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(Quatorze heures six minutes)
Le Président (M. Jolivet): La commission des engagements
financiers commence ses travaux.
Les membres de cette commission sont M. Baril (Arthabaska), M. Fontaine
(Nicolet-Yamaska), M. Godin (Mercier), M. Guay (Taschereau), Mme LeBlanc-Bantey
(Iles-de-la-Madeleine), M. Lessard (Saguenay), M. Marchand (Laurier)
remplacé par M. Mathieu (Beauce-Sud), M. Mercier (Berthier), M.
Ouellette (Beauce-Nord), M. Proulx (Saint-Jean), M. Samson (Rouyn-Noranda) et
M. Verreault (Shefford).
Nous avons à accepter le procès-verbal de la
réunion du 28 août 1980. Est-ce qu'il y a des questions sur ce
procès-verbal?
Documents à venir
M. Verreault: Avant de donner l'acceptation, je voulais
simplement faire quelques petites remarques. Si on regarde le
procès-verbal du 28 août, on peut constater qu'il y a deux
ministères qui sont retardataires depuis les mois de janvier, mars,
avril...
M. Lessard: J'espère que ce n'est pas le mien.
M. Verreault: Non, ce n'est pas le vôtre, M. le ministre.
C'est le ministère de la Justice pour certains engagements.
M. Lessard: Oui, et quel autre?
M. Verreault: II y a aussi, en mars 1980, le ministère de
l'Agriculture, qu'on revoit en avril également, et le ministère
de la Justice.
Si on revient ensuite aux mêmes engagements du mois de septembre,
c'est-à-dire au procès-verbal du 4 septembre, il y a encore
plusieurs réponses qui n'ont pas été données; je
peux le concevoir.
Mais il y a eu des questions au ministère de l'Agriculture qu'on
a posées en juin 1980, et dont LA réponse est simple. Je
comprends difficilement pourquoi le ministre de l'Agriculture ne veut pas
répondre ou prend du temps à répondre par un oui ou par un
non. J'aimerais porter à votre attention ce fait qu'il y a deux
ministères qui branlent, même si aux derniers engagements on a
félicité le ministre pour sa promptitude, sa rapidité. Il
faudrait peut-être qu'il finisse en beauté.
De plus, peut-être M. le ministre pourrait-il me dire, à
l'engagement du ministère de l'Agriculture pour le mois d'août, le
28 août...
Une voix: Fin juin.
M. Verreault: Fin juin, c'est cela, vous avez raison. Je ne me
retrouve pas.
M. Lessard: Celui qu'on fait, peut-être juillet ou
juin.
C'est la question que vous vouliez poser.
M. Verreault: À la question ici du mois de juin.
M. Lessard: Du mois de juin.
M. Verreault: C'est cela, aux Affaires municipales, engagement
302. C'est une question qu'on a posée et je pense que le ministre aurait
pu demander la réponse à un confrère ou à un
collègue. Il pourrait peut-être nous donner la réponse
immédiatement.
M. Lessard: Au mois de juin. Quelle était la question?
M. Verreault: La question était à savoir si M. Bill
Bantey, de la firme Bill Bantey & Associés Inc., qui s'est
désisté est l'époux de Mme Denise LeBlanc-Bantey,
député des Iles-de-la-Madeleine?
M. Lessard: On a reçu la réponse. La réponse
est non.
M. Verreault: C'est non. D'accord.
M. Lessard: En fait, le mois de juin n'est pas
déposé. Pour le mois de juin toutes les réponses sont
prêtes; vous allez les recevoir cette semaine.
M. Verreault: Parfait.
M. Lessard: M. le Président, à la suite des
commentaires, d'accord, j'en prends note. M. Nadeau en prend note et
transmettra aux ministères concernés les remarques qui ont
été faites. Maintenant, il faut souligner une chose. On disait
que ça allait assez bien; si on fait le relevé des questions au 9
septembre 1980, on en avait 112 et maintenant, au 2 octobre 1980, il nous reste
à répondre à 36 questions. De toute façon, je
prends note des remarques du député et je les transmettrai
À qui de droit, de telle façon qu'à la prochaine
réunion des engagements financiers on puisse répondre aux
questions posées sur le ministère de la Justice et sur celui de
l'Agriculture.
Le Président (M. Jolivet): Avant de vous accorder la
parole, je tiens à spécifier que M. Fontaine (Nicolet-Yamaska)
sera remplacé par M. Cordeau (Saint-Hyacinthe).
M. Cordeau: Très bien, M. le Président.
M. Verreault: M. le Président, j'aimerais poser une
question au ministre responsable sur un sujet qui ne figure pas aux
engagements. La dernière fois qu'on s'est réuni, on a eu une
dispute concernant les bouts de chemin. Le ministre me disait: Le
député de Shefford ne devrait pas s'énerver, c'est une
partie des engagements dans les mois ultérieurs, ça fait partie
d'autres engagements et vous verrez qu'on a pensé à tout le
monde. J'ai juste regardé cela
cette fois-ci...
M. Lessard: Je n'ai pas dit qu'on avait pensé à
tout le monde.
M. Verreault: ...au mois d'août, il n'y en a pas, ça
sent les élections et j'en veux.
M. Lessard: Communiquez avec le ministère concerné,
le ministère de l'Agriculture.
M. Verreault: C'est la seule méthode?
M. Lessard: Ce n'est pas moi le ministre de l'Agriculture, c'est
Jean Garon.
M. Verreault: Et ça ne vous surprend pas, M. le
Président, qu'on ne retrouve pas d'engagement relatif à cela dans
le mois d'août?
M. Lessard: Je fonctionne selon les engagements
déposés au Conseil du trésor.
M. Verreault: Cela répond partiellement.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: Merci, M. le Président. C'est une guestion
bien générale. Lorsqu'on étudie les engagements du mois
d'août, est-ce que les maisons d'affaires, les compagnies
intéressées ou autres ont été avisés de ces
engagements ou si les avis partent après les engagements?
M. Lessard: Non, non.
M. Cordeau: Quel est le délai gui s'écoule entre
les engagements financiers et l'information auprès du citoyen?
M. Lessard: II faut bien faire la distinction suviante. Entre la
décision du Conseil du trésor et les engagements financiers, il
peut y avoir un certain délai. Lorsque la décision est prise au
Conseil du trésor, le ministre peut engager, c'est-à-dire peut
faire parvenir une lettre, un document, un contrat, parce que la
décision se prend au Conseil du trésor. Les engagements
financiers sont établis en vue de permettre à l'Opposition,
justement, et aux membres de l'Assemblée nationale, de vérifier
les dépenses gouvernementales. Il peut arriver que dans les engagements
financiers que nous soumettons ce matin, par exemple, la dépense ne soit
pas entièrement faite, quand il s'agit d'engagements d'honoraires, etc.;
il peut arriver aussi gue le chèque ne soit pas nécessairement
envoyé, mais le citoyen est informé - cela dépend du
délai administratif - une fois que la décision est prise au
Conseil du trésor.
Ce que nous étudions ici, ce sont des décisions qui sont
déjà prises et le ministre avait le pouvoir de dépenser
l'argent.
M. Cordeau: Cela répond à ma question, M. le
Président. Merci, M. le ministre.
Le Président (M. Jolivet): Est-ce qu'on accepte le
procès-verbal de la réunion du 28 août 1980.
M. Verreault: Adopté. M. Cordeau:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. Et le
procè-verbal de la réunion du 4 septembre 1980?
M. Verreault: Adopté. M. Cordeau:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. Donc, nous
allons à l'engagement du mois d'août 1980.
M. Verreault: À propos du procès-verbal du prochain
engagement, est-ce que je pourrais lancer l'invitation aux membres de la
commission de venir participer au festival gastronomique de Granby qui va se
terminer peut-être en fin de semaine prochaine? J'invite le ministre,
c'est le seul qui n'est pas venu chez nous jusqu'à présent.
M. Lessard: Si on est bien reçu. M. Cordeau: Cela
m'exclut. Affaires culturelles
Le Président (M. Jolivet): Affaires culturelles, 100.
M. Verreault: Engagement 100, une subvention pour la poursuite
des fouilles archéologiques. J'aimerais connaître le coût
des travaux, de ces fouilles archéologigues. J'aimerais savoir si
d'autres montants, d'autres subventions ont été accordés
antérieurement ou s'il y en a à venir à la
communauté des soeurs Grises de Montréal.
M. Lessard: Non, il n'y a pas de subvention antérieure
à ma connaissance. Il semble que ce soit, d'après les
informations que je possède, une subvention statutaire.
M. Verreault: L'an passé, elle a reçu $30,000.
M. Lessard: Pardon?
M. Verreault: Elle a reçu $30,000 pour la poursuite des
fouilles. (14 h 15)
M. Lessard: Selon l'information que je possède, c'est
cela, M. le Président.
M. Verreault: Est-ce que je pourrais quand même avoir une
copie de l'engagement, M. le Président?
M. Lessard: Copie de...?
M. Verreault: De l'engagement.
M. Lessard: Bien...
M. Verreault: Dans l'ensemble, c'est une subvention, d'accord,
mais...
M. Lessard: L'engagement, c'est...
M. Verreault: ... pour les détails que vous
avez actuellement.
M. Lessard: C'est un CT.
M. Verreault: D'accord. Je vais remplacer la question et demander
le montant des subventions qui ont été données pour ce
qenre de fouille depuis ses débuts.
M. Lessard: Pour la communauté des soeurs Grises de
Montréal?
M. Verreault: Oui, pour le site en question.
M. Lessard: Je vérifierai mais, d'après les
informations... Je vérifierai, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Cela va. Engagement 101.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 200.
M. Verreault: L'engagement 200, c'est une subvention à
l'Ensemble Cantabile de Montréal. J'aimerais avoir une copie de
l'engagement, ce qui éviterait peut-être des pertes de temps. On
parle également d'une tournée de 20 représentations;
j'aimerais savoir le coût total de la tournée des 20
représentations parce que l'organisme reçoit une subvention de
$50,000. Si possible, dans quels endroits les représentations
doivent-elles avoir lieu?
M. Lessard: La tournée, je ne les ai pas.
M. Verreault: Parfait.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 201.
M. Verreault: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 202.
M. Cordeau: À l'engagement 201, combien... La
Société des musées québécois, combien y
a-t-il de musées québécois faisant partie de cette
société?
M. Lessard: Oh! mon Dieu!
M. Cordeau: Pas les noms, mais le nombre.
M. Verreault: ... l'influence de M. Ryan.
M. Lessard: C'est une société des musées, en
fait, cela ne comprend pas nécessairement... c'est la
Société des musées québécois. Est-ce que
cette société regroupe l'ensemble des musées? Je
vérifierai, je n'ai pas l'information.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 202.
M. Cordeau: Quel genre de musées est-ce? Cela peut
être intéressant.
M. Lessard: J'ai l'impression que c'est une société
qui regroupe, en fait, l'ensemble des musées... En fait, on
vérifiera.
M. Cordeau: II y a tellement de genres de musée.
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: Pour donner un complément à la
question du député de Saint-Hyacinthe, on pourrait
peut-être savoir le nom des responsables au conseil d'administration.
M. Lessard: D'accord, M. le Président, pas
d'objection.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 202. M.
Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 203. Engagement
204.
M. Verreault: Une minute, M. le Président. Le
Président (M. Jolivet): Excusez-moi.
M. Verreault: À l'engagement 203, il y aurait quelque
chose que j'aimerais savoir. On parle de six comtés qui sont
mentionnés dans l'engagement 203 et on parle de sept autres
comtés. J'aimerais savoir quels sont ces autres comtés -
l'engagement est de près de $125,000. Ensuite, j'aimerais
connaître les gens du comité de sélection.
Je voudrais faire un parallèle entre les engagements 202 et 203.
Je constate, à l'engagement 202, que c'est un contrat
négocié et l'autre, c'est un contrat négocié avec
répertoire et comité de sélection.
M. Lessard: Parce que le montant est inférieur à
$50,000 à l'engagement 202, alors qu'il est supérieur à
$50,000 à l'engagement 203. '
M. Verreault: C'est parce que l'engagement est global, M. le
Président. On a la liste, il me semble que...
M. Lessard: Pour les comtés?
M. Verreault: Non, non, je mélangeais avec un autre
engagement. Je m'excuse.
M. Lessard: D'accord.
M. Cordeau: Sur le même sujet, qu'entendez-vous par
macro-inventaire?
M. Verreault: Macro... c'est un antonyme. M. Lessard:
Macro, c'est... Des voix: Ah, ah, ah!
M. Lessard: C'est le contraire de micro. La
micro-économique et la macro-économique; micro, c'est aller dans
les détails alors que macro, c'est global.
M. Verreault: C'est dans le macro. M. Cordeau: C'est un
inventaire.
M. Lessard: II n'y a aucune relation avec d'autres termes qu'on
utilise.
M. Cordeau: Je n'en faisais pas, M. le Président.
M. Verreault: C'est peut-être un dérivé, on
ne sait jamais.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 204.
M. Verreault: À l'engagement 204, M. le
Président...
M. Lessard: Je n'ai pas de commentaire.
M. Verreault: ... j'aimerais connaître les membres...
M. Lessard: II y a des "micros" qui sont "macros".
M. Verreault: ... du comité de sélection. Ensuite,
il y a deux plus basses soumissions fort importantes quand même.
M. Lessard: À quel engagement, M. le Président?
M. Verreault: Engagement 204. Cela va vite, M. le
Président. Je sais qu'on refuse de donner les raisons du comité
de sélection pour le choix du fournisseur mais, quand même,
j'aimerais que le ministre s'informe auprès du comité de
sélection pour savoir quelle a été la raison majeure qui a
fait qu'à un moment donné on ait choisi le plus haut
soumissionnaire dans un cas semblable.
Vous allez me répondre du tac au tac que c'est parce qu'il a
fourni le meilleur projet, mais ce ne serait pas suffisant.
M. Lessard: Bien, je ne peux pas vous fournir autre chose,
c'est...
M. Verreault: Bien, demandez à ces gens, peut-être
qu'ils vont nous répondre.
M. Lessard: À ce moment-là, vous pouvez toujours,
comme je l'ai dit, convoquer le ministre des Travaux publics qui est
responsable du fichier.
M. Verreault: Les élections s'en viennent; on fera cela
après les élections.
M. Lessard: Écoutez, c'est basé sur un certain
nombre de facteurs qui accordent un certain nombre...
M. Verreault: Non, non. Ne répétez pas, M. le
ministre.
M. Lessard: Oui, mais...
M. Verreault: Non, laissez faire. D'accord, ça va.
M. Lessard: Je ne peux pas vous en donner d'autres. C'est
l'ensemble des facteurs qui font...
M. Verreault: Non, non. Ne souriez surtout pas.
M. Lessard: ... que, quand je passe un examen, à un moment
donné, s'il y a trois personnes dans le jury, c'est la moyenne qui
fait...
M. Verreault: Parfait, M. le Président. Merci.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 205?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 400?
M. Verreault: À l'engagement 400, c'est une subvention de
$30,000 à l'Association des marins de la vallée du
Saint-Laurent...
M. Lessard: Cela a dû être appuyé par le
député.
M. Verreault: ... pour le musée maritime Bernier. On dit
bien que c'est pour le musée, "dirigés par le musée".
Donc, c'est lui qui va recevoir peut-être indirectement la subvention.
Dans les engagements antérieurs, M. le Président, on a tous
remarqué qu'il y avait plusieurs subventions, tant pour de
l'investissement immobilier que pour du fonctionnement, qui ont
été données au musée maritime Bernier. C'est
peut-être beaucoup demander, mais j'aimerais savoir les montants qui ont
été donnés depuis quelques années au musée
maritime Bernier de Montmagny-L'Islet ou dans cette
région-là.
M. Lessard: D'accord, M. le Président. On fera la
compilation.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 401?
M. Verreault: Engagements 402 et 403, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Cela va? Engagement 404?
M. Cordeau: À l'engagement 403, M. le
Président....
Le Président (M. Jolivet): Une minute! Engagement 403, M.
le député de Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: ... l'école de danse. La Corporation de la
maison de la danse du Québec, est-ce une corporation privée,
publique ou semi-publique? Il s'agit de la subvention de $450,000.
M. Lessard: C'est une corporation autonome sans but lucratif,
créée pour gérer l'immeuble afin de permettre aux trois
organismes, soit les Ballets canadiens... Ce qui arrive, c'est que l'objectif
de cette subvention, si vous me le permettez, d'abord, c'est de couvrir le
coût des travaux d'aménagement au 4869 rue Saint-Denis. Vous
l'avez ici.
M. Cordeau: Le nouveau siège social.
M. Lessard: Et cela couvre - vous ne l'avez pas - les Ballets
canadiens, l'École de danse des Grands Ballets canadiens, ainsi que
l'Académie
des Grands Ballets canadiens. C'est donc une corporation autonome sans
but lucratif créée pour gérer l'immeuble afin de permettre
aux trois organismes du regroupement de ne pas confondre leur opération
courante avec l'administration de l'édifice. C'est une corporation qui a
été constituée en dehors comme tel des corporations des
Grands Ballets.
M. Verreault: En quelle année? L'année
d'incorporation, le nom des directeurs...
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: ...et le coût total des travaux?
M. Lessard: D'accord, M. le Président.
M. Verreault: Si on donne une subvention de $500,000, j'imagine
que le coût total doit se chiffrer entre $1,000,000 et $2,000,000.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Tous les détails,
l'année de fondation et le nom des membres du conseil d'administration.
Engagement 404?
M. Verreault: À l'engagement 404, c'est une soumission sur
invitation. J'aimerais avoir les membres du comité de sélection.
Là encore, ce sont les mêmes remarques que je pourrais faire, mais
je vais m'en passer. Je remarque que j'est la plus haute soumission.
Le Président (M. Jolivet): Engage .ient 405?
M. Verreault: À I'engagement 405, ils disent ici: "Le
coût des travaux de recyclage" et, entre parenthèses, "autre que
la mécanique". J'aimerais bien savoir quel est le coût des travaux
de recyclage pour $73,387. Je sais que c'est un contrat initial, mais c'est un
supplément qui porte le contrat à $316,000.
M. Lessard: Le coût global.
M. Verreault: On ne sait pas l'avenir.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 600?
M. Verreault: Engagements 601, 602 et 603.
Le Président (M. Jolivet): Pas de problèmes, M. le
député de Saint-Hyacinthe?
M. Cordeau: Non. S'il y en a, M. le Président, il me fera
plaisir de vous les souligner.
Affaires intergouvernementales
Le Président (M. Jolivet): Cela va. Affaires
intergouvernementales, engagement 100?
M. Verreault: À l'engagement 100, j'aimerais avoir le
curriculum vitae de Laval Dulude.
M. Lessard: C'est un bon gars du Saguenay, très
compétent.
M. Verreault: Sûrement.
M. Lessard: D'accord. Je ne l'ai pas, M. le Président.
Oui, je l'ai. En fait, je vais le déposer.
M. Cordeau: Quel numéro?
Le Président (M. Jolivet): Engagement 100. Engagement
101?
M. Verreault: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 200?
M. Verreault: À l'engagement 201, c'est "Informatech
France-Québec pour terminer son mandat de diffusion de l'information
scientifique et technique de langue française au Québec". C'est
$375,000. Est-ce la première fois qu'ils reçoivent une subvention
semblable? J'imagine que non.
M. Lessard: L'an dernier, c'était $346,852.50 et, cette
année, c'est une augmentation de 8%, ce qui donne $375,000.
M. Verreault: M. le Président, y aurait-il moyen d'avoir
plus de précisions? Le ministre pourrait peut-être déposer
le document s'il le désire, du moins s'il le veut, pour qu'on sache
exactement en quoi consiste le problème de cet organisme. On dit: "Pour
permettre à cet organisme franco-québécois de terminer son
mandat de diffusion de l'information scientifique et technique de langue
française au Québec." Je voudrais avoir un complément
d'information sur ce mandat de diffusion.
M. Lessard: D'accord, on fera parvenir un mémo à ce
sujet.
M. Verreault: D'accord pour l'engagement 202.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 202. Engagement
300?
M. Verreault: D'accord pour 300.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 301?
M. Cordeau: C'est seulement une remarque, mais, concernant ce
montant à l'association, est-ce que le Québec a participé
à part entière à la dernière conférence
ou...
M. Lessard: Normalement, oui; maintenant, l'importance est
surtout mise sur les ministres des Sports des pays d'expression
française et, dans ce cas, c'est le ministre de l'Éducation;
alors c'est le ministre de l'Éducation qui a dû s'y rendre, ce
n'est pas moi.
Un instantl C'est une subvention. C'est que le Secrétariat
permanent des conférences ministérielles était d'accord;
la France, la Belgique, etc., participent. Oui, l'an dernier la
conférence avait lieu au Bénin, au mois de janvier, et j'y
étais présent. Cette année, la conférence...
Une voix: ...
M. Lessard: Oui, mais ce n'est pas le
meilleur pays où on puisse aller, surtout avec Air Afriquel
Cette année la conférence a lieu entre les 17 et 20
octobre; alors, normalement, s'il n'y a pas de circonstances
particulières, le ministre des sports du Québec devra s'y
rendre.
Nous avons participé à part entière et le
gouvernement du Québec...
M. Verreault: Le ministre des sports voyage!
M. Lessard: ... a fourni des techniciens dans le secteur du sport
à certains pays africains; nous avons participé
entièrement à la conférence.
M. Cordeau: Est-ce que vous avez réservé vos
billets pour le transport?
M. Lessard: Je ne sais pas, je ne m'occupe pas de ça. De
toute façon, on peut toujours les réserver et les remettre
après.
Le Président (M. Jolivet): Est-ce que vous voulez y aller,
M. le député?
M. Cordeau: J'aime bien faire partie des
délégations du Québec!
M. Lessard: II est certain que, si je n'avais pas à y
aller, je n'irais pas. Il faut que le gouvernement du Québec soit
présent, comme...
M. Verreault: ... vous retardez une élection? Vous avez
une chance de ne pas y aller!
M. Cordeau: Je n'ai pas d'objection à ça!
M. Lessard: C'est normal!
Le Président (M. Jolivet): Article 301?
M. Verreault: Curriculum vitae de M. Marcel Tremblay.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 400?
M. Verreault: À l'engagement 400, c'est une subvention
à Inter-audio-visuel, Paris, représentant la contribution du
gouvernement du Québec à la télédistribution de
chaînes françaises au Québec. Pourrions-nous prendre
connaissance de l'engagement? Parce que c'est $600,000, presque trois quarts de
million, pour des émissions archiplates.
M. Lessard: Je n'ai pas la date de l'entente, mais c'est selon
une entente entre le gouvernement français et Québec. Que me
demandez-vous?
M. Verreault: J'aimereais bien savoir ce qu'on reçoit en
échange de $600,000. Des films de cul?
M. Lessard: On déposera l'entente.
M. Verreault: Parfait.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 401?
M. Verreault: C'est un contrat de services encore, pour agir
à titre de conseiller. J'aimerais avoir plus de détails sur cet
engagement.
M. Lessard: Sur l'engagement 401?
M. Verreault: C'est la firme Lambert Mayer International,
à Paris; $30,000.
Affaires municipales
Le Président (M. Jolivet): Affaires municipales,
engagement 100.
M. Verreault: Très bien, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 200? - parce que
c'était le comté de Shefford, dans 100!
M. Verreault: Le plus beau de la province!
Le Président (M. Jolivet): On le savait d'ailleurs!
Engagement 300?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 400?
M. Verreault: À l'engagement 400, je voudrais seulement
savoir... Non, je laisse tomber.
M. Cordeau: À l'engagement 400; il a une part du
gouvernement fédéral dans cette subvention?
M. Lessard: Non, c'est suite à l'entente.
M. Cordeau: Oui...
Le Président (M. Jolivet): Engagement 401?
M. Verreault: À l'engagement 401, c'est un renouvellement
de contrat; on laisse tomber.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 402?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 600?
M. Verreault: Pour les engagements 600 à 604, le
coût total des travaux?
M. Lessard: De 600 à 604?
M. Verreault: Et, de 608 à 611, le coût total des
travaux?
M. Lessard: D'accord.
Affaires sociales
Le Président (M. Jolivet): Cela va? Nous allons à
l'engagement 100, Affaires sociales. (14 h 30)
M. Verreault: M. le Président, depuis quelques mois, la
compagnie Storage Technologie du Canada Ltée reçoit des contrats
à coups de demi-million. Evidemment, notre recherchiste est en campagne
électorale de ce temps-ci. J'aimerais bien savoir si le ministre
accepterait de
nous faire la liste de tous les contrats qui ont été
donnés à Storage Technologie du Canada Ltée. En tout cas,
de mémoire d'homme, ils en ont au moins pour une dizaine de millions de
dollars. J'aimerais avoir la satisfaction de savoir combien de contrats ils ont
reçus et si ce sont des contrats d'une durée de cinq ans.
M. Lessard: Oui, c'est exact, la compagnie concernée
reçoit des contrats. C'est à la suite d'un décret, d'un
appel d'offres...
M. Verreault: C'est marqué dans les lettres, M. le
Président.
M. Lessard: ...du 28 avril 1980 du Service général
des achats. À la suite des prix qui nous ont été fournis,
le Service général des achats a négocié un contrat
d'une durée de cinq ans, résiliable annuellement, en vue de
fournir le matériel nécessaire dans ces cas, parce que
c'était le plus bas soumissionnaire. Et, selon le besoin, nous
commandons.
M. Verreault: D'accord, mais la question était
différente un peu: c'était le montant depuis les dernières
années. C'est quand même assez récent Storage
Technologie.
M. Lessard: D'accord. En fait, c'est que...
M. Verreault: C'est cela. Depuis les trois dernières
années, est-ce qu'ils ont eu des contrats? Le montant total des contrats
qu'ils ont reçus.
M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: Cela va?
Le Président (M. Jolivet): Engagement 400?
M. Verreault: Engagement 400, j'aimerais avoir une copie de
l'engagement. C'est une subvention de développement au Pavillon
Laforest, région 04, organisme offrant des services aux enfants
mésadaptés sociaux, pour l'année financière
1980-1981. C'est une subvention, en somme - peut-être que je pourrais
préciser, c'est $150,000 - j'aimerais savoir... Je connais les fins,
mais sur quel principe ou sur quel programme a-t-on offert une subvention de
$150,000 au Pavillon Laforest?
M. Lessard: II s'agit d'une subvention en vue de réaliser
le projet suivant, soit l'ouverture d'une unité de réadaptation
sécuritaire à long terme, $150,000.
M. Verreault: C'est pour de l'immobilisation?
M. Lessard: Pardon?
M. Verreault: C'est pour de l'immobilisation?
M. Lessard: Ce sont des frais de fonctionnement et le coût
annuel du projet pour 1981-1982, $250,000. À la suite de la...
M. Verreault: Tout à l'heure, M. le Président, le
ministre a dit quelque chose que j'aurais compris comme suit: c'est pour
l'agrandissement. Est-ce que c'est exact?
M. Lessard: Pour le Pavillon Laforest? C'est du
développement, c'est du fonctionnement des ressources humaines pour
l'ouverture d'une unité de réadaptation. Ce n'est pas de
l'agrandissement, c'est du fonctionnement.
M. Verreault: Est-ce que le Pavillon Laforest en est à sa
première subvention du genre ou bien...
M. Lessard: Je pourrai vérifier, M. le
Président.
M. Verreault: Parfait.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 401?
M. Verreault: Engagement 401, parfait.
M. Cordeau: Engagement 401: les ateliers L'Essor Inc. à
Montréal, est-ce que ce sont des ateliers protégés?
M. Lessard: L'Essor? L'Essor? Non.
M. Verreault: Cela a une certaine relation.
Le Président (M. Jolivet): Cela s'écrit L'Essor.
Pour les besoins du journal des Débats.
M. Lessard: Probablement, mais je pourrai vérifier, M. le
Président.
M. Cordeau: Moi aussi, j'aimerais avoir les renseignements,
à savoir de quel programme des Affaires sociales cela relève. En
vertu de quel programme ces subventions sont-elles accordées?
Le Président (M. Jolivet): C'est l'Office des
handicapés.
M. Cordeau: Ils ne sont pas subventionnés
actuellement?
Le Président (M. Jolivet): Engagement 800?
M. Lessard: C'est l'Office des handicapés qui peut
délivrer un certificat de centre de travail adapté.
D'après moi, ce sont des ateliers protégés.
Le Président (M. Jolivet): Engagements 800, 801?
M. Verreault: D'accord.
Agriculture, Pêcheries et Alimentation
Le Président (M. Jolivet): Agriculture, Pêcheries et
Alimentation: 100.
M. Verreault: Engagements 101 et 102, M. le Président,
d'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 103?
M. Verreault: C'est un contrat négocié choisi par
un comité de sélection. J'aimerais avoir le nom des membres du
comité de sélection.
J'aimerais connaître le nom des firmes invitées.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 200?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 300?
M. Verreault: Engagement 301, d'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 400?
M. Verreault: Engagement 400, c'est peut-être une question
secondaire. C'est un contrat négocié pour l'achat d'un appareil
de réalisation du programme de contrôle bactériologique des
produits laitiers. Le Québec a normalement une très grande
industrie laitière. Cet achat a été fait en Ontario. Je me
demande si, parce que c'est négocié, en faisant des soumissions
publiques, on aurait peut-être pu s'apercevoir que dans la région
de Saint-Hyacinthe, il y a ce genre d'équipement.
M. Lessard: II semble que non, M. le Président. On dit que
Foss Electric Canada Limited était la seule entreprise à fournir
le produit requis par le ministère de l'Agriculture. Alors, il semble
qu'au Québec, quand on connaît notre collègue, M. Jean
Garon, le ministre de l'Agriculture - il a dû certainement
vérifier - il s'agit de produits très spécialisés.
Ce qui démontre que nous ne voulons pas faire du blocage
vis-à-vis des autres provinces; au contraire, nous voulons nous ouvrir
aux autres. C'est cela l'association économique.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: Quel organisme gouvernemental va utiliser cet
appareil?
M. Lessard: Ce doit être Saint-Hyacinthe. M. Cordeau:
J'espère.
M. Lessard: En fait, c'est le ministère de l'Agriculture,
différents organismes. Ce peut être Saint-Hyacinthe, ce peut
être La Pocatière. C'est pour l'ensemble du ministère, pour
ses besoins...
M. Verreault: ... la machine.
M. Lessard: ... et des laboratoires. Pardon?
M. Verreault: Pour pouvoir le mettre dans le programme
électoral.
M. Lessard: Quoi?
M. Verreault: Tu dis: À la demande du député
de Saint-Hyacinthe. Je voudrais savoir à quelle place, tout à
coup ce serait dans le comté de Shefford.
M. Lessard: Maintenant, le comté de Shefford a-t-il de la
place pour cela?
M. Verreault: Monsieur, on a beaucoup de place dans le
comté de Shefford. C'est un petit comté, mais il est très
grand.
M. Lessard: En fait, c'est en vue de... Ce sont des laboratoires
d'expertises en analyses alimentaires qui ont la responsabilité de
l'évaluation de la qualité bactériologique du lait des
23,000 producteurs de la province de Québec. De ce nombre, 5000
producteurs possèdent un quota de lait nature, ce qui représente
deux analyses par producteur pour le laboratoire. Donc, nous devons envisager,
pour la prochaine saison, la réalisation de 28,000 analyses.
M. Cordeau: Mais il n'est pas dit, dans les explications, quel
organisme et à quel endroit.
M. Lessard: C'est le ministère de l'Agriculture.
M. Cordeau: Oui, mais ce ne sera certainement pas un appareil
itinérant qui va se promener partout.
M. Lessard: Vous devez avoir un laboratoire. M. Cordeau:
II y en a partout...
M. Lessard: Ce sera distribué probablement. Il y a La
Pocatière, Saint-Hyacinthe, l'université MacDonald.
M. Cordeau: C'est parce que c'est un appareil. Le contrôle
de réalisation n'est pour qu'un.
M. Lessard: D'accord, on vérifiera. Pour l'achat d'un
appareil, vous avez raison, on vérifiera à quelle place on va
l'installer. Là, vous ferez une promesse électorale en disant: II
faut avoir un appareil.
M. Cordeau: M. le ministre, une promesse que j'ai faite, lors de
la dernière élection, c'était de ne pas faire de
promesses, et j'ai été élu quand même.
M. Lessard: Vous travaillez comme moi. Vous faites votre
possible.
Le Président (M. Jolivet): Et cela n'a pas
été tenu.
M. Verreault: Les engagements 401 et 402, M. le
Président.
Le Président (M. Jolivet): Les engagements 401 et 402,
cela va?
M. Verreault: Non.
Le Président (M. Jolivet): Non.
M. Verreault: À l'engagement 402, M. le Président,
j'aurais besoin d'une explication.
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: Peut-être que le monsieur à
côté du ministre pourrait mieux nous informer. Voici, ce sont deux
soumissions sur invitation qui ont été données à
Ventilation R.B.L. Inc., de
Saint-Jean, pour un système d'air climatisé. À
l'engagement 401, on dit: Non conforme parce que le type fournit ses propres
plans et n'a pas répondu aux plans du ministère. Mais dans la
deuxième soumission - c'est là que cela m'intéresse - on
dit à Raymond Savard, qui a une soumission de $78,750: Non conforme. La
soumission est faite au nom de l'individu; il n'est pas fait mention d'un nom
d'entreprise. La question que je me pose - c'est peut-être une question
légale - est la suivante: J'aimerais savoir, à titre
d'information personnelle, premièrement, si cela fait une
différence et, deuxièmement, lorsqu'il y a une demande de
soumissions, normalement, quand c'est public, on demande un cautionnement. Dans
un cas comme celui de Raymond Savard, puisqu'il a été
obligé, lorsqu'il a soumissionné sur invitation, de fournir un
cautionnement, pourquoi on le rejetterait? Peut-être que, par erreur, on
aurait le nom de Raymond Savard au lieu du nom de Raymond Savard Inc.
M. Lessard: On m'explique que, techniquement, le soumissionnaire,
lorsqu'il va chercher sa soumission, doit donner son nom. Lorsqu'il va chercher
les documents nécessaires à la soumission, il doit donner son nom
et, par la suite, soumissionner au nom qu'il a donné lorsqu'il est
allé chercher les documents.
M. Verreault: Oui.
M. Lessard: Dans ce cas-là, il serait allé chercher
les documents au nom de sa compagnie et il aurait soumissionné au nom de
Raymond Savard.
M. Verreault: La compagnie, comment s'appellerait-elle?
M. Lessard: Je pourrai vérifier, je ne le sais pas.
M. Verreault: Alors, ce serait un critère important
que...
M. Lessard: C'est un critère...
M. Verreault: Supposons que toute personne qui est
intéressée à soumissionner sur invitation doit aller
chercher le formulaire...
M. Lessard: Oui.
M. Verreault:...si elle s'inscrit sous le nom de firme Unetelle,
il faut qu'elle réponde dans le même sens.
M. Lessard: C'est cela. D'ailleurs, c'est un critère qui
est très bien connu des soumissionnaires.
M. Verreault: Cela voudrait d'abord dire, d'autre part, M. le
Président, que si c'est sur invitation, on invite M. Lessard, M. Jolivet
et M. Verreault et que M. Mathieu apprend que cela pourrait être
intéressant et va chercher une formule, parce que son nom n'est pas
là, il serait refusé, parce qu'il n'est pas invité.
M. Lessard: Non, il peut aller chercher la formule.
M. Verreault: S'il est invité.
M. Lessard: S'il est invité, il peut aller chercher la
formule mais...
M. Verreault: S'il ne l'est pas, il ne peut pas l'avoir.
M. Lessard: Cela dépend du fichier, il ne peut pas l'avoir
s'il ne l'est pas. Par exemple, si on demande cinq noms au fichier, il en sort
cinq, parce que c'est un équilibre qui se développe, et s'il n'a
pas été choisi, il ne peut pas aller chercher la soumission.
M. Verreault: D'accord. Que se passe-t-il dans des soumissions
sur invitation?
M. Lessard: La même chose se produit dans les soumissions
publiques.
M. Verreault: Ne dites pas cela, M. le Président.
M. Lessard: C'est la même chose dans les soumissions
publiques. Si vous allez, par exemple, au ministère des Transports
chercher les plans et devis pour soumissionner sur un contrat...
M. Verreault: Pour ce point-là précisément,
je suis d'accord avec vous, mais pas sur ce que vous avez laissé
entendre auparavant.
Une autre question supplémentaire qui n'a pas de rapport avec
cela: Dans un cas de soumission sur invitation, même au
répertoire, les mêmes individus y vont. Est-ce qu'ils doivent
donner un cautionnement, fournir une garantie, comme cela se fait souvent avec
le ministère des Transports pour la construction d'une route? Si on
prévoit que cela va coûter $10,000,000, on va demander un bon
de...
M. Lessard: Pas pour aller chercher les documents.
M. Verreault: Non, mais lorsqu'on soumissionne.
M. Lessard: Oui, lorsqu'on soumissionne. Dans ce cas, il faut
faire attention. Si ce sont des services...
M. Verreault: Dans ce cas-là et dans les autres cas, M. le
Président, c'est une règle générale que je voudrais
avoir comme renseignement. Je prends le cas des articles 102 et 104...
M. Lessard: Oui, dans ces cas-là.
M. Verreault: ...pour obtenir le renseignement.
M. Lessard: Dans le cas de toute construction, il y a un
cautionnement.
M. Verreault: Si je comprends, dans un cas semblable, R.B.L.
Ventilation Inc. a fourni un cautionnement avec sa soumission et Raymond Savard
a fourni également un cautionnement.
M. Lessard: Normalement oui, M. le Président.
M. Verreault: À ce moment-là, les personnes
étaient d'égal à égal en ce sens qu'elles avaient
fourni ce qui était le plus précieux, le cautionnement en cas de
non-exécution du travail.
M. Lessard: Mais les personnes n'avaient pas respecté - et
cela est très sévère, c'est la Loi de l'administration
publique - une des conditions, qui est bien connue d'ailleurs parce que les
soumissionnaires ont les instructions lorsqu'ils vont chercher les plans. Si,
par exemple - on est très sévère sur cela, je l'ai vu
lorsque j'étais aux Transports - nous décidons de ne pas accorder
le contrat au plus bas soumissionnaire ou de ne pas l'accorder au
deuxième soumissionnaire, même s'il y en a un plus bas, et s'il y
a une des conditions de la Loi de l'administration financière qui n'est
pas respectée, nous pouvons être actionnés par l'autre.
M. Verreault: D'accord, mais il y a aussi un règlement
dans vos demandes de soumission - on le voit souvent dans les journaux - qui
dit que le ministère ou le gouvernement ne s'engage à prendre ni
la plus haute, ni la plus basse, ni aucune de ces soumissions. Dans un cas
semblable, il y a peut-être eu une erreur technique. Un gars est
allé chercher une soumission, il soumissionne pour près de $1000
de moins et à ce moment-là on l'exclut, juste à cause de
l'erreur technique de ne pas avoir soumissionné au nom de la compagnie.
Là, on sauve $1000. Il avait un cautionnement qui garantissait
l'exécution des travaux, comme cela se fait normalement et j'imagine
qu'il était conforme à toutes les exigences, mêmes celles
des plans et devis, à l'exception de cette
irrégularité.
M. Lessard: Oui, mais, cependant...
M. Verreault: Pour cela, à cause d'une erreur de nom, on
paie $1000 de plus? Il n'y a même pas de comité de
sélection parce que, normalement, pour une soumission sur invitation au
répertoire, surtout lorsqu'il n'y a pas qu'un seul soumissionnaire, on
voit toujours un comité de sélection. C'est vrai que depuis
quelques mois cela varie au bon gré des ministères, mais on ne
charriera pas sur cela aujourd'hui parce que tout cela achève, mais
c'est quand même étrange.
M. Lessard: II s'agit de règles du jeu connues,
définies et claires qui s'appliquent. Si on avait, par exemple,
donné la soumission à Raymond Savard et qu'une des règles
du jeu de la Loi de l'administration financière n'ait pas
été respectée, dans ce cas-là, R.B.L. Ventilation
Inc. aurait pu prendre action contre le ministère. (14 h 45)
M. Verreault: Le gouvernement ne s'engage à prendre ni la
plus haute ni la plus basse ni aucune des soumissions, alors à ce
moment...
M. Lessard: Non. Voici, pour autant que les...
M. Verreault: Bien, ce n'est pas une soumission publique, c'est
une soumission sur invitation.
M. Lessard: Un instant.
Pour autant que les soumissions soient conformes. Si le gouvernement
prend une soumission, il faut que l'ensemble des soumissions soient conformes.
Cela, c'est une protection, parce qu'un entrepreneur pourrait venir chercher
des renseignements pour soumissionner, s'organiser pour connaître les
prix, s'organiser pour soumissionner et faire un petit accroc à la
soumission. Si le gouvernement lui impose la soumission, il pourrait tout
simplement dire: Je regrette, je la rejette, parce que je ne suis pas
obligé, je n'ai pas respecté une des conditions.
Prenez, par exemple, la signature du procès-verbal d'une
compagnie autorisant à accepter la soumission. Si c'est une photocopie
-j'ai vu ce cas aux Transports, moi aussi je disais: Cela n'a pas de bon sens -
du procès-verbal comme tel, on ne peut pas l'accepter. Il faut accepter
l'original du procès-verbal signé par le président ou le
secrétaire de la compagnie.
M. Verreault: Ce n'est pas une question de signature, c'est une
question de nom.
M. Lessard: C'est la même chose. Je parle de renseignements
qu'on fournit aux entrepreneurs. C'est connu.
M. Verreault: À ce moment, sur l'invitation du
répertoire, on retrouvait dans des engagements..
M. Lessard: Quand tu vas en soumissions publiques, tu ne peux pas
changer les règles du jeu. Elles sont établies..
M. Verreault: M. le Président..
M. Lessard: Vous pouviez faire cela auparavant, mais nous, nous
ne le faisons pas.
M. Verreault: On va s'engueuler.
Le Président (M. Jolivet): On va à l'engagement
600.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 601.
M. Verreault: Engagements 600 et 601, d'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 602.
M. Verreault: Engagements 603, 604, d'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagements 603, 604, 605.
M. Verreault: Aux engagements 605 et 606, une subvention aux
Pavillons agro-alimentaires québécois, à Montréal
représentant la participation du ministère à une
série de promotions visant à mieux faire connaître les
produits du Québec lors d'expositions et de salons. C'est $51,000.
Comme engagement, c'est très vague, cela
veut tout dire et cela ne veut rien dire à la fois. Pour
l'engagement 605, j'aimerais peut-être savoir quel genre de promotion,
quel genre de produit, etc. Si on avait peut-être l'engagement qui
semblerait plus explicite, je pense que cela serait peut-être
satisfaisant.
À l'engagement 606, on donne $32,000 à M. Léopold
Hamel, de Saint-Éphrem, comté de Beauce-Sud et j'aimerais
savoir... parce qu'on dit un peu plus loin: L'aide à la reconversion des
fermes des producteurs d'urine de juments gravides. Jusgue-là, ça
va.
M. Lessard: Si vous me permettez, M. le Président, je vais
répondre à l'engagement 605. Il n'y a aucune relation entre
l'engagement 605 et 606. L'engagement 606, c'est un programme
établi.
M. Verreault: Je vous pose toutes les questions d'un seul
coup.
M. Lessard: Bien oui, mais écoutez, je voudrais être
capable de vous répondre.
M. Verreault: Pour.moi, à l'engagement 605, c'était
clair, vous me donniez une copie de l'engagement et c'était
répondu.
M. Lessard: Un instant. L'engagement 605, d'accord. Je peux vous
répondre immédiatement, j'ai la copie de l'engagement. Il s'agit
d'un groupe de 60 exposants représentant les industries agricoles et
agro-alimentaires qui se sont formées en corporation en vue de faire la
promotion des produits du Québec au moyen de pavillons agro-alimentaires
qui se tiendront dans le cadre d'expositions et de salon. Ils veulent
poursuivre leur effet, et dans ce sens, ils sont subventionnés.
M. Verreault: II s'agit de 60 exposants pour combien
d'expositions? Quelle est la gamme des produits agro-alimentaires qu'on..
M. Lessard: Cela permettra de défrayer le coût de
location. Nous accordons $51,000. Cela permet de défrayer le coût
de location des espaces de plancher pour trois pavillons agro-alimentaires qui
seront réalisés à Montréal, à Québec
et à Toronto. Il s'agit d'une série de promotions dont le montant
est évalué à $300,000.
M. Verreault: Et sur cela, il y a $51,000 qui vont...
M. Lessard: Pour les trois expositions concernées.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 606.
M. Verreault: Est-ce qu'on peut avoir une copie de cela?
M. Lessard: Je ne peux pas déposer le C.T., mais je peux
vous donner...
M. Verreault: Une photocopie.
M. Lessard: D'accord, le document explicatif.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 606.
M. Verreault: À l'engagement 606, j'étais rendu
à l'urine de juments gravides. En somme, si je peux comprendre
l'engagement 606, c'est que le gars avait l'urine de juments gravides et c'est
recyclé dans un autre produit.
M. Lessard: C'est cela.
M. Verreault: J'aimerais savoir dans quel produit.
M. Lessard: Bon.
M. Verreault: Parce que s'il est retourné dans le produit
laitier, j'aimerais savoir comment il s'est pris.
M. Lessard: Non. Il a investi sur de nouvelles surfaces agricoles
défrichées, l'achat d'animaux.
M. Verreault: Mais j'aimerais surtout savoir... Je sais qu'il y
avait des subventions.
M. Lessard: ...la construction, le réaménagement
ainsi que l'achat et le reconditionnement de son équipement pour un
montant admissible de $78,000. En fait, c'est un programme gui donne droit
à un agriculteur, qui remplit les conditions d'admissibilité, de
recevoir une subvention jusqu'à un maximum de $2 le gallon d'urine
produit et livré aux firmes Ayerst, MçKennan et Harrison pour la
reconversion, parce qu'on sait que cela ne fonctionne plus, cette
affaire-là.
M. Verreault: Non, mais regardez, M. le Président, pour ne
pas aller trop loin...
M. Lessard: La reconversion des fermes des producteurs d'urine de
juments gravides.
M. Verreault: Ce que je veux savoir c'est ceci: Le ministre avait
donné des barèmes. Il y a eu un programme pour recycler ces
gars-là et d'ailleurs, j'en ai un paquet chez nous. Je veux simplement
savoir si les $32,171 représentent la subvention qui était
relative au programme en question...
M. Lessard: Exactement.
M. Verreault: ...ou si c'est en plus de cette subvention qu'il
aurait reçue à l'époque parce que les producteurs chez
nous ont reçu leur subvention. Là, vous parlez d'agrandissement,
etc. Est-ce $32,000 de plus?
M. Lessard: Non. L'aide financière qui est accordée
dans ce programme est de 50% des nouveaux investissements admissibles, moins
$7000 qui est la subvention du gouvernement fédéral. Donc, si
vous prenez $78,343.37 divisés par deux, 50%, cela vous donne $39,000,
moins $7000 de subvention fédérale, cela donne $32,171.72.
M. Verreault: J'aimerais bien avoir une copie de cette
affaire-là.
M. Lessard: Écoutez, je vais vous envoyer
une copie...
M. Verreault: Regardez, M. le Président... C'est la
première fois que je vois cet engagement.
M. Lessard: Oui, mais il y en a.
M. Verreault: Chez nous, il y avait des subventions, mais pas
comme cela.
M. Lessard: Je vais vous donner...
M. Verreault: Dans les circonstances, s'il y a quelque chose
à aller chercher, je vais y aller!
M. Lessard: C'est fonction des investissements. Demandez!
Communiquez! Comme députés vous devez connaître les
programmes.
M. Verreault: Ne charrie pas! Ne charrie pas!
M. Lessard: C'est un programme. Communiquez avec le
ministère. Je peux le déposer ici, en commission, mais il est
très facile...
M. Verreault: Envoyez donc, en plus! Je le demande.
M. Lessard: ...de communiquer avec le ministère de
l'Agriculture pour vous informer des programmes. Là, vous faites votre
travail!
M. Verreault: Quand on peut le rejoindre! M. Lessard:
Là, vous faites votre travail!
M. Verreault: M. le Président, s'il veut charrier sur
l'agriculture, je suis en forme aujourd'hui. On pourrait en parler facilement,
parce que ton ministre, cela fait un bout de temps que j'essaie de le rejoindre
et je ne suis pas capable de le rejoindre.
M. Lessard: C'est un programme qui dure depuis un an.
M. Verreault: Oui, c'est cela, c'est l'explication que je te
demandais tout à l'heure.
M. Lessard: On vous donnera les renseignements.
M. Verreault: Parfait.
M. Lessard: C'est utile d'avoir les engagements financiers, cela
permet à certains députés de prendre conscience qu'il y a
des programmes.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 607.
M. Verreault: Oui, cela nous donne la chance d'apprendre des
choses qu'on n'apprend pas autrement, parce qu'il y a bien des ministres qui ne
sont pas disponibles.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 607. M.
Verreault: C'est vrai. Je m'excuse.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 608.
M. Verreault: Pas trop vite, M. le Président. Engagement
607. Contrats négociés, répertoire. J'aimerais avoir le
nom des membres du comité de sélection et les firmes
invitées à participer à ce contrat
négocié.
M. Lessard: D'accord, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 608.
M. Cordeau: À qui serviront ces 15 à 17
kiosques?
Une voix: Aux exposants!
M. Cordeau: Oui, mais qui va exposer dans cela? C'est bien beau
que le gouvernement donne une subvention, mais à qui serviront ces
kiosques? Est-ce au ministère de l'Agriculture? A des individus?
M. Lessard: En fait, c'est pour les individus. Ce sont de 15
à 17 kiosques qui seront construits là lors du Salon
international de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation qui se
tiendra du 22 au 30 novembre 1980 à Montréal. Les personnes qui
veulent justement soumettre des échantillons les soumettront à
ces kiosques, les exposeront dans ces kiosques.
M. Cordeau: C'est parce que habituellement, dans les expositions,
lorsque quelqu'un loue un espace, soit que ce soit l'organisme ou le salon.
Dans ce cas, ce seront des espaces loués à différents
organismes ou compagnies.
M. Lessard: D'accord, on va vérifier.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 608. Engagement
609.
M. Verreault: D'accord, cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 610.
M. Verreault: Cela va.
Communications
Le Président (M. Jolivet): Engagement 100,
Communications.
M. Verreault: Ce sont des subventions au quatrième
Festival du film du monde, à Montréal. Tout le monda a eu
connaissance de ce festival. Y a-t-il d'autres subventions prévues? Il
semblerait que le festival ait coûté pas mal plus cher que
prévu.
M. Lessard: Pas à ma connaissance. Normalement, c'est la
subvention.
M. Verreault: Comme cela, ce serait un genre de subvention
statutaire. Avez-vous les chiffres de l'an passé? C'est le
quatrième festival, il y en a donc eu un troisième.
M. Lessard: Non, je n'ai pas les chiffres, je vérifierai,
M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 101.
M. Verreault: Engagement 101, c'est un contrat de services, un
contrat négocié d'ailleurs pour effectuer la recherche
d'éconographie et la rédaction de l'ouvrage intitulé
provisoirement La Beauce. C'est dommage, c'est toujours dans le coin de mon
collègue. C'est $30,000...
M. Mathieu: J'en ai assez peu, ne m'en âte pas.
M. Verreault: ... un groupe d'intervention pour la
découverte des paysages du Québec. J'aimerais avoir le nom des
responsables de ce groupement, de cette firme. Ensuite, évidemment,
j'allais demander le nom des membres du comité de sélection, mais
ce n'est pas indiqué. Alors, je vais me limiter simplement au nom des
responsables du conseil d'administration.
Le Président (M. Jolivet): ... de l'engagement.
M. Verreault: C'est exact, M. le Président, vous devinez
mes pensées.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 200?
M. Verreault: À l'engagement 200, c'est un contrat d'achat
d'équipement spécialisé de reprographie.
M. Lessard: Quel engagement?
M. Verreault: L'engagement 200 aux Communications. J'aimerais
avoir la liste d'achat des équipements; plutôt, la liste de
l'équipement spécialisé en question. Il y en a quand
même pour près de $500,000.
M- Lessard: Voici, achat d'équipement spécialisé de
reprographie: cinq systèmes de duplication automatique recto verso ou en
ligne AN modèle TCS no 5, avec agrafes de type "Photo Direct" sur les
cylindres porte-clichés; quatre assembleuses automatiques modèle
Norfin 312, avec interface pour jumeler avec TCS no 5 de l'item
précédent; deux clicheuses électrostatiques modèle
AM 2300 N pour compléter deux TCS no 5 déjà
installées.
Avez-vous compris?
M. Verreault: Non, je n'ai rien compris. Ce serait plus facile,
M. le Président, si le ministre voulait simplement nous faire parvenir
la copie; ce serait plus simple.
M. Lessard: Bien, écoutez, c'est ce que j'ai. Ce sont des
systèmes...
M. Verreault: Bien oui, mais faites une photocopie et
déposez-la.
M. Lessard: Donc, on vous donnera les mêmes choses. Je
prendrai une photocopie du journal des Débats et je vous la
transmettrai.
M. Verreault: C'est cela. Mais le journal des Débats va
sortir simplement dans une couple de semaines, tandis que là...
M. Cordeau: M. le Président, est-ce que le ministre
pourrait nous dire quelle somme le gouvernement va économiser en se
procurant un système aussi sophistiqué de reprographie?
M. Lessard: Voici, il s'agit de compléter un
système existant et de remplacer des équipements de même
type devenus désuets et inopérants. Ces appareils ne sont
disponibles que d'un fournisseur qui nous a soumis les prix
concernés.
M. Verreault: Alors, en complémentaire, on peut demander
ce qu'ils vont faire avec les équipements désuets et
inopérants.
M. Lessard: Cela s'en va au Service général des
achats...
M. Verreault: Je pensais que cela allait à la
Société des musées.
M. Lessard: ... qui nous donne un crédit de $10,550. Ils
reprennent les vieux appareils.
M. Verreault: $10,000 pour la vieille machine? Ne serait-il pas
mieux de la donner aux musées?
M. Lessard: Les musées sont assez petits de ce
temps-ci.
M. Cordeau: Ou à la Société des
musées.
M. Verreault: C'est cela.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 201?
M. Verreault: À l'engagement 201, M. le Président,
c'est Storage. Il va me donner tout cela. Si je l'avais oublié, c'est le
nom des administrateurs et la date d'incorporation, mais, je pense que cela a
été noté, M. le ministre. Je ne voudrais pas qu'il
l'oublie, c'est Storage Technology of Canada; je ne voudrais pas qu'il
arrête avec l'ancien engagement, le dernier; je voudrais qu'il soit
inclus. Si j'ai oublié de demander le nom des administrateurs et la date
d'incorporation, je voudrais que soit inclus, en supplémentaire. Je ne
me rappelle plus à quel engagement.
M. Lessard: D'accord, d'accord.
M. Verreault: D'accord? Parfait.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 202?
M. Verreault: Aux engagements 202 et 203, ce sont des radios
communautaires. Le premier pour la Radio communautaire du Bas-Saint-Laurent
Inc., et l'autre pour la Difffusion communautaire des Iles Inc. Ce sont des
projets d'immobilisation d'environ $150,000 et $140,000. Quand on parle de la
subvention, il y en a une de $75,000 et une de $112,000; une va dans Rimouski
et l'autre aux Iles-de-la-Madeleine. En tout cas, sans commentaire.
M. Lessard: Dans le cas des Iles-de-la-Madeleine, la subvention
de $112,500 représente 75% des coûts d'immobilisation et
d'infrastructure de la nouvelle station projetée.
M. Verreault: Cela va. Engagement 202.
M. Lessard: Engagement 202.
M. Verreault: Ce n'est plus 75%?
M. Lessard: Un instant. Voici: Le coût total du projet est
de... C'est 75%, la même chose.
M. Verreault: 75%, ce n'est pas bien bon. Sortez donc votre
petite machine, M. le ministre.
M. Lessard: Un instant. Normalement, le coût total du
projet est de $140,000. 75%, le même montant, financement par le
gouvernement, ce qu'il aurait dû verser. On aurait dû verser
$105,000. Comme nous avons déjà versé $30,000 en 1978,
nous versons la différence, $75,000, ce qui fait $105,000.
M. Verreault: On a versé les $30,000 quand
déjà?
M. Lessard: En 1978.
M. Verreault: Mais c'était toujours le même
coût d'immobilisation, $140,000.
M. Lessard: Oui, ça a commencé en 1978. M. Verreault:
Oui, j'ai compris ça. M. Lessard: D'accord.
M. Verreault: Comment se fait-il qu'à 203 on fait un
engagement de $112,000 pour un projet? Est-ce que ça voudrait dire que
le projet a pris forme en 1980 et qu'on verse une subvention totale de
$112,000?
M. Lessard: Le coût du projet pour les Iles-de-la-Madeleine
était de $112,500. J'ai donné la réponse tantôt.
M. Verreault: Non, c'est le coût de la subvention. Le
coût du projet d'immobilisation est de $150,000.
M. Lessard: Le coût de la subvention, mais le coût du
projet était pour les Iles-de-la-Madeleine de $150,000.
M. Verreault: C'est écrit ici. Je l'ai vu. M. Lessard:
D'accord.
M. Verreault: Est-ce que c'est un projet qui a pris forme en
1980?
M. Lessard: Non, c'est un projet qui a pris forme en 1978 et le
total du projet, si je regarde pour...
M. Verreault: Mais comment se fait-il que, d'une part, on donne
d'un coup, deux ans après, $112,000 et que, d'autre part, il y a eu
$30,000 deux ans antérieurement?
M. Lessard: Parce que, dans le cas du projet des
Iles-de-la-Madeleine, il y a une présentation d'un projet et
l'évaluation du coût était de $112,500.
M. Verreault: Non, $150,000. Si vous faites toujours de pareilles
erreurs, je vais douter de vos renseignements.
M. Lessard: $150,000, je m'excuse. 75% de $150,000, ça
représente $112,500.
M. Verreault: C'est correct; vous l'avez dit tout à
l'heure.
M. Lessard: Dans le cas de Rimouski, le projet a
été étapiste.
M. Verreault: Ah encore! M. Lessard: Oui.
M. Verreault: Je pensais que c'était démodé,
cette affaire-là, au mois d'août.
M. Lessard: Si tu veux. A ce moment-là, ils ont
commencé par acheter un certain nombre de choses. Alors, il y a eu une
étude technique d'abord. Les coûts d'immobilisation actuels sont
moindres que ceux prévus dans l'étude technique de 1978. A la
suite de l'étude technique, les coûts ont été -
équipement de production, régie de mise en ondes, ameublement,
aménagement -de $45,000. Equipement de diffusion: antennes, tours,
émetteurs, etc., $75,000, ce gui fait $120,000, plus une indexation de
15%, $20,000, ce gui fait un total de $140,000.
M. Verreault: Fantastique.
M. Lessard: C'est ça, qu'est-ce que tu veux? Et 75% de
$140,000, ça donne $105,000. Comme il y avait déjà de
versés...
M. Verreault: $30,000, il reste $75,000.
M. Lessard: $30,000 pour l'équipement en studio, on
accorde la différence.
M. Verreault: Alors, M. le Président...
M. Lessard: C'est clair? Ce ne peut pas être plus clair que
ça.
M. Verreault: Oui, c'est clair. Mais j'aimerais quand même
que les deux petits papiers qu'il nous a lus, s'il pouvait être gentil,
il nous en fasse une photocopie.
M. Lessard: Non, on ne vous donnera pas les CT, c'est entendu
qu'on ne dépose pas les CT ici en commission.
M. Verreault: Non, une petite copie.
M. Lessard: Non, une copie des informations que je vous ai
données, une copie du journal des Débats reproduit.
Le Président (M. Jolivet): Engagement no 300.
M. Verreault: Engagement 300.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 400.
M. Verreault: Une minute.
Le Président (M. Jolivet): II n'y a pas d'engagement
400.
M. Cordeau: A Sherbrooke, c'était pour un projet pilote.
Quel est le montant total prévu pour l'installation de ce poste, ce
projet pilote?
M. Lessard: Oui. Pour Sherbrooke? M. Cordeau: Oui,
Vidéomonde Inc.
M. Lessard: Dans ce cas-là, Vidéomonde est un
organisme communautaire de communication qui souhaite être responsable
d'un bloc de programmation d'au moins quinze heures par semaine sur le
réseau du câblodistributeur Câblevision nationale
Ltée, mais là, il y a une entente avec Câblevision
nationale Ltée et le coût total des dépenses, c'est
$290,000, mais Câblevision fournit le matériel pour une somme de
$100,000 parce que cette compagnie, en vertu de la loi fédérale,
est obligée de mettre en ondes un certain nombre d'émissions
communautaires. L'OPDQ et le ministère de l'Education fournissent
$40,000.
M. Verreault: En plus des $100,000.
M. Lessard: Oui, le ministère des Communications du
Québec fournit $100,000 et le milieu fournit $50,000.
M. Verreault: Alors, ça fait $190,000. M. Lessard:
Cela fait $290,000.
M. Verreault: Les autres $100,000, qui les donne?
M. Lessard: Câblevision nationale Ltée. M. Verreault:
D'accord, on n'en parle pas.
M. Cordeau: On pourrait donc connaître le nom des
administrateurs.
M. Lessard: Vidéomonde, oui.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 800.
M. Verreault: Toujours à 300, M. le Président, un
projet pilote de développement de télévision
communautaire. Ce n'est pas nouveau.
M. Lessard: Non, mais ce qui est nouveau c'est que c'est la
première fois qu'une compagnie de câblevision privée
s'associe à un groupe communautaire. C'est l'expérience pilote,
c'est la première fois.
Dans le cas de Rimouski, qu'on a vu tout à l'heure, ainsi que des
Iles-de-la-Madeleine...
M. Verreault: Non, ce n'est pas le même genre.
M. Lessard: Ce n'est pas le même genre, parce que dans ce
cas-là - et cela peut être intéressant - dans le cas des
Iles-de-la-Madeleine et dans le cas de Rimouski, étant donné que
dans ces cas il n'y a pas eu de négociation, c'est Radio-Canada et ils
ne peuvent pas s'associer à des groupes communautaires. Mais dans ce
cas-ci de Sherbrooke, c'est la première fois qu'un organisme
privé, Câblevision, s'associe à un organisme communautaire
pour prévoir quinze émissions, quinze heures par semaine. Donc,
c'est l'organisme privé qui prête l'ensemble de ses instruments et
c'est là qu'est la participation des $100,000 à un organisme
communautaire pour faire quinze émissions communautaires d'une heure.
C'est intéressant, parce qu'au lieu de commencer à demander
à des organismes communautaires de s'organiser avec toute une
série d'infrastructures pour faire de la télévision,
là les organismes privés acceptent...
M. Verreault: M. le ministre, vous prétendez que c'est un
projet pilote que vous faites. D'autre part, le joint que j'essaie de faire, je
vous donne un exemple bien concret. La ville de Granby s'est
équipée d'un système pour retransmettre sur le câble
les soirées du conseil municipal. C'est à la fois une
organisation qui marche avec la télévision communautaire qui est
défaillante, et la ville a investi une somme d'argent qui marche avec le
câble local. Cela voudrait dire que si la ville de Granby faisait une
demande, elle pourrait probablement recevoir un appui. Cela existe
déjà. Elle l'a fait.
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: Donc, ce n'est pas pilote, à Sherbrooke.
M. Lessard: Ce que je veux dire par ce qui est pilote, c'est
l'entente avec...
M. Verreault: Le câble? M. Lessard: Le
câble.
M. Verreault: C'est un organisme privé, mais ce n'est pas
pilote. Il y en a chez nous et il y en a partout ailleurs.
M. Lessard: Non, un instant. Il y a une différence entre
le câble qui est la propriété, comme, par exemple, à
Baie Comeau, qui la propriété d'un organisme municipal et un
organisme privé comme...
M. Verreault: Non, c'est pire que chez nous, ça. En tout
cas, si on pouvait avoir plus de détails écrits, tels que les
renseignements que vous avez dans votre document, on pourra plus facilement
chercher dans cela ce qui fait notre affaire.
M. Lessard: Si vous me le permettez, je pourrais vous le
lire.
M. Verreault: Non, soumettez-nous les renseiqnements que vous
avez dans votre document, on pourra plus facilement chercher ce qui fait notre
affaire dans cela.
M. Lessard: Si vous le permettez, je pourrais vous le lire.
M. Verreault: Non. Soumettez-le.
M. Lessard: On vous le donnera. Le but de l'expérience,
démontrer la viabilité, l'utilité
sociale de la prise en charge par un groupe formé
démocratiquement, etc. On vous fournira cela.
M. Verreault: II y a toujours une viabilité guand une
personne reçoit une subvention de $100,000, du moins pour le temps que
cela dure.
Le Président (M. Jolivet): La différence entre la
ville de Granby et l'ensemble des organismes de télévision
communautaire, c'est gu'ils ne font pas juste des retransmissions de conseils
municipaux.
M. Verreault: C'est comme je vous l'ai dit, M. le
Président, il n'y a pas simplement la ville. La ville, avec la
télévision communautaire, plus toute la patente. On est
très dynamigue.
M. Lessard: Vous direz à la ville de Granby, s'il y a un
programme de télévision communautaire, de soumettre sa demande au
ministre des Communications.
M. Verreault: Je vais prendre les trucs dans les notes gue vous
avez, si vous voulez les déposer.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 800.
M. Verreault: A l'engagement 800, c'est l'Institut
guébécois du cinéma, $4,000,000 pour lui permettre
d'exercer son mandat de répartir les fonds destinés par
l'État au secteur privé, en vertu de ceci et de cela...
Ce n'est sûrement pas la première fois. Il y a eu un
montant l'an passé, je ne me rappelle pas lequel des montants...
M. Lessard: Non, ce n'est pas la première fois, c'est une
loi qui relève du gouvernement libéral. Denis Hardy. C'est vrai,
Denis Hardy, comment ça va?
M. Verreault: Cela ne marche plus. M. Lessard: Le chef a
décidé... M. Verreault: ...de le geler.
M. Lessard: II n'a pas reçu la bénédiction
paternelle.
M. Verreault: Non, il n'a pas été chanceux comme
moi, lui.
M. Proulx: La malédiction. Pas la
bénédiction, la malédiction.
M. Verreault: Non, nous autres, ce sont des
bénédictions papales, maintenant. C'est souverain. Blague
à part, M. le Président...
M. Lessard: Quand est-ce que M. Bourassa va avoir la sienne?
M. Verreault: Cela va venir, M. le Président.
M. Lessard: Jérôme?
M. Verreault: Pour en revenir toujours à la
répartition des fonds, j'imagine gue lorsgue nous avons $4,000,000
à répartir dans l'engagement financier gui s'en vient, on doit
avoir une idée des fonds qu'on a reçus et de la
répartition antérieure. Pour l'engagement 800, j'aimerais avoir
la répartition de l'année précédente.
M. Lessard: Oui.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 801.
M. Lessard: C'est en vertu de la loi, M. le
Président...
Le Président (M. Jolivet): Ce sera déposé.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 801. M.
Verreault: Une petite minute.
Le Président (M. Jolivet): On n'a pas terminé
l'engagement 800.
M. Verreault: J'aimerais savoir si, à l'institut, guant
aux responsables, il y a eu des modifications, des changements, des nominations
ou des postes gui ont été comblés?
M. Lessard: Au niveau de l'institut...
M. Verreault: Merci beaucoup, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 801.
M. Lessard: Les postes à combler, on les vérifiera
auprès de gui de droit. Cela ne concerne pas les engagements
financiers.
M. Verreault: C'est le "fun", l'affaire à l'engagement
801. C'est une soumission publique. Et cela a été choisi par un
comité de sélection, en plus. C'est un montant de $8,000,000 pour
de la planification, etc. Cela ne sert à rien de
répéter.
J'aimerais avoir une copie de l'engagement. Ce doit être assez
long parce gue l'engagement est très élevé. J'aimerais
surtout connaître les membres du comité de sélection.
M. Lessard: Les membres du jury de sélection de l'Agence
de coordination sont: M. Jacques Brunelle, directeur du service des media au
ministère des Communications; M. David Clark, directeur du marketing
à la Société des loteries et courses de
Loto-Québec; M. Claude Girard, directeur des communications à la
Direction générale de l'énergie du ministère de
l'Energie et des Ressources; M. Claude Lecavalier, directeur du service de la
gestion publicitaire au ministère des Communications; M. Jacgues
Lefebvre, directeur du service de l'information et de la publicité
à l'Office de la protection du consommateur et Mme Raymonde
Saint-Germain, secrétaire exécutive du Conseil des directeurs de
communications, gui agit comme secrétaire du jury de sélection
sans droit de vote. Vous voyez, il y en a six. Ce sera dur à acheter ce
monde-là.
M. Cordeau: ...
M. Verreault: Pourriez-vous nous donner une copie de ce que vous
avez dit?
M. Lessard: Ce sera dur à acheter ce monde-là.
M. Verreault: Non, je demande la liste des noms. Pourrait-on
avoir la copie? Tu serais bien gentil.
M. Lessard: Oui, je pourrais vous donner les noms; c'est au
journal des Débats.
M. Verreault: C'est parce que tu les lisais passablement vite
tout à l'heure. Le journal des
Débats, je sais très bien qu'il va sortir dans un mois
à peu près...
M. Lessard: D'accord.
M. Cordeau: Question additionnelle.
M. Verreault: ...on n'est pas prioritaire.
M. Cordeau: Pourrait-on aussi avoir le nom des directeurs de
cette compagnie et la date d'enregistrement de cette société?
M. Lessard: D'accord.
M. Cordeau: Ce sont également des engagements pour trois
ans, du 1er septembre 1980 au 31 mars 1983. Les $8,000,000
représentent-ils le coût de cet engagement pour les trois
années?
M. Lessard: C'est cela, 1980-1981, 1982-1983.
M. Cordeau: Habituellement, vous dites: Pour le budget 1980-1981,
tel montant d'engagé.
M. Lessard: On pourrait vérifier, M. le Président,
je ne l'ai pas.
M. Cordeau: II n'y a pas de spécification.
M. Lessard: Non, on n'a pas la ventilation. C'est une estimation,
c'est une évaluation. Je pourrai vérifier. On pourra
déposer le contrat avec la firme concernée.
M. Verreault: Dans les soumissions reçues, les autres
soumissionnaires étaient Allard/Lesiège Inc., Paul Martel Inc.,
et l'agence de publicité Media Ltée. C'est bien cela?
M. Lessard: Un instant! Vous voulez savoir ce qu'est
Médian?
M. Verreault: Non, les autres soumissionnairess sont bien ceux
inscrits ici?
M. Lessard: Un instant! La société Median est
formée pour les fins du mandat d'agences de coordination, bien connues
d'ailleurs, par Cossette et associés et Pierre Tremblay
publicité.
M. Verreault: C'est bien.
M. Lessard: Vous connaissez bien Pierre Tremblay?
M. Verreault: C'est du bon monde.
M. Lessard: C'est du bon monde. M.
Cossette, vous l'avez bien connu aussi? Il y en avait deux qui
recevaient des soumissions dans votre temps.
Le Président (M. Jolivet): Les trois autres, M. le
ministre, ce sont ceux qui sont inscrits en bas de notre feuille?
M. Verreault: C'est cela. M. Lessard: C'est cela.
Le Président (M. Jolivet): Allard/Lesiège Inc.,
Paul Martel Inc., et l'agence de publicité Media Ltée.
M. Lessard: C'est du patronage libéral.
M. Verreault: Ils ont chacun soumis un projet et c'est celui de
la société Median Enr. qui a reçu l'approbation des gens
du comité de sélection? (15 h 15)
M., Lessard: C'est formé de Cossette et Pierre Tremblay
Cie, deux bons fournisseurs.
Conseil exécutif
Le Président (M. Jolivet): Cela va. Conseil
exécutif, l'engagement 100.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 200.
M. Verreault: Le nom des membres du comité de
sélection. On remarque ici que les participants au concours public ont
reçu un montant de $1500 chacun.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 300. M.
Verreault: Parfait.
Le Président (M. Jolivet): Conseil exécutif,
engagement 400.
M. Verreault: A l'engagement 400, c'est une subvention
spéciale à la Fédération de l'âge d'or du
Québec pour poursuivre la réalisation du programme de
coopération internationale. C'est $90,000, je n'ai rien contre cela;
mais la copie de l'engagement que vous avez, avec les notes explicatives,
j'aimerais l'avoir.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 401.
M. Verreault: A l'engagement 401, ce serait la même, ce
sont des services pour la production de cinq émissions de
télévision relatives à la conférence sur la
coopération qui s'est tenue les 4, 5, 6 et 7 février 1980.
J'aimerais avoir la copie de l'engagement selon les notes que vous
avez.
Le Président (M. Jolivet): Ce sera fourni.
M. Verreault: A l'engagement 402, le curriculum vitae de M.
Robert Robert, de Québec.
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Ce sera fourni. L'engagement
400.
M. Verreault: Cela va. Éducation
Le Président (M. Jolivet): Education, l'engagement 100?
101?
M. Mathieu: A l'engagement 101, est-ce que c'est la
première fois que l'organisme a une subvention? De plus, quel est le nom
des administrateurs?
Une voix: L'engagement 101? M. Mathieu: L'engagement
101.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 101, conseil
d'administration de l'ANEQ.
M. Lessard: D'accord, il semble que c'est la première
fois.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 102?
M. Verreault: Aux engagements 102 et 103, cela va. Aux
engagements 104 et 105, le curriculum vitae de Mme Denyse Moreau et celui de
Mme Françoise Dulude. 106, le curriculum vitae de M. Michel Marcotte de
Québec. 107, les membres du comité de sélection.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 108?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 200? 201? 202?
203? 204? 205? 206?
M. Verreault: Encore le nom des membres du comité de
sélection.
Le Président (M. Jolivet): A l'engagement 206?
M. Verreault: Oui. M. le Président, il faudrait
peut-être aller un peu plus lentement.
Le Président (M. Jolivet): Excusez. Vous n'avez
qu'à m'arrêter, ne vous gênez pas.
M. Verreault: C'est parce que je n'ai pas eu la chance de lire
les engagements.
Le Président (M. Jolivet): Comme vous ne répondiez
pas, je pensais que c'était correct.
M. Verreault: J'essaie de lire aussi vite que vous.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 300?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): L'engagement 301?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 302?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 303?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 400?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 401?
M. Verreault: A l'engagement 401, la subvention de fonctionnement
de $345,400 était de combien l'an dernier?
M. Lessard: Je ne l'ai pas, M. le Président, pour
l'année dernière.
Le Président (M. Jolivet): Le renseignement sera fourni.
Engagement 800?
M. Verreault: Cela va.
Énergie et Ressources
Le Président (M. Jolivet): Energie et Ressources,
engagement 100?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 101?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 102?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 103?
M. Verreault: Comité de sélection.
Le Président (M. Jolivet): Comité de
sélection. Engagement 200?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 201?
M. Verreault: A l'engagement 200, M. le Président,
j'aimerais quand même avoir une petite explication. On a une soumission
publique pour un contrat de travaux de construction d'un tronçon. Bon,
ça va, $2,080,000. Les soumissionnaires, ça va. On dit "contrats
négociés (répertoire)". Là, on dit "choisi par un
comité de sélection", c'est $95,000. On a choisi les Laboratoires
Ville-Marie Inc., de Rouyn. Contrats négociés encore. Là,
il n'y a pas de comité de sélection et c'est pour un
contrat de surveillance à Roche et Associés. On levoit à plusieurs reprises. On le voit ici, $300,000, etc. Qu'est-ce
qui fait la différence? Est-ce que ça marche par rotation? C'est
juste un contrat de surveillance.
M. Lessard: Dans le cas du plus bas soumissionnaire, ce sont les
$2,000,000 qui l'expliquent.
M. Verreault: Non, ça va pour ça. C'est le dernier
point.
M. Lessard: Dans le cas de...
M. Verreault: Dans le cas de Roche et Associés.
M. Lessard: ... Roche et Associés, ils continuent un
contrat. C'est une continuation pour la surveillance des travaux de
construction de cette section de route.
M. Verreault: Comment la firme peut-elle contribuer, en somme? Il
y a une soumission publique, c'est Transport MJR Ltée.
M. Lessard: Non, en fait...
M. Verreault: Ensuite, vous avez un contrat de services pour le
contrôle de la qualité. Vous donnez $95,000 à Laboratoires
Ville-Marie et là, vous avez besoin d'une surveillance, c'est tout
à fait normal.
M. Lessard: Mais oui.
M. Verreault: Et là, on ne passe pas par le comité
de sélection.
M. Lessard: Mais non parce que c'est cette firme qui a eu le
contrat de préparation des plans et devis. Alors, la firme fait la
surveillance de la préparation de ses plans et devis.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Même chose à
l'engagement 201.
M. Verreault: J'imagine que c'est ça.
M. Lessard: Quand je suis arrivé aux Transports, j'avais
des contrats comme ceux-là pour des millions et des millions.
J'étais obligé de prendre vos ingénieurs.
M. Verreault: Pardon? Je n'ai rien compris.
M. Lessard: Quand je suis arrivé aux Transports, celui qui
prépare les plans et devis...
M. Verreault: Oui.
M. Lessard: ...une fois que les plans et devis sont
préparés par un entrepreneur, par une firme d'ingénieurs,
on ne change pas nécessairement immédiatement après.
M. Verreault: Non, , mais ils changent le ministre, par
exemple.
M. Lessard: Ah! ça, le ministre, c'est qu'il est
allé ailleurs.
M. Verreault: C'est ça.
Le Président (M. Jolivet): 202? 400?
M. Lessard: Je n'avais pas d'objection, d'ailleurs.
M. Verreault: 400, ça va.
Le Président (M. Jolivet): 800?
M. Verreault: Cela va.
Environnement
Le Président (M. Jolivet): Environnement, 100?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): 200?
M. Verreault: Allez-y!
Le Président (M. Jolivet): 201?
M. Verreault: Non, ça, c'est chez nous; c'est correct.
Le Président (M. Jolivet): Excusez. C'est parce que c'est
choisi par la municipalité.
M. Verreault: C'est ça.
Le Président (M. Jolivet): 201?
M. Verreault: D'accord, ça va.
Le Président (M. Jolivet): 202?
M. Cordeau: Une question pour 202 à 205: Par qui sont
formés les comités de sélection?
M. Verreault: Sur la recommandation des ministères.
M. Cordeau: ...la recommandation... M. Lessard: Par le
sous-ministre.
M. Cordeau: C'est le sous-ministre qui les recommande.
M. Lessard: Oui, et on n'aime pas bien ça, c'est ça
qui est le pire.
M. Cordeau: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): 206?
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): 207?
M. Verreault: 208 et 209, c'est pareil.
Le Président (M. Jolivet): 209?
M. Cordeau: A 209, j'aimerais connaître en
vertu de quel règlement ou quelle politique une
municipalité peut obtenir des subventions pour son usine de
filtration.
M. Lessard: C'est une usine gouvernementale.
M. Cordeau: C'est une usine gouvernementale?
M. Lessard: Ah oui! C'est la Cité des jeunes de
Vaudreuil-Soulanges.
M. Cordeau: Oui, mais ce n'est pas pour fournir de l'eau à
des municipalités.
M. Lessard: A la cité, à l'école. C'est
l'usine de filtration de l'école de...
M. Cordeau: De l'école même?
M. Lessard: Oui.
M. Cordeau: Ah: ce n'est pas pour une municipalité
donnée.
M. Lessard: Non, c'est pour la Cité des jeunes de
Vaudreuil-Soulanges de M. Paul Gérin-Lajoie.
M. Cordeau: Ah! bon. Il n'y a pas de contribuables, pas de
citoyens qui sont...
M. Lessard: En fait, il y a des étudiants qui en
profitent.
M. Cordeau: Oui, mais... Non, mais des propriétaires
riverains qui...
M. Lessard: Non, ce n'est pas ce que vous pensiez.
Le Président (M. Jolivet): 200, Finances?
M. Cordeau: C'est parce que j'aurais bien aimé
ça.
M. Lessard: C'est la succession de Paul Gérin-Lajoie.
M. Cordeau: J'aurais bien aimé entrer par cette porte.
M. Proulx: Moi aussi. J'ai le même problème chez
nous.
Le Président (M. Jolivet): Vous pensez toujours à
votre eau de la rivière, vous, comme surveillant des travaux de la
rivière.
M. Cordeau: Et à d'autres. Ici, on représente le
peuple.
Le Président (M. Jolivet): Finances, 200? 400? Fonction
publique, 200?
Industrie, Commerce et Tourisme
Le Président (M. Jolivet): Industrie, Commerce et
Tourisme, 100?
M. Verreault: A 100, tout à l'heure, M. le ministre nous
disait que le Festival du film du monde, à Montréal, n'avait pas
reçu d'autres subventions. On en voit une, ici, de $35,000
supplémentaires.
M. Lessard: Je ne l'avais pas vue.
M. Verreault: Je vais commencer à douter de votre parole,
M. le ministre.
M. Lessard: En fait, j'ai vu: Ministère des Affaires
culturelles.
M. Verreault: Je ne les ai pas lus, d'accord. Ce n'est pas tout
à fait comme ça que j'ai posé la question.
M. Lessard: Tout à l'heure, c'était le
ministère des Affaires culturelles.
M. Verreault: J'ai demandé au ministre si le festival
s'attendait à avoir d'autres subventions. Il a dit: Non.
M. Lessard: On m'indique qu'on aurait contribué...
D'accord. Voici, pour donner des informations plus exactes, c'est $150,000, qui
ont été fournis par le gouvernement par le biais de cinq
ministères, par le biais aussi du gouvernement fédéral et
la ville de Montréal, qui s'étaient engagés pour une somme
de $300,000. Il y a cing ministères. Dans ce cas, on a $35,000 et
$75,000, ce qui fait $110,000. Il en reste $40,000 à venir.
M. Verreault: C'est un total de combien, un budget de
combien?
M. Lessard: $450,000.
M. Verreault: Est-ce qu'il en reste?
M. Lessard: $150,000. Tantôt, je ne l'avais pas dans
l'arrêté en conseil, dans le CT du ministère des Affaires
culturelles, mais là, je l'ai dans le CT du ministère de
l'Industrie et du Commerce. Le gouvernement du Québec, par l'entremise
de ses ministères, a accepté de soutenir la tenue du festival en
accordant une aide financière totalisant $150,000 à la
Corporation du festival des films du monde, Montréal 1980.
M. Verreault: C'est le quatrième festival dont on parlait
tout à l'heure.
M. Lessard: C'est le quatrième.
M. Verreault: J'imagine que, dans un engagement antérieur
- cela doit revenir comme statutaire - la corporation doit fournir un rapport
financier de ses activités.
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: J'imagine qu'on ne doit pas demander que ce soit
fait un an après. Cela doit être fait dans les délais les
plus convenables après le festival.
M. Lessard: Nous avons un contrat. Normalement, le
ministère coordonnateur, c'est le
ministère des Communications. Je demanderai au ministère
des Communications...
M. Verreault: De nous fournir un état financier.
M. Lessard: ... de déposer les contrats et les
états financiers.
M. Verreault: Parce que s'il restait $100,000, ce serait bon
d'aller les chercher.
M. Lessard: Normalement, c'est en fonction d'une certaine
prévision budgétaire.
Le Président (M. Jolivet): 101?
M. Verreault: A 101, j'aimerais avoir plus de détails sur
le renouvellement du contrat de service pour agir à titre de conseiller
spécial auprès du directeur du Service de l'expansion des
marchés de la direction du marketing pour développer le
marché des voyages pour des groupes de l'âge d'or pour la
période du 1er juillet 1980 au 30 juin 1981. Paul-A. Chaput,
$29,000.
M. Lessard: Qu'est-ce que vous voulez savoir?
M. Verreault: C'est un renouvellement de contrat?
M. Lessard: C'est cela.
M. Verreault: Où en est-il rendu avec son
évaluation du marketing pour le marché du voyage pour les groupes
de l'âge d'or? J'aurais bien aimé aussi connaître, depuis le
premier engagement, quels sont les points pertinents de cette étude et
de ce marché?
M. Lessard: II est la depuis 1976. Il a fait l'objet
d'engagements à cinq reprises. Jusqu'à la mi-juin 1979, il
agissait comme conseiller technique auprès du comité de
sollicitation et d'organisation de congrès. Depuis 1979, il s'occupe de
développer le marché des voyages pour des groupes d'âge
d'or. M. Chaput, âgé maintenant de plus de 70 ans, est reconnu
pour son expérience et ses connaissances dans les activités
reliées au tourisme. Malgré son âge, qui interdit d'en
faire un employé permanent, le ministère de l'Industrie et du
Commerce et du Tourisme requiert sa coopération par ses
compétences et du fait que la personne âgée engagée
doit être près des problèmes de l'âge d'or.
M. Verreault: Oui, mais le problème de l'âge d'or,
c'est pour le marché du voyage.
M. Lessard: Oui, mais pourquoi? Voulez-vous les arrêter de
voyager?
M. Verreault: Est-ce qu'il a une compétence
là-dedans? Je n'ai pas dit cela. Répondez simplement aux
questions.
M. Lessard: Ce sont eux qui en ont besoin, ils ont le temps.
M. Verreault: ... alors je vais le demander, parce que,
même à 70 ans, il peut être un spécialiste dans le
domaine du voyage, mais j'aimerais bien savoir s'il l'est
réellement.
M. Lessard: Les voyages forment la jeunese.
M. Verreault: Oui, je suis d'accord avec vous. J'imagine que,
pour faire une étude sur le marché des voyages pour les personnes
de l'âge d'or, c'est un contrat qu'on renouvelle quand même pour
une période d'un an. Est-ce qu'on pourrait avoir au moins un point?
Pourrait-on faire le point après la première année et
savoir où il en était rendu, savoir pourquoi on paie le
monsieur?
M. Lessard: II continue d'analyser le marché du voyage des
groupes de l'âge d'or. Je vais vérifier.
M. Verreault: Sous quel point de repère, sous quel
principe, sur quoi?
M. Lessard: On déposera le contrat.
M. Verreault: J'aimerais en plus que le ministre responsable
puisse nous dire où il en est rendu après un an. Je veux bien
croire que ce n'est pas cher, $29,000. Il est parti en voyage, vous voulez
dire? J'aimerais quand même avoir un point pour savoir où on en
est rendu avec ce M. Chaput.
M. Lessard: D'accord. Dans le contrat, il doit y avoir des
objectifs qui sont fixés. Certainement.
M. Verreault: Et son curriculum vitae?
M. Lessard: Si je me fie à son âge, il va être
très long.
M. Verreault: N'attendez pas dix ans, parce qu'il sera
peut-être décédé.
M. Lessard: Non. Je regrette, j'ai donné tout à
l'heure le résumé des questions auxquelles nous devions
répondre. Je pense bien que nous sommes très...
Le Président (M. Jolivet): 101?
M. Verreault: Cela me donne la chance de lire les autres
articles.
M. Lessard: ... vites pour répondre aux questions.
Le Président (M. Jolivet): 102? 200?
M. Verreault: Si vous preniez votre temps a 102, cela me
donnerait la chance de lire... Si le ministre pouvait me lire cette fois-ci les
noms des membres du comité de sélection à 102.
M. Lessard: A 102, pour faire exprès, je ne les ai
pas.
Le Président (M. Jolivet): 200? 201? Engagement 600.
Probablement que, de 600 à 619, vous allez poser les questions
habituelles?
M. Verreault: Oui, M. le Président. Il pourrait
peut-être nous en donner quelques-unes en attendant que je lise les
autres.
M. Lessard: 600 à 619.
Le Président (M. Jolivet): C'est ça. Cela
m'intéresse. Je vois que j'en ai une dans ma circonscription pour les
chaussures. Engagement 600 à...
M. Lessard: ... un bon communiqué de presse...
Le Président (M. Jolivet): De 600 à 619, ce sont
les mêmes questions habituelles.
Une voix: On n'a pas de questions habituelles.
Le Président (M. Jolivet): Vous n'avez pas de...
M. Verreault: Merci quand même, M. le Président.
M. Lessard: Ah non, c'est le programme d'aide à...
Le Président (M. Jolivet): Le meuble et la chaussure.
M. Verreault: On pourrait peut-être connaître le
montant des investissements des compagnies?
M. Lessard: D'accord.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 800.
M. Verreault: On pourrait peut-être demander la même
chose, le montant des investissements des compagnies. On ne les donne pas ici,
à première vue. On parle des emprunts de $1,200,000.
M. Lessard: La participation du gouvernement vis-à-vis de
la classification...
M. Verreault: Non, c'est la participation des industries
comparativement à celle du gouvernement.
M. Lessard: C'est ça.
Le Président (M. Jolivet): Cela va jusqu'à...
M. Verreault: M. le Président, pendant que le ministre
regarde la réponse, j'aurais une question. On avait demandé au
ministre de nous expliquer comment il se fait qu'à l'occasion - il a
peut-être eu la chance d'y repenser après - le ministère de
l'Industrie et du Commerce subventionne des fonds de roulement. Cela s'est vu,
si vous vous le rappelez, dans les engagements antérieurs.
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: J'avais posé des questions et les
réponses ont été très vagues. Pourriez-vous nous
répéter...
M. Lessard: II faudrait que vous me donniez, parmi les questions
que vous avez soulevées, les numéros et les mois.
M. Verreault: M. le Président, le ministre est
traître aujourd'hui!
Le Président (M. Jolivet): Donc les engagements 800
à 810, s'il y a des questions au niveau de l'investissement complet,
total...
M. Lessard: II est très prudent.
M. Verreault: Mais, tout de même, j'insiste quand
même. Le ministre n'est sûrement pas fou. Il se le rappelle
très bien...
M. Lessard: Pour être fou, non. Mais, avant de
répondre...
M. Verreault: II se rappelle très bien qu'il en a
été question. Il devrait le demander à ses conseillers et
ils vont le lui dire.
M. Lessard: II faudrait, avant de répondre, me donner les
numéros.
M. Verreault: Est-ce qu'on peut suspendre la séance pour
une demi-heure, M. le Président?
Le Président (M. Jolivet): Non, je n'ai pas le temps.
Engagements 811, 812, 813, 814, 815... Je vais revenir.
M. Proulx: Les engagements 808 et 815.
Le Président (M. Jolivet): D'accord, mais juste avant, je
voudrdais poser une question. Est-ce que la question de l'investissement total
des entreprises irait jusqu'à 815?
M. Verreault: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Jean a des questions à poser sur 800...
M. Proulx: 808 et 815, M. le ministre.
Le Président (M. Jolivet): Engagements 808 et 815.
M. Proulx: Parce que ça s'adresse à la même
compaqnie dans mon comté. Cela totalise $1,058,000. Je voudrais que vous
m'expliquiez un peu le sens des deux prêts ou des deux subventions, quand
cela a été donné et quels sont les programmes. Parce
qu'à Termaco, c'est $558,000 et $500,000. Qu'il nous donne un petit peu
d'explications.
M. Verreault: Le député de Saint-Jean n'est pas
encore au courant de ça!
M. Proulx: Je suis au courant, mais je veux...
Le Président (M. Jolivet): Dans un cas, c'est
l'exportation, dans l'autre cas, c'est de l'innovation.
M. Proulx: J'ai vu le propriétaire ce matin, M. Breton.
Mais je veux avoir un peu
d'explications dans ces deux cas-là, parce que c'est une
subvention assez importante. C'est un autre million qui entre dams mon
comté. Cela entre beaucoup, mais... On a eu $3,000,000 la semaine
passée. Tu diras ça à ton ami, Jacques.
M. Verreault: Les candidats aussi, ça entre, ça
entre, ça entre!
Le Président (M. Jolivet): ... ce n'est pas gros.
M. Verreault: La convention n'a pas été trop dure,
M. le député de Saint-Jean? Sans doute. A défaut, vous
avez passé?
M. Lessard: Termaco... Le président est M. Roger
Breton.
M. Proulx: Oui, c'est mon voisin.
M. Lessard: C'est un fabricant de bois et de métal.
M. Verreault: C'est du patronage. Conflit
d'intérêts, M. le Président.
M. Lessard: Voici, objectifs des exportations. En fait, ce sont
des services que nous fournissons dans le cadre d'un programme d'aide à
l'exportation, des services que nous fournissons à ces firmes qui
veulent exporter et les objectifs sont basés sur une période de
1979 à 1983. Pour 1979, les montants ou les objectifs de produits
importés sont de $3,750,000. Là, il y en a pour chaque
année jusqu'à une somme de $27,900,000. Ce que le gouvernement
fait, il fournit des services. Il aide cette compagnie à vendre ses
produits en pays étrangers. A 815...
M. Proulx: Probablement pour la construction d'usines,
j'imagine?
M. Lessard: Non, c'est un fabricant pour exporter.
M. Proulx: Mais à 815?
M. Lessard: Un instant, si vous me permettez.
M. Proulx: C'est pour la construction.
M. Lessard: C'est combien ça, engagement 815? $500,000. Je
le sais bien, mais il faut bien que je tourne.
M. Proulx: C'est une des usines les plus prospères.
M. Lessard: Voici, il s'agit de contenants d'acier pour batteries
industrielles, ça va. Description du projet: innovation technologique
par l'achat de machinerie utilisée pour le prétraitement de
l'acier avant l'application de la peinture en poudre et par l'installation d'un
système de peinture automatisé relié à un fourneau.
Budget: $900,000; dépense admissible: $90,000; aide recommandée:
$500,000.
M. Proulx: C'est pour la machinerie.
M. Lessard: C'est pour l'achat de machinerie
spécialisée. La réalisation du projet permettra à
l'entreprise de développer une technologie nouvelle de fabrication de
ces contenants de batteries industrielles, lui permettant ainsi d'attaquer le
nouveau marché des contenants de batteries pour les entreprises
opérant dans un contexte minier où il existe maintenant un fort
potentiel, puisque Termaco est la seule entreprise dont les produits sont
approuvés par le gouvernement américain. A court terme, ce projet
permettra l'engagement d'une main-d'oeuvre directe d'environ 30
employés, M. le député.
M. Proulx: Cela va très bien. Est-ce qu'on pourrait avoir
des photocopies de ça, M. le ministre?
M. Lessard: Je pourrai donner les informations, M. le
député. Je pourrai vous fournir, comme je le fais pour les
députés, les informations nécessaires.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: 804, M. le Président, on voit qu'il y a un
engagement de $209,800 sous forme d'une prise en charge d'une partie du
coût d'emprunt de $300,000.
M. Lessard: Engagement 804?
M. Cordeau: Engagement 804. Comment se fait-il que leur
subvention n'est pas à 100%, mais à 66%, tandis qu'habituellement
on a pu constater que c'est environ 50% des montants engagés?
M. Lessard: Un instant, $209,000, c'est la compagnie Jean-Pierre
Gagné imprimerie. Vous me demandez...
M. Cordeau: Habituellement, le montant des engagements, c'est 50%
à peu près des projets et celui-là dépasse.
M. Lessard: L'achat de la machinerie, c'est $1,049,000.
M. Cordeau: Ce n'est pas $300,000? M. Lessard: Non.
M. Cordeau: C'est juste le coût d'un emprunt.
M. Lessard: En fait, on prend en charge une partie du coût
d'un emprunt de $300,000. Voici comment il se finance.
M. Cordeau: Mais ça représente un capital initial
de $1,400,000.
M. Lessard: Oui. Voici comment il fait son financement:
prêt à terme: $300,000; il y aurait une subvention gouvernementale
de $120,000 et le fonds de roulement est de $629,000. Je retiens la question
parce que c'est mal indiqué ici. Il faudrait que je vérifie, en
fait.
M. Cordeau: C'est peut-être que les informations qu'on nous
a données sont
incomplètes à l'engagement 804 sur les feuilles que nous
avons.
M. Lessard: En fait, c'est qu'on fait la prise en charge de
$209,000 sur un prêt à court terme de $300,000.
M. Cordeau: C'est très bien pour eux, mais c'est fort.
M. Lessard: Pour l'achat de machinerie de $1,049,000.
M. Cordeau: C'est ça, $1,049,000 qu'on n'avait pas, nous,
dans les explications.
M. Lessard: D'accord.
M. Cordeau: C'est ça qu'on n'avait pas, nous, dans notre
feuille, $1,049,000.
M. Lessard: Alors, l'achat de machinerie total, c'est
$1,049,000.
M. Cordeau: C'est ça qui nous manquait ici; c'est pour
ça que je trouvais que la différence était forte.
Le Président (M. Jolivet): Avec les réponses
données, on n'a pas besoin d'autres indications.
M. Cordeau: Non.
Le Président (M. Jolivet): D'accord.
M. Cordeau: Maintenant, les engagements 8ll à 815, ce sont
des prêts. À quel taux ces prêts ont-ils été
consentis et quelle est la durée des prêts?
M. Lessard: C'est la SDI?
Le Président (M. Jolivet): Les prêts de 811 à
815. Ce sont des prêts.
Engagement 200, Justice.
M. Lessard: D'accord, je vérifierai.
M. Verreault: Bon, à l'engagement 200, Justice...
M. Cordeau: Le taux des prêts et la durée des
prêts.
Justice Le Président (M. Jolivet): Engagement 200?
M. Verreault: C'est pour de la fourniture d'aide psycho-sociale
aux délinquants. Je voudrais savoir quel genre d'éguipement ils
ont acheté pour $48,000.
M. Lessard: C'est de l'aide psycho-sociale aux
délinquants. Il s'agit de services. Attendu que les services offerts
incluent l'héberqement et les diverses formes d'aide psycho-sociale,
telles que l'aide à la recherche d'emploi, la consultation et
l'orientation, ainsi que diverses activités socioculturelles et que la
maison Décision est un centre résidentiel communautaire de la
région de Montréal, c'est un contrat pour payer des services.
M. Verreault: Oui, mais c'est de la fourniture d'aide.
M. Lessard: En fait, il y a une estimation de 1830 jours de
séjour. On paie le séjour, l'hébergement.
M. Verreault: Alors, c'est un centre d'accueil.
M. Lessard: C'est cela.
M. Verreault: Quel est le nom des directeurs de Leo's Boys Sports
Association Inc?
M. Cordeau: Est-ce un organisme sans but lucratif
M. Lessard: D'accord. Franchement, Leo's Boys Sports Association,
ils pourraient se plier à la loi 101.
M. Cordeau: C'est probablement un organisme sans but
lucratif.
M. Lessard: Oui.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 201?
M. Verreault: A 201, est-ce qu'on doit lire cela comme un contrat
pour l'achat de 900,000 balles, dont 38 spéciales rechargées pour
la Sûreté du Québec?
M. Lessard: Non, ce sont des balles de calibre 38
spécial.
M. Verreault: Je pensais que c'était pour certains
ministres. Cela prend tant de balles que ça à la police?
M. Lessard: Ils pratiquent.
M. Verreault: Cela fait combien de policiers? 10,000
policiers?
M. Lessard: S'ils les tirent toutes. M. Verreault: A 9000
chacun.
M. Cordeau: Combien de balles atteignent la cible?
M. Lessard: II y a 4000 policiers, 900,000 balles...
M. Verreault: Cela fait un paquet.
M. Lessard: Alors, ça fait... ça ne fait pas
énormément. 900 divisé par 4, cela fait 200...
M. Verreault: 900,000 par 4.
M. Lessard: Non, 900 par 4, ça fait 250 balles.
Le Président (M. Jolivet): Rien que ça.
M. Lessard: 900,000 balles, enlevez trois zéros. Divisez
900 par 4. Cela vous fait 225
balles. Si vous les faites pratiquer un peu. Pendant la crise d'octobre,
que vous avez créée, il fallait bien qu'il y ait des balles.
M. Verreault: II doit en rester malgré tout cela. Il doit
en rester quelques-unes.
M. Lessard: A 250 balles par année, pour les faire
pratiquer un peu, ça passe vite. C'est parce que normalement... Il faut
bien dire les choses. Moi-même, quand je vais à la chasse, les
balles de l'année précédente, j'essaie de les tirer pour
pratiquer parce que quand je vois un orignal, je veux bien que mes balles
partent. C'est la même chose là. Après un an,
peut-être que les balles... Il faut qu'elles soient entreposées
dans un endroit sec. La balistique nous explique cela.
M. Verreault: Alors, les policiers ont suffisamment de...
M. Lessard: Si vous avez suivi un cours de maniement d'armes
à feu, vous devez savoir qu'une balle, après un an, c'est ...
M. Verreault: Est-ce que ça comprend les balles qu'il y a
dans les fusils?
M, Lessard: Non, ce sont des revolvers.
M. Verreault: II y a six balles ou huit balles dans un...
M. Lessard: C'est trois balles. Le magasin est de cinq balles,
mais vous n'avez pas le droit d'en mettre plus de trois. Alors, vous mettez un
petit morceau. Quand vous n'avez pas le morceau, un petit manche à
balai.
Le Président (M. Jolivet): Est-ce qu'on pourrait vous
inciter à prendre des cours de maniement d'armes? Engagement 400?
M. Verreault: Cela va.
Loisir, Chasse et Pêche
Le Président (M. Jolivet): Loisir, Chasse et Pêche,
engagement 200?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): 201?
M. Lessard: C'est parce que s'il entre dans mon domaine, M. le
Président, je peux lui en parler longtemps.
M. Verreault: C'est presque 3,000,000 de brochures. J'aimerais
avoir les thèmes des quatorze brochures françaises.
M. Lessard: On est à...
Le Président (M. Jolivet): Engagement 201, Loisir, Chasse
et Pêche.
M. Lessard: Un instant.
M. Verreault: J'aimerais aussi poser une question, ce ne sera pas
long.
M. Cordeau: D'accord. Pas de problème, j'y reviendrai.
M. Verreault: C'est parce que le ministre est lui-même
responsable du ministère. Je ne sais pas si le ministre a entendu - pas
les reproches -les doléances des offices de tourisme ou de tous les gens
qui oeuvrent dans le tourisme, à savoir qu'il y a une lacune. Vous voyez
ici qu'on imprime quatorze brochures, autant en français qu'en anglais.
Les offices régionaux de tourisme sont obligés de faire
exactement la même chose, alors que s'ils avaient des brochures
simplement bilingues, au lieu de payer peut-être $216,000, comme c'est le
cas ici, cela coûterait peut-être $300,000.
M. Lesserd: En fait...
M. Verreault: Ce sont les reproches... En fin de semaine, j'ai
rencontré plusieurs groupes d'offices de tourisme régionaux; j'en
ai un particulièrement à Granby. On me faisait les mêmes
remarques. Lorsqu'on veut atteindre les touristes étrangers de langue
anglaise, il faut une brochure anglaise, comme les brochures que vous avez ici,
et une en français. Alors que si on la faisait bilingue, on
économiserait énormément sachant d'avance que les conseils
régionaux du tourisme ont déjà des difficultés
financières... (15 h 45)
M. Lessard: La réponse, c'est la loi 101.
M. Verreault: C'est ce que je vous demande. Est-ce qu'ils vous
ont fait les doléances en question?
M. Lessard: Non.
Le Président (M. Jolivet): D'après moi, vous vous
adressez au mauvais ministre.
M. Verreault: Les gens m'ont fait remarquer , M. le
Président, que pour l'engagement 201, où cela coûte
$500,000, si on avait pu imprimer 28,000 copies bilingues, cela aurait pu
coûter meilleur marché, beaucoup meilleur marché. Etant
donné que le gouvernement est spécialiste dans les brochures de
luxe, je me dis qu'il y aurait peut-être moyen de faire des
économies, surtout avec le montant de $300,000,000 qui n'est pas
rentré.
M. Lessard: Un instant. Cela ne veut pas dire qu'il y a le
même nombre de copies en anglais qu'en français.
M. Verreault: Possiblement aussi. Mais on aurait pu avoir le
même nombre de copies, en français et en anglais. Je suis
persuadé que cela aurait coûté meilleur marché. Ce
sont les remarques qui ont été faites par des
spécialistes. Cela ne vient pas de moi. Le gouvernement actuel aurait
avantage à faire certaines coupures. S'il avait sauvé $150,000 ou
$200,000 à cet endroit, cela aurait aider à renflouer le montant
de $300,000,000 qui n'est pas rentré.
M. Lessard: Quant à moi, je n'ai pas reçu les
remarques. Est-ce que M. Ryan a envie d'abolir la loi 101?
M. Verreault: Nous verrons cela. Je réponds de la même
manière que le ministre répondait dans le temps qu'il
était dans l'Opposition: Quand on sera au pouvoir, on prendra nos
responsabilités.
M. Lessard: C'est ce que M. Ryan dit. J'ai vu cela dans la revue
L'actualité, lorsqu'on lui demandait quels programmes il avait: Quand on
sera au pouvoir, on verra.
M. Verreault: Je connais un ministre, actuellement, qui l'a
répété très souvent.
M. Lessard: On consultera. Nous autres, on avait des engagements
et on avait un programme. Lui, il dit: On va consulter.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 202.
M. Cordeau: A l'engagement 200, M. le Président.
M. Verreault: Votre programme, actuellement, vos militants vous
le reprochent.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Hyacinthe, engagement 200.
M. Verreault: A l'engagement 201, les thèmes, est-ce que
je vais les avoir?
M. Lessard: Oui, je peux vous les donner immédiatement.
C'est concernant la chase, le ski alpin, le ski de fond.
M. Verreault: Oui, mais les thèmes... M. Lessard:
Ce sont des brochures.
M. Verreault: Chacune des brochures a un thème
spécial. La chasse...
M. Lessard: La chasse, le ski, le ski de fond, les endroits
où tu peux en faire, les parcs du Québec, le camping,
l'hébergement, la pêche, les pourvoiries, le golf, les
activités saisonnières, les ZEC, les activités et les
tarifs dans les parcs, le nautisme.
M. Verreault: Est-ce qu'on peut en avoir une copie chacun?
M. Lessard: Certainement, cela me fera plaisir.
M. Verreault: Afin que nos recherchistes puissent en prendre
connaissance.
M. Lessard: Certainement.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Hyacinthe revient à l'engagement 200, M. le ministre.
M. Lessard: Elles sont très belles d'ailleurs. M.
Verreault: On pourra juger.
M. Lessard: Mais nous autres, on ne met pas la photo du
ministre.
M. Verreault: II ne faut pas charrier, M. le Président,
parce que dans tous les rapports qui sont sortis depuis 1976, il y en a eu un
paquet...
M. Lessard: Cela s'est déjà vu, dans les rapports,
du temps des libéraux, en couleur à part cela... Et la photo du
sous-ministre Claude Rouleau, en plus.
M. Verreault: Au moins, on avait des beaux ministres, nous
autres.
M. Lessard: Je comprends que Claude Rouleau... Il aurait
été capable de se la payer, pourtant. C'est juste par
incidence.
Le Président (M. Jolivet): Si on revenait au
député de Saint-Hyacinthe, depuis tout à l'heure qu'il
attend. Engagement 200.
M. Cordeau: Concernant l'engagement 200, c'est la subvention
à Vacances-Familles Inc. Pourrait-on avoir le budget de cet
organisme?
M. Lessard: Daccord.
M. Cordeau: Etant donné que seul cet organisme
reçoit une subvention de ce genre, est-ce qu'il y aurait
possibilité que d'autres agences de voyage reçoivent de ces
subventions?
M. Lessard: Voici. La différence est que Vacances-Familles
n'est pas une agence de voyage privée.
M. Cordeau: Je sais. Mais, par contre, il y a d'autres agences
qui pourraient...
M. Lessard: C'est le seul organisme qui poursuit les objectifs du
tourisme social, reconnu à l'échelle internationale, d'ailleurs.
C'est le seul organisme de ce genre au Québec.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 202. Engagement
300.
M. Verreault: C'est un contrat de services pour dispenser des
cours ayant trait à la sécurité. Ce sont des cours
à qui? Est-ce que c'est aux agents de la conservation?
M. Lessard: Non, pour l'ensemble des citoyens. Il y avait un
cours qu'on appelait...
M. Verreault: Est-ce que c'est donné dans les
régions?
M. Lessard: En fait, oui. Cela va être comme le cours
PESMAF, le cours pour le maniement des armes à feu. Actuellement, il y a
B00,000 personnes qui ont suivi ce cours de maniement d'armes à feu. On
veut aller plus loin, c'est-à-dire amener les gens à poursuivre
des cours de survie en forêt, de connaissance de la faune. Plutôt
que d'organiser cela au sein du ministère, on s'est associé avec
la Fédération québécoise de la faune, qui est
étendue dans l'ensemble des régions du Québec. Ce qui
arrive, tout comme le cours de maniement d'armes à feu, dans toutes les
régions du Québec, c'est sur une période de cinq ans. Cela
commence dans les régions où la population ou le besoin est le
plus nécessaire et cela va s'étendre pour permettre
aux gens d'être capables, dans des situations difficiles, de se
retrouver en forêt, par la boussole, d'être capables de savoir
comment fonctionne un canot.
M. Verreault: Je vais vous poser la question, parce que vous
êtes le ministre: Vous croyez que $30,000, ce sera suffisant?
M. Lessard: Oui, parce que la Fédération
québécoise de la faune, un peu comme pour le cours de maniement
d'armes à feu, va exiger un prix...
M. Verreault: Des honoraires.
M. Lessard: ... pas très élevé de chacun, de
chacune des personnes.
M. Verreault: II s'élèverait à combien?
M. Lessard: On va vérifier, parce qu'on ne l'a pas encore
déterminé. Il faut préparer un audio-visuel, etc., selon
le coût, parce qu'on veut que ce soit de l'autofinancement cette
affaire-là. Les $30,000, c'est en vue de préparer des cours.
M. Verreault: Est-ce que cela va se donner dans des CEGEP, dans
des écoles, dans des salles?
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: Cela peut être donné dans presque
toutes les régions, dans presque tous les comtés.
M. Lessard: En fait, cette année, on commence - parce
qu'il y a cinq modules - par un module. C'est un module... par exemple le
maniement...
M- Verreault: Qu'il faut expérimenter.
M. Lessard: On commence par un module qui va s'élargir
dans l'ensemble des régions pour former notre personnel
nécessaire. Je n'ai pas de mémoire, mais disons que le premier
module est la survie en forêt. L'année prochaine va s'ajouter la
sécurité aquatique, la sécurité sur l'eau. L'an
prochain, il y aura deux modules. Dans trois ans, il y en aura trois,
jusqu'à la cinquième année où il y aura cinq
modules et les cours seront complémentaires. Je pense que c'est un
besoin.
M. Verreault: Ces cours-là sont d'une durée de
combien de temps environ?
M. Lessard: Pardon?
M. Verreault: Combien y a-t-il d'heures de cours?
M. Lessard: De mémoire, je pense que c'est autour de 18
heures de cours.
M. Verreault: Quand cela devrait-il commencer? Probablement cet
hiver, après les Fêtes.
M. Lessard: C'est commencé actuellement.
M. Verreault: Comment se fait-il qu'on n'en ait pas entendu
parler dans les régions?
M. Lessard: J'ai fait une conférence de presse pour
l'annoncer. C'est commencé actuellement. Parce qu'il fallait former les
techniciens nécessaires.
M. Verreault: Oui.
M. Lessard: On a d'ailleurs employé en grande partie les
techniciens qu'on employait dans les cours de maniement d'armes à feu.
C'est commencé actuellement dans la région de Montréal et,
je pense, ici dans la région de Québec et graduellement... C'est
dur de donner des cours aux gens, ils sont tous à la chasse à
l'orignal. C'est plutôt à l'été ou au printemps que
les cours vont commencer.
C'est cela le problème.
M. Cordeau: Ou bien on n'est pas bien dirigé.
Le Président (M. Jolivet): 301.
M. Verreault: L'engagement 301, c'est la location de deux
aéronefs pour transporter des chasseurs à l'île
d'Anticosti.
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: On ne parlera pas de cette année. L'an
passé, cela a coûté combien la location?
M. Lessard: Je pense que c'est à peu près... Je
peux vérifier, M. le Président. Le coût est de $210,000. Il
n'y a pas eu d'augmentation sensible. Je me demande si on n'a pas simplement
renouvelé le contrat, mais j'aimerais mieux vérifier.
M. Verreault: D'accord. Ce que j'aimerais que vous
vérifiiez aussi... Evidemment, on investit à l'engagement 301,
d'août 1980, $210,016. J'aimerais savoir non pas pour cette année,
c'est impossible, mais pour l'an passé, si on a investi un montant
presque équivalent, avec la moyenne du coût de la vie... Cela
aurait coûté $180,000. J'aimerais savoir si ce transport, qui est
quand même payé par le gouvernement, a été rentable.
En somme, ce que je veux savoir c'est si, avec les $210,000, cette
année, exemple concret, le gouvernement va arriver à un
remboursement de $150,000, donc un déficit de $60,000.
M. Lessard: Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il s'agit, en
fait, de l'ensemble de la chasse à l'île d'Anticosti. A
l'île d'Anticosti, vous avez trois moyens de chasse. Il y en a trois. II
y a la baie de l'Ours... Il y en a un à $975, un à $725 et un
à $400. A $400, ce qu'on fournit, c'est le camp et seulement le
transport à l'intérieur de l'île et les gens n'ont pas de
guide. On ne fournit pas la nourriture. On fournit le transport et le chalet.
Par exemple, pour vous rendre à l'île d'Anticosti, si votre nom
est pigé pour aller faire la chasse au chevreuil, vous choisissez entre
les trois groupes, soit celui à $400, soit à $725 ou à
$975. Là, vous faites un appel téléphonique et vous
essayez... parce que le tirage se fait une journée. Là, si vous
êtes choisi...
M. Verreault: La loto-chasse.
M. Lessard: ... vous vous rendez soit à deux places, soit
à Sept-Iles, soit à Mont-Joli, mais dans le coût de
$725...
M. Verreault: Le transport est prévu. M. Lessard: ... y
compris le transport...
M. Verreault: Cela revient à combien par chasseur,
approximativement?
M. Lessard: On pourra le calculer. Je pourrai vous le donner pour
l'an prochain.
M. Verreault: En tout cas, tous les détails, je les
connaissais, mais ce que je veux savoir c'est si, après avoir pris un
contrat pour deux aéronefs, deux avions, au montant de $210,000, vous
allez arriver avec la saison et vous aurez fait au moins $250,000.
M. Lessard: Pardon? Cela dépend, c'est difficile à
séparer. On est en train d'essayer de le séparer, parce que c'est
à forfait. Ce que je peux vous dire, par exemple, c'est combien de
chasseurs ont été transportés par Les Ailes du Nord l'an
dernier, avec le prix global, et combien cela a coûté, en
moyenne.
M. Verreault: Une minute, M. le Président! J'aimerais que
le ministre...
M. Lessard: Je pense que vous ne comprenez pas le
système.
M. Verreault: Non, d'accord, c'est parce que là, le
ministre vient de chanqer...
M. Lessard: On va vous envoyer à l'île d'Anticosti;
on va transporter la commission à l'île d'Anticosti.
M. Verreault: Non, non.
M. Cordeau: Oui, oui, on y va.
Le Président (M. Jolivet): D'accord!
M. Lessard: On va amener nos fusils.
M. Verreault: Là, M. le ministre, vous dites que c'esst un
"package".
M. Lessard: Oui.
M. Verreault: Tout est compris dans cela, dans différentes
catégories: il y a trois classes. Vous louez quand même des
avions. Je veux juste savoir si vous arrivez dans le trou avec les avions ou si
vous faites de l'argent. Je me balance de la partie de chasse là-bas,
mais il y a une participation, j'imagine, dans le montant, qui correspond
à l'hébergement, aux repas, à la chasse et aussi au
transport.
M. Lessard: En fait, le coût est... M. Verreault: La partie
transport? M. Lessard: Le coût est global.
M. Verreault: Comment le ministre peut-il savoir si la location
des avions est rentable, ainsi que les camps gu'il possède
là-bas? Parce que l'île d'Anticosti appartient au
gouvernement.
M. Lessard: Voici, il y a une chose qu'il faut distinguer...
M. Verreault: Je veux savoir si le gouvernement perd de l'argent
ou s'il en fait. Est-ce qu'on peut le dire?
M. Lessard: Oui. A l'île d'Anticosti, on peut analyser, si
on divise chacune des opérations... Ce n'est pas facile, on est en train
de le faire actuellement pour savoir dans quelle direction on va s'en
aller.
M. Verreault: Cela doit avoir été fait, parce que
ça fait déjà longtemps que cela existe.
M. Lessard: Cela ne se fait pas tout seul. Ce qu'il faut savoir,
c'est qu'actuellement c'est le ministère du Loisir, de la Chasse et de
la Pêche qui a la responsabilité d'administrer l'île. Cela
comprend le village, la chasse, le transport, l'hébergement. Ce que
j'essaie de faire, c'est envisager de bien diviser la gestion de l'île,
laquelle nous coûte environ $5,000,000 par année, de la gestion
pour la chasse et de la gestion du village. C'est certain que, si je prends
exclusivement les opérations de chasse, je vais arriver
financièrement. L'ensemble du village, à Port-Meunier, est
logé par le ministère du Loisir, les maisons nous appartiennent,
nous assumons les coûts de réparation, etc.
Si on prend tout cela, l'île d'Anticosti n'est pas rentable, comme
Blanc-Sablon, sur la Basse Côte-Nord, n'est pas un village rentable,
comme Natashquan n'est pas un village rentable. Ce qu'on essaie de faire
actuellement, en collaboration avec d'autres ministères, c'est justement
diviser ces opérations et faire en sorte qu'une partie de l'île
soit reconnue non seulement comme territoire de chasse et de pêche, mais
aussi comme territoire où les gens pourront aller prendre des
photographies. On veut rendre l'île beaucoup plus accessible.
M. Verreault: Dans ce cas-là, je reviens à la
question que je posais...
M. Lessard: Ce n'est pas facile. Ce que je peux vous donner,
c'est ce que rapporte la chasse à l'île d'Anticosti, le nombre de
chasseurs.
M. Verreault: C'est beaucoup plus simple que cela.
M. Lessard: Ce n'est pas divisé comme cela.
M. Verreault: Vous avez pris un contrat de $210,000 et j'imagine
qu'il y a tant de voyages qui se font parce que le gars ne fera pas deux fois
le travail pour la somme qu'il a exigée. Je voudrais savoir si, en
louant deux avions au coût de $210,000 pour faire la navette pour les
chasseurs, vous arrivez "over" ou dans le trou. Si vous me dites que
l'étude n'a pas été faite, il aurait fallu qu'elle soit
faite depuis longtemps.
M. Lessard: Non, non. Savez-vous en quelle
année a été achetée l'île
d'Anticosti?
M. Verreault: D'autre part, je vous dis, M. le Président,
que dans les circonstances - le ministre vient juste de dire que c'était
une exploitation de $5,000,000 par année; c'est relativement petit pour
un gros budget du gouvernement - alors qu'on a différentes
catégories de parties de chasse, entre $400 et $900, pour éviter
que le gouvernement ne s'embarque dans une chose, pourquoi ne pas mettre cela
en concession?
M. Lessard: Ecoutez, vous auriez dû y penser avant!
M. Verreault: C'est vous qui êtes ministre.
M. Lessard: Oui, justement, cela entre dans des hypothèses
possibles.
M. Verreault: Dès qu'on signale au ministre, M. le
Président, qu'il y a certaines lacunes dans ses décisions, il
accuse tout de suite l'ancien gouvernement. J'espère que, lorsqu'on sera
au pouvoir, on n'accusera pas le ministre pour toutes les bêtises qu'il a
faites.
M. Lessard: Cela entre dans des hypothèses possibles.
M. Verreault: On va prendre nos responsabilités.
M. Lessard: On prend nos responsabilités, l'île
d'Anticosti est étudiée.
M. Verreault: Cela n'en a pas l'air parce que vous me
répondez d'une façon assez vague.
M. Lessard: Que voulez-vous? L'île d'Anticosti, je ne peux
pas la rapprocher du continent, on ne peut y aller qu'en avion.
M. Verreault: Oui, c'est cela, c'est l'engagement 301, deux
avions.
M. Lessard: Oui, c'est cela.
M. Verreault: Je vous demande si ces $210,000 qu'on
dépense pour les avions sont vraiment rentables et vous n'êtes pas
capable de me le dire.
M. Lessard: En fait, il est évalué en relation avec
le coût global de la chasse à l'île d'Anticosti.
M. Verreault: D'accord, mais vous savez bien qu'une partie de
chasse de $400 ou de $900 ou de $1000, pour faire un chiffre rond, ce n'est pas
n'importe qui qui peut le faire.
M. Lessard: Normalement, il y a une partie qui est
calculée et il y a de l'autofinancement en ce qui concerne le transport.
On calcule le coût du transport et cette partie est calculée dans
le montant de $400. Les guides sont calculés dans le montant de $975;
quand c'est $400, il n'y a pas de guide.
M. Verreault: Dans ce cas-là, étant donné
que vous êtes le ministre et que c'est facile de vous poser la question,
j'aimerais savoir quel est le coût moyen per capita, pour chacun des
chasseurs qui va là-bas durant la saison. J'aimerais savoir aussi, pour
la saison, ce que ça représente. Est-ce au-delà... Parce
que, tout à l'heure, le ministre nous parlait des photographes. Il n'y a
pas de loi qui empêche de prendre des photos en été ou en
hiver. Qu'il nous donne plus de détails... (16 heures)
M. Lessard: Le problème, c'est que...
M. Verreault: La photographie, ça ne marche pas
encore.
M. Lessard: Non, ce n'est pas ça le problème. C'est
que l'individu ne peut pas se rendre par n'importe quel moyen à
l'île d'Anticosti.
M. Verreault: Que ce soit par avion ou par bateau, peu importe.
On parle de l'avion, c'est l'engagement 301.
M. Lessard: Actuellement, l'accessibilité de l'île
d'Anticosti est réservée exclusivement aux chasseurs et aux
pêcheurs.
M. Verreault: Donc, c'est pour une période bien
précise.
M. Lessard: Oui, c'est pour la période de la chasse au
chevreuil.
M. Verreault: C'est pour ça que vous louez un avion pour
$210,000. C'est pour ça aussi que vous avez un budget annuel de
$5,000,000. Je veux savoir si la location des avions par le gouvernement est
rentable ou non, et c'est ça que je vous demande.
M. Lessard: Ce qu'on peut vous donner...
M. Verreault: Et c'est vous qui êtes le ministre.
M. Lessard: ...c'est le coût moyen du transport par
chasseur. Maintenant s'ajoutent là-dedans l'hébergement, le
gîte...
M. Verreault: J'aimerais bien mieux, pas simplement pour ma
gouverne, mais pour le ministre, qu'il fasse une bonne étude sur
ça, à savoir si c'est rentable ou non.
M. Lessard: Oui, oui, je n'ai pas attendu votre demande pour le
faire.
M. Verreault: Vous n'avez pas attendu, mais je vous demande des
renseignements et vous me dites que vous ne les avez pas. Il faudrait
peut-être se brancher.
M. Lessard: Non, un instant! Vous l'avez achetée à
$25,000,000 de la compagnie Consol...
M. Verreault: Mais vous auriez probablement payé plus
cher.
M. Lessard: ...sans vous demander ce que vous alliez en faire.
Nous, au moins, on se pose la question et ce n'est pas facile d'y
répondre.
M. Verreault: Bon, on va revenir à un autre engagement
tout à l'heure et on va en parler; d'accord?
M. Lessard: On se demande ce qu'on va en faire.
Vous reviendrez en commission parlementaire quand nous étudierons
les crédits du ministère et on va vous en parler.
M. Verreault: Après les élections, oui, on va
revenir en commission parlementaire.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 400.
M. Lessard: Je vais vous en parler de l'île.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 401.
M. Verreault: 400, 401, ça va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 800.
M. Verreault: Engagement 800, boni C'est un exemple. Subvention
additionnelle à la Régie des installations olympiques pour porter
à $4,700,000...
M. Lessard: Boni Son show commence.
M. Verreault: ...la subvention totale pour le paiement du
déficit d'exploitation couvrant la période du 1er novembre au 30
octobre.
M. Lessard: Vous n'êtes pas gêné d'attaquer
sur ça?
M. Verreault: Non, je ne suis pas gêné, je me sens
bien à l'aise. Je voudrais simplement savoir, M. le Président,
si, dans les $2,775,000, est inclus le combat de boxe où il y a eu une
perte de $1,000,000.
M. Lessard: C'est $800,000, M. le Président. Je prends
note de la question.
Le Président (M. Jolivet): Une réponse sera
donnée.
M. Verreault: C'est quand même plus difficile de
répondre? Après avoir charrié pendant tant
d'années...
Le Président (M. Jolivet): Revenu. Revenu. S'il vous
plaît;
M. Lessard: Voici, un instant! M. le Président.
M. Verreault: ...et charrier encore aujourd'hui. C'est vous qui
êtes responsables et qui prenez vos responsabilités... Il me
plairait de charrier aujourd'hui, mais on va passer par-dessus. On va passer
par-dessus.
M. Lessard: Non, M. le Président, si je réponds...
M. le Président...
M. Verreault: Cela va faire partie, ce $1,000,000, des
$300,000,000 et des $2,300,000,000 et du reste... De toute façon,
ça achève, l'affaire!
M. Lessard: C'est loin de $1,500,000,000. M. le Président,
la Régie des installations olympiques, même si son budget
relève du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche,
relève du ministre responsable, Claude Charron...
M. Verreault: Oui, ce n'est jamais la faute du ministre. Jamais,
jamais!
M. Lessard: Écoutez, je n'en voulais pas et je n'en veux
pas non plus. Ramasser vos déchets, je n'ai pas voulu en ramasser...
M. Verreault: Le pire dans ça... Le Président
(M. Jolivet): Revenu...
M. Verreault: ...c'est qu'on va ramasser les déchets des
déchets, nous autres.
Le Président (M. Jolivet): Revenu, engagement 100.
M. Lessard: Non, non, ne vous cassez pas la tête.
M. Verreault: Et vite à part ça, c'est ça
qui est le plus embarrassant. Vont-ils finir le mât ou ne le finiront-ils
pas?
Le Président (M. Jolivet): S'il vous plaît!
M. Lessard: Écoutez, demandez ça à votre ami
Taillibert!
M. Verreault: II faudrait peut-être demander ça au
ministre responsable.
Le Président (M. Jolivet): Revenu, engagement 100. S'il
vous plaît!
M. Verreault: Écoutez, prenez vos responsabilités.
Vous disiez tout à l'heure que vous preniez vos
responsabilités.
M. Lessard: On n'est même pas capable d'avoir les
données.
Une voix: C'est épouvantable!
M. Verreault: Tiens, le poulailler en arrière, M. le
Président!
M. Lessard: Vous n'avez même pas été capables
de signer un contrat valable. Pourtant, c'est simple, un contrat valable avec
un ingénieur qui s'appelait Taillibert. Vous avez formé le COJO
pour contrôler les prix, vous n'avez même pas été
capables de le faire.
M. Verreault: Et vous avez tout réglé ça,
vous autres. Vous avez fait un combat de boxe, un soir, et vous n'avez
même pas été capables de faire des profits et de surveiller
vos finances. $1,000,000 juste dans une soirée...
M. Lessard: Dans deux...
M. Verreault: Imagine, si tu avais eu un an! Cela aurait
été $365,000,000 de déficit...
M. Lessard: C'est moins pire que
$1,500,000,000.
M. Verreault: Ce n'est pas écoeurant?
M. Lessard: C'est moins pire que $1,500,000,000.
M. Verreault: Je vais te dire, mon vieux! On parlera à la
fin de l'année de ton budget...
M. Lessard: D'accord; ton show est fini?
Le Président (M. Jolivet): Bon, bien, s'il vous
plaît! Vous pourrez continuer...
M. Verreault: Vous autres, dans un an, avec le budget de la
province, $2,300,000,000 plus les $300,000,000, plus les trous, mon
vieux...
Le Président (M. Jolivet): Revenu, s'il vous
plaît!
M. Verreault: Ce n'est pas un maudit cadeau!
M. Lessard: Pardon? Es-tu sérieux?
M. Verreault: En tout cas, je te dis que ce ne sera pas un cadeau
de prendre la relève, M. le Président, croyez-moi.
Le Président (M. Jolivet): S'il vous plaît! Revenu,
engagement 100.
M. Lessard: Es-tu sérieux? Ton show est fini, là?
Tu demanderas à Trudeau, le 15 octobre, quand il présentera son
budget...
M. Verreault: Je n'ai pas fait de show! Vous allez
déclencher des... j'ai assez hâte.
M. Lessard: Votre grand "chum" Trudeau qui a pris des
engagements. Son budget, 25% de déficit, $12,000,000,000 sur
$48,000,000,000...
Le Président (M. Jolivet): Cela allait bien!
M. Lessard: ...on ne sait pas, ça fait deux ans qu'il
administre sans budget.
M. Verreault: Mais jamais, jamais, jamais Parizeau ne sera
capable de battre...
M. Lessard: Vous êtes de bons administrateurs!
Le Président (M. Jolivet): Revenu, engagement 100;
avez-vous des questions à l'engagement 100?
M. Verreault: Parizeau est en train lui aussi de les battre
à plate couture avec ses déficits.
M. Lessard: Qu'est-ce que vous allez faire avec les $700,000 de
Régis Trudeau?
Le Président (M. Jolivet): Transports, engagement 100.
M. Verreault: À combien est-on rendu de déficit, M.
le ministre, depuis que vous êtes au pouvoir?
Le Président (M. Jolivet): Transports, engagement 100.
D'accord, d'accord! Transports, Engagement 100.
M. Verreault: Est-ce qu'on continue, c'est le "fun", M. le
Président.
Le Président (M. Jolivet): Non, mais c'est trop...
M. Lessard: Vous ne comprenez pas grand-chose dans
l'administration publique!
Revenu
M. Cordeau: À 100, je pense que ce sont les formules
d'impôt. À 100, $10,600,000, formules TP4...
Le Président (M. Jolivet): Revenu, engagement 100.
M. Cordeau: Ce sont des formules d'impôt? J'ai une
recommandation, c'est la simplification des rapports d'impôt pour les
particuliers.
M. Lessard: Je suis bien d'accord avec vous, je ne le fais plus,
je suis découragé.
M. Cordeau: Si on a des recommandations à faire ici, je
pense que ce serait...
Le Président (M. Jolivet): Mais, semblerait-il que,
d'après les renseignements que nous avons...
M. Lessard: Oui. ça s'en vient.
Le Président (M. Jolivet): ...ce sera une feuille de 8 1/2
x 14 sur les deux côtés...
M. Lessard: C'est ça.
Le Président (M. Jolivet): ...la formule TP-4.
M. Cordeau: Est-ce une nouvelle ou si c'est un...
Le Président (M. Jolivet): Non, cela a été
annoncé par le ministre.
M. Lessard: Oui, cela a été annoncé.
M. Cordeau: Cela a été annoncé, mais elle
n'est pas sortie.
M. Lessard: Bien, écoutez! c'est pour le prochain rapport
d'impôt.
Le Président (M. Jolivet): Bien...
M. Cordeau: Non, mais c'est parce que...
M. Lessard: Vous vous préparez de bonne heure.
M. Cordeau: ...c'est tellement simple, il me semble que ça
ne se peut pas.
Le Président (M. Jolivet): Cela a été dit
dans le nouveau comté du premier ministre l'autre jour.
Transports, 100?
Transports
M. Cordeau: Boni Tant mieux!
J'espère.
M. Lessard: Navigation Lavoie, Ile-aux-
Grues, est-ce que vous nous demandez - c'est dans le comté de
Montmagny-L'Islet - si c'est rentable?
M. Verrsault: M. le Président, ce n'est pas d'aujourd'hui
que ça existe, mais j'aimerais savoir ce que ça veut dire, "au
cours de la saison 1980".
M. Lessard: Parce que c'est...
M. Verreault: D'accord... Elle commence quand et finit quand?
M. Lessard: Ahl Je pense que c'est le...
M. Verreault: Le montant de la subvention qui a été
donnée l'année passée?
M. Lessard: Du mois d'avril au mois de novembre, je pense,
à ma connaissance.
M. Verreault: Vous avez été ministre des Transports
en plus, à votre connaissance...
M. Lessard: Oui, à ma connaissance, parce que,
écoutez, mon cher monsieur, il y a tellement de dates dans ces...
M. Verreault: J'ai peur quand vous dites mon cher monsieur, M. le
Président.
M. Lessard: ...différentes. Il y a 18 bateaux à la
Société des traversiers du Québec.
M. Verreault: Non, mais la subvention de l'an passé
était de combien?
M. Lessard: Pardon?
M. Verreault: La subvention de l'an passé était de
combien?
M. Lessard: L'an passé, la subvention...
M. Verreault: Le coût d'opération de Navigation
Lavoie Inc.?
M. Lessard: 1979-1980 était...
M. Verreault: II doit y avoir un budget.
M. Lessard: ...l'an passé, le coût total
était de $114,164. Le revenu des usagers était de $28,000 et la
subvention du ministère des Transports a été de $85,195.
En 1978-1979, les coûts d'exploitation ont été de $105,000,
le revenu des usagers a été de $27,400 et la subvention du
ministère des Transports de $78,519.
M. Verreault: Cette année, il a été de
$85,000...
M. Lessard: L'an passé, il a été...
M. Verreault: Cette année, les usagers ont eu combien?
M. Lessard: Là, ce sont des prévisions, on
verra.
M. Verreault: Ah! le bilan, c'est vrai, excusez-moi. C'est parce
qu'il nous a mentionné ça tout à l'heure.
M. Lessard: Je n'ai malheureusement pas le bilan.
Le Président (M. Jolivet): 101?
M. Verreault: À 101, c'est un contrat
négocié. C'est pour acheter 40 camionnettes neuves. C'est
Boulevard Dodge Chrysler qui a acheté ça. Est-ce qu'il y a une
raison un peu particulière pour que ce soit un contrat
négocié?
M. Lessard: En fait, c'est que ce contrat avait
déjà été accordé en février 1980,
l'engagement 103, à Morissette Chrysler Plymouth Inc. qui était
le plus bas soumissionnaire.
M. Verreault: Ah boni Alors, pourquoi ne pas marquer...
M. Lessard: Le fournisseur s'est désisté. Le
ministère est allé au deuxième plus bas soumissionnaire.
Votre scandale est fini.
M. Verreault: Non. On aurait peut-être pu l'indiquer.
M. Lessard: C'était marqué, à part de
ça, non?
Le Président (M. Jolivet): 102?
M. Lessard: Ce n'est pas marqué?
Le Président (M. Jolivet): Oui, c'est marqué.
M. Lessard: C'est marqué et vous ne l'avez pas lu?
M. Verreault: Non, je n'ai pas eu le temps de le lire; on va trop
vite aujourd'hui.
M. Lessard: Ahl Excusez-moil
Le Président (M. Jolivet): 102? Non, je vous ai dit que
vous pouviez m'arrêter n'importe quand, monsieur.
M. Verreault: Peut-on avoir 30 minutes, non?
M. Cordeau: 102?
Le Président (M. Jolivet): 102, M. le député
de Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: Le fournisseur choisi, De Luxe,
Montréal...
Le Président (M. Jolivet): Pardon De Luc.
M. Cordeau: ...De Luc, est-ce une compagnie enregistrée,
incorporée, ou si c'est un individu? Ce n'est pas indiqué.
Ensuite de ça, la date de son incorporation et le montant des trois
autres propositions reçues, c'est-à-dire les deux
autres. Là, vous en avez trois, des propositions demandées
et des propositions reçues.
Le Président (M. Jolivet): Ce sera fourni. M. Lessard:
D'accord.
Le Président (M. Jolivet): 103? 104? 105? 106? 200?
201?
M. Verreault: À 201, il y a Québec Aviation
Limitée. Qu'est-ce qui fait que, d'une part, elle reçoit une
subvention d'appoint? Est-ce qu'il y a d'autres compagnies d'aviation qui
reçoivent des subventions? Les traversiers, ça va. C'est une
compagnie privée, Québec Aviation? En réalité, je
ne sais pas.
M. Lessard: Ce n'est pas clair. Dans ce cas, j'aimerais
vérifier, parce que les notes que je possède...
M. Verreault: Sont embarrassantes?
M. Lessard: Non, elles ne sont pas embarrassantes, mais c'est
parce qu'elles sont... En fait, Québec Aviation devait être
achetée le 1er juin. Elle était en faillite. Le gouvernement ne
voulait pas que ce soit vendu à des intérêts autres que
québécois, à l'Ontario, en particulier, par les
intérêts Austin Airways. Comme il n'y a pas eu de vente, elle a
accepté de continuer ses activités. Le ministère des
Transports a accepté de rembourser les frais excédentaires aux
revenus à la condition que Québec Aviation continue ses
activités du 30 novembre 1979 au 1er juin 1980.
M. Verreault: Elle va faire le même chantage cette
année, et vous allez donner une subvention.
M. Lessard: Non, parce qu'en fait il y a un contrat qui devrait
entrer en ligne de compte pour qu'elle puisse être achetée par le
regroupement d'autres compagnies.
M. Verreault: Quand cela est-il censé se faire? Il va
falloir attendre aux prochains crédits pour le savoir.
M. Lessard: J'ai un autre dossier en tête. Il y avait des
pourparlers pour regrouper trois compagnies, Air Brazeau, Québec
Aviation, etc., trois compagnies aériennes du Nord-Ouest. Il y a eu des
décisions qui ont été prises dernièrement. C'est en
négociation pour le règlement. Normalement, cela devrait
être réglé. C'est possible qu'actuellement le
problème soit réglé et que Québec Aviation fasse
partie d'un consortium qui comprend Air Brazeau, Québec Aviation et
LaSarre Air Service...
M. Verreault: Est-ce que c'est possible d'avoir le renseignement
hypothétique que vous nous donnez?
M. Lessard: C'est peut-être déjà fait.
M. Verreault: Si vous n'êtes pas au courant, imaginez qu'on
ne l'est pas plus!
M. Lessard: C'est le ministre des Transports.
M. Verreault: Vous ne faites plus partie du Conseil des
ministres?
M. Lessard: Oui, je fais partie du Conseil des ministres. Je vous
dis que c'est possible que la transaction soit faite actuellement. Il
appartiendra au ministre des Transports de l'annoncer, si ce n'est pas
déjà annoncé.
M. Verreault: Je peux déduire que je n'aurai pas de
réponse.
M. Lessard: J'ai l'impression que c'est annoncé dans le
Nord-Ouest, j'ai l'impression que cela est fait.
M. Verreault: Je ne suis pas plus avancé. Cela va.
M. Lessard: La décision a été prise.
M. Cordeau: M. le Président, à 105, j'avais une
question et vous avez passé.
M. Verreault: Ce sont des réponses floues.
M. Lessard: Je ne suis pas le ministre des Transports.
M. Cordeau: Aux Transports, 105.
M. Verreault: II est bon politicien, c'est vrai. Il faut lui
donner cela, il ne répond jamais aux questions.
M. Lessard: Je ne suis pas pas à pas le ministre des
Transports du Québec. Je ne vérifie pas ses annonces. Cela touche
particulièrement le Nord-Ouest québécois.
Le Président (M. Jolivet): On revient à 105.
M. Cordeau: Â 105, il y a un supplément qui a
été voté pour porter à $157,130 le coût des
travaux de réfection de la couche d'usure sur le pont de l'île
d'Orléans. Cela avait été accordé par
soumissions.
M. Lessard: Oui.
M. Cordeau: Est-ce que c'est le plus bas soumissionnaire qui l'a
eu? Vous pourrez me donner les renseignements plus tard. Comment se fait-il
qu'une somme additionnelle a été ajoutée, après
avoir accordé le contrat au plus bas soumissionnaire, parce qu'il peut
arriver parfois que le contrat ait été accordé au plus bas
soumissionnaire, mais que, par après, il arrive des ajouts et ainsi de
suite. Là, c'est peut-être le deuxième ou le
troisième soumissionnaire qui est pénalisé par le fait
même?
M. Lessard: Non, aucunement. Le contrat a été
accordé au plus bas soumissionnaire.
M. Cordeau: Oui, c'est très bien, en partant.
M. Lessard: Dans une soumission comme l'asphalte, où, par
exemple, il y a des travaux de voirie, c'est accordé selon une
soumission qui est donnée au prix unitaire.
M. Cordeau: D'accord.
M. Lessard: Comme l'évaluation des quantités a
été faite à l'été 1978, que le contrat a
été donné à l'automne 1979 et qu'il ne pouvait pas
faire son contrat à ce moment. La chaussée s'est
détériorée encore plus, de telle façon qu'il a
fallu qu'il en mette des quantités supplémentaires. À ce
moment-là, ce que vous faites, vous négociez avec des
entrepreneurs, on ne négocie même pas, on prolonge le contrat et
il doit faire le contrat au prix unitaire des soumissions.
M. Cordeau: Ce que je ne savais pas, c'est que le contrat avait
été accordé au prix unitaire et non à un prix
global.
M. Lessard: C'est ça.
M. Cordeau: Merci.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 202.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 203.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 204.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 205.
M. Verreault: Je pense qu'on est bon pour une secousse, M. le
Président.
Le Président (M. Jolivet): On va jusqu'où, à
la prochaine question?
M. Verreault: Les questions niaiseuses... Le Président
(M. Jolivet): Engagement 622? M. Verreault: Oui.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 622, M. le ministre.
Que veut dire le mot pédologique? "... contrat de service pour effectuer
les études pédologiques."
M. Lessard: C'est l'édude des sols. Pedos, sol; logos,
discours, discours sur les sols. (16 h 15)
Le Président (M. Jolivet): On s'en va à quel
numéro après?
M. Lessard: C'est d'origine grecque.
M. Cordeau: Pourrait-on savoir où on en est rendu?
Le Président (M. Jolivet): On était rendu à
622 d'un coup sec. Avez-vous d'autres questions, vous, entre-temps?
M. Cordeau: M. le Président, cela va.
M. Verreault: On ne parlera des contrats négociés.
On ne reviendra pas sur ça. Le ministre déteste que j'en
parle.
M. Lessard: C'est parce que vous n'avez rien à dire.
M. Verreault: Je disais tout à l'heure au début de
la commission que le ministère des Transports avait donné aux
députés ministériels des montants assez substantiels pour
les travaux des municipalités, puis que l'Opposition n'en a pas
reçu. Le ministre nous avait dit d'attendre à ce mois-ci, qu'on
verrait et que tout nous retomberait sur le nez. Malheureusement, on n'en a
pas.
M. Lessard: Le député est complètement
mêlé. 11 s'agit de travaux des chemins de colonisation.
M. Verreault: Oui, mais, M. le ministre, expliquez-nous comment
il se fait que vous avez dit...
M. Lessard: Cela ne sert à rien, M. le
député.
M. Verreault: Attendez au mois d'août. Avant de
chiâler, MM. les députés de l'Opposition, vous verrez, il
va y en avoir pour tout le monde. Le mois d'août arrive et on n'en trouve
pas.
M. Lessard: M. le Président, j'en perds mon grec.
L'année finit le 31 mars. Cela ne sert à rien, M. le
Président.
M. Verreault: Mais vous ne faites pas des travaux de voirie
l'hiver comme ça?
M. Lessard: Non, c'est pour ça.
M. Verreault: Raison de plus. Cela veut dire qu'il n'y en aura
pas du tout. Les entrées de $300,000,000 vous ont affecté, alors
c'est coupé. Mais, on s'est bien servi.
M. Lessard: Vous en parlerez à mon collègue, le
ministre de l'Agriculture.
Le Président (M. Jolivet): Est-ce qu'on est rendu à
800?
M. Verreault: C'est quand on peut le rejoindre...
M. Lessard: On ne fait pas comme Bona; on n'asphalte pas sur la
neige.
Le Président (M. Jolivet): Est-ce qu'on est rendu à
800?
M. Verreault: Où est-ce que monsieur...
M. Lessard: C'est exact, asphalter une rue avec un poteau de
téléphone au milieu.
M. Verreault: Engagement 800, ça va.
Le Président (M. Jolivet): Cela va. Engagement 801.
M. Verreault: C'est un contrat négocié de presque
$2,000,000, mais ça va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 802, c'est la
même chose, plus bas soumissionnaire; engagement 803, plus bas
soumissionnaire; engagement 804, 805.
Travail et Main-d'Oeuvre
On serait à Travail et Main-d'Oeuvre, engagement 300, PUE. Non,
commission de la santé et de la sécurité au travail.
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 600, PIJE.
M. Verreault: Rien de précis.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 601, PAT.
M. Verreault: Cela va. Vous pouvez aller à l'engagement
605.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 602. Engagement 605,
allez-y. Est-ce qu'il y a un engagement 605?
M. Verreault: Non, mais je suis rendu à Travaux
publics.
Le Président (M. Jolivet): Vous êtes rendu à
Travaux publics. Allez-y, arrêtez-nous.
M. Lessard: Ne vous gênez pas, M. le député
de Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: Moi, c'est à l'engagement 801, Transports, que
j'ai une question.
M. Lessard: D'accord, il faut marcher au rythme de l'Union
Nationale.
M. Verreault: C'est cochon, ça. Je n'accepte pas, M. le
Président, que le ministre m'ait repris l'autre fois parce que j'ai eu
le malheur de faire une blague stupide, je l'avoue.
M. Lessard: J'ai dit: Au rythme de l'Union Nationale.
M. Verreault: Mais, là, franchement, que le ministre
essaie de ridiculiser mon collègue de l'Union Nationale, je trouve
ça vraiment dégueulasse de faire de la personnalité avec
mon collègue de l'Union Nationale.
M. Lessard: C'est une personnalité sur le parti politique,
ce n'est pas sur l'individu.
M. Verreault: Vous savez, entre le père et le fils, il n'y
a pas grand différence.
Le Président (M. Jolivet): C'est pour ça qu'on
revient à l'engagement 801 des Transports.
M. Lessard: II y a une différence entre le père et
le fils.
Le Président (M. Jolivet): Qu'est-ce que vous avez comme
question?
M. Cordeau: Â l'engagement 801, c'est que dans la note
qu'on trouve à cet engagement, on dit que "l'entrepreneur est sur les
lieux et les travaux sont connexes à ceux qu'il exécute
présentement." Qui paie les travaux exécutés
présentement? Est-ce la même entreprise? Est-ce la continuation
d'un contrat déjà accordé?
M. Lessard: Voici, oui, c'est une continuation du contrat.
M. Cordeau: La même entreprise?
M. Lessard: La même chose que tantôt, mais seulement,
ils ont prolongé le contrat. Ce n'est pas une question de
quantité, mais ils ont prolongé le contrat.
M. Verreault: Mais la prolongation du contrat à
l'engagement 801, est-ce qu'elle est proportionnelle au contrat original ou si
cela a été négocié comme vous avez l'habitude de le
faire?
M. Lessard: Au même, en fait... Là, il faudrait que
je vérifie le contrat initial. Un instant, je dois l'avoir.
M. Cordeau: Quand on va tranquillement, on peut voir les
écueils qu'il y a en cours de route.
M. Verreault: C'est ça. De toute façon, ça
fait longtemps qu'on les a vus les écueils, ce sont les réponses
qui ne viennent pas. C'est: je prétends, je suppose, je crois,
j'espère.
M. Lessard: C'est à la suite d'une demande. Voici.
M. Cordeau: J'ai dit les écueils qu'il y a en cours de
route.
M. Lessard: Voici, M. le Président, j'ai les
réponses. Quand je viens pour répondre, vous ne voulez pas que je
réponde.
M. Verreault: Je pense qu'il va rentrer $300,000,000 de plus de
revenus.
M. Lessard: Les journalistes demandent des réponses, ce ne
sont pas juste des attaques. Alors, c'est un contrat...
M. Cordeau: C'est pour ça que je ne cours pas, mais je
sais où je vais.
M. Lessard: À la suite de soumissions publiques - c'est
exactement le même problème que tantôt - faites en
conformité avec la réglementation, il y a un contrat qui a
été accordé au plus bas soumissionnaire pour une somme de
$655,700. Les travaux étaient en voie d'exécution, naturellement,
et la municipalité du Lac Delage a demandé au ministère un
raccordement plus sécuritaire de l'avenue des Monts à la
1ère Avenue afin de réduire la pente verticale de 16% à
12%. Comme ces travaux étaient nécessaires, on a
négocié une prolongation des travaux selon le prix unitaire
fixé dans le contrat qui avait été accordé au plus
bas soumissionnaire. C'est de la bonne administration publique, ça.
M. Cordeau: Pour répondre à ce que M. le
ministre...
M. Lessard: Tandis que si on était retourné en
soumission, ç'a aurait pu coûter bien plus cher.
M. Cordeau: M. le Président, pour répondre à
l'allusion que M. le ministre faisait tantôt sur la lenteur de l'Union
Nationale, qu'il nous...
M. Lessard: Petit train va loin.
M. Cordeau: ... laisse une chance jusqu'au printemps et on sera
au fil d'arrivée avec le parti péquiste lors des prochaines
élections.
M. Lessard: Bravo, petit train va loin.
Le Président (M. Jolivet): Engagement 200, Travaux
publics.
M. Verreault: Cela peut être prometteur quand même,
mais c'est bon à entendre. Cela prouve une chose, que le gouvernement et
l'Union Nationale vont rester dans l'Opposition.
M. Cordeau: II va falloir qu'il y en ait un en
arrière.
Travaux publics et Approvisionnements
Le Président (M. Jolivet): Donc, on était rendu
à 200. Travaux publics et
Approvisionnement.
M. Verreault: C'est votre chèque de paie, M. le
Président?
Le Président (M. Jolivet): Non.
M. Verreault: Ce sont peut-être les subventions au
transport que nous n'avons pas reçues.
Le Président (M. Jolivet): 200. 300?
Une voix: Le plus bas soumissionnaire.
M. Lessard: Vous êtes bien trop bien soignés.
Le Président (M. Jolivet): 400?
M. Verreault: M. le Président, je veux vous reprendre.
M. Cordeau: On n'est pas tenu de...
M. Verreault: Le plus bas soumissionnaire? Vous faites erreur,
c'est une subvention.
Le Président (M. Jolivet): 300, Travaux publics et
Approvisionnement.
M. Lessard: Un instantl
M. Verreault: C'est au Travail et à la Main-d'Oeuvre.
Le Président (M. Jolivet): Non, on n'est pas au Travail et
à la Main-d'Oeuvre. On est aux Travaux publics et à
l'Approvisionnement et c'est le plus bas soumissionnaire conforme.
M. Verreault: II y a un manque de coordination dans le
gouvernement de ce temps-ci.
Le Président (M. Jolivet): On est rendu aux Travaux
publics et à l'Approvisionnement, 400.
M. Lessard: Moi, je le suis, M. le Président.
M. Verreault: On est à 400 déjà? Mon Dieu!
C'est formidable! Cela ne fait pas cher l'heure.
Le Président (M. Jolivet): 401?
M. Verreault; Cela ne fait pas cher l'heure, M. le
Président. C'est $25 l'heure le travail aujourd'hui.
M. Cordeau: Non, c'est à temps et demi.
Le Président (M. Jolivet): Contrat négocié,
800?
M. Verreault: À 400, contrat négocié.
Soumissions sur invitation à 401. À 800, contrat
négocié.
Le Président (M. Jolivet): Donc, la page suivante, c'est
l'ajournement.
M. Verreault: C'est l'ajournement, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Sine die.
M. Verreault: Bonnes vacances, bonne campagne électorale.
J'espère avoir le plaisir de siéger de nouveau avec vous.
Le Président (M. Jolivet): C'est ajourné sine die,
mais je crois que la prochaine séance a lieu le 30 octobre, M. le
ministre?
M. Lessard: Quand finit la chasse à l'orignal?
M. Cordeau: Cela nous mène au jeudi 30 octobre, je
crois?
Le Président (M. Jolivet): Notre prochaine rencontre aura
donc lieu à 9 h 30 le jeudi 30 octobre.
Fin de la séance à 16 h 23