes sont nécessairement
négociés, en vertu de la procédure en vigueur.
M. Russell: Ils ne sont pas négociés, ils sont
simplement nommés. Ils sont choisis par qui?
Le Président (M. Marcoux): 401?
M. Giasson: 401, adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté.
M. Russell: Est-ce que c'est le ministre qui les choisit?
Le Président (M. Marcoux): 402?
M. Russell: 401, est-ce que c'est un contrat
négocié? C'est le ministre qui l'a négocié.
M. de Belleval: Dans le cas de ces architectes des Affaires
culturelles, ce sont, la plupart du temps, des architectes qui étaient
déjà à ces dossiers ou à des dossiers similaires,
dont les contrats sont reconduits. Dès que la nouvelle procédure
sera officiellement en vigueur, au mois de mars, elle sera appliquée.
C'est-à-dire, rotation normale, choix au hasard par ordinateur, etc.,
par spécialité.
Le Président (M. Marcoux): 401, adopté. 402?
M. Russell: 402, il s'agit encore de travaux à Place
Royale. Est-ce qu'on achève?
M. de Belleval: Comme on dit, en l'absence du fichier central des
fournisseurs qui ne sera disponible que le 1er mars, le ministère a
choisi des firmes de la région, sur la base de leur expérience
antérieure dans le travail exécuté.
M. Giasson: Pour ce qui est des maisons qui font l'objet de ces
travaux, des firmes d'ingé- nieurs ou d'architectes, est-ce qu'il s'agit
de projets qui vont bénéficier, pour l'exécution, de
subventions venant du gouvernement fédéral encore, comme cela
avait été le cas pour toutes celles qui ont déjà
été données?
M. de Belleval: Non.
M. Giasson: Là, c'est le Québec qui va assumer cela
en totalité?
M. de Belleval: C'est le Québec qui poursuit
l'aménagement de Place Royale en totalité.
Le Président (M. Marcoux): 402, adopté. 403?
M. Russell: 403, encore Place Royale. Est-ce qu'il reste beaucoup
de maisons à rénover à Place Royale?
M. de Belleval: Oui, il en reste encore plusieurs. Le programme
continue. Selon le programme, on en a encore pour une dizaine d'années
avant d'avoir terminé l'ensemble des travaux. C'est une question de
budget, évidemment.
M. Russell: On avait dit cela il y a quinze ans, qu'il y en avait
pour une dizaine d'années.
M. de Belleval: Oui, c'est un travail considérable.
M. Russell: C'est-à-dire que le travail n'est pas aussi
considérable que la dépense.
M. de Belleval: La dépense est considérable, sauf
que, comme vous le savez, on a arrêté les travaux absolument
onéreux qu'on avait commencés, à savoir, refaire, à
toutes fins pratiques, avec les mêmes pierres, les édifices qui
coûtaient $400 000 ou $700 000. On continue le programme, on essaie de
respecter, le mieux possible, la valeur historique des maisons; mais on
n'utilise plus les méthodes absolument exceptionnelles parce que cela
n'avait plus de bon sens.
M. Russell: Est-ce qu'on tente de trouver une occupation pour
chacune de ces...
M. de Belleval: Les locaux sont loués, par exemple. Il y a
des locaux de résidence qui sont loués, il y a des locaux
commerciaux, etc.
M. Giasson: Ce ne sont pas nécessairement des
résidences à coût modique?
M. de Belleval: Ce ne sont pas nécessairement des
résidences à coût modique, c'est le cas de le dire.
Le Président (M. Marcoux): 403, adopté. 404? M.
Russell: 404, c'est encore Place Royale. M. Giasson:
Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 405?
M. Russell: Cela va donner du travail aux professionnels au
moins.
M. Giasson: 405. Quelle est la base sur laquelle sont
négociés les honoraires de $46 000, en pourcentage de la
projection du coût des travaux?
M. de Belleval: Ce sont des coûts forfaitaires... ce sont
des coûts unitaires, je veux dire.
M. Giasson: Ce sont des coûts unitaires?
M. de Belleval: Oui. Un instant. Ce sont des plans et devis. De
quoi il s'agit? Contrats, architectes, pour la préparation de plans et
devis, et la surveillance des travaux de restauration de la maison
Lamontagne.
Dans le cas, c'est un pourcentage. La demande est faite
conformément à l'arrêté en conseil 1041 du 19 mars
1971 et des dispositions du règlement AF-1, concernant les contrats du
gouvernement. Il est engagé à...
M. Giasson: Principe qui est supérieur au
libéral.
M. de Belleval: La rémunération sera établie
selon les dispositions du règlement relatif aux tarifs d'honoraires
autorisés pour des services professionnels rendus au gouvernement,
approuvés par l'arrêté en conseil 2277 du 6 juillet 1977 et
qui prévoit... C'est la méthode du salaire qui est
utilisée dans ce cas, c'est-à-dire que c'est le coût
équivalent au salaire de cet architecte. On ne le paie pas à
pourcentage.
M. Giasson: Est-ce qu'il s'agit là de la maison Lamontagne
qui est classée comme site historique?
M. de Belleval: Qui est classée comme site historique ou
maison historique?
M. Giasson: Maison historique.
M. de Belleval: Oui, comme monument historique le 7 mars
1974.
Le Président (M. Marcoux): Adopté? 700?
M. Giasson: On retrouve nos compagnies de
théâtre.
Le Président (M. Marcoux): C'est cela. A 700.
M. de Belleval: A 700, oui, c'est cela. Je crois qu'on les a
tous, mais on vérifiera.
Le Président (M. Marcoux): Adopté? 701?
M. Russell: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 800?
M. Russell: A 800, il s'agit d'une subvention, $104 000
divisée en deux années.
M. de Belleval: Pardon?
M. Russell: II s'agit d'une subvention à la
municipalité de Saint-Félix-du-Cap-Rouge...
M. de Belleval: Oui.
M. Russell:... comté de... Quel est le montant total de la
dépense? Est-ce que la subvention couvre la dépense totale?
M. de Belleval: $104 620...
M. Russell: II s'agit de la subvention?
M. de Belleval:... principalement pour consolider les immeubles
avant le déplacement, les restaurer, défrayer les
indemnités consécutives à l'acquisition d'une partie de
terrain.
M. Russell: Cette subvention va à la municipalité.
Est-ce que cela couvre le coût total de la dépense de la
municipalité?
M. de Belleval: La municipalité aura ensuite des travaux
d'aménagement à faire et à payer.
M. Russell: Est-ce qu'il y a une estimation pour cela?
M. de Belleval: Je n'ai pas d'estimation pour cela, non.
Ministère des Affaires
intergouvemementales
Le Président (M. Marcoux): 800, adopté? Affaires
intergouvernementales, 200.
M. Giasson: A 200, est-ce qu'il s'agit là d'une
activité qui se situe à l'intérieur des cadres de
l'ACDI?
M. de Belleval: Oui, exactement, la même chose.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 300? 301?
M. Russell: Contrats négociés.
Le Président (M. Marcoux): Adopté?
M. Russell: Quel genre de travail... Je comprends mal ici.
Le Président (M. Marcoux): A 301?
M. Russell: Oui. Est-ce que ces genres de travaux ont
été faits dans le passé ou si c'est quelque chose de
nouveau?
M. de Belleval: Toujours dans le cadre des
programmes de coopération internationale de l'ACDI, où on
fournit des services.
Ministère des Affaires municipales
Le Président (M. Marcoux): Affaires municipales, 300?
M. de Belleval: Toutes ces subventions d'aqueducs et
d'égouts sont des liquidations, des promesses antérieures du
ministre antérieur.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 301
jusqu'à 303, même chose? 301, 302 et 303, adopté. 304?
M. Giasson: A 303... M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: ... quel était le coût total des
travaux? Est-ce que vous avez cela en main?
M. de Belleval: Le coût total des travaux?
M. Giasson: Oui.
M. de Belleval: On ne l'a pas. On va vérifier.
M. Giasson: Est-ce qu'on pourrait l'avoir à la prochaine
séance?
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 304?
M. Russell: A 304, est-ce que c'est une nouvelle politique qu'on
a adoptée?
M. de Belleval: C'est une subvention ad hoc. Vous voyez,
d'ailleurs, que c'est un cas très particulier. On va ériger des
territoires non organisés en municipalité. On leur fournit une
subvention pour leur premier rôle d'évaluation.
Le Président (M. Marcoux): 304, adopté. 305?
Adopté. 306?
M. Giasson: 305, subventions accordées par la
Société d'habitation du Québec à des
coopératives d'habitation.
M. de Belleval: Oui, c'est le programme expérimental de
coopératives d'habitations locatives, et il y a une subvention qui est
prévue pour aider à la formation de la coopérative. C'est
dans le cadre de ce programme que ces subventions sont données. On peut
vous donner le... Mais je pense que le programme a été
annoncé par le ministre.
Le Président (M. Marcoux): 306? M. Russell: 306,
adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 307?
M. Russell: A 307, on parle d'une subvention du
fédéral de 60%. Est-ce qu'il s'agit de 60% de $56 000 ou est-ce
60% de $94 000?
M. de Belleval: C'est 60% de $94 000.
M. Russell: Donc, la province ne débourse pas
grand-chose.
M. de Belleval: La province débourse 40%.
M. Russell: Le coût total des travaux, si je comprends
bien, est de $94 000.
M. de Belleval: Oui.
M. Russell: 60% de $94 000, ça fait $56 000. C'est
seulement un transfert d'argent.
M. de Belleval: Pardon?
M. Russell: C'est seulement un transfert d'argent.
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Marcoux): 400? Adopté?
M. Giasson: A 400, est-ce qu'il s'agit d'une subvention en vertu
du programme PAIRA?
M. de Belleval: Toujours les anciens...
M. Giasson: Les anciens...
M. de Belleval: ... stocks.
Le Président (M. Marcoux): 401?
M. Giasson: Ils n'en ont pas eu beaucoup cette fois-ci.
M. de Belleval: Pardon?
M. Giasson: $89 000 sur $217 000.
M. de Belleval: Ils avaient été moins chanceux avec
le ministre du temps, ceux-là.
M. Giasson: C'est ça. Au moins, c'est une
municipalité plus riche.
M. de Belleval: Peut-être. Saint-Jovite? Oui. Le
Président (M. Marcoux): 401, adopté?
M. Russell: 401, c'est la même chose. Ce doit être
les anciens...
M. de Belleval: La même chose; 401 et 402, c'est la
même chose.
M. Russell: La même chose.
Le Président (M. Marcoux): 402? 403?
M. Russell: 403, c'est encore un contrat négocié
avec des professionnels.
M. de Belleval: Je tiens à dire qu'il faudrait quand
même arrêter de charrier, parce que, si on avait utilisé les
anciennes pratiques chaque fois qu'il y a eu un changement de gouvernement, je
vous dis que 99% des firmes qu'on voit là n'auraient pas eu de contrats,
parce qu'il n'y a pas beaucoup de ces firmes qui sont réputées
avoir beaucoup frayé avec le Parti québécois. Franchement,
qu'on arrête de nous charrier! On a fait un effort qui va être
utile au prochain gouvernement, quand, dans 30 ou 40 ans, on sera
remplacé. Je pense qu'on devrait le reconnaître et arrêter
de...
M. Giasson: Pourquoi pas dans 60 ans? Le Président (M.
Marcoux): 403, adopté?
M. Russell: Donc, je vois que ça fait mal au ministre
qu'on lui rappelle qu'il utilise les mêmes tactiques utilisées
avant ou la manière de procéder...
M. de Belleval: Justement, on ne les utilise pas, et vous le
savez.
M. Russell: C'est la même chose... Le Président
(M. Marcoux): 700?
M. de Belleval: Vous devriez avoir la gen-tilhommerie de le
reconnaître.
M. Giasson: 700, adopté.
Le Président (M. Marcoux): 700, adopté. 701,
adopté?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 702?
M. Giasson: La ville de Bedford... N'allez pas trop vite.
M. Russell: Bedford, oui, $60 000.
M. Giasson: Bien oui, c'est une bonne décision.
M. Russell: On va l'adopter.
Le Président (M. Marcoux): 703?
M. de Belleval: Programme non discrétionnaire.
Le Président (M. Marcoux): 704? Adopté? M.
Giasson: Adopté également.
Le Président (M. Marcoux): 705? Adopté. 706?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 707?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 708?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 709?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 710?
M. Giasson: Egalement.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 711?
M. de Belleval: Jusqu'à 714, c'est la même
chose.
Le Président (M. Marcoux): D'accord. 711, 712,713,714.
M. Russell: 715, c'est la même chose.
Le Président (M. Marcoux): 715, c'est PAISI
également. Adopté?
M. de Belleval: Jusqu'à... Le Président (M.
Marcoux): 716, 717, 718...
M. de Belleval: 719.
Le Président (M. Marcoux): 719, c'est PAISI
également, adopté. Jusqu'à 724... Alors, 720, 721, 722,
723... Jusqu'à 723, c'est adopté.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Article 724. Adopté.
Article 725, adopté. Article 726? Adopté également.
Ministère des Affaires sociales
Affaires sociales. Article 200. Adopté.
M. Giasson: Un instant! C'est du CRSSS. Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Article 201, adopté.
M. de Belleval: C'est régulier, d'ailleurs. Le
Président (M. Marcoux): Article 202.
M. Russell: A l'article 202, est-ce que c'est un contrat
d'année en année?
M. de Belleval: Le contrat pour les Ailes du nord, le transport
des malades. Je vais vérifier. Elle l'assure depuis le 1er novembre
1974, en vertu d'un contrat ratifié entre le ministère des
Affaires sociales et cette filiale de Québecair. Les coûts sont
des coûts fixes déjà utilisés.
Le Président (M. Marcoux): 202 adopté. Article
203.
M. Giasson: Egalement.
Le Président (M. Marcoux): Article 204?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Article 300?
Adopté. Article 301? Adopté.
M. Giasson: Pourquoi une contribution fédérale de
60% dans ce cas-là?
M. de Belleval: C'est la caisse nationale d'aide à la
santé. Ce n'est pas l'OPDQ? C'est cela, c'est la caisse d'aide.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Article 400.
M. Russell: Ce sont des gens qui ont un contrat pour
négocier au nom du ministère?
M. de Belleval: Oui.
M. Russell: Je m'excuse, c'est un photostat, cela
n'apparaît pas.
M. de Belleval: Pardon?
M. Russell: C'est parce que je ne peux pas le dire. C'est
effacé.
M. de Belleval: A titre de négociateurs du
ministère.
Le Président (M. Marcoux): Article 400, adopté.
Article 800?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Article 801 ?
M. Giasson: Adopté.
Ministère de l'Agriculture
Le Président (M. Marcoux): Agriculture. Article 200?
Adopté. Article 201? Adopté.
M. Russell: $400 000.
Le Président (M. Marcoux): Article 400?
M. Russell: Quelle a été la subvention au
collège Macdonald l'an dernier?
M. de Belleval: C'est à peu près la même
chose. C'est un programme qui se continue depuis 1966. Depuis 1970, le
programme est subventionné. Il s'agit de faire une analyse très
poussée des troupeaux laitiers de façon à améliorer
la qualité du cheptel.
M. Russell: Le montant de la subvention est à peu
près le même d'année en année?
M. de Belleval: Oui, c'est un renouvellement de contrat.
Le Président (M. Marcoux): Article 401?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Article 402?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Article 403? Adopté.
Article 404? Adopté. Article 700? Article 701?
M. Giasson: 700.
M. Russell: A 700, un instant!
M. de Belleval: De 700 à 704, c'est l'application du
programme, qui existe déjà, d'aide à la mise en
marché des fruits et légumes, section IV, aide à
l'implantation de postes de conditionnement, de calibrage, d'emballage, qui
innovent dans la mise en marché des fruits et légumes.
Le Président (M. Marcoux): Article 701, 702, 703, 704.
Communications, article 400.
M. de Belleval: C'est la pomme de terre qui se
développe.
M. Giasson: Les pommes de terre, les fruits et légumes et
Sherrington.
Ministère des Communications
Le Président (M. Marcoux): Article 400.
M. Russell: Article 400, est-ce qu'il s'agit du plus bas
soumissionnaire? On dit soumissionnaire choisi?
M. de Belleval: Soumissionnaire choisi, soumissions
reçues, deux.
C'est le plus bas soumissionnaire. Selon les normes gouvernementales,
trois maisons ont été approchées pour présenter
leur projet à partir des informations fournies par le ministère:
Mantra, PNMB et Groupe Intercommunications. Un comité de
sélection a choisi sur la base de critères précis le
projet de la firme Groupe Communications Inc.
M. Giasson: Est-ce que l'invitation a été faite de
la même manière que le cas dont on a discuté?
M. de Bellevai: Oui. Le montant de la rémunération
aurait été le même pour toutes les firmes.
M. Giasson: On a demandé à des firmes; Pour $70
000, concevez et produisez-nous...
M. de Belleval: C'est ça.
M. Giasson: ... un programme de publicité.
M. Russell: Est-ce qu'on peut avoir le nom des
propriétaires, des directeurs?
M. de Belleval: Oui, Intercommunications.
Le Président (M. Marcoux): Article 400. Adopté.
M. Russell: Un instant.
M. Giasson: On veut avoir le nom des autres firmes qui ont...
M. de Belleval: Les autres firmes? M. Roy: Le nom des
administrateurs. M. Russell: Des administrateurs. M. de Belleval:
Des autres firmes aussi? M. Giasson: Oui. Si vous les avez. M.
Russell: Si vous les avez, oui.
M. de Belleval: Oui. C'est Mantra, PNMB et Groupe
Intercommunications.
M. Russell: Intercommunications, les noms des
administrateurs...
M. de Belleval: Oui, d'accord. Conseil exécutif
Le Président (M. Marcoux): Conseil exécutif.
Article 200.
M. Giasson: Le choix du soumissionnaire s'est fait
également...
M. de Belleval: II y a eu cinq firmes de consultants qui ont
reçu le devis de l'étude. Le comité
interministériel ad hoc a étudié la proposition de chacune
des firmes et a arrêté son choix sur la firme Urbanex. Les cinq
firmes invitées à soumettre une proposition étaient:
Pluram; Gauthier, Poulin et Thériault; Urbanex; So-tar et Gaston
Saint-Pierre. Il y avait les critères suivants: l'équipe de
recherche, le coût de l'échéancier, les programmes
d'étude, les produits proposés.
M. Russell: Est-ce qu'il serait possible, dans ces cas-là,
qu'on mette le nom des administrateurs de la firme qui a été
choisie?
M. de Belleval: La firme qui a été choisie,
Urbanex? C'est qu'on ne les a pas tout le temps. Evidemment, on peut faire la
recherche, mais...
M. Russell: On n'a pas toujours le nom des...
M. de Belleval: Ce sont des renseignements publics, remarquez, de
toute façon...
M. Giasson: On n'a pas toujours le nom des administrateurs.
M. de Belleval: On peut les avoir au ministère des
consommateurs, on peut les demander.
M. Russell: Si une étude a été faite de la
valeur des firmes... Il faut quand même regarder les administrateurs. Il
y a quelqu'un qui les a, certainement.
M. de Belleval: Oui, on les a, pas de problème. Je ne dis
pas qu'il y a un problème. C'est parce qu'inscrire tout ça sur la
feuille ça finit par être fastidieux, à la longue.
M. Russell: C'est trois ou quatre noms.
M. de Belleval: De temps en temps, on va avoir...
M. Russell: On ne veut pas avoir la liste de tous les
employés.
M. de Belleval: Ce sont toujours les mêmes qui sont
engagés.
M. Russell: Vous avez des questions, vous avez des
dépôts.
M. de Belleval: On va étudier la question, voir si on peut
mettre la liste des administrateurs ou enfin...
M. Russell: C'est une suggestion. Si on ne l'a pas, on va
demander le dépôt des noms.
M. de Belleval: Ça alourdit le système de
préparation de tous ces documents. C'est déjà très
lourd, vous savez. Vous voyez la tonne de documents que cela implique.
Le Président (M. Marcoux): Article 200. Adopté.
M. de Belleval: Ce n'est pas parce que...
Le Président (M. Marcoux): Conseil exécutif,
article 300.
M. Giasson: Pourquoi cet engagement passe-t-il au Conseil
exécutif au lieu d'être au ministère de l'Education?
M. de Belleval: Le Conseil exécutif, celle de...
M. Giasson: Régie de la langue française.
M. de Belleval: Parce que la Régie de la langue
française dépend du Conseil exécutif maintenant et non
plus du ministère de l'Education.
M. Russell: Est-ce que c'est un contrat de cinq ans?
M. de Belleval: Oui.
M. Russell: Pour en engagement total de $100 000. Est-ce
simplement une estimation de $100 000 pour le moment?
M. de Belleval: Non, c'est total, c'est fini. M. Russell:
C'est total, c'est fini. M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Marcoux): Article 300. Adopté.
Conseil exécutif.
Ministère des Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières
Consommateurs, coopératives et institutions financières.
Article 300.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Article 400.
Adopté.
M. Giasson: $450 000?
M. de Belleval: $450 000?
M. Giasson: ... d'engagement pour...
M. de Belleval: Oui, cette firme...
M. Giasson: ... six messages...
M. de Belleval: ... a fait les campagnes de l'an dernier et de
l'année précédente. On a eu de bons résultats,
d'après le ministère. On veut capitaliser sur les messages
déjà... parce que ça crée une habitude chez
l'auditeur. On se trouve, ni plus ni moins, à prolonger la campagne
déjà faite l'an dernier avec la même firme.
M. Giasson: Mais cette publicité est distribuée par
toutes les stations de télévision du Québec?
M. de Belleval: Par la télévision, oui. M.
Giasson: Toutes, sans exception.
M. de Belleval: Ah oui. Il y a un plan de placement
universel.
Ministère de l'Education
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Education.
Article 200.
M. Russell: A l'article 200, on parle d'un contrat
négocié avec la Commission scolaire régionale du
Lac-Saint-Jean pour les services de Mlle Fortin, à titre
d'administrateur général pour les discos pour la période
du 1er septembre 1977 au 31 août 1978. Y a-t-il moyen d'avoir le
dépôt du contrat? Cela va régler tout le
problème.
M. de Belleval: Oui.
Le Président (M. Marcoux): Adopté.
Haut-Commissariat à la jeunesse, aux loisirs et aux sports, 201 ?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 202?
Adopté.
M. Giasson: Un instant!
M. Russell: Le contrat négocié avec...
M. de Belleval: 202.
M. Russell: C'est qui cela? Je ne vois pas le nom des
administrateurs.
M. de Belleval: C'est une subvention à la ville de
Bromont.
M. Russell: Ah, à la ville de Bromont.
M. Giasson: On aide la ville de Bromont à acquérir
des terrains à vocation récréative.
M. de Belleval: C'était un dossier qui était
déjà dans la machine.
M. Giasson: Cela apparaît à l'Education, mais c'est
pour le haut-commissariat.
M. de Belleval: Le haut-commissariat. On se trouve à
honorer des promesses antérieures.
Le Président (M. Marcoux): 202, adopté. Education,
300?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Education, 400?
Adopté. 401? Adopté. 402? Adopté. 403? Adopté. 404?
Adopté. 700?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Subventions aux commissions
scolaires, 700 à 705, adopté?
M. Giasson: Oui.
Le Président (M. Marcoux): Education, 800?
M. Giasson: Adopté.
M. de Belleval: 800, 801, 802, ce sont tous des...
M. Russell: Des subventions.
Le Président (M. Marcoux): 802?
M. de Belleval: C'est la même chose pour 803 et 804.
Le Président (M. Marcoux): 803, 804, 805,
également, 806, c'est la même chose, une subvention.
Ministère de l'Industrie et du Commerce
Industrie et Commerce, 200?
M. de Belleval: Le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 201 ?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 400?
Adopté. 401?
M. Russell: Ce n'est pas le plus bas soumissionnaire, à
401.
M. de Belleval: Là encore, le choix est surtout fait
à partir de la qualité de la soumission. Trois soumissionnaires
ont été contactés, Marcel Caron et Compagnie, Dubois,
Ferland, Saint-Hilaire, Ernst et Ernst. Il y a une grille d'évaluation
et on a porté le choix, à la suite de cette grille, Ernst et
Ernst.
Le Président (M. Marcoux): 401, adopté.
M. Russell: Pourrais-je avoir le nom des administrateurs?
M. de Belleval: Oui, c'est M. Ernst, en particulier, que vous
devez connaître.
Le Président (M. Marcoux): Industrie et Commerce, 700?
Une Voix: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 701?
Adopté.
M. de Belleval: C'est la même chose jusqu'à 706.
Le Président (M. Marcoux): Les commissariats industriels,
702 à 706, adopté?
M. Giasson: Oui.
M. Russell: Oui.
Le Président (M. Marcoux): 707?
Une Voix: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 708?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 709?
M. de Belleval: Ce sont toutes des choses de la SDI, en vertu de
programmes...
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 710?
Adopté. 711 ?
M. Giasson: Adopté.
M. de Belleval: C'est toujours la même chose, c'est la SDI
tout le long.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 712? 713? 714?
715? 716? 717? 718? 719?
M. Russell: 719, un instant.
Le Président (M. Marcoux): C'est la même chose. 720?
721 ? 722? 723? 724? 725? 726? 727? 728? 729? 730? 731? 732? 733? 734? 735?
736? 737? 738? 739? 740? 741 ? 742?
M. Russell: Tu vas pas mal plus vite que nous autres.
Le Président (M. Marcoux): C'est la même chose. Vous
pouvez m'arrêter. Je ne veux surtout pas vous brusquer.
Nous sommes rendus à Industrie et Commerce, 800.
M. de Belleval: Ces engagements ne venaient pas ici avant. Mais
on a pensé qu'il serait quand même bon que les parlementaires
puissent, à l'occasion, voir quelles sont les firmes qui, au
Québec, reçoivent ces subventions.
Le Président (M. Marcoux): 800, adopté? M.
Giasson: Adopté.
Ministère de la Justice Le Président (M. Marcoux):
Justice. 300?
M. Russell: Pierre Dubois, notaire, services professionnels.
Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 301?
Adopté. 400? Adopté. 401? 402?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Justice. 800?
M. Russell: Justice 800. Subvention...
M. Giasson: Pour les mois de septembre et octobre.
Adopté.
Ministère des Richesses naturelles
Le Président (M. Marcoux): Adopté. Richesses
naturelles, 700? Adopté. 701? Adopté. 702?
M. Russell: Un instant.
Le Président (M. Marcoux): Adopté.
M. Giasson: Un instant.
M. de Belleval: Le plus bas soumissionnaire. Les autres
soumissionnaires, Sintra, Lambert et Grenier.
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 702, adopté? OPDQ,
703?
M. Russell: Le plus bas soumissionnaire...
M. de Belleval: Non conforme, il n'a pas fourni de cautionnement
de soumission.
Le Président (M. Marcoux): 703, adopté.
Ministère des Terres et Forêts
Terres et Forêts, 200?
M. Russell: 200, adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 300?
Adopté. 301 ? Adopté.
M. Russell: M. le Président, 301. Est-ce que c'est un
contrat à forfait ou à l'heure, en régie?
M. de Belleval: 301 ? M. Russell: 301, oui.
M. de Belleval: L'arrêté en conseil 2249-77 autorise
le ministère des Terres et Forêts à accorder, sans
soumission, à REXFOR, des contrats de construction de chemins, à
condition toutefois que l'évaluation des travaux à
réaliser soit préalablement approuvée par le Conseil du
trésor.
La présente demande a donc pour objet d'approuver
l'évaluation des projets suivants: Construction d'un tronçon
d'environ 1,5 mille et reconstruction d'un tronçon d'environ 0,5 mille,
pour une somme de $140 000.
La même chose pour celui des Outardes. Ces travaux sont
réalisés dans un terrain particulièrement difficile. Ils
sont reliés à l'implantation du complexe de sciage
Baie-Comeau-Hauterive. La réalisation de ces travaux fera l'objet de
conventions entre le ministère et REXFOR qui préciseront qu'ils
seront réalisés contre le versement de sommes forfaitaires.
M. Russell: Quel contrôle avons-nous sur REXFOR? Est-ce que
ces gens utilisent leur propre équipement?
M. de Belleval: Oui, ils utilisent leur propre équipement.
Le contrôle, c'est qu'on fait une évaluation du coût...
M. Russell: Une estimation.
M. de Belleval: ... et, normalement, on doit entrer dans les
coûts généralement observés pour des longueurs de
chemin semblables, que l'on donne, par ailleurs, par soumissions publiques.
Cela nous permet, à ce moment-là, d'avoir un bon contrôle
sur les coûts.
M. Russell: C'est parce que, pour des chemins en forêt,
cela paraît des coûts assez élevés. Quand on parle de
$640 000 pour quatre milles de chemins en forêt...
M. de Belleval: Les chemins principaux en forêt sont rendus
élevés.
M. Russell: Ils sont élevés pour tout le monde?
M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: Lorsqu'il s'agit de voirie importante en forêt,
cela coûte cher.
M. de Belleval: Cela coûte cher.
M. Russell: II faut soutenir quand même la concurrence de
ces sociétés qui sont subventionnées.
M. de Belleval: Oui, mais il y a beaucoup de contrats qui sont
donnés par soumissions publiques pour des contrats de routes en
forêt. REXFOR en a quelques-uns dans des endroits particuliers où
elle est déjà implantée. C'est expédient de
l'utiliser, mais elle en a fort peu au fond, si on regarde...
Le Président (M. Marcoux): 301, adopté. 302?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 400?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 401 ?
M. Giasson: Un instant! Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 401? 700?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 701 ?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 702?
M. de Belleval: 702 et 703, c'est toujours la même
chose.
M. Giasson: Oui, les deux sont adoptés. Le
Président (M. Marcoux): 704?
M. Russell: A 704, est-ce qu'il s'agit de contrat par
soumissions?
M. de Belleval: La raison du contrat négocié est
l'urgence des travaux, et l'entrepreneur était déjà sur
les lieux. Pour le pont sur la rivière aux Outardes, c'est dans le cadre
de l'implantation de la nouvelle scierie.
Ministère du Tourisme, de la Chasse et de la
Pêche
Le Président (M. Marcoux): 704, adopté. Tourisme,
Chasse et Pêche, 200?
M. de Belleval: En fait, dans ce contrat, on a facturé le
même prix unitaire que celui qu'il y avait déjà.
M. Russell: Entend-on continuer jusqu'à la fin, ou
arrête-t-on à 12 h 30.
Le Président (M. Marcoux): Je pense qu'on est tous dans de
bonnes dispositions.
M. de Belleval: J'ai l'impression que si on utilisait la
même méthode que tantôt pour les Transports et qu'on fasse
les autres engagements un par un, cependant, pour les autres ministères
il n'en reste pas beaucoup, on est rendu au ministère du
Tourisme, de la Chasse et de la Pêche, il reste le ministère des
Travaux publics on pourrait tenir pour acquis que les engagements du
ministère des Transports, on ne les regarde pas un par un, mais que,
s'il y a des questions particulières, on reviendrait le mois prochain,
sur ceux des Transports. Cela nous permettrait d'être à jour.
M. Russell: On pourrait peut-être...
M. Giasson: Dans les Transports, en grande partie...
M. Russell: ... faire la même chose pour les engagements du
ministère des Travaux publics, il n'y en a pas tellement.
M. de Belleval: Pour le ministère des Travaux publics, en
fait, cela aussi, c'est standard, ce sont des contrats de location et d'achat
du service général des achats. On pourrait finir, à ce
moment-là, avec ceux du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche.
M. Russell: On pourrait finir avec ceux du
Tourisme et on garderait la même méthode pour les
autres.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Russell: D'accord.
M. de Belleval: D'accord.
M. Russell: Cela va.
Le Président (M. Marcoux): 200?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 201? Adopté.
M. Giasson: Oui.
Le Président (M. Marcoux): 202? Adopté. 203?
M. Russell: Ce sont des contrats négociés, 203?
M. de Belleval: 203...
M. Giasson: 202 également.
M. de Belleval: 202, transport des chasseurs de l'île
d'Anticosti pour la période du 5 au... Ce sont eux qui font
déjà le service régulier à l'île d'Anticosti.
A ce moment-là, ils donnent des services forfaitaires. Ces coûts
sont entièrement remboursés par les chasseurs.
Le Président (M. Marcoux): 203? Adopté.
M. Russell: 203, est-ce que ce sont des contrats
négociés avec ces sociétés?
M. de Belleval: Contrats négociés pour Gulf Oil. Il
y a une soumission. Les installations, oléoducs et réservoirs
sont la propriété de Gulf Oil du Canada. Nous avons
négocié avec cette firme. Le prix facturé est celui des
contrats sous soumissions publiques. Autrement dit, on prend le même prix
que... Comme on a seulement un fournisseur, on ne peut pas demander des
soumissions. On nous facture le même prix que pour des soumissions
publiques dans d'autres circonstances.
M. Giasson: C'est que la compagnie Gulf Oil avait
déjà des installations à l'île?
M. de Belleval: C'est cela.
Le Président (M. Marcoux): 204?
M. Giasson: A 204, qu'est-ce qui n'était pas conforme dans
la soumission la plus basse?
M. de Belleval: L'appel d'offres prévoyait que la
livraison était un facteur important dans
ce cas. Le service général des achats se réservait
le droit de tenir compte de la date de livraison dans l'évaluation des
soumissions. Le ministère concerné voulait se prévaloir de
cette clause. A cause de la fermeture prochaine de la navigation, il demande
l'autorisation d'octroyer cette commande au soumissionnaire offrant la
meilleure date de livraison. Cinq dortoirs pouvant loger dix personnes. L'autre
soumissionnaire était Treco, pour $81 000. Ensuite, il y avait Atco,
pour $102 000.
M. Giasson: C'était la question de la garantie de
livraison à des dates prédéterminées.
M. de Belleval: De livraison, c'est cela. Le Président
(M. Marcoux): 205?
M. Russell: A 205, quel est le prix total? C'est de la
publicité conjointe avec Air Canada?
M. de Belleval: C'est la même chose que tantôt.
M. Russell: Le montant total de la dépense.
M. de Belleval: $132 000, et la participation du MTCP
s'élève à $40 000, soit 30% du montant total.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 206?
M. Giasson: A 206, est-ce qu'il s'agit là d'un projet qui
va être entièrement réalisé aux frais du
gouvernement du Québec?
M. de Belleval: Oui.
M. Giasson: C'est le même genre de développement que
celui du Mont Sainte-Anne.
M. de Belleval: Oui, quoiqu'il se pourrait, au cours des
discussions sur l'entente-cadre sur le tourisme, qu'à ce moment le
projet soit financé avec la participation du gouvernement
fédéral. Pour l'instant, nous sommes dans les aménagements
préliminaires, il n'y a pas de problème.
Le Président (M. Marcoux): 300?
M. de Belleval: C'est le comté de Charlevoix. Alors, la
marina...
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 301? Adopté. 302?
303?
M. Russell: Est-ce qu'ils ont eu des subventions les
années précédentes?
M. de Belleval: Oui. A 302, oui, vous connaissez le projet. C'est
un projet d'utilisation, par une coopérative publique, d'une
rivière à saumons.
M. Russell: Oui. Quelle était la dépense des
années précédentes?
M. de Belleval: Pour les années précédentes,
en 1976, je ne l'ai pas. On peut demander quelles sont les subventions
antérieures?
M. Russell: C'est cela.
M. de Belleval: D'accord.
Le Président (M. Marcoux): 303?
M. Giasson: A 303, il s'agit du Territoire populaire
Chénier Inc. Quel est le projet de développement qui va se
faire?
M. de Belleval: Oui, on a créé, en début
d'année, la réserve de chasse et de pêche du Chénier
à partir d'un territoire de 109 milles carrés loué
auparavant à des clubs privés. On en a ensuite confié
l'exploitation à la Société de gestion du Territoire
populaire Chénier. La présente demande vise à rectifier
l'entente intervenue avec cette société de gestion,
c'est-à-dire à autoriser rétroactivement le contrat de
service pour prendre en charge la protection de la faune et l'exploitation de
la réserve à des fins touristiques et récréatives.
Le plan d'opération du contrat comprend les éléments
suivants: règlement de régie interne, plan de protection,
modalités générales d'exploitation, système de
réservation, tarification par activité, quota en jour-homme
utilisateur pour la chasse et pour la pêche, immobilisations
prévues, prévisions budgétaires, plan d'embauche.
M. Giasson: Si je comprends bien, il s'agit là d'une aide
spéciale de démarrage.
M. de Belleval: C'est cela.
M. Giasson: Cela suppose qu'à l'avenir la
société en question va fonctionner par elle-même, va
s'autofinancer.
M. de Belleval: C'est cela. Normalement...
M. Giasson: Dans quel comté est située cette
réserve, ce territoire? Rimouski?
M. de Belleval: Rimouski, oui. Le Président (M.
Marcoux): 304?
M. Russell: ... contrat. Quel est le salaire de cette
société, Canadiana?
M. de Belleval: Pour Canadiana, on vérifiera ce que c'est.
C'est un renouvellement de contrat.
M. Russell: Oui, c'est cela.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 305?
Adopté? 306?
M. Russell: Adopté, quant à moi.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 400?
Adopté? 401? 402? 403? 404? 405?
M. Giasson: A 404, à 405, encore l'agence.
M. de Belleval: Oui, c'est le renouvellement du contrat des
années précédentes.
M. Russell: Est-ce qu'on dépensait à peu
près le même montant les années précédentes,
ou cela a-t-il été...
M. de Belleval: On peut vérifier.
M. Russell: Vous n'avez pas le renseignement.
Le Président (M. Marcoux): 404, 405, adopté. 406?
407? 800?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 801 ? 802?
M. Giasson: Un instant, 801. M. de Belleval: 801, oui?
M. Giasson: II s'agit de la même réserve que
800?
M. de Belleval: Dans la réserve d'Aiguebelle, oui.
M. Giasson: II s'agit de l'argent utilisé aux mêmes
fins, construction de certaines routes.
M. de Belleval: C'est ça. Alors, c'est dans la même
réserve. C'est le plan d'exploitation de la réserve avec
construction de chemins primaires. Il y en a certains qui sont
réalisés par REXFOR, d'autres par un syndicat de producteurs de
bois.
Le Président (M. Marcoux): 801 adopté. 802?
Transports, vous regardez attentivement dans les prochaines semaines...
M. Giasson: Sous réserve de...
Le Président (M. Marcoux): ... questions
d'information.
M. de Belleval: ... de prochaines questions. M. Russell:
Travaux publics, la même chose.
Ministère du Travail et de la
Main-d'Oeuvre
Le Président (M. Marcoux): Maintenant, nous passons
à Travail et Main-d'Oeuvre, 300, subvention au Centre
d'expédition et de plein air Lau-rentien.
M. de Belleval: Programme d'emplois nouveaux, 22 semaines, 13
personnes dont 12 bénéficiaires de l'aide sociale.
Le Président (M. Marcoux): Adopté?
M. Giasson: Treize personnes, 22 semaines.
M. de Belleval: Treize personnes, douze
bénéficiaires de l'aide sociale.
Le Président (M. Marcoux): 301?
M. Giasson: Combien de personnes?
M. de Belleval: 301? C'est au Carnaval souvenir de
Chicoutimi.
Le Président (M. Marcoux): Combien de personnes?
M. Giasson: Programme d'emplois nouveaux.
M. de Belleval: Ah, regardez donc! Je n'avais pas
réalisé, excusez. 52 semaines, 5 personnes, dont 4
bénéficiaires de l'aide sociale.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 302?
Adopté. 400? Adopté?
M. Giasson: Un instant! D'accord, 400.
Le Président (M. Marcoux): 400, adopté. 401 ?
M. Giasson: A 401, combien d'étudiants ont
été embauchés dans cette activité de la Commission
des accidents du travail?
M. de Belleval: Au moment où le CT a été
accepté, on s'engageait à fournir un rapport des
activités. Alors, on ne l'avait pas, bien sûr, au moment
où... Mais on pourrait le demander maintenant.
M. Giasson: ... le demander et l'obtenir... M. de Belleval:
D'accord.
Le Président (M. Marcoux): 401, adopté. 402?
Adopté?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): 700?
M. Giasson: Adopté.
Le Président (M. Marcoux): Adopté. 701 ?
M. Giasson: Adopté.
Ministère des Travaux publics et de
l'Approvisionnement
Le Président (M. Marcoux): Travaux publics et
Approvisionnement, 200?
M. Russell: Les travaux publics...... les
Transports...
M. de Believal: On fera la même chose qu'avec les
Transports.
M. Russell: ... globalement et on reviendra là-dessus s'il
y a des questions.
Le Président (M. Marcoux): Est-ce qu'il y a autre chose
après?
Des Voix: Non.
Le Président (M. Marcoux): Alors, au nom de tous les
membres, je vous remercie de votre collaboration.
M. de Believal: M. le Président, pour la prochaine
réunion, on pourrait siéger le 15 décembre.
Le Président (M. Marcoux): Le deuxième jeudi de
décembre, le troisième...
M. Russell: ... la période des Fêtes.
M. de Believal: Pour étudier les engagements de novembre,
c'est ça?
M. Giasson: Novembre? Les documents seront prêts?
M. de Believal: Est-ce que les documents seront prêts, M.
le secrétaire? Il y aurait seulement un empêchement, mais si, avec
l'appui des membres de la commission... C'est qu'il y a un délai de
quatorze jours qui est prévu pour la remise des documents. Alors, il se
pourrait qu'à ce moment-là, on n'ait pas tout à fait
quatorze jours.
Est-ce qu'on pourrait quand même tenir pour acquis qu'on
siège...
M. Giasson: Est-ce qu'on peut les avoir dans les sept jours qui
précèdent?
M. Russell: Considérer comme en ayant quatorze jours.
Le Président (M. Marcoux): Consentement pour que le
délai de quatorze jours...
M. Russell: On va avoir au moins huit jours.
Le Président (M. Marcoux): ... pour communiquer les
documents soit réduit à sept jours?
M. Giasson: Consentement, M. le Président. Le
Président (M. Marcoux): Consentement. M. de Believal:
D'accord. Alors, en principe...
Le Président (M. Marcoux): Alors, prochaine
rencontre...
M. de Believal:... donc, le 15 décembre, et si, par
hasard, malgré tout, les membres préféraient retarder,
personnellement, je serais ouvert, mais disons qu'en principe, on essaiera de
faire ça le 15 décembre.
Le Président (M. Marcoux): La commission des engagements
financiers ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 12 h 50)