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Étude des engagements financiers des mois de
mars et avril 1978
(Neuf heures quarante minutes)
Le Président (M. Clair): À l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission permanente des engagements financiers est réunie
pour procéder à l'étude des engagements financiers des
mois de mars et avril de l'année 1978.
Les membres de la commission sont: M. Baril (Arthabaska), M. Bellemare
(Johnson), M. Bordeleau (Abitibi-Est), M. Desbiens (Dubuc), M. Gratton
(Gatineau) remplacé par M. Verreault (Shefford), M. Laberge
(Jeanne-Mance), Mme Leblanc (Îles-de-la-Madeleine), M. Lefebvre (Viau),
M. Léonard (Laurentides-Labelle), M. Marchand (Laurier), M. Proulx
(Saint-Jean), M. Roy (Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn-Noranda).
Il faudrait d'abord adopter le procès-verbal de la réunion
du 27 avril 1978. Ce procès-verbal dont vous avez eu copie est-il
adopté?
M. Bellemare: Je n'y vois pas d'objection.
Le Président (M. Clair): Adopté. Nous entamons
immédiatement l'examen des engagements financiers du mois de mars 1978.
M. le député de Laurier.
M. Marchand: M. le Président, tout simplement avant de
commencer, je voudrais saluer le ministre, puisque c'est la première
fois que je suis ici.
M. Bellemare: Oui.
M. Marchand: J'étais absent la dernière fois,
étant en commission parlementaire pour les crédits. Je veux
saluer le ministre, en espérant qu'il fera diligence pour nous donner
les réponses que nous lui demandons, puisque je remarque que nous
demandons le curriculum vitae et les copies du contrat, dans le cas de Me Sacy,
et que nous avons reçu des réponses du mois de novembre 1977 et
du mois de février 1978. Je remarque que les ministères des
Transports et de la Justice ne répondent pas très vite. Je
demanderais au ministre s'il peut demander à ces deux ministres de
suivre l'exemple du ministre des Communications, qui nous envoie les
réponses plus rapidement.
M. Léonard: Nous allons revenir à la charge. On
nous a dit récemment que cela avait déjà été
envoyé. C'est peut-être dans le courrier présentement. Nous
allons vérifier.
M. Marchand: Nous attendons des réponses des
ministères de la Justice et des Transports pour les mois d'août,
novembre et décembre 1977. Je pense que notre patience est très
grande, mais elle a des limites.
M. Léonard: Au ministère des Transports, on me dit
que le contrat n'est pas encore signé. Le curriculum de Me Sacy est en
route présentement.
M. Marchand: II fait des détours.
M. Léonard: Non, non.
M. Marchand: II passe par l'Ontario.
M. Léonard: Nous y reviendrons très rapidement.
Nous allons être obligés d'attendre à une autre fois.
M. Marchand: C'est tout pour moi.
Le Président (M. Clair): Dans les engagements du
ministère des Transports du mois de novembre 1977, aux engagements 737,
738 et 739, concernant le remboursement à diverses municipalités
du coût des travaux d'amélioration de divers chemins de
colonisation, on avait demandé à l'époque que soit
déposé un document explicatif énonçant les
critères qui ont servi à l'établissement des montants de
ces subventions. Selon une note qui est parvenue à la secrétaire
de la commission, Mme Rodrigue, le ministère des Transports a
informé celle-ci que le ministère ne pourrait pas répondre
à ces questions pour le mois de novembre 1977, puisque c'est le
ministère de l'Agriculture qui s'occupe de répartir les
remboursements aux municipalités pour la construction des chemins de
colonisation.
M. Bellemare: II existe une lettre circulaire que nous avons
reçue et qui dit que ce que nous demandions pour la colonisation
à l'Agriculture était donné par le ministère des
Transports. Nous avons une lettre signée.
M. Léonard: Oui, mais les critères sont
établis par le ministère de l'Agriculture et non par le
ministère des Transports. Si je comprends, la question porte sur les
critères. Il faudrait s'adresser au ministère de
l'Agriculture.
M. Marchand: C'est le ministère des Transports qui fait
les déboursés.
M. Léonard: Oui, mais c'est selon les critères du
ministère de l'Agriculture.
M. Marchand: On demande à celui qui fait les
déboursés.
Le Président (M. Clair): Peut-être que je pourrais
vous suggérer, au moment où nous aborderons les engagements de
l'Agriculture, que vous reveniez à la charge pour demander au
ministère de l'Agriculture de répondre à cette
question.
M. Marchand: Quant à moi, je pense... notre
question est posée. Ce n'est pas à nous à faire les
recherches voulues; on demande la réponse, et je pense que cela devrait
être rendu, actuellement. Qu'on fasse les recherches voulues et qu'on
nous donne la réponse.
Le Président (M. Clair): Comme je vous l'ai dit, il y a eu
une réponse...
M. Marchand: On va répéter la même chose
qu'on dit, présentement, à l'Agriculture. Il ne sert à
rien de se répéter deux fois. On a déjà
demandé la question et on la redemande.
Engagements du mois de mars Affaires
culturelles
Le Président (M. Clair): Entamons immédiatement
l'étude des engagements du mois de mars 1978, au ministère des
Affaires culturelles, l'engagement 100.
M. Bellemare: M. le Président, l'engagement 100, c'est une
politique qui a été établie par le gouvernement,
permettant de nous donner le nombre d'emplois temporaires et permanents. Vous
prendrez, au Conseil exécutif, par exemple, mars 1978, 701, 702, 703...
jusqu'à 714; dans chacun des cas, il y a des emplois permanents: 3
emplois permanents, d'autres, 7, d'autres temporaires, d'autres permanents. La
réponse est donnée telle qu'on l'avait déjà
demandée.
Ici, pour stimulation à l'économie et soutien de
l'emploi... on n'a ni permanents, ni temporaires.
M. Léonard: Selon les notes que j'ai ici, cela donne 800
jours-homme. Au Conseil exécutif, cela veut dire 4 emplois permanents
à 200 ou 225 jours par année.
M. Bellemare: Au Conseil exécutif, mars 1978, subvention
au Club coopératif des consommateurs de Beloeil, comté de
Verchères, dans le cadre du programme Stimulation à
l'économie la même chose que l'autre et soutien de
l'emploi, 3 emplois permanents sont soulignés. Dans tous les autres,
jusqu'à 714.
Vous nous dites...
M. Léonard: On me dit 800 jours-homme. Ce sont des travaux
de réaménagement et de rénovation, de nature
temporaire.
M. Bellemare: Combien de temporaires.
M. Léonard: La durée des travaux est de 8 à
10 semaines de 40 heures, environ; donc c'est deux mois ou deux mois et demi.
Ce sont des emplois temporaires, nécessairement.
M. Marchand: Combien d'emplois temporaires?
M. Léonard: C'est à peu près... On peut le
calculer: supposons qu'on prenne 10 semaines ou 8 semaines de 40 heures, cela
fait 320...
En jours, à cinq jours par semaine, cela fait à peu
près 20 emplois temporaires; une vingtaine sur une période de 8
semaines.
M. Bellemare: Quelle est la sélection? Est-ce que c'est la
même sélection qu'on a employée au Conseil exécutif,
est-ce la même qu'aux Affaires culturelles? Comment fait-on le choix des
employés?
M. Léonard: C'est la corporation qui engage, non pas le
gouvernement. C'est une subvention.
M. Bellemare: Mais, on avait dit que ces emplois qui sont pour la
stimulation de l'économie devraient d'abord être donnés
à des chômeurs, des assistés sociaux. C'était fait
pour cela.
Si le ministre ne le sait pas, il pourra m'envoyer la réponse par
la secrétaire.
M. Léonard: Ce sont des cas propres à la
corporation du Comité régional de Rimouski...
M. Bellemare: Oui, $120 000.
M. Léonard: ... c'est cette corporation qui engage.
M. Bellemare: Mais c'est toujours en vertu de la loi de la
stimulation pour créer des emplois, ce qui explique tout cela.
M. Léonard: C'est dans le cadre du programme.
M. Bellemare: Dans le cadre du programme, c'est le gouvernement
qui donne $120 000, mais il doit y avoir le rapport, à savoir combien il
y a eu d'hommes temporaires et permanents qui ont
été engagés. Alors, si vous ne le savez pas...
M. Léonard: On peut demander le renseignement.
M. Bellemare: Vous me le donnerez.
Le Président (M. Clair): L'engagement 100 est-il
adopté?
M. Bellemare: Oui.
Le Président (M. Clair): Adopté.
M. Bellemare: Adopté. 101, 102, 104.
Le Président (M. Clair): 101, adopté. 102.
adopté. 103, adopté. 104, adopté. 105?
M. Bellemare: Non, 105, il y a une question: Est-ce qu'il y a une
participation fédérale à I'OPDQ? Corporation du centre
d'achat... du Centre d'art.
M. Léonard: Oui, c'est l'OPDQ, mais...
M. Bellemare: Dans le cas du coût des travaux de
construction d'un Centre d'art à Baie Saint-Paul et d'achat des
équipements qui permettront au centre de fonctionner dans le cadre de la
Mission technique d'aménagement de Charlevoix de l'OPDQ.
M. Léonard: Je ne crois pas qu'il y ait une participation
fédérale.
Un instant on va quand même vérifier pour être bien
sûr.
M. Marchand: Pendant que vous cherchez, M. le ministre, est-ce
que vous ne pourriez pas, comme auparavant, inscrire s'il y a participation
fédérale à chaque terme où il y a participation
fédérale.
M. Léonard: C'est le fonds de développement
régional. Pour le fonds de participation régionale, je ne crois
pas qu'il y ait de participation fédérale.
M. Bellemare: La base première, M. le ministre, de l'OPDQ,
c'est un programme fédéral-provincial; c'est la base même.
On a fait des routes présentement avec l'OPDQ, à
Trois-Rivières, par exemple...
M. Léonard: Oui, mais il y a des programmes... par des
ententes... mais cela prend...
M. Bellemare: ... je vous pose la question parce que l'OPDQ
participe à maints projets provinciaux. Je vous demande tout simplement
la question, à savoir s'il y a eu sur le $164 000 une participation
fédérale?
M. Léonard: Non.
M. Bellemare: Alors, M. le ministre me dit non.
M. Léonard: Documents annexés. On vérifie
quand même très attentivement. Ce serait indiqué s'il y
avait une participation fédérale.
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): L'engagement 105 adopté.
L'engagement 200?
M. Verreault: M. le ministre nous présente le budget de
l'Orchestre symphonique... est-ce que vous êtes au courant du budget
total ou global de l'Orchestre symphonique?
M. Léonard: Le budget total est de $1 186 000 pour la
saison 1977-1978.
M. Bellemare: $1 186 000, budget total.
Le Président (M. Clair): L'engagement 200
adopté?
M. Bellemare: Oui.
Le Président (M. Clair): L'engagement 201
adopté?
M. Marchand: L'engagement 201, M. le Président, je
voudrais demander au ministre si Mme Judith Dubuc a demandé des
soumissions publiques pour le contrat?
M. Léonard: Je n'ai pas le renseignement
présentement, mais...
M. Marchand: Vous pourriez nous le donner?
M. Léonard: Oui, si on vous le donne...
M. Bellemare: C'est un monument historique.
M. Léonard: Oui, c'est un monument historique...
M. Bellemare: C'est un ajout de $27 000 à la subvention
qui avait été donnée de $100 000 au mois de juillet de
l'année dernière. Maintenant, on donne un ajout de $27 000 pour
porter à $127 000 la subvention totale pour le paiement d'une partie du
coût des travaux.
M. Léonard: Le paiement sera effectué sur
présentation de pièces justificatives qui seront
approuvées par la direction des monuments historiques. D'après ce
que je vois maintenant, c'est qu'il n'y a pas de soumission.
M. Bellemare: II n'y a pas de soumission, mais ce n'est qu'une
partie. Quel sera le prix total de la restauration, de la maison
restaurée?
M: Léonard: Le coût des travaux est de $45 000,
parce que la contribution...
M. Bellemare: $211 000.
M. Léonard: $211 700, dans ce cas. Coût total des
travaux.
M. Bellemare: Est-ce que c'est final? Ce qui va faire $211 000,
est-ce que c'est total?
M. Léonard: La subvention totale: $127 000 ce qui est
égal à 60% des $211 000. C'est le coût total des travaux,
tel qu'indiqué.
M. Bellemare: Quand cela a passé ici, aux engagements
financiers, on a dit: On donne 50/50. Puis, cela a été $100 000
et $200 000; là, c'est rendu à $211 000. Cela n'a pas
été donné par soumission publique autrement que par Mme
Judith Dubuc elle-même, de Montréal. Est-ce qu'il y a eu des
pièces justificatives?
M. Léonard: Vous dites que c'est 50%. M. Bellemare:
C'était 50% dans le temps. M. Léonard: Le CT que j'ai
ici...
M. Bellemare: ... c'était $100 000 sur $200 000.
M. Léonard: Ce que j'ai ici comme note, c'est que la
Commission des biens culturels a recommandé une contribution de 60% du
coût des travaux et non pas 50%. On peut quand même vérifier
ce que vous dites mais...
M. Bellemare: Là-dedans, il y a à peu près
un an, c'était $200 000; on a monté cela à $127 000. C'est
pour cela que ça fait 60%. Je n'ai pas d'autres questions, M. le
Président.
Le Président (M. Clair): Engagement 201, adopté.
Engagement 300.
M. Verreault: J'aimerais savoir exactement comment se fait le
programme a achat de livres québécois, la sélection. Il y
a une subvention de $50 000 ici. Qui la fait?
M. Léonard: Je peux vous lire les notes explicatives. Si
ce n'est pas satisfaisant, on pourra demander d'autres renseignements. Dans le
cadre de la campagne de promotion de la lecture qui a débuté le 6
mars 1978, le ministère désire renforcer la campagne de promotion
télévisée par un programme de dons de livres
québécois aux bibliothèques municipales, à raison
de 60 livres en moyenne pour une centaine de bibliothèques, soit 6000
livres, et aux cinq bibliothèques centrales de prêt où il y
a 300 dépôts à dix livres chacun, ce qui fait 3000 livres.
Les bibliothèques ont complété les bons de commande pour
les livres qu'elles désiraient recevoir.
Les bibliothèques en retour doivent procéder à des
campagnes d'animation, par exemple: expositions, lancements de livres, concours
littéraires, etc. L'administration du programme serait confiée
à l'Association des éditeurs canadiens. Cette subvention couvre
les coûts suivants: les achats de livres, en moyenne $4.80, par 9000
livres, ce qui fait $43 200; les frais d'administration pour l'Association des
éditeurs canadiens sont de 10% de cette somme, soit $4320; les frais de
transport sont de 6%, soit $2592. Ce qui fait le montant total de $50 112.
M. Verreault: Ce qui veut dire que l'Association des
éditeurs canadiens fournit les livres à la demande des
bibliothèques.
M. Bellemare: Non, non, non.
M. Léonard: Ce sont les bibliothèques qui font les
commandes...
M. Verreault: Mais c'est l'association qui les fournit.
M. Léonard: Oui, je pense que c'est une moyenne... Celle
qui administre cette subvention... Cela passe par l'association. C'est
l'association qui administre le programme; c'est pour cela qu'elle a une somme
de $4320 et qu'elle est tenue de fournir un rapport détaillé de
l'utilisation de la subvention, avant le 1er mai.
M. Verreault: Est-ce que vous pourriez déposer le document
que vous lisez actuellement?
M. Léonard: Oui, oui. C'est une copie de la formule du
CT.
Elle est distribuée déjà?
Le Président (M. Clair): Vous pouvez la distribuer et non
la déposer.
M. Léonard: On va déposer le contenu du...
M. Verreault: D'accord.
M. Léonard: On va distribuer...
M. Verreault: Les deux à la fois.
M. Léonard: ... par la voie régulière.
Le Président (M. Clair): Engagement 300, adopté.
Engagement 301.
M. Marchand: M. le Président, aux engagements 301, 304,
305, 400 et 401, je voudrais demander au ministre si, dans tous ces cas, il y a
un contrôle des coûts de rénovation?
M. Léonard: Pas à 301.
M. Marchand: C'est 302, excusez-moi. À partir de 302.
Le Président (M. Clair): À partir de 302. Alors,
engagement 301, adopté?
M. Verreault: Attendez...
Une voix: Un instant... (10 heures)
M. Léonard: Est-ce qu'on a fini l'engagement 300?
Le Président (M. Clair): Pour l'engagement 300, c'est
terminé. L'engagement 301?
M. Verreault: J'aimerais avoir le budget global du festival.
M. Léonard: On va être obligé de le demander,
parce que je ne l'ai pas ici.
M. Bellemare: Vous devez l'avoir parce que vous portez à
$78 000... le montant...
M. Léonard: Ce sont les subventions; ils peuvent avoir
d'autres revenus, par ailleurs. Les subventions totales sont au-delà de
$78 000.
M. Bellemare: Avec le $35 000 cela fait $78 000...
La corporation peut vous fournir ses bilans financiers quand elle vous
demande d'augmenter...
M. Léonard: On va le demander, parce que je ne l'ai pas
vu.
M. Bellemare: Vous ne l'avez pas vu.
Le Président (M. Clair): D'autres questions sur
l'engagement 301 ? Adopté? Alors, M. le député de...
M. Marchand: Je reviens à ma question, tout d'abord
à l'engagement 302. Combien d'emplois ont été
créés? Je voudrais également savoir pour les engagements
302, 304, 305, 400 et 401, s'il y a un contrôle de la rénovation
pour laquelle des sommes sont données.
M. Léonard: C'est dans le cas des affaires culturelles, me
dit-on. C'est qu'ils ne donnent le nombre d'emplois créés ou
soutenus qu'à la fin des travaux; ils font le bilan à la fin, pas
maintenant.
M. Bellemare: Comment faites-vous, au Conseil exécutif?
C'est la même réponse... C'est la même stimulation d'emplois
et on les a déjà; les travaux sont déjà faits. Au
Conseil exécutif, vous avez...
M. Léonard: C'est le volet 4 où le renseignement
est demandé a priori et non pas a fortiori. Ils ont une façon de
travailler qui est différente. Maintenant, on peut le demander;
dès qu'ils auront le renseignement, on le saura.
M. Marchand: M. le ministre, il y a quelque chose qui me tracasse
un peu. Vous avez déclaré que vous aviez créé 500
à 1000 emplois et même jusqu'à 5000 emplois, et vous ne
savez combien cela en crée. Pour un item de $70 000, vous ne savez
pas... Comment pouvez-vous faire de telles déclarations quand vous ne
savez pas que, sur un programme de $70 000, il va se créer tant
d'emplois.
M. Léonard: On va leur demander, le renseignement. Je
suppose qu'ils l'ont compilé par ailleurs. Ici, je ne l'ai pas.
M. Marchand: Alors, votre déclaration, vous n'en
étiez pas certain, non plus, quand vous avez parlé de 5000
emplois créés. Vous ne savez pas combien ont été
créés.
M. Léonard: Je vous dis qu'ici, je n'ai pas les
renseignements au niveau de chacun des projets.
M. Bellemare: Vous ne l'aviez pas plus quand vous l'avez
déclaré.
M. Marchand: Oui.
M. Léonard: On va sûrement l'avoir.
M. Marchand: Vous allez l'avoir, mais vous ne l'aviez pas quand
vous avez fait votre déclaration.
M. Bellemare: Cela fait deux questions qu'on pose à ce
sujet et on n'a pas de renseignements.
M. Marchand: C'est un rêve en couleur, je suppose, encore
une fois.
M. Léonard: Non, c'est très concret.
M. Marchand: C'est concret. Si c'est concret, vous le savez.
M. Léonard: Je ne l'ai pas ici. Pour ce projet
particulier, on va le demander, je ne l'ai pas ici. Je ne peux pas vous
répondre sur ce point.
Le Président (M. Clair): L'engagement 302, adopté?
L'engagement 303.
M. Bellemare: Quelles sont les municipalités, la liste et
le montant des douze nouvelles municipalités. Est-ce qu'on peut obtenir
ce renseignement?
C'est une subvention spéciale complémentaire à la
bibliothèque centrale de prêt de la Mauricie pour amorcer, par
l'achat de volumes, un service de bibliothèques publiques dans douze
nouvelles municipalités de la région de Lanaudière.
M. Léonard: On va demander la liste, parce que je n'ai pas
la liste des municipalités, ici. Mais on va vous fournir la liste des
municipalités...
M. Bellemare: Qu'est-ce qu'on fait ici, depuis le début,
si vous ne l'avez pas?
M. Verreault: ... renseignements, pour avoir des montagnes de
livres?
M. Bellemare: II en aurait besoin. Vous avez attiré notre
attention sur douze nouvelles municipalités, alors vous êtes
sûr et certain qu'on va vous demander quelles sont les
municipalités et on va vous demander...
M. Léonard: Cela me fait plaisir.
M. Bellemare: ... la liste et le montant. Vous pouvez en
être certain, notre question va porter sur cela.
M. Léonard: Vous allez les avoir.
M. Bellemare: Écoutez, un homme qui a des
responsabilités comme les vôtres lit les documents avant de venir
ici, il ne vient pas au hasard. Il sait bien qu'on est "senteux" et qu'on est
pointilleux.
Alors, M. le Président, qu'on dépose la liste des douze
municipalités et le montant.
Le Président (M. Clair): Engagement 303, adopté.
Engagement 304.
M. Marchand: À l'engagement 304, M. le Président,
je viens de poser la question, à savoir
s'il y a un contrôle. Je voudrais maintenant demander au ministre
si les montants sont payables sur facture ou si c'est payable en bloc. Comment
les versements sont-ils faits au Centre d'essai Le Conventum Ltée, par
exemple?
M. Bellemare: D'abord, il faudrait dire qu'hier, j'ai
téléphoné à Asbestos, à la compagnie, et on
m'a dit: Voici, M. Bellemare...
Le Président (M. Clair): On est à l'engagement 304,
M. le député de Johnson.
M. Bellemare: À 305?
Le Président (M. Clair): 304.
M. Bellemare: Excusez-moi.
M. Marchand: ... Cela peut concerner 305.
M. Bellemare: Non, non, c'est 305, oui.
Le Président (M. Clair): D'accord. Alors, 304.
M. Léonard: Dans le cas du Centre d'essai Le Conventum
Ltée, on a demandé à ce centre de produire un rapport
spécial de l'utilisation de cette subvention et les états
financiers vérifiés de l'organisme devront rendre compte de cette
source de revenus, en particulier.
M. Marchand: Alors, vous êtes...
M. Léonard: Cela veut dire qu'il va nous faire rapport de
l'utilisation de la subvention.
M. Marchand: Qui sont les administrateurs du Centre d'essai Le
Conventum?
M. Léonard: C'est un organisme sans but lucratif qui a
pour but de diffuser des créations québécoises en
théâtre, cinéma et musique. Maintenant, je n'ai pas la
liste des administrateurs mais on pourra vous la fournir.
M. Marchand: La liste des administrateurs. Lorsque vous dites que
vous demandez un bilan... Avez-vous dit que vous avez demandé un bilan,
des états financiers?
M. Léonard: Les états financiers
vérifiés devront rendre compte de la source de revenu que
constitue la subvention. Et on va demander un rapport spécial sur
l'utilisation de la subvention.
M. Marchand: Mais dans le bilan financier, vous ne savez pas
à qui, par qui et comment est fait le contrat de
réaménagement? Dans un bilan financier, c'est rare qu'on a les
noms des entrepreneurs ou quoi que ce soit.
M. Léonard: Oui. Une voix: Le contrôle.
M. Marchand: C'est ce que je demande, avez-vous un contrôle
quelconque sur une dépense de $45 000 ou si vous payez sur facture?
M. Léonard: Cela va être fait, dans la mesure du
possible, par une soumission d'au moins trois organismes
québécois; ce sera le mode d'attribution des contrats.
Maintenant, c'est le rapport qui va rendre compte de cela.
M. Marchand: Naturellement, les trois soumissions sont choisies
par le Centre d'essai Le Conventum Ltée.
M. Léonard: Oui, oui.
M. Marchand: Avez-vous le droit de suggérer des
entrepreneurs?
M. Léonard: Non, je ne crois pas qu'on aille
suggérer cela. C'est le centre qui va dépenser la subvention.
Le Président (M. Clair): Engagement 304, adopté.
Engagement 305. M. le député de Johnson.
M. Marchand: C'était dit sans malice. M. Bellemare:
C'était essayé avec malice.
M. Bellemare: À l'engagement 305, M. le Président,
on m'a dit hier, au téléphone, que c'était un ancien
hangar, qui est très vaste, qu'on a donné au Centre musical
d'Asbestos. On en paie une partie, sur les $53 000 prévus, de $45 000
pour le transport, pour en faire un centre musical à Asbestos.
Je voudrais savoir combien va coûter le tout? Ce que donne
présentement le gouvernement, c'est très généreux,
parce que c'est un vieux bâtiment qui est transporté à
Asbestos pour en faire un centre musical. Là, on ajoute $45 000 aux
$8000 qu'on avait donnés. Ce qu'on m'a dit hier, au
téléphone, c'est qu'il faudrait probablement... ce ne sera pas
terminé et cela peut demander encore plusieurs milliers de dollars. Le
ministre n'a pas de chiffre définitif. Le coût total avait
été estimé à $53 749.
M. Léonard: Je n'ai pas d'autres renseignements en ce qui
concerne ces travaux. Tout ce dont on parle, finalement, c'est que
Johns-Manville a donné un vieux hangar et que les travaux de mise en
état sont de $53 700.
M. Bellemare: Oui, j'avais prévu cela, mais hier on m'a
dit que $45 000, c'était bien généreux de la part du
gouvernement, mais que ce ne serait peut-être pas suffisant pour terminer
les travaux. Vous n'avez pas le coût définitif.
M. Léonard: Non. Pour l'instant, l'estimation des travaux
est de $53 700.
Le Président (M. Clair): L'engagement 305 est-il
adopté?
M. Bellemare: Oui.
Le Président (M. Clair): L'engagement 306.
M. Bellemare: Vous achetez des peintures, M. le ministre. Quelle
sorte de peintures est-ce et quels en sont les auteurs? Nous sommes
peut-être senteux, mais quelle est la nature des peintures? Est-ce que ce
sont des Lacurto, des Rousseau?
M. Léonard: Je pourrais vous le dire.
M. Bellemare: D'accord. Je n'aurai pas le temps de tout
écrire.
M. Léonard: Je peux déposer le document, si vous
voulez.
M. Bellemare: Oui, j'aimerais mieux cela. Lisez-le nous.
M. Léonard: C'est le rapport du sous-comité
d'acquisition. Il y a le nom des membres du sous-comité.
M. Bellemare: D'accord, mais le nom des peintres.
M. Verreault: Le nom de l'artiste et le prix de la peinture.
M. Léonard: Oui. Par exemple, ici, M. Maurice Corbeil
offre aussi en vente cinq tableaux: Portrait de Louis Bourdage, de J.-B.
Roy-Audy, vers 1827, au prix de $20 000; un portrait de Mme Madeleine
Paré, de Théophile Hamel; une peinture de jeunes Indiennes
à Loretteville, de Théophile Hamel aussi, qui date de 1865; une
peinture sur l'intérieur, une scène familiale de Ludger Larose,
de 1907; une nature morte aux fruits, de Henri Beau.
M. Verreault: Combien? M. Léonard: $7500.
M. Bellemare: M. le ministre, je comprends l'intérêt
que vous avez d'acheter ces peintures, mais je ne comprends pas
l'intérêt que vous avez de les entreposer dans les hangars de
musées. On nous a déjà dit: Les soumissions sont
demandées pour l'agrandissement du musée. On va se servir de la
vieille prison pour en faire un centre d'art et d'expositions. Avez-vous des
nouvelles à ce sujet?
M. Léonard: Non, je n'en ai pas ici, ce matin. Les plans
et devis sont en train d'être complétés.
M. Bellemare: On nous a dit cela il y a un an. Les oeuvres
léguées par M. Duplessis d'une valeur de $2 millions je
suis allé les voir moi-même sont au sous-sol, dans une
caisse. Quand on a remis les peintures de M. Duplessis, on s'est engagé
envers la famille, Mme Bureau et les autres, à avoir une rotonde
où les peintures léguées par M. Duplessis seraient
exposées. Cela n'a jamais été fait. Elles sont dans la
cave, dans des caisses, au musée provincial. C'est la deuxième
fois que j'en parle.
M. Léonard: C'est un projet de $20 millions qui va
s'étaler sur trois ans, comme réalisation.
M. Bellemare: On nous a dit cela. On n'a pas dit $20 millions,
mais on nous a dit que c'était un projet de quelques années; mais
quand va-t-il commencer et quand va-t-il pouvoir donner des résultats?
Vous achetez des oeuvres d'art, tant mieux, c'est beau, c'est merveilleux!
Surtout des peintures, je suis amateur.
M. Marchand: II faut savoir quoi en faire.
M. Bellemare: II ne s'agit pas seulement de les mettre dans des
entrepôts. À part le musée, il y a un grand entrepôt
où les conditions atmosphériques sont odieuses.
M. Verreault: Justement, j'ai de la place dans mon bureau.
M. Léonard: Cela m'étonnerait qu'on ne fasse pas
attention aux conditions atmosphériques de ces pièces.
M. Bellemare: Mettez-en dans nos bureaux. Mettez-en au parlement.
Vous avez sorti des vieux patriarches, vous les avez exposés dans le
corridor. On est content de voir les patriarches je sais que la mienne
est à la veille d'y être!
Le Président (M. Clair): L'engagement 306 est-il
adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Clair): L'engagement 307.
M. Marchand: À l'engagement 307, je remarque qu'il n'y a
pas eu de soumissions sur invitation à l'engagement. Vous en avez une
à l'engagement 413, dans le même sens.
M. Léonard: C'est le ministère des Affaires
culturelles. C'était un projet de film qui était
présenté au ministère par M. Michel Brault, dont tout le
monde connaît l'expérience dans ce genre de travail.
M. Bellemare: À quelles fins? (10 h 15)
M. Verreault: La reconstruction...
M. Bellemare: Non, il n'y a pas de danger.
M. Léonard: C'est un film qui commente, à travers
le travail réalisé aujourd'hui, les modes de vie de nos
ancêtres, qui souligne leur ingéniosité technologique, qui
suit le travail avec des commentaires des artisans tout au long de la
réalisa-
tion du projet de restauration, qui sert d'instrument didactique pour
les visiteurs, familles, étudiants qui viendront au centre d'accueil du
site et qui montre toutes les phases de transformation du grain en farine. Il
doit servir à la direction des monuments qui doit éventuellement
réaliser d'autres travaux de restauration de moulins à vent dans
la province et mettre en évidence le côté esthétique
du moulin et son environnement paysager.
M. Verreault: Les $4500 d'imprévus, c'est quoi cela?
M. Léonard: Sur des contrats vous avez toujours une
provision pour imprévus, entre 10% et 15%.
Le Président (M. Clair): Adopté. L'engagement
400?
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. L'engagement
401?
M. Bellemare: À l'engagement 401, il y a deux mots qui me
surprennent un peu: un immeuble "résidentiel" et "commercial". Ma
première question: quel est cet immeuble et s'agit-il d'un immeuble
classé monument historique? S'il est résidentiel, il loge combien
de familles?
M. Laberge: Dans le Vieux Montréal.
M. Bellemare: C'est dans l'arrondissement historique.
M. Léonard: Quelle était votre première
question?
M. Bellemare: Quel sorte d'immeuble est-ce? S'agit-il d'un
immeuble classé monument historique? Ma deuxième question: si
c'est résidentiel, cet immeuble loge combien de familles?
M. Léonard: C'est dans l'arrondissement historique.
M. Marchand: Est-ce qu'on pourrait savoir le nom du...
M. Léonard: ... les renseignements que j'en ai ici; les
travaux de rénovation de cet immeuble représentent la
deuxième phase d'un projet de rénovation d'anciens
entrepôts dans le Vieux Montréal...
M. Bellemare: Pourquoi disent-ils que c'est situé au
405/411 rue Saint-Dizier?
M. Léonard:... dans le but de les recycler à des
fins résidentielles. Donc, c'est une transformation
d'édifices...
M. Marchand:... rénovation d'édifices...
M. Léonard: La participation financière du
ministère se justifie à cause de la grande qualité
architecturale des immeubles, de leur situation à l'arrondissement et de
l'impact du projet sur la revitalisation de l'arrondissement. Donc, vous avez
une conversion d'anciens entrepôts en immeubles à fins
résidentielles et je suppose qu'il y a des parties qui doivent rester
comme...
M. Bellemare: II y avait 11 résidences et il y en aura
combien de résidentielles?
M. Léonard: Le projet complet se réalise en trois
ou quatre phases réparties sur autant d'années et prévoit
la création de 185 logements.
M. Bellemare: 185 logements, mais qui ne sont pas nouveaux?
M. Léonard: La création de 185 logements.
M. Marchand: C'étaient des entrepôts.
L'entrepôt est inoccupé actuellement?
M. Léonard: Là, je ne peux pas...
M. Marchand: Est-ce qu'on pourrait savoir si c'est occupé,
c'est par qui? et qui sont les propriétaires, les actionnaires de ces
immeubles résidentiels et commerciaux?
M. Léonard: Je peux vous donner le nom du
bénéficiaire qui, pour l'instant, est la société
immobilière Le Cours Le Royer Inc., vous l'avez de toute façon.
C'est au soin de M. Claude Gagnon. Je suppose que c'en est le directeur ou le
président.
M. Marchand: C'est le bénéficiaire ou le
fiduciaire?
M. Léonard: Le bénéficiaire. La
société immobilière Le Cours Le Royer...
M. Marchand: Le Cours Le Royer administre pour qui? Le nom du
conseil d'administration... mais administre pour qui?
M. Léonard: À première vue il me semble que
c'est pour elle-même,, mais ce n'est pas nécessairement cela. En
tout cas, on va demander le renseignement là-dessus.
M. Marchand: Les numéros 405 et 411. cela comprend une ou
deux bâtisses?
M. Bellemare: Le ministre a dû lire tout cela avant de nous
voir.
M. Marchand: Cela a l'air d'être mêlé!
M. Léonard: Vous voulez avoir les noms des administrateurs
aussi?
M. Marchand: Les noms des administrateurs et nous voulons savoir
aussi s'ils administrent pour de tierces personnes.
M. Bellemare: La question fondamentale, c'est que cela
créerait 185 nouveaux logements dans le vieux Montréal.
M. Léonard: Non seulement ce projet, mais le projet qui se
réalise en trois ou quatre phases.
M. Bellemare: Sur la rue Dizier? Vous avez comme adresse: 405
à 411, rue Dizier.
Le Président (M. Clair): Adopté? L'engagement
402.
M. Verreault: M. le Président, j'aimerais savoir... Je
voudrais que le ministre m'explique ce qu'est l'ouvrage technique:
Règles de cataloguement anglo-américaines.
M. Léonard: Les cataloguements, très
précisément...
M. Bellemare: Ce sont les règles de catalo-guement, mais
de classification aussi, n'oubliez pas cela. Les classifications doivent
être uniformes, ne serait-ce que pour uniformiser avec l'avancement des
sciences.
M. Léonard: Je n'ai pas les détails.
M. Marchand: II doit y avoir eu un imprimeur, là-dedans...
Une agence de publicité quelconque pour faire...
M. Léonard: Le fond est versé à
l'Association pour l'avancement des sciences et des techniques de
documentation.
M. Marchand: Avec la publication, automatiquement, il y a
l'impression.
Comment cela a-t-il été donné? Par soumissions?
Combien de soumissionnaires?
M. Bellemare: C'est une subvention à l'association.
M. Marchand: Pour publier, l'association imprime.
M. Léonard: L'entreprise va occuper quatre personnes, dont
deux à temps plein pendant neuf mois, une de ces dernières sera
Mme Paule Roland-Thomas, de McGill, professeur à l'école de
bibliothéconomie de l'université de Montréal. Mme Thomas
ayant fait la traduction de la première édition, sera en mesure
d'effectuer la phase décrite plus haut.
Pour répondre à la question de M. Verreault, ce qu'on va
faire, c'est qu'on va déposer le projet anglo-américain des
règles de cataloguement. Vous pourrez voir ce qui en est, exactement. On
pourra l'obtenir et vous le faire parvenir.
Le Président (M. Clair): L'engagement 403,
adopté?
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): L'engagement 404,
adopté?
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): L'engagement 405,
adopté?
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): L'engagement 406.
M. Bellemare: Aux engagements 406, 407 et 408, M. le
Président, le ministre doit être capable de nous donner les
déficits accumulés pour chacune de ces centrales artisanales du
Québec?
M. Léonard: Les déficits accumulés.
M. Bellemare: Vous avez, à l'engagement 406, un
déficit accumulé de $60 000 et, à titre de subvention de
fonctionnement, $90 000.
L'autre, c'est une subvention à la Centrale d'artisanat du
Québec pour le paiement d'une partie du déficit. Quel est le
déficit?
Une subvention au Centre d'exposition de Rivière-du-Loup pour le
paiement du déficit accumulé par l'ancienne corporation du
Musée d'archéologie de l'Est du Québec.
M. Verreault: À l'engagement 408, M. le Président,
est-ce que c'est ce centre qui a été fermé pendant deux
ans?
M. Léonard: Sur le déficit accumulé, je
suppose qu'on peut l'obtenir du ministère; je ne l'ai pas ici, je ne
peux pas vous donner ce renseignement.
M. Verreault: Est-ce que c'est ce centre qui a été
fermé pendant deux ans?
M. Léonard: Le Centre des métiers d'art du
Québec?
M. Verreault: Non, à l'engagement 408, le Centre
d'exposition de Rivière-du-Loup.
M. Léonard: Là, je parlais de l'engagement 406, la
question de M. Bellemare.
M. Verreault: Excusez-moi.
M. Léonard: À l'engagement 408...
M. Bellemare: Aux engagements 406, 407 et 408, je voudrais avoir
le déficit accumulé.
M. Léonard: À l'engagement 406, on demande;
à 407...
M. Bellemare: On dit qu'il y a un déficit accumulé.
On dit que l'ancienne administration, à Rivière-du-Loup, avait au
Musée d'Archéologie de l'Est du Québec, un déficit
accumulé de $120 000. Est-ce que c'est ouvert maintenant, comme disait
le député de Shefford?
M. Léonard: Dans ce cas, nous n'avons pas le
déficit accumulé.
M. Verreault: II est arrivé...
M. Léonard: Un instant. À l'engagement 408
maintenant... Là encore, on n'a pas le déficit accumulé.
On va le demander et vous le faire parvenir.
M. Verreault: À l'engagement 408, je voudrais aussi savoir
s'il y a des subventions statutaires qui sont prévues?
M. Bellemare: Est-ce que c'est ouvert maintenant?
Le Président (M. Clair): Pour les trois engagements, 406,
407 et 408, est-ce que c'est ouvert et est-ce qu'il y a d'autres subventions
statutaires de prévues?
M. Léonard: ...
Le Président (M. Clair): Oui, mais on parlait de la
nouvelle question.
M. Léonard: Je pense qu'on va prendre note de vos
questions afin d'y répondre. Il y a un certain nombre de renseignements
ici mais je pense que ce n'est pas exactement ce que vous demandez.
M. Bellemare: Cela va être très long, si on est
parti pour avoir seulement des documents qui vont nous revenir. On prend le
temps de l'examiner à fond pour poser certaines questions, pour avoir
des réponses immédiates, pour qu'on ne soit pas obligé de
relire toutes les questions et toutes les réponses... M. le ministre, je
comprends que vous pouvez peut-être manquer un peu d'habitude dans cela
mais pour nous, cela fait peut-être 20 questions que l'on pose et on nous
dit: On va vous donner le renseignement. On aimerait bien l'avoir pour
régler un problème. Quand on veut garder quelque chose dans les
classeurs, on le garde, et quand on ne veut pas, on le laisse. Ce sera comme
cela jusqu'à la fin? Imaginez-vous un mois de mars comme
celui-là, si on va en avoir des documents!
M. Léonard: Vous allez en avoir.
M. Bellemare: Bien oui, bien oui. Mais on n'est pas ici pour
aller à l'école.
Le Président (M. Clair): Dois-je comprendre que les
engagements 406, 407 et 408 sont quand même adoptés?
M. Bellemare: Ils sont adoptés mais on nous fournira les
explications plus tard.
Le Président (M. Clair): Engagement 409.
M. Bellemare: À l'engagement 409, M. le Président,
quelle sorte d'oeuvres est-ce? Quel est le nombre d'artistes
intéressés dans la location et la diffusion des oeuvres
d'artistes régionaux? Conseil de la culture de
l'Abitibi-Témiscamingue.
M. Léonard: Quelle sorte de...?
M. Bellemare: De quelle sorte d'oeuvres est-il question ici: La
location et la diffusion d'oeuvres d'artistes régionaux pour le Conseil
de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue?
M. Léonard: Je vous donne les grandes lignes du programme:
Par la location d'oeuvres et l'organisation d'expositions dans les petites
municipalités et paroisses rurales... les objectifs du programme sont de
favoriser la création d'oeuvres d'art reflétant le
caractère particulier de l'Abitibi-Témiscamingue, d'apporter
l'aide financière aux artistes professionnels, semi-professionnels et
amateurs. Faire connaître à la population la production d'artistes
locaux et développer l'intérêt et le goût pour les
oeuvres d'art, susciter l'intérêt pour l'acquisition personnelle
d'oeuvres d'art et participer au perfectionnement des artistes et artisans
amateurs de la région. (10 h 15)
Les modalités de réalisation de ce programme, c'est la
mise sur pied d'un concours annuel au profit des artistes locaux, location
d'oeuvres d'artistes de la région; organiser des expositions
itinérantes d'oeuvres d'artistes régionaux et un programme de
publicité par les media pour la population.
M. Verreault: Et des artistes régionaux, mais s'il n'y en
a que deux, ce n'est pas un montant exagéré.
M. Léonard: Je n'ai pas ce renseignement.
M. Verreault: Oui, mais on ne donne pas une subvention comme cela
avec des beaux yeux.
M. Marchand: Le ministère...
M. Léonard: On n'a pas le nombre d'artistes qui sont
touchés par cela.
M. Bellemare: M. Duplessis aurait répondu: Nombre
d'artistes intéressés, plusieurs! On aurait eu la réponse
au moins.
Le Président (M. Clair): 409?
M. Bellemare: 409, M. le Président, les noms de ceux qui
font partie du Comité du symposium de la sculpture?
Le Président (M. Clair): 409, M. le député
de Johnson...
M. Bellemare: Pour 409, j'ai dit que c'était
approuvé, parce qu'on n'avait pas de détails.
Le Président (M. Clair): Ça va? Alors 410?
M. Bellemare: 410, les noms de ceux qui font partie du
Comité du symposium de la sculpture 1978.
M. Léonard: D'accord, on vous les fournira.
M. Bellemare: On nous les fournira. Vous ne les avez pas
actuellement?
M. Léonard: Non, monsieur.
M. Bellemare: C'est effrayant!
M. Marchand: 411?
Le Président (M. Clair): 410 adopté. 411?
M. Bellemare: Encore un autre.
M. Verreault: Je remarque, M. le Président, qu'il y a
beaucoup de subventions qui sont versées pour la promotion du livre et
la promotion de la lecture. Est-ce qu'il y aurait moyen de faire un sommaire de
tous ces montants de subventions? Parce que cela fonctionne par coups de $40
000 à la fois. Cela fait à peine trois ou quatre pages que l'on
parcoure et on en a vu deux ou trois.
M. Marchand: Est-ce que c'est compris dans vos 5000 emplois?
M. Léonard: On peut le demander et faire le point sur tout
le programme.
M. Verreault: Le sommaire pour le mois de mars. Cela nous
donnerait une idée, on ferait la projection sur les douze mois.
M. Léonard: Le sommaire de tout le programme. Alors, quant
à y aller, on me suggère de le demander pour l'année.
C'est disponible en tout cas.
Le Président (M. Clair): M. le député de
Shefford, je ne veux pas donner de directive et je permets la question
d'avance, sauf que je me demande... Je ne suis pas tellement habitué
à cette commission, cela fait seulement la deuxième fois que je
la préside, mais étant donné que cela s'adresse en
particulier au ministère, peut-être serait-il mieux d'avoir une
question au feuilleton?
M. Bellemare: Une minute, une minute! Il y en a
déjà 200 au feuilleton. Arrêtez-moi cela!
Le Président (M. Clair): Alors, cela va.
M. Bellemare: Si on pouvait l'avoir ici.
Le Président (M. Clair): 411 ?
M. Verreault: Si on pouvait l'avoir ici, cela irait
sûrement plus vite. J'en ai une question ici...
Le Président (M. Clair): 411 adopté?
M. Bellemare: Oui.
Le Président (M. Clair): 412?
M. Bellemare: Oui.
M. Marchand: 412, M. le Président, est-ce qu'il y aura
d'autres subventions à l'Académie de musique de
Québec?
M. Léonard: Durant 1977-1978? M. Marchand: Oui.
M. Léonard: Non, je pense que c'est la seule subvention
pour 1977-1978. Il y en a eu une en 1976-1977 et une en 1974-1975.
M. Marchand: Combien en 1976-1977?
M. Léonard: $18 000 et en 1974-1975: $15 000. En
1977-1978: $25 000.
Le Président (M. Clair): 412 adopté. L'engagement
413.
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. 414?
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. 415?
M. Bellemare: Le coût total des travaux, M. le
Président, quel est-il? Contrat de rénovation du vieux port de
Pointe-des-Monts, et de toutes ses dépendances, monuments historiques
classés propriété du ministère. Les constructions
du Saguenay $108 000, coût du contrat prévu, $10 000, le
coût total des travaux, est-ce que c'est $108 000 définitivement
ou s'il va y avoir d'autres ajouts? Est-ce que c'est un travail sectoriel ou si
c'est l'ensemble des travaux prévus?
M. Léonard: Je pense que c'est le coût total des
travaux.
M. Bellemare: Ce n'est pas un travail sectoriel.
M. Léonard: Qu'est-ce que vous voulez dire par travail
sectoriel?
M. Bellemare: Vous avez ici "et ses dépendances", est-ce
que c'est le vieux port de Pointe-des-Monts et après viendra une autre
subvention pour ses dépendances?
M. Léonard: Je peux bien vous lire l'historique de ce
projet. Depuis 1965, le gardien, qui est M. Jacques Landry, a
développé outre la vocation première qui est celle d'un
site historique, un attrait régional pittoresque, c'est-à-dire un
relais
gastronomique offrant des spécialités de fruits de mer.
Toutefois, cette initiative de M. Landry s'est faite à ses frais, et
tout l'équipement de cuisine était sa propriété.
Avec le départ de M. Landry, le ministère a refusé
l'exploitation du phare et, compte tenu qu'une clientèle de 11 591
personnes y a été dénombrée en 1977, il a
été décidé de faire appel à un cuisinier
professionnel pour poursuivre l'initiative de M. Landry. Étant
donné la courte durée de l'exploitation du restaurant, il a
été convenu que le ministère des Affaires culturelles
installerait en permanence l'équipement de cuisine. Lorsque
l'équipement sera en place, le ministère des Travaux publics
réévaluera la valeur locative des lieux pour qu'un bail soit
signé avec l'exploitant.
M. Bellemare: Donc, cela va être une concession.
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: Le réaménagement des cuisines, il n'y
a rien de commencé actuellement.
M. Léonard: Les travaux eux-mêmes comprennent...
Vous dites que rien n'est commencé actuellement?
M. Marchand: Dans le réaménagement. Vous achetez
l'équipement de cuisine. Mais vous dites...
M. Léonard: Oui, il y en a une partie et une partie
d'amélioration... Dans le contrat, vous avez la peinture
intérieure et extérieure des cinq bâtiments, vous avez un
agrandissement de la cuisine, donc on agrandit les locaux,
l'amélioration du système électrique, du chauffage de la
maison du gardien, la réfection de toute la plomberie de la maison du
gardien, la fourniture et installation de l'équipement de cuisine et
enfin le réaménagement de salles de bain, salle de lavage,
etc.
Le Président (M. Clair): Adopté?
M. Marchand: Si les locaux ont servi à 11 000 personnes,
pourquoi agrandir? Est-ce qu'on attend encore 20 000? Est-ce qu'une
étude laisse prévoir une possibilité d'une
clientèle...
M. Léonard: Selon ce qu'on nous en dit ici, la cuisine se
classerait parmi les dix meilleures tables au Québec, ce qui constitue
un élément de valeur patrimoniale. Je pense qu'il y a un
très gros potentiel pour ce restaurant à cause de son aspect
historique et de sa réputation aussi.
Le Président (M. Clair): Adopté? 416.
M. Marchand: 416, M. le Président, je vois un
supplément en publicité et c'est la première fois. Est-ce
que cela va devenir une habitude? 416: La semaine du patrimoine 1977, $150
563.50, est-ce que vous avez l'intention de donner un supplément?
M. Verreault: Quel message est-ce que le gouvernement voulait
faire passer?
M. Léonard: C'est un cahier spécial qui est
passé dans Perspectives, il avait coûté $150 000
autofinancé par les annonces, le coût réel a
été de $179 000. Il y a un dépassement de $25 000.
M. Marchand: Le coût de production du volume! C'est un
dépliant publicitaire?
M. Léonard: C'est dans Perspectives. M. Marchand:
C'est dans Perspectives. M. Léonard: C'est dans
Perspectives... M. Marchand: Perspectives de quoi? M. Léonard:
Dans le cahier Perspectives.
M. Bellemare: L'an dernier, c'était $150 000. Et cette
année, ça va être...
M. Léonard: Le coût prévu était de
$150 000...
M. Bellemare: L'année passée, c'était un
engagement...
M. Léonard: ... en 1977...
M. Bellemare: Cette année, ça va aller à
$175 000.
M. Léonard: Non, c'est celui de l'an passé qui est
paru dans la Semaine du patrimoine qui comptait 1 200 000 exemplaires, cela
devait coûter $150 000, le coût réel a été de
$119 563, dont voici les détails: manutention, frais
d'expédition, $1853, les fluctuations des coûts prévus,
$2147 et les frais encourus par les retards pour temps
supplémentaire...
M. Bellemare: Une bonne réponse, en voilà une,
toujours.
Le Président (M. Clair): 416, adopté.
M. Léonard: Ah, c'est que vous posez de bonnes questions
aussi.
M. Bellemare: Ah oui, oui. Le Président (M. Clair):
800.
M. Bellemare: 800, M. le Président, est-ce qu'il existe
d'autres dettes...
M. Léonard: 800?
M. Bellemare: Combien cet organisme. I'Opéra du
Québec, a-t-il reçu du gouvernement avant de
disparaître?
Pour l'Opéra du Québec, vous donnez $1 359 000. Ma
question: Existe-t-il d'autres dettes à part celle-
là? Est-ce qu'on nettoie complètement, parce que...
M. Léonard: On nettoie complètement.
M. Bellemare: On nettoie et combien a coûté à
la province l'Opéra du Québec qui a cessé ses
activités depuis 1975?
M. Léonard: Depuis combien de temps voulez-vous
ça?
M. Bellemare: Cinq ans, non trois ans. M. Léonard:
Les trois dernières années.
M. Bellemare: En 1975, 1976, 1977, combien le gouvernement a-t-il
contribué? Cette année, il efface les dettes de $1 359 000, mais
combien cela a-t-il coûté depuis 1975?
M. Léonard: Écoutez, cela n'a pas fonctionné
depuis trois ans. Alors, c'est le déficit accumulé...
M. Bellemare: De 1976, 1977; en 1975, cela existait.
M. Léonard: Cela a cessé de fonctionner en
1975.
M. Bellemare: En 1976 et 1977. M. Léonard:
Ceci...
M. Bellemare: II y a eu, à d'autres engagements
financiers, M. le ministre, d'autres subventions qui ont été
données à ce groupe, l'Opéra du Québec, et je
voudrais savoir quel est le total que la province a payé, jusqu'à
maintenant, pour l'Opéra du Québec, même si cela
dépasse 1975?
M. Léonard: On va vous demander ça.
M. Bellemare: Merci, "attendre réponse", bon. Je vais le
marquer, certainement.
Affaires intergouvernementales
Le Président (M. Clair): Affaires intergouvernementales.
Engagement 100.
M. Marchand: À l'engagement 100, est-ce qu'on pourrait
avoir le curriculum vitae de Mme Evelyn Dumas et le dépôt du
contrat.
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: Parce que Mme Evelyn Dumas était anciennement
au journal Le Jour.
M. Léonard: Vous voulez que je vous lise le curriculum
vitae? Je peux vous déposer son curriculum vitae, ou est-ce que vous
voulez que je le lise?
M. Marchand: Le dépôt, s'il vous plaît.
M. Léonard: D'accord. C'est très facile, je l'ai
ici, ainsi que le contrat. Je dépose le curriculum vitae et le
contrat.
M. Marchand: Vous pouvez lire les clauses du contrat, il sera
dans le journal des Débats, on l'aura de toute façon. On l'aurait
immédiatement, on est certain de l'avoir à ce moment-là.
Rapidement, si vous voulez, M. le ministre.
M. Bellemare: Je pense que ce serait aussi bien de le
déposer, tel qu'il est.
Une voix: On s'entend bien.
M. Bellemare: Ma question, M. le Président, est bien plus
précise que ça. Comment est-ce que ça se fait qu'on paie
à Mme Evelyn Dumas, qui est une péquiste reconnue, entre
parenthèses, pour six mois seulement, $24 360 en "United States money"?
Pour six mois seulement...
M. Léonard: D'accord.
M. Bellemare: À la page de l'Industrie et du Commerce, de
ce mois-ci, apparaît la liste de 18 personnes qui sont engagées,
mon cher, dans les différentes maisons du Québec; M. Thomas O.
Moorse, Atlanta, $67 000; Edward Ives, New York, $41 772, pour un an, à
New York...
M. Léonard: On a toutes les dépenses,
là.
M. Bellemare: Non, le montant versé en salaire, tel qu'on
l'a demandé.
M. Léonard: Le montant de $24 360 que vous avez ici, ce
n'est pas seulement le salaire.
M. Bellemare: Ce n'est pas seulement le salaire?
M. Léonard: Bien non.
M. Bellemare: Écoutez, là...
M. Léonard: Le traitement, $12 500, les frais de
déplacement et de séjour, $2220, les frais de
représentation, $2 500, l'allocation de logement, $3240 et l'allocation
de fonction, $3900.
M. Bellemare: Pour six mois.
M. Léonard: Pour six mois, oui. (10 h 45)
M. Bellemare: Quand on voit les autres, comme au ministère
de l'Industrie et du Commerce, ils ont $67 000, $50 000, $44 000, $54 000, $34
000, $27 000, $43 000, $37 000, $41 000, un an d'engagement, payés en
monnaie canadienne. Ce n'est pas payé en "United States money".
M. Verreault: Vous savez qu'un député, c'est
demandé beaucoup moins qu'un ministre.
M. Bellemare: On n'a peut-être pas les mêmes
partis.
À Londres, imaginez-vous, M. Brinsmore a $26 030, pour un an.
M. Léonard: Est-ce que nous sommes...?
M. Bellemare: Nous sommes au ministère des Affaires
intergouvernementales, Mme Evelyn Dumas, qu'on connaît comme il faut,
qu'on connaît parce qu'on l'a eue longtemps à la tribune de la
presse. Je ne dis pas que ce n'est pas une personne compétente.
M. Verreault: C'est un congé de six mois qui lui a
été donné.
M. Bellemare: Je ne dis pas cela, parce que je l'ai vu
écrire bien des papiers, surtout dans le Jour. Je vous garantis
que...
M. Verreault: Ils lui ont donné un congé de six
mois, M. Bellemare.
M. Bellemare: Ils lui ont donné un congé de six
mois.
En argent canadien, c'est sûr que cela va représenter
environ $27 000.
M. Verreault: Pas moins.
M. Bellemare: C'est un cas particulier de patronage.
M. Verreault: Exact.
M. Bellemare: Pour faire de la propagande péquiste. Cela
ne peut pas être autre chose. Elle pense, elle dort, elle mange, elle vit
seulement PQ. C'est clair? Pourquoi un contrat de six mois seulement? Est-ce
simplement pour l'essayer? Est-ce que le salaire de Mme Dumas comprend
également les frais de représentation?
M. Léonard: Oui. Le montant de $24 000 comprend
déplacements, représentation, logement, fonction.
M. Verreault: ...
M. Léonard: Franchement.
M. Bellemare: En tout cas, je veux avoir la copie des deux
contrats, si possible.
M. Léonard: Du contrat et du curriculum vitae.
M. Bellemare: Du contrat et du curriculum vitae, d'accord.
Le Président (M. Clair): Adopté?
M. Bellemare: Une minute s'il vous plaît!
Le Président (M. Clair): J'ai posé la question,
tout simplement.
M. Bellemare: Je n'ai pas terminé, j'en ai écrit
une page. Je ne suis pas pour me résoudre à vous priver de ce que
j'ai écrit.
Le Président (M. Clair): Je ne peux m'y résoudre
non plus.
M. Bellemare: C'est parce que c'est actuel. On dit aux autres
fonctionnaires: Serrez-vous la ceinture, faites comme les
députés. Ils ont perdu $4000 cette année. Faites comme eux
autres. Et Mme Evelyn Dumas va être gracieusement payée, comme
d'autres, on va le voir au ministère de l'Industrie et du Commerce. Il y
en a dix-huit qui paraissent aujourd'hui.
M. Léonard: M. Bellemare, tout cela a été
fait selon les règles de la fonction publique. Il n'y a pas de
problème là.
M. Bellemare: Bonne chance à l'imposture. M.
Léonard: II n'y a pas de problème là. M. Verreault:
II n'y a pas eu de concours.
M. Bellemare: Non, il n'y a pas de saint danger, mon cher
monsieur.
M. Léonard: Ce n'est pas une contractuelle.
M. Bellemare: Pas une femme qui est passée au journal Le
Jour, voyons donc!
M. Marchand: ... pour placer nos amis. M. Bellemare: C'est
bien sûr. D'accord.
M. Marchand: Vous venez de dire quoi? Cela n'a pas changé?
C'est cela que vous voulez dire?
M. Léonard: Non, on n'a sûrement pas de leçon
à recevoir.
M. Marchand: Vous n'avez peut-être pas de leçon
à recevoir, mais...
M. Bellemare: Un ministre gagne $65 380.
M. Léonard: Oui.
M. Bellemare: $65 380. Je vous garantis que...
M. Léonard: II ne s'est même pas
inquiété de cela.
M. Bellemare: Non? On va vous envoyer la liste. Je l'ai, la liste
complète, du premier ministre, de l'adjoint parlementaire, de tout le
monde, avec les années. On tient cela en ordre.
Mais une chose est certaine, voici un cas flagrant. En voici un. On ne
peut pas dire qu'Evelyn Dumas n'est pas une partisane du PQ à tout prix.
Vous, vous ne le savez pas.
M. Léonard: Elle n'a pas été engagée
pour cela.
M. Bellemare: Elle n'a pas été engagée pour
cela. La vérité, mon cher monsieur...
M. Marchand: II y a eu plusieurs choix, et c'est elle qui a
été choisie.
M. Verreault: C'est pourtant bien inscrit à titre...
M. Bellemare: Jamais a-t-on dit: Nous autres, on fait ce que le
Parti libéral fait. Jamais. Le Parti libéral est odieux de faire
du patronage, avec Paul Desrochers et avec le fameux publiciste... Comment
l'appeliez-vous, votre gars? Jamais on... Nous sommes transparents et je vous
défie de me citer un cas. En voilà un cas de patronage.
M. Léonard: Est-ce qu'elle est compétente, oui ou
non? Vous avez reconnu tout à l'heure qu'elle était
compétente.
M. Verreault: On ne le sait pas...
M. Bellemare: La compétence, je n'en discute pas.
M. Marchand: Si le journal Le Jour n'avait pas fait faillite,
est-ce qu'elle aurait été engagée?
M. Léonard: Elle n'a pas le droit de travailler, parce
que...
M. Bellemare: C'est comme Lapointe dans Duplessis. Le personnage
était extraordinaire. Mais ce qu'il a dit, par exemple, est contraire
à la vérité et aux faits.
Mais est-ce qu'elle a demandé "la" job? Est-ce que vous la lui
avez offerte? Est-ce que vous l'avez recherchée? Est-ce qu'elle
était sur un carreau? Est-ce qu'elle était sur une tablette?
M. Verreault: Elle va y être maintenant.
M. Bellemare: Elle va être classée.
M. Léonard: Contractuel...
M. Bellemare: $24 360 payés annuellement.
M. Verreault: C'est bien spécifié dans le contrat
que celui-ci ne sera pas renouvelable à la fin du mandat?
M. Bellemare: Ah! c'est un montant de l'engagement 1978/79.
M. Verreault: Les documents ont été
déposés. M. Léonard: Ils sont
déposés.
M. Verreault: On verra l'importance qu'on y accorde.
M. Bellemare: Vous allez voir, M. le ministre, à la page
suivante, 301, vous allez en avoir un, M. Renald Savoie de Montréal, $69
520...
Le Président (M. Clair): M. le député de
Johnson, dois-je comprendre que l'engagement 100 est adopté?
M. Bellemare: C'est sans bon sens, mais en tout cas! Une chose
qui reste sûre, c'est que le 100 peut correspondre aussi je le
cite en même temps à 301 suivant, page suivante, où
vous trouvez que M. Renald Savoie de Montréal, à titre d'agent
d'information et d'agent de relations publiques à la
délégation générale du Québec à New
York, pour une période d'un an, à $69 520.
M. Verreault: Plus qu'un ministre.
M. Bellemare: Plus qu'un ministre, certainement. Oui, $200.
Le Président (M. Clair): 100, adopté? M.
Léonard: Cela comprend tout.
M. Bellemare: Cela comprend tout, une minute! On va y
arriver.
Le Président (M. Clair): 100 a-t-il été
adopté?
M. Bellemare: Oui.
Le Président (M. Clair): 100, adopté?
M. Bellemare: Oui.
Le Président (M. Clair): 300, adopté?
M. Bellemare: Oui.
Le Président (M. Clair): 301 ?
M. Marchand: Le curriculum vitae également et le
dépôt du contrat, s'il vous plaît!
M. Verreault: Est-ce qu'il en reste encore beaucoup d'erreurs
comme ça, M. le Président?
M. Léonard: Le curriculum vitae et le contrat, oui. Un
à la fois, s'il vous plaît!
Le Président (M. Clair): M. le député de
Shefford.
M. Verreault: Passons.
Le Président (M. Clair): 301, adopté. Engagement
400?
M. Bellemare: M. le Président, à l'engagement 400,
vous avez deux subventions pour la même chose, pour le même mois,
pour le même organisme, pour la même fin. Dans l'Éducation,
au no 100. Allez voir à l'Éducation no 100. Je lis le texte:
"Subvention spéciale à Université Laval pour la
poursuite des travaux du Dictionnaire biographique du Canada, $25 000". Aux
affaires intergouvernementales et, à l'Éducation, $30 000, pour
la même fin, la même université. Pourquoi ne pas mettre cela
tout ensemble? Pourquoi séparer les deux, Affaires gouvernementales $25
000 et, l'Éducation, $30 000?
M. Léonard: Ce sont deux ministères qui ont
participé à cela.
M. Bellemare: Quelle sorte d'ordre suivez-vous? Est-ce pour
cacher quelque choe?
M. Léonard: Une minute!
M. Bellemare: Non, je ne veux pas vous accuser.
M. Léonard: Le ministère...
M. Bellemare: Je me pose des questions. Est-ce que ce n'est pas
pour cacher quelque chose? J'ai le droit de me poser des questions, parce que
je trouve $25 000 là et j'en trouve $30 000 de l'autre
côté...
M. Léonard: Si vous aviez cherché, peut-être
que vous en auriez trouvé un autre, parce qu'on me dit qu'il y a trois
ministères...
M. Bellemare: Quel est l'autre?
M. Léonard: Le ministère des Affaires culturelles,
le ministère de l'Éducation et le ministère des Affaires
intergouvernementales participent à...
M. Bellemare: Aux Affaires culturelles, je ne l'ai pas vu
tantôt.
M. Léonard: ... la production de ce Dictionnaire
biographique du Canada. Est-ce qu'il va venir plus tard?
M. Bellemare: Vous avez dit du Canada, ah! biographique du
Canada, pas du Québec.
M. Léonard: Nous l'avons passé avant. C'est une
participation conjointe de trois ministères.
M. Bellemare: Quel est le montant des Affaires culturelles? Vous
dites qu'il y a trois ministères je ne l'ai pas trouvé.
M. Léonard: L'aide sollicitée a été
de $132 000 du gouvernement du Québec contre...
M. Bellemare: 1977?
M. Léonard: Oui, 1977/78.
M. Bellemare: ... en l'an 2000. Ce sont les Affaires culturelles,
en...
M. Léonard: II demandait $132 000.
M. Bellemare: Ah!
M. Léonard: Dont $25 000 aux Affaires
intergouvernementales...
M. Bellemare: $55 000 en tout?
M. Léonard: ... $30 000...
M. Bellemare: Oui, à l'Éducation.
M. Léonard: ... à l'Éducation et il doit y
avoir eu un autre montant passé ailleurs...
M. Bellemare: $80 000.
M. Léonard:... un mois précédent aux
Affaires culturelles. Précédent ou après? Dans un autre
mois, il devrait y en avoir un autre pour les Affaires culturelles.
M. Bellemare: Ce n'est pas une raison de multiplier les
mêmes éléments dans trois ou quatre ministères pour
nous égarer, peut-être je ne sais pas, je me pose des
questions pour nous dire, c'est seulement $25 000, ce n'est pas
grand-chose.
Quand on regarde comme il faut et qu'on suit cela, on est rendu à
$132 000. Cela aurait été la même réponse que de
dire: Oui, d'accord, il y a $132 000. Au lieu de fouiner...
M. Léonard: Chaque ministère, l'Éducation,
les Affaires culturelles et les Affaires intergouvernementales, avait
accepté de participer financièrement, conjointement, pour des
raisons qui concernaient chacun ses compétences, ses
préoccupations, à la réalisation du dictionnaire.
M. Bellemare: Pour un dictionnaire biographique du Canada; par
exemple, M. Trudeau. Ça doit être cela?
M. Léonard: Ah!
M. Bellemare: Biographique.
M. Léonard: Peut-être que M. Duplessis s'y trouve
aussi?
M. Bellemare: Non.
M. Léonard: L'Hydro-Québec.
M. Bellemare: Vous demanderez cela à M.
Lacoursière. Après la volée qu'il a mangée!
J'espère que l'Université Laval ne le mettra pas là.
M. Léonard: Le ministère des Affaires
intergouvernementales considère qu'il s'agit d'un projet extraordinaire
dont la réalisation ne se répétera pas ordinairement tous
les siècles. Il est d'avis qu'il est essentiel...
M. Bellemare: ... non, cela se fait en dix ans.
M. Léonard: ... qu'on en poursuive la
réalisation.
M. Bellemare: Dans 110 ans, le mien va paraître
certainement et le vôtre aussi.
M. Léonard: Le montant demandé, qui était de
$132 000 dans l'ensemble, qui couvrait à peu près 25% du
coût, est assumé par la Fondation Nicholson et le Conseil des
arts.
M. Bellemare: Une minute! 25% du coût... M.
Léonard: Environ, oui.
M. Bellemare: Quelle était la participation des Affaires
culturelles l'année passée? Si vous ne le savez pas, je vais la
trouver. 25%, la Fondation... Comment avez-vous dit?
M. Léonard: Nicholson.
M. Bellemare: Nicholson. Un bon nom canadien-français,
Nicholson... Refrancisons-nous.
M. Léonard: Et le Conseil des arts du Canada.
M Bellemare: Et le Conseil des arts du Canada. Mon Dieu!
M. Léonard: II y a du monde là-dedans.
M. Bellemare: ... du Canada.
M. Léonard: Oui.
M. Bellemare: Cela ne fait pas longtemps.
M. Léonard: II y a aussi une demande qui a
été logée au gouvernement de l'Ontario pour contribuer
à ce fameux dictionnaire.
M. Laberge: D'ailleurs, M. le ministre, je suis un peu au courant
de ce dictionnaire. Il est édité conjointement par plusieurs
universités. Les recherches se font à Laval, à
l'Université de Toronto et à d'autres universités
canadiennes.
M. Bellemare: Où peut-on trouver ce volume?
M. Laberge: J'ai déjà reçu de la
publicité chez moi, je ne sais pas si je l'ai encore.
M. Bellemare: Des biographies...
M. Laberge: Ce sont des biographies qui sont toutes...
M. Bellemare: ... Qu'on nous envoie, qu'on peut avoir d'Ottawa
simplement en le demandant à notre député, et il nous
l'envoie. Elles sont refaites tous les ans. Pourquoi le gouvernement
provincial...
M. Laberge: Non, ce ne sont pas les biographies des
députés. Ce sont les biographies de tous les Canadiens existant
depuis trois siècles par famille. Par exemple, j'ai reçu chez moi
une demande concernant mon arbre généalogique ou ce que j'en
connaissais, il y a trois ans. On était en train de faire l'étude
de la famille Laberge à ce moment.
M. Bellemare: On vous a demandé cela.
M. Laberge: Oui, on me l'a demandé il y a trois ans.
Excepté que c'est un dictionnaire qui va se vendre...
M. Bellemare: Ce n'est pas encore arrivé pour moi.
M. Laberge: ... à un prix relativement
élevé, mais il ne peut pas s'autofinancer.
M. Léonard: M. le député de Johnson, pour
compléter ce que je vous ai dit, les 25% des $132 000, c'est pour cette
année seulement. Le coût total du projet est beaucoup plus
élevé, il porte sur 20 ans à peu près.
M. Bellemare: Combien?
M. Léonard: Le coût total est estimé
présentement à quelque chose comme $5 millions.
M. Bellemare: Pour 20 ans?
M. Léonard: Oui.
M. Bellemare: Les recherches biographiques...
M. Léonard: Cela a été commencé en
1961. Il y a quatre tomes qui ont été produits sur les dix
prévus.
M. Bellemare: Vous n'en trouverez pas. Adopté.
M. Léonard: Ah oui! Vous n'en avez pas encore entendu
parler, parce qu'on a commencé par la lettre Z. Bientôt on va
arriver à B.
M. Bellemare: Laberge, c'est un "I". Il lui manque deux
ailes.
Le Président (M. Clair): 400, adopté... Une
voix: "z", c'est assez loin. Le Président (M. Clair):401 ?
M. Bellemare: À 401, où est le siège social
du Comité international des historiens et géographes de langue
française? Est-ce que c'est en Afrique ou au "Canon"?
M. Léonard: Le siège social...
M. Bellemare: Le Comité international des historiens et
géographes de langue française, où est-ce situé?
Où est le siège social?
M. Léonard: On va le demander.
M. Bellemare: Encore une autre bonne réponse. (11
heures)
Le Président (M. Clair): 402?
M. Bellemare: Attendre qu'on arrête une minute...
Bon! 401 adopté. 402: II y a ici... Il y a combien de reportages
dont il va être question sur la coopération
québécoise à l'étranger? $36 000 pour la production
de reportages sur la coopération québécoise à
l'étranger. C'est encore une étude?
M. Léonard: Un instant!
M. Bellemare: Les étudiants...
M. Léonard: ... le réseau de
télévision Télé-Métropole s'engage à
produire huit émissions sur la coopération
québécoise à l'étranger, dont trois en Afrique,
deux en Europe, une aux États-Unis, une au Canada et une
émission-cadre.
M. Bellemare: Est-ce que...
M. Léonard: C'est dans le cadre de l'émission
"Regards sur le monde "qui a lieu le dimanche soir. Alors, chacune des
séries d'émissions Afrique, Europe, États-Unis, Canada
correspondra à un contrat et la première expérience qui
sera tentée est celle de l'Afrique.
M. Bellemare: L'Afrique. Quel pays avez-vous nommé
après?
M. Léonard: J'ai dit Afrique, Europe, deux...
M. Bellemare: Europe.
M. Léonard: ... États-Unis, une.
M. Bellemare: États-Unis.
M. Léonard: Canada, une.
M. Bellemare: L'Afrique, c'est...
M. Léonard: Non, l'Afrique, c'est trois.
M. Bellemare: L'Europe, c'est...
M. Léonard: II y en a huit en tout.
M. Bellemare: L'Europe, c'est...
M. Léonard: Deux.
M. Bellemare: Deux. États-Unis?
M. Léonard: Une.
M. Bellemare: Une. Canada, une.
M. Léonard: Et une émission-cadre.
M. Bellemare: Un, deux, trois, quatre, cinq...
l'émission-cadre.
M. Léonard: Une émission-cadre.
M. Bellemare: Une émission-cadre... ils vont faire? Ils
vont sortir un comité pour dire que toutes les personnes ont
été vues, que tous les faits ont été
vérifiés.
M. Verreault: II y a eu des émissions de... M.
Bellemare: C'est la première.
M. Léonard: C'est la première, qui porte sur
l'Afrique.
M. Verreault:... des émissions, une première...
M. Léonard: Non, je ne l'ai pas.
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. 403.
M. Marchand: 403, 405, M. le Président...
M. Léonard: ... un instant! Je veux faire une correction.
À 402, je veux faire une correction. Les $36 000, c'est le coût de
toutes les émissions et non pas d'une émission. D'accord?
M. Bellemare: Les $36 000, c'est le coût de quoi?
M. Léonard: De toutes les émissions. M.
Bellemare: De toutes les émissions.
M. Léonard: L'Afrique coûte $13 000, l'Europe,
$8000, les États-Unis $4500, le Canada, $4500, l'autre, $6000. En tout
cas, ça fait un total de $36 000.
M. Bellemare: On vous dira après si c'est bon ou non.
Le Président (M. Clair): 403, 404, 405.
M. Marchand: Oui, M. le Président, d'abord pour certaines
études, est-ce que vous pourriez nous définir ces études
et ensuite nous donner... Quels sont ces trois fournisseurs, Luc-Normand
Tellier, Pierre-Paul Proulx et INCEP Ltée? Est-ce que ce sont des
études en vue du référendum?
M. Léonard: C'est dans la lignée des travaux qui
ont été entrepris par le sous-ministre Bernard Bonin, dans le but
d'étudier les relations économiques qui existent ou qui peuvent
exister entre le Québec, le Canada et divers autres pays.
M. Bellemare: Ce n'est pas nouveau ça. Cela fait plusieurs
fois que ça revient devant nous. Là, on donne encore un
montant...
M. Léonard: Avec ces gens-là?
M. Bellemare: Non, avec l'Association économique. Et on
avait dit ce que le député de Laurier a dit: Cela sent un peu le
Parti québécois.
M. Marchand: Cela sent le référendum.
M. Bellemare: On l'a dit, d'ailleurs, l'année
passée, quand cet engagement est venu, l'Association économique
avec des études; on vous avait dit: Écoutez! Vous avez fini
d'étudier? Vous l'avez ou vous ne l'avez pas?
M. Léonard: Cela ne vous intéresse pas qu'on
regarde les relations économiques entre le Québec?
M. Bellemare: Cela m'intéresse beaucoup, mais ça
m'intéresse aussi de lire ce que vous avez dit: Que vous connaissiez
tous les problèmes...
M. Léonard: ... il ne faut pas demander...
M. Bellemare: ... vous aviez toutes les solutions. Surtout vous,
dans vos dernières déclarations. Vous dites: Après maintes
études, nous avons trouvé la vraie solution. Cela doit
être...
M. Léonard: Quand ai-je dit ça?
M. Bellemare: Vous avez dit cela dernièrement. On a
découpé cela parce qu'on va avoir affaire à vous
prochainement.
Le Président (M. Clair): J'appelle les articles 3, 4,
5...
M. Marchand: Non, cela n'est pas adopté, j'ai
demandé...
M. Léonard: M. Luc-Normand Tellier est directeur du
Rassemblement en études urbaines de l'Université du Québec
à Montréal.
M. Bellemare: Est-ce le frère de Paul, qui travaille pour
le fédéralisme?
M. Léonard: Je n'en sais rien, ce n'est pas
impossible.
M. Bellemare: Ce n'est pas impossible, comme dans la famille
Johnson.
M. Léonard: II y a juste la famille Bellemare qui est
monolithique?
M. Bellemare: Non, monsieur, ma mère était rouge,
mais elle est morte bleue.
M. Marchand: Le curriculum vitae de Luc-Normand Tellier,
Pierre-Paul Proulx et des administrateurs de INCEP limitée.
M. Léonard: Ce sont tous des gens très connus, des
compétences universitaires reconnues.
M. Bellemare: Comme vous nous avez dit qu'il y avait certaines
études qui étaient terminées et que d'autres allaient
être terminées, est-ce qu'on pourrait savoir le nombre
d'études qui sont terminées?
M. Boucher: Quelles études?
M. Bellemare: L'année passée, quand on a
voté certains montants, on nous a dit: II y a des études qui vont
se terminer "as soon as possible". On a dit: D'accord. Là, cela revient
à l'association économique; je voudrais savoir si des
études ont été données, subventionnées
à même le montant voté l'an passé? S'il y en a, on
voudrait savoir lesquelles.
M. Léonard: Vous pourrez le demander au ministre des
Affaires intergouvernementales, à l'Assemblée nationale.
M. Bellemare: Au feuilleton. Vous autres, vous ne le verrez
pas.
M. Léonard: Ce n'est pas une question qui concerne les
engagements financiers.
M. Bellemare: Cela ne concerne pas les engagements financiers?
Voyons donc, vous bourrez le crâne des gens!
M. Léonard: Le curriculum vitae?
M. Marchand: Le curriculum vitae des administrateurs.
Le Président (M. Clair): Adopté. Affaires
municipales
Affaires municipales, engagement 100.
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Clair): Engagement 101.
M. Marchand: À 101, un instant, s'il vous plaît!
Est-ce à l'intérieur du fichier, M. le Président?
Le Président (M. Clair): À l'intérieur du
fichier?
M. Marchand: Oui, du fichier de publicité. M.
Léonard: Non, je ne pense pas.
M. Marchand: Par qui est-ce choisi, y a-t-il un comité de
sélection?
M. Léonard: On va le demander.
M. Marchand: S'il y a eu un comité de sélection,
qui a choisi les personnes mandatées?
M. Léonard: Ove Design, de Montréal, et Paul Martel
Inc.
M. Marchand: Vous n'avez pas d'autres détails
là-dessus?
M. Léonard: Non.
M. Marchand: Quel est le pourcentage des commissions sur ces
montants? Le dépôt des contrats. Vous n'avez aucun détail
là-dessus?
M. Léonard: Non, ce que j'ai comme détails ici,
c'est une campagne de publicité qui porte du 11 mars à la fin
avril.
M. Marchand: Et c'est attribué comme cela? M.
Léonard: Là-dessus, on va demander...
M. Marchand: C'est une question de transparence! C'est pour cela
qu'on veut savoir.
M. Léonard: Vous allez avoir tout cela, pas de
problème.
M. Marchand: Je pensais que vous étiez au courant.
Le Président (M. Clair): Adopté?
M. Marchand: Qui sont les membres de cette corporation, M. le
Président?
M. Bellemare: L'ancien député, M. Parent, je
suppose?
M. Verreault: C'est bien terrible, allez dire cela à
d'autres.
M. Bellemare: C'est un comptable, il a le droit de faire partie
d'une corporation...
M. Léonard: Je n'ai pas ce renseignement, c'est pour cela
que le critère d'attribution de la subvention... En tout cas, on vous le
fournira.
M. Marchand: On va attendre, M. le Président.
Le Président (M. Clair): Engagement 102, adopté.
103.
M. Bellemare: À 103, M. le Président, hier, le
gouvernement a déposé une réponse à une question
sur la Société centrale d'hypothèques et de logement.
J'essaie de faire une confrontation avec les $19 millions dont il est question;
c'est 155 offices municipaux d'habitation, pour le paiement d'un déficit
d'exploitation pour 1978. La réponse qui nous a été
donnée hier par le gouvernement dit: Construire, acquérir et
améliorer des projets d'habitation à loyer modique, $13 millions,
$19 millions.
On continue, la question no 2: Les frais aux municipalités pour
l'amélioration des quartiers choisis ou les dégagements de
terrains, on répond: $12 millions. Il y a $41 millions affectés
à l'article, répartis comme suit: $27 millions pour des projets
nouveaux, $6 millions comme ajuste- ment aux programmes antérieurs et $7
millions pour la résidence des étudiants. Ce qui fait un
grand...
M. Léonard: Quand vous parlez des subventions de
construction, c'est l'exploitation.
M. Bellemare: L'exploitation de 150 municipalités...
M. Léonard: Offices municipaux d'habitation.
M. Bellemare: ... la liste paraît, annexée. J'ai
remarqué que le comté de Johnson...
M. Léonard: Vous avez la liste?
M. Bellemare: Oui, oui, elle est là, la liste est
là.
M. Léonard: On pourrait vous la fournir, si...
M. Bellemare: Non, non, non, on a vérifié cela
article par article pour savoir si le comté de Johnson était
compris et on l'a trouvé. Windsor, Valcourt...
M. Léonard: Même dans votre comté, alors.
M. Bellemare: Oui, oui, oui. C'est progressif, on s'en occupe. Le
Cap-de-la-Madeleine...
M. Léonard: Le gouvernement aussi.
M. Bellemare: Oui, oui, mais la garantie... en tout cas. Ma
question, M. le Président, c'est que c'est une partie seulement, cela?
Une subvention...
M. Léonard: À 155 offices municipaux
d'habitation.
M. Bellemare:... pour l'année 1978. Ce ne doit pas
être le total?
M. Léonard: Oui, ce sont strictement des
opérations.
M. Bellemare: D'exploitation.
M. Léonard: D'exploitation.
M. Bellemare: Ce n'est pas de la construction.
M. Léonard: Non, non, de l'exploitation uniquement.
M. Bellemare: C'est pour l'année 1978; comment
prévoir que tant de municipalités vont avoir des déficits?
Ici, par exemple, à Windsor, à Valcourt...
M. Léonard: C'est la contribution équivalente
à 90% de ces $9 millions des déficits d'exploitation; le
fédéral rembourse 50%...
M. Bellemare: C'est cela.
M. Léonard:... et les municipalités fournissent
10%.
M. Bellemare: Adopté. Le Président (M. Clair):
Adopté. 104. M. Lefebvre: M. le Président... Le
Président (M. Clair): Sur 103?
M. Lefebvre: ... sur 103, dans le rapport, l'autre fois, j'ai
relevé ce que je considère comme une anomalie. Cela coûte
près de $60 par logement, par mois, pour le chauffage. J'ai
contacté beaucoup de propriétaires de maisons et d'entrepreneurs
et cela varie entre $22 et $28 par mois, par logement, pour le chauffage.
Pourquoi un tel écart? Est-ce que ce sont des boîtes
percées? Comment se fait-il que cela coûte plus cher de chauffer
ces maisons que les maisons résidentielles ordinaires? Je parle des
maisons à logements.
M. Léonard: Bien, les maisons...
M. Bellemare: Avec la déclaration qu'a faite M. Joncas,
dernièrement, je pense qu'il va y avoir une grosse amélioration
quant à l'isolation. C'en est une.
M. Lefebvre: Ces maisons sont relativement récentes.
M. Bellemare: Oui, mais il n'y avait pas de programme
fédéral-provincial sur l'isolation. C'est un article probant,
c'est un article qui va changer complètement le chauffage. Le
fédéral fournit aujourd'hui jusqu'à $125 000 ou $150 000.
(11 h 15)
M. Lefebvre: On exigeait le double pour le chauffage, par
unité de logement. Je trouvais que c'était un peu
exagéré, comparativement à l'industrie privée.
M. Bellemare: Le programme d'isolation est un très bon
programme.
M. Marchand: Ce n'est pas à l'industrie privée, les
maisons...
M. Bellemare: Cela se limite à des maisons de 28, 29,
30... Il faudrait qu'elles soient exemptes...
M. Lefebvre: Ces maisons sont plus récentes que...
M. Bellemare: Ah! oui.
M. Lefebvre: En tout cas, je comprends... J'ai l'impression qu'il
y a du... Est-ce qu'il y a possibilité de...
M. Léonard: Une vérification à faire?
M. Lefebvre: Une vérification, oui.
M. Bellemare: II y a un recours facile. La loi des consommateurs
permet... Mme Payette a édicté toute une série
d'ordonnances. Quand on n'est pas satisfait de la maison qu'on achète de
la Société centrale d'hypothèques et de logement, on peut
déposer une plainte. Si l'enquête est prouvée, un
remède sera apporté. Ce sont les dernières directives
qu'on a eues.
Le Président (M. Clair): ... Adopté. L'engagement
200, adopté. L'engagement 201, adopté. L'engagement 300.
M. Verreault: Au projet Valois, combien y a-t-il de gens qui ont
suivi le cours?
M. Léonard: À l'engagement 300?
M. Verreault: Oui. C'est un cours de perfectionnement.
M. Léonard: Plusieurs, comme dirait M.
Duplessis.
M. Bellemare: Ce sont des évaluateurs, par exemple.
M. Léonard: On ne l'a pas, on va le demander.
Le Président (M. Clair): L'engagement 300, adopté.
L'engagement 301.
M. Bellemare: À l'engagement 301, M. le Président,
j'aurais une question. Je vais compter cela tout à l'heure.
On dit qu'on va subventionner la ville de Pohénégamook.
Combien de familles sont logées là?
M. Léonard: On va le demander. M. Bellemare: Tant
de réponses.
Le Président (M. Clair): L'engagement 301, adopté?
L'engagement 400.
M. Bellemare: M. le Président, je rends témoignage
à la vérité et au gouvernement d'avoir aidé une
municipalité très pauvre de mon comté, Racine, et de lui
avoir permis de ne pas connaître les soucis...
Une journée, un ministre avait fait ici même une
déclaration au sujet des bureaux d'ingénieurs qui vont voir les
petites municipalités et qui se font engager, font des plans, pour des
sommes fantastiques, de circuits d'aqueduc et d'égouts qui ne se
réalisent pas, mais le compte de l'ingénieur arrive et peut aller
de $60 000 à $100 000 ou $150 000.
On a expliqué cela, dans le cas de Racine, au ministre Tardif. Le
ministre a dit: Vous avez parfaitement raison. Il s'est servi de cet exemple
où les égouts et l'aqueduc n'avaient pas été faits,
mais pour $25 000, la municipalité s'est bâtie un
beau réservoir fini avec des pompes, mais il restait à
payer le fameux montant à l'ingénieur. C'est là que le
ministre a fait l'ensemble de tous les travaux, la participation municipale, ce
que cela avait coûté comme plans et devis et a accordé
à la municipalité de Racine $30 000.
Donc, il est de mon devoir ce matin de remercier le gouvernement. Si les
gars disent que je suis PQ...
M. Léonard: Si vous voulez savoir combien d'usagers sont
desservis, on peut demander le renseignement.
M. Bellemare: Je le sais; Racine, c'est chez nous. Cela a
coûté, en tout, $105 000 et le gouvernement a donné $30
000.
Le Président (M. Clair): 400, adopté?
M. Bellemare: Adopté, avec beaucoup de plaisir.
Le Président (M. Clair): L'engagement 401.
M. Marchand: Pour les affaires municipales, jusqu'à la
fin, on n'a pas de questions.
M. Bellemare: Un moment! J'en ai, moi.
Vous allez me dire, M. le ministre, pourquoi cette différence
entre les engagements 402, 403 et 404 et ce qu'on trouve dans les engagements
408 et 800 dans le même ministère. On paie en seul versement, par
exemple, un montant de $284 000 à Sainte-Marie-de-Blandford, on paie
$643 000, en un seul paiement, à la ville de Pincourt et on paie en seul
versement à la Corporation de la paroisse de la
Visitation-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie. Quand on arrive à 408, c'est
en dix paiements la subvention de $96 000, pour porter à $354 000 la
subvention totale, en dix versements.
Vous avez, aussi...
M. Léonard: L'engagement 800?
M. Bellemare: De 400 à 800. Pourquoi cette
différence, M. le Président, à Verchères, un
comté PQ représenté par l'honorable député,
en dix versements annuels, en dix paiements égaux et
consécutifs.
Est-ce qu'il y a une raison de traiter des municipalités
différemment? Est-ce qu'on ne peut pas bénéficier...
D'ailleurs, c'est logique. Quand vous donnez un seul paiement pour
bâtir un système d'égouts ou d'aqueduc dans une
municipalité, vous réglez complètement le problème,
tandis que si vous donnez la subvention en dix versements, vous ajoutez, comme
dans Verchères, un autre montant de $1 053 000 à
l'intérêt de 10% ou 12%. Vous ajoutez, dans dix ans, un autre
montant d'intérêt. Ce montant que vous donnez en dix versements va
simplement payer l'intérêt du montant engagé.
Après que le gouvernement aura donné $1 053 000, la
municipalité aura à payer, encore, tout le fond du capital. Je me
demande pourquoi, dans le même mois, trois municipalités, qui sont
aux numéros 402, 403 et 404, ont un seul versement et aux numéros
408 et 800, dans le même ministère, on les paie en dix versements.
À 408, c'est la corporation de Saint-Magloire-de-Bellechasse, $9632.
Cela paie, à peu près, l'intérêt annuel; cela ne
paie pas le fond d'amortissement. Le système va coûter $600 000 au
lieu d'en coûter $354 000 si c'était payé en un seul
versement.
M. Léonard: Je vais le demander au ministère. La
règle qu'on connaissait, c'est que les subventions de moins de $100 000
étaient payables en un seul versement et au-delà, c'était
payable en dix versements. Il y a des changements à cela. On va poser la
question au ministère.
M. Bellemare: M. le ministre, vous êtes
député d'un comté; vous êtes responsable d'une
population. Elle vient vous voir avec un projet bien détaillé,
bien sûr, il est accepté. On dit: C'est correct, on va vous donner
dix versements de $9600, cela fera, dans dix ans, $96 000, sur un budget de
$100 000, peut-être, $125 000 ou $130 000 d'immobilisation.
Quand les $96 000, dans dix ans, seront payés vous
comprenez cela, en affaires, vous plus qu'un autre combien va-t-il
rester dans le fonds pour le payer. C'est comme à Valcourt, chez nous,
on avait eu une subvention pour cinq ans. Quand la subvention de cinq ans a
été finie, jamais M. Goldbloom n'avait voulu renouveler la
promesse qu'il avait faite à tout le monde, pour dix ans. On avait
demandé cinq ans supplémentaires à $96 000, il n'a jamais
voulu.
Maintenant, la municipalité est obligée de payer une taxe
qui est déraisonnable, comparativement, pour, justement, payer le fonds
de capitalisation.
M. Léonard: La subvention, elle-même, tient compte
de cela, des intérêts accumulés, parce que lorsque c'est
payable en un seul versement, c'est habituellement moins élevé
que lorsque c'est payable en dix versements, puisqu'il y a une partie des
intérêts qui est incluse.
M. Bellemare: Si le travail coûte $354 000, comme je l'ai
ici, devant moi, $643 000, c'est payé en un seul versement... Au
numéro 403, subvention totale...
M. Léonard: C'est une subvention additionnelle pour porter
à $643 000 la subvention totale. C'est une augmentation de la
subvention.
M. Bellemare: Le coût était de $1 million.
M. Léonard: Oui.
M. Laberge: ... À 405, cela couvre les
intérêts.
M. Bellemare: C'est comme la ville de Huntingdon.
M. Laberge: On a, ici, une preuve que le
remboursement gouvernemental couvre une partie des intérêts
puisque le coût total des travaux...
M. Bellemare: C'est bien sûr, mais qu'est-ce qui va rester,
comme capitalisation, après? La municipalité de
Saint-Jean-des-Piles qui a reçu un montant de $1 300 000 et l'a
refusé parce qu'elle n'avait pas le moyen de payer, au bout de dix ans,
la différence en capitalisation.
Le Président (M. Clair): La série des engagements
400 à 409 est-elle adoptée?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. Est-ce qu'on fait
de même pour la série 700?
M. Bellemare: Oui, oui, 700, 701, 702, 706, 711, 712...
Le Président (M. Clair): Alors, 700 à 715,
adopté.
M. Bellemare: ... 713, 714, 715, fini.
Le Président (M. Clair): La section 800?
M. Bellemare: Là, je reviens pour défendre le
député de Verchères, parce que c'est encore la même
affaire, dix versements; 803, dix versements; 804, dix versements; 805, dix
versements; 806...
Le Président (M. Clair): Alors, la série 800
à 815, adopté? Adopté.
M. Bellemare: Une minute, il y en a un autre là. Il y a
814, ce n'est pas pareil.
Le Président (M. Clair): Alors, 800 à 813,
adopté. 814.
M. Bellemare: Ce n'est pas pareil. C'est un remboursement
à la Société d'habitation du Québec des frais
encourus du 1er janvier au 31 décembre 1977 pour les ensembles
d'habitation repris des associations coopératives d'habitation Co-op
Habitat Gentilly, Co-op Habitat Des Thuyas et Co-op Habitat de Place
Saint-Martin.
Ma question est celle-ci: Est-ce que ces montants représentent
des pertes? Et quel est le total des pertes? Cela représente un montant
de $2 065 400.35. On prêche la coopération plus que jamais avec le
PQuiou, on dit: Organisez-vous en coopérative, fondez des
coopératives d'habitation, on va vous aider. D'accord, bon, c'est
très bien, on est d'accord, je suis d'accord. Mais voici trois
coopératives qui sont en déficit: Coopérative Habitat
Gentilly, Coopérative Habitat d'Orsainville et Coopérative
Habitat de Place Saint-Martin.
M. Léonard: Vous avez, dans les annexes, tout le
détail des dépenses.
M. Bellemare: Oui, les intérêts, les
réparations et même l'éclairage.
M. Léonard: Cela a été repris, ce sont des
dépenses de fonctionnement assumées par la SHQ.
M. Bellemare: M. le Président...
M. Léonard: Cela a fait l'objet d'un arrêté
en conseil.
M. Bellemare: Oui, oui, j'ai vu cela. Je m'explique mal comment
il se fait que la Coopérative d'habitation de Place Saint-Martin...
D'accord, a-dopté, M. le Président.
Le Président (M. Clair): 814 et 815 sont
adoptés?
M. Bellemare: 816, 817, 818, 819, plus rien. Le
Président (M. Clair): Adopté, 816 à 819
Affaires sociales
Affaires sociales, engagement 100. M. Bellemare: 100, 101, 102,
rien.
Le Président (M. Clair): Les engagements 100 à 102,
adoptés. Engagement 200.
M. Marchand: 200, combien d'emplois...
M. Bellemare: Combien d'emplois, d'une durée permanente ou
temporaire?
M. Léonard: Un instant.
M. Verreault: La liste...
M. Léonard: Vous l'avez la liste?
M. Verreault: Mais dans la région, vous donnez le montant
global.
M. Léonard: Vous voulez avoir la liste
détaillée par région?
M. Verreault: Par exemple, à 01, les $500 000... M.
Léonard: Où cela?
M. Verreault: ... le nombre d'emplois. D'accord.
Le Président (M. Clair): Adopté? M. Bellemare:
Adopté. 300, adopté.
Le Président (M. Clair): 300, adopté. Engagement
400.
M. Bellemare: 400 à 405, adopté. Le
Président (M. Clair): 400, adopté.
M. Bellemare: 405, adopté. Juste une chose, M. le
Président...
Le Président (M. Clair): 401, 402, 403, 404,
adopté?
M. Bellemare: ... à 402. Je voudrais vous demander un
éclaircissement. Ce CLSC de J.-Octave Roussin reçoit $1 012 120,
deux fois.
M. Léonard: Le CLSC d'où, dites-vous?
M. Bellemare: J.-Octave-Roussin, pourquoi deux fois? C'est le
seul qui est là deux fois. $90 000 et $30 000.
M. Léonard: $120 000 c'est à la page... (11 h
30)
M. Bellemare: Pourquoi ce CLSC reçoit-il deux subventions
différentes pour $120 858? Vous fournirez la réponse? Attendre
réponse.
Le Président (M. Clair): À quel engagement
l'accroche-t-on?
M. Bellemare: À 402. Services communautaires.
M. Léonard: Deux versements. Ou inversement, deux parties,
si vous voulez.
M. Bellemare: Les autres CLSC ont un seul versement, et à
J.-Octave-Roussin, il y en a deux pour $120 000. On attendra la
réponse.
Le Président (M. Clair): 401 et 402 adopté.
403?
M. Bellemare: Une minute, à 403, c'est la même chose
pour le Centre d'accueil Sénécal, Saint-Laurent: $60 000 et $10
000. Attendre réponse. Il y a une raison, pourquoi donnez-vous deux
subventions la même année au même centre?
M. Léonard: II y a deux chèques.
M. Bellemare: II y a deux chèques, pourquoi? Nous sommes
senteux, mais c'est notre responsabilité de faire cela. À part
cela, je voudrais savoir, à la page suivante: hébergement, il y a
un montant de factures que l'on ne prévoit pas récupérer
cette année de la Résidence Jean-de-la-Lande: $281 600.
Le Président (M. Clair): À quel endroit, M. le
député?
M. Bellemare: On dit: Moins: montant de factures que l'on ne
prévoit pas récupérer cette année de la
résidence Jean-de-la-Lande: $281 600. " Quelle est l'explication?
Attendre réponse. Ne forcez pas, vous nous le direz...
Pourquoi est-ce moins? C'est parce qu'ils disent que ce n'est pas
récupérable. Mais pourquoi n'est-ce pas
récupérable? Est-ce parce que ce sont des gens qui ne veulent pas
payer? Est-ce parce que la carte n'était pas bonne?
Le Président (M. Clair): 403 adopté, 404, 405.
M. Bellemare: Oui. Mes questions sont posées.
Le Président (M. Clair): 406.
M. Bellemare: À 406, encore une étude pour les
vieux. Vous êtes studieux; c'est payé en deux ans, par-dessus le
marché.
M. Léonard: C'est un contrat négocié.
M. Bellemare: Oui, en 1977/78, cette année, on va donner
$24 000. Il faut que ce soit effectué entre le 15 mars et le 1er
novembre, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre,
novembre: un travail de huit mois pour $48 000, l'évaluation d'un
programme auprès des personnes âgées. Quel est le
programme? C'est un contrat pour étude, c'est pour l'évaluation
d'un programme auprès des personnes âgées. Qu'est-ce que
c'est? C'est pour huit mois et c'est $48 000, dont $24 000 cette
année.
M. Léonard: Sur deux ans.
M. Bellemare: Oui, sur deux ans. Mais quel est le programme?
M. Léonard: Nous allons déposer le mandat et le
contrat.
M. Bellemare: Attendre réponse.
M. Verreault: Et aussi le nom des principaux
intéressés du Bureau des interviewers professionnels (BIP).
M. Bellemare: Les noms et adresses.Très bien.
M. Léonard: C'est exact.
Le Président (M. Clair): 406, adopté; 407?
Une voix: Adopté.
M. Bellemare: 700, 705, c'est bon. Je n'ai pas d'objection.
Le Président (M. Clair): Les engagements 700 à 705,
adopté. L'engagement 800.
M. Bellemare: À 800, c'est l'assurance-maladie, je pense
que c'est la contribution financière du gouvernement pour le
régime des fonctionnaires. Vrai ou faux? $40 millions.
M. Léonard: Cela n'a aucun rapport avec les
fonctionnaires.
M. Bellemare: Est-ce le montant que le gouvernement paie à
titre d'employeur? Oui ou non?
M. Léonard: C'est le financement de la régie,
cela...
M. Bellemare: Non, c'est une subvention. M. Léonard:
C'est une subvention, oui... M. Bellemare: ... à titre de
contribution...
M. Léonard: C'est une contribution au financement...
M. Bellemare: ... au financement...
M. Léonard: ... du Régime d'assurance-maladie du
Québec...
M. Bellemare: ... bon, est-ce que c'est pour payer la part des
fonctionnaires que le gouvernement est supposé payer...
M. Léonard: Non. C'est pour le fonctionnement.
M. Bellemare: Non, non: Attendre réponse. Vous nous la
donnerez, M. le Président, la réponse.
M. Verreault: C'est une subvention, mais d'un projet global de
combien d'abord? $40 millions?
M. Léonard: Au financement du Régime
d'assurance-maladie, c'est le fonctionnement de la régie
elle-même. On peut donner les attendus de l'arrêté en
conseil si cela peut vous éclairer sur la question, ou le
déposer. C'est une demi-page, d'accord? Attendu que le ministre des
Finances lors du discours du budget a annoncé le transfert au fonds
consolidé des surplus accumulés par la Régie
d'assurance-maladie au Québec;...
M. Bellemare: 0.7 à 0.8.
M. Léonard: ... Attendu qu'il découle de cette
action que la régie subira des déficits d'exploitation; Attendu
que des crédits au montant de $60 millions sont prévus à
cette fin au programme 18 du ministère des Affaires sociales pour
l'exercice financier 1977/78; Attendu que selon l'évolution des
dépenses pour cet exercice de 1977/78 un déficit de l'ordre de
$40 millions est prévu par la régie et attendu qu'il y a lieu de
verser une somme n'excédant pas $40 millions à titre de
contribution au financement du régime d'assurance-maladie pour
l'exercice financier 1977/78...
M. Bellemare: Ce que le gouvernement libéral avait fait,
il avait imposé une taxe spéciale et celle-là est disparue
maintenant. On vient de passer le projet de loi en Chambre, hier ou avant-hier.
Vos $40 millions doivent être pour cela, pour combler le
déficit...
M. Léonard: ... vous avez augmenté...
M. Bellemare: ... cela doit être votre projet de loi...
M. Léonard: C'est une question d'administration. Transfert
de fonds. Vous maintenez toujours votre question?
M. Bellemare: Non, avec ma mémoire de ce qui s'est
passé en Chambre, je fais la liaison plutôt. $40 millions.
Le Président (M. Clair): 800, adopté. 801.
M. Bellemare: 801, M. le Président, cela est la part du
programme d'aide sociale à Montréal; $23 millions. On ajoute $626
000, c'est-à-dire que ce sont des comptes impayés, qui datent de
si loin que cela? 1973, 1974, 1975, 1976?
M. Léonard: Ce sont des résidus, des comptes finals
qui sont arrivés.
M. Bellemare: Depuis 1973? M. Léonard: Oui.
M. Bellemare: C'est cela qui est de l'ordre de $23 millions?
M. Léonard: De $23 millions et il restait un solde;
résidus...
M. Bellemare: Oui, le total c'est $23 millions pour payer tous
les arrérages de 1973, 1974, 1975, 1976?
M. Léonard: Les arrérages, c'est $626 000, mais la
subvention totale c'est $23 900 000.
M. Bellemare: Les arrérages sont de $626 000. M.
Léonard: C'est cela.
M. Bellemare: Vous avez raison, parce que le montant...
M. Léonard: C'est le montant total qui est de $23 900
000.
M. Bellemare: Pour toute l'aide sociale. Il y avait des
arrérages de quatre ans?
M. Léonard: Ce n'est pas pour toute l'aide sociale, c'est
pour les dépenses encourues pour l'administration du programme d'aide
sociale.
M. Bellemare: Alors, adopté.
Le Président (M. Clair): 801 adopté, 802
adopté.
Agriculture
À l'Agriculture, l'engagement 300. M. Bellemare:
Adopté 301, 302.
Le Président (M. Clair): Adopté. 301, 302
adopté.
M. Verreault: 302. J'aimerais savoir s'il y a une participation
fédérale à l'OPDQ?
M. Léonard: 302? Un instant. J'y arrive. Je crois que oui,
parce que c'est dans le cadre de l'entente de l'est du Québec.
M. Verreault: À combien? Quel pourcentage?
M. Marchand: Je ne sais pas si le député de Johnson
peut attendre?
M. Bellemare: Oui, je suis en train d'écrire cela:
Attendre réponse.
M. Verreault: Pour $300 400 au Québec...
M. Bellemare: ... habituellement, M. le ministre, je ne peux pas
vous informer, mais à l'OPDQ, c'est toujours 50/50. À
l'Agriculture...
M. Marchand: On parle de 60.
M. Léonard: C'est 60/40. Pour corriger votre information
c'est 60/40.
M. Marchand: 60% fédéral.
M. Léonard: 60% du fédéral et 40% du
provincial.
M. Bellemare: Mais pourquoi ne pas l'ajouter comme on l'a
ajouté dans tous les autres systèmes?
M. Léonard: Oui, mais dans le cas de FODER je ne suis pas
sûr que ce 60/40, sinon je pourrais vous répondre
immédiatement. Dans le cas de FODER c'est pour des résidus
d'ententes, c'est la fin des ententes, parce que cela se terminait cette
année, je crois.
M. Marchand: Est-ce que le ministre, dans les prochains
engagements, le marquera?
M. Léonard: Oui. Après mon expérience
d'aujourd'hui...
M. Bellemare: C'est bon. Vous allez vous habituer.
M. Marchand: On va vous aider.
Le Président (M. Clair): 302 adopté. L'engagement
400?
M. Bellemare: 400, c'est dans ma région, M. le
Président. C'est une somme à la Société
d'aménagement de la Mauricie pour des études de
préfaisabilité cela n'existait pas dans le dictionnaire,
de mon temps un complexe agro-alimentaire horticole
intégré dans les régions 04 et 11. Où cela
sera-t-il situé?
M. Léonard: Dans l'ensemble de la région de
Trois-Rivières.
M. Bellemare: Oui, mais où? Dans quelle partie? La
région 04 comprend Shawinigan, Grand-Mère, le Cap-de-la-Madeleine
et de l'autre côté, Maskinongé...
M. Léonard: Dans la région 04, c'est une
étude...
M. Bellemare: Vous n'avez pas l'endroit?
M. Léonard: Je suppose que cela fait partie de
l'étude. Si on fait une étude de préfaisabilité, le
site a une importance.
M. Bellemare: C'est ce que je voulais vous faire dire, il y a une
étude.
M. Léonard: C'est le titre du programme.
M. Bellemare: Oui, mais c'est encore une étude, 700, 701,
702, 703...
Le Président (M. Clair): 400 adopté?
M. Verreault: Pour 400, quelle est la participation
fédérale?
M. Léonard: 400? Je ne sais pas s'il y a une participation
fédérale là-dedans.
M. Verreault: L'OPDQ.
M. Léonard: Un fond de développement?
M. Bellemare: ... montant fédéral.
M. Léonard: S'il y a lieu, je pense que... A priori, il
n'y en a pas.
M. Bellemare: On va mettre un point d'interrogation et...
Le Président (M. Clair): 400 adopté. De 700
à 708, adopté.
L'engagement 800?
M. Bellemare: Est-ce qu'il y aurait moyen de savoir du
gouvernement... Une subvention de $4 583 750; c'est l'imputation 1977/78, $916
000. Combien, à ce jour, le gouvernement a-t-il donné vous
pouvez le mettre au feuilleton à la Société
coopérative agricole de Granby?
M. Léonard: Sur ce montant-là?
M. Bellemare: Oui... rationalisation des usines de
transformation.
M. Léonard: Dans ce programme-là. Ce n'est pas le
premier versement.
M. Bellemare: Non, je vais le faire... je vais le mettre...
M. Léonard: C'est une question au feuilleton? M.
Bellemare: Au feuilleton.
Le Président (M. Clair): L'engagement 800
adopté.
Communications
Ministère des Communications, l'engagement 100 adopté.
L'engagement 200?
M. Bellemare: Pourquoi un contrat négocié à
200? Cinq écrans et cinq imprimantes...
M. Léonard: C'est typiquement informatique.
M. Bellemare: Oui, mais cela a été
négocié. Ce ne sont plus des soumissions publiques. Arrêtez
de dire que vous êtes transparents et que vous voulez toujours...
M. Léonard: C'est transparent. On vous dit que c'est un
contrat négocié de l'équipement informatique. Vous savez
bien...
M. Bellemare: Qui vous dit que vous n'auriez pas eu $10 000
meilleur marché avec une soumission publique?
M. Léonard: II s'agit d'une location pour compléter
le réseau de télétraitement UNIVAC déjà en
activité.
M. Bellemare: Sur le montant qu'on vote, $82 000, il y a $62 000
de plus pour les années à venir. On hypothèque les budgets
à venir.
C'est vous qui avez dit que cela ne se faisait pas en administration. En
administration publique, on n'a pas le droit d'hypothéquer les budgets
pour l'avenir. Vous en avez un exemple frappant. $82 000 et l'année
suivante, en 1978/79, vous avez $20 000, on l'accepte; mais pour les
années suivantes, $62 000.
M. Léonard: C'est une location pour quatre ans. Vous ne
changerez pas le format de vos cartes, de vos imprimantes, de tout cela, que ce
soit des écrans, des imprimantes et de leurs composantes, l'an prochain,
parce que cela va vous coûter pas mal plus cher, si vous faites cela. (11
h 45)
M. Bellemare: C'est pour une période de...
M. Léonard: Vous connaissez le domaine, vous savez
très bien...
M. Marchand: C'est la continuité d'un programme.
M. Bellemare: Adopté. Communications.
M. Léonard: Cela complète le réseau de
télétraitement.
M. Marchand: Est-ce que vous faisiez affaires avec...
M. Léonard: Non, il y a déjà eu des...
M. Marchand: ... auparavant c'était avec la même
compagnie? C'est pour cela que vous avez négocié avec elle? Ou si
c'est une autre compagnie?
M. Léonard: C'est sûrement pour des raisons de
compatibilité si on négocie...
M. Bellemare: En tout cas, on a 48 mois...
M. Marchand: Ce sont les besoins qui augmentent, aux
communications, avec le référendum?
M. Léonard: Écoutez, pour le
référendum, je ne sais pas s'il y a une relation... Pour
satisfaire les besoins de la Commission des transports du Québec, qui
fait suite à l'acceptation de la conception administrative du
système de suivi des requêtes. Le référendum,
là-dedans...
Le Président (M. Clair): Adopté. M. Bellemare:
On va avoir...
M. Marchand: C'est pour ne pas que vous l'oubliez.
M. Bellemare: On va trouver pire que cela à 401.
Le Président (M. Clair): Engagement 300. M. Bellemare:
300, adopté. 301, 302.
Le Président (M. Clair): 301, 302, adopté.
Engagement 400.
M. Bellemare: Pourquoi une subvention pour une station de radio
communautaire, dans le comté de Pontiac, à une commission
scolaire? Est-ce qu'il y a une raison particulière? $30 700.
M. Léonard: Je peux vous faire la description de la
situation, pourquoi on a fait cela.
M. Bellemare: Oui.
M. Léonard: Je pense que cela va répondre pas mal
à la question. Pontiac est une sous-région administrative de
l'Outaouais; la grande partie de ses 19 570 habitants réside dans la
vallée de l'Outaouais, entre Quyon et Sheenboro. Le français
n'est la langue d'usage que de 41% de la population alors qu'il est la langue
maternelle de 48%. Ces statistiques révèlent un taux
d'assimilation très élevé des francophones par les
anglophones. La population est âgée et connaît un taux de
chômage et d'aide sociale très élevé; ce taux est de
17% pour le chômage et de 20% pour l'aide sociale, pourcentages beaucoup
plus élevés que la moyenne québécoise. Le pouvoir
d'achat des habitants du Pontiac équivaut aux deux tiers de celui d'un
Canadien moyen ou, encore, d'un Montréalais. Dans le secteur des
communications, un seul médium dessert la région; il s'agit d'un
journal hebdomadaire de langue anglaise. Au niveau
de la radio et de la télévision, aucune entreprise ne
possède de centre de production dans cette région. Cependant, les
habitants de la région peuvent syntoniser, en télévision,
quatre stations anglophones et une seule francophone, en radio, sept stations
anglophones et trois francophones, toutes provenant de l'extérieur du
territoire. De plus, l'analyse des cotes d'écoute, d'après BBM de
l'automne 1976, démontre qu'en télévision, la station
francophone reçoit moins de 20% du total des heures d'écoute,
tandis qu'en radio, les stations françaises en reçoivent moins de
10%. Cette situation s'explique par le fait de la mauvaise couverture de cette
région par des stations francophones. Ainsi, en radio, à partir
du coucher du soleil, les ondes deviennent strictement anglaises. En fait, le
comté de Pontiac est celui qui présente, sur tout le territoire
du Québec, la carte d'indices d'équilibre 76, soit en pourcentage
d'écoute là, ce sont des données techniques
aux stations francophones et pourcentage de population de langue maternelle
française, les plus bas indices d'équilibre, 03 en radio AM, 01
en radio FM et 05 en télévision.
Ces statistiques permettent d'expliquer, dans une certaine mesure, la
rapidité du processus d'assimilation de la population d'origine
francophone par la population anglophone.
M. Bellemare: Très bien, très bien, très
bien répondu. Une bonne note.
Le Président (M. Clair): Adopté?
M. Marchand: À 401, pourquoi un contrat doit-il être
négocié? Est-ce qu'on peut avoir les noms des administrateurs du
Laboratoire Kineco Inc. et le supplément, d'ailleurs 401 et 402, c'est
la même compagnie. Il n'y a pas d'annexe pour la liste des 60 nouvelles;
quelles sont-elles?
M. Léonard: C'est relié à...
M. Marchand: À l'actualité gouvernementale...
M. Léonard: Pour la période du 1er avril 1978 au 31
mars 1978. Je peux vous donner les objectifs. Ces contrats visent la production
de cassettes filmées dans le but de véhiculer des nouvelles
administratives à l'intention des postes régionaux au
Québec. Ces cassettes contiennent des entrevues avec les fonctionnaires
responsables des différents dossiers qu'il faut expliquer à la
population selon les différents problèmes qui se
présentent. Par exemple, dans le cas d'une inondation, les
fonctionnaires responsables viendraient expliquer à la population les
causes de l'inondation, sa durée probable, les mesures entreprises pour
aider la population.
Cela a été largement utilisé dans le
passé.
M. Bellemare: Ils ne sont pas exempts... M. Léonard:
L'année...
M. Bellemare: ... de parler du référendum. Ce sont
des fonctionnaires.
M. Léonard: Ce sont des fonctionnaires.
M. Bellemare: Ils ne seront pas exempts d'en parler dans ces
entrevues sur cassettes. On répète exactement les anciennes
formules de Bourassa, en faisant des cassettes, mon cher monsieur. C'est
exactement ça. Vous n'étiez pas ici pour entendre les hurlements
qui se faisaent autour des tables par le PQ du temps.
M. Léonard: C'est fait par des fonctionnaires.
M. Bellemare: Oui, c'est ça, mais c'est donc bien
camouflé. C'est donc habile...
M. Verreault: Cela dépend s'ils fonctionnent...
M. Bellemare: ... comme stratégie. Ce n'est pas nous
autres.
M. Léonard: Vous ne voulez pas que les gens soient
informés. Vous ne voulez pas que les gens soient informés...
M. Bellemare: Ils sont informés et je suis bien
convaincu...
M. Léonard: II n'y a pas d'information.
M. Bellemare: Ils ne manquent pas d'information, mais le faire
comme vous le faites, sournoisement, par en arrière, par les
fonctionnaires, mon cher monsieur, ça, on appelle cela de la
stratégie électorale.
M. Léonard: Selon la loi 92...
M. Bellemare: C'est le peuple qui paie pour ça.
M. Léonard: Vous dites que l'information est
sournoise.
M. Bellemare: Sournoise et indirecte, la preuve, c'est que vous
faites faire des cassettes par les employés. Un employé va avoir
peur de parler contre son gouvernement. Il va dire: C'est un bon
gouvernement...
M. Marchand: ...
M. Bellemare: ... pour l'inondation. Si vous voyiez comment on a
prévenu les feux de forêt avec le déclubage, mon cher
monsieur, c'est bien le contrôle, il va y en avoir dix fois plus.
Mais ça va être de les atteindre. Vous savez que
l'assurance-maladie, on va être en déficit, il va falloir
bientôt, le prix, 0,8, changer ça. Cela va être des
préparations, n'oubliez pas, mes petits enfants, qu'on est des
fonctionnaires, on n'a pas le droit de se mêler du
référendum.
M. Léonard: M. Bellemare, est-ce que vous n'êtes pas
en train de faire un procès d'intention? Parce que vous ne les avez
même pas vues, vous pourriez venir les voir, au moins.
M. Bellemare: Je n'ai pas besoin de les voir, je vous connais.
Vous avez écrit des volumes, des volumes et des volumes, on les a lus.
Vous autres, vous ne les relisez pas, mais nous autres, on les relit et on vous
compare. Quand je me compare, je me console, c'est sûr. À voir ce
que vous avez produit pendant les dix années de préparation au
pouvoir, je vous garantis que vous étiez prêts à
réaliser bien des choses qui ne sont pas faites encore.
M. Laberge: Demandez à visionner les cassettes avant
qu'elles ne soient présentées au public.
M. Marchand: Alors, M. le ministre, vous allez nous donner la
production des 60 nouvelles filmées...
M. Bellemare:... rencontrées.
M. Marchand: ... les administrateurs de Kinéco et le
contrat. 401 et 402, les questions valent pour les deux...
M. Léonard: Les deux engagements. M. Marchand: 401
et 402. M. Léonard: Cela va.
M. Bellemare: Le contrat négocié, vous allez
déposer le contrat aussi.
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: 401, 402.
M. Léonard: D'accord.
Le Président (M. Clair): Engagement 800.
M. Bellemare: 800, M. le Président, une minute, $22
millions, Office de radio-télédiffusion du Québec,
année financière. C'est le budget on vient d'en discuter
de Radio-Québec.
M. Léonard: D'accord.
Le Président (M. Clair): Adopté?
M. Bellemare: Oui.
M. Verreault: 801, je trouve que le prix suggéré de
$500 000 pour la promotion d'un drapeau...
M. Léonard: Quoi?
M. Verreault: À 801, pour la promotion d'un drapeau, plus
d'un demi-million de dollars, je trouve ça exagéré.
M. Marchand: Est-ce que ça comprend les drapeaux qu'on
nous a imposés dans nos bureaux?
M. Léonard: Cela devrait... M. Verreault: Quand
même...
M. Léonard: Vous avez toute la liste de ce que ça
comporte. Je peux vous déposer l'arrêté en conseil.
M. Bellemare: Est-ce que le ministre peut nous dire quelle
promotion c'est? Le drapeau, il est pas mal connu. Est-ce qu'on va l'identifier
à quelque chose ou à quelqu'un?
M. Marchand: Vous en avez mis partout...
M. Bellemare: ... on en a mis partout et on vous a fait battre.
Il n'y en avait plus. En 1960... il y en avait des caisses de drapeaux encore
ici.
M. Perron: ...
M. Bellemare: On en donnait à tous les ans...
Le Président (M. Clair): À l'ordre, s'il vous
plaît, messieurs, vous parlez tous en même temps, ça va
être compliqué.
M. Laberge: Actuellement, le gouvernement fédéral
prend des moyens détournés pour les faire enlever à la
porte des écoles, ce qui est illégal et cela s'est fait dans mon
comté en fin de semaine.
M. Bellemare: Enlever le drapeau...
M. Laberge: ... québécois pour le remplacer par le
drapeau fédéral.
M. Bellemare: Le professeur qui est là, le directeur
mériterait une verte semonce.
M. Laberge: II est...
M. Bellemare: II n'y a pas de ah, ah! Non, non, il
mériterait...
M. Laberge: C'est cela.
M. Bellemare: II la mériterait... Le drapeau
québécois, mon cher monsieur, moi j'aime bien le respecter et le
drapeau canadien aussi.
M. Laberge: Je trouve cela inacceptable, c'est pour cela que j'en
profite pour le dire ici.
M. Bellemare: Je ferai rapport à la Commission nationale,
cela ne se reproduira pas.
M. Laberge: C'est justement, il n'a pas été capable
d'agir, parce qu'à la commission scolaire il était plus ou moins
de connivence avec ceux qui avaient fait changer le drapeau. C'est
inacceptable.
M. Léonard: 802.
Le Président (M. Clair): 801, adopté. 802?
M. Verreault: C'est un contrat négocié de $82 000.
Quel était l'avantage de prendre Stéphane Venne?
M. Marchand: Quelles sont les 108 chansons?
Une voix: Alouette.
M. Bellemare: Alouette est là-dedans?
M. Léonard: Pourquoi pas? Vous savez que M. Venne est un
réalisateur très connu.
M. Marchand: Est-ce qu'il y en a d'autres à qui on a
offert ce travail?
M. Léonard: II y a eu un appel d'offres auprès de
six studios là-dessus, le studio Saint-Charles, le studio André
Paris, le studio Marko, le studio Six, le studio Tempo et le studio de Son
Québec. Je peux vous déposer l'arrêté en
conseil.
M. Marchand: Quels étaient les prix des autres?
M. Léonard: Ah! je n'ai pas cela. M. Marchand:
Ont-il refusé? M. Léonard: Attendez un peu. Une
voix: Ont-ils négocié?
M. Léonard: C'est différent. Le contrat de
réalisation est donné à M. Venne. Il s'agit de ses
honoraires professionnels. Ensuite...
Une voix: Ah bon!
M. Léonard: Une fois la réalisation faite... Il y a
un appel d'offres...
M. Marchand: $82 000, ce sont des honoraires professionnels?
M. Léonard: Ce sont les honoraires de réalisation
de la...
M. Verreault: ... de combien? J'imagine que les $82 000 sont
proportionnels au contrat global?
M. Léonard: Oui. Les honoraires professionnels sont de
$7000, ce n'est pas...
Une voix: $82 000, ce ne sont pas uniquement des honoraires.
M. Léonard: Ce sont des chansons québécoises
qu'on va produire en cassettes.
M. Marchand: Que vous allez produire?
M. Bellemare: Les 102 chansons de Claudette Julien?
M. Léonard: 108.
Une voix: 108 chansons québécoises.
M. Léonard: Des chansons québécoises, au
lieu d'entendre...
Une voix: C'est cela.
M. Léonard: Elle seront diffusées par des
réseaux, des... Alors qu'actuellement on utilise souvent la musique
américaine, on pourra utiliser des chansons
québécoises.
M. Verreault: II y a des droits qui vont être payés
à chacun des artistes.
M. Marchand: Vous allez nous donner la liste des 108 chansons et
leurs contrats, s'il vous plaît!
M. Léonard: Les 108, oui, on doit les avoir. M.
Marchand: Cela devrait. M. Léonard: Oui.
M. Marchand: S'il y en a 108, c'est assez spécifique pour
les avoir.
M. Léonard: Oui, d'accord.
M. Marchand: ... 108. Le président a dit, je pense...
M. Léonard: C'est environ 108 chansons, en tout cas! On
devrait avoir la liste.
M. Bellemare: Ne pourriez-vous pas nous en chanter une
couple?
M. Verreault: Et vous, vous pourriez nous en chanter une?
M. Bellemare: Je suis bon pour chanter Alouette, le restant ce
n'est pas diable. Chanter et faire chanter, ce n'est pas pareil.
M. Verreault: J'aimerais savoir ce que cela va rapporter à
chacun des artistes et aux compositeurs.
M. Léonard: Si on peut. On va demander si c'est
possible.
Une voix: Avez-vous des droits d'auteur?
M. Verreault: Pourrait-on avoir une idée du montant global
de cette réalisation?
M. Marchand: Elle est assez dispendieuse. M. Léonard:
On va aller en appel d'offres de
toute façon auprès des six studios que j'ai
mentionnés tout à l'heure.
M. Verreault: C'est seulement pour payer les honoraires
professionnels?
M. Léonard: $82 000, ce sont les coûts de
réalisation.
M. Marchand: De réalisation.
M. Léonard: De réalisation. Contrat de services
pour la réalisation et la production de versions, la conception
même...
M. Marchand: La conception, l'impression des bobines?
M. Léonard: ... de versions instrumentales. Les appels
d'offres, oui, vont comporter l'impression des bobines...
M. Marchand: L'impression des bobines?
M. Léonard: ... l'organisation du réseau de
distribution.
M. Verreault: II y a quand même moyen d'avoir des
renseignements complémentaires?
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Pour avoir une meilleure idée parce que
c'est très vague.
Le Président (M. Clair): 802, adopté?
M. Léonard: Ce sont deux étapes, la
réalisation et la production même.
M. Marchand: Ce sont 108 chansons qui vont coûter pas mal
cher.
M. Léonard: La réalisation est de $82 000. La
production, c'est ce qui va aller en appel d'offres.
Le Président (M. Clair): 802, adopté? M.
Bellemare: Oui, adopté.
Le Président (M. Clair): 803? (12 heures)
M. Bellemare: Non. À 803, M. le Président, au mois
de février 1978, au numéro 301 des Communications.
M. Léonard: Le mois de février 1978.
M. Bellemare: Oui, cette année, on a, dans le livre des
engagements financiers, un contrat pour les mêmes fins, placement des
avis publics et offres d'emplois pour l'ensemble du gouvernement dans les
principaux media. On aurait donné à Pierre Tremblay, je ne sais
pas qui il est, $803 100, exactement pour les mêmes fins. Là, mon
cher, dans l'espace de six mois on aura dépensé $2 millions.
Est-ce qu'il n'y a pas de l'exagération ou est-ce que le ministre peut
me donner une bonne raison.
M. Léonard: Une rectification, quand vous dites pour six
mois ou deux mois, $2 millions; ce que vous avez ici porte sur 25 mois et
demi.
M. Bellemare: 25 mois, oui.
M. Léonard: Cela fait une différence. Là,
vous me parlez de l'engagement de février.
M. Bellemare: En février 1978, $803 100 pour le même
article et là, un mois plus tard, un autre contrat à l'Agence
Payeur Publicité pour $1 118 000 pour les mêmes fins, pour 25
mois, cela fait $2 millions de publicité. Quelle sorte de
publicité est-ce?
M. Léonard: Je ne sais pas, quand vous parlez de
février, je voudrais bien revoir cela. Je ne sais pas si...
M. Bellemare: On peut vous sortir la copie.
M. Léonard: Oui. Pour l'instant, je discute
celui-là, c'est $1 million pour 25 mois et demi, plus de deux ans,
donné à une agence de publicité pour tous les avis
publics, les offres d'emplois dans les principaux media. C'est un programme
cela.
M. Bellemare: Cela a été produit. On demande un
prix sous forme de pourcentage du coût total estimé, du placement
pour la durée du contrat. Étant donné...
M. Léonard: Oui, et on a choisi...
M. Bellemare: ... que la différence entre ce pourcentage
et l'escompte de 15% est retournée au ministère.
M. Léonard: Oui, et payé la publicité
facturée à 9,7% alors que Cossette exigeait 11,25%. Alors on a
pris le plus bas.
M. Bellemare: D'accord, adopté. Le Président (M.
Clair): 803 adopté.
Conseil exécutif
Conseil exécutif, l'engagement 100.
M. Bellemare: Y a-t-il une contribution fédérale,
M. le Président?
M. Léonard: Non.
M. Bellemare: L'OPDQ.
M. Léonard: Non.
Le Président (M. Clair): 100 adopté.
M. Bellemare: La coopérative d'aménagement, pas de
réponse, pas de...
M. Léonard: Vous me demandez s'il y a une participation
fédérale, je dis non.
M. Bellemare: Pour la Coopérative d'aménagement des
ressources du transcontinental (CART) Sully.
M. Léonard: II n'y a pas de contribution
fédérale.
M. Bellemare: Réponse non, aucune.
Le Président (M. Clair): Engagement 200?
M. Marchand: En quoi consiste cette recherche, M. le ministre?
Après les phases un, deux, trois, est-ce qu'il y aura d'autres phases
après la phase quatre?
M. Léonard: Je vais vous donner le mandat de la
société, si vous voulez. Est-ce qu'il y aurait d'autres phases
après cela?
M. Bellemare: II y en a trois complétées
déjà.
M. Marchand: Vous êtes rendus à la phase quatre;
cela a coûté $60 000.
M. Bellemare: Est-ce qu'il va y avoir des phases
additionnelles?
M. Léonard: J'ai la copie du contrat ici que je pourrais
déposer. Il n'est pas question d'autres phases, ici, en tout cas.
M. Marchand: Est-ce que c'est le contrat de la phase quatre que
vous avez ou si c'est le contrat de toutes les phases?
M. Léonard: Celui de la phase quatre.
M. Marchand: Quand vous avez commencé la phase 1, est-ce
que vous saviez qu'il y aurait une phase quatre? C'est pour savoir si vous le
saviez. Si vous ne le saviez pas à ce moment-là, vous ne savez
pas si on va se rendre à la phase dix.
M. Bellemare: Copie du contrat, M. le Président.
Le Président (M. Clair): 200?
M. Bellemare: Copie des trois phases qui sont faites.
M. Verreault: C'est pour savoir...
M. Marchand: La différence entre les phases et
pourquoi.
M. Verreault: Mais ce serait peut-être plus avantageux
d'avoir le montant global des quatres phases, ce que cette étude a
coûté.
M. Léonard: On vous donnera copie des phases
antérieures, les copies des contrats des phases antérieures. Au
fait, ne les avez-vous pas déjà?
M. Bellemare: Non.
Le Président (M. Clair): Engagement 200, adopté.
Engagement 400.
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. 401.
M. Marchand: 400.
Le Président (M. Clair): 400, M. le député
de Laurier.
M. Marchand: Quel était le montant de la subvention en
1976/77?
M. Léonard: Pour 1976/77, on le demandera.
M. Marchand: II n'y en a pas. On va attendre. 401, M. le
Président.
Le Président (M. Clair): 400, adopté. 401.
Une voix: 401, M. le Président, ce sont les engagements de
l'an passé?
M. Léonard: C'est sérieux ce que vous demandez?
Vous voulez avoir le montant de 1976/77?
M. Marchand: Oui.
M. Bellemare: II y a des chances que ce soit le même
montant.
M. Marchand: II faut voir la différence. Je n'étais
pas là, moi non plus.
M. Léonard: Moi non plus.
Le Président (M. Clair): L'engagement 400, adopté.
401.
M. Marchand: 401. Quel est ce comité organisateur de la
fête "Retour aux sources"? Vous avez une autre subvention au
comité de $800 000 en avril 1978, engagement 800. On voudrait avoir les
détails et le contrat de publicité.
M. Léonard: D'accord.
M. Bellemare: Et dans le cadre de quel programme?
M. Léonard: Pourquoi un contrat de publicité?
M. Bellemare: Parce que, en avril 1978... M. Léonard:
II y en a un autre en avril 1978.
M. Bellemare: À l'article 800, au Conseil exécutif,
il y a une subvention additionnelle de S800 000.
M. Léonard: Oui. On va le voir cet après-midi.
M. Marchand: Pour le "Retour aux sources", vous faites de la
publicité. On voudrait savoir s'il y a eu des contrats et à qui
ils ont été accordés.
M. Léonard: On peut trouver le nom des organisateurs du
comité, la ventilation des dépenses.
M. Bellemare: Cela dépend du cadre du programme qu'on
vise.
Le Président (M. Clair): L'engagement 401, adopté.
L'engagement 402.
M. Bellemare: 402, 403, 404, il n'y a rien. Le
Président (M. Clair): 402, 403, 404. M. Marchand: 403,
participation fédérale? M. Léonard: Non.
M. Bellemare: Vous l'avez en détail de l'autre
côté.
Le Président (M. Clair): 402, 403, 404, adopté.
M. Bellemare: Vous l'avez en détail, 403.
M. le Président, au Conseil exécutif, de 700 à 715,
c'est dans le cadre du programme de stimulation de l'économie et de
soutien de l'emploi et on donne le nombre d'emplois permanents. Sept emplois
permanents, cinq emplois temporaires, à 211. Tout cela, M. le
Président, concerne la stimulation. Jusqu'à 717, je n'ai pas de
questions.
Le Président (M. Clair): 700?
M. Bellemare: Là, par exemple, on donne les vrais emplois
créés, les permanents et les temporaires.
M. Léonard: On s'est organisé pour le
comptabiliser.
M. Bellemare: C'est la stimulation de l'emploi. Le
Président (M. Clair): 700 à 717, adopté? M.
Bellemare: Oui. Le Président (M. Clair): Adopté.
717.
M. Marchand: Un instant. Les emplois permanents.
Le Président (M. Clair): M. le député de
Laurier, à l'élément 717.
M. Marchand: Qu'est-ce que c'est que ces $50 000? Est-ce que
c'est $50 000 permettant de demander un prêt à la SDI?
M. Bellemare: Non, c'est à part.
M. Marchand: $50 000, ce n'est certainement pas pour douze
emplois.
M. Léonard: C'est une subvention en attendant que la
demande soit logée à la SDI. Ce que j'ai ici comme
libellé...
M. Marchand: Cela va créer douze emplois.
M. Léonard: C'est pour assurer la survie de l'entreprise,
la sauvegarde des emplois actuels dans cette région
défavorisée.
M. Marchand: C'est un acompte pour les douze emplois? De la
façon que vous le dites, cela a l'air à peu près cela.
M. Léonard: C'est un premier versement.
M. Marchand: Si la SDI ne trouve pas que c'est rentable,
qu'est-ce que vous allez faire de vos $50 000?
M. Léonard: Je pense qu'en attendant, on aura...
M. Marchand: $50 000, ce n'est pas grand-chose à ce
moment-là. Si c'est pour de l'agrandissement et douze emplois
permanents, ce n'est rien.
M. Léonard:... ils vont supporter les emplois...
M. Marchand: Ils ne vont pas supporter grand-chose avec $50 000,
12 emplois.
M. Bellemare: Oui, mais ils vont agrandir; après cela, la
SDI va prêter $225 000.
M. Léonard: Je pense que cela prend un
caractère...
M. Marchand: En fait, les 12 emplois qui sont là... Il n'y
a pas de création d'emplois. Ce sont 12 emplois qui sont là
actuellement. C'est pour les garder et agrandir la compagnie.
M. Léonard: Oui. Dans le titre du programme, vous aviez
programme de stimulation de l'économie et de soutien de l'emploi. Je
pense que c'est une activité dont le but est de soutenir ces emplois,
pour l'instant.
M. Marchand: C'est la même chose que les autres
programmes?
M. Verreault: C'est le titre du projet... M. Léonard:
C'est pour 713... M. Marchand: Entre 700 et 717, c'est... M.
Léonard: Oui, c'est le volet 4...
M. Marchand: Ce sont à peu près tous les
mêmes titres.
M. Léonard: Oui. Il y en a qui sont des créations
d'emplois, d'autres sont pour les soutenir.
M. Marchand: Mais il n'y a pas de création d'emplois?
Actuellement, ce sont des...
M. Léonard: ... à 713, "amélioration du
fonds de roulement pour permettre l'expansion". Les critères de ce
programme, normalement... L'un des critères, c'est l'autofinancement au
bout de deux ans. Quand vous dites: Actuellement, est-ce que c'est
rentable?
M. Bellemare: Je ne suis pas au courant.
M. Léonard: Non, vous ne pouvez pas l'assurer
actuellement...
Une voix: D'accord.
M. Léonard: ... mais c'est la perspective de deux ans qui
est importante là-dedans.
M. Bellemare: Adopté.
Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières
Le Président (M. Clair): Adopté. Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières, engagement 100. M. le
député de Johnson.
M. Bellemare: Pourquoi un contrat négocié d'abord?
Pourquoi pas une soumission publique? Quand il s'agit d'une prime d'assurance
obligatoire, la responsabilité publique de $50 000 non couverte par le
régime d'État d'assurance automobile, pour dommages corporels,
c'est en vertu de la loi 67. Pourquoi pas des soumissions publiques?
M. Léonard: Contrat négocié... fichier,
c'est inférieur $100 000.
M. Bellemare: Oui, mais...
M. Léonard: Inférieur à $100 000, la
règle, c'est une rotation des fournisseurs et non pas des
soumissions.
M. Bellemare: Le contrat d'assurance obligatoire à Bleau,
Duperrey, Giguère et Associés.
Le Président (M. Clair): Engagement 100?
M. Marchand: Est-ce qu'il y a une autre firme
d'indiquée?
M. Léonard: Comme on dit, c'est sur une base de rotation.
Cela vient du fichier. La sélection de cette firme a été
faite conformément à la directive sur l'octroi des contrats de
services reliés à la publicité pour les niveaux de
contrats de plus de $25 000, mais de moins de $100 000, donc de nos
fichiers...
M. Marchand: Par un comité de sélection?
M. Léonard: II y a une rotation qui est faite. Selon
l'article 4, paragraphe b), le service responsable du fichier pour le niveau
des coûts estimatifs de contrats a transmis au ministère le
premier nom en tête de liste, soit Bleau, Duperrey, Giguère et
Associés. Donc, c'était le premier qui venait sur la pile, sur la
base d'une rotation entre $25 000 et $100 000.
M. Marchand: Ce n'est pas tiré au sort? Ils prennent le
premier sur la pile...
M. Léonard: Cela a été tiré au
début. C'est le système du fichier qui fonctionne.
M. Marchand: Dans le système du fichier, on peut
choisir...
M. Léonard: Non, c'est le premier... Une voix: Une
rotation...
M. Léonard: ... à la suite d'une rotation, et on a
pris le premier nom en tête de liste.
Le Président (M. Clair): 100 est-il adopté? M.
Léonard: C'était à son tour, si vous voulez.
Le Président (M. Clair): 100. Est-ce que c'est
adopté?
M. Bellemare: Oui.
Éducation
Le Président (M. Clair): Adopté.
L'Éducation, l'engagement 100, adopté?
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. Engagement
101?
M. Bellemare: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté?
M. Marchand: Un instant!
Le Président (M. Clair): 101? M. le député
de Laurier, 101 ou 102?
M. Marchand: 102.
Le Président (M. Clair): Alors, 101 adopté.
102?
M. Marchand: À 102, le montant des autres
soumissions...
M. Bellemare: Oui, pourquoi le montant ne figure-t-il pas?
M. Marchand: Le montant des autres soumissions?
M. Bellemare: Bleau, Duperrey et Giguère...
M. Marchand: Quels sont les noms des membres du comité de
sélection? (12 h 15)
M. Bellemare: Qui fait partie du comité de
sélection.
M. Marchand: Oui, c'est ça.
M. Léonard: D'accord. On va mettre le nom des membres du
comité de sélection.
M. Marchand: Les montants des soumissions aussi.
M. Bellemare: Pourquoi ne les a-t-on pas mis, les montants des
soumissions? Non.
M. Léonard: C'était sur un budget de $100 000, et
le comité de sélection a pris la firme qui a donné le
meilleur projet pour ce montant.
M. Bellemare: Oui, mais on va avoir les détails...
M. Léonard: Oui.
M. Bellemare: On va avoir les soumissions des autres. Elles
n'étaient pas toutes de $100 000?
M. Léonard: Oui. On a demandé de faire un programme
de publicité à l'intérieur d'un budget de $100 000.
M. Bellemare: Pourquoi...
M. Léonard: À ce moment-là,
c'était...
M. Bellemare: ... un astérisque, "solution choisie"?
M. Léonard: Regardez votre... Le choix a été
fait par un comité de sélection.
M. Bellemare: On va avoir le nom de...
M. Marchand: Quel est le slogan de cette campagne?
M. Léonard: Je ne l'ai pas. On peut le demander.
M. Bellemare: Je pense que...
Le Président (M. Clair): 102, donc, adopté?
M. Marchand: Je roule en français et je parle
français par coeur.
Le Président (M. Clair): 102, adopté? Une voix:
Oui.
Le Président (M. Clair): 103, M. le Président. M.
le ministre, vous êtes au courant que le centre Paul-Sauvé est
actuellement en faillite ou en voie de l'être. Il est en déficit
de $650 000 actuellement, malgré qu'il reçoit une subvention de
$228 000 du gouvernement annuellement jusqu'en 1980. Pardon? Non, mais une
subvention spéciale, en plus des $228 000, des dix paiements
initiaux...
M. Léonard: Des dix paiements donnés en...
M. Marchand: ... en 1960, si je me souviens bien. M. le ministre,
est-ce que c'est en plus de la subvention de $228 000 ou si cela inclut les
$228 000, la subvention de $300 000?
M. Léonard: Cela vient d'où, les $228 000?
M. Marchand: Dix ans, à $228 000, octroyés par le
gouvernement...
M. Léonard: Une subvention...
M. Marchand: Je crois que c'est M. Cloutier, dans le temps, qui
avait fait ça, pour financer le centre Paul-Sauvé à $228
000 par année et cela se termine en 1980. Je demande si c'est $300 000
de surplus qu'on donne actuellement ou si les $228 000 sont inclus dedans?
M. Léonard: Oui, je pense que c'est en plus, parce qu'il
s'agit ici d'une subvention spéciale et non pas d'une subvention...
M. Bellemare: Est-ce que le centre va rester fermé?
M. Léonard: Je sais qu'il y a des négociations
à l'heure actuelle entre la ville de Montréal et le
gouvernement...
M. Marchand: Ce n'est pas encore allé à la ville,
c'est-à-dire que...
M. Léonard: Ici, la subvention était pour lui
permettre de fonctionner jusqu'au 30 avril 1978, à partir du 1er...
M. Marchand: Vous ne savez pas s'il y a eu des contacts avec le
nouveau directeur, André Vallerand?
M. Léonard: J'ai eu connaissance qu'il y en a eu...
M. Marchand: Avec le gouvernement?
M. Léonard: Avec le gouvernement...
M. Marchand: Afin de le sauver de la faillite?
M. Léonard: Mais je ne pense pas qu'il y ait eu de
règlement encore...
M. Marchand: Aucun règlement de fait.
M. Léonard: C'est encore en négociation. Je
ne pense pas... Où en sont les négociations
présentement? Il faudrait demander au ministre...
M. Marchand: Les avantages sociaux des employés ne sont
pas payés.
M. Léonard: II y a des problèmes financiers, c'est
clair.
M. Marchand: Nos dépenses administratives ont
augmenté assez fortement depuis un an. Les frais de
représentation, par exemple, qui étaient d'une centaine de
dollars par mois ont augmenté jusqu'à $1100 par mois. Je me
demande si cela avait sa raison d'être. Je pense que ce serait des
questions à poser lorsqu'on rencontrera les administrateurs. Je pense
que c'est le plus gros centre de l'Est de Montréal. C'est un centre de
participation pour toute la jeunesse et les gens de tout âge. Je pense
que c'est important de conserver le centre Paul-Sauvé, mais aussi que
l'administration est peut-être à vérifier.
M. Léonard: En ce qui concerne cet engagement, moi, je
peux vous déposer l'arrêté en conseil.
M. Marchand: Oui. ... il n'y a pas beaucoup d'explications dans
cela.
M. Bellemare: Une question pourrait être posée, en
Chambre, au ministre délégué au Haut-Commissariat à
la jeunesse, aux loisirs et aux sports pour qu'on ait une réponse.
M. Marchand: Dépôt de l'arrêté en
conseil. De toute façon, cela va...
Le Président (M. Clair): Article 103, adopté.
Artice 104.
M. Bellemare: C'est beaucoup, M. le Président, pour une
compagnie qui avait commencé une publicité. Le contrat avait
été accordé à Cabana et Séguin et là
on le donne à Kino-Québec afin de convaincre les
Québécois des bienfaits d'une bonne condition physique et
politique.
M. Léonard: Non, cela reste à Cabana et
Séguin; le contrat lui reste, Kino-Québec, c'est le titre de la
campagne.
M. Marchand: C'est le deuxième supplément que l'on
donne en publicité ce mois-ci. Après avoir accepté des
engagements, on revient avec des suppléments pour les agences de
publicité. On n'a jamais vu cela, c'est la première fois que cela
se produit.
M. Léonard: C'est le prolongement de la campagne.
M. Marchand: On s'en vient, en publicité, avec des
contrats à "cost plus". On dit à un gars: On te donne cent mille
dollars. Cela augmente d'une couple de cents mille et là on donne des
supplé- ments. C'est une nouvelle façon d'administrer la
province.
On se pose des questions, à savoir si ce n'est pas le
référendum qui fait tout cela. On se sert de tous les
éléments publicitaires possibles pour passer des "gadgets" pour
le référendum. On engage du monde, et même, dans certains
cas, on va chercher des hauts fonctionnaires qu'on envoie partout avec des
"gadgets " publicitaires qui nous reviennent dans les engagements
financiers.
Je pense que le référendum va coûter trois fois ce
que cela va coûter pour tous les groupes qui vont travailler au
référendum, juste dans les engagements financiers, si cela
continue. Partout on le trouve. Le député de Johnson en a
parlé tout à l'heure, j'en parle depuis le début; vous
profitez de tout ce qui se passe au gouvernement, ae tous les ministères
pour faire votre campagne référendaire. Je comprends que les
organismes qui sont à côté... Et si le gouvernement
fédéral a le malheur d'embarquer un peu, vous criez bien fort,
mais vous êtes en train de dépenser tout l'argent du gouvernement
et il ne restera plus rien pour les compagnies, pour l'industrie et pour
promouvoir le plein emploi dans la province de Québec. On s'en va vers
le chômage, on s'en va partout, mais ça vous sacre rien! Il n'y a
que le référendum qui compte. Comme le ministre des Finances le
dit: C'est émotif, ce n'est pas financier du tout, la question
économique n'a pas affaire dans le référendum. Là,
vous allez partout; depuis le début qu'on voit des choses qui s'en vont
pour le référendum. Il y a cinq contrats qu'on a
rencontrés et on va en rencontrer d'autres en avril; tout s'en va pour
le référendum.
M. Léonard: Une campagne sur la bonne condition physique
des Québécois, vous appelez cela...
M. Marchand: Vous allez voir que cela va être la bonne
condition physique par coeur en français.
M. Léonard: II y a peut-être une relation,
finalement, entre la bonne condition physique et le
référendum!
M. Marchand: C'est l'éventail!
M. Léonard: Je peux vous donner les considérants
qui sont dans le CT que j'ai ici.
Considérant l'autorisation du Conseil du trésor, du 1er
novembre, qui permet l'investissement d'une somme de $302 000 dans une campagne
de publicité dont le but est de sensibiliser aux effets d'une bonne
condition physique; considérant qu'en vertu de cette autorisation, la
firme Cabana et Séguin a été retenue pour élaborer
le plan directeur des communications s'échelonnant sur un minimum de
deux ans et pour réaliser la phase 1 d'un plan d'action en quatre phases
distinctes, laquelle consiste à mener une campagne de sensibilisation;
considérant l'autorisation du Conseil du trésor, du 24 janvier
1978, qui permet d'engager
$745 000 pour la mise en place de 53 modules de service dans le secteur
de la condition physique; considérant que le module de service est le
mécanisme privilégié pour atteindre la masse et que cet
ensemble de modules est le pivot central de la réalisation de la
politique dont le but est d'améliorer la santé et la
qualité de la vie des Québécois; considérant que
les modules de service doivent dispenser plusieurs types de services;
considérant que le plan directeur des plans de communication
présenté par Cabana et Séguin permet d'atteindre les
objectifs du gouvernement du Québec, etc.; considérant que la
campagne de sensibilisation à être entreprise à travers le
Québec suscite un intérêt certain, mais que cette campagne
devrait être intensifiée dans la région
métropolitaine; considérant que pour réaliser pleinement
leur mandat, les modules de service doivent disposer du matériel
nécessaire au fonctionnement, à l'information du public, à
la promotion locale du conditionnement physique et à
l'aménagement des sites ou à l'animation, lors de manifestations
populaires locales; en conséquence, le Haut-Commissariat demande
l'autorisation d'injecter une somme additionnelle de $126 200 dans le programme
relatif à la condition physique des Québécois et ce, au
cours de l'exercice financier 1977/78. Il y a des petits détails...
M. Marchand: Quels seront les slogans?
M. Bellemare: Ce n'est pas juste pour les autres
intéressés qui ont soumissionné à ce moment sur des
bases fixes, quand le gouvernement arrive en plein milieu d'un contrat et qu'il
ajoute un montant de $25 000 ou $30 000. Ce n'est pas raisonnable. Ce ne sont
pas des soumissions publiques.
M. Marchand: Quels seront les slogans de cette campagne?
M. Bellemare: Dans le livre des engagements financiers...
M. Marchand: Le président dit qu'au Québec il faut
se tenir en santé.
M. Léonard: C'est bien.
M. Marchand: Tout cela s'en va vers la même chose.
M. Léonard: C'est parce que vous ne voulez pas qu'on
utilise le mot Québec.
M. Marchand: Non.
M. Léonard: Quel mot voulez-vous qu'on utilise?
Canada.
M. Marchand: Je n'ai rien contre le Canada. Je suis Canadien
français.
Le Président (M. Clair): 103, adopté?
M. Bellemare: Oui, pour moi. Mais il est 12 h 30 et nous
siégeons à 14 heures, cet après-midi. Si on veut avoir le
temps d'aller dîner...
Le Président (M. Clair): C'est 104 qui est
adopté.
M. Léonard: Ne faudrait-il pas qu'on finisse au moins
l'Éducation?
M. Bellemare: À l'Éducation, je n'ai qu'une
question... une minute. Nous avions deux ou trois questions.
M. Marchand: À 201, j'ai une question.
Le Président (M. Clair): Est-ce que 200 est
adopté?
M. Bellemare: Non, 200 n'est pas adopté. Pourquoi est-ce
que cela figure au ministère de l'Éducation plutôt qu'aux
Affaires culturelles, la conservation des biens, des meubles anciens?
M. Léonard: L'explication que j'ai ici, c'est que le
ministère de l'Éducation a acquis de façon fortuite la
collection Jean-Marie Gauvreau, à la suite de la dissolution de
l'Institut des arts appliqués qui relevait de l'Éducation. Le
ministère a acquis cette collection Jean-Marie Gauvreau et c'est comme
cela qu'il a été amené à restaurer la
collection.
M. Bellemare: Cela pourrait venir aux Affaires culturelles.
Le Président (M. Clair): Messieurs, il est 12 h 30;
à moins d'un consentement unanime...
M. Marchand: On a quelque chose à 13 h 30.
M. Bellemare: C'est parce qu'on siège à 14 heures,
et pour ceux qui restent loin et qui n'ont pas le temps d'aller
dîner...
M. Marchand: On a quelque chose à 13 h 30, à part
cela, avec le ministre de l'Immigration.
Le Président (M. Clair): À moins d'un consentement
unanime pour continuer, la commission permanente des engagements financiers
ajourne ses travaux sine die.
M. Léonard: N'ajourne-t-on pas jusqu'à 15 heures,
après la période des questions?
Le Président (M. Clair): On siège en vertu d'un
ordre de la Chambre, il va falloir avoir un nouvel ordre. En principe, on
devrait revenir, suivant mes informations, après la période des
questions.
(Suspension de la séance à 12 h 28)
(Reprise de la séance à 16 h 7)
Le Président (M. Clair): À l'ordre, messieurs!
La commission permanente des engagements financiers se réunit
pour continuer l'étude des engagements financiers du mois de mars 1978
et du mois d'avril de la même année.
Les membres de la commission sont: M. Baril (Arthabaska), M. Bellemare
(Johnson), M. Bordeleau (Abitibi-Est), M. Desbiens (Dubuc), M. Gratton
(Gatineau) remplacé par M. Verreault (Shefford), M. Laberge
(Jeanne-Mance), Mme Leblanc (Îles-de-la-Madeleine), M. Lefebvre (Viau),
M. Léonard (Laurentides-Labelle), M. Marchand (Laurier), M. Proulx
(Saint-Jean), M. Roy (Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn-Noranda).
Au moment où nous avons suspendus nos travaux, ce matin, nous en
étions à l'étude des engagements du mois de mars 1978.
On me signale un changement au niveau des membres: M. Bellemare
(Johnson) est remplacé par M. Grenier (Mégantic-Compton).
Nous étions rendus pour mars aux engagements du ministère
de l'Éducation, à l'engagement 200.
M. Marchand: M. le Président...
M. Léonard: L'engagement 200 n'était pas
terminé?
Le Président (M. Clair): Non.
Conseil exécutif (suite)
M. Marchand: M. le Président, avant de continuer à
l'élément 200 de l'Éducation, j'aimerais, avec votre
permission, que nous retournions au Conseil exécutif, à
l'élément 702; il y a d'autres éléments sur
lesquels je veux revenir aussi. On vient de constater des chiffres
contradictoires à ceux qui nous sont donnés ici.
Le Président (M. Clair): Je vous demanderais de
m'éclairer sur une chose, M. le député de Laurier. Dans
quelle mesure peut-on revenir sur des engagements déjà
adoptés?
M. Marchand: Dans la mesure du bon sens, M. le Président.
Je pense que cela a toujours sa place et c'est ce qui est primordial. Il se
peut qu'on adopte des choses mais lorsque d'autres documents nous sont
présentés, comme ce matin même, alors que nous avons
adopté de bonne foi les documents produits, je ne doute pas de la bonne
foi du ministre non plus; par contre, on s'aperçoit que
l'Opération solidarité économique que nous avons
reçue ce matin contredit des articles que nous avons adoptés ce
matin. C'est la raison pour laquelle je veux revenir à ces engagements.
Je pense bien que le ministre ne s'y opposera pas. Je comprends qu'on les a
adoptés ce matin mais je ne peux pas continuer à étudier
les engagements financiers si on ne revient pas à certains engagements
où il y a eu erreur.
Le Président (M. Clair): Étant donné
que...
M. Marchand: Je donne un exemple, à l'engagement 702, on
parle de 38 emplois permanents et 10 emplois temporaires. Dans le volume
d'Opération solidarité économique distribué ce
matin, à la page 104. c'est cinq permanents et on ne parle pas des dix
emplois temporaires, ni des 38 emplois.
Nous avons adopté l'article de bonne foi, ce matin. Et là,
cet après-midi, nous voulons avoir au moins des explications. Nous avons
six articles comme cela.
M. Léonard: En principe, M. le député de
Laurier, normalement c'est un vieux principe des commissions
parlementaires on ne revient pas sur les choses qui ont
déjà été discutées. Cependant, s'il y avait
consentement au niveau de la commission, je serais bien prêt à
accepter qu'on revienne en arrière.
M. Marchand: Vous comprendrez facilement qu'on ne pouvait pas
discuter de choses qu'on n'avait pas. Cela a été distribué
dans le courant de la matinée, alors qu'on travaillait ici aux
engagements financiers. Nous autres, on ne peut pas aller plus loin, si on
n'accepte pas de revenir en arrière.
M. Grenier: Je ne vois pas de problème à donner
plus de renseignements...
M. Marchand: Oui, il me semble que c'est normal.
M. Grenier: Je donne mon consentement, M. le
Président.
Le Président (M. Clair): Du côté
ministériel?
M. Léonard: On peut bien regarder cela, autant
éclairer cela tout de suite.
Le Président (M. Clair): II y a consentement unanime.
M. Marchand: C'est aussi bien. Au Conseil exécutif,
à l'engagement 702, ce que je viens de dire, il y a 38 emplois
permanents signalés dans le livre des engagements financiers et 10
emplois temporaires, tandis que le volume d'Opération-solidarité
économique nous donne 5 permanents. Lequel des deux est le bon?
M. Léonard: Là-dedans?
M. Marchand: Oui. Cela baisse.
M. Léonard: Dans le document que nous avons ici, au niveau
des emplois communautaires, la date de création de ces emplois, 38
permanents et 10 temporaires, se situe entre le 1er janvier 1978 et le 30 juin
1979; je crois que le document en cause parle des réalisations
jusqu'ici. C'est un bilan, au 31 mars ou au 1er avril 1978.
M. Marchand: Du 31 octobre 1977 au 1er avril 1978.
M. Léonard: Jusqu'au 1er avril 1978, alors que le document
que nous avons ici...
M. Marchand: Des projections...
M. Léonard: C'est une autorisation demandée pour un
projet qui porte sur une période entre le 1er janvier 1978 et le 30 juin
1979, donc un an et demi. Il va y avoir d'autres emplois créés au
cours des mois et de l'année qui vont venir, alors que le document 11
constitue le bilan au 31 mars 1978 seulement. Donc, sur trois mois, il y a eu
cinq ou six emplois créés. Qu'est-ce que vous avez dit? Cinq?
M. Marchand: Oui, cinq.
M. Léonard: Donc, c'est partiel. C'est entre le 1er
janvier et le 31 mars.
M. Marchand: À 707...
M. Léonard: C'est cette réponse que j'ai pour ici,
parce que la date de création est bien indiquée comme
étant le 1er janvier.
M. Marchand: II y a un exemple contraire à 707, M. le
ministre. À 707, vous aviez 15 emplois permanents. Dans le OSE, nous
avons 15 permanents et 10 temporaires, dix de plus pour une période,
naturellement, beaucoup plus courte.
M. Léonard: Attendez un peu! 707, qu'est-ce que c'est,
cela?
M. Marchand: C'est Meubles du Québec Inspiration XIX
Ltée.
M. Léonard: Nombre d'emplois permanents, 15; date de
création des emplois, c'est en mars 1978. Le programme OSE vous donne
quoi?
M. Marchand: 15 permanents et 10 temporaires.
M. Léonard: C'est ce qu'il y a ici?
M. Marchand: Non, vous avez 10 temporaires de plus. Les $30 000,
dans ce cas, n'auraient plus leur place. S'il y en a 10 de plus, si, avec $30
000, vous sauvez 15 permanents.
M. Léonard: Ah...
M. Marchand: Vos $30 000, à ce moment, ne sont plus exacts
non plus, à cet article.
M. Léonard: II paraît que c'est une question
technique. Les 10 temporaires n'étaient pas indiqués sur la
ligne, c'est en bas de la ligne. Cela n'a pas été reproduit dans
l'engagement 20. Sur la formule, c'est en bas de la ligne.
M. Marchand: Vous l'avez actuellement...
M. Léonard: Je l'ai ici dans ce document. C'est dans les
explications de ce matin que cela aurait dû être donné.
M. Marchand: Oui, mais ça conserve le chiffre de $30
000.
M. Léonard: Oui, $30 000, c'est cela. (16 h 15)
M. Marchand: M. le ministre, je vous demanderais de
déposer tous les documents que vous avez aux éléments 700,
701, 702, 703, 704, 705, 706, 707, 708, 709, 710, 711, 712, 713, 714, 715, 716,
717 et, à ce moment-là...
M. Léonard: Ce sont les documents...
M. Marchand: ... on pourra y revenir aux prochaines études
de crédits, si nous ne sommes pas satisfaits des explications
données...
M. Léonard: Pas de problème!
M. Marchand: Non, mais je pense que c'est normal qu'on doive
revenir là-dessus.
M. Léonard: Mais, il y a quand même une explication
globale, M. le Président...
M. Marchand: Est-ce qu'il y a un arrêté en conseil
à ce sujet que vous pourriez peut-être apporter, je ne sais
pas...
M. Léonard: C'est l'arrêté en conseil qui
crée ce programme...
M. Marchand: Mais il n'y a pas de spécification. Sans
spécification, l'arrêté en conseil...
M. Léonard: II n'y a pas d'arrêté en conseil
sur chacun des projets, il explicite le programme...
M. Marchand: Alors, la feuille explicative de chacun des projets,
à ce moment-là.
M. Léonard: Oui, c'est ça.
M. Marchand: Oui, d'accord, très bien.
M. Léonard: On les a ici, aucune objection. Mais je vous
signale simplement qu'il peut quand même y avoir des différences
entre la demande, lorsqu'elle est présentée, et le bilan qui en
est fait, arrêté à une certaine date, et aussi, même
si ça portait sur la même période, la réalisation
pourrait être différente des prévisions.
M. Marchand: Oui, et on peut dépenser moins d'argent, mais
en dépenser plus...
M. Léonard: Vous créez plus d'emplois avec le
même argent.
M. Marchand: Cela, même si j'en doute, puisqu'il s'agit de
dix emplois supplémentaires, si le montant était plus fort, mais
$30 000 pour créer dix emplois de plus, quand on en a créé
quinze avec $30 000, pas créé, mais conservé,
d'après moi, et dix de plus...
M. Léonard: D'accord, en tout cas, on les
déposera.
M. Marchand: ... j'ai des doutes. Éducation
(suite)
Le Président (M. Clair): Nous en venons à
l'élément 200 de...
M. Marchand: 201 adopté.
M. Grenier: À 200, est-ce qu'on avait demandé
pourquoi ça n'allait pas les subventions spéciales à la
Fondation Macdonald...
M. Léonard: C'est aux Affaires culturelles. M. Grenier:
Aux Affaires culturelles, oui.
M. Léonard: Oui, c'est qu'on a dit que le ministère
de l'Éducation avait acquis cette collection de façon tout
à fait fortuite, parce que ça provenait de l'Institut des arts
appliqués, qui relève de l'Éducation...
M. Grenier: D'accord.
M. Léonard: ... et qui possédait cette collection.
Alors, c'est comme ça que le ministère de l'Éducation
s'est trouvé à faire ces travaux de restauration sur cette
collection.
M. Grenier: Merci.
Le Président (M. Clair): Merci. Adopté?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Clair): 201 ?
M. Grenier: Également.
M. Marchand: À 201, un instant, M. le Président!
Tout d'abord, je voudrais avoir le curriculum vitae de M. Gaétan Daoust
et le dépôt du contrat.
M. Léonard: Oui. ... nous l'avons. On pourrait vous le
lire tout de suite, si vous voulez.
M. Marchand: On le dépose...
M. Léonard: Oui, on va le déposer, si vous voulez,
parce que ça prendrait beaucoup de temps et il faudrait quand même
passer le mois d'avril aujourd'hui.
M. Marchand: On va le déposer, M. le Président.
Le Président (M. Clair): Cela va. L'engagement 300.
M. Marchand: Adopté. 300, 301, 302, 303, 304, quant
à nous...
M. Grenier: Oui, dans les subventions additionnelles, est-ce
qu'il s'agit d'une dernière ronde de négociations?
M. Léonard: Cela, je ne peux pas vous dire si c'est une
dernière ronde de négociations. Vous parlez, par exemple, du
premier cas, de l'élément 300?
M. Grenier: Oui, élément 300.
M. Léonard: On parle de nouvelles ententes qui
amènent des déboursés supplémentaires. On va
être obligé de demander, parce que...
M. Grenier: En tout cas, vous me le laisserez savoir.
M. Léonard: J'ai l'impression qu'il y a toujours de ces
dépenses, parce que ce sont des coûts d'arbitrage... Le
ministère de l'Éducation assume dorénavant 70% des
dépenses d'arbitrage dans les commissions scolaires catholiques et
protestantes et il assume également 100% des dépenses du
contentieux de la Fédération des cégeps...
Une voix: Oui.
M. Léonard: II doit se produire de ça
régulièrement, et je pense que c'est à la suite du partage
des coûts que ça survient. C'est comme cela que ça doit
revenir périodiquement. Quand vous dites qu'il s'agit d'une
dernière ronde de négociations, à l'heure actuelle, il
n'est même pas sûr que ce soit... C'est pour l'opération et
pour l'application de la convention collective, parce que dans le cas des...
c'est un partage des dépenses d'arbitrage, et les dépenses qui
concernent le contentieux de la fédération des cégeps. Ce
n'est pas nécessairement de la négociation telle quelle, c'est
préparatoire à la signature d'une convention collective, je
pense. Ce sont des coûts inhérents, qui m'ont l'air
réguliers.
M. Grenier: Cela va. Sur 305, les budgets étaient...
Le Président (M. Clair): De 300 à...
M. Marchand: Sur 305, j'ai quelque chose à demander...
Le Président (M. Clair): De 300 à 304,
adopté. L'engagement 305.
M. Marchand: À 305, M. le Président, je voudrais
demander au ministre pourquoi ils ne se sont pas occupés du fichier
central, s'il y a eu un comité de sélection et quels sont les
membres du comité de sélection, s'il y a lieu. Agence Verret
Publicité.
M. Léonard: Promotion des audiences publiques sur le livre
vert sur l'enseignement primaire et secondaire présidées par le
ministre de l'Éducation, contrat de service...
M. Marchand: C'est encore un contrat négocié?
M. Grenier: ...
M. Marchand: Non, c'est un contrat négocié.
M. Grenier: Ah! oui?
M. Marchand: II y a plusieurs contrats
négociés...
Le Président (M. Clair): M. le député de
Jeanne-Mance.
M. Laberge: ... de la Chambre, et on me dit que c'est un vote
enregistré qui est demandé.
Le Président (M. Clair): Puisqu'il y a un vote
enregistré qui est demandé, nous allons suspendre les travaux
pour quelques minutes.
Est-ce qu'on considère... Est-ce que la discussion était
terminée sur 305?
M. Marchand: Non, la réponse n'est pas
donnée...
Le Président (M. Clair): La commission suspend ses travaux
jusqu'à la fin du vote.
M. Léonard: Qu'est-ce qu'on fait, dans ces
cas-là...
M. Marchand: La transparence...
M. Léonard: ... des engagements. On va s'informer si
c'était référé par le fichier.
Le Président (M. Clair): C'est suspendu. (Suspension de la
séance à 16 h 23)
(Reprise de la séance à 16 h 40)
Le Président (M. Clair): À l'ordre, messieurs! Nous
reprenons nos travaux après cette suspension à l'engagement 305
de l'Éducation.
M. Léonard: La première question c'est: Si
c'était au fichier ou pas.
M. Marchand: Au fichier central.
M. Léonard: Je n'ai pas de réponse ici. On ne dit
pas oui ou non.
M. Marchand: On va dire comme le député de Johnson,
on va écrire pour une réponse ou on va attendre. Pas de
réponse ou on va attendre. On écrit cela. Votre livre doit
être plein de cela. Feuilletez un peu, c'est plein de "pas de
réponse" ou bien "on va attendre".
Le Président (M. Clair): À l'ordre!
M. Léonard: Cela dépend des questions que vous me
posez.
M. Marchand: C'est parce que ce sont des questions
pertinentes.
M. Léonard: Vous savez, quand vous m'avez demandé
le montant de subventions en 1976/77, et qu'on vous reporte à plus tard
pour une réponse, cela se comprend aussi.
M. Marchand: C'est la seule.
M. Grenier: M. le Président, à 305 c'est un
exemple parmi bien d'autres on m'a informé tout à l'heure
que sur une somme qui implique $26 000... Est-ce qu'on peut savoir où
s'arrêtent ces négociations et à quel montant on commence
à faire des soumissions publiques? Est-ce qu'il y a un montant de base
ou si c'est...
M. Léonard: Entre $25 000 et $100 000 c'est pris au
fichier.
M. Grenier: Au fichier cela veut dire que c'est...
M. Léonard: Un fichier, chacun vient à tour de
rôle.
M. Grenier: Au ministère des Transports, vous êtes
au courant, je pense que c'est en haut de $10 000 que ce sont des contrats avec
soumissions publiques. Il me semble que cela avait été
négocié comme cela. Mais là, on peut subdiviser des
contrats tant qu'on veut et toujours être en bas de $100 000 et toujours
avoir des contrats négociés.
M. Léonard: Non, quand même pas, ce n'est pas notre
coutume.
M. Marchand: M. le ministre, cela a été
déposé il y a un mois.
Le Président (M. Clair): C'est ce que j'allais indiquer au
député de Mégantic-Compton. Je pense que toute notre
procédure a déjà fait l'objet d'une distribution aux
membres permanents de la commission.
M. Léonard: C'est applicable à partir du 1er
mai.
Le Président (M. Clair): II y avait eu des documents
intéressants distribués là-dessus.
M. Léonard: C'est une réglementation qui s'applique
à partir du 1er mai, qui a été conçue depuis
quelques mois et qui s'applique à partir du 1er mai. Avant cela il n'y
en avait pratiquement pas là-dessus.
M. Marchand: Alors, M. le ministre, puisqu'à 105 vous
n'avez pas toutes les informations voulues, on va demander le comité de
sélection, les membres du comité et le dépôt du
contrat.
Le Président (M. Clair): L'engagement 306. M. Marchand:
Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. L'engagement
307.
M. Marchand: On va jusqu'à 800 nous autres.
Le Président (M. Clair): Alors les engagements 307
à 800 de l'Éducation, pas de questions?
M. Verreault: À 400, est-ce que c'est une subvention
annuelle pour les Jeunes Chambres? Parce qu'on parle de subvention
spéciale de fonctionnement, seulement par curiosité.
M. Léonard: Oui, ce n'est pas la première fois que
c'est donné. Cette subvention permettrait à cet organisme de
procéder à l'engagement d'un agent de développement qui
aurait deux responsabilités: la première, de déployer tous
les efforts nécessaires pour assurer la survie des unités locales
de la fédération en agissant comme conseiller et aide technique
auprès d'elle et, deuxièmement, sa responsabilité serait
de s'occuper de la promotion et de l'expansion du mouvement. Mais on peut
demander s'il y a eu des subventions dans les années antérieures.
Je crois que oui.
M. Desbiens: J'ai parlé avec des membres de la
Fédération de...
M. Verreault: Mais le montant a toujours été
à peu près le même.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Clair): Alors, de 306 à 800 est-ce
qu'on peut les considérer comme étant étudiés?
M. Verreault: À 800...
Le Président (M. Clair): Exclusivement.
M. Verreault: 800 exclusivement, mais à 800, on parle de
$2 millions...
Le Président (M. Clair): On coupe cela à 800.
M. Verreault: À 800, on parle de $2 millions pour le
comité des fêtes nationales de la Saint-Jean, est-ce que les
bilans peuvent être déposés?
(16 h 45)
M. Léonard: La question, telle que vous l'avez
formulée... Cet engagement comporte le versement par le
Haut-Commissariat au Comité des fêtes qui était
initialement financé par le programme de Loto-Québec, mais
Loto-Québec ne peut pas transférer des fonds à un
comité des fêtes nationales.
C'est versé au fonds général du Québec, au
fonds consolidé et finalement, ce sont des crédits additionnels
donnés au Haut-Commissariat qui nous permettent de le financer.
M. Verreault: Simplement un transfert de fonds.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Mais pour obtenir une subvention semblable,
directement ou indirectement, par le Haut-Commissariat, d'une valeur de $2
millions, j'imagine que le Comité des fêtes nationales de la
Saint-Jean a dû produire au gouvernement un rapport, un programme,
appelez ça comme vous voudrez, afin de pouvoir justifier à quoi
servaient les $2 millions, est-ce qu'il y a moyen...
M. Léonard: On peut vous le fournir... M. Verreault:
... d'avoir le projet, le bilan? M. Léonard: Le bilan ou le
projet? M. Verreault: Le bilan.
M. Léonard: Le bilan. Il y a sûrement eu un rapport
là-dessus.
M. Grenier: Est-ce qu'il y a lieu d'avoir également, M. le
Président, le rapport sur la répartition de ce montant? Comment
est-il partagé...
M. Léonard: C'est dans le même.
M. Grenier: Les coûts également
là-dessus.
Le Président (M. Clair): On passe à 801.
M. Verreault: J'aimerais aussi connaître, je ne sais pas si
cela a été demandé, les noms des responsables du
Comité des fêtes nationales.
M. Léonard: On peut vous fournir ça. Le
Président (M. Clair): 801.
M. Grenier: Qu'est-ce que vous avez contre les barbus, c'est du
bon monde, mon secrétaire, c'est un barbu, pour faire la preuve que tous
les barbus ne sont pas péquistes.
Le Président (M. Clair): Engagement 801.
M. Verreault: À 801, on dit simplement que c'est une
subvention additionnelle. Est-ce que c'est la dernière tranche, non?
M. Léonard: Pour porter à $9 700 000... Il y en a
d'autres après, ce n'est pas final, ça. C'est pour cette
période. Jusqu'au 31 octobre 1977, il y avait déjà $5
millions pour la période du 1er août 1976
au 31 octobre 1977. C'était un deuxième acompte de $4 700
000. Pour la même période, je pense que ça devrait couvrir
tous les coûts jusqu'au 31 octobre 1977.
M. Verreault: Cela veut dire que c'est un très gros
déficit quand même.
M. Léonard: La Régie des installations olympiques,
c'est le déficit d'exploitation.
M. Verreault: L'exploitation, les dépenses...
M. Léonard: De l'ordre de $10 millions, oui, c'est
ça.
M. Marchand: ...
M. Léonard: La régie.
M. Marchand: Non, c'est que le président se permet
certaines taquineries alors, je me permets de lui répondre.
M. Léonard: Bien.
Le Président (M. Clair): 801, terminé.
M. Grenier: Oui, ça va.
Finances
Le Président (M. Clair): Engagements du ministère
des Finances, engagement 100.
M. Marchand: M. le Président, quel est le but visé
par le gouvernement à cet élément et est-ce que je
pourrais avoir le curriculum vitae de M. Jean Labrecque?
M. Léonard: C'est pour effectuer des études sur la
canalisation de l'épargne au Québec, pour apporter au
ministère un meilleur éclairage pour réaliser les
programmes d'emprunt de la province et de ses différents organismes.
Une voix: On l'a lu.
M. Léonard: Oui. C'est un engagement que l'on prolonge
pour une période de trois mois.
M. Marchand: M. Labrecque, est-ce que c'est un... C'est un quoi,
M. Labrecque?
M. Léonard: On va déposer le curriculum, c'est
sûrement un conseiller ou un expert financier...
M. Marchand: Ville de Laval.
M. Léonard: II doit demeurer quelque part en effet.
M. Marchand: C'est ça, c'est marqué. Le
dépôt du contrat...
Le Président (M. Clair): Engagement 100.
M. Grenier: Est-ce que les études faites par cette maison
peuvent être rendues publiques?
M. Léonard: Je pense qu'on pourra demander au
ministère des Finances si c'est possible. C'est le ministre qui en
jugera. Au fond, cela peut être une question posée au ministre,
à l'Assemblée nationale, à mon avis, au feuilleton.
Le Président (M. Clair): Engagement 100? M.
Léonard: Ça va.
Le Président (M. Clair): L'engagement 300, du
ministère de l'Immigration. Adopté. L'engagement 200 du
ministère de l'Industrie et du Commerce.
Industrie et Commerce
M. Marchand: À 200, M. le Président, je voudrais
demander si c'est pour conserver ou créer des emplois.
M. Léonard: En fait, c'est une aide financière
destinée à permettre à des petites entreprises d'augmenter
leur production et d'accroître leur main-d'oeuvre. On peut déposer
le programme, si vous voulez.
M. Marchand: Justement, vous avez le Marché Blais Inc.,
à Sainte-Adélaïde, $8400.
M. Léonard: Vous avez la liste.
M. Marchand: Oui, on l'a ici, mais il n'y a pas de
détails. Par exemple, le Marché Blais va créer combien
d'emplois, tout comme Port Daniel Fish Transport? On dit "fish transport " et
non pas fish transport, n'est-ce pas? On aimerait savoir le nombre d'emplois
par entreprise.
M. Léonard: Vous aurez tous les renseignements
disponibles.
Le Président (M. Clair): 200, adopté? 300?
M. Léonard: Dans le comté de Bonaventure, il y en a
plusieurs.
M. Marchand: II y a 30% de chômeurs dans Bonaventure.
Le Président (M. Clair): 300?
M. Grenier: 300, adopté. 301. Le but de l'association,
c'est quoi?
M. Léonard: ... les coûts de transport de
l'industrie québécoise pour la création en association
d'expéditeurs de meubles dont les fonctions sont les suivantes:
Promouvoir et coordonner le groupage des expéditions, retenir les
services
d'un ou des groupeurs privés, le choix du territoire et la
tarification; deuxièmement, assurer le prépaiement des frais de
transport, c'est-à-dire fournir un service "prepaid";
troisièmement, diffuser de l'information sur les taux de transport;
quatrièmement, fournir des services conseils aux entreprises sur
l'utilisation optimale des divers moyens de transport.
Le Président (M. Clair): 302?
M. Marchand: À 302, est-ce qu'il y a une participation
fédérale?
M. Léonard: Oui, $34 350.
M. Marchand: C'est 60%, n'est-ce pas?
M. Léonard: Non, je ne le pense pas.
M. Marchand: C'est plus que cela.
M. Léonard: Oui, 60% de la dépense pour l'exercice
financier 1978/79 est récupérable du gouvernement du Canada en
vertu de l'entente auxiliaire sur les infrastructures industrielles.
Le Président (M. Clair): L'engagement 400.
M. Marchand: Combien d'emplois créés par
entreprise?
M. Léonard: On me dit ici que ce projet devrait
créer entre 16 et 24 emplois temporaires d'une durée de trois
mois.
M. Marchand: Pour les dix-huit compagnies? M. Léonard:
Attendez un peu. Oui. M. Marchand: Seize emplois?
M. Léonard: Un instant. 60% des crédits
prévus seront destinés à l'addition de plus de 4800
vigneaux. De nouveaux emplois seront créés en usine, qu'on estime
à 25 ou 30, qui pourraient vraisemblablement être
créés durant les cinq mois de la campagne de pêche. Il y a
des emplois temporaires, si je comprends, et des emplois en usine durant la
campagne de pêche.
M. Marchand: Dans le détail des compagnies, vous avez
Lelièvre et Le Moignan. Est-ce que c'est un parent du curé Le
Moignan?
M. Léonard: Je vais faire des recherches pour
savoir...
Le Président (M. Clair): L'engagement 400?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Clair): L'engagement 419?
M. Grenier: M. le Président, à 400... M.
Léonard: 401 à 418?
Le Président (M. Clair): Ah oui! je m'excuse. 401?
M. Grenier: À 401, dois-je comprendre que ce ne sont pas
de nouveaux attachés commerciaux ou est-ce que ce sont des gens qui se
sont ajoutés comme attachés commerciaux depuis...
M. Léonard: Ce sont des gens qui sont déjà
en poste, pour la plupart. Ce sont des renouvellements. Les 18 engagements ici
ont pour but de prolonger pour une période d'un an à compter du
1er avril 1978 l'engagement des conseillers et des attachés commerciaux
des diverses délégations du Québec à
l'étranger. Ce sont des renouvellements, une prolongation.
M. Verreault: Est-ce qu'ils ont été
prolongés au même salaire, au même traitement?
M. Léonard: Au même salaire, oui, cela doit
être assujetti aux augmentations normales.
M. Verreault: J'aimerais seulement prendre un exemple au hasard
pour voir si le contrat a été majoré d'environ 6%, 8% ou
de 10% ou si l'augmentation est dans le salaire ou dans les frais.
M. Léonard: Oui, il doit y avoir une certaine indexation.
Vous en voulez un là-dedans, lequel?
M. Verreault: Non, c'est seulement pour avoir une idée et
Dour voir si c'est plus avantageux de prendre le job demain ou de rester membre
de l'Assemblée nationale.
M. Léonard: De rester député. M.
Verreault: Prenons le dernier. M. Léonard: Richard Baum.
M. Verreault: Oui. M. Léonard: Oui, 418.
M. Verreault: Oui, comparativement à l'ancien contrat,
vous devez avoir cela? Prenez-en un au hasard?
M. Léonard: Oui, je le sais.
M. Verreault: Vous ne savez plus où le trouver?
M. Léonard: Vous me demandez le dernier?
M. Grenier: Le premier serait plus intéressant, M.
Moorse...
M. Verreault: Ils ne leur ont pas coupé la ceinture.
M. Léonard: $41 324, d'accord. Le budget pour douze mois,
du 1er avril 1978 au 31 mars 1979. Ses honoraires sont de $33 264; les frais de
déplacement, $4360 et les frais de représentation $3400. Mais je
n'ai pas d'indication sur les variations d'une année sur l'autre ici. Il
faudrait que je... Je pense que cela dépend de son...
M. Grenier: Peut-on savoir...
M. Léonard: II faudrait avoir le contrat antérieur.
Je pourrais faire sortir le contrat antérieur.
M. Grenier: Peut-on savoir ici s'il y a passablement de
chambardement de fait dans ces noms depuis...
M. Léonard: Antérieurs à M. Baum?
M. Verreault: Une fois parti, peut-on demander les chiffres pour
ces 18? C'est le même problème?
M. Léonard: Ce n'est pas la même recherche, en tout
cas! Je vais le demander pour les 18.
M. Verreault: D'accord, vous êtes bien
généreux.
M. Léonard: Oui, j'espère que vous les lirez au
moins.
M. Verreault: Je vous le promets.
M. Grenier: Dans ces noms, y en a-t-il passablement ou pas
beaucoup de changés depuis deux ans?
M. Léonard: M. Moorse était à Toronto
auparavant, je pense.
M. Verreault: Ont-ils droit à des primes
d'éloignement aussi?
M. Léonard: Ce sont des gens qui sont à
l'extérieur. Ils sont en poste à l'étranger. Je pense que,
dans ces cas-là, vous avez des frais de déplacement, des frais de
représentation pour certains déplacements, des allocations de
logement.
M. Grenier: Y a-t-il là-dedans...
M. Léonard: Cela vous intéresse beaucoup.
Peut-être que vous êtes intéressé par...
M. Verreault: Eventuellement, on ne sait jamais.
M. Léonard: Oui.
M. Grenier: Je prends bonne note de l'offre d'emploi. C'est une
belle fin de carrière, mais vous êtes trop jeune pour faire cela.
Y a-t-il un chambardement de personnel là-dedans non pas pour des
raisons politiques, mais pour des raisons d'une plus saine administration,
comme on le voit dans d'autres secteurs? Est-ce la mode?
Le Président (M. Clair): ... des engagements
financiers.
M. Grenier: J'entends non pas...
M. Léonard: Vous avez évidemment le transfert de M.
Moorse de Toronto à Atlanta.
M. Grenier: C'est un exemple. Est-ce que cela se
répète à plusieurs numéros dans ces 18, par
exemple?
M. Léonard: Je ne le sais pas.
M. Grenier: Y a-t-il une coutume d'établie de changer ces
gens-là tous les trois ou quatre ans?
M. Léonard: Je pense que cela doit se produire. Ils sont
contractuels pour un an, de toute façon on n'est pas obligé de
renouveler le contrat au bout d'un an. Je pense qu'il doit sûrement y
avoir des changements de temps à autre. Si je regarde, par exemple, des
gens qui viennent de Düsseldorf, ce sont des Allemands; des Italiens,
à Milan. Je suppose qu'on n'enverrait pas des gens qui viennent d'autres
pays dans d'autres pays. (17 heures)
M. Grenier: Je vois le nom de M. Richard Baum, de Chicago. Je ne
sais pas si, à un moment donné, c'est un peu
asséché, ce mot-là, à savoir qu'on ferait mieux de
le transférer à cause de son travail; il est
préférable qu'il aille dans un...
M. Léonard: Mais je pense qu'ils sont
compétents.
M. Verreault: Je n'ai pas de preuve.
M. Grenier: Quand on parle de ces montants, sont-ils en monnaie
canadienne ou américaine?
M. Léonard: C'est en monnaie canadienne.
M. Grenier: Par les temps qui courent, c'est important.
Le Président (M. Clair): 400 à 418,
adopté?
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): 419?
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): Industrie et Commerce, engagement
800?
M. Marchand: M. le Président, de 800 à 805
inclusivement, combien d'emplois seront créés?
M. Léonard: De 800 à 805. On va leur demander.
M. Marchand: Vous n'êtes pas au courant? M.
Léonard: Non, ce n'est pas indiqué ici. M. Marchand:
Ce n'est pas indiqué ici. M. Léonard: Non.
M. Marchand: De quelle façon ce mouvement vous
demande-t-il $315 000? C'est la SDI, je suppose, qui décide des
montants?
M. Léonard: On me dit que c'est un programme
administré par le ministère qui est complémentaire
à la SDI.
M. Marchand: Oui. Lorsqu'une compagnie demande $315 000, tel le
cas à 800 des Ateliers P.A.T. Inc., à 801, Rodrigue Métal
Ltée, $500 000. Il me semble que, lorsqu'on fait une demande de
subvention de $500 000, on doit savoir à peu près où l'on
va. Il doit y avoir des ventes de faites d'avance, du moins des idées de
vente de faites pour la production...
M. Léonard: On n'a pas l'habitude de dire... M.
Marchand: Combien cela va prendre...
M. Léonard: M. le Président, je pense que le
gouvernement actuel n'a pas l'habitude de lancer l'argent par les
fenêtres.
M. Marchand: Ce n'est pas ce qui est prouvé, mais en tout
cas. On pose des questions parce qu'il y a tellement de sources indirectes pour
aller ailleurs. On ne sait pas.
M. Léonard: Les programmes existants.
M. Verreault: J'aimerais avoir un petit renseignement; cela
m'intrigue. Je vois ici à l'engagement 800 le montant de l'engagement;
il est indiqué entre parenthèses (3-1). Qu'est-ce que cela veut
dire?
M. Léonard: C'est le numéro de
l'élément de programme.
M. Verreault: D'accord. Le programme et l'élément.
Le montant de $315 000 est le montant complet et final de la subvention.
M. Léonard: Ce sont des prêts, ce ne sont pas des
subventions.
M. Verreault: Montant final.
M. Léonard: C'est le prêt de $315 000. Je ne sais
pas s'il y en a d'autres.
M. Marchand: II y a de l'achat de machinerie, je suppose, de la
promotion, de la création d'emplois, quoi?
M. Léonard: C'est fait selon les critères du
programme. On pourrait déposer le programme, si vous voulez.
M. Marchand: II a déjà été
déposé.
M. Léonard: II a déjà été
déposé. Cela m'étonnerait qu'il ne l'ait pas
été.
M. Marchand: S'il ne l'a pas été, on vous le
demandera.
Le Président (M. Clair): 800 à 805. terminé.
806? Cela va.
Une voix: Oui.
Le Président (M. Clair): Cela va. 807?
Une voix: Oui.
Le Président (M. Clair): 808?
M. Grenier: Cela va, M. le Président, pour ma part.
Le Président (M. Clair): 809?
M. Grenier: Pour nous autres, cela va jusqu'à 813.
Le Président (M. Clair): 809 à 813?
M. Marchand: D'accord.
Le Président (M. Clair): Cela va?
Une voix: Adopté.
Justice
Le Président (M. Clair): Justice, engagement 200? 201?
202?
M. Grenier: À 202.
M. Marchand: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Clair): À 200? M. le
député de Mégantic-Compton.
M. Grenier: Je m'excuse. Les crédits budgétaires de
1978/79 sont au sujet de quelle enquête? Pourrait-on savoir?
M. Léonard: L'enquête de la Commission de police du
Québec?
M. Grenier: Oui.
M. Léonard: Enquête sur le crime organisé;
c'est un renouvellement de contrat. L'enquête sur le crime
organisé requiert un renouvellement du contrat de la firme Vilaire et
Associés, aux fins de la sténographie nécessaire à
cette enquête de la commission de police, c'est l'enquête sur le
crime organisé. Merci.
M. Grenier: C'est un renouvellement pour...
M. Léonard: Pour trois mois, si je comprends, du 15
janvier au 31 décembre 1978, pour l'année, moins quinze
jours.
Le Président (M. Clair): Article 200 adopté.
Article 201. Article 200, M. le député de Laurier?
M. Marchand: Non, 202.
Le Président (M. Clair): Article 201 adopté.
Article 202.
M. Marchand: À l'article 202, je remarque que le contrat a
été donné à Onyx Films Inc., à $29 505,
contre Interlock Films qui donnait $27 262. Est-ce qu'on peut avoir le nom des
membres du comité de sélection et pourquoi cela a
été donné au plus haut soumissionnaire, lorsqu'il y a eu
deux soumissionnaires sur cinq qui ont été appelés?
M. Léonard: Pourquoi cela a été
accordé à un soumissionnaire qui est plus haut, cela repose sur
la supériorité du concept, du projet de scénario, de
l'équipe de production de la maison Onyx Films. Maintenant, les noms des
gens du comité, on les a ici, on les déposera.
M. Marchand: Interlock Films...? M. Léonard:
Oui.
Le Président (M. Clair): Est-ce qu'il y a une
question?
M. Marchand: On ne sait pas de qui il s'agit?
M. Léonard: Ils n'ont pas eu le contrat!
Le Président (M. Clair): Article 300?
M. Grenier: Adopté.
M. Marchand: Adopté. 301, adopté.
M. Grenier: Article 301, le but du contrat, l'imputation
budgétaire 1977/78, qu'est-ce que c'était?
M. Léonard: Le but du contrat?
M. Grenier: Oui.
Le Président (M. Clair): À 301 ?
M. Léonard: On retient les services de comptables
agréés de la firme Bergeron, Dubé &
Associés, de Brossard, pour les fins de l'enquête sur le
crime organisé. C'est suite à l'extension du mandat de la
Commission de police jusqu'au 31 décembre 1978 qu'il apparaît
nécessaire de retenir les services d'un comptable agréé
qui doit agir comme conseiller auprès de la commission, effectuer les
analyses comptables, scruter les diverses opérations bancaires et
éventuellement rendre témoignage devant la commission en rapport
avec deux nouveaux projets étudiés présentement à
la commission.
M. Grenier: Merci.
Le Président (M. Clair): Article 400?
M. Grenier: Adopté.
Revenu
Le Président (M. Clair): Au Revenu, article 300?
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Clair): Engagement 400?
M. Marchand: Adopté.
M. Grenier: Adopté.
Richesses naturelles
Le Président (M. Clair): Aux Richesses naturelles,
l'article 100.
M. Marchand: 100, 101, 102, M. le Président?
Le Président (M. Clair): 102?
M. Grenier: 102, également j'ai une question.
M. Marchand: À 102, combien d'emplois sont
créés?
M. Léonard: Les conditions du contrat stipulent que
l'entrepreneur doit engager par l'intermédiaire des centres de
main-d'oeuvre du Québec, de Rouyn-Noranda et d'Amos, un minimum de
quinze personnes qui seront affectées à l'exécution des
levées sur le terrain. Maintenant, je ne sais pas si cela fait le tour
de tous les emplois créés... Cela m'a l'air que c'est cela, c'est
un minimum de quinze personnes...
M. Grenier: Ce qu'il y a lieu de savoir, M. le
Président...
M. Léonard: C'est ce qui est dit ici dans le CT.
M. Grenier: II y aurait lieu de savoir, M. le Président,
combien d'anglophones ont été engagés sur les quinze?
M. Marchand: Permanents ou temporaires? Est-ce que ce sont des
emplois permanents ou temporaires?
M. Léonard: La durée du contrat...
M. Marchand: La durée du contrat? À l'article 701,
il y a un autre contrat...
M. Léonard: Un instant!
Le Président (M. Clair): Est-ce que vous maintenez votre
question?
M. Grenier: Oui, oui. Sur quinze, cela doit être facile
à trouver.
M. Marchand: C'est le même genre de...
M. Léonard: J'espère qu'ils sont déjà
engagés, attendez. S'ils sont engages...
M. Grenier: Je n'ai rien contre, j'en ai marié une!
Le Président (M. Clair): Article 102, terminé.
Article 200. Article 201.
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): Article 400.
M. Verreault: Comme dirait le député de Johnson,
ils vont faire un projet d'exploitation du Nord-Ouest québécois.
Où? Est-ce qu'il y a un endroit plus précis dans le Nord-Ouest
québécois? Je sais que le contrat n'est pas énorme,
mais...?
M. Léonard: Dans la région de Normétal.
Le Président (M. Clair): Article 401.
M. Léonard: Vous savez où c'est,
Normétal?
M. Verreault: Non.
M. Léonard: C'est au nord de La Sarre.
M. Marchand: C'est cela.
M. Grenier: Une belle petite ville.
Le Président (M. Clair): Article 401 ?
M. Grenier: Le maire est bleu...
M. Marchand: 402, 403, 404, 405...
M. Grenier: Article 404...
Le Président (M. Clair): Jusqu'à 404
terminé. 404.
M. Grenier: À 404, pourquoi sur invitation, ici?
M. Léonard: II y a eu 22 fournisseurs qui ont
été invités. C'est quand même assez large. Il y en a
cinq qui ont répondu et qui ont reçu des prix. Je pense que 22
fournisseurs, cela commence à être un nombre assez impressionnant.
Cela a été accordé à la plus basse soumission
conforme.
M. Grenier: Cette somme de $138 000 que vous avez là,
est-ce que c'est régulier?
M. Léonard: Oui.
M. Grenier: C'est pour des voitures compactes?
M. Léonard: Pardon?
M. Grenier: C'est pour des voitures compactes?
M. Léonard: Ce sont 24 voitures pour $138 749.76.
Le Président (M. Clair): 404 est-il adopté?
M. Léonard: C'est de la location.
M. Grenier: Oui.
Le Président (M. Clair): 405? L'engagement 700? 701?
M. Grenier: 701, encore une fois, je reviens ici...
M. Marchand: À 700.
Le Président (M. Clair): 700 d'abord. M. le
député de Laurier avait une question sur 700?
M. Marchand: C'est encore un contrat qui a été
négocié. Pourquoi? Il y en a un autre à une autre place.
La même compagnie, $300 000...
M. Léonard: C'est la seule firme québécoise
reconnue pour son expérience et sa compétence dans le domaine des
levés électromagnétiques aériens.
Le Président (M. Clair): 701 ?
M. Grenier: J'aimerais savoir combien il y a d'anglophones dans
ces emplois créés? Pouvez-vous me répondre?
M. Léonard: ... finalement. M. Grenier: Je n'ai pas
eu de réponse à 102. M. Léonard: Je ne peux pas
vous répondre. M. Grenier: Vous ne pouvez pas?
M. Léonard: On peut le demander, si on veut les
renseignements, mais je ne peux pas vous répondre maintenant.
M. Marchand: Combien d'emplois...
M. Grenier: Je le fais pour le journal des
Débats. C'est 13 qu'on mentionne. Je le fais pour les fins du
journal des Débats. Ce sont les Richesses naturelles à l'article
102, et je reprends ma question à l'article 701, également aux
Richesses naturelles.
M. Marchand: Combien d'emplois à 701, M. le ministre?
Une voix: 13.
Le Président (M. Clair): Excusez, c'est le nombre de
soumissions demandées.
M. Léonard: C'est un contrat de service. Je ne sais pas si
on peut savoir le nombre d'emplois.
M. Marchand: Dans le cadre du programme de création
d'emplois. Cela doit tomber dans vos 5000 encore.
M. Léonard: Écoutez. C'est un projet de
contrat...
M. Marchand: On est en train... M. Léonard: Un
instant!
M. Marchand: ... une autre déclaration... Vous vous
êtes malheureusement trompé.
M. Léonard: Le projet de contrat prévoit l'embauche
d'au moins six personnes recrutées par l'intermédiaire du Centre
de main-d'oeuvre du Québec à Chibougamau.
M. Verreault: Pour combien de temps? M. Léonard: La
durée du contrat?
M. Verreault: En ce qui concerne vos questions sur les
employés anglophones et francophones, je ne sais pas si on peut...
M. Léonard: On va vous fournir les noms.
M. Grenier: Même s'il y a un nom anglophone, ce n'est pas
nécessairement un anglophone.
M. Léonard: Seulement les anglophones?
M. Grenier: S'il a une consonance anglaise, ce n'est pas
nécessairement un anglophone; par exemple, Johnson.
M. Léonard: Lorsque vous nous posez une question comme
celle-là, vous nous obligez à faire enquête sur le statut
francophone ou anglophone des gens? Est-ce que vous voulez qu'on aille chercher
le statut des parents?
M. Grenier: Non. Remarquez bien une chose. Là-dedans,
c'est un endroit où il pourrait y avoir pas mal d'anglophones. Cela
m'intéresserait de le savoir. C'est un secteur qui a souvent
été l'apana- ge des Anglophones et cela m'intéresserait de
le connaître.
M. Léonard: Ce qu'on peut faire, c'est qu'on peut vous
fournir les noms de tous les gens, et, après cela, vous pourrez leur
demander s'ils sont anglophones ou francophones.
M. Grenier: Je m'en souviendrai.
M. Marchand: M. le ministre, afin de sauver du temps aux
prochains engagements, lorsque vous avez un programme de création
d'emplois, vous pourriez écrire immédiatement le nombre
d'emplois. Cela nous évitera...
M. Grenier: ... de poser des questions.
M. Marchand: C'est cela. (17 h 15)
M. Léonard: On me dit que c'est techniquement difficile
à fournir comme cela d'avance.
M. Marchand: Alors, on le demande.
M. Léonard: D'accord, oui, mais il pose des questions au
niveau de la prévision.
M. Marchand: Je pense que si le député a des
questions à poser ou s'il a des renseignements à donner, il
pourrait les donner de son siège. Cela va peut-être informer tous
les membres de la commission.
M. Léonard: Ce qu'on propose, c'est que, dans le programme
OSE, on ait le compte-rendu au 31 mars. Ici, il s'agit d'une prévision
d'emplois, dans ces documents. L'engagement est pris et est autorisé. Au
fond, il y a une prévision. Dans ces cas, il faudra demander la
comptabilisation au niveau de chaque engagement.
M. Marchand: Cela contredit quand même les engagements
financiers qu'on étudie.
M. Léonard: Non. Ce qui est dans le programme OSE?
M. Marchand: Oui.
M. Léonard: Cela ne porte pas sur les mêmes
périodes. Là, c'est un bilan.
M. Marchand: Oui. Cela ne porte pas sur les mêmes
périodes, mais vous attendez des emplois. Dans un cas, c'est pour un
temps moindre que 18 mois ou 15 mois. Vous arrivez avec quelques mois.
M. Léonard: M. le Président, lorsque l'autorisation
d'un engagement est donnée, cela peut porter sur un an, sur un an et
demi, alors que le rapport qui a été fait de OSE est un bilan au
31 mars 1978. Alors, c'est sûr qu'il y a des différences entre les
deux.
M. Marchand: Quand les différences sont en plus, on se
demande pourquoi l'engagement...
M. Léonard: Cela veut dire que la réalisation a
été meilleure que ce qui avait été
prévu.
M. Marchand: En moins mais il y en a une de plus.
M. Léonard: Lorsque c'est en moins, c'est parce que ce
n'est pas terminé.
M. Marchand: Vous en avez plus en moins qu'en plus.
M. Léonard: II peut y avoir, à part cela, des
variations.
M. Marchand: Donc, cela veut dire que les engagements sont moins
bons.
M. Léonard: II peut y avoir des variations entre la
prévision et la réalisation.
M. Marchand: Vous en avez un calendrier.
Le Président (M. Clair): Article 701.
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Clair): Article 702.
Terres et Forêts
Maintenant, Terres et forêts. L'engagement 100.
M. Verreault: Moi, je voudrais savoir. J'imagine que si
l'appareil en question a été acheté aux États-Unis,
c'est parce que c'est la seule place où on le fait. Ce qui me surprend,
c'est qu'après le chiffre on n'ait pas écrit "U.S.". Est-ce que
cela a été payé en argent canadien?
M. Marchand: Cela fait 11% de différence. Cela compte.
M. Léonard: En argent américain, c'est $163 812
auxquels on ajoute des fonds canadiens, ce qui totalise, en tout cas en termes
d'argent canadien, $222 500. Maintenant, est-ce que c'est...
M. Verreault: ... la seule compagnie?
M. Léonard: Oui. Compte tenu des avantages du
système intégré de cartographie automatique lequel
répond le mieux aux exigences du service demandeur, seule la maison M.
& S. Computing a été contactée; elle nous a soumis les
prix suivants. Cela, c'est un contrat négocié.
M. Verreault: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. Article 101.
Article 102.
Une voix: Adopté.
M. Marchand: D'accord.
M. Grenier: Article 200, M. le Président.
Le Président (M. Clair): Article 200.
M. Grenier: Compte tenu des dangers que l'arrosage peut
représenter pour l'écologie, est-ce que le ministère a
sollicité l'avis du service de protection de l'environnement à ce
sujet?
M. Léonard: II y a eu des études, je pense, des
études très volumineuses. Il me semble que c'est environ de cette
hauteur.
M. Grenier: Oui.
M. Léonard: II y a différents avis là-dessus
qui ont déjà été demandés. Peut-être
que le ministère peut en produire au moins un résumé, s'il
en a, s'il en existe.
Le Président (M. Clair): Est-ce que c'est vraiment une
question des engagements financiers?
M. Grenier: Non, je ne vous demande pas de rapport mais
j'aimerais avoir votre parole là-dessus. J'ai lu récemment que
cela représentait des problèmes.
M. Léonard: Je sais qu'il y a eu des études
là-dessus.
M. Grenier: Maintenant, est-ce qu'il y a un entente avec le Maine
pour utiliser des machineries préparées par l'État du
Maine?
M. Léonard: À notre connaissance, non.
Le Président (M. Clair): Article 201. Article 202.
M. Grenier: Jusqu'à 4, M. le Président.
Le Président (M. Clair): Article 203, Article 204.
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): Maintenant, article 300.
M. Marchand: Article 300, M. le Président. Est-ce que
REXFOR donne des sous-contrats là-dedans ou entreprend-il lui-même
tous les travaux? S'il y a des sous-entrepreneurs je vais poser ma
question immédiatement le nom des sous-traitants et le
nombre?
M. Léonard: Je pense que REXFOR peut les faire
lui-même ou les faire faire par contrat. Un instant! On n'a pas
l'indication s'il y a des sous-traitants là-dedans. Tel que c'est
là, c'est le mi-
nistère qui a accepté à REXFOR des contrats de
construction de chemins. Maintenant, y a-t-il des sous-traitants? Je n'ai
aucune indication à cet effet. D'après ce que je vois, c'est
REXFOR lui-même qui réalise le travail.
M. Marchand: C'est l'explication.
M. Léonard: Pardon?
M. Marchand: C'est l'explication.
Le Président (M. Clair): L'engagement 401? 400, 401, 402
sont adoptés?
Une voix: Oui.
Le Président (M. Clair): 403? 404? Cela va?
M. Grenier: Un instant! La liste des fournisseurs qui est
donnée tout de suite après 402? Les contrats qui ont
été donnés aux Arrosages aériens Castor Inc. et
Yvon Fournier Ltée, ce sont quand même des montants assez
insignifiants?
M. Léonard: Quel numéro?
M. Marchand: La liste des fournisseurs à la page 400,
401.
Le Président (M. Clair): La liste des arroseurs à
400 ou 401. L'engagement 401.
M. Léonard: À 401?
M. Grenier: Oui. Après 401.
M. Léonard: Cela dépend du nombre d'acres.
M. Grenier: C'était pour savoir les deux premiers,
à cause de 18 heures probablement, c'est l'étendue. Il s'agit de
l'étendue qui varie.
M. Léonard: Oui.
M. Grenier: II n'est pas question de changement de machinerie.
C'est à peu près la même machinerie qu'il peut produire,
sauf qu'il avait moins d'acres que les deux autres compagnies.
M. Léonard: Cela va.
Le Président (M. Clair): Les engagements 403 à 702
adoptés. Terminé.
Tourisme, Chasse et Pêche
L'engagement 100 du ministère du Tourisme, de la Chasse et de la
Pêche.
M. Marchand: Le nom des administrateurs de Triad Ltée,
écologistes-conseils.
Le Président (M. Clair): On les déposera.
Engagement 101?
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): 102, participation
fédérale.
M. Grenier: Un instant! Je m'excuse. 101, est-ce que c'est le
premier achat qu'on fait pour la protection de la faune
québécoise que cet hélicoptère?
M. Léonard: Le MTCP en a déjà un. Ce serait
le deuxième.
Le Président (M. Clair): L'engagement 102, participation
fédérale?
M. Léonard: 102, participation fédérale. Il
n'y a pas de participation fédérale là-dedans.
Le Président (M. Clair): Les engagements 200, 201. Cela
va? L'engagement 300?
M. Léonard: La promotion a été faite
complètement par l'Association touristique des Laurentides. Disons que
le gouvernement fédéral n'a pas participé à
cela.
Le Président (M. Clair): L'engagement 300?
M. Léonard: Un instant! 300. Est-ce qu'on l'a? Je trouve
que cela prend du temps à faire 1000. On ne l'a pas ici. On va le
demander.
M. Grenier: M. le Président, est-ce que je pourrais savoir
quelle sorte par la définition qu'on a ici, les subventions, plan
Richelieu et Saint-Clément d'implantation
d'équipement?
M. Marchand: La transparence.
M. Léonard: Quelle est la question concernant...
M. Grenier: Quelle sorte d'implantation d'équipement
à 300?
M. Léonard: Le projet, c'est la construction d'un
bâtiment de 110 pieds par 40 pieds. Le coût total est de $125 000.
L'organisme lui-même a fourni $62 500. La subvention actuelle du
Haut-Commissariat à la jeunesse, aux loisirs et aux sports est de $27
500. Alors, c'est une subvention additionnelle ici. La subvention additionnelle
proposée est de $35 000 pour faire le total de $125 000.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Clair): 301.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Clair): 302
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Clair): D'accord.
M. Verreault: À 303, encore une curiosité. Il y a
un supplément pour porter à $200 000 le coût de la
préparation des pians et devis et la surveillance des travaux de
restauration des bâtisses surtout cela et de
l'aménagement d'un parc. Quel genre de bâtisses? Seulement en
honoraires professionnels, $200 000, c'est un montant assez important. Je sais
qu'il y a une contribution fédérale.
M. Marchand: 50% fédérale. M. Léonard:
Oui, c'est cela.
M. Verreault: Ce sont les bâtisses qui se trouveraient dans
le parc même?
M. Léonard: La firme d'architectes avait pour mandat de
faire le relevé des bâtisses connues, comme les bâtiments de
la coopérative des pêcheurs, les entrepôts, les centres
d'achats, la maison du pêcheur. Le Pirate et Lebel a fait préparer
des plans et devis pour la restauration de ces bâtisses et pour assumer
la surveillance des travaux à exécuter.
M. Verreault: Ces bâtisses appartiennent à qui? Au
gouvernement?
M. Léonard: C'est cela, ça appartient au
gouvernement.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Clair): 303? Cela va. 400?
M. Grenier: Adopté.
Transports
Le Président (M. Clair): Les engagements du
ministère des Transports. Est-ce qu'on procède comme on a
déjà fait, soit les adopter en bloc, sauf s'il y a des questions
particulières?
M. Marchand: D'accord.
M. Grenier: C'est cela. J'en ai une à 103. Il s'agit d'un
contrat de services. J'aimerais avoir le dépôt du contrat.
M. Léonard: D'accord.
M. Grenier: Une autre étude.
M. Marchand: Gros coût, $530 000
M. Léonard: Est-ce que vous voulez avoir la copie du
contrat?
M. Grenier: S'il vous plaît, oui.
Le Président (M. Clair): D'autres questions sur les
engagements des Transports?
Les engagements du ministère des Transports sont adoptés
en bloc.
M. Léonard: ... des questions.
Le Président (M. Clair): Ils sont adoptés en bloc.
Pardon?
M. Léonard: D'accord.
Travail et Main-d'Oeuvre
Le Président (M. Clair): Travail et Main-d'Oeuvre,
engagement 200. Est-ce que cela va, 200?
M. Grenier: M. le Président, un instant.
Le Président (M. Clair): 200, est-ce d'accord?
M. Grenier: Non. On parle d'un dépliant reproduit à
2 millions de copies, intitulé: "Les règles du jeu". Est-ce que
cela a été rendu public?
M. Léonard: Vous en avez probablement reçu chez
vous, même.
Une voix: Ce sont les règles du jeu du Code du
travail.
M. Grenier: C'est ça l'histoire. Une voix: ... le
Code du travail.
M. Léonard: Cela a été expédié
à tous les Québécois, je pense.
M. Grenier: Est-ce que cela a été distribué
par la poste?
M. Léonard: Je crois que oui. M. Grenier: Oui.
M. Léonard: Au mois de mars, cela date déjà
de deux mois.
Le Président (M. Clair): 400 adopté?
Une voix: Un instant, là.
M. Verreault: Adopté.
Le Président (M. Clair): 401 ?
M. Marchand: 401, c'est un autre supplément pour la
publicité. Pourquoi le supplément?
M. Grenier: Le supplément de $44 000. C'est un peu la
reprise de 200.
M. Léonard: C'est dans le cadre de la campagne
d'information et de publicité sur le nouveau Code du travail. On
prévoyait des montants pour Perspectives, le Montreal Star. Le
ministère pré-
voyait présenter aussi une demande additionnelle de $37 000 pour
le placement dans les différents «journaux du Québec. C'est
ce montant qui a été augmenté à $44 000 pour tenir
compte du règlement prochain du conflit de travail au quotidien La
Presse de Montréal parce qu'on pensait que la Presse en retirerait.
M. Marchand: Je crois qu'il y a eu d'autres engagements pour les
même fins, alors c'est le total de l'engagement...
M. Léonard: C'est $74 000.
M. Marchand: II n'y en a pas eu d'autres? Pour la campagne
d'information, par exemple?
M. Léonard: Ce qu'on a ici, pour le total de cette
campagne, c'est $74 000.
M. Marchand: On a $60 780 ici pour Lithographie Montréal
Ltée, à 200.
M. Léonard: Oui, mais cela, c'est le dépliant.
M. Marchand: Voilà, le dépliant. Cela tombe un peu
dans la publicité, un dépliant.
M. Léonard: Oui, d'accord. C'est un des
éléments de la campagne.
M. Marchand: D'accord.
Le Président (M. Clair): Alors, 701, adopté.
M. Marchand: Oui.
Le Président (M. Clair): En bloc, les engagements 700
à 706 sont adoptés. 707?
M. Marchand: C'est la même chose, d'accord,
adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. 708?
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté.
M. Marchand: Jusqu'à 710.
Le Président (M. Clair): Jusqu'à 710,
adopté. Travaux publics et approvisionnement, engagement 100.
Travaux publics et approvisionnement
Une voix:
Adopté, 101 et 102 également.
Le Président (M. Clair): Les engagements 101 et 102 sont
adoptés.
Engagement 200. Engagement 201.
M. Grenier: Adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté. Engagement
300?
M. Grenier: J'aimerais avoir le dépôt ici du
renouvellement du contrat de location.
Le Président (M. Clair): Engagement 301.
M. Marchand: 301, c'est dans le comté du ministre de la
Justice.
Le Président (M. Clair): 300, adopté. 302? M.
Grenier: Adopté.
Le Président (M. Clair): Engagement 400. Engagement 401.
Engagements 700, 701, 702, 703.
M. Marchand: Ce sont tous des contrats négociés,
d'après ce que je peux voir, M. le Président.
Le Président (M. Clair): On peut les adopter en bloc?
Une voix: Oui.
M. Marchand: Y a-t-il des appels d'offres là-dedans?
Le Président (M. Clair): Jusqu'à 713, cela a
été négocié.
M. Marchand: Ah oui!
M. Grenier: J'aurais une question à 704, la location d'un
local. À 704, j'aimerais savoir ce que cela coûte; que! est le
prix? C'est un contrat négocié de 130 mètres
carrés.
M. Léonard: Ce sont tous des renouvellements de contrats
de location de locaux.
M. Marchand: Oui, mais une nouvelle politique devait être
adoptée au sujet des soumissionnaires. En fait, vous suivez la
même politique que l'ancien gouvernement suivait, n'est-ce pas? Vous
négociez les contrats de location.
M. Léonard: II y a des soumissions dans le cas des
nouveaux baux.
M. Marchand: Contrat de services pour la réalisation du
programme architectural.
Le Président (M. Clair): 700 à 713,
adopté.
M. Grenier: J'aimerais que le prix nous soit donné pour
704.
Une voix: II s'agit de faire les conversions.
M. Grenier: Oui, mais en dollars, cela fait combien.
M. Léonard: $75 328?
M. Grenier: Oui. Les prix sont les mêmes, en fait.
Une voix: Les mêmes à la verge et au
mètre.
M. Léonard: $1 égale 0,5675 francs suisses. Le
franc suisse serait de $0.56 et trois quarts ou $0.57.
Le Président (M. Clair): Alors, 704 à 713,
adopté? 713 à 716 également? 717, 718, 719 aussi?
M. Grenier: 719.
Le Président (M. Clair): 719?
M. Grenier: Cela consiste en quoi? C'est pour loger notre agent
d'information, $70 000 par année?
M. Léonard: Lequel? M. Grenier: À719.
M. Léonard: Transformations à la
délégation de New York. 719, un instant! Si vous me donnez une
minute, $12 560... Le montant de la présente a pour but de couvrir
l'exécution de travaux d'électricité, de ventilation et
d'air conditionné non prévus lors de l'octroi du contrat. Cela
s'ajoute à des réparations d'environ $31 000 qui avaient
déjà été faites. Cela va?
M. Grenier: Oui.
Le Président (M. Clair): Engagement 800. 801?
M. Marchand: À 801, est-ce qu'on pourrait avoir une copie
du contrat de 1975 et une copie du contrat d'aujourd'hui, du nouveau
contrat?
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: Pour le supplément de $18 618 151.50.
M. Léonard: Oui, c'est un contrat de trente ans.
M. Marchand: Un contrat de trente ans.
M. Grenier: C'est un beau contrat. C'est à 801?
M. Marchand: ...
Le Président (M. Clair): Oui, c'est à 801.
M. Léonard: C'est le contrat qui...
M. Marchand: Est-ce que c'est un contrat indexé?
M. Grenier: C'est le "bébé" d'Oswald?
M. Léonard: II paraît que oui...
M. Marchand: Ce serait un contrat indexé.
M. Léonard: ... il y a des clauses d'indexation dans le
contrat.
M. Marchand: Annuelle? M. Léonard: Vous le
verrez...
M. Marchand: En déposant le contrat, d'accord.
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: Très bien.
Le Président (M. Clair): 801, adopté. 802?
M. Grenier: II n'y en a plus, de petits contrats de 30 ans
à donner?
Le Président (M. Clair): 803? Les engagements financiers
pour le mois de mars 1978 sont terminés.
M. Marchand: On va prendre ceux d'avril?
Le Président (M. Clair): Nous entamons ceux du mois
d'avril.
M. Grenier: Ce ne serait pas mieux qu'on reprenne cela mardi
prochain, ces engagements du mois d'avril?
M. Léonard: Je voudrais au moins commencer parce que,
franchement, si on s'est engagé à la dernière session
à passer les deux mois, ce mois-ci, d'autant plus que durant le mois de
juillet, à ce qu'on me dit, la commission ne siège pas. Si on
continue à accumuler le retard, à un moment donné, on va
être pris avec trois mois. Il faut vraiment liquider...
M. Marchand: On ne pourra pas le passer.
M. Léonard: C'est un engagement de tout le monde, ceux de
la dernière fois...
Le Président (M. Clair): Effectivement, lors de la
dernière réunion...
M. Marchand: Je sais que le député de Johnson nous
avait demandé de l'attendre pour commencer avril. Maintenant...
M. Léonard: II y a un représentant ici de l'Union
Nationale.
Engagements financiers du mois d'avril Affaires
culturelles
Le Président (M. Clair): Nous entamons les engagements du
mois d'avril. Aux Affaires cultu-
relles, l'engagement 100. Engagement 101? Est-ce que cela va pour
100?
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Clair): 100, 101, 102, 103...
M. Grenier: Un instant! À 100, combien de
communautés sont concernées là-dedans?
M. Léonard: Cela a l'air de concerner toutes les
communautés sur l'île de Montréal. L'objectif de ce
programme, dans le cadre de l'inventaire des biens culturels, c'est de
poursuivre l'inventaire des communautés religieuses qui occupent
actuellement plus de 400 bâtiments sur le territoire de l'île de
Montréal. Il y a beaucoup de communautés sur l'île de
Montréal. C'est un premier contrat...
M. Grenier: Est-ce que c'est le personnel de
l'archevêché qui fait le travail?
M. Léonard: Le contrat de services est à
l'Archevêché de Montréal. Cet archevêché
utilisera dans ce domaine spécifique de recherche un personnel
expérimenté qui possède des contacts
privilégiés avec les autorités des institutions
religieuses. Ce sont les éléments que nous avons pour
répondre à votre question présentement. Cela doit provenir
de son personnel qui a déjà pas mal de connaissances
là-dedans.
M. Grenier: Dans chaque cas, quelle est la compétence des
individus choisis pour faire ces travaux? J'aimerais savoir, en même
temps, selon quels critères ils ont été choisis.
M. Léonard: C'est un contrat de services à
l'archevêché. C'est l'archevêché qui a, quand
même, la latitude pour engager son personnel.
M. Grenier: Non, excusez. Je pensais que vous vouliez discuter en
même temps... On n'avait pas dit jusqu'à 104? Mes autres questions
portaient sur 101 à 105...
Le Président (M. Clair): 101 à 105.
M. Léonard: ...
M. Grenier: D'accord...
M. Léonard: Chacun a son curriculum vitae.
M. Grenier: J'aimerais bien qu'on dise, à chaque cas,
quelle est la compétence des individus qui ont été choisis
et selon quels critères ils ont été choisis et, quant
à la fin des travaux, s'il y aura un rapport qui sera produit pour
chaque cas et ce que le gouvernement a l'intention de faire avec ces
inventaires. À quoi cela va-t-il lui servir?
M. Léonard: Vous ne pensez pas que cette question pourrait
être posée au feuilleton?
Le Président (M. Clair): M. le député de
Mégantic-Compton, c'est une question à poser au feuilleton...
M. Léonard: Parce que ça demande des recherches
assez élaborées...
M. Grenier: Oui, pour ça, vous avez raison, mais on
s'expose, à ce temps-ci de l'année, à ne pas avoir de
réponse.
M. Marchand: Les curriculum vitae... M. Verreault: ...
M. Léonard: Les curriculum vitae, ça va. On peut
vous fournir...
M. Verreault: ... peut-être...
M. Grenier: Si on s'entendait seulement pour les curriculum vitae
et que vous nous répondiez ça ne demanderait pas un livre
à savoir ce que le gouvernement a l'intention de faire avec ces
inventaires?
M. Léonard: Les objectifs, la justification de chacun des
contrats. C'est confié au patrimoine. Accumuler les connaissances sur le
patrimoine national... En gros le but du contrat... Le premier, par exemple,
c'est de localiser, identifier, évaluer les sites d'archéologie
historique sur la Côte-Nord et dans la vallée de l'Outaouais.
Alors, il y a toute une justification sur les... Le deuxième, c'est
l'inventaire des sites des potiers-artisans québécois de la
région de Montréal pour la période du 17e et du 18e
siècles.
M. Verreault: C'est à contrat, ça. Les contrats
peuvent être déposés aussi.
M. Léonard: Ah oui!
M. Verreault: Parce qu'à ce moment-là il y aurait
une question...
M. Léonard: On peut vous déposer le contrat, si
vous voulez.
M. Verreault: C'est pour vérifier s'il y a une clause
prévue afin que chacun de ces fournisseurs ne puisse pas
bénéficier de ces documents ou les utiliser.
M. Léonard: Disons, pour répondre peut-être
à l'ensemble de la question, est-ce que vous accepteriez qu'on vous
dépose les politiques du programme?
M. Grenier: Oui.
M. Léonard: Qu'est-ce que c'est, le programme? On va
déposer ça...
M. Grenier: C'est, en fait, ce qu'on demande.
M. Verreault: Excusez-moi. Dans la question supplémentaire
par curiosité si les contrats sont déposés,
je retire la question. Si les contrats ne sont pas déposés,
ça va si les fournisseurs, aux éléments 101 à 105,
et s'il est prévu dans le contrat qu'ils peuvent ou ne peuvent pas
utiliser ces renseignements pour des fins personnelles?
M. Léonard: C'est toujours prévu.
M. Verreault: Ah bon! D'accord. De toute façon, ça
va peut-être dans les documents qui vont être
déposés...
Le Président (M. Clair): Les curriculum vitae, le
programme, le contrat.
M. Verreault: Cela va, adopté.
Le Président (M. Clair): Adopté.
M. Léonard: Cela n'a pas été
déposé?
Le Président (M. Clair): Engagement 106.
M. Grenier: Est-ce que c'est une contribution
fédérale, une participation?
M. Léonard: Une contribution fédérale, une
participation... (17 h 45)
M. Grenier: Oui, une participation.
M. Léonard: On me dit que non. La participation
fédérale est terminée à la Place Royale.
Le Président (M. Clair): Le député de
Dubuc.
M. Desbiens: M. le Président, au sujet de la participation
fédérale, il y a eu une entente, quand M. de Belleval
était ici et les autres membres de la commission, je ne sais pas si elle
existe toujours, quand ce n'était pas indiqué contribution
fédérale, c'est qu'il n'y en avait pas. S'il y en avait une, elle
était indiquée.
M. Léonard: Effectivement, quand il y en a, elle est
indiquée, contribution fédérale.
Le Président (M. Clair): Merci, M. le député
de Dubuc. Engagement 200.
M. Marchand: C'est arrivé quand même à
quelques occasions que ce n'était pas indiqué et il y en a eu.
Alors, c'est pour cela qu'on pose la question.
Le Président (M. Clair): Engagement 200?
M. Marchand: À 200, M. le Président, quelle est la
subvention de 1977?
M. Léonard: On la demandera. À 200, on l'a ici?
Exceptionnellement.
M. Marchand: Le ministre n'était pas informé.
M. Léonard: En 1976/77, oui, $50 000, vous voulez 1975/76?
$43 000.
M. Marchand: Vous en donnez plus que le client ne demande.
M. Léonard: C'est à 200 ou 201 ? Le
Président (M. Clair): 200.
M. Léonard: C'est à 201 que j'ai...
M. Marchand: Je ne sais si le ministre commence à
être fatigué, il commence à sourire plus.
M. Léonard: C'est cela, c'était pour 200.
Le Président (M. Clair): Alors, 200 est adopté.
201?
M. Marchand: 201 et 202, combien d'emplois créés
à 201 et combien à 202?
M. Grenier: Si on pouvait, tout en répondant à la
question du député de Laurier, ajouter en même temps les
permanents et les temporaires, cela me satisferait. Parce que le gouvernement a
tendance à créer des emplois occasionnels et les mettre ensuite
à la charge du fédéral dans l'assurance-chômage. On
semble détecter un mouvement en ce sens. Ce n'est pas toujours mauvais
le fédéral.
M. Léonard: Vous le regrettez?
M. Grenier: Non, je ne le regrette pas.
M. Léonard: Vous avez objection?
M. Grenier: Je ne le regrette pas, mais j'aimerais mieux que ces
emplois soient des emplois permanents. Les employés aimeraient mieux
cela aussi.
M. Léonard: Je pense qu'on a quand même comme
objectif d'aller chercher le plus d'argent possible au fédéral.
Cela me paraît tout à fait correct.
M. Grenier: II y aurait peut-être d'autres moyens,
s'asseoir à des tables et négocier des choses plutôt que de
faire des chômeurs pour avoir l'argent du fédéral.
M. Léonard: Oui, mais on prend tous les moyens pour y
aller.
M. Grenier: Même honnêtes? M. Léonard:
C'est honnête.
M. Marchand: J'espère que cela ne permet pas de
créer des emplois temporaires et de les envoyer à
l'assurance-chômage à des amis pour qu'ils travaillent pour le
référendum, leur donner du temps, et, pendant qu'ils sont
payés, ils vont être payés par nous. Vous n'aviez pas
pensé à cela.
M. Léonard: M. le Président, le
député a, je pense, beaucoup d'imagination.
M. Marchand: Ce n'est pas sûr que...
M. Grenier: Si c'est de l'imagination. C'est perspicace.
M. Marchand: C'est de la perspicacité plutôt que de
l'imagination.
M. Léonard: On est tous des temporaires...
Le Président (M. Clair): Au nom de l'efficacité,
messieurs, 201 et 202...
M. Marchand: On n'aura pas d'assurance-chômage.
M. Grenier: Ecrire des articles pour les heb-dos.
Le Président (M. Clair): 201 et 202?
M. Marchand: Je pense que je n'en demanderai pas.
Le Président (M. Clair): Adopté. 203?
M. Verreault: Le plus bas soumissionnaire est de $26 000 et le
deuxième soumissionnaire est de $128 000.
M. Léonard: Au fond, on a l'impression que le
soumissionnaire n'avait pas compris la demande. C'est une mauvaise
interprétation de l'appel d'offres, je pense.
M. Verreault: Et la demande qui a été retenue est
celle qui était...
M. Léonard: La plus basse en l'occurrence. De
beaucoup.
M. Grenier: 203, M. le Président, vous avez un contrat de
$26 708 et ensuite, au Centre d'évaluation, c'est $128 896. Quelle est
exactement cette différence?
M. Léonard: C'est que je viens de dire... M. Grenier:
Je m'excuse.
M. Léonard: ... que le deuxième soumissionnaire
n'avait vraisemblablement pas compris l'appel d'offres, le contenu de l'appel
d'offres.
Le Président (M. Clair): Engagement 300? M. Marchand:
Adopté.
M. Grenier: Est-ce que c'est le ministre des Affaires culturelles
qui est responsable de ce contrat?
M. Léonard: Ce sont des photos qui sont prises dans le
cadre d'un inventaire des biens culturels susceptibles d'être reconnus ou
classés dans la région du Québec qui est Huntingdon,
Châteauguay, Beauharnois, etc.
M. Grenier: Mégantic.
M. Léonard: Oui, Mégantic, chez vous.
M. Grenier: ... c'est pour le référendum.
M. Léonard: C'est pour le référendum
aussi.
Le Président (M. Clair): L'engagement 400.
M. Grenier: Vous n'avez pas idée à quoi ça
va servir?
M. Léonard: Oui, on dresse l'inventaire des biens
culturels. L'inventaire, ça sert à de multiples fins, comme
définition.
Le Président (M. Clair): L'engagement. 400.
M. Marchand: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Clair): L'engagement 800.
M. Grenier: M. le Président, à 400, est-ce que
c'est plus élevé que l'an passé?
Le Président (M. Clair): II y a un tableau comparatif qui
suit.
M. Grenier: Je m'excuse. M. Léonard: C'est
suffisant? M. Grenier: Oui.
Le Président (M. Clair): L'engagement 800.
M. Grenier: Est-ce que c'est le dernier versement, à
800?
M. Léonard: Oui, tant qu'il n'y en aura pas d'autres.
M. Grenier: Pas deux comme ça cet après-midi,
vous!
M. Léonard: C'est pour plusieurs années encore.
C'est la restauration du Séminaire de Québec.
M. Grenier: C'est un montant égal annuellement,
ça?
M. Léonard: Non.
M. Grenier: Non.
M. Léonard: C'est selon les disponibilités, selon
la programmation.
Affaires intergouvemementales
Le Président (M. Clair): Affaires intergouvernementales,
engagement 200.
M. Marchand: À 200 et 201, les curriculum vitae, M. le
Président. Je remarque que c'est pour une période de douze mois
à 200, et à 201, à compter du 1er avril 1978, pour une
période d'un an. Les curriculum vitae.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Est-ce qu'il y aurait moyen de fournir les
détails sur les $72 300?
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: Cela comprend les...
M. Verreault: Cela m'encourage davantage.
M. Léonard: On peut fournir les détails, oui. Je
peux vous les donner tout de suite, si vous vouiez.
Des voix: Oui.
M. Léonard: Le salaire, $35 400, l'indemnité de $10
600, l'indemnité scolaire de $5 300, des frais de voyage de $10 200 avec
des coûts pour le déménagement, les coûts
d'entreprosage de $900, divers et imprévus de $1500.
M. Marchand: À l'article 201?
M. Léonard: C'est un monsieur qui est marié, qui a
cinq enfants, ce qui explique que les coûts de bagages sont
élevés, l'aller-retour donne $8 400.
M. Marchand: C'est difficile d'y aller par camion.
M. Grenier: En effet.
M. Léonard: En hiver, il faudrait que la mer soit
gelée.
Le Président (M. Clair): Engagement 201.
M. Marchand: Même question.
M. Léonard: Est-ce que ça suffit pour les
détails?
M. Marchand: Cela va.
M. Léonard: Même question pour l'article 201?
M. Marchand: Oui.
M. Léonard: Le traitement en dollars américains est
de $25 000. Les frais de déplacement sont de $2679,
représentation $3000, une alloca- tion de fonction selon la norme,
$7232, les frais de scolarité $1399 et les frais de
déménagement, plus $600 de frais concomitants en installation,
$3000. En fait, le traitement lui-même est de $25 000.
M. Grenier: C'est moins que New York, Los Angeles?
M. Léonard: Cela doit être lié au statut de
la personne et à son placement, je suppose, dans la fonction publique.
C'est conforme aux règles.
Le Président (M. Clair): 200 et 201, adopté.
Engagement 300.
M. Marchand: À 300, quels ont été les
écoliers participants? De quel endroit?
M. Léonard: Un instant. Vous vous attaquez aux
enfants.
M. Marchand: On ne s'attaque pas aux enfants, on veut savoir
à combien d'entre eux vous rendez service pour voir si vous avez fait un
effort.
M. Léonard: Vous demandez le nombre d'écoliers?
M. Marchand: Oui, c'est ça. L'âge... M.
Léonard: De chacun?
M. Marchand: L'endroit d'où ils viennent. Non, on aimerait
savoir...
M. Léonard: Un âge approximatif.
M. Marchand: À quel âge commencez-vous votre
lessivage de cerveau?
M. Léonard: M. le Président, je trouve que cer
paroles sont exagérées.
M. Grenier: Non. Mais je pense qu'on aurait aimé avoir un
dépôt du nombre d'élèves qui ont participé,
avec les régions d'où ils viennent, j'imagine.
M. Léonard: On essaiera d'avoir les renseignements
pertinents, le nombre, l'âge approximatif.
M. Grenier: D'accord. Et un engagement total de $50 000. Les
frais totaux vont être de combien?
M. Léonard: $50 000. L'aide financière
demandée est de $50 000.
M. Grenier: Cela ne dépassera pas.
M. Léonard: C'est une subvention à l'Association
Québec-France. Je suppose qu'avec cela ils vont faire le mieux
possible.
Le Président (M. Clair): Engagement 300.
adopté?
M. Grenier: Oui.
Affaires municipales
Le Président (M. Clair): Affaires municipales. Engagement
100.
M. Marchand: Est-ce que vous savez qu'il est six heures, M. le
Président?
M. Léonard: On peut continuer au besoin.
M. Marchand: Malheureusement, j'ai des engagements. Mais je suis
prêt à recommencer mardi, M. le Président, à l'heure
que vous voulez, à quatre heures, à huit heures.
M. Léonard: ... au Conseil du trésor.
M. Grenier: Cela irait. Peut-être pas pour moi, mais pour
M. Bellemare.
M. Marchand: Mardi après-midi, après la
période des questions.
M. Léonard: Moi, je ne peux pas être là. J'ai
un comité de priorités.
M. Marchand: Mercredi, moi je suis prêt. Je suis à
votre disposition.
M. Léonard: Mercredi soir.
M. Marchand: Mercredi soir, je ne suis pas ici. J'ai des
engagements à la bibliothèque.
M. Léonard: On peut s'informer.
Le Président (M. Clair): De toute façon, il n'y a
pas d'ordre de la Chambre pour vous faire siéger. Cela prend un nouvel
ordre de la Chambre pour nous envoyer en commission parlementaire.
M. Léonard: On a encore cinq minutes. On peut passer
à un autre ministère. Prenons les Affaires municipales, pour cinq
minutes.
M. Marchand: On ne peut pas vous refuser cela, M. le
ministre.
Le Président (M. Clair): Affaires municipales, engagement
100. L'engagement 101?
M. Verreault: C'est l'Office municipal d'habitation de
Sept-Îles, pour un déficit d'exploitation. Si je comprends, c'est
pour la fin de 1974, jusqu'à la fin de 1975.
M. Léonard: ... pour les périodes se terminant le
31 mars 1974, le 31 décembre 1974, le 31 décembre 1975.
M. Verreault: II y a combien d'unités de logement dans cet
office?
M. Léonard: Je n'ai pas le nombre de logements. On
pourrait l'obtenir assez facilement si vraiment on le veut.
M. Verreault: C'est une simple curiosité.
M. Baril: Comment se fait-il qu'on demande cela pour 1974, trois
ans en arrière?
M. Verreault: D'accord, on va laisser tomber.
M. Léonard: Moi, je veux bien, si c'est vraiment
utile.
M. Grenier: À 103, M. le Président...
Le Président (M. Clair): 101 et 102 adoptés.
103.
M. Grenier: À 103, est-ce que c'est bien de la
région de Lévis à Saint-Nicolas, ainsi que de
Deux-Montagnes?
M. Léonard: 103? M. Grenier: Oui.
M. Léonard: L'Association québécoise des
techniques de l'eau.
M. Grenier: C'est cela. Les fuites et l'infiltration.
M. Léonard: Je pense que c'est à Lévis ou
à Saint-Nicolas.
M. Grenier: Ce devait être dans la région de
Lévis, soit à Saint-Nicolas, et dans Deux-Montagnes, je
pense.
M. Léonard: Non, on ne nous dit pas les endroits où
ces études ont été faites.
M. Grenier: Cela devient important de savoir où se font
les infiltrations.
M. Léonard: ... l'importance des fuites. Mais ils doivent
faire cela sur une base...
M. Grenier: Cela vient de partout et non seulement d'une
région.
M. Léonard: Cela ne porte pas sur des endroits
précis. On me dit que l'association possède déjà
les connaissances techniques. Il s'agit de rédiger un manuel ou des
documents sur la question. Cela ne porte pas sur des endroits
précis.
M. Marchand: On a fini les Affaires municipales. (18 heures)
Le Président (M. Clair): 103 est adopté. 200?
M. Grenier: Cela va.
M. Marchand: Quant à nous, nous avons fini les Affaires
municipales.
M. Grenier: J'aimerais savoir à 200 qui forme ce groupe de
ressources techniques en habitation de la région de Sorel?
M. Verreault: Les anciens membres du groupe.
M. Marchand: À 200 et 400.
M. Grenier: 200 et 400. C'est la même question à
400.
M. Léonard: C'est issu d'un regroupement de personnes de
la région de Sorel. Les personnes directement impliquées à
l'information du groupe travaillent depuis plusieurs années
auprès de la population la plus défavorisée à
l'intérieur du Mouvement des travailleurs chrétiens, du service
de l'éducation des adultes à la commission scolaire
régionale et du conseil central de la CSN.
Dans un premier temps, le personnel permanent sera composé de
deux animateurs-recherchistes. Est-ce que cela suffit? Vous voyez un peu le
genre des travaux qui sont faits là.
M. Verreault: Avez-vous les noms des animateurs responsables?
M. Léonard: On peut demander les noms, oui. M.
Verreault: Oui.
Le Président (M. Clair): 400? M. Marchand:
Même question.
M. Léonard: Vous voulez savoir le nom des responsables de
cette coopérative?
M. Marchand: Oui, les responsables du groupe et les membres du
groupe.
M. Léonard: Si vous voulez les noms, on peut les
demander.
Le Président (M. Clair): Pour les autres engagements du
ministère des Affaires municipales, il n'y a pas d'autres questions?
M. Grenier: J'aurais une dernière question.
M. Léonard: Si vous demandez les noms, on les donne
automatiquement à chaque organisme qui passe...
M. Marchand: Les responsables.
M. Léonard: Des responsables. Vous allez en accumuler des
noms.
M. Marchand: Oui, on a de bonnes filières et on va en
faire venir d'autres.
M. Léonard: Vous cherchez quelqu'un? M. Marchand:
On en cherche plusieurs.
M. Baril: Cherchez-vous aussi de temps à autre?
M. Marchand: Vous verrez. M. Baril: Oui.
M. Léonard: Est-ce qu'on continue les Affaires
municipales?
M. Grenier: Je pense qu'on a terminé.
M. Léonard: Est-ce qu'on a terminé les Affaires
municipales?
M. Grenier: Une dernière question.
M. Marchand: Je voudrais quand même demander au ministre de
prendre des arrangements avec le leader pour la semaine prochaine. On pourrait
finir tout le mois d'avril dans une séance.
M. Léonard: D'accord.
M. Grenier: Une dernière question sur les Affaires
municipales. Dans certains cas, comme à la page suivante, on ne parle
pas des coûts estimatifs? Dans d'autres, on les donne. De 700 à
704, par exemple. Voyez-vous là une raison?
M. Léonard: La page suivante, quelle est-elle? M.
Grenier: C'est-à-dire...
M. Léonard: Quel est le numéro de l'engagement?
M. Grenier: 700, par exemple; je parle de 700 à 709.
Dans une partie, on donne les coûts estimatifs, dans l'autre, on
ne les a pas. De 700 à 704, on ne les donne pas. Y a-t-il une raison
à cela?
M. Léonard: On ne les a pas. On ne les a pas dans chaque
cas, les travaux ne sont pas terminés.
M. Marchand: Ce n'est pas la même question. C'est le
programme PAIRA, et l'autre c'est le programme PACEM.
M. Léonard: II y en a un pour le programme
LIQUIDATION.
M. Marchand: PAIRA ET PACEM.
M. Léonard: Ce ne sont pas les mêmes programmes, M.
le député.
M. Grenier: D'accord.
Le Président (M. Clair): Les engagements des Affaires
municipales sont tous adoptés.
M. Léonard: C'est fini.
Le Président (M. Clair): La commission des engagements
financiers ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 18 h 4)