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Étude des engagements financiers des mois
d'avril (2) mai juin 1978
(Neuf heures trente-sept minutes)
Le Président (M. Clair): À l'ordre, messieurs, s'il
vous plaît!
La commission permanente des engagements financiers est réunie
pour procéder à l'examen des engagements financiers du
gouvernement pour les mois d'avril, mai, juin, juillet et nous en étions
rendus, lors de la dernière séance, à l'étude de
l'engagement no 100 du mois d'avril 1978 au ministère de la Justice.
M. le député de Laurier.
M. Marchand: M. le Président, avant de commencer,
j'aimerais demander si la secrétaire de la commission sera
présente. Je m'aperçois qu'elle n'y est pas et c'est
extrêmement important.
Le Président (M. Clair): Justement, M. le
député de Laurier, j'ai moi-même remarqué l'absence
de la secrétaire pour l'instant, mais, quand même, dans le but
d'avancer le plus rapidement possible, j'ai décidé d'ouvrir la
séance. Il y a encore au moins une formalité à remplir,
celle de désigner, de nommer les membres pour la journée. S'il y
avait des remplacements tant du côté ministériel que du
côté de l'Opposition, je vous prierais de m'en prévenir
immédiatement.
M. Léonard: M. Morneau peut la remplacer
temporairement.
M. Marchand: C'est impossible, il ne peut pas.
Le Président (M. Clair): Les membres de la commission sont
les suivants et vous me préviendrez s'il y a des changements: M. Baril
(Arthabaska); M. Bellemare (Johnson) remplacé par M. Fontaine
(Nicolet-Yamaska); M. Bordeleau (Abitibi-Est), M. Desbiens (Dubuc); M. Gratton
(Gatineau)...
M. Marchand: Remplacé par M. Richard Verreault.
Le Président (M. Clair): ... remplacé par M.
Verreault (Shefford); M. Laberge (Jeanne-Mance), Mme Leblanc
(Îles-de-la-Madeleine), M. Lefebvre (Viau), M. Léonard
(Laurentides-Labelle), M. Marchand (Laurier), M. Proulx (Saint-Jean), M. Roy
(Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn-Noranda).
Messieurs, je voudrais vous indiquer un changement au niveau des membres
de la commission: Mme Leblanc (Îles-de-la-Madeleine) sera
remplacée par M. Bordeleau (Abitibi-Est). M. Bordeleau est
déjà membre de la commission; alors, on laisse Mme Leblanc
(Îles-de-la-Madeleine).
Messieurs, lors de la dernière séance de cette commission,
le 14 juin 1978, il avait été convenu que le procès-verbal
de la séance tenue le 25 mai 1978 serait adopté lors de la
prochaine réunion qui avait été fixée, à ce
moment-là, au 22 juin 1978. Étant donné que le 22 juin
1978, à ma connaissance, la commission ne s'est pas réunie, je
pense que la première chose à faire est, dans l'ordre, d'adopter
le procès-verbal du 25 mai 1978 et, ensuite, d'adopter le
procès-verbal de la réunion du 14 juin 1978.
M. Marchand: Quant à nous, M. le Président, nous
sommes prêts à adopter les deux procès-verbaux.
Le Président (M. Clair): Les deux procès-verbaux du
25 mai 1978 et du 14 juin 1978 sont adoptés.
Nomination d'un secrétaire par intérim M. Marchand:
M. le Président...
Le Président (M. Clair): M. le député de
Laurier.
M. Marchand: ... avant d'aller plus loin, je voudrais, d'abord,
féliciter la secrétaire de la commission pour le travail qu'elle
a accompli depuis qu'elle est secrétaire de la commission; sa
compétence et son intégrité ne sont aucunement mises en
doute. Par contre, Mme Nicole Rodrigue est maintenant secrétaire
particulière dans le bureau d'un ministre au pouvoir,
c'est-à-dire au cabinet de M. Robert Burns, et je pense qu'il y a
incompatibilité entre la position qu'elle occupe actuellement et celle
de secrétaire d'une commission des engagements financiers.
On sait qu'être secrétaire particulière d'un
ministre, cela implique des obligations politiques. Je ne le cache pas et tout
le monde connaît cela. Je me demande comment la secrétaire
particulière d'un ministre peut être secrétaire de la
commission des engagements financiers.
Le Président (M. Clair): M. le ministre.
M. Léonard: Ce qu'on m'en a dit, c'est que Mme Rodrigue
qui est à son poste n'était pas encore remplacée comme
agent... Vous avez un poste d'agent de maîtrise? Vous ne faites plus
partie du personnel de M. Burns. Je ne sais pas comment on règle... (9 h
45)
Le Président (M. Clair): Si le Président vous
suggérait que, jusqu'à la suspension de ce midi, Madame Rodrigue
continue de faire office de secrétaire; cela me permettrait de
vérifier sur l'heure du midi, les précédents qui ont pu
exister auparavant. On pourrait disposer facilement de cette question au
début de la séance de cet après-midi. Je pense, comme le
député de Laurier qui rendait lui-même hommage à
Madame Rodrigue
pour son intégrité et pour les immenses services qu'elle a
rendus à cette commission, que cela ne met pas en cause la
crédibilité de toute notre commission si Madame Rodrigue
continuait de remplir la fonction cet avant-midi.
M. Marchand: Si elle n'est pas et affirme qu'elle ne fait pas
partie du cabinet de M. Robert Burns, à ce moment-là, je pourrais
accepter qu'elle soit secrétaire. Mais, si on vérifie et qu'elle
est secrétaire particulière dans le cabinet de M. Robert Burns,
nous ne pouvons pas l'accepter. C'est impossible, c'est une
incompatibilité absolument... on ne peut pas accepter une telle chose
parce qu'à ce moment-là, c'est une personne politique. Une
personne politique ne peut pas être secrétaire d'une commission.
Il ne faudrait pas jouer sur les mots là-dessus et ne pas nous dire que
ce matin elle ne l'est pas et que ce midi elle l'est. Je pense qu'on doit
savoir où l'on se branche!
Le Président (M. Clair): C'est ce que je m'engageais
à vérifier, M. le député de Laurier. Notre
règlement à l'article 135a, s'il n'a pas été
modifié, dit simplement, à son paragraphe 2: "Que la commission
des engagements financiers est soumise quant à sa formation, à
son fonctionnement aux règles spéciales suivantes: Elle est
formée de treize députés dont un, au moins, doit
être membre du Conseil du trésor et on y mentionne qu'elle peut
confier le poste de secrétaire à un fonctionnaire". Je vous suis
dans votre argumentation, sauf que, ce qu'il s'agirait de faire, je pense,
c'est de vérifier la situation, tout comme on pourrait suspendre les
travaux pour la vérifier immédiatement. On peut,
également, attendre à ce midi.
M. Léonard: C'est peut-être mieux de vérifier
tout de suite.
M. Marchand: Je demanderais d'abord, comme première
question: Est-ce que Madame Rodrigue a été secrétaire
particulière dans le cabinet de M. Robert Burns, le ministre à la
réforme électorale.
Le Président (M. Clair): La question, vous l'adressez au
Président, au ministre actuel, ou si vous voudriez obtenir une
réponse...
M. Marchand: Je l'adresse au Président, parce que c'est
à vous que j'adresse la question. Ce n'est pas une question au ministre.
La secrétaire est là, elle n'est pas loin, c'est facile de vous
informer. Si elle l'a été depuis la fin de la session, et, si
elle devra l'être demain matin.
M. Léonard: Si vous aviez d'autres questions à
poser, il pourrait vérifier tout d'un coup, là-dessus.
Le Président (M. Clair): Votre question est: Est-ce
qu'elle est ou a été secrétaire?
M. Marchand: Est-ce qu'elle l'a été depuis la fin
de la session jusqu'à aujourd'hui et est-ce qu'elle le sera demain?
Le Président (M. Clair): Je prends cela en note. La
commission suspend ses travaux pour quelques minutes.
(Suspension de la séance à 9 h 48)
Reprise de la séance à 10 heures
Le Président (M. Clair): La commission permanente des
engagements financiers reprend ses travaux.
Vérification faite, M. le député de Laurier, MM.
les membres de la commission, je suis en mesure de vous certifier
qu'effectivement Mme Nicole Rodrigue a occupé un poste à titre de
secrétaire particulière adjointe du leader du gouvernement, M.
Robert Burns. À la suite de la nomination de M. Claude Charron comme
leader du gouvernement, le statut officiel, si on veut, le statut juridique des
gens n'est pas pour autant changé immédiatement puisque, à
titre de secrétaire particulière adjointe, pour accéder au
Cabinet, le cas de Mme Rodrigue fait l'objet d'une décision de la
Commission de la régie interne. Même si, dans les faits, elle
n'occupe plus le poste de secrétaire particulière adjointe, tel
que nos membres de la commission ont pu l'entendre l'affirmer tantôt, il
n'en demeure pas moins que, juridiquement, tant que la Commission de la
régie interne ne se sera pas à nouveau penchée sur son
cas, je pense que, juridiquement parlant, le député de Laurier a
raison d'affirmer qu'elle ferait encore partie, en tout cas, du personnel
politique. Son statut est imprécis et pour cette raison, je suis tout
à fait ouvert à une suggestion de la part des membres pour nommer
un secrétaire par intérim, en attendant que les consultations qui
sont habituellement menées avant la nomination par la commission
permanente des engagements financiers d'un secrétaire aient lieu. On
pourrait, je pense, même si ce n'est pas prévu
spécifiquement aux règlements, procéder à la
nomination d'un secrétaire par intérim.
M. Marchand: Je propose M. Jacques Pouliot, par
intérim.
M. Léonard: Pas d'objection.
Le Président (M. Clair): Alors, tout le monde accepte que
M. Jacques Pouliot agisse à titre de secrétaire par
intérim de la commission des engagements financiers.
Je profite de l'occasion, à titre de président de cette
commission, pour remercier Mme Nicole Rodrigue des excellents services qu'elle
a offerts à cette commission et qu'elle m'a offerts personnellement,
à titre de président, au cours de ces quelques mois en poste.
Les procès-verbaux de la séance du 14 juin et du 25 mai
sont adoptés. Nous en sommes donc rendus, à moins qu'il y ait
d'autres questions préliminaires... Oui, M. le député de
Laurier.
Commentaires sur les engagements de mars 1978
M. Marchand: M. le Président, nous avons reçu
quelques réponses sur des engagements financiers de mars 1978 et je
voudrais revenir sur certaines réponses. On lit les réponses.
Nous avions demandé, par exemple, aux engagements 401 et 402, aux
Communications, les nouvelles filières relatives à
l'actualité gouvernementale pour les périodes du 1er avril 1978
au 31 mars 1979 et on nous a donné le nom des nouvelles depuis le 1er
avril 1978. Nous avions demandé aussi pour la période d'avril
1977 au 31 mars 1978 et, actuellement, nous n'avons eu aucune réponse,
concernant ces engagements. Nous voudrions rappeler cet article afin d'avoir
les réponses jusqu'à ce moment-là.
À l'engagement 802, aux Communications, nous avions
demandé la liste des 108 chansons...
Une voix: Stéphane Venne.
M. Marchand: ... de Stéphane Venne et de nous fournir le
contrat. On nous a fourni le contrat et dans la réponse qu'on nous
donne, on ne nous donne aucune des chansons qui ont été
chantées par M. Stéphane Venne. Également, l'engagement
devait se terminer le 25 juillet 1978 et on comprend... La liste des chansons
devait être fournie avant le 25 juillet 1978. Alors, on se demande si
aujourd'hui on peut nous fournir cette liste-là.
M. Léonard: Je suppose que cela a été dans
le temps de réalisation, quelles chansons ils mettaient
là-dessus.
Une voix: Oui.
M. Léonard: Cela doit avoir été fixé
vous dites le 25 juillet.
M. Marchand: 1978.
M. Léonard: Probablement que c'est disponible maintenant.
C'est devenu disponible depuis qu'on a déjà fourni la
réponse. C'est parce qu'on a fourni la réponse trop vite.
M. Marchand: Ah! oui.
M. Léonard: À ce moment-là, les chansons
n'étaient pas encore là. La liste des chansons n'était pas
là.
M. Marchand: II y a quinze jours, on a eu ces
réponses-là, alors, ce n'est pas trop vite.
M. Léonard: Avant que le contrat...
M. Marchand: Parce qu'il était quand même question
de $1000 par semaine s'il y avait retard et on veut savoir si le contrat a
été respecté.
M. Léonard: Sur ce, ce sont des délais normaux,
à mon avis. Mais on vous les fournira.
M. Marchand: Mars 1978, Conseil exécutif, 700 à
717. Vous avez, par exemple, subvention aux Ateliers agrico-forestiers, 38
emplois permanents et dix emplois temporaires, et le programme OSE donne cinq
emplois permanents à la page 104. Alors, on voudrait des
éclaircissements.
M. Léonard: Dans le programme OSE, au moment où
cela a été compilé, c'était la réalisation
tel que cela était compilé. C'était la réalisation
alors que l'autre, au moment de la décision, c'était l'estimation
sur la durée du projet. Il peut y avoir des décalages, c'est bien
normal.
M. Marchand: C'est tout un décalage. 38 emplois
permanents, dix emplois temporaires aux engagements financiers, cinq emplois
permanents dans OSE et $130 000, est-ce que cela demeure le même
montant?
M. Léonard: C'est le 31 mars. M. Marchand:
Écoutez.
M. Léonard: Les statistiques de hausse sont au 31 mars, si
je ne m'abuse, alors que l'engagement financier dont vous parlez, c'est tout le
projet dans toute sa durée. La réalisation, c'était cela
au moment où la compilation a été faite, le 31 mars 1978.
Il faut donner le temps au projet de se réaliser, en d'autres
termes.
M. Marchand: II y avait $130 000.
M. Léonard: Vous dites que les $130 000 étaient
autorisés. C'était dans les engagements financiers de mars.
M. Marchand: De mars 1978.
M. Léonard: Et la compilation est en mars. Alors, avant
que cela ne se traduise sur le terrain, cela prendrait un certain temps. C'est
cela que cela veut dire.
M. Marchand: Alors, 38 emplois permanents, dix emplois
temporaires quand il y a cinq emplois. C'est la publicité que OSE fait
à la télévision et tout cela.
M. Léonard: Le programme se répartissait sur trois
ans. Je trouve que c'est une bonne réalisation, au 31 mars. Il y a
déjà cinq emplois, franchement!
M. Marchand: Alors si, dans trois ans...
M. Léonard: On pourra juger mieux.
M. Marchand: ... les 38 emplois permanents
et les dix emplois temporaires n'étaient pas
réalisés, est-ce qu'il y aurait remboursement?
M. Léonard: Non, monsieur.
M. Marchand: II n'y aura pas de remboursement.
M. Léonard: Ce sont des prévisions.
M. Marchand: Pour les Meubles du Québec inspiration X1X
Limitée, Sainte-Agathe-des-Monts, à la page 109 dans OSE, vous
avez quinze permanents et dix temporaires, tandis qu'ici, aux engagements
financiers, à 707 vous avez quinze permanents, pour $30 000.
M. Léonard: Cela fait des emplois pas cher.
M. Marchand: Oui, je comprends, mais ce n'est pas tellement que
cela fait des emplois pas cher, c'est le fait de faire une publicité
là-dessus. On se demande où on va. Parce que cela s'ajuste...
M. Léonard: La publicité a été faite
sur OSE, sur des réalisations, alors que des décisions ont
été prises sur des projections. Il y a une différence
entre des projections et des réalisations, M. le
député.
M. Marchand: Engagement 710: 4 emplois permanents, 2 emplois
temporaires. OSE, 1 permanent, 2 temporaires.
Vous avez une subvention aux Industries PJL Ltée de Deschaillons
à la page 107 de OSE. Vous avez ici PJL Ltée qui manquait de
fonds pour obtenir une subvention. Est-ce vrai qu'elle est allée voir la
SDI pour avoir une subvention pour après cela, avoir le...
M. Léonard: PJL Ltée?
M. Marchand: Les Industries PJL Ltée de Deschaillons,
engagement 717.
M. Léonard: Quand il y a des possibilités de
prêt par la SDI, je pense que c'est là qu'ils sont d'abord
aiguillés. Dans le cas précis, je ne peux vous répondre,
mais je sais qu'il y a des communications entre la SDI et le programme pour
savoir lequel est plus apte à financer.
M. Marchand: Parce qu'ici, dans OSE, ils sont allés
chercher $35 000 à la SDI, à la page 14 de OSE.
M. Léonard: C'est cela.
M. Marchand: C'est cela. Ensuite, ils sont allés chercher
$50 000.
M. Léonard: C'est un complément qui a dû
apparaître nécessaire au comité.
M. Marchand: Cela a l'air qu'ils n'avaient aucun fonds. Ils sont
allés à la SDI pour aller chercher $50 000.
M. Léonard: Aucune participation?
M. Marchand: Bien oui, le Conseil exécutif. Pourrait-on
avoir des explications sur PJL Ltée concernant la SDI...
M. Léonard: II y a d'abord eu l'octroi d'un prêt, je
suppose, sur la foi des états financiers de PJL.
M. Marchand: ... et le Conseil exécutif.
M. Léonard: Alors, la SDI a octroyé un prêt
de $35 000 et OSE a complété pour parfaire. C'est un
complément au niveau d'une subvention.
M. Marchand: Ils sont venus à OSE avant.
M. Léonard: Ce sont deux programmes séparés.
On ne peut pas les empêcher d'aller à l'un et à l'autre en
même temps.
M. Marchand: Est-ce qu'on peut avoir, aujourd'hui ou à la
prochaine réunion, des explications là-dessus?
M. Léonard: Quel numéro est-ce? On va regarder
ça exactement, puis...
M. Marchand: C'est 717 des engagements financiers, Conseil
exécutif, mars 1978, et dans OSE, page 14 et 107.
M. Léonard: Pourriez-vous reformuler votre question?
M. Marchand: On veut savoir, nous autres...
M. Léonard: Est-ce que vous les aviez posées
à ce moment-là et on ne vous avait pas donné de
réponses?
M. Marchand: Non, on veut savoir si les $50 000...
M. Léonard: Ce n'est pas une nouvelle question? Est-ce
qu'on n'est pas en train de réexaminer les engagements de mars qui
avaient déjà été acceptés?
M. Marchand: Non, c'est que...
M. Léonard: Ce n'est pas une nouvelle question, M. le
député?
M. Marchand: Bien, c'est...
M. Léonard: Exactement. Répondez!
M. Marchand: C'est une nouvelle question...
M. Léonard: C'est une nouvelle question, bon! Les
engagements de mars sont adoptés...
M. Marchand: ...découlant...
M. Léonard: ... on a encore quatre mois à
passer.
M. Marchand: Oui, d'accord, mais... M. Léonard:
C'est adopté, mars.
M. Marchand: ... les réponses qu'on nous a données
ne sont pas exactes et on a le droit...
M. Léonard: C'est une nouvelle question... Vous l'aviez
posée, cette question, au mois de mars?
M. Marchand: On ne pouvait pas poser la question, parce qu'on
n'avait pas les documents voulus. Là, on a un document et on revient sur
une question qui n'a pas eu de réponse conformément à ce
qui est censé être.
M. Léonard: Les engagements de mars sont acceptés
en ce qui nous concerne et c'est une nouvelle question, finalement.
M. Marchand: C'est une question... Je reviens sur une question
où la réponse n'a pas été conforme à la
question que je posais.
M. Léonard: Je n'ai pas d'objection à fournir des
renseignements sur ce cas-là, mais je vous signale encore une fois que
c'est une nouvelle question sur des engagements déjà
adoptés.
M. Marchand: À ce moment-là...
M. Léonard: Mais je n'ai pas d'objection; on vous les
fournira.
M. Marchand: ...est-ce que ça veut dire que lorsqu'on pose
une question...
M. Léonard: Mais je ne voudrais pas créer de
précédent à cause de ça.
M. Marchand: Non, il ne faudrait pas, parce que...
M. Léonard: Non, il ne faudrait pas, parce que...
M. Marchand: ...ni d'un bord, ni de l'autre...
M. Léonard: ...si jamais on remontait à ce qui se
faisait dans le temps de l'ex-gouvernement, on pourrait poser un certain nombre
de questions nous aussi.
M. Marchand: Vous pourriez, mais, de toute façon, on ne se
gênait pas pour en poser. Je ne vois pas pourquoi on se gênerait,
nous.
M. Léonard: Non, ces engagements sont adoptés.
Le Président (M. Clair): Messieurs! Le président,
de mémoire, ne peut pas se rappeler toutes les questions qui ont pu
être posées lors d'études d'engagements
précédents, sauf que, cependant, M. le député de
Laurier, je vous invite à ne pas revenir sur des questions qui ont
été antérieurement débattues. S'il s'agit d'une
question que vous avez posée à laquelle vous n'avez pas eu
réponse, vous avez tout à fait raison de la soulever, mais dans
la mesure où vous poseriez de nouvelles questions, ce serait dangereux
de créer un précédent qui pourrait embourber de
façon définitive cette commission. (10 h 15)
M. Marchand: La question a été posée, je
veux avoir les informations là-dessus, sur les $35 000, et sur le fait
qui a permis d'obtenir $50 000. C'est ma question, je la pose, qu'on y
réponde ou qu'on n'y réponde pas.
Le Président (M. Clair): Je vous remercie. Est-ce qu'on
est prêt à commencer l'étude des engagements là
où on en était rendu, soit au ministère de la Justice, les
engagements du mois d'avril 1978, engagement 100? Engagement 100,
ministère de la Justice, avril 1978.
M. Marchand: Un instant, un instant.
Le Président (M. Clair): Je le demande, vous n'avez
qu'à répondre.
M. Roy: Pourquoi n'y a-t-il eu que deux demandes de soumissions?
On n'est pas rendu au ministère de la Justice?
Le Président (M. Clair): Le député de
Laurier vient de m'indiquer qu'il aurait d'autres questions à poser
avant le début de l'étude des engagements?
M. Roy: D'accord.
M. Marchand: Une autre réponse que nous avons eue aux
engagements de mars 1978, Affaires sociales, engagement 200. On demande le
nombre d'emplois créés et la liste détaillée des
projets par région. Comment peut-on indiquer le chiffre de 4890 emplois?
On nous donne une liste, et dans la liste des projets par région, il n'y
a aucun nombre d'emplois et on arrive à 4890.
M. Léonard: Je suppose que ce n'était pas
compilé par région à ce moment-là, c'était
compilé globalement, c'est très possible au niveau des...
D'ailleurs, c'est quand même une comptabilité assez difficile
à faire, c'est long à faire.
M. Marchand: Écoutez, je me demande comment on peut
arriver à 4890. Si la comptabilité a été faite
à 4890, c'est parce qu'on l'a par région. Pourquoi est-ce qu'on
ne l'a pas...
M. Léonard: Pas nécessairement, pas
nécessairement.
M. Marchand: Non? 4890.
M. Léonard: Pas nécessairement par région,
c'était par projet.
M. Marchand: 4890 emplois créés, on nous donne un
chiffre comme ça, mais on ne sait pas d'où il vient.
M. Léonard: On sait d'où il vient... M.
Marchand: Je ne sais pas moi...
M. Léonard: ... mais on ne les comptabilise pas
nécessairement par région. On peut les comptabiliser par projet,
M. le député.
M. Marchand: Donnez-le, donnez-le. Vous nous donnez une liste et
il n'y a rien de marqué au bout. Donnez-le.
M. Léonard: Est-ce que vous pourriez relire votre
question, s'il vous plaît, exactement?
M. Marchand: À l'engagement no 200, concernant des
subventions à divers conseils de la santé et des services
sociaux, pour le paiement du coût de divers travaux de rénovation,
dans le cadre du programme de stimulation de l'économie et de soutien de
l'emploi, on demande le nombre d'emplois créés et la liste
détaillée des projets par région.
M. Léonard: La liste détaillée des projets,
elle est par région, mais vous ne demandez pas le nombre d'emplois
créés par région à ce moment-là.
M. Marchand: La réponse, je vais vous la donner. Au 30
avril 1978, le nombre d'emplois créés était de 4890,
comparativement à 4209, le 31 mars 1978. La liste
détaillée des projets autorisés, par région, figure
en annexe, mais sans chiffres. Que voulez-vous?
M. Léonard: Mais votre question demandait le nombre
d'emplois créés. Vous l'avez eu, 4890. Maintenant, vous demandez,
en addition, de faire la ventilation par région.
Le Président (M. Clair): M. le député de
Laurier...
M. Léonard: C'est une nouvelle question, je regrette.
Le Président (M. Clair): ... il me semble que c'est une
nouvelle question que vous posez, puisque, tel que vous avez lu vous-même
la question, il me semble que vous avez eu une réponse. Peut-être
bien que vous n'avez pas obtenu tous les détails que vous auriez voulus,
mais peut-être bien que vous ne les avez pas demandés dans cette
question. C'est la raison pour laquelle vous me paraissez embarquer sur un
sujet nouveau. Vous posez des nouvelles questions.
M. Marchand: Au ministère de l'Éducation,
l'engagement 305 concernant un contrat de services pour la publicité
relative à la promotion des audiences publiques sur le livre vert sur
l'enseignement primaire et secondaire, on demande que soit
déposée une copie du contrat confié à Agence Verret
Publicité et on demande également le nom des membres du
comité de sélection.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu un contrat. Voici la
copie du contrat qu'on nous donne. Cela ne peut pas être dans le journal
des Débats, naturellement. Promotion des audiences publiques sur le
livre vert sur l'enseignement primaire et secondaire, présidées
par le ministre de l'Éducation et suivant devis présenté
par l'agence, $26 290, ainsi que les deux signatures. C'est un contrat. Si
c'est cela, un contrat, on n'en demandera plus, cela ne sert à rien.
M. Léonard: À ce moment-là, vous voulez
avoir le devis?
M. Marchand: Certainement, c'est ce qu'on a demandé.
M. Léonard: Vous m'avez demandé le contrat, pas le
devis.
M. Marchand: C'est un contrat, cela?
M. Léonard: II y a même des contrats qui se font
oralement, M. le député, vous savez cela?
M. Marchand: Oui.
M. Léonard: C'est encore bien d'avoir un papier
écrit, signé des deux parties.
M. Marchand: Est-ce que le gouvernement fait des contrats
oraux?
M. Léonard: Non. Vous voyez, il est écrit.
Le Président (M. Clair): M. le député de
Laurier, je m'excuse encore une fois de vous interrompre.
M. Marchand: Est-ce qu'on peut avoir le devis?
Le Président (M. Clair): C'est une nouvelle question.
M. Marchand: Est-ce que c'est trop demander d'avoir le devis?
M. Léonard: Si c'est possible, on va vous le donner.
M. Marchand: On parle des spécifications suivant le devis
présenté par l'agence. Est-ce qu'on pourrait avoir le devis?
M. Léonard: Si c'est possible, oui.
M. Marchand: On vous remercie.
Mars 1978, le bail avec Trizec Equity Limitée pour un local de
4591 pieds carrés situé sur la rue Sainte-Catherine à
Montréal et destiné à loger les services du
ministère de l'Industrie et du Commerce n'est pas signé. Est-ce
une nouvelle question si je demande quand le bail sera signé? Est-ce que
c'est une nouvelle question?
M. Verreault: C'est un engagement passé, il a
été payé. Cela n'a pas été signé.
M. Marchand: Une copie du bail précédent, une copie
du présent bail. Ce n'est pas signé. On laisse la question
ouverte, d'accord?
M. Verreault: II faudrait, M. le Président,
dorénavant reformuler nos questions plus sérieusement et plus
précisément.
M. Léonard: Oui, plus sérieusement et plus
précisément.
M. Verreault: C'est une bonne leçon, cela, M. le
Président.
Engagements d'avril 1978 Justice
Le Président (M. Clair): nous commençons maintenant
l'étude des engagements, en reprenant notre travail au mois d'avril
1978, au ministère de la Justice, l'engagement no 100. M. le
député de Beauce-Sud.
M. Roy: Je voudrais poser une question, parce qu'il s'agit d'une
demande de soumissions sur invitation. Mais pourquoi n'y avait-il eu que deux
demandes?
M. Léonard: Deux grandes entreprises ont été
sollicitées pour soumissionner: Firestone Canada et Goodyear Canada. Si
je comprends bien, probablement que comme cela portait sur un grand
éventail, 10 000 pneus environ et des pneus de toutes formes et de
toutes dimensions, j'ai l'impression qu'on s'est adressé à des
fabricants de pneus qui faisaient à peu près tout
l'éventail. Si cette réponse vous satisfait, il y a deux
entreprises qui ont été appelées à soumissionner:
Firestone et Goodyear.
M. Roy: II y a plus de deux fabricants de pneus qui ont des
points de service au Québec et des points de distribution et qui sont
capables de fournir un éventail complet de pneus. Je ne parle pas au nom
d'une compagnie. Je n'ai pas non plus une compagnie à suggérer
plus qu'une autre mais je trouve quand même un peu étrange qu'on
se soit limité seulement à deux. C'est une observation que je
voulais faire à ce moment-ci, parce que normalement, il y a plus que
deux demandes de soumissions dans ce domaine.
M. Léonard: Remarquez que l'impression que j'ai, c'est
qu'on s'est adressé directement aux fabricants. On ne s'est pas
adressé à des intermédiaires ou à des distributeurs
du Québec. On peut demander aux achats, si vous voulez, qu'ils
explicitent davantage.
M. Verreault: Vous n'auriez pas avantage... M. Léonard:
Louer des pneus?
M. Verreault: Oui, cela se fait. Les compagnies de transport,
c'est ce qu'elles font.
M. Léonard: Pour 10 000 pneus?
Le Président (M. Clair): L'engagement 100...
M. Verreault: Cela se fait au millage.
M. Léonard: Là, il y a peut-être des retours
possibles. Il y a des retours sur achat.
M. Verreault: C'est plus avantageux que l'achat de pneus.
M. Léonard: Sur achat?
Le Président (M. Clair): L'engagement 100 est-il lu?
M. Léonard: On va transmettre votre conseil aux
achats.
Le Président (M. Clair): Engagement 200, ministère
de la Justice.
M. Marchand: À l'engagement 200, je voudrais savoir s'il y
avait une clause de renouvellement dans le contrat précédent.
M. Léonard: Dans le contrat précédent?
M. Marchand: Oui, dans le contrat précédent.
M. Léonard: Mais est-ce qu'il y avait une clause de
renouvellement dans le contrat précédent... Je suppose que si
c'était la même entreprise, c'est un renouvellement.
On a renouvelé le contrat pour trois mois pour avoir le temps de
signer un nouveau contrat suite à une demande de soumissions publiques
pour la surveillance des détenus et prévenus etc. C'est le temps
d'aller en appel.
M. Marchand: Quant à moi, adopté.
M. Fontaine: Est-ce que cela a été renouvelé
aux mêmes conditions, ou est-ce qu'il y a eu augmentation?
M. Léonard: On me dit que c'est aux mêmes
conditions.
M. Roy: C'est une prolongation de contrat.
M. Léonard: Oui, c'est une prolongation pour trois
mois.
M. Roy: D'accord.
Le Président (M. Baril): Engagement 200?
Des voix: Adopté.
M. Roy: Je tiendrais à dire ceci: Nous n'avons pas, en
commission, des engagements financiers à adopter. Je pense que c'est bon
que ce soit précisé, c'est un examen que nous faisons. Je me
souviens, au début, j'avais refusé l'adoption d'une couple de
postes et on m'avait dit que la commission des engagements financiers ne
pouvait pas refuser. Tout ce que nous pouvons faire, c'est de demander des
dépôts de documents...
M. Léonard: Des explications.
M. Roy: ... des questions, des explications, etc., mais nous
n'avons pas à adopter.
M. Fontaine: Je m'excuse, M. le Président, mais je pense
que l'on peut également, selon les règles de procédure,
suspendre la commission pour avoir des informations supplémentaires
à une séance subséquente.
M. Roy: Oui, c'est cela.
Le Président (M. Baril): Si nous n'avons pas à les
adopter, nous n'avons pas à les suspendre.
M. Roy: On peut suspendre l'examen.
Le Président (M. Baril): Parfait. Engagement 201.
M. Léonard: 200.
Le Président (M. Baril): Cela va pour 201. 202 d'abord.
203? 300?
M. Fontaine: Un instant. 203, est-ce que c'est fourni
gratuitement, le tabac?
M. Léonard: Oui, c'est d'usage. Il a toujours
été d'usage de fournir le tabac aux personnes
incarcérées qui sont indigentes. Les normes de distribution,
c'est quatre paquets de tabac par semaine.
M. Fontaine: Vous encouragez le cancer. Le Président
(M. Baril): 301 ?
M. Verreault: C'est pour le contrat d'achat de 54
véhicules automobiles. On dit ici qu'il y a eu 10 soumissions
reçues sur les 70 demandées. On aurait obtenu cela de Touchette
Automobile, Jarry Ford, et Montréal Chrysler. Est-ce qu'on pourrait
avoir la liste des autres soumissionnaires et les montants?
M. Léonard: Oui, mais cela on le déposera.
M. Verreault: De toute façon, avant de déposer cet
engagement, est-ce qu'on peut quand même garder la porte ouverte pour
d'autres questions si, toutefois...
M. Marchand: ... la réponse n'est pas satisfaisante.
M. Léonard: Vous pouvez poser des questions à la
suite des réponses, des dépôts de documents.
M. Marchand: À la suite des réponses.
M. Verreault: On le suspend, comme cela, cela nous permet de
répondre.
M. Léonard: Cela signifie une suspension effectivement
d'ici à l'examen des documents.
M. Marchand:... et poser à loisir les questions qu'on
voudra.
M. Verreault: À part des contrats, s'il y a autre chose,
des devis, des plans, des ci ou des ça, il faudrait peut-être que
ce soit inclus.
M. Léonard: C'est la liste des dix que vous voulez?
M. Verreault: S'il vous plaît, oui.
Le Président (M. Baril): Engagement 302?
M. Fontaine: 302, M. le Président, je voudrais savoir si
la Sûreté du Québec possède des garages.
M. Léonard: II y en a des garages. Cela dépend de
ce que vous entendez par garage. Deux grands garages, un à
Montréal et un à Québec.
M. Fontaine: Est-ce qu'on pourrait nous dire pourquoi on engage
une firme pour faire le lavage des autos plutôt que de faire le lavage
à leurs propres garages?
M. Léonard: D'après ce qu'on nous dit, c'est plus
économique. Cela fait déjà quelques années qu'on
procède comme cela. Cela coûterait moins cher que d'organiser le
propre service à la Sûreté.
M. Fontaine: Merci.
M. Roy: Mais il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas seulement un
garage qui fait le lavage des véhicules automobiles.
M. Léonard: C'est fait sur soumissions.
M. Roy: C'est fait sur soumissions, mais Modern Auto, c'est
à Repentigny. Alors, je m'étonne un peu quand je vois ce
montant-là ici, parce que les automobiles de la Sûreté du
Québec ne sont pas
toutes au même endroit. Il y en a de réparties dans tout le
territoire du Québec. C'est la Sûreté du Québec
à Montréal, pour le poste de Montréal. C'est pour un poste
seulement. (10 h 30)
M. Léonard: Attention. C'est un contrat de lavage des
véhicules automobiles stationnés dans le garage de la
Sûreté. Alors, les voitures ne vont pas à Repentigny
nécessairement. C'est une firme qui vient les laver dans les garages de
la Sûreté ou dans le garage de la Sûreté à
Montréal. Cela va?
M. Fontaine: J'ai de la difficulté à comprendre
pourquoi cela coûte moins cher d'engager quelqu'un qui va venir laver
chez vous que de prendre vos propres employés et de les faire laver. Je
ne comprends pas.
M. Léonard: Ce sont les conditions de travail, de
rémunération des entreprises.
M. Roy: Les conventions collectives.
M. Fontaine: Est-ce qu'on pourrait savoir combien d'automobiles
sont lavées?
M. Léonard: C'est une chose possible; entre deux
entreprises, il y en a une, parfois, qui est plus efficace que l'autre. Cela se
produit. Là, il y en a une qui est plus efficace que le gouvernement
à l'heure actuelle.
M. Fontaine: Ce n'est pas celle du gouvernement; c'est
l'entreprise privée.
M. Léonard: Si on veut. C'est une
généralisation.
Le Président (M. Baril): 400?
M. Verreault: À 400, M. le Président, c'est pour la
confection de 1830 uniformes et je ne vois pas de soumission qui aurait
été fournie par Tricofil. Je me pose la question étant
donné que c'est une industrie qui est en difficulté et qui est
largement financée par le gouvernement. Pour services rendus, on aurait
peut-être pu négocier, à ce moment-là, avec
l'approbation de l'Opposition. Je ne vous surprends pas, M. le
Président.
M. Léonard: Tricofil ne fabrique pas des uniformes.
M. Verreault: À un moment donné, en ce qui concerne
le textile, peut-être qu'on aurait pu se forcer. Si Mme le ministre
l'avait demandé.
M. Fontaine: Encore-là, M. le Président, je pense
que c'est l'entreprise privée qui a raison, le plus bas
soumissionnaire.
M. Léonard: Si vous lisez l'engagement, c'est le contrat
pour la confection de 1830 uniformes. Ce n'est pas la fabrication de
tissus.
M. Roy: Si je comprends bien, ce ne sont pas des uniformes
tricotés.
M. Marchand: Tricofil fait de la confection. M.
Léonard: Non, ils font des tissus. M. Roy: Là, on perd
notre temps. M. Léonard: Oui.
Richesses naturelles
Le Président (M. Baril): Les Richesses naturelles. Est-ce
que vous seriez prêts à adopter tous les engagements des Richesses
naturelles?
M. Marchand: À l'engagement 300, j'aurais une
question.
Le Président (M. Baril): 100? 200? 300?
M. Marchand: À 300, je voudrais savoir pourquoi un contrat
négocié. Est-ce qu'on a invité d'autres compagnies ou
manufactures ou d'autres firmes d'ingénieurs-conseils?
M. Léonard: Ce que la Direction de l'énergie nous
dit, c'est que Roche et Associés sont les seuls experts connus dans la
récupération de déchets à des fins
énergétiques, présentement en tout cas.
M. Marchand: Ce n'est pas à partir du fichier. Ce n'est
pas à tour de rôle dans ce cas-là. S'ils sont les seuls, ce
n'est pas à tour de rôle.
M. Léonard: Dans ce domaine, c'est une firme
d'ingénieurs-conseils qui sont spécialisés dans la
récupération des déchets à des fins
énergétiques, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas dans
l'avenir. Vous allez convenir avec moi que c'est Un domaine assez nouveau.
M. Marchand: Très nouveau. C'est pour cela qu'encore
là j'espère qu'en le suspendant on aura toujours... Comme dans
toutes les questions que l'on pose, ce sera toujours suspendu pour vous donner
la chance, selon les réponses, de poser des questions qui seront utiles
pour éclairer la commission.
M. Léonard: La réponse ne vous satisfait pas, si je
comprends. C'est ça que ça veut dire?
M. Marchand: Elle me satisfait.
M. Léonard: Alors, pourquoi est-ce qu'on reviendrait
là-dessus?
M. Marchand: Non, mais je vous avertis...
M. Verreault: Au cas où la réponse ne serait pas
tout à fait claire.
M. Marchand: ... que chaque fois que j'aurai une réponse,
ce sera toujours suspendu. Comme cela, je pourrai toujours revenir.
M. Léonard: Qu'est-ce que cela veut dire? Le
Président (M. Baril): Terres et Forêts?
M. Léonard: C'est parce qu'il a posé une question,
j'ai donné la réponse et, à ce moment-là, ça
y est.
Terres et Forêts
M. Marchand: À 100, pourquoi un contrat
négocié, pourquoi pas le fichier?
M. Léonard: Je ne suis pas rendu là.
M. Marchand: Vous avez tout le temps. On n'est pas
pressés.
M. Léonard: Je n'ai pas la réponse pour l'instant.
Ce ne sont pas des travaux de cartographie? ...pourquoi ils l'ont
négocié?
M. Marchand: C'est tellement spécialisé qu'il y a
seulement cette compagnie qui... Vous donnez cela dans la réponse.
À ce moment...
M. Léonard: Ce que je comprends présentement... Ce
que je peux en dire maintenant, c'est que ce sont trois contrats de travaux et
c'est un de ceux-là qui va à la firme Dendrek Inc., au montant de
$50 000. On peut déposer ce travail.
M. Marchand: Quelle est la raison du contrat
négocié? Ce n'est pas seulement... On peut déposer le
contrat, mais pourquoi un contrat négocié? Était-ce la
seule firme qui pouvait le faire?
M. Léonard: On me signale que le ministre est
déjà venu à la commission exposer les critères qui
servaient au choix des firmes pour de tels travaux. Maintenant, on peut les
reprendre. On va les redemander. Je ne sais pas s'il y a un texte
là-dessus.
M. Marchand: II y a sûrement une bonne raison pour avoir un
contrat négocié.
M. Léonard: Sûrement.
M. Marchand: Sûrement une bonne raison...
M. Léonard: ...et elle est bonne.
M. Marchand: ...et laquelle? On se pose la question.
M. Léonard: II y en a peut-être même
plusieurs.
M. Marchand: II y en a peut-être une principale. C'est la
question principale. Laquelle?
Le Président (M. Baril): Engagement 101, 102, 103, 104,
105. Engagement 200.
M. Marchand: ...la copie du contrat, s'il vous plaît.
Le Président (M. Baril): 300, 301, 302.
M. Fontaine: À 200, M. le Président, j'avais une
autre question. Pourrait-on nous dire combien de temps a duré cette
étude?
M. Léonard: Elle s'est au moins étalée sur
deux ans parce qu'elle porte sur 1977/78, 1978/79; $55 000 en 1977/78 et $103
000, cette année, 1978/79. Le total est de $158 000. Je n'ai pas le
nombre de mois, à moins de le trouver... Non, on ne l'a pas.
M. Fontaine: Est-ce bien volumineux? On pourrait peut-être
déposer les conclusions de l'étude seulement, si c'est trop
volumineux.
M. Léonard: Vous pourrez poser la question en Chambre et
le ministre déposera, soit les conclusions, soit l'étude. Ce
n'est pas une question qui relève des engagements financiers.
M. Fontaine: D'accord.
M. Roy: Mais dans l'étude, dans le contrat, y a-t-il une
date limite de mentionnée, une date qui détermine?
M. Léonard: On nous a demandé de déposer le
contrat.
M. Roy: Vous ne l'avez pas dans vos informations.
M. Léonard: Je ne l'ai pas dans mes informations ici.
M. Roy: D'accord.
M. Léonard: Ce que j'ai, cela porte sur deux ans. C'est
à cheval sur deux années budgétaires.
Le Président (M. Baril): 301.
M. Roy: 301, On est toujours dans Terres et Forêts?
M. Léonard: Oui.
M. Roy: À 301 et à 302, il s'agit de
suppléments pour les montants qui ont... C'est-à-dire que c'est
un supplément pour augmenter le coût des travaux pour la
confection du cadastre. À 301, c'est dans la municipalité de
Nouvelle et, à 302, c'est dans le village de Tadoussac. Cette extension
retarde-t-elle la fin des travaux? Y a-t-il une date limite pour que ces
travaux soient complétés parce qu'il ne s'agit pas d'un cadastre
de canton. Il s'agit d'un cadastre d'une municipalité.
M. Léonard: La révision cadastrale a
été accordée le 21 septembre.
M. Roy: Le 21 septembre 1977?
M. Léonard: 1976. La révision est actuellement
complétée est il y a eu des suppléments au coût.
M. Roy: C'est fait?
M. Léonard: C'est fait. Donc, c'est terminé. En
fait, ce qu'on nous dit, c'est que le nombre de lots constatés est
supérieur à celui des lots estimés, parce qu'il y avait de
nombreux lots provenant d'actes sous seing privé et provenant aussi
d'occupation sans titre, beaucoup d'autres lots de plus.
M. Verreault: Cela fait quand même assez étrange de
constater qu'on porte un supplément de $74 000...
M. Léonard: À?
M. Verreault: On a déposé $30 000, alors, c'est
plus de 50% quand même.
M. Léonard: Si je comprends, ce contrat-là aussi
avait été donné, le 21 septembre 1976, et des estimations,
à cette époque, faites sous votre administration, avaient
été mal faites, si je comprends. Il y en avait 576, qu'on nous
dit, probablement beaucoup plus que ce qui avait été
prévu.
M. Verreault: C'est ça, nous vérifierons la
prochaine fois. Vous avez fait exactement la même chose que l'ancien
gouvernement.
Le Président (M. Baril): 400?
M. Léonard: C'est vous qui aviez mal fait vos
estimations.
M. Fontaine: 400, M. le Président, encore là, ce
sont des contrats négociés. Il y a plusieurs contrats. Je ne sais
pas si ce sont les seules firmes qui font ce genre de contrats. Est-ce que le
ministre pourrait nous dire pourquoi, encore une fois, ce sont des contrats
négociés au lieu d'appels d'offres?
M. Léonard: D'abord, ce n'est pas m'importe qui. Je peux
vous en lire quelques-uns, si vous voulez, ça va vous donner une
idée. Vous avez la liste?
M. Fontaine: Oui, on a la liste. Elle a été
déposée en annexe.
M. Léonard: Vous avez: Groupement agroforestier de la
Restigouche Inc.; Entreprises agricoles et forestières
gaspésiennes Inc.; Entreprises agricoles et forestières de
Percé Inc.; Société d'exploitation des ressources de la
Vallée Inc.;
Société d'exploitation des ressources de la Métis
Inc.; les Entreprises agricoles et forestières de la Péninsule
Inc.; Entreprises agricoles et forestières Chics-Chocs Inc. Cela, c'est
dans la région 1, de l'Est du Québec. Il y en a, à ce
moment-là, pour $165 000 sur les $353 000. La Coopérative
forestière régionale de Québec, pour $118 000, et dans la
région no 4, la Compagnie internationale de papier et Rexfor, pour $70
000. Je ne sais pas s'il y en a d'autres? Non, cela fait le total.
Est-ce que ça vous satisfait comme réponse?
M. Fontaine: Non, mais est-ce que ces entreprises, que vous avez
mentionnées, ont toutes fait une partie du contrat?
M. Léonard: Oui.
M. Fontaine: Est-ce qu'il y avait d'autres...
M. Léonard: Je n'ai pas la répartition entre
chacune des entreprises, sauf les deux dernières. La Compagnie
internationale de papier et Rexfor ont eu, ensemble, $70 000, et la
Coopérative forestière régionale de Québec, $118
900. Le reste des $165 000, c'est entre les autres que je vous ai citées
tout à l'heure.
M. Fontaine: Est-ce qu'il y avait d'autres compagnies ou
sociétés qui pouvaient faire ces travaux et qui ne sont pas
mentionnées?
M. Léonard: Cela m'étonnerait, parce que c'est
probablement sur des concessions forestières. C'est
réalisé sur une période de quatre semaines, et, comme vous
voyez, c'est quand même des gens qui sont dans la forêt.
M. Roy: Dans le cadre de la région 3, pour la
Coopérative forestière régionale de Québec, dans
quel comté de la région de Québec est-ce prévu?
M. Léonard: Là, je n'ai pas l'information... M.
Roy: Vous n'avez pas d'information?
M. Léonard: ... il faudrait se renseigner. Si vous y
tenez...
M. Roy: Oui, s'il vous plaît. La région de
Québec, 03, c'est une grande région qui couvre une partie du nord
du Saint-Laurent, la région...
M. Léonard: Sud aussi.
M. Roy: ... sud aussi, l'est et l'ouest, le sud-est et le
sud-ouest.
M. Léonard: Dans des territoires que vous connaissez
bien.
M. Roy: Dans des territoires qu'on connaît
particulièrement.
Le Président (M. Baril): Engagement 700?
M. Verreault: Engagement 700, M. le Président, c'est un
contrat négocié avec Hauts-Monts Inc., pour des photographies
aériennes. N'y aurait-il pas eu possibilité de demander des
soumissions publiques dans les circonstances, parce que, dans les engagements
antérieurs, on a vu plusieurs compagnies qui pouvaient effectuer des
meilleurs travaux?
M. Fontaine: Des photographes, il y en a beaucoup. Il y en a
même qui vont jusque dans le Maine.
M. Léonard: II y a beaucoup de photographes, sauf que
chacun s'est déjà constitué un fichier, si je
comprends.
M. Verreault: ... les photographes ont pris des arrangements
entre eux pour ne pas se nuire, ou est-ce que Hauts-Monts Inc., souscrit plus
que les autres?
M. Léonard: ... les critères de sélection
des firmes qui font de la photographie aérienne, mais une fois que les
photographies sont déjà faites, vous vous adressez aux
mêmes firmes, c'est ça. Vous ne faites pas recommencer le travail
chaque fois que vous avez besoin d'une photographie aérienne. (10 h
45)
M. Verreault: Un contrat négocié, comme c'est
indiqué ici, normalement, c'est parce qu'on prend arrangement
directement avec une corporation, mais, si cela avait été par
soumissions publiques, peut-être qu'à ce moment-là vous
auriez eu un éventail plus grand.
M. Léonard: Je peux vous faire sortir les normes et
critères qui servent au choix des firmes là-dessus.
M. Verreault: Ce serait bon, parce que...
M. Léonard: II me semble que cela vous a
déjà été fourni, mais on va vous les fournir
à nouveau.
M. Fontaine: Cela change tellement vite. Également, M. le
Président, j'aimerais savoir...
M. Léonard: Vous allez voir que ça n'a pas
changé, probablement. Vous allez être en mesure de le
constater.
M. Fontaine: J'aimerais savoir quels sont les administrateurs de
cette compagnie.
M. Léonard: Oui, je prends note.
Le Président (M. Baril): Engagements 800 à 803, ce
sont des révocations de certaines concessions.
M. Roy: J'aimerais, si c'est possible, avoir plus de
détails concernant les engagements 800 à 803 inclusivement. Il y
a sûrement des documents, des évaluations qui ont
été faites des genres de conventions avec les compagnies
existantes. J'aimerais que, dans chacun des cas, on dépose les
documents, qu'on nous donne les détails de ces engagements.
Tourisme, Chasse et Pêche
Le Président (M. Baril): Tourisme, Chasse et Pêche,
engagement no 100.
M. Verreault: À l'engagement 100, on dit qu'on donne une
subvention à titre d'aide financière pour l'organisation du
congrès international qui se tient en 1979, mais, lorsqu'on donne
près de $129 000, est-ce qu'on pourrait savoir à peu près
à quoi ça va servir? Est-ce pour payer les hôtesses? Les
costumes, peut-être. Tricofil pourrait peut-être revenir ici.
M. Léonard: Oui. C'est en relation, évidemment,
avec le congrès du Club des Lions. Le Club des Lions doit tenir son
congrès international, comme vous le savez, en 1979, à
Montréal. Conformément à la tradition et pour être
compétitif avec d'autres endroits, enfin, pas pour être
compétitif, mais conformément à la tradition que ce club a
déjà établie, il ne paie jamais la location des espaces
où se tiennent ses assises et il choisit la ville hôtesse en
fonction de la gratuité des services offerts.
Compte tenu des retombées économiques très
importantes d'un événement de cette envergure, le MTCP, par le
biais de son comité de sollicitation et d'organisation de
congrès, a fait des démarches pour obtenir la tenue du
congrès à Montréal en 1979. Il verse maintenant une
subvention de $128 710 à l'Office des congrès et des visiteurs du
grand Montréal, lequel serait son mandataire pour la location du Forum
pour une somme de $80 200, la grande salle de Place Bonaventure pour une somme
de $42 600 et le service d'autobus pour les congressistes, pour une somme de
$6000.
Toronto est en train de négocier la tenue du congrès des
Lions en 1983. Le ministère craint que, si une réponse
très rapide n'est pas donnée à l'organisme lui assurant la
gratuité des lieux, celui-ci ne revienne sur sa décision et
choisisse Toronto en 1983. C'est une question de compétition.
Les revenus directs anticipés de ce congrès
représenteraient plus de $1 500 000 en taxes pour le gouvernement du
Québec, ce qui justifie un certain investissement de la part du
ministère.
M. Marchand: $42 000, c'est... M. Verreault: Pour la
location.
M. Léonard: $42 600 pour la grande salle de Place
Bonaventure où se tiennent les assises.
M. Verreault: C'est plus clair que tout à l'heure, M. le
Président.
M. Roy: Est-ce qu'il s'agit d'une politique que le gouvernement
entend développer pour favoriser la tenue de congrès à
Montréal?
M. Léonard: Je ne pense pas pouvoir tirer cette
conclusion. Il reste que, dans le cas du Club des Lions, je pense que c'est un
événement assez exceptionnel qui attire beaucoup de gens, qui
entraîne des retombées économiques. Les villes qui les
reçoivent sont habituellement disposées à offrir des
conditions spéciales pour en profiter. Alors, des congrès des
Lions, on n'en aura pas tellement souvent au Québec ou à
Montréal. Ils en font un peu partout dans le monde et, cette fois, ce
sera à Montréal.
Le Président (M. Baril): Engagement 101.
M. Marchand: À l'engagement 101, M. le Président,
je voudrais savoir pourquoi, dans ce cas-là, un contrat
négocié. Je comprends que le ministre va avoir de la
difficulté à me dire qu'ils sont les seuls. Cossette et
Associés, engagement 101, contrat de services pour une campagne
d'information sur l'abolition des droits exclusifs de chasse et pêche et
l'abolition des permis de pêche: Cossette et Associés, $350
000.
Premièrement, pourquoi un contrat négocié? Pourquoi
pas des soumissions? Si c'est un contrat négocié, il y a eu une
sélection. Est-ce qu'il y a eu des membres dans un comité de
sélection? On voudrait connaître les noms de ceux qui ont
participé à l'engagement de Cossette et Associés; quel est
le slogan de la campagne? On est à peu près certains que cela va
être un slogan préréférendaire, comme c'est le cas
depuis deux ans. Mais on veut connaître le slogan, on va l'ajouter aux
autres. On s'aperçoit que l'argent du gouvernement est
dépensé seulement pour le référendum et non pas
pour faire des affaires. On se demande jusqu'à quel point Cossette et
Associés aura des contrats négociés, comme cela, ou tout
simplement donnés. Il y a eu $1 800 000; là, c'est $350 000, une
autre fois, ce sera $400 000, une autre fois, $50 000. On voit son nom partout,
Cossette et Associés. Il est rendu dans les cadres du gouvernement.
C'est le plus beau cas de patronage qu'on ait jamais vu, mais en tout cas. Vous
allez nous expliquer cela.
M. Roy: Avant que le ministre nous donne sa réponse, je
pense que mon collègue de l'Opposition oublie de poser une question.
Pourquoi la firme Pierre Tremblay, qui a eu tous les contrats du gouvernement
pendant six ans, n'a-t-elle pas été sollicitée?
M. Marchand: Pardon?
M. Roy: Pourquoi la firme Pierre Tremblay, qui a eu tous les
contrats du gouvernement pendant six ans, n'aurait-elle pas été
sollicitée?
M. Léonard: D'abord, l'explication qu'on peut fournir ici,
c'est que la firme choisie est celle qui a été
désignée par un jury en juillet 1977. La campagne d'information
s'échelonne sur deux années, 1977/78 et 1978/79; c'est donc la
continuation.
Cette firme a été désignée par un jury, en
juillet 1977, suite à des soumissions sur invitation, pour prendre en
charge, durant deux ans, toutes les promotions touristiques vers le
marché québécois. Donc, au fond, c'est une firme
désignée par jury, en 1977...
M. Marchand: Qui sont les membres du jury?
M. Léonard: On va vous fournir les noms. C'est une
campagne sur deux ans et elle a été désignée par ce
jury pour deux ans. À l'avenir, ce seront les normes, les
critères qui ont été établis, qui vont
s'appliquer.
M. Marchand: Quelles étaient les autres firmes
invitées? Quels étaient les critères de
sélection?
Le Président (M. Clair): M. le député de
Beauce-Sud.
M. Roy: M. le Président, on parle d'une firme qui a
été désignée par un jury. Je n'aimerais quand
même pas qu'on trouve une formule sophistiquée pour tâcher
de couvrir une situation. Si nous avions eu la possibilité dans le temps
et le gouvernement du temps nous l'avait refusée d'avoir
des débats enregistrés à la commission parlementaire des
engagements financiers, je pourrais rappeler à mes collègues du
Parti québécois bien des représentations qui avaient
été faites par l'Opposition du temps, relativement à la
politique générale du gouvernement dans l'octroi de ses contrats
de publicité.
Je constate aujourd'hui une chose, à mon grand regret, c'est que
malgré toutes les remarques que nous avions faites, les voeux que nous
avions formulés, les recommandations que nous avions formulées au
gouvernement, dans le temps et je l'avais fait conjointement avec mes
collègues de l'Opposition du Parti québécois à
l'époque on se retrouve aujourd'hui dans la même situation,
sauf qu'on parle d'une firme qui a été choisie par un jury.
Cela me fait un peu penser à l'engagement des occasionnels
à travers le Québec, par le ministère des Transports,
alors qu'on passe par les bureaux du Centre de main-d'oeuvre. Il y a quelqu'un,
quelque part, qui décide qui va travailler et qui ne travaillera pas.
Mais il n'a pas de comptes à rendre à personne. On a
remplacé des gens, des pères de famille je ne veux pas
reprendre cette politique, mais je donne cela à titre d'exemple
on a trouvé une formule élégante pour maintenir un
système. Et je trouve un peu déplorable, aujourd'hui, qu'on ait
changé de nom. Pour moi, c'est du pareil au même. Que cela
s'appelle Pierre Tremblay Publicité ou Cossette et Associés;
c'est exactement le même système...
M. Marchand: ... du budget du ministère des Transports, le
deuxième de la province de Québec.
M. Roy: C'est le même mystère qui prévaut et
on nous donne à peu près les mêmes réponses. On
change de gouvernement, mais les réponses demeurent les mêmes et
le système demeure, alors que ceux qui, aujourd'hui, ont la
responsabilité de gouverner la province, dénonçaient ce
système lorsqu'ils étaient dans l'Opposition. J'aimerais quand
même, M. le Président...
M. Léonard: On peut vous expliquer, M. le
député.
M. Roy: ... pour l'intérêt du Québec et
l'intérêt de tout le monde, qu'on puisse en venir à trouver
une formule. Je regarde nos collègues du côté de
l'Opposition aujourd'hui et qui étaient au gouvernement hier, mais ils
dénoncent ce qu'ils ont pratiqué. Alors, on se retrouve devant la
même situation que...
M. Marchand: Vous avez été l'enfant
gâté de tout cela. Vous avez profité des gouvernements
comme vous continuez à en profiter actuellement, vous!
M. Roy: M. le Président, je ne peux pas quand même
laisser cela de côté, quand j'entends le député dire
que je profite des gouvernements.
M. Marchand: Vous êtes un député
indépendant et vous êtes gâté.
Le Président (M. Clair): À l'ordre, messieurs!
M. Roy: Si je suis le député gâté, M.
le Président, je m'excuse, mais...
M. Proulx: C'est un enfant gâteux.
Le Président (M. Clair): À l'ordre, s'il vous
plaît, messieurs! Je demande la parole.
M. Roy: Je m'excuse, M. le Président, mais il a
été dit des choses qui sont inscrites dans le journal des
Débats. Il y a une question de règlement là-dedans. Ce
n'est pas une question de gâté ou pas, si on veut faire le bilan
ou l'inventaire de différents comtés, de la distribution des
budgets dans la province, c'est une autre affaire. J'ai toujours
considéré, en ce qui me concerne, que le comté soit au
pouvoir ou dans l'Opposition, que les citoyens qui demeurent dans ce
comté paient des taxes comme les autres, et les taxes ne sont pas
abolies parce que les gens sont dans l'Opposition. Si, à un moment
donné, le comté de Beauce-Sud, comme le dit l'honorable
député de Laurier, a été gâté, cela
veut dire que le député s'est occupé de son affaire. Je le
remercie de le souligner à la commission parlementaire. Je reviens sur
le point que j'ai mentionné tantôt...
M. Marchand: Prouvez ce que vous dites.
M. Roy: ... et j'aimerais bien que l'honorable ministre nous
donne des réponses de ce côté-là.
M. Léonard: Vous avez mentionné, par exemple, tout
à l'heure, que la firme Pierre Tremblay avait eu des contrats pendant
six ans. Nous avons justement voulu changer cette pratique. C'était de
ramener à deux ans, en attendant que le fichier soit prêt. Si vous
regardez les explications que je vous ai fournies, en juillet 1977, nous avons
limité cette campagne d'information qui portait sur l'abolition des
droits exclusifs des clubs de chasse et de pêche à deux ans, mais
nous avons quand même dû procéder pour la faire faire, cette
campagne d'information. Comme elle portait sur deux années
financières elle porte sur deux ans on ne pouvait pas
arrêter au milieu de la campagne, parce que le fichier tout à coup
était devenu disponible. Il est devenu disponible au mois de mai cette
année. Il n'était pas là, le fichier, en juillet 1977. Six
mois après avoir pris le pouvoir, on n'avait pas encore terminé
la confection du fichier, sauf qu'on était en train de le faire. On l'a
terminée maintenant et c'est cela qui s'applique. Je dirais plus,
à ce qu'on me dit, le jury a désigné la firme selon des
critères qui sont actuellement ceux qu'on utilise avec la nouvelle
politique.
Au fond, on remonte, lors de l'octroi du contrat, à une
période antérieure à l'établissement du fichier.
Loin de vous suivre quand vous dites que nous continuons la politique
antérieure, là, on était dans une période
intérimaire avant l'établissement du fichier et des nouvelles
normes et critères alors que maintenant, ils sont en vigueur. Comme nous
connaissions déjà la grande partie des normes et critères
qui devaient être utilisés, la firme a été choisie
selon cesdits normes et critères.
M. Roy: Est-ce qu'on peut avoir les documents qui mentionnent,
qui nous donnent des détails concernant les critères?
M. Léonard: Cela est...
M. Roy: Si j'ai bien compris l'honorable ministre, il est
évident que nous sommes en train d'examiner les engagements du mois
d'avril. Je ne suis pas au courant, et je pense que mes collègues de
l'Opposition ne sont pas au courant non plus, des nouveaux changements qui sont
intervenus et des démarches qui ont été faites par le
gouvernement et du nouveau système qui a été mis en place.
Je me réfère toujours à l'engagement du mois d'avril qui
est ici.
M. Léonard: Avant même l'entrée en vigueur
des nouvelles normes et du fichier qui a commencé à fonctionner
à partir du 1er mai, on ne peut pas quand même reprocher de ne pas
utiliser le fichier. Il n'était pas encore en vigueur à ce
moment-là. Comme c'était une campagne sur deux ans, à
l'heure actuelle, c'est le deuxième volet de cette campagne. Le
début était déjà fait depuis juillet 1977.
M. Marchand: Même si on vous demande si vous avez
consulté le fichier, ce qu'on vous reproche, c'est de ne pas
connaître d'autres agences de publicité.
M. Léonard: À l'époque, le fichier
n'était pas construit, M. le député. Laissez-nous le temps
de le faire. Il est fait maintenant.
M. Marchand: Vous connaissez d'autres agences de publicité
sans aller dans les livres. (11 heures)
Le Président (M. Clair): M. le député de
Beauce-Sud, relativement à la question que vous avez adressée
tantôt au ministre, le ministre a accepté de répondre quant
à savoir les critères actuellement suivis. Mais je vous indique,
simplement pour fins de référence, qu'à l'époque
où le ministre de la Fonction publique siégeait à la place
du ministre d'État à l'aménagement, il a
déjà distribué, à ma connaissance, de la
documentation, si je me souviens bien, à tous les membres de la
commission sur les critères utilisés. Je vous l'indique
simplement pour référence. Il a accepté de
répondre, mais cela a déjà été fait.
M. Roy: D'accord, on vérifiera dans nos documents. S'il
nous manque des informations, on pourra aviser qui de droit, le
secrétaire de la commission.
Le Président (M. Clair): M. le député de
Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: Merci, M. le Président.
M. Léonard: On vous fournit les noms des membres du
jury.
M. Fontaine: J'ai d'autres questions à poser.
Le Président (M. Clair): Oui, M. le député
de Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: Premièrement, j'aimerais dire qu'il me semble
qu'on n'a pas besoin d'avoir un fichier pour savoir combien de personnes ou de
compagnies sont capables de faire cette publicité. Je pense qu'au
Québec il y a plusieurs compagnies de publicité et on n'a pas
besoin de faire un cours classique pour savoir combien il y en a.
M. Léonard: Comment feriez-vous?
M. Fontaine: Je prendrais au moins le bottin
téléphonique et je vérifierais dedans combien il y en
a.
M. Léonard: Comme cela se faisait avant, sauf que cela
tombait toujours sur le même nom.
M. Marchand: C'est justement ce qui arrive. M. Fontaine:
Deuxièmement, M. le Président...
Le Président (M. Clair): À l'ordre! M. le
député de Nicolet-Yamaska, vous avez la parole.
M. Fontaine: ... est-ce que j'ai bien compris lorsque le ministre
dit que ce contrat a été négocié en juillet
1977?
M. Léonard: Oui. Je dis que la firme a été
désignée par un jury en 1977 suite à des soumissions sur
invitation.
M. Fontaine: En juillet 1977?
M. Léonard: Oui, et c'était une campagne qui
portait sur deux ans, pas nécessairement deux ans, mais qui
s'étalait sur deux années.
M. Fontaine: Est-ce que vous pourriez nous dire à quelle
date a été adopté l'arrêté en conseil qui
permet ce déclubage? Peut-être pas un arrêté en
conseil; je pense que c'est une déclaration ministérielle qui a
été faite.
M. Léonard: C'est disponible, cela remonte à
décembre...
M. Fontaine: 1978. M. Léonard: ... 1977.
M. Fontaine: 1977. Alors, le contrat a été
négocié avec la firme pour la publicité avant même
que la décision ministérielle soit prise de décluber.
C'est fort en maudit, cela.
M. Léonard: Ce n'est pas la même chose. C'est une
campagne d'information. C'est une firme qui a été choisie pour
faire des campagnes d'information au niveau du ministère du Tourisme et
les volets se sont précisés.
M. Fontaine: Vous venez de dire cela, mais ce que vous avez dit
au début, c'est que c'était une campagne d'information sur
l'abolition des droits exclusifs de chasse et pêche et l'abolition des
permis de pêche. C'est cela qui est indiqué au programme 101.
M. Léonard: Ce que j'ai dit, c'est que la firme choisie a
été désignée par jury pour prendre en charge
pendant deux ans les promotions touristiques vers le marché
québécois. C'est cela que j'ai dit tout à l'heure.
M. Marchand: On veut savoir aussi entre combien de firmes le jury
a décidé.
M. Léonard: Je pense que l'abolition était un des
volets importants.
Le Président (M. Clair): M. le député de
Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: Au programme 101, je lis: Contrat de services pour
une campagne d'information
sur l'abolition des droits exclusifs de chasse et de pêche et
abolition des permis de pêche négocié en juillet 1977,
alors que le ministre, en décembre 1977, fait une déclaration
ministérielle disant que cela va être officiel, que les droits
exclusifs de chasse et pêche vont être abolis et qu'il n'y aura
plus de permis de pêche. Comment un gouvernement peut-il accorder un
contrat pour faire de la publicité sur une chose qui n'a pas
été décidée?
M. Léonard: C'est un des volets de la campagne
d'information. Que voulez-vous que je vous dise, c'est cela!
M. Marchand: II faut avoir le goût de donner un contrat
à quelqu'un.
Le Président (M. Clair): 101, c'est terminé? M.
Marchand: Non, non.
M. Roy: J'ai déjà eu à communiquer avec le
président de l'Assemblée nationale concernant cette
publicité qui se fait avant même que les décisions soient
prises. Je fais une remarque de portée générale; on a eu
le même phénomène avec l'assurance automobile. Les contrats
de publicité, d'information et les circulaires circulaient à la
grandeur du Québec pour annoncer le contenu de la loi, alors même
que la loi n'était pas votée devant l'Assemblée nationale.
Il faudra, je pense, que le gouvernement soit très prudent de ce
côté-là parce que c'est un abus, en quelque sorte, des
droits et privilèges de la Chambre. Si, en vue d'une décision
gouvernementale qui n'a pas encore été annoncée et qui
n'est pas confirmée par les lois, par les arrêtés en
conseil, on confie des contrats de publicité, je trouve que c'est aller
trop vite, un peu beaucoup trop vite. Peut-être qu'il nous manque des
informations aussi. De toute façon, ce n'est pas la première fois
qu'on a à soulever ce point et je pense, quand même, que le
gouvernement devra faire preuve d'une grande prudence de ce
côté-là. C'est dans son intérêt, d'ailleurs.
Je tiens bien à le souligner.
M. Léonard: Je regrette, mais il reste quand même
qu'ils avaient eu le mandat de prendre en charge les promotions touristiques
dans le marché québécois. L'un de ces volets a
porté sur l'abolition des droits privés de chasse et de
pêche et, si vous remarquez, l'engagement est au mois d'avril,
c'est-à-dire qu'il n'est pas avant décembre. Pour répondre
au député de Nicolet-Yamaska, il n'est pas avant décembre,
il est après décembre. Il est constitué, à ce
moment-là...
M. Fontaine: L'engagement 101 n'est pas la campagne d'information
pour la promotion du tourisme, c'est le contrat de service pour une campagne
d'information.
M. Léonard: Oui, mais la partie 1978/79.
M. Fontaine: C'est vous qui nous avez dit que ce contrat avait
été négocié en 1977.
M. Léonard: Le jury a choisi, a désigné la
firme en juillet 1977.
M. Fontaine: Mais si le jury avait eu mandat de choisir une
forme, de faire de la publicité sur l'abolition des droits exclusifs de
chasse et de pêche, c'est parce qu'il y a eu une décision de prise
quelque part.
M. Léonard: Le mandat était plus large que cela. Le
mandat de la firme, sur deux ans, portait sur la promotion touristique vers le
marché québécois, mais l'un des volets a porté sur
l'abolition des droits exclusifs.
M. Roy: M. le Président, pour ma bonne
compréhension et la bonne compréhension de tout le monde, est-ce
qu'en juillet 1977, lorsque le jury a choisi la firme, il a choisi la firme en
vue de campagnes éventuelles d'information et non pas en vue d'une
campagne d'information spécifique, précise.
M. Léonard:... éventuelle et spécifique, il
avait la charge de faire la promotion, des promotions touristiques vers le
marché québécois. C'est un mandat général,
assez large et à l'intérieur de cela, c'est inscrit, une
promotion bien spécifique, une campagne d'information spécifique
sur l'abolition.
M. Verreault: M. le Président, est-ce qu'on peut dire que
cela a été choisi à peu près comme la loto du
placement étudiant? Le jury a choisi un publiciste, et après on
lui a donné le contrat?
M. Léonard: II y a plusieurs firmes qui ont
été invitées à présenter des projets. Il y
en a une qui a été retenue, Cossette et Associés.
M. Fontaine: Est-ce qu'on vous a demandé quelles autres
firmes avaient été invitées?
M. Léonard: On peut vous les donner.
M. Fontaine: Est-ce qu'on pourrait savoir également qui
nomme le jury?
M. Léonard: Qui nomme les membres du jury?
M. Fontaine: Oui.
M. Léonard: C'est dans la procédure. On pourra
regarder dans la procédure.
M. Fontaine: D'accord.
M. Marchand: Vous allez nous donner les noms?
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: M. le ministre, je voudrais tout simplement vous
rappeler, par exemple, que Cossette et Associés, aux Affaires
culturelles, à l'engagement 301, avait eu $125 000
négociés; aux Communications, $35 000 négociés; aux
Affaires municipales, $155 000 négociés et à la
Régie de l'assurance automobile du Québec, $1 800 000 et
là on se ramasse avec un autre $350 000 en surplus. Cela fait pas mal de
piastres.
M. Léonard: C'est avant les nouvelles procédures
qui ont été mises en place à partir du 1er mai.
M. Marchand: C'est avant qu'on connaisse d'autres agences?
M. Léonard: À part cela, vous ne nommez pas les
autres là-dedans, parce qu'il y en a d'autres qui en ont eu.
M. Marchand: On va y venir.
M. Léonard: II faudrait quand même présenter
le portrait complet.
M. Marchand: Chales et Leduc s'en vient. Voulez-vous que je vous
les donne? Les contrats négociés de Chales et Leduc, voulez-vous
que je vous les donne? Le Tourisme, la Chasse et la Pêche, $33 000, $73
000, $230 000, $60 000, $56 000, $707 000, $50 000, $234 500 et $34 760, tous
des contrats sans soumissions.
M. Léonard: II y en a d'autres.
M. Marchand: On en a d'autres qui s'en viennent. Il y en aura
d'autres dans les autres mois. Des soumissions publiques, est-ce que Pierre
Tremblay a eu des contrats négociés?
M. Léonard: C'est une procédure qui était
là, M. le député.
M. Desbiens: Comme les autres. Ce sont toujours des contrats
négociés.
M. Marchand: Je parle depuis...
M. Léonard: Pas depuis le 1er mai.
M. Roy: Pas depuis.
M. Marchand: Un instant.
M. Léonard: Non, des contrats négociés.
M. Marchand: On parle de l'administration actuelle qui
était pure. Elle nous a reproché toutes sortes de choses et les
purs devaient tout changer. Ils n'ont absolument rien changé, ils sont
pires.
M. Léonard: Attention. Cela a été
changé, depuis le 1er mai.
M. Marchand: Vous avez changé pour améliorer le
patronage.
M. Léonard: Vous êtes mal placés pour parler
de cela.
M. Marchand: Oui? Prouvez ce que vous avancez.
Le Président (M. Clair): Messieurs...
M. Marchand: Prouvez ce que vous avancez si je suis mal
placé pour en parler?
M. Léonard: Comme gouvernement, j'entends.
M. Marchand: Je ne suis pas inquiet de mon passé.
Le Président (M. Clair): Messieurs, j'ai l'impression que
le député de Nicolet-Yamaska voudrait nous rappeler à
l'ordre, parce qu'il a des questions à poser. Je lui donnerais raison.
M. le député de Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: Je voudrais demander le dépôt de la
copie du contrat, si cela n'a pas déjà été
demandé.
Le Président (M. Clair): 101?
M. Fontaine: Cela nous permettra de savoir, à ce moment,
à quelle date effectivement le contrat a été
accordé.
M. Léonard: Pas de problème là-dedans. Le
Président (M. Clair): 101 examiné?
M. Léonard: Je tiens quand même à faire
remarquer que Cossette et Associés n'est pas la seule firme à
avoir des contrats du gouvernement. Il y en a d'autres. Il y en a bien
d'autres.
M. Fontaine: II n'y a pas qu'un patroneux. Il y en a
plusieurs.
Le Président (M. Clair): 101 examiné? 102. Une
voix: Par chance!
Une voix: Examiné en attendant les réponses,
oui.
Le Président (M. Clair): 102.
M. Marchand: 101 suspendu. M. Léonard: Lequel?
102.
M. Marchand: 101 est suspendu. Le Président (M. Clair):
102. 103.
M. Fontaine: Combien y a-t-il de personnes qui restent au Lac
Inman?
M. Léonard: À 103? M. Fontaine: Oui.
Le Président (M. Clair): À 103. Combien y a-t-il de
personnes qui demeurent au Lac Inman?
M. Léonard: On pourrait demander au ministère le
nombre d'employés qui sont là, je suppose bien.
M. Fontaine: C'est quoi...
M. Léonard: On me signale qu'il y a une fluctuation
saisonnière du personnel. Dans des territoires comme cela, c'est bien
normal.
M. Fontaine: S'agit-il d'un camp de pêche?
M. Léonard: C'est dans la réserve Saint-Maurice.
C'est tout un camp.
M. Fontaine: Habituellement, ne font-ils pas leur propre
cuisine?
M. Léonard: Non. Cela n'a pas l'air.
Le Président (M. Clair): C'est relié au centre de
renseignements.
M. Lefebvre: Tous les gens qui travaillent dans le parc vont
manger au lac Inman. Il y a une cuisine centrale. Il y avait au moins une
quarantaine de personnes, il y a quinze jours, qui y travaillaient.
Le Président (M. Clair): Vous prouvez que vous avez
voyagé au Québec, M. le député de Viau. Merci.
104.
Tourisme, Chasse et Pêche: 200.
M. Verreault: À 200, j'aimerais savoir combien d'emplois
ont été créés par organisme.
M. Léonard: Combien d'emplois créés?
M. Verreault: Oui, parce qu'il y a $2 140 000 qui ont
été dépensés pour des aménagements
linéaires. Quels sont les emplois par organisme, si possible? Parce
qu'il y en a peut-être une quarantaine.
Deuxième question: De quelle manière les subventions
ont-elles été données? Cela a-t-il été
donné au kilomètre? Cela a-t-il été donné
suivant les projets? Je lisais tout à l'heure, si j'avais pu obtenir
l'information, à savoir les pistes de ski de fond, quelles pouvaient
être les longueurs? Il n'y avait pas d'indication. On voit aussi des
montants de $200 000 et de $50 000. Certains moins, d'autres davantage. Si cela
a été fait au kilomètre, peut-être que cela
éclaircirait notre champ de vision.
M. Léonard: Les aménagements linéaires, cela
ne veut pas dire qu'il y a toujours des kilomètres. On emploie le terme
linéaire la plupart du temps.
M. Verreault: Ils sont quand même différents.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Sur quel critère aurait-on...?
M. Léonard: Le nombre d'emplois créés,
dites-vous? Si c'est possible, on vous le fournira, par organisme.
M. Verreault: Dans la mesure du possible, parce qu'il y a quand
même $2 millions.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: On peut peut-être varier la question. Quels
sont les critères, pour comprendre pourquoi on a donné à
la Fédération québécoise un montant de $200 000 ou
un montant de $350 000 au conseil régional? Cela a-t-il
été fait sur proposition ou simplement d'après une
distance d'aménagement?
M. Léonard: ...une évaluation quand même des
projets. Ce sont des projets présentés...
M. Verreault: ...ont été présentés et
on a appelé les subventions jusqu'au moment où le budget a
été écoulé. Très bien. Pourquoi?
M. Léonard: On peut vous fournir la liste. M.
Verreault: On a la liste en annexe. M. Léonard: Ah! Vous
l'avez en annexe?
M. Verreault: Oui. On a les montants, les noms. On explique le
genre de travail, mais... (11 h 15)
M. Léonard: Qu'est-ce qu'on peut fournir? Je voudrais
savoir la question exacte.
Une voix: Le nombre d'emplois?
M. Léonard: Le nombre d'emplois, mais à part
ça...
M. Verreault: La deuxième, c'était pour mieux
comprendre. Prenons l'engagement 6, en page suivante, on parle du conseil
régional. C'est pour des sentiers qui vont relier telle place à
telle place. On donne $350 000 et, ailleurs, on va avoir d'autres montants
inférieurs. Il y en a jusqu'à $20 000 aussi. C'est pour mieux
comprendre pourquoi on a donné $350 000 à un et $20 000 à
l'autre. C'est là que je faisais l'hypothèse: Est-ce que cela a
été par kilomètre de longueur ou, encore, ce que monsieur
disait...
M. Léonard: Je pense que c'est plutôt sur la
présentation de projets que ça s'est fait. Il y en a
qui présentent des difficultés moindres que d'autres.
M. Verreault: Mais, pour mieux comprendre, si je pigeais le no 6
et le 27, est-ce qu'on pourrait avoir seulement...
M. Léonard: 6 et 27? Copie des projets?
M. Verreault: C'est ça. Je les ai pris au hasard comme
ça, simplement pour les comprendre.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Parce que dans mon comté, l'an prochain,
peut-être que ce serait avantageux.
M. Léonard: À Roberval.
Le Président (M. Clair): 201 ?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Clair): Cela va? On passe à 201 ?
Pas de questions? 202.
M. Verreault: C'est encore de la publicité.
Le Président (M. Clair): À 201, pas de
questions?
M. Fontaine: À 201, M. le Président... Le
Président (M. Clair): Oui.
M. Fontaine: ... je veux savoir qu'est-ce que c'est Agence de
sécurité NID.
M. Léonard: Vous voulez avoir le nom du conseil
d'administration?
M. Fontaine: Oui.
M. Léonard: On vous le fournira.
Le Président (M. Clair): 202?
M. Verreault: Mais le contrat a été
signé?
Le Président (M. Clair): 300?
M. Marchand: M. le Président, on voit Chales et Leduc
Ltée à plusieurs engagements. On vient de le passer à 202.
Je l'ai laissé passer, mais on revient à 300 avec un autre
contrat négocié et on s'aperçoit que, sur douze contrats
négociés jusqu'en février on ne parle pas de ceux
qui viennent Chales et Leduc Ltée en ont eu exactement neuf sur
douze au Tourisme, Chasse et Pêche pour des montants de $33 000, $37 800,
$73 000, $230 000, $60 000, $56 000, $707 000, $50 000, $234 500 , $34 760 et,
ici, $230 000 à 202 et on arrive à $40 000 à l'engagement
300, Tourisme, Chasse et Pêche.
Tout d'abord, je voudrais savoir qui sont les directeurs de cette agence
de publicité, pourquoi un contrat négocié, le contrat.
M. Verreault: Cela fait $10 000 la page. Le ministre disait tout
à l'heure qu'il transige normalement avec les compagnies directement.
Pourquoi ne pas avoir transigé avec la revue directement?
M. Léonard: Quand même! La publicité, vous
savez que c'est conçu par des firmes. Ce n'est pas le journal qui fait
ça. C'est complètement ridicule!
M. Marchand: Est-ce qu'on paie pour la traduction, à part
ça, en allemand?
M. Léonard: Bon! Pourquoi Chales et Leduc
là-dedans? Il y a eu un comité de sélection pour le choix
d'agences de publicité, qui a recommandé au ministère
cette agence pour la mise en oeuvre de sa publicité pour les
marchés étrangers et pour les deux prochains exercices
financiers, parce qu'une campagne de publicité se conçoit sur une
certaine période. Alors, c'est l'agence Chales et Leduc qui a
été choisie par le comité de sélection pour faire
la publicité à l'étranger.
M. Marchand: Le nom des membres du comité de
sélection?
M. Léonard: Oui, on peut vous fournir ça. M.
Marchand: Le nom des firmes... M. Léonard: Oui, d'accord.
M. Marchand:... invitées; sélectionnées, il
y en a seulement une, on le sait.
M. Léonard: Vous savez que cet engagement, en particulier,
porte sur une campagne de publicité dans le magazine allemand
Merian.
M. Marchand: Je serais surpris de voir Cossette dans les
négociations. Il ne doit sûrement pas être là, parce
qu'on ne met pas deux amis ensemble.
M. Léonard: Cela n'a pas encore été Cossette
cette fois-là, ça a été un autre.
M. Marchand: On ne met pas deux de nos amis en opposition, comme
ça.
M. Léonard: Cela n'a pas été Pierre Tremblay
qui a tout eu...
M. Marchand: Cela ne serait pas bien...
M. Léonard: À l'exclusion de tout le monde.
M. Marchand: Vous qui étiez pour guérir tous les
maux.
M. Léonard: C'est ce qu'on fait. Je vous signale, encore
une fois, que c'était avant...
M. Marchand: ... capable, en deux jours, d'enrichir...
M. Léonard: ... la mise en application du fichier, M. le
député.
M. Fontaine: Eux, ils enrichissaient un ami, vous autres, vous en
enrichissez plusieurs.
M. Marchand: Vous en avez deux.
Le Président (M. Clair): Engagement 300.
M. Fontaine: M. le Président, j'aimerais savoir de quelle
sorte de magazine il s'agit?
M. Léonard: Consacré au Québec.
M. Marchand: ... bienvenus au Québec. Ils ne sont pas
bienvenus en France, parce qu'on les a refusés, là, on va
peut-être les accepter au Québec.
M. Léonard: Attendez un peu, peut-être que je peux
vous donner plus... Franchement, je ne la connais pas, je suis allé deux
fois en Allemagne dans ma vie, je n'ai pas été... Je ne peux pas
dire que je connais beaucoup cette revue. Comme je ne lis pas l'allemand. Je
l'ai peut-être déjà vue dans des kiosques, remarquez.
M. Léonard: En tant que ministre...
M. Fontaine: Vous allez pouvoir nous répondre...
M. Marchand: ... allé en Allemagne, avant...
M. Léonard: Avant, monsieur, avant d'être
ministre.
M. Marchand: Vous devriez y retourner on fait des belles choses
en Allemagne.
M. Léonard: Oui, c'est vrai, j'ai vraiment
apprécié, j'ai trouvé que c'était un pays
charmant.
M. Marchand: C'est un pays progressiste.
M. Léonard: Je suis allé une fois de passage et une
fois en vacances. Je peux dire que j'ai bien apprécié. Avant
d'être ministre, encore une fois.
Le Président (M. Clair): L'engagement 300, c'est
terminé?
M. Fontaine: J'aimerais avoir...
M. Marchand: ... Il fait partie du Marché commun.
M. Fontaine: ... le nombre d'exemplaires distribués.
M. Léonard: On voit le sens limité qu'il faut
attacher à cette expression. Vous aussi, vous devriez aller voir
ça.
M. Marchand: J'aurais à gagner beaucoup.
M. Fontaine: Deux questions: Quel est le genre de magazine, de
quelle sorte de magazine s'agit-il et quel est le nombre d'exemplaires
distribués ou vendus? Le tirage.
M. Léonard: Dans la mesure du possible, parce que ce n'est
pas tout le monde qui rend ça public, mais ça se peut que ce soit
public.
M. Fontaine: J'imagine qu'avant de dépenser $40 000 pour
faire une publication, on s'informe...
M. Léonard: En tout cas oui. On va s'informer.
M. Marchand: C'est très facile de savoir la distribution
d'une revue.
M. Verreault: Une revue bien avec un tirage important. M. le
ministre va nous donner tous les bons renseignements là-dessus.
Le Président (M. Clair): Engagement 300.
Transports
Ministère des Transports, avril 1978, engagement 100.
M. Léonard: II y a une coutume au ministère des
Transports d'adopter, sauf les cas relevés.
M. Verreault: Engagement 100, M. le Président, il y a un
contrat de $40 000 qui a été donné à Transport
Savard pour la location de différent matériel et l'entretien
général des routes. Différent matériel, ce serait
quoi? Hauterive, comté Saguenay, c'est dans le comté du ministre
des Transports, je crois, et c'est un contrat négocié. J'aimerais
savoir si c'est la même chose que le budget qui s'est voté.
M. Léonard: À ce qu'on me dit, c'est pour la
location de différent matériel. Je ne sais pas si c'est un
tracteur, un "pay-loader", une pépine ou tout ce que vous voulez, je ne
peux pas vous dire ça. Mais il existe des prix sur chacune de ces
machines, selon son tonnage ou sa grosseur, ses capacités. Ce sont des
taux standards, un contrat de location. Il y a un fichier des gens qui veulent
louer au gouvernement.
M. Verreault: Oui, mais il n'y a pas d'autres fournisseurs qui
auraient pu faire la même chose?
M. Léonard: On peut demander d'autres renseignements au
ministère des Transports là-dessus. Il y en a probablement
d'autres, c'est peut-être une rotation. C'est un fichier de
fournisseurs.
M. Verreault: Pour cette région, le fichier en question,
est-ce qu'on pourrait en prendre con-
naissance pour savoir qui est sur la liste? Pour que ce ne soit pas
toujours le même qui revienne.
M. Léonard: Je ne sais pas si les fichiers peuvent
être rendus disponibles. On va demander le nom des fournisseurs pour la
région 3-1.
M. Verreault: Et le contrat de $40 000 qui a été
négocié, on dit que c'est au cours de l'année
financière. On ne peut pas savoir au juste quel genre de travail a
été exécuté avec la machinerie en location, si
c'est de la machinerie. On parle de matériel. J'ai pensé que cela
pouvait être autre chose aussi. Si c'était sur une période
d'un an, c'est relativement cher.
M. Léonard: Au cours de l'année financière,
il manque toujours de l'équipement au ministère des Transports,
pour une raison ou pour une autre, à un moment donné. Mais on
peut vous donner le contrat. Vous regarderez les termes du contrat. C'est cela
qui constitue l'engagement, finalement.
M. Verreault: J'imagine que si c'était une location
d'équipement, cela a dû être inscrit à l'heure. Mais
le contrat est trop "rond", à $40 000, pour avoir l'explication. Comme
monsieur le disait tout à l'heure, je sais qu'au ministère des
Transports, il y a des normes. Par exemple, si on loue un bulldozer, on paie
tant de l'heure...
M. Léonard: Parfois il y a des contrats ouverts, comme on
dit, jusqu'à tel montant et ensuite, c'est révisé, compte
tenu des besoins. Mais de toute façon, les dépenses sont toujours
payées selon...
M. Verreault: Le travail exécuté, oui.
M. Léonard: ... les heures travaillées et les
heures réelles.
M. Verreault: Ici, l'engagement dit $40 000. Cela veut dire qu'on
a payé $40 000.
M. Léonard: Non, pas nécessairement. C'est un
engagement jusqu'à concurrence de, mais ce n'est pas
nécessairement $40 000. Les heures réelles ou le contrat
réel pourrait être inférieur. Cela ne peut pas être
supérieur.
M. Verreault: Inférieur ou supérieur à cela.
De toute façon, avec le dépôt du contrat, j'aurai une
meilleure idée.
Le Président (M. Clair): Alors, les engagements du
ministère des Transports, c'est complet?
M. Marchand: Non, ce n'est pas complet.
M. Fontaine: 101, M. le Président.
M. Marchand: 100.
M. Léonard: ... engagements. Au ministère des
Transports, d'habitude, on adopte cela en bloc, sauf des cas qu'on
relève...
M. Fontaine: C'est cela.
Le Président (M. Clair): 101, maintenant.
M. Fontaine: À 101, j'ai seulement une question. Pourquoi
a-t-on dû verser un supplément pour le coût d'impression de
ces guides de la route? Est-ce que c'est parce qu'on a augmenté le
nombre d'exemplaires?
M. Léonard: Oui, on dit qu'il y a eu une demande de 200
000 guides additionnels de la part du bureau des véhicules, alors qu'au
début, il y en avait seulement 300 000 de prévus, alors cela a
été porté à 500 000, donc 200 000 de plus.
M. Marchand: Est-ce qu'on peut savoir le premier montant
d'impression? C'est déjà passé, je suppose.
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: Les premiers 300 000.
M. Léonard: Ce n'est pas cela, ici.
M. Marchand: $97 000...
M. Léonard: $96 000...
M. Marchand: $97 000... Un instant. $97 000 pour les premiers 300
000 et $64 000 pour les 200 000 additionnels. On ne s'est pas servi des
mêmes plaques. On ne s'est pas servi des mêmes formes, c'est
certain, pour refaire cela à un coût de $64 000, pour les 200 000
additionnels, quand on paie $97 000 pour toute la façon qui coûte
à peu près $30 000 pour en faire 300 000.
M. Léonard: On ne s'est pas servi, effectivement, des
mêmes plaques. Si cela a été une addition, s'il y a eu une
commande additionnelle, il se peut que les premières plaques aient
été détruites.
M. Marchand: On rebrûle des plaques avec les mêmes
négatifs.
M. Léonard: Ce qu'on nous signale ici, c'est que les
coûts unitaires, en tout cas, sont demeurés inchangés,
malgré une augmentation dans le coût du papier. Ils ont
été jugés acceptables par le service des achats,
même si le coût du papier a augmenté entre-temps. C'est
bien.
M. Marchand: Je l'accepte. Connaissant l'imprimerie un peu...
M. Léonard: Oui.
M. Marchand: ... après 25 ans dans le domaine.
M. Léonard: Vous comprenez?
M. Marchand: Je comprends. Je comprends très très
très bien.
Le Président (M. Clair): D'autres questions sur d'autres
engagements au ministère des Transports?
M. Fontaine: À l'engagement 202, est-ce que c'est une
campagne de publicité pour l'assurance automobile?
M. Léonard: ... modifications apportées au
règlement 2. Non, cela n'est pas sur l'assurance automobile. Non.
M. Verreault: M. le Président...
M. Léonard: Ce sont les modifications apportées au
règlement 2 sur les règles de pratique et de régie interne
de la Commission des transports du Québec. Le règlement 3 porte
sur les droits d'immatriculation. Ce n'est pas l'assurance automobile. (11 h
30)
M. Verreault: À 201, M. le Président, on parle
d'une subvention pour effectuer une étude ayant pour but de rendre
opérationnel, etc., etc. Le montant de la subvention est de $52 000 qui
est donnée à la Commission de transport de la Communauté
urbaine de Québec. Je ne sais pas s'il y aurait possibilité
d'avoir copie de cette étude.
M. Léonard: Ce serait à demander à
l'Assemblée nationale, non pas aux engagements financiers, si vous me
permettez de faire cette remarque. Vous pouvez demander au ministre de la
déposer. Nous, on peut déposer une copie... Attendez, je ne sais
pas s'il y a un contrat là-dedans. C'est une subvention. Il y a
peut-être un protocole d'entente. S'il y a une entente ou un
protocole...
M. Verreault: M. le Président, je demande au ministre la
possibilité, je la maintiens et, entretemps, je m'essaie avec le
ministre pour l'avoir. Si je ne l'ai pas, je maintiens quand même ma
position. Est-ce que cela va?
M. Léonard: Tout ce que je peux vous déposer ici,
c'est une copie du protocole d'entente. Je ne pense pas qu'il y ait de
contrat.
M. Verreault: Moi, c'est l'étude qui a été
faite qui m'intéresse.
M. Léonard: Oui. Mais cela, c'est à
l'Assemblée nationale.
M. Verreault: M. le Président, je le demande là,
à vous, le rapport d'étude. Si vous n'êtes pas capable de
l'avoir, je vais essayer quand même.
M. Léonard: J'ouvrirais un beau précédent,
M. le député.
M. Verreault: Vous êtes bien gentil.
M. Marchand: À 202, contrats négociés.
D'après le fichier nous sommes heureux de voir le fichier, qui
n'existait pas et qui existe dans le même mois...
M. Léonard: II est constitué, vous le voyez. Il
commence à se constituer.
M. Marchand: II existe. On le voit là. Cossette et
Associés, $40 000, tout ce que je demande, c'est le slogan de la
campagne.
M. Léonard: II n'existait pas en juillet 1977, mais
peut-être que là, il commençait à exister en avril,
au moment où...
M. Marchand: Tout ce que je demande, c'est le slogan.
M. Léonard: Merci de vous radoucir.
M. Marchand: Je suis toujours doux. Le slogan.
M. Léonard: Vous faites une collection des slogans, vous,
si je comprends bien?
M. Marchand: Vous ne savez pas comme c'est important pour moi.
Cela donne des idées, les slogans des autres.
M. Verreault: À 203, M. le Président, c'est une
soumission publique pour les camions, tracteurs...
M. Marchand: C'est un sens
préréférendaire.
Le Président (M. Clair): À 203, M. le ministre, le
député de Shefford a une question.
M. Verreault: C'est une soumission publique. Est-ce qu'il y a eu
plusieurs personnes qui ont répondu à l'avis public?
M. Léonard: II y a eu un seul soumissionnaire.
M. Verreault: Mais l'avis public a paru dans les journaux.
M. Léonard: II y a eu quatre fournisseurs. C'est une
soumission publique, no 8379. Quatre fournisseurs ont demandé les
documents, mais un seul a soumis des prix.
M. Verreault: D'accord, parfait.
M. Marchand: On les collectionne, les slogans.
Une voix: On s'attache au Québec?
M. Léonard: C'était très bon d'ailleurs.
Vous avez pu l'apprécier. C'est excellent comme slogan.
M. Fontaine: D'ailleurs, j'ai eu l'occasion d'avertir une couple
de fois le président de la commission de s'attacher.
Le Président (M. Clair): À l'ordre! M. Fontaine:
300.
Le Président (M. Clair): À 300, j'ai plus peur de
400 que de 300.
M. Fontaine: À 400, oui... mais j'aurais de la
difficulté à connaître le slogan parce que je me demande si
cette campagne est commencée.
Une voix: ... des feuillets explicatifs. M. Fontaine: Oui,
un feuillet explicatif.
M. Léonard: Je n'ai pas la date du commencement de la
campagne, mais l'engagement est au 25 avril.
M. Fontaine: Quel est le but de la campagne?
M. Léonard: C'est un placement d'annonces publicitaires
dans les journaux du Québec. Le but porte sur les points de
démérite. Cela vise à décourager la conduite en
état d'ébriété sur les routes du Québec, et
on pense que cela aura une influence déterminante sur le coût des
accidents, en particulier.
M. Fontaine: À ma connaissance, cette campagne n'est pas
commencée, je n'ai rien vu. Dans les journaux?
M. Léonard: Elle se fait dans les journaux. D'après
ce que l'on me dit.
Le Président (M. Clair): Avez-vous des questions au sujet
du ministère des Transports? On peut donc passer aux Travaux publics,
j'imagine, le suivant.
Une voix: Travail et Main-d'Oeuvre.
M. Fontaine: II y a un contrat de service pour une étude
de faisabilité et de coûts relative à la construction d'un
pont au-dessus de la rivière Saguenay sur la route 138 dans la
municipalité de Tadoussac, comté de Dubuc. Est-ce qu'il y aurait
possibilité également d'avoir une copie de l'étude?
M. Léonard: Quand elle sera disponible, au moment
où elle sera terminée, vous pourrez la demander au ministre des
Transports, à l'Assemblée nationale.
M. Fontaine: Elle n'est pas terminée actuellement?
M. Léonard: Écoutez, un contrat de service
donné au mois d'avril, c'est un engagement du mois d'avril, il faut
quand même laisser le temps à la firme de la faire. Cela
m'étonnerait que l'étude soit terminée.
M. Fontaine: Si ces gens ont besoin d'argent.
Travail et Main-d'Oeuvre
Le Président (M. Clair): On passe au Travail et
Main-d'Oeuvre, avril 1978, l'engagement 700. 701?
M. Verreault: Subvention à Carrefour Relance, Inc., quelle
est cette affaire? C'est près de $150 000. Ce sont 57 personnes pendant
neuf mois.
M. Léonard: J'ai certains renseignements sur l'organisme
Carrefour Relance. C'est dans le centre-sud de Montréal.
M. Verreault: De quoi s'agit-il?
M. Léonard: Ce que fait cette entreprise? Si je comprends,
c'est sans but lucratif. Il faudrait quand même vérifier. Je peux
vous donner le projet. Il a pour but d'assurer la réinsertion des
assistés sociaux sur le marché du travail par diverses
démarches auprès de l'individu en tenant compte de ses
capacités, de ses faiblesses et de ses goûts.
M. Fontaine: Ce sont des emplois créés par ce
programme?
M. Léonard: Voyez-vous, l'objectif de ce programme, de ce
projet, c'est la réintégration des clients de l'aide sociale sur
le marché du travail normal au sortir d'une période
d'inactivité, en leur permettant de vivre une période de
transition en tant que travailleurs rémunérés.
M. Fontaine: 700, Travail et Main-d'Oeuvre.
M. Léonard: C'est un programme qui permet une approche
globale de l'individu dans son comportement et sa personnalité par
rapport à la réintégration au travail.
M. Verreault: Ce sont des assistés qu'on remet sur le
marché du travail.
M. Léonard: C'est la réinsertion des
assistés sociaux sur le marché du travail.
M. Verreault: Ce n'est que la proposition de l'engagement que
vous avez. Les résultats seront connus plus tard.
M. Léonard: Oui, bien sûr. Les résultats, je
suppose qu'il y aura peut-être un rapport sur les travaux.
M. Verreault: Est-ce qu'on pourrait avoir la liste des
responsables de Carrefour Relance, Inc.?
M. Léonard: La liste des responsables?
M. Verreault: Oui. C'est un projet qui semble
intéressant.
M. Léonard: Oui. C'est peut-être une chose
intéressante à faire que de réinsérer les
assistés sociaux sur le marché du travail. Ce n'est pas une chose
facile non plus.
M. Fontaine: J'ai bien hâte que vous me disiez combien vous
avez réussi à en réinsérer.
M. Léonard: Le projet sert à cela, si je
comprends.
M. Verreault: Aux engagements, M. le Président, est-ce que
vous exigez quand même un rapport à la fin des neufs mois?
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: J'imagine qu'il y a un suivi.
M. Léonard: Les obligations du promoteur. Il s'engage
à respecter les dispositions de tout projet, à se conformer
à la Loi de l'administration financière, à fournir tout
rapport exigé par le représentant attitré du
ministère.
M. Verreault: À la fin du mandat.
M. Léonard: Cela fait partie des conditions du
promoteur.
M. Verreault: On peut obtenir aussi une copie de l'engagement? La
liste des responsables?
M. Fontaine: Pouvez-vous nous dire pourquoi il y a seulement $35
000 dans la région de Québec, alors que la Côte-Nord et
Montréal-Sud, c'est $100 000? Est-ce que c'est parce qu'il y a moins
d'assistés sociaux?
Le Président (M. Clair): Vous êtes à 700,
vous changez d'engagement. Il revient à 700.
M. Fontaine: On était rendu plus loin? Le
Président (M. Clair): On était à 701. M. Fontaine:
Je m'excuse, j'avais perdu...
M. Léonard: L'autre avait été
considéré comme...
Le Président (M. Clair): Maintenez-vous votre question, M.
le député de Nicolet-Yamaska?
M. Fontaine: Oui, s'il vous plaît. Est-ce que c'est parce
qu'il y a moins d'assistés sociaux à Québec?
Le Président (M. Clair): M. le député de
Nicolet-Yamaska, les questions précédentes portaient sur 701.
M. Fontaine: Excusez, d'accord.
M. Léonard: Attendez un peu. Sur laquelle est-ce qu'on
discute là?
Le Président (M. Clair): Jusqu'à maintenant, on
discutait de 701. Le député de Nicolet-Yamaska est revenu
à 700.
M. Fontaine: Non, c'est parce que j'ai mêlé les
deux.
M. Marchand: La formation professionnelle. M. Fontaine:
Adopté, M. le Président.
M. Léonard: Alors, 701? On a enregistré un certain
nombre de vos questions.
M. Verreault: Une copie de l'engagement et la liste des
responsables.
M. Léonard: La liste des responsables.
Travaux publics et Approvisionnement
Le Président (M. Clair): Aux Travaux publics et à
l'Approvisionnement, maintenant, engagement 200?
M. Verreault: Est-ce qu'il y en a d'autres avant 202?
Le Président (M. Clair): 201? 202? M. le
député de Shefford à 202.
M. Verreault: C'est pour l'installation et le raccordement.
J'aimerais savoir s'il y a d'autres soumissionnaires et les montants
également.
M. Léonard: On me dit quatre soumissionnaires. Les
montants, je ne les ai pas ici, mais nous les déposerons. Il y a eu
quatorze soumissions demandées et quatre soumissions reçues.
M. Verreault: On dit aussi en note, M. le Président, qu'il
s'agit seulement de la partie du contrat global qui est imputable ici.
Peut-être qu'à ce moment-là on pourrait avoir les montants
globaux.
M. Léonard: Oui, on pourrait les retrouver.
M. Verreault: Ce qui est imputable ici aux Travaux publics, c'est
$65 000; peut-être que le contrat est plus élevé. De toute
façon, en ayant la liste des soumissionnaires et les montants des
soumissions, ce serait suffisant.
M. Léonard: D'accord.
Le Président (M. Clair): 203? 204? 300?
M. Léonard: Le montant du contrat global à 202, je
l'avais, c'est $2 712 680.
M. Verreault: Dont une partie est assumée par
l'Assemblée nationale?
M. Léonard: Oui. Tout cela est assumé par
l'Assemblée nationale.
M. Verreault: II y a une tranche qui l'est par les Travaux
publics.
M. Léonard: Les Travaux publics, $65 000.
M. Verreault: De toute façon, M. le Président,
lorsque la liste des soumissionnaires et le contrat de Auvinic Limitée
seront déposés, on pourra en prendre connaissance.
Le Président (M. Clair): On en était à
l'engagement 300? Il n'y a pas eu d'autres questions avant celle-là?
Engagement 301? Engagement 400? 401?
M. Verreault: À 401, ce sont des soumissions sur
invitation encore. J'aimerais simplement connaître la méthode de
tirage, la méthode qui est utilisée pour cela. Le plus bas
soumissionnaire choisi par tirage au sort.
M. Léonard: Corps canadien. Il y a eu dix soumissions
demandées, neuf reçues. Il y en a deux qui avaient des taux
identiques. On a choisi après tirage au sort. Vous avez ces
renseignements, je pense. Oui, vous les avez. En fait, il y a eu neuf
soumissions reçues, dont deux étaient au même taux horaire
et cela a été tiré au sort entre le Corps canadien des
commissaires et l'Agence de sécurité NID Inc.
M. Verreault: D'accord, cela va. (11 h 45)
Le Président (M. Clair): 402. 403. 404. 405. 406. 700.
701.
M. Verreault: Contrat de services pour l'engagement d'artistes
à être choisis par le Comité du 1% pour l'embellissement de
l'édifice de la centralisation de Trois-Rivières. Je vous avoue
franchement que je ne sais pas ce que cela veut dire. J'aimerais avoir des
explications. D'ordinaire, les comités marchent à 10%!
M. Léonard: II y a eu une loi d'adoptée selon
laquelle on devait mettre une somme de 1% des contrats ou des coûts des
travaux...
M. Verreault: ... supplémentaire au contrat, pour
l'embellissement.
M. Léonard: ... pour l'embellissement. Cela n'a jamais
été mis en application sauf que maintenant, cela le serait
le 1%. À ce moment, cela sert à rémunérer les
architectes, ceux qui peuvent faire ces travaux.
M. Verreault: Quand on lit quand même le texte à
701, on dit: Contrat de services pour l'engagement d'artistes...
M. Fontaine: ... à être choisis...
M. Verreault: ... à être choisis, oui, mais il me
semble que j'aurais vu beaucoup plus l'engagement 701 aux Affaires culturelles
à ce moment, si on parle d'artistes, et on prend une firme pour engager
des artistes.
M. Léonard: Les architectes sont...
M. Verreault: Cela n'aurait-il pas été mieux de
passer par un concours?
M. Léonard: Non.
M. Marchand: Cela vise plusieurs personnes, les
architectes...
M. Léonard: Les architectes sont choisis selon les normes
ordinaires et on leur ajoute 1% pour qu'ils engagent des artistes.
Une voix: On leur impose...
M. Léonard: Le comité leur impose des artistes,
selon... Le Comité du 1% choisit des artistes qui travaillent avec les
architectes pour l'embellissement des édifices publics.
M. Verreault: ... un contrat de $7 millions.
M. Marchand: 1%...
Une voix: ... possiblement.
M. Verreault: À ce moment, si l'architecte avait un
contrat de $7 millions pour la création d'un projet X, vous avez
ajouté 1% pour qu'il puisse engager, verser dans une caisse... Est-ce
que je comprends bien?
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: ... l'engagement d'artistes pour l'embellissement
des édifices ou le côté artistique de la bâtisse. Ce
montant est déposé dans une caisse.
M. Léonard: Ah non! C'est administré selon les
normes.
M. Verreault: C'est l'architecte qui engage l'artiste avec les
$70 000.
M. Léonard: C'est un comité qui choisit les
artistes, lesquels travaillent de concert avec l'architecte.
M. Marchand: ... les impose à l'architecte. Le
comité les impose à l'architecte.
M. Verreault: Je trouve cela...
M. Marchand: Ils disent: Vous prenez tel artiste.
M. Léonard: C'est le comité du 1% qui choisit les
artistes qui travaillent par la suite avec les architectes.
M. Verreault: Vous prenez $70 000. Vous les donnez à
l'architecte. Il les dépose auprès du comité.
M. Léonard: Non. M. Verreault: Non?
M. Léonard: Ce n'est pas une question de
dépôt de fonds. C'est un engagement et les transferts de fonds et
les facturations se font selon les normes ordinaires.
M. Fontaine: À qui seront payés les $70 000? M.
Verreault: À un autre architecte. M. Léonard: À
l'architecte qui paie les artistes. M. Marchand: II va payer $70
000...
M. Verreault: ... qu'il va verser au comité en
question.
M. Léonard: Cela va être sur facture.
M. Marchand: Y a-t-il un pourcentage sur les artistes. $70 000,
s'il marche à 10%, il fera $7000, il restera $63 000 pour les
artistes.
M. Verreault: ... si c'était simplement par ricochet, par
engagement, le 1% représente probablement des honoraires versés
à Juneau et Cie et il les transfère à un organisme
quelconque.
M. Léonard: Je pense qu'il va payer les artistes et il va
produire ses factures au gouvernement, selon la réglementation ordinaire
du gouvernement. C'est comme d'autres coûts.
M. Verreault: Pour bien comprendre on va perdre moins de
temps pourriez-vous nous donner de la documentation relativement au
dossier 701?
M. Marchand: Le nom des architectes... M. Verreault: Pour
mieux comprendre...
M. Léonard: On va vous déposer le contrat de
services.
M. Verreault: Très bien. Cela va.
Le Président (M. Clair): Le député de
Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: J'ai toujours entendu dire que le gouvernement
actuel voulait faire de la décentralisation et là, on nous parle
d'un édifice de la centralisation. C'est quoi?
M. Léonard: Un instant. Cela a été
commencé il y a trois ans.
M. Fontaine: Cela ne me surprend pas! Une voix: Sous
l'ancien gouvernement.
M. Léonard: On est obligé de continuer. Ce sont des
édifices administratifs, qui regroupent les différents services
administratifs du gouvernement, différents ministères, et le fait
qu'on fasse ça à Trois-Rivières, c'est déjà
la déconcentration à tout le moins.
M. Fontaine: Où est cet édifice?
M. Marchand: La déconcentralisation...
M. Léonard: Attendez un peu! Je ne veux pas vous donner de
mauvaise information. Je ne sais pas si j'ai l'adresse exacte. Je n'ai pas
l'adresse de l'édifice. Je vais vous donner l'adresse des architectes.
Ils vont pouvoir vous le dire: 240, rue Bonaventure, à
Trois-Rivières.
M. Proulx: Est-ce que c'est un édifice qui appartient au
gouvernement ou à un particulier?
M. Léonard: Cela appartient au gouvernement.
M. Fontaine: Disons que j'ai affaire assez souvent à
Trois-Rivières, mais cet édifice, je ne sais pas où c'est.
Il y a différents services de différents ministères qui ne
sont pas situés dans cet édifice, certainement.
Le Président (M. Clair): Engagement 702?
M. Léonard: Je vous comprends, Trois-Rivières
étant une grande ville, alors...
Le Président (M. Clair): Engagement 703?
M. Fontaine: Oui, 703, M. le Président, est-ce qu'il n'y
aurait pas une erreur? On nous parle de $75.35 le mètre carré.
Moi, je trouve ça pas mal... Parce que, normalement, ça joue
entre $6, $7 le pied carré. Alors, si on fait la transposition en
mètres.
M. Léonard: Un mètre, c'est dix pieds
carrés?
M. Fontaine: Ah oui! C'est vrai, il faut multiplier. Vous avez
raison. Il faut multiplier par trois.
M. Léonard: À peu près.
Une voix: Vous n'êtes pas converti au système
métrique.
M. Léonard: C'est à peu près dix pieds...
M. Marchand: Dix fois six, soixante... M. Léonard: Dix
fois sept. M. Marchand: Dix fois sept.
Le Président (M. Clair): 704? 705? 706? 707? 708? 709?
710?
M. Verreault: À 710, M. le Président, c'est divers.
Remboursements aux cinq équipes professionnelles. Ce sont des
architectes. On parle aussi de leur participation à la deuxième
étape du concours. C'est un montant de $250 000. Est-ce qu'il y a
d'autres étapes après ça? Où en est rendu le
concours? Cela, c'est pour le Centre des congrès de Montréal. Le
ministre responsable de ce ministère doit sûrement être
impatient de voir la fin du concours.
M. Léonard: Vous me demandez...?
M. Verreault: S'il y a d'autres étapes. Parce qu'on parle
de la deuxième étape dans la deuxième ligne. Il y a cinq
équipes...
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: ... $50 000 chacune, ça fait $250 000. J'ose
imaginer que la première étape était de $250 000
aussi.
M. Léonard: II doit y avoir au moins une étape
additionnelle qui est le choix des équipes. Dans le concours
lui-même...
M. Verreault: À quelle date prend fin le concours? Il y
aurait trois étapes, si j'ai bien compris. Cela va coûter $750
000.
M. Léonard: Si ça, c'est la deuxième
étape, ce sont les finalistes. À ce qu'on me dit, ce serait les
finalistes. Ce serait probablement la dernière étape qui est en
cours. C'est la rémunération.
M. Verreault: Quand prend fin le concours? Bientôt?
M. Léonard: Je pense que oui, ça ne devrait pas
tarder. En tout cas, je ne veux pas faire de promesse là-dessus.
M. Verreault: Le budget qui avait été prévu
pour ça était de combien?
M. Léonard: II a été convenu, depuis un
certain temps, qu'il y avait un concours des architectes, de firmes,
là-dessus, et ce qui avait été convenu, c'est que chacun
des finalistes aurait droit à $50 000 pour concourir, pour payer ses
frais.
M. Verreault: D'accord. Comme ça, le montant global du
concours est de $250 000...
M. Léonard: On sait, d'après...
M. Verreault: Les finalistes ont reçu $50 000.
M. Léonard: C'est ça...
M. Marchand: Le nombre d'architectes était
illimité, je pense. Est-ce possible?
M. Léonard: II y en a cinq qui ont été
retenus...
M. Marchand: Oui, cinq qui ont été retenus... M.
Léonard: ... comme finalistes.
M. Marchand: ... mais ceux qui ont participé... La
participation était illimitée.
M. Léonard: Ah oui! Il y a eu 27 candidatures.
M. Marchand: 27 et les autres avaient pu participer aussi, je
pense.
M. Léonard: Oui, mais il y a cinq finalistes.
M. Marchand: Les cinq finalistes... D'ailleurs, c'était
une question qui avait été posée en Chambre.
Le Président (M. Clair): 710, c'est terminé?
Engagement 800. Engagement 801. Engagement 802. M. le
député de Nicolet? Non. Engagement 803.
M. Marchand: Engagement 803...
M. Fontaine: On avait prévu, au début, un certain
montant, je ne me le rappelle pas, mais il me semble que ça fait deux
fois qu'on augmente ce montant, est-ce exact?
M. Léonard: Deux fois... M. Fontaine: Non?
M. Léonard: Je pense que ce n'est pas la même
chose.
M. Fontaine: Pourquoi ce supplément?
M. Léonard: Le supplément de $195 000, c'est pour
les coûts de rénovation, mais je peux vous donner un certain
nombre de détails; Relocalisation de la salle de mécanique pour
des raisons de sécurité, dalle de béton pour rendre le
plancher sécuritaire au point de vue protection incendie et
capacité portante, peinture et plâtrage des murs, rendre la
filerie électrique sécuritaire dans l'entre-plafond du salon vert
selon le code pour éviter les dangers d'incendie, complexité des
caniveaux pour câblage audio, caniveaux et conduits permanents pour
câblage futur des appareils vidéo, augmentation du niveau
d'éclairage de 70 à 90 pieds-bougie ce sont des
données techniques et des exigences nouvelles reliées au
vidéo du travail supplémentaire hors des heures
régulières pour réaliser les travaux avant le 21
février. C'est un supplément par rapport au contrat initial.
M. Fontaine: Avant le 21 février.
M. Léonard: La rénovation s'est faite avant
l'ouverture; pour terminer pour l'ouverture, il a fallu travailler en
temps supplémentaire. Ça va?
Le Président (M. Clair): Engagement 804. Lu,
examiné.
M. Léonard: À quelle heure recommence-ton?
Le Président (M. Clair): Messieurs, il est midi...
M. Léonard: Nous n'avons terminé que le mois
d'avril, je vous le signale.
Le Président (M. Clair): II nous reste trois mois, les
mois de mai, juin, juillet.
M. Léonard: Mai, juin, juillet.
Le Président (M. Clair): Pardon, M. le
député?
M. Laberge: L'avis de convocation mentionnait qu'on
siégeait jusqu'à 12 h 30 pour reprendre à 14 heures.
Le Président (M. Clair): Personnellement, je...
M. Laberge: Je vous souligne que c'était l'avis.
Le Président (M. Clair): La commission est maîtresse
de ses travaux.
M. Léonard: Moi, j'aimerais bien finir à 12 h 30,
parce que je voudrais qu'on avance, trois mois cet après-midi...
à 14 heures.
Le Président (M. Clair): À 14 heures.
M. Léonard: On ajourne de 12 h 30 à 14 heures.
M. Marchand: Si on arrête à 12 h 30, on va
recommencer à 14 h 30.
M. Léonard: Vous êtes vraiment fatigué?
M. Marchand: Non.
M. Léonard: Vous avez faim?
M. Marchand: J'ai autre chose à faire quand même. On
a des choses à faire.
Le Président (M. Clair): Votre suggestion, M. le
député de Laurier, est de suspendre immédiatement et
reprendre à 14 heures?
M. Marchand: À 14 heures.
Le Président (M. Clair): Est-ce que cela reçoit
l'assentiment de la majorité ministérielle?
Ce n'est pas exagéré d'avoir deux heures, c'est
coutumier.
M. Léonard: Votre bonne compréhension... on
travaille dur cet après-midi, à 14 heures tapantes.
M. Marchand: Ce matin d'ailleurs, nous étions ici à
9 h 30 tapantes.
Des voix: Nous aussi.
M. Marchand: Pas tous.
M. Verreault: M. le député était
là.
M. Marchand: Plusieurs y étaient, on avait quorum à
9 h 30.
Le Président (M. Clair): La commission suspend ses travaux
jusqu'à 14 heures.
(Fin de la séance à 11 h 58)
(Reprise de la séance à 14 h 5)
Le Président (M. Laberge): À l'ordre, messieurs! La
commission des engagements financiers reprend ses travaux suspendus à
l'heure du lunch et, on me dit que nous avions terminé les engagements
du mois d'avril, alors si vous êtes prêts à procéder
à l'examen des engagements du mois de mai, nous pouvons commencer par
les Affaires culturelles, engagement no 200.
M. Fontaine: Les forces du gouvernement sont
considérablement diminuées.
M. Proulx: Ce n'est pas le nombre, c'est la qualité.
Engagements de mai 1978 Affaires culturelles
Le Président (M. Laberge): Engagement no 200, 201.
M. Verreault: Ce sont les questions habituelles qui ont
été déposées, à 200; on voudrait savoir le
nombre d'emplois que cette chose va créer, parce que j'imagine que cela
fait partie des cadres d'un programme. Le nombre d'emplois...
M. Léonard: ... je ne peux pas donner la réponse
comme cela, je pense que... Je sais qu'on ne peut pas le donner sur tous les
projets, mais si on l'a on va vous le donner, il n'y a pas de
problème.
Le Président (M. Laberge): 201...
M. Fontaine: 211, M. le Président, le coût total de
l'acquisition et de l'installation d'une tente est de $120 000?
M. Léonard: Oui, le coût total est de $120 000.
Mais, le montant de l'engagement est de $50 000. C'est une subvention, mais le
coût total du projet...
M. Verreault: II y a une participation
fédérale?
M. Léonard: II y a une participation
fédérale de $100 000.
M. Verreault: Ah bon! du fédéralisme.
M. Léonard: Oui, on paie assez d'impôts,
là.
M. Fontaine: On est obligé de vous le tirer par le
nez.
M. Léonard: À l'ordre! ce n'est pas le temps. Vous
ne pouvez pas dire qu'on vous cache des renseignements, M. le
député.
M. Marchand: Cela veut dire que le projet coûte $120
000.
M. Léonard: II y a une subvention de fonctionnement. Non,
il y a une subvention de $50 000 au théâtre du Bois de Coulonge,
Inc., de Québec pour l'acquisition et l'installation d'une tente;
structure, toit, installation intérieure, pour permettre à cet
organisme de continuer à présenter du théâtre sous
la tente au Bois de Coulonge.
M. Fontaine: Vous dites qu'il y a subvention de $100 000...
M. Léonard: La subvention fédérale sert,
pour des équipements techniques: éclairage de scène,
système de son, système de chauffage.
M. Fontaine: ...mais le coût total...
M. Léonard: Ce sont des renseignements fournis verbalement
par le chef de division.
M. Marchand: Est-ce que le $100 000 est en surplus du $120
000?
M. Fontaine: Cela ne serait pas $150 000 et on dit que le
coût total est de $120 000. Cela n'a pas de bon sens. C'est la tente qui
coûte $120 000?
M. Léonard: Oui, l'acquisition et l'installation de la
tente, c'est cela $120 000, alors que la subvention du fédéral
est pour les équipements techniques. Ce sont deux choses
différentes.
Le Président (M. Clair): L'article 202.
M. Marchand: 202, la copie du contrat; est-ce que cela fait
partie d'un fichier également? James Chism.
M. Léonard: Washadimi. Attendez un instant, c'est un
spécialiste... il s'agit d'un contrat de recherches
archéologiques, à James Chism. C'est dans le cadre de la
poursuite d'un programme d'inventaire et de sauvetage des ressources
archéologiques amorcé à la Baie James depuis 1972. Il a
déjà effectué la fouille du site GAGB46A et d'une partie
du site GAGB46H à
Washadimi, ancien rassemblement d'été des indiens cris au
confluent des rivières Griault et Caniapiscau.
Une voix: Pardon?
M. Léonard: À LG-2. À Caniapiscau. Il y a
différentes étapes. Des rapports d'étape doivent
être fournis, mais, en fait, c'est pour la fouille de différents
sites préhistoriques il s'agit d'une étude de
spécialiste, d'un ethnologue, je suppose et historiques.
M. Verreault: Dans le Grand Nord?
M. Léonard: Oui, à la baie James. Je suppose qu'on
doit faire des fouilles avant.
M. Verreault: Avez-vous le "pedigree " de ce gars-là? Il y
a peut-être des fouilles à faire dans mon comté.
M. Léonard: Je ne l'ai pas ici, mais on pourrait vous le
fournir, si vous le désirez.
M. Verreault: Oui, j'aimerais cela. Une voix: Un
curriculum vitae.
M. Verreault: Une page seulement, pas vingt pages.
M. Léonard: Mis à part le curriculum vitae qu'on
doit vous fournir, le reste vous paraît-il correct?
M. Fontaine: Oui.
Le Président (M. Clair): Article 203? Article 204?
M. Fontaine: À l'article 204, j'aimerais avoir le nom et
l'adresse des administrateurs de la compagnie portant la raison sociale
Intercommunications.
M. Marchand: Une copie du contrat et le slogan.
Le Président (M. Clair): Article 205? Article 206?
M. Léonard: Je vous signale simplement qu'à
l'article 204 on passe par le fichier.
M. Fontaine: À l'article 205...
M. Léonard: Vous voyez que le nouveau système
commence à fonctionner.
Le Président (M. Clair): M. le député de
Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: ... contrat pour travaux de construction de neuf
affûts de canons et leur mise en
place à Place Royale, Québec. Est-ce que ce sont les
canons qui nous ont été donnés par la France?
M. Léonard: Je pense que oui. Ce ne sont pas les canons;
c'est pour les travaux de construction des bases.
M. Fontaine: Oui, mais pour l'installation de ces canons.
M. Marchand: Pour tirer les médailles de bronze.
M. Fontaine: On a reçu un cadeau qui nous coûte $38
000.
M. Léonard: Neuf affûts. Vous avez pu voir que
c'était excellent...
M. Marchand: Tout ce que la France nous donne, ça nous
coûte cher!
M. Léonard: ... comme réfection d'un site
historique. On me dit que c'est cela; ce sont les neuf canons donnés par
la France gracieusement.
M. Verreault: On nous les donne gracieusement, mais cela
coûte $40 000.
M. Léonard: Vous faites la base. Il y a un
aménagement qui accompagne tout cela.
M. Marchand: Quand le premier ministre de France va arriver, M.
Barre, ils vont l'accueillir avec cela. Cela permet-il à quelqu'un de
traverser l'Atlantique plus vite?
Le Président (M. Clair): Article 205, adopté.
Article 206?
M. Léonard: Pas d'autres questions sur l'article 205?
Le Président (M. Clair): Article 206.
M. Fontaine: À l'article 206, phase 1, est-ce que cela
veut dire... Combien y a-t-il de phases là-dedans?
M. Léonard: Nous n'avons pas le détail de toutes
les phases. Je sais qu'il s'agit de travaux assez importants.
M. Fontaine: On a déjà un engagement de $307 900.
Pourrions-nous connaître l'ampleur de ces travaux aux différentes
phases et combien cela va coûter au total?
M. Léonard: Oui.
M. Fontaine: Alors, on suspend l'examen.
M. Léonard: En tout cas, nous allons déposer ces
documents pour éclairer votre lanterne. (14 h 15)
M. Fontaine: Merci!
Le Président (M. Clair): Engagement 300.
M. Verreault: On l'a vue, la Corporation du centre d'exposition
de Rivière-du-Loup, dans plusieurs engagements antérieurs,
janvier, février ou mars. À l'époque, il me semble qu'il y
a eu un montant de dépannage pour combler les problèmes qu'ils
avaient eus là-bas. Maintenant, on en donne un autre pour 1978/79, $80
200 pour le fonctionnement. Est-ce qu'il n'y a pas une duplication de
subvention ou si j'ai mal saisi les engagements antérieurs?
M. Léonard: Effectivement, il y a eu plusieurs mois de
discussions, c'est ce qu'on nous dit. Après plusieurs mois de
discussions, le ministère et la Corporation du musée
d'archéologie de l'Est du Québec en sont venus à une
entente quant à la réouverture de ce qu'il est maintenant convenu
d'appeler le Centre d'exposition de Rivière-du-Loup. Ce centre
d'exposition sera administré par une corporation autonome et
différente de celle de la Société d'archéologie de
l'Est du Québec et va de plus s'ouvrir à toutes les
activités culturelles à caractère muséologique
pouvant intéresser la population de Rivière-du-Loup.
Il y a déjà eu d'autres subventions, effectivement. Dans
une première étape, pour procéder à la
réouverture du Centre d'exposition de Rivière-du-Loup, le
ministère des Affaires culturelles a obtenu du Conseil du trésor
l'autorisation de verser à cet organisme une subvention de $120 718.91
afin d'absorber le déficit accumulé par l'ancienne Corporation du
Musée d'archéologie de l'Est du Québec, ce qui veut dire
qu'on a liquidé les choses. L'objet de la présente demande est
d'accorder à l'organisme une subvention de $88 200 représentant
90% de son budget d'opération pour l'exercice 1978/79, lequel se
chiffrait par $98 000. Là, on est dans le nouvel exercice financier et
c'est sur une base qui m'apparaît plus régulière, alors
qu'on a nettoyé tout ce qu'il y a eu auparavant.
M. Verreault: Selon les renseignements, est-ce qu'on peut
déduire j'espère que non que ce seront des
subventions statutaires annuelles? J'espère que non. Comme question, M.
le Président...
M. Léonard: Je peux lire. Le Centre d'exposition de
Rivière-du-Loup, par un financement régional, assume 10% de son
budget d'opération et s'engage à fournir, au ministère des
Affaires culturelles, un rapport financier mensuel dans le but de
prévenir tout déficit éventuel. De plus, pour les deux
prochaines années, il est entendu que le Centre d'exposition de
Rivière-du-Loup devra trouver un financement régional
représentant, pour l'année budgétaire 1979/80, 20% du
budget total d'opération et 30% de ce même budget pour
l'année budgétaire 1980/81.
M. Verreault: Est-ce qu'on pourrait, étant donné
que c'est une nouvelle corporation avec de nombreux membres, avoir la liste des
administrateurs, des responsables?
M. Fontaine: Le budget annuel.
M. Léonard: On l'a mentionné, tout à
l'heure, c'est $98 000 pour l'année courante, 1978/79. Pour les autres
années, on verra, mais l'entente c'est qu'ils assumeraient, pour l'an
prochain, 1979/80, 20%, et pour 1980/81, 30%.
Le Président (M. Clair): L'engagement 300?
M. Verreault: O.K.
M. Léonard: On vient de l'adopter.
Le Président (M. Clair): L'engagement 301 ?
M. Marchand: À 301, est-ce qu'on pourrait avoir le
curriculum vitae de M. Bruno Desrosiers?
M. Léonard: Oui, je n'ai pas d'objection. Le
Président (M. Clair): L'engagement 400?
M. Fontaine: Un instant, M. le Président, s'il vous
plaît.
Le Président (M. Clair): 301 ?
M. Fontaine: Contrat de service pour une étude visant
à identifier les moyens d'action dont dispose le ministère. Cela
veut dire que le ministre ne connaît pas trop son ministère?
M. Léonard: Continuez à lire... "... en vue de la
mise en valeur immédiate et progressive de l'arrondissement historique
de Montréal." C'est très circonscrit à un projet
précis.
M. Verreault: Ce ne sont pas plutôt des suggestions
précises? Il y a une grosse différence parce que si c'est une
suggestion, le ministère aurait pu économiser $75 000.
M. Léonard: Je vais quand même lire. "Les objectifs
du présent projet visent à identifier les moyens d'action dont
dispose et que pourrait mettre en oeuvre le gouvernement du Québec, de
concert avec des intervenants locaux, en vue de susciter les différentes
actions propres à la mise en valeur immédiate et progressive de
l'arrondissement. L'étude fera appel à une analyse de certaines
réalités morphologiques et économiques, pour permettre des
solutions propres à structurer la mise en valeur de l'arrondissement.
Elle s'échelonne sur une période de 18 mois et comporte la
présentation de six rapports d'étape trimestriels."
M. Verreault: Ce ne serait pas dans l'immédiat' "... mise
en valeur immédiate et progressive", 18 mois, c'est loin! Vous ne serez
peut-être plus au pouvoir.
M. Léonard: Oui, mais sur une période de 18 mois;
ce n'est pas dans 18 mois, M. le député.
M. Verreault: Mais, s'il prend 18 mois, il court une chance de
l'étirer parce que cela va lui rapporter $65 000. Parce que l'engagement
est divisé en deux parties.
M. Léonard: C'est un mandat limité.
M. Verreault: De toute façon, je suis bien content pour
lui.
Une voix: II a tout déposé!
M. Verreault: Je prends tous ces renseignements-là, M. le
Président.
M. Léonard: On n'étire pas les engagements comme
cela à moins qu'il n'y ait des raisons bien spécifiques. S'il y a
d'autres raisons, à ce moment-là, on verra bien, mais, pour
l'instant, c'est 18 mois, $65 000 avec un mandat.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Clair): L'engagement 400,
M. Fontaine: Déposez le contrat, s'il vous
plaît.
M. Léonard: Oui, on peut poser les questions, si vous
voulez. M. Bruno Desrosiers, dont vous avez demandé le curriculum vitae,
était jusqu'à tout récemment architecte surintendant de la
division de l'aménagement urbain de la ville de Montréal. Je
pense que c'est quelqu'un de compétent. Si vous voulez encore le
curriculum vitae, on pourra...
Une voix: Non.
M. Léonard: Cela vous suffit comme cela.
M. Verreault: Oui, on prend votre parole.
M. Léonard: II est diplômé de l'École
d'architecture de Montréal; il a fait un stage en urbanisme au MIT et,
pendant les quinze dernières années, il a été
à l'emploi de la ville de Montréal où il a occupé
divers postes à la division de l'aménagement.
M. Marchand: M. le Président...
Le Président (M. Clair): L'engagement 400. M. le
député de Laurier.
M. Marchand:... est-ce qu'on pourrait avoir la subvention?
À l'engagement 400, M. le Président, est-ce que le ministre
pourrait nous donner la subvention 1977/78?
M. Léonard: Centre d'art d'Orford. Est-ce qu'on l'a ici?
Quel est ce montant? D'après les renseignements que j'ai, en 1977/78 ils
auraient reçu $115 900. Mais on va s'informer parce que je ne sais pas
si c'est complet.
M. Marchand: Vous pourriez nous donner plus d'informations
à la prochaine séance.
M. Léonard: Oui. Je ne sais pas si cela comprend le
fonctionnement et les immobilisations ou les deux ensemble ou
séparément.
M. Marchand: Alors, on pourrait revenir sur cet engagement
lorsqu'on aura reçu l'information.
Le Président (M. Clair): L'engagement 401.
M. Marchand: À l'engagement 401, où le stage
aura-t-il lieu?
M. Léonard: Ce doit être au collège
même.
M. Marchand: Non, mais ce pourrait être à
l'extérieur.
M. Léonard: Oui, c'est au collège même. M.
Marchand: Facilement. M. Léonard: Oui, c'est vrai. Une
voix: S'il fait beau. M. Marchand: Facilement.
M. Léonard: D'après l'impression qu'on en tire,
cela me semble au collège même.
M. Marchand: À l'extérieur ne veut pas dire
nécessairement à l'extérieur.
M. Verreault: Parce que le député de Saint-Jean
fait des jeux de mots.
M. Marchand: Le député de Saint-Jean ne devrait pas
se mêler de choses sérieuses.
M. Léonard: C'est au collège. Maintenant, sur le
plan du site physique, je ne sais pas s'il y a plusieurs pavillons dans ce
collège.
M. Marchand: À l'engagement 402, M. le Président,
le nombre d'emplois et le coût des travaux.
M. Léonard: L'engagement 402. Les prévisions de
réalisation de ces travaux se chiffrent par 2220 jours-homme. On en est
au stade des prévisions; alors, c'est cela qui est prévu.
M. Marchand: Et le coût global des travaux?
M. Léonard: Pour cela, c'est $400 000.
M. Marchand: Non, non. Je pense que vous ne comprenez pas. Ne
parlez donc pas.
M. Léonard: C'est $400 000. Oui, c'est un collège
public. Non, c'est au ministère des Affaires culturelles, et c'est le
ministère qui paie au complet. On me dit que, comme politique, on
subventionne à 100% des endroits ouverts au public. De toute
façon, ce n'est pas un endroit qui... C'est l'Université du
Québec. Cela est financé par le gouvernement.
M. Marchand: 100% par le Québec. Il n'y a pas de
fédéral là-dedans.
Le Président (M. Clair): 403... M. Léonard:
Dieu merci!
M. Verreault: À 403, la phrase commence par "subvention
spéciale", et je trouve que le nom de la compagnie est très
intéressant. J'aimerais quand même savoir pourquoi c'est une
subvention spéciale et qui sont vraiment les responsables de la
compagnie Les Deux Chaises Inc.
M. Léonard: Les responsables, sont... Je ne pense pas
l'avoir ici, on pourra vous les procurer. Maintenant...
M. Verreault: M. le Président, des subventions
spéciales, cela veut dire quoi, en langage politique?
M. Léonard: C'est pour organiser et diriger la
préparation et la réalisation du cinquième festival de
théâtre pour enfants du Québec à Montréal,
qui s'est tenu du 27 mai au 11 juin 1978, et il me semble que on ne peut
pas appeler cela une subvention de fonctionnement cela a
été une activité ponctuelle et ce n'est pas sur une base
de fonctionnement ni sur une base d'investissement. Oui, c'est une subvention
spéciale et je pense que cela caractérise bien...
M. Verreault: La subvention a été donnée
à la discrétion du ministre des Affaires culturelles.
M. Léonard: Je n'ai pas de programme pour cela...
M. Verreault: Sûrement, si cela est spécial, s'il
est responsable de son ministère. Parce que le mot
"discrétionnaire", vous savez, c'est un mot qui me revient souvent
à l'esprit depuis que vous êtes là.
M. Léonard: Oui, mais on ne peut pas tout encadrer dans
des programmes.
M. Marchand: Non, je comprends très bien. D'ailleurs, je
comprends, moi.
M. Léonard: C'est bien...
M. Marchand: La même compagnie a-t-elle d'autres
subventions ou est-ce seulement à l'occasion du festival? Dans d'autres
programmes, elle en a d'autres, je pense...
M. Léonard: II y aurait eu une subvention de $10 000 en
1975/76 et, en 1977/78, sur deux projets. Pour l'un, cette compagnie aurait
reçu $4 500 et $4 700, donc un total de $9 200 sur deux projets.
M. Verreault: Celui-là est fantastique. C'est vrai que
c'est le cinquième festival. Mais, dans le contrat, sans aller plus
loin, si vous le savez, de mémoire, est-ce qu'on exige un rapport?
M. Léonard: Ce que j'ai ici, c'est... M. Verreault:
II est indiqué ici...
M. Léonard: ... qu'au terme de ce projet, la compagnie Les
Deux Chaises Inc., présentera au ministère des Affaires
culturelles les états financiers vérifiés concernant cette
activité. Maintenant...
M. Verreault: Cela suffit...
M. Léonard: Cela vous suffit. Il y aura au moins un
rapport financier.
Le Président (M. Clair): 403, donc c'est
terminé?
M. Verreault: Terminé.
Le Président (M. Clair): 404.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Clair): 500, 501.
M. Verreault: 501, c'est un contrat négocié, cette
chose-là, et je ne comprends pas. On dit bien: Contrat de services pour
permettre l'engagement d'un régisseur pour une période de trois
ans c'est long, cela, à compter de telle date pour le site
historique. J'imagine qu'on a engagé quelqu'un déjà, ou on
a donné cela à une agence, et je ne comprends pas cela.
J'aimerais savoir si on l'a donné à une agence ou si on a
engagé quelqu'un et qui est cette personne ou qui sont ces
personnes.
M. Léonard: Le régisseur serait un employé
contractuel, pour une période de trois ans... (14 h 30)
M. Verreault: M. le Président, je voudrais savoir si c'est
le gouvernement ou le ministère qui a fait l'engagement ou qui a
engagé des...
M. Léonard: On va le demander, si vous voulez, parce que
je n'ai pas le nom de la personne; tout ce qu'on a ici, c'est un employé
contractuel; le régisseur serait un employé contractuel,
engagé pour une période de trois ans.
M. Marchand: Parce que vous avez les montants par année;
en 1978/79, c'est $16 000; en 1979/80, c'est $20 000; en 1980/81, c'est $20 000
et c'est $2481.82 en...
M. Léonard: C'est une prévision de dépense.
M. Verreault: C'est $20 000 par année.
M. Marchand: C'est une prévision pour un employé
qui peut être engagé ou qu'il ne l'est pas?
M. Léonard: Ce qu'on me dit, c'est que le nom
n'était pas connu au moment où...
M. Marchand: Est-ce que vous avez les qualifications
demandées, quelque chose?
M. Léonard: Oui, c'est pour différentes fonctions.
On dit: Les responsabilités du régisseur qui résiderait
sur les lieux seraient d'assurer le gardiennage, d'administrer le site, de voir
à l'engagement des personnes ou des firmes nécessaires pour
l'entretien et le fonctionnement du parc et des immeubles, de définir et
de gérer des programmes d'animation et d'entretenir des relations avec
les municipalités de l'île et de la région. Ce seraient
là ses fonctions.
M. Verreault: Dans le choix de la personne, est-ce que la
vice-présidente va avoir quelque chose à dire? Non?
M. Léonard: La vice-présidente? Une voix:
Mme Cuerrier. M. Léonard: Non.
M. Verreault: Tout en étant connexe, M. le
Président... De toute façon, il vous manque des renseignements,
on va le suspendre, si vous le désirez, et...
M. Léonard: On peut déposer le contrat.
M. Verreault: On voulait savoir le nom de la personne, si c'est
une personne...
M. Marchand: Le nom de la personne, ce n'est pas
compliqué.
M. Léonard: Le nom de la personne... le contrat va donner
cela.
M. Verreault: D'accord, vous me donnerez officiellement le nom de
la personne après les engagements.
M. Marchand: Avec son curriculum vitae en même temps.
M. Léonard: Si la personne est engagée au moment
où le contrat a été signé, oui, mais pas
nécessairement. En tout cas, si on le sait depuis, on vous le donnera,
ce n'est pas un secret.
M. Verreault: D'accord. Lors de la réponse, avant
l'adoption des engagements...
M. Marchand: Si vous avez le nom, on pourrait avoir le curriculum
vitae en même temps.
M. Verreault: ... on pourrait se permettre de faire des
commentaires, si vous le permettez, M. le Président.
Le Président (M. Clair): Aux Affaires
intergouvernementales, l'engagement 100.
M. Fontaine: La Revue québécoise de gestion,
à qui est-ce distribué? Est-ce qu'il y a une liste de
distribution et qui établit cette liste?
M. Verreault: Comme renseignement supplémentaire,
étant donné que la Revue québécoise de gestion
reçoit une subvention de soutien, je peux présumer qu'elle en a
reçu d'autres, je voudrais savoir si elle a en reçu
antérieurement?
M. Léonard: Oui, elle en a reçu je n'ai pas
le montant en 1976/77, en 1977/78. Ce qu'on me dit, c'est compte tenu du
CT 101417 et de la lettre du secrétaire du Conseil du trésor en
date du 12 août 1976.
M. Marchand: Vous n'avez pas les montants? M. Léonard:
Non, je n'ai pas les montants. M. Marchand: Qui dirige cette
revue?
M. Léonard: On va s'informer qui est le directeur.
À quelle date, au mois de mai ou au début de l'année, pour
voir si ce ne sont pas des gens qui changent. À tout hasard...
M. Marchand: II doit y avoir quelqu'un qui a duré...
Le Président (M. Clair): L'engagement 101? L'engagement
200?
M. Verreault: C'est à peu près la même chose.
C'est onéreux, M. Paul-André Boisclair est chargé de
projet, j'aimerais connaître ce monsieur.
M. Léonard: Vous aimeriez...
M. Verreault: Connaître ce monsieur.
M. Léonard: Connaître ce M. Paul-André
Bois-clair.
M. Verreault: C'est cela. C'est pour un engagement au Maroc.
M. Léonard: Je peux vous donner son curriculum vitae, je
l'ai ici. L'employeur actuel, au moment de son détachement ou de son
contrat, c'était le Centre d'études et de coopération
internationale, 4824 Côte des Neiges, Montréal, et il était
directeur de la formation. Il a fait des études universitaires à
l'Université de Montréal, il est licencié en lettres, en
histoire et en géographie, il a une scolarité de maîtrise,
et il a fait quelques autres cours en 1974. Il est passé aussi par
l'École normale Jacques-Cartier. Maintenant, son expérience
professionnelle, en commençant par la plus récente, si vous
voulez, ou la toute dernière. Il était là où je
viens de vous dire, au Centre d'études et de coopération
internationale. Auparavant, il a été à l'ACDI,
administrateur pour des sessions annuelles de préparation des
coopérants; il a aussi travaillé pour OXFAM-Québec,
d'octobre 1975 à février 1976, comme directeur de l'information
et de l'éducation du public. De juin 1973 à septembre 1975, il a
été à Dakar, au Sénégal, pour SUCO comme
directeur d'un certain nombre...
Une voix: Pardon?
M. Léonard: SUCO, le Service universitaire canadien
outre-mer. Il a aussi été directeur régional pour
différents pays.
M. Verreault: Cela me satisfait.
M. Léonard: Cela vous satisfait, d'accord.
Le Président (M. Clair): Engagement 300.
M. Fontaine: Article 300, oui.
M. Marchand: Article 300, le dépôt du contrat.
M. Fontaine: Oui. C'est le ministère des Affaires
intergouvernementales qui se lance dans la production de spectacles.
M. Léonard: Attention! Cette troupe ou cette production
fait partie d'un contrat de service pour une présentation à
Paris, c'est-à-dire à l'étranger, d'une série de 29
spectacles intitulée Leyrac chante Nelligan.
M. Verreault: Mais c'est quand même surprenant qu'on donne
presque...
M. Léonard: Ce n'est pas lui qui s'engage, c'est une
entente, c'est un contrat de service entre les Affaires intergouvernementales
et le Patriote.
M. Fontaine: Est-ce qu'on demande un prix d'entrée pour
ces spectacles? Depuis quand subventionne-t-on...
M. Marchand: On verse les $32 670 à Le Patriote
Enregistré, n'est-ce pas?
M. Verreault: N'est-ce pas incorporé?
M. Léonard: C'est dans le cadre d'un festival
international de la poésie qui s'est tenu à Paris. Le
gouvernement du Québec, en plus du spectacle, contribue
financièrement sous différentes formes à ces
activités par l'envoi à Paris de sept poètes
qui participent à ce festival international de la
poésie.
M. Verreault: Est-ce pour les sept poètes? Cela veut dire
que pour Nelligan on va donner $33 000 environ et pour les six autres d'autres
montants.
M. Léonard: C'est l'ensemble. Une voix: Nelligan
est mort. M.Verreault: Je le sais.
M. Marchand: Étiez-vous à ses côtés?
Peut-être n'étiez-vous pas loin.
M. Verreault: Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, pour
Monique Leyrac, peut-être.
M. Laberge: Elle est vivante. Cela pouvait porter à
confusion.
M. Verreault: C'est bien spécifique, on parle des
spectacles de Monique Leyrac ici.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Vous avez parlé de sept poètes en
plus; ils entrent probablement, si j'ai bien compris, dans les 29 spectacles.
C'est un peu confus pour moi.
M. Léonard: Dans les autres cas, ce sont des contrats qui
sont beaucoup plus restreints, beaucoup moins importants.
M. Marchand: De personne à personne.
M. Verreault: Pour reprendre la question du député
de l'Union Nationale, serait-il possible de savoir s'il y a un prix
d'entrée et à quel endroit cela se donne à Paris?
M. Marchand: Qui sont les six autres?
M. Verreault: Quels sont les six autres poètes? C'est pour
savoir s'ils sont morts.
M. Marchand: Combien?
M. Verreault: Pourriez-vous nous indiquer s'ils sont morts ou
vivants pour le bénéfice du député
péquiste?
M. Léonard: Cela n'a pas de rapport avec cet engagement
financier.
M. Marchand: Cela n'a pas de rapport? M. Léonard:
Non.
M. Marchand: Alors, les $32 670 sont pour Le Patriote et c'est
Leyrac qui chante.
M. Léonard: Oui. C'est Leyrac qui chante Nelligan.
M. Marchand: Comme imprésario.
M. Verreault: En tout cas, ce n'est quand même pas
clair.
M. Marchand: Vous ferez le dépôt du contrat et on
pourra en discuter.
M. Verreault: On va suspendre cet article.
M. Fontaine: Ce que je ne comprends pas, c'est que, normalement,
un spectacle doit s'autofinancer.
M. Verreault: ... une partie du spectacle et le gouvernement ne
subventionne pas tout le temps.
M. Léonard: À un moment donné, dans le cadre
d'un festival international de la poésie, si un pays veut être
représenté, cela peut encourir des frais comme activité
internationale.
M. Fontaine: Vous ne présentez pas cela comme des frais de
déplacement ou des choses comme cela. Vous nous présentez cela
comme un contrat pour que la personne puisse donner un spectacle.
M. Marchand: Le pourcentage du Patriote là-dedans est pas
mal fort, d'après moi.
M. Léonard: Vous pourrez voir le contrat, si vous voulez.
C'est dans le programme de diffusion culturelle, dans le cadre de la
coopération internationale. C'est dans ce cadre-là que cela s'est
passé.
M. Verreault: Comme cela, on va voir s'il y a un prix
d'entrée et à quel endroit se donne le spectacle.
M. Léonard: À Paris.
M. Verreault: Oui, mais où?
M. Léonard: Au théâtre du Petit
Odéon.
M. Verreault: Au 3e étage?
M. Fontaine: II y a seulement là? Il n'y a pas
d'autres...
M. Léonard: Je ne sais pas quel étage. Je ne peux
pas vous le dire.
M. Verreault: Faites plaisir au député de
Saint-Jean.
M. Marchand: Cela peut être à l'extérieur,
encore une fois.
M. Fontaine: Ce n'est pas en province?
M. Léonard: Non. Le festival a lieu à Paris.
Le Président (M. Clair): L'engagement 500, messieurs.
M. Verreault: À 500, on pourrait demander le pedigree de
la dame en question. Si vous me dites ce qu'elle faisait avant... Ah! je crois
que c'est un renouvellement. Je retire ma question, monsieur le
curé.
M. Proulx: Peut-on savoir si cette dame a eu plusieurs contrats
avant ce contrat-là?
M. Verreault: Le député de Saint-Jean se cherche un
job.
M. Marchand: Peut-elle l'en blâmer?
M. Léonard: II y a eu un arrêté en conseil le
10 novembre 1976.
M. Proulx: 10 novembre 1976?
M. Léonard: Arrêté en conseil 3905-76.
M. Proulx: Est-ce qu'on peut avoir le pedigree de Mme Couillard,
s'il vous plaît?
M. Léonard: Dans le cadre du projet de
développement des services de santé de base au
Sénégal, réalisé en collaboration avec l'ACDI
à cette époque, c'est le contrat type d'une entente
Canada-Québec...
M. Fontaine: ...
M. Léonard: ... selon laquelle l'ACDI rembourse au
gouvernement du Québec les frais d'un tel contrat. Cela remonte
effectivement au 10 novembre 1976. Il y a eu un arrêté en conseil
spécial. On vous donnera le pedigree, si vous le voulez.
M. Proulx: Pour le pedigree, laissez faire. Le
Président (M. Clair): L'engagement 501.
M. Marchand: À 501, on voudrait avoir le curriculum vitae
des trois personnes suivantes: Christian Marécaille, Gérard
Gagnon et Guy Mercier.
M. Léonard: Vous faites une collection de curriculums, si
je comprends bien.
M. Marchand: Cela nous intéresse
particulièrement.
M. Verreault: On prend cela comme des...
M. Marchand: On veut savoir avec qui on fait affaires.
Affaires municipales
Le Président (M. Clair): Aux Affaires municipales,
l'engagement 100.
M. Léonard: II veut savoir avec qui le gouvernement fait
affaires.
M. Marchand: Le gouvernement, c'est le peuple.
Le Président (M. Clair): L'engagement 100 aux Affaires
municipales, messieurs.
M. Léonard: Je vous dis que je suis d'accord.
Le Président (M. Clair): À l'ordre, s'il vous
plaît! L'engagement 100.
M. Fontaine: Est-ce que c'est la subvention totale?
M. Léonard: À 100? Ce projet serait
évalué à $526 425 pour les trois années
financières de 1977/78 à 1979/80. La participation du
ministère serait de $394 820, soit jusqu'à concurrence de 75%. Le
ministère a déjà versé $23 800 en subvention
à cet organisme, au cours de l'exercice 1977/78 et ce que vous avez
comme engagement, ce sont les deux années qui restent, 1978/79, $201 843
et 1979/80, $169 177.
M. Marchand: Quelles sont les municipalités
concernées?
M. Léonard: II y en a d'autres autour.
M. Marchand: Au Saguenay. Cela ne doit pas être
Chicoutimi.
M. Léonard: Les villes sont Jonquière, Chicoutimi
et La Baie, ainsi que le territoire sous la juridiction du conseil de
comté de Chicoutimi, conformément à la loi. Dans le
conseil de comté, vous pouvez avoir plusieurs municipalités
rurales dont je n'ai pas le nom ici.
Le Président (M. Clair): Engagement 101.
M. Fontaine: 101 et 102, on pourrait peut-être les regarder
ensemble.
Le Président (M. Clair): 101 et 102 ensemble. (14 h
45)
M. Fontaine: On retrouve des subventions à des fins
à peu près identiques à d'autres numéros 300, 502,
503. Est-ce qu'on pourrait avoir les critères sur lesquels on base
l'octroi de ces subventions?
M. Léonard: II y a déjà un document qui a
été déposé qui s'appelle le programme
expérimental, je crois que c'est dans le cadre de Logipop, on me dit que
c'est bien cela, le programme Logipop. On peut le redéposer, il a
déjà été déposé.
M. Fontaine: Non, ce n'est pas nécessaire.
Le Président (M. Clair): Cela a déjà
été déposé. Il faut éviter de...
M. Fontaine: Dans le cadre de ce programme, serait-il possible
d'obtenir une liste à jour des
subventions données à cette fin, des réalisations
faites ainsi que de celles qui sont en chantier.
M. Léonard: Là, c'est l'engagement par rapport
à chacun des projets. Vous débordez beaucoup, c'est une question
générale qui devrait être posée à
l'Assemblée nationale. Vous pouvez la poser à l'Assemblée
nationale.
M. Fontaine: Oui, c'est parce que cela prend bien du temps
à avoir une réponse.
M. Léonard: Ou au feuilleton. Si vous arrêtez votre
liste à une date précise, ce sera plus facile.
M. Fontaine: On va en avoir pour longtemps, mais pas plus de deux
ans.
Le Président (M. Clair): L'engagement 103. M. Marchand:
Copie du contrat.
M. Léonard: Après cela, l'Union Nationale va
continuer, je suppose?
M. Fontaine: Certainement.
Le Président (M. Clair): L'engagement 103.
M. Fontaine: II y en a qui disent que le gouvernement voudrait
vous aider à prendre leur place.
Le Président (M. Clair): 103, oui M. le
député de Laurier.
M. Marchand: 103, les noms des administrateurs et la copie du
contrat.
M. Léonard: La copie du contrat ainsi que les noms des
administrateurs, non, je ne les ai pas ici.
Le Président (M. Clair): L'engagement 200. L'engagement
300.
M. Verreault: 300, c'est écrit subventions au groupe des
ressources techniques, Atelier habitation Montréal, est-ce que c'est
municipal? Est-ce que c'est dépendant de la ville?
M. Léonard: C'est un groupe sans but lucratif.
M. Verreault: Alors ce groupe reçoit $50 000, est-ce qu'on
peut connaître les responsables?
M. Léonard: C'est une espèce de groupe de
ressources techniques, Atelier habitation Montréal, dans le programme
expérimental de coopératives d'habitations locatives de
Montréal.
M. Verreault: Ce n'est pas sous la direction de la ville de
Montréal?
M. Léonard: Non.
M. Verreault: C'est sans but lucratif, une corporation
indépendante?
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Alors, on peut connaître, au moins, quelques
responsables de cela?
M. Léonard: Le groupe est en voie d'incorporation selon la
troisième partie de la Loi des compagnies. Les personnes qui forment le
groupe sont des diplômés en architecture et en design, qui ont mis
sur pied, en novembre dernier, grâce à des programmes, des
services de documentation sur l'habitation, grâce à un octroi du
gouvernement fédéral dans le cadre du programme Canada au
Travail.
M. Verreault: Et l'engagement est signé par le
président; quel est son nom? J'espère que le contrat est
signé.
M. Léonard: Je ne l'ai pas ici, non. M. Verreault:
Non?
M. Léonard: Non, mais si vous avez demandé les noms
des administrateurs...
M. Verreault: D'accord, cela va.
M. Léonard: On vous les fournira à ce
moment-là, je n'ai pas les noms.
Le Président (M. Clair): L'engagement 400.
M. Fontaine: 400, M. le Président, je proposerais de
l'étudier en même temps que l'engagement 500. Je voudrais faire
une remarque préliminaire. Je suppose que c'est un hasard, mais il y en
a une qui est dans le comté de Gatineau, c'est un député
de l'Opposition officielle, et l'autre dans le comté de Laviolette,
c'est un député du gouvernement. Ce sont des subventions qui sont
accordées à peu près pour les mêmes fins; dans un
cas, le coût total de la réalisation est de $108 000, l'autre de
$114 291, et on remarque qu'il y a une très grande différence
dans les subventions qui ont été accordées, soit celle de
Sainte-Marie, $65 000, et l'autre de $85 000 dans le cas de Laviolette. Est-ce
qu'on pourrait savoir pourquoi il y a une telle différence?
M. Léonard: On peut voir pourquoi il y a une
différence entre les deux, si vous voulez.
M. Fontaine: Oui, c'est cela qu'on veut savoir.
M. Verreault: Mais cela, ce sont des participations
intermunicipales, je pense.
M. Léonard: II y en a qui sont avec participation
intermunicipale et d'autres qui n'ont pas cela. Il s'agit de 400 et 500... Un
instant, il y a peut-être des choses...
M. Fontaine: Les critères doivent être les
mêmes. C'est le programme PAISI.
M. Léonard: Un instant, je pense qu'on l'a ici.
Voilà. Dans le premier cas, il s'agit uniquement de
la corporation du Lac-Sainte-Marie, comté de Gatineau; c'est une
subvention de 60% des dépenses encourues alors que, dans le
deuxième cas, il s'agit du regroupement de la ville de Grand-Mère
avec les services de prévention des incendies de Grandes-Piles et de
Saint-Jean-des-Piles. Ils sont trois.
Une voix: C'est bien cela!
M. Fontaine: Ce n'était pas mentionné.
M. Léonard: Je pense qu'à ce moment-là,
l'explication vous satisfait.
M. Fontaine: Oui, certainement.
M. Léonard: Vous voyez la bonne administration.
M. Proulx: Saint-Jean-des-Piles a besoin d'argent.
M. Fontaine: À Saint-Jean-des-Piles, ils ont de bons
contribuables.
Le Président (M. Clair): Pour 400, c'est correct? 401
?
M. Verreault: À 401, M. le Président, on dit que la
part du gouvernement dans la subvention au comité intergouvernemental
est de $49 000. Est-ce que le budget est beaucoup plus élevé que
cela?
M. Léonard: C'est indiqué que cela
représente la quote-part du gouvernement du Québec, qui est de
15,6% du budget de fonctionnement de cet organisme, le budget total
étant de $361 140.
M. Marchand: Le reste de la subvention vient du
fédéral?
M. Léonard: 50% des coûts de fonctionnement sont
assumés par les gouvernements provinciaux et les administrations de
territoires du nord et les autres 50% par Ottawa.
Le Président (M. Clair): 501 ?
M. Léonard: Une autre ingérence dans les affaires
urbaines et régionales.
M. Marchand: À 501, c'est la même question qui a
été posée tout à l'heure, $187 371 055 pour le
comté de Gaspé. Quel est le pourcentage?
M. Léonard: Qui est un comté...
M. Fontaine: C'est une ville qui a été
fusionnée et c'est grand.
M. Léonard: 75% des dépenses encourues, parce qu'il
y a eu mises en commun du service de la ville de Grande-Rivière ainsi
que celui de Sainte-
Thérèse-de-Gaspé. Même dans des comtés
de l'Union Nationale, il y a des subventions très élevées,
comme vous voyez.
M. Fontaine: C'est parce qu'il y a un bon député,
c'est bien simple.
M. Léonard: Un bon député, je suppose, mais
un bon gouvernement surtout.
Le Président (M. Clair): 502?
M. Léonard: Parfois, ce sont les comtés des
députés du gouvernement, parfois les comtés des
autres.
M. Marchand: Je vous ferai remarquer que c'est la première
fois depuis ce matin que vous avez la chance de placer cela que c'est un bon
gouvernement.
M. Fontaine: Je ne sais pas si ceux qui ont écouté
M. Parizeau à 2 heures sont aussi confiants que cela?
M. Proulx: Vous ne savez pas ce qu'il a dit. M. Fontaine:
Oui, je le sais.
M. Léonard: C'est pour cela que vous êtes
arrivé en retard, M. le député de Nicolet-Yamaska.
Le Président (M. Clair): Engagement 502.
M. Marchand: À 502, le nom des administrateurs.
M. Fontaine: Je ne sais pas si l'embargo est tombé,
mais...
Le Président (M. Clair): À l'ordre! M. Proulx:
II y a Poulin et Dumais.
M. Marchand: L'autre, il y en a trois, le nom des
administrateurs...
M. Fontaine: L'indexation, qu'est-ce que vous en faites?
M. Proulx: ... ne pas prendre l'indexation...
M. Léonard: C'est un groupe de trois personnes, je l'ai
appris cette semaine. Il y a un M. Poulin, un M. Dumais. On pourra vous les
fournir aussi de façon officielle.
Le Président (M. Clair): 503?
Une voix: Ce n'est pas officiel, cela?
M. Léonard: C'est officiel, disons. Vous avez raison, M.
le député.
Le Président (M. Clair): 503 est complété.
504?
M. Verreault: C'est le Service de protection de l'environnement.
On dit qu'on donne un contrat de service à AGIR Ltée. Où
est cette compagnie?
M. Léonard: J'ai une note manuscrite ici,
Sainte-Anne-de-Beaupré.
M. Fontaine: Cela n'a pas été pris dans le
fichier?
M. Léonard: C'est une expertise préalable. C'est
une firme qui avait déjà une expertise dans ce domaine qui a
l'air assez spécialisé, parce qu'il s'agit d'une étude sur
les substances toxiques pour contrer les problèmes de pollution et
d'intoxication du milieu dans la région de Rouyn-Noranda, qui
proviennent principalement des activités minières.
M. Fontaine: II n'y a pas de subventions de PACEM qui peuvent
être...
Le Président (M. Laberge): 504?
M. Léonard: 504 et 505.
M. Marchand: M. le Président...
M. Fontaine: Avez-vous demandé une copie du contrat
à 504 et 505?
M. Marchand: Non.
M. Fontaine: Alors, je demanderais une copie du contrat.
Le Président (M. Laberge): 504 et 505. Engagement 700?
M. Marchand: M. le Président, de 700 à 958
inclusivement, pour chaque engagement, quel est le nombre d'emplois
créés?
M. Léonard: Si les renseignements sont disponibles, nous
vous les fournirons; cependant, je vous signale qu'il s'agit de projets
réalisés dans chacune des municipalités qui ont
reçu ces subventions. Dans certains cas, il y a probablement des
prévisions, probablement assez souvent, mais je ne peux pas assurer
d'avance qu'on les a dans tous les cas. On mettra exactement ce qui est
indiqué dans les documents; on n'en mettra pas plus que moins. Ce n'est
pas le style de notre gouvernement.
M. Verreault: Je pense que c'est quand même facile, parce
qu'ils sont là, cela a été soumis, cela a
été accepté.
M. Marchand: OSE les a déjà donnés; on ose
les demander.
M. Léonard: OSE ne les a pas déjà
donnés, je regrette. Les documents de OSE que vous avez donnaient des
réalisations au 31 mars, alors qu'ici, on est dans des engagements du
mois de mai 1978 pour des municipalités qui n'ont pas encore
réalisé ces travaux.
M. Marchand: On va attendre l'autre.
Le Président (M. Laberge): De 700 à 958
inclusivement...
M. Marchand: Deux "hoses", cela va plus loin qu'une petite.
Le Président (M. Laberge): C'est la seule question sur les
engagements 700 à 958? Alors, adopté. Engagement 800?
M. Fontaine: Une chance qu'on n'a pas la
télévision.
Affaires sociales
Le Président (M. Laberge): 800 adopté. Affaires
sociales, engagement 100? Engagement 200?
M. Fontaine: C'est un nouveau, Publicité Martin? Est-ce
qu'on peut avoir les noms des personnes qui faisaient partie du jury, ainsi que
les noms et adresse des administrateurs de Publicité Martin Inc.?
M. Léonard: On me dit qu'en bas de $100 000 on prend le
premier nom de la liste sur le fichier.
M. Fontaine: Ah bon!
M. Léonard: C'est $70 000.
M. Fontaine: Ce qui veut dire que vous allez forcer les contrats
de $100 000 et moins.
M. Léonard: Vous faites des procès d'intention, M.
le député.
M. Fontaine: On verra.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 201 ? Aucune
question. L'engagement 300? (15 heures)
Aucune question 300. 400? 401? Agriculture 300.
Agriculture
M. Verreault: II y a un montant de $40 000 pour les travaux
d'installation d'un système expérimental, est-ce que cela entre
dans les cadres d'un programme quelconque?
M. Léonard: II s'agit d'un système
expérimental. Je ne vois pas à ce moment-ci dans quel programme
cela se situe. Avant de faire le programme, on fait d'abord les
expériences et s'il y a lieu, on le fera.
M. Verreault: Les faire, c'est quoi? Les cultivateurs?
M. Léonard: J'imagine. Cela semble être des
cultivateurs de laitue.
M. Verreault: Des horticulteurs.
M. Léonard: Oui, voilà le mot juste. Je vois qu'il
y a des comptables à l'Opposition officielle. C'est pour payer une
partie soit 30% du coût des travaux d'installation d'un système
expérimental. On ne peut pas parler d'emplois de façon permanente
en termes de jours-homme ou d'hommes-jour ou de semaines, hommes-semaine ou
quelque chose comme cela. On pourrait comptabiliser cela et si cela l'a
été, mais c'est un projet.
Le Président (M. Laberge): Adopté?
M. Léonard: Je ne le sais pas. Si j'ai les renseignements,
je vais les donner. Non, je ne les ai pas ici. On pourrait les avoir.
M. Fontaine: M. le Président, est-ce qu'on pourrait savoir
quelle est la raison qui fait qu'on ne prend pas des fonctionnaires pour
effectuer ce travail?
M. Léonard: Le contrat a été passé
avec l'Université Laval au département de l'économie
rurale. Il me semble que là vous avez des spécialistes au niveau
universitaire.
M. Fontaine: Au ministère de l'Agriculture, on n'a pas de
spécialistes?
M. Léonard: Comme on le dit ici, le département de
l'économie rurale à la faculté de l'agriculture et de
l'alimentation de l'Université Laval affecte le personnel
nécessaire pour la cueillette de l'information auprès des
producteurs par le biais du système Canfarm et, par la suite, aide
à l'analyse et à l'interprétation des résultats.
J'ai l'impression qu'il y a un système de cueillette de données
qui fait que ces chercheurs ont déjà ces renseignements à
leur disposition. Maintenant, est-ce que cela pourrait être
analysé aussi par des gens de l'Agriculture? Je suppose que si on a
demandé à l'Université Laval de le faire, on a
pensé que, pour différentes raisons, c'était mieux de le
passer par l'Université Laval.
M. Fontaine: Avec ces renseignements, cela veut dire qu'ils n'ont
pas besoin d'effectuer le travail?
M. Léonard: Non. Il faut qu'ils les ramassent, mais on dit
qu'il y a un système Canfarm.
Une voix: Un système pour le contrôle de qui?
Le Président (M. Clair): C'est le pendant
fédéral du BATLQ.
M. Léonard: On peut poser la question au ministère
de l'Agriculture, si vous voulez.
M. Fontaine: C'était juste pour savoir si...
M. Léonard: Parfois, des gouvernements donnent des
contrats de recherche à des universités et des universitaires
peuvent être à l'occasion bien placés pour effectuer ces
recherches, en particulier, la relation enseignement/recherche est très
fructueuse pour la société.
M. Fontaine: Je n'ai pas d'objection à cela. C'est
même parfois avantageux. Mais il y a peut-être des cas
également où le gouvernement va un peu trop vers...
M. Léonard: Oui, dans le cas précis, on peut
demander quand même.
Le Président (M. Clair): Cela a des chances de ne pas
revenir. Le gouvernement fédéral a annoncé qu'il se
retirait de Canfarm.
M. Fontaine: M. le Président, vous n'avez pas droit de
parole.
Le Président (M. Clair): L'engagement 301. L'engagement
302. L'engagement 500.
M. Fontaine: 500. Est-ce qu'il existe un rapport annuel de la
Fédération des Agrico-Tours du Québec?
M. Verreault: C'est une agence de voyages? M. Fontaine:
Agro-touristique.
M. Léonard: D'après ce que je peux voir, il doit y
en avoir un, parce qu'on a des renseignements là-dessus. Écoutez,
on constate, par exemple, depuis 1974, une augmentation des revenus et du
nombre de nuitée de 40% pour chacune des trois dernières
années, passant de 8935 nuitées en 1975/76 à 20 000 en
1977/78 et fournissant des revenus allant de $72 530 à $170 912. Ce sont
des renseignements que nous avons, très probablement à la suite
de rapports qui nous ont été fournis par la
fédération...
M. Fontaine: Est-ce qu'on pourrait déposer le rapport
annuel?
M. Léonard: Vous pourrez demander ce rapport, soit
à la fédération elle-même, soit au ministre de
l'Agriculture qui, s'il l'a, pourrait vraisemblablement le déposer
à l'Assemblée.
M. Fontaine: Est-ce que vous pourriez lui demander à ma
place?
M. Léonard: Vous pourriez peut-être lui
demander...
M. Fontaine: Vous risquez de le réveiller, laissez
faire.
M. Léonard: On me dit que c'est possible en tout
cas, on va voir que ce rapport soit disponible. S'il l'est, on le
déposera.
M. Fontaine: D'accord.
M. Léonard: Sinon, vous pourrez revenir à
l'Assemblée nationale.
M. Fontaine: Ne le réveillez pas pour cela.
M. Léonard: Pourquoi? Vous avez l'impression qu'ils
dorment? J'ai l'impression que cela va très bien, leur affaire.
M. Fontaine: Je parle du ministre.
Le Président (M. Clair): L'engagement 500, c'est
terminé. Aux Communications...
M. Léonard: ... c'est très actif en agriculture, M.
le député. Cela va bien en agriculture.
Le Président (M. Clair): Aux Communications,
l'engagement...
M. Léonard: ... qu'on vient d'avoir, c'est que vous
n'étiez pas à la remise de l'Ordre du mérite agricole,
hier soir, et pourtant vous êtes d'un comté rural.
M. Fontaine: Mais, malheureusement, j'avais déjà
prévu...
M. Léonard: Cela a été noté,
monsieur.
M. Fontaine: ... une soirée de financement dans mon
comté, alors j'ai dû descendre dans mon comté, hier
soir.
M. Léonard: ... des activités partisanes au
détriment d'activités...
M. Fontaine: II y avait beaucoup d'agriculteurs qui
étaient présents à cette soirée.
Communications
Le Président (M. Clair): L'engagement 100 aux
Communications. L'engagement 300 aux Communications.
M. Fontaine: M. le Président, voulez-vous qu'on parle
de...
Le Président (M. Clair): ... l'engagement 300 aux
Communications. C'est cela dont je veux qu'on parle.
M. Fontaine: La meunerie Camirand Inc. peut-être?
Le Président (M. Clair): L'engagement 301. Aux
Communications; l'engagement 400. L'engagement 401. L'engagement 402, 403, 404.
L'engagement 500. Au Conseil exécutif; l'engagement 100.
M. Fontaine: Un instant, M. le Président, l'engagement
500.
Le Président (M. Clair): L'engagement 500, M. le
député de Laurier.
M. Marchand: En quoi consiste ce programme et pourquoi un contrat
négocié? Le programme d'identification visuelle?
M. Léonard: Ce contrat de services a été
donné au début de l'année 1976.
M. Proulx: Ah! La date précise.
M. Léonard: La firme a été engagée
depuis à peu près trois ans, disons, et au cours des deux
dernières années et à la suite de l'approbation du Conseil
des ministres, la présentation du cahier des normes no 1, en mars 1978,
sur les règles générales graphiques du programme
d'identification visuelle, nous escomptons confier à la firme Jacques
Guillon Designers la finalisation de l'application du programme
d'identification visuelle dans les principaux secteurs touchés pour
l'ensemble des ministères et organismes gouvernementaux. Le tout devrait
se terminer par l'impression finale de l'ensemble des cahiers de normes
régissant cette application selon un échéancier, un
rapport d'étapes qui devrait être présenté le 31
mars 1979 et finalement un échéancier final pour la
dernière année du programme 1979/80.
M. Marchand: Alors est-ce qu'on peut avoir le dépôt
du contrat?
M. Léonard: Pour faire tout cela, étant
donné la participation de la firme subventionnée à
l'implantation de ce programme, qui est assez vaste depuis les débuts
presque trois ans le ministère des Communications
recommande que pour des raisons d'efficacité évidente, cette
firme devrait terminer ce programme de cinq ans en tant que firme-conseil
spécialisée dans la conception et l'élaboration des normes
d'application de la nouvelle identification gouvernementale.
M. Marchand: Alors donc, c'était un excellent...
M. Fontaine: Qu'est-ce que l'identification visuelle?
M. Léonard: Je pense que, moi, comme député,
j'ai par exemple un fleurdelisé, c'en est une des manifestations...
M. Fontaine: Oui, c'est bien cela! Cela a été
donné au Québec par Maurice Duplessis.
M. Léonard: ... et de la signalisation un peu partout. Il
y a différents volets au programme. C'est un programme assez
considérable.
M. Fontaine: Ce n'est pas le ministère des Travaux publics
qui a cela?
M. Léonard: Non, c'est les Communications. C'est
vraiment...
Le Président (M. Clair): Est-ce qu'on peut passer au
conseil exécutif? L'engagement 100.
M. Léonard: C'est parce qu'il y en a qui signalent
très bien leur allégeance quand ils portent des feuilles
d'érable comme cela. Moi je suis ici au Québec, j'aime bien y
vivre et m'identifier au Québec. Vous vous identifiez à Ottawa,
c'est autre chose...
M. Marchand: Je vais vous dire quelque chose, d'abord elle est
à l'envers...
Le Président (M. Clair): À l'ordre, s'il vous
plaît, Messieurs. À l'ordre! Vous allez à l'encontre du
règlement tous les deux, Messieurs.
M. Marchand: ... et la fleur de lis vient de France, tandis que
la feuille d'érable est vraiment de chez nous.
M. Léonard: Elle n'est pas à l'envers. Comment se
fait-il que vous dites qu'elle est à l'envers. Tous les témoins
ici vont dire qu'elle est à l'endroit.
Le Président (M. Clair): À l'ordre! Messieurs.
M. Léonard: Comment se fait-il que vous voyiez à
l'envers!
M. Marchand: D'accord, d'accord. Identification visuelle.
Conseil exécutif Le Président (M. Clair):
L'engagement 100?
M. Verreault: 100, c'est pour les contrats de services! Simulec,
moi, j'aimerais connaître qui fait partie de cette compagnie. C'est un
nouveau contrat; il ne date pas de 1976?
M. Léonard: Qui fait partie de cette entreprise, Simulec
Inc! Cela devrait être un bon contrat, il doit dater
d'après...
M. Marchand: Alors, l'autre n'est pas bon, puisque vous l'avez
continué...
M. Léonard: Il y en a parfois des bons. Ce n'est pas
toujours le signe qu'il soit nécessairement idéal...
M. Marchand: Vous continuez la Baie James et vous en êtes
très fier...
M. Léonard: ... si on doit continuer le contrat.
Le Président (M. Clair): À l'ordre! Messieurs, vous
vous écartez de l'engagement 100!
M. Verreault: Est-ce qu'on peut connaître le nom des
administrateurs, M. le Président?
M. Marchand: C'est pour dérider le ministre... Le
Président (M. Clair): L'engagement 100.
M. Fontaine: Est-ce qu'il existe plusieurs centres du genre au
Québec, M. le Président? On parle au pluriel, on dit des centres
de recherche...
M. Léonard: Centres de recherche et de
développement industriel du Québec. Ce n'est pas
nécessairement tous les centres de recherche industrielle. S'il s'agit
de tous les centres de recherche du Québec, il y en a quand même
un bon nombre. Notamment dans les universités. D'ailleurs si vous prenez
toutes les universités les unes après les autres, vous en comptez
déjà là un bon nombre et plusieurs autres ailleurs.
M. Fontaine: C'est pour élaborer une stratégie
optimale de francisation, alors cela me surprend qu'il y ait beaucoup de
centres de recherche et de développement industriel au
Québec...
M. Léonard: J'ai l'impression que c'est confiné
plutôt à la recherche industrielle, mais non...
M. Fontaine: II y aurait les universités anglaises, mais
à part cela...
M. Léonard: Non, il ne faudrait pas que cela vous
inquiète si on veut que les centres de recherche s'identifient...
M. Fontaine: Non, mais il faut savoir s'ils sont
anglicisés pour les franciser...
M. Léonard: Tiens! Le mandat confié se
définit comme suit, si vous voulez, cela va peut-être vous aider
davantage. "Premièrement, faire une enquête par questionnaire,
etc., auprès de tous les employés des centres de recherche et de
développement industriel situés au Québec et employant au
moins dix diplômés universitaires. Cette enquête permettra
d'obtenir une information détaillée sur les
caractéristiques de leurs employés, sur les conditions de travail
des employés, sur les aptitudes des employés par rapport à
l'environnement linguistique et à la francisation et d'examiner tout
autre facteur qui pourrait avoir un intérêt dans le cadre des
objectifs de cette étude. (15 h 15) "Deuxièmement, faire une
enquête aussi auprès de la direction des centres de recherche pour
déterminer, face à un processus de francisation
accéléré, les problèmes de gestion
financière susceptibles de se poser croyez qu'on est quand
même conscient de tout ça des problèmes de maintien
ou de la poursuite de l'excellence technique et scientifique et de la recherche
au sein de ces centres; des problèmes de recrutement et de
rétention des professionnels compétents et
expérimentés travaillant pour ces centres. "Troisièmement,
déterminer les conséquences positives et négatives qui
découlent de l'application à ces centres des instruments d'un
programme de francisation, c'est-à-dire les objectifs de présence
de personnes ayant une bonne connaissance de la langue française, de
manière à en assurer l'utilisation
généralisée, la francisation des documents administratifs
de travail, la francisation de la terminologie technique, des communications et
de la clientèle, les fournisseurs et le public, etc.
"Quatrièmement, analyser en profondeur le processus de francisation de
l'Institut de recherche de l'Hydro-Québec et de Bombardier afin de
profiter au maximum de leur expérience dans ce domaine. ' Alors, vous
voyez que ce sont des objectifs particulièrement louables pour le
Québec.
M. Verreault: Mais louables, M. le Président, est-ce que
c'est suite à cette étude, à ce contrat de service, que la
compagnie Bristol a déménagé et que plusieurs
fonctionnaires ont déménagé en Ontario?
M. Léonard: II faudrait voir tout ce qui a
déménagé avant, par exemple, le 15 novembre 1976. On
pourrait s'en reparler. Il en a probablement déménagé plus
avant, compte tenu, d'ailleurs, du temps...
M. Verreault: II faudrait en reparler, M. le
Président.
M. Léonard: ... de la période
écoulée, parce que si on parlait du déménagement de
services importants, par exemple, de différentes grandes firmes...
M. Verreault: II faudrait revenir sur le sujet, M. le
Président. Je crois que ce serait un sujet très passionnant.
Le Président (M. Clair): Je vous suggère d'y
revenir à l'occasion d'une autre commission parlementaire...
M. Léonard: On pourrait parler de la Sun Life aussi.
Le Président (M. Clair):... puisqu'on s'éloigne de
l'engagement 100. Messieurs! Messieurs! L'engagement 100, est-ce que c'est
terminé?
M. Proulx: On pourrait parler des déménagements du
1er juillet 1976, il y en a beaucoup.
M. Verreault: C'est terminé.
Le Président (M. Clair): L'engagement 101?
M. Fontaine: Copie du contrat.
M. Verreault: On reviendra sur le sujet en temps opportun.
M. Fontaine: Une copie du contrat à 100 aussi.
Le Président (M. Clair): Conseil exécutif,
engagement 400?
M. Verreault: À 400, c'est pour le fonctionnement du
Festival d'été de Québec et je pense que ça vient
tous les ans. Est-ce qu'il y a eu d'autres subventions que les $30 000?
M. Léonard: Je n'ai pas le renseignement ici. On me dit
oui, mais je n'ai pas les montants ici.
M. Verreault: Mon collègue me dit qu'il y avait eu $85 000
dans les crédits du ministère de l'Éducation.
M. Léonard: Peut-être aux Affaires culturelles?
M. Fontaine: À l'Éducation. C'est ça.
Subvention au Festival d'été de Québec dans le cadre du
programme d'assistance technique et financière aux fêtes
culturelles populaires pour l'année financière 1978/79, $85 000.
En mai 1978, l'engagement no 108, à l'Éducation.
M. Verreault: En tout cas, le Festival d'été de
Québec...
M. Léonard: Ah oui! Mais là, c'est pour une
activité spécifique, alors que l'autre est une subvention de
fonctionnement.
M. Fontaine: Programme d'assistance technique et
financière aux fêtes culturelles populaires.
M. Léonard: Aux fêtes culturelles populaires. C'est
pour un programme précis, tandis que l'autre, c'est une subvention de
fonctionnement à l'organisme.
M. Verreault: Non, mais pour le fonctionnement, c'est le seul.
Là, on est à l'engagement 400. À 108, Éducation,
c'est une subvention spéciale pour un plan bien précis.
M. Léonard: Un instant! Il y a différentes
subventions. Il y en a une dans le cadre du programme d'assistance technique et
financière aux fêtes culturelles populaires. Le protocole
d'entente spécifie les manifestations pour lesquelles la recommandation
est faite. Le Conseil exécutif collabore pour $30 000; le
ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche collabore pour
$15 000 quant à lui et vous avez ici le Haut-Commissariat à la
jeunesse, aux loisirs et aux sports pour $85 000; donc, un total de $130 000,
oui.
En 1976/77, les Affaires culturelles avaient aussi contribué
donc, il y avait quatre ministères pour une somme de $85
000; en 1977/78, pour $115 000 et $130 000 cette année. Cela va?
M. Verreault: Oui.
M. Léonard: Vous avez des bonnes réponses,
complètes, précises.
M. Verreault: C'est bien gentil, M. le ministre. M.
Léonard: Oui.
Le Président (M. Clair): Engagement 401 ? 402?
M. Marchand: À 402, M. le Président, il y a deux
fournisseurs, le Conseil de la langue française et le Festival
d'été de Québec. Quel est le montant alloué
à chacun des deux?
M. Léonard: Nous devrons le demander, parce que nous ne
l'avons pas.
M. Fontaine: Pour ce qui est du Festival d'été de
Québec, est-ce qu'on pourrait avoir le nom des administrateurs?
M. Léonard: Les administrateurs du ...?
M. Fontaine: Du Festival d'été de
Québec.
M. Léonard: On revient en arrière?
M. Fontaine: Non.
M. Léonard: Vous avez raison.
M. Fontaine: C'est parce que cela fait trois mois qu'ils en
ont.
M. Verreault: À 730 000, cela fait déjà un
alléchant montant, à 10%.
Le Président (M. Clair): L'engagement 700.
M. Marchand: À 725, est-ce qu'on peut avoir la copie de la
demande de chacun des organismes?
M. Léonard: Copie de la demande de chacun...?
M. Marchand: Des organismes. 700, 701, 702, jusqu'à 725
inclusivement.
Le Président (M. Clair): On saute...
M. Léonard: Vous savez que vous demandez beaucoup de
papier?
M. Fontaine: Un par un, M. le Président.
Le Président (M. Clair): On va y aller un par un, pour
tout de suite. Est-ce que c'est l'engagement 700?
M. Marchand: C'est sur formulaire. Correct? Une voix:
D'accord.
M. Proulx: 711, M. le Président, je voudrais avoir le nom
du...
Le Président (M. Clair): Un instant, s'il vous
plaît, je voudrais juste clarifier la situation. Est-ce qu'on
étudie en bloc 700 à 725?
M. Marchand: II s'agit de formulaires.
M. Léonard: On nous a demandé copie du formulaire
de chacun des projets. On vous le remettra.
M. Fontaine: À 705, 706, 707, 708, 709, j'ai des
questions.
Le Président (M. Clair): 700, 701.
M. Fontaine: À 701, M. le Président, je voudrais
dire que je suis bien satisfait de la subvention qui a été
accordée à La Parmentière de Warwick.
M. Léonard: C'est un excellent programme que nous avons
mis en place.
M. Fontaine: Cela fait déjà deux ans qu'on le
demande. Cela fait deux ans de trop, mais, quand même, je suis bien
content. C'est dans Arthabaska.
M. Léonard: La différence d'avec avant, c'est que
cela finit par arriver et cela arrive vite.
M. Fontaine: C'est dans Arthabaska, mais il y a des producteurs
de pommes de terre de mon comté qui sont bien satisfaits.
Le Président (M. Clair): 702. 703. 704. 705. 706. 707.
708. 709. 710. 711.
M. Proulx: M. le Président, je voudrais connaître
les membres de ce Conseil économique de Drummond. Pourriez-vous nous
donner cette liste? C'est dans votre comté.
M. Fontaine: Vous avez été un peu vite pour
moi.
Le Président (M. Clair): Vous voulez revenir à quel
engagement?
M. Fontaine: À 705. Le Président (M. Clair):
À 705? M. Fontaine: Oui. Cela va aller vite. Le
Président (M. Clair): 705.
M. Fontaine: Subvention à Maurice Charlebois Alimentation
Ltée. Cela m'a l'air d'être une épicerie. On subventionne
les épiceries?
M. Léonard: 705. Dans le comté d'un membre de
l'Opposition officielle.
M. Fontaine: Ils ont toutes sortes de trucs, ces
gens-là.
M. Léonard: Vous allez avoir cela. M. Fontaine:
Oui.
M. Léonard: Cela va être contenu dans le formulaire.
Tantôt, on a demandé les formulaires, cela va tout y être
contenu. Et il y a bien plein de renseignements, vous allez voir. Il y en a
bien plus que ce que vous demandez.
M. Fontaine: Oui? M. Léonard: Oh oui!
M. Fontaine: Par exemple, pour Tapis Volant Enrg., est-ce qu'ils
vont donner le nom des personnes qui sont propriétaires d'entreprises
comme celle-là?
M. Léonard: Je vais voir. Je peux même vous les
donner tout de suite, parce que j'ai l'impression que vous êtes
impatients de tout avoir cela vite.
M. Fontaine: Fondation d'une société de
maintenance.
M. Léonard: Le directeur du projet est M. Georges
Gauthier. C'est une société à nom collectif.
M. Fontaine: Est-ce qu'ils doivent avoir leur carte de membre du
Parti québécois?
M. Léonard: On ne vérifie pas cela. M. Fontaine:
Non?
M. Léonard: Non. C'est la fondation d'une
société à nom collectif de nettoyage et de posage de
tapis, tuiles et prélarts. L'objectif est de donner de l'ouvrage en
permanence à trois assistés sociaux et à deux
bénéficiaires de l'assurance-chômage.
Réintégration, réinsertion.
M. Fontaine: Est-ce que ce sont des emplois permanents?
M. Léonard: Oui, du travail permanent. M. Verreault:
Avec but permanent.
M. Fontaine: Cela ne me surprendrait pas que le ministre de
l'Agriculture ait des intérêts là-dedans.
M. Léonard: Comté de Missisquoi?
Le Président (M. Clair): Est-ce qu'on revient à
l'engagement 711?
M. Proulx: Oui, au no 711, c'est bien important. Connaissez-vous
les noms des administrateurs du Conseil économique de Drummond?
M. Léonard: Je vais revenir. Quand vous parlez de la
coopérative de la Marmotière et que vous dites que le ministre de
l'Agriculture pourrait avoir des intérêts là-dedans, vous
voulez dire comme ministre de l'Agriculture, je suppose, et non pas
personnellement. J'espère que ce n'est pas ce que vous voulez dire,
parce qu'à ce moment-là, le ministre de l'Agriculture serait en
droit de vous demander de justifier ce que vous dites.
M. Fontaine: Je vous dis cela à cause du nom.
M. Léonard: C'est ce qui vous arrivait tout à
l'heure. Vous nous avez fait reculer.
M. Fontaine: Non, non.
M. Léonard: Je pense que vous étiez marmotte cette
fois-là.
M. Fontaine: Je vous ai fait avancer. Vous n'avez pas
expliqué vos dépenses; il faut justifier ces dépenses.
M. Léonard: On est revenu. C'est cela, vous étiez
marmotte.
Le Président (M. Clair): Articles 710, 711, 712.
M. Léonard: À l'article 711, il y a une correction
au manuscrit; est-ce que tout le monde l'a eue?
Une voix: Non.
M. Léonard: À l'article 711, j'ai une correction
manuscrite révisée. Au lieu de $73 284, j'ai $58 334.
M. Fontaine: Le député ne sera pas content.
M. Léonard: On me dit que c'était une erreur et on
vous demande de corriger, cela a été diminué. C'est une
erreur technique.
M. Fontaine: II n'est pas pesant.
M. Léonard: Cela vient du secrétariat
général du Conseil exécutif.
M. Fontaine: Est-ce que le président avait fait l'annonce
à $73 000 ou à $52 000?
Le Président (M. Clair): Article 712? Article 713? Article
714? Article 715? Article 716? Articles 717 à 725?
M. Marchand: Pour autant qu'on a un formulaire
déposé...
M. Léonard: L'hiver n'est pas encore commencé et
déjà vous avez de la misère à suivre!
M. Fontaine: C'est parce que j'ai des questions à
poser.
M. Marchand: Vous ne m'oublierez pas pour l'hiver, n'est-ce pas,
M. le ministre?
M. Léonard: C'est demandé et enregistré.
Le Président (M. Clair): Article 800.
M. Verreault: À l'article 800, le député de
Saint-Jean disait ce matin que Tricofil, il ne fallait plus en parler, que
c'était fini, cette affaire-là; on est rendu au mois de mai
actuellement et on en parle encore.
M. Léonard: On n'a jamais dit qu'il ne fallait plus en
parler.
M. Verreault: On dit que c'est dans le cadre du programme de
stimulation de l'économie et du soutien de l'emploi. Est-ce que cela va
créer plusieurs emplois?
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: Pour combien de temps?
M. Léonard: Des documents ont déjà
été déposés à l'Assemblée nationale
donnant tous les détails des procédures.
M. Verreault: Est-ce que cela fait partie du montant de $1 400
000 ou si c'est en plus?
M. Léonard: Cela fait partie du chiffre de $1 400 000.
M. Verreault: D'accord.
Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières
Le Président (M. Clair): Engagement 200, Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières, engagement 400.
Éducation.
M. Fontaine: Un instant. Engagement 400, soumissions sur
invitation. Pourrions-nous savoir quelles sont les autres soumissions
reçues?
M. Marchand: Êtes-vous à l'engagement 400?
M. Fontaine: Les autres soumissions qui ont été
reçues avec Communications Par-Le Ltée. (15 h 30)
M. Léonard: Est-ce que nous les avons ici? Non, nous ne
les avons pas.
M. Fontaine: Est-ce qu'on pourrait savoir si cela a
été jugé par un comité, un jury?
M. Léonard: C'est marqué. Il y a eu un
comité de sélection.
M. Fontaine: Quelle était la composition du comité?
Les raisons du choix?
M. Léonard: Le comité était formé de
Mme Marielle Marchand, agent d'information, M. Claude Bélanger,
directeur des relations publiques, M. Jacques Lefebvre, directeur de
l'information.
M. Verreault: Mais ces gens-là ne sont pas...
M. Léonard: Ils font partie de l'Office de la protection
du consommateur.
M. Verreault: D'accord.
M. Marchand: M. le ministre, est-ce que le kiosque des
consommateurs est compris dans l'Exposition de Québec?
M. Léonard: Ce qu'on fait, c'est la conception et la
fabrication d'un kiosque qui est modulaire, qu'on peut transporter à
différents endroits. C'est simplement la fabrication.
M. Marchand: Êtes-vous au courant s'il y a eu un
sous-contrat donné à une autre firme pour faire ce kiosque et
pour le monter par exemple à l'Exposition de Québec?
Êtes-vous au courant de cela? Est-ce que vous pourriez vous informer,
parce qu'il se peut qu'il y ait eu un sous-contrat donné à une
autre firme?
M. Léonard: Normalement, cela ne relève pas de la
commission des engagements financiers? Attendez...
M. Marchand: Ce qui me surprend, c'est justement le montant de
$28 530, lorsqu'il s'agit de déplacer, de refaire et de remonter un
kiosque dans plusieurs expositions, je... Peut-être qu'il y aura d'autres
articles qui reviendront. J'ai l'impression que cela coûte plus cher que
cela.
M. Léonard: Oui, mais c'est juste la conception et la
fabrication du kiosque.
M. Marchand: C'est qu'il doit y avoir d'autres dépenses
que cela.
M. Léonard: II n'y a pas d'installation.
M. Marchand: II n'y a pas d'installation, là. Quels sont
les noms des autres soumissionnaires et les montants?
M. Léonard: Les autres soumissionnaires? Je pense que je
les ai ici. Je les vois, je m'excuse.
M. Marchand: Et les montants?
M. Léonard: Non, je n'ai pas les montants. Ce qu'on me dit
ici, c'est que les firmes approchées sont Communications Par-Le
Ltée, Fédor Inc. et
les Productions Claude Alain Inc., entre parenthèses Pandex. Mais
je n'ai pas les montants des soumissions.
M. Fontaine: Est-ce que le comité a donné la raison
de son choix?
M. Léonard: Pour les raisons suivantes, oui.
Premièrement, c'est que le projet retenu répondait mieux aux
objectifs de l'office. Il était attrayant, tout en étant d'une
présentation sobre. Cela s'inscrit dans la volonté de l'office,
qui vise à garder une image de sobriété en tenant compte
de sa vocation. Cela a été retenu aussi à cause de la
qualité de la conception on donne les détails et
à cause aussi des qualités pratiques du kiosque.
M. Fontaine: On a présenté un projet de kiosque et
celui-ci a été choisi?
M. Léonard: Oui, c'est cela. Je crois que c'était
un choix parmi trois firmes qui avaient présenté des projets. On
en a choisi un.
M. Fontaine: D'accord.
Éducation
Le Président (M. Clair): À l'Éducation,
l'engagement 101.
M. Verreault: À 100, tout à l'heure, on a
parlé de francisation. Est-ce que cela avait un rapport avec ce qu'on a
passé tout à l'heure? On parle du 5e congrès international
de linguistique. Est-ce que cela a un rapport avec ce qu'on a vu tout à
l'heure sur les études?
M. Léonard: C'est un congrès international.
M. Proulx: Cela a eu lieu la semaine passée à
Montréal.
M. Verreault: Le thème était quoi,
déjà?
M. Proulx: Le thème portait sur l'enseignement des langues
secondes. C'était le thème majeur qui a été
développé.
M. Léonard: Les thèmes choisis semblent des plus
intéressants et permettront des échanges fructueux dans les
ateliers qui traiteront de l'enseignement et de l'apprentissage des langues
maternelles et des langues secondes ainsi que la formation des professeurs des
langues maternelles et secondes. C'est un congrès international qui
s'est tenu à Montréal.
Une voix: Est-ce que cela s'est tenu la semaine
passée?
M. Léonard: Oui. Cela s'est tenu au mois d'août.
Cela vous satisfait, monsieur?
M. Verreault: Parfait, M. le Président.
Le Président (M. Clair): L'engagement 101, l'engagement
102, l'engagement 103, l'engagement 104, l'engagement 105, l'engagement
106...
M. Verreault: C'est un renouvellement?
Le Président (M. Clair): L'engagement 107, l'engagement
108, l'engagement 109...
M. Marchand: À 109, pour le Festival des cantons de
Sherbrooke, est-ce qu'il y avait une subvention en 1977/78 et quel en
était le montant?
M. Léonard: Oui, il y en a eu. Pour le Festival des
cantons de Sherbrooke, en 1977/78, le Haut-Commissariat $50 000, le conseil
exécutif $25 000, le ministère du Tourisme, de la Chasse et de la
Pêche $40 000, pour un total de $115 000.
M. Marchand: J'aurais la même question à poser
à 110.
Le Président (M. Clair): L'engagement 110.
M. Marchand: Si vous êtes rendu là, est-ce qu'il y a
eu d'autres subventions?
M. Léonard: Je ne peux pas dire s'il y a eu une subvention
l'année précédente. Nous allons le demander parce que je
ne l'ai pas dans le document.
Le Président (M. Clair): Les engagements 108, 109, 110.
L'engagement 200, l'engagement 201, l'engagement 300, l'engagement 301,
l'engagement 302, l'engagement 303, l'engagement 400, l'engagement 500.
M. Verreault: L'engagement 500, M. le Président, c'est un
renouvellement; est-ce que le contrat est au même montant que le contrat
antérieur? Ici, il y a à peu près $43 500, est-ce que le
contrat antérieur était plus bas ou si c'est simplement un
renouvellement aux mêmes conditions, aux mêmes engagements.
M. Léonard: C'est un renouvellement, effectivement. En
1977/78, le montant du contrat était de $39 393, alors, il y a une
majoration temporaire de 5% des honoraires de M. Mascolo et ce taux
d'augmentation temporaire sera ajusté en tenant compte de la politique
des cadres du gouvernement. Il y aura un ajustement rétroactif soit
à la hausse, soit à la baisse, selon...
M. Verreault: Une augmentation normale de $39 000 à $43
000.
Le Président (M. Clair): L'engagement 500.
M. Léonard: De plus, M. Mascolo pourra
bénéficier d'une augmentation due au coût de la vie qui est
l'indexation au premier juillet selon, toujours, la politique appliquée
aux cadres. Il y a aussi une réserve de $4 000 qui servira à
payer les
frais de séjour et de voyage du contractant. Il y a un projet de
contrat qui était fait à l'époque. Satisfait?
Le Président (M. Clair): L'engagement 501, les engagements
700, 701, 702, 703, 704, 800, 801.
M. Verreault: L'engagement 801, cela est une subvention à
la Régie des installations olympiques pour le paiement de ses
dépenses d'exploitation, j'imagine le déficit, mais est-ce que
les revenus ne sont pas assez forts pour... est-ce que c'est pour combler
d'autres déficits ultérieurs ou quelque chose comme cela?
M. Léonard: Non, ce sont des dépenses
d'exploitation entre le premier novembre 1977 et le 31 octobre 1978, un an.
Le Président (M. Clair): Engagement 801,
complété?
Immigration
À l'Immigration, maintenant, l'engagement 100? Une liste qui
apparaît en annexe. Engagement 500?
M. Verreault: À l'engagement 500, à l'Immigration,
c'est un contrat négocié, pour le graphisme et la typographie de
douze numéros du journal Québec-Monde. Est-ce que je pourrais
avoir quelques renseignements sur cela?
M. Léonard: Où est-ce qu'on est là? M.
Verreault: À l'engagement 500.
Le Président (M. Clair): Engagement 500, à
l'Immigration.
M. Léonard: D'accord.
M. Verreault: C'est OVE Design Inc. à Montréal, le
journal Québec-Monde.
M. Léonard: Alors, vous voudriez...
M. Verreault: Avoir quelques renseignements sur cela, parce que
c'est quand même un contrat qui est négocié. Pourquoi
a-t-on choisi Québec-Monde? Si vous pouviez simplement me donner
quelques points d'éclaircissement. Parce qu'on parle d'immigration.
Est-ce que le journal Québec-Monde a quelque chose de spécial qui
fait qu'on ait négocié particulièrement avec eux?
M. Léonard: On me dit que c'est l'Immigration qui
distribue cette publication à l'étranger qui s'appelle
Québec-Monde alors que l'entreprise elle-même c'est OVE Design. On
a refait la conception et l'image de marque du mensuel et il faudrait
recommencer à zéro avec une autre équipe sans avoir
l'assurance d'obtenir la même continuité, la même
perspective de la part d'autres maisons. Après une enquête qui a
été faite auprès de diverses entreprises de graphisme du
même calibre, on en serait venu à la conclusion que l'entente que
propose ladite maison est avantageuse sur le double plan du prix de la
préservation du caractère et de l'image de Québec-Monde
qu'on considère primordial. Les prix que nous fait habituellement cette
maison sont largement compétitifs en eux-mêmes comparativement
à ceux que nous pouvons obtenir d'autres entreprises et la
proximité de l'entreprise OVE qui est tout près du
ministère nous fait épargner beaucoup de temps, d'argent,
accélère la production et facilite la consultation.
M. Verreault: À la lecture que vous faites actuellement,
j'imagine que OVE Design a eu d'autres contrats antérieurement?
M. Léonard: Oui, c'est dans la continuité de...
M. Verreault: Normalement, les imprévus... Ici, on
constate qu'il y a un contrat de $20 700 et les imprévus sont de $9000,
ce qui est quand même plus fort que la moyenne normale. Est-ce qu'il y a
une explication pour cela? Normalement, les imprévus sont de 15% ou 20%.
C'est beaucoup plus que cela, ou presque.
M. Léonard: On me dit que dans le cas du graphisme, on n'a
pas de normes, comme dans le cas des transports, de 10% ou 15%. Ce qu'on dit
ici c'est que la somme de $20 700 est pour douze numéros
réguliers et que les imprévus c'est pour prévoir des
numéros spéciaux et des numéros de plus fort volume.
M. Verreault: Cela va.
M. Léonard: C'est ce qui expliquerait la
différence. On ajouterait, à l'occasion, un numéro quelque
part ou on augmenterait le volume selon les besoins, je suppose. Je vous
signale que c'est pour Québec-Monde, donc une distribution à
l'étranger et cela m'a l'air soumis à un certain nombre
d'aléas.
M. Fontaine: Est-ce que c'est distribué gratuitement?
M. Léonard: Oui.
M. Fontaine: À qui? Comment fait-on la distribution.
M. Léonard: II y a différentes listes d'envoi qui
sont constituées. Il y a les résidents des Maisons du
Québec à l'étranger un peu partout, je suppose.
M. Fontaine: Vous ne savez pas à combien d'exemplaires
c'est tiré?
M. Léonard: Tout ce que je sais c'est qu'il y a douze
numéros réguliers. Probablement ce qui
explique les imprévus c'est que cela peut varier aussi, le
tirage. Mais si vous voulez, on peut se renseigner.
M. Fontaine: Non, pas nécessaire. M. Léonard:
Pas la peine.
Industrie et Commerce
Le Président (M. Clair): L'Industrie et le Commerce.
Engagement 100? (15 h 45)
M. Verreault: À l'engagement 100 c'est des plus
étranges, et je vais le lire. "Contrats de services pour une
durée d'un an avec M. Lionel Bernier, Montréal et Issie
Finkelstein, Québec, afin de recommander au ministère des moyens
à prendre pour obtenir le maximum de retombées
économiques, au Québec, concernant l'achat, par le gouvernement
canadien, d'un nouvel avion de chasse d'une valeur de $2 340 000 000, et
l'engagement est de $78 244 000. Est-ce qu'on pourrait avoir quelques
explications?
M. Léonard: Je peux vous donner un certain nombre
d'explications que nous avons.
M. Verreault: La principale, peut-être que le reste viendra
tout seul.
M. Léonard: Le gouvernement canadien, depuis un an
environ, a signifié son intention de faire l'achat d'avions de chasse
pour remplacer les CF 101, les CF 104 et les CF 5 qu'utilise actuellement
l'armée canadienne. Le 1er septembre 1977, un comité
spécialement formé de représentants de divers
ministères du gouvernement fédéral invitait six fabricants
étrangers à présenter des soumissions pour sept
modèles d'avions ayant été jugés aptes à
remplir, en tout ou en partie, les rôles qui leur seront dévolus.
Il s'agit d'un budget de $2 340 000 000 qui a été retenu par le
gouvernement canadien pour financer ce programme d'achat.
L'enjeu de la transaction consiste à présenter une
soumission qui apportera certains avantages aux industries canadiennes. Plus
spécifiquement, il s'agit de minimiser l'effet, sur l'économie
canadienne, d'un marché conclu à l'étranger, en provoquant
des activités industrielles compensatoires telles que: établir au
Canada un potentiel industriel et des connaissances techniques pour le soutien
du nouvel avion et de son équipement pendant leur durée de vie;
améliorer le potentiel de l'industrie canadienne en stimulant le
progrès technique par l'entremise d'échanges techniques et de
l'utilisation de ressources canadiennes à la conception, la mise au
point et la fabrication et diminuer les importations canadiennes de produits
aérospatiaux et d'autres services et produits ou de transformer ses
importations en exportations.
Considérant l'importance des données économiques
anticipées et compte tenu du fait que l'industrie aérospatiale
canadienne est concentrée dans une proportion de 50% au Québec,
le ministère juge donc opportun de suivre de près le
déroulement de cette transaction afin d'y impliquer le secteur
québécois au maximum. Pour le ministère, il s'agira donc
d'établir ou de provoquer les contacts appropriés et de
participer aux échanges entre les fabricants étrangers et les
entreprises québécoises des secteurs aéronautiques et
autres.
Il y a le détail même de la demande. Essentiellement, c'est
pour essayer d'attirer le plus possible les retombées ici au
Québec de ce contrat très important, et comme il y a 50% des
activités aéronautiques canadiennes qui se situent dans le
territoire québécois, je pense qu'il est important de voir les
implications économiques qui pourraient survenir.
M. Verreault: Quant à Lionel Bernier et à Issie
Finkelstein, peut-on connaître leur degré de
compétence?
M. Léonard: L'engagement a pour objet de procéder
à l'engagement, sur une base contractuelle, de deux personnes
retraitées qui ont été, jusqu'à tout
récemment, au ministère de l'Industrie et du Commerce. Il
s'agissait de personnes-ressources affectées au secteur de
l'aéronautique depuis plusieurs années. Par leur
expérience acquise au sein du ministère, ces gens connaissent
bien les secteurs industriels impliqués dans cette transaction, ainsi
que les entreprises québécoises qui offrent un potentiel
d'intégration, en plus d'avoir d'excellents contacts avec les agents du
Fédéral impliqués dans cet achat. Enfin, ils sont
déjà familiarisés avec le projet en question, puisqu'ils y
sont impliqués depuis près d'un an. Ce contrat est pour une
durée d'un an.
M. Verreault: Ce qui donne environ $39 000 à chacun.
M. Fontaine: Est-ce un salaire égal pour chacun?
M. Verreault: À la fin de l'étude, ils vont vous
remettre un rapport, j'imagine?
M. Léonard: Cela correspond au traitement d'un
professionnel de la fonction publique de la classe 1, échelon 6.
D'après ce que je peux voir, les deux ont le même salaire, mais je
ne peux pas vous le dire techniquement. Cela doit être sensiblement la
même chose, ce sont deux personnes retraitées.
M. Verreault: Du ministère de l'Industrie et du
Commerce.
M. Fontaine: C'est pour promouvoir la vente du fameux F 14?
M. Léonard: Non, le contrat d'achat de ces avions va
être donné à l'étranger, mais il y aura
des clauses, paraît-il, dans ce contrat, essayant
d'entraîner des retombées, ici, au Canada. Comme on est
très présents au secteur aéronautique, je pense qu'on ne
pouvait pas se désintéresser. Le contrat, ce n'est pas un
programme de marketing, c'est un programme d'étude sur
l'intégration possible des retombées du contrat au
Québec.
M. Fontaine: Ce contrat n'a pas été octroyé
encore?
M. Léonard: Je ne sais pas s'il a été
annoncé. Je ne le pense pas. Pas encore. Il n'a pas encore
été annoncé, mais c'est un contrat dont on discute depuis
au moins un an.
M. Fontaine: Ces gens sont encore actifs pour essayer...
M. Léonard: Ce sont des personnes retraitées, mais
qui viennent tout juste de prendre leur retraite. C'étaient des
spécialistes dans le domaine au ministère de l'Industrie et du
Commerce, qui avaient accumulé beaucoup de contacts au gouvernement
fédéral et avec les firmes susceptibles d'être
impliquées dans le contrat.
M. Fontaine: Mais actuellement que font-ils?
M. Léonard: Ils sont retraités. C'est un
engagement.
M. Fontaine: En quoi consiste leur travail aujourd'hui,
étant donné que le contrat n'est pas accordé par le
fédéral?
M. Léonard: Cela n'empêche pas de voir quelles
seraient les implications possibles en rapport avec les projets de contrats et
des spécifications. Il y a eu des contrats avec le gouvernement
fédéral, justement.
M. Fontaine: J'imagine que les contacts qu'ils ont, c'est pour
essayer d'ailleurs, cela le dit d'obtenir le maximum de
retombées économiques au Québec concernant l'achat par le
gouvernement canadien d'un nouvel avion de chasse. D'après moi, le
nouvel avion, ce serait le F-14 dont on parlait dans les journaux
récemment. Le 19 août 1978 dans la Presse, on disait que le
Québec pourrait gagner 5 900 emplois si Ottawa choisit le F-14.
J'imagine que leur travail, c'est d'essayer...
M. Léonard: Je pensais que vous parliez du CF-101.
M. Fontaine: Non, non.
M. Léonard: La problématique, c'est qu'il s'agit de
remplacer graduellement, à partir de 1981, les avions de chasse
actuellement en service dans les forces armées canadiennes. Compte tenu
qu'il y a cinq compagnies qui ont présenté une soumission le 1er
février 1978, nous devons considérer chacune d'elles comme ayant
des chances égales pour l'obtention de ce contrat et, à partir de
là, on fait une étude sur les implications possibles, au niveau
du Québec, de l'octroi de ces contrats à ces cinq firmes.
M. Fontaine: La firme Grumman Aerospace, est-ce que c'est du
Québec?
M. Léonard: Le contrat ne sera même pas donné
à une firme canadienne. Elle ne sera pas nécessairement
américaine, mais, quand il sera donné, ce qu'on peut voir
à l'heure actuelle, c'est que le contrat va être donné
à une firme étrangère au Canada. Mais, dans le contrat, il
y aura des spécifications portant sur, je crois, des parties de contrats
fabriquées ici au Canada ou au Québec et il faut essayer de voir
quelles seront les retombées pour le Québec sur les cinq
propositions de soumissions.
M. Verreault: II n'a pas de compte de dépenses à
part cela.
M. Léonard: Oui. M. Verreault: Bon.
M. Léonard: $10 000, frais de séjour,
déplacements, réceptions et divers. C'est un maximum de $10
000.
M. Verreault: Ce n'est pas inclus das les $78 000.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: C'est inclus. Comme cela, les $40 000 qu'ils
reçoivent, grosso modo, défraient les frais de
dépenses.
M. Léonard: C'est très modeste.
Le Président (M. Laberge): C'est satisfaisant? 101?
200?
M. Verreault: À 200, c'est une subvention spéciale.
Je vais essayer d'être très bref. De toute façon, c'est
dans le comté de Gaspé, je n'insisterai pas davantage, mais
est-ce que cela va créer des emplois?
M. Léonard: Cela peut créer des emplois. Une
voix: Mais combien?
M. Verreault: Mais c'est parce que c'est spécial. Si cela
n'avait pas été spécial, je n'aurais pas posé la
question.
M. Léonard: Oui, j'ai des renseignements.
M. Verreault: Parce que je pense que l'entreprise de
poissonnerie...
M. Léonard: En tout cas, c'est pour accorder
une aide financière destinée à permettre à
quinze petites entreprises d'augmenter leur production et d'accroître
leur main-d'oeuvre, en général. Là, il s'agit d'acheter
tout le poisson capturé par 40 pêcheurs durant la prochaine saison
de pêche. Il y a eu un protocole signé le 17 mars avec St.
Lawrence Fish Company de Saint-Léonard de Montréal pour la vente
du poisson transformé par l'usine de Saint-Joachim. Ce qu'on pense,
c'est que dès 1978 cette usine créera 27 nouveaux emplois durant
sept mois et prévoit augmenter ce nombre progressivement jusqu'à
35 en 1982.
M. Verreault: Si j'ai bien compris, M. le Président, c'est
que la poissonnerie, c'est un genre de syndicat qui transige avec 15
entreprises pour acheter le poisson et la poissonnerie le transforme pour le
rendre sur le marché. Mais est-ce que la subvention s'en va à la
poissonnerie, qui est le syndicat, qui lui, avec l'argent, va défrayer
les coûts?
M. Léonard: Ce qu'on dit ici, voyez-vous, cette nouvelle
entreprise a signé, le 15 mars 1978, un protocole d'entente avec
l'Association des pêcheurs côtiers de Saint-Joachim-de-Tourelle. Ce
seraient les quinze petites entreprises aidées dans le projet.
M. Verreault: La poissonnerie achèterait le poisson.
M. Léonard: II y avait une entreprise qui s'appelait J.P.
Ross. Ils ont acquis les actifs, mais cela va permettre à quinze petites
entreprises, c'est-à-dire les pêcheurs, des sous-traitants... Au
fond, je pense que l'objectif c'est la consolidation des petites
entreprises...
M. Verreault: ... et transformer le poisson acheté.
M. Léonard: ... ou de transformer le poisson.
M. Verreault: La subvention de $100 000 va à la
poissonnerie.
M. Léonard: Pour une fois qu'on aide des petits,
très petits, je pense qu'on devrait, tout le monde, se féliciter
de cela.
M. Fontaine: Je suis bien d'accord là-dessus. M.
Verreault: 27 emplois de plus, c'est... Le Président (M. Clair):
Alors, no 300, 800. M. Fontaine: 300... Le Président (M.
Clair): 800, excusez.
M. Fontaine: 300; $29 885, je ne trouve pas cela bien bien cher.
Selon mes informations, un agent de relations publiques à New York gagne
$72 000 et à Boston $25 000 U.S. pour six mois.
M. Verreault: Mais, lui, il travaille à temps partiel.
M. Léonard: C'est pour onze mois, je le précise
tout de suite. C'est un engagement sur honoraires pour onze mois.
M. Fontaine: Est-ce qu'il y a d'autres avantages...
M. Verreault: ... qui ne sont pas connus?
M. Léonard: Les honoraires bruts sont de $18 150, plus des
frais sociaux de $1815, des frais de déplacement de $7500 et des frais
de représentation de $2420, pour un total de $29 885.
M. Fontaine: Est-ce qu'il y a une maison?
M. Léonard: Vous êtes très
intéressé à aller à l'extérieur. Est-ce que
vous vous cherchez une ambassade quelque part? Quand le Québec sera
indépendant, on vous en donnera une.
M. Verreault: Monsieur, je suis célibataire. C'est cela.
Je suis libre.
M. Fontaine: II est ouvert.
M. Léonard: Je ne voudrais pas faire de promesses
formelles, mais je pense qu'on pourrait considérer votre
candidature.
M. Verreault: Alors, je reviendrai à la charge. Le
Président (M. Laberge): Engagement...
M. Fontaine: Est-ce qu'il y a une maison fournie?
M. Léonard: II est à honoraires. Ce n'est pas un
délégué, c'est un attaché.
M. Fontaine: Cela marche.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 800?
M. Marchand: 800 à 807, combien d'emplois
créés par programme? Ce qui nous intéresse, nous autres,
ce sont les emplois.
M. Léonard: Je vous comprends; nous aussi, c'est pour cela
qu'on travaille.
Le Président (M. Laberge): Alors, 800 à 807, cela
va?
M. Léonard: On me dit que c'est la SDI. S'ils sont
disponibles, dans la mesure du possible.
M. Marchand: Vous ne les avez pas avec vous. D'accord.
M. Léonard: Mais je peux vous dire que nous
ferons le possible et l'impossible pour vous satisfaire.
M. Marchand: Très bien.
Le Président (M. Laberge): 800 à 807
adoptés, avec questions.
Justice
Justice, 100? 101?
M. Marchand: Contrat de service pour la fourniture de repas... Un
contrat négocié, un fournisseur de Québec pour fournir des
repas à Montréal, 1 rue Notre-Dame est, Palais de Justice. Un
contrat négocié avec des fournisseurs de Québec pour
Montréal, si je comprends bien...
M. Verreault: Dans quel comté est-il, lui?
M. Marchand: Clarier, de Québec. (16 heures)
M. Léonard: On a des renseignements très
intéressants. J'ai un CT, ici, du 27 septembre 1977; c'est le
ministère qui demandait de réserver les crédits
nécessaires pour rembourser Clarier, premièrement, pour la
fourniture des repas aux prévenus entre le 1er avril 1977 et le 31 mars
1978; deuxièmement, pour la fourniture des repas aux agents de la paix
en période de rodage d'un nouveau processus de remboursement des repas
et, troisièmement, pour le surplus des factures du CT 101 et 201 au 28
juin 1976, de l'année budgétaire 1976/77. Il y a des morceaux qui
remontent à avant 1976.
M. Fontaine: Pourrait-on avoir le nom et l'adresse des
administrateurs?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Laberge): Est-ce qu'ils sont disponibles
maintenant? Non, parfait.
M. Léonard: Ce n'est pas la succession, mais vous saviez
à l'époque...
M. Marchand: Ce serait changé de nom. M.
Léonard: C'est M. Drapeau. M. Fontaine: M. Drapeau.
Le Président (M. Laberge): Alors 102? 103? 200? 201 ?
M. Verreault: À 200, le professionnel en question est-il
permanent? A-t-il deux occupations, son bureau personnel et le contrat en
question?
M. Léonard: 200, vous dites?
M. Verreault: Oui. Est-il occasionnel ou permanent?
M. Léonard: II est payé sur une base de vacation:
"Attendu que ce médecin sera rémunéré à la
vacation d'une durée de trois heures chacune, selon le tarif de $80
prévu à l'entente intervenue entre le ministère des
Affaires sociales et la Fédération des médecins
omnipraticiens du Québec". C'est ce qui explique le contrat qu'il y a
là.
M. Fontaine: Ce médecin a combien d'années de
services, d'années de pratique?
M. Léonard: II assure les services médicaux au
Centre de détention depuis plus d'un an et cela avec pleine
satisfaction. Il est à ce centre-là depuis plus d'un an.
Maintenant, je ne peux pas vous dire depuis combien de temps effectivement.
Est-ce que nous avons son curriculum? Nous pourrions déposer son
curriculum. Je peux vous le donner. Peut-être qu'on a ce
renseignement.
M. Fontaine: Juste son année d'admission à la
pratique.
M. Léonard: Pratique générale en cabinet
privé depuis 1959. Diplômé de Laval en 1958. Il a fait ses
études de 1952 à 1958. Cela va?
M. Fontaine: D'accord!
M. Léonard: Êtes-vous satisfait? Nous n'irons pas
plus loin.
Le Président (M. Laberge): 201? 202? 203? 204?
M. Verreault: Dans le contrat est-il prévu que Loi-San
Inc., de Valleyfield va payer ses employés d'une manière
convenable?
Une voix: $4.10 l'heure.
M. Léonard: II est au-dessus du salaire minimum, tout au
moins.
M. Fontaine: C'est le montant qu'il vous fait payer à vous
autres.
M. Marchand: Ce n'est pas le montant qu'il paie à ses
employés.
M. Fontaine: Quel salaire paie-t-il à ses
employés?
M. Léonard: Ah oui.
M. Verreault: C'est un contrat de $305 000.
M. Marchand: C'est une soumission indexée?
M. Verreault: Ce n'est pas supposé. C'est tarifaire.
M. Léonard: Pour un an. Oui, d'après les
renseignements que j'ai ici, l'article 13a de l'ordonnance no 4 de la
Commission du salaire minimum a été à nouveau
modifié et est probablement
respecté dans le cas du contrat. Donc, on en a tenu compte, mais
il reste que les taux des membres de l'agence sont encore inférieurs au
traitement des membres de la Sûreté du Québec. Le
gouvernement réalise une économie.
M. Verreault: Sur le dos des travailleurs. Le Président
(M. Laberge): 300?
M. Léonard: Ce n'est pas le gouvernement qui les paie,
c'est l'entreprise qui les engage.
M. Verreault: Et vous l'encouragez. Si le salaire minimum
augmente de $0.25 et que le gars n'a pas les moyens de les payer.
M. Léonard: Nous on augmente le salaire minimum.
M. Verreault: C'est exactement ça... M. Fontaine:
Vous l'avez gelé.
M. Verreault: ... et s'il augmente, le salaire minimum,
entre-temps?
M. Léonard: II ne faudrait pas crier quand on augmente le
salaire minimum, cependant.
M. Marchand: On l'a augmenté de 94% les six ans qu'on a
été là. On l'a pris à rien et on en a fait quelque
chose.
M. Léonard: C'est encore mieux.
M. Marchand: Vous avez continué notre oeuvre sans...
M. Fontaine: ... jusqu'au mois de... 301, M. le
Président.
Le Président (M. Laberge): 301 ?
M. Fontaine: Est-ce qu'on pourrait nous donner les mêmes
renseignements que pour le Dr Brochu tout à l'heure? C'est-à-dire
son taux horaire et l'année de son admission à la pratique?
Clément Massicotte.
M. Léonard: C'est la même chose. C'est le taux de
$80 prévu à l'entente intervenue entre le ministère des
Affaires sociales et la Fédération des médecins
omnipraticiens du Québec, sur une base de vacation.
M. Fontaine: D'accord.
M. Léonard: Mais je n'ai pas la date où il a
été diplômé, cependant.
M. Fontaine: D'accord.
M. Léonard: Cela va quand même?
M. Fontaine: Oui.
Le Président (M. Laberge): 400?
M. Verreault: Est-ce qu'il est meilleur que les autres, lui?
M. Fontaine: C'est un spécialiste.
M. Verreault: D'accord, ça va. D'ailleurs, ça ne
m'intéresse pas, ce cas-là.
M. Léonard: D'après l'entente entre le
ministère des Affaires sociales et la Fédération des
médecins spécialistes du Québec, il y a un certain nombre
de vacations sur une base de $90 par vacation, alors que tout à l'heure,
c'était $80. C'est un spécialiste. Mais il y a plus de vacations,
si je comprends, que dans l'autre cas.
Le Président (M. Laberge): Justice, no 500? 501 ? 502?
M. Marchand: À 502, M. le Président, le
ministère de la Justice, au début, avait proposé ou nous
avait signifié qu'il avait l'intention, en conférence de presse
et par différents moyens de communication de démontrer que le
patronage était fini au ministère de la Justice et qu'on
engagerait des notaires et des avocats et on emploierait les notaires et
avocats.
Je me demande ce qui arrive, avec l'engagement 502, de la politique du
ministère de la Justice qui disait prendre ses propres notaires et
avocats, contrairement à l'ancienne politique d'engager des notaires et
des avocats des bureaux privés.
M. Fontaine: $1 431 750...
M. Marchand: Vous nous parlez en même temps de la politique
du gouvernement?
M. Léonard: ... les bureaux privés, vous engagiez,
alors... Ici, en décembre 1976, le Conseil du trésor autorisait
le ministère de la Justice à engager des avocats et notaires sur
base contractuelle et à les rémunérer sur une base
honoraire comparable à l'échelle de traitement des avocats de
l'aide juridique. Ces contrats devaient prendre fin lors de
l'intégration des employés signataires dans un corps d'emploi
à la Fonction publique qui les régirait ou, au plus tard, au
terme d'une année.
Suite à cette décision, le ministère de la Justice
a procédé à l'embauche de 25 personnes sur base
contractuelle, sur un contrat type, au cours de la période comprise
entre le 30 mai 1977 et le 20 février 1978. Parmi les principales
dispositions prévues au contrat type, mentionnons l'article 302 qui
prévoit le versement d'une rémunération additionnelle de
15% à titre de compensation pour l'absence de certains avantages sociaux
auxquels ces employés n'ont pas droit et l'article 703 qui permet la
réouverture du traitement en cours de contrat afin de faire
bénéficier ces employés des mêmes hausses de
traitement que celles consenties aux avocats de l'aide juridique.
Or, il arrive, d'une part, que l'intégration desdits contractuels
à un corps d'emploi dans la fonction publique n'a pas encore eu lieu et
que, d'autre part, les conventions collectives régissant les conditions
de travail des avocats de l'aide juridique sont échues depuis le 31 mars
1977. En conséquence, certains contrats de service viennent à
l'échéance dans les prochains mois et il n'y a toujours pas de
date précise arrêtée quant à l'intégration de
ces contractuels à un corps d'emploi dans la fonction publique. De plus,
le traitement qui a été consenti à ces personnes lors de
la signature de leur contrat initial est celui basé sur les
échelles de traitement en vigueur à l'aide juridique au 1er avril
1976.
Il y a des questions d'ajustement dans tout cela. Et face à cette
situation, on propose donc qu'on autorise le sous-ministre de la Justice
à renouveler, pour une période maximale d'un an, chacun des
contrats de service de ces avocats ou notaires, à leur
échéance respective, selon différentes dispositions. Et je
pourrais vous les citer.
M. Marchand: Est-ce que ces avocats sont à temps plein ou
à temps partiel?
M. Léonard: À temps plein.
M. Marchand: À temps plein. Ils ne font que cela. Ils ne
font pas de pratique privée?
M. Léonard: Non, pas sur les heures de travail.
Le Président (M. Laberge): 502, ça va?
M. Léonard: Je ne sais pas ce qu'ils font pendant la fin
de semaine, c'est autre chose. Il y a une exclusivité d'emploi.
M. Fontaine: $1 431 750 pour 25 avocats... M. Léonard:
25 avocats, oui.
M. Fontaine: II me semble que cela fait plus que ce qu'on nous
mentionne ici.
M. Léonard: Si vous faites une moyenne.
M. Fontaine: Ce n'est pas $55 000.
M. Léonard: $1 075 000 pour 25 avocats et notaires...
M. Fontaine: $1 431 000...
M. Léonard: Attention, le montant de l'engagement de $1
431 000 porte sur deux ans.
M. Fontaine: Non, il s'agit d'un an.
M. Léonard: Cela chevauche sur deux années
budgétaires.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Laberge): 502, ça va.
Revenu
Revenu, 200. Ça va? Revenu, arrêté en conseil,
engagement 800. Ça va?
M. Verreault: J'aimerais avoir quelques renseignements, si le
ministre veut bien m'écouter. On lit: Subvention de fonctionnement
à la Société de développement de l'industrie des
courses de chevaux du Québec Inc., pour 1978/79, $1 650 000. Je voudrais
avoir quelques renseignements. Quelle est cette société? Est-ce
la loterie?
M. Léonard: Non. C'est une société
gouvernementale dont les directeurs sont nommés par le gouvernement,
pour développer l'élevage des chevaux de courses, avec
différentes stations.
M. Verreault: La subvention est donnée à la
société, mais cela vient du ministère du Revenu?
M. Léonard: Oui. Il y a une station à
l'extérieur du Québec, dans le Sud des États-Unis.
M. Verreault: Mais la société n'a aucun revenu?
M. Léonard: Non. Elle est financée, je pense...
C'est une société qui fait la promotion du développement
de l'industrie des courses de chevaux.
M. Verreault: Cela existe depuis longtemps?
M. Léonard: Cela remonte à un gouvernement qu'on a
déjà connu, à moins d'être né
récemment.
M. Marchand: Vous l'appréciez tellement que vous
continuez, parce que c'étaient des bonnes choses.
M. Léonard: II y a peut-être pas mal de
ménage à faire là-dedans.
On en fait dans les cas les plus gros; évidemment, on ne peut
tout faire.
Richesses naturelles
Le Président (M. Laberge): Richesses naturelles,
engagement 100. 101? 102? 300?
M. Marchand: 300, le comité de sélection, le
slogan.
M. Léonard: Le comité de sélection vient du
fichier de publicité du ministère des Communications.
M. Fontaine: Avez-vous l'adresse des administrateurs? Parce que
cela semble être une nouvelle compagnie.
M. Léonard: En bas de $100 000, il n'y a pas de
comité de sélection.
M. Fontaine: M. le Président, le nom et l'adresse des
administrateurs ainsi que la date d'incorporation.
M. Léonard: D'accord. (16 h 15)
M. Marchand: 301, H. Zinder & Associates Canada Limited,
contrat de service pour préparer et présenter les positions du
gouvernement du Québec devant l'Office national de l'énergie. Il
n'y avait pas de firme du Québec pour représenter le
Québec?
M. Léonard: On me dit que cela fait cinq ans que cette
firme représente le Québec à ces audiences.
Peut-être qu'il faudrait changer, c'est possible mais encore une fois, on
n'a pas eu le temps, peut-être... C'est une question de
spécialistes. Il faudrait s'interroger, cependant.
Le Président (M. Laberge): Engagement 400?
M. Fontaine: À 400, c'est pour le renouvellement du
contrat de service pour la poursuite de la campagne de publicité du
programme d'isolation des maisons au cours des mois de mai et juin 1978. Cette
compagnie existe depuis combien de temps?
M. Léonard: Depuis un certain temps, au moins cinq
ans.
M. Fontaine: Au moins cinq ans.
M. Marchand: Le précédent contrat était de
combien?
M. Léonard: ...
M. Marchand: Pour le même programme?
M. Léonard: Un instant.
M. Marchand: C'est un renouvellement? Il n'y a pas eu de demandes
à d'autres firmes, ou quoi que ce soit?
M. Léonard: Oui, il y a des choses là... C'est dans
le cadre du programme d'isolation des maisons inclus dans le programme OSE. Le
Conseil du trésor a accepté, en janvier 1978, l'octroi d'un
contrat de service au montant de $285 600 à la firme Conceptat Inc. pour
la conception et la gestion du programme de publicité entourant le
lancement du programme d'isolation des maisons. La firme Conceptat avait
été sélectionnée parmi trois autres
soumissionnaires sur la base de la qualité du plan de publicité
proposé dans le cadre d'un budget maximum de $250 000
antérieurement. En ce qui concerne la prolongation de la campagne
actuelle, la Direction générale de l'énergie désire
voir apporter au message actuel certaines modifications ainsi que des
éléments du programme qui ont été mal
assimilés, entre autres, compléter une partie du questionnaire
Ener$age qui pourrait être développé.
Le kiosque utilisera également un concept visuel qui sera
similaire à celui utilisé par les media. La Direction
générale de l'énergie estime que Conceptat est la firme la
plus qualifiée pour exécuter rapidement et à un moindre
coût ($12 500) cet élément de la campagne.
M. Marchand: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Adopté. Engagement
800?
M. Verreault: À 800, M. le Président, je voudrais
savoir si le prêt temporaire est à intérêts et
combien d'emplois cela ne créera pas mais que le ministre va sauver avec
ces $1 500 000?
M. Fontaine: Qui étaient perdus, mais qui ne seront pas
perdus.
M. Léonard: Cela équivaut à une
recréation. M. Verreault: C'est temporaire.
M. Léonard: II veut savoir le taux d'intérêt,
je pense bien qu'il doit y avoir un taux d'intérêt.
M. Verreault: ... du présent prêt.
M. Marchand: Si vous avez une entente, est-ce que vous pourriez
la déposer?
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: On parle ici de... pour expérimenter la
production d'endos à linoléum...
M. Léonard: On me dit que ce n'est pas confidentiel, je
pourrai déposer le contrat. Il y a différentes annexes... On vous
déposera le contrat, si vous voulez. Quant au nombre d'emplois
sauvés, en tout état de cause, c'est une amélioration de
la situation actuelle.
M. Verreault: L'endos...
M. Léonard: On me dit que ce n'est pas un contrat, c'est
un arrêté en conseil. On pourrait le déposer avec les
annexes.
M. Marchand: Un arrêté en conseil. M.
Léonard: Oui, pas un contrat.
M. Marchand: Vous avez, à ce moment-là, les taux
d'intérêt... D'accord.
M. Verreault: Est-ce que cela a une relation avec... Quand on
parle d'endos à base d'amiante, avec le projet du gouvernement, c'est
pour la transformation?
M. Léonard: Cela fait partie du travail de
transformation.
M. Verreault: Ce prêt temporaire est pour combien
d'années? Dix ans ou moins?
M. Léonard: Je vois ici, à un endroit: trois ans,
renouvelable. On va vous donner le contrat avec les clauses. Il y a Lupel
Amiante, Domco et le gouvernement là-dedans, et je ne voudrais pas vous
induire en erreur sur des données techniques.
Le Président (M. Laberge): Engagement 800, adopté.
Terres et Forêts, engagement 200.
Terres et Forêts
M. Verreault: À l'engagement 200, ce sont des contrats
négociés. Y a-t-il eu d'autres soumissionnaires ou d'autres
invitations?
M. Léonard: II y a eu deux soumissions et toutes deux
dépassaient les estimations budgétaires du ministère.
M. Marchand: Le nom des compagnies et les montants?
M. Léonard: Le nom des compagnies qui avaient
soumissionné? Les deux compagnies?
M. Marchand: Oui. Il y en avait deux et vous avez
négocié avec le plus bas soumissionnaire. Quel montant?
M. Léonard: Un instant, je les ai ici. Deux contractants
ont soumissionné, la Coopérative de gestion forestière des
Appalaches, Ste-Apolline, et le Groupement forestier de l'Islet Inc. Comme les
deux soumissions dépassaient les estimations budgétaires, nous
avons renégocié avec le plus bas soumissionnaires, soit la
Coopérative de gestion forestière des Appalaches et, après
discussions, la coopérative a accepté de réviser son
coût unitaire et de réduire à un taux de $0.13 le plant,
taux qui a été jugé acceptable par le
ministère.
M. Marchand: Quelles étaient les prévisions du
ministère?
M. Léonard: Je ne les ai pas.
M. Marchand: Vous ne les avez pas?
M. Léonard: Non.
Le Président (M. Laberge): Engagement 201. Engagement
300.
M. Verreault: C'étaient les seuls avec la
Société de conservation du Nord-Ouest, etc. Ce sont des
spécialistes et c'étaient les seuls qu'il y avait pour les
incendies en cas d'urgence.
M. Léonard: Contrats de services avec des
sociétés de conservation, oui. Je pense qu'il n'y en a pas deux
par région.
M. Marchand: Pour 300 et 302, je poserais la même question.
Puisqu'il y a différentes compa- gnies, j'aimerais avoir la
répartition des montants de chacune des compagnies
impliquées.
M. Léonard: D'accord, on vous les donnera.
M. Marchand: Nous avons les noms en annexe, mais nous n'avons pas
les montants.
Le Président (M. Laberge): Engagement 300 et 302,
répartition des montants. Engagement 301. Engagement 400. Engagement
500. Engagement 700. Engagements 701, 702.
M. Marchand: Aux engagements 700, 701 et 702, quelle est la
façon de choisir les firmes impliquées? Quels sont les
critères des contrats négociés?
M. Léonard: On me dit que c'est le fichier interne du
ministère. On peut vous déposer leurs critères de
sélection.
M. Marchand: Les critères.
M. Léonard: Encore là, c'est de la...
M. Marchand: Dans chaque cas, il n'y a eu qu'une firme de
demandée?
M. Léonard: Ce sont des travaux de cartographie
photogrammétrique. Je pense que c'est un procédé de photos
sur les lieux et c'est à partir de cela qu'ils tirent les cartes. C'est
quand même quelque chose. D'accord, on vous donnera les
critères.
Le Président (M. Laberge): Engagement 800.
M. Léonard: Disons qu'il y avait une question ce matin et
cela pourrait servir pour vos deux questions.
Le Président (M. Laberge): Alors, l'engagement 800 est
accepté. Tourisme, Chasse et Pêche, engagement 100. Engagement
101.
Tourisme, Chasse et Pêche
M. Verreault: C'est pour le remboursement, là,
société Delta, pour de l'équipement. Est-ce que cela avait
été autorisé ou accepté par le Conseil du
trésor ou par le ministre au préalable? On parle de
remboursement.
M. Léonard: Dans le cadre des opérations. Ce qui
est arrivé, c'est que la société Delta a acheté au
cours de l'année des équipements pour la somme de $42 993 requis
pour le fonctionnement du manoir. Normalement, les achats auraient dû
être effectués directement par le ministère, mais selon un
article du contrat intervenu entre la société Delta et le
gouvernement du Québec, au cours de l'année, parce que souvent
c'étaient des petits achats, etc., cela a été fait
à même le fonds de roulement de l'entreprise et cela a
été présenté
au gouvernement pour paiement ultérieur pour remboursement du
fonds de roulement par la suite. C'est ce qui explique cette somme, dans le cas
du manoir Richelieu.
M. Verreault: Mais Delta, c'est quoi?
M. Léonard: C'est elle qui administre, qui a le contrat de
gestion du manoir Richelieu.
M. Marchand: Sans prévisions du Conseil des ministres et
du ministère, en fait. Delta a acheté et a présenté
une facture que le Conseil du trésor et le ministère ont
acceptée sans avoir été informés de l'achat
d'avance. C'est à peu près cela?
M. Léonard: En fait, tel que je comprends, c'est quand
même fait sur pièces justificatives et chacun des montants
à rembourser a dû être justifiée pour paraître
ici. C'est plutôt, je pense, pour faciliter les opérations. Je
suppose, dans le cas des opérations courantes de la gestion d'un tel
manoir, si vous passez par la procédure des achats, si vous remplacez
cinq fourchettes, vous comprenez que cela peut vous coûter cher aussi. Je
pense que jusqu'à un certain point, c'est un modus operandi qui s'est
établi entre la société Delta et le gouvernement et le
ministère là-dessus. Maintenant il reste à voir s'il y a
des corrections à apporter là-dedans. Je pense que...
Le Président (M. Laberge): Article 101, adopté?
M. Fontaine: Adopté.
Le Président (M. Laberge): Article 200? 200, cela va. 300?
301 ?
M. Verreault: Par curiosité, j'aimerais savoir, pour les
45 000 gallons, à combien cela revient? Je ne voudrais pas être
obligé de faire le calcul mathématique.
M. Léonard: Combien coûte le gallon?
M. Verreault: II y a les 175 000 gallons d'huile diesel et 45 000
gallons de gazoline. Je voudrais savoir à combien revient le gallon. La
soumission a dû être faite comme cela.
M. Léonard: Je n'ai pas la répartition. Je pense
que cela doit avoir été demandé globalement. C'est
global.
M. Verreault: II est le seul soumissionnaire aussi.
M. Léonard: Le seul.
M. Verreault: Ce sont des contrats négociés.
M. Léonard: Cela a été
négocié, mais c'est pour l'île d'Anticosti. Petit
détail très important, effectivement: les installations,
l'oléoduc et les ré- servoirs sont la propriété de
la compagnie Gulf Oil Canada Limited. Ces gens étaient là depuis
longtemps. Quand on a acheté l'île ils étaient là.
Ils y sont restés.
M. Verreault: Pas moyen de le savoir. En tout cas. Pour moi,
c'est plus ou moins important.
M. Léonard: II faudrait acheter ces installations; j'ai
l'impression que cela impliquerait une autre installation.
M. Verreault: C'est parce que le montant est indiqué
ici.
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: C'est pour la curiosité de savoir à
combien revient le gallon de diesel ou le gallon de gazoline.
M. Léonard: On peut le demander, si on veut le
détail.
M. Verreault: C'est plus ou moins important. En tout cas, une
prochaine fois, je me reprendrai.
M. Léonard: On peut aussi comparer avec le marché
actuel et comparer avec la distance que cela fait.
M. Verreault: Ce n'est pas pour gueuler sur cela.
M. Léonard: Je pense que c'est un point.
M. Verreault: Parce qu'à Montréal, tu paies un
prix, et à Québec, tu paies un autre prix.
M. Léonard: Cela fait 220 000 gallons pour $158 000.
M. Verreault: Les prix ne sont pas semblables.
M. Léonard: Non, mais je comprends. Le transport a une
certaine importance là-dedans, je pense bien.
Le Président (M. Laberge): 302?
M. Léonard: Ce n'est pas la situation idéale pour
négocier, je crois. Je vais admettre cela.
M. Marchand: À 302, vous avez $200 000 de subvention
à la société zoologique de Saint-Félicien Inc.,
avec une contribution fédérale de 60%. Combien d'emplois cela
a-t-il créé? (16 h 30)
M. Verreault: Et de plus, on a rencontré, dans les
engagements de mars, ou peut-être de l'an passé, un montant de
$400 000 pour une clôture à cet endroit. Il y avait le
ministère du Travail et de la Main-d'Oeuvre, le ministère du
Tourisme. Est-ce un complément, un supplément?
M. Léonard: Oui. Les coûts prévus pour la
réalisation de l'ensemble du projet avaient été
évalués à $1 543 000. En 1974/75 et en 1975/76. le MTCP a
versé $258 000 au zoo pour amorcer ce projet à même les
fonds de TARDA. Et le partage des coûts était à 50%,
50-50.
L'an dernier, grâce aux divers programmes québécois
de création d'emplois, le MTCP a continué sa participation en
octroyant $700 000 pour la poursuite du projet. Au total, le MTCP a donc
versé $958 000.
Le projet a également été subventionné par
d'autres programmes, tant québécois que fédéraux
depuis 1974: programme de réintégration d'assistés sociaux
du ministère des Affaires sociales, projets fédéraux
d'initiatives locales, l'aide aux étudiants, etc.
Selon les promoteurs, la phase finale des travaux coûterait $426
900. Il s'agirait de terminer certains aménagements du terrain et
certaines constructions de bâtiments. Il faut nettoyer les sous-bois,
etc.
M. Verreault: Mais l'an passé...
M. Léonard: II y a eu beaucoup d'argent investi par le
gouvernement et aussi par les gens du milieu, la municipalité de
Saint-Félicien, etc.
M. Verreault: Mais l'an passé, est-ce bien
Saint-Félicien qui a obtenu $400 000 pour la clôture? L'an
passé, on voyait $400 000 pour une clôture et, cette année,
on complète les travaux d'aménagement de sentiers de nature.
Est-ce à l'intérieur ou à l'extérieur du zoo?
Une voix: Ce doit être à l'intérieur de la
clôture.
M. Léonard: Pour répondre à votre question
de tout à l'heure, la subvention créera une quarantaine d'emplois
pour une période de huit à dix semaines, au niveau des travaux de
construction, en plus de quelque dix emplois nécessaires à
l'exploitation de ce nouveau secteur.
La demande était de $400 000. $200 000 ont été
octroyés et un autre montant de $200 000 va venir dans les mois
subséquents. En juillet, je crois, il y a eu un autre montant de $200
000 octroyé, pour faire la somme de $400 000 qui était d'ailleurs
prévue à l'entente sur le tourisme.
M. Verreault: La contribution fédérale est de 60%,
mais la contribution provinciale est de combien? L'équivalent? Non?
M. Léonard: La différence.
M. Verreault: 40%. Ainsi, la société ne paie
rien.
M. Léonard: Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. La
société peut mettre des fonds elle aussi, mais le partage des
coûts se fait sur les fonds investis par le Québec, conjointement
par le fédé- ral. C'est-à-dire que la
société peut avoir investi, pour sa part, n'importe quoi...
M. Marchand: Le fédéral rembourse 60% de ce que le
Québec décide de subventionner.
M. Léonard: C'est cela. Vous vous êtes très
bien exprimé.
Le Président (M. Laberge): 400? 401? 402? 500?
Question.
M. Marchand: À 500, il a dû y avoir un comité
de sélection. Comment RAM Publicité et Cie a-t-elle
été choisie? Pour quelle raison? Et quel était le slogan
de la campagne?
M. Léonard: On me dit qu'on va déposer ces
renseignements avec plein de détails. La firme RAM Publicité a
été choisie selon les dispositions du fichier central des
fournisseurs, régi par le ministère des Communications. C'est une
chose.
M. Marchand: $143 000 de contrat dans vos communications, en
décembre 1977. Ils n'ont pas été gâtés.
M. Léonard: À partir du 1er mai, vous voyez passer
le fichier. C'est le nouveau système. Avant, il n'en aurait pas eu
peut-être.
Le Président (M. Laberge): Engagement 500.
M. Léonard: Avant, cela allait à Pierre Tremblay.
Comment l'appelez-vous?
M. Marchand: On a nourri nos petits amis comme il faut et on
commence à en nourrir d'autres.
M. Léonard: Cela prend quand même un an pour
installer le fichier et une fois qu'il est fait, on le met en application. Vous
voyez?
Le Président (M. Laberge): Alors, est-ce que vous
maintenez vos questions sur l'engagement 500, M. le député
de...
M. Léonard: M. le député, est-ce que vous
maintenez les questions sur l'engagement de Ram ou si...
M. Marchand: Non, j'ai posé ma question, c'est
correct.
M. Léonard: C'est réglé. Vous les
maintenez?
Le Président (M. Laberge): Quelle est la question?
M. Marchand: Le slogan.
Le Président (M. Laberge): Le slogan.
M. Léonard: Ah oui! le slogan.
M. Marchand: Le slogan. Vous nous avez donné les
critères; il reste le slogan.
M. Léonard: Je vous comprends, parce qu'avec le
métier qu'on a, on n'a pas le temps de regarder la
télévision et de lire les journaux.
M. Marchand: C'est ça.
Le Président (M. Laberge): Engagement 700?
M. Marchand: On est là pour s'instruire.
M. Verreault: Moi, j'aurais une curiosité... à
l'esprit.
M. Marchand: To be a good speaker, one must be a good
listener.
Transports
Le Président (M. Laberge): Alors, ça s'en va. Aux
Transports, est-ce qu'on adopte la même coutume, à savoir
d'examiner seulement les engagements sur lesquels vous avez des questions?
M. Marchand: ...
Une voix: ... la rue Saint-Jean?
Le Président (M. Laberge): Je m'excuse, messieurs, mais on
est rendu dans les Transports. C'est pour les gens du journal des Débats
qui vont avoir des problèmes.
Transports: Est-ce que vous examinez seulement les engagements sur
lesquels vous avez des questions ou si vous adoptez en bloc?
M. Verreault: J'aurais une petite question niaiseuse à
poser.
M. Marchand: Êtes-vous aux Transports?
Le Président (M. Laberge): Je suis aux Transports,
maintenant.
M. Marchand: Je suis à 107.
Le Président (M. Laberge): Vous êtes à 107.
Aucune question avant 107?
M. Verreault: À 102.
Le Président (M. Laberge): 102 alors.
M. Verreault: C'est pour la location et l'entretien d'un
tourne-disques. C'est au ministère des Transports. Est-ce que c'est pour
endormir les fonctionnaires? À quoi ça servirait, ça, une
location semblable?
M. Léonard: Un tourne-disques? C'est dans l'informatique,
M. le député.
M. Verreault: Bon!
M. Léonard: Et le fournisseur était California
Computer Products Inc. Je pensais que... Parfois, il y a un
député créditiste qui a posé ces
questions-là.
M. Verreault: Je n'y étais pas.
M. Léonard: Pour votre bonne gouverne, on va
répéter les informations.
M. Verreault: Non, ce n'est pas nécessaire de toutes les
donner.
M. Léonard: Non, mais vous savez que dans des complexes
d'informatique, il y a un des appareils qui s'appelle le tourne-disques
où vous avez accès à l'information sur des disques bien
spécialisés, très coûteux, en particulier, mais qui
donne un accès particulièrement rapide à l'information,
beaucoup plus que si c'est sur bobines, parce que vous avez l'accès
direct en des fractions de seconde. Alors, c'est pratiquement
instantané. Cela a été un des grands renouvellements de
l'informatique lorsqu'on a découvert cette méthode
d'accès. C'est ce qui explique que ce tourne-disques d'informatique
coûte $33 475, d'ailleurs, sur une base de location et non pas même
d'achat.
M. Verreault: Ils s'en servent à quoi, au juste? M.
Léonard: Pardon?
M. Verreault: Quelqu'un qui veut voir une patente comme
ça, où va-t-il?
M. Léonard: II y en a un peu partout au centre
d'informatique. Dans un centre d'informatique, vous risquez d'en voir. Ce sont
des bêtes étranges, mais il y en a.
Le Président (M. Clair): D'autres questions au
ministère des Transports?
M. Marchand: Oui, à 107. Je voudrais savoir, finalement,
pour porter à $98 625 le coût des services de Me Robert Jodoin,
à titre d'observateur délégué par le gouvernement
québécois auprès de la compagnie Métropolitain
Provincial (1967) Inc., de quelle durée est l'engagement de Me Robert
Jodoin? Pour combien de mois? Est-ce que c'est un taux horaire?
M. Léonard: Cela s'étend du 1er octobre 1977 au 31
décembre 1978, une prolongation... C'est quinze mois, oui. On lui devait
de l'argent à ce moment-là.
M. Marchand: Alors, le remboursement de l'argent dû est
dans ce montant-là?
M. Léonard: Oui, jusqu'au moment où l'engagement a
été prolongé et cela a été prolongé
jusqu'au 31 décembre 1978. Vous savez les fonctions qu'il exerce par
rapport à la Commission de transport de la Communauté urbaine de
Montréal.
M. Fontaine: Pourquoi y a-t-il eu un supplément?
M. Léonard: On a prolongé le mandat...
M. Marchand: Son premier mandat était pour combien de
temps? Du 1er octobre au 31 décembre 1978.
M. Léonard: De mai 1977 et il y a un contrat de services
je pense que c'est le premier signé le 17 mai 1977 et il
était nommé à titre d'observateur
délégué du gouvernement québécois
auprès de la Métropolitain Provincial (1967) Inc. Pardon? De mai
à octobre, c'était un engagement de $40 000.
M. Marchand: Ce n'est pas dans les $98 000.
M. Léonard: II y a une première partie de $40 000
et l'autre, la prolongation de $58 000, ce qui explique les $98 000.
M. Fontaine: Ce n'est pas ce que je voudrais savoir. C'est
l'augmentation qu'on lui donne, c'est à cause d'une prolongation du
mandat?
M. Léonard: Oui.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Clair): D'autres questions sur d'autres
articles du ministère des Transports? D'autres engagements
financiers.
M. Fontaine: Transports, à 400. Je voudrais savoir
pourquoi ce n'est pas un contrat de soumission publique, et différentes
études, quelles sortes d'études est-ce? Plus
spécifiquement que dans la notre qui nous est donnée.
M. Léonard: On me dit que ce sont les seuls
spécialistes. Il y en a deux. Un dans la région est, c'est Setra
Inc., et dans la région ouest, c'est De Luc Montréal.
M. Verreault: C'est quand même une drôle de...
M. Fontaine: À quoi servent ces études?
M. Léonard: Ce sont différentes études de
circulation qui ont pour but de déterminer l'origine et la destination
des usagers, le volume des usagers du réseau, de même que le
degré de fréquentation et le volume de personnes passant par les
haltes routières. Ces études particulières font partie
d'un plan général qui permet au ministère, à tout
moment, de pouvoir évaluer avec une certitude acceptable la circulation
sur les routes et la qualité du service donné.
M. Fontaine: Ce sont les gens qui nous questionnent quand on
s'arrête dans une halte.
M. Léonard: Oui. Mais cela dépend, il y en a qui le
font pour des fins de tourisme, mais là c'est fait par le
ministère des Transports.
Le Président (M. Clair): D'autres questions sur d'autres
engagements aux Transports?
M. Marchand: À 502, le nom des administrateurs du Centre
d'études en relations humaines Inc., Ville d'Anjou, $36 000. Diriger et
animer auprès du personnel impliqué et intéressé au
transport des personnes par taxi... Le Centre d'études en relations
humaines Inc.,
M. Léonard: D'accord, c'est tout?
Le Président (M. Clair): D'autres questions sur d'autres
engagements aux Transports? On peut passer au Travail et Main-d'Oeuvre?
M. Proulx: Les contrats de peinture, ce n'est pas de la peinture
blanche c'est de la peinture jaune, $500 000, ... $1 500 000, trois fois plus
de peinture jaune que de peinture blanche, parce que de plus en plus on va
mettre de la peinture jaune sur nos routes québécoises. Pourquoi
on met de la peinture jaune?
M. Verreault: C'est plus joli.
M. Proulx: Est-ce au point de vue visuel, par rapport au...
M. Léonard: II semble que ce serait la proportion actuelle
utilisée sur les routes; les deux lignes du bord sont jaunes et celle du
centre est blanche...
M. Proulx: Est-ce qu'on emploie de plus en plus la peinture jaune
maintenant pour toutes nos routes?
M. Léonard: Oui, parce que c'est plus visible, la nuit,
à la pluie. Cela se voit mieux la nuit. (16 h 45)
Travail et Main-d'Oeuvre
Le Président (M. Clair): On passe au Travail et
Main-d'Oeuvre? L'engagement 300, 301.
M. Marchand: 301, je vois un contrat de $29 950 et on nous
demande d'adopter un supplément de $25 000 pour le même contrat.
Le contrat initial est de $4 000 et on demande un excédent de $25 000.
Est-ce qu'on pourrait obtenir le curriculum vitae de M. Jean-Robert
Gauthier?
M. Léonard: La raison?
M. Marchand: La raison, oui, de l'augmentation de $25 000 sur un
contrat de $4950.
M. Léonard: M. Gauthier est un conseiller en gestion de
ressources humaines et de relations de travail. Il a reçu le mandat du
ministre du Travail et de la Main-d'Oeuvre, M. Johnson, d'intervenir à
titre de conciliateur dans les dossiers opposant différentes compagnies
minières, Labelle Asbestos Corporation, Carey Canadian Mines Limited,
Lake
Asbestos of Quebec Limited et la Société asbestos
Limitée; il y a neuf différents syndicats affiliés soit
à la CSN, aux Métallurgistes unis d'Amérique et/ou
à la CSD. Il y a une copie du mandat en annexe.
Compte tenu de l'importance des dossiers en question impliquant quelque
3500 salariés nécessitant la présence constante d'un
conciliateur, il s'est avéré impossible d'utiliser les services
des conciliateurs du ministère déjà débordés
par les nombreux dossiers en cours. Les honoraires professionnels de M.
Gauthier ont été fixés à $35 l'heure et ses frais
sont remboursés conformément à la directive 774 concernant
les frais de voyage. Il y avait déjà eu cette certification de
crédit de $4950 et là...
M. Marchand: II est payé plus longtemps qu'il devait
concilier, c'est payant de ne pas s'entendre.
M. Léonard: Je pense que c'est en raison de l'importance
du dossier, du nombre de salariés, des nombreuses compagnies qui sont
impliquées là-dedans et des trois syndicats que je vous ai
nommés, je pense que c'est assez complexe.
M. Marchand: Cela répond à ma question. M.
Léonard: Bien.
Le Président (M. Clair): L'engagement 500, l'engagement
800.
M. Verreault: L'engagement 800, j'aimerais avoir le
dépôt du contrat, parce qu'il s'agit de 140 véhicules de
courtoisie, et la répartition par ministère.
M. Léonard: Oui. Est-ce que vous pouvez noter, à
l'engagement 800, Travail et Main-d'Oeuvre, le taux du contrat?
Le Président (M. Clair): Travaux publics et
approvisionnements, l'engagement 100.
M. Proulx: À l'engagement 800, à quoi servent ces
véhicules de courtoisie, qu'est-ce que c'est, M. le ministre? À
quoi cela sert-il?
M. Verreault: De toute façon, en déposant le
contrat...
M. Marchand: En obtenant le contrat, on va tout savoir cela.
M. Fontaine: Le contrat ne dira pas à quoi cela va
servir.
M. Léonard: Je sais que le gouvernement engage bon nombre
d'étudiants durant l'été, et, de par ce contrat, nous
avons des véhicules lorsque c'est nécessaire. Il y a certaines
fonctions, par exemple, qu'on pense aux étudiants en génie
forestier, ils utilisent des camions dans la forêt, qui demandent un
surplus de camions. Le ministère, au lieu de les acheter sur une base
permanente, en loue durant l'été ou fait un achat
conditionnel.
M. Marchand: Un gros camion quatre portes qu'ils ont à
Anticosti et tout cela?
M. Proulx: À la réflexion, des véhicules de
courtoisie, ce n'est pas le mot.
M. Léonard: Ce ne sont pas des véhicules de
courtoisie, ce sont des véhicules...
M. Proulx: L'expression exacte est voiture de service.
Travaux publics et Approvisionnement
Le Président (M. Clair): Aux Travaux publics et
Approvisionnement, l'engagement 100.
M. Léonard: Des implications financières
là-dessus, ce serait intéressant. Elle est évaluée
à $139 395, il y a $1 représentant le premier versement du prix
d'achat, $71 282, soit la taxe provinciale que la compagnie Ford a dû
verser au gouvernement du Québec, et $68 101, soit le coût de
préparation et d'expédition des véhicules. C'est pour des
véhicules qui ne nous coûtent pas très cher, c'est $1 le
véhicule. Cela s'appelle des véhicules de courtoisie. Nous avons
une option d'acheter lorsqu'il y a des réparations qui sont
élevées.
Le Président (M. Clair): L'engagement 100 aux Travaux
publics. L'engagement 101, l'engagement 102.
M. Marchand: 102, le plus bas soumissionnaire; Av-Tech Inc. des
Saules, autre soumissionnaire, non conforme, il n'a pas fourni le prix pour
certains éléments de la commission. $11 025, $13 000, $24
000.
M. Léonard: Le plus bas soumissionnaire conforme. Il y a
eu quatre soumissions reçues; une non conforme, dont deux
n'étaient pas conformes.
M. Marchand: II n'y a pas de raisons spéciales?
M. Léonard: On peut vous dire pourquoi elles
n'étaient pas conformes. Non on n'a pas d'autres raisons, on pourrait
s'informer, si vous le voulez. Est-ce que vous y tenez?
M. Marchand: Ils n'avaient pas rempli les spécifications,
je suppose?
M. Léonard: D'après ce qu'on voit, ce n'est
pas...
M. Marchand: ... les spécifications.
Le Président (M. Clair): L'engagement 103. L'engagement
200. C'est un nom anglais.
M. Fontaine: C'est censé être changé cela?
Le Président (M. Clair): L'engagement 201.
M. Léonard: Je vous signale que c'était en mai 1978
et que la date limite, c'est le 1er juillet.
M. Fontaine: Vous avez raison. C'est vrai.
M. Marchand: Est-ce qu'on peut avoir le dépôt des
soumissions et du contrat, parce que cela n'a pas de bon sens; $0.28, $0.70,
$0.96? C'est là, un après l'autre.
Le Président (M. Clair): Dépôt des
soumissions?
M. Marchand: Oui, s'il vous plaît.
Le Président (M. Clair): Oui, on peut faire cela.
L'engagement 201.
M. Verreault: C'est 3550 chaises, des fauteuils, pour les besoins
des ministres. C'est correct cela?
M. Léonard: Les besoins des ministères, M. le
député. L'après-midi vous fatigue. Vous oubliez des
lettres.
Le Président (M. Clair): L'engagement 202.
M. Fontaine: On a un contrat pour location d'un local à
$51.67 le pied carré, le mètre carré, pardon. On avait ce
matin...
M. Léonard: $0.78, $0.79, oui. On peut vous sortir... Cela
dépend des spécifications des locaux. Est-ce que c'est
chauffé cela?
M. Fontaine: Mais il y a une grosse différence.
M. Léonard: C'est d'ailleurs fait sur soumissions. Il y a
eu quatre soumissions reçues.
M. Fontaine: Oui, mais il y en a trois non conformes. Est-ce que
l'on ne devrait pas recommencer, lorsqu'il y a des choses comme
celles-là qui se produisent?
M. Marchand: Les autres soumissionnaires, c'est combien?
M. Léonard: C'est que ceux qui ont soumissionné
étaient hors de la zone recherchée, c'est-à-dire qu'on
voulait avoir un local à un endroit déterminé, mais ceux
qui ont soumissionné étaient en dehors.
M. Fontaine: En dehors de vous, ou pas dans la bonne voie, ou pas
dans la bonne zone?
Une voix: Ou peut-être à Val-d'Or...
M. Léonard: Et, dans ce domaine, on me signale que c'est
nouveau qu'on fasse des soumissions publiques, c'est très nouveau.
M. Fontaine: Cela ne donne pas grand-chose, semble-t-il. On prend
des locaux à l'extérieur et on fait soumissionner quelqu'un qui
est bien placé. C'est certain qu'il va l'avoir.
M. Léonard: C'est une soumission publique, tout le monde
peut soumissionner. C'est une soumission publique, M. le
député.
M. Verreault: Mais cela peut retarder la chose.
M. Léonard: Dans ce cas-là, peut-être, mais,
dans d'autres, ce ne sera pas cela. C'est que, dans ce cas, il n'y en avait
pas. Dans d'autres, non.
Le Président (M. Clair): On passe à 300?
M. Verreault: On parlait toujours du même local. On fait
des parallèles entre 200 et 300.
Le Président (M. Clair): L'engagement 202, vous êtes
satisfaits? L'engagement 204.
M. Verreault: Pas tellement satisfait, c'est fait maintenant.
Le Président (M. Clair): Engagement 202, vous êtes
satisfait? Engagement 204.
M. Fontaine: 204.
M. Verreault: Je ne suis pas tellement satisfait.
Le Président (M. Clair): 203, 204.
M. Fontaine: À 204, il y a un coût additionnel de
$314 500 à Construction Houle et Fils Ltée. Pourquoi y a-t-il eu
une augmentation? Cela a pris plus de pierres que c'était
supposé?
M. Léonard: Oui, effectivement. Cela a l'air curieux
à dire, mais c'est exactement cela. Au début, d'après le
contrat initial, on ne pensait pas devoir remplacer plus que deux ou trois
pierres à l'édifice A. C'est le cas. On a dû en remplacer
je ne sais pas combien, mais plusieurs dizaines, et cela a
entraîné des coûts assez importants. Je ne dis pas des
centaines. C'est sûr que la maçonnerie, tout d'abord, était
beaucoup plus détériorée que prévu et on a dû
remplacer les pierres.
M. Marchand: Je voudrais vous faire remarquer qu'à la
dernière session que nous avons faite, nous avons également
passé un article où il était question de pierres
supplémentaires. Vous nous avez donné exactement la même
réponse que vous nous donnez maintenant sur un autre article, sur un
autre montant dont je ne me souviens pas exactement, mais qui se chiffrait dans
les $400 000 ou $500 000 encore une fois.
M. Verreault: Est-ce que ces pierres ont été
vérifiées?
M. Léonard: On me dit ici comme explication que ces
travaux additionnels consistent à remplacer plus de pierres que
prévu, à procéder à des travaux d'esthétique
de pierre et d'injection de coulis de ciment. C'est toujours en relation avec
les travaux que vous avez pu voir depuis un an...
M. Marchand: On n'a rien vu pendant un an et quelque... On a fait
le tour.
M. Verreault: On a refait les façades.
M. Fontaine: Le contrat a déjà été
déposé.
M. Léonard: On peut déposer le contrat.
M. Fontaine: Cela m'apparaît assez anormal qu'on accorde un
contrat après soumissions publiques, après avoir
étudié les plans et tout cela. Maintenant, on arrive avec des
augmentations par la suite.
M. Léonard: Oui, mais cela...
M. Marchand: Les contrats sont... on est à peu près
certain de cela.
M. Léonard: Je vous ferai remarquer, M. le
député, qu'il s'agit de travaux de restauration, de
rénovation, qui sont toujours soumis à des aléas
considérables.
M. Fontaine: II serait important de vérifier si c'est
marqué dans le contrat.
M. Léonard: Oui. On peut vous remettre une copie du
contrat.
Le Président (M. Clair): L'engagement 204, cela va?
M. Fontaine: Suspendu.
Le Président (M. Clair): Engagement 300?
M. Léonard: C'est noté.
Le Président (M. Clair): L'engagement 300.
M. Marchand: Est-ce que le fait qu'on ait enlevé les
échafaudages pour les fêtes de la Saint-Jean-Baptiste n'a pas
augmenté le coût, parce qu'il a fallu remonter tous ces
échafaudages en avant.
M. Léonard: Cela n'a jamais été
remonté. Est-ce que vous étiez encore là, à la
Saint-Jean-Baptiste?
M. Marchand: J'étais chez moi, et je peux même dire
que j'avais mis un drapeau en avant de chez nous et, pendant la veillée,
je me le suis fait voler avec le pied.
M. Léonard: Vous voyez comme c'est une denrée
courue, le drapeau du Québec.
M. Marchand: Oui, on appelle cela de vrais patriotes.
M. Léonard: J'espère qu'il n'a pas
été enlevé par d'autres plus radicaux que M. Marchand, des
radicaux libéraux. Voler des drapeaux, c'est effrayant!
Le Président (M. Clair): L'engagement 300, est-ce que cela
va? Est-ce que c'était une remarque ou une question, M. le
député?
M. Fontaine: Non, c'est une question. Pourquoi y a-t-il une
différence aussi marquée entre les deux? (17 heures)
M. Léonard: Celui-ci, ce que j'ai en note, c'est qu'il a
été climatisé. L'autre, où était-il? Est-ce
qu'il était climatisé?
Dans le premier cas, il s'agit d'une clause de renouvellement
automatique. Je le signale, cela peut intervenir au niveau du contrat. Je ne
sais pas si cela peut expliquer tout... Dans le premier cas, oui, le cas le
moins dispendieux. Cela peut jouer...
M. Fontaine: Ah oui! c'est possible que cela joue, parce que j'ai
eu des exemples dans mon comté où...
M. Léonard: L'autre aussi... l'autre... aux mêmes
conditions...
M. Fontaine: Des contrats de la Société des alcools
du Québec, à $3 le pied...
M. Marchand: À $9 le pied carré, cela fait $9 le
pied carré, à peu près... À Rouyn-Noranda c'est
plus cher que la Place des Arts... Des édifices à $6 et à
$7 à Montréal...
M. Léonard: Comment se fait-il que c'est $45.24 le
mètre carré? Ici, le mètre est rendu à $90 le
mètre carré. Est-ce bien cela? Il n'y a pas d'erreur
là-dedans? Écoutez, $176 000 divisés par... moi, je
pense... cela ne m'étonnerait pas...
M. Marchand: L'ancien contrat était de combien?
Renouvellement de contrat...
M. Léonard: Est-ce pour cinq ans?
M. Marchand: C'est pour cinq ans. C'est un renouvellement de
contrat et l'ancien contrat était de combien?
M. Fontaine: C'est un renouvellement, ce n'est pas le
premier...
M. Léonard: Cinq ans dans les deux cas...
M. Fontaine: C'est le deuxième renouvellement, ce n'est
pas le premier...
M. Léonard: Les deux sont des renouvellements...
M. Fontaine: Mais non, vous avez demandé des soumissions
publiques...
M. Marchand: ... Il y a eu un appel de soumissions à trois
endroits à 202... Vous êtes en appel de soumissions, là, il
n'y a pas d'appel de soumissions, c'est un renouvellement. Ce n'est pas la
même chose...
M. Fontaine: Ici, on a une pauvre dame qui crève de faim
parce que la Loi de la Société des alcools, à $3 le
pied...
M. Léonard: Mais vous êtes au mètre...
M. Fontaine: Oui, mais cela fait quand même $30. On peut
demander des explications.
M. Marchand: Quel était le prix de location dans l'ancien
contrat? Quel montant?
M. Léonard: Entre les articles 202 et 300...
M. Marchand: Et, à 300, le prix de l'ancien bail ou
contrat annuel?
Le Président (M. Clair): 301? 302?
M. Léonard: II y a une différence dans le loyer de
base. On va demander.
Le Président (M. Clair): 303?
M. Léonard: Voici la réponse. Dans un cas, c'est un
entrepôt et, dans l'autre, ce sont des bureaux. Dans le premier cas, il
s'agit d'un entrepôt et, dans le deuxième cas, il s'agit
d'édifices à bureaux. Il y a une petite différence...
M. Marchand: II y a une différence de prix, on est encore
d'accord...
M. Léonard: A-t-on besoin d'autres explications?
M. Marchand: J'aimerais tout simplement conserver ma demande du
prix de l'ancien bail.
M. Léonard: De l'ancien bail? D'accord. Cela va.
M. Fontaine: C'est d'accord.
Le Président (M. Clair): On en était à
303?
M. Marchand: À 303, M. le ministre, je vois que, pour le
même contrat, vous avez comme soumissionnaires RCA Ltée, non
conforme, Radio Service Inc., non conforme, RCA Ltée deuxième
soumission, non conforme, Radio Service Inc., cette fois-ci conforme, et
Télévi-Com. Ltée conforme. Le contrat a été
donné à Radio Service Inc? Est-ce que cela a été
une soumission donnée ou a-t-elle fait deux soumissions?
Mais oui, tu en fais une grosse et une petite.
M. Fontaine: Une non conforme et une conforme.
M. Marchand: Mais oui, cela est assez drôle.
M. Léonard: Si vous voulez, on peut vous déposer
les annexes, vous allez pouvoir vous instruire...
M. Marchand: On se pose la question. Comment se fait-il?
Déposez les annexes, d'accord.
Le Président (M. Clair): L'article 304. L'article 400,
500. L'article 501?
M. Marchand: Nous n'avons pas d'autres questions jusqu'aux
Travaux publics et Approvisionnement, article 800.
Le Président (M. Clair): On passe à 800?
M. Fontaine: À 501 seulement, est-ce dans le cadre des
travaux entrepris pour la télédiffusion des débats?
M. Léonard: N'est-ce pas le CT du 15 juin 1977 et les
travaux de rénovation de l'édifice A? Ce sont des autorisations
du 15 juin 1977 et du 8 février 1978. Durant l'exécution de ces
travaux, il y a eu un certain nombre de contraintes non prévues qui ont
dû être imposées à l'entrepreneur en vertu desquelles
celui-ci a présenté une demande d'arbitrage accompagnée
d'une réclamation au montant de $88 000 et cette réclamation a
été analysée et négociée par la direction de
la construction. Les parties se sont entendues pour un règlement au
montant de $41 000 et ce règlement final porte sur les
éléments suivants. Disons qu'il a fallu enrober de béton
les câbles électriques, les câbles de l'Hydro; il a fallu
revoir des sorties de ventilation et interrompre les travaux au-delà du
nombre de jours prévus au contrat à cause des jours de session,
réception de visiteurs de marque etc., et il y a eu un coût
négocié. On me dit que ce sont les travaux qui se font à
l'intérieur de la cour. Il y a beaucoup de mécanique
là-dedans.
M. Fontaine: C'est ce qui se fait en dessous.
Le Président (M. Clair): Quelqu'un a-t-il d'autres
questions avant l'engagement 800?
M. Verreault: À 800, à quoi va servir la
bâtisse qui a été achetée par le ministère?
Il y a le terrain et la bâtisse.
M. Léonard: C'est dans le cadre du
réaménagement urbain de la ville de Hull que le gouvernement veut
intervenir au niveau de l'utilisation de certains secteurs en fonction soit de
la création de parcs...
M. Verreault: C'est parce qu'elle a été
achetée par le ministère à ce moment-là.
M. Léonard: Oui.
M. Fontaine: Est-ce que c'est un autre édifice de la
centralisation?
M. Léonard: De la déconcentration.
M. Verreault: Y a-t-il des recommandations qui ont
été faites? C'est quand même dans le comté d'un
ministre! - M. Léonard: Oui, mais c'est un des secteurs
clés du réaménagement urbain de la ville de Hull et c'est
en fonction...
M. Verreault: Mais l'achat de ce terrain a-t-il été
recommandé par un organisme quelconque?
M. Léonard: Oui.
M. Verreault: De toute façon, on peut avoir la copie du
contrat!
M. Léonard: Oui, on peut avoir copie du contrat.
M. Verreault: S'il y a eu une étude, qu'on la joigne au
rapport.
M. Léonard: C'est dans le cadre du
réaménagement du centre de Hull.
Le Président (M. Clair): Cela termine les engagements
financiers du mois de mai 1978. Nous entamons maintenant ceux du mois de
juin.
M. Léonard: Est-ce qu'on pourrait en faire un bout? On
finira plus vite ce soir.
M. Proulx: Est-ce qu'on peut établir notre horaire?
M. Léonard: On a un autre caucus ce soir.
M. Proulx: Est-ce qu'on pourrait établir notre horaire
tout de suite? J'aimerais qu'on en discute. Jusqu'où va-t-on,
jusqu'à quelle heure va-t-on?
M. Léonard: On peut arrêter cinq minutes et
recommencer jusqu'à 19 heures, non? Qu'est-ce que vous en penseriez, M.
le député de Laurier? Je vous propose d'arrêter cinq
minutes et ensuite continuer jusqu'à 19 heures.
Le Président (M. Clair): Pour ajourner à 19
heures.
M. Léonard: Oui, d'accord.
Le Président (M. Clair): Nous avons le consentement
unanime, la commission suspend ses travaux pour cinq minutes.
(Suspension de la séance à 17 h 11)
Reprise de la séance à 17 h 18
Engagements de juin Affaires culturelles
Le Président (M. Clair): À l'ordre, messieurs! On
peut reprendre. Si le député de Nicolet-Yamaska avait des
questions particulières sur des engagements, on pourrait peut-être
lui permettre de revenir, s'il le soulevait.
Affaires culturelles, engagement 100? Engagement 200?
M. Marchand: Quant à nous, on pourrait aller à
300.
Le Président (M. Clair): Engagement 300?
M. Marchand: À l'engagement 300, combien d'emplois ont
été créés, permanents et temporaires?
Le Président (M. Clair): Engagement 304? M.
Léonard: Je ne les ai pas, on le note...
M. Marchand: Les autres soumissionnaires et le montant des
soumissions.
M. Léonard: À 304?
Le Président (M. Clair): Les soumissions et le montant des
soumissions.
M. Fontaine: Engagement 306...
M. Léonard: Un instant, à 304, il y a eu quatre
soumissions reçues.
M. Marchand: Vous avez les montants?
M. Léonard: Je peux vous les donner. L'entreprise N.V.
Enr. d'abord... je les ai seulement sur taux horaire. Les autres soumissions,
il y a Les Entreprises N.V. Enr., Les Entreprises Scallen, de
l'Ancienne-Lorette, qui a présenté une soumission non conforme et
Jean Leclerc Excavation Inc., Service d'entretien Eddy Wagner, d'Orsainville,
qui ont fourni des taux; c'était sur une base de taux. Le plus bas a
été le Service d'entretien Eddy Wagner pour $32 120.
M. Marchand: Est-ce que vous avez les taux?
M. Léonard: Oui, j'ai les taux. La première,
Entreprises N.V. Enr., $58.42, Entretien Scallen a une soumission non conforme,
de sorte que je n'ai pas le taux, Jean Leclerc, c'est $70 et Eddy Wagner,
$44.25. Cela va?
M. Verreault: 305 et 306, je voudrais savoir s'il y a un lien,
parce qu'on parle de Encadrements Marcel Inc., à l'engagement 305 de
l'installation et l'enlèvement d'expositions et à l'engagement
306, on parle de l'accrochage et du décrochage.
M. Léonard: Vous voulez savoir si c'est la même
chose?
M. Verreault: Si c'est la même chose. Un parle du tarif
horaire et l'autre de supplément, d'accord, mais est-ce qu'il y a un
lien entre les deux? L'engagement 305, serait-ce pour 1977/78?
M. Léonard: Installation et enlèvement
d'expositions... la tenue d'expositions. Ce sont deux opérations
très différentes. On me dit que ce sont vraiment deux
opérations différentes, techniquement.
M. Verreault: Engagement 306. Je répète, pour la
tenue d'expositions au cours de l'année financière. L'engagement
305, je crois que c'est pour l'année en cours.
M. Léonard: Enlèvement...
M. Verreault: ... cela pourrait être compris dans
l'engagement 305, décrochage et accrochage.
M. Léonard: Non. On nous dit que c'est différent
comme opération. Les expositions, je pense qu'il y a tout un plan, c'est
un genre de déménagement de tableaux, tandis que l'autre, c'est
de l'accrochage et du décrochage.
M. Verreault: En tout cas, c'était pour connaître le
rapport.
M. Fontaine: Pourquoi y a-t-il eu un supplément?
M. Léonard: Le supplément à l'engagement
306?
M. Fontaine: Oui. C'était $20 000 et on a ajouté
$25 000...
M. Léonard: II y a eu un incendie entre-temps qui a
entraîné la fermeture au public durant quatre mois, du 4 novembre
1977 au 9 mars 1978. La date de réouverture ayant dû être
décalée à plusieurs reprises, quatre expositions se sont
tenues en même temps à la réouverture. Le travail de
préparation, de montage et d'accrochage des expositions pour cette
ouverture n'a pu être étalé sur une période normale
de temps, mais a dû être concentré sur une période
d'environ deux semaines, ce qui nous a obligés à employer un
grand nombre d'hommes dans des circonstances d'urgence. Une dizaine de jours
avant la réouverture officielle du musée, les salles d'exposition
n'étaient pas toutes en état de recevoir les oeuvres. Alors, on a
dû travailler en temps supplémentaire, si je comprends, dans un
contexte d'urgence.
M. Verreault: Les polices d'assurance, en cas d'incendie, si ces
choses arrivent, est-ce qu'elles défraient? Non? S'il y a un feu.
M. Léonard: II y a eu des électriciens, des
ferblantiers.
M. Verreault: Le Musée est sûrement couvert par une
police d'assurance.
M. Léonard: Oui, la bâtisse, pas
nécessairement les toiles.
M. Fontaine: Pas les tableaux?
M. Verreault: II n'y a pas d'assurance spéciale.
M. Léonard: Je...
M. Marchand: L'ameublement...
M. Léonard: Les tableaux sont assurés, mais pas la
bâtisse. C'est le contraire, les tableaux sont assurés, mais pas
la bâtisse.
M. Marchand: La bâtisse n'est pas assurée.
M. Léonard: C'est l'auto-assurance, la politique
d'auto-assurance du gouvernement.
Le Président (M. Clair): On passe à l'engagement
400?
M. Marchand: Engagements 400, 401, 402, 403, 404, s'il y a eu
création d'emplois, combien à chaque engagement?
M. Léonard: Avec la même réponse
qu'habituellement.
Le Président (M. Clair): Engagements 405, 406. Je
m'excuse, engagement 404.
M. Fontaine: Je veux avoir le nom et l'adresse des
administrateurs. Je ne sais pas si on dit "Bécane" ou
"Bécan".
M. Léonard: Bécan.
M. Marchand: On l'a demandé.
M. Léonard: Vous l'avez déjà demandé.
Il paraît que vous l'auriez déjà reçu.
M. Marchand: Moi, je l'ai demandé la dernière
fois.
Le Président (M. Clair): Maintenez-vous votre question, M.
le député de Nicolet?
M. Fontaine: À moins que le député de
Laurier me le fournisse.
M. Léonard: On peut vous l'envoyer.
Le Président (M. Clair): On fournira la liste. 405?
Affaires intergouvernementales
Affaires intergouvernementales, 200. 201. 300.
M. Fontaine: À 201, est-ce qu'il s'agit de voyages
à l'intérieur du Québec ou à
l'extérieur?
M. Léonard: C'est dans le cadre des accords
France-Québec, dans le cadre des accords dans le domaine de
l'éducation. Entre Montréal et Paris. On dit que c'est le
nolisement d'un avion.
M. Verreault: Pour un voyage?
M. Léonard: Pour un voyage. Cette demande a pour objet
d'obtenir l'autorisation de conclure, avec la compagnie Quebecair, des contrats
d'affrètement d'avions, pour transporter, au taux le plus
économique possible, divers groupes de personnes qui participeront, dans
le cadre des accords France-Québec, à des programmes
d'échange dans le domaine de l'éducation, pendant l'année
1978/79. Il y a beaucoup de stagiaires, dans un sens et dans l'autre et je
crois qu'ils ont nolisé un avion pour transporter ces stagiaires sur un
seul voyage. Ils ont concentré les départs.
M. Fontaine: II y avait combien de personnes?
M. Léonard: Dans un sens, c'est 181 sièges. Mais
Paris-Montréal, l'avion est parti le 16 août, un avion, 181
sièges, mais on ne dit pas combien il y avait d'étudiants
là-dessus ici. C'est un avion d'une capacité de 181
sièges. On me dit qu'ils sont remplis. Je suppose qu'à ce
moment-là, ce sont des stagiaires québécois dans un sens
et des stagiaires français dans l'autre. Les stagiaires français
sont venus le 16 août et les stagiaires québécois partent
le 5 septembre.
M. Fontaine: Alors, il s'agit de deux voyages. M. Verreault:
Aller-retour.
M. Léonard: Un avion nolisé ne revient pas
nécessairement.
M. Verreault: S'il revient vide, cela va coûter plus
cher.
M. Fontaine: Mais c'est juste pour un voyage.
M. Léonard: Un avion qui fait Montréal-Paris ne
revient pas à Montréal. Ce sont des avions qui circulent. Quand
vous prenez un avion d'Air France, de Chicago-Montréal-Paris, il ne
revient pas ensuite nécessairement Paris-Montréal-Chicago. Vous
pouvez le retrouver à Tokyo le lendemain soir. C'est vraiment "all
around the world".
M. Fontaine: Ce que je voulais savoir, c'est qu'il y a deux
voyages, mais en fait, on se trouve à charger le prix d'un seul
voyage?
M. Léonard: Oui, juste le prix d'un aller. M. Fontaine:
Pour un aller-retour.
M. Léonard: Cela coupe le prix d'à peu près
la moitié.
M. Marchand: He is a perfect pilot.
Le Président (M. Clair): L'engagement 300, au
ministère des Affaires intergouvernementales.
M. Verreault: ... mais pour un vol nolisé, quand
même, cela fait moins de $300. Si vous prenez 181 personnes, le montant
est inférieur au montant qui est indiqué.
M. Léonard: Oui, mais aller-retour, en fait, cela va
coûter $280 à l'heure actuelle. Ce n'est pas cher, c'est en pleine
période.
M. Verreault: 180 personnes.
M. Léonard: 180 personnes. L'aller-retour coûte $70
000.
M. Fontaine: $70 000.
M. Léonard: Oui, l'aller-retour coûte $70 000, soit
$65 000 plus différents frais, soit des frais d'aéroport, $8
à Montréal et $5 à Paris; il y a une réserve, pour
imprévus, de $2400. Le total vous donne $70 000. C'est pour
l'aller-retour.
M. Fontaine: Oui.
M. Léonard: II y a un aller qui est fait par les
Français et le retour est fait par les Québécois, sur le
transport.
M. Verreault: Ce que je voulais dire, c'est que Quebecair a des
vols nolisés durant l'été et charge un prix
inférieur à $300 aller-retour, pour aller là-bas. Si tu
calcules 200 personnes à $300, si mes chiffres sont bons, cela fait $60
000. (17 h 30)
M. Léonard: Oui, mais là, vous avez des taux
étudiants et il y en a probablement qui sont subventionnés par
différentes organisations là-dessus. Je ne pense pas que ce soit
là-dessus qu'il faille comparer, il faut plutôt comparer le billet
régulier...
M. Verreault: De toute façon, on peut avoir le
dépôt du contrat et on va perdre moins de temps.
M. Léonard: ... par rapport à ce que cela
coûte. C'est une très grosse différence.
Le Président (M. Clair): Engagement 300.
M. Fontaine: À l'engagement 300, cela veut dire qu'on en
paie la moitié.
M. Léonard: Oui. C'est le traitement du secrétaire
général, $25 000, et une subvention de fonctionnement de $28
000.
M. Fontaine: On paie tout!
M. Léonard: Oui, mais, par ailleurs, nous ne payons pas la
secrétaire; il y a un partage des coûts.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Clair): Engagement 301.
M. Marchand: À l'engagement 301, ce sont les frais de
voyage payés à quels participants?
M. Fontaine: Combien de participants?
M. Marchand: Lesquels? Ce n'est pas la quantité...
M. Fontaine: Le pays d'origine.
M. Léonard: Oui, on va noter tout cela. Il y a trois
participants au maximum par organisme et, au total, 49 organismes ont
été invités au moment de l'autorisation de l'engagement.
À ce moment-là, on ne savait pas encore exactement qui
viendrait.
M. Marchand: Y a-t-il des gens de la Louisiane
là-dedans?
M. Léonard: II me semble que c'était destiné
à eux.
M. Proulx: Zacharie Richard! M. Marchand: Zacharie
Richard? M. Verreault: Avec son "fan club". Une voix: Lâche
pas la patate!
M. Léonard: Je ne sais pas si j'ai la liste des organismes
invités.
M. Marchand: II y en a qui ont eu honte d'être Canadiens
français en maudit là!
Le Président (M. Clair): Engagement 101. M.
Léonard: Pourquoi?
M. Marchand: Quand ils ont écouté Diane Dufresne
à cette fête-là, je vous dis que ce n'était pas
riche! En Indienne!
M. Léonard: On est au niveau des engagements, des
autorisations. À ce moment-là, je peux vous dire que c'est
prévu pour 49 organismes avec un maximum de trois participants par
organisme. Donc, c'est environ 147 personnes qui ont été
invitées.
M. Fontaine: Ces gens-là venaient tous de la
Louisiane?
M. Léonard: Ce sont des francophones d'Amérique,
pas nécessairement de la Louisiane exclusivement. Vous savez qu'il y en
a aussi beaucoup dans le Maine, dans le New Hampshire, dans le Vermont,
etc.
M. Verreault: Ils ne sont pas capables de payer leurs
dépenses?
M. Léonard: C'étaient des organismes et des
représentants d'organismes. Je pense que, comme activité sur le
plan international, cela vaut le coût.
M. Verreault: Vous savez, si on ajoute $45 000 à tous les
engagements qu'on a rencontrés pour le comité organisateur de la
Fête du retour aux sources, cela représente un paquet d'argent
quand même.
M. Léonard: C'est une des activités que le
gouvernement a décidé d'entreprendre.
M. Fontaine: Entameriez-vous des négociations avec la
France pour qu'elle nous paie des voyages afin de retourner aux sources?
M. Verreault: II faut qu'à un moment donné elle
paie aussi à son tour.
M. Léonard: Je pense que c'est intéressant de nous
retrouver entre Américains francophones ou francophones
américains.
M. Marchand: Mes sources sont en Bretagne, pas en France.
M. Fontaine: Je veux bien croire que c'est intéressant,
mais on n'est pas obligé de payer pour eux!
M. Léonard: On n'est pas des séparatistes, vous
voyez, on veut établir des liens avec le monde entier.
Le Président (M. Clair): On revient à l'engagement
301 !
M. Fontaine: Vous êtes meilleurs pour séparer que
pour établir des liens.
M. Léonard: Je comprends que vous soyez
séparatistes parce que vous aimez vous isoler comme francophones en
Amérique.
Le Président (M. Clair): Messieurs, messieurs, vous vous
éloignez de l'engagement 301.
M. Proulx: Revenons à la pertinence.
Le Président (M. Clair): M. le ministre.
M. Verreault: C'est parce qu'à l'article 400, il y a un
autre engagement et on paie pour les autres.
Le Président (M. Clair): On passe à l'engagement
400.
M. Verreault: II n'y a rien là.
M. Marchand: Quant à moi, on peut se rendre aux Affaires
municipales, à l'engagement 200.
Le Président (M. Clair): Allons-nous aux Affaires
municipales, engagement 200, M. le député de Nicolet-Yamaska?
M. Fontaine: Cela ne sera pas long. À l'engagement 800,
l'Office franco-québécois pour la jeunesse, $1 697 000 en
subventions.
M. Verreault: Ne dites pas un mot, l'an prochain, ils vont vous
envoyer là-bas.
M. Léonard: Pour cela, on peut vous envoyer des statuts,
des objectifs de l'office, on peut déposer tout cela.
Une voix: Ce n'est pas nécessaire.
M. Fontaine: Ne perdez pas votre temps.
Le Président (M. Clair): Ce sont des choses qui sont
distribuées annuellement à l'Assemblée nationale.
Affaires municipales
L'engagement 200 aux Affaires municipales.
M. Marchand: À 200, M. le Président, combien
d'emplois?
M. Léonard: La question est notée. Cela fait
partie...
M. Marchand: Je vais vous donner mes questions aux Affaires
municipales. De 700 à 715, combien d'emplois? De 718 à 722,
combien d'emplois? De 725 à 762, combien d'emplois? Ce sont mes
questions.
M. Léonard: C'est enregistré au journal des
Débats.
Le Président (M. Clair): M. le député de
Nicolet-Yamaska, est-ce qu'on passe...
M. Fontaine: J'avais une question à 200. Les
critères qui ont été suivis pour l'octroi de cette
subvention, est-ce que cela fait partie d'un programme?
M. Léonard: Ce que je peux vous en dire ici, c'est que
cela touche plusieurs municipalités: Saint-Jérôme,
paroisse; Sainte-Félicité, village et paroisse; Petite-Matane,
Saint-Ulric, village et paroisse; Saint-René paroisse, Saint-Luc
paroisse, Matane, ville.
M. Fontaine: Est-ce que c'est un dépotoir régional
cela?
M. Léonard: Oui.
M. Fontaine: C'est assez rare qu'on voie des subventions...
M. Léonard: Justement, cette aide financière a pour
but d'aider financièrement les municipalités
énumérées ci-dessus, lesquelles ont encouru une
dépense dans le but de dératiser, enterrer et désaffecter
le dépotoir actuel de chacune d'entre elles et de défrayer les
coûts d'achat et de déménagement du nouveau terrain, qui
est utilisé en commun par les municipalités que j'ai
nommées. La dépense encourue est de $33 933 et la subvention du
ministère a été de $25 450. Maintenant, on peut demander
quelles ont été les normes qui ont servi à l'octroi de
cette subvention.
M. Fontaine: J'aimerais savoir cela parce qu'il ne me semble pas
y avoir de programme connu au ministère des Affaires municipales
à ce sujet.
M. Léonard: J'ai l'impression que cela correspond à
environ 75% du coût et je me demande, à l'heure actuelle, si ce
n'est pas semblable, finalement, comme critère, à ce qui est
utilisé dans le programme des services communautaires d'incendie.
M. Fontaine: ...
M. Léonard: Oui, au programme PAISI. À vue d'oeil,
cela correspond à 75%.
M. Fontaine: J'aimerais avoir les informations.
M. Léonard: Ce sont les critères au niveau des
subventions, les critères utilisés dans l'octroi des
subventions.
Affaires sociales
Le Président (M. Clair): Messieurs, s'il n'y a pas
d'autres questions, on passe aux Affaires sociales. M. le député
de Nicolet-Yamaska, est-ce qu'on passe aux Affaires sociales?
M. Marchand: Aux Affaires sociales, j'ai une question à
401.
Le Président (M. Clair): 401 aux Affaires sociales.
M. Marchand: À 401, pourquoi le contrat
négocié et quels sont les critères? Je voudrais avoir ce
point de vue, cette firme et qui a choisi cette firme?
M. Léonard: Pourquoi un contrat négocié?
Là vous êtes dans l'informatique, probablement sur la confection
ou la cueillette de renseignements assez précis. On me dit qu'on voulait
un conseiller très précis, qui connaissait bien le
système, pour participer à la conception, au
développement, à l'implantation du système d'information
sur le personnel des niveaux syndiqués et cadres du secteur des Affaires
sociales, qui soit responsable du système central des renseignements sur
la rémunération, au Conseil du trésor, et pour contribuer
à la formation d'une relève parmi le personnel professionnel de
la direction générale pour ce système. Tout simplement, un
conseiller avec
un curriculum assez précis. Lui-même avait comme mandat,
aussi, d'assurer la continuation de ce travail par des gens du
ministère. C'est un spécialiste, au fond.
M. Marchand: Oui, c'est un spécialiste. Je comprends qu'il
faut un spécialiste pour faire cela, mais je sais aussi qu'il n'est pas
le seul spécialiste là-dedans, c'est pour cela que je demande,
aussi, qui a choisi cette firme et quel est le critère. Je sais que
c'est sa compétence, mais il n'est pas le seul qui est
compétent.
M. Léonard: Ce qu'on dit, c'est que c'est surtout
l'expérience de ce conseiller dans le montage de systèmes
similaires. C'est vraiment dans un domaine assez précis, ce sont des
professionnels de la santé. L'objectif était de monter un
système d'information en vue des négociations avec les
fédérations des médecins en 1978/79.
M. Verreault: M. le Président, on n'est pas dans...
M. Marchand: On vous écoute, M. le Président.
M. Léonard: Le premier contrat a débuté le
1er octobre 1977, et les services de M. Godin étaient retenus à
ce moment-là.
M. Marchand: M. Godin? C'est... M. Léonard: De
cette firme-là. M. Proulx: ... libéral.
M. Léonard: M. Serge Godin, que je ne connais pas.
M. Marchand: Qui a choisi cette firme? M. Léonard:
J'ai ici...
M. Marchand: Vous avez la réponse, vous me l'avez
donnée.
M. Léonard: Un sous-ministre adjoint qui a expliqué
pourquoi ils avaient besoin de M. Serge Godin, qui l'a proposé au
ministre et...
M. Marchand: ... son nom, au sous-ministre adjoint?
M. Léonard: M. Jean Meloche qui, je crois, est
chargé des négociations dans le secteur des relations de travail
pour ce ministère, le ministère des Affaires sociales.
M. Fontaine: Est-ce le début du fameux centre de
données qui avait été proposé par le rapport
Martin-Bouchard?
M. Léonard: Non. Je ne pense pas. C'est pour le besoin
interne, au ministère, par rapport à des négociations
très précises avec les médecins. Ce qui a
été proposé dans le rapport Martin-Bouchard portait sur
des négociations ultérieures. Ces négociations
étaient suffisamment avancées et, à l'heure actuelle,
elles sont avancées.
Le Président (M. Clair): C'est terminé pour les
Affaires sociales?
Agriculture
L'Agriculture; l'engagement 100.
M. Fontaine: Jusqu'à 400, il n'y a rien.
M. Verreault: À 101, c'est tout simplement une
précision. On mentionne à "autres soumissionnaires " le taux
horaire par mois, tandis que pour le soumissionnaire le plus bas, on ne le
mentionne pas. Est-ce qu'il y a possibilité de connaître le tarif
horaire par mois?
M. Léonard: J'ai le taux horaire moyen des soumissions; le
Guide de sécurité Inc. a soumissionné pour 4,5... Cela
vous l'avez?
M. Verreault: Camille Pelletier, qui a été le plus
bas soumissionnaire, pour un total de $110 000? (17 h 45)
M. Léonard: Camille Pelletier? Au 1er juin 1978, son taux
mensuel était de $2595.67, et, au 1er septembre, de $3099.26.
M. Verreault: D'accord, cela va.
M. Léonard: Cela va?
Le Président (M. Clair): L'engagement 102.
M. Léonard: Jusqu'à 400.
Le Président (M. Clair): À 400?
M. Marchand: 300.
Le Président (M. Clair): 300.
M. Verreault: À l'engagement 300, cela est pour la
construction d'une étable, et le plus bas soumissionnaire est Gescon
Limitée, le total avec imprévus est de $602 000. Est-ce que cette
construction va créer des emplois?
M. Proulx: Un gardien au moins pour ouvrir la porte, fermer la
porte.
M. Léonard: L'étable est de 237 pieds par 76 et va
permettre d'abriter 96 taureaux c'est au moins cela qui sont
logés chez des particuliers présentement.
M. Verreault: Est-ce qu'ils votent? M. Marchand: Ils sont
adoptés?
M. Fontaine: Ils ont des noms et ils sont peut-être sur les
listes électorales.
M. Léonard: En tout cas, il va y avoir une création
d'emplois au moins lors de la construction. Maintenant, au niveau du
fonctionnement, je n'ai pas ce détail.
M. Verreault: Je ne crois pas qu'il va y avoir beaucoup d'emplois
de créés, étant donné que cela vient d'Anjou et
qu'ils vont probablement faire suivre leurs employés lors de la
construction.
M. Léonard: Cela vient d'Anjou.
M. Fontaine: Ces emplois jouent dur.
Le Président (M. Clair): Est-ce que vous maintenez votre
question, M. le député de Shefford?
M. Verreault: Non.
Le Président (M. Clair): L'engagement 301, l'engagement
400.
M. Verreault: L'engagement 400, c'est un contrat qui est
négocié et cela se lit: Contrat pour la fourniture de produits
essentiels à la mise en place de la "paillette ". Je me demande si le
ministre de la consommation est au courant de cette soumission; on lit de plus
à la note: Système d'insémination artificielle et
conservation de la semence congelée. J'aimerais savoir si le ministre a
été consulté.
M. Baril: Cela pourrait se donner en cours. M. Verreault:
Qu'est-ce qu'on fait avec cela?
M. Léonard: Non, ce n'était pas assujetti à
une question.
Le Président (M. Clair): Je pense que nous devrions
revenir aux choses sérieuses.
M. Baril: J'aimerais revenir à 301, si on me le permet on
a passé par-dessus.
Le Président (M. Clair): À 301 ?
M. Baril: Oui. Quand le premier contrat a-t-il été
accordé pour le creusage du cours d'eau, quelle année? Pourquoi
a-t-on dû demander un supplément?
M. Léonard: Le contrat a été donné le
5 octobre 1976, il était confié à cet entrepreneur dans le
cadre d'un contrat de $758 000 et il y a diverses activités
reliées au projet qui ont subi des augmentations, en particulier
l'extraction de roc pour $228 000, le régalage des déblais pour
$60 000 et le transport des déblais pour $20 000. La raison majeure de
ces augmentations était un redressement important de la rivière
qui n'était pas prévu au projet, mais qui a dû être
effectué pour être conforme à la réglementation
municipale. Les prix unitaires prévus au contrat sont demeurés
les mêmes, mais, au fond, je pense qu'il y a eu de mauvaises
prévisions et on pourrait peut-être remettre en cause les plans et
devis au moment du 5 octobre 1976.
M. Baril: Cela arrivait couramment qu'on se trompait dans
l'évaluation des coûts.
M. Léonard: Cela peut arriver encore.
M. Baril: Cela arrive encore malheureusement.
Le Président (M. Clair): On revient à l'engagement
401, messieurs.
M. Verreault: Mais, à 400, la compagnie vient de l'Ontario
pour le sujet en question, Saint-Hyacinthe Industrie n'aurait pas pu faire
quelque chose?
M. Léonard: On nous dit que c'est le seul soumissionnaire
et ces produits ne sont disponibles que chez un fournisseur.
M. Verreault: C'est parce que c'est quand même
marqué contrat négocié.
M. Léonard: Oui, mais il n'y a qu'un seul fournisseur de
cela, paraît-il, agent au Canada pour IMV, l'Aigle, France.
M. Verreault: Et Saint-Hyacinthe n'aurait pas pu fournir la
même chose?
M. Léonard: Si on pouvait en avoir un autre,
peut-être qu'à ce moment-là, cela pourrait fonctionner.
Pour l'instant, cela a l'air que...
Le Président (M. Clair): 401, messieurs.
M. Fontaine: À 401, M. le Président, je me demande
s'il n'y avait pas un fonctionnaire qui pouvait effectuer ce travail
d'expertise, au lieu d'engager des professionnels à contrat.
M. Léonard: La construction de ces abattoirs a d'abord
été réalisée en régie par le
ministère et par le biais de programmes de création d'emplois qui
visaient les étudiants, les chômeurs et les
bénéficiaires d'aide sociale.
M. Fontaine: Êtes-vous à 401 ?
M. Léonard: Oui. Dans votre question, vous avez dit:
Pourquoi ce ne sont pas des fonctionnaires...
M. Fontaine: Pourquoi on n'a pas pris des fonctionnaires, au lieu
d'engager des ingénieurs-conseils?
M. Léonard: II n'y a pas d'ingénieurs au minis-
tère de l'Agriculture pour faire des plans d'abattoir, mais la
construction a été réalisée en régie.
L'ensemble des centres a débuté en 1973 et a
entraîné des déboursés de l'ordre de $2 200 000. Il
appert aussi que ces abattoirs connaissent de nombreux problèmes
d'architecture et de structure et particulièrement
d'électricité et de plomberie. Ces problèmes sont tels
qu'aucun des abattoirs ne peut bénéficier du sceau
"Approuvé Québec", puisqu'ils ne se conforment pas aux normes du
règlement sur les aliments du ministère ni aux lois et
règlements du ministère du Travail et de la Main-d'Oeuvre, ni du
ministère des Affaires municipales. C'est à la demande du
ministère de l'Agriculture que le ministère des Travaux publics a
visité lesdits abattoirs et a présenté un rapport
d'étude sur l'état de ces constructions et recommandé
l'octroi d'un contrat de service pour la préparation des plans et devis
afin de compléter ou de corriger chacun des bâtiments
mentionnés, ainsi que pour la surveillance des travaux
réalisés.
M. Fontaine: Ce sont des abattoirs qui ont été
construits en 1973?
M. Léonard: Ils ont été commencés en
1973. Cela a été fait je crois savoir à
l'aide de différents projets. Ce sont les gens du milieu qui ont
vraiment mis la main à la pâte, sauf que, je pense qu'il faut,
après coup, corriger un certain nombre de défaillances au plan de
la structure, de l'architecture et de la plomberie pour remettre cela sur les
rails.
M. Fontaine: Est-ce que cela avait été
subventionné à ce moment-là?
M. Léonard: Je crois qu'il y a eu différentes
subventions au cours de ces travaux, mais je ne pourrais pas vous dire quelle
est la part de ces subventions dans les $2 200 000. Je n'ai pas ce
renseignement ici.
M. Fontaine: Cela m'apparaît assez curieux qu'un
gouvernement subventionne des constructions qui ne sont pas conformes à
des normes que tout le monde doit respecter.
M. Léonard: Cela a été fait, si vous voulez,
à partir d'initiatives du milieu, par le biais de programmes de
création d'emplois qui ont engagé des étudiants, des
chômeurs et des gens de l'aide sociale. Je me demande si, au fond, il y a
eu une planification architecturale suffisante, au départ. C'est cela
qu'il faut corriger par la suite. Au début, je pense qu'il n'y avait pas
eu de plans je parle du ministère ou qu'il n'y avait pas
de techniciens suffisants pour le faire, et on est obligé de revenir
après coup. C'est une défaillance de construction; cela me
paraît assez évident. Mais mieux vaut la corriger, parce
qu'à l'heure actuelle, on ne peut pas avoir le sceau "Approuvé
Québec" à cause de cela. Il y a peut-être le sceau
"approuvé fédéral", mais...
M. Fontaine: Cela me surprendrait. S'ils n'ont pas le sceau
"Approuvé Québec", ils n'auront sûrement pas celui du
fédéral.
M. Léonard: Le sceau "Approuvé Québec" est
meilleur, à l'heure actuelle.
M. Fontaine: Je ne pense pas.
M. Léonard: Ne dépréciez pas vos choses
présentement.
M. Fontaine: On connaît le service d'inspection
fédérale et on connaît celui du Québec.
M. Léonard: Oui, mais cela a changé.
Le Président (M. Clair): L'engagement 701.
M. Fontaine: 703.
Le Président (M. Clair): 703.
M. Proulx: 703 et 704 en même temps, monsieur.
J'aurais une question aussi. Quelle sorte de travail a été
fait pour ces deux subventions à la charcuterie La Tour Eiffel Inc.
à la Délicieuse de Montréal. Qu'est-ce qui a
été fait? Quelle sorte d'améliorations?
M. Fontaine: C'est la même chose.
M. Léonard: D'accord. À La Tour Eiffel, des
investissements qui ont été faits, disons des constructions.
L'investissement total est de $895 000. On déduit de ça $44 000
pour l'achat de terrains, des frais de financement sur ce terrain, de sorte
qu'il reste à financer $850 000 et le ministère paye 35% de
ça.
M. Proulx: Est-ce qu'ils ont bâti?
M. Léonard: Oui. Les investissements ont servi à
l'implantation d'une nouvelle usine de charcuterie française sous
inspection fédérale pour remplacer de vieux locaux ne
répondant plus aux besoins de l'entreprise. Cela a été
fait en vertu du programme de rationalisation du secteur des viandes.
M. Proulx: À la charcuterie La Tour Eiffel.
M. Léonard: Oui.
M. Proulx: La Délicieuse?
M. Léonard: À la Délicieuse, toujours selon
le même programme, c'est un agrandissement et une modernisation d'une
usine de transformation de viandes.
M. Proulx: Merci.
M. Fontaine: J'aimerais savoir, M. le Président, à
l'engagement 703, si on prévoit d'autres subventions.
M. Proulx: Pour d'autres institutions ou pour la même?
M. Fontaine: Pour celle-là.
M. Léonard: On n'en prévoit pas pour l'instant.
M. Fontaine: C'est 35%?
M. Léonard: C'est le montant maximum, ça. Le
pourcentage maximum de financement, c'est 35%. Dans ce cas, ça donnerait
près de $300 000, mais le montant maximum d'une subvention,
d'après ce programme, est de $200 000 et c'est ce qui est
accordé. C'est le maximum de la subvention. Cela va?
M. Fontaine: VI. le Président, j'aimerais poser une autre
question à l'engagement 706, pour comparer avec l'engagement 703. Vous
avez Abattoir Ouellet Inc., de Sainte-Perpétue, comté de Nicolet,
qui a reçu $85 000. Ils ont effectué des investissements de $905
000. Il me semble que le pourcentage de subvention n'est pas le même.
M. Léonard: Ils ont reçu une subvention du MEER de
$114 285 qui fait la différence entre $200 000 et $85 000. Au fond, ils
ont eu $200 000 de subvention...
M. Fontaine: Combien du MEER?
M. Léonard: $114 285 dans ce cas-là et, dans
l'autre cas, les investissements totaux étaient beaucoup moins
élevés, ils ont été de $326 000, ce qui donnait
droit à une subvention de $114 306. Mais il y a eu différents
versements. La subvention totale portant sur les investissements de $326 000
est de $114 300. Reprenons tout ça. La subvention peut atteindre $134
125, ce qui est indiqué. Elle est versée en deux tranches, une de
$114 000 et une autre de $19 000. 35% de $326 000 est une première
tranche d'investissement et, ensuite, je suppose qu'il y a une deuxième
étape où ça donne droit à une subvention de $19
818.
M. Fontaine: ... l'écart de 35%? (18 heures)
M. Léonard: Non, je n'ai pas le sous-total.
M. Fontaine: Les investissements effectués, $326 000.
M. Léonard: L'entreprise a effectué, jusqu'à
maintenant, des investissements approuvés et vérifiés de
$326 588.78, ce qui donne droit à une subvention de $114 306.07, qui est
une première tranche. Il restera un deuxième versement pouvant
atteindre $19 818.93, sur un investissement de je ne sais pas combien. Je n'ai
pas le chiffre.
M. Fontaine: II va y avoir un autre investissement.
M. Léonard: Oui, il y a une deuxième étape,
une deuxième tranche.
M. Fontaine: Est-ce qu'il y a un arrêté en conseil
pour cela?
M. Léonard: Non, pas pour des montants de moins de $1
million. Si vous voulez, on peut s'informer pour savoir quel est le montant
total des investissements, parce que je ne l'ai pas ici. J'ai le montant de la
première tranche, mais pas celui de la deuxième.
M. Verreault: En tout cas, de 703 à 707 le nombre
d'emplois.
M. Léonard: Bien.
Le Président (M. Clair): On poursuit après 707.
Donc, on passe à 800, à l'Agriculture toujours.
Communications
Communications, engagement 100.
M. Verreault: Est-ce que le contrat a été
signé en français ou en anglais?
M. Léonard: J'espère qu'il est en
français.
M. Verreault: Vous espérez?
Le Président (M. Clair): L'engagement 400.
M. Marchand: 400, les critères qui ont
présidé au choix du fournisseur.
Le Président (M. Clair): On passe aux Communications,
l'engagement 400.
M. Marchand: À l'engagement 400, les critères qui
ont présidé au choix de ce fournisseur.
M. Léonard: Excusez, j'ai été trop vite.
M. Marchand: Les Productions SBA Limitée, $29 700, pour un
contrat négocié.
M. Léonard: On va les demander.
Le Président (M. Clair): Le Conseil exécutif,
l'engagement 100.
M. Léonard: Je peux vous dire tout de suite que c'est un
événement qui revêt un caractère très
spécifique.
Le Président (M. Clair): Nous sommes toujours à
l'engagement 400?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Clair): Ça va pour l'engagement
400?
Conseil exécutif
L'engagement 100 du Conseil exécutif.
M. Marchand: 700 à 710, le dépôt du
formulaire.
M. Léonard: Pardon?
M. Marchand: 700 à 710, pour le Conseil exécutif,
dépôt du formulaire.
Le Président (M. Clair): Auparavant, je pense que le
député de Nicolet-Yamaska a une question.
M. Fontaine: À l'engagement 100, j'aimerais avoir une
copie du contrat.
Le Président (M. Clair): À l'engagement 100, copie
du contrat.
M. Fontaine: À 101, les détails des frais.
M. Léonard: Je pourrais vous en donner un certain nombre.
Je pense que cela devrait suffire.
Les dépenses qui sont connues au moment où on a fait
l'engagement, le 6 juin, je me rappelle de cela, juste avant que cela se passe,
il y avait la location de salles du Centre municipal des congrès de
Québec, selon les tarifs réguliers qui pouvait s'élever
jusqu'à $8000, première des choses. Ensuite, l'hébergement
et la restauration fournis par le Québec Hilton, selon un certain nombre
de modalités, si vous me permettez de passer, qui s'élevaient
à environ $33 700.
M. Verreault: La suite du ministre.
M. Léonard: L'hébergement, la restauration, y
compris une collation en soirée, pour 30 fonctionnaires dont la
présence était requise durant la conférence par le
comité organisateur et nonobstant leur port d'attache respectif. Le
gouvernement a payé le coût du cocktail le 9 juin, celui du
dîner officiel du samedi, 10 juin, ainsi que celui de quatre
pause-café offertes à tous les invités. C'est cela qui
coûte $33 700.
Deuxièmement, engagement à titre de contractuels de
l'École nationale d'administration d'un certain nombre de personnes pour
une somme totale de $8700; ensuite, l'engagement de M. Fernand Dansereau encore
comme personne-ressource auprès du responsable du déroulement de
la conférence c'est $8200 qui a travaillé durant
une période de 35 jours pour préparer la conférence, ainsi
que M. Fernand Dumas qui avait travaillé à l'autre poste pour 30
jours. Il y a eu aussi une petite caisse de $500 pour payer des frais divers.
Cette caisse a été fermée dès que les
opérations ont été terminées. C'est l'ensemble du
budget de la conférence.
Le Président (M. Clair): On passe à l'engagement
200, 300, 301, 700.
M. Verreault: Est-ce qu'il y a une participation du
fédéral dans cela?
M. Léonard: Non.
Le Président (M. Clair): Engagements 700 à 710, le
député de Laurier.
M. Léonard: II va demander le dépôt des
documents, des formulaires.
Le Président (M. Clair): Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières, engagement 400.
Éducation
Éducation, engagement 100. Engagement 200, 201, 202, 203, 204.
À 203?
M. Fontaine: Contrats de services pour l'exécution de
certains projets. Quels sont ces projets?
M. Léonard: Voulez-vous répéter, s'il vous
plaît?
M. Fontaine: Quels projets, quel genre de projets? Certains
projets définis dans le plan de développement, qu'est-ce que
c'est?
M. Léonard: J'ai quatre volets ici que je peux vous lire,
si vous voulez. Des contrats avec des spécialistes concepteurs de
programmes, pour une somme de $45 000; des contrats avec l'Université du
Québec à Rimouski, pour $40 755. Ensuite des contrats avec
l'Office de catéchèse du Québec ou avec des
spécialistes concepteurs engagés individuellement pour $25 000 et
un contrat avec M. Raymond Girard, spécialiste en didactique des
sciences religieuses pour $10 000, un contrat avec un ou des
spécialistes en sciences religieuses et en pastorale scolaire pour $16
200; ce qui fait un total ici de $123 455 pour l'année 1978/79 et $13
500 pour 1979/80. Il y a eu un montant global de $160 400 qui avait
été prévu à l'origine pour ces travaux. C'est la
partie du plan de développement de l'éducation chrétienne
pour les écoles catholiques.
M. Fontaine: Raymond Girard, qui est-ce?
M. Léonard: On peut vous fournir son curriculum vitae.
Attendez, j'ai peut-être des renseignements sur Raymond Girard. C'est un
spécialiste en sciences didactiques et religieuses.
M. Fontaine: Le curriculum vitae, s'il vous plaît.
Le Président (M. Clair): 204? 205?
M. Fontaine: À 205, on dit: Fournisseur spécialiste
d'une institution subventionnée. Quelle est cette institution?
M. Léonard: Au moment de l'engagement, elle n'était
pas connue, mais je ne sais pas si maintenant on peut poser de nouveau la
question. Au moment où on a autorisé l'engagement, elle
n'était pas connue.
M. Fontaine: La même chose à 209.
Le Président (M. Clair): 209, ensuite, 210, 211?
M. Fontaine: 211. Pour les services d'un spécialiste en
implantation et soutien technique qui sera affecté au système de
dossiers étudiants au primaire. On a engagé quelqu'un, un
fournisseur d'une commission scolaire. N'y avait-il pas de fonctionnaire qui
était capable de faire ce travail-là? À 211.
M. Léonard: Ce spécialiste, si je comprends, vient
probablement de commissions scolaires, détaché d'une commission
scolaire.
M. Fontaine: La commission scolaire régionale de
Lanaudière.
M. Léonard: Alors, il vient de cette commission scolaire.
C'est quelqu'un qui connaît ça et, quand il aura fini ce travail,
il retournera à sa commission scolaire. C'est un genre de
détachement.
M. Fontaine: II n'y avait personne au ministère de
l'Éducation qui pouvait faire ce travail?
M. Léonard: Je suppose que non, parce qu'ils peuvent en
avoir cherché et ils n'en ont pas trouvé. Au fond, c'est
peut-être heureux qu'on fasse appel aux commissions scolaires pour
fournir des expertises comme ça. Il n'y a pas seulement les
fonctionnaires qui peuvent être compétents.
M. Fontaine: Est-ce qu'on pourrait avoir le nom de cette
personne?
M. Léonard: Oui, un instant.
M. Fontaine: II n'était peut-être pas connu au
moment de l'engagement.
M. Léonard: On va demander qui c'est, parce que je n'ai
pas cette information.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Clair): 212?
M. Fontaine: On peut aller aux Finances, quant à moi.
M. Marchand: Nous aussi. Finances
Le Président (M. Baril): L'Éducation est fini.
Finances, 100, 300?
M. Marchand: À 301, le curriculum vitae de M. Yves
Pinard.
M. Proulx: C'est un journaliste de la Presse? M.
Léonard: C'est un journaliste, oui.
M. Marchand: C'est un expert-conseil à la commission
d'enquête sur le coût des jeux et des installations olympiques. Il
peut être journaliste, mais il doit y avoir d'autres critères qui
l'ont fait nommer là et pas seulement le fait qu'il soit journaliste ou
un spécialiste.
M. Léonard: C'est lui qui a suivi le dossier? Le
Président (M. Baril): 400?
M. Marchand: 400, le curriculum vitae de Robert
Tétreault.
Le Président (M. Baril): 200, Fonction publique? 200,
Immigration? 400, Immigration? 200, Industrie et Commerce?
Industrie et Commerce
M. Marchand: À 200, combien d'emplois? À 201,
combien d'emplois?
M. Léonard: C'est sept nouveaux emplois. Un instant! Au
1er mai 1978, cette entreprise avait créé sept nouveaux
emplois.
M. Marchand: Au 1er mai.
M. Léonard: Au 1er mai.
Le Président (M. Baril): 201 ?
M. Marchand: 800 à 803, combien d'emplois?
Le Président (M. Baril): 201, vous l'avez demandé
aussi?
M. Marchand: Non.
M. Léonard: Non, d'accord.
M. Fontaine: Non.
M. Léonard: 800 à 803?
M. Fontaine: 800 à 803, durée du prêt et taux
d'intérêt.
M. Léonard: On vous fournira les documents, si vous
voulez.
Le Président (M. Baril): Justice, 100?
M. Marchand: Combien d'emplois y a-t-il à 800, 801, 802,
803? D'accord.
M. Léonard: Le taux d'intérêt, durée
du prêt et le nombre d'emplois.
Le Président (M. Baril): Justice, 100? 101? 200?
M. Marchand: À 201, M. le Président, y aurait-il
des clauses de renouvellement dans l'ancien contrat et le taux horaire? (18 h
15)
M. Léonard: En fait, oui on a voulu prolonger d'un mois,
si je comprends, au même taux pour pouvoir aller en soumissions
publiques.
Le Président (M. Clair): 300?
M. Fontaine: À 201, pourquoi a-t-on renouvelé
seulement pour un mois?
M. Léonard: Parce qu'on pensait pouvoir aller... On avait
déjà renouvelé du 1er avril au 1er juillet 1978 et on
pensait pouvoir compléter les soumissions publiques à temps.
Mais, cela n'a pas été suffisant. On a demandé une
prolongation d'un mois sur un renouvellement de trois mois.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Clair): 301 ? 302? 303?
M. Fontaine: Supplément pour porter à $79 173 pour
l'achat de paletots. Combien de paletots?
M. Léonard: Combien de paletots? Je n'ai pas le
renseignement mais ce que je peux dire que c'est que le présent
supplément ne constitue pas l'achat de paletots additionnels. C'est une
erreur qui s'était glissée dans les spécifications du
matériel lors de l'appel d'offres. Ah! je l'ai. Le nombre de paletots
achetés demeure le même, soit 1588.
M. Fontaine: 1588?
M. Marchand: Une erreur...
M. Léonard: Une erreur de spécification du
matériel.
M. Marchand: De spécification dans la demande de prix.
M. Léonard: Dans la spécification du
matériel lors de l'appel d'offres. Cela avait été
accordé par soumission.
M. Marchand: Est-ce que toutes les autres compagnies qui ont
soumissionné ont eu la même chance? Si toutes les autres
compagnies avaient soumissionné à $50 000 ou $60 000 ou $54 000,
l'autre était à environ $2000 et là elle n'a pas la
chance, avec le même matériel, de faire une soumission
convenable.
M. Léonard: Ce qu'on dit, c'est que c'était
effectivement le plus bas, Les Industries Bon Vivant, qu'on a
négocié avec le plus bas, la correction de la
spécification.
M. Fontaine: Quels étaient les autres qui avaient
soumissionné?
M. Léonard: Je ne sais pas. On peut le demander.
M. Fontaine: Fournir le renseignement. On va leur écrire
pour leur dire cela.
Le Président (M. Clair): Engagement 400? Revenu, 100?
Richesses naturelles, 200?
M. Fontaine: À 200, est-ce que c'est la première
fois qu'un tel contrat est négocié?
M. Léonard: On me dit que non. On me dit que cela fait
trois ou quatre ans. Ce sont les mêmes depuis trois ou quatre ans.
M. Fontaine: Au même prix?
Le Président (M. Clair): Engagement 300?
M. Léonard: Pas nécessairement au même prix,
mais ce sont des spécialistes de ces audiences en notes
sténographiques et je pense que c'est assimilable pratiquement à
des professionnels.
M. Fontaine: II n'y a pas seulement cette firme qui prend des
notes sténographiques et il y en a au Québec.
M. Marchand: Cela a eu lieu à Toronto?
M. Léonard: Cela a eu lieu à Ottawa. On me dit:
Pour l'enregistrement de notes sténographiques de ce type, il y a des
substituts qui existeraient aussi à Ottawa et il y en a un à
Québec et il pourrait y en avoir d'autres éventuellement.
Maintenant, ils sont spécialisés sur les témoignages en
commissions à la direction générale de l'énergie et
à l'Office national de l'énergie et ils sont sur les lieux
là-dessus.
M. Fontaine: ... qui sont employés là?
M. Léonard: Oui, à l'Office national de
l'énergie, oui, je comprends.
M. Fontaine: C'est parce qu'une sténographe fonctionne
toujours au son, elle peut prendre n'importe quoi.
M. Léonard: En tout cas, cela concerne des secteurs assez
spécialisés: les hydrocarbures, l'électricité, le
gaz naturel, le pétrole.
M. Fontaine: N'y aurait-il pas une possibilité de
vérifier si on ne pourrait pas avoir une firme du Québec pour
faire cela?
M. Léonard: II y en a une qui demeure à
Québec, qui enregistre, mais il faut souligner aussi qu'elle doit se
déplacer jusqu'à Ottawa pour faire
ce travail, ce qui provoquerait des frais de déplacement et de
séjour assez élevés pour un contrat de $25 000.
Le Président (M. Clair): Engagement 300. Engagement 301.
Engagement 400.
M. Bordeleau: À l'engagement 301, est-ce qu'on peut savoir
combien de ponceaux cela représente? Sans les situer exactement, combien
cela peut-il représenter de ponts? Y a-t-il une localisation, est-ce
pour une région ou à l'échelle du Québec?
M. Léonard: La livraison indique: pour divers endroits. Il
s'agit de constituer une banque de tuyaux pour le ministère des
Richesses naturelles.
M. Bordeleau: Bon, c'est un achat global.
M. Léonard: II y en a, en particulier, au millage 70, sur
le chemin de la baie James, au nord de Matagami. Il y en a
particulièrement là. Il y a des tuyaux de 30 pouces et de 36
pouces.
M. Bordeleau: D'accord. Le Président (M. Clair):
Engagement 401.
Terres et Forêts
Terres et Forêts, engagement 100.
M. Fontaine: Je voudrais faire une remarque
générale. Je n'ai pas de question à poser, mais je
voudrais tout simplement faire remarquer que c'est incroyable le nombre de
contrats, presque tous négociés, d'ailleurs, qu'on voit dans la
section des Terres et Forêts et un peu partout dans les différents
services du gouvernement. Il me semble qu'on devrait essayer d'épargner
de l'argent de ce côté-là en utilisant les fonctionnaires
qui sont d'ailleurs compétents dans ces différents
ministères. Il me semble qu'il y aurait un effort à faire de ce
côté pour essayer d'améliorer cette situation.
Le Président (M. Clair): Dois-je comprendre que
l'Opposition est disposée à passer un peu plus vite.
M. Marchand: Non, j'ai quelques questions à l'engagement
102. Combien d'emplois ont été créés?
M. Léonard: À l'engagement 102, combien d'emplois
ont été créés? Terres et Forêts.
M. Marchand: À l'engagement 103, le nom des membres du
jury de sélection.
M. Léonard: Y a-t-il un jury là-dedans?
M. Marchand: C'est un fichier.
M. Léonard: C'est un fichier du ministère.
Cela a fait l'objet de convention de travail et il y a un
arrêté en conseil. Il y a une évaluation des firmes qui
existe; chacune des firmes est évaluée. On peut vous
déposer...
M. Marchand: ... et on a déterminé les
montants...
M. Léonard: Pas nécessairement. C'est un exemple de
table de décisions. Là-dessus, je veux consulter avant de
déposer le document, parce qu'il y a des firmes qui sont
évaluées en rapport avec des travaux. Or, si on dépose
cela, vous comprendrez qu'il y en a qui peuvent les utiliser.
M. Marchand: Très bien. À l'engagement 200...
M. Léonard: Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a une
grille d'évaluation et je peux vous la montrer. Vous la voyez?
M. Marchand: D'accord, on voit la grille. Très bien.
À 200, M. le Président, le nom des administrateurs de
l'Association coopérative de travail de Guyenne; pour un engagement de
$127 400. À quel endroit? Les administrateurs seulement puisque c'est
à Guyenne.
M. Léonard: Le nom des administrateurs?
M. Marchand: C'est cela. Vous allez les fournir?
M. Léonard: Oui. C'est noté.
Tourisme, Chasse et Pêche
Le Président (M. Clair): Nous passons aux engagements du
ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche.
M. Marchand: 103.
Le Président (M. Clair): 103.
M. Marchand: Montant des deux autres soumissions, de Jacques
Guillon et Corporation International Inc. C'est un soumissionnaire choisi; ce
n'est pas nécessairement le plus bas soumissionnaire.
M. Léonard: Pas nécessairement.
M. Marchand: Les raisons du choix de ce soumissionnaire...
M. Léonard: Et le montant des deux autres.
M. Marchand: ... et le montant des deux autres. Vous ne l'avez
pas avec vous?
M. Léonard: Non.
M. Marchand: Nous allons à 200, M. le
Président.
Le Président (M. Clair): L'engagement 200. M. Marchand:
Nombre d'emplois? M. Léonard: Toulaskouata.
M. Marchand: M. le Président, je voudrais faire remarquer
au ministre que nous autres, comme le programme OSE... Souvent, on parle
d'emplois, de création d'emplois. Dès que nous verrons soutien
d'emplois, économie, nous demanderons toujours le nombre d'emplois. Si
vous le fournissez d'avance, vous allez peut-être éviter des
questions, mais tant que cela ne sera pas... C'est peut-être difficile,
mais chaque fois que ce sera là, comme cela, sans le nombre d'emplois,
on le demandera. Je passe à 400.
M. Léonard: Remarquez que, c'est toujours... M.
Marchand: Cossette et Associés?
M. Léonard: M. le député, je voudrais juste
vous faire remarquer qu'on est au niveau des prévisions et que ce n'est
pas des réalisations.
M. Marchand: On le demandera quand même. Le
Président (M. Clair): L'engagement 400?
M. Marchand: À 400, naturellement, c'est un autre contrat
négocié il commence à me faire déparler
Cossette et Associés, $58 000. Je pense qu'on n'en avait pas
parlé de celui-là. On était rendu à $2 800 000, on
va augmenter à $900 000. Pourquoi, encore, pas de fichier?
M. Léonard: C'est toujours le même...
M. Marchand: C'est toujours la même réponse, de
toute façon.
M. Léonard: ... le même comité de
sélection qui avait siégé le 26 juillet 1977 qui avait
confié pour deux ans les campagnes de promotion sur le marché
québécois à Cossette et Associés.
M. Marchand: Alors, ils sont très forts et, dans ce cas,
ils doivent avoir un très bon slogan et je vous demande le slogan. Et
nous allons aux Transports, M. le Président.
M. Fontaine: À 400, est-ce que cela comprend la
publicité pour la vente des condominiums?
M. Léonard: 400?
M. Fontaine: Oui, 400.
M. Léonard: Non.
Transports Le Président (M. Clair): Les Transports?
M. Marchand: Les Transports, nous allons à 200.
M. Proulx: À 111.
Le Président (M. Clair): 111 ?
M. Proulx: M. le ministre, c'est un contrat pour tondre le gazon
dans les comtés de Châteauguay, Huntingdon, Saint-Jean. Un
soumissionnaire soumissionne $29 380.66, l'autre soumissionne $29 380.66
à la "cenne" près et le troisième, Yvon Morin Inc., $33
217. Je trouve cela incroyable que deux soumissionnaires soumissionnent la
même somme! Premièrement, je trouve que c'est un mystère.
Un hasard! Deuxièmement, comment se fait-il que vous allez
m'expliquer le contrat soit de $29 000 plus imprévus et
variations? Est-ce que cela veut dire que le bonhomme part comme cela et,
après cela, il arrive avec les imprévus et met $3000 de plus?
C'est cela que je veux savoir.
M. Léonard: Non, le contrat est de $29 388, mais c'est le
ministère qui se réserve à un moment donné, quelque
chose comme cela, environ 10%. Mais c'est effectivement curieux qu'il y ait
deux soumissions exactement du même montant. C'est vraiment curieux. (18
h 30)
M. Proulx: Est-ce qu'il arrive souvent, depuis que vous
êtes là, que des soumissions, à un cent près,
sur...
M. Léonard: Souvent, je dis non; mais ce sont des choses
qui arrivent.
M. Proulx: À un cent près.
M. Léonard: Oui, des fois c'est 00, mais...
M. Fontaine: Serait-il possible d'avoir le nom des
administrateurs de Les Entreprises Chalco Enr?
M. Léonard: Oui.
M. Fontaine: C'est peut-être le même!
M. Léonard: Effectivement, vous voyez que nous n'avons pas
pipé les dés, c'est eux qui les ont pipés.
M. Fontaine: Oui, oui... M. Léonard: S'il y a
lieu...
M. Fontaine: C'est cela, mais ce n'est pas mieux...
M. Léonard: Mais on les découvre. M. Fontaine:
Ce n'est pas mieux... M. Léonard: Non...
Le Président (M. Clair): Avez-vous autre chose sur
d'autres engagements du ministère des Transports?
M. Léonard: C'est quand même curieux, je suis
d'accord.
M. Marchand: À 200, M. le Président, aux
Transports...
Le Président (M. Clair): Oui...
M. Marchand: Y a-t-il eu d'autres subventions et y en a-t-il
d'autres à venir? L'Association des gens de l'air du Québec,
à titre d'aide financière...
M. Léonard: Oui, il y avait eu en 1977/78, $100 000 et
c'est la même subvention cette année pour 1978/79.
M. Marchand: Est-ce que vous avez l'intention de la
répéter l'an prochain?
M. Léonard: Je ne peux pas vous répondre
là-dessus, c'est une décision que l'on prendra en temps et
lieu.
M. Fontaine: L'Association des gens de l'air, que va-t-elle faire
avec cette somme-là cette année? Il me semble avoir entendu dire
que l'association avait abandonné sa lutte devant les tribunaux...
d'autres moyens de pression?
M. Léonard: Je peux demander les justifications qu'il y
avait au départ. Maintenant...
M. Marchand: Maintenant est-ce que vous demandez un rapport des
dépenses de ces $100 000?
M. Léonard: Normalement oui. M. Marchand: Vous
avez...
M. Léonard: Nous avons toujours exigé les
états financiers dans le cas d'une subvention, c'est une règle au
gouvernement.
M. Fontaine: Cette subvention est versée depuis quand? La
première subvention qui a été versée...
M. Léonard: D'après ce que je peux voir ici, la
première a été versée au mois de mars 1977, parce
qu'il y a eu une autorisation en 1977.
M. Fontaine: Mars 1977. Est-ce que cela pouvait servir à
payer des dépenses antérieures à cette date-là?
M. Léonard: On me dit ici qu'il y a eu une décision
de principe d'aider les gens de l'air, sur une période de trois ans,
à la production de rapports, à raison de $100 000 par
année; mais on justifie par tranches de $100 000 cependant. Mais il y a
une décision de principe.
Le Président (M. Clair): D'autres questions sur
d'autres...
M. Marchand: Nous sommes aux Travaux publics, quant à
nous.
M. Fontaine: Pourrait-on vérifier, à l'article 200,
si lors de la première subvention qui a été versée,
on n'aurait pas fait des paiements à des membres de l'Assemblée
nationale? C'est seulement une vérification.
M. Léonard: Est-ce que la question est enregistrée
aux Débats?
M. Fontaine: Oui. L'an passé et cette année, pour
les deux ans.
Le Président (M. Clair): On passe à Travail et
Main-d'Oeuvre?
M. Marchand: Quant à nous, nous sommes aux Travaux
publics, à 701.
M. Fontaine: Transports à 207. Dans quel comté sont
effectués ces travaux?
M. Léonard: Dans le comté de Beauce-Sud.
M. Fontaine: Dans divers comtés, 207, Transports.
M. Marchand: Sur diverses routes, dans diverses
municipalités de divers comtés.
M. Léonard: D'accord. L'entrepreneur vient de Beauce-Sud.
On peut voir.
M. Fontaine: D'accord.
M. Léonard: Aux Transports, ils doivent avoir le
renseignement.
Le Président (M. Clair): On passe aux Travaux publics, M.
le député de Nicolet-Yamaska?
M. Fontaine: 704, Transports. Combien a coûté le
contrat de démolition du viaduc, construit l'an dernier au même
endroit? C'était un viaduc temporaire.
M. Léonard: Où voyez-vous cela? Comment dites-vous,
un pont temporaire, un viaduc temporaire?
M. Fontaine: Oui. C'est un contrat pour travaux
d'élargissement de l'autoroute 73, construction de rampes et du chemin,
revêtement souple et construction de deux ponts d'étagement. Mais,
avant cette construction, on avait fait des constructions temporaires. Je
voudrais savoir combien cela a coûté pour la démolition des
ponts temporaires, des viaducs temporaires.
M. Léonard: Si c'est disponible, on le saura. Cela se peut
que ce soit à l'intérieur d'un contrat global qui porte sur
d'autres données. On va le demander aux Transports, on ne l'a pas
ici.
M. Fontaine: Est-ce qu'on a revendu les matériaux ou si on
s'en est servi pour d'autres fins?
M. Léonard: On peut le demander. Ce n'est pas dans votre
comté?
M. Fontaine: Non, c'est dans le comté de Charlesbourg.
M. Léonard: Vous passez là de temps en temps, vous
restez là?
M. Fontaine: II y a déjà eu certaines questions
à l'Assemblée nationale là-dessus.
Le Président (M. Clair): Est-ce qu'on passe aux Travaux
publics, M. le député de Nicolet-Yamaska?
Travail et Main-d'Oeuvre
M. Fontaine: Je vais vous dire cela. Travail et Main-d'Oeuvre,
701, subventions dans le cadre du programme d'aide au travail aux
municipalités. Est-ce le programme qui remplace le programme Emplois
nouveaux? D'accord. 702, la durée de l'étude et la copie du
contrat.
M. Léonard: Je vous signale que ce n'est pas un contrat.
C'est une subvention à un institut.
M. Fontaine: Excusez-moi. Il n'y a pas de document? Est-ce qu'il
y a un document?
M. Léonard: Normalement, il y a un rapport qui est fourni
à la suite de la subvention à la fin des travaux, mais je doute
que ce soit déjà terminé. Cela vient d'être
accordé en juin 1978.
M. Fontaine: La durée de l'étude seulement.
M. Léonard: D'accord.
Travaux publics et Approvisionnement
Le Président (M. Clair): Les Travaux publics.
M. Marchand: 701?
Le Président (M. Clair): 701, pas de question avant, M. le
député de Nicolet-Yamaska?
M. Fontaine: Un instant, s'il vous plaît. C'est un
supplément pour porter à $1 895 000 le coût des honoraires
de trois sociétés professionnelles pour la préparation et
la surveillance des travaux de restauration et de réfection des
édifices A, B, D et E. Je voudrais savoir quel est le montant pour
l'édifice A et pour l'édifice B.
Une voix: Quel numéro?
M. Léonard: 100.
Le Président (M. Clair): Engagement 200?
Est-ce qu'il y a des questions avant, M. le député de
Nicolet-Yamaska?
M. Fontaine: Non, 202.
Le Président (M. Clair): 202.
M. Fontaine: C'est pour quels édifices?
M. Léonard: Travaux extérieurs sur la colline
parlementaire, on me dit que c'est encore sur A, B, C, D, E, les
édifices gouvernementaux.
M. Fontaine: Tous les édifices?
M. Léonard: Oui, A, B, C, D, E. Il s'agit de
réaménager les systèmes d'éclairage, les voies
piétonnières, les rues, les aires de stationnement, les parcs,
les cours, les espaces verts sur les terrains adjacents aux édifices A,
B, C, D, E, en vue d'en améliorer les conditions d'utilisation et
faciliter l'intégration harmonieuse et fonctionnelle des
différents édifices de la colline parlementaire.
Le Président (M. Clair): D'autres questions avant
l'engagement 701? M. le député de Laurier.
M. Marchand: À 701, 704 et 705, quels étaient les
taux de location d'un précédent contrat?
M. Léonard: Une augmentation dans le cas de 701, il y a
une augmentation de $1.80 le pied carré mais le bail datait de 1969. Il
serait donc passé de $1.00 à $2.80 mais il y a cependant un
réaménagement à l'intérieur. Il y a quand
même pas mal de modifications et depuis 1969, je pense que les prix ont
changé et vous demandez aussi?
M. Marchand: 704 et 705.
M. Léonard: II y a une augmentation dans ce cas-là
de $1.15 le pied carré qui est donc passé de $3.50 à
$4.65. Ce bail date de mai 1975.
M. Marchand: Et là, vous ne renouvelez que pour un an?
M. Léonard: Oui, c'est cela.
Dans le cas de 705, il y a un renouvellement avec une augmentation de
$0.60 le pied carré et $0.34 pour les améliorations locatives
ainsi que $0.32 pour l'entretien ménager, ce qui mettra fin à un
contrat supplémentaire qui avait été accordé par
l'exploitation des immeubles auparavant et le bail en vigueur date du premier
août 1975.
M. Marchand: Une augmentation de $1.41.
M. Léonard: Oui, sauf que, dans le cas de l'entretien
ménager, il y avait un contrat supplémentaire, il faudrait tenir
compte de cela.
M. Marchand: Qui actuellement n'existe plus.
M. Léonard: Oui, qui est annulé par le fait
même.
M. Marchand: Par l'augmentation.
M. Léonard: Oui, par l'augmentation, de sorte que
l'augmentation nette...
M. Marchand: C'est inclus dans l'augmentation du bail.
M. Léonard: Oui. L'augmentation nette est de $1.09.
M. Marchand: Merci, monsieur. M. Léonard: Cela
va?
Le Président (M. Clair): Pas d'autres questions sur les
engagements financiers du mois de juin?
Alors, la commission a terminé l'étude des engagements
financiers des mois d'avril, mai et juin. Conformément à
l'entente qui est intervenue, je pense qu'on comprend que les engagements du
mois de juillet seront étudiés lors d'une prochaine
séance, est-ce qu'il y a une date déterminée
immédiatement pour la prochaine séance?
M. Léonard: Non. pas encore. Je pense que nous avons bien
travaillé, je pense qu'on peut se rendre ce témoignage.
Le Président (M. Clair): Je vous remercie, messieurs, de
votre collaboration au cours de ces travaux.
M. Marchand: Troisième jeudi.
M. Léonard: Dernier jeudi du mois normalement.
M. Marchand: Alors, ce serait...
M. Fontaine: On a bien gagné nos $50.
M. Léonard: Moi, cela ne me donne rien.
Le Président (M. Clair): La commission ajourne ses travaux
au dernier jeudi du mois de septembre.
(Fin de la séance à 18 h 45)