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(Dix heures onze minutes)
Le Président (M. Parent, Bertrand): À l'ordre, s'il
vous plaît! Je déclare la séance de la commission de
l'aménagement et des équipements ouverte. Je rappelle le mandat
de la commission pour ce matin: la vérification des engagements
financiers du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche
pour les mois d'août à décembre 1987. M. le
secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements.
Le Secrétaire: Non, M. le Président, il n'y a pas
de remplacement.
Préliminaires
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je rappelle aussi les
ententes qui ont été conclues par le comité directeur,
c'est-à-dire qu'il y a six heures consacrées aux engagements du
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche pour la
période du mois d'août au mois de décembre 1987, trois
heures aujourd'hui, c'est-à-dire de 10 heures jusqu'à 13 heures
et trois heures demain, après la période de questions
jusqu'à 18 heures. Les engagements qui n'auront pas été
appelés à l'intérieur de ce bloc de six heures seront
considérés comme ayant été vérifiés,
selon les ententes qui avaient été convenues.
Il y a aussi le dépôt des réponses qui a
été fait et qui vous a été acheminé depuis
les dernières semaines. Est-ce qu'il y a des questions d'abord
concernant les réponses qui vous ont été
acheminées?
M. le député de Drummond avait aussi quelques
éclaircissements à apporter concernant des discussions qui ont eu
lieu à la dernière rencontre. M. le député.
M. Saint-Roch: Oui, M. le Président, à la
dernière rencontre que j'avais eu le plaisir de présider, un
point avait été soulevé par Mme la députée
de Johnson et par M. le député de Dubuc concernant la
responsabilité du ministre responsable à répondre aux
engagements impliquant le Service des achats. On s'était engagé
à transmettre le problème à la commission de
l'Assemblée nationale qui a statué. Si vous me permettez, je vais
donner la réponse qui m'est parvenue de M. le président Pierre
Lorrain.
C'est: "Entente sur la procédure des engagements financiers,
suite au comité directeur du 1 er décembre 1987. "Relativement
à la question de la responsabilité d'un ministre sectoriel, lors
de la vérification des engagements financiers impliquant le service des
achats du gouvernement, M. Gratton (Gatineau) fait état de l'entente
intervenue et propose à la commission d'entériner la
procédure qui suit: Le ministre sectoriel répond à la
question avec l'aide, si nécessaire, des fonctionnaires de son
ministère. Si le ministre n'est pas en mesure de répondre
à la question concernant le Service des achats, il prendra avis de
ladite question, et ce, conformément aux dispositions de l'article 26
des règles de fonctionnement concernant la vérification des
engagements financiers. Il demandera alors aux fonctionnaires compétents
de lui préparer une réponse qu'il transmettra, par la suite, au
secrétaire de la commission concernée qui la fera parvenir aux
membres de la commission. Cette motion a été adoptée.
"
Mme Juneau: Est-ce qu'on pourra avoir une copie, M. le
vice-président?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Avec plaisir. Copie
est déposée. Est-ce qu'il y a " d'autres questions concernant le
dépôt de documents ou le suivi des dossiers antérieurs?
Cela va?
J'appelle donc les engagements financiers du ministère. Nous
allons donc débuter par le mois d'août 1987.
Mme Juneau: Simplement...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: M. le Président, il y a eu une entente pour
qu'on fasse le loisir ce matin, compte tenu que je dois m'absenter de
l'Assemblée nationale demain. Mon collègue de Dubuc fera chasse
et pêche tout de suite après. Je vais prendre un temps pour le
loisir. Je pense qu'il y a eu une entente avec les gens de chez vous
M. Picotte: M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, M. le
ministre.
M. Picotte: Je n'ai vraiment pas d'objection à ce genre de
procédure, sauf que je demanderais à Mme la députée
de Johnson de nous donner à l'avance les points, étant
donné que nous, cela se suit par ordre et pour ne pas retarder le
processus en ce sens qu'on a de la faune et on suit...
Mme Juneau: Regardez, on va les nommer, si vous me permettez, M.
le ministre. On va nommer le numéro de l'engagement qui est le
loisir...
M. Picotte: C'est ça.
Mme Juneau:... qui est mon domaine à moi. On va faire tout
le loisir et mon collègue fera
les siens.
M. Picotte: C'est ça. Mais s'il y avait moyen de savoir au
juste si vous avez des numéros d'engagements...
Mme Juneau: Oui.
M. Picotte:... mes fonctionnaires pourraient préparer les
papiers à cet effet et on gagnerait du temps. En tout cas, je
vous...
Mme Juneau: Vous allez avoir vos réponses d'avance,
d'accord.
M. Picotte: Bien, les réponses... Je suis obligé de
vous les donner avec ce qu'il y a là...
Mme Juneau: Tout ce qui est le loisir, l'engagement 36,
l'engagement 37, en fait, tout ça.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Ce qu'on pourrait
faire dans cet esprit et dans le but de faciliter la tâche de part et
d'autre, c'est énumérer et identifier immédiatement, mois
par mois, Mme la députée de Johnson, les engagements que vous
avez l'intention de traiter. Alors, pour le mois d'août 1987, vous allez
traiter des engagements...
Mme Juneau: L'engagement 36.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 36,
oui.
Mme Juneau: L'engagement 37.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
Mme Juneau: L'engagement 38...
Le Président (M. Parent, Bertrand): D'accord.
Mme Juneau:... pour septembre.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour septembre 1987,
on va traiter de...
Mme Juneau: Pardon, les engagements 26, 27 et 28 qui sont tous,
en fait, les mêmes engagements.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 26,
27, 28 et 29.
Mme Juneau: L'engagement 29, c'est cela. Ensuite, l'engagement
30.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
Mme Juneau: Ensuite, l'engagement 31.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
Mme Juneau: Après ça, on va aller à
l'engagement 34.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Du mois d'octobre?
Mme Juneau: Septembre encore, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Septembre,
l'engagement 34, oui, cela va.
Mme Juneau: Ensuite, les engagements 36 et 37.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
Mme Juneau: Après, on va passer au mois d'octobre, aux
engagements 28 et 29.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
Mme Juneau: Cela ne veut pas nécessairement dire qu'on va
questionner sur tous ces engagements-là.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Non, on se
comprend.
Mme Juneau: Je veux dire que je nomme ceux qui...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Ceux qui
relèvent de votre...
Mme Juneau:... relèvent de ma responsabilité,
d'accord? Ensuite, on ira en novembre,
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour octobre, on
s'entend. Ce sont seulement les engagements 28 et 29.
Mme Juneau: C'est exact.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est exact. Le mois
novembre 1987...
Mme Juneau: En novembre, on ira à l'engagement 13.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 13,
oui.
Mme Juneau: Ensuite...
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est le mois
de...
Mme Juneau: Attendez, juste...
M. Picotte: De toute façon, M. le Président, je
pense qu'on en a assez. On pourra compléter
un peu plus tard.
Mme Juneau: Oui? Cela va aller?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Le mois de
décembre... Il y aura juste...
M. Picotte: C'est cela, oui, pour gagner du temps. C'est
uniquement pour demander aux fonctionnaires d'être prêts avec les
papiers de réponses au lieu de retarder, d'alourdir le processus.
Mme Juneau: Comme vous voulez, M. le ministre.
Vérification des engagements
Loisir Août 1987
Le Président (M. Parent, Bertrand): Voilà. Nous
commençons donc avec le mois d'août 1987 et j'appelle, dans ce
même esprit, l'engagement 36. Mme la députée de
Johnson.
Mme Juneau: Je vous remercie, M. le Président. C'est une
subvention au Mouvement québécois des chantiers. Je sais que cela
revient à l'année dernière; on l'a eue aussi. Je voudrais
savoir si le ministre pourrait me dire combien de... Est-ce que c'est 87 000 $?
Est-ce que c'est autant que l'année dernière? Est-ce qu'il y a eu
une majoration du coût de l'année dernière, M. le ministre,
premièrement?
M. Picotte: En 1987-1988, il y avait eu un montant de 73 755 $
pour le Mouvement québécois des chantiers qui gère le
programme. Cette année, on parle de. 87 000 $. Donc, il y a eu une
majoration...
Mme Juneau: Oui.
M. Picotte:... tout près d'une douzaine... 17 000 $...
Mme Juneau: C'est à peu près l'indexation, un petit
peu plus.
M. Picotte:... selon les besoins de l'organisme.
Mme Juneau: Oui. Votre équipe d'animation comporte combien
de membres? Est-ce que c'est vraiment pour aider les jeunes, ça? C'est
l'équipe d'animation. Combien de membres composant l'équipe
d'animation?
M. Picotte: On me dit que, cette année, il y a le
même nombre de membres dans l'équipe d'animation que l'an dernier.
Il s'agit de six membres.
Mme Juneau: Est-ce que ce sont des permanents, M. le
ministre?
M. Picotte: À temps plein. Ce sont des permanents à
temps plein.
Mme Juneau: M. le Président, excusez, je suis
obligée de m'adresser à... Pardon?
M. Picotte: Ce sont des permanents à temps plein.
Mme Juneau: En poste à Québec?
M. Picotte: Ce sont des gens à temps plein.
Mme Juneau: Oui?
M. Picotte: Qui sont en poste uniquement à
Québec? À Montréal? C'est cela, ils sont tous
à
Pierre-de-Coubertin à Montréal où est situé
le Regroupement Loisir-Québec.
Mme Juneau: D'accord. Cela fait six membres; cela ne fait pas
bien cher de la personne. Ils n'ont pas des gros salaires.
M. Picotte: Cela répond aux besoins de l'organisme.
Mme Juneau: Combien de jeunes ont participé cette
année, M. le ministre?
M. Picotte: On me dit que cette année, en tout et partout,
je pourrais vous donner ces détails. Depuis son installation, le
programme Chantiers de jeunes bénévoles a donné lieu
à 160 chantiers, a rejoint 2000 jeunes, a permis un investissement de
275 000 heures de travail bénévole de la part des participants,
soit l'équivalent d'une masse salariale d'environ 200 000 $. La
contribution du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche a
été de 2 800 000 $ pour le programme, depuis le début.
Pour les principales activités en 1987-1988, il y a eu 49 projets
reçus; 28 ont été subventionnés; 16 projets ont
été refusés et 5 projets ont été
abandonnés, il y avait 374 participants.
Mme Juneau: Est-ce qu'il y a beaucoup plus de projets ou si le
programme est moins bien suivi que par les années passées? Est-ce
que le nombre de projets et de participants va en augmentant par rapport aux
années antérieures?
M. Picotte: On me dit que les demandes sont à peu
près les mêmes. Une demande nous a été
acheminée à l'effet de pouvoir hausser les budgets concernant
Chantiers de jeunes bénévoles. J'en ai fait part à mes
collègues et nous verrons si les crédits vont nous permettre,
pour la prochaine année, d'arriver avec une augmentation du budget de
Chantiers de jeunes bénévoles. Mais, en général,
cela répond aux besoins de
l'organisme. Comme vous pouvez le constater, à la lumière
des projets que nous avons reçus, soit 49 projets dont 28 ont
été subventionnés, il y a généralement une
vingtaine de projets pour cette année qui n'ont pu être
acceptés...
Mme Juneau: Est-ce par manque de finance ou si c'est le projet
qui ne fonctionnait pas?
M. Picotte: Cela peut être par manque de finance dans
certains cas. Cela peut aussi être non conforme aux objectifs du
programme comme tel. Mais ce sont 16 projets, comme vous le voyez, qui ont
été refusés sur 49 et 5 projets ont été
abandonnés. Évidemment, 28 ont été faits.
Mme Juneau: D'accord. Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant l'engagement 36 du mois d'août 1987?
Mme Juneau: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Donc, l'engagement 36
est considéré comme vérifié. J'appelle l'engagement
37. Mme la députée de Johnson.
Mme Juneau: J'aimerais savoir si le ministre peut nous dire si le
montant de 600 000 $ de subvention à la Corporation municipale de
Trois-Pistoles, pour la réalisation des travaux de recouvrement d'une
piscine extérieure, est dans le cadre du programme PADEL?
M. Picotte: D'abord, il me semble important de vous dire que
c'est le recouvrement du bassin de la piscine extérieure de 25
mètres afin de permettre à la population de la MRC des Basques,
et de façon plus spécifique à celle de Trois-Pistoles, de
profiter en toute saison d'une telle infrastructure, puisqu'il n'existe aucun
équipement de ce genre sur le territoire de la MRC.
Mme Juneau: Oui, mais je vous ai demandé si c'était
un PADEL, M. le ministre?
M. Picotte: Oui, j'y arrive. Oui, c'est à
l'intérieur de PADEL
Mme Juneau: C'est un PADEL.
M. Picotte: Oui, et en collaboration avec l'OPDQ.
Mme Juneau: Avec l'OPDQ. M. Picotte: C'est cela.
Mme Juneau: Quelle est la part de PADEL là-dedans?
M. Picotte: Un montant de 150 000 $ en 1987-1988; la part de
l'OPDQ est de 250 000 $. | Pour l'année qui vient, le ministère
du Loisir, de la Chasse et de la Pêche ne donnera pas d'argent et l'OPDQ
donnera 200 000 $.
Mme Juneau: D'accord. Cela veut-il dire qu'on va retrouver cet
engagement à l'OPDQ?
M. Picotte: Sans aucun doute. C'est un transfert de fonds chez
nous. On ne retrouvera pas cela à l'OPDQ. On retrouve cela ici puisque
c'est un transfert de fonds.
Mme Juneau: J'aimerais que vous m'expliquiez, M. le ministre,
étant donné qu'une partie vient de l'OPDQ et qu'une autre partie
vient de chez vous, et qu'on a 600 000 $, on pense finalement que c'est un
programme qui vient directement de chez vous. Mais vous le savez parce que
c'est vous qui le recevez mais, comme il n'est pas plus détaillé
qu'il faut, il est difficile pour nous de savoir quelle est la part respective
de chacun et, parce qu'on est là pour fouiller les engagements
financiers - c'est notre travail -j'aurais préféré que la
part venant de chez vous et celle venant de l'OPDQ soient listées. Je ne
sais pas s'il serait possible pour vous de faire cela afin de nous aider
à faire notre travail, finalement.
M. Picotte: M. le Président, je dois répéter
ce qu'on a déjà dit, je pense, à votre
prédécesseur qui présidait. C'est un problème de la
commission. Ce n'est pas un problème de celui qui vous parle. À
partir de ce moment, c'est peut-être un peu pour cela que les engagements
financiers sont là, pour qu'on s'interroge de part et d'autre et qu'on
sache quelle est la part de tel organisme plutôt que de tel autre, de tel
ministère plutôt que de tel autre. Mais, c'est un problème
de la commission auquel je ne peux répondre.
Mme Juneau: II faudrait demander cela au secrétaire de la
commission d'abord, pour savoir la raison pour laquelle on n'est pas en mesure
de connaître la part de chaque ministère dans cela. Je ne vous
cache pas que je trouvais cela beaucoup 600 000 $ pour PADEL quand on compare
cela aux autres municipalités.
M. Picotte: Je dois vous dire que je ne l'aurais pas
accepté si cela avait été pris dans PADEL uniquement.
Je pense que, quand on comprend bien le rôle de l'OPDQ et du Fonds
de développement régional, c'est pour venir en aide dans ces cas.
Je dois vous dire que, entre autres, bon an mal an l'OPDQ fait des transferts
de fonds chez nous de l'ordre 10 000 000 $, 12 000 000 $ à 15 000 000 $.
C'est la raison pour venir bonifier certains projets en régions, pour
développer les
régions. C'est pour cela que, si la collaboration de mon
ministère dans ce projet avait été demandée,
uniquement dans le cas de PADEL, à 600 000 $, je me serais vu dans
l'obligation de le refuser.
Mme Juneau: Me diriez-vous, M. le ministre, si c'est un PADEL de
cette année ou de l'année dernière, 1986-1987?
M. Picotte: C'est un PADEL 1987-1988, 150 000 $.
Mme Juneau: Oui. Les travaux ont-ils tous été
réalisés avant le 31...
M. Picotte: J'imagine qu'ils seront terminés le 31. Je ne
sais pas où en est l'état des travaux. Peut-être
faudrait-il s'informer auprès des gens de Trois-Pistoles.
Chose certaine, Mme la députée, c'est que si les gens de
Trois-Pistoles ne nous ont pas présenté des factures avant le 31
mars, ils ne seront pas payés.
Mme Juneau: J'ai hâte de voir cela.
M. Picotte: Quand bien même vous auriez hâte de voir
cela, c'est ainsi que cela se passe dans tout le Québec, depuis des
années, sous tous les gouvernements. Il faut à tout prix que ce
soit avant le 31 mars, c'est une règle comptable que je ne peux pas
changer.
Mme Juneau: Oui. Je suis d'accord avec cela. Mais ordinairement,
les ministres payaient leur PADEL. Ils leur accordaient leur PADEL avant
octobre, novembre et décembre. C'est cela la différence. Vous ne
semblez pas saisir cela.
M. Picotte: Pas toujours, madame. Mme Juneau: M. le
ministre.
M. Picotte: On pourrait vous donner des exemples
là-dessus. On étudiera les crédits bientôt et on
pourra en parler abondamment. Je pourrai vous donner des exemples. Je vous
prierais d'être prudente jusqu'au moment où on discutera, de
façon libre, des crédits. Je pense qu'après cela, vous
pourrez tirer les conclusions. Si vous avez raison, à ce
moment-là, vous pourrez vous tirer en l'air comme vous voudrez bien le
faire. Mais soyez donc prudente jusqu'à l'étude des
crédits. On a regardé cela sur une période de cinq
à dix ans en arrière. J'ai l'impression que ce n'est pas si pire
que cela. Dans certains cas, c'est mieux que c'était. Mais on pourra
faire tout le ménage là-dedans...
M. Juneau: Oui. C'est pour cela que vous avez reconnu, au mois de
décembre, que vous étiez en retard pour payer vos PADEL. Vous
l'avez reconnu quand je vous ai interrogé au début de
décembre.
M. Picotte: Oui, Mme la députée, parce que je suis
franc, j'ai reconnu que j'étais en retard. Ce qu'ils n'oublient pas, par
exemple, parce que si vous aviez poussé votre question plus loin en
demandant si j'étais le seul ministre à être en retard,
j'aurais pu vous répondre à la question additionnelle. Mais j'ai
voulu me mêler de mes affaires. J'ai répondu à la question
que vous m'adressiez. Mais demandez-moi, si on regarde tout ce qui s'est
passé depuis cinq à dix ans, si tous les ministres ont
été plus vîtes ou à temps ou en retard, et on fera
la liste de ceux qui, pour vous, vous paraissaient être en retard.
À ce moment-là, vous réaliserez que ce n'est pas
uniquement celui qui vous parle qui a accepté cela et vous verrez ceux
qui étaient peut-être trop vites. Mais des trop vites, je n'en
ai pas connus chez nous.
Mme Juneau: Oui. Mais je n'ai pas à interroger les autres
ministres. J'ai à vous interroger, vous. Et je vous parle de vos
dossiers. C'est ce que je veux savoir.
M. Picotte: Avec tout le respect que je vous dois, Mme la
députée de Johnson, je suis entièrement d'accord pour dire
que vous n'avez pas à interroger les autres ministres. Mais moi, j'ai
à répondre de l'administration générale de ces
programmes. Vous comprenez bien que je ne suis pas obligé d'ignorer ce
qui s'est fait antérieurement. On se base toujours un peu sur ce qui
s'est fait au cours des années précédentes.
Mme Juneau: Je suis d'accord.
M. Picotte: Compte tenu de cela, pour qu'il y ait une
continuité, parce que souventefois si on ne tient pas compte de
l'année antérieure, vous allez nous dire qu'il n'y a pas de
continuité dans nos programmes, mais, compte tenu de tout cela...
Mme Juneau: M. le ministre...
M. Picotte:... je pense que quand on brossera le tableau, ce
n'est pas si mal de part et d'autre, on verra qu'on peut mettre les points sur
les "i" un peu partout. (10 h 30)
Mme Juneau: Anciennement, on avait les PADEL aux environs du mois
d'août. Cela donnait la chance à nos municipalités qui
avaient des terrains de tennis ou des terrains de soccer ou quelque chose du
genre de pouvoir faire les travaux avant que la terre ne gèle. Vous le
savez très bien. Cela ne donne rien de s'enguirlander ce matin. C'est
cela. J'aurais souhaité que, pour cette année, compte tenu que
vous avez reconnu que vous étiez en retard parce que... Je comprends que
vous avez beaucoup d'ouvrage. Je ne disconviens pas de cela. Mais vous
avez reconnu
que vous étiez en retard cette année à cause du
nombre, pour toutes sortes de raisons. Je pense que si vous aviez compris les
municipalités qui n'étaient pas capables d'accomplir leurs
travaux, si vous aviez donné la chance au moins que, quand le contrat
est signé, vous savez bien qu'une municipalité qui s'engage avec
un entrepreneur à exécuter des travaux dans PADEL, ils vont les
faire leurs travaux. Ils ont signé un contrat avec l'entrepreneur. Ils
ont été en règlement d'emprunt parce que ce sont de
petites municipalités qui n'ont pas de budget. Je défends les
petites municipalités dans cela. J'en ai chez nous, on est 35 petites
municipalités.
M. Picotte: Mais, M. le Président. Mme Juneau: Je
voulais juste terminer. M. Picotte: Vous auriez pu continuer.
Mme Juneau: Je voulais juste dire que je ne parle pas seulement
pour mon comté. Je parle pour l'ensemble des comtés du
Québec. Je prends ma collègue de Mégantic-Compton, je
pense qu'elle en a 53 municipalités...
Une voix: II y en a 49.
Mme Juneau: C'est 48? Une voix: C'est 41.
Mme Juneau: Bon, 41. Elle en a beaucoup elle aussi et je trouve
cela... Elle ne doit pas être en mesure de dire que toutes ces petites
municipalités étaient en mesure de réaliser les travaux
pour lesquels elle avait demandé un PADEL Je pense qu'il aurait pu y
avoir, du côté du ministre, une certaine tolérance, non pas
que les contrats ne soient pas signés ou les travaux commencés,
mais vous comprendrez qu'ils ne sont pas en mesure de terminer leurs travaux
pour le 31. Ils vont perdre l'espoir que vous leur aviez donné en leur
accordant les subventions que vous leur aviez accordées. C'est facile de
dire à quelqu'un: On va vous donner 50 000 $. Après cela, on leur
retire leurs subventions et, vous le savez, dans des petites
municipalités, il n'y a même pas d'élément de base
en cela. Je suis persuadée qu'il n'y a pas de terrain de balle dans les
petites municipalités. Il n'y a même pas un terrain de soccer.
À ce moment-là, il me semble que vous auriez pu, compte tenu,
toujours, qu'on était en retard, leur accorder le pouvoir de terminer
leurs travaux avec des contrats signés.
M. Picotte: Je pense qu'à moins que la
députée de Johnson ne comprenne pas le processus d'aucune
façon, elle a fait tout ce verbiage...
Mme Juneau: M. le ministre, soyez donc...
M. Picotte:... pour démontrer que c'est accepté
chez nous, ce qu'elle disait. Vous savez il n'y a rien. Ce n'est pas un
mystère dans l'air, M. le Président. Dès qu'on a
accepté un projet... Prenons un cas précis: la
municipalité X, qui accepte un projet, qui va en soumissions publiques,
qui signe un contrat. Ce que nous faisons chez nous, c'est qu'on dit à
la municipalité: Les dépenses que vous avez encourues, si elles
sont faites partiellement avant le 31 mars, voulez-vous s'il vous plaît,
pour les règles comptables, nous envoyer vos factures de ce qui est
fait.
Laissez-moi finir. Vous allez comprendre. C'est parce que vous ne me
laissez jamais finir et vous ne comprenez pas. On dit: Voulez-vous nous envoyer
les factures de ce que vous avez d'engagé, de dépensé, et
on va vous payer au prorata de ce qui est dépensé. Le ministre se
tourne de bord, parce que le ministre doit être aussi logique avec
lui-même. Il dit: Maintenant, j'accepte que ce projet - il peut accepter
que ce projet, s'il est déjà enclenché - puisse se
poursuivre sur l'autre année. Il paie avec son budget de l'autre
année. Il n'y a pas de mystère là-dedans. Il n'y a pas
d'aréna à moitié construite. Il n'y a pas de piscine
à moitié construite. Il n'y a rien d'à moitié. Tout
ce qu'on demande aux gens, c'est: Fournissez-nous pour des règles
comptables... Comme cela se produit dans les autres municipalités. Ils
comprennent cela.
La plus belle preuve, c'est que personne, à peu près, ne
nous en fait grief parce qu'ils comprennent aussi qu'ils ont à respecter
un budget qui oeuvre dans le même cadre, dans le même domaine. Ce
n'est pas compliqué. Il y a des municipalités au Québec,
et je dois dire cela, suffisamment responsables qui, lorsque je leur ai
annoncé au mois d'octobre qu'elles avaient obtenu un projet pour lequel
elles avaient fait la demande, nous ont dit: M. le ministre, on est capables de
le faire. On va le faire. Merci beaucoup. Elles l'ont fait. Il y a d'autres
municipalités qui ont regardé cela et, au bout de trois semaines,
un mois, nous ont dit: Compte tenu de toutes sortes de circonstances, on ne
peut pas le faire. Mais, pourrait-on, par exemple, bénéficier
d'un autre projet qu'on a fait chez nous? Dans certains cas, on s'est assis
avec elles, ces municipalités, et on a accepté de dire: On vous
avait donné le projet et vous ne serez pas capables de le faire; on
passe à l'autre projet que vous aviez demandé et que, vous
êtes capables de faire.
Elles l'ont fait. Somme toute, un peu partout, cela ne cause pas trop de
problèmes aux gens. Mais, j'ai accepté, de fait, de dire que
toutes les procédures administratives faisaient en sorte que cela nous
menait beaucoup trop tard pour donner l'acceptation d'un projet. Cela a
été beaucoup trop tard en ce qui me concerne. Quelques-uns de mes
collègues précédents l'ont fait de la même
façon que moi, beaucoup trop tard, et c'est un constat
général parce qu'on est
là pour accepter des projets, non pas pour en refuser. Compte
tenu de tout cela, j'ai pris la précaution, pour une première
fois, l'année passée, de faire adopter ce programme-là
pour deux ans. Si bien que cette année, au début de juin, on va
donner tous les projets à tout le monde. On va accepter les projets.
Il y a probablement des municipalités qui, pour toutes sortes de
raisons, des règlements d'emprunt, des ci, des ça, vont se
retrouver au 31 mars de l'an prochain à me dire: On n'a pas pu le faire.
Et il va encore y avoir des questionnements là-dessus. Mais il faut se
dire, M. le Président, qu'il y a une part de responsabilité de
tout le monde là-dedans. Il y a une part de responsabilité du
ministère avec les règles qu'il doit observer. Il y a une part de
responsabilité des municipalités avec les règles qu'elles
doivent observer. Il y a même une part de responsabilité des
députés parce que tous les députés, ou à peu
près, parlent avec celui qui vous parle, M. le Président - et
vous le savez très bien - pour demander des projets dans leur
comté, pour qu'on réalise des projets dans leur comté. Je
pense qu'il y a une responsabilité du député voulant qu'un
député qui accepte et qui me dit: Merci d'avoir accepté un
terrain de balle au mois d'octobre ce député-là aurait
dû, lui aussi, se questionner sur la faisabilité parce qu'il a
été le lien direct entre la municipalité...
Mme Juneau: M. le ministre...
M. Picotte: Je vais terminer. Je vous ai laissée terminer
tantôt. Vous m'avez dit que vous n'aviez pas terminé. C'est
à mon tour de vous dire cela, d'accord.
Alors, j'imagine...
Mme Juneau: J'espère que vous ne prendrez pas une heure et
demie.
M. Picotte: M. le Président, je vais prendre le temps que
vous avez pris. Si cela ne vous fait rien, je pense qu'un ministre n'a pas
moins ni plus de temps qu'un autre. Un député vis-à-vis un
autre député a le même temps en commission, M. le
Président. C'est ce que j'ai cru comprendre dans nos règles.
Mme Juneau: Mais en Chambre, les réponses sont
limitées.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On va s'en tenir, s'il
vous plaît... M. le ministre. Mme la députée on va juste
s'en tenir à l'engagement financier.
M. Picotte: C'est cela. Je veux terminer, M. le Président,
en disant qu'il y a un problème de responsabilité du
député aussi qui fait le lien avec la municipalité, qui
parfois vient voir les gens de mon bureau pour leur demander: Accor-deriez-vous
tel projet à tel autre? Il faudrait bien aussi que le
député sache que lorsqu'il me recommande un projet au mois
d'octobre pour faire un terrain de balle, il ne faut pas que ce même
député parle des deux côtés de la bouche en
même temps pour me reprocher, quelques mois après, le projet qu'il
m'a recommandé. Parce que, lorsque l'on fait cela, M. le
Président, savez-vous ce que l'on risque? On risque de ne plus avoir de
crédibilité, ni aux yeux de la municipalité, ni aux yeux
du ministre. M. le Président, savez-vous ce que cela veut dire pour les
projets futurs que de ne pas avoir de crédibilité? Cela signifie
que je devrai faire d'autres vérifications ailleurs si je ne peux pas me
fier à la parole du député. C'est ce que cela veut dire
tout simplement. Ce n'est pas plus compliqué que cela.
Mme Juneau: Pour se fier à la parole du ministre,
qu'est-ce qu'on va faire?
M. Picotte: La parole du ministre est là, M. le
Président, et elle a été signée et c'est une
lettre. C'est non seulement une parole, c'est un engagement juridique. Mme la
députée devrait savoir que toute lettre signée par un
ministre est un engagement juridique hors de tout doute. Et cela est
écrit. Les gens le savaient au moment où je l'ai signée.
Qu'elle vienne me démontrer ici, en commission, que j'ai changé
des dates, que j'ai envoyé des lettres au mois d'octobre et que j'ai
marqué la date du mois de juillet dessus. À ce moment-là,
elle viendra entacher ma crédibilité.
Mme Juneau: On s'égare, M. le ministre, on
s'égare.
M. Picotte: Non, on ne s'égare pas.
Mme Juneau: Est-ce qu'on peut continuer le questionnement, s'il
vous plaît?
M. Picotte: On essaie de faire ensemble...
Mme Juneau: Je voudrais vous demander, compte tenu du
PADEL...
M. Picotte: En répondant à des questions,
M. le Président, on essaie de faire en sorte que le monde ne soit
pas égaré et perdu, mais qu'il sache de quoi il parle. C'est
cela.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous
avez d'autres questions, Mme la députée de Johnson?
Mme Juneau: Oui, certainement. Je me demande si je peux.
Le Président
(M. Parent, Bertrand):... sur
l'engagement 37? Oui, allez-y.
Mme Juneau: Je voudrais savoir, compte tenu de ce que le ministre
vient de dire... Je lui
ai possé la question aussi en Chambre. Compte tenu que les
travaux ne seront pas terminés... Vous dites que ces
municipalités-là auront le loisir - qu'il n'y aura pas une
aréna qui va rester à moitié faite - de terminer - loisir
- auront la possibilité de terminer l'année prochaine.
Pouvez-vous nous dire, à ce moment-là, en plus de garantir
à ces municipalités qui ont commencé un travail, si elles
vont avoir la possibilité que d'autres municipalités puissent se
joindre à elles? Parce que cela va prendre des crédits
supplémentaires pour le PADEL à ce moment-là si on a tous
ceux de l'année dernière et tous ceux de cette année.
Est-ce que vous allez augmenter le PADEL pour l'an prochain?
M. Picotte: M. le Président, le problème du
ministre est d'administrer le programme PADEL. Si madame a quelque chose
à dire sur l'administration, qu'elle le dise! Mais ce n'est pas à
elle à dire au ministre s'il doit y avoir plus d'argent là-dedans
ou s'il doit y en avoir moins, si on doit les reporter ou pas. Le ministre
prend ses responsabilités à ce moment-là.
Mme Juneau: Je vous ai posé une question, M. le ministre.
Je ne vous ai pas insulté. Tâchez donc de répondre de la
même façon.
M. Picotte: Je réponds à votre question. C'est mon
problème et laissez-moi donc prendre mes responsabilités. Quand
elles seront prises, on vous en fera part et vous ferez des commentaires
négatifs ou positifs. Ce sera votre problème. Mais c'est mon
problème à moi et j'entends...
Mme Juneau: Vous êtes ici pour répondre aux
questions.
M. Picotte: J'ai répondu. Prenez cela comme
réponse.
Mme Juneau: Comme une réponse? M. Picotte: C'est
cela. Voilà. Mme Juneau: On passera le message. M. Picotte:
Voilà.
Mme Juneau: Je ne suis pas satisfaite et je voudrais savoir... Je
veux que le ministre puisse déposer... Aussitôt que les travaux
dans la municipalité de Trois-Pistoles... Je veux savoir s'ils ont tous
été terminés avant le 31 mars. Est-ce que c'est possible
que j'aie une réponse après?
M. Picotte: M. le Président, je prends avis de la
question.
Le Président (M. Parent, Bertrand): La question est
posée.
M. Picotte: Je prends avis de la question.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous avez
d'autres questions sur l'engagement 37?
Mme Juneau: Non. Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je considère
donc l'engagement 37 comme étant vérifié, en prenant bonne
note des questions de Mme la députée de Johnson. M. le ministre
en a pris avis.
J'appelle l'engagement 38 du mois d'août 1987.
Mme la ministre... Mme la députée.
Mme Juneau: Oui, merci beaucoup, mais je n'ai pas
été promue ce matin.
Je voudrais savoir, concernant l'engagement 38 qui est de 43 000 $ -
c'est la CONFEJES - combien de personnes ont été envoyées
pour cela? Combien d'experts? Il y a eu envoi d'experts concernant certains
dossiers?
M. Picotte: Si vous parlez des 43 000 $, c'est pour le
secrétariat général.
Mme Juneau: C'est le secrétariat. M. Picotte: C'est
cela.
Mme Juneau: À titre d'information, est-ce que le
Québec a été reconnu pour une équipe?
M. Picotte: Nous attendons la réponse d'Ottawa, M. le
Président.
Mme Juneau: Vous attendez la réponse d'Ottawa?
M. Picotte: C'est cela. On a fait des représentations, on
a dit ce qu'on avait à dire là-dessus et la réponse
d'Ottawa devrait nous être acheminée dans les prochaines
semaines.
Mme Juneau: Quand vous me dites: On a dit ce qu'on avait à
dire, est-ce que cela veut dire que, dans votre demande, vous avez
demandé d'avoir une équipe distincte, du Québec, avec un
chandail représentatif ou si la demande a été faite... Un
instant, laissez-moi terminer, cela va être moins long. Je vais vous
poser toutes mes questions.
M. Picotte: Vous ne pouvez pas m'empêcher de respirer. De
grâce!
Mme Juneau: M. le ministre, vous êtes de mauvaise foi ce
matin.
M. Picotte: Laissez-moi respirer, voyons donc!
Mme Juneau: Vous vous êtes levé de travers. Voyons
donc! Je voudrais savoir...
M. Picotte: J'ai très bien dormi. Mme Juneau: Cela
ne paraît pas.
M. Picotte: Mais laissez-moi respirer et posez votre
question.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les respirations
allant, Madame, prenez un grand souffle et allez-y, Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: Oui. Cela en prend un. Je voudrais savoir, dans la
question des rapports avec le fédéral, si le ministre a
considéré éventuellement, que ce serait une équipe
du Québec distincte, que, concernant les membres, cette équipe
serait entièrement composée de Québécois, ou bien
si on ira dans une équipe canadienne, avec représentation? Je
veux seulement savoir si, avec votre homologue fédéral...
M. Picotte: Nous avons demandé, M. le Président,
d'avoir la possibilité de former une équipe
québécoise. Mme Juneau: Représentative? Aux
couleurs du Québec ou aux couleurs du Canada?
M. Picotte: On n'a pas encore décidé de la grandeur
des chandails, de la forme des chandails et de ce qui doit être inscrit
sur les chandails. Nous avons demandé une équipe
représentative du Québec et j'imagine que, quand on aura une
équipe représentative du Québec, elle sera normalement,
à moins que les couleurs du Québec ne changent d'ici ce
temps-là, habillée selon les couleurs du Québec.
Mme Juneau: Est-ce qu'il y a eu, M. le ministre, un calcul de
fait? Combien cela pourrait-il coûter si on avait éventuellement
une équipe? Est-ce qu'il y a eu des calculs de faits à votre
ministère? Combien pourrait coûter une équipe
représentative à ce moment-là?
M. Picotte: Alors, M. le Président, je vais demander
à M. Bernier, étant donné que ce sont des détails
tellement techniques et qu'il y a trois ou quatre sortes de possibilités
de paiement, de donner ces détails-là.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, M. Bernier.
M. Bernier (Pierre): Merci, M. le Président. À
partir du moment où il y a une équipe, de quelque pays que ce
soit, de quelque gouvernement que ce soit ou de quelque société
que ce soit, qui participe aux jeux, le financement, à partir du moment
où l'équipe quitte le sol de son pays pour se rendre au lieu
où se tient la compétition, les frais de transport ainsi que les
frais d'hébergement sur place sont payés par le fonds
international des Jeux de la francophonie...
Mme Juneau: Ah oui!
M. Bernier:... selon les règles convenues lors de la
session qui s'est tenue il y a quelques semaines ici à Québec,
lorsqu'on a adopté le cadre de ces jeux et ses modalités de
financement. Il reste après cela, évidemment, pour chacune des
délégations les frais reliés à sa
préparation et les frais reliés à - je dirais - l'ensemble
de sa logistique sur le territoire, y compris ses vêtements. Bon an mal
an, d'après les exemples que nous avons, parce que là il faut
voir à calculer en fonction du nombre de participants qu'on envoie, un
maximum de 125 a été obtenu.
Mme Juneau: Vous dites 125? (10 h 45)
M. Bernier: Un maximum de 125 a été obtenu pour la
première édition des jeux, à Rabat. Donc, en ce qui
concerne cet aspect de logistique et de préparation, le cas
échéant, au Québec, nous avons comme point de
repère ce qu'il nous en coûte lorsque nous envoyons une
délégation plus nombreuse aux Jeux du Canada, donc, lorsque nous
la préparons pour l'envoyer aux Jeux du Canada. Et nous avons le
sentiment qu'avec une enveloppe de 100 000 $ pour l'édition de Rabat -
cela pourrait être autre chose si on avait des jeux dans quatre ans -
étant donné les disciplines retenues, nous avons l'impression
qu'une enveloppe de 100 000 $ supplémentaire à nos crédits
habituels reliés au développement de l'excellence dans ces
disciplines devrait se révéler suffisante.
Mme Juneau: Je vous remercie.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que cela
répond à vos questions ' concernant l'engagement 38?
Mme Juneau: Juste un instant. À quelle date Ottawa est-il
censé vous rendre réponse pour l'inscription?
M. Picotte: On nous a dit que cela pouvait prendre un mois
à partir du moment où nous avons tenu la réunion de la
CONFEJES. Cela fait déjà quinze jours, donc on suppose que d'ici
à la mi-avril, on devrait avoir une réponse.
Mme Juneau: À ta mi-avril. Je vous remercie. Quelle est la
date limite pour l'inscription?
M. Picotte: À toutes fins utiles, il n'y a pas de date
limite, sauf qu'on se dit que, pour préparer une équipe, si on a
à envoyer une équipe ou des jeunes, il faut, évidemment,
se
donner un temps de préparation puisque les jeux vont se tenir
dans quinze à dix-sept mois, maximum, puisqu'on parle du mois
d'août 1989. Cela nous donne de quinze à dix-huit mois. Je
comprends que nos fédérations sont bien équipées
présentement pour faire face à la musique, comme on dit si
souvent. On a de bons jeunes qui "performent" bien. Encore faut-il avoir le
temps de se préparer. Il n'y a pas de date limite, mais je leur ai fait
part que le plus tôt on le saurait, mieux cela serait pour
préparer cette équipe-là.
Mme Juneau: Est-ce que ce sera rendu public, M. le ministre,
quand vous allez avoir la réponse d'Ottawa?
M. Picotte: J'imagine qu'Ottawa va être
intéressé aussi à la rendre publique.
Mme Juneau: Moi aussi.
M. Picotte: Et dès qu'on recevra la réponse, il n'y
aura pas d'objection à ce qu'on le dise.
Mme Juneau: Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela répond
aux questions pour l'engagement 38.
L'engagement 38 du mois d'août 1987 est donc
vérifié.
Septembre
On passe au mois de septembre 1987. J'appelle l'engagement 26. Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: Je vous remercie beaucoup, M. le Président.
À l'engagement 26, on parle toujours du programme Jeunes volontaires et,
à plusieurs engagements, on va retrouver ce même programme.
Concernant les différents engagements, si je comprends bien, ce sont des
gens pour la formation de ces jeunes. C'est ce que je voudrais savoir.
M. Picotte: C'est un contrat pour la fourniture des services
d'agents de formation auprès des jeunes volontaires.
Mme Juneau: D'agents, oui. Cela se donne par l'éducation
aux adultes, je pense bien.
M. Picotte: Est-ce toujours au niveau de l'éducation aux
adultes: Je ne pense pas.
Mme Juneau: Ce sont de jeunes adultes.
M. Picotte: Non, cela ne se donne pas toujours au niveau de
l'éducation aux adultes.
Mme Juneau: Pas toujours.
M. Picotte: Mais c'est en collaboration avec les commissions
scolaires régionales qui, elles, décident si cela entre, en
effet, dans ce qu'on appelle l'éducation permanente ou
l'éducation aux adultes ou l'éducation régulière.
Ces jeunes-là, évidemment, sont associés à des
adultes du milieu pour la réalisation de leurs projets. Ce sont
aussi...
Mme Juneau: Comme parrains? Est-ce cela que vous voulez dire?
M. Picotte: Je vais terminer la petite lecture, cela va
compléter. Ce sont aussi des adultes du milieu qui, regroupés en
comité local, constituent l'instance décisionnelle du programme
quant à l'acceptation des projets et des budgets afférents.
Mme Juneau: Est-ce que cela pourrait être une
municipalité ou une association? Une municipalité pourrait-elle
prendre en parrainage ces jeunes-là ou une MRC?
M. Picotte: On me dit qu'à la base même il n'y a pas
de restriction. Cela peut être n'importe quel groupe local. Cela peut
être une commission scolaire, une municipalité, une MRC. Il n'y a
pas de restriction dans le choix. Cela peut même être un adulte,
à ce qu'on me dit.
Mme Juneau: Même une personne.
M. Picotte: C'est un adulte qui ne serait pas dans une structure
locale ou qui ne ferait partie d'aucune...
Mme Juneau: D'accord. Qui serait à l'intérieur d'un
comité de sélection.
M. Picotte: Autrement dit, il n'est pas nécessaire qu'il
appartienne soit à une municipalité, soit à une commission
scolaire ou un regroupement.
Mme Juneau: Étant donné qu'il y a une variante, M.
le ministre, entre les commissions scolaires, si vous remarquez aux engagements
27, 28, 29... Vous me permettez, M. le Président, étant
donné que c'est la même chose, de procéder comme cela.
M. Picotte: II n'y a pas de problème.
Le Président (M. Parent, Bertrand): D'accord, allez-y!
Mme Juneau: Je voudrais vous demander s'il y a une
différence entre les programmes ou entre les contrats. Quand un montant
est indiqué, est-ce que cela veut dire qu'ils ont tant de personnes ou
si la différence est dans les coûts des programmes? Quelle est la
variante?
M. Picotte: En fait, les gens à l'intérieur des
commissions scolaires, ont à prendre les apprentissages
nécessaires à leur inspection sociale et professionnelle.
À partir de ce moment-là, nous accordons, selon le nombre de
projets, parce que le nombre influe sur le coût, les coûts
suivants. En plus d'une allocation de participation variant entre 161 $ et 211
$ par mois, d'un budget de fonctionnement de 100 $ par mois par jeune, le
programme Jeunes volontaires offre à ses participants un
bénéfice formation fourni actuellement par les services
d'éducation aux adultes et dans certains cas par les commissions
scolaires. On parle de trois heures supplémentaires qu'on donne. L'agent
de formation intervient en moyenne trois heures par semaine par projet. Donc,
on paie trois heures supplémentaires - s'il y a dix projets, cela fait
30 heures, s'il y en a cinq, cela fait 15 heures - plus 75 $ par participant
par projet.
Mme Juneau: 75 $?
M. Picotte: Par participant, par projet.
Mme Juneau: Dans votre calcul, vous m'avez dit que les trois
heures étaient par projet, n'est-ce pas, M. le ministre?
M. Picotte: C'est cela, trois heures par projet.
Mme Juneau: Est-ce que cela va avec l'importance du projet? Je
vais vous donner un exemple. On a le projet de deux jeunes qui veulent faire de
la photographie et, à côté, il y a cinq jeunes qui
décident d'un autre projet qui nécessite cinq personnes. Est-ce
que les trois heures en question sont au prorata du nombre de personnes par
projet ou est-ce par projet?
M. Picotte: C'est par projet.
Mme Juneau: C'est par projet. Qu'il y ait cinq ou six personnes,
c'est par projet.
M. Picotte: C'est cela. L'agent de formation intervient en
moyenne trois heures par semaine par projet.
Mme Juneau: Par projet.
M. Picotte: Ce qu'on a convenu et défini avec eux,
à l'usure et à l'expérience, c'est qu'on dit que les
projets nécessitent généralement trois heures, en moyenne.
Cela peut être deux heures et demie dans un cas et trois heures et demie
dans l'autre, ou quatre heures, mais on établit une moyenne de trois
heures par semaine par projet. Donc, on a convenu que cette base agréait
à tout le monde et de payer trois heures par projet, peu importe le
projet.
Mme Juneau: C'est ce qui nous indiquerait la variante entre les
commissions scolaires pour connaître la différence entre...
M. Picotte: C'est cela.
Mme Juneau: D'accord.
M. Picotte: Et le nombre de projets.
Mme Juneau: Dans votre intervention, vous avez dit à part
une allocation de participant. C'est simplement pour la formation, si je
comprends bien. Est-ce cela?
M. Picotte: C'est cela.
Mme Juneau: À ce moment-là, où retrouve-t-on
l'allocation de participant dans nos engagements?
M. Picotte: On va retrouver cela lors de la défense des
crédits dans le détail, parce que c'est un budget de transfert
pour le programme
Jeunes volontaires qui est voté par l'Assemblée nationale.
Donc, c'est à l'intérieur du budget.
Mme Juneau: De vos crédits? On va retrouver cela à
l'intérieur de vos crédits.
M. Picotte: C'est cela. Comme on le retrouve depuis des
années à l'intérieur des crédits
eux-mêmes.
Mme Juneau: D'accord. Cela va. Je pense que cela
répond.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Si je comprends bien,
Mme la députée de Johnson, cela répond aux questions non
seulement pour l'engagement 26...
Mme Juneau: Étant donné que ces engagements sont
semblables, je pense que cela répond.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): Alors, on peut
donc considérer les engagements suivants comme vérifiés:
pour le mois de septembre, les engagements 26, 27, 28, 29 qui sont du
même type. Est-ce exact?
Mme Juneau: Oui, c'est exact. Je vais juste poser une petite
question...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
Mme Juneau:... sans changer le fait que c'est
vérifié. Trouvez-vous que ce programme fonctionne bien, M. le
ministre? Croyez-vous qu'on doive continuer avec un programme comme
celui-là? Est-il assez...
M. Picotte: Je suis convaincu, M. le Président, que tant
et aussi longtemps qu'on n'atteindra pas le niveau du plein emploi du
côté des
jeunes et de la jeunesse, il faut que ces programmes, qui sont mis en
place, demeurent, en ce qui me concerne, et selon ma conviction. Il faut faire
en sorte en discutant avec le milieu, que ces programmes soient continuellement
améliorés, modifiés, puisqu'au fil des ans, cela a besoin
d'être tout simplement poli.
Mme Juneau: Une autre question concernant cela. Vous savez,
Travaux communautaires, est-ce que cela relève de vous, vu que Jeunes
volontaires s'adresse au même monde. Ce sont des jeunes en bas de 30 ans
bénéficiaires de l'aide sociale.
M. Picotte: C'est cela. Cela relève du ministère de
la Main-d'Oeuvre, de la Sécurité du revenu et du Travail.
Mme Juneau: Qu'est-ce qui explique que Jeunes volontaires soit
sous votre juridiction?
M. Picotte: Vous savez, je vais vous expliquer cela. J'ai
réalisé, en arrivant à ce ministère, que les
budgets du programme Jeunes volontaires, étaient dévolus à
Travail, Main-d'Oeuvre et Sécurité du revenu. Au moment de la
prise du pouvoir, il y avait deux ministères qui s'occupaient de cela.
Le ministère de la Main-d'Oeuvre, de la Sécurité du revenu
et du Travail, et le ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche. L'encadrement, etc., ça relevait de nous. On s'est
retrouvé, en examinant cela, dans une situation où l'on s'est
dit: C'est bien beau qu'il y ait deux ministères qui se parlent, et les
ministères se parlaient effectivement pour faire en sorte que cela
fonctionne bien. Mais on a réalisé qu'on pouvait
économiser énormément en termes administratifs, parce que
le ministère de la Main-d'Oeuvre, de la Sécurité du revenu
et du Travail avait son administration avec ses jeunes et, nous, nous en avions
une autre.
Finalement, cela risquait, avec les budgets qu'on avait eus d'une
année à l'autre, de coûter plus cher en administration que
le montant d'argent qu'on mettait dans les projets. Alors moi, j'ai dit: II
faut, une fois pour toutes, décider qui s'en occupe. Si c'est nous, nous
allons nous en occuper entièrement; si c'est le ministère de la
Main-d'Oeuvre, de la Sécurité du revenu et du Travail, ils vont
s'en occuper entièrement. Mais pour diminuer la lourdeur administrative,
pour diminuer les frais aussi et consacrer plus d'argent aux projets, mon
collègue a mentionné, à ce moment-là, bien
amicalement, que j'étais peut-être, à mon ministère,
celui qui était le plus près des projets, etc., pour
l'administrer et cela a été passé à mon
ministère.
Mme Juneau: Je posais ma question, parce que je trouvais que cela
s'adressait aux mêmes personnes. Les Travaux communautaires, c'est pour
les jeunes bénéficiaires de l'aide sociale en bas de 30 et Jeunes
volontaires aussi. C'est pour cela que je me demandais comment il se faisait
que c'était vous et que l'autre c'était...
M. Picotte: C'est uniquement à cause du constat
d'après lequel on était deux à l'administrer, tandis que
l'autre, Travaux communautaires, ils sont seuls à l'administrer. Donc,
personne n'a songé à un moment donné à dire: Est-ce
que cela devrait aller ailleurs plutôt que d'être là?
Mme Juneau: Bon. L'engagement 30. Cela va, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va. Maintenant,
l'engagement 30 pour le mois de septembre 1987. J'appelle l'engagement 30.
M. Picotte: Nous, nous avons un petit problème chez
nous...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous avez un petit
problème.
M. Picotte: On n'a pas le même numéro. Les
numéros ne correspondent pas.
Mme Juneau: II s'agit d'un contrat négocié "pour
l'achat de 39 motoneiges de différents modèles pour
différents ministères et pour utilisation à
différents endroits. "
M. Picotte: Cela ne s'appelle pas 30.
Une voix: Est-ce qu'on est dans le mois de septembre?
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On est en septembre
1987. On a l'engagement 30 de ce côté-ci. Est-ce qu'on peut
transmettre...
Mme Juneau: Une copie.
Le Président (M. Parent, Bertrand):... une copie?
Mme Juneau: Dites-moi pas qu'on est mieux outillé que
vous, M. le ministre. Cela n'a pas de bon sens.
M. Picotte: Comme vous voyez, ce n'est pas nous autres qui
préparons cela, parce que nous l'aurions.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II va falloir que vous
demandiez votre mutation au Conseil du trésor, M. le ministre.
Mme Juneau: On va se plaindre.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que tout le
monde a le même engagement 30 qui s'intitule "Contrat pour l'achat de 39
motoneiges
de différents modèles pour différents
ministères"?
M. Picotte: On vient de me dire pourquoi on n'a pas cela. On me
dit que, pour différents ministères, cela va au Service
général des achats. C'est pour cela qu'on ne l'a pas.
Mme Juneau: Cela ne relève pas de chez vous, comme
ça.
Une voix: C'est pour différents ministères.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II y avait une note,
d'ailleurs, qui mentionnait que cet engagement a été
également transmis à la commission des institutions et celle de
l'économie et du travail.
Mme Juneau: Mais si vous remarquez...
M. Picotte: Nous autres, nous sommes preneurs, évidemment,
pour 113 000 $.
Mme Juneau: Oui, c'est cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est important.
M. Picotte: Mais comme cela a été fait par le
Service général des achats pour différents
ministères, c'est pour cela que nous ne trouvions pas cela, nous, dans
nos rapports. Mais on est preneur, on doit vous le dire, au ministère du
Loisir, de la Chasse et de la Pêche, pour 113 104, 89 $ sur un contrat
global de 145 000 $. Il y a Énergie et Ressources qui en a eu besoin et
le Solliciteur général. (11 heures)
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mme la députée
de Johnson. Oui.
Mme Juneau: Je vous remercie, M. le Président. M. le
ministre, regardez au bout, ce sont vos programmes: programme 2-1, programme
3-2, programme 6-2. Ce sont les programmes qu'on retrouve dans la liste de vos
programmes, à votre ministère.
M. Picotte: Le problème, c'est que la commission, M. le
Président... Et vous voyez encore une autre partie du problème
qu'on a. Le problème, c'est que la commission n'a pas daigné nous
envoyer cela. On s'est dit que c'était le Service général
des achats et on ne l'a pas envoyé. Alors, c'est pour cela qu'on ne l'a
pas. On ne l'a pas, même si le secrétaire me faisait les signes
qu'il veut. On ne l'a pas. Cela ne relève pas nécessairement de
la commission. Je ne sais pas de qui cela relève. Cela ne relève
pas de moi, en tout cas.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'imagine que tout le monde a
dû recevoir tous les mêmes documents.
M. Picotte: On me dit qu'on pourrait quand même
répondre aux questions en ce qui concerne les 113 000 $. Je pense qu'il
n'y a pas de problème à ce que quelqu'un me donne les
détails et le pourquoi de la demande.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Où cela va,
à quoi cela sert?
Mme Juneau:
Oui.
M. Picotte: Où cela a servi?
Mme Juneau: On imagine un peu à quoi cela sert.
M. Picotte: Les achats de motoneiges, chez nous, sont pour nos
agents de conservation qui doivent patrouiller l'hiver et qui ont besoin de
motoneiges, elles servent à nos gardiens de réserves et dans des
endroits comme cela.
Pourquoi on en acheté pour ce montant-là et le nombre? On
ne m'a pas donné de nombre. Mais le nombre qu'on a acheté...
Après un certain temps, nous avons l'obligation pour des questions de
sécurité de ne plus les utiliser. Alors, au fur et à
mesure qu'elles deviennent non utilisables au point de vue de la
sécurité, on renouvelle notre flotte.
Mme Juneau: Vous vendez vos vieilles et vous achetez des
neuves.
M. Picotte: Oui.
Mme Juneau: Je pensais que c'était parce que vous
êtes président du festival international de la motoneige.
M. Picotte: Mais vous ne devez sans doute pas être contre
le fait que nous achetions des motoneiges...
Mme Juneau: Ah non!
M. Picotte:... en plus, c'est dans le beau comté de
Johnson, à Valcourt plus précisément.
Mme Juneau: Mais vous ne les avez pas achetées chez nous.
Vous les avez achetées à
Boucherville. C'est cela qui me crève le coeur.
Une voix: C'est dans le bon conté.
Mme Juneau: C'est dans le vôtre, M. le
Président.
M. Picotte: Alors, M. le Président, on vient de satisfaire
deux personnes et, en plus, deux personnes de l'Opposition. Imaginez-vous si on
est généreux! On est allé en soumissions publiques. Donc,
on a satisfait aux règles établies. Les motoneiges sont faites
dans Valcourt et H y
a un concessionnaire de votre comté, M. le Président, qui
a sans doute retiré un peu d'argent de cette vente-là.
Mme Juneau: Cela a bien tombé, M. le ministre.
M. Picotte: Quoi de mieux pour faire tourner
l'économie?
Mme Juneau: On ne peut rien vous reprocher.
M. Picotte: Merci.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je suis d'autant plus
heureux, M. le ministre, que vous avez dit au début que vous n'aviez
rien à voir avec la négociation de ce contrat-là.
M. Picotte: Non, jamais celui qui vous parle n'irait intervernir
pour dire que vous devriez les prendre là plutôt qu'à telle
autre place. J'ai déjà suffisamment de mon job à faire et
ceux qui ont d'autres jobs à faire, comme le Service
général des achats, qu'il les fasse, de grâce!
Mme Juneau: J'espère qu'ils ont des crédits sur vos
anciennes motoneiges. Au moins, ils épargnent cela.
M. Picotte: Je ne sais pas comment cela fonctionne.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous avez
d'autres questions concernant l'engagement 30?
Mme Juneau: Non, cela va.
M. Picotte: Mais quand on les laisse, on doit les avoir
usées.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mais est-ce que...
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous permettez, sur
l'engagement 30 et à titre d'information. J'imagine que le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche qui en utilise 30
et qui en demande 30 a mis ses spécifications quant au type d'appareils.
Le ministère de l'Énergie et des Ressources ou le Solliciteur
général n'en font pas nécessairement la même
utilité. Voici le but de ma question. Il y a actuellement un nouveau
groupe qui s'appelle GSM Design qui va fabriquer, à Dorval, dans la
prochaine année, des motoneiges plus fortes. Alors, je me demande si,
pour les prochaines années - sans rien enlever à Bombardier - il
va y avoir des spécifications particulières pour les besoins
particuliers du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche
qui vont être faites en fonction de cela?
M. Picotte: On fait des devis pour des besoins particuliers, bien
spécifiques et pour différentes régions aussi, parce qu'il
n'est pas dit qu'on n'aura pas besoin d'une machine un peu plus forte dans
certaines régions du Québec, comme dans le Grand Nord ou des
choses semblables à cela. Alors, il y a un devis bien spécifique
qui est fait à ce moment-là par notre ministère.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela répond aux
questions pour l'engagement 30. L'engagement 30 est donc vérifié.
J'appelle l'engagement 31 du mois de septembre.
Mme Juneau: C'est l'engagement de M. Georges Arsenault comme
sous-ministre adjoint. Est-ce qu'il provient d'un autre ministère.
Lequel est M. Georges Arsenault? Est-il ici?
M. Picotte: C'est le sous-ministre adjoint à la faune.
Mme Juneau: D'accord.
M. Picotte: On appelle cela un contractuel.
Mme Juneau: C'est un contractuel.
M. Picotte: L'engagement d'un contractuel, c'est quelqu'un qui
était dans un autre domaine, dans le privé et qu'on a
engagé avec un contrat bien déterminé, bien
spécifique pour agir à titre de sous-ministre adjoint à la
faune.
Mme Juneau: Est-ce pour faire passer vos pourvoieries?
M. Picotte: Est-ce que...
Mme Juneau: Je ne parle pas des engagements.
M. Picotte:... M. Arsenault a de l'expertise dans les
pourvoieries? Je ne connaissais pas M.
Arsenault comme cela, il travaillait pour Canards illimités.
Mme Juneau: Cela va, M. le Président, pour ce dernier
engagement.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Concernant
l'engagement 31, M. le ministre, si vous le permettez, quand on dit:
"années suivantes, 120 000 $" - on décortique les 156 000 $ - il
y a 35 000 $ pour cette année. Est-ce qu'on peut savoir sur combien de
périodes les 120 000 $ ou les 156 000 $ s'étalent? Est-ce que
c'est un contrat de cinq ans? Est-ce que c'est un contrat de deux ans?
M. Picotte: On m'a dit que c'était deux ans,
sur vingt-quatre mois, bien que je n'ai pas l'engagement. On me dit que
c'est sur deux ans.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est 156 000 $ pour
vingt-quatre mois. Est-ce cela? À ce moment-là, pourquoi...
M. Picotte: Salaire, bénéfices marginaux, etc.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, mais je me demande
pourquoi, au Conseil du trésor - je sais que cela ne relève pas
de vous - a-t-on écrit années suivantes. Habituellement, on
aurait écrit 1987-1988 pour les 35 000 $ et 1988-1989 pour les 120 000
$, parce que c'est pour la prochaine année. On parle d'années
suivantes et cela semble s'étaler sur une période plus longue que
deux ans.
M. Picotte: M. le Président, vous allez me permettre, je
vais demander à M. Déchêne qui vient du Conseil du
trésor - qui a déjà travaillé au Conseil du
trésor - et qui est bien familier avec ce genre de formules, de vous
l'expliquer.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Enfin, on va trouver
quelqu'un qui va nous parler au nom du Conseil du trésor.
M. Picotte: Pas au nom, mais...
M. Miville-Déchêne (Marcel): Sur le formulaire qui
est prévu à cette fin, c'est toujours écrit pour
l'année en cours, qui est l'année budgétaire du
gouvernement. Il est toujours écrit aussi: pour les années
ultérieures. Pour les années ultérieures, les engagements
sont toujours à titre indicatif, parce que - comme on se le rappelle -
les budgets sont votés année après année. Lorsque
vous avez un engagement sur les innées ultérieures, il faut
toujours qu'il y ait un vote de l'Assemblée nationale pour que cet
engagement devienne opérationnel les années
ultérieures.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur l'engagement 31? Cela va. L'engagement 31, pour le mois de
septembre 1987, est donc vérifié. Mme la députée de
Johnson.
Mme Juneau: Probablement que mon collègue de Dubuc va y
revenir, parce que cela concerne la faune. Je ne sais pas.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On passe donc au mois
d'octobre 1987 et on appelle l'engagement 28. Mme la députée de
Johnson, cela va. Engagement 28.
Mme Juneau: Engagement 34 avant. Je ne vous ai pas dit
l'engagement 34?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je m'excuse, vous avez
raison. On était...
Mme Juneau: En septembre.
Le Président (M. Parent, Bertrand):... en septembre. Il y
avait 34, 36 et 37. Vous avez raison. On revient en septembre pour l'engagement
34, je m'excuse.
Mme Juneau: À l'engagement 34, est-ce que ce sont des
PADEL aussi, M. le ministre?
M. Picotte: Je ne l'ai pas.
Mme Juneau: Vous ne l'avez pas?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a moyen
d'en fournir une copie à M. le ministre?
M. Picotte: "Subventions à trois corporations à
titre d'aide financière...
Mme Juneau: C'est cela.
M. Picotte:... pour la réalisation de divers projets
d'amélioration d'équipements de loisir, dans le cadre du
Programme de création d'emplois dans la région de la
Gaspésie. Bénéficiaires: Base de plein air de
Bellefeuille, municipalité de L'Étang-du-Nord,
municipalité de Grande-Entrée. " Est-ce dans le cadre du
programme PADEL?
C'est un transfert de l'OPDQ dans le cadre de PECEC. Il y a eu un
programme pour cette région accepté par l'OPDQ, plus
particulièrement pour l'été dernier. C'est dans le cadre
du programme PECEC.
Mme Juneau: Si je lis bien, M. le ministre, vous avez dans
l'élaboration de l'engagement 34: "pour la réalisation de divers
projets d'amélioration d'équipements de loisir. " Cela, c'est
PADEL J'imagine. Non?
M. Picotte: Non. Il y a un programme de création
d'emplois...
Mme Juneau: Oui, PECEC.
M. Picotte:... qui a été effectué dans la
région de la Gaspésie. Or, on a embauché par le biais de
notre ministère - il y a 1 000 000 $ qui ont été
dégagés - des individus qui ont dû travailler pour le
compte du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche
à la base de plein air de Bellefeuille à la municipalité
de Grande-Entrée et à la municipalité de
l'Étang-du-Nord pour améliorer l'équipement pour ces
montants-là. Il est possible aussi, à ce que l'on me dit, que
l'OPDQ ait mis de l'argent pour la rénovation de ces bases de plein air;
mais c'est l'OPDQ, ce n'est pas moi.
Mme Juneau: D'accord, ce n'est pas vous du tout.
M. Picotte: C'est cela.
Mme Juneau: D'accord. Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va? L'engagement
34 est donc vérifié.
On a l'engagement 36: "Subvention... " Soit dit en passant, le
secrétaire me mentionne que tous ces documents-là ont
été envoyés à tout le monde le 8 mars dernier. Il
s'agit de la subvention à la Société de
développement du massif de Petite-Rivière-Saint-François
pour 35 000 $. Est-ce exact?
Mme la députée de Johnson.
Mme Juneau: Je voudrais savoir là-dessus, où en est
rendu le projet du massif de Petite-Rivière-Saint-François?
M. Picotte: C'est en discussion, présentement, avec les
gens qui nous ont fait des propositions. Cela fera l'objet de discussions au
Conseil des ministres d'ici le mois de juin.
Mme Juneau: D'ici le mois de juin?
M. Picotte: Une décision sera prise par le Conseil des
ministres en regard de ce projet.
Mme Juneau: Je me souviens que, l'année dernière,
on en avait discuté aussi lors des engagements et on était
supposé avoir des réponses. Finalement, cela ne s'est pas
réalisé.
M. Picotte: On en a eu des réponses depuis ce
temps-là. Des gens nous ont fait des propositions.
Mme Juneau: Oui.
M. Picotte: Vous vous souviendrez que j'avais dit à ce
moment-là et je vais répéter la même chose, que
c'est un projet de 300 000 000 $.
Mme Juneau: Oui, oui.
M. Picotte: Le gouvernement du Québec, sauf pour ses
programmes existants et réguliers, n'a pas l'intention de financer ce
projet-là. Il faut trouver le financement dans le domaine privé.
Étant donné l'intérêt de certaines firmes au projet,
nous étions en discussion et nous avons été en discussion
toute l'année avec des firmes qui semblaient être
intéressées à investir un montant d'argent. Encore au
moment où l'on se parle, il y a des firmes qui sont
intéressées, qui nous ont mis un plan sur la table et,
étant donné que je dois aller discuter avec mes collègues
du Conseil des ministres de ce plan-là pour voir si, effectivement, il
ferait l'objet d'un accord au Conseil des ministres, c'est la raison pour
laquelle, maintenant qu'on a tout poli le plan, qu'on a eu de nombreuses
discussions, de nombreuses rencontres, le Conseil des ministres devra
être saisi très bientôt de ces propositions et devra,
à toutes fins utiles, dire au ministre du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche si, effectivement, il doit procéder ou procéder
différemment, selon ce qui sera mis sur la table.
Mme Juneau: Quand vous dites dans quelque temps, cela veut dire
combien pour vous? Un mois?
M. Picotte: Moi, je dis qu'il faudrait que ce dossier ait au
moins une réponse positive ou négative pour le mois de juin,
étant donné qu'il faut acheminer le mémoire que je
présenterai, il faut qu'il puisse passer au comité
d'aménagement, au COMPADR comme on l'appelle, passer au comité de
développement économique, faire aussi l'objet de l'analyse du
Conseil du trésor et arriver au Conseil des ministres pour discussion.
Alors, traverser toutes ces étapes-là, on peut facilement penser
que cela prend deux mois, deux mois et demi. C'est pour cela que j'ai
parlé du mois de juin.
Mme Juneau: Le mois de juin. Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que ce sont
toujours les groupes français qui sont intéressés par le
projet?
M. Picotte: Ce n'est peut-être pas aussi clair que cela
apparaissait au début, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne seront pas mis
à contribution, mais ils ne seront pas mis à contribution de la
même façon que le projet initial pouvait l'envisager.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'imagine, à la
suite de la visite, l'année dernière si ma mémoire est
bonne, des hommes politiques français, qu'il y avait un
intérêt marqué du gouvernement et, combiné avec
certaines entreprises privées, que c'est toujours dans la même
foulée. Mais ce n'est pas directement...
M. Picotte: La seule chose que j'avais précisée
à ce moment-là, si vous vous en souvenez bien, c'est que je ne
voulais pas que ce soient uniquement des intérêts
extérieurs qui puissent développer ce centre. Je voulais un bon
contenu québécois. Alors, j'ai continué à tenir
à ce qu'il y ait un contenu québécois très fort et
c'est la raison pour laquelle d'autres groupes de l'extérieur du
Québec sont peut-être intéressés, mais de
façon différente de leur position du début.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, cela va.
L'engagement 36 est donc vérifié.
J'appelle l'engagement 37, ce qui va compléter le mois de
septembre 1987. Mme la députée de Johnson. (11 h 15)
Mme Juneau: Je comprends qu'à l'engagement 37 c'est pour
l'agrandissement du village vacances-familles. M. le ministre, dans
l'agrandissement du village vacances-familles, est-ce qu'une partie des 140 700
$ est prévue pour se conformer à la loi 152 en matière de
sécurité?
M. Picotte: Ce serait de nouvelles constructions, donc,
automatiquement selon les normes. On me dit que c'est dans le cadre de
l'entente périphérique du Saguenay, du parc Saguenay. Il y a eu
une entente, il y a eu un montant de 10 000 000 $ de dégagé pour
développer ce secteur dans l'entente Québec-Canada au niveau
touristique. Il y a eu une entente et cela serait un projet qui provient de
l'entente Québec-Canada. On dit que ce sont de nouvelles constructions.
Le coût du projet était de 550 000 $, dont une participation du
gouvernement de 140 700 $.
Mme Juneau: Étant donné la loi 152, pour la
conformité à la sécurité dans les villages
vacances-familles, est-ce que le ministre croit qu'il faudra mettre de l'argent
dans les autres villages vacances-familles pour que les gens se rendent
conformes à la loi? Est-ce que cela a été envisagé
chez vous?
M. Picotte: J'ai parlé de cela à quelques reprises
et j'ai saisi mes collègues du Conseil des ministres, plus
précisément mon collègue des Finances de même que
mon collègue, le président du Conseil du trésor, au fait
que nous devrions possiblement avoir un budget, chez nous, qui puisse permettre
à tout ce qu'on appelle colonies de vacances, camps, etc. de se
conformer aux normes. J'espère que le proche avenir nous dira s'ils ont
accédé à ma demande.
Mme Juneau: Est-ce que vous avez recommandé au Conseil des
ministres un montant précis ou une enveloppe budgétaire pour
l'ensemble?
M. Picotte: Si ma mémoire est fidèle - je vous dis
cela de mémoire - j'avais recommandé que cela se fasse sur une
période de trois ans. Il faut tenir compte des organismes. On pourrait
très bien, dans un avenir très rapproché et dans un
délai court, dire: Vous vous rendez conformes aux normes, on vous aide
dans la mesure de 40 %, 50 %, 60 %, 70 %, selon le programme. Cela aurait pour
effet, à mon avis, de faire fermer plusieurs camps. S'il y avait une
collaboration du milieu de 30 %, 40 % ou 20 %, selon le programme qui sera mis
en place, si mes collègues acceptent la demande que je leur ai faite,
cela aurait pour effet de fermer tout cela. Il faut tenir compte de leur
capacité de payer et de leur façon de se financer. Je pense qu'on
est rendu au moment où cela doit se faire, cette conformité aux
normes, par mesure de sécurité et non seulement pour rendre ces
camps-là conformes à la sécurité, mais pour qu'ils
puissent être opérationnels et capables de donner de bons
services.
Mme Juneau: Vous avez parlé d'une suggestion que vous avez
faite, ou d'une proposition - je m'excuse si le terme n'est pas juste - au
Conseil des ministres, de trois ans. Vous n'avez pas parlé de montant.
Est-ce que vous avez recommandé un montant?
M. Picotte: J'ai recommandé différents montants.
J'ai recommandé à mes collègues différents
scénarios. On peut faire cela en un an, en deux ans, en trois ans, de
telle et telle façon. J'ai recommandé différents
scénarios. J'aurai la réponse de mes collègues des
Finances et du Conseil du trésor si on accepte un montant dans ce
domaine. Après cela, on présentera un programme en bonne et due
forme, normé, face à ces choses-là.
Mme Juneau: Est-ce que ce sera pour la prochaine année
budgétaire?
M. Picotte: Je le souhaite. Mme Juneau: Nous aussi. Cela
va. Octobre
Le Président (M. Parent, Bertrand): Si je comprends bien
l'engagement 37 est vérifié.
Nous passons donc au mois d'octobre 1987, Mme la députée
de Johnson, pour appeler l'engagement 28.
Mme Juneau: C'est exact.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 28 est
donc appelé. Commission scolaire régionale Louis-Hémon
pour 32 000 $.
Mme Juneau: Ce sont encore les mêmes questions, M. le
Président. Étant donné la réponse
antécédente du ministre, je pense qu'on n'a pas à revenir
là-dessus. C'est la même chose que les autres.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 28 et
29, si je comprends bien, sont donc considérés comme
vérifiés.
Mme Juneau: C'est cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va.
Mme Juneau: À part cela, est-ce qu'on avait
continué à vous donner des numéros? Je ne pense
pas.
M. Picotte: On a parlé de l'engagement 13.
Mme Juneau: L'engagement 13, c'est la même chose.
Novembre
Le Président (M. Parent, Bertrand): Le mois de novembre
1987, si vous permettez. On a l'engagement 13 qu'on appelle.
Mme Juneau: II y a seulement une chose que je veux demander au
ministre, concernant l'un des postes à l'engagement 13. L'avez-vous M.
le ministre?
M. Picotte: Oui, je l'ai. Cela va.
Mme Juneau: D'accord. Dans la liste de l'engagement, on retrouve
la Commission scolaire régionale Provencher, 124 726 $. Attendez, je ne
me souviens pas de quel mois. Au mois de septembre 1987 à l'engagement
26, vous avez la Commission scolaire Provencher en septembre aussi et vous
revenez encore au mois de novembre avec la même Commission scolaire pour
un montant de 124 726 $. Comment expliquez-vous cela? À l'engagement 26
du mois de septembre, vous avez la Commission scolaire Provencher et, en
novembre, vous revenez à l'engagement 13 avec la même commission
scolaire mais avec un montant de 124 726 $.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, la question est
posée, M. le ministre.
M. Picotte: Oui. On me dit qu'à première vue il y a
bien des chances que ce soient des projets additionnels. À ce
moment-là, je pense que Mme la sous-ministre va faire une
vérification rapide. Si cela revient, il y a des chances pour que ce
soient des projets qui ont été ajoutés.
Mme Juneau: En attendant que madame puisse trouver la
réponse, est-ce que le ministre pourrait me dire... J'imagine que ce
sont des enveloppes budgétaires qui sont attribuées aux
directions régionales. J'imagine que cela fonctionne comme cela. Est-ce
une enveloppe fermée?
M. Picotte: Non. C'est plus compliqué que cela dans le
sens suivant. C'est que ce sont d'abord des jeunes qui nous proposent des
projets. Or, il arrive qu'on se retrouve avec certaines régions
où il n'y a pas de projets qui sont proposés et avec d'autres
régions où il y a une multitude de projets qui sont
proposés. À partir de ce moment-là, on ne peut pas agir
avec une enveloppe fermée, parce que, si on agissait avec des enveloppes
fermées, on risquerait de trop alourdir le processus avant de pouvoir
faire en sorte de transférer certaines enveloppes.
Donc, ce qui se produit généralement, c'est que les jeunes
nous proposent des projets. On fait des prévisions, on se base d'une
année à l'autre en disant: Supposons que cette année la
Commission scolaire de Valleyfield a eu 26 250 $ pour ses projets et,
généralement, comme il ne semble pas y avoir trop d'engouement
dans cette région-là pour les programmes Jeunes volontaires, on
prévoit en début d'année qu'ils vont demander sensiblement
la même chose. On se dit que, dans d'autres régions, ils vont en
demander plus. Donc, on prévoit cela de sorte qu'il nous reste
uniquement à faire des ajustements. Parfois, d'une année à
l'autre, c'est une autre région qui en demande plus.
Mme Juneau: Cela veut dire qu'il n'y a pas de maximum finalement.
Vous pouvez avoir un transfert d'une région à une autre. Est-ce
que c'est ce que vous m'expliquez?
M. Picotte: Effectivement, il n'y a pas de maximum. On
n'établit pas de maximum, mais on impose un certain quota pour ne pas
que tout le monde arrive à un certain moment donné avec un
dépassement et qu'on soit forcé de dire à tout le monde
qu'on est obligé de refuser. Il y a une espèce de quota qui n'est
pas coulé dans le ciment, comme je vous le disais si bien, parce que
dans certaines régions il y a peut-être moins d'engouement d'une
année à l'autre pour toutes sortes de raisons. C'est la raison
pour laquelle on ne peut pas instaurer de maximum.
Alors, le premier contrat, celui du mois de septembre, que vous nous
avez mentionné tantôt, Mme la députée Johnson,
c'était pour une période commençant le 1er avril jusqu'au
30 juin. Le deuxième contrat que l'on retrouve présentement,
c'est pour la période allant du 30 juin jusqu'à la fin de
l'exercice financier selon les prévisions et les demandes qui ont eu
lieu.
Mme Juneau: Est-ce que c'est comme cela tout le temps, M. le
ministre?
M. Picotte: Quand il y a des ajouts... Mme Juneau: C'est en deux
termes? M. Picotte: Pas nécessairement. Mme Juneau:
Non.
M. Picotte: Pas nécessairement, mais quand il y a des
ajouts. Probablement que, dans cette région-là, on s'est
retrouvé avec un surplus de demandes.
Mme Juneau: D'accord.
M. Picotte: On s'est dit, étant donné qu'ils ne
l'utiliseront pas ailleurs et qu'on ne veut pas retourner d'argent à qui
que ce soit, mais l'utiliser pour que cela serve aux fins pour
lesquelles le programme a été institué, acceptons
ces demandes puisqu'il y en a. Et on a été obligé de
passer un deuxième engagement.
Mme Juneau: D'accord. Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 13 est
donc considéré comme vérifié.
Mme Juneau: On irait à l'engagement 34, M. le
Président, s'il vous plaît.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Toujours au mois de
novembre 1987...
Mme Juneau: Toujours au mois de novembre.
Le Président (M. Parent, Bertrand):... l'engagement 34. La
compagnie Sobeco pour 50 000 $, est-ce exact?
M. Picotte: Mme la députée, me donneriez-vous une
petite liste pour que mes fonctionnaires puissent sauter au bon
numéro?
Le Président (M. Parent, Bertrand): "Contrat de services
pour la réalisation d'une étude sur la situation et les
perspectives en assurances générales... "
Mme Juneau: Juste un instant, M. le Président. On va
répondre au ministre, si vous me permettez. On a 34, 64, 65, 66, 67, 69.
Cela ne veut pas dire qu'on va interroger sur tout. Ensuite, en
décembre, on a 23, 24 et 26.
M. Picotte: D'accord. Merci bien. Revenons à 34.
Mme Juneau: Bon. Engagement 34 du mois de novembre, c'est un
"contrat de services pour réalisation d'une étude sur la
situation et les perspectives en assurances générales pour les
camps de vacances, bases de plein air, stations de ski, ZEC et pourvoiries... "
de 50 000 $. On remarque qu'il y a eu seulement deux soumissionnaires. Est-ce
que c'était sur invitation?
M. Picotte: À ce qu'on me dit, on a fait
référence à Rosalie. Il y a eu cinq demandes de
soumissions. Il y en a deux qui ont été reçues,
c'est-à-dire, qui ont répondu positivement à cette
demande. Le comité de sélection a choisi la firme Blondeau et
compagnie.
Mme Juneau: Le comité de sélection...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je m'excuse, je pense
qu'ils ont choisi Sobeco.
Mme Juneau: Sobeco.
M. Picotte: Oui, l'autre soumissionnaire, je m'excuse.
Mme Juneau: Sobeco.
M. Picotte: L'autre soumissionnaire, c'est Blondeau et compagnie
pour 54 000 $ et le soumissionnaire choisi, c'est Sobeco.
Mme Juneau: Le comité de sélection est-il
renouvelé à chaque année? Avez-vous les mêmes
membres que l'année dernière à votre comité de
sélection?
M. Picotte: En ce qui concerne ce projet bien précis, le
comité de sélection était composé du directeur du
service, d'un professionnel et d'un cadre. Ce qui fait que le comité de
sélection... Je peux vous donner les noms: le premier des Affaires
municipales s'appelle M. Le Quang Minh, M. Yvan Dansereault du centre de ski
Morin Heights et M. Pierre Martin du ministère du Loisir, de la Chasse
et de la Pêche.
Mme Juneau: Le délai de la soumission était de
combien?
M. Picotte: Le délai...
Mme Juneau: Le temps. Cela a pris combien de temps pour le choix
du fournisseur, entre la date où ils ont fait la demande et la date
où ils ont eu le contrat?
M. Picotte: Les firmes ont été invitées
à soumissionner, selon les renseignements que j'ai ici, le 20 août
1987. Le rapport final nous a été remis, je pense, le 23
février. La firme a remis son rapport final le 23 février 1988.
La demande de soumission avait été acheminée, comme je
vous l'ai dit tantôt...
Mme Juneau: Le 20 août.
M. Picotte:... le 20 août 1987. Le 20 août et le 23
février, le jury a siégé. Maintenant, on nous dit qu'on
nous a fourni un rapport préliminaire à la fin de
décembre. Le rapport final, le 23 février.
Mme Juneau: Pour des perspectives en assurances
générales, ce sont les assurances qui vont aller au 1 er avril,
j'imagine? (11 h 30)
M. Picotte: Non. Le problème que nous avons est le
suivant. Il fut un temps, mais on me dit que cela tend à se
résorber. J'ai rencontré hier les représentants de
l'association des centres de ski alpin qui me disaient qu'ils ont beaucoup
moins de problèmes de ce côté-là. On a
réalisé que les compagnies d'assurances ne voulaient plus prendre
le risque d'assurer les centres de ski, d'assurer les bases de plein air. Les
municipalités ont eu sensiblement le même problème et ont
encore le même problème. Et là, on a dit: Qu'est-ce qu'il
faut faire? En Colombie
britannique, entre autres, on a tenté l'expérience de
faire une assurance, je ne dirai pas d'État, mais presque d'État,
un modèle où il y a une étatisation assez forte des
assurances pour ce genre d'équipements-là.
Chez nous, pour venir en aide aux gens qui cherchaient une façon
de trouver une solution à cela, on a décidé de donner
mandat à une firme pour faire une étude pour savoir pourquoi.
D'abord, on connaissait un peu pourquoi les gens ne voulaient pas assurer:
à cause des risques énormes dans certains cas, mais, qu'est-ce
qu'il faudrait faire, quelle formule, devrait-on utiliser pour faire en sorte
qu'ils puissent bénéficier eux aussi d'assurances? Alors, c'est
la raison pour laquelle on a mandaté une firme qui nous a fait rapport.
Nous étudions cela.
Nous avons convenu, à la dernière conférence des
ministres des sports, lorsque ces rapports-là sont entrés au
sujet de tout le Québec, que je ferais partager à mes
collègues les résulats du rapport et, après cela, nous
déciderons ensemble si nous devons... Le gouvernement
fédéral avait l'intention de légiférer pour donner
un cadre précis pour l'assurance à travers le Canada pour tout le
monde. On a le modèle de la Colombie britannique qui existe. On a une
étude qui nous dira de quelle façon cela devrait être fait,
ou on l'espère, de quelle façon on devrait procéder dans
ce domaine-là. Il y a le gouvernement fédéral qui avait
des idées là-dessus et, à une prochaine conférence
fédérale-provinciale des ministres des sports, on essaiera,
possiblement à l'intérieur de tout cela, de trouver un
modèle qui pourrait faire l'affaire de tout le monde.
À ce moment-là, on optera pour un modèle pour tout
le Canada ou encore on dira: Le modèle de la Colombie britannique est
très intéressant, on pourrait s'affilier à la Colombie
britannique. Ou encore on dira: Nous avons quelque chose de mieux et nous
prétendons que nous pourrions mettre en pratique chez nous les
recommandations qui nous ont été faites.
Mme Juneau: Avez-vous dit que cela irait au mois de juin? Vous
avez déjà la réponse?
M. Picotte: On a déjà la réponse. On a le
rapport entre les mains. Maintenant, je n'ai pas encore les conclusions. On n'a
pas eu l'occasion de se pencher sur ce rapport pour évaluer tout ce que
cela comporte. Mais je sais qu'on devrait normalement... M. Jelinek, le
ministre fédéral, me mentionnait qu'il est possible que nous
ayons au mois de juin une rencontre fédérale-provinciale des
ministres des sports, vers la mi-juin, et que cela pourrait faire l'objet d'une
discussion à la table.
Mme Juneau: Oui.
M. Picotte: C'est évident que nous devrions avoir toutes
les composantes et tout ce qu'il faut comme projets possibles ou collaboration
possible, si c'est de ce côté-là que nous nous orientons,
pour être capables d'informer adéquatement nos collègues
à la table de la conférence
fédérale-provinciale.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous avez
d'autres questions?
Mme Juneau: Concernant le dépôt des offres, on me
fait remarquer ici que l'appel d'offres a eu lieu le 20 août, mais quand
a eu lieu le dépôt des offres? Au mois de février, le
comité de sélection a fait un choix, mais...
M. Picotte: On me dit que, comme c'était un dossier qui
était urgent, ces gens-là avaient jusqu'à - je vous le dis
sous toutes réserves - la deuxième semaine de septembre pour
déposer leur soumission, pour répondre...
Mme Juneau: Cela va.
M. Picotte:... favorablement ou défavorablement à
la demande qui avait été faite par notre amie Rosalie.
Mme Juneau: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'aurais
peut-être une question additionnelle, si vous me le permettez. Les
recommandations du rapport de Sobeco vont, si je comprends bien, aider le
gouvernement à aller vers des demandes d'assurances pour être
mieux couverts.
M. Picotte: Pas nécessairement.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pas
nécessairement?
M. Picotte: Pas nécessairement. Écoutez...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mais les
recommandations vont - sans savoir ce qu'il y a dans le rapport - vous donner
quoi comme outil, premièrement? Et, deuxièmement, est-ce que, par
exemple, les stations de ski qui sont aux prises avec le problème
actuellement pourront bénéficier de ce rapport-là,
pourront bénéficier de ces recommandations? Elles font face
à ce problème comme les municipalités, vous le disiez
tantôt.
M. Picotte: Ce que nous avons demandé, c'est d'examiner
toutes les possibilités du côté des mutuelles, par exemple,
du côté de la nationalisation, possiblement, du côté
du recouvrement des dommages, d'examiner toutes ces
possibilités-là, d'examiner les coûts et de voir de quelle
façon tout le monde pourrait se fixer à l'intérieur d'un
modèle où tout le monde pourrait être couvert aussi.
Si on a un problème de ce côté-là, c'est
que les assurances ne voulaient pas partager ou assurer certains
risques. On dit qu'il faut évaluer tous les modèles possibles
allant de l'étatisation jusqu'à une mutuelle possible ou encore
le statu quo et nous proposer des modèles nous permettant de pouvoir en
arriver à une solution pour que les gens puissent
bénéficier d'assurances.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va. L'engagement
34 est donc considéré comme vérifié. On passe
à l'engagement 64. J'appelle l'engagement 64 pour le mois de novembre
1987. Mme la députée de Johnson.
Mme Juneau: Une simple question, M. le Président. Je veux
savoir si, dans le montant de 690 000 $ au Mouvement national des
Québécois pour l'organisation de la fête nationale, il y a
eu indexation cette année, M. le ministre.
M. Picotte: Oui, de 12 000 $.
Mme Juneau: 12 000 $?
M. Picotte: Je m'excuse, de 8000 $.
Mme Juneau: Vous aviez soufflé les chiffres. Une
indexation de 8000 $.
M. Picotte: C'est cela.
Mme Juneau: C'est tout. C'était simplement cette question
que j'avais à poser.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 64...
M. Picotte: C'était à la demande et à la
satisfaction du mouvement national qui nous avait demandé de mettre un
peu plus d'argent, puisque la fête nationale coïncidait avec une fin
de semaine, le vendredi si ma mémoire est fidèle, et qu'il y
avait possibilité d'avoir un peu plus de projets. Alors, on a
décidé d'acquiescer à la demande du Mouvement national des
Québécois.
Mme Juneau: Je vous remercie.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 64 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 65, Commission scolaire des
loisirs de Richmond, 40 000 $.
Mme Juneau: Est-ce que c'est aussi un PADEL?
M. Picotte: Oui. M. le Président, c'est à
l'intérieur des cadres de PADEL, avec les normes de PADEL.
Mme Juneau: Pour 1987-1988, M. le Président?
M. Picotte: Oui, mais c'est une collaboration de l'OPDQ. C'est un
versement de l'OPDQ.
Mme Juneau: Ah! Il n'y a absolument rien qui vienne de votre
ministère.
M. Picotte: Rien qui vienne de mon ministère. Tout vient
de l'OPDQ, soit 40 000 $ sur un projet total de 110 233 $.
Mme Juneau: Cela va.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): L'engagement 65
est donc vérifié. J'appelle l'engagement 66.
Mme Juneau: Oui.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: Si vous le permettez, M. le Président, on
pourrait prendre les engagements 66 et 67 vu que c'est
l'Abitibi-Témiscamingue.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): D'accord.
Alors, j'appelle les engagements 66 et 67.
Mme Juneau: Je voulais savoir, M. le ministre, si ces deux
engagements faisaient partie des demandes du sommet
socio-économique?
M. Picotte: C'est cela. Mme Juneau: Oui, c'est cela.
M. Picotte: Les deux engagements, autant le Mont-Vidéo que
l'autre, le mont Kanasuta, ont fait l'objet d'une demande à l'occasion
du Sommet socio-économique de l'Abitibi-Témiscamingue. Nous en
avons discuté avec les intervenants du milieu et à la fois l'OPDQ
et mon ministère ont fait en sorte de répondre favorablement
à ces demandes, puisque c'était une demande agréée.
Je pense que vous connaissez la formule des sommets économiques. C'est
à l'intérieur du sommet économique.
Mme Juneau: Sur le montant de 400 000 $ à l'engagement 66
pour l'imputation budgétaire 1987-1988, connaissez-vous la partie qui
vient de chez vous et la partie qui vient de l'OPDQ?
M. Picotte: Oui. Je vais vous dire cela tout de suite. Le MLCP,
en 1987-1988, 200 000 $.
Mme Juneau: 200 000 $.
M. Picotte: Et l'OPDQ, 200 000 $.
Mme Juneau: D'accord.
M. Picotte: Pour un total de 400 000 $. Pour compléter le
montant de 600 000 $, en 1988-1989, l'OPDQ paiera entièrement les
200 000 $.
Mme Juneau: D'accord. Puis, dans le moment, est-ce que les
versements pour 1987-1988 ont été faits à la
municipalité? Oui?
M. Picotte: On me dit que oui.
Mme Juneau: Cela va. Cela va pour l'engagement 66. À
l'engagement 67, M. le ministre, quelle est la partie de chez vous? Est-ce que
ce sont encore les deux ministères?
M. Picotte: Oui. Je vais vous dire cela. Si ma mémoire du
sommet économique est fidèle, ce sont les deux ministères
qui ont collaboré, sauf que l'imputation budgétaire est de 500
000 $.
Mme Juneau: Oui.
M. Picotte: La participation est la suivante: en 1987-1988,
PADEL, 200 000 $, Fonds de développement régional, 150 000 $,
c'est l'OPDQ, à toutes fins utiles. En 1988-1989, c'est encore l'OPDQ
qui y va seul avec 150 000 $.
Mme Juneau: Cela va pour les deux engagements, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'aurais une question.
Les deux projets sont à 1 000 000 $. Dans un cas, on a 60 %; dans
l'autre cas, il y a 50 %. Essentiellement, la différence à partir
de ce que vous venez de dire vient du fait que l'OPDQ y a été
moins fort dans un projet que dans l'autre. Cela n'a rien à voir avec
vous?
M. Picotte: Cela n'a rien à voir. Il faut savoir que, dans
un sommet économique, on a admis tout le monde, je pense, à la
table qu'on pouvait bonifier les normes des programmes existants, vu que
c'était un sommet économique qui faisait une concertation
générale. Au fur et à mesure des discussions, la raison
pour laquelle, généralement, il y a 50 % dans un cas et
peut-être un peu plus ou un peu moins dans l'autre, c'est à cause,
justement, qu'à la table il y a cette concertation. C'est bien difficile
de vous dire pourquoi.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II y en a qui
étaient meilleurs vendeurs que d'autres.
M. Picotte: Pas nécessairement.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pas
nécessairement.
M. Picotte: C'est d'après ce qu'ils ont à
investir.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est cela.
M. Picotte: Parfois, le même groupe a peut-être fait
accepter un autre projet dans le cadre du même sommet pour autre chose.
Cela a été probablement du donnant donnant, des choses comme
cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 66...
M. Picotte: Si ma mémoire est bonne, M. le
Président, je vous dis cela sous toutes réserves, c'était
parce que nous avions, je pense, pour le Mont-Vidéo donné un
PADEL l'année précédente. À l'intérieur des
normes de PADEL, nous l'avions déjà accordé, parce que
nous avons à l'intérieur des normes de PADEL un volet d'environ
500 000 $ à 600 000 $ concernant les pentes de ski
municipalisées. Vu que nous avions déjà donné
quelque chose là-dedans, avec PADEL, l'année
précédente, on a dit: Nous, nous sommes peut-être moins
intéressés à participer étant donné ce que
nous avons fait. C'est peut-être cela qui a fait la
différence.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 66 et
l'engagement 67 sont donc considérés comme
vérifiés. J'appelle l'engagement 69. Mme la députée
de Johnson.
Mme Juneau: À l'engagement 69, c'est encore le sommet. Il
y a toute une liste d'engagements. J'imagine que c'est vous et l'OPDQ encore
à l'engagement 69.
M. Picotte: Oui.
Mme Juneau: Dans les 3 173 000 $, pour-riez-vous nous dire
globalement que représente l'apport du ministère du Loisir, s'il
vous plaît?
M. Picotte: Est-ce qu'on les a tous l'un après l'autre? Je
pourrais vous les donner ici l'un après l'autre si vous n'avez pas
d'objection. Par exemple, commençons par la Corporation de la base de
plein air du Mont Fenouillet inc. Le coût total du projet, c'est 200 000
$. L'OPDQ y va seul pour 75 000 $ sur deux exercices financiers,
c'est-à-dire 75 000 $ en 1987-1988 et 75 000 $ en 1988-1989. Donc, le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche n'a pas de
contribution dans ce projet-là. En ce qui concerne la Corporation
municipale d'Angliers, complexe touristique municipal d'Angliers,
aménagement de terrain, étang, etc., c'est le MLCP, 40 000 $ pour
l'année 1987-1988 et 40 000 $ pour l'année 1988-1989. Donc, deux
exercices financiers de 40 000 $ chacun. L'OPDQ partage la facture, mais, lui,
à raison de 30 000 $ sur les deux exercices financiers.
En ce qui concerne la Corporation du centre des Marais et ses habitants
inc, un parc d'observation de la faune et de la flore, les budgets sont
partagés de la façon suivante. Le
MLCP, 1987-1988, 30 000 $, le MLCP, 1988-1989, 35 000$, le MLCP,
1989-1990, 35 000$, pour un total de 100 000 $ et l'OPDQ, en 1987-1988,
uniquement comme participation, 78 000 $. En ce qui concerne la Corporation de
l'Association locale de l'aréna de Joutel inc, le MLCP, en 1987-1988, 50
000 $ et en 1988-1989, 50 000 $. L'OPDQ, sur deux exercices financiers, le
même montant, 62 000 $ chaque année.
Quant à la Corporation de la base de plein air du Lac Mourier
inc, le MLCP n'a aucune participation. L'OPDQ, 200 000 $ chaque année
pour les deux prochains exercices financiers, c'est-à-dire celui qu'on
étudie et le prochain exercice.
La même chose pour la Corporation du Domaine de la Baie Gillies
inc. qui est un genre de colonie de vacances, aucune participation du
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, et l'OPDQ, 105
000 $ cette année et 105 000 $, l'an prochain.
Corporation municipale Rouyn-Noranda. C'est pour
réaménager le forum et l'aréna Réjean-Houle pour la
construction d'un lien entre les deux édifices. Le MLCP, 100 000 $ en
1987-1988 uniquement, et l'OPDQ, en 1987-1988, 150 000 $, et en 1988-1989, 250
000 $. Le ministère y va sur un seul exercice financier.
Corporation municipale de Normétal. C'est pour aménager
une salle complémentaire au-dessus de l'entrée actuelle de
l'aréna, et le MLCP est là comme partenaire, seul
exécuteur, 100 000 $ pour l'exercice financier 1987-1988.
Corporation municipale d'Amos. Réaménager le complexe
sportif d'Amos, c'est-à-dire... Le MLCP, sur les deux exercices
financiers, 100 000 $ chacun. Cette année 100 000 $ et l'an prochain 100
000 $. L'OPDQ, 150 000 $ en 1987-1988 et 406 000 $ en 1988-1989. Le coût
total du projet est de 1 512 000 $.
Corporation municipale de Barraute. Aménager des gradins
permanents à l'aréna et effectuer des modifications à la
salle communautaire adjacente. Il y a une seule participation là-dedans.
C'est le MLCP, pour l'année qui se termine, 100 000 $ sur un projet de
200 000 $.
Corporation municipale de Palmarolle. Installer une glace artificielle
et des gradins permanents à l'aréna. C'est un projet de 280 000 $
et le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche n'a pas de
participation. L'OPDQ a deux participations financières qui n'ont pas
été effectuées encore. En 1988-1989, 50 000 $ et en
1989-1990,50 000 $.
Corporation municipale de Taschereau. Améliorer les installations
de l'aréna, soit des salles d'équipes et des gradins. Montant
total de 200 000 $. Rien du ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche, et un montant de 100 000 $ de l'OPDQ en 1988-1989.
Corporation municipale de Matagami. Construire une salle à usages
multiples au centre civique de Matagami, relocaliser la bibliothèque
municipale du centre civique, conserver les acquis du centre, piscine, salle de
quilles, ateliers, etc., un montant total de 300 000 $. Le MLCP, sur deux
exercices financiers y compris cette année, 40 000 $ cette année,
35 000 $ l'an prochain. L'OPDQ y va sur deux exercices financiers de 75 000 $
chacun, 75 000 $ cette année, 75 000 $ l'an prochain.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que cela
répond à vos questions, Mme la députée de
Johnson?
Mme Juneau: Oui. Je vous remercie.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors...
M. Picotte: Alors le total, M. le Président, si on veut
l'avoir: le MLCP, 855 000 $ et l'OPDQ, 2 318 000 $, pour un total de 3 173 000
$, ce qui fait à peu près... Ce sont les chiffres exacts.
Décembre
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant l'engagement 69? L'engagement 69 est donc
considéré comme vérifié. Nous passons donc au "
mois de décembre 1987. J'appelle l'engagement 23. Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: Oui. Compte tenu, M. le Président, qu'on a
discuté de ces engagements-là qui concernent les Jeunes
volontaires, je suis d'accord que vous considériez les engagements 23 et
24 comme vus, et 26 aussi.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 23, 24
et 26 du mois de décembre 1987 sont considérés comme
vérifiés. Est-ce qu'il y a d'autres questions en ce qui vous
concerne, Mme la députée de Johnson?
Mme Juneau: Non, M. le Président. Je vous remercie.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela complète
ce volet-là avec Mme la députée de Johnson. Je pense qu'on
pourrait, avant de procéder avec les engagements financiers pour l'autre
volet, avec le député de Dubuc, suspendre pour quelques minutes,
question que tout le monde reprenne son souffle. Nous reprendrons dans cinq
minutes, si vous le permettez, avec le député de Dubuc.
(Suspension de la séance à 11 h 50)
(Reprise à 11 h 58)
Le Président (M. Parent, Bertrand): À l'ordre, s'il
vous plaît!
Nous reprenons donc les travaux de la
commission de l'aménagement et des équipements. Je
rappelle que nous avons jusqu'à 13 heures aujourd'hui. Il va rester un
autre bloc de trois heures pour couvrir la partie qui n'a pas été
couverte par Mme la députée de Johnson.
Est-ce qu'il y aurait possibilité de fermer la porte à
l'arrière, s'il vous plaît, pour qu'on puisse... Merci.
M. le député de Dubuc, nous allons procéder
à la vérification des engagements financiers du mois d'août
1987, et ceux qui n'ont pas été couverts par votre
collègue. Alors j'imagine qu'on peut appeler l'engagement 34?
M. Desbiens: Oui. On peut peut-être donner les chiffres, M.
le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
M. Desbiens: Pour le mois d'août, ce sont les engagements
34 et 35.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour le mois
d'août, ce sera les engagements 34 et 35.
M. Desbiens: En septembre, ce sera les engagements 25, 31, 32,
33, et 35. C'est cela. On continue? En octobre, les engagements 25, 26, 27, 30,
31, 32, 33, 34, 35, 36, de 30 à...
Le Président (M. Parent, Bertrand): À l'engagement
45 inclusivement.
M. Desbiens: C'est cela, l'engagement 45 inclusivement. Pour
l'instant, je pense que nous sommes bons pour nous rendre à midi.
Chasse et Pêche Août 1987
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, nous
commençons. J'appelle l'engagement 34 du mois d'août 1987.
M. le député de Dubuc.
M. Desbiens: Merci, M. le Président. Je veux d'abord
remercier le ministre. Ma collègue m'a fait part qu'on avait eu une
réponse concernant le Conseil du trésor.
L'engagement 34 est vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II n'y a pas de
question sur l'engagement 34?
M. Desbiens: Non, non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 34 est
donc vérifié.
J'appelle l'engagement 35.
M. Desbiens: Engagement 35. Travaux de transformation à la
pisciculture de Tadoussac. C'est la deuxième fois, il me semble, qu'on a
un montant là-dessus. Dans vos derniers engagements financiers, on avait
déjà eu un montant. C'est un contrat. Est-ce que ces travaux sont
terminés?
M. Picotte: Pour la réalisation des travaux de
transformation en pisciculture, le plus bas soumissionnaire était
Turcotte inc, de Beauport, pour un montant de 591 524 $. Ces travaux visent
à doubler la capacité de production de saumoneaux en assurant un
contrôle adéquat de l'alimentation en eau, autant du point de vue
de la qualité que de la température, et en augmentant le nombre
de bassins. Ce projet s'intègre aux améliorations aussi
apportées à la pisciculture de l'Anse Pleureuse. Donc, le
contrat, je vous l'ai dit, c'est Turcotte inc.
M. Desbiens: Oui, c'est un contrat par soumissions publiques.
M. Picotte: II y a eu neuf soumissionnaires.
M. Desbiens: Est-ce que les travaux sont
complétés?
M. Picotte: Le coût du projet, à ce jour, est de 514
600 $. Donc, il est, à toutes fins utiles, presque terminé. Il
sera complété à la mi-avril. Mais il a, au moment
où l'on se parle et peut-être un peu plus, 514 600 $ de travaux
d'effectués sur 543 672 $.
M. Desbiens: Ah bon, d'accord. Mais je vois, à
l'imputation budgétaire, qu'il y a 166 000 $ d'imputables en
1988-1989.
M. Picotte: 76 924 $ d'imputables en 1988-1989.
M. Desbiens: Cela veut dire que vous avez devancé... Les
travaux ont été plus rapides. C'est cela?
M. Picotte: C'est cela, un peu plus rapides que prévu.
M. Desbiens: Est-ce que c'est exact, la rumeur que j'ai entendue,
qu'il y aurait eu une perte partielle ou importante de saumoneaux à la
pisciculture de Tadoussac? Je n'ai pas pu vérifier cela ailleurs. Pour
l'instant, j'ai vu cela sur les derniers...
M. Picotte: On me dit qu'il y aurait eu certaines
difficultés au moment où l'on se parle. Mais on n'a pas
d'évaluation à ce jour. Comme l'information du journaliste
n'avait pas été vérifiée ou n'a pas encore
été vérifiée, je pense que c'est à peu
près tout ce qu'on peut dire là-dessus. Il n'y a pas de
catastrophe, en tout cas.
M. Desbiens: Il n'y a pas de catastrophe
véritable; ce serait mineur s'il y avait quelque chose.
M. Picotte: C'est ce qu'on me dit.
M. Desbiens: On pourra toujours reposer la question au ministre
à un autre moment. L'engagement 35, vérifié.
M. Picotte: Si vous n'avez pas d'objection, M. le
député, je pourrais demander à mon... de nous faire un
rapport et de vous l'acheminer directement à votre bureau. On pourrait
vous acheminer le rapport à votre bureau, M. le
député.
M. Desbiens: D'accord. Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 35 du
mois d'août 1987 est donc vérifié et on prend bonne note
également qu'un rapport pourra suivre sur l'état de la
situation...
M. Desbiens: De la pisciculture.
Le Président (M. Parent, Bertrand):... à la
pisciculture.
M. Desbiens: Les dégâts probables à la
production de saumoneaux ou je ne sais trop.
Septembre
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, ça
complète le mois d'août 1987. Nous appelons donc l'engagement 25,
M. le député de Dubuc, pour le mois de septembre 1987. C'est
exact?
M. Desbiens: Oui, c'est ça.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous avez
des questions sur le Conseil de bande de Uashat?
M. Desbiens: C'est un contrat de services qui est habituel. Que
je sache, c'est reporté d'une année à l'autre.
M. Picotte: Oui, c'est un contrat de services pour assurer la
protection de la ressource saumon et truite de mer dans la rivière
Moisie, pour un montant de 30 600 $, avec le Conseil de bande de Uashat
Maliotenam. Ladite entente, d'une durée d'un an, couvre la saison de
pêche 1987 et servira à l'embauche du personnel autochtone par
voie de contrat avec le conseil de bande afin de promouvoir la protection de la
rivière Moisie.
M. Desbiens: Puisqu'on parle des autochtones, c'est le même
groupe, le même conseil de bande qui a un programme pour la conservation
de la ressource dans la rivière Mingan? Est-ce que c'est le même
conseil?
M. Picotte: On me dit que ce n'est pas tout à fait
sûr que c'est la même bande.
M. Desbiens: Mais, quand même, en passant, pouvez-vous nous
indiquer si vous avez l'intention d'accepter ses demandes concernant les filets
commerciaux à l'embouchure de la rivière Mingan, entre
autres?
M. Picotte: Non, à ce jour, j'ai demandé à
mes spécialistes d'examiner ça, mais aucun rapport ne m'a encore
été fait à mon bureau. Donc, il est trop tôt pour
savoir si, effectivement, je serais favorable ou défavorable, parce que
mes spécialistes se penchent là-dessus au moment où l'on
se parle, les deux ministères.
M. Desbiens: Le ministre du Loisir va parler au ministre des
Pêches là-dessus?
M. Picotte: Il y aura une concertation des deux ministres.
M. Desbiens: Vérifié, M. le Président.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): Est-ce que
c'est la concertation des deux ministres qui est vérifiée?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Desbiens: On va attendre pour cela, c'est à
vérifier.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): C'est à
vérifier. Alors, l'engagement 25 de septembre 1987 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement...
M. Desbiens: L'engagement 30.
Le Président
(M. Parent, Bertrand):... 30. On en a
déjà parlé avec votre collègue, la
députée de Johnson, mais on peut en reparler.
M. Desbiens: Oui, c'est parce que cela touche les deux. Non,
c'est vérifié, cela va.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): Cela va.
L'engagement 30 est vérifié. J'appelle l'engagement 31.
M. Desbiens: L'engagement 31 également.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): L'engagement 31
est également vérifié. J'appelle l'engagement 32,
septembre 1987. M. le député de Dubuc, y a-t-il des questions sur
les hélicoptères?
M. Desbiens: Oui, j'aimerais avoir plus d'information s'il vous
plaît sur l'inventaire aérien en question. Quels en sont les
objectifs.
De quoi s'agit-il? De quel inventaire?
M. Picotte: C'est une feuille qu'il me manquait tantôt. On
va reprendre cela parce que l'un des fonctionnaires du ministère est
parti avec cette feuille qu'il nous manquait dans le cahier. La question
était en quel sens, M. le député?
M. Desbiens: C'est l'engagement 32. Quelle est la nature des
travaux d'inventaire? Quels sont les objectifs de cet inventaire? Est-ce que
vous allez avoir votre feuille à nouveau ou...
M. Picotte: Non, on n'a pas eu la feuille, effectivement.
M. Desbiens: Ah, vous ne l'avez pas eue.
M. Picotte: Là, quelqu'un nous la fournit. Tout ce que je
peux m'engager à faire, c'est vous donner une réponse
subséquente sur cet inventaire parce que, pour nous, il n'y a pas de
détails malheureusement. On me dit que cela tiendrait lieu d'inventaire
qu'on fait couramment en ce qui concerne le cerf, l'orignal ou le castor. Je
vais demander à quelqu'un de prendre note pour vous fournir la
réponse adéquate.
M. Desbiens: S'il vous plaît.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 32 est
sujet à une réponse additionnelle qui pourrait venir par la
suite. Donc, il est considéré comme vérifié.
M. Desbiens: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 33...
M. Picotte: Demain on pourrait peut-être fournir cela en
commençant les engagements financiers.
M. Desbiens: D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, à titre
d'essai, cela pourrait être soumis demain. J'appelle donc l'engagement 33
qui est aussi pour un contrat de location d'un hélicoptère mais,
cette fois-ci, pour fins de capture et de marquage de caribous. M. le
député de Dubuc, est-ce que vous avez des questions sur cela?
M. Desbiens: C'est pour des fins scientifiques j'imagine, c'est
cela?
M. Picotte: Oui, c'est cela. C'est pour des fins
scientifiques.
M. Desbiens: Cela a-t-il un lien avec la politique de
commercialisation du caribou?
M. Picotte: Non, cela n'a pas de lien direct avec la
commercialisation du caribou. M. Desbiens: Est-ce qu'il va...
M. Picotte: C'est pour la grosseur. Vous savez que c'est en
territoire conventionné. Nous attendons après les gens qui sont
supposés nous proposer des choses. On ne peut pas, d'autorité,
aller leur imposer quoi que ce soit.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Dubuc, oui.
M. Desbiens: Nous avions étudié, aux engagements
financiers de je ne sais plus quel mois, un montant supplémentaire pour
que le groupe d'autochtones refassent une étude. Est-ce les Cris? C'est
quel groupe? C'est le sénateur Watt. Ils devaient refaire une
étude eux?
M. Picotte: On m'a dit que l'argent qui avait été
consacré, à ce moment, si ma mémoire est fidèle, il
y avait eu rupture des discussions entre le sénateur Watt et la bande en
question.
M. Desbiens: Donc, cela ne s'est pas fait.
M. Picotte: Les gens ne se parlaient plus. Les gens voulaient
voir cela sous un autre angle. Alors, à partir de ce moment, comme les
gens n'ont pas de modèle à nous proposer...
M. Desbiens: Tout ce que vous avez, pour l'instant, c'est le
premier rapport du sénateur Watt. Il n'y a rien de nouveau pour
l'étude.
M. Picotte: II n'y a rien de nouveau là-dedans, sauf de
savoir que les gens ne se parlent plus.
M. Desbiens: Mais le ministre n'y est pas intéressé
plus que cela, ou le ministère.
M. Picotte: Régulièrement, le ministre demande
à ces gens s'il y a moyen d'avoir une concertation, s'il y a moyen
qu'ils nous fassent une proposition. On a répondu: On est en train de
réfléchir.
M. Desbiens: Dans le rapport Leblond, c'était favorable
à...
M. Picotte: Ils étaient favorables à la condition
qu'il y ait preneur. Une chose est certaine, c'est que ce n'est pas le
ministère qui va exploiter cela. D'ailleurs, on est en territoire
conventionné. Même si on est favorables, si les gens ne nous
disent pas qu'ils ont un modèle à proposer et qu'ils nous
demandent de réfléchir, on est obligés de les laisser
réfléchir sans même voir s'ils réfléchissent
effectivement.
M. Desbiens: Alors, le ministre n'a aucune politique
d'établie là-dessus.
M. Picotte: On n'a pas de politique. Le ministre a dit qu'il
était prêt à regarder ces possibilités mais,
étant donné que cela vient d'eux, on attend leur proposition. Il
ne faut pas oublier qu'on est en territoire conventionné.
M. Desbiens: Est-ce à cause du rapport Bradet ou si
c'est...
M. Picotte: Je pense que bien avant quelque rapport que ce soit
qui nous ait été acheminé, les discussions entre le
sénateur Watt et la bande en question étaient déjà
rompues.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le député de
Dubuc, est-ce que vous avez, d'autres questions?
M. Desbiens: Concernant les permis de chasse au caribou, est-ce
qu'il y a une augmentation du nombre de permis prévue ou effective?
M. Picotte: Nos prévisions vont dans le sens que cela va
être semblable à ce qui se passe à chaque année, et
pour toutes les raisons qu'on connaît d'ailleurs. On
préférerait et on aimerait qu'il y ait beaucoup plus de gens qui
aillent à la chasse au caribou, mais il faut toujours avoir en
tête qu'il y a certaines difficultés dans le sens que c'est cher.
Il faut y aller avec des moyens de transport coûteux. Il y a aussi la
difficulté que les gens ne peuvent pas revenir avec beaucoup plus de'
caribous. Même si on pouvait leur donner la possibilité de revenir
avec un plus grand nombre de bêtes, toujours pour une question de
transport, ils ne peuvent pas revenir avec un plus grand nombre de bêtes.
On prétend donc que la tendance actuelle, depuis quelques années,
va se maintenir dans le sens qu'il n'y aura pas d'augmentation significative,
selon notre constatation, de ce qui se passe habituellement, à chaque
année, dans le domaine de la chasse au caribou.
M. Desbiens: Quelle est l'ampleur du troupeau jusqu'à
maintenant? Est-ce qu'il y a un nouveau chiffre lançé cette
année?
M. Picotte: Depuis que je suis là, en deux ans et demi, on
m'a donné trois ou quatre chiffres. On a commencé par me dire
qu'il y en avait 700 000. D'autres m'ont dit qu'il y en avait 800 000 et
d'autres ont dit: Arrêtez, il y en a 900 000. Parfois, il y a des gens
qui viennent me dire qu'il n'y en a peut-être pas tant que cela. On
essaie de les inventorier, mais il devient difficile en maudit de les
compter.
M. Desbiens: Avez-vous essayé en comptant les pattes et en
divisant par quatre?
M. Picotte: On n'ose pas les compter en comptant les pattes parce
que tout d'un coup qu'il y en aurait un avec des pattes en moins. Cela
biaiserait nos statistiques.
M. Desbiens: Mais le troupeau continue à grossir?
M. Picotte: Le troupeau continue à grossir.
M. Desbiens: Quand je suis allé en Abitibi, on me disait
qu'il semblait y avoir un déplacement du troupeau un peu vers le
sud.
M. Picotte: Des gens nous disent qu'il y a un danger que la
maladie arrive dans le troupeau. Étant donné ce danger possible,
il y a des gens qui me disent que c'est déjà commencé.
D'autres me disent que ce n'est pas encore commencé. Écoutez,
j'ai toujours trouvé épouvantable, et je continue à
trouver cela épouvantable, le montant d'argent qu'on consacre chaque
année à faire l'inventaire du troupeau et à
vérifier tout cela...
M. Desbiens: Combien cela peut-il coûter? (12 h 15)
M. Picotte: Quand je suis arrivé là, cela
coûtait près de 1 000 000 $. Qu'on paie 1 000 000 $ pour voir
où est rendu le troupeau, ce qu'il fait; s'il est en danger ou quoi que
ce soit, je trouvais que de payer un montant de
I 000 000 $, c'était beaucoup. J'ai réalisé en
cours de route que, même si c'était beaucoup, on ne pouvait pas
tellement se permettre de ne pas continuer à inventorier et à
regarder ce qui se passe. C'est très coûteux, vous savez. J'ai
été étonné de constater qu'un gallon de gazoline
pour aller inventorier le troupeau nous revient peut-être - je ne sais
pas si mon chiffre est exact - à 50 $ ou 60 $, selon ce qu'on m'a
dit.
Il faut monter cela par avion et la transporter avec
sécurité etc.
M. Desbiens: Cela coûte moins cher que cela puisque la taxe
revient au gouvernement.
M. Picotte: En tout cas, je la paie quand même, avec mon
budget. Je trouve que cela me coûte déjà assez cher.
M. Desbiens: Est-ce que c'est le cas? Avez-vous pu constater que
le troupeau se déplaçait plus vers le sud? Est-ce que cela peut
être dû au nombre justement, selon votre inventaire?
M. Picotte: Les spécialistes nous disent que cela serait
étonnant qu'ils se déplacent vers le sud, mais...
M. Desbiens: C'est-à-dire qu'ils se rapprocheraient plus
vers le sud, c'est bien relatif évidemment.
M. Picotte: Oui.
M. Desbiens: Le sud du nord.
M. Picotte: C'est plutôt un phénomène de
migration.
M. Desbiens: Oui, la migration.
M. Picotte: On me dit qu'il y aurait peut-être un petit
troupeau bien minime, qui se promènerait vers le sud, mais cela semble
être, au point de départ, une quantité négligeable
en ce qui concerne l'ensemble du troupeau comme tel.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Y a-t-il d'autres
questions, M. le député de Dubuc?
M. Desbiens: Les biologistes sont là, on va en profiter.
Est-ce que c'est un genre de sous-troupeau, quoi, si on peut dire? Ou si, pour
cette partie de troupeau, c'est une habitude...
M. Picotte: Ce sont peut-être des caribous
égarés.
M. Desbiens:... des caribous de se séparer comme cela par
groupes?
M. Picotte:... a l'air d'être expert dans le domaine des
caribous. Il me dit qu'il y aurait un petit troupeau toujours un peu
isolé des autres qui serait vers le sud. Mais c'est un troupeau qui est
isolé depuis déjà longtemps, à ce qu'on me dit. On
dit qu'il est normal, à la grosseur du troupeau qu'on a, qu'il y ait
fragmentation occasionnelle. Vous vous en souviendrez - on en avait
discuté, je pense, en commission parlementaire - on a même mis
dans leur cou des "walkie-talkie" et il y en a encore pour tâcher de
savoir où... Mais s'ils pouvaient parler...
M. Desbiens: Ils ne vous répondent pas.
M. Picotte:... qu'ils nous rendraient donc service!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Desbiens: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): En attendant que les
caribous se mettent à parler...
M. Picotte:... ou des "walkmen".. Des voix: Ha, ha,
ha!
M. Desbiens: Si on attend après cela, on n'est pas sortis
d'ici.
Le Président (M. Parent, Bertrand): En attendant que les
caribous se mettent à parler... L'engagement 33 est donc
vérifié. On passe à l'engagement 35. J'appelle
l'engagement 35 du mois de septembre 1987. M. le député de Dubuc,
avez-vous des questions?
M. Desbiens: Non, c'est vérifié. Octobre
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 35 est
donc vérifié. On passe au mois d'octobre 1987, à
l'engagement 25. J'appelle l'engagement 25.
M. Desbiens: Demain matin, on aura la réponse sur
l'engagement 32, c'est cela?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Avez-vous des
questions, M. le député de Dubuc, sur l'engagement 25 d'octobre
1987?
M. Desbiens: C'est un contrat négocié. Pourquoi un
contrat négocié ici et non pas des soumissions publiques ou des
soumissions sur invitation, comme au ministère des Transports?
M. Picotte: II s'agit d'un contrat de services alloué au
plus bas soumissionnaire, selon les normes établies par le Service
général des achats, à la compagnie Brouillette et Lahaie
Itée, de Saint-Tite, pour un montant de 41 510 $. J'ai ici le
détail du service des achats.
M. Desbiens: Vous dites que c'est un contrat accordé au
plus bas soumissionnaire?
M. Picotte: Oui, on me dit qu'il s'agit d'un contrat de services
alloué au plus bas soumissionnaire, selon les normes établies par
le Service général des achats. J'imagine que, dans ce
cas-là, puisque je réponds au nom du Service
général des achats, je vous dis cela sous toutes réserves,
mais généralement, vous vous souviendrez qu'en ce qui concerne le
niveau du ministère des Transports, à chaque année, les
gens soumissionnent pour offrir du matériel. À partir de ce
moment-là, nous faisons appel à Rosalie et Rosalie nous dit: Le
plus bas soumissionnaire est un tel.
M. Desbiens: Vous allez puiser dans la liste du ministère
des Transports.
M. Picotte: Dans la liste de Rosalie.
M. Desbiens: Oui, cela va à Rosalie, cela. C'est la
même chose pour les engagements 26 et 27?
M. Picotte: Je vais vous dire cela immédiatement.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est avec
l'engagement 25...
M. Desbiens: J'ai l'engagement 26 mais ce
sont trois pareils et on fera les trois ensemble.
Le Président (M. Parent, Bertrand): La question se pose
donc à l'engagement 26.
M. Picotte: La Direction générale des
approvisionnements du ministère de l'Approvisionnement et Services a
émis le contrat au plus bas soumissionnaire conforme, en l'occurrence
Texaco Canada inc, de Montréal, pour un montant de 20 000 $. C'est en ce
qui concerne l'engagement 26. En ce qui concerne l'engagement 27, pour les
produits Pétro-Canada, la Direction générale des
approvisionnements du ministère de l'Approvisionnement et Services a
émis le contrat au plus bas soumissionnaire conforme, en l'occurrence
Pétro-Canada. Donc, c'est à la suite d'avoir fait appel à
Rosalie.
M. Desbiens: Donc, les engagements 25, 26 et 27 sont
vérifiés, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, les engagements
25, 26 et 27 pour te mois d'octobre 1987, sont considérés comme
vérifiés. J'appelle l'engagement 30 du mois d'octobre 1987. M. le
député de Dubuc.
M. Desbiens: C'est encore un contrat négocié selon
la même formule.
M. Picotte: Je vous dis cela immédiatement. C'est un
contrat à Ogivar inc, Les Saules. La Direction générale
des approvisionnements du ministère de l'Approvisionnement et Services a
procédé à un appel d'offres sur invitation et a
émis la commande au fournisseur Ogivar inc, de la ville Les Saules,
Québec, pour un montant de 26 029 20 $. C'est encore une fois avec le
ministère de l'Approvisionnement et Services, Service
général des achats.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a
d'autres questions?
M. Desbiens: Engagement 30, vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 30 est
donc vérifié. Engagement 31? Cela concerne votre comté, M.
le député de Dubuc.
M. Desbiens: C'est accordé à un seul
soumissionnaire mais c'est écrit: "Soumissions demandées: 4".
M. Picotte: Ce contrat de services d'entretien paysage et
sanitaire pour les aménagements du parc du Saguenay a fait l'objet d'un
appel d'offres sur invitation en nous référant au fichier des
fournisseurs, no 070858. Un seul soumissionnaire a déposé une
offre de service. C'est Mme Micheline Gagnon. La date, attendez une minute...
On va regarder de l'autre côté. Le Service général
des achats doit fournir cela. On y lit: "Pour l'entretien paysagé et
sanitaire du Parc national du Saguenay pour les saisons d'opération
1987, 1988 et 1989". Mais cela ne me donne pas plus la date où cela a
été demandé.
M. Desbiens: Mais que représente l'entretien
paysagé?
M. Picotte: Couper le gazon...
M. Desbiens: Ah! La coupe du gazon, etc. Vérifié,
M. le Président.
M. Picotte: On me dit que la demande a été faite le
1er mai 1987.
M. Desbiens: Mais c'est nouveau, cela? Est-ce la première
fois qu'on procède de cette façon dans un parc ou pour les
équipements de parc? Est-ce que c'étaient des employés du
ministère qui faisaient le travail?
M. Picotte: On me dit que c'est un endroit qui serait en
développement. Donc, on n'utilise pas la même façon de
procéder que d'habitude.
M. Desbiens: Ah oui! C'est en plein développement.
M. Picotte: Là, on procède par appel d'offres
à des gens qui font ce genre de travail. C'est la politique que j'avais
comprise déjà de M. Johnson, en période électorale,
soit la politique du faire faire.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Dubuc.
M. Desbiens: Faire faire, à la condition que ce soit moins
cher.
M. Picotte: Ah oui! C'est généralement cela. Quand
on va en soumission, généralement, on va au plus bas aussi.
M. Desbiens: Mais est-ce que c'étaient des employés
du ministère qui faisaient ce travail?
M. Picotte: Comme c'était en développement,
peut-être qu'on ne le faisait pas là mais pour le montant de
l'engagement, je pense qu'il est facile de voir comment cela n'a pas
coûté cher pour trois ans, 31 890 $.
M. Desbiens: Oui, c'est pour trois ans mais la pelouse, on ne
coupe pas cela à l'année. De ce temps-ci, il n'y a pas
d'herbe.
M. Picotte: Uniquement un homme ou deux à mon
ministère ou une femme peu importe.
M. Desbiens: Non, cela va. C'était pour voir la politique
générale là-dessus...
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 31 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 32. Est-ce que vous avez des
questions, M. le député de Dubuc, sur l'engagement 32, contrat
de. services pour effectuer des travaux de réalisation technique
touchant te développement du système d'information sur les
pourvoiries?
M. Desbiens: J'aimerais d'abord recevoir des explications
supplémentaires sur ces travaux-là, le système
d'information sur les pourvoiries.
M. Picotte: Le but? Le but de l'opération est le suivant.
Dans le cadre de la mise en place d'un système d'information de gestion
sur le réseau des pourvoyeurs, le ministère, du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche a fait appel à l'entreprise privée en
vue de réaliser les programmes informatiques nécessaires à
cette fin. Alors, cela a été le Service général des
achats qui a dressé une liste de cinq fournisseurs potentiels, selon la
procédure de. recours du fichier central des fournisseurs.
Le ministère a invité les cinq firmes à
soumissionner. Une seule a répondu, à ce qu'on m'a dit. Le
comité de sélection a recommandé l'octroi du contrat
à la seule firme soumissionnaire qui s'appelle Roy, Bourassa et
associés inc, au montant de 37 800 $.
M. Desbiens: Cela donne quoi en fin de compte, en pratique?
M. Picotte: Vous savez comme moi que notre faiblesse dans la
faune, depuis des années, parce qu'on ne s'en est pas
préoccupé, c'est d'avoir un bon suivi sur la gestion de la faune
et de savoir qui fait quoi, comment on le fait, comment les gens doivent le
faire, les comptes qu'ils doivent nous rendre. Alors, ce qu'on a fait à
ce jour, tous les gouvernements et cela n'est pas un reproche, c'est que quand
on donnait à des pourvoiries et il s'en est donné sous tous les
gouvernements, on donnait un territoire et, après ça, on s'en
allait et ça venait de s'éteindre.
Il faut qu'il y ait un suivi de ça et il faut qu'on sache comment
on doit les suivre, comment on doit appliquer des modèles de gestion,
etc. Alors, c'est d'établir un système d'information de gestion
sur le réseau des pourvoyeurs qui nous permet de vérifier
rapidement si les gens font un bon contrôle et une bonne gestion de la
faune. Mais il faut avoir des expertises de ça. On n'en avait pas. On
n'avait même pas d'expertise sur le territoire comme tel et on
était obligé d'équiper le territoire au fur et à
mesure des demandes. Cela a été le gros problème du
ministère. Quand je suis arrivé, c'était le plus gros des
problèmes. On ne savait pas... On ne connaissait même pas les
limites, dans la plupart des cas, des pourvoiries qu'on avait données
à tout le monde dans le passé.
On ne connaissait pas les pourvoiries et, de temps en temps, on jonglait
avec ça. On ajoutait du territoire, on en enlevait. On en donnait
à d'autres, etc. Donc, on a décidé d'être plus
rigoureux de ce côté-là et de nous donner des moyens pour
savoir comment contrôler cette gestion.
M. Desbiens: Contrôler la gestion des pourvoiries?
M. Picotte: Comment on fait pour savoir si...
M. Desbiens: Et vous permettre... M. Picotte:
D'établir un modèle.
M. Desbiens:... d'établir un modèle et d'accorder
un agrandissement, si nécessaire ou pas. Cela entre là-dedans.
Alors, c'est un des éléments.
M. Picotte: Si jamais on en fait. Mais ne serait-ce que pour
obliger les pourvoiries déjà existantes à avoir un
modèle de gestion bien cadré, on va déjà avoir fait
un gros pas, parce qu'il n'y a rien qui les contrôle
présentement.
M. Desbiens: Actuellement, il n'y a aucun contrôle sur leur
gestion?
M. Picotte: À part les contrôles qu'on fait au
ministère occasionnellement. On s'interroge et on dit: Est-ce que
ça marche ou ça ne marche pas?
M. Desbiens: Y a-t-il, par exemple, des enquêtes ou une
espèce d'enquête sur les pourvoiries? Est-ce qu'il y a eu ou il y
a de ces enquêtes qui se font pour... Quand même, on ne les a pas
complètement toujours laissées aller comme ça. Elles sont
toujours...
M. Picotte: Non, il y a un manuel.
M. Desbiens: II n'y a aucune surveillance?
M. Picotte: II y a un manuel. C'est un contrôle de manuel,
comme on dit. Alors, ce n'est pas nécessairement la meilleure
façon de gérer la faune non plus. On a beau avoir un manuel.
Quand on octroie une pourvoirie à quelqu'un et on lui donne un manuel et
qu'on lui dit: Voici le guide que tu devrais suivre, mon bon ami et on souhaite
que... Il faut que cela aille beaucoup plus loin que ça.
M. Desbiens: Est-ce que cette étude est
terminée?
M. Picotte: Le contrat se termine le 31 mars 1988.
M. Desbiens: Oui, étude de... Enfin, travaux
de réalisation. Alors, vous n'avez pas encore eu le
résultat de ça?
M. Picotte: Non, la semaine prochaine, on espère qu'on va
nous donner tout ce qu'il faut.
M. Desbiens: Jusque-là, entre-temps, vous agrandissez
quand même quand ça adonne.
M. Picotte: À ce jour, je ne sais pas combien de fois on a
agrandi. Il y a eu combien d'agrandissement depuis le début?
Une voix: II n'y a pas eu de concessionnaire, mais il y a eu une
quinzaine de permissions en territoire.
M. Picotte: C'est ça. Il n'y a eu aucun concessionnaire et
il y a eu une quinzaine de permissionnaires en territoire libre.
M. Desbiens: C'est agrandi? M. Picotte: Non.
Une voix: Ils n'ont pas agrandi, de concédés.
M. Desbiens: De concédés. Mais des agrandissements,
est-ce qu'il y en a eu?
M. Picotte: Non.
M. Desbiens: Vous êtes sûr de ça? M. Picotte:
Êtes-vous sûr, M. Bernier? M. Bernier: On peut prendre avis,
mais...
M. Desbiens: Vous êtes mieux. Je vous conseille de prendre
avis. (12 h30)
M. Picotte: Oui.
M. Bernier: On peut le prendre en note. L'agrandissement des
pourvoiries, c'est cela que vous voulez savoir?
M. Desbiens: Oui.
Une voix: S'il y a eu de nouveaux concessionnaires ou des
agrandissements de pourvoiries?
M. Picotte: Oui, précisez donc votre question. M.
Desbiens: Oui, c'est concessionnaires.
M. Picotte: De nouveaux concessionnaires ou des agrandissements
de concessionnaires?
M. Desbiens: Non, non des agrandissements.
Une voix: Agrandissements, ce n'est pas pareil.
M. Picotte: Concessionnaires?
M. Desbiens: De territoires, de concessionnaires.
M. Picotte: Ce sur quoi on s'entend, c'est les pourvoiries de
concessionnaires.
M. Desbiens: Oui.
Une voix: Ou permissionnaires?
M. Picotte: Concessionnaires.
M. Desbiens: Concessionnaires et les deux quant à faire la
recherche.
M. Picotte: On va vérifier et on va vous dire cela.
À ma connaissance, il n'y a pas eu d'agrandissements du
côté des concessionnaires. Si vous me demandez le nombre de
personnes qui se vantent d'en avoir eu, c'est une autre paire de manches. Il
faudrait bien distinguer cela: ceux qui se vantent d'en avoir eu et ceux qui en
ont eu. Vous savez d'ailleurs, dans tous les domaines, il y a un paquet de gens
qui se vantent. Cela ne fait pas de différence chez nous. Il faut faire
la différence entre ceux qui l'ont demandé et ceux qui se vantent
d'en avoir eu et ceux qui l'ont eu. On peut vous faire tout cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Si je comprends bien,
M. le ministre, vous allez fournir un bilan complet à M. le
député de Dubuc.
M. Picotte: Ceux qui se vantent, je ne suis pas capable de vous
le dire, M. le Président. Je tiens à le préciser tout de
suite, autrement cela va être épouvantable.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est le
député de Dubuc qui va fournir cette partie. Alors, cela va
pour...
M. Desbiens: Un instant s'il vous plaît.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pardon? Est-ce que
cela va pour l'engagement 32?
M. Desbiens: Non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Non, cela ne va
pas.
M. Desbiens: Une autre question, tout simplement. C'est le
ministère qui défraie entièrement cela; c'est le
coût total des travaux en question. Les pourvoyeurs ne paient pas pour
cela, c'est le ministère. C'est pour se donner un outil de travail.
Est-ce cela?
M. Picotte: C'est pour nous donner un outil de travail pour
contrôler la gestion. Compte tenu qu'on espère que cela va mettre
tout le monde au pas, on ne veut pas faire participer qui que ce soit à
se faire mettre au pas. On va les mettre au pas nous-mêmes et on va payer
pour les mettre au pas.
M. Desbiens: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement est donc
vérifié. Cependant, il y a aura des réponses à
fournir de la part du ministre tel qu'il a été convenu.
J'appelle l'engagement 33. M. le député de Dubuc, est-ce
que vous avez des questions sur l'engagement 33 d'octobre 1987?
M. Desbiens: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 33 est
vérifié. J'appelle l'engagement 34.
M. Desbiens: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 34 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 35: Opération d'une
cuisine au lac Rimouski.
M. Desbiens: C'est la même procédure qu'à
l'engagement 31, mais...
M. Picotte: C'est cela.
M. Desbiens:... cette fois pour les cuisines. J'imagine que cela
se fait depuis longtemps.
Une voix: Oui, cela fait partie des conventions collectives.
M. Desbiens: D'accord. Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 35 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 36.
M. Desbiens: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 36 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 37, octobre 1987.
M. Desbiens: Construction de routes dans la réserve
faunique La Vérendrye. Dans quelle section de la réserve cela se
trouve-t-il?
M. Picotte: En fait, on me dit que c'est l'entretien et la
réparation normale qui s'imposent sur les routes de la
réserve.
M. Desbiens: C'est écrit "construction".
M. Picotte: C'est un contrat qu'on donne dans le cadre de
constructions, selon notre appellation...
M. Desbiens:... mais c'est de l'entretien... M.
Picotte:... mais c'est de l'entretien. M. Desbiens:... de routes
existantes.
M. Picotte: C'est cela. L'obtention et la préparation de
pierre concassée sont requises pour assurer l'entretien normal et la
réparation qui s'imposent à l'intérieur de la
réserve de La. Vérendrye.
M. Desbiens: Des routes qui sont déjà
utilisées dans la réserve.
M. Picotte: C'est cela.
M. Desbiens: Est-ce que, tout de même, les sections qui ont
été touchées sont reliées aux parties de la
réserve qui sont visées dans le projet du ministre?
M. Picotte: Nous, tant et aussi longtemps qu'on a sous notre
responsabilité l'entretien de certaines routes on essaie, aux endroits
où les routes sont les plus mauvaises de corriger les situations, et on
y va comme cela avec nos budgets. Si vous me demandez ce qui va se passer en
1990, je n'en ai aucune idée.
M. Desbiens: Est-ce sur le territoire, par exemple, qui est
administré par la SEPAQ?
M. Picotte: C'est sur le territoire de la réserve de La
Vérendrye. C'est possible que ce soit sur tout le territoire.
M. Desbiens: Vous avez certainement des précisions
là-dessus, peut-être pas ce matin, mais...
M. Picotte: On vient de me dire que ce n'est pas sur le
territoire de la SEPAQ, c'est sur notre territoire.
M. Desbiens: Sur votre territoire. Celle-là; est
censée être réduite de 40 %...
M. Picotte: Je n'en ai aucune idée. M. Desbiens: Je
veux dire le projet.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Y a-t-il d'autres
questions, M. le député de Dubuc?
M. Desbiens: Ce n'est pas... Vous m'affirmez que ce n'est pas
dans l'offre de la SEPAQ de vendre une pourvoirie... l'appel d'offres qui a
paru en fin de semaine ou la semaine dernière? Ce n'est sûrement
pas là-dessus.
M. Picotte: Ce n'est pas sur le territoire de la SEPAQ, à
ce qu'on me confirme. Quant à ce à quoi vous faites
référence, c'est une vente de bâtisse. Point, à la
ligne. C'est ce qu'on dit.
M. Desbiens: Cela va, M. le Président.
Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 37 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 38.
M. Desbiens: L'engagement 38. Qu'est-ce que c'est? Le Poste La
Vérendrye Hydro-Québec? Ce n'est pas votre ministère?
M. Picotte: C'est pour relocaliser la maison des agents de
conservation de la faune sur le nouveau tracé de la route
Mont-Laurier-Parent et à proximité des services
d'électricité, d'égout et d'aqueduc.
M. Desbiens: D'accord.
M. Picotte: Cela relève un peu de mon ministère,
puisque...
M. Desbiens: Je ne sais pas pourquoi c'est dans le Poste La
Vérendrye Hydro-Québec. Est-ce parce que les bâtisses
étaient là, ou qu'elles s'en vont dans cette direction, ou...
M. Picotte: Oui. Elles s'en vont dans cette direction. C'est
relocaliser la maison des agents.
M. Desbiens: C'est tout simplement comme...
M. Picotte:... où il y a des services
d'électricité, d'aqueduc et d'égout.
M. Desbiens: Alors, cela sert seulement de repère
géographique...
M. Picotte:... aux agents de conservation.
M. Desbiens: L'engagement 38 est vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 38 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 39. M. le
député de Dubuc, avez-vous des questions sur l'article 39 qui
concerne un contrat pour des hélicoptères?
M. Desbiens: C'est pour l'étude des...
M. Picotte: On me dit que c'est pour le repérage
télémétrique de 80 cerfs équipés de colliers
émetteurs à Anticosti.
M. Desbiens: Ils ne parlent pas non plus, eux autres?
M. Picotte: Ils ne parlent pas, mais ils ne sont pas dans les
ravages.
M. Desbiens: J'imagine que vous avez pris connaissance... On a
parlé d'une diminution du nombre des cerfs à Anticosti, dans un
article de l'Actualité l'automne dernier, en novembre ou en
décembre, je pense. Est-ce que c'est aussi dramatique que semble le dire
la journaliste?
M. Picotte: écoutez, je ne peux pas vous donner de
détails, mais ce que j'ai cru constater du côté de
l'île d'Anticosti c'est que, chaque année - moi-même, cela
m'a surpris, et je pense que cela a surpris tous les ministres du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche - le taux de mortalité des cerfs chaque
hiver est effarant. Quand on regarde cela, on en reste estomaqué. Toute
personne qui regarde cela non pas en spécialiste, mais qui regarde cela
comme un pur profane, au point de départ, prétend que c'est une
catastrophe. Mais on me dit qu'il est normal qu'à chaque année
beaucoup de cerfs meurent à cause de la température, à
cause de l'hiver rigoureux, etc., et que, à toutes fins utiles, cela ne
change rien d'une année à l'autre, et que le cheptel se reproduit
assez rapidement et assez facilement. On me dit qu'il ne faut pas, dans ce
domaine, se baser sur les chiffres d'une seule année.
On terminerait, avec le contrat dont il est fait mention ici, un
inventaire triennal qui va nous permettre, lorsqu'il sera fini, de tirer les
conclusions appropriées. On verra par la suite s'il y a effectivement
des choses à corriger. Parce que les cerfs ne vivent pas en ravage,
à l'île d'Anticosti.
M. Desbiens: C'est un inventaire qui est fait
régulièrement?
M. Picotte: C'est la troisième année. C'est un
inventaire triennal.
M. Desbiens: Vous faites un inventaire à tous les trois
ans?
Une voix: On fait un inventaire à chaque année,
pendant trois ans.
M. Desbiens: Vous faites un inventaire à chaque
année, pendant trois ans. Ah bon!
M. Picotte: On fait cela pour la troisième année.
On aura l'inventaire de la troisième année. Cela va nous
permettre, évidemment, sur une base de trois ans, de pouvoir tirer des
conclusions et de s'ajuster, s'il y a lieu.
M. Desbiens: Cela veut dire que vous avez fait un inventaire il y
a deux ans...
M. Picotte: C'est cela. Il y a deux années
défaites...
M. Desbiens: Vous avez fait un inventaire l'an passé, et
est-ce que le résultat de l'an passé est significatif?
M. Picotte: On ne peut pas se baser sur un an. Cela prend trois
ans de statistiques pour tirer des conclusions assez réalistes et
certaines.
M. Desbiens: Pour tirer des conclusions valables. D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous avez
d'autres questions, M. le député de Dubuc? J'aurais
peut-être une question sur l'engagement 39. M. le ministre, il y a eu 15
soumissions demandées, combien y a-t-il eu de soumissionnaires?
M. Picotte: Je vous dis cela tout de suite. J'ai vu cela
tantôt. Sur 15 firmes qui ont été invitées il y a eu
un seul fournisseur intéressé, qui s'appelait les
Hélicoptères Viking Ltée.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II y a donc un seul
soumissionnaire.
M. Picotte: Bien qu'on ait pris la précaution d'en inviter
15.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 39 est
vérifié. J'appelle l'engagement 30, ou plutôt 40, je
m'excuse...
M. Desbiens: On va continuer d'avancer, si vous voulez, M. le
Président...
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'était juste
pour voir si vous suiviez, M. le député de Dubuc.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je vous pensais rendu
dans les pourvoiries...
M. Desbiens: Vous savez que j'écoute tout ce que vous
dites.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 40. M. le
député de Dubuc, c'est un contrat pour l'impression de 350 000
brochures. Répertoire de Pêche, chasse et piégeage
1987-1988.
M. Desbiens: C'est au mois d'octobre, ça?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, octobre 1987.
M. Picotte: Je peux vous donner les explications.
M. Desbiens: Oui, d'accord.
M. Picotte: D'accord. Cette brochure s'inscrit dans la
programmation annuelle des impressions de la Direction des communications du
ministère. Elle constitue une synthèse de l'information couvrant
tous tes aspects des activités de pêche, de chasse et de
piégeage pour l'année 1987-1988. Elle est distribuée
gratuitement dans toute la province. Elle constitue une source importante
d'information pour les clientèles spécifiques visées, en
ce qui a trait aux territoires ou zones de pêche, de chasse et de
trappage autorisés par réglementation.
La Direction générale des approvisionnements du
ministère des Approvisionnements et Services est allée en appel
d'offres sur invitation auprès de douze fournisseurs. Quatre ont
répondu. La commande a été octroyée au plus bas
soumissionnaire conforme, en l'occurrence Imprimerie L'éclaireur, de
Sainte-Foy - on me dit que c'est une division du Groupe Québécor
inc. - pour un montant de 60 228 $.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a des
questions, M. le député?
M. Desbiens: Cela fait partie d'un contrat global, j'imagine.
Vous en avez un certain nombre à faire imprimer par année. Vous
ne les faites pas tous imprimer à la même période.
M. Picotte: Non, si je me rappelle bien, l'an passé, on
avait eu un peu le même genre de discussion. On fait imprimer cela
à une couple de reprises pendant l'année, compte tenu des
demandes et pour ne pas en avoir une quantité industrielle dont il faut
se départir à la fin de l'année et gaspiller les deniers
de l'État, finalement. On fait deux ou trois impressions, selon les
besoins.
M. Desbiens: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 40 est
vérifié. J'appelle l'engagement 41. Impression de 22 000
brochures Les Réserves fauniques. M. le député de
Dubuc.
M. Picotte: Encore une fois, je peux vous lire...
M. Desbiens: Les Réserves fauniques et les pourvoiries des
territoires en évolution. Il me semble que j'ai déjà
vu cela quelque part.
M. Picotte: II s'agit de l'impression de brochures relatives au
dossier de consultation sur la révision des réserves fauniques et
au développement des pourvoiries et concessionnaires dans les
territoires en évolution dans chacune des régions administratives
du Québec. Chaque lot constitue l'impression des brochures pour une
région donnée. La Direction générale des
Approvisionnements et Services a procédé par appels d'offres
auprès de sept fournisseurs dont quatre ont répondu. La commande
a été octroyée
au plus bas soumissionnaire, Pierre Desmarais inc, de Saint-Laurent,
pour un montant de 30 710 $. (12 h 45)
M. Desbiens: C'est Pierre ou Paul?
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est bel et bien
Pierre, parce que Paul Desmarais, cela n'existe pas dans l'imprimerie.
M. Picotte: C'est écrit "Pierre Desmarais". M.
Desbiens: C'est pas l'autre?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mais dans nos livres,
on nous a donné... c'était Paul Desmarais inc. C'est Pierre
Desmarais.
M. Picotte: Oui, on m'a dit que c'était Paul Desmarais
inc. de Saint-Laurent.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est Pierre.
M. Picotte: Pierre, c'est ça.
Une voix: Paul Desmarais fait d'autre chose.
M. Picotte:... Pierre au début, c'est Pierre.
M. Desbiens: C'est Pierre, c'est ça? 22 000 brochures. 22
000, c'est le total, parce que vous nous avez dit que c'était par
région. Donc, il y en a peut-être 1000 dans telle région,
10 000 dans une autre ou 5000. Je ne sais pas. C'est ça?
M. Picotte: Contrat pour l'impression de 22 000 brochures
réparties en huit lots différents selon...
M. Desbiens: La grandeur de la région. M. Picotte:
C'est ça.
M. Desbiens: C'est pour les régions. Ce sont les documents
que vous avez préparés pour les régions.
M. Picotte: Oui.
M. Desbiens: Vous en avez quand même un bon nombre.
J'aurais aimé recevoir une copie de cela. Vous êtes sûr
qu'il en reste nulle part?
Une voix:... avoir une copie?
M. Picotte: On peut vous en envoyer une.
M. Desbiens: Même s'il est tard, on n'a pas tout à
fait fini de discuter la question.
M. Picotte: C'est pour ça que vous vous souviendrez, M. le
député de Dubuc que...
M. Desbiens: II y en a eu dans ma région. Je vais en
demander à la régionale.
M. Picotte:... je vous ai toujours offert et que je continue de
vous offrir cette collaboration si importante que doivent avoir nos
fonctionnaires avec vos recherchistes, parce que je sais que nous n'avons pas
le temps de faire cela. À toutes les fois que vos recherchistes
mentionneront le désir d'avoir quelque chose ou de vérifier des
choses, mes fonctionnaires seront là à leur service.
M. Desbiens: Pas de problème, M. le Président.
M. Picotte: Voilà!
M. Desbiens: Si le ministre en faisait autant. C'est tout ce que
je lui demande.
M. Picotte: C'est pour vous dire que, ce matin, vous ne vous
plaindriez pas de ne pas l'avoir eue si quelqu'un de chez vous l'avait
demandée. À ce moment-là, il n'y aurait pas eu de
problème.
M. Desbiens: Oui, on l'a demandée dans la région;
on l'a eue. C'est pour les autres régions.
M. Picotte: Vous voyez comment on est collaborateur.
Le Président (M.. Parent, Bertrand): Mais maintenant,
c'est le ministre qu'il demande; il vous demande.
L'engagement 41 est donc vérifié, M. le
député de Dubuc?
M. Desbiens: Nous nous sommes débrouillés avec nos
moyens quand même. On en a imprimé. On a les photocopies dans nos
bureaux, de toute façon.
M. Picotte: C'est là qu'on constate la
débrouillardise des individus.
M. Desbiens: Alors, l'engagement sur...
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 41 est-il
vérifié?
M. Desbiens: L'engagement 41, comme tel, est
vérifié, mais, j'ai une question sur le rapport du comité
de députés. L'engagement va passer plus tard ou... Combien a
coûté le rapport du comité des députés?
M. Picotte: Je n'ai pas ces détails en ce moment, mais je
n'aurai pas d'objection quand ça viendra comme engagement à en
discuter.
M. Desbiens: Est-ce que ça passe dans les
dépenses administratives du ministère ou bien quoi?
Une voix: Ce n'était pas cher.
M. Desbiens: Si ce n'est pas assez cher, on risque de ne pas voir
ça ici.
M. Picotte: On me dit qu'il n'y a pas eu d'engagement financier
pour ça.
M. Desbiens: C'est pris dans le budget régulier? C'est
pris où, ces montants-là?
Une voix: Dans les budgets réguliers. Cela a
été fait par reprographie, selon ce qu'on sait. Donc, il n'y a
pas eu de travaux d'imprimerie, comme tels, qui ont été
affectés à cela.
M. Desbiens: Excepté la couverture. D'accord.
Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle donc
l'engagement 42 qui se veut un contrat pour les travaux de construction de deux
ponts.
M. Desbiens: Deux ponts dans la réserve faunique
Mastigouche. On est à l'engagement 42.
M. Picotte: II fallait remplacer deux ponts qui...
M. Desbiens: L'engagement 43, c'est la même chose; ce sont
des ponts également.
M. Picotte:... étaient devenus dangereux pour la
sécurité publique. Alors, il y a eu un contrat pour les travaux
de construction de deux ponts, un dans la réserve faunique Mastigouche
au-dessus de la rivière Sans Bout et l'autre dans la réserve
Saint-Maurice près du lac Garault. Évidemment, ce sont des
soumissions. Il y a eu cinq soumissions publiques reçues, et on a
accordé les travaux au plus bas soumissionnaire...
M. Desbiens: C'est écrit "la rivière Sans
Bout".
M. Picotte:... le 26 octobre 1987.
M. Desbiens: Cela doit être Sans dans ce cas-là.
M. Picotte: Non, c'est-à-dire, la fin des travaux
était le 26 octobre 1987.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous avez
des questions sur la rivière "Sans Boutte", M. le député
de Dubuc?
M. Desbiens: Il n'y a que le "t" qui me fatigue. J'imagine que
cela doit être une rivière très longue, je suppose, sans
bout.
M. Picotte: Cela doit être une rivière où nos
ancêtres ne pouvaient pas voir...
M. Desbiens: Les bouts.
M. Picotte:... le bout à vue d'oeil. Comme parfois, dans
nos comtés ruraux...
M. Desbiens: C'est cela. Donc, c'est dans la réserve
Mastigouche.
M. Picotte: Dans nos comtés ruraux, parfois, on a des
rangs qui s'appellent: Le bout du monde.
M. Desbiens: La réserve Saint-Maurice, vous ne touchez pas
à cela et la réserve Mastigouche presque pas.
Vérifié, M. le Président. Alors, c'est de l'argent qui
reste au ministère, cela a bien l'air de cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 42 et
l'engagement 43, si j'ai bien compris, M. le député de Dubuc,
sont vérifiés.
M. Desbiens: L'engagement 43, c'est la même chose.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 42 est
vérifié. L'engagement 43, cela va?
M. Desbiens: L'engagement 43 cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, l'engagement
43, s'il vous plaît.
M. Desbiens: L'engagement 43 est vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Un peu moins fort
parce qu'on aimerait pouvoir se comprendre à ce bout ici. L'engagement
44? M. le député de Dubuc.
M. Desbiens: L'engagement 44 à la fondation de la faune,
c'est la subvention... C'est quoi?
M. Picotte: Non. Si vous vous souvenez, à un moment
donné, on a signé une entente avec Canards illimités, la
fondation de la faune, l'OPDQ, le ministère du Loisir, de la Chasse et
de la Pêche et Habitat faunique Canada, concernant un plan quinquennal
pour la protection et l'aménagement des habitats fauniques qui
impliquait ces cinq partenaires pour un montant de 16 800 000 $, une entente
quinquennale. Chacun des participants, évidemment, y allait de sa
contribution. Ce qui fait que la part du ministère du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche, à l'intérieur de cela, est de 190
000 $. C'est la raison pour laquelle on retrouve cet engagement financier
à l'engagement 44.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a
d'autres questions, M. le député de Dubuc, sur l'engagement
44?
M. Desbiens: Est-ce que ce sont des projets qui sont
déterminés et qui sont précisés?
M. Picotte: Je vais vous dire cela. Il y avait, dans l'entente,
une liste de projets potentiels qui sont sélectionnés chaque
année par un comité de direction des organismes qui sont
là. Le programme quinquennal détermine les projets suivants...
Préférez-vous que je vous les nomme tous ou qu'on vous envoie les
copies? Il y en a plusieurs.
M. Desbiens: Ce serait peut-être plus simple comme
cela.
M. Picotte: De vous les énumérer? M. Desbiens:
Une photocopie de cela.
M. Picotte: Oui, ce serait plus simple de vous apportez une
photocopie demain...
M. Desbiens: D'accord, s'il vous plaît.
M. Picotte:... des projets de l'annexe A-2 de l'engagement 44. Il
y a un paquet de projets dans différentes régions du
Québec; dans les régions 01, 03, 04, 06, tant en ce qui concerne
les basses-terres du Saint-Laurent que différents projets: baie de
l'île-Verte, marais de Kamouras-ka, baie de la Rivière du Loup,
Gros Cacouna, Cacouna-Est, île aux Lièvres.
M. Desbiens: Ce que vous nous mentionniez au début, on
pourrait toujours le retrouver dans le Journal des débats, mais
aussi, les ministères impliqués etc., est-ce possible d'en avoir
la liste en même temps?
M. Picotte: Oui, je peux vous donner cela rapidement. Canards
illimités, cette compagnie s'est engagée à verser 10 000
000 $...
M. Desbiens: C'est cela. Est-ce possible d'avoir cette page
aussi?
M. Picotte:... sur une période de cinq ans.
M. Desbiens: D'avoir une photocopie? Est-ce...
M. Picotte: On me dit que c'est public. M. Desbiens: C'est
public.
M. Picotte: Si c'est public, je n'ai pas d'objection à
vous le donner.
M. Desbiens: Pas de problème.
M. Picotte: En gros, Canards illimités: 10 000 000 $ sur
une période de cinq ans; Habitat faunique Canada: 2 975 000 $; l'OPDQ:
850 000 $ sur une période de cinq ans, le ministère et la
fondation: 2 560 000 $ sur une période de cinq ans.
M. Desbiens: Le ministère met 850 000 $ et la fondation va
mettre la différence.
M. Picotte: Non, le ministère va mettre 190 000 $ et la
fondation, 2 560 000 $ moins 190 000 $.
M. Desbiens: Mais l'engagement de 850 000 $, qu'est-ce que c'est?
Ce sont des avances que vous faites?
M. Picotte: Je vous l'ai dit, les 850 000 $ étaient de la
part de l'OPDQ.
M. Desbiens: Non, ici.
M. Picotte: Oui.
M. Desbiens: L'engagement de 850 000 $.
M. Picotte: 850 000 $ de l'OPDQ parce que...
M. Desbiens: Bien non!
M. Picotte:... c'est un transfert de fonds qu'il fait chez
nous.
M. Desbiens: Ah! C'est un transfert de fonds! Ah! D'accord.
M. Picotte: Et 190 000 $ du ministère. M. Desbiens:
Ah bon, d'accord.
M. Picotte: Nous transférons, par la suite, à la
fondation.
M. Desbiens: Avez-vous commencé à donner du budget,
à même la piastre, à la fondation de la faune? Ce sont les
transferts qui ont commencé.
M. Picotte: Des transferts ont commencé à
être acheminés à la fondation de la faune. Elle a
commencé, dans ce projet-là, entre autres, à faire
l'acquisition de certains terrains.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 44 est
vérifié sous réserve de...
M. Desbiens: Oui, c'est cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand):... documents à
être fournis par le ministre.
M. Picotte: Je vais fournir les trois docu-
ments, M. te Président, enfin les pages concernant les...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, ce sera fourni
"tentativement" demain, en début de travaux.
M. Desbiens: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 44 est
vérifié. J'appelle donc l'engagement 45 d'octobre 1987. Est-ce
qu'il a des questions?
M. Desbiens: Le deuxième tronçon qu'est-ce que cela
signifie? C'est une nouvelle... Oui, vous êtes sûr de cela? Je ne
suis pas sûr.
M. Picotte: C'est un règlement, M. le Président.
Autoriser le ministère à engager un montant additionnel de 52
774, 44 $ comme règlement final d'une réclamation pour ajustement
de quantités.
M. Desbiens: Ce sont des travaux qui sont faits.
M. Picotte: C'est cela. C'est un supplément...
M. Desbiens: Sur la route d'accès, c'étaient aussi
des travaux de réfection ou de construction ou...
M. Picotte: Sur une route d'accès au Parc de la
Jacques-Cartier, terrassement et gravelage.
M. Desbiens: Terrassement et gravelage.
M. Picotte: Oui. On me dit que la route était tellement
détériorée qu'il fallait la refaire.
M. Desbiens: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 45
d'octobre 1987 est donc vérifié.
Étant donné l'heure, je suggérerais
peut-être, plutôt que d'entamer novembre, qu'on puisse ajourner les
travaux puisque demain, il restera...
M. Desbiens: On commencera novembre demain matin.
Le Président (M. Parent, Bertrand): La commission ajourne
donc ses travaux à demain, après les affaires courantes, dans la
salle Louis-Hippolyte-Lafontaine. Donc, ce n'est pas ici. Pardon?
M. Desbiens: Après les affaires courantes? Ce n'est pas
à 10 heures, demain matin?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Non.
C'est après les affaires courantes.
M. Picotte: II faudrait peut-être... Je sais qu'il est
possible, M. le Président, d'avoir un ordre de ta Chambre pour commencer
le projet de loi sur les habitats fauniques.
M. Desbiens: Ce n'est pas définitif.
M. Picotte: II faudrait peut-être vérifier cela
auprès de notre collègue, le leader.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, on fera
vérifier cela. Mais jusqu'à nouvel ordre, c'est ajourné
à demain après-midi.
M. Picotte: D'accord. Sous réserve qu'on vérifie
avec un autre ordre de la Chambre...
M. Desbiens: On m'avait donné comme information que
c'étaient les deux matinées, les deux avant-midi.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour l'instant, la
convocation est pour après les affaires courantes, à la salle
Louis-Hippolyte-Lafontaine. S'il y a modification...
M. Picotte: On le saura en Chambre cet après-midi.
Le Président (M. Parent, Bertrand):... on le saura en
Chambre cet après-midi.
M. Picotte: On va le vérifier, M. le Président,
pour être bien sûr.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les travaux sont donc
ajournés à demain. Je vous remercie.
(Fin de la séance à 12 h 59)