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Etude des engagements d'avril 1978 (suite)
(Onze heures quarante et une minutes)
Le Président (M. Clair): A l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission permanente des engagements financiers est réunie
pour terminer l'étude des engagements financiers du mois d'avril 1978.
On se souvient qu'à la dernière réunion de cette
commission nous avions terminé nos travaux avec l'étude des
engagements du ministère des Affaires municipales. Nous en étions
rendus à l'étude des engagements des Affaires sociales.
Les membres de la commission sont: M. Baril (Arthabaska) remplacé
par M. Brassard (Lac-Saint-Jean), M. Bellemare (Johnson) remplacé par M.
Fontaine (Nicolet-Yamaska); M. Bordeleau (Abitibi-Est), M. Desbiens (Dubuc), M.
Gratton (Gatineau)...
M. Verreault: Remplacé par Richard Verreault
(Shefford).
Le Président (M. Clair): ... remplacé par M.
Verreault (Shefford); M. Laberge (Jeanne-Mance), Mme Leblanc
(Iles-de-la-Madeleine), M. Lefebvre (Viau), M. Léonard
(Laurentides-Labelle), M. Marchand (Laurier), M. Proulx (Saint-Jean), M. Roy
(Beauce-Sud) et M. Samson (Rouyn-Noranda).
Vous avez eu l'occasion, messieurs, de prendre connaissance du
procès-verbal de la réunion du 25 mai 1978. Ce
procès-verbal sera-t-il accepté?
M. Marchand: Nous venons de l'avoir et nous sommes en train de
l'étudier. Nous l'accepterons à la prochaine séance.
Le Président (M. Clair): Pour le 25 mai, n'avions-nous pas
étudié également les engagements du mois de mars?
M. Marchand: Nous venons de l'avoir aussi.
M. Verreault: M. le Président, n'y aurait-il pas
possibilité d'avoir une copie pour notre collègue de
Nicolet-Yamaska? Il vient seulement d'arriver et je ne crois pas qu'il ait eu
de copie du rapport.
Le Président (M. Clair): Le député de
Nicolet-Yamaska n'est pas membre de la commission, il remplace le
député de Johnson qui est membre. Est-ce que le
député de Johnson...
M. Fontaine: Probablement que le député de Johnson
l'a reçue. Je ne l'ai pas reçue.
Le Président (M. Clair): Nous allons tenter de vous
trouver le nécessaire, M. le député de
Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: C'est difficile de voter sur quelque chose que nous
n'avons pas vu.
Le Président (M. Clair): Nous allons tenter de vous
trouver le nécessaire, et nous suspendons l'adoption du
procès-verbal du 25 mai 1978, concernant la totalité des
engagements du mois de mars et une partie des engagements du mois d'avril.
M. Fontaine: On nous apprend que nous allons siéger
à nouveau le 22, est-ce exact?
M. Léonard: Oui, pour les engagements du mois de mai.
M. Fontaine: A ce moment, nous pourrions adopter les deux
procès-verbaux en même temps.
Le Président (M. Clair): Comme vous avez pu le constater,
le document de travail comportant la liste des engagements du mois de mai 1978
n'était pas inclus dans l'envoi habituel avec le procès-verbal.
Il vous parviendra plus tard. Je tiens à signaler que c'est hors de la
volonté du secrétariat des commissions, de la secrétaire
de la commission. Cela relève, en fait, exclusivement du Conseil du
trésor, mais tout devrait vous parvenir dans des délais
suffisants pour le 22.
M. Léonard: Nous sommes obligés d'avancer d'une
semaine, parce que nous ne siégerons pas après le 23. Il y aura
un délai d'une semaine et tout le monde, paraît-il, s'est
déclaré d'accord là-dessus.
M. Marchand: Nous allons l'accepter, d'une façon
exceptionnelle, le retard du document pour les raisons que le ministre vient de
donner. Nous espérons qu'à l'avenir nous aurons les documents
peut-être quelques jours plus tôt que prévu même. (11
h 45)
Engagements d'avril 1978 (suite) Affaires
sociales
Le Président (M. Clair): Je prends note de votre
compréhension, messieurs, et nous entamons immédiatement
l'étude des engagements du mois d'avril, là où nous les
avions laissés, soit aux Affaires sociales. C'est un engagement
sain.
M. Marchand: M. le Président, je voudrais demander un
détail au ministre. Il y a un contrat pour l'achat de 13 appareils
à photocopier de marque Xerox, modèle 3100, actuellement en
location. Pourquoi l'achat? Au lieu de continuer la location, pourquoi
maintenant les acheter?
M. Léonard: Les raisons qu'on me donne ici, c'est que la
technologie est rendue maintenant à maturité pour ce genre
d'appareils, c'est-à-dire que ce secteur à bas tirage ne subira
pas de modifications ou de changements majeurs avant plusieurs années.
C'est donc un équipement qui ne se démodera pas et dont le danger
de désuétude est beaucoup moins grand. Il y a aussi une ga-
rantie contractuelle qui continue à être donnée par
la firme Xerox d'un volume de 1 million de copies; conséquemment, la
possibilité d'augmentation des coûts est réduite à
un minimum; enfin, on me dit que les mêmes avantages et privilèges
relatifs à l'entretien technique et préventif des appareils nous
sont assurés par Xerox.
M. Marchand: Le service est donc garanti comme pour une location.
Le service est une chose très coûteuse dans ces appareils et je
m'inquiétais de savoir si le service était inclus.
M. Léonard: D'accord. Il y a 90 jours de garantie, sans
frais, après l'achat, et une garantie aussi pour les cinq années
à venir, une garantie sur l'équipement, c'est-à-dire sur
le service. Le service dans les 90 jours, ce n'est pas spécifié
ici dans mes notes.
M. Marchand: Oui, mais 90 jours, ce n'est pas long sur de telles
machines.
M. Léonard: Oui, c'est le service de 90 jours après
l'achat; ensuite, c'est une garantie sur l'équipement pour les cinq
années à venir.
M. Marchand: Le service n'est pas compris pendant les cinq
ans?
M. Léonard: Non, mais vous savez que cela n'est jamais
compris...
M. Marchand: Sur location, vous avez le service et vous savez que
c'est accepté que cela coûte moins cher pour de
l'équipement loué que pour de l'équipement acheté.
Cela sera à prouver, mais une analyse pourrait être faite dans ce
domaine.
M. Léonard: Le ministère l'a déjà
faite, si je comprends, c'est là-dessus qu'il a basé sa
décision d'acheter.
M. Marchand: Très bien.
Le Président (M. Gendron): Adopté? L'article
200?
M. Verreault: L'article 200, est-ce la seule subvention que
l'Association des hôpitaux de la province de Québec
reçoit?
M. Léonard: Si c'est la seule subvention ou non?
M. Verreault: Ou si elle en reçoit d'autres?
M. Léonard: Un instant! C'est une des subventions, ce
n'est pas la seule.
M. Verreault: Est-ce qu'il y a moyen de savoir à combien
cela se totalise?
M. Léonard: Si vous voulez nous donner une minute?
M. Verreault: Allez!
M. Léonard: Ce qu'on me dit ici, c'est que cette
subvention de $150 000 porte à $325 000 les montants versés au
cours du présent exercice pour assurer le fonctionnement de ces
comités en rapport avec le budget mentionné plus haut. Le budget
total était de $400 000. Le budget total étant de $400 000, il y
a des montants versés de $325 000 et vous avez ici une tranche de $150
000.
M. Marchand: Les $150 000 sont particulièrement
applicables au régime de sécurité de l'emploi du
personnel?
M. Léonard: Oui, c'est pour faire...
M. Verreault: Cette analyse sert-elle aux négociations de
travail?
M. Léonard: Cela assure le fonctionnement du service de
placement du comité paritaire et du greffe.
M. Verreault: ... pour l'application...
M. Léonard: ... c'est cela l'objectif. On me dit que c'est
à cent pour cent à la charge du gouvernement, mais parmi les
fins, les objectifs de cela, il y en a trois ici qu'on me donne. On
prévoit la mise sur pied pour fins d'application du régime de
sécurité d'emploi d'un service provincial de placement
composé de représentants du ministère des Affaires
sociales et des associations patronales, du réseau des Affaires
sociales, de divers comités paritaires et d'un greffe. Ce sont les
objectifs de la mise sur pied de ces comités.
M. Verreault: Cela peut aller jusqu'à $400 000 par
année?
M. Léonard: Le budget est de $400 000 par
année.
M. Verreault: Merci.
Le Président (M. Jolivet): L'article 200 est-il
adopté?
M. Verreault: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): L'article 201 ?
M. Fontaine: On voit que le fournisseur est Cullinane
Corporation, du Massachusetts. Il n'y a personne au Québec, aucune
corporation ou personne, qui pourrait nous fournir les mêmes
services?
M. Léonard: Là, je n'ai pas compris. Voulez-vous
répéter votre question, s'il vous plaît?
M. Fontaine: Je pense que c'est Cullinane Corporation, compagnie
du Massachusetts, qui a le contrat de location et d'entretien de Program-moid.
Est-ce qu'il y a quelqu'un, au Québec, une
corporation ou une compagnie, qui pourrait fournir les mêmes
services?
M. Léonard: On me dit que c'est un contrat
négocié ici, parce qu'il s'agit d'un renouvellement et d'une
addition de Programmoid IDMS, et que seule la maison Cullinane Corporation a
été contactée et nous a soumis les prix suivants pour la
location et l'entretien pour une période de douze mois. Je ne sais pas
si c'était la seule qui pouvait le faire. C'est un système
déjà en place, à base d'informatique, si je comprends
bien, et c'est la compagnie qui a fourni le service au départ. On ne
peut pas changer cela en cours de route. Il s'agit du renouvellement d'un
contrat de service, si je comprends bien, sur des appareils informatiques. On
dit ici: "D'une addition de Programmoid IDMS, qui porte sur une période
de douze mois. Ces prix valent pour la location et l'entretien de cet
appareil.
M. Fontaine: Est-ce qu'il y a des compagnies provinciales ou
québécoises qui pourraient fournir le même service?
M. Léonard: Selon ce que je peux voir, non. On me dit que
non. En tout cas, on dit que c'est un Programmeur spécialisé
nécessaire à la gestion des banques des données Alfa. En
tout cas, à ce qu'il paraît, à court terme on ne pouvait
pas réorienter cet engagement. Cela n'a pas l'air d'être cela,
puisque le premier contrat a été signé le 21 juillet 1976.
Donc, on continue avec le même équipement. Si on le changeait en
cours de route, cela coûterait beaucoup plus cher. Cela n'existe pas ici,
au Québec, à ce qu'on me dit, mais ce n'est pas exclu qu'à
l'avenir cela pourrait venir.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement no 201 est
adopté. L'engagement no 400.
M. Verreault: M. le Président, à l'article 400, on
dit que ce sont des subventions pour le paiement d'emprunts contractés
pour fins d'immobilisations des organismes suivants: cela totalise $265 000.
Est-ce que cela fait partie d'un programme du gouvernement, que soit OSE, la
stimulation économique ou de la création d'emplois? J'aimerais
savoir aussi les montants. Dans le premier article, le foyer Saint-Antoine, les
$37 310, c'est en fonction de quoi? Je veux bien croire que c'est pour le
paiement d'un emprunt. Dans quel domaine? Est-ce un agrandissement?
M. Léonard: Un instant, s'il vous plaît! Ce n'est
pas dans le cadre du programme OSE. Dans co cas, le foyer Saint-Antoine doit
rembourser à la communauté des Soeurs Grises de Montréal
des emprunts qui totalisent la somme de $287 000 portant intérêt
au taux de 6% et il n'a pas de sources de revenus suffisantes pour effectuer le
paiement de ses dettes.
M. Verreault: C'est à peu près la même chose,
j'ose imaginer, pour les quatre autres sujets.
M. Léonard: Oui. Ici, une période de dix ans est
considérée. C'est une tranche sur dix ans de la subvention. Dans
le cas du deuxième, c'est un emprunt contracté envers les Soeurs
de la Charité du Québec et c'est sensiblement la même
justification.
M. Verreault: M. le Président, si on fait une proportion
des $287 000 du premier article et du montant de $37 310, est-ce qu'on peut
dire que ce serait l'équivalent des intérêts qui seraient
dus?
M. Léonard: Oui, c'est parce que cela comprend les
intérêts d'un versement, une annuité.
M. Verreault: Ah bon! D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement no... Cela va?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): ... 401.
M. Verreault: En ce qui me concerne, pas de question.
Adopté.
M. Fontaine: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement financier no
700.
M. Marchand: Jusqu'à l'Agriculture, quant à nous,
c'est adopté. C'est à la fin des Affaires sociales.
Le Président (M. Jolivet): Pour 701, c'est la même
chose?
M. Fontaine: La liste est jointe... D'accord. Le
Président (M. Jolivet): L'engagement 800?
M. Marchand: 800, 801, 802, 803, quant à nous, M. le
Président, adopté.
M. Fontaine: 801, M. le Président...
Le Président (M. Jolivet): 801, M. le député
de Nicolet.
M. Fontaine: Je voudrais savoir quelle a été la
subvention de l'année dernière pour l'Institut de la diagnostic
et de recherches?
M. Léonard: Quel numéro? M. Fontaine:
801.
M. Léonard: Je ne l'ai pas dans mon cahier, c'est une
erreur.
M. Fontaine: J'aimerais savoir quelle a été la
subvention pour l'année dernière?
M. Léonard: Je vais regarder si je l'ai ici. On me dit
que, l'an passé, cet institut n'était pas subventionné de
la même façon. On va être obligé de le demander, on
ne l'a pas ici. Ce que vous demandez, c'est la subvention de l'année
dernière?
M. Fontaine: C'est cela.
M. Léonard: Je ne l'ai pas ici
M. Fontaine: Est-ce qu'il serait possible...
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Jolivet): Cela va?
M. Fontaine: Jusqu'à 803, c'est adopté.
Le Président (M. Jolivet): 801, 802, 803, pas de
problème?
M. Fontaine: D'accord.
Agriculture
Le Président (M. Jolivet): Agriculture, engagement
100.
M. Marchard: 100, M. le Président, est-ce que le ministre
pourrait nous donner l'éventail des versements à chacun des
fournisseurs, sur les $225 000?
M. Léonard: L'éventail, c'est le versement à
chacun des fournisseurs sur les $225 000.
M. Marchand: La Société de cartographie du
Québec, Hauts-Monts Inc., Aéro-Photo Inc.,
l'éventail...
M. Léonard: Je ne l'ai pas ici, on va le demander.
M. Marchand: Ce serait très pratique, M. le
Président, si le ministre venait avec des informations.
M. Fontaine: Pourquoi sont-ce des contrats
négociés?
M. Marchand: II faudrait trouver du travail au secrétaire
des commissions.
M. Léonard: On nous demande pourquoi ce sont des contrats
négociés. C'est que les firmes ont fait des relevés
cartographiques aériens et se sont bâti des stocks de photos
qu'elles utilisent par la suite, sur demande; c'est beaucoup moins
coûteux, le travail est déjà fait. Si on devait reprendre
le travail, cela coûterait beaucoup plus cher, en général,
parce qu'il y a des secteurs complets qui ne sont pas encore cartographies de
façon aérienne.
M. Fontaine: Ce qui veut dire que, lorsque vous donnez le
contrat, le travail est déjà fait en partie?
M. Léonard: Pas toujours. C'est la réimpression,
l'agrandissement.
M. Marchand: Comment peut-on justifier, à ce
moment-là, un tel montant?
M. Léonard: Les trois compagnies retenues par le
ministère possèdent chacune en exclusivité, pour une
partie du Québec, les négatifs nécessaires aux
agrandissements. Les relevés qu'elles font, elles ne peuvent pas les
faire sur demande; elles font une partie du territoire et, quand on le demande,
elles sortent le négatif.
M. Marchand: Ils prennent les photos d'avance et au besoin, le
ministère les commande. Est-ce qu'elles font leur prix pour tout ce
qu'elles ont pris et qu'on prend ce qu'on peut là-dedans ou ce dont on a
besoin?
M. Léonard: Non, bien...
M. Marchand: A leur choix, elles prennent toutes les photos
voulues.
M. Léonard: Elles font des plans avec toutes les photos
et, ensuite, elles sortent celles dont on a besoin, celles qu'on leur
demande.
M. Marchand: A ce moment-là, je me demande comment on peut
en venir à un montant de $225 000. Est-ce que ces compagnies prennent
toutes les photos qu'elles veulent prendre, disent combien cela leur
coûte de prendre toutes ces photos et que le ministère juge
quelles photos il doit prendre?
M. Léonard: Je vais vous lire les notes explicatives que
j'ai ici là-dessus, je pense que vous allez comprendre facilement. C'est
dans le cadre du programme d'amélioration foncière des travaux
mécanisés. Dans le cadre des travaux mécanisés, le
ministère de l'Agriculture procède, depuis 1977/78, à
l'élaboration de plans de fermes qui permettent d'évaluer les
besoins d'améliorations foncière et y inscrit les travaux
effectués de façon a éviter le répétition
des interventions. Ces plans de fermes sont obtenus à partir
d'agrandissements des négatifs de photos aériennes qui elles,
peuvent exister par ailleurs. Cette méthode s'avère plus
économique, c'est-à-dire $20, en moyenne, par plan de ferme, que
l'engagement d'ingénieurs-arpenteurs qui coûteraient $200 à
$300 par ferme, s'il fallait le faire ainsi, ou que l'établissement des
plans par un technologiste agricole qui prenne deux jours par homme-plan. (12
heures)
De plus, ces plans peuvent aussi être utilisés à
d'autres fins, détermination, par exemple, d'un
programme de culture, etc. En 1977-1978, il y a eu 23 500
agrandissements qui ont été réalisés. On
prévoit en exécuter de 12 000 à 15 000 en 1978-1979 et
renouveler certaines photos aériennes. Au cours des prochaines
années, le nombre de plans de fermes à confectionner diminuera
considérablement pour se situer au niveau de 5000 annuellement. Ces
trois compagnies qui ont été retenues par le ministère
possèdent, comme je le disais, chacune en exclusivité, pour une
partie du Québec, les négatifs nécessaires aux
agrandissements.
M. Verreault: Quels sont les critères? De quelle
façon sont accordés les contrats dans les circonstances?
M. Léonard: C'est selon les critères de
négociation des contrats.
M. Verreault: Chacune a son exclusivité. Vous devez faire
affaires avec elles, vous n'avez pas le choix.
M. Léonard: Elles ont déjà
photographié l'ensemble du territoire antérieurement. Quand on en
a besoin, on ressort cela, et on négocie les contrats.
M. Fontaine: Ce qu'on veut savoir, c'est si vous négociez
pour acheter l'ensemble de toutes les photographies qui ont été
prises, ou si vous négociez seulement l'achat des photographies dont
vous avez besoin, à la pièce?
M. Léonard: On négocie à la pièce.
Oui. C'est qu'on dit, c'est un prix à la pièce. On
n'achète pas l'ensemble des photographies aériennes. Si on a
besoin du plan d'une ferme, c'est ce plan que l'on demande. En moyenne, cela
revient à $20.
M. Fontaine: A $20 le plan.
M. Verreault: M. le Président, cette année, nous en
avons pour $225 000. Est-ce que, tous les ans, c'est la même chose? J'ai
l'impression que quand une ferme a été photographiée une
fois, cela devrait suffire.
M. Léonard: Ce sont d'autres fermes qu'on prend. C'est ce
qu'on dit ici. L'an passé, en 1977-1978, il y a eu 23 500
agrandissements qui ont été réalisés.
M. Verreault: Combien d'argent? M. Léonard: L'an
passé, 23 500. M. Verreault: En argent, cela? M.
Léonard: Non.
M. Verreault: C'est le nombre de photos, de négatifs?
M. Léonard: Le nombre de photos.
M. Marchand: Ce n'est pas le nombre de fermes?
M. Léonard: Oui, c'était à peu près
cela.
M. Marchand: Le nombre de fermes, M. le Président,
à $20 vous parlez de 15 000 cela fait combien d'argent,
cela?
M, Verreault: 23 000 à $20, cela fait quoi?
M. Léonard: Ce qu'on dit ic-i, c'est 23 500 photos.
M. Marchand: Cela semble être le nombre de photos.
M. Verreault: C'est le nombre de photos, cela. M.
Léonard: C'est 23 500 agrandissements.
M. Verreault: Ce qui représente combien d'argent?
M. Léonard: Cette année, cela a été
quelque chose comme $20 par plan de ferme. Cela doit être probablement un
peu moins de $20 l'an passé, si je m'en tiens à l'inflation. Cela
peut avoir représenté quelque chose comme $400 000. Je ne le sais
pas. On pourrait peut-être le chercher, si vous voulez, très
précisément, mais c'est à peu près ce que cela peut
représenter.
M. Marchand: Cela veut dire qu'il y a plus d'une photo par
ferme.
M. Léonard: Ce n'est pas exclu.
M. Marchand: Non, cela n'en a pas l'air. Si on calcule le nombre
à $20, cela représente presque les $200 qu'un arpenteur
coûte.
M. Verreault: 23 000 photos, cela fait des fermes, M. le
Président?
M. Léonard: Cette année, vous allez en
réaliser de 12 000 à 15 000 à $20. Disons 12 000 à
$20, cela fait $240 000. Donc, c'est un peu moins de $20, cette
année.
M. Verreault: Est-ce exclusif aux fermes? Vous parlez de chiffres
de 23 500 pour l'an passé et de 12 000 cette année, cela fait un
maudit paquet de fermes, cela.
M. Léonard: Oui. En tout cas, ce sont les chiffres que
j'ai, 23 500 agrandissements, en tout cas.
M. Verreault: II me semble qu'il n'y a pas autant de fermes que
cela ici, au Québec.
M. Marchand: II y a plus de fermes que de cultivateurs.
M. Fontaine: C'est bien vrai.
M. Léonard: Cela peut arriver. Si vous avez surtout des
terrains qui ne sont pas adjacents, cela peut très bien arriver.
M. Verreault: Ce sont quand même des photos
aériennes, M. le Président.
M. Marchand: Quand on parle de 25 000 cultivateurs dans la
province de Québec...
M. Fontaine: II doit y avoir plus d'une photo par ferme.
M. Verreault: Ce ne sont pas des instantanés. M.
Verreault: De toute façon... Le Président (M. Jolivet):
Oui.
M. Verreault: M. le Président, est-ce que le ministre a
accepté de déposer les montants individuels pour chacune des
trois compagnies?
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Alors, c'est parfait.
Le Président (M. Jolivet): Engagement no 101.
M. Marchand: A 101, M. le Président, est-ce qu'on pourrait
savoir qui est cette société, la Société de
conservation du sud du Québec pour la surveillance des travaux de
brûlage effectués dans le cadre du projet hydro-électrique
agricole?
M. Verreault: Est-ce que c'est aussi donné par contrat,
ces choses-là?
M. Marchand: Pardon, l'hydraulique.
M. Léonard: C'est une société sans but
lucratif. Il en existe plusieurs dans le Québec, huit comme cela. C'en
est une de ces huit. Voulez-vous avoir les statuts et règlements? Je ne
sais pas si on a cela.
M. Verreault: Cela a été négocié.
M. Fontaine: Non, c'est une subvention.
M. Léonard: Oui, ce sont des sociétés sans
but lucratif. Ce sont des spécialistes dans l'extinction des feux ou
dans la prévention des incendies, en tout cas. C'est pour la
surveillance des travaux de brûlage effectués lors de
l'exécution des travaux de drainage dans six projets.
M. Verreault: Dans quelles régions? Ce n'est pas
mentionné.
M. Léonard: C'est-à-dire dans plus de six projets,
dans six régions où il y a 27 projets situés à
l'ouest du Richelieu, 22 projets à l'est, 23 projets dans la division de
Sherbrooke, 19 projets dans Arthabaska et Nicolet, 15 projets dans
Lotbinière et Mégantic et 8 dans la Beauce et Montmorency.
M. Fontaine: M. le Président, vous dites qu'il y a huit
sociétés comme celle-là. Est-ce que les autres ont
été subventionnées également?
M. Léonard: Tout d'abord, ce ne sont pas des subventions.
Ce sont des remboursements de frais encourus. Il n'y en a pas
nécessairement s'il n'y a pas eu de travaux effectués comme
tels.
M. Fontaine: En vertu de quoi ces remboursements sont-ils faits?
Est-ce que c'est à la suite d'une entente? Est-ce que c'est à la
suite d'une entente avec ces sociétés ou en vertu d'une loi?
M. Léonard: Sur présentation de pièces
justificatives.
M. Marchand: Est-ce que la société décide
elle-même de faire de tels travaux et ensuite envoie son compte?
M. Léonard: On me dit qu'il y a une subvention de
fonctionnement qui est donnée à chacune des
sociétés et, par la suite, elles sont remboursées de leurs
frais, selon les projets demandés par le ministère. Ce sont des
projets ad hoc.
M. Fontaine: C'est le ministère qui fixe le nombre de
projets qui doivent être effectués? En vertu de quelle loi ou
règlement ces sociétés obtiennent-elles des
remboursements?
M. Léonard: C'est dans le cadre des mesures d'aide
à l'hydraulique agricole.
M. Fontaine: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Engagement no 400.
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Engagement no 401.
M. Marchand: Adopté.
Communications
Le Président (M. Jolivet): Communications. Engagement no
100.
M. Verreault: Adopté.
M. Fontaine: Un instant. Est-ce que c'est un renouvellement de
contrat ou si c'est un nouveau contrat, avec Telbec?
M. Léonard: C'est un renouvellement de contrat.
M. Fontaine: Est-ce qu'il a été
renégocié?
M. Léonard: Ce qu'on dit ici, Telbec diffuse, via son
réseau de téléscripteurs desservant les media
d'information, de l'information gouvernementale à travers le territoire
du Québec. Pour une nouvelle année, le ministère des
Communications se propose de reconduire le contrat de Telbec écrit par
lequel Telbec s'engage à diffuser l'information gouvernementale sans
restrictions quant au nombre de communiqués ni quant aux heures de
transmission à plus de 100 media d'information.
C'est le service qui est accordé. Il n'y a pas beaucoup d'agences
comme cela dans le Québec présentement. Donc, c'est
nécessairement renégocié.
M. Fontaine: Combien a-t-on versé l'an dernier?
M. Léonard: Normalement, c'est sur la même base que
l'an passé, sauf qu'il y a une majoration des coûts du service
Telbec écrit par rapport à ceux de l'an passé, à
cause de l'augmentation de la part de Bell Canada, concernant les lignes
téléphoniques. Il y aurait une augmentation correspondante aux
augmentations de coûts de téléphone.
M. Fontaine: D'accord. Adopté.
M. Marchand: Un instant.
M. Verreault: C'est l'article 100, n'est-ce pas?
M. Léonard: 101.
Le Président (M. Jolivet): Non, nous étions sur
100. Maintenant, on va sur 101.
M. Léonard: 101?
Le Président (M. Jolivet): 100, oui, ça va. On est
rendu maintenant à 101.
M. Fontaine: M. le Président, à 101, il y a un
soumissionnaire qui a été choisi, soit SORECOM Inc.
D'après les informations fournies, il serait le deuxième plus bas
soumissionnaire. Est-ce que vous pourriez-nous dire pourquoi Lambert et Guay
Inc., qui a soumissionné à $42 800, n'a pas été
choisie, tandis que celui qui a été choisi a soumissionné
à $51 905?
M. Verreault: II y a une différence de $9000.
M. Léonard: Vous avez l'astérique ici, où
l'on dit que le choix a été effectué par un comité
de sélection, suite à une évaluation qualitative des
propositions retenues.
M. Marchand: Qui faisait partie du comité de
sélection?
M. Léonard: On va déposer la liste des membres du
comité.
M. Fontaine: Avec une copie du contrat également, si c'est
possible.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Les critères aussi, M. le Président.
J'aimerais savoir, M. le Président...
M. Léonard: Les critères, on peut toujours
les...
M. Fontaine: ... les donner tout de suite.
M. Léonard: On le demandera au comité.
M. Verreault: Parce que c'est qualitatif. Vous savez, on parle
d'un contrat de services professionnels pour la réalisation d'une
recherche sur la distribution des journaux. Mais le but de cette recherche
c'est quoi? C'est pour un projet éventuel, mais là, on vient de
dépenser $51 900, presque $52 000.
M. Léonard: En fait, c'est pour pallier à l'absence
d'information sur la distribution des journaux et périodiques du
Québec, ainsi que sur la pertinence de procéder à une
cueillette de données sur le sujet. Les trois axes de la recherche sont
les suivants. D'abord, un diagnostic de la situation des divers imprimés
et des points de vente, structure d'organisation et structure de coûts
des maisons de distribution, couverture régionale, pratique commerciale,
comportement d'achat, relations, points de vente, distribution, etc.
Ensuite, un examen des solutions possibles, soit une synthèse
générale de la distribution et de la situation spécifique
à chaque type d'imprimé, l'éventail des solutions
possibles en tenant compte des facteurs suivants: le développement
culturel, l'accès généralisé, la participation de
l'entreprise privée et le financement de la participation de l'Etat.
Enfin, un troisième axe, qui est la formulation de recommandations en
termes de solutions souhaitables.
Au fond, en ce qui concerne les journaux et périodiques, il
existe des statistiques compilées par les vendeurs ou les services de
vente des journaux, mais il n'y a jamais eu d'étude faite à
partir de ça. C'est une étude, si vous voulez, qui est faite
à partir des renseignements recueillis et ces choses-là.
M. Verreault: Mais est-ce que l'étude est
déjà terminée?
M. Léonard: Non.
M. Verreault: Est-ce qu'il y aurait moyen de prendre connaissance
de ce rapport-là? Parce que j'imagine que ce rapport, cette étude
étant faite, elle va probablement amener des déboursés
supplémentaires.
M. Léonard: Oui, ce rapport-là pourrait être
demandé à l'Assemblée nationale. Le ministre pourrait
décider de le déposer, mais je ne crois pas que l'étude
soit déjà terminée. Elle se termine en 1979, parce que
vous avez un engagement en 1977/78 et, ensuite, en 1978/79.
M. Fontaine: M. le Président, j'aimerais savoir quand on a
décidé d'entreprendre cette étude au gouvernement.
M. Léonard: C'est au début d'avril,
nécessairement. Cela a été demandé le 22
février ici. Il y avait une dépense de l'an passé.
L'engagement a été commencé l'an dernier, $12 980,
1977/78, et, cette année, $38 925, pour compléter.
M. Fontaine: Cette étude-là a été
faite à la demande de qui? Est-ce que c'est le ministre des
Communications qui a fait cette demande?
M. Léonard: Oui, c'est dans les crédits des
Communications.
M. Verreault: M. le Président, est-ce que...
M. Léonard: C'est au service de la recherche. C'est une
demande qu'on a présentée... On a demandé aux
universités québécoises et à des firmes de
conseillers en communications de soumissionner pour faire l'étude sur la
distribution des journaux et périodiques.
M. Fontaine: Quel genre de services professionnels? Quelle sorte
de professionnels?
M. Léonard: Ce sont des conseillers en communications.
M. Verreault: Est-ce que cette étude est faite en fonction
de cadrer avec l'application du livre blanc sur la culture? Parce que si les
renseignements sont exacts...
M. Léonard: On ne fait pas de lien immédiat avec
ça.
M. Verreault: ... il semblerait que, dans le livre blanc, on
parlait de choses semblables.
M. Léonard: Le livre blanc, à l'époque
où cela a été demandé, n'était pas encore
publié et le gouvernement n'avait pas encore décidé de le
publier non plus.
M. Marchand: II n'y a pas eu de fuite pour le livre blanc, mais
peut-être que ça viendra.
M. Verreault: Cela existe, c'est matière courante.
M. Léonard: Les fuites, ce n'est pas la publication du
livre blanc, remarquez.
M. Fontaine: M. le Président, j'aimerais...
M. Léonard: S'il y a une certaine cohérence, je
pense que, vous allez l'admettre, il faut aussi qu'il y en ait, ce serait
bien.
M. Fontaine: ... qu'on dépose. M. le Président, si
c est possible, la liste des administrateurs de SORECOM Inc.. ainsi que ceux de
Lambert et Guay Inc., c'est-à-dire le plus bas soumissionnaire qui n'a
pas été choisi. (12 h 15)
M. Léonard: Oui.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 200?
M. Marchand: A 200, M. le Président, tout d'abord les
administrateurs de la Caisse Chartier et Associés Inc. et le but
visé par l'étude.
M. Léonard: Ce n'est pas une étude, c'est la
location d'un service d'écoute de stations de radio et de
télévision.
M. Marchand: Dans quel but, ce service d'écoute? Est-ce
que c'est un nouveau programme, quelque chose qui a déjà
existé ou non? Est-ce que c'est un empiétement sur la juridiction
fédérale?
M. Verreault: Je vais dire comme mon collègue de Nicolet,
est-ce que les ministres veulent se réécouter?
M. Léonard: Ce que le ministère nous dit c'est
qu'il leur apparaît comme prioritaire de continuer et d'augmenter le
service aux ministères et organismes gouvernementaux, un service
d'écoute de stations de radio et de télévision qui
couvrent les régions mentionnées. Cette priorité a
été établie suite aux nombreuses demandes de services de
la part des ministères et organismes gouvernementaux au cours de
l'exercice financier se terminant le 31 mars 1978 et aussi de l'augmentation
des demandes spéciales consenties au cours de ce même exercice des
différentes régies d'Etat qui demandent, je ne sais pas si c'est
visionner ou entendre les messages radiophoniques ou
télévisés.
M. Marchand: Dans quel but?
M. Léonard: Le poste doit vérifier comment la radio
rend les messages publicitaires, l'écoute des messages de
communication... Je pense que lorsqu'un ministère donne un
contrat...
M. Verreault: $57 000 pour cela?
M. Marchand: Réécouter les messages pondus par le
gouvernement? Tous vos messages sur
le référendum, vous voulez écouter cela encore une
fois, qu'ils sortent de tous les ministères? Ce sera peut-être
intéressant, mais à votre goût. Cela coûte cher pour
votre référendum. Il commence à coûter cher votre
référendum, quand tous les ministères mettent de l'argent
dessus.
M. Desbiens: Je trouve que c'est un excellent moyen de
vérification.
M. Marchand: Cette compagnie-là, Caisse Chartier, je vous
ai demandé le nom des administrateurs; est-ce que je pourrais aussi
savoir depuis combien de mois ou combien d'années c'est formé? Si
c'est une nouvelle compagnie, quels sont les administrateurs?
M. Léonard: D'accord.
M. Fontaine: C'est un nouveau service qu'on a établi?
M. Léonard: Non, cela existe depuis trois ans.
M. Fontaine: Cela existait en 1976, en novembre?
M. Léonard: On peut demander les objectifs de tout cela au
ministère. Il y en a ici, cela pourrait être plus clair
effectivement.
Le Président (M. Jolivet): Engagement financier no
300?
M. Marchand: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): 400?
M. Léonard: L'ancien engagement a été
commencé, les services ont été obtenus à partir du
1er avril 1976 et c'est la même firme depuis ce temps-là, Caisse
Chartier et Associés.
M. Léonard: C'est vrai que depuis ce temps-là les
ministres ont intérêt à se réécouter.
Le Président (M. Jolivet): 400?
M. Verreault: ... tout à l'heure, M. le Président,
je crois. Je ne me rappelle pas à quel numéro. Peut-être au
101, soumissions sur invitation. Un rapport. Est-ce qu'il y a moyen de savoir
si c'est le même ministère? On parle de la distribution des
journaux, la réalisation de recherches et, dans l'article 400, on parle
également...
M. Léonard: Ce n'est pas du tout la même chose.
M. Verreault: La confection de la revue annuelle
d'informatique.
M. Léonard: Là, vous êtes dans
l'informatique, dans les systèmes informatiques; vous parlez bien de
400?
M. Verreault: Oui. Je demandais s'il y avait un rapport entre 400
et 100? Aucun rapport. Est-ce qu'il y aurait moyen de savoir, pour Biro
Inc....
M. Fontaine: Pas Biron.
M. Verreault:... le nom des principaux
intéressés?
M. Léonard: Cela m'étonnerait que vous ne l'ayez
pas déjà, mais enfin on peut vous le redonner. C'est une firme
connue...
M. Fontaine: On est des néophytes nous autres,
là-dedans.
Conseil exécutif
Le Président (M. Jolivet): Le Conseil exécutif,
engagement no 400.
M. Fontaine: M. le Président, à l'engagement no
400, on demande $177 000 pour une subvention spéciale concernant les
frais de négociation encourus par Northern Quebec Inuit Association. Si
on regarde aux Richesses naturelles, à l'article 200, il me semble qu'on
a à peu près la même chose, et pour le même
montant.
M. Léonard: Chaque ministère paie ses frais de
négociation. Je pense qu'il y a différentes parties à
l'entente, comme vous le savez. Il y a plusieurs ministères qui sont
partie à cette entente.
M. Fontaine: Ce qui est curieux, c'est que cela arrive à
$177 000 tous les deux.
M. Léonard: On me dit que c'est le même
engagement.
M. Fontaine: Alors, on le fait sauter quelque part.
M. Léonard: Effectivement, dans les notes explicatives que
j'ai, ce sont exactement les mêmes engagements.
M. Fontaine: Cela veut dire que le gouvernement verse deux
chèques.
M. Léonard: Oui, on va vérifier cela.
Effectivement, les deux mêmes explications se retrouvent. Oui, c'est le
même engagement. Finalement, on peut vous dire à quel
ministère ce sera, si c'est au Conseil exécutif ou aux Richesses
naturelles.
M. Fontaine: Est-ce qu'il s'agit de suspendre les deux
engagements en question?
M. Léonard: Un au moins. Je suppose qu'il n'y a pas eu de
problèmes là-dessus, sur le plan concret.
M. Fontaine: Si vous savez à quel endroit cela
doit être versé, cela ne me fait rien de suspendre l'un ou
l'autre.
M. Léonard: On en suspendra un, si jamais c'est en cours,
mais cela m'étonnerait. J'ai l'impression qu'il y a un
dédoublement ici. C'est probablement un genre de transfert qu'il y a eu
d'un ministère à l'autre et les deux apparaissent.
M. Marchand: Comme on siège dans une semaine, M. le
ministre, on pourra peut-être suspendre les deux articles et, dans une
semaine, nous donner les indications voulues.
M. Léonard: D'accord, d'ici à une semaine.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement du Conseil
exécutif no 400 et celui des Richesses naturelles no 200 sont
suspendus.
M. Fontaine: M. le Président, je suis heureux de vous
apprendre que je viens de gagner mon salaire.
Le Président (M. Jolivet): A $177 000?
M. Léonard: II n'a quand même pas été
payé deux fois, même s'il y a deux photocopies.
M. Fontaine: On ne sait jamais!
Le Président (M. Jolivet): Engagement no 401. Pour combien
d'années, M. le député?
M. Fontaine: Pour plusieurs années à l'avenir.
Le Président (M. Jolivet): Article 401? Pas de
problèmes?
M. Fontaine: Un instant!
Le Président (M. Jolivet): No 800, Conseil
exécutif, toujours.
M. Verreault: Est-ce que c'est le dernier paiement, cela, M. le
Président? Si c'est pour porter la subvention à $890 000, est-ce
qu'il va y avoir d'autres paiements, d'autres subventions?
M. Léonard: Pas selon les renseignements que j'ai ici.
Est-ce qu'il y en aura d'autres dans l'avenir? Cela, c'est autre chose. Selon
ce que j'ai ici, c'est un engagement de $890 000.
M. Verreault: C'est pour l'année 1978 qu'on mentionne ici.
Cela a été versé en avril 1978.
M. Léonard: C'est cela.
M. Verreault: La question est de savoir s'il est prévu,
dans le programme, d'autres versements de subventions, à moins qu'il y
ait un déficit que le gouvernement comble.
M. Léonard: Là, on prévoit $890 000 et vous
avez ici un engagement de $800 000.
M. Verreault: Là, c'est rendu à $890 000. S'il
arrivait qu'un déficit se réalisait à la fin de
l'exercice, est-il prévu que le gouvernement absorbe le déficit
en supplémentaire?
M. Léonard: II n'est pas question de déficit
présentement là-dessus.
M. Fontaine: II ne fera pas de déficit avec l'argent qu'il
a là, certain!
M. Verreault: Le montant qui avait été
prévu, est-ce que c'était $800 000 ou $890 000?
M. Léonard: C'est $890 000. $90 000 ont été
versés en mars, et $800 000 maintenant.
M. Verreault: C'est le programme complet et total.
M. Léonard: Oui, le programme Retour aux sources.
M. Fontaine: M. le Président, vous excuserez mon
ignorance, mais est-ce que je pourrais savoir ce qu'est le Retour aux sources?
Est-ce que cela touche la semaine du patrimoine?
M. Léonard: Oui, en fait, dans le cadre des fêtes
sur le tricentenaire de la fondation...
M. Fontaine: 370e.
M. Léonard: ... du 370e anniversaire de la fondation de
Québec.
M. Fontaine: Oui, cela a été une bonne occasion.
370 ans, il fallait fêter cela absolument.
Le Président (M. Jolivet): C'est votre drapeau en
même temps.
M. Fontaine: 370.
M. Léonard: Je pense que tout le monde va être bien
d'accord qu'une fête comme celle-là qui fait renouer les liens par
exemple...
M. Marchand: ... référendum?
M. Léonard: ... avec les Américains où nous
avons...
M. Marchand: Pour aider le référendum.
M. Léonard: Les gens qui habitent aux Etats-Unis n'auront
pas à voter au référendum, à moins que ce ne soit
une de vos suggestions. On pourrait toujours en discuter.
M. Verreault: M. le Président...
M. Marchand: Les $800 000...
M. Verreault: Vous dites que les $800 000...
M. Marchand: ...
M. Verreault: Voyons! Est-ce qu'on va arrêter! Vous dites
que les $890 000 vont servir aux Américains.
M. Léonard: Non, c'est dans le cadre des
fêtes...
M. Verreault: Non, c'est ce que j'ai cru comprendre. J'aimerais
que vous rectifiiez.
M. Léonard: Je vais vous lire des attendus de
l'arrêté en conseil là-dessus. Attendu que, le 3 juillet
1608, Samuel de Champlain fondait la ville de Québec et jetait les
fondements du Québec; Attendu que cette date doit être
soulignée avec éclat afin d'en marquer l'importance historique et
qu'il est du devoir du gouvernement du Québec, représentant de
notre peuple, de participer activement à la célébration de
la fondation de Québec; II importe d'associer à ces
festivités les Canadiens et les Américains qui ont des origines
québécoises, etc.
M. Marchand: Jacques-Cartier, est-ce qu'on va le fêter
aussi? Il va falloir attendre en 2034 pour fêter Jacques-Cartier qui
a...
M. Léonard: Je serai là.
M. Fontaine: M. le Président...
M. Marchand: Vous serez là?
M. Fontaine: M. le Président, est-ce qu'on pourrait savoir
à quelle date débuteront les fêtes et à quelle date
elles se termineront?
M. Léonard: C'est le 3 juillet... Attendez un peu.
Exactement, je ne peux pas vous le dire. Cela va être
sûrement...
M. Fontaine: Est-ce possible que cela débute le 1er
juillet?
M. Léonard: Peut-être aussi. Le 24 juin, pourquoi
pas?
M. Fontaine: Non, c'est une question sérieuse.
M. Léonard: Tout ce que je sais ici... Non, je ne peux pas
vous dire combien de temps...
M. Fontaine: II me semble que...
M. Léonard: En fait, ce n'est pas spécifié
là-dessus. Je suppose que, la subvention ayant été
versée, ils vont régler les détails et la longueur des
fêtes. Tout ce que j'ai comme renseignement là-dessus, c'est
qu'ils doivent nous remettre un rapport le 1er septembre 1978 sur ces
activités.
M. Fontaine: A première vue, un esprit mal tourné
pourrait penser que le gouvernement du
Québec veut dépenser $890 000 en vue d'anéantir un
peu la fête du 1er juillet, qui est la fête de la
Confédération.
M. Léonard: Ce serait sûrement un esprit mal
tourné qui penserait cela.
M. Marchand: M. le ministre, vous avez un arrêté en
conseil là-dessus. On voudrait avoir l'arrêté en conseil.
La proposition des $890 000 a été faite selon des normes quand
même, c'est-à-dire qu'on a fait des propositions disant que telle
chose coûterait tant pour arriver à un tel montant. S'il y avait
moyen d'avoir les détails, les estimations de ces $890 000 et,
après, le bilan pour savoir où est allé ce montant de $890
000.
M. Léonard: Sur ce plan, l'arrêté en conseil
lui-même prévoit des dispositions. Il dit que le versement de
cette subvention est assujetti aux conditions suivantes qui devront faire
l'objet de l'adoption par la corporation d'un règlement de régie
interne, que la nomination de chacun des membres du conseil d'administration
est ratifiée par le ministre responsable et que la corporation doit
remettre son rapport annuel au ministre responsable au plus tard le 1er
septembre 1978. Si ces règlements de régie interne sont
prêts, on pourrait toujours les...
M. Marchand: Vous allez déposer ce rapport?
M. Léonard: Dès qu'ils seront prêts.
M. Marchand: Ah!
M. Verreault: S'il vous plaît!
M. Léonard: En tout cas, ils sont obligés de le
remettre au ministre responsable.
M. Marchand: Qui est le ministre responsable?
M. Léonard: C'est le Conseil exécutif. M.
Marchand: Le Conseil exécutif.
M. Léonard: C'est le premier ministre. (12 h 30)
M. Marchand: Le Haut-Commissiariat à la jeunesse, aux
loisirs et aux sports n'a rien à faire là-dedans.
M. Léonard: Non.
M. Fontaine: M. le Président?
Le Président (M. Jolivet): Oui?
M. Fontaine: Est-ce qu'on peut demander un vote
là-dessus?
Le Président (M. Jolivet): II n'y a pas de vote pour le
moment.
M. Fontaine: II n'y a pas de vote?
Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières
Le Président (M. Jolivet): II me semble qu'il n'y a pas de
vote sr les engagements financiers, à ma connaissance. uJe fais les
vérifications, mais il me semble que non. Consommateurs,
coopératives et institutions financières, engagement no 100.
M. Fontaine: Ce n'est pas le mien, c'est le vôtre.
Le Président (M. Jolivet): Je reviens. No 100...
M. Verreault: M. le Président, j'ai l'impression que la
différence de $50 000 dans les soumissions publiques, il n'y a aucune
explication à cela. C'est que la personne a réussi à le
faire à $50 000 meilleur marché que les autres. Mais on parle de
l'impression de la revue de l'Office de la protection des consommateurs. Y
a-t-il un montant de prévu pour la distribution? De quelle
manière fonctionne-t-on pour la distribution? C'est une revue
mensuelle?
M. Léonard: Ecoutez, c'est une autre opération en
fait. Nous avons demandé des soumissions pour l'impression. La
diffusion, c'est une autre chose.
M. Verreault: S'il n'y a aucun renseignement qui est
prévu, je vais laisser tomber.
M. Léonard: Cela ne faisait pas partie du contrat ou de la
soumission, la distribution, en fait. La seule chose qu'ils font, ils
l'impriment et l'apportent je suppose au ministère ou à
l'office...
M. Verreault: ... qui se charge de la distribution...
M. Léonard: ...chargé de la distribution.
M. Laberge: Vous avez l'information à savoir combien de
copies sont imprimées chaque mois environ? Je sais que c'est
distribué à différents endroits.
M. Léonard: Un instant. Ce qui est prévu, c'est un
tirage minimum de 175 000 copies, avec un maximum de 226 000 copies pour six
numéros. Cela porte sur six numéros. Je suppose qu'il doit y
avoir une certaine flexibilité là-dedans, mais c'est entre 175
000 et 225 000 pour six numéros.
Le Précédent (M. Jolivet): Engagement no 400.
M. Marchand: M. le Président, tout à l'heure, comme
la compagnie Xerox donne à peu près les mêmes avantages
à une location qu'à un achat, ici, on loue, à l'autre
engagement financier, on achetait. Pourquoi une location dans ce cas-ci?
M. Léonard: Est-ce que ce sont les mêmes? Ce ne sont
pas les mêmes machines. Dans le premier cas, c'es un modèle 3100.
Ici, c'est un modèle 9200.
M. Marchand: Elle est plus dispendieuse.
M. Léonard: Oui. Ce ne sont pas les mêmes machines.
Vous en aviez treize pour $64 000. Ici une pour $35 000.
M. Marchand: Le contrat est renouvelable dans douze mois avec
quel pourcentage d'augmentation?
M. Léonard: Ecoutez, c'est une location pure et simple sur
une période de douze mois. Cela m'apparaît être une assez
grosse machine.
M. Marchand: Y a-t-il des prévisions pour l'avenir, de
location ou d'achat au bout de douze mois?
M. Léonard: Non. C'est un contrat de location
uniquement.
M. Marchand: Pour douze mois. Il n'y a aucune
spécification.
M. Léonard: Dans toutes ces transactions, habituellement,
ce sont des locations qui existent et ce n'est que lorsqu'on a fait une
étude de coût-bénéfice qu'on décide
d'acheter, comme dans le premier cas, où il s'agissait de petites
unités qui m'ont l'air standard et, disons, d'un modèle
éprouvé. Tandis que cela, c'est une grosse machine,
effectivement, comparativement aux autres. Dans ces cas, je pense que la
politique, c'est de louer habituellement.
M. Marchand: La politique était de louer les petites
machines aussi.
M. Léonard: Oui, mais par une étude de
coût-bénéfice on a pu réaliser que c'était
moins dispendieux de les acheter.
M. Marchand: On connaît le service sur les petites
machines. Vous savez qu'il arrive souvent que cela manque et, quand vous faites
venir les experts de la compagnie pour réparer même une petite
machine, le coût de transport et de réparation, vous savez que
c'est extrêmement dispendieux. Que ce soit une grosse ou une petite, le
coût de transport est là. La grosse coûte plus cher
d'entretien, c'est normal, parce qu'elle coûte plus cher. Dans les deux
cas, je me demande si ce n'est pas de la mauvaise administration d'acheter ces
machines encore une fois. Je le répète, je pense bien que c'est
une politique gouvernementale qui ne semble pas uniforme, lorsqu'un
ministère loue, l'autre achète, dans des domaines aussi
particuliers que les Xerox, IBM et toutes ces compagnies. Les grosses
compagnies s'appliquent à louer autant que possible toutes ces
machines-là et on
sait que l'administration dans le domaine privé Est plus forte et
n'est pas faite à la petite semaine, comme on sent ici, à deux
ministères. Dans une compagnie privée on est un petit peu plus
prudent que cela, plus cohérent dans son système d'achat. Je me
demande comment deux ministères peuvent faire des choses aussi
différentes.
M. Léonard: Vous admettez que ce n'est pas la même
machine.
M. Marchand: J'admets que ce n'est pas la même machine,
mais il faut aussi admettre que dans ces domaines de IBM, Xerox, et tout cela,
la location est toujours préférable, je le pense.
M. Léonard: En tout cas le ministère des Affaires
sociales, dans son cas, a fait faire une étude de
coût-bénéfice qui avait démontré que
c'était moins dispendieux de les acheter.
M. Marchand: Une étude qui a coûté plus cher
que la valeur de la machine probablement.
M. Léonard: C'est fait en régie, ce sont des
fonctionnaires qui ont fait cela. Est-ce que je peux revenir, demander une
correction?
Le Président (M. Jolivet): Oui. Conseil exécutif
(suite)
M. Léonard: C'est à l'article 800, Conseil
exécutif. Dans les crédits du mois de mars 1978, à
l'engagement 401, cela concernait la subvention de fonctionnement au
comité organisateur de la fête Retour aux sources. On avait
demandé à ce moment-là et, je pense, obtenu le nom des
membres du comité organisateur; on ne les a pas fournis encore? En tout
cas, ce qui a été demandé, à ce moment-là,
c'est le nom des membres du comité organisateur ainsi que le budget des
dépenses. Alors, dès que nous l'aurons, on ne fournira pas deux
fois la même chose.
M. Fontaine: Est-ce que vous allez fêter le 375e
anniversaire?
Le Président (M. Jolivet): No 401 ?
M. Léonard: En tout cas, vous n'êtes pas pour les
relations avec les Canadiens ni les Américains. Nous on est pour
cela.
M. Fontaine: Oui, mais il n'est pas question des
Américains, là-dedans, c'est Retour aux sources, on fête le
370e anniversaire de fondation de la ville de Québec. Je me demande
pourquoi 370 au lieu de 375.
M. Léonard: C'est cela, on tient à entretenir de
bonnes relations avec les Canadiens et les Américains qui viennent
ici.
M. Fontaine: Oui, c'est parce que le gouver- nement a beaucoup
d'argent à dépenser cette année et il a
décidé d'en dépenser là-dedans.
M. Marchand: II n'en met pas dans l'industrie et il en met dans
le référendum.
Le Président (M. Jolivet): Très bien. Education,
Haut-Commissariat à la jeunesse, aux loisirs et aux sports.
Consommateurs (suite)
M. Fontaine: Un instant, M. le Président; à 400 je
n'avais pas...
Le Président (M. Jolivet): Oui, vous n'avez pas
terminé, excusez-moi.
M. Fontaine: J'avais demandé la parole à 400.
Le Président (M. Jolivet): Oui, je pensais que vous aviez
terminé.
M. Fontaine: Non, je n'ai pas parlé encore.
Le Président (M. Jolivet): J'avais même
annoncé 401 qui n'existait pas.
M. Fontaine: A 400, M. le Président, est-ce qu'on pourrait
savoir le coût d'achat de cette machine?
M. Léonard: On ne l'a pas; présentement, on la
loue.
M. Fontaine: Mais vous devez vous être informé pour
savoir combien cela coûterait pour l'acheter?
M. Marchand: Vous vous étiez informé dans le cas
des petites machines.
M. Léonard: On va demander à Xerox.
M. Marchand: Est-ce que le ministre des Consommateurs ne s'occupe
pas de ses achats?
M. Léonard: Lui le sait, mais vous demandez une
information que je n'ai pas ici; alors il va probablement pouvoir nous le
donner. Peut-être même que la compagnie Xerox ne vend pas de ces
machines, ne fait que les louer...
M. Marchand: Elle est pas mal plus occupée par
Tricofil.
Education
Le Président (M. Jolivet): Education, Haut-Commissariat
à la jeunesse, aux loisirs et aux sports...
M. Léonard: Vous, cela a l'air de vous préoccuper
en tout cas.
Le Président (M. Jolivet): ... l'engagement no 100.
M. Marchand: Cela me préoccupe, II y a beaucoup de
compagnies qui me préoccupent comme une compagnie au coin de Jean-Talon
qui vient de fermer ses portes vendredi passé; 1500 employés
à pied; cela me préoccupe.
Le Président (M. Jolivet): M. le député on
est rendu au no 100.
M. Fontaine: Non, non, on n'a pas adopté encore 400, on ne
l'a pas adopté encore 400.
Le Président (M. Jolivet): Ah! vous avez encore des
questions?
M. Fontaine: Non, mais il n'est pas adopté encore. On
n'est pas rendu à 100, on n'a pas adopté 400 encore.
Le Président (M. Jolivet): On peut bien l'adopter,
puisque...
M. Fontaine: Je ne sais pas s'il n'a pas fini, le
député de Laurier.
Le Président (M. Jolivet): A ma connaissance il avait
terminé; il a tourné sa page, cela faisait longtemps, le
député de Laurier.
M. Fontaine: M. le Président, vous n'avez pas le droit de
nous imputer des intentions; lorsqu'on tourne nos pages de livre, c'est qu'on
va voir si...
Le Président (M. Jolivet): Non, est-ce que M le
député de Laurier avait vraiment l'intention de poser des
questions sur l'engagement no 100?
M. Laberge: Peut-être que le député de
Laurier voudrait avoir le nom des administrateurs de Xerox?
M. Marchand: Non, mais peut-être que le gouvernement aurait
avantage à aller chercher des administrateurs de la compagnie Xerox.
C'est une compagnie à profits et qui ne passe pas son temps à
parler de la langue, à parler de ceci et cela, mais qui s'occupe
d'affaires pour faire vivre son monde.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Laurier...
M. Léonard: Le chômage a baissé,
là!
M. Marchand: Le chômage a baissé? Il augmente! En
Australie!
Le Président (M. Jolivet): J'aimerais qu'on en arrive
à l'engagement no 100 du haut-commissariat. Est-il adopté? Allons
au suivant. Education, article 200.
M. Verreault: M. le Président...
Le Président (M. Jolivet): On passe à l'autre?
M. Fontaine: Un instant, M. le Président! Quel genre
d'étude? Pourquoi une étude dans ce domaine-là?
M. Léonard: Ce n'est pas une étude, c'est un
contrat de service.
M. Fontaine: Un contrat de service pour explorer le
marché.
M. Verreault: Dans l'espace de quelques pages, Biro fait beaucoup
de recherches! J'espère que cela va arriver à de bonnes fins!
M. Léonard: Les buts de ce contrat sont que le consultant
doit, dans un délai de quatre mois, réaliser un examen des
matériels et des logiciels informatiques susceptibles de répondre
aux besoins futurs des commissions scolaires, tel que projeté dans la
définition du modèle de réseau de
téléinformatique à deux niveaux de traitement et ensuite
de dégager de cet examen les contraintes de marché susceptibles
d'être prises en considération dans la confection d'un cahier des
charges en vue d'un éventuel appel d'offres.
M. Verreault: Cela va servir, M. le Président!
M. Marchand: Concernant le dépôt du contrat, M. le
ministre...
M. Verreault: C'est $27 500 jetés à l'eau! Est-ce
que cela a été à la demande expresse des commissions
scolaires?
M. Léonard: C'est vous qui le dites!
M. Verreault: Je vous pose la question. C'est parce que, à
$1 la petite bière, cela en fait un paquet!
M. Léonard: Vous savez que, dans le domaine de
l'informatique, les appels d'offres sont extrêmement complexes et il est
important de bien décrire les spécifications; à ce moment,
on doit faire appel à des firmes de professionnels.
M. Marchand: Négociez-vous avec plusieurs compagnies ou
seulement avec Biro?
M. Léonard: C'est négocié avec un
spécialiste, Biro, qui connaît bien la structure de l'organisation
informatique au gouvernement.
M. Verreault: M. le Président, est-ce que le rapport dit
que c'est à la demande des commissions scolaires? Ou est-ce à la
demande du ministre?
M. Léonard: C'est CIMEQ qui fait l'étude qui a
demandé l'étude à Biro et c'est elle qui fournit tout le
réseau informatique des commissions scolaires. Je pense que cela me
paraît très logique que cela soit fait comme cela.
M. Fontaine: Vous dites que c'est Biro qui fournit l'informatique
des commissions scolaires?
M. Léonard: Biro a été chargé de
réaliser un examen du marché en prévision d'un appel de
qualifications pour les fournisseurs de matériel informatique des
commissions scolaires.
M. Marchand: Avez-vous l'intention de presser le gouvernement de
faire les mêmes études qu'à l'Education? Parce qu'on sait
que le gouvernement se sert beaucoup de l'informatique.
M. Léonard: Cela se fait à l'heure actuelle.
M. Marchand: Y a-t-il des études pour savoir combien
l'informatique va coûter?
M. Léonard: Ne nous demandez pas d'autres études
puisque vous dites toujours qu'on en fait trop!
M. Marchand: Justement. On vous demande s'il va y avoir d'autres
études pour savoir combien cela va coûter.
M. Léonard: En tout cas, on rationalise! M. Marchand:
On sait cela! On socialise! Le Président (M. Jolivet): Cela
va?
M. Fontaine: Est-ce qu'on pourrait savoir pourquoi faire une
étude pour explorer le marché en vue de faire des appels d'offres
ultérieurement? Pourquoi ne pas faire directement des appels d'offres?
Pas besoin de faire une étude de marché!
M. Léonard: En informatique je ne sais pas si vous
connaissez le domaine c'est important de bien décrire les
spécifications d'un contrat. C'est un contrat qui va porter,
d'après le ministère, sur quelque chose comme plusieurs dizaines
de millions quand on va faire des appels d'offres. Je pense que c'est important
de bien faire l'appel d'offres! (12 h 45)
M. Fontaine: Ni au gouvernement, ni aux commissions scolaires, il
n'y a de spécialistes capables de faire cela?
M. Léonard: C'est en relation avec S1MEQ et c'est SIMEQ
qui fournit les réseaux des commissions scolaires, le service
d'informatique du ministère de l'Education du Québec, et je
pense, encore une fois, que c'est important de bien décrire les
spécifications, sinon, quand on va arriver, qu'on va faire l'appel
d'offres, il se peut qu'il y ait seulement une firme capable de les remplir,
capable de répondre à l'appel d'offres, pour qu'on ne puisse
monter trop haut dans les coûts ou aller trop bas. Je pense qu'il faut
admettre que ce sont des spécialistes qui peuvent le mieux nous aider
à décrire cela.
M. Fontaine: Vous voulez être sûrs qu'il y a
seulement une firme qui puisse remplir les conditions?
Le Président (M. Jolivet): Engagement 300.
M. Verreault: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): 301? 400?
M. Verreault: A 400... C'est encore de la machinerie? Le
gouvernement n'a pas l'intention d'investir dans IBM?
M. Fontaine: Même question, M. le Président. Quel
aurait été le prix d'achat de cette "imprimante"?
M. Léonard: Je ne sais pas. S'il y a un prix d'achat, on
le fournira, s'il en existe un, mais vous savez que, pour beaucoup
d'équipements d'IBM, il n'y a pas de prix d'achat, c'est toujours fait
sur une base de location et non sur une base d'achat. Vous savez fort bien que,
en tout cas dans les années passées, il y a eu une
désuétude très forte dans le domaine des
équipements informatiques. Au fond, cela ne donne pas grand-chose de les
acheter parce que l'acheteur ne pourrait pas réutiliser du
matériel qu'il y a à l'intérieur de ces machines alors
qu'IBM peut le faire, peut recycler une bonne partie du matériel. C'est
la coutume courante de louer des appareils informatiques par des contrats
à plus ou moins long terme, mais de ce type. Je ne suis même pas
sûr qu'il existe un prix d'achat.
M. Fontaine: J'aimerais avoir l'information, parce qu'il s'agit
simplement d'une imprimante, il n'y a rien de sorcier là-dedans.
M. Léonard: Cela dépend à quel appareil elle
est reliée. Si cela existe, on vous le fournira; on va le demander et je
n'ai pas d'objection à le fournir.
M. Verreault: M. le Président, au lieu d'acheter
l'Asbestos Corporation, peut-être que le gouvernement aurait eu avantage
à acheter IBM.
M. Fontaine: Probablement que ce serait plus payant.
M. Marchand: La compagnie filiale française IBM.
Le Président (M. Jolivet): Education.
Arrêté...
M. Léonard: Qu'est-ce que vous avez contre les
Français?
Le Président (M. Jolivet): Education. Arrêté
en conseil.
M. Marchand: Je n'ai rien contre les Français.
M. Léonard: Cela a l'air...
M. Marchand: Chaque fois qu'ils se montrent le nez au
Québec, ils viennent faire du trouble.
M. Verreault: C'est le seul endroit où l'on puisse... je
me sens séparatiste, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Vous êtes bien un des
seuls! Engagement 800.
M. Fontaine: M. le Président, vous n'avez pas le droit
d'émettre des opinions.
M. Verreault: Vous devez être impartial. M.
Léonard: 800, cela va? M. Verreault: 800, adopté.
M. Fontaine: A 800, est-ce qu'on peut avoir la répartition
qui est donnée à chaque université, la ventilation?
M. Léonard: A chaque constituante? M. Fontaine:
Oui.
M. Léonard: Je ne pense pas que cela existe, parce qu'il
s'agit du financement du capital et des intérêts d'un emprunt de
$10 millions. A ce moment-là, je pense que c'est le siège social
qui doit faire le financement des constituantes. Je ne pense pas que ce soit
attribuable, en partie, a une constitutante ou à l'autre, ce sont les
dépenses c est cela qu'on dit on ne divise pas le
financement habituellement.
M. Fontaine: D'accord.
M. Léonard: Les dépenses d'immobilisation peuvent
être données constituante par constituante, mais pas le
financement, je serais étonné que cela existe.
Finances
Le Président (M. Jolivet): Finances. Engagement no
100.
M. Marchand: A 100, M. le Président, y a-t-il d'autres
contrats de cette nature pour l'achat d'Asbestos Corporation, la
négociation du prix d'achat des actions? Est-ce qu'il y a d'autres
sociétés qui peuvent être engagées ou est-ce la
seule compagnie qui a été demandée pour faire certaines
négociations? Est-ce qu'on peut savoir où en sont rendues les
négociations? Est-ce qu'on peut demander...
M. Léonard: Je pense que c'est une question que vous
devriez poser à l'Assemblée nationale, au ministre, je ne
pourrais pas vous répondre ici là-dessus.
M. Marchand: Est-ce qu'il y a d'autres firmes qui ont
été engagées en dehors de la négociation pour
l'achat des parts?
M. Léonard: Je ne le crois pas, sauf erreur, il n'y a pas
d'autre firme là-dessus.
M. Verreault: Y a-t-il des montants supplémentaires qui
doivent être ajoutés à ce montant? C'est un contrat de
service?
M. Léonard: C'est un contrat ferme. Ce contrat sera sur
une base forfaitaire pour un montant total de $357 000 US, soit $390 770
canadiens.
M. Marchand: Est-ce qu'on pourrait avoir le coût du
contrat, s'il vous plaît? Le contrat a-t-il été
signé à Montréal ou à New York? Je pose la
question.
M. Léonard: Cela peut avoir un intérêt, je ne
sais pas, on regardera au contrat.
M. Marchand: Parce que s'il n'y avait pas possibilité de
le signer en français, il a été signé à New
York, et s'il a été signé en français, il aurait pu
être signé à Montréal, cela dépend...
M. Léonard: Même en anglais, il aurait pu être
signé à Montréal aussi.
Une Voix: A la Sun Life!
M. Marchand: On s'est même déplacé
jusqu'à Londres pour les signer en anglais! Dépôt du
contrat, M. le Président?
M. Fontaine: Dans la remarque, on dit: Contrat de services pour
agir à titre de conseillers dans l'évaluation je pense que
cela a été fait mais on ajoute la négociation du
prix d'achat des actions. Est-ce que le ministre pourrait nous informer si,
effectivement, il y a eu négociation parce que jusqu'à
présent, je ne pense pas qu'il y ait eu d'entente pour l'achat.
M. Léonard: Sur ce plan, vous poserez la question au
ministre des Finances à l'Assemblée nationale.
M. Fontaine: Oui, mais, écoutez...
M. Léonard: Au fond, le contrat porte sur
l'évaluation et la négociation des conseillers.
M. Fontaine: Vous nous demandez de voter un chèque de $390
770 à cette compagnie, pour avoir négocié le prix d'achat
des actions de la société AsbestoS Corporation. On vous demande
si, effectivement, il y a eu une négociation et vous n'êtes pas
capable de nous répondre. Je me demande comment on peut voter des sommes
quand on ne sait pas si le travail a été effectué.
M. Léonard: D'abord, vous ne votez pas sur ce montant;
vous prenez connaissance qu'il y a eu un contrat de services intervenu entre
Kidder, Peabo-dy et le gouvernement.
M. Fontaine: Oui, mais on a le droit de l'approuver ou de le
désapprouver.
M. Léonard: Maintenant, cela porte sur deux ans. Il y a un
premier montant qui est payable le 31 mars 1978, je suppose que c'est en
relation avec des services rendus, et un autre montant va être
payé mensuellement, par la suite, sur procuration de factures
acceptées par le ministère.
M. Fontaine: Quel est le montant payé en mars 1978?
M. Léonard: Effectivement payé, je ne sais pas.
L'engagement est de $171 550, à même les crédits de 1977/78
et le reste, $219 220, est payable en 1978/79 sur une base mensuelle.
Le Président (M. Jolivet): Cela va, messieurs les
députés?
M. Fontaine: Sur division. M. Marchand: Sur division, M.
le Président. Immigration
Le Président (M. Jolivet): Immigration, engagement no
100.
M. Marchand: A 100, M. le Président, pour les cours de
langues, quelle langue doit-on enseigner?
M. Léonard: Au Saguenay?
M. Marchand: Répondez, M. le ministre. Est-ce que ce sont
des cours d'anglais, des cours d'italien, des cours de grec, des cours de
français?
M. Léonard: On ne spécifie pas dans le CT; ce sont
des cours de langues à temps plein.
M. Verreault: Est-ce qu'il y a d'autres commissions scolaires qui
en dispensent?
M. Marchand: Adopté.
Industrie et Commerce
Le Président (M. Jolivet): Industrie et Commerce,
engagement no 200.
M. Marchand: A 200, qui est cette corporation, la Corporation
Rogex Inc., Montréal? Quels sont les administrateurs?
toi. Léonard: J'ai quelques notes explicatives:
Incorporée en 1971, la société Rogex Inc. consti- tue un
groupement d'intérêts économiques dont les actionnaires
membres sont des PME manufacturières du secteur meuble pour une
fois on fait quelque chose dans l'industrie, comme on en fait souvent, vous ne
devriez pas vous plaindre son principal objectif vise à faire
réaliser aux membres des économies d'échelle sur l'achat
de biens et de services tels que les matières premières, les
assurances, le crédit et la gérance.
M. Marchand: Est-ce dans le cadre de OSE?
M. Léonard: C'est dans le cadre de la bonne administration
du Québec.
M. Marchand: Ce n'est pas une réponse cela, M. le
ministre.
M. Fontaine: Pourquoi dit-on une subvention spéciale?
C'est parce que cela n'entre dans aucun programme?
M. Verreault: C'est une subvention sélective.
M. Léonard: Le ministère a donné cette
subvention pour les raisons suivantes. D'abord, la formule du groupement
d'intérêts économiques constitue une expérience
pilote qui pourrait être advenant sa réussite
étendue à d'autres secteurs pour accroître leur
rentabilité en réalisant des économies d'échelle.
En 1977, de plus, la faillite de deux actionnaires membres a
entraîné pour Rogex une perte de $100 000 lui causant ainsi des
problèmes de liquidité. Ceux-ci seront solutionnés par un
apport additionnel de $50 000 des membres, par un emprunt et possiblement par
l'obtention de la présente subvention. Enfin, l'expansion des
opérations nécessitera des dépenses administratives
additionnelles afin d'intensifier le recrutement des membres et la
négociation de contrats avec les fournisseurs.
M. Verreault: M. le Président, est-ce que cette compagnie,
la corporation Rogex Inc., est soumise à un rapport qu'elle doit
remettre au ministère de l'Industrie et du Commerce?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Jolivet): Adopté?
M. Verreault: Le rapport n'a pas été
déposé, puisque c'est pour l'année 1978/79.
M. Léonard: Non, mais je suppose que, dans l'octroi de la
subvention, on va demander un rapport; c'est habituel, en tout cas, dans les
conditions de subventions.
M. Fontaine: Avant d'accorder la subvention...
M. Verreault: M. le Président, est-ce que le ministre
pourrait déposer les critères, ou encore est-ce que cela a
été donné par arrêté en conseil, ou sur
proposition du ministre?
M. Léonard: C'est le Conseil du trésor. C'est une
subvention de $30 000...
M. Verreault: A ce moment-là, est-ce qu'il y aurait
possibilité d'avoir un dépôt de l'arrêté en
conseil?
M. Léonard: il n'y a pas d'arrêté en conseil.
On dit qu'on ne dépose pas les CT.
M. Verreault: Depuis quand? A la dernière commission, M.
le Président, le ministre en a déposé, si je me rappelle
bien.
Le Président(M. Jolivet): Comme je n'y assistais pas, cela
ne me touche pas.
M. Léonard: il y a peut-être eu erreur, on me dit
qu'on ne dépose pas les CT.
M. Verreault: Est-ce que, d'autre part, il y aurait
possibilité que le ministre dépose ces critères?
M. Léonard: On dit que c'est une subvention
spéciale pour les trois objectifs que je vous ai mentionnés;
donc, ceci constitue les critères pour lesquels la subvention a
été accordée.
M. Verreault: J'ai peut-être très mal compris, mais,
lorsque le ministre tout à l'heure a fait la lecture de l'explication,
on a parlé également de déficits à combler, etc. Je
me demande si cette corporation ne se servira pas de la subvention
spéciale pour combler une partie d'un certain déficit, puisqu'on
dit dans un autre temps que cette subvention spéciale...
M. Léonard: On vous a dit que c'était pour cela,
renflouer le fonds de roulement.
M. Verreault: ... qui servait à l'étude aussi des
marchés, si j'ai bien compris. Entre l'étude et le paiement d'un
déficit, il y a une grosse différence.
M. Léonard: Vous relirez la transcription des buts ou des
notes explicatives que je vous ai donnés sur l'entreprise. Allez voir
ces objectifs, c'est un groupement d'intérêts économiques,
les PME, dont les actionnaires membres sont des PME manufacturières du
secteur du meuble. Son objectif est de réaliser des économies
d'échelle.
Le Président (M. Jolivet): Nous arrivons à 13
heures et nous avons comme mandat de terminer les engagements financiers
d'avril 1978. Est-ce qu'on a consensus pour terminer...
M. Léonard: ... pour aller un peu plus avant. M.
Fontaine: On en a encore pas mal.
Le Président (M. Jolivet): Non, je vous pose la question,
c'est à vous autres de le décider.
M. Marchand: On en a encore pas mal à voir, M. le
Président, sur le ministère de l'Industrie et du Commerce. On
peut continuer cet après-midi.
Le Président (M. Jolivet): Je ne pense pas, cela se
termine à 13 heures. Il y a d'autres commissions qui siègent cet
après-midi. Donc, je dois arrêter l'étude des engagements
financiers...
M. Marchand: On continuera le 22.
M. Léonard: Est-ce qu'on ne devrait pas finir, au moins,
le ministère de l'Industrie et du Commerce?
Le Président (M. Jolivet): L'industrie? L'article 400.
M. Marchand: J'aurais juste une petite question. Je voudrais
savoir, en ce qui concerne les premiers $20 000, en quelle année la
décision des $26 000. En quelle année la première
location? (13 heures)
M. Léonard: En 1977/78, il y a eu un premier crédit
autorisé.
M. Marchand: D'accord. Cela répond à ma
question.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 700?
M. Verreault: A 700, 701, 702, 703 et 704, cela peut être
adopté, mais j'aurais besoin d'un petit détail simplement.
J'aimerais que le ministre m'explique ce que veut dire PACASIQ.
M. Léonard: Un instant! Cela ressemble à une
publicité qu'on a déjà connue.
M. Verreault: Vous avez appelé cela pacaque hier.
Une Voix: Non, macaque.
Le Président (M. Jolivet): Macaque, ce n'était pas
pareil. C'était un singe.
M. Marchand: On a notre...
Le Président (M. Jolivet): Vous avez cela ici en haut, si
vous regardez, c'est programme d'aide financière... Est-ce que cela se
peut? Non. Ce n'est pas cela. C'est l'aide financière et
professionnelle? Non, ce n'est pas cela.
M. Léonard: On va peut-être le retrouver à
quelque part.
M. Marchand: Est-ce que le président est en train de
répondre aux questions?
M. Léonard: Je cherche la réponse.
M. Verreault: Est-ce que c'est nouveau? Est-ce que c'est
inventé? Dépôt.
M. Léonard: Oui, on va vous le déposer...
M. Verreault: Cela dépend. Si cela ne concerne pas, c'est
dangereux... ce peut être une subvention de patronage...
M. Léonard: ... avec assurance à cette question,
tout de suite, on va vous déposer cela.
M. Marchand: Dépôt du programme. Le
Président (M. Jolivet): Adopté?
M. Fontaine: Adopté. M. Verreault:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 800?
M. Marchand: A 800, les modalités de remboursement,
l'Institut de Bio-endocrinologie Inc..
M. Verreault: Est-ce que cela a un rapport avec...
M. Marchand: C'est dans le programme...
M. Laberge: II y a une entreprise innovatrice. C'est un des
programmes...
M. Marchand: D'accord. Tout simplement la modalité des
remboursements.
M. Laberge: Les critères ont été connus, je
pense, au cours de l'hiver.
M. Léonard: Les modalités de remboursement... On
dit que les termes et conditions du prêt seront conformes aux
dispositions de l'arrêté en conseil 4104-77. Il est
précisé dans la convention de prêt que parapheront
éventuellement les parties. C'est selon l'arrêté en conseil
4104-77.
Le Président (M. Jolivet): Nous ajournons avec l'adoption
de ce programme no 800? Nous serons rendus à la Justice.
M. Léonard: C'est à la condition que, la semaine
prochaine, on passe à travers le mois de mai et ceux-là. Il reste
un autre cahier complet.
M. Fontaine: ... on peut vous donner du temps...
(Fin de la séance à 13 h 4)