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Etude des engagements financiers des mois de mai et
juin 1980
[Neuf heures cinquante et une minutes]
Le Président (M. Laberge): A l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission permanente des engagements financiers entreprend
l'étude des engagements financiers des mois de mai, juin et juillet
1980.
Les membres de la commission sont: M. Baril (Arthabaska), M. Fontaine
(Nicolet-Yamaska), M. Godin (Mercier), M. Guay (Taschereau), Mme LeBlanc-Bantey
(Iles-de-la-Madeleine), M. Lessard (Saguenay), M. Marchand (Laurier), M.
Mercier (Berthier), M. Ouellette (Beauce-Nord), M. Proulx (Saint-Jean), M.
Samson (Rouyn-Noranda), M. Verreault (Shefford).
Pourriez-vous désigner un rapporteur pour cette commission?
Une voix: II n'y a pas de rapporteur pour cette commission.
Le Président (M. Laberge): On me dit qu'il n'y a pas
besoin d'en désigner, c'est automatique.
M. Fontaine: Est-ce qu'il y a des intervenants, M. le
Président?
M. Lessard: M. le Président...
Le Président (M. Laberge): On m'a souligné que vous
deviez être remplacé cet après-midi.
M. Fontaine: Oui, par M. Cordeau (Saint-Hyacinthe).
Le Président (M. Laberge): J'indiquerai que, cet
après-midi, M. Cordeau (Saint-Hyacinthe) sera l'intervenant pour l'Union
Nationale.
M. Lessard: M. le Président, j'espère que les
membres de la commission ont passé d'excellentes vacances, qu'ils se
sont bien reposés et que nous allons être capables, ce matin, de
passer les trois mois que nous avons à étudier, soit mai, juin,
juillet.
Cependant, M. le Président, je voudrais faire une remarque. Je me
posais justement la question ce matin à savoir où nous en
étions rendus, quant aux nombreuses questions de nos amis de
l'Opposition. Le rapport que je reçois ce matin, au 27 août 1980,
m'indique le relevé des questions en suspens pour les mois
antérieurs: soit décembre 1979, zéro; janvier 1980, il
reste trois réponses; février 1980, aucune. En ce qui concerne
les questions en suspens pour le procès-verbal du 5 juin 1980, en mars
1980, il nous reste à répondre à deux questions; avril
1980, à neuf questions, ce qui veut dire que, au 27 août 1980, M.
le Président, grâce à la collaboration et au bon travail de
nos fonctionnaires qui communiquent avec les ministères, nous n'avons
que quatorze questions en suspens. Je pense bien qu'on fait quand même
des efforts assez considérables pour apporter des réponses aux
nombreuses questions que vous nous posez.
M. Verreault: M. le Président, je crois qu'il est
difficile, en ce qui nous concerne, de vérifier si c'est exact que les
réponses sont telles que le ministre vient de nous le dire. Admettant
que la chose soit exacte, on serait malhonnête de ne pas féliciter
les fonctionnaires et les collaborateurs du ministre.
De toute façon, si le ministre considère qu'on pose
beaucoup de questions je crois que c'est dans notre habitude il
peut toujours compter sur notre collaboration la plus étroite et
coutumière.
M. Fontaine: C'est exact, M. le Président, nous avons
reçu ces réponses; nous sommes en train de les examiner pour voir
si elles sont conformes aux questions que nous avons posées. Dans
l'ensemble, je pense que c'est un excellent travail qui a été
fait par le personnel du ministre qui nous fournit des réponses
adéquates et assez rapidement.
M. Verreault: Le gouvernement a quand même eu deux mois,
depuis la dernière commission, pour faire le travail.
Le Président (M. Laberge): Sur ces bonnes paroles, avant
d'entreprendre l'étude des engagements financiers du mois de mai, notre
ordre du jour nous demande d'accepter le procès-verbal de la
réunion de la commission qui a été tenue le 5 juin.
Avez-vous des remarques à faire sur ce procès-verbal?
M. Verreault: En ce qui nous concerne, aucune remarque, M. le
Président.
Le Président (M. Laberge): Le procès-verbal
sera-t-il adopté?
M. Verreault: Adopté.
Mai
Affaires culturelles
Le Président (M. Laberge): Adopté. Etude des
engagements financiers du mois de mai. J'appelle l'article 100 du
ministère des Affaires culturelles.
M. Verreault: A l'article 100, M. le Président, j'aimerais
savoir si le montant de $50 000 rembourse l'hypothèque en question ou
une tranche de... Est-ce la tranche du remboursement qu'on fait ou si
l'hypothèque est beaucoup plus considérable que le montant de la
subvention?
M. Lessard: C'est la partie de 1980-1981. C'est le montant
dû pour la partie de 1980-1981.
M. Verreault: Le montant de l'hypothèque se chiffre
à combien?
M. Lessard: Pardon?
M. Verreault: Le montant de l'hypothèque? On dit que c'est
pour l'année 1980-1981, mais un emprunt
hypothécaire. Est-ce une tranche des intérêts ou une
tranche du capital hypothécaire?
M. Lessard: Capital et...
M. Verreault: Pour ce qui est de la subvention de fonctionnement,
on le voit à l'article 101.
M. Lessard: D'accord. Capital et intérêts.
M. Verreault: Y aurait-il moyen de savoir le montant de
l'hypothèque totale ou qui reste à rembourser?
M. Lessard: Je ne l'ai pas, M. le Président, mais il y a
certainement moyen d'obtenir le montant de l'hypothèque.
M. Fontaine: Le Centre d'arts d'Orford a connu certaines
difficultés, l'an dernier, je crois. Avec ces deux subventions, aux
articles 100 et 101 et à l'article 101, il y a une tranche qui
est versée au Centre d'arts d'Orford ainsi que le paiement de
l'hypothèque de $50 000 à l'article 100 est-ce que
ça peut être de nature à faire en sorte que ce centre d'art
puisse dorénavant fonctionner adéquatement?
M. Lessard: M. le Président, je pourrais peut-être
préciser la question.On m'indique, par exemple, qu'en 1978-1979 la dette
était de $175 000. En 1979-1980, la dette était de $750 000, mais
on va vérifier quand même parce que je trouve ça... Il y a
probablement eu des travaux.
M. Verreault: $750 000? M. Lessard: $750 000.
M. Verreault: C'est un gros déficit.
M. Lessard: Oui, il y a eu une grosse augmentation.
M. Verreault: La question que j'ai posée...
M. Lessard: Cela pourrait expliquer les problèmes que
soulevait le député.
M. Verreault: Mais la question que je posais, c'est surtout au
niveau hypothécaire.
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: Je ne parle pasdu fonctionnement. On l'aura
à l'article 101.
M. Lessard: D'accord. Normalement, dans ces cas-là, comme
nous le demandons pour le Grand Théâtre de Québec et les
Grands Ballets canadiens, à la suite des problèmes, nous
demandons une espèce de budget qui permette à ces organismes de
diminuer leur dette et d'en arriver à une situation financière
améliorée. Je ne peux pas répondre à la question
comme telle. Cette année, en tout cas, nous n'avons pas vécu les
mêmes problèmes que l'an dernier.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour l'article 100?
M. Lessard: Vous l'avez.
Le Président (M. Laberge): Article 101
M. Verreault: A l'article 101, M. le Président, il y a
combien de tranches? Y a-t-il deux ou trois tranches? S'il y avait moyen
j'imagine que le rapport est déjà donné pour une dizaine
d'organismes si on avait le montant total des subventions de
fonctionnement, ce qui est prévu pour l'année 1980-1981, ce
serait apprécié.
M. Lessard: Vous demandez, en fait, s'il s'agit des seules
subventions, les subventions que nous allons accorder, qui sont comprises
dans...
M. Verreault: Non. C'est écrit ici: "Subvention
représentant la première tranche". Je demandais s'il y avait deux
ou trois tranches. En d'autres mots, je demandais la prévision
budgétaire pour chacun des organismes. Cela nous donnerait le montant
total de chacun.
M. Lessard: C'est exact. Avant de verser la subvention finale,
nous accordons 50% de subvention par rapport à l'année
antérieure. Lorsque nous recevons les bilans financiers, nous
complétons la deuxième tranche de subvention d'ajustement. Dans
ces cas-là, il s'agit, par exemple, pour chacun des cas, je pense,
exactement de 50% du montant antérieur. Je donne l'exemple de
l'Orchestre symphonique...
M. Verreault: De l'an dernier.
M. Lessard: De l'an dernier. L'an dernier, il avait reçu
$612 050, cette année, $306 025. C'est le même cas partout, de
telle façon que lorsque nous recevrons les bilans financiers, nous
verserons la deuxième tranche.
M. Verreault: En somme, si je comprends, la deuxième
tranche qui est prévue...
M. Lessard: Toujours.
M. Verreault:... doit être en fonction de l'année et
du déficit antérieur.
M. Lessard: C'est ça.
M. Verreault: D'accord. (10 heures)
M. Fontaine: Chaque année, on donne à ces
organismes des subventions assez importantes. Est-ce qu'on peut penser qu'un
jour ils vont réussir à s'autofinancer?
M. Lessard: Nous avons demandé, pour chacun de ces
organismes je me rappelle les principaux organismes, l'Orchestre
symphonique de Québec qui nous coûte le plus cher, les Grands
Ballets canadiens, etc. en collaboration avec le ministère des
Affaires culturelles, nous avons demandé un plan de redressement qui
permet de réduire les déficits. Cependant, il faut bien
comprendre que ce ne sont pas des organismes à but lucratif. Si nous
voulons
améliorer l'accessibilité à la culture, il faut
toujours subventionner. Tous les pays du monde, quels qu'ils soient,
subventionnent des organismes comme ceux-là.
M. Fontaine: Je comprends très bien cela. Mais quand on
est assuré d'avoir une subvention à chaque année, on est
parfois un petit peu plus large dans les dépenses.
M. Lessard: Un plan de redressement a été
proposé pour chacun des organismes afin d'avoir le contrôle des
dépenses.
M. Fontaine: Est-ce que ce plan est prêt?
M. Lessard: En fait, cela a été discuté avec
chacun des organismes. Je sais, par exemple, qu'avec l'Orchestre symphonique le
Conseil du trésor a discuté d'un plan de redressement. Dans le
cas des Grands Ballets canadiens, on a discuté d'un plan de
redressement. Dans chacun des cas où il y a eu des déficits
importants qui nous paraissaient trop élevés, on a demandé
au ministre des Affaires culturelles d'avoir une discussion avec chacun de ces
organismes pour qu'ils nous présentent un plan de redressement.
M. Fontaine: Si on veut, par exemple, prendre un cas particulier,
on peut demander au ministre des Affaires culturelles, il pourrait nous fournir
ce plan, c'est public?
M. Lessard: Probablement. Je prends note de votre question pour
répondre sur un cas précis.
M. Fontaine: Disons, le plus important, l'Orchestre symphonique
de Québec.
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: Je pense que la question à se poser, dans un
cas semblable, c'est de savoir si on est pour ou si on est contre. La
population est pour, donc il n'y a pas moyen de faire autrement.
Une voix: D'accord.
M. Fontaine: II y a moyen de contrôler les dépenses
pour que ce ne soit pas exagéré.
Le Président (M. Laberge): Article 101, cela va? Article
102.
M. Verreault: A l'article 102, la Fondation Robert-Cliche fut
fondée, j'imagine, après le décès du juge en
question. Il doit y avoir un conseil d'administration. Est-ce qu'on peut avoir
les noms des membres de l'administration? J'imagine que c'est pour la mise en
valeur de collections? Est-ce qu'il y a un montant total de ce projet?
M. Lessard: Je ne le sais pas, de mémoire, là. Il
me semble que le gouvernement met le même montant que celui recueilli
dans la population. Le ministère des Affaires culturelles y est
allé d'un montant égal à la souscription pour un premier
$100 000, si ma mémoire est bonne.
M. Fontaine: En plus de celui-là?
M. Verreault: Est-ce qu'il y aurait moyen d'avoir une copie de
l'entente?
NI. Fontaine: Est-ce que les activités de cette fondation sont
commencées?
M. Lessard: En fait, c'est une subvention de départ. C'est
cela, une somme équivalant aux sommes recueillies par les dons
populaires, soit $100 000. Ceci permettra d'éviter la traditionnelle
dépendance envers l'Etat de sociétés d'initiative locale
dont la Fondation Robert-Cliche est un exemple enviable.Les revenus
estimés annuels de la fondation sont de l'ordre de $30 000 ce qui est
suffisant comme budget de départ des activités. D'autres dons
sont susceptibles d'augmenter ce fonds au cours de l'année, en
particulier, en provenance d'entreprises privées régionales.
C'est en vue de conserver le patrimoine beauceron.
Le Président (M. Laberge): Article 102, cela va? 103?
M. Verreault: A l'article 103, le coût du projet total,
là on donne une subvention spéciale au Musée maritime
Bernier, au montant de $50 000. Est-ce qu'il y a un coût de projet total
dans les circonstances?
M. Lessard: Disons qu'on estime à tout près de $900
000... Voici, le financement du projet d'ensemble se répartirait comme
ceci: si on calcule les dons, on a estimé, mais pour cela il faut faire
attention, le don, par exemple, du brise-glace Ernest-Lapointe à $760
000, nous n'aurions pas eu à le payer.
Le transport a été payé. Le ministère
fédéral des Transports, transport du brise-glace de Québec
à L'Islet-sur-mer, $12 000; les Chantiers maritimes de Davie, dockage du
brise-glace dans le parc, $1500 en fait, les estimations de ce que cela
a pu coûter et la municipalité de L'Islet-sur-mer a fourni
$5000 pour l'aménagement. Le Musée maritime Bernier a fourni $10
000 et le gouvernement du Québec, pour l'aménagement du bassin,
$50 747. C'est à partir du Ernest-Lapointe qu'on a fondé le
Musée maritime Bernier et, actuellement, le gouvernement du
Québec en est à une participation de $50 747.
M. Verreault: II n'y a aucune contribution fédérale
dans un cas semblable?
M. Lessard: Ce sont les dons dont je vous ai parlé tout
à l'heure soit le Ernest-Lapointe. Ils ne savaient pas quoi faire avec
et ils l'ont donné.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): II y a beaucoup de travail
à y faire.
Article 103 adopté. Affaires culturelles, articles 400 à
403. Y a-t-il des questions?
M. Verreault: Non, cela va. C'est vrai que la subvention totale
prévue est de $ 1 250 000 et à l'article 403, c'est la
première tranche qui est d'environ $490 000.
M. Lessard: Oui. M. Verreault: Parfait.
Le Président (M. Laberge): Les articles 400 à 403
sont adoptés. L'article 600.
M. Lessard: C'est un cas où un plan de redressement a
été demandé.
Le Président (M. Laberge): Aux articles 600 et 601, il
s'agit de deux subventions.
M. Verreault: La première tranche. Il va y avoir une
deuxième tranche, j'imagine? C'est le même principe que celle
qu'on a rencontrée tout à l'heure.
M. Lessard: C'est le même principe. M. Fontaine: 50%
de l'année antérieure? M. Verreault: De déficit
antérieur. M. Lessard: C'est cela.
Le Président (M. Laberge): Les articles 600 et 601 sont
adoptés. Vous avez une question sur l'article 602?
M. Verreault: Contrat de services, pour la réalisation
d'un inventaire aérien, on dit "à caractère patrimonial
dans sept comtés du Québec". J'aimerais connaître les sept
comtés.
M. Lessard: Abitibi, Témiscamingue, Pontiac, Gatineau,
Labelle, Papineau et Argenteuil.
Le Président (M. Laberge): Article 603.
M. Verreault: On me dit que cela a été choisi par
un comité de sélection et que c'était un concours public.
Est-ce qu'il y avait une raison majeure pour que la soumission de Consultants
BMJ Inc. ait été refusée ou rejetée?
M. Fontaine: En fait, ilyenadeuxqui étaient plus
basses.
M. Lessard: Oui, je comprends.
M. Verreault: C'était un concours public.
M. Lessard: C'est toujours le même principe, M. le
Président, selon les plans et devis, comme je l'ai expliqué, la
recommandation ayant été faite par le comité.
M. Verreault: Je remarque à l'engagement 603 que le Centre
d'étude et de recherche (CERANE) revient assez fréquemment dans
les mois subséquents.
Je n'ai rien contre cela, cela va aider le député de
Beauce-Nord.
M. Lessard: Le contractuel a été choisi
conformément à la directive 478 du Conseil du trésor suite
à un appel d'offres public et sur recommandation d'un jury qui a
examiné les trois offres de services qu'on a reçues.
M. Verreault: Est-ce qu'on peut avoir les noms des membres du
jury.
M. Lessard: Membres du jury: Mme Carole Thibault, MM. Georges
Barré et Charles Martin.
M. Verreault: M. Baril?
M. Lessard:... Barré.
M. Verreault: D'accord.
M. Lessard: M. Charles Martin.
M. Verreault: Sont-ils tous du ministère des Affaires
culturelles?
M. Lessard: Oui. Un instant. Il y avait quelqu'un de
l'extérieur du gouvernement, M. Denis Émond.
M. Verreault: Les comtés touchés par ces recherches
archéologiques, quels étaient-ils?
Une voix: LG 2
M. Verreault: Bon, c'est vrai, vous avez raison, c'est dans la
région de LG 2.
M. Lessard: Oui
M. Fontaine: Mais c'est toujours le même problème
quand on fait un concours public. Je me demande pourquoi on a un comité
de sélection quand, parmi les trois soumissionnaires, on prend celui qui
coûte le plus cher. Je me demande quelle raison on peut invoquer pour
dire au gouvernement: Vous allez payer $20 000 de plus, mais c'est
celui-là que vous allez prendre.
M. Lessard: J'ai déjà expliqué cela à
plusieurs reprises, c'est en relation avec les plans et devis. Nous soumettons
des plans et devis sur lesquels des firmes spécialisées
présentent le projet comme tel et en relation avec l'objectif poursuivi
et la meilleure réalisation du travail, c'est là que le jury nous
recommande d'utiliser telle firme plutôt que telle autre.
M. Fontaine: Quand on fait appel à des firmes
spécialisées comme celles-là, les consultants BMJ ou James
Chism ou le Centre d'étude et de recherche, elles présentent des
soumissions, ce sont des experts dans le domaine; comment un jury qui, lui,
n'est pas expert peut-il dire au gouvernement: II y a trois soumissionnaires,
ils sont à tels prix, ils ont soumissionné tous les trois et ils
sont censés être des experts tous les trois, mais vous allez
prendre celui qui coûte le plus cher.
M. Lessard: Dans le fichier central, vous avez une classification
qui correspond à un moment donné, à cette catégorie
de firmes. La firme peut être experte, mais il peut arriver, selon les
différents paramètres que nous avons, que la firme décide
que, pour ce contrat, elle est plus ou moins intéressée, mais
elle veut y aller quand même pour connaître sa classification, etc.
Je ne parle pas de cette firme-là en particulier, mais, par exemple,
dans les différents paramètres que nous donnons, les facteurs, on
retrouve la qualification du personnel affecté à la
réalisation du projet. Si, par exemple, vous avez dans une firme des
gens qui travaillent depuis un certain temps, vous en avez qui sont plus
jeunes, etc., si la firme concernée ne veut pas, sur ce
projet-là, faire un effort particulier ou un effort spécifique et
qu'elle en donne la responsabilité à du personnel moins
qualifié, parce que son personnel très spécialisé
est occupé ailleurs, à du personnel je ne parle pas de ce
cas-là de moindre compétence par rapport à une
autre firme qui, elle, n'a pas beaucoup de travail pour le moment et
décide d'utiliser son personnel le plus spécialisé pour
faire ce travail, cela entre dans le taux de pondération pour trois
points.
M. Fontaine: Les argum'ents que vous nous donnez pourraient
peut-être valoir pour les cas sur invitation, mais là, ce sont des
concours publics.
M. Lessard: Oui, mais...
M. Fontaine: La firme qui soumissionne à un concours
public, c'est parce qu'elle est intéressée et parce qu'elle est
spécialisée dans le domaine. Elle a sûrement le personnel;
et si elle ne l'a pas, elle va le trouver, ce personnel propre à
l'emploi.
M. Lessard: Un instant. Pas nécessairement. Une firme
n'engagera pas, pour une période de deux mois ou trois mois, de nouveaux
employés alors qu'elle en a déjà d'autres. Il est possible
que cette firme soit déjà utilisée dans d'autres contrats
du gouvernement ou dans des contrats privés et qu'elle ait placé
le meilleur de son personnel à ces contrats. Je vous donne des facteurs
de pondération; par exemple, la qualification du personnel
affecté à la réalisation du projet. Cela compte dans
l'ensemble des points. On tient compte aussi de l'expérience
générale des firmes dans le type faisant l'objet du concours, la
qualité du plan de travail et la méthodologie proposée; la
capacité de production. (10 h 15)
Si la firme, par exemple, a déjà des contrats ailleurs et
n'est pas capable de nous produire le contrat à l'intérieur d'un
échéancier précis, cela a de l'importance.
Proximité des lieux des travaux; si la firme, par rapport à une
firme, est plus proche ou plus éloignée, cela donne un ensemble
de points. Chacun des membres du jury remplit une feuille en relation avec
cette pondération et, à la suite de ça, il sort un
résultat qui fait une moyenne et là...
M. Fontaine: Mais la distance de Québec ou Montréal
pour aller à LG 2, il n'y a pas...
M. Lessard: Pour aller à rencontre d'une décision
du jury, on doit aller au Conseil des ministres.
M. Fontaine: Quelles sont les raisons que le jury a
données pour choisir cette firme?
M. Lessard: Les raisons que j'ai, ce sont la classification, le
service du personnel relié à l'administration, la table de
décision, la tenue du concours. Exactement comme, pour un combat de
boxe, il y a trois juges, vous faites une moyenne et c'est celui qui a le plus
grand nombre de points qui l'emporte.
M. Verreault: II y a différentes manières de
demander des soumissions et, si on regarde les engagements à venir comme
ceux de mai, juin, juillet et août, que ce soient des contrats
négociés, que ce soient des soumissions publiques, on retrouve
étrangement des modifications dans l'attitude du gouvernement,
modifications qui sont complètement différentes de celles qu'on a
vécues dans le passé.
Dans un cas semblable, pour renchérir sur les arguments que mon
collègue de Nicolet-Yamaska donnait tout à l'heure, c'est
inconcevable que les gens qui ne sont pas experts fassent, selon les
critères, une sélection, sachant d'avance que si les gens
n'étaient pas conformes à la soumission publique, on aurait
dû les rejeter et marquer "non conforme à la soumission". Parce
que ça ne vaut pas la peine de demander un concours public, si on fait
un choix à partir de ces gens; on aurait pu passer par le
répertoire, il y a une sélection encore plus grande, vous auriez
eu un inventaire beaucoup plus élaboré qu'en demandant des
soumissions publiques. On va le voir dans d'autres circonstances, le CERANE, je
le mentionnais tout à l'heure, le fait fréquemment.
M. Fontaine: Vous avez trois fonctionnaires du ministère
qui décident pour le gouvernement de choisir une firme qui va
coûter $40 000 de plus.
M. Verreault: C'est ça, mais CERANE revient très
fréquemment.
M. Lessard: Non...
M. Fontaine: Non, excusez, $20 000.
M. Lessard: Maintenant, c'est le système, aimez-vous mieux
que ce soit le ministre qui choisisse?
M. Verreault: Non, ce ne serait guère mieux!
M. Fontaine: Ce sont des soumissions publiques; prenez celle qui
coûte le moins cher...
M. Lessard: Je ne le sais pas dans ce cas, mais vous pouvez avoir
un contrat qui ne se fait pas ou un contrat qui n'est pas conforme.
M. Fontaine: A ce moment, vous prendrez les mesures pour
poursuivre la compagnie ou la firme en question qui ne fait pas le travail
conformément au contrat qu'elle a signé avec le gouvernement.
M. Verreault: C'est ça. On doit déposer une
garantie comme quoi elle s'engage à respecter le contrat qu'elle va
signer avec le gouvernement.
M. Lessard: M. le Président, on a discuté des
principes, on est allé en concours pour la première fois dans
l'histoire du Québec, au lieu que ce soit le ministre qui
décide...
M. Fontaine: Ce n'est pas la première fois dans l'histoire
du Québec qu'il y a des concours, mais c'est la première fois que
ce sont les fonctionnaires qui choisissent les firmes qui coûtent le plus
cher.
M. Lessard: Qui recommandent...
M. Verreault: Oui, mais qui choisissent quand même.
M. Lessard: C'est ça, c'est un jury. M. Fontaine:
Mais ça ne sert à rien, ça.
M. Lessard: C'est comme les concours de la Commission de la
fonction publique, il y a un jury.
M. Verreault: D'accord, M. le Président...
M. Fontaine: Oui, mais là, on juge des personnes.
M. Verreault:... Thibault, Barré, Martin et Emond, quelles
sont leurs qualifications pour justifier si ces firmes ont les qualités
requises pour contracter cet engagement?
M. Lessard: Je vous ai dit que c'est en relation avec les mesures
de pondération que je vous ai déjà
énumérées; ça fait un ensemble de points. Vous
avez, par exemple, dans la table de décision, la firme A, la firme B, la
firme C, et vous ajoutez à ça un certain nombre de points; le
total de ces points, en ce qui concerne les paramètres, cela fait qu'une
firme est plus haute que les autres.
M. Fontaine: Pouvez-vous les déposer ces... M. Lessard:
Non, je ne peux pas, M. le Président.
M. Fontaine: Vous ne pouvez pas les déposer. Vous voyez,
on a un problème.
M. Verreault: Ce qu'on a entendu depuis quatre ans, en ce qui
concerne le patronage, cela a été simplement du bla-bla. Ce qu'on
a entendu depuis quatre ans concernant les gros changements catégoriques
qu'il y a au point de vue patronage, ça n'a été que du
bla-bla, ça a été simplement du pareil au même.
M. Lessard: Si c'est votre opinion, que voulez-vous!
M. Verreault: Ce n'est pas simplement la mienne, je pense que
c'est l'opinion de beaucoup de personnes. D'ailleurs, au cours des prochains
engagements, on va le voir.
M. Fontaine: C'est facilement attaquable cette chose, parce que
vous prenez des fonctionnaires de votre gouvernement pour leur demander de
choisir des firmes.
M. Lessard: Remarquez que, quant à moi, j'aimerais autant
que ce soit le ministre qui décide, mais, enfin!
M. Verreault: Vous savez, ça n'aurait pas changé
grand-chose de toute façon.
M. Fontaine: Au moins, on saurait...
M. Verreault: Cela aurait été plus clair, ça
n'aurait pas été...
M. Lessard: En fait, je pense qu'on a fait disparaître,
dans l'attribution de ces contrats, toute la question de partisanerie
politique; on a organisé un fichier...
M. Fontaine: C'est complètement faux!
M. Lessard:... on a fait des concours publics.
M. Verreault: C'est ça et vous ne choisissez pas la
plupart des soumissions.
M. Lessard: Encore là, à un moment donné,
l'Opposition n'est pas satisfaite.
M. Verreault: C'est ça, ce que vous dites...
M. Fontaine: Le "taponnage" qui se faisait avant par le ministre
se fait maintenant par les fonctionnaires. Les fonctionnaires travaillent pour
le ministre.
M. Lessard: Non. En fait...
M. Fontaine: C'est une façon un peu plus
détournée de faire la même chose que ce qui se faisait
avant.
M. Verreault: Disons que c'est légalisé. Ce qui
était honteux autrefois est légalisé aujourd'hui.
M. Fontaine: Quand on fait un concours public, on prend la firme
dont la soumission est la moins élevée.
M. Lessard: C'est exactement ça. A ce moment-là, on
va s'attaquer à tout le système de la Commission de la fonction
publique. Quand on a à embaucher du personnel, par exemple, au niveau de
nos directions et dans nos différents ministères, c'est un
concours...
M. Verreault: Ce n'est pas...
M. Fontaine: Ce n'est pas la même chose lorsqu'on embauche
du personnel.
M. Lessard: Ces gens-là qui sont membres du jury...
M. Fontaine: On vérifie si une personne a des
qualifications et on l'embauche ou pas. Ce n'est pas
la même chose. Ce sont trois firmes qualifiées qui vous
font des soumissions.
M. Lessard: Et que...
M. Fontaine: Vous devez prendre la moins chère, si vous
n'avez pas de raison particulière de croire que cette compagnie ne
pourra effectuer le travail.
M. Verreault: II n'y a que cela à voir.
M. Fontaine: Elle vous donne des garanties. Elle doit
déposer des chèques, des montants d'argent qui sont
demandés pour garantir l'exécution du travail. Ce sont trois
firmes spécialisées. On n'a pas de raison de croire qu'il y en a
une meilleure que l'autre.
M. Lessard: Cela dépend.
M. Fontaine: II y a trois fonctionnaires qui viennent nous dire
qu'il faut prendre celle qui coûte le plus cher.
M. Lessard: Cela dépend. Je vous ai expliqué tout
à l'heure qu'en ce qui concerne.par exemple... Tout à l'heure, je
vous donnais le choix. Il y a eu deux concours. La première étape
du concours, c'est pour voir si les trois firmes sont capables de faire le
travail.
M. Verreault: Et elles l'étaient, puisqu'elles ont
soumissionné.
M. Lessard: La deuxième étape, c'est de calculer
laquelle des firmes va être choisie. Il y a des facteurs comme le montant
des honoraires demandés, la qualification des membres pour
l'exécution du mandat. Je vous ai expliqué tout à l'heure
qu'une firme pouvait très bien cela ne veut pas dire que la firme
comme telle n'a pas la compétence globale mettre sur un projet...
On ne sait pas l'analyse de l'ensemble des spécialistes qui travaillent
à l'intérieur de cette firme, mais on dit, pour ce projet:
Quelles sont les personnes spécialisées que vous allez prendre
pour remplir ce mandat? Cela peut très bien arriver qu'une firme
décide de mettre du personnel moins qualifié par rapport à
une autre firme.
M. Verreault: Voyons donc!
M. Lessard: Oui, je comprends! Qu'est-ce que tu veux? Un jeune
ingénieur...
M. Verreault: Voyons! Une firme responsable... J'espère
que, dans vos fichiers...
M. Lessard: Cela dépend du personnel disponible. Entre un
jeune ingénieur de deux ans et un ingénieur de douze ans, il y a
quand même une différence. Si vous mettez un jeune
ingénieur de deux ans sur le projet et que l'autre firme...
M. Verreault: Avez-vous des préjugés contre les
jeunes ingénieurs?
M.Lessard:... met un ingénieur de douze ans... Je n'ai
rien contre les jeunes, voyons!
M. Verreault: La compétence reste quand même. M.
Lessard: Soyez donc logique!
M. Verreault: Ils ont peut-être des méthodes plus
rafraîchies que les vieux.
M. Lessard: L'expérience et le degré de
connaissance dans la discipline concernée, la qualité du travail,
la collaboration, les performances manifestées dans le
passé...
M. Verreault: De toute façon, l'argumentation que vous
donnez n'est pas valable.
M. Lessard:... la méthodologie préconisée,
etc.
M. Verreault: De toute façon...
M. Lessard: Cela fait une somme totale.
M. Verreault:... c'est un exemple de plus de la transparence du
gouvernement et...
M. Lessard: C'est ça. Nous sommes beaucoup trop
transparents.
M. Verreault:... on ne peut pas faire autrement que de prendre la
parole du ministre et les réponses qu'il nous donne.
M. Lessard: Nous avons été trop transparents. M.
Verreault: Oui, oui, mon oeil.
M. Fontaine: M. le Président, vous avez là trois
firmes spécialisées dans les recherches archéologiques et,
en plus, en ethnologie. Je ne pense pas qu'il y en ait des quantités
astronomiques au Québec. Ce sont peut-être les trois seules, je ne
sais pas. Je ne vois pas pourquoi trois fonctionnaires décideraient
qu'il y a deux compagnies là-dedans qui ne sont pas capables
d'exécuter ce travail, même si elles demandent moins cher et
même si elles donnent toutes les garanties prévues aux devis. On
demande de fournir un chèque pour couvrir un certain montant avant que
la soumission soit acceptée. Si le gouvernement veut continuer à
agir de cette façon, arrêtez simplement de faire des soumissions
publiques et embauchez vos amis.
M. Verreault: C'est ça. On n'a rien contre ça.
Chacun son tour...
M. Fontaine: Si c'est ce que vous voulez faire,
embauchez-les.
M. Verreault: De plus, je dis que...
M. Fontaine: Dites-le plus ouvertement.
M. Lessard: M. le Président, j'ai donné la
raison.
M. Verreault:... dans les circonstances, pourquoi n'a-t-on pas
écrit aux firmes "Consultants BMJ et James Chism" que, dans les
circonstances, elles
n'étaient pas conformes à la demande ou aux devis de la
soumission?
M. Lessard: Non, elles étaient conformes. Elles avaient
réussi le premier concours.
M. Verreault: Cela répond directement à ce que vous
n'osez pas dire. Ce n'étaient pas des petits amis à ce
moment-là.
M. Lessard: En tout cas, ce n'étaient pas nos amis. Ce
n'est pas nous qui choisissons.
M. Verreault: De toute façon, je n'ai rien contre vos
amis. Vous pouvez avoir les amis que vous voulez, mais, au moins, faites-le
décemment. Quand vous demandez des soumissions publiques, respectez au
moins le phénomène des soumissions publiques. Si vous voulez les
négocier, négociez-les.
Jusqu'à maintenant, on s'est fait passer des épinettes en
grand nombre et on va en avoir un paquet ici encore. Vous allez voir, au
ministère des Transports, ce n'est que de cela qu'il y a eu. Dans les
circonstances, une de plus, une de moins sur l'ensemble. Cela achève, de
toute façon. C'est tout ce qu'on avait à dire, parce que si on
s'attarde sur cela, il y en a un paquet comme cela, on ne passera pas la
journée.
Le Président (M. Laberge): Vous allez être pris
longtemps. Article 604, cela va?
M. Lessard: C'est sur la même reprise.
M. Verreault: Article 604, à peu près la même
chose.
M. Fontaine: C'est sur invitation.
Le Président (M. Laberge): Article 604, adopté.
Article 605.
M. Verreault: A l'article 605, j'aimerais savoir le montant des
soumissions des autres compagnies. On dit qu'il y a eu dix soumissions de
demandées, cinq de reçues. On parle de celle de Paul-A. Joncas
à $30 000, y a-t-il possibilité d'obtenir le nom de chacun des
autres soumissionnaires?
Le Président (M. Laberge): Article 605, adopté.
Article 800.
M. Verreault: Article 800, c'est...
M. Lessard: C'est-à-dire que je ne les ai pas. Dans ce
cas, c'est $30 000. Il y a eu un jury. C'est le plus bas soumissionnaire.
D'accord, je vous donnerai les autres.
Le Président (M. Laberge): Article 605, question
posée. Article 800.
M. Lessard: 605?
M. Verreault: Oui. Est-ce que c'est la première subvention
que reçoivent les Productions Géant Beaupré? J'aimerais
savoir si c'est la première fois qu'ils reçoivent une subvention
et quels sont les noms des membres de ce conseil d'administration de cet
organisme. Cela va?
M. Lessard: En fait, c'est dans le cadre...
M. Verreault: Oui, favoriser de l'expansion. Je veux savoir,
comme je vous l'ai dit, si c'est la première subvention du genre que
reçoit cette firme et qui sont les membres du conseil de direction,
d'administration?
M. Lessard: D'accord.
Affaires intergouvernementales
Le Président (M. Laberge): Cela va pour l'article 800.
Affaires intergouvernementales, engagement 100.
M. Verreault: C'est un renouvellement de contrat à
l'article 100, Affaires intergouvernementales. Est-ce qu'il y a eu une
majoration de 10% dans le contrat de service? 10% environ?
M. Lessard: C'est 10%.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Elément 2?
Une voix: Depuis quand est-elle là?
Le Président (M. Laberge): Question à l'engagement
100. M. le député de Nicolet.
M. Fontaine: A l'engagement 100, depuis quand est-elle
là?
M. Lessard: Je peux vérifier, M. le Président. Un
instant.
Le Président (M. Laberge): La question est posée.
Engagement 200?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Affaires
municipales.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Cela va. 101 ?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Engagement 400?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Affaires municipales,
engagement 605, du même type?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Pas de question? Engagements
800, 801?
M. Verreault: D'accord.
Affaires sociales
Le Président (M. Laberge): Affaires sociales, engagement
400?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): De 600 à 605?
M. Verreault: II y a une somme de $435 000, subventions à
divers organismes du réseau des affaires sociales pour le paiement des
frais de location d'espaces couvrant la période d'environ un mois. On
dit: Voir la liste ci-jointe. Cela a été fait en fonction de
quoi? Pour quelle raison a-t-on loué des espaces pour une période
d'un mois dans différents établissements paragou-vernementaux,
pour presque un demi-million de dollars? Est-ce que c'est pour de la promotion,
pour de l'entreposage, pour de la négociation patronale-syndicale?
M. Lessard: Ce n'est pas de la location d'espaces pour un mois.
C'est compté tous les mois. En fait, vous les avez. Ce sont des CSS.
M. Verreault: D'accord, mais remarquez, louer pour un mois un
espace...
M. Lessard: Ecoutez, je vais vérifier. Il ne semble pas
que ce soit de la location pour un mois. C'est de la location annuelle,
payée en fait tous les mois. C'est réparti sur douze versements,
c'est-à-dire que c'est comme vous, vous payez votre loyer pour douze
mois, nous autres, au gouvernement, on paie.
M. Verreault: Disons que de mémoire peut-être
que j'en ai sauté des bouts un article semblable des affaires
sociales ne m'a jamais frappé.
M. Lessard: Moi non plus. C'est la première fois que je
vois cela.
M. Verreault: C'est cela. Je me posais la question. Il arrive au
ministère du Revenu, à titre d'exemple, que les fonctionnaires du
ministère du Revenu vont en province pour donner des explications,
fournir des détails sur les nouveaux processus de la loi de
l'impôt. C'est cela. Je sais bien que mon collègue faisait tout
à l'heure une réponse assez cocasse, qui pourrait être
sensée.
M. Lessard: Ecoutez, je retiens ma réponse. En fait, on
m'indique que ce sont des versements mensuels. Maintenant, comme c'est la
première fois que je le vois... (10 h 30)
M. Verreault: C'est cela.
M. Fontaine: Au 15 avril, cela fait plus qu'un mois.
M. Verreault: Approximativement un mois, si on inclut les fins de
semaine.
M. Lessard: On vérifiera, M. le Président. M.
Fontaine:...
Le Président (M. Laberge): A l'engagement 600, il y a une
question qui demande vérification.
M. Verreault: Oui. A l'engagement 602, je ne sais pas s'il y a eu
erreur dans mon cahier ou si j'ai mal cherché je ne sais pas si
mon collègue a eu la même difficulté mais on dit de
voir la liste ci-jointe, et je ne l'ai pas eue dans mon cahier.
J'apprécierais beaucoup, dans les circonstances, qu'elle nous soit
fournie. A l'engagement 603, la liste que j'ai trouvée se chiffre
à $2 251 000 et des sous. Si je pouvais avoir la liste corrigée
de ces deux engagements, 602 et 603, je l'apprécierais. Je n'ai pas
d'autres arguments ni d'autres questions.
M. Lessard: On conciliera les chiffres, M. le
Président.
M. Verreault: La liste de l'engagement 602, je ne l'ai pas; on
dit "ci-jointe". A l'engagement 603, il me manque probablement des pages parce
qu'au lieu de $3 500 000, j'arrive à $2 200 000. Ce n'est pas majeur, ce
sont des articles.
M. Lessard: Les $3 494 000 de l'engagement
603,vousdevezcompiler$1 242 880.48 et $2 251 700 que vous avez sur votre liste,
les deux dernières pages.
M. Verreault: D'accord, il m'en manquait une, d'abord,
peut-être par erreur.
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: II m'en manque une.
M. Lessard: II vous en manque une? M. Verreault: Oui et
à l'autre article...
Le Président (M. Laberge): II y a cinq pages.
M. Lessard: C'est la même chose, ce sont $428 737 qui
s'ajoutent aux $417 594, c'est-à-dire que dans la première liste,
il doit y avoir un report. C'est cela, c'est un genre de report.
M. Verreault: II me manquait une page à l'article des $3
000 000, à 603.
M. Lessard: II vous manque une page à l'article des $3 000
000. Qu'avez-vous comme montant global?
M. Verreault: J'ai simplement le dernier article que vous avez
mentionné.
M. Lessard: $2 251 000?
M. Verreault: Exactement.
M. Lessard: Vous n'avez pas celui des $1 242 000.
M. Verreault: Non.
Le Président (M. Laberge):...
M. Verreautt: Je ne l'ai pas, j'ai vérifié.
Le Président (M. Laberge): D'accord.
M. Lessard: On vous le fournira.
M. Verreault: Pour l'autre, j'ai les deux et à ce
moment-là, cela répond à ma question sur l'article 602.
Alors, il reste la première page des $1 000 000. Si je peux
l'obtenir.
M. Lessard: M. Nadeau pourra faire la photocopie et vous la
remettre.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Alors, cela couvre les
engagements 601, 602, 603 et 604.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 605.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 800.
M. Verreault: Juste par curiosité, à l'engagement
800, où est l'hôpital Notre-Dame-de-Sainte-Croix? On ne mentionne
pas le comté.
M. Lessard: Je ne sais pas mais il me semble que normalement ce
serait dans le comté de Lotbinière. On me dit Mont-Laurier.
M. Verreault: Ce serait à Mont-Laurier.
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: Est-ce que Lotbinière est dans votre coeur
plus que les autres?
M. Lessard: Les membres décideront et le
député aussi.
M. Verreault: Cela va.
Agriculture, Pêcheries et Alimentation
Le Président (M. Laberge): Agriculture, Pêcheries,
Alimentation, engagement 100.
M. Verreault: Cela va.
M. Fontaine: A l'engagement 100, M. le Président, la
compagnie de viande Interstate Ltée, est-ce que le ministre a pris les
dispositions nécessaires pour demander la francisation du nom avant que
la Régie de la langue française soit abolie par le Parti
libéral?
M. Lessard: Non, normalement, ils devraient se soumettre à
la décision de la régie.
M. Verreault: Ils ont au moins le "Ltée" correct. Cela
va.
M. Fontaine: A l'engagement 101, ce sont des soumissions
publiques et on n'a pas tenu compte... Je ne sais pas quels critères on
peut appliquer là-dedans.
M. Lessard: Les mêmes critères.
M. Fontaine: Mais, est-ceque vous avez
vérifié...
M. Lessard: Un instant! Ce n'est pas la même chose.
M. Verreault: Si vous aviez seulement une politique, M. le
ministre, vous n'auriez pas ce problème.
M. Lessard: Des ballots de ripe pressée et
séchée livrables en sacs de quatre pieds cubes, je pense bien
qu'il n'y a pas grandes modalitésqui peuvent changer
là-dedans.
M. Fontaine: II y a juste des élections!
M. Lessard: Analyser la façon dont les sacs sont
faits.
Le Président (M. Laberge): Cela va? Engagement 400.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Engagement 600
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Engagements 601 à 608, y
a-t-il des questions?
M. Verreault: A 609, peut-être.
Le Président (M. Laberge): Engagement 609.
M. Verreault: Oui, le plus bas soumissionnaire a
été accepté. On dit "six soumissions" et je n'en vois que
cinq, j'aimerais connaître la sixième.
M. Lessard: Soumissions reçues.
M. Verreault: Oui, cinq, mais on en a quatre; où est la
cinquième? Je veux bien croire que c'est le plus bas soumissionnaire,
mais n'étant pas indiquée là, la cinquième
inconnue, je me pose la question.
M. Lessard: C'est l'Agence de sécurité
régionale, 1236 rue Saint-Hubert, Montréal. Elle donne un prix
global de $35 262.
M. Verreault: $35 262. Parfait.
M. Fontaine: On est rendu où?
Le Président (M. Laberge): Engagement 609.
M. Fontaine: J'aurais une question à 607 et à
608.
Le Président (M. Laberge): On peut revenir, on est
passé rapidement. M. le député de Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: On donne une subvention pour la rationalisation du
secteur des viandes. Est-ce que le ministre pourrait nous dire un peu ce que
c'est, en général? A l'engagement 608, c'est Guy Grenier
Limitée. On ne dit pas si c'est un abattoir. Qu'est-ce que c'est, la
rationalisation en question?
M. Lessard: C'est dans le cadre des normes et des critères
institués en ce qui concerne le contrôle de la viande. Comme nous
avions un programme qui nécessitait des investissements pour les
boucheries et qui nécessitait un contrôle, par exemple, par des
inspecteurs, à la suite de ce qui s'est passé en 1974,
particulièrement, de mémoire, je pense qu'on donne 35%; il faut
que ce soit soumis à un comité et on donne, il me semble, 35% de
la somme qui est nécessaire pour se soumettre aux normes et aux
critères gouvernementaux. Il s'agit d'un programme dont je peux vous
faire parvenir une copie; il n'y a aucun problème.
M. Fontaine: S'il vous plaît. Ce ne sont pas
nécessairement des abattoirs, ce peut-être des comptoirs de viande
aussi.
M. Lessard: Ce peut-être des comptoirs de viande. M.
Fontaine: D'accord.
M. Lessard: II y a deux programmes, il y a le programme pour les
abattoirs et il y a le programme pour les comptoirs de viande en gros.
M. Fontaine: En fait, 607 est pour un abattoir et 608 pour un
comptoir.
M. Lessard: Oui.
M. Fontaine: Pourriez-vous nous envoyer les deux programmes?
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour les engagements
600 à 608. L'engagement 609 est adopté, j'appelle l'engagement
610.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagement 611.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Communications. Engagement
400.
M. Verreault: Cela va.
Conseil du trésor
Le Président (M. Laberge): Cela va. Conseil du
trésor. Engagement 200.
M. Verreault: Contrat de services pour agir à titre de
conseiller spécial. On va demander simplement le curriculum vitae de Me
Lucien Bouchard.
M. Lessard: II est bien connu.
Le Président (M. Laberge): 200. Curriculum vitae.
Conseil exécutif
Conseil exécutif. Engagement 100.
M. Verreault: II n'y a aucune participation
fédérale dans cela?
M. Lessard: Non.
Le Président (M. Laberge): Cela va? Engagement 200.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagement 400.
M. Verreault: A l'engagement 400, c'est une subvention
j'aimerais savoir quel est le montant total du projet à la
Corporation du comité organisateur des rencontres francophones du
Québec qui a eu lieu en juillet 1980.
Le Président (M. Laberge): Le montant total du projet.
M. Lessard: $505 600. M. Verreault: Pardon?
M. Lessard: $505 600. La présente demande porte non
seulement sur l'organisation de l'événement de juillet 1980, mais
aussi sur le budget de fonctionnement de la Corporation du comité
organisateur des rencontres francophones du Québec désormais
permanent. En tout, la prévision des dépenses est de $505 600 et
elle se répartit en $177 600 à titre de budget de fonctionnement
et $328 000 comme budget d'opération.
M. Verreault: Cela dure combien de temps?
M. Lessard: A part la participation du gouvernement du
Québec, les autres sources de revenu seraient d'autres organismes
gouvernementaux, pour $70 000; le secteur paragouvernemental ou privé,
$15 000; les frais d'inscription des participants, $25 000; et les revenus
d'exploitation des spectacles et des livres, $20 000.
M. Verreault: Mais est-ce que cet organisme, la Corporation du
comité organisateur, existe depuis longtemps?
M. Lessard: Depuis juillet 1978, le Conseil de la langue
française réalisait une première rencontre des
francophones d'Amérique dans le cadre de la fête du
retour aux sources pour le 370e anniversaire de la fondation de
Québec.
M. Verreault: Ce n'était pas l'année passée?
M. Lessard: En juillet 1978.
M. Verreault: Cela a commencé avec le 370e anniversaire en
1978.
M. Lessard: L'année suivante, la relève du Conseil
de la langue française était... En fait, à la suite de
cette rencontre s'est constituée la Corporation de la rencontre des
peuples francophones, identité qui est maintenant incorporée.
Depuis ce temps...
M. Verreault: Est-ce qu'on mentionne combien ils ont reçu?
Ils doivent recevoir une subvention depuis 1978 dans ce cas?
M. Lessard: Le niveau des dépenses, pour la période
du 1er juin au 30 septembre 1979, était de $235 000. Les revenus, encore
une fois, provenaient en grande partie des ministères et organismes
publics tels que le Conseil exécutif, le ministère des Affaires
culturelles, le ministère des Affaires intergouvernementales, le
ministère de l'Education du Québec.
M. Verreault: En 1978-1979, ils ont reçu $235 000; cette
année, en 1980, $505 000.
M. Lessard: Je vous donne les chiffres. Du 1er juin au 30
septembre 1979, les subventions reçues de différents organismes
sont: Conseil exécutif, $173 000; ministère des Affaires
culturelles, $8000; ministère des Affaires intergouvernementales, $9000;
le ministère de l'Education du Québec, $10 000, etc. Je n'ai pas
la somme globale, je pourrai vous la donner. Cela fait $200 000 en tout de la
part des...
M. Verreault: Des ministères. Mais ça donne, cette
année, un total de $505 000, ce qui est le double de l'an passé,
c'est beaucoup d'argent. Est-ce que ça vaut vraiment la peine? De toute
façon, c'est passé!
M. Lessard: Nous avons l'estimation du budget qui a
été accepté.
M. Verreault: C'est de l'argent gaspillé, c'est tout! M,
le Président, de 600 jusqu'à...
Le Président (M. Laberge): Jusqu'à 610?
M. Verreault: Ce n'est pas tout à fait comme ça que
je veux le dire, ça se peut; oui, c'est ça.
Le Président (M. Laberge): C'est toute une série de
subventions.
M. Verreault: Au moins, à 609, on donne des subventions
différentes, je n'ai rien contre ça, mais j'aimerais savoir le
montant du projet en question; on le mentionne dans d'autres engagements, mais
à ces éléments, ce n'est pas mentionné. Normalement
on dit: Le projet total est X, subvention de tant.
Le Président (M. Laberge): De 600 à 609, c'est tout
du même type.
M. Verreault: D'accord, ça va.
Le Président (M. Laberge): Engagement 610, subvention de
l'OPDQ. Cela va?
M. Verreault: D'accord.
Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières
Le Président (M. Laberge): Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières, engagement 200.
M. Fontaine: M. le Président.
Le Président (M. Laberge): M. le député de
Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: Je voudrais savoir le nom des membres du
comité de sélection et le nom des autres soumissionnaires.
M. Lessard: Pour le comité de sélection: Jacques
Pigeon, ministère des Affaires sociales; Jacques Brunelle,
ministère des Communications; Claude Lecavalier, ministère des
Communications; Pierre Murray, secrétaire, ministère des
Communications.
Les trois agences qui ont obtenu les meilleures notes ont
été. Groupe Intercommunications; Cabana-Séguin et
Publicité Cogem.
M. Fontaine: Le montant des soumissions de ces firmes?
M. Lessard: Dans ce cas, il n'y avait pas de soumissions,
c'était une présentation de projet. Nous compensons pour les
coûts de préparation du projet, alors les deux firmes qui n'ont
pas été retenues ont reçu $2500 comme
dédommagement.
M. Verreault: Comme dédommagement; c'est fantastique!
M. Fontaine: Je vais me lancer là-dedans!
M. Lessard: C'est depuis ce temps que nous avons une bonne
publicité.
M. Verreault: Oui, je comprends ça; ça nous
coûte cher aussi!
M. Lessard: Non, moins cher que ça ne coûtait
auparavant. Prenez...
M. Verreault: Non, les faits sont là, M. le
Président.
M. Lessard: ... Pierre Tremblay et Associés a
réduit ses honoraires, à la suite d'une soumission, de 15%
à 8,5%.
M. Verreault: L'an passé, vous êtes parti de $ 12
000 000 et vous êtes monté à $24 000 000; c'est simplement
le double en publicité.
M. Lessard: M. le Président, $24 000 000 de
publicité, sur l'ensemble du budget du gouvernement qui, l'an dernier,
était d'environ $17 000 000, représentent moinsde 1 %.
Trouvez-moi une firme, et avec toutes les lois que nous avons faites pour
obliger à informer la population... (10 h 45)
M. Verreault: Si c'est si bon que ça, pourquoi le premier
ministre a-t-il déclaré, il n'y a pas tellement longtemps, que
toutes les brochures luxueuses et dispendieuses qu'il y a...
M. Lessard: Regardez donc vos maîtres en haut! Regardez vos
maîtres au gouvernement fédéral.
M. Verreault: Voyons! Parle-t-on des engagements du gouvernement
fédéral ou de ceux du gouvernement provincial?
M. Lessard: Vous ne dénoncez pas cette fausse
publicité.
M. Verreault: Non, non, mais je ne suis pas au
fédéral, mon grand. Je suis ici au provincial. On parle des
engagements provinciaux et non fédéraux.
M. Lessard: Le gouvernement du Québec a l'obligation
d'informer les citoyens des différents programmes existants.
Trouvez-moi, dans l'entreprise privée, une compagnie qui réussit
à faire aussi peu de publicité par rapport à l'ensemble
des ministères et à l'ensemble du budget.
M. Verreault: Elle est dispendieuse.
M. Lessard: Non, elle n'est pas dispendieuse.
M. Verreault: Ces sommes d'argent pourraient servir à des
choses plus pratiques. Vos électeurs doivent vous le dire
eux-mêmes.
M. Fontaine: M. le Président...
Le Président (M. Laberge): M. le député de
Nicolet-Yamaska.
M. Lessard: C'est ça. Le gouvernement va faire des
programmes. Il va garder ça dans ses tiroirs et les gens ne seront pas
informés. C'est ce que vous voulez?
M. Fontaine: M. le Président...
Le Président (M. Laberge): M. le député de
Nicolet-Yamaska.
M. Fontaine: Je suis d'accord avec le ministre sur certains
points, mais il choisit mal son exemple, à l'engagement 200. C'est
l'endroit où on fait de la publicité gouvernementale contre la
malnutrition, le tabagisme et l'abus des médicaments et contre
l'alcoolisme également. D'un autre côté, un autre
ministère du gouvernement, celui qui contrôle la Régie des
alcools, fait de la publicité pour vendre du vin ou de la boisson. Le
gouvernement est en contradiction. D'un côté, il fait de la
publicité pour empêcher les gens d'en consommer, et d'un autre
côté, il fait de la publicité pour en consommer.
M. Lessard: La publicité qui se fait, c'est sur le danger
de l'exagération. Cela ne veut pas dire qu'à un moment
donné, si tu veux prendre une bonne bouteille de vin, si on
n'exagère pas, ça nuit nécessairement à la
santé.
M. Verreault: Sûrement le gouvernement... M. Lessard: C'est
l'abus...
M. Fontaine: Quand on fait de la publicité pour en vendre,
on ne dit pas: Buvez-en seulement une bouteille.
M. Lessard: Ce n'est pas fait pour les cochons.
M. Fontaine: Non, je comprends, mais si la
publicité...
M. Verreault:... gouvernement, par exemple...
M. Fontaine: ... de la Régie des alcools était
constituée de façon à encourager les gens à ne pas
trop boire, ce serait peut-être plus avantageux que ce qu'on a
actuellement.
M. Lessard:... aux crédits d'en discuter. Education
Le Président (M. Laberge): Education, engagement 100.
M. Verreault: A 101...
Le Président (M. Laberge): Engagement 101.
M. Verreault:... c'est une soumission sur invitation, avec le
répertoire, au plus bas soumissionnaire. C'est un contrat de services
pour la fourniture de personnel non spécialisé destiné aux
activités du Centre de traitement de l'informatique. On dit bien "non
spécialisé". Qu'est-ce qu'il fout, dans tout ça, le Centre
de main-d'oeuvre du Québec?
M. Lessard: A quel numéro, M. le Président? M.
Verreault: 101 M. Lessard: Excusez.
Le Président (M. Laberge): Education, engagement 101.
M. Verreault: Qu'est-ce qu'il fout, dans tout ça, le
Centre de main-d'oeuvre du Québec? C'est du personnel non
spécialisé. Je trouve qu'on vient de
dépenser $105 000 vraiment inutilement, quand on sait qu'on a des
centres de main-d'oeuvre qui sont quand même compétents et qui
sont capables de trouver du personnel non spécialisé. Il y en a
à tous les coins de rue. En tout cas, c'est une opinion personnelle.
M. Lessard: Un instant! Il s'agit du Centre de traitement de
l'informatique. Au lieu d'embaucher du personnel pour une période
très temporaire, nous demandons plutôt à certaines firmes
de nous fournir ce personnel s'il a une expérience. Il n'est pas
spécialisé, mais il a une expérience de travail dans ce
secteur.
M. Verreault: M. le Président, comme je le mentionnais
tout à l'heure...
M. Lessard: Les besoins pour ce type de main-d'oeuvre sont sujets
à des périodes de pointe réparties, certaines dans la
semaine, d'autres ici et là dans l'année. Les firmes de personnel
sont dans un contexte intéressant car elles permettent d'obtenir,
à quelques heures d'avis, le personnel requis, de le garder le temps
nécessaire tout en payant des taux qui sont les moins
élevés, qu'on les compare à ceux de la fonction publique,
ceux des occasionnels ou des contractuels. Cette façon de faire permet
donc une meilleure utilisation des ressources.
M. Verreault: M. le Président, ce que je veux simplement
dire, c'est que si on s'en tient à l'engagement tel qu'écrit, on
dit qu'on cherche un personnel non spécialisé pour travailler
dans l'informatique.
M. Lessard: II y a une différence entre non
spécialisé et non qualifié.
M. Verreault: Ecoutez, quand même, la marge n'est pas
grande. A ce moment, cela dépasse $105 000.
M. Lessard: Oui, elle est importante. M. Verreault: Voyons
donc!
M. Lessard: Elle est importante. Prenons, par exemple, le
ministère du Revenu...
M. Verreault: Ne venez pas me faire accroire, M. le
Président, que le Centre de main-d'oeuvre n'est pas capable d'en
trouver. Il y en a dans toutes les régions, de ce genre de personnel qui
est en chômage. On fait appel à une firme et on paie $105 000 pour
trouver des gens non spécialisés. Voyons, c'est du charriage,
cette affaire! Je n'ai rien contre cela, mais je me dis simplement: Si tu as
dix articles comme cela, cela fait un million de dollars de dépenses
inutiles quand on a des services du gouvernement qui sont prêts à
les donner. De toute façon, on ne fera pas un débat sur cela,
mais je tenais quand même à le signaler.
M. Lessard: Encouragement à l'entreprise
privée.
M. Fontaine: Pendant ce temps, vous avez du personnel au
ministère du Travail, au service de placement; ils ont des demandes
comme cela et ils ne savent pas quoi en faire.
M. Verreault: C'est le bon gouvernement qui sait bien disposer
des deniers des Québécois. Passons, M. le Président; cela
ne nous donnerait rien de plus. Cet argent est déjà
engagé. Quand même on s'arracherait les cheveux, cela ne donnerait
rien de plus.
Le Président (M. Laberge): Engagement 101, adopté.
Education 200?
M. Verreault: Engagement 200, écoutez, il y aurait
peut-être bien des questions qu'on pourrait poser à cet
engagement. Il faut presque le lire: "Subvention de fonctionnement pour
l'année financière aux divers comités patronaux de
négociation du secteur de l'éducation". On donne ici $840 000. Et
"remboursement à la Fédération des CEGEP, $128 000". A la
Fédération des commissions scolaires, on donne $63 000. Aux
associations protestantes, $15 000. Je trouve qu'il y a des grosses marges
parce que lorsqu'on parle du secteur du gouvernement, on donne $840 000. On a
déjà le personnel. Je pourrais poser les mêmes questions ou
faire les mêmes insinuations qu'à l'article
précédent. Je trouve que c'est inversement proportionnel. On
devrait en donner plus à des organismes paragouvemementaux qu'à
des fonctionnaires.
M. Lessard: Je n'ai rien compris, M. le Président.
M. Verreault: Cela ne me surprend pas, c'est toujours comme cela.
Continuons, M. le Président. Le message est passé quand
même.
M. Lessard: Veuillez vous exprimer de façon claire. "Ce
qu'on conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire
arrivent aisément".
M. Verreault: II s'agit simplement de relire l'article. Je pense
que c'est suffisamment clair. C'est cela que j'ai fait. J'ai passé mon
message. Continuons, M. le Président.
M. Lessard: "Comité patronaux de négociation du
secteur de l'éducation et remboursement à la
Fédération des CEGEP", à un moment donné,
"Fédération des commissions scolaires". C'est en collaboration
que cela se fait, à un moment donné.
M. Verreault: J'ai dit que ce sont les montants qui sont non
proportionnels. Engagement 201, M. le Président.
Le Président (M. Laberge): Engagement 200, adopté.
201?
M. Verreault: 201, contrats négociés.
M. Lessard: $840 000, il ne faut pas les comparer à la
Fédération des CEGEP, $128 600. Il faut les comparer à
l'ensemble parce que nous autres, on dit:... "aux divers comités
patronaux de négociation du secteurde l'éducation ($840 000) et
remboursement à la Fédération des CEGEP...
M. Verreault A l'engagement 201, M. le Président...
M. Lessard: II y a autant de tables de négociation. Ce ne
sont pas les mêmes négociateurs, les mêmes comités
patronaux, à un moment, qui vont négocier pour les CEGEP, pour
les commissions scolaires du Québec, etc. Le gouvernement a autant de
tables de négociation.
M. Verreault: Le gouvernement prend des fonds dans ses caisses
pour payer les fonctionnaires qui sont déjà payés pour
faire la négociation. C'est cela qui est aberrant.
M. Lessard: A ce moment, en fait, si vous voulez, il y a des
fonctionnaires là-dedans pour aider les comités de
négociation, vous savez comment une négociation se fait; c'est
jour et nuit bien souvent vers la fin. Nous autres, on a réussi à
régler, à signer des conventions collectives
particulièrement avec la Corporation des enseignants du Québec
pour la première fois depuis 1968.
M. Verreault: Oui, on a vu tout cela et tout le monde s'en plaint
encore. Engagement 201, M. le Président.
Le Président (M. Laberge): Engagement 201.
M. Verreault: C'est parce que le temps approche. "Renouvellement
du contrat de services pour la transcription des données". Quelle sorte
de données? C'est un contrat négocié. Quelle sorte de
données?
M. Lessard: L'ensemble des statistiques, des données, en
fait. Quelle sorte de données? Il doit y en avoir passablement dans un
ministère.
M. Verreault: Je comprends, mais c'est parce que ce n'est pas
clair. On peut imaginer toutes sortes de données surtout au
ministère de l'Education. Si vous voulez nous fournir les
détails, on les prendra ultérieurement.
M. Lessard: L'ensemble des données. En informatique, il me
semble que c'est un terme qui est utilisé. "La transcription des
données du ministère sur media informatique pour la
période du 1er août 1980 au 31 juillet".
Le Président (M. Laberge): Le genre de données?
M. Verreault: Exact, M. le Président. Vous comprenez vous,
cela m'encourage.
M. Lessard: Enregistrer l'information sur media informatique.
Transcription des données, estimées d'après la
réalité de 1979 et l'évolution des projets. C'est
l'ensemble des statistiques et des informations que nous pourrons avoir. On met
cela sur ordinateur.
M. Verreault: C'est parfait. Vous nous en ferez la nomenclature,
M. le Président. Oui, il n'y a rien là. De toute façon,
vous avez déjà ces renseignements. Ce n'est pas pire de les
fournir.
M. Lessard: M. le Président, on verra si c'est
possible.
M. Verreault: Cela devrait être possible avec un
gouvernement aussi transparent que le vôtre.
M. Lessard: Quand on parle d'informatique, si le
député ne comprend pas ce que c'est que des données de
l'informatique, je regrette, mais j'en perds mon latin.
M. Verreault: Oui, c'est vrai.
Le Président (M. Laberge): Les engagements 202 à
205, ce sont des renouvellements. Y a-t-il des questions?
M. Verreault: Moi, j'irais à l'Education, dans le bout de
l'engagement 600. Il n'y a rien là de toute façon.
Le Président (M. Laberge): Alors, les engagements 202
à 205 sont adoptés, 400 à 405 adoptés. L'engagement
600?
M. Verreault: A l'engagement 600, il n'y aurait rien
là.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 604?
M. Verreault: Est-ce que ces montants étaient pour boucher
le trou noir?
M. Lessard: Non, ce sont des montants normaux d'équilibre
budgétaire.
M. Verreault: A l'article 602, on voit quand même des
rétroactivités dans cela qui remontent à 1977-1978. Quand
cela frôle les $600 000 000, on se dit que c'est proche du montant du
trou noir qu'on a eu récemment.
M. Lessard: Nous avons dû reprendre quatre ans de retard
lorsque nous avons pris le pouvoir en 1976.
M. Verreault: Nous aurons probablement dix ans de retard.
M. Lessard: On est actuellement en train de se mettre à
jour avec cela. A un moment donné, vous étiez quatre ans en
retard dans le paiement des équilibres budgétaires aux
commissions scolaires. C'est cela justement qui nous a amenés au fameux
trou parce qu'il a fallu reprendre tout ce que vous n'aviez pas fait de 1970
à 1976.
M. Verreault: Evidemment, c'est cela.
M. Lessard: Quatre ans de retard pour certaines commissions
scolaires qui n'étaient pas payées...
M. Verreault: C'est affreux.
M. Lessard:... dans l'analyse des budgets.
M. Verreault: Remarquez que, pour quatre ans de retard, cela fait
quatre ans que vous êtes au pouvoir.
M. Lessard: Mais on s'en vient., Vous ne voyez pas de retard de
quatre ans. On a été obligé de tout reprendre, en
même temps qu'on fait...
M. Verreault: Non. On pourrait en parler si M. le
Président nous accorde le privilège d'en parler. Je suis bien
prêt parce que j'ai des faits à mentionner.
Une voix: Laissez-le parler.
M. Lessard: En même temps qu'on a dû faire le travail
de 1976, 1977 et 1978, il a fallu reprendre toute l'analyse des budgets qui
n'avait pas été faite de 1972 à 1976, toute l'analyse des
budgets.
M. Verreault: Cela fait étrangement penser...
NI. Lessard: Vous versiez aux commissions scolaires, justement
sans analyse des budgets, des sommes d'argent comme cela.
M. Verreault: ... à l'entente que le ministre a
signée dans le temps où il était titulaire du
ministère du Transports.
M. Lessard: Les budgets n'étaient pas analysés et,
quand on est arrivé au pouvoir...
M. Verreault: M. le Président, est-ce que... M.
Lessard:... il a fallu reprendre tout cela. Le Président (M.
Laberge): Un à la fois.
M. Verreault:... vous voulez qu'on ouvre le débat sur la
question?
M. Lessard: Ah oui!
Le Président (M. Laberge): Je préférerais
que non. Il a déjà été ouvert.
M. Lessard: On va attendre l'enquête. C'est incroyable de
voir ces gens-là venir nous faire la leçon.
Le Président (M. Laberge): A l'ordre!
M. Verreault: Le ministre n'a pas de leçon à donner
particulièrement.
M. Lessard: Pour tout le programme de construction d'habitations
avec la Société d'habitation du Québec, on a
été obligé de reprendre votre programmation de 1973 en
1976.
M. Verreault: Pour la seule et unique raison que...
M. Lessard: Votre programmation de 1973 n'était même
pas réalisée.
M. Verreault: ... nos ingénieurs et nos professionnels qui
avaient les contrats ont été délogés pour mettre
les vôtres à la place. Voyons!
M. Lessard: C'étaient des "patroneux"! Les
ingénieurs étaient vos "patroneux" à part cela. Quand on
pense qu'à un moment donné on a été obligé
de reprendre toutes les constructions qui avaient été faites. Je
pense à Hauterive où cela avait coûté $1 500 000; on
a été obligé de faire des réparations pour $1 600
000 quatre ans après. C'est incroyable.
M. Verreault: Vous imaginez ce que cela va nous coûter
quand on va prendre le pouvoir, nous.
M. Lessard: Des scandales! On ne vous a pas tout sorti. Au
Conseil du trésor, j'en vois encore passer de vos anciens scandales
et.s'il fallait les sortir, ce ne serait pas un cadeau. Cela prendrait des
enquêtes Malouf multipliées à un moment donné.
M. Verreault: Cela vous a déçus
énormément que cela n'ait pas été plus difficile
que cela.
Le Président (M. Laberge): Est-ce qu'on parle de
l'Education? L'article 603.
M. Lessard: Quand on voit ces gens-là venir faire la
morale!
M. Verreault: On ne parlera pas du combat de boxe qu'on a eu
récemment.
M. Lessard: Ils n'ont pas été capables
d'administrer de 1970 à 1976...
M. Verreault: Ce n'est qu'une peccadille, $1 000 000.
M. Lessard:... avec des exagérations! M. Verreault:
C'est cela.
M. Lessard: Ils n'étaient même pas capables de
contrôler les coûts des Olympiques, alors qu'il y avait un ministre
nommé pour cela.
M. Verreault: Je ne comprends pas cela maintenant.
Le Président (M. Laberge): Nous sommes à
l'Education, messieurs.
M. Lessard: D'accord. Revenons-y.
M. Fontaine: Votre combat de boxe d'une soirée avec $1 000
000 de déficit, c'est exagéré aussi.
M. Verreault: C'est une peccadille.
M. Lessard: II y a eu moins de monde que prévu. Que
veux-tu que j'y fasse?
Le Président (M. Laberge): A l'ordre, à
l'ordre!
M. Fontaine: II y a eu moins de monde, c'est cela.
M. Verreault: C'est une petite erreur, ce n'est pas grave.
M. Fontaine: II a plu.
M. Lessard: On ne contrôle pas l'entrée du
monde.
M. Verreault: C'est juste le PQ qui est au gouvernement. $1 000
000, c'est une peccadille.
M. Lessard: C'est incroyable.
Le Président (M. Laberge): A l'ordre! A l'ordre, s'il vous
plaît! Sur les articles 603 jusqu'à 608, y a-t-il d'autres
questions?
M. Verreault: Sur l'article 609, non.
Le Président (M. Laberge): Cela va jusqu'à
l'article 609. On continue.
M. Lessard: On a été obligé de jouer sur
deux plans, c'est-à-dire prendre le travail que vous n'aviez pas fait et
faire le travail qu'on fait.
M. Fontaine: Si vous voulez en parler de la Société
d'habitation du Québec, on peut vous en parler aussi. Dans nos
comtés respectifs...
M. Verreault: On pourrait s'entendre sur cela quand
même.
M. Fontaine: ... on a des habitations qui sont censées
être construites depuis deux ans et elles ne sont même pas en
chantier actuellement.
M. Lessard: Mais on peut vous dire, par exemple, tout le retard
qu'on a repris là-dedans et vous dire combien on en a en chantier
actuellement.
M. Fontaine: Vous n'avez pas repris de retard, vous n'avez rien
fait. Vous en avez annoncé des milliers, on va en construire 3000 par
année, et vous n'en avez pas construit.
M. Lessard: Je regrette, mon ami. Depuis 1976, cela a
été les meilleures années...
M. Fontaine: Pas chez nous en tout cas.
M. Lessard:... qui ont jamais été faites au point
de vue de la construction de logements.
M. Fontaine: Vous n'avez pas fait cela chez nous,
certainement.
Le Président (M. Laberge): A l'ordre, s'il vous
plaît!
M. Verreault: M. le Président, j'avais convenu avant la
commission d'une ou deux choses; mon collègue pouvait me remplacer.
Alors, l'horaire reste le même et, à ce moment-là, il
faudrait peut-être spécifier que mon collègue de Beauce-Sud
va me remplacer.
Le Président (M. Laberge): M. Marchand nedoit pas
venir?
M. Verreault: Non.
Le Président (M. Laberge): Avec la permission de la
commission, je peux remplacer M. Marchand (Laurier) par M. le
député de Beauce-Sud.
M. Lessard: Bienvenu au nouveau membre de notre commission. ( 11
heures)
Une voix: Est-il encore député, M. Marchand?
M. Verreault: Est-ce qu'on recommence à 14 h 30? Si vous
voulez, on peut recommencer à 14 heures aussi.
M. Lessard: Je n'ai pas d'objection.
M. Verreault: Parce que moi, je ne suis pas tellement
intéressé à siéger ce soir.
M. Lessard: On arrête à quelle heure, M. le
Président?
Le Président (M. Laberge): On m'a dit jusqu'à 18
heures, mais vous avez ledroit de travailler ce soir.
M. Lessard: Je veux dire ce midi, est-ce qu'on arrête
à 1 heure?
Une voix: Non.
M. Lessard: Midi et demi.?
Le Président (M. Laberge): Midi et demi.
M. Lessard: Si on arrête à midi et demi, on
recommencera à 1 4 h 30.
Le Président (M. Laberge): Une correction aux membres de
la commission. Le député M. Marchand (Laurier) est
remplacé par le député de Beauce-Sud. On est à
l'article 610 de l'Éducation. On peut permettre au député
de Shefford de rencontrer ses invités. Education 610, contrats
négociés. Y a-t-il des questions? Engagement611? Cela va.
Engagement 612? Est-ce qu'il y a d'autres questions? Engagements 613 et 614?
Engagement 615? Engagement 616? Cela va pour tout ça?
M. Fontaine: Un instant. Cela va.
Énergie et Ressources
Le Président (M. Laberge): Éducation, engagements
800, 801, 802? Énergie et Ressources, engagements 100, 101 et 102? Y
a-t-il des questions? Engagement 200? Pas de questions. Engagements
400,401,402?
M. Fontaine: A l'engagement 402, le curriculum vitae de M.
Bouchard.
M. Lessard: Lequel, celui-là?
Le Président (M. Laberge): Énergie, engagement 402,
Alain Bouchard.
M. Fontaine: Même question à l'engagement 404.
Le Président (M. Laberge): A l'engagement 404, la question
de M. le député de Nicolet-Yamaska.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Engagement 405?
M. Fontaine: A l'engagement 405, pourquoi est-ce qu'on n'est pas
allé en appels publics?
M. Lessard: Les réquisitions ont été
demandées au fichier central. Ce sont des contrats pour travaux. Ils ont
demandé des firmes...
M. Fontaine: II y en a seulement une qui est sortie?
M. Lessard: Trois contrats de photographie aérienne
à des firmes choisies à la faveur de réquisitions
auprès du fichier central. Alors, il y en a trois qui sont sorties. On
passe la réquisition de $50 000. Il y avait Hauts-Monts et il y en a
d'autres probablement qui reviendront. Je ne sais pas s'ils ont
été donnés. Alors, c'est trois contrats. Disons que la
demande au Conseil du trésor était de $90 000. Il y en a un qui
était de $50 000. Alors, il passe au Conseil du trésor parce
qu'il était au-delà de $25 000. Quant aux autres photographies,
je peux vous en donner. Relevés aériens Gar-Limitée, $20
000, donc, en bas de $25 000. L'autre c'est Photosur, $20 000. On a
demandé, dans ce cas-là, de nous fournir trois firmes.
M. Fontaine: Trois et il y en a seulement une qui était en
haut de $25 000?
M. Lessard: C'est ça.
M. Fontaine: C'est pour ça qu'on a seulement un nom
ici.
M. Lessard: C'est ça. M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour l'engagement 405.
L'engagement 406?
M. Fontaine: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Pas de questions.
Environnement, engagement 200? Pas de questions?
Fonction publique
Fonction publique, engagement 200.
M. Fontaine: Contrat de services pour la fourniture de
conseillers en informatique dans le cadre du processus "converti" des
systèmes informatiques.
M. Lessard: Le processus de conversion des systèmes
informatiques de la Commission administrative.
Le Président (M. Laberge): Y a-t-il d'autres
questions?
M. Fontaine: Est-ce que, pour les deux soumissionnaires, CEGIR
Inc., et 1ST L'Industrielle-Services Techniques Inc., vous avez le montant des
soumissions?
NI. Lessard: Dans Fonction publique? M. Fontaine: Oui,
engagement 200.
M. Lessard: II y a cinq noms qui ont été retenus;
un a été écarté parce qu'il ne correspondait pas
aux normes, deux ont été recommandés et on a choisi le
plus bas soumissionnaire.
M. Fontaine: C'est le plus bas qui a été
choisi?
M. Lessard: Oui, c'est le plus bas et, en même temps, il
devait probablement avoir le plus grand nombre de points.
Le Président (M. Laberge): Cela va? Il n'y a plus de
questions?
M. Fontaine: Non. On me dit que c'est le plus bas. Alors,
ça ne me donne rien d'avoir les autres.
M. Lessard: II devait avoir le plus grand nombre de points. Quand
il arrive que le plus bas correspond au plus grand nombre de points, on le
donne.
Immigration
Le Président (M. Laberge): A l'Immigration, engagements
400 et 401 ?
M. Fontaine: II y a quelque chose de curieux dans votre
système.
M. Lessard: II y a deux paramètres, il y a les prix
demandés et il y a la qualité.
M. Fontaine: Pour la qualité, on la juge quand le travail
est fait.
M. Lessard: Parlez-en quand arriveront les crédits du
ministère des Travaux publics et de l'Approvisionnement, puisque c'est
Mme Ouellette qui est responsable du fichier central; les crédits ont
dû passer au mois de mai, vous avez dû en discuter.
M. Fontaine: Oui, mais c'est toujours la même chose qu'on
nous répond et on vous fait les mêmes remarques. On est
allé voir ça.
M. Lessard: Vous êtes même allé au fichier
central pour voir comment ça fonctionnait et toutes les firmes sont
maintenant heureuses et n'ont plus besoin de payer comme dans le temps, de 1970
à 1976, 10% de leurs profits à la caisse électorale.
M. Fontaine: Cela se fait autrement, n'essayez pas de nous
emplir. Ne vous inquiétez pas, quand vous passez pour la campagne de
financement et que vous allez voir ces gens; vous ne ferez pas accroire
à la population du Québec que vous réussissez à
amasser $3 000 000 dans une campagne de financement autrement qu'en allant
chercher de l'argent de ces gens.
M. Lessard: C'est que nous, on a des membres! M. Fontaine: Voyons
donc!
Le Président (M. Laberge): A l'Immigration, engagements
400 et 401, M. le député de Nicolet-Yamaska, y a-t-il des
questions?
M. Lessard: On vous le souhaite que Drapeau accepte.
M. Fontaine: Non.
Le Président (M. Laberge): II n'y a pas, alors...
M. Lessard: Si vous aviez autant de membres que nous,
probablement que vous l'auriez.
M. Fontaine: Ce ne sont pas les membres qui votent, c'est la
population.
Le Président (M. Laberge): Industrie et Commerce.
M. Lessard: Un parti sans membres, ça ne donne pas
grand-chose!
M. Fontaine: Vous allez voir qu'à la prochaine
élection...
M. Lessard: Mais, enfin, ce n'est pas vous qui êtes
inquiétants.
M. Fontaine:... il y a peut-être de vos membres qui vont
vous lâcher.
M. Lessard: Je pensais que vous disiez que vous alliez prendre le
pouvoir!
Industrie, Commerce et Tourisme
Le Président (M. Laberge): Je vous rappelle à
l'ordre! Industrie, Commerce et Tourisme, engagement 100?
M. Lessard: Industrie, Commerce et Tourisme, oui, revenons aux
choses sérieuses!
Le Président (M. Laberge): Engagement 100, il s'agit d'un
contrat négocié; y a-t-il une question?
M. Fontaine: Non.
Le Président (M. Laberge): Non. Engagement 100, 101? Cela
va? Engagements 200, 201...
M. Fontaine: Excusez; c'est l'Industrie et Commerce?
Le Président (M. Laberge): Oui, une feuille jaune. M.
Fontaine: D'accord, ça va.
Le Président (M. Laberge): Engagement 400, y a-t-il des
questions?
M. Fontaine: Est-ce que cette revue est sortie actuellement?
M. Lessard: On me dit que non.
M. Fontaine: Combien d'exemplaires?
M. Lessard: 23 000 copies françaises et 12 000 anglaises.
Je ne sais pas si elle est sortie, je peux vous donner l'information et vous en
fournir une copie. On devrait bien en avoir une.
M. Fontaine: Ce sera distribué à qui?
M. Lessard: Une brochure qui vulgarise tous ces programmes d'aide
financière de façon à faciliter auprès des
industries... Alors, ce doit être l'ensemble des industries
québécoises.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Pas de questions. La
question a eu une réponse. Engagement 800?
M. Fontaine: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Cela va? Engagement 801,
soumissions publiques. Questions?
M. Mathieu: J'en aurais une au sujet de l'engagement 801.
Le Président (M. Laberge): Très bien, M. le
député de Beauce-Sud.
M. Mathieu: Qui avait ce contrat anciennement? Est-ce possible de
le savoir?
M. Lessard: Oui. On est allé en soumissions publiques,
mais on peut vous le fournir. D'accord.
M. Fontaine: Y a-t-il un comité de sélection
là-dessus?
M. Lessard: Non. Ce sont des plans et devis qui sont
déterminés. C'est tant d'heures.
M. Fontaine: Oui, mais tantôt vous nous disiez qu'il
fallait regarder si cette entreprise avait suffisamment de personnel...
M. Lessard: Oui, mais là ce n'est pas, M. le
Président...
M. Fontaine: ... s'il n'y a pas trop de contrats dans
l'entreprise privée...
M. Lessard: M. le Président, ce n'est pas comme...
M. Fontaine:... si elle avait du personnel qualifié.
M. Lessard:... pour faire des recherches. Pour essuyer mon
bureau, cela ne demande pas un ingénieur.
M. Fontaine: Non, je comprends, mais ça prend quand
même le personnel. Tantôt...
M. Lessard: Oui, oui.
M. Fontaine: ...quand vous établissiez vos normes, vous
disiez...
M. Lessard: Non, non. On détermine dans ces contrats les
personnes nécessaires pour tel espace et les firmes doivent correspondre
à ces normes, un genre de plans et devis.
M. Fontaine: Oui, oui, je comprends... M. Lessard: Pour
laver les vitres...
M. Fontaine:... que c'est seulement pour laver les vitres. Ce
n'est pas là qu'est le problème.
M. Lessard: Ce n'est pas la même chose du tout. Ne
mélangez pas les choses.
M. Fontaine: Vous faites des soumissions publiques...
M. Lessard: Oui, oui. On a demandé par concours aux
différentes firmes de nous présenter la façon dont elles
vont faire l'entretien des différents édifices gouvernementaux et
on a formé un jury pour ça.
M. Fontaine: Pourquoi, dans un cas comme celui-là,
prenez-vous le plus bas soumissionnaire et faites-vous des soumissions
publiques?
M. Lessard: Parce que, dans un cas comme celui-là, on
exige, par exemple, un certain nombrede personnes par le nombre de pieds
carrés. Allez-vous évaluer la façon dont votre vitre est
lavée?
M. Fontaine: Non, mais vous pouvez évaluer, par exemple,
si une compagnie fait de l'entretien pour le gouvernement d'une façon
régulière, le travail qui est fait. Cela s'évalue. Cela se
fait actuellement dans toutes les entreprises.
M. Lessard: Si une entreprise avait un contrat comme ça et
qu'elle ne remplisse pas ses engagements vis-à-vis du ministère,
il y a une clause dans le contrat qui peut permettre de résilier le
contrat.
M. Fontaine: A ce moment-là, pourquoi ne faites-vous pas
la même chose pour les autres?
M. Lessard: On tient un concours.
M. Fontaine: Pourquoi nefaites-vous pas la même chose pour
les autres?
M. Lessard: Ce n'est pas la même chose.
M. Fontaine: C'est la même chose. Si la compagnie ne
réalise pas son contrat, vous la poursuivrez tout simplement.
M. Lessard: Vous voulez vous construire une maison et vous
demandez à différents architectes et à des
décorateurs de vous faire des plans pour décorer votre maison,
pour construire votre maison. Vous allez me dire que, dans ce cas-là,
vous pouvez en demander à trois architectes. Vous pouvez en demander
à trois décorateurs, mais vous avez des objectifs pour votre
maison. Vous avez le choix. Il y a un décorateur qui peut vous faire,
à un moment donné, des prix beaucoup moindres que l'autre, mais
vous n'êtes pas satisfait de son travail. Son système, sa
façon de décorer, de proposer le système de
décoration n'est pas satisfaisante pour vous. Le coût est moins
élevé...
M. Fontaine: Votre exemple est...
M. Lessard: ... mais vous décidez de prendre celui dont le
coût est plus élevé parce qu'il correspond plus à
votre façon de décorer votre maison. Vous allez me dire que c'est
exactement la même chose qu'engager une bonne, par exemple, qui s'en va
travailler chez vous?
M. Fontaine: Ce n'est pas ce que je vous dis. Votre exemple n'est
pas bon. L'exemple qu'on a donné tantôt je ne me rappelle
plus à quel engagement c'était une firme
spécialisée en archéologie. On lui demande de faire des
relevés archéologiques. Il y a trois firmes
spécialisées. Comment faites-vous pour déterminer que
telle ou telle firme est meilleure que l'autre?
M. Lessard: II y a d'excellents archéologues. En fait, il
y a une association d'archéologues. Il y a de la qualité
là-dedans comme il y a de bons députés et des moins bons
et il y en a des moyens, etc.
M. Fontaine: Oui, mais, quand vous embauchez un architecte, vous
dites que les trois architectes que vous demandez sont bons tous les trois,
mais il y en a un qui va vous présenter un plan qui correspond plus
à vos besoins. D'accord. Mais dans la recherche tecnhique
archéologique, il n'y a pas de plans à présenter pour vous
dire: On va faire la recherche de telle ou telle façon. On leur dit:
Vous avez fait de la recherche dans tel domaine, vous présentez des
soumissions et vous prenez la plus haute. Pourquoi prenez-vous la plus haute?
[11 h 15)
M. Lessard: Parce que dans le service, il y a cinq facteurs de
pondération. L'ensemble des cinq facteurs de pondération fait
qu'une firme se classe première par rapport aux autres.
M. Fontaine: Cela ne devrait pas exister.
M. Lessard: C'est correct. C'est votre opinion. Quand vous serez
au gouvernement, vous le changerez.
M. Fontaine: C'est cela.
M. Lessard: Voyons donc.
M. Fontaine: On va changer le gouvernement et on va changer les
méthodes aussi.
Le Président (M. Laberge): M. le député de
Beauce-Sud.
M. Mathieu: Juste un mot, parce que je ne veux pas allonger
indûment. L'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec,
à l'engagement 801, si je comprends bien, c'est l'école où
on...
Le Président (M. Laberge): L'école
d'hôtellerie.
M. Mathieu: L'école d'hôtellerie. Alors, ce ne sont
pas les étudiants qui font l'entretien ménager, la plonge et le
nettoyage.
M. Lessard: Non. On ne les spécialise pas
là-dedans. On les spécialise dans la gestion et dans
différents secteurs de l'hôtellerie, mais on ne les
spécialise pas...
M. Mathieu: Ah bon!
M. Lessard:... dans le plongeon ou la natation.
M. Mathieu: Je n'ai pas de récrimination là-dessus,
mais...
M. Lessard: Ecoutez! C'est l'entretien de l'ensemble de
l'édifice, par exemple, le soir, le nettoyage des bureaux, comme on fait
de l'entretien dans nos bureaux ici. Ce ne sont pas les fonctionnaires du
gouvernement qui font l'entretien.
M. Mathieu: Non, ce n'est pas la même chose. Les
fonctionnaires n'apprennent pas comment devenir législateur. Ces
derniers sont à l'école. En tout cas, c'est une réflexion
que je faisais en passant.
M. Lessard: Vous voulez qu'on les spécialise dans le
lavage des vitres.
M. Mathieu: Non, pas des vitres, mais dans le "plongeage", etc.,
il me semble qu'un bon...
M. Lessard: Dans le "plongeage"?
M. Mathieu:... maître d'hôtel va savoir plonger.
M. Lessard: Pour la plonge, cela ne prend pas une grande
spécialité. Cela dépend de quel "plongeage" vous
parlez.
M. Mathieu: Pas besoin de l'équipe à Cousteau pour
cela, mais en tout cas...
M. Lessard: Mettre les assiettes dans l'eau et les retirer, ce
n'est pas une spécialité.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour l'engagement 801.
L'engagement 802? Pas de questions? L'engagement 803?
M. Lessard: On en a des spécialistes dans ce
secteur-là.
Le Président (M. Laberge): Les engagements 804 et 805? Pas
de questions? Je passe donc à la
Justice. Engagements 100, 101 et 102.
Justice
M. Fontaine: A l'engagement 101, c'est un contrat pour la
fourniture des services de consultation et de traitements psychiatriques
nécessités par l'état des personnes sous garde dans les
établissements de détention. Alors, c'est l'Institut Philippe
Pinel qui fournit tout le personnel.
M. Lessard: Si on a besoin, par exemple, dans différentes
institutions, des psychiatres, etc., c'est un contrat avec l'institut pour
fournir l'ensemble du personnel dans ces cas.
M. Fontaine: Combien cela comprend-il de personnes
spécialisées au coût de $975 000?
M. Lessard: En fait, c'est selon les services rendus.
M. Fontaine: C'est à la pièce?
M. Lessard: Pardon?
M. Fontaine: C'est à la pièce?
M. Lessard: C'est le tarif journalier. Qu'est-ce que vous me
demandez? Combien de personnes spécialisées?
M. Fontaine: Oui.
M. Lessard: En fait, cela dépend. C'est très
relatif. S'il y a plus de malades ou s'il y en a moins. C'est à la
demande.
M. Fontaine: Mais est-ce qu'ils sont
rémunérés à l'acte?
M. Lessard: Non, par jour. "Les tarifs quotidiens établis
conjointement pour l'exercice 1980-1981 par le Service correctionnel canadien
et le ministère de la Justice du Québec sont de $38.56 pour Les
établissements du gentilhomme, de $40.76, pour Les ateliers Dominique...
C'est l'autre? Je m'excuse. Je me suis trompé. Je vais vous le donner...
$100 par vacation de trois heures, $156 par journée d'accueil et de
détention et $300 par expertise".
M. Fontaine: Ah bon! Cela veut dire que le montant qu'on a ici,
c'est une estimation.
M. Lessard: Une estimation. M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour l'engagement 101.
L'engagement 102?
M. Fontaine: De combien le montant a-t-il été
l'année passée, pour l'année?
M. Lessard: Le montant total de l'an passé? M.
Fontaine: Oui.
M. Lessard: Je ne le sais pas. Je pourrai vous le fournir. Le
montant de l'engagement pour cette année, c'est... On vérifiera
le coût de l'an passé.
M. Fontaine: D'accord. Le montant total pour l'année
1979-1980 effectivement dépensé.
Le Président (M. Laberge): Cela va. L'engagement 102?
M. Mathieu: A l'engagement 102, ce sont les aumôniers de
prison.
Le Président (M. Laberge): C'est cela.
M. Mathieu: Mgr Lavoie n'est pas là-dedans.
M. Lessard: Je pense qu'il n'est plus là-dedans. Il n'est
plus là.
Le Président (M. Laberge): Est-ce que cela va?
M. Mathieu: II va être bon pour se présenter
maire.
Le Président (M. Laberge): Engagement 200? Pas de
questions sur les cartouches?
M. Fontaine: Non, c'est trop explosif.
Le Président (M. Laberge): Merci. Engagement 400?
M. Lessard: L'institut de Nicolet. M. Fontaine: Pardon?
M. Lessard: L'institut de Nicolet. M. Fontaine: Lequel?
M. Lessard: Les policiers, pour l'institut. Des boîtes de
50 pour l'institut de Nicolet.
M. Fontaine: Oui.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Alors, on passe
à l'engagement 400. Engagement 401.
M. Fontaine: A l'engagement 401, le curriculum vitae...
Le Président (M. Laberge): De la communauté
urbaine.
M. Fontaine:... de Michel Ménard et Michel Gagnon. M.
Lessard: Oui.
M. Fontaine: Le curriculum vitae des deux personnes.
M. Lessard: Je pense bien qu'on pourra vous le donner. On demande
ces services à la Communauté urbaine de Montréal. Cela
doit être de bons gars. Ils doivent savoir tirer.
Le Président (M. Laberge): 401, cela va. Article 402, y
a-t-il une question?
Une voix: Cela va.
Loisir, Chasse et Pêche
Le Président (M. Laberge): Cela va. Article 403? Cela va,
Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, engagement 100.
Cela va.
M. Fontaine: Un contrat négocié, on n'a pas fait
d'appel?
M. Lessard: Contrat de services pou r la réalisation...
Renouvellement.
M. Fontaine: Cette firme avait déjà un contrat?
M. Lessard: Oui. C'est le même montant que l'an
passé. Cela permet de réaliser, étant donné que
cette firme est là-dedans, des économies, parce qu'on va utiliser
le même matériel que l'an dernier et on n'a pas à refaire
le matériel pour les campagnes de sécurité et
d'éducation sur la pêche, la chasse, le tir; comment s'inscrire,
etc.
En passant, justement, au sujet des plaintes. Les gens se posent des
questions sur différents parcs si vous êtes
intéressés à cela à savoir comment se font
les réservations journalières des bateaux, des lacs ou des
chalets. L'an passé, on a reçu 60 000 demandes et on a pu
répondre à environ 10%, soit 6000 demandes. Chaque matin, c'est
l'heure des réservations avec accueil.Aux parcs Frontenac et La
Vérendrye, les gens appellent de 8 heures à midi. Je suis
allé voir; il y a quelques mois. En douze minutes, le parc Fontaine
était complètement réservé. C'est un peu comme
à la Bourse. C'est le premier qui appelle qui est le premier servi. De 8
heures, par exemple, a 8 h 30, on fait les réservations aux parcs La
Vérendrye et Frontenac; c'est ouvert.
Si vous voulez venir voir cela. C'est intéressant. Tous les
matins, oui.
M. Fontaine: On peut aller assister tous les matins.
M. Lessard: Tous les matins, vous n'avez qu'à communiquer
avec mon ministère, vous pouvez venir voir cela. C'est très
intéressant.
M. Fontaine: Cela m'intéresserait. On entend dire beaucoup
de choses là-dessus. Il y a des gens qui disent que le ou la
réceptionniste lance le nom de M. Untel et il n'y a personne au bout de
la ligne. C'est un de ses amis qui est haut placé.
M. Lessard: Ah non. Venez voir, vous allez voir que cela
bouge.
M. Fontaine: Là où il y a de l'homme, II y a de
l'hommerie".
M. Lessard: Non, mais venez voir comment cela fonctionne. Pas de
problème.
M. Fontaine: Cela m'intéresserait.
Le Président (M. Laberge): Engagement 100,
adopté.
M. Lessard: Vous n'avez qu'à appeler à mon cabinet
et on va nous dire l'heure.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Engagement 200? Pas de
questions? Engagement 400?
M. Fontaine: Quel est le thème de la campagne? M. Lessard:
Quel numéro? M. Fontaine: 200.
M. Lessard: Excusez. En fait, c'est l'animation
régulière, les tournées, les explications.
M. Fontaine: C'est eux qui fournissent le personnel.
M. Lessard: C'est eux qui font l'animation, soit l'animation
scientifique et l'éducation en matière de faune aquatique
à l'Aquarium de Québec.
M. Fontaine: Les employés de votre ministère ne
sont pas habilités à faire cela.
M. Lessard: Non. En fait, dans ce cas, comme ce n'est pas...
Est-ce ouvert toute l'année? Il s'agit dans ce cas, de gens
spécislisés dans des secteurs particuliers.
M. Fontaine: Mais, la Corporation du campus Notre-Dame-de-Foy,
comment se fait-il qu'elle soit spécialisée dans cela?
M. Lessard: C'est pendant la période d'été.
Il s'agit d'étudiants. Alors, c'est du 1er avril au 31 mars, un
programme scientifique d'éducation en matière de faune. En fait,
on s'est entendu, justement à la suite d'une décision qui a
été prise, qu'à l'avenir, c'est le ministère qui va
en prendre la responsabilité.
M. Fontaine: Ah bon!
M. Lessard: C'est la dernière prolongation. On a
déjà affecté deux postes de spécialistes pour
mettre le programme en oeuvre sur une base permanente.
M. Fontaine: Cela veut dire que vous allez avoir des
éducateurs permanents qui vont pouvoir...
M. Lessard: C'est cela.
M. Fontaine:... parcourir la province.
M. Lessard: Non, à l'Aquarium de Québec pour le
moment.
M. Fontaine: C'est seulement à l'aquarium. M. Lessard:
Oui, c'est à l'Aquarium de Québec.
M. Fontaine: Je m'excuse. Je pensais que c'était le
programme d'animation du ministère.
M. Lessard: Pour cela, on va essayer de se baser sur les ZEC. On
a un programme d'éducation avec la Fédération
québécoise de la faune qui va passer ici prochainement. On a
négocié une entente avec la Fédération
québécoise de la faune pour faire, en plus des cours de maniement
d'armes à feu, de l'éducation dans les collèges, les
associations. J'aime beaucoup mieux passer par un organisme comme
celui-là, parce que les gens sont beaucoup plus structurés que
nous dans les différentes régions.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Est-ce que vous seriez d'accord
pour une suspension de trois minutes?
M. Fontaine: Certainement.
Le Président (M. Laberge): Je ne vous donnerai pas les
raisons, juste un délassement.
M. Lessard: Vous avez des besoins spécifiques?
Le Président (M. Laberge): On suspend nos travaux pour
trois minutes.
Suspension de la séance à 11 h 27
Reprise de la séance à 11 h 31
Le Président (M. Laberge): A l'ordre, s'il vous
plaît!
Nous avons adopté l'article 200 de Loisir, Chasse et Pêche.
Nous passons à l'engagement 400 et à l'engagement 401.
M. Mathieu: A l'engagement 400, est-ce qu'il y aurait moyen
d'avoir une copie de ce contrat?
M. Lessard: Je ne vois pas d'objection pour le moment.
M. Mathieu: A l'engagement 401, la seule question que je vous
poserais... Le club de golf de Carleton, c'est en Gaspésie, si je
comprends bien? Est-ce qu'il est propriété du Québec?
Oui.
Le Président (M. Laberge): Cela va?
Revenu
Ministère du Revenu, engagement 100.
M. Mathieu: Adopté.
Le Président (M. Laberge): Engagement 800.
M. Mathieu: Le budget total de cette société, vous
ne l'avez pas ici? Adopté.
M. Lessard: Excusez, quel numéro?
Le Président (M. Laberge): Engagement 800. Il en demandait
le budget total...
M. Lessard: C'est probablement ce montant-là; c'est une
société du gouvernement.
M. Mathieu: Ce serait le budget total? D'accord,
adopté.
M. Lessard: Non, ce n'est pas le budget total, je ne pense pas,
M. le Président. C'est en vertu de l'article 50 de la Loi sur les
licences. Le ministre du Revenu est autorisé à remettre un
montant n'excédant pas 0,07% de la valeur de la mise totale visée
à l'article 46 de ladite Loi des corporations. On vous le dira, M. le
Président.
M. Fontaine: On veut avoir le budget total. M. Lessard:
C'est ça.
Transports
Le Président (M. Laberge): Nous passons au
ministèrte des Transports, engagement 100.
M. Mathieu: Adopté.
Le Président (M. Laberge): Adopté, engagement 101
et engagement 102.
M. Mathieu: Adopté.
Le Président (M. Laberge): Engagement 103.
M. Mathieu: Les variations au contrat des districts 39,41 et51 au
montant de $691 300. Il y a imprévus et variations. Si je comprends
bien, $691 300.
M. Lessard: Non, imprévus et variations, c'est 10%. On met
toujours dans un contrat aux Transports des imprévus et variations pour
ne pas être obligé de retourner au Conseil du trésor
continuellement. Si on dépasse 10%, on va être obligé de
retourner au Conseil du trésor. Alors 10%, ça nous fait $62 866.
Le contrat, comme tel, est de $628 433.30 et les imprévus et les
variations sont de 10% soit $62 866. Si on dépasse, on va être
obligé de retourner au Conseil du trésor. Si on ne dépasse
pas, naturellement, on en a en caisse...
Le Président (M. Laberge): Engagement 103, adopté.
Engagement 104. Engagement 105.
M. Mathieu: Adopté.
Le Président (M. Laberge): Engagement 106, pas de
questions. Engagement 107.
M. Mathieu: Cette carte, je suppose que c'est la carte
routière qu'on donnait l'année passée lors de
l'enregistrement des automobiles? Elle est distribuée gratuitement
encore cette année?
M. Lessard: C'est ça. C'est la même carte que l'an
passé. C'est exactement la même carte qu'en 1978. Cette
année, étant donné certaines modifications et aussi parce
que la quantité est épuisée, on la refait. Nous la
distribuons cette année.
M. Mathieu: Je pense que c'était une carte bien faite.
M. Lessard: Excellente, très bien faite. C'est normal
qu'on donne aux conducteurs, au moment où ils s'enregistrent, une carte
routière du Québec. En tout cas, c'est moi qui avais eu cette
initiative et j'en suis très satisfait.
M. Fontaine: Vous exigez assez, vous pouvez bien la leur
donner.
M. Lessard: Le coût pour les routes est très
élevé aussi.
Rien ne se perd, rien ne se crée, rien ne se fait pour rien.
Le Président (M. Laberge): A l'engagement 200, y a-t-il
une question? Non. Engagement 201? Engagement 202?
M. Fontaine: Le plus bas soumissionnaire est Entreprises Blouin
Ltée? ll y a deux soumissionnaires qui vont effectuer le contrat?
M. Lessard: Oui.
M. Fontaine: Bon, ça va.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagement 202.
M. Fontaine: En fait, les deux ensemble étaient les plus
bas?
M. Lessard: Oui, les deux premiers. En fait, la soumission avait
été divisée en cinq groupes et c'est le plus bas de chacun
des groupes qui ont soumissionné.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour 201? Engagement
202.
M. Fontaine: Adopté.
Le Président (M. Laberge): Engagement 400. M. Mathieu:
Le curriculum vitae, s'il vous plaît?
M. Lessard: Une excellente femme. Elle travaillait au Club
automobile du Québec.
M. Fontaine: Le salaire est de $45 000?
M. Lessard: C'est ça.
M. Fontaine: Et elle est engagée pour trois ans?
M. Lessard: Comme secrétaire du comité
interministériel de la sécurité routière.
M. Fontaine: Cela va.
M. Lessard: C'est une femme très compétente.
Le Président (M. Laberge): Engagements 401 et 402; y
a-t-il des questions?
M. Lessard: On a le curriculum vitae, mais j'aime autant vous le
faire parvenir parce que c'est trop long.
Le Président (M. Laberge): Engagements 401 et 402,
ça va? Engagement 403? Engagement 404? Engagements 405? 406?
Adopté.
Transports, engagements 600, 601, 602...
M. Fontaine: À l'engagement 601, pourquoi fait-on un
contrat négocié? Habituellement ne procède-ton pas par
soumissions?
M. Lessard: Oui. C'est-à-dire que, en bas de $300 000,
pour éviter, dans ce secteur, qu'une seule entreprise puisse prendre le
monopole dans différentes régions du Québec - et il y a un
gros danger - le ministère peut négocier, selon des taux,
établis, avec la firme qui est la plus proche des travaux, en calculant
le coût de transport, etc., parce qu'on fournit le béton,
l'enrobé bitumineux et ce sont eux qui font les travaux; on fournit la
base. Sinon, dans ce cas, si on va en soumissions, une firme peut soumissionner
pendant une période de temps X, de façon à soumissionner
en bas des prix, mais si, par exemple, dans une région, quelques petits
entrepreneurs disparaissent et que, par la suite, un monopole se crée,
vous allez voir une augmentation considérable des prix.
Alors, c'est en vue d'encourager les petites usines d'asphalte, dans les
régions, mais ce n'est pas à n'importe quel prix, nous
déterminons des prix et ensuite on négocie avec ces
différentes firmes.
Mathieu: C'est bien d'encourager l'entreprise privée.
M. Lessard: Merci.
M. Fontaine: C'est la même chose à 602?
M. Lessard: C'est la même chose.
Le Président (M. Laberge): Et â 603. Alors, nous
avions...
M. Fontaine: A 603, par exemple, ce n'est pas une petite
entreprise.
M. Lessard: Oui, mais justement, probablement est-elle devenue la
seule dans la région.
M. Fontaine: C'est elle qui est la plus proche? M. Lessard:
Peut-être. Ils sont à surveiller.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagements 604, 605
et 606.
M. Mathieu: A l'engagement 605, c'est la même compagnie
qu'on a eu tout à l'heure, SINTRA.
M. Lessard: SINTRA, c'est la plus grosse usine d'asphalte du
Québec. Elle en a partout. Elle en a acheté partout, dans toutes
les régions du Québec. Depuis qu'elle a acheté la seule
usine d'asphalte qu'il y avait dans une région donnée, on
fonctionne avec elle. Dans ces affaires-là, si on va en soumissions,
comme elle est la seule dans la région, il y a de bonnes chances que le
prix de la soumission soit supérieur à nos prix
négociés.
Une voix: Cela va.
M. Fontaine: Dans ces cas-là, par exemple, si c'est cette
compagnie qui est la plus proche des travaux à effectuer, c'est encore
elle qui peut avoir... Même si elle n'est pas la seule.
M. Lessard: II y aura deux choix, soit qu'on aille en soumissions
ou qu'on négocie avec elle. Si on va en soumissions, comme c'est elle
qui est située dans cette seule région, surtout pour un contrat
de $58 000 - pas dans ce cas-là, mais dans SINTRA, c'est $200 000, par
exemple - vous n'attirerez pas une usine d'asphalte située beaucoup plus
loin. Comme elle est un peu monopoliste dans cette région, on choisit de
négocier selon nos prix fixés.
M. Fontaine: C'est ça, le problème. Cela va.
Le Président (M. Laberge): J usqu'à l'engagement
687, je remarque qu'il s'agit de contrats négociés. De 688
à 698, il s'agit de contrats négociés, mais en utilisant
le répertoire. A 699, il s'agit d'invitations. Avez-vous des
questions?
M. Fontaine:...
Le Président (M. Laberge): Comme ce n'est pas la coutume
de les lire un par un, si vous avez des questions, demandez-moi sur quels
engagements vous avez des questions à poser.
M. Mathieu: Je trouve qu'il y a des secteurs plus chanceux que le
mien.
M. Lessard: Cela dépend des efforts que fait le
député.
M. Mathieu: Pourtant, on m'a dit, au ministère des
Transports, que ça prenait une secrétaire seulement pour me
répondre.
M. Lessard: Et des besoins aussi. M. Mathieu: Des
besoins?
M. Lessard: Au ministère des Transports, concernant le
revêtement de la deuxième couche d'asphalte, il y a des normes
assez précises. On manque d'argent là-dedans, parce qu'il y a un
besoin criant dans l'ensemble du Québec. Il faudrait faire un effort
parce qu'on a du rattrapage à faire. On a une classification de la
couche d'asphalte dans différentes régions du Québec, dans
différents comtés et on répond aux besoins les plus
urgents. Cela ne veut pas dire que vous n'en avez pas dans votre
comté.
M. Mathieu: Si je comprends bien, tous ces engagements sont pour
des couches d'usure.
M. Lessard: Des couches d'usure.
M. Fontaine: Ce ne sont pas toutes des couches d'usure.
M. Lessard: Ce ne sont pas toutes des couches d'usure. Je
réponds qu'en général, ce sont des couches d'usure, mais
en ce qui concerne, par exemple, le revêtement d'une première
couche, là, c'est en fonction du taux de circulation d'une route.
Le Président (M. Laberge): Y a-t-il des questions
particulières jusqu'à l'engagement 687?
Une voix: Non.
Le Président (M. Laberge): Engagements 688 à 698
inclusivement, pas de questions non plus? Engagement 699, cela va? Quant aux
suivants, de 699 à 722, je pense qu'il s'agit de soumissions publiques.
Pas de questions dans votre cahier, en particulier? Considérez que cela
a été examiné. De 723...
(11 h 45)
M. Fontaine: 723, M. le Président.
Le Président (M. Laberge): Oui.
M. Fontaine: Est-ceque le ministre pourrait nous dire pourquoi on
est obligé de donner un supplément aussi important que $96
400?
M. Lessard: Un instant. Cela doit être une construction.
C'est fonction des quantités. En tout cas, on va voir ce que c'est.
C'est cela, terrassement et gravelage. C'est qu'à un moment
donné, nous autres, quand on présente les plans et devis à
l'entrepreneu r, on l'a fait par système de carottage les estimations de
la quantité de gravier c'est bien cela pour les travaux de
terrassement et de structure de chaussée sur un chemin... C'est cela.
Alors, on a établi le soumissionnaire parce que c'est par
quantité linéaire, et le soumissionnaire soumissionne en relation
avec l'estimation du nombre... Par exemple, ici, on ne peut pas faire l'analyse
complète du sous-sol. S'il arrive, par exemple, qu'on a
évalué qu'il y avait telle quantité de glaise, alors, il
soumissionne pour telle quantité de glaise, quitte, par la suite,
à remettre du gravier en telle quantité.
Des erreurs se produisent, à un moment donné, et parfois
elles sonttrès importantes. Parfois, on arrive en bas des coûts
et, parfois, on arrive en haut, parce qu'il y a des changements pour le bas et
il peut y avoir des changements pour le haut. Si, par exemple, les
quantités de glaise sont supérieures à ce qui était
estimé dans la soumission, à ce moment-là, on paie selon
le prix pour la quantité linéaire qui est inscrite dans le
contrat, dans la soumission du soumissionnaire. C'est pour cela que vous allez
avoir, à un moment donné... C'est un contrat de combien? $750
000. Alors, on va porter à $750 000 le coût des travaux de
terrassement. Il y a eu des modifications à un moment donné, et
on le donne à part cela. Je pourrais vous donner la variation de
quantité. Raison: variation de quantité prévue: 975
mètres; final prévu: 1337 mètres cubes. Alors, il y a donc
eu 402 mètres cubes de plus qui ont dû sortir, ce qui donne $16
080. Bordure préfabriquée en granit: prévu au contrat
à 40%, 100% prévu; alors, il y en a eu moins
d'exécuté dans ce cas-là; on n'a exécuté
aucun mètre comme tel, aucun mètre de longueur, dans ce
cas-là. Alors, on réduit de $48 945 du contrat. La bordure de
granit, ils ne l'ont pas faite.
M. Fontaine: D'accord.
M. Lessard: On réduit dans ce cas-là.
M. Fontaine: Mais il doit y avoir autre chose.
M. Lessard: Oui. Là, il s'est fait plus d'agrégats,
par exemple, de concassé, de 0 à 100 millimètres. On a
fait 3600 tonnes de plus. Alors, on ajoute $12 240 selon la soumission
reçue. Donc, on a eu besoin de plus d'agrégats, on a fait plus de
transport. Alors, la même chose, on ajoute, et les travaux non
prévus, bordure préfabriquée... Là, c'est
changé. Commeon ne l'a pas faite en granit, on l'a faite en ciment,
comme le ciment coûte moins cher que le granit, on a enlevé $48
945. Là, on ajoute $40 050 pour le coût de construction... On leur
donne le choix pour améliorer l'industrie du granit au Québec. On
leur dit: Vous nous faites deux soumissions: une soumission si c'est du granit
et une soumission si c'est du ciment. Comme ils l'ont faite en ciment, on
ajoute $44 000. Comme le tuyau est allé plus loin, etc., la somme de
tout cela fait $96 400. C'est quasiment de...
M. Fontaine: Le pourcentage d'augmentation du coût des
travaux?
M. Lessard: Dans l'autorisation antérieure, le coût
estimé des travaux était de $653 000 et $750 000. Donc, le
pourcentage: $96 000, plus de 10%.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 723 est
adopté. L'engagement 724?
M. Lessard: Ce qu'il faut dire, c'est que ce qui vient en surplus
ici, en supplément je prends mon autre chapeau - vient au Conseil
du trésor. Mais quand il y a des réductions dans les
quantités, on ne vient pas au Conseil du trésor. Parfois, on
dépense de l'argent aussi.
M. Mathieu: A l'engagement 724, il y a une grande
différence aussi.
M. Lessard: Engagement 724. C'est un peu la même chose.
M. Mathieu: $500 000.
M. Lessard: Je ne savais pas cela.
M. Fontaine: Au Saguenay, à part cela!
M. Lessard: Oui, j'ai vu cela.
M. Fontaine: Hum!
M. Lessard: Alors, c'est probablement la même chose;
à un moment donné, les coûts ont été
supérieurs. Je peux donner des exemples. Augmentation des coûts
évaluée à $500 000 que le ministère veut rembourser
puisque l'entente sous-tendait c'est une entente avec les
municipalités au départ que la municipalité
agissait à titre de maître d'oeuvre, le ministère
remboursant la totalité du coût des projets. Cela a
coûté $500 000 de plus. Remarquez que je l'apprends. C'est une
bien bonne chose, parce que ce n'était pas un cadeau de passer
là.
Vous vendez des autos, à part cela, dans ce coin? Non, c'est
L'Islet. Il y a une belle auto que j'ai vue.
Le Président (M. Laberge): Article 726, question?
M. Fontaine: Moi aussi, je veux dire que cela fait bien longtemps
que c'était attendu. Depuis 1976 que cette municipalité
pateaugeait dans la boue.
M. Lessard: Depuis avant 1976.
M. Fontaine: Non, c'est qu'il y a eu des travaux d'aqueduc et
d'égout défectueux en 1976, à
Saint-François-du-Lac.
M. Lessard: Quel numéro?
M. Fontaine: 726. On a réussi à régler ce
problème, mais après de multiples démarches auprès
du ministère.
M. Lessard: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Article 727? Adopté.
Engagement 800 et 801, d'abord.
M. Mathieu: Avez-vous une idée du déficit total
anticipé?
M. Lessard: Autour de $6 000 000. M. Mathieu: $6 000 000.
M. Fontaine: Est-ce que les problèmes des traversiers sont
réglés â Sorel?
M. Lessard: A Sorel?
M. Fontaine: II n'y en a pas eu dernièrement chez
vous?
M. Lessard: Quel genre de problèmes? M. Fontaine: N'y
a-t-il pas eu une grève? M. Lessard: Cela fait deux ans. M.
Fontaine: Dernièrement?
M. Lessard: Non. Seulement les capitaines, mais il n'y a pas eu
de grève.
M. Fontaine: Ah bon! ce doit être cela dans ce cas.
M. Lessard: II y a la gratuité qui compte sur cela
à Tadoussac, l'opération Tadoussac. Il y a le déficit
entre Matane et Godbout, Matane et Baie-Comeau. Il y a la gratuité
à Sorel. Il y a la gratuité entre Lévis et
Québec.
M. Mathieu: Pour les piétons.
M. Lessard: Pour les piétons. Maintenant, si vous allez en
Colombie-Britannique, à un moment donné, le déficit y est
d'au-delà de $50. Elle a un petit peu plus de bateaux que nous.
M. Mathieu: Je ne m'en prends pas à cela. C'est pour avoir
une idée de...
M. Lessard: Non. C'est normal. C'est un réseau routier que
le traversier. S'il fallait calculer le déficit de nos routes au
Québec!
M. Mathieu: D'accord.
M. Lessard: Au lieu de construire une route terrestre, à
un moment donné, on établit nos routes maritimes. On pourrait
bien construire un pont sur le Saguenay. Oui, $50 000 000. M. le
Président, continuez.
Le Président (M. Laberge): Oui. Articles 802, 803.
M. Mathieu: Ne serait-il pas préférable d'acheter
l'équipement ou si c'est parce que c'est un besoin temporaire?
M. Lessard: C'est cela. Actuellement, on fait une
expérience avec le ministère de l'Energie et des Ressources
plutôt que d'acheter, â un moment donné, comme il s'agit de
besoins temporaires à des endroits qui peuvent être
différents, on fait l'expérience de la location, parce qu'on peut
avoir besoin de cela pour deux mois, trois, quatre mois, de onze à
treize mois.
Le Président (M. Laberge): L'article 803 est-il
adopté? Article 804.
M. Lessard: On fait une expérience type avec le
ministère de l'Énergie et des Ressources pour voir si le
coût de location pour le gouvernement serait inférieur par rapport
au coût d'achat.
Le Président (M. Laberge): A l'article 803. Article 804, y
a-t-il une question? Article 805?
M. Fontaine: Article 805, SICO, deuxième sou-mission,
comment se fait-il qu'il y a eu deux soumissions?
M. Lessard: Pardon?
M. Fontaine: C'est marquéen bas, SICO, deuxième
soumission.
M. Lessard: A l'article 805? Aux Transports, cela?
Le Président (M. Laberge): A l'article 805,
Transports.
M. Lessard: Ce sont deux peintures différentes. Il y a de
la peinture jaune pour marquer les routes, dans le premier cas, et, dans le
deuxième cas, c'est qu'on a soumissionné sur la peinture. Il y a
deux contrats, en fait, SICO a soumissionné à la fois dans le
premier contrat sur la peinture jaune et sur la peinture blanche, dans le
deuxième, de façon divisée.
Le Président (M. Laberge): Cela doit être deux
sortes de peintures.
M. Lessard: C'est deux soumissions différentes. Non. SICO
a présenté une soumission globale et deux soumissions
séparées mais sur les mêmes choses $1 061 000 et $2 433
000.
Le Président (M. Laberge}: SICO a soumissionné avec
deux prix.
M. Fontaine: Avec le même montant pour les deux.
Le Président (M. Laberge): Le ministère a
accordé la soumission avec deux prix différents.
M. Lessard: M. le Président, je donnerai les explications
à un moment donné et dirai pourquoi le...
Le Président (M. Laberge): La question est
posée.
Une voix: L'explication concernant la deuxième
soumission...
M. Fontaine: C'est cela.
M. Lessard: En fait, il y a deux phases là-dedans.
M. Fontaine: II y a $900 000 de différence dans les deux
soumissions.
Le Président (M. Laberge): Et deux sortes de
peintures.
M. Lessard: En fait, il y a deux phases distinctes. Je voudrais
avoir plus d'explications. Il y a un essai en laboratoire c'est
très compliqué d'échantillons pour vérifier
la conformité à des critères minimaux de qualité et
des critères en vertu des critères américains et, par la
suite, essai de performance sur la route des échantillons retenus. C'est
au cours de la deuxième phase que des relevés permettent de
déterminer un facteur WT mesurant chacun des échantillons. Les
fournisseurs dont le facteur est à 90% de la meilleure cote sont
appelés à soumissionner. Après obtention des prix, on
pondère le facteur WT par... Alors, cela donne quelque chose.
M. Fontaine: C'est pour cela qu'on fait des essais de peinture
sur les routes, à un moment donné?
M. Lessard: Oui.
Une voix: Est-ce que cela répondrait à votre
question?
M. Fontaine: Non, cela ne répond pas à ma
question.
M. Lessard: Non, en fait, on va vérifier si cela entre
dans la première phase par rapport à la deuxième et
comment concilier la... On dit que SICO apparaît dans la deuxième
soumission, alors pourquoi SICO a-t-elle fait deux soumissions? D'accord?
M. Fontaine: A première vue, on dirait qu'on a retenu la
compagnie SICO mais la soumission qui était la plus élevée
des deux.
M. Lessard: C'est possible que la soumission soit la plus
élevée parce que c'est une question de qualité. Si, par
exemple, au cours du deuxième essai... On choisit d'abord des firmes
selon les échantillons qu'elles nous fournissent. Ensuite, on fait
l'étude en laboratoire. Une fois que l'étude en laboratoire est
faite, on détermine, par exemple, que telle peinture correspond à
90% aux normes du BNQ 37-11-810. On dit ensuite: On retient ces compagnies.
Là, on fait des expériences sur le terrain et, après, on
choisit la meilleure. Il est possible que, la qualité de l'une
étant supérieure, on choisisse la soumission la plus
élevée.
M. Fontaine: SICO a fait deux soumissions avec deux sortes de
peintures.
NI. Lessard: Deux soumissions avec des peintures de
qualité différente peut-être et la meilleure des deux a
été choisie. C'est ce que je voyais tantôt. Elle a
peut-être fourni deux types d'échantillons et le ministère
a décidé de prendre l'échantillon qui correspondait le
mieux. Vous vérifierez si c'est le cas.
M. Fontaine: Qui choisit cela?
M. Lessard: C'est à la suite de la recommandation qui nous
vient des spécialistes dans ce secteur.
M. Fontaine: Les spécialistes du ministère?
M. Lessard: Oui, après étude en laboratoire,
après expérience concrète, on dit: Telle peinture peut
durer pendant trois ans par exemple par rapport à telle autre qui va
durer deux ans ou quatre ans.
M. Fontaine: Qui est-ce qui prend la décision de...
M. Lessard: C'est une question aussi de luminosité de la
peinture.
M. Fontaine: Qui prend la décision d'accorder le
contrat?
M. Lessard: Dans ces cas-là, je vous avoue bien
honnêtement que quand j'étais ministre des Transports,
étant donné qu'il y avait... Il y a d'ailleurs une surveillance
qui est faite par les compagnies. Dans ces cas-là, que voulez-vous,
quand vous me parliez du BNQ 37-11-810, il y en a peut-être deux au
ministère qui comprennent ce que c'est, je me fiais aux recommandations
de mes fonctionnaires qui sont spécialisés dans cela et qui s'en
occupent.
M. Fontaine: C'est le ministre qui donne la réponse
finale.
M. Lessard: C'est le ministre qui donne le contrat...
M. Fontaine: D'accord.
M. Lessard:... à la suite des recommandations qui lui sont
faites.
Le Président (M. Laberge): Cela va à l'article 805?
(12 heures)
Travail et Main-d'Oeuvre
Travail et Main-d'Oeuvre, engagement 200.
M. Fontaine: Cela va.
Le Président (M. Laberge): On passe l'engagement 201.
Engagement 400.
M. Mathieu: Est-ce que c'est un bureau qui se trouve à
"complementer" ou concurrencer le Centre de main-d'oeuvre du Québec? Je
voudrais savoir quel est le but de ce...
M. Lessard: La stratégie communautaire de Drummond Enr.
est en marche depuis le 19 octobre 1975 et regroupe à l'intérieur
du groupe local de concertation un certain nombre de groupes cibles: les
assistés sociaux, les alcooliques, les familles monoparentales et les
handicapés physiques. La clientèle desservie est composée
actuellement de 325 cas actifs et est constituée d'environ 65%
d'assistés sociaux et 35% de chômeurs chroniques. En vue d'aider
ces gens à trouver de l'emploi...
M. Fontaine: Le rôle de l'organisme, c'est d'essayer de
trouver de l'emploi pour ces gens. Mais comment se fait-il que si on a du
personnel compétent au ministère du Travail et de la
Main-d'Oeuvre les gens du ministère du Travail et de la
Main-d'Oeuvre,dont c'est le rôle de trouver de l'emploi...
M. Lessard: Je ne connais pas les objectifs, mais ça doit
être plus que ça un peu dans ce cas. Là, il s'agit vraiment
de retour au travail de personnes qui ont des problèmes psychologiques
particuliers. Alors, le Centre de la main-d'oeuvre du Québec ne se
préoccupe pas essentiellement de ça comme tel. Ce sont d'anciens
détenus, des alcooliques...
M. Fontaine: Quels sont les administrateurs de cette
société?
M. Lessard: Je vais vous donner ça.
M. Fontaine: Depuis quand sont-ils en fonction?
M. Lessard: II y a un accord présentement. On dit:
"Attendu que le ministère des Affaires sociales a demandé la
collaboration du ministère du Travail et de la Main-d'Oeuvre..." Je
pourrais vous déposer le document.
M. Fontaine: Oui, s'il vous plaît.
M. Lessard: "Attendu que cet organisme vise la
réintégration en milieu de travail des personnes qui comptent sur
des paiements de transfert pour la majorité de leurs revenus par la
concertation de tous les éléments dans le milieu," tandis que le
Centre de la main-d'oeuvre du Québec ne se spécialise pas comme
tel. Je vous déposerai le contrat.
M. Fontaine: D'accord.
M. Lessard: Copie de l'entente.
Le Président (M. Laberge): Engagement 400. Engagement 600.
Cela va? Travaux publics et Approvisionnement, engagement 100. Engagement
101.
M. Fontaine:...
Le Président (M. Laberge): À l'engagement 100 ou
101?
M. Mathieu: II n'est pas sérieux.
M. Fontaine: Quel numéro?
M. Mathieu: Engagement 600.
Le Président (M. Laberge): Je l'ai appelé, mais
aviez-vous une question?
M. Mathieu: Non, correct.
Travaux publics et Approvisionnement
Le Président (M. Laberge): Nous sommes aux Travaux
publics, engagements 100 et 101. Y a-t-il des questions, messieurs les
députés?
M. Mathieu: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Engagements 102 et 103. Ils ont
des suppléments. Cela va?
M. Fontaine: A l'engagement 102, pourquoi est-ce qu'on a un
supplément pour les travaux d'entretien ménager?
M. Lessard: Travaux additionnels. Le 16 octobre 1979, le
CT-122-342 autorisait un montant de $81 000 par année pour ce mandat qui
impliquait 48 heures par jour aux taux horaires établis dans le
décret selon la catégorie d'employés visés; $5933
par année, couvrant le matériel, l'outillage, l'administration,
etc.
Le montant de la présente demande a pour but de couvrir les
travaux supplémentaires suivants: l'entretien de nouveaux locauxd'une
superficie d'environ 6500 pieds carrés; la fourniture d'ensembles de
travail pour chaque employé, linges de vaisselle, en fait, c'est une
superficie supplémentaire de 6500 pieds carrés et tout ce qui va
en relation avec ça, les outils, etc.
M. Fontaine: Ce n'est pas en relation avec les travaux qui sont
effectués actuellement?
M. Lessard: Non, c'est en relation avec l'augmentation de la
superficie.
M. Fontaine: On a décidé d'aller dans tous les
coins.
Le Président (M. Laberge): Engagements 200, 201. Pas de
questions? Engagement 202. Engage-ments400 à 402. Pas d'autres
questions? Je passe donc de 600 à...
M. Fontaine: A 401, est-ce que c'a été sur
invitation? M. Lessard: Le plus bas soumissionnaire.
M. Fontaine: Mais est-ce que c'est sur invitation ou si
ç'a été publié dans les journaux?
M. Lessard: Par soumissions publiques. M. Fontaine: Cela
va.
Le Président (M. Laberge): De 600 nousallons
regarder, je pense qu'il y a une catégorie là à
614, ce sont tous des contrats négociés, certains en utilisant le
répertoire.
M. Fontaine: A 601, j'ai une question, M. le
Président.
Le Président (M. Laberge): On va prendre vos questions
à 601.
M.Fontaine:C'estunrenouvellementdecontrat. Est-ce que le ministre
peut nous dire l'augmentation qui a été accordée?
M. Lessard: Ce contrat est avec Trizec Equities.
M. Fontaine: En fait, actuellement, on renouvelle le contrat
à $12.10 le pied carré.
M. Lessard: Oui. Combien c'était avant? C'est en fonction
de l'augmentation, je pourrais vous le donner. Je ne sais pas quel était
le montant, mais, quand on renouvelle, c'est en fonction de l'augmentation des
taxes, de l'augmentation des frais d'exploitation, etc. Je vous donnerai le
coût précédent au pied carré.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Cela va? Entre 602 et 614, y
a-t-il d'autres questions?
M. Fontaine: A 602, le coût, au mètre carré,
est de $62.43 et de $30.89, pourquoi y a-t-il tant de différence que
ça entre les deux?
M. Lessard: II doit y avoir un entrepôt et des bureaux.
C'est cela, il y a une partie de bureaux et une partie pour les laboratoires,
l'entreposage, le quai de déchargement, etc. En ce qui concerne les
bureaux, naturellement, c'est plus cher que...
M. Fontaine: $62.43 le mètre carré, ça
correspond à peu près au même prix que l'autre?
M. Lessard: Comment fait-on pour la division du mètre
carré au pied carré?
M. Fontaine: Prenons donc une suspension de deux minutes!
M. Lessard: D'accord. Suspension à 12 h 10
Reprise de la séance à 12 h 12
Le Président (M. Laberge): Alors...
M. Fontaine: II semble y avoir une différence entre le
prix qu'on a payé à 601 et le prix de 602.
M. Lessard: D'après moi, ce sont des mètres. On
continue, M. le Président.
Le Président (M. Laberge): Cela va. On fera les
conversions métriques. Engagement 603 à...
M. Lessard: Je le saurai. Je vais faire la
vérification.
Le Président (M. Laberge): ...608, y a-t-il des
questions?
M. Fontaine: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Engagements 603 à 608,
il n'y a rien? Engagement 609.
M. Fontaine: Engagement 610.
Le Président {M. Laberge): Engagement 610.
M. Fontaine: Le nom des membres du comité de...
M. Lessard:... au journal des Débats.
M. Fontaine: Oui. Le nom des membresdu comité de
sélection?
M. Lessard: Quel numéro, ça? M. Fontaine:
610.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Le nom des membres du
comité de sélection. Ensuite, quelles autres questions y a-t-il?
Cela va jusqu'à 615?
M. Lessard: Je pourrais vous le donner. Non, je ne l'ai pas.
L'engagement 611 je ne sais pas si c'est écrit sur votre copie
est annulé. C'est 610 qui...
M. Fontaine: L'engagement 611 est annulé? M. Lessard:
Oui.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 611 est
annulé. Cela va. On passe à l'engagement 616. Pas de questions?
Cela va, messieurs?
M. Fontaine: Engagement 620.
Le Président (M. Laberge): On passe à l'engagement
620.
M. Fontaine: Ici, on donne un prix au mètre carré,
$95.80 et tantôt, on a payé $62.43.
M. Lessard: Oui, mais ça dépend. Si vous êtes
situé au centre de Montréal, en plein coeurdes affaires, et si
vous êtes à Grandes-Bergeronnes, il va y avoir une
différence au pied carré.
M. Fontaine: C'est à Repentigny, comté de
l'Assomption.
M. Lessard: D'accord, mais ça dépend où est
situé l'édifice. Le plus bas soumissionnaire conforme. On demande
des...
M. Fontaine: Et l'autre est à Montréal, sur le
boulevard Saint-Laurent. (12h15)
M. Lessard: C'est parce qu'on demande des soumissions et si, par
exemple, selon la situation de l'édifice, selon l'endroit, selon la
disponibilité des locaux. Il n'y a pas, à ma connaissance, de
prix uniforme, quand vous louez des édifices.
M. Fontaine: D'accord, mais...
M. Lessard: Si vous allez à Place Desjardins à
Place Dupuis, à Montréal, vous verrez les services que chacun
donne.
M. Fontaine: II peut y avoir une différence de quelques
dollars le mètre carré.
M. Lessard: Cela peut aller à $14 ou $15 le pied
carré dans le centre-ville de Montréal.
M. Fontaine: Oui, combien cela fait-il... M. Lessard:
Allez-vous louer...
M. Fontaine:... le mètre carré?
M. Lessard: Divisé par 10, cela fait environ $9.58 le pied
carré. C'est bien normal.
M. Fontaine: De toute façon, l'imputation
budgétaire 1980-1981, c'est pour combien de mois? Au 1er juillet 1980,
d'accord. Cela va. A compter du 1er juillet 1980, c'est pourquoi l'imputation
budgétaire est pas mal moins dispendieuse.
M. Lessard: C'est cela.
Le Président (M. Laberge): C'est l'engagement 620. On
passe à l'engagement 621. Questions? Non. Vous n'avez plus d'autres
questions sur le cahier; vous non plus. Alors, les engagements 621 à 800
et suivants, sont adoptés.
M. Lessard:... par 10, cela ferait $5.80 le pied carré. Il
n'y a rien là.
M. Fontaine: Ce n'est pas cher.
Le Président (M. Laberge): Les engagements financiers du
mois de mai 1980 ont donc été étudiés. Est-ce qu'on
commence l'autre? Est-ce que vous êtes prêts à commencer
tout de suite?
M. Lessard: On en a un de fait?
Le Président (M. Laberge): Mai est terminé.
M. Lessard: Ils veulent en faire deux? On va essayer de faire un
mois cet après-midi.
M. Fontaine: On va revenir cet après-midi.
Le Président (M. Laberge): Est-ce que vous commencez le
mois de juin? Je voudrais avoir un cahier, s'il vous plaît.
M. Lessard: On va continuer jusqu'à midi. Il reste un
quart d'heure.
Le Président (M. Laberge): II reste un quart d'heure.
Parfait.
Une voix: D'accord.
Le Président (M. Laberge): On aura fait les Affaires
culturelles.
Juin
Affaires culturelles
Alors, nous entreprenons les engagements du mois de juin 1980. Affaires
culturelles, l'engagement 100. Questions?
M. Fontaine: Oui. Le coût de la phase I, est-ce .que vous
l'avez?
M. Lessard: Pour?
M. Fontaine: L'engagement 100.
M. Lessard: Le moulin Seigneurial. $170 500.
M. Fontaine: Pour la phase I, $170 500.
Le Président (M. La berge): Est-ce que vous avez
réponse à votre question?
M. Lessard: Combien ai-je dit? $170 500.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 101 ? Cela va.
L'engagement 200?
M. Fontaine: Est-ce que le Centre d'interprétation de la
nature est actuellement en fonction?
M. Lessard: L'engagement 200?
M. Fontaine: Oui.
M. Lessard: Un instant. Où en est-on?
M. Fontaine: Affaires culturelles, l'engagement 200.
M. Lessard: La ville de Havre-Saint-Pierre. Normalement, celui de
Havre-Saint-Pierre a dû fonctionner au cours de l'été.
M. Fontaine: Quels sont les services qui sont offerts?
M. Lessard: C'est la municipalité. C'est une subvention
à la municipalité.
M. Fontaine: C'est la municipalité qui le gère, qui
l'administre.
M. Lessard: On a un protocole d'entente avec elle.
M. Fontaine: D'accord. Une copie du protocole d'entente.
M. Lessard: Pardon?
M. Fontaine: Une copie du protocole d'entente.
M. Lessard: C'est cela, aux termes de l'entente intervenue entre
le ministère et la ville. Le protocole a dû être
signé. Maintenant, un comité est constitué entre autres de
différents ministères, OPDQ, Affaires culturelles, Loisir, Chasse
et Pêche, etc., en vue c'est extraordinaire, c'est un peu comme
l'île de Pâques développer les îles Mingan.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 200 est
adopté.
M. Lessard: Malheureusement peu connues. M. Fontaine: Oui.
C'est loin.
Le Président (M. Laberge): Les engagements 300 et 301 ?
Questions? Cela va. L'engagement 302?
M. Mathieu: Le curriculum vitae, s'il vous plaît.
Le Président (M. Laberge): A l'engagement 302, le
curriculum vitae. Cela va. L'engagement 303?
M. Fontaine: Est-ce le même Denis Emond qui était
dans le comité de sélection tout à l'heure?
M. Lessard: Je ne le sais pas.
M. Fontaine: Ce doit être lui. C'est possible.
M. Lessard: On va le voir.
M. Fontaine: Le curriculum vitae, vous l'avez demandé,
monsieur?
M. Mathieu: Oui.
M. Fontaine: D'accord.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 303?
M. Fontaine: Tantôt, quand on a regardé le contrat
pour des recherches archéologiques...
M. Lessard:... du contractuel. Oui, je le sais, je vais
vérifier. On va le demander. Parce qu'il avait fait des études
préliminaires en bibliographie et en géomorphologie, dans tout le
territoire concerné, et qu'il possède de plus une
expérience pratique du terrain à inventorier, nous croyions que
la façon la plus économique et la plus efficace de
compléter cette reconnaissance était d'en confier la
réalisation à M. Emond.
Alors, il avait déjà fait des études sur cela.
M. Fontaine: Quelle est la durée de ce contrat?
M. Lessard: La durée, est-ce qu'on l'a? En fait, le
ministère s'engage pour $31 035, selon les normes qui ont
été fixées. Je pourrai vérifier si celui-là
vous intéresse.
Le Président (M. Laberge): Article 303, pas de questions.
Articles 400, 401?
M. Fontaine: Coût total de l'aménagement de La
Chevrotière.
M. Lessard: Un instant. $146 512. Un instant, c'est le montant,
wo! 1978-1979, l'estimation $1 110 369.
M. Fontaine: $1 110 369.
Le Président (M. Laberge): Cela répond à
votre question?
M. Lessard: Cela coûte cher, l'histoire. Cela coûte
très cher parce qu'on a engagé des spécialistes de
l'histoire et de l'archéologie.
Le Président (M. Laberge): Cela va? 402?
M. Mathieu: A l'article 402, est-ce qu'on pourrait avoir les six
sites à la Baie James dont il est question?
M. Lessard: 402. Bon, je vais vous donner cela, mon cher
monsieur: ... "a pour but d'effectuer les fouilles archéologiques et un
rapport des fouilles de six sites préhistoriques présentant un
intérêt majeur à l'intérieur des limites du futur
réservoir LG3, Baie James". Il s'agit du site F1, FO-1, FJ, FP-4, FK,
FU-1. En fait, il n'y a pas d'identification.
M. Mathieu: II n'y a pas d'autre chose que cela.
M. Lessard: Je n'ai pas d'autre chose que cela. C'est la
façon d'identifier les sites.
M. Mathieu: Entre la roche et le bouleau.
M. Fontaine: M. le Président, là, vous avez un
contrat de services pour effectuer des fouilles archéologiques à
peu près dans le même territoire que tout à l'heure dans
les Affaires culturelles, à l'article 603. Là, c'est un contrat
négocié. Tout à l'heure, on avait fait des soumissions
publiques, on avait fait un comité de sélection et on avait
choisi une firme.
M. Lessard: Je vais vous donner l'explication. Il y a eu un appel
d'offres public qui a été publié dans les journaux le 7
mars 1980. Il y a eu deux firmes, Archéotec Inc., et CERANE Inc., qui
ont offert leurs services à la première étape. Par la
suite, on leur a fait parvenir le devis. En fait, il y avait un consortium de
deux firmes. Les deux firmes concernées s'étaient entendues:
Archéotec Inc., et CERANE Inc.
M. Fontaine: Pour soumissionner?
M. Lessard: C'est-à-dire que non. Il y avait eu une
entente entre les deux et elles avaient formé un consortium. Le
consortium nous informait, à la suite de la réception des devis,
dans une lettre en date du 22 avril qu'il ne participait pas à la
deuxième étape de l'appel d'offres sous prétexte que,
selon leur interprétation, le devis décrivait des travaux de
moindre envergure qu'il ne l'avait compris à la lecture de l'appel
d'offres publié dans les journaux. Devant une telle situation et vu
l'urgence d'effectuer les fouilles à l'été 1980, puisque
l'inondation de cette région commencera en avril 1981, nous avons
négocié auprès d'autres firmes qui ont refusé de
considérer ce contrat vu les délais trop courts et leur
connaissance restreinte du terrain par rapport à la firme CERANE Inc.,
qui a effectué en 1979 la reconnaissance et les sondages sur le terrain
à LG3. Comme toutes les firmes avaient refusé, on a
négocié avec CERANE.
M. Fontaine: Avez-vous les noms des administrateurs de
CERANE?
M. Lessard: Après consultation auprès des
professionnels du Conseil du trésor, il a été
suggéré de scinder les contrats en attribuant seulement un
contrat de fouilles et un rapport de fouilles. L'analyse et
l'interprétation des données archéologiques et
ethnologiques prévues dans l'appel d'offres initial et qui devaient
être effectuées au cours de 1981 feront l'objet du contrat
ultérieur. Là, c'est strictement les fouilles et l'analyse
viendra après.
Le Président (M. Laberge): L'article 402 est-il
adopté?
M. Fontaine: On peut se poser des questions, à savoir
pourquoi les autres soumissionnaires, Consultants BMJ Inc., et James
Chism...
M. Lessard: Je ne lis pas dans les coeurs.
M. Fontaine: Moi, je peux me poser ces questions, si vous me le
permettez. S'ils n'ont pas soumissionné à nouveau sur ce contrat,
c'est peut-être parce qu'ils avaient été
échaudés une première fois.
M. Lessard: J'ai donné les raisons tout à l'heure.
A la suite d'un appel d'offres, il y a eu un consortium qui s'est formé.
Le consortium s'est brisé et on est allé auprès d'autres
firmes qui ont refusé et, dans ces circonstances, on a
négocié avec CERANE.
M. Ouellette: Si on avait attendu en 1982.
M. Lessard: Là, on aurait eu du chialage: Vous n'avez pas
agi, vous n'avez pas sauvé les sites archéologiques.
M. Fontaine: Ce n'est pas le problème. On
s'aperçoit que les compagnies spécialisées dans le domaine
qui ont déjà soumissionné pour un travail semblable ne
sont plus intéressées à soumissionner.
M. Lessard: Elles en avaient assez.
M. Fontaine: Non. Elles n'en avaient pas eu la première
fois.
M. Lessard: II y en a eu, on en a passé dans le mois de
mai.
M. Fontaine: II n'y en a pas eu d'autres. Je prendrai mes
informations et je vous en dirai plus long.
Le Président (M. Laberge): L'article 600?
M. Lessard: On peut organiser un voyage sur les lieux,
déménager la commission.
Le Président (M. Laberge): Sur les articles 600, 601, 602,
y a-t-il des questions?
M. Fontaine: La pêche estfinie. C'est intéressant.
M. Lessard: II reste encore le caribou.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour les articles 601
et 602? L'article 603?
M. Fontaine: Non à l'article 603...
Le Président (M. Laberge): L'article 603.
M. Fontaine:... imputation budgétaire 1980-1981, $18 000;
l'année suivante, $29 341. Est-ce à dire que ce sera moins
dispendieux pour les années après qu'en 1980-1981?
M. Lessard: Vous dites?
M. Fontaine: On a $18 000 pour l'année 1980-1981 et $29
000 pour les deux annés suivantes.
M. Lessard: C'est pour une période de trois ans.
M. Fontaine: II va y avoir moins de travaux à
effectuer?
M. Lessard: II y a trois périodes, une durée
possible de trois ans. Pour la période de mai 1980 à
décembre 1980, le montant retenu on va faire la conciliation
tantôt est de $15 242.40; pour la deuxième période,
de janvier 1981 à décembre 1981, le montant est de $14 825; pour
la troisième période, soit de janvier 1982 à
décembre 1982, la somme est de $17 640.
M. Fontaine: Cela va.
M. Lessard: Est-ce qu'on termine les Affaires culturelles?
Des voix: D'accord.
Le Président (M. Laberge): L'article 604. Y a-t-il une
question sur l'article 604?
M. Mathieu: A l'article 604, il y aurait juste une chose.
Le Président (M. Laberge): Oui, M. le député
de Beauce-Sud.
M. Mathieu: Vous dites l'article 604, M. le Président?
Le Président (M. Laberge): Oui.
M. Mathieu: Y a-t-il moyen de savoir - cela revient souvent - le
total des contrats reçus par cette firme? Est-ce que c'est
programmé sur ordinateur?
Le Président (M. Laberge): M. le ministre. M. Lessard:
Probablement. M. Mathieu: Le nom des administrateurs? M. Lessard:
On vérifiera.
M. Fontaine: Combien ils ont donné à la caisse du
PQ.
Une voix: Pour faciliter la tâche, si on demande le total
des contrats, il faudrait savoir si c'est durant l'année ou durant les
deux dernières années.
M. Mathieu: Durant l'exercice financier.
Le Président (M. Laberge): Alors, c'est la question
à l'article 604.
Nous suspendons nos travaux jusqu'à 14 h 30.
Suspension de la séance à 12 h 30
Reprise de la séance à 14 h 40
Le Président (M. Laberge): A l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission des engagements financiers reprend ses travaux suspendus
à midi trente. Cet après-midi, les membres de la commission sont
les mêmes, à l'exception de M. Cordeau [Saint-Hyacinthe) qui
remplace M. Fontaine (Nicolet-Yamaska).
Affaires intergouvernementales
Nous avions suspendu nos travaux à l'étude des Affaires
intergouvernementales, engagement no 200, que j'appelle.
M. Verreault: C'est un renouvellement de contrat. Est-ce que les
conditions étaient les mêmes? C'est pour Mme Marielle Gervais,
auprès de la Fédération culturelle des Canadiens
français à Winnipeg. Est-ce qu'il y a une majoration? Est-ce
qu'on calcule ses 10% d'augmentation pour le renouvellement?
M. Lessard: Je vérifie, M. le Président. Je n'ai
pas d'information. C'est $135 par jour, 270 jours en 1980-1981. On
vérifiera si c'est le même taux. D'après moi, c'est le
même taux, parce que ce sont des taux établis. On aura
l'information.
Le Président (M. Laberge): Engagement 200, terminé.
Engagement 400?
M. Cordeau: Est-ce le même montant que l'an
passé?
M. Lessard: Non, l'an passé, c'était $63 000. C'est
en relation avec la participation de la France qui augmente son montant de $25
000. Alors, le budget total de l'association sera de $160 000 cette
année.
M. Verreault: L'an passé, il était de combien?
M. Lessard: A peu près $140 000 si la France augmente de
$25 000. Nous augmentons de $63 000 à$90 000,cequifait$27 000 dont $52
000...Alors...
M. Verreault: Qu'est-ce qui a créé cette
augmentation?
M. Lessard: Vous en arrivez à la parité entre les
deux gouvernements.
M. Verreault: En ce qui concerne le fonctionnement de
l'Association France-Québec, vous dites que le Québec, en 1980,
fournit $90 000. La part de la France, c'est quoi?
M. Lessard: II y a eu une augmentation, étant donné
l'intérêt qui s'est développé entre la France et le
Québec. Le Québec était prêt à augmenter sa
participation, à la suite de la demande de la France, pour autant qu'on
en arrive à une certaine parité.
M. Verreault: Ceserait 50-50,$90 000-$90 000?
M. Lessard: C'est ça. De plus en plus, ces associations
France-Québec fonctionnent dans différentes régions du
Québec.
M. Verreault: L'entente qui a été conclue, est-ce
qu'on pourrait en avoir une copie?
M. Lessard: Je ne sais pas s'il y a eu une entente nouvelle. Je
verrai s'il y a de quoi. Je ne sais pas s'il y a eu une entente. Je
vérifierai s'il y a eu une entente. J'ai une lettre du sous-ministre
ici, où on indique pour la France une participation
supplémentaire.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour l'engagement 400.
Les engagements 800 et 801?
M. Verreault: D'accord.
Affaires municipales
Le Président (M. Laberge): Affaires municipales,
engagement 100?
M. Verreault: Contrat de services de Jean-Pierre Campeau. Son
curriculum vitae. Ensuite, on ne parle pas de la durée du projet. Je
m'imagine que ce doit être pour un an. Finalement, quels sont les sept
projets d'habitation et dans quelles régions particulièrement? Si
vous n'avez pas les renseignements, peut-être pourront-ils être
déposés. [14 h 45)
M. Lessard: D'accord, M. le Président.
M. Cordeau: En plus de ces renseignements, serait-il possible de
savoir combien de logis vont être construits à l'intérieur
de ces sept projets?
M. Lessard: D'accord, combien de logements.
Le Président (M. Laberge): D'accord pour l'engagement 100.
Engagement 101?
M. Verreault: L'engagement 101, c'est un supplément, c'est
porté à $31 000; c'est $11 000 de plus.
M. Lessard: 835 logements.
M. Cordeau: Est-ce que ce sont des HLM?
M. Lessard: Non, ce ne sont pas nécessairement des HLM; ce
sont des coopératives.
M. Verreault: A l'engagement 101, "supplément pour porter
à $31 000 le coût des honoraires professionnels pour les fins de
l'enquête sur l'administration de la cité de Pointe-aux-Trembles."
Est-ce qu'on peut avoir une copie... En tout cas, il y a eu un
supplément; le premier engagement était, j'imagine, de $20 000 et
on l'a augmenté de $11 000. Quelles sont les causes de cette
augmentation? L'enquête a-t-elle duré plus longtemps que
prévu?
M. Lessard: L'enquête dure plus longtemps que prévu;
il y a des augmentations du nombre d'heures. Quand on présente un
dossier comme celui-là, ce sont des estimations. Comme c'est fonction
de...
M. Verreault: Dans le supplément, prévoit-on une
période supplémentaire et de combien de temps?
M. Lessard: C'est bien possible.
M. Verreault: Pourrait-on avoir, quand même, quelques
documents?
M. Lessard: La duré du mandat, initialement estimée
à cent jours-homme, au tarif de $200 par jour, s'est
avérée insuffisante, d'où le dépassement de
l'engagement budgétaire. Mais on ne le sait pas, c'est une
enquête. Je vais vous donner un exemple. Je rencontrais, hier, sur
l'avion, M. Stanislas Déry qui allait faire une enquête dans le
fin fond non seulement de la baie James, mais de la baie d'Hudson, tout
près d'Asbestos île, et il n'a pas été capable
d'atterrir. Il est revenu et il va être obligé d'y aller vers le
15 décembre. Les coûts de l'enquête vont augmenter
considérablement.
M. Verreault: Asbestos Ile?
M. Lessard: A quelques milles de Deception Bay; ils n'ont pas pu
atterrir étant donné la température. C'est une
enquête du coroner et ça peut coûter $10 000 ou $15 000, je
ne sais pas.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour 101 ? M.
Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Engagement 200? M. Lessard:
La justice l'exige!
M. Verreault: J'aimerais qu'on ait copie de l'engagement 200.
M. Lessard: Copie de l'engagement aux différents
organismes; vous ne l'avez pas?
M. Verreault: Oui, j'ai la liste des organismes
subventionnés, mais j'aimerais avoir les détails de l'engagement.
A quoi servait plus particulièrement le supplément au loyer
versé aux organismes en question?
M. Lessard: Un instant; c'est un programme. Ce que je vais vous
faire parvenir c'est le programme du supplément du loyer.
M. Verreault: Exact.
M. Lessard: D'accord. En fait, chaque organisme fait sa demande
et c'est en relation avec le programme comme tel.
Le Président (M. Laberge): C'est le programme qui est
demandé? Cela va pour la question. Engagement 300?
M. Lessard: Ce sont tous des programmes qui sont normalement bien
connus par les députés, parce que, dans vos bureaux, vous devez
avoir des informations.
M. Verreault: Oui, mais je vais vous dire une chose: Le principe,
en somme, est qu'il y a une catégorie; quand même, ce ne sont pas
tous les établissements qui ont été favorisés. Je
ne sais pas s'il y aura d'autres engagements ultérieurement, mais, si on
prend la liste de l'engagement en question et qu'on retrouve les institutions,
il n'y en a quand même pas tellement et on calcule $1 100 000 à
peu près. Evidemment, je pense qu'il y aurait avantage à ce qu'on
regarde à nouveau le programme pour le faire connaître davantage;
c'est peut-être une chose qu'on oublie à l'occasion.
M. Lessard: D'accord. Tant mieux.
M. Verreault: Je le fais pour mon intérêt personnel
parce que j'ai été à même de constater j'ai
des établissements presque semblables qu'il n'y a personne de ma
région, de l'Estrie, qui en a bénéficié. Je vais
faire le nécessaire.
M. Lessard: C'est ça. Le supplément au loyer
s'applique à tout le monde. D'accord, on vous fera parvenir...
M. Verreault: M. le Président, ce sont quand même
des institutions qui sont subventionnées en grosse partie par le
gouvernement. Je trouve quand même étrange et ce n'est pas
une critique négative que je fais que pour un supplément
au loyer qui s'applique à tout le monde, à tous ceux qui sont
habilités, on ait réussi à dépenser simplement $1
500 000.
M. Lessard: Plus que ça.
M. Verreault: Je sais bien, mais c'est une partie de rengagement.
D'accord.
M. Lessard: A un moment donné, il y a le supplément
au loyer qui est versé directement aux individus et il y a le
supplément au loyer qui est versé à des institutions parce
que les individus qui profitent du supplément au loyer demeurent dans
ces institutions. D'accord.
M: Verreault: Quand même, le point était le suivant
et je le répète. Il y a à peu près une douzaine de
ces institutions qui en ont profité. Reste à savoir si on en
trouvera dans les mois ultérieurs.
M. Lessard: C'est fonction du revenu de chacun à
l'intérieur des institutions.
M. Verreault: J'imagine que la plupart de ces institutions, c'est
sans but lucratif et deuxièmement, non rentable.
M. Lessard: Du revenu des individus.
M. Verreault: D'accord.
M. Lessard: Si l'individu a $100 000 de placés...
M. Verreault: D'accord, je comprends.
M. Lessard: Parfait.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour l'engagement 200.
Engagement 300.
M. Verreault: A l'engagement 300, cela veut dire que les $25 000
000 représentent la part du gouvernement du Québec. Les $75 000
000 viendraient du fédéral, à l'engagement 300.
M. Lessard: La contribution fédérale est de
75%.
M. Verreault: Les $75 000 000 viendraient du
fédéral, à peu près, si on calcule qu'il y a $ 100
000 000 investis dans ça.
M. Lessard: Non, c'est 75% des $25 000 000.
M. Verreault: Mais comment se fait-il qu'on mette l'engagement du
fédéral en plus? Je pensais qu'on mettait simplement la
participation provinciale dans ça.
M. Lessard: Non. Le gouvernement du Québec paie et on a un
remboursement...
M. Verteault: Et vous avez un remboursement de 75%.
M. Lessard:... qui s'en va au fonds consolidé.
M. Verreault: J'avais remarqué dans le passé que
c'était simplement la participation provinciale, il me semble. Je fais
peut-être erreur.
M. Lessard: Non. Cela a toujours été indiqué
comme ça. Engagement: $25 000 000. Contribution fédérale:
75%.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagement 301
à 304.
M. Verreault: Engagement 305. Engagement 304, si mon
collègue a des questions à poser.
Le Président (M. Laberge): Cela va, à l'engagement
304? Engagements 301 à 304 examinés. Engagement 305.
M. Verreault: Ici, à la Société d'habitation
du Québec, il y a une soumission publique pour l'achat de temps
ordinateur. Y a-t-il une explication tout à fait spéciale pour
l'engagement 305...
M. Lessard: 305?
M. Verreault: ... du fait que cela a été par
soumissions publiques? On revient avec un seul soumissionnaire. Donc, c'est la
même chose que si cela avait été un contrat
négocié ou plus ou moins. N'y aurait-il pas eu avantage à
faire ça sur invitation parce que dans le temps ordinateur, on a
détecté ce matin plusieurs compagnies qui sont aptes à
répondre?
M. Lessard: Non, non. Ce sont des soumissions publiques. C'est le
seul soumissionnaire.
M. Verreault: Oui, je le vois. C'est tout le mélange qui
peut exister, M. le Président.
M. Lessard: II y a trois systèmes: II y a des contrats
négociés. Il y a des contrats qui fonctionnent par fichiers. Il y
a des soumissions publiques. Le seul soumissionnaire que nous avons eu dans ce
cas-là, d'après ce que je peux voir...
M. Verreault: C'est tout ce qui est à l'envers, en somme.
On en parlait ce matin. Je ne reviendrai pas sur le sujet. Ce matin, on avait
un contrat négocié et vous le choisissiez. Là, c'est une
soumission publique. Il y a une soumission et c'est également le plus
bas soumissionnaire. C'est presque sans issue. De toute façon, il n'y a
pas de commentaires à faire. C'est le plus bas soumissionnaire. C'est
une soumission publique.
M. Lessard: Ecoutez, on ne mélange pas les choux, les
navets et les carottes.
M. Verreault: Non, non. Ce sont des contrats, des
engagements.
M. Lessard: Dans le gouvernement et dans une entreprise
privée, il y a différents systèmes. On essayait de faire
une comparaison ce matin entre un contrat pour des firmes
spécialisées et un contrat d'entretien d'un édifice
public. Cela ne peut pas être le même principe. Des laveuses de
vitres, des laveurs de vitres, des personnes spécialisées ou des
plongeurs, comme on le disait tantôt, ce n'est pas la même chose.
Là, c'est l'achat de temps ordinateur pour fins d'exploitation de
systèmes informatisés. L'informatique, c'est quelque chose de
spécialisé. On est allé en soumissions. On a reçu
une seule soumission. Je ne peux pas lire dans les coeurs pour savoir pourquoi
on n'a pas reçu qu'une seule soumission. Que voulez-vous que je fasse?
Etant donné la qualité des services offerts par cette compagnie
que nous apprécions depuis deux ans et le fait qu'elle soit la seule
à soumissionner, nous recommandons de reconduire le contrat
àACSI.
M. Verreault: De reconduire?
M. Lessard: Oui, parce qu'il y avait un autre contrat. Que
voulez-vous?
M. Verreault: On ne le mentionne pas, à l'engagement 305,
que c'est un renouvellement de contrat. On dit simplement contrat de services.
Normalement, on le dit quand c'est un renouvellement. Pourquoi ne le
mentionne-t-on pas?
M. Lessard: C'est un contrat de services; à un moment
donné, elle a annulé le contrat, elle est allée en
soumissions, et comme c'était elle qui avait le contrat
antérieurement, c'est elle qui a soumissionné. Dans les
circonstances, on a dit: Elle avait le contrat avant et elle a
été la seule à soumissionner, on recommande de reconduire
le contrat.
M. Verreault: Comme explication, ce n'est pas fort.
M. Lessard: C'est selon la soumission déposée.
M. Verreault: A ce moment-là, on aurait été
aussi bien d'enlever "soumission publique" et mentionner "renouvellement de
contrat"; cela aurait été plus simple.
M. Lessard: Non, du tout, il y a eu une soumission publique.
M. Verreault: Oui, oui, j'ai tout compris cela, elle était
le plus bas soumissionnaire et vous avez reconduit le contrat; donc, c'est un
renouvellement de contrat, automatiquement.
M. Lessard: C'est-à-dire que, selon la soumission...
M. Verreault: De combien était l'ancien contrat de l'ACSI,
M. le Président?
M. Lessard: Selon le prix de la soumission.
M. Verreault: L'ancien contrat, dans son cas à elle,
était de combien?
M. Lessard: Je ne l'ai pas. Sa soumission était conforme
aux exigences de l'appel d'offres et elle a été
acceptée.
Le Président (M. Laberge): La question, c'est: Quelles
étaient les conditions de l'ancien contrat?
M. Verreault: Cela ne vaut même pas la peine de le
demander; on va laisser tomber.
M. Lessard: L'ancien contrat, c'était quoi? C'était
un contrat complètement différent; on peut le donner, l'ancien
contrat, ainsi que le montant.
M. Verreault: Non.
Le Président (M. Laberge): Non? Alors, ce n'est pas
demandé? L'engagement 305 est adopté. L'engagement 306? Cela
va?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 400?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge}: Les engagements 600 à
603, d'abord.
M. Verreault: Les engagements 600 à 612, si possible, si
je n'ai pas fait erreur, j'aimerais qu'on
puisse donner le montant du coût total des projets; on donne ces
montants après l'engagement 612; les imputations budgétaires, on
les donne.
M. Lessard: Chaque cas est... D'accord. Pour l'ensemble des
projets, il n'y a pas de problème. Maintenant, il est entendu que chaque
cas, pour ces différentes paroisses, est analysé selon la
réforme fiscale, avec l'indice de richesse des citoyens et un certain
nombre de critères. Dans certains cas, c'est...
M. Verreault: La plupart, c'est pour des fins d'égouts,
d'aqueduc, etc. On pourrait peut-être connaître le montant des
travaux; cela va nous donner une idée de...
M. Lessard: II n'y a pas de problème, M. le
Président.
Le Président (M. Laberge): Alors, de l'engagement 600
à l'engagement 612, le montant total des travaux impliqués. Les
engagements 613 à 619, y a-t-il des questions?
M. Verreault: On pourrait demander la même chose, mais il
me semblait qu'on le marquait quelque part, mais je ne le retrouve plus. On va
demander la même chose.
Le Président (M. La berge): II s'agit de l'implantation
des rôles d'évaluation.
M. Verreault: Ah oui! c'est pour cela. Je l'ai lu et je n'avais
pas remarqué la note; j'avais fini à l'engagement 612 et je me
demandais pourquoi, à l'engagement 613... D'accord, on laisse tomber
pour les engagements 613 à 619.
Le Président (M. Laberge): Aux engagements 613 à
619, il s'agit de...
M. Verreault: On laisse tomber, c'est pour des rôles
d'évaluation, ce n'est pas pour des travaux d'égouts.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagements 800
à 805, y a-t-il des questions.
M. Verreault: Non.
M. Lessard: C'est à la suite de l'entente qui a
été négociée par le Parti libéral.
M. Verreault: Pardon?
M. Lessard: C'est à la suite de l'entente qui a
été négociée par le Parti libéral.
M. Verreault: Je ne pose pas de question, mais si vous voulez
répondre quand même, pour le bénéfice des lecteurs
du journal, ils l'auront peut-être.
Affaires sociales
Le Président (M. Laberge): Affaires sociales, engagement
200?
M. Verreault: A l'engagement 200, il n'y a rien là.
M. Cordeau: M. le Président, pourquoi inscrit-on
l'année financière dans cela? C'est normal?
M. Lessard: Oui, c'est pour deux ans.
M. Cordeau: Habituellement c'est une question que je pose
parce que je ne viens pas souvent - ce n'est pas sur le budget de
l'année financière 1980-1981 qu'on inscrit cela?
M. Lessard: Non, non. Le paiement est fait sur l'année
budgétaire, mais, comme c'est un contrat de deux ans, on répartit
l'imputation budgétaire sur l'année suivante.
M. Cordeau: Pour les imputations budgétaires, c'est
marqué 1979-1980; l'année suivante, c'est 1980-1981.
M. Verreault: C'est cela...
M. Lessard: L'année suivante... un instant.
M. Cordeau: C'est parce que l'année financière
1979-1980, il me semble qu'elle est terminée.
M. Verreault: Vous avez raison, peut-être!
M. Cordeau: II y a une imputation de $300 000 pour le budget de
1979-1980. J'accepterais bien un montant de $351 408. Enfin! (15 heures)
M. Verreault: II doit y avoir erreur.
M. Lessard: S'il y a eu erreur, je ne prends pas le risque, mais
je veux vérifier avant. C'est le 14 février 1980,
réquisition. D'après moi, il y aurait eu erreur.
M. Cordeau: Ce serait 1980. M. Lessard: J'aimerais
vérifier.
M. Cordeau: Oui.
M. Lessard: D'accord.
M. Cordeau: Cela devrait être 1980-1981 et la balance
l'année suivante.
M. Verreault: A l'article 300, Affaires sociales, on fait la
correction. On dit: De 1980-1981 et l'année suivante. C'est pour une
période de 24 mois également. On peut présumer que c'est
une erreur.
M. Cordeau: A moins que cet article ait été
accepté antérieurement et que cela revienne.
M. Verreault: C'est une possibilité aussi.
M. Lessard: J'aimerais mieux vérifier, M. le
Président, parce que la façon dont cela a été
rédigé ne me donne pas les informations.
Une voix: Si vous voulez vérifier, c'est l'engagement
réel pour cette anné, l'exercice actuel.
M. Lessard: Pour cette année, est-ce que c'est exact pour
1979-1980? Il faut avoir les explications. C'est cela, c'est que le contrat
commençait avec le 31 mars 1980 et cela ne m'apparaît pas normal
que ce soit pour 1979-1980. Cela devrait être normalement 1980-1981.
Maintenant, la façon dont le CT est rédigé ne permet pas
de vérifier.
Le Président (M. La berge): Vérification
demandée sur l'article 200. Articles 300, 301 ?
M. Verreault: C'est la location et l'entretien de la machinerie
de l'informatique. Ce que je trouve, c'est qu'IBM on le prend pour24 mois.
Ensuite, l'entreposage pour la technologie, on le prend pour 29 mois. Ce sont
des contrats négociés. Un peu plus loin, à l'article 401,
c'est encore de la location et de l'entretien d'équipement, on le prend
pour 24 mois en soumissions publiques. D'autre part, on a un contrat
négocié à 400, la Cie canadienne d'informatique, pour
trois ans. Est-ce qu'il y a des critères spéciaux pour les
contrats négociés, les contrats publics, les soumissions
publiques et certaines autres? Plus loin, on va retrouver probablement une
compagnie purement anglophone, du moins d'après le nom, pour des
contrats de cinq ans. Les engagements ont été pris au mois de
février de la même année, beaucoup plus tôt. Pour
moi, 300, 301, 302, M. le Président, cela va, à moins que mes
collègues aient des objections.
Le Président (M. Laberge): Pas d'autres questions. Cela
va.
M. Lessard: Pour 301, en fait, c'est un contrat de 24 mois, mais
il y a cinq mois gratuits...
M. Verreault:... On est généreux. M. Lessard:
301. Quant aux autres...
M. Verreault: En somme, c'est le montant de la
dépréciation qu'on vous laisse.
M. Lessard: Pardon?
M. Verreault: C'est le montant de la dépréciation
qu'on vous laisse. En tout cas, je n'ai pas de questions sur cela.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour 300, 301,302?
M. Verreault: Ce que je tenais seulement à faire
remarquer, c'est que, plus tard, il y aura d'autres questions un peu relatives
à cela parce qu'on va trouver... Je ne me rappelle pas le nom de la
compagnie, il va me revenir, et ce sont des contrats de cinq ans avec des
engagements antérieurs au mois de février, si j'ai bonne
mémoire. En tout cas, on le reverra tout à l'heure.400,
401...
M. Lessard: De toute façon, dans tout le système
ordinateur, en fait depuis près de deux ans, on est en train d'essayer
de se rajuster, parce que chaque ministère prenait son système
à lui et on n'était plus capable de fonctionner. C'est un petit
monde à part. C'est qu'il y a des gens qui, à un moment
donné, "trippent" sur les ordinateurs. On arrivait dans des
ministères, à un moment donné, si on veut, et on leur
demandait: Mais êtes-vous capables de dire combien on a
dépensé d'argent depuis 1970, par exemple, par comté, au
point de vue du ministère des Transports? On répondait: Non, on
n'est pas capable de vous dire cela. On peut vous dire, par exemple, quel est
l'indice d'augmentation des contrats. Ce n'est pas cela que je veux avoir. Il y
avait un petit nombre à part là-dedans et chaque ministère
avait son propre système d'ordinateur. On n'arrivait plus à
coordonner ou à amener; par exemple...
Les ministères des Transports, de l'Éducation et des
Communications avaient le leur. Quand on voulait coordonner tout ça,
ça ne marchait plus, parce que ce n'était plus les mêmes
boutons.
Depuis deux ans, on fait une réorganisation de tout ça
pour avoir un système qui...
M. Cordeau:... plus centralisé.
M. Lessard: Pas plus centralisé, parce que c'est un
danger, mais plus coordonné.
M. Cordeau: Pour que tous les programmes aient les mêmes
données.
M. Lessard: Qu'on ait la même chose. Il me semble qu'avec
toutes les connaissances qu'on a aujourd'hui ... il s'agissait d'avoir les
données qui correspondent à nos besoins et aux exigences des
députés. Si vous me demandez, par exemple, depuis 1970, dans le
secteur des loisirs, combien on a dépensé, normalement ça
devrait être inscrit là-dedans, alors, je vais presser un bouton
et je vais l'obtenir. Mais là, on avait toute une série de
programmations futures pour l'an 2000 et les gens s'amusaient avec
ça.
M. Cordeau: Le terre à terre, c'est trop facile.
M. Lessard: Maintenant on est en train de tout coordonner
ça. Chaque ministère était complètement
compartimenté, c'est-à-dire que tous avaient leur propre
ordinateur selon leur système. Le ministère du Revenu avait le
sien, le ministère des Transports avait le sien, le ministère de
l'Éducation avait le sien. Quand on devait coordonner tout ça, on
n'était plus capable de fonctionner selon les mêmes
données.
M. Cordeau: Est-ce que chaque ministère a encore son
système?
M. Lessard: Un système central s'en vient pour des
données importantes. Le ministère de l'Éducation, le
ministère des Transports, les gros ministères ont leur
système, mais ce sont normalement les mêmes machines.
M. Cordeau: Est-ce que la mémoire peut être la
même. Par contre, chaque ministère pourrait se servir de petits
centraux ou des écrans cathodiques pour questionner l'ordinateur.
M. Lessard: Cela nous amène à épargner
passablement d'argent.
M. Cordeau: L'information qui est entrée à une
place, ce n'est pas nécessaire qu'elle se trouve également dans
cinq ordinateurs différents. Toute l'information peut entrer dans le
même ordinateur?
M. Lessard: Depuis deux ans, on tente de coordonner ça,
c'est pourquoi vous voyez des changements de système entre les
ministères.
M. Cordeau: C'est certainement une bonne chose.
A l'engagement 400, vous avez un contrat de trois ans pour l'achat et
l'entretien d'équipement de saisie des données. Qu'est-ce que
cela mange en hiver?
M. Lessard: II s'agit de perforatrices pour l'enregistrement des
données. On garderait en fait les perforatrices.
M. Cordeau: Saisir la donnée. C'est un nouveau terme.
M. Lessard: C'est trois ans d'équipement... les
perforatrices... D'accord?
M. Cordeau: D'accord. C'est la première fois que...
M. Lessard: L'enregistrement des cartes, on garde le même
système.
M. Cordeau: D'accord. C'est le terme qui a changé. M.
Lessard: Quel terme aviez-vous auparavant?
M. Cordeau: On perforait des cartes, lecture de cartes...
M. Lessard: D'accord. Equipement de saisie.
M. Cordeau: Équipement de saisie. Ils saisissent la
donnée sur un document pour l'enregistrer.
M. Lessard: C'est ça.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 400 est
adopté. Engagement 401.
Une voix: Ce n'est pas une procédure judiciaire.
M. Cordeau: Sûrement pas, mais c'est la première
fois que j'entends ce terme même après avoir travaillé dans
un service d'informatique.
Le Président (M. Laberge): Engagement 401. Une voix:
D'accord.
Le Président (M. Laberge): D'accord. 600 à 603, il
n'y a rien de spécial. 604 à 606, trois autres subventions.
M. Verreault: II n'y a rien là.
Le Président (M. Laberge): 607
M. Verreault: II n'y a rien là.
Le Président (M. Laberge): 608 et 609
M. Verreault: A l'engagement 609, on parle de cinq soumissions.
On n'en donne que quatre, il en manque sûrement une. J'imagine qu'elle a
été rejetée?
M. Lessard: Un instant! Soumissions demandées 14,
soumissions reçues, cinq.
M. Verreault: II y en a quatre. J'aimerais bien savoir le taux
horaire.
M. Lessard: D'accord, c'est correct. On cherchera la
cinquième, M. le Président.
Le Président (M. Laberge): La cinquième est
demandée.
M. Lessard: Je me promène entre cinq puis neuf.
M. Verreault: C'est moins pire que cinq puis sept.
M. Lessard: C'est ça. Je n'ai pas la fiche annotée.
Soumissions demandées, quatorze; soumissions reçues, cinq. Il en
manque une. On vous donnera la cinquième.
M. Verreault: De plus, j'aimerais connaître le taux
horaire.
Le Président (M. Laberge): La cinquième et le taux
horaire.
M. Lessard: Pardon? Le taux horaire? D'accord.
M. Verreault: Oui.
Le Président (M. Laberge): Cela va. 610?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Cela va? 611 à 613?
M. Verreault: Cela va, 612,613.
Le Président (M. Laberge): 800...
M. Verreault: 800 à 808, ça va. 804 à 807,
ça va.
Le Président (M. Laberge): Cela va aussi.
M. Cordeau: Une autre petite question qui touche cette
subvention. Est-ce que cette campagne de promotion est approuvée par le
ministère de l'Agriculture?
M. Lessard: Laquelle?
M. Cordeau: Engagement 613. M. Lessard: 613.
M. Cordeau: Oui, une campagne de promotion sur la qualité
et la disponibilité des oignons produits au Québec. Est-ce que
cette campagne de promotion est acceptée par le ministère, soit
la façon dont elle va être faite?
M. Lessard: 613, Agriculture?
M. Cordeau: Oui.
M. Lessard: Je m'excuse, j'étais dans le mauvais...
M. Cordeau: On est rendu là, toujours, n'est-ce pas?
M. Lessard: C'est ça. J'étais aux Affaires
sociales, 613.
Le Président (M. Laberge): Aux Affaires sociales, c'est
ça. C'est: Remboursement à la Régie des rentes du
Québec des frais d'administration.
M. Lessard: Je m'excuse. Cela ne marchait pas. C'est pour cette
raison que je ne comprenais pas.
M. Cordeau: Non, mais je pensais que...
Le Président (M. Laberge): C'est bien ça que vous
demandez?
Une voix:... de vos oignons. M. Cordeau: J'allais plus
vite, moi, j'ai passé. Le Président (M. Laberge):
Où étiez-vous? M. Cordeau: C'est correct.
M. Lessard: Je peux aller voir quand même à
l'Agriculture. ...Affaires sociales.
M. Cordeau: Je me suis retrouvé, en tournant, à
l'autre section.
M. Lessard: J'en ai bien plus que vous.
Le Président (M. Laberge): Ah! bon. 600 à 613, il
n'y avait rien. De 800 à 803, y avait-il quelque chose?
M. Verreault: Non. A 803, ça doit faire plaisir au
ministre, j'imagine.
M. Lessard: Je vais aller voir...
Le Président (M. La berge): Affaires sociales, 803.
M. Verreault: Un petit cadeau, à la veille des
élections. Cela ne fait pas de tort. Content? Un beau sourire?
M. Lessard: C'est normal pour tout le monde.
M. Verreault: J'en ai quelques-uns dans ça aussi.
M. Lessard: Ce n'est pas un cadeau...
Le Président (M. Laberge): 804 à 807, aux Affaires
sociales, rien de spécial?
M. Verreault: Cela va, M. le Président.
M. Cordeau: Ce n'est pas un précédent que vous
créez
M. Lessard: Non.
Agriculture, Pêcheries et Alimentation
Le Président(M. Laberge): Agriculture, Pêcheries et
Alimentation? Engagement 100?
M. Verreault: A l'engagement 100, j'aimerais savoir la coût
du projet, parce qu'on dit bien: Subvention spéciale à la
Conserverie Girard Incorporée. C'est dans ma région, je n'ai rien
contre ça.
M. Lessard: $200 000.
M. Verreault: $200 000?
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: C'est parfait.
M. Lessard: Equipement et outillage, $147 000; frais de
réaménagement, $35 000; frais généraux, $18 000;
$200 000.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Engagement 101?
M. Verreault: 101, ça va.
Le Président (M. Laberge): Cela va? Engagements 300 et
301, questions?
M. Verreault: 300 et 301, ça va. Mais je remarque qu'il y
a des subventions qui sont donnés à Marché Blais
Incorporé. A l'engagement 300, c'est: Subvention spéciale
à National Sea Products Ltd, de Havre-Aubert. Dans les comptes qui vont
suivre, on va rencontrer souvent ça m'a frappé quand j'ai
lu ça hier des compagnies à qui on a versé des
subventions, soit spéciales ou ordinaires, qui sont enregistrées.
On peut les prendre au fur et à mesure, si vous le désirez.
J'aimerais avoir quelques explications. Normalement, quand c'est une
corporation, une société coopérative ou quelque chose de
semblable, on sait que c'est beaucoup plus sérieux qu'un organisme
enregistré. Je ne suis pas un spécialiste en la matière,
mais, en tout cas, on verra les engagements. Je vous les ferai remarquer et je
poserai les questions en temps utile.
Le Président (M. Laberge): 300 et 301, ça va? 302?
(15 h 15)
M. Verreault: Engagement 302, c'est une soumission sur
invitation, premièrement. C'est pour un contrat de relations publiques,
deuxièmement. Il y a eu des soumissionnaires choisis. Il y a eu cinq
soumissions de demandées, cinq soumissions reçues. Le
deuxième ou le troisième soumissionnaire Bill Bantey, a-t-il une
relation avec l'adjointe parlementaire aux Pêcheries, Denise LeBlanc?
M. Lessard: II s'est désisté.
M. Verreault: II s'est désisté, je comprends. C'est
écrit là aussi.
M. Lessard: Je ne sais pas.
M. Verreault: Je ne comprends pas qu'on ait accepté une
soumission venant de l'époux de l'adjointe parlementaire.
M. Lessard: Cela me surprendrait... M. Verreault: Je ne
sais pas...
M. Lessard: ... de l'adjoint parlementaire? Bill Bantey est
marié à Denise, il n'est pas adjoint parlementaire.
M. Verreault: Oui, c'est ce que je dis aussi. C'est
l'époux de Denise LeBlanc.
M. Lessard: Un instant. Avant de dire si c'est l'époux de
Denise LeBlanc, je vais vérifier.
M. Verreault: Je pense que cela a déjà
été vérifié. M. Lessard: Cela a
déjà été vérifié? Par qui? M.
Verreault: Par beaucoup de monde à la fois. M. Lessard: Oui?
Je ne sais pas.
M. Verreault: La relation est très étroite.
Apparemment, Bill Bantey et Denise LeBlanc couchent ensemble.
M. Lessard: Un instant. Il y a un Lucien Lessard, qui est
ministre des Loisirs et il y a d'autres Lucien Lessard que tu vas rencontrer
dans le paysage. On était deux à Bergeronnes.
M. Verreault: On va vous poser la question pour fins
d'information.
M. Lessard: Je vais vérifier si c'est le Bill Bantey en
question.
M. Verreault: Dans les circonstances, j'aimerais savoir de la
part du ministre en question ou de l'adjointe parlementaire, pourquoi on n'a
pas informé l'adjointe parlementaire que son mari, en soumissionnant
dans un cas semblable, est en conflit d'intérêts direct avec son
épouse, Mme LeBlanc.
M. Lessard: Avant d'en arriver là, on va vérifier
si c'est le même Bill Bantey.
M. Verreault: Oui, mais si je ne pose pas laquestion tout de
suite, je n'aurai pas la réponse que je veux avoir.
M. Lessard: Oui. Si c'est le même Bill Bantey, on
vérifiera les questions qui viendront. Bill Bantey &
Associés, est-ce que...
M. Verreault: J'aimerais savoir qui a fait partie du
comité de sélection aussi, parce que quand on reçoit les
soumissions, on devrait les rejeter. On aurait dû dire: Rejeté. Il
s'est désisté. Cela me paraît bien étrange. Je ne
relèverai pas le coin de la couverture, mais pour plusieurs, cela semble
fort embarrassant et très compromettant pour l'adjointe
parlementaire.
M. Lessard: De ce côté, avant de condamner
quelqu'un, je veux savoir si c'est exact, et je vais savoir les
modalités. Les conflits d'intérêts, je pense bien que vous
n'en avez pas vu beaucoup depuis 1976, mais avant 1976, on en a vu
passablement.
M. Verreault: Vous savez, M. le Président, s'il veut
encore qu'on embarque dans le sujet, on peut laisser...
M. Lessard: Même au ministère des Transports, quand
je l'ai pris, il y en avait passablement. D'ailleurs, les pauvres
députés que vous étiez dans le temps, vous n'étiez
même pas consultés sur ces nombreux conflits
d'intérêts. Les sous-ministres contrôlaient.
M. Verreault: Cela n'a vraiment pas changé maintenant.
D'ailleurs, ce matin, on en jasait justement. Si vous voulez prendre une heure
pour débattre la question, on peut toujours entreprendre le
débat.
M. Lessard: Oui, on peut en prendre, il n'y a pas de
problème.
M. Verreault: Je ne sais pas. Si vous voulez, on peut toujours
essayer.
Le Président (M. Laberge): Concernant l'heure à
laquelle vous vouliez terminer. C'est ce que je veux dire. C'est dans votre
intérêt de terminer tôt. 400, 401.
M. Verreault: Ce que j'aimerais avoir à l'article 302,
c'est la copie de l'engagement, les critères de l'engagement, les
propositions qui ont été formulées par les autres
soumissionnaires parce qu'il y en a cinq qui ont fait des projets
et le nom des membres du comité de sélection.
M. Lessard: Les membres du comité de sélection
sont: M. Thierry Mennesson...
M. Verreault: Comment cela s'épelle-t-il?
M. Lessard: M-e-n-n-e-s-s-o-n, Mennesson, ministère de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec;
Jacques Pigeon, Affaires sociales et Esther Blouin.
M. Verreault: Ensuite?
M. Lessard: C'est tout.
M. Verreault: II y a eu seulement deux personnes au comité
de sélection.
M. Lessard: Trois.
M. Verreault: J'en ai deux, Mennesson et Pigeon.
M. Lessard: Esther Blouin.
M. Verreault: L'un aux Pêcheries...
M. Lessard: Esther Blouin, je ne sais pas d'où elle
vient.
M. Verreault: Des Iles-de-la-Madeleine, non? Cela va.
Le Président (M. Laberge): II n'y a pas d'autres
questions?
M. Verreault: Comme question, on a dit qu'on voulait avoir la
copie du contrat, et des détails sur M. Bantey. En tout cas, on verra.
On va laisser en suspens.
Le Président (M. Laberge): Parfait. 400 à 402,
inclusivement, est-ce qu'il y a des questions?
M. Cordeau: A 400, j'aimerais avoir un renseignement. Ce sont des
contrats négociés et il y a eu un comité de
sélection. Comment se fait-il qu'il y ait un comité de
sélection s'il n'y a pas eu de demande de subvention. Choisi par un
comité de sélection. Contrat négocié.
M. Lessard: II y a cinq noms et la recommandation: les Hauts
Monts Inc. Que demandez-vous comme...
M. Verreault: S'il y a eu contrat négocié, on a
fait appel à des firmes; nous voulons le nom de ces firmes. Vous dites
qu'il y en a eu cinq, on ne le dit pas dans l'engagement.
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: Ensuite, un comité de sélection a
choisi.
M. Lessard: Je ne les ai pas.
M. Verreault: C'est parfait.
M. Lessard: Je vous les ferai parvenir.
M. Cordeau: Comment se fait-il que, dans ce cas, il y a eu un
comité de sélection et que, dans les deux autres cas, pour les
travaux identiques, la même procédure n'a pas été
suivie?
M. Lessard: C'était en bas de $50 000.
M. Cordeau: Je n'avais pas regardé les montants, ça
m'avait...
M. Lessard: Ce sont des informations que je vous ai fait parvenir
depuis assez longtemps sur la procédure, mais je vous comprends
très bien, M. Cordeau.
M. Cordeau: Je n'avais pas regardé les montants du tout,
j'avais regardé la procédure suivie.
M. Lessard: Vous savez, dans cette fonction, on ne peut pas tout
savoir, il y en a tellement.
M. Cordeau: Oui, je pense que les ministres en apprennent encore
aujourd'hui.
M. Lessard: Oui, vous avez entièrement raison; même
moi...
M. Cordeau: C'est normal, vous êtes des êtres
humains.
M. Lessard:... je suis au Conseil du trésor et... Le
Président (M. Laberge): De 600 à...
M. Verreault: Pourcommencer,à 600, j'aimerais savoir si,
en 1979, les producteurs de pommes de terre lavées du Québec
Enrg., ont reçu une subvention en 1979. Je voudrais bien suggérer
au ministre qu'il demande au ministre de l'Agriculture de donner une subvention
de $1000 de plus pour permettre aux producteurs de s'incorporer.
M. Lessard: Non, pour l'incorporation, ça ne prend pas
$1000.
M. Verreault: Non, d'accord, mais disons pour être
large.
M. Lessard: On a changé les règlements.
M. Verreault: C'est qu'on en a quelques-unsdans ça
et...
M. Lessard: On m'informe que "enregistré" ne veut pas
dire... Ils le sont nécessairement d'ailleurs. Me Michel Desrosiers
m'informe que "enregistré" ne veut pas dire qu'ils ne sont pas
incorporés.
Cela ne veut pas nécessairement dire qu'ils ne sont pas
incorporés.
M. Verreault: Mais qu'est-ce qui nous prouve qu'ils le sont?
M. Lessard: II faut vérifier dans le fichierdu
ministère des Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières.
M. Verreault: Peut-être pourriez-vous vérifier pour
nous; il y en a un autre à l'engagement 603 également, j'aimerais
que ce soit vérifié.
Pour 1979, ont-ils reçu une subvention? Il me semble qu'ils en
ont reçu une; j'aimerais savoir qu'elle est la différence.
M. Lessard: D'accord.
Le President (M. Laberge): Vérifier pour les engagements
600 et 603 seulement?
M. Verreault: Non, on verra au fur et à mesure. Disons
que, dans cette page, il y a 603, parce que c'est encore "enregistré";
ce serait la même question que je poserais. Mais, entre l'engagement 600
et je ne sais trop quel autre, il y en a un paquet, ça doit aller
jusqu'à 624 environ.
Le Président (M. Laberge): Oui, l'engagement 624.
M. Verreault: J'ai fait un calcul vite, hier, en commission
parlementaire et il y a pour à peu près $600 000 de
publicitéqui sont donnés àdes organismes et ce ne sont pas
tous des organismes incorporés. Alors, pour tous ceux qui sont
enregistrés...
M. Lessard: Mais pourquoi me posez-vous cette question? Le
système légal de l'incorporation ou de l'enregistrement n'a pas
de relation avec les objectifs que poursuit le ministère. C'est une
question de protection individuelle; quand je fonde une compagnie, je peux
l'enregistrer, je peux l'incorporer, selon les objectifs que je poursuis,
mais...
M. Verreault: D'accord, mais, M. le Président... M.
Lessard:... ça, c'est à but lucratif.
M. Verreault: D'accord, mais, normalement, si vous avez une
corporartion ou une compagnie qui est limitée, incorporée,
appelez-la comme vous voudrez, il est sûr je ne suis pas un
spécialiste ni un expert en droit que ça donne quand
môme plus de respect quand les gens sont limités dans leurs
responsabilités, ils semblent plus engagés. Quand c'est
enregistré... je peux m'enregistrer en n'importe quel temps le
club des pépères sans savoir si le but est vraiment
valable ou non.
Je me demande, quand le gouvernement va verser près de $600 000
de subventions pour de la publicité partagée, et qu'on donne
ça à un organisme qui est enregistré, si ça ne fait
pas un peu moins sérieux. C'est la même chose dans votre
ministère, il arrive que, si vous donnez à un organisme sans but
lucratif, non enregistré, non incorporé, il a beaucoup moins de
chance que si l'organisme est incorporé. Alors, dans un cas semblable,
au point de vue publicité partagée, pourquoi ne donnerait-on pas
ça à des... Mais, maître, votre collègue, votre
adjoint, votre conseiller, il est censé vérifier s'ils sont
incorporés. On attendra les renseignements.
M. Lessard: On va vérifier, M. le Président.
Le Président (M. Laberge}: Engagements 600 à 603,
ça va. Engagements 604 à 606.
M. Verreault: A l'engagement no 606, c'est Le groupe Becdor.
Evidemment, tout le monde sait que le père Gédéon
reçoit la publicité. On aurait donné à Becdor
à ce moment-là une publicité totalisant à peu
près $300 000. Je trouve que c'est une bonne publicité.
M. Lessard: Je ne comprends pas, mais je pourrais dire au
député que son argumentation, d'après ce dont je me
souviens, c'est que, quand tu es enregistré, tu es responsable des
dettes. Quand tu es incorporé, justement, tu n'es pas, comme membre du
conseil d'administration, responsable des dettes. C'est comme les grandes
compagnies, en fait, elles peuvent avoir une faillite.
M. Verreault: Mais, règlegénérale, M. le
Président, l'enregistrement n'est pas simplement pour le nom de la
compagnie, Me Jolicoeur votre nom Me Desrosiers.
M. Lessard: On va regarder, je vais faire venir parce que j'ai
donné... Pardon?
M. Verreault: Quand tu enregistres un organisme, est-ce que c'est
l'enregistrement du nom de l'organisme? Quand tu t'incorpores, ce sont les
actionnaires, les sociétaires qui, dans les circonstances, se tiennent
responsables.
M. Lessard: En tout cas, on vérifiera.
M. Verreault: Je ne suis pas un spécialiste dans
ça, je pose la question.
M. Lessard: On va vérifier, mais j'ai l'impression que la
responsabilité des actionnaires est différente. Alors, on
vérifiera, M. le Président.
M. Verreault: Parce que, quand tu tombes dans une corporation,
ça a un sens de responsabilité, mais, quand tu tombes sur un
organisme des petits pépères enregistrés, il me semble que
c'est moins sécuritaire.
M. Lessard: On vérifiera, M. le Président, pour
être bien sûr de la différence entre les deux et les
responsabilités des actionnaires.
Le Président (M. Laberge): Surces engagements de 600
à 624, sur lesquels voulez-vous avoir les subventions de...
M. Verreault: L'engagement no 613, c'est la même chose,
pour les producteurs d'oignons, on donne $35 000 partagés à 50%.
Ensuite, les producteurs de volaille. C'est une fédération,
d'accord, ça va. Ecoutez, comme je le disais tout à l'heure,
à différents engagements, il y a beaucoup de publicité
dans ça. Cela fait $600 000.
M. Cordeau: Est-ce que certains contrôles existent? Est-ce
qu'il existe certains contrôles sur la publicité qui est
préposée pour voir si elle est réellement faite aussi par
après?
M. Lessard: Je comprends qu'il y a des ententes de signées
entre ces organismes-là.
M. Verreault: M. le député de Saint-Hyacinthe,
à l'engagement no 618, il y a empaquetage. C'est vrai que ce n'est pas
tout à fait le même.
M. Cordeau: Incorporé.
M. Verreault: Ce n'est pas seulement ça, c'est une
compagnie. Mais c'est pour une promotion. La promotion de Freddychef, l'as-tu
vue?
M. Cordeau: II en passe. Je vais les regarder encore
davantage.
M. Verreault: D'accord. De toute façon, c'est secondaire,
mais j'aimerais quand même que Me Desrosiers puisse nous donner
l'information, s'il le désire.
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: D'accord, engagement 621. Il y avait une chose, on
donne ici, c'est un plus bas soumissionnaire, c'est sur invitation et il y en a
un paquet dans ce domaine-là qui ont été données
sur invitation. On dit qu'il a reçu trois soumissions. J'aimerais
connaître les autres. Ce n'est pas un gros contrat, d'accord.
M. Lessard: A l'engagement no 621? M. Verreault: Oui.
M. Lessard: C'est comme les autres, c'est le plus bas
soumissionnaire.
M. Verreault: Oui, mais ça ne nous dit pas qui
était là, à ce moment-là, il y en a eu trois et il
y en aura plusieurs, en somme, qui sont dans le même cas. On prend
l'engagement no 623, c'est la même chose. On dit qu'il y a eu sept
soumissions demandées. Le plus bas soumissionnaire a été
Pavages Beau Bassin.
M. Lessard: C'est le seul. Alors, soumission demandée, ils
en ont demandé... Dans le cas de l'engagement no 621, on ne peut pas
vous donner les autres. Les autres qu'on a demandées, d'accord. On va
vous donner les deux autres.
M. Verreault: D'ailleurs, Roxton Pond, comté de Johnson,
c'est faux, c'est comté de Shefford.
M. Lessard: Cela dépend, des fois c'est le comté
municipal.
M. Verreault: Cela ne dépend pas...
M. Cordeau: Non, c'est dans le comté de Shefford. (15 h
30)
M. Verreault: C'est ça. Cela va.
Le Président (M. Laberge): La correction est
apportée et la question, posée. Les engagements 622, 623 et 624,
rien d'autre. Engagement 800.
M. Verreault: A l'engagement 800 et à l'engagement 801 ,
je n'ai pas de questions.
M. Cordeau: A l'engagement 800, quel était le montant du
contrat de l'an passé pour le même article?
M. Lessard: On vous donnera le montant de l'an passé, mais
seulement...
M. Cordeau: C'est un renouvellement de contrat.
M. Lessard: D'accord, mais c'est en fonction du nombre de vaches.
On vérifiera quel était le montant du contrat l'an dernier.
Le Président (M. Laberge): Communications... M. Lessard:
Comme on dit, c'est à l'acte.
M. Verreault: Après ça, le budget total de la
Cinémathèque québécoise.
Communications
Le Président (M. Laberge): Communications, engagement 200.
On demande le budget total de la Cinémathèque
québécoise, engagement 200.
M. Verreault: Engagement 201, à Storage Technology. Il n'y
aurait pas moyen, en prenant les mêmes commentaires que le
député de Nicolet-Yamaska, que la loi 101 soit
appliquée?
M. Lessard: La loi 101... Je pense que c'est une période
de cinq ans. On y va graduellement.
M. Verreault: Cela fait un an qu'ils sont établis,
eux?
M. Lessard: On passera vos remarques au ministre responsable de
l'application de la loi 101.
M. Verreault: On dit aussi dans la note qu'il s'agit d'un contrat
accordé à la suite d'un appel d'offres en février.
M. Lessard: Pourquoi? Vous êtes pour la loi 101 ?
M. Verreault: Je respecte la loi 101. Elle a été
adoptée par la majorité de l'Assemblée.
M. Lessard: Vous voulez que la loi 101 s'applique?
M. Verreault: C'est parce que je ne comprends pas... M. le
Président. Ce que je comprends un peu étrangement, c'est que
quand le député...
M. Lessard: M. Ryan dit d'autre chose, de ce temps-ci, dans le
paysage.
M. Verreault: ... à l'époque, quand il était
dans l'Opposition, blasphémait contre les multinationales, parce
qu'elles ne voulaient pas s'impliquer québécoisement parlant.
Ici, on a Storage Technology of Canada Ltd. Il devrait être le premier
à vouloir faire respecter sa loi.
M. Lessard: Je suis d'accord, mais...
M. Verreault: Moi, je respecte la loi par elle-même, parce
qu'elle a été adoptée par l'Assemblée
nationale.
M. Lessard:... on a été tolérant. On a mis
cinq ans pour se franciser. Alors, attendez cinq ans, qu'on reprenne le pouvoir
à la prochaine. Etant donné ce que M. Claude Ryan dit dans le
paysage de ce temps-ci concernant la loi 101 et de revenir aux droits des
individus de choisir leur langue, etc., est-ce que vous êtes
d'accord...
M. Verreault: Tu charries un peu quand tu dis ça dans les
circonstances.
M. Lessard: M. le Président, continuons.
Le Président (M. Laberge): De toute façon,
ça dépasse les engagements 1980-1981.
M. Verreault: Oui, c'est ça.
M. Lessard: Je comprends, M. le Président.
M. Verreault: De toute façon, l'explication, c'est
à la note.
M. Lessard: Je suis heureux de savoir que le député
de Shefford...
M. Verreault: Dans un cas semblable... M. Lessard:... veut
respecter la loi 101.
M. Verreault: On l'a, la loi. Tant qu'il n'y aura pas de
changements, je pense que vous êtes d'avis, M. le Président, qu'il
faut la respecter. Quand il s'agira de faire des modifications ou des
amendements à la loi, on les fera.
M. Lessard: On a voulu que les compagnies puissent...
M. Verreault: II n'y a pas tellement longtemps, M. le
Président, le même ministre, le même député
faisait des drames avec pas grand-chose. Je fais simplement la remarque qu'il
fasse appliquer sa loi.
M. Lessard: Je regrette, il faut fonctionner selon les
réalités. On a donné le droit à ces entreprises,
par la loi 101, de se franciser sur une période de cinq ans. La loi 101
a été adoptée il y a deux ans. Alors, ils ont le
droit.
M. Verreault: La loi 101 a été adoptée il y
a deux ans seulement? C'est vrai que le temps passe vite. Il me semble que
ça fait quatre ans.
M. Lessard: On est en 1980. Elle a été
adoptée en 1978.
M. Verreault: Non, c'était au début du mandat.
M. Lessard: II y a eu le premier projet. Il y a eu la loi no 1 et
il y a eu la loi 101.
M. Verreault: C'était au printemps, 1977, voyons donc!
M. Lessard: II reste encore deux années.
M. Verreault: II n'y a rien là. L'explication des cinq
ans, dans un cas semblable, je trouve que ce n'est pas arrivé souvent de
voir des engagements de la sorte. On dit que l'engagement a été
contracté par des appels d'offres publics qui ont été
faits le 6 février 1980 et, là, on les a aujourd'hui en juin et
on dit que c'est un contrat de cinq ans. Est-ce que, pour Storage Technology,
il y a des faveurs particulières qu'on fait pour lui accorder un contrat
d'une période de cinq ans, contrairement à ceux qu'on a vus
jusqu'à maintenant, de 24 mois?
M. Lessard: C'est l'engagement 201?
M. Verreault: C'est ça. Tu as la même chose. On
rencontre à quelques occasions la même Storage Technology. La
plupart du temps, ce sont tous des engagements pour près de cinq
ans.
M. Lessard: Ce ne doit certainement pas être des amis
très proches de nous.
M. Verreault: Je ne sais pas, moi.
M. Lessard: Cela ne doit certainement pas être des amis...
Pourquoi le contrat de cinq ans?
M. Verreault: Je gage qu'elles sont en vigueur les ententes qui
ont été signées? Oui. Alors, on verra.
Le Président (M. Laberge): Engagement 201, copie du
contrat. Sans prendre parti, je ferai simplement remarquer que c'est un contrat
pour mettre en retenue des données, en storage, si on veut, pendant cinq
ans.
M. Lessard: On ne peut pas les mettre en storage pour un an;
c'est encore difficile. D'accord. On regardera cela, M. le
Président.
Le Président (M. Laberge): 202, cela va? Vous avez dit 300
à 302. Il n'y a rien de spécial.
M. Verreault: II n'y a rien là! Conseil
exécutif
Le Président (M. Laberge): Conseil exécutif:
engagement 100.
M. Verreault:...
Le Président (M. Laberge): Engagement 200?
M. Verreault: Adopté.
Le Président (M. Laberge): Engagement 300?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Engagement 400?
M. Verreault: J'aimerais avoir le contrat, à 300, avec le
Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent, pour des
émissions de télévision. Si le ministre veut en disposer
plus tard. C'est comme il voudra.
M. Lessard: D'accord, M. le Président. M. Verreault: A
400.
Le Président (M. Laberge): On passe à 300, la
question est posée.
M. Lessard: C'est-à-dire la copie du contrat.
M. Verreault: C'est cela. Copie également du 400 parce que
c'est une subvention à l'Université de Montréal pour de la
recherche portant sur les femmes occupant la fonction de maire au
Québec. Est-ce que le ministère sait combien il y a de femmes
maires ou de mairesses? Il y a plusieurs mères de famille, mais des
mairesses, il y en a...
M. Lessard: Oui. Oui.
M. Verreault: Peut-on avoir une copie de cet engagement?
M. Lessard: Vous êtes contre cela?
M. Verreault: Non. Je n'ai rien contre cela. Moi, je suis pour la
vertu en toutes circonstances, M. le ministre.
Le Président (M. Laberge): La copie de l'engagement ou la
liste?
M. Verreault: Des mairesses, c'est comme en politique, cela
change assez souvent. On va prendre au moins l'engagement pour voir de quoi
ça retourne, cette affaire. Pour voir quel genre de comportement les
femmes maires ou les mairesses ont de particulier.
Le Président (M. Laberge): Engagement 400? 600
à...
M. Lessard: L'étude ne se fait pas sur la relation des
femmes maires ou les mairesses, elle se fait sur les maires qui sont des
femmes. D'accord, M. le Président.
Le Président (M. Laberge): Cela va pour 400. Engagements
600 à 610; il s'agit de subventions...
M. Verreault: Pinatel... J'aimerais savoir ce que c'est au juste
Pinatel. On parle simplement d'une subvention, 601, dans le cadre du programme
de stimulation économique; on dit: amélioration du fonds de
roulement et acquisition d'immobilisations. En somme, cela ne nous dit pas ce
que Pinatel mange en hiver?
M. Lessard: II s'agit d'un teinturier et de l'impression de
tissus.
M. Verreault: Cela répond à ma question.
Le Président (M. Laberge): Y a-t-il d'autres questions
avant 610?
M. Verreault: II y aurait 602. On dit, ici, qu'on donne $70 000
à Rosaire Bédard Ltée, Ancienne-Lorette. On dit qu'on
crée 30 emplois, que c'est la reprise des activités de cette
entreprise de fabrication de meubles. Je pense qu'on pourrait plutôt
parler de maintenir des emplois et non de créer des emplois.
M. Lessard: C'est qu'elle était fermée, M. le
Président.
M. Verreault: On ne le dit pas. Esî-ce qu'on pourrait avoir
quand même...
M. Lessard: Mais...
M. Verreault: On pourrait peut-être avoir une copie de cet
engagement, du contrat?
M. Lessard: C'est Rosaire Bédard...
M. Cordeau: J'aimerais connaître la cause de l'arrêt
de l'entreprise?
M. Lessard: Rosaire Bédard.
M. Verreault: Je voudrais savoir si, en plus cela doit
faire partie du rapport ils ont été avantagés
antérieurement à cette subvention par une autre subvention
M. Lessard: Aucune subvention donnée.
M. Verreault: Aucune subvention... De toute façon, on peut
avoir pour...
Une voix: Engagement 602.
M. Verreault: Le contrat qui a été engagé
avec le conseil... Est-ce que c'est exécutif et la compagnie en
question? Rosaire Bédard?
M. Lessard: Quel contrat?
M. Verreault: Je ne le sais pas. On ne donne pas $70 000 pour
rien.
M. Lessard: Un instant. Sur les contrats, je réserve ma
décision. C'est en fonction d'un programme que vous connaissez.
M. Verreault: Oui. Je le sais, mais on a eu l'année
passée, déjà, des documents semblables.
M. Lessard: Sur le contrat comme tel et la demande, c'est
différent.
Une voix: C'est une subvention dans le cadre du programme OSE,
où on avait convenu de répondre à une dizaine de
questions. Si ces questions sont
demandées, les réponses sont à peu près
prêtes et on pourrait vous répondre.
M. Verreault: D'accord, j'aurais une question d'abord pour
le...
Une voix: 600 je ne sais pas quoi. M. Verreault:
D'accord.
M. Lessard: En relation, mais le dépôt comme tel de
la demande, parce que là, ça devient... On en a
déjà discuté.
M. Verreault: De toute façon, je n'en aurais pas besoin
pour toutes. J'en aurais besoin pour les engagements 601, 602, 604 et 610.
M. Lessard: ll y a des informations confidentielles
là-dedans qu'on ne peut pas donner.
Une voix: Engagements 601, 602, 604 et 610... M. Verreault:
C'est ça.
Une voix:... copie du formulaire, copie des mêmes
questions.
M. Verreault: C'est ça, parce que la nature du projet est
de maintenir la photographie aérienne traditionnelle et de
développer de nouveaux marchés.
Une voix: Quel numéro?
M. Verreault: 610, à Pointdu Jour Aviation Ltée,
Mascouche.
Le Président (M. Laberge): Engagement 611.
M. Verreault: Non, je suis rendu à 800, si mon
collègue est d'accord.
Le Président (M. Laberge): Engagement 800, ça
va?
M. Verreault: Non, il y aurait quelque chose. J'aimerais avoir
plus de détails. Ce serait un contrat donné à Union
régionale du Québec des Caisses populaires Desjardins pour les
services de Guibert Fortin pour agir à titre de secrétaire de la
commission d'étude sur la formation professionnelle. Si on calcule
grosso modo...
M. Lessard: Éducation, ça?
Le Président (M. Laberge): Conseil exécutif,
engagement 800.
M. Verreault: Conseil exécutif. C'est un décret, un
contrat négocié. Si je fais un calcul rapide, du 24 mars au 30
juin... Ah! 1980. Je m'excuse. Ce n'est plus la même chose. Cela va, je
laisse tomber.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Laberge): Le 30 juin 1980. Cela va.
M. Verreault: Non, c'est parce que j'avais lu 80.
Le Président (M. Laberge): Ah bon! D'accord. Engagement
800, cela va.
M. Lessard:... multiplier, à un moment donné, le
nombre d'heures.
Le Président (M. Laberge): Cela faisait beaucou p.
M. Verreault: C'est parce que moi, des "jobs" semblables, j'en
cherche.
Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières
Le Président (M. Laberge): Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières, engagement 400.
M. Verreault: J'avais calculé vite, trois mois, $77 000.
C'est presque deux années.
M. Lessard: Cela arrive que vous vous trompiez comme
ça.
M. Verreault: Je l'admets quand même, n'est-ce pas?
Le Président (M. Laberge): C'est de la bonne foi.
Engagement 400.
M. Verreault: A 400, il n'y a rien, M. le Président.
Le Président (M. Laberge): Engagement 401.
M. Verreault: 401 également.
Le Président (M. Laberge): II n'y a rien non plus. Cela
va. On passe à 600.
M. Verreault: A l'engagement 600, c'est une soumission publique.
On dit qu'on a reçu sept soumissions. Finalement, on en a cinq ici. Les
deux autres ont probablement été rejetées. Le ministre
pourrait peut-être me donner des renseignements, à moins que les
soumissionnaires se soient désistés, dans ce cas.
M. Lessard: Là, vous avez Composition Québec,
Caractéra, Composition ALC, Compélec et Mono-Lino vous
l'avez? Photo-composition Avant-Garde, $63 000...
M. Verreault: Attendez une minute! Photocomposition...
M. Lessard: Je vais vous donner les sept.
M. Verreault: Déposez donc le document, d'accord?
M. Lessard: Caractéra, Photo-Composition, Mono-Lino,
Compélec, Composition Québec, Composition ALC Inc. et les Groupes
Graphiques du Canada.
M. Verreault: Les deux, Photo-Composition et Groupes Graphiques,
quels étaient les montants? Sont-ils supérieurs à $60
000?
M. Lessard: Caractéra, $56 000...
M. Verreault: Non, nous avons ça, M. le
Président.
M. Lessard: Lesquels avez-vous? Lesquels demandez-vous?
M. Verreault: Ceux que je n'ai pas. Il y aurait
Photo-Composition...
M. Lessard: $63 355.
M. Verreault:... et Groupes Graphiques, je ne sais pas
quoi...
M. Lessard: $71 926.92.
Éducation
Le Président (M. Laberge): Education, engagements 100
à 102.
M. Verreault: Pas de problème.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagements 200
à 202.
M. Verreault: C'est la même chose à 201 que j'ai
demandée tout à l'heure. On va laisser tomber.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagement 203,
soumissions sur invitation.
M. Verreault: A 203, c'est une soumission sur invitation et
là encore, il y a eu un comité de sélection. Ensuite, on a
donné quand même à Somapro à $35 l'heure, le
contrat. Il y a sept soumissions. Il en manque. J'aimerais surtout savoir quels
étaient les membres du comité de sélection.
M. Lessard: Je ne les ai pas, M. le Président. On les
fournira.
M. Verreault: J'aimerais quand même avoir le détail.
Il y en a quatre ici. J'aimerais avoir les trois autres qui manquent, le
comité de sélection et savoir pourquoi on a pris Somapro de
préférence à Conseillers en gestion informatique, CGI Inc.
(15 h 45)
M. Lessard: Parce qu'il a été recommandé par
le comité de sélection.
M. Verreault: Je comprends. Il y a sûrement quelque chose
qui faisait que...
M. Lessard: Parce qu'il avait un nombre de points
supérieur en vertu des paramètres...
M. Verreault: Donnez-nous les paramètres.
M. Lessard: D'accord. C'est une chose qu'on a
déposée en commission...
M. Verreault: La grille d'évaluation, est-ce qu'on
adéjàdit, M. Nadeau, qu'on pouvait l'obtenir dans un cas
semblable?
M. Lessard: La grille d'évaluation sans les points
indiqués. Les paramètres sont sur la grille
d'évaluation.
M. Verreault: En tout cas, de toute façon, donnez-nous les
critères qui ont fait qu'on a choisi Somapro?
M. Lessard: N'essayez pas de revenir sur des choses que vous avez
demandées et que je vous ai refusées dans le passé.
M. Verreault: Non, mais cela ne coûte pas cher d'essayer,
M. le Président. J'ai hâte de vous revoir.
M. Lessard: On peut toujours essayer. M. Verreault: Ce
n'est pas défendu.
Le Président (M. Laberge): L'engagement 204, est-ce que
cela va? Les engagements 300 à 303?
M. Verreault: A l'engagement 300, il n'y a rien là.
Là encore, il n'y a pas de réponse à cela. On donne
à IBM un renouvellement pour un an et, pas longtemps après,
à l'engagement 302, à "storage" c'est vrai que c'est
encore du "storage" c'est pour une autre période de cinq ans.
M. Lessard: Quel numéro, M. le Président?
Le Président (M. Laberge): 302, Éducation. Les
commentaires sont sur l'engagement 302.
M. Verreault: De toute façon, je laisse tomber les
engagements 301 et 302. Il n'y a rien là.
Le Président (M. Laberge): Alors, c'est passé.
L'engagement 303?
M. Verreault: A l'engagement 303, le curriculum vitae du
monsieur, en tout cas. J'aimerais aussi avoir une copie de cet engagement ou du
contrat "pour l'élaboration d'un système servant à
répondre aux demandes de reconnaissance des acquis des individus".
J'aimerais bien savoir de quoi cela retourne?
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: C'est un contrat d'un an.
Le Président (M. Laberge): Le curriculum vitae et le
contrat.
M. Verreault: Oui.
Le Président (M. Laberge): Une copie du contrat.
L'engagement 304?
M. Verreault: II n'y a rien là.
M. Cordeau: A l'engagement 304, pourquoi n'avoir demandé
des soumissions qu'à deux soumissionnaires? Est-ce qu'il y a des
normes?
M. Verreault: Sur invitation, tu invites qui tu veux. C'est aussi
simple que la réponse du président tout à l'heure.
M. Lessard: Non.
M. Verreault: M. le Président, vous savez très bien
qu'il y a plus de noms que cela, quand même. Ils savaient très
bien que ce n'était pas leur tour cette fois-ci. Cela va venir.
M. Lessard: Oui, on verra, M. le Président, parce que
normalement...
M. Verreault: C'est Verreault. M. Lessard: Pardon?
M. Verreault Vous disiez: On verra. C'est Verreault, mon nom.
M. Lessard: Cela veut-il dire que Verreault n'est pas
"verrat"?
M. Verreault: Je laisse le soin à mes électeurs de
me juger.
M. Lessard: M. le Président, je verrai on verra
pourquoi deux soumissions dans ce cas-là. Maintenant, il serait
bon qu'on fasse parvenir, pour une nième fois, les informations
concernant...
M. Verreault:... nous-mêmes après les
élections.
M. Lessard:... le fonctionnement du fichier central.
D'accord.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Les engagements 400 et
401 ?
M. Cordeau: Le député de Nicolet-Yamaska les a
peut-être reçus, mais je ne les ai pas reçus.
M. Lessard: Oui, on vous l'enverra.
M. Cordeau: Non, pas tout cela. Je ne veux pas tout le catalogue
du fichier central.
M. Lessard:... quand même la façon dont cela
fonctionne, en bas de $50 000.
M. Verreault: Vous feriez bien mieux de le demander.
M. Cordeau: J'ai déjà questionné Mme
Ouellette, la députée de Hull, lors de l'étude de ses
crédits. Elle nous a donné les renseignements.
M. Verreault: Qu'ils nous passent l'ordinateur une secousse.
M. Cordeau: Tout dépend comment l'ordinateur
programme.
M. Lessard: Celui-là, vous le gagnerez.
Le Président (M. Laberge): Les engagements 400 et 401?
M. Verreault:...
Le Président (M. Laberge): Éducation, subventions
600 à 605? Cela va.
M. Cordeau: C'est peut-être facile, c'est écrit dans
le manuel. Quand on pose des questions, on dit: On vous enverra le manuel. Vous
avez dit...
M. Lessard: Parce que j'ai déjà répondu
à toutes.
M. Cordeau: Oui, mais vous comprendrez que pour un simple profane
qui arrive à l'étude des crédits, à un moment
donné, il peut poser certaines questions.
M. Lessard: Oui, je comprends maintenant. Si cela change de
députés chaque fois, on est obligé de recommencer tout le
temps.
M. Cordeau: Je pense que cela va assez bien. Il n'y a pas
d'obstruction systématique.
M. Lessard: Non, cela va bien.
Le Président (M. Laberge): Nous sommes rendus à
l'engagement 606.
M. Verreault: Le ministre n'aime pas cela quand cela avance trop
vite. Il aime cela quand c'est plus dur. Jusqu'à l'engagement 609, je
n'ai rien, jusqu'à présent.
Le Président (M. Laberge): Les engagements 609, 610 et
611, c'est le même genre de contrats.
M. Verreault: A l'engagement 609, remarquez que Somapro revient.
Il y a eu cinq invités. J'aimerais savoir quels ont été
les invités à ce "party".
M. Lessard: Autres soumissionnaires: Infochoc Inc., Kemedec Inc.,
Ducros, Meilleur, Roy et Associés et Les systèmes Cartex
Ltée. Le party n'a pas été long parce que le seul
soumissionnaire qui s'est présenté, demandait $27 500 et c'est
Somapro.
M. Verreault: J'imagine qu'à 610 c'est le même
phénomène. Comme cela, les gens ne sont plus
intéressés à aller aux parties du gouvernement.
D'ailleurs, cela se constate. Continuons, M. le Président.
M. Lessard: Actuellement, nous, on demande au moins des
soumissions. Dans votre temps, vous n'en demandiez pas.
M. Verreault: Nous, on cherchait dans le bottin
téléphonique alors on l'ouvrait à tout le monde. On
faisait marcher nos doigts.
M. Lessard: Non, mais en fait le bottin
téléphonique était annoté.
M. Verreault: Oui, il y a des numéros de
téléphone qui ne sont pas confidentiels. On prenait des
numéros, c'était public. On faisait à peu près
comme le ministre avec son ordinateur Rosalie.
Le Président (M. Laberge): 610?
M. Verreault: Oui, cela va.
Le Président (M. Laberge): 611 aussi.
M. Verreault: Oui.
Le Président (M. Laberge): Engagement 800.
M. Verreault: A 802, M. le Président...
Le Président (M. Laberge): Nous allons à 802.
M. Verreault:... c'est un contrat négocié avec le
CEGEP de Trois-Rivières. Dans l'enseignement, c'est encore payant. J'ai
raté ma vocation, j'imagine, parce que c'est un contrat à Claude
B. Simard, pour agir à titre de président de la Commission de
l'enseignement professionnel. Un contrat de trois ans. Si on calcule cela vite,
cela fait $47 000 par année. Est-ce qu'on paie d'aussi bons salaires
dans l'enseignement?
M. Lessard: Non, voici...
M. Verreault: J'imagine que c'est un montant
supplémentaire qu'on verse à la commission scolaire pour la
dédommager.
M. Lessard: Non, non. Dans ces cas, c'est une entente avec la
commission scolaire comme telle, et on rembourse, en fait, ce que coûte
M. Simard à la commission scolaire. Cela ne veut pas dire que M. Simard
est nécessairement payé à ce prix. Maintenant, avec ses
fonctions, son travail, mais avec les avantages sociaux, c'est bien possible
que le coût soit...
M. Verreault: Cela se monterait pour trois ans à$141
000?
M. Lessard: Avec les avantages sociaux, écoutez, c'est
bien normal. J'ai déjà été dans l'enseignement.
J'avais une assurance salaire. Alors, on rembourse ce que coûte ce
monsieur à la commission scolaire, il peut gagner $32 000 par
année. Quand on engage quelqu'un de l'extérieur d'une firme, on
calcule par rapport à l'ensemble des avantages qu'ont les fonctionnaires
dans la fonction publique, c'est à peu près 25% du salaire sous
forme d'avantages sociaux.
M. Verreault: Est-cequ'on peut avoir le curriculum vitae de M.
Claude Simard. Ce n'est pas un renouvellement, me dites-vous. On le marquerait
dans l'engagement, on dit un contrat de services. C'est sûrement un
nouveau contrat de services. Peut-être qu'il peut me le dire
immédiatement. J'aimerais savoir si c'est un renouvellement ou si c'est
un nouveau contrat de services.
M. Lessard: Dans ce cas, il y a un traitement additionnel pour M.
Simard, étant donné le temps supplémentaire qu'il devra
faire, et on rembourse, en fait, au collège. Vous demandez le curriculum
vitae...
M. Verreault: Non, cela, pour peut-être perdre moins de
temps, il est 15 h 50, on peut peut-être le fournir
ultérieurement. Cela va.
A 100, Énergie, il n'y a rien.
Le Président (M. Laberge): Cela va.
Énergie et Ressources
M. Verreault: A l'engagement 300, Énergie et Ressources,
c'est subvention à la Faculté de foresterie et de
géodésie de l'Université Laval, huit semaines. Il va y
avoir combien d'étudiants ou d'élèves pour les huit
semaines qui vont participer à ce stage d'été dans la
forêt de Montmorency?
M. Lessard: D'accord, M. le Président, je le note.
Le Président (M. Laberge): 309?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Laberge): 400 et 401 ?
M. Verreault: A l'engagement 400, contrat de services pour
travaux... Fournisseur choisi. J'imagine qu'il y a eu un comité de
sélection. On n'a pas choisi seulement un gars parce qu'il y en avait
seulement un, il devait y en avoir d'autres aussi. Est-ce qu'on pourrait
connaître les autres fournisseurs? 400.
Le Président (M. Laberge): A 400. M. Verreault:
Oui.
M. Lessard: Roger Morais, Sillery; Gaudreau, Pigeon et
Associés, Sainte-Foy; Béliveau, Couture, Sainte-Foy; Lamarre,
Arkay et Associés, Montréal.
Le Président (M. Laberge): A 401, vous avez annulé.
C'est annexé.
M. Verreault: Oui, cela va.
Le Président (M. Laberge): Cela va à 300?
Environnement
M. Verreault: A l'article 300, Environnement, le curriculum vitae
de M. Simon Théberge.
M. Lessard: Cela va.
M. Verreault: II n'y a rien à 300, 301 et 302.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Fonctior publique,
engagement 200.
M. Verreault: II n'y a rien à l'engagement 200.
Le Président (M. Laberge): II n'y a rien là.
M. Verreault: A la Fonction publique, engagement 300, il n'y a
rien. A l'Immigration, engagement 100, il n'y a rien.
Industrie, Commerce et Tourisme
A l'Industrie et Commerce, engagement 200, il n'y a rien.
Le Président (M. Laberge): A l'engagement 201 non
plus?
M. Verreault: II y a un contrat négocié. Une
minute. Le Président (M. Laberge): Engagement 201.
M. Verreault: Je ne sais pas où j'ai vu cela, mais y
a-t-il une raison particulière pour qu'on cède ce contrat
à De Ruiter prononcez-le comme vous voulez Marketing
d'Allemagne, à ces gens-là? Il me semble qu'on l'a vu dans
l'engagement du mois de mai, concernant les Floralies, pour une visite de
journalistes. Cela montait à peu près dans les $30 000 à
$40 000. Je pense que c'est mon collègue qui a étudié
l'engagement ce matin. Y a-t-il une raison spéciale? N'aurait-on pas de
gens qualifiés québécois pour faire un travail
semblable?
M. Lessard: C'était en vue de la promotion des Floralies
en Europe. En fait, quand on va à Dùsseldorf on s'aperçoit
que, quand on engage un délégué commercial ou qu'on engage
quelqu'un qui a à travailler avec le milieu, c'est en vue d'une
meilleure production; on engage des gens qui sont déjà en contact
avec le milieu, qui parlent la langue du milieu. C'est certain que les
Québécois n'ont pas la même connaissance. Eux font la
même chose quand ils viennent chez nous. Pour faire de la vente
commerciale, ils n'envoient pas un Allemand pour vendre quelque chose au
Québec, ils engagent quelqu'un du Québec pour vendre l'Allemagne.
Dans ce cas-ci, notre délégué commercial en Allemagne,
à Dùsseldorf, est un Allemand; maintenant, on a des
Québécois autour pour lui faire connaître le
Québec.
M. Verreault: Passons.
M. Cordeau: M. le Président, à l'article 200.
Le Président (M. Laberge): M. le député de
Saint-Hyacinthe, à l'article 200.
M. Cordeau: A l'article 200, dans la même page.
Le Président (M. Laberge): A l'article 200, oui, on peut
revenir.
M. Cordeau: Ces $40 000 représentent quel montant du
coût du symposium? Quel était le budget de ce symposium?
M. Lessard: Le coût du symposium? $500 000.
M. Cordeau: $500 000. Bon.
Le Président (M. Laberge): Articles 400 et 401.
M. Verreault: II n'y a rien.
Le Président (M. Laberge): Rien de spécial.
Engagements 800 à 804.
M. Verreault: Juste une précision à l'engagement
800. C'est une subvention de $390 000 pour acheter des actions de deux autres
compagnies. Je vois mal que le nombre d'emplois créés soit de 208
si cette compagnie était déjà existante. C'est simplement
un transfert d'actions. Si j'achète les actions d'une compagnie et que
je prenne le personnel, cela ne crée vraiment pas d'emplois. Voulez-vous
nous faire parvenir les détails que vous avez actuellement en main? Je
suis prêt à accepter. Vous comprenez ma question?
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: C'est bien secondaire, mais je veux simplement
savoir si cet exemple peut servir à d'autres. D'accord.
Le Président (M. Laberge): Le même type de
subvention continue jusqu'à l'engagement 807. Est-ce que vous avez des
questions sur chacun?
M. Verreault: J'ai pris l'engagement 800 comme exemple. Je pense
que le ministre comprend ce que je veux savoir; s'il peut m'éclairer
pour l'engagement 800, pour le reste, je peux passer jusqu'à
l'engagement 807 et l'engagement 809, pas de problème!
Le Président (M. Laberge): Engagements 808 et 809, cela
va. Justice.
Justice
M. Verreault: Justice, pour l'engagement 100, il n'y a pas de
problème encore.
Le Président (M. Laberge): II n'y a pas de problème
là. Engagement 200.
M. Verreault: C'est beaucoupde pneus, ça! C'est une
soumission publique, d'accord. Je remarque quand même que les contrats
négociés cela fait un an et demi environ que je participe
aux engagements deviennent de plus en plus fréquents. (16
heures)
Le Président (M. Laberge): Engagement 200,
ministère de la Justice. Les pneus pour la Justice.
M. Verreault: Cela devient de plus en plus fréquent, des
contrats négociés.
M. Lessard: A 200?
M. Verreault: Non, je fais une remarque. Cela fait à peu
près un an et demi que je fais les engagements
financiers et je remarque que les contrats négociés
deviennent de plus en plus fréquents.
M. Lessard: Pas à ma connaissance, M. le
Président.
M. Verreault: En tout cas, on en a la preuve dans les engagements
de juin.
M. Lessard: Vous pouvez affirmer n'importe quoi, mais
prouvez-le.
M. Verreault: Les preuves sont là. A 200, Loisir, Chasse
et Pêche...
Le Président (M. Laberge): II n'y a pas de question
à l'engagement 200. C'est un commentaire.
M. Verreault: Non.
Le Président (M. Laberge): Engagements 300 et 301, cela
va.
Loisir, Chasse et Pêche
Loisir, Chasse et Pêche, engagement 200.
M. Verreault: A l'engagement 200, il y a une subvention à
la troupe de théâtre L'Escarole, de Montréal. A ma
connaissance, c'est la première fois qu'on rencontre cette
troupe-là. A-t-elle déjà été
subventionnée dans le passé? Si elle n'a pas été
subventionnée, j'aimerais connaître les administrateurs de cette
troupe théâtrale. En somme, pour la pièce, c'était
la Bougeotte un jour, bougeotte toujours. A-t-on quelques détails?
M. Lessard: L'an dernier, dans le cadre du programme
Kino-Québec, on avait subventionné cette entreprise pour une
somme de $4500 en vue de préparer une courte pièce qui pouvait
intéresser les jeunes à l'éducation physique. Cette
pièce nous a été soumise. Elle est assez
intéressante. Ce que nous subventionnons cette année, ce sont 55
représentations dans tout le Québec. Puisqu'on a
été satisfait de la pièce, on a décidé de la
faire jouer dans 55 endroits du Québec.
M. Verreault: Pourrais-je avoir le calendrier, la série de
ces spectacles aux endroits où ce fut donné?
Le Président (M. Laberge): Vous allez l'avoir sur un
plateau.
M. Lessard:... d'argent.
Le Président (M. Laberge): Un plateau de
théâtre.
M. Verreault: Comme vous voudrez. Non, pas sur un plateau
d'argent. Cela va coûter trop cher. Il y a déjà $35 200 qui
ont été payés ici.
Une voix: Le calendrier...
M. Verreault: Oui, c'est le cas, le calendrier des 55
représentations pour que j'en fasse la publicité au cas où
ça passerait chez moi...
Le Président (M. Laberge): Engagements...
M. Verreault: ... pour que les $35 000 soient bien
placés.
Le Président (M. Laberge):... 300 et 301.
M. Verreault: 303.
Le Président (M. Laberge): 303.
M. Verreault: Contrat de services pour assurer la surveillance et
la sécurité des baigneurs à la piscine et à la
plage situées à l'intérieur du camping
Côte-Sainte-Catherine. Est-ce un camping provincial? En ce cas, est-ce
qu'on pourrait avoir le détail du contrat? On dit qu'il y a eu quatre
soumissions demandées. Il y en a eu deux de reçues et j'imagine
que celle de l'Académie de sauvetage était de $69 000. J'aimerais
savoir le nom des deux autres.
M. Lessard: Pas de problème, M. le Président. Le
Président (M. Laberge): Vous l'avez là, non? M. Lessard:
Non.
Le Président (M. Laberge): La réponse à
l'engagement 303 sera fournie. Je passe donc à l'engagement 400, Loisir,
Chasse et Pêche.
M. Verreault: 400, ça va.
Le Président (M. Laberge): Engagement 401.
M. Verreault: A l'engagement 400, combien a reçu, l'an
dernier, le Festival des cantons de Sherbrooke?
M. Lessard: Pardon?
M. Verreault: Le Festival des cantons de Sherbrooke Inc., a
reçu combien, l'an dernier?
M. Lessard: Je ne l'ai pas, M. le Président.
Le Président (M. Laberge): Vous ne l'avez pas. 1979-1980,
subvention demandée.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Laberge): C'est tout pour 400?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Engagement 401. M.
Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Engagements 402 et
403, ça va?
M. Verreault: Cela va pour le reste, 403 aussi.
Revenu
Le Président (M. Laberge): Nous passons au
ministère du Revenu, engagement 200.
M. Verreault: Ministère du Revenu, engagement 200, c'est
toujours la même: cinq ans.
Le Président (M. Laberge): Cela va. Transports
Transports, engagements 100 et 101. M. Verreault: Parfait. Cela
va.
Le Président (M. Laberge): Engagements 102 et 103.
M. Verreault: Ce sont des soumissions publiques. Elles sont assez
rares. Donc, ça va.
Le Président (M. Laberge): Engagements 104, 105, 106, 107,
108, 109 et 110, c'est la même chose.
M. Verreault: Oui.
Le Président (M. Laberge): Pas de questions? Engagement
111.
M. Verreault: Engagement 111, ça va. Ce sont des
soumissions publiques...
Le Président (M. Laberge): Parfait.
M. Verreault:... c'est-à-dire qu'à 111, il n'y a
rien là aussi.
Le Président (M. Laberge): A l'engagement 111, c'est un
ajustement. Ministère des Transports, engagement 200.
M. Verreault: A 201, il n'y a rien aussi. M. Lessard:
Transports?
Le Président (M. Laberge): Ministère des
Transports. Nous sommes rendus à l'engagement 202, soumissions
publiques.
M. Lessard: 201?
Le Président (M. Laberge): 201. Il n'y a pas de questions.
Engagements 201, 202, 203 et 204 non plus?
M. Verreault: A l'engagement 203, on parle de contrats pour
l'achat d'environ 1 800 000 vignettes. Aux engagements 202 et 203.
M. Lessard: Oui. Ces petites vignettes que vous avez.
M. Verreault: Oui, et les autres, ce sont des timbres. Cela va.
C'était à peu près la même chose. C'est le timbre
que je n'avais pas vu et c'est peut-être cela qui coûte le plus
cher. Cela va.
M. Lessard: Cela va?
Le Président (M. Laberge): Cela va. Alors, les engagements
204 et 205, rien de spécial? Les engagements 300 à 303, pas de
questions?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Laberge): Les engagements 304 et 305?
L'engagement 400
M. Verreault: L'engagement 400, cela va.
Le Président (M. Laberge): Les engagements 600
à...
M. Verreault: 692, ce sont tous des contrats
négociés.
Le Président (M. Laberge): Cela va jusqu'à 692
M. Verreault: II y a du rapiéçage dans ces 92
engagements.
M. Lessard: Un instant, ce sont tous des contrats
négociés. Je voudrais donner l'explication.
M. Verreault: C'est là que je viens.
M. Lessard: II s'agit de contrats de moins de $300 000, si vous
remarquez.
M. Verreault: Oui, d'accord.
M. Lessard: D'accord? Alors, vous savez pourquoi? M.
Verreault: Non, vous allez me le dire.
M. Lessard: Non, vous ne savez pas pourquoi? C'est pour
éviter le monopole, à un moment donné, et c'est
négocié en vertu d'un système établi au
ministère sur le coût du béton bitumineux.
M. Verreault: Qui est la base de combien?
M. Lessard: Ah! Les coûts, je ne les connais pas par coeur,
mais la base, c'est une base établie par le ministère.
M. Verreault: Tant le mille et tant...
M. Lessard: Vous savez très bien que c'est un
système et vous devriez le savoir.
M. Verreault: Qui a été établi par votre
prédécesseur, M.Raymond Mailloux.
M. Lessard: C'est un système pour empêcher qu'il
s'établisse un monopole dans ce secteur.
M. Verreault: D'accord.
M. Lessard: D'accord? M. Verreault: Ce qui fait la
différence... M. Lessard: Non, c'est parce que votre... M.
Verreault:... quand même...
M. Lessard:... incidence contrats négociés, vous
savez...
M. Verreault: Oui, c'est cela. Cela me fait plaisir de vous
entendre le dire quand môme parce que je me rappelle, lorsqu'il y avait
des engagements et qu'à un moment donné...
M. Lessard: Je le regrette, jamais cela.
M. Verreault: Pas simplementauxengagements, mais aux
crédits, à l'époque, lorsque vous étiez dans
l'Opposition...
M. Lessard: Non, jamais sur cela.
M. Verreault:... c'était la bagarre chaque fois, on disait
que c'était du patronage.
M. Lessard: Pas sur cela.
M. Verreault: Oh oui! Je me rappelle très bien. Je
siégeais à la commission des transports et vous y étiez
vous-même. C'était un scandale chaque fois que c'était
négocié. M. Raymond Mailloux essayait d'expliquer pourquoi il le
faisait, parce qu'il y avait un monopole et un contrôle de certaines
grosses compagnies.
M. Lessard: Sur cela, non.
M. Verreault: Je ne voudrais pas être obligé de le
relire.
M. Lessard: Justement, c'est que nous avons voulu, à ce
moment-là, faire enregistrer les débats. Vous pouvez affirmer
n'importe quoi. Nous avons voulu faire enregistrer les débats et vous
vous étiez battus contre.
M. Verreault: Non, je vous parle des crédits. M. Lessard:
Ce n'est pas vrai.
M. Verreault: C'est au moment des crédits que vous
souleviez les questions. Voyons donc!
M. Lessard: Non, c'était aux engagements financiers.
Voyons!
M. Verreault: Bien oui! Alors, c'est du pareil au même.
Donc, ce qui n'était pas bon a l'époque est bon aujourd'hui. Je
tiens à vous le signaler quand même.
M. Lessard: Non.
M. Verreault: Quand vous siégiez dans l'Opposition aux
engagements et qu'il y en avait un autre à votre place, il faut que vous
compreniez la situation.
M. Lessard: De toute façon, dans ce temps-là, le
député, quand il était au pouvoir, était tellement
obscur qu'on ne l'entendait pas jamais.
M. Verreault: Non. De toute façon, je me suis
arrangé pour me faire élire et c'est la grande différence.
Si le ministre veut suggérer à ses collègues de faire
comme j'ai fait, cela leur donnera une chance de reprendre le pouvoir
peut-être. D'accord?
M. Lessard: Chaque bataille se fait, à un moment
donné.
M. Verreault: Non, je sais quoi. J'espère que vous avez
compris et c'est pour cela que je ne veux pas étirer le
débat.
Le Président (M. Laberge): Cela va.
M. Lessard: Alors, à quel numéro avez-vous es
questions?
M. Verreault: Non, je n'ai pas de question. Je vous le dis, ce
sont tous des contrats négociés. Je comprends la patente. Mais ce
qui n'était pas bon à l'époque est bon aujourd'hui. Alors,
j'espère que...
M. Lessard: M. le Président, de toute façon...
M. Verreault:... au prochain gouvernement, le ministre sera
conseiller.
M. Lessard:... le député de Shefford n'a jamais
assisté aux engagements financiers dans le passé.
M. Verreault: Mais non, je vous ai parlé des
crédits.
M. Lessard: Pas de crédits. Cela n'a jamais
été discuté aux crédits.
M. Verreault: Voyons donc! Aie! Voulez-vous que j'aille chercher
M. Mailloux pour que vous vous le fassiez dire. Je me rappelle de quelle
manière vous le malmeniez, M. Mailloux dans ce temps-là.
M. Lessard: Pas sur cela.
M. Verreault: Sur les affaires...
M. Lessard: C'est d'accord, M. le Président.
M. Verreault: D'accord. Vous voyez.
M. Lessard: Le député de Shefford ne s'est jamais
préoccupé auparavant, à un moment donné, des
crédits et des engagements financiers. Allons-y, M. le
Président..
Le Président (M. Laberge): Alors, les engagements 600
à...
M. Verreault: D'accord, mais je vous parle des
crédits.
M. Lessard: Allons-y, M. le Président. Vous enfreignez le
règlement.
Le Président (M. Laberge):... 692 sont adoptés.
M. Verreault: Dequelle manière, M. le Président, le
ministre peut-il affirmer de telles choses?
M. Lessard: Parce que je vous ai vu...
M. Verreault: Oui, si vous m'avez vu, donc, je m'étais
préoccupé.
M. Lessard:... à l'extérieur. D'accord, M. le
Président.
M. Verreault: Où, à l'extérieur?
Le Président (M. Laberge): Est-ce que cela complète
jusqu'à l'engagement 735? Il n'y a pas d'autres questions?
M. Verreault: Oui, je suis rendu à l'engagement 800, M. le
Président. Je suis plus vite que le ministre.
Le Président (M. Laberge): J'arrive, je vous rejoins.
Engagement 800 et 801 ?
M. Verreault Ce sont encore des contrats
négociés. Alors, d'accord.
Travail et Main-d'Oeuvre
Le Président (M. Laberge): Cela va. Travail et
Main-d'Oeuvre, engagement 300?
M. Verreault: Est-ce qu'à l'engagement 300, Carrefour
Relance Inc. a reçu antérieurement des subventions?
M. Lessard: Qui?
M. Verreault: Alors, je demande à nouveau, à
l'engagement 300 du Travail et de la Main-d'Oeuvre, si Carrefour Relance Inc. a
reçu, dans le passé, des subventions, disons comme l'an
passé, et quel était le montant?
M. Lessard: A ma connaissance, non, mais je vérifierai, M.
le Président. Vous l'avez? Subventions 1979-1980...
Le Président (M. Laberge):...
M. Lessard: Vous l'avez. Suvbvention de 1979-1980, s'il y a
lieu.
Le Président (M. Laberge): C'est cela. Article 600.
M. Cordeau: Au même article, pourrait-on connaître
l'entente qui existe? Avez-vous aussi le programme de Carrefour Relance?
Comment feront-ils pour réintégrer les assistés sociaux
sur le marché du travail? C'est peut-être une chose praticable
ailleurs.
M. Lessard: II y a eu certainement des subventions
antérieures parce qu'elle existe depuis plusieurs années. Comment
font-ils pour relancer les...
M. Cordeau: Quel est leur programme? Vous devez avoir une
entente, il doit y avoir un document au Conseil du trésor nous informant
de quelle façon ils s'y prennent.
M. Lessard: De quelle façon? On va regarder s'il y a une
feuille d'entente, s'il y a lieu. De quelle façon? Ils font leur
possible.
M. Cordeau: S'ils font cela à Montréal,
peut-être que dans d'autres régions à un moment
donné cela pourrait être mis en application.
Le Président (M. Laberge): Alors, de 600 à 605, y
a-t-il des questions?
M. Verreault: A l'article 600 et autres lorsqu'on lit la liste
des subventions payables en vertu du programme d'aide au travail, c'est
fabuleux quand même, ce sont de bons montants.
M. Lessard:...
M. Verreault: Non, d'accord. Je n'ai rien contre le principe,
mais hier par curiosité j'essayais de lire chacun des articles pour
connaître la nature de chacun des projets, des emplois
créés, etc. Franchement, il y a un palmarès de
possibilités très grand. Ce programme permet de payer du
personnel dans des bars, dans des...
Une voix: Brasseries...
M. Lessard: On paie 75%, à un moment donné.
M. Verreault: Cela aurait été pas mal bon, d'avoir
de la publicité à ce moment.
M. Lessard: II y en a eu de la publicité.
M. Verreault: Oui, mais elle a été très
discrète.
M. Lessard: Dans les bars, les brasseries...
M. Verreault: On disait: Adressez-vous au bureau le plus
rapproché pour plus de détails. Ecoutez, ce n'est pas un
commentaire désagréable que je fais.
M. Lessard: Centre de main-d'oeuvre du Québec.
M. Verreault: C'est cela et je donne, par expérience, moi
j'en ai référé au Centre de main-d'oeuvre selon la
publicité qui a été faite et malheureusement, le Centre de
main-d'oeuvre n'est pas en possibilité de donner ces renseignements. On
les référait au bureau de Montréal. Quand même, je
trouve étonnant qu'on ait accepté de donner, de payer des
subventions pour dédommager des salaires, à des jeunes qui
travaillent dans des restaurants, brasseries, ces choses-là...
M. Lessard: Donnez-moi des exemples.
M. Verreault: Ecoutez, j'essaie de les retrouver.
M. Lessard: C'est dans le cadre... Trois restaurants-bars, par
exemple.
M. Verreault: C'est cela.
M. Lessard: C'est dans le cas de rénovation de bars-salons
et restaurants.
M. Verreault: C'est cela. Est-ce que c'est pour la
rénovation ou pour le travail...
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: ... à l'intérieur. On peut revenir
à l'occasion sur ces choses parce qu'il y a des projets très
cocasses. De toute façon, je ne veux pas m'étirer
là-dessus, je n'ai pas eu le temps de travailler sur cela. Si
l'idée me reprend, on en fera une meilleure mention la prochaine
fois.
Le Président (M. Laberge): Article 604, adopté.
605? Pardon? 606?
M. Verreault: On achève de toute façon.
Le Président (M. Laberge): Oui
M. Verreault: Dans quelques minutes.
Le Président (M. Laberge}: Je voulais seulement savoir si
vous aviez trouvé...
M. Verreault: Ce qu'on a discuté tout à l'heure
avec le ministre. On devrait terminer les engagements d'aujourd'hui. A
l'article 606, cela va. Il n'y a rien de particulier.
Travaux publics
Le Président (M. Laberge): Cela va à 606. Je passe
maintenant aux Travaux publics, 200.
M. Verreault: Contrat négocié, 200, cela va.
Contrat négocié, cela.
Le Président (M. Laberge): 300 à 302.
M. Verreault: Soumissions publiques, cela va.
Le Président (M. Laberge): 303, 304 et 305.
M. Verreault: Contrat négocié, 400.
Le Président (M. Laberge): 400. 401.
M. Verreault: Contrat négocié, 600. Contrat
négocié, 602. Contrat négocié, 605. Contrat
négocié, 609.
M. Lessard: Dans cet ordre, travaux publics...
M. Verreault: Sur invitation.
M. Lessard:... il s'agit, à un moment donné, on
peut dire n'importe quoi, mais quand il y a une augmentation du nombre de pieds
carrés nécessaire pour un ministère, si, par exemple, on a
besoin de 500, de 600, 800 ou 1000 pieds carrés et qu'on a
déjà loué 6000 pieds carrés à
l'intérieur de cet édifice, on ne commencera pas, M. le
Président, à ouvrir des soumissions publiques. Le
député...
M. Verreault: M. le Président, ce n'est pas toujours le
cas. Je dis simplement et, M. le Président, si j'ai menti, vous me
corrigerez. J'ai simplement dit contrat négocié 605... (16 h
15)
M. Lessard: Non, mais il faut donner les explications. Contrat
négocié.
M. Verreault: J'ai simplement dit: Contrat négocié,
engagement 605. Contrat négocié, engagement 609. Sans faire
allusion à quoi que ce soit.
M. Lessard: C'est cela, mais quand le député disait
tantôt qu'on multiplie les contrats négociés...
M. Verreault: Si le ministre se sent visé, tant pis!
M. Lessard:... c'est que le député ne comprend
rien.
M. Verreault: Je comprends trop. Moi, je n'ai rien contre cela,
mais j'espère que le ministre comprendra en d'autre temps.
M. Lessard: D'accord, continuez de lire.
M. Verreault: On était rendu à 614, soumission sur
invitation. Parfait, d'accord. Soumission sur invitation, d'accord. Engagement
618, soumission sur invitation, d'accord. Engagement 620, soumissions
publiques, d'accord, M. le Président. Engagement 623, supplément
d'accord.
Le Président (M. Laberge): Et l'engagement 624, pas de
questions?
M. Verreault: Pas de questions.
M. Lessard: En ce qui me concerne, je n'ai pas d'objection pour
revenir jeudi prochain, on terminerait le mois de juillet.
M. Cordeau: A quelle heure?
M. Lessard: A 9 h 30.
Le Président (M. Laberge): On me suggère 9 h 30,
maintenant, est-ce que...
M. Verreault: A moins que le ministre veuille attendre plus tard
pour faire...
M. Lessard: On est mieux de dire 9 h 30 pour avoir tout le monde
à 10 heures.
M. Verreault:... les deux mois, juillet et août, au choix
de M. le ministre. Je me sens très disponible.
M. Cordeau: Le mois d'août ne sera pas prêt.
M. Lessard: On m'indique que pour le moisd'août,
légalement, c'est impossible.
Le Président (M. Laberge): II le serait seulement à
la fin de septembre.
Une voix: Ce n'est pas possible de faire le mois d'août
avant la fin de septembre.
M. Verreault: Si le ministre veut faire les engagements de
juillet la semaine prochaine...
M. Lessard: Les engagements de juillet. M. Verreault:...
cela va.
Le Président (M. Laberge): La commission, ayant
terminé les travaux prévus, ajourne ses travaux au jeudi 4
septembre à 9 h 30.
M. Lessard: M. le Président, si c'était possible
d'avoir la salle 81-A, ce...
Le Président (M. Laberge): Est-ce que ça travaille
aussi bien?
M. Lessard:... serait un peu plus climatisé.
Le Président (M. Laberge): Je pense que c'est possible. Si
vous voulez, on se réunira à la salle...
Une voix: Je vérifie pour la salle 81.
Le Président (M. Laberge): II faudra vérifier si la
salle est libre.
M. Verreault: D'accord, à la discrétion du
président et du secrétaire.
Le Président (M. Laberge}: A la disponibilité de la
salle. Attendez, la salle n'est pas disponible présentement.
M. Verreault: L'Opposition ne chiale jamais!
Le Président (M. Laberge): Je vous ferai remarquer que la
salle est en réparation, en construction; il n'y a pas de plancher,
actuellement.
M. Verreault: A la convocation...
Le Président (M. Laberge): Pour le moment, maintenons cela
ici, à la salle 91. La commission ayant terminé ses travaux
ajourne, tel que dit, à jeudi prochain.
(Fin de la séance à 16 h 17)