Les versions HTML et PDF du texte du Journal des débats ont été produites à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères. La version HTML ne contient pas de table des matières. La version officielle demeure l'édition imprimée.
(Quinze heures trente-sept minutes)
Le Président (M. Saint-Roch): À l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission de l'aménagement et des équipements poursuit
maintenant ses travaux pour continuer l'étude des engagements financiers
du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Au moment de
notre ajournement, nous en étions au mois de novembre, au programme 12.
M. le député de Dubuc.
Novembre
M. Desbiens: Je cherchais le ministre. C'est vrai, il est rendu
là-bas. Août, c'est fait, on ne recommencera pas cela.
Le Président (M. Saint-Roch): Cela va, M. le
député de Dubuc?
M. Desbiens: M. le Président, est-ce qu'il s'agit d'une
étude réalisée?
M. Picotte: La période de l'étude est de mai 1987
à mai 1989. Cela veut dire qu'une partie de l'étude est faite. Il
reste au moins un an, un peu plus d'un an à couvrir.
M. Desbiens: Cela porte sur la faune du milieu riverain sec. Cela
a une relation avec les habitats fauniques, mais cela n'a aucun impact
immédiat sur le projet de loi en question. C'est pour les suites,
j'imagine.
M. Picotte: D'abord, je vais vous lire la note: "Le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, en vertu de son
mandat, doit assurer et coordonner la conservation et la mise en valeur des
habitats fauniques sur le territoire québécois. Pour
réaliser son mandat, le ministère effectue des travaux d'analyse
et de recherche relatifs au processus écologique ainsi qu'aux exigences
de la faune en matière d'habitat. Le milieu riverain constitue
très certainement l'un des habitats fauniques de la plus grande valeur.
Malheureusement, comme l'a démontré une étude
réalisée pour le compte du MLCP, peu de travaux ont
été réalisés quant à la détermination
de la valeur faunique réelle du milieu riverain, ce qui fait que notre
connaissance est davantage hypothétique que pratique. De plus, dans le
cadre de nos négociations sur l'élaboration du Guide des
modalités d'intervention en milieu forestier, avec le ministère
de l'Énergie et des Ressources, nous avions convenu que la protection de
la lisière boisée en milieu riverain devrait cire
réévaluée à la lumière d'études
portant sur le milieu riverain. " Alors, le présent contrat vise donc
à confier à l'Université Laval la réalisation d'une
étude portant sur la détermination de l'importance du milieu
riverain pour la faune. Les sommes d'argent seront dépensées
selon l'imputation budgétaire.
M. Desbiens: Cela veut dire que si l'étude en venait
à cette conclusion, le guide des modalités pourrait être
modifié dans le cas des cours d'eau et de la lisière
forestière le long des cours d'eau?
M. Picotte: Cela pourrait nous permettre de discuter avec mon
collègue du ministère de l'Énergie et des Ressources et de
dire: Voici, à la suite des conclusions de l'étude, il faudrait
modifier ensemble le guide d'intervention en milieu forestier.
M. Desbiens: C'est un contrat négocié. Hier, on en
a vu d'autres. Ce n'est pas indiqué, mais est-ce qu'il y a eu quand
même des invitations?
M. Picotte: Au sujet de l'Université Laval?
M. Desbiens: Cela a été négocié
uniquement avec l'Université Laval?
M. Picotte: On a discuté avec l'Université Laval et
on en est venu à la conclusion que le coût était de 49 900
$. Afin de comparer avec l'entreprise privée, nous avons soumis le
cahier des charges à trois firmes. Afin de comparer, on a soumis cela
à l'Université Laval. L'Université Laval nous a dit que le
coût serait de 49 900 $. Afin de comparer avec l'entreprise privée
ce que cela pourrait coûter - je pense que c'était
intéressant pour nous de le savoir - on a soumis le cahier des charges
à trois firmes de consultants en biologie et deux d'entre elles nous ont
soumis un prix. La premier firme, c'était Gilles Shooner inc. de
Loretteville. Eux nous demandaient 160 000 $. La deuxième firme,
c'était le GREBE, rue Marseille, à Montréal, qui nous
demandait 140 000 $. Donc, nous avons convenu que nous faisions un bon
marché en confiant à l'Université Laval cette étude
pour un montant inférieur à 50 000 $.
M. Desbiens: Ce sont deux entreprises privées?
M. Picotte: Les deux autres étaient des entreprises
privées. On a demandé à trois, seulement deux nous ont
répondu.
M. Desbiens: Cela ne vous fait pas vous poser des questions sur
les qualités de la privatisation?
M. Picotte: Cela n'a rien à voir dans certains cas. Je
pourrais vous démontrer dans certains cas - vous l'avez vu
vous-même hier,
c'est dans votre propre région, dans votre propre comté -
qu'en confiant l'entretien paysagé du contour du parc Saguenay, on a
ménagé beaucoup plus d'argent que si on l'avait fait
nous-mêmes au ministère. Dans certains cas, oui; dans d'autres
cas, non. C'est pour cela qu'il faut avoir un bon discernement et un bon
jugement face à tout cela.
M. Desbiens: Le ministre a cité des explications que je
n'ai pas eues hier. Hier, dans le cas du contrat d'entretien paysagé, il
n'y a pas eu de comparaison d'établie entre les coûts que cela
aurait entraînés pour le ministère et les coûts pour
donner le contrat.
M. Picotte: Vous avez raison de dire qu'il n'y a pas eu de
coûts comparatifs, mais je pense que, chez nous, ne serait-ce que de
confier à un seul fonctionnaire le soin de faire cet entretien, parce
que cela nécessiterait une personne... Si vous me trouvez quelqu'un
à la fonction publique qui veut travailler à l'année pour
10 000 $, voulez-vous m'en envoyer, s'il vous plaît, une bonne liste? On
a de l'ouvrage à leur donner.
M. Desbiens: II y en a beaucoup à SEPAQ qui travaillent
à peu près pour cela.
M. Picotte: Non, pas à temps plein.
M. Desbiens: Bien sûr. Pas plus que ceux qui font
l'entretien paysagé dans les parcs ne travaillent à temps
plein.
M. Picotte: On pourrait faire la comparaison n'importe où,
M. le Président.
M. Desbiens: Non. D'accord, c'est cela.
M. Picotte: Je pense qu'on pourrait faire cette abondante
discussion lors de l'étude des crédits. Il est facile de
démontrer qu'occasionnellement, c'est moins coûteux avec
l'entreprise privée. Dans d'autres domaines, c'est peut-être plus
coûteux. C'est pour cela qu'il faut avoir du discernement et du bon
sens.
La Présidente (Mme Trépanier): Vous avez une
question, M. le député?
M. Desbiens: Peut-être une dernière remarque, Mme la
Présidente. Quand une entreprise d'État est bien
gérée, elle est aussi profitable qu'une entreprise privée.
Elle peut autant rapporter et coûter moins cher à la
société qu'une entreprise privée. En tout cas, c'est un
autre débat... (15 h 45)
M. Picotte: Vous savez, Mme la Présidente, je pense que le
député de Dubuc a raison, dans un certain sens, quand il parle de
bonne gestion, etc. J'ai eu l'occasion de démontrer, et je pense qu'on
en a discuté abondamment, que du côté du parc Frontenac, on
a dû faire appel, entre autres, à des gens du secteur privé
pour administrer quelque chose qui fonctionne en cogestion avec le secteur
privé. Mon prédécesseur - j'espère qu'il ne fera
pas référence à une mauvaise qualité de gestion -
avait préféré, lui, fermer cela parce qu'il n'était
pas capable de l'opérer. Alors, je pense qu'il ne faut pas faire ce
genre de comparaison-là, parce qu'on peut nettement être
discriminatoire envers un ministre ou un autre, ou envers des individus. Je
pense que ce n'est pas dans cet ordre-là qu'il faut faire les
comparaisons, M. le Président, parce qu'on pourrait, de part et d'autre,
et je le dis bien amicalement à mon collègue, on pourrait de part
et d'autre trouver des exemples contraires à ce qu'on dit. À
partir de ce moment-là, ce ne serait pas logique. Ce qui ne veut pas
dire que, parce qu'il y a quelque chose quelque part qui peut être
contraire à un ensemble de points qu'on fait, il faut dire: Cela est
à bannir complètement, on n'en parle plus. Il ne faut pas que
j'aie cette façon-là de penser, pas plus que le
député de Dubuc ne doit l'avoir lui non plus dans un autre ordre
d'idées.
M. Desbiens: Je suis bien d'accord, jusqu'à un certain
point, avec le ministre. Est-ce qu'il faudrait, à ce moment-là,
faire ces études-là et comparer? Quand on compare des
coûts, il faut comparer les services. Chaque cas n'est peut-être
pas particulier, mais presque, en tout cas.
L'engagement est vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 12 est
vérifié. On passe à l'engagement 14.
M. Desbiens: Engagement 14. Il s'agit ici d'un fournisseur
américain. Est-ce que c'est le seul fournisseur possible de ce
produit?
M. Picotte: C'est un produit qui n'est pas disponible au Canada
et le seul et unique fournisseur se trouve aux États-Unis.
M. Desbiens: Est-ce que vous avez des indications scientifiques
mais vulgarisées pour nous?
M. Picotte: II s'agit d'un produit utilisé par les
biologistes pour procéder à l'élimination des
espèces de poissons se trouvant en trop grand nombre dans un plan d'eau
et pouvant nuire au développement de la truite mouchetée. Cette
élimination s'inscrit dans les étapes du processus
d'ensemencement des lacs. C'est un produit qui n'est disponible en aucune
façon au Canada. Il y a un fournisseur unique qui se trouve aux
États-Unis et la direction générale des approvisionnements
et services du ministère des Approvisionnements et Services a
émis la commande au fournisseur unique, américain, en
l'occurrence
Penick Bio UCLAF Corporation, New Jersey, au montant de 20 880 $US.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 14 est
vérifié. J'appelle l'engagement 15.
M. Desbiens: Vérifié, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 15 est
vérifié. J'appelle l'engagement 16. L'engagement 16 est
vérifié. J'appelle l'engagement 17.
M. Desbiens: L'engagement 16 n'est pas vérifié, Mme
la Présidente.
La Présidente (Mme Trépanier): Non?
M. Desbiens: C'est au parc du Mont-Orford. C'est un
agrandissement qui était prévu au moment de la création du
parc?
M. Picotte: Au moment de la création du parc, ces lopins
de terre avaient été laissés en suspens, de
côté, pour que le ministère dise un peu plus tard: On verra
si on doit exproprier et se porter acquéreur du versant sud et du
versant ouest du parc. On me dit que, il y a cinq ans, à la suite d'une
évaluation du ministère, il était pensable et croyable de
s'approprier ces parties pour une somme d'environ 900 000 $. Or, depuis ce
temps, nous avons examiné tout cela et on me dit que, tout
dernièrement, c'était rendu à 2 500 000 $. Alors, nous
avons décidé, à ce qu'on me dit, de mettre en suspens pour
l'instant ces acquisitions.
M. Desbiens: Alors, c'est...
M. Picotte: Le contrat de services professionnels était
pour procéder à l'inspection, l'évaluation et la
négociation de douze dossiers concernant l'acquisition des terrains pour
l'agrandissement du parc du Mont-Orford. Le mandataire devra être
habilité à préparer une expertise et à
témoigner devant le tribunal d'expropriation, si nécessaire. Cela
avait été donné à la Société
d'évaluation Desjardins enr., pour un montant de 35 000 $. La fin des
travaux était prévue pour mars 1988. C'est maintenant
terminé.
M. Desbiens: Du fichier des fournisseurs aussi?
M. Picotte: Je vous dis si, effectivement, tout a
été en bonne et due forme. Oui, c'est une demande faite au
fichier des fournisseurs du Québec.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 16 est
vérifié. L'engagement 17? M. le député de
Dubuc.
M. Desbiens: L'engagement 17: travaux au camp de Lac-des-Neiges
dans le parc des Grands-Jardins. Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 17 est
vérifié. L'engagement 18?
M. Desbiens: La grange Rioux dans le parc du Bic.
M. Picotte: D'accord. C'est l'engagement 18, Mme la
Présidente?
M. Desbiens: C'est l'engagement 18.
M. Picotte: Contrat pour des travaux de rénovation
extérieure de la grange Rioux dans le parc du Bic. Il y a eu des
soumissions et le plus bas soumissionnaire, évidemment, était
Contruc-tion Val-Gil Itée, de Rimouski. Les deux autres avaient
été Carol Canuel inc., et Construction Sylvain Pigeon inc. Ce
sont des travaux requis pour assurer la préservation de cette grange qui
doit servir aux activités du parc. Autrement dit, cette grange est
utilisée pour des activités au parc. Compte tenu du fait que nous
avions des travaux d'entretien à faire, nous avons procédé
par appel d'offres pour faire lesdits travaux au montant de 28 000 $.
M. Desbiens: II y a toute une série d'engagements, Mme la
Présidente, de 18 à 35 qui concernent des travaux dans des parcs.
Il y a de la pisciculture à travers cela, à deux endroits, mais
ce sont surtout les parcs. Il y a les engagements 18, 20, 22, 23, 24, 27, 28,
30, 31, 32, 33. Ce sont tous des contrats surtout de réfection,
d'immobilisation...
M. Picotte: Et d'entretien.
M. Desbiens:... de rénovation. Étant donné
la politique du ministre de confier des équipements à
l'entreprise privée, dans les cas qui sont mentionnés à
ces engagements, il s'agit pour le ministère de faire des
rénovations avant de les passer en location ou quoi?
M. Picotte: Pas nécessairement, M. le Président.
Tout contrat de services que nous donnons avec des gens, peu importe la formule
qu'on utilise, cela demeure la propriété du gouvernement du
Québec et c'est à des fins d'utilisation. Comme cela demeure la
propriété du gouvernement du Québec... Prenons
l'engagement 21. C'est un contrat pour des travaux de réfection du
système de chauffage à l'Aquarium de Québec. Il s'agit de
refaire la fournaise de secours qui ne pouvait plus fonctionner à cause
de la corrosion des tuyaux. Alors, c'est ce genre
d'exemple et ce genre de contrat que nous avons en ce qui concerne les
équipements. Peu importe la façon dont le ministère devra,
dans l'avenir, utiliser ces bâtiments-là ou voir à utiliser
ces bâtiments-là par d'autres personnes qui seraient dans des
formules de cogestion, cela ne change rien au fait que ce sont des
équipements qui appartiennent au ministère. Ce sont des
équipements qui nous appartiennent et qui vont demeurer notre
propriété, et nous avons à agir en bon père de
famille, c'est-à-dire à entretenir ces bâtiments-là.
Je ne peux pas me permettre de toute façon, au cas où il
arriverait une nouvelle politique dans deux, trois, quatre ou cinq ans, peu
importe ce qui sera décidé au ministère à l'avenir,
de laisser les bâtisses à l'abandon au cas où, à un
moment donné, un jour, il se produirait autre chose que ce qu'on fait
présentement. Alors, c'est tout simplement dans cette
politique-là.
M. Desbiens: Les engagements 18, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27
et 28, ce serait vérifié, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Trépanier): Est-ce que vous
pouvez nous répéter cela? Les engagements 18, 20, de 21 à
28.
M. Desbiens: Les engagements 18, 20 et jusqu'à 28
inclusivement.
Une voix:...
La Présidente (Mme Trépanier): M. le
député de Chauveau, cela va?
Une voix: Oui, cela va.
M. Desbiens: Cela va? On serait rendu à l'engagement
29.
La Présidente (Mme Trépanier): D'accord. Là,
il manque l'engagement 19.
M. Desbiens: L'engagement 19, c'était celui de ma
collègue, je pense, non? Le Loisir, l'engagement 19?
M. Picotte: Attendez une petite minute.
M. Desbiens: C'est le ski, oui. Cela a dû être fait
hier avec Mme Juneau.
La Présidente
(Mme Trépanier): D'accord.
Alors, l'engagement 19 est vérifié. Les engagements 20. 21, 22,
23, 24, 25, 26 jusqu'à 28, alors...
M. Desbiens: Inclusivement.
La Présidente (Mme Trépanier):... inclusivement.
J'appelle l'engagement 29. M. le député de Dubuc.
M. Picotte: Alors, on est rendu à l'engagement 29, Mme la
Présidente?
La Présidente (Mme Trépanier): Oui, M. le
ministre.
M. Desbiens: L'engagement 29 est vérifié.
L'engagement 30, c'est un contrat du même ordre que celui qu'on a
vu hier pour le parc Saguenay.
M. Picotte: C'est cela.
M. Desbiens: Les Entreprises Robert Lefebvre.
M. Picotte: Robert Lefebvre, de Saint-Constant. Il y avait un
autre soumissionnaire dans le dossier, qui était Excavation R.
Deslauriers, et la différence de coût était du double.
C'est pour cela que nous avons choisi le plus bas soumissionnaire.
M. Desbiens: Évidemment, on ne peut pas établir de
comparaison, il faut supposer que le territoire paysagé à
entretenir est plus vaste que celui du parc Saguenay, j'imagine.
M. Picotte: Sans aucun doute. On pourra donner ces
détails-là. Si jamais vous préférez les avoir, on
pourra tout fournir ces détails-là. Il y a sûrement des
plans et devis.
M. Desbiens: Cela coûte trois fois plus cher, c'est pour
cela que je pose la question. Le prix est trois fois plus élevé;
j'imagine que c'est plus grand... Trois ou deux fois... J'imagine que c'est
parce que c'est plus grand.
M. Picotte: Sûrement. Mais on pourra vous donner ces
détails-là, si vous en manifestez le désir.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 31 ? M.
le député de Dubuc.
M. Desbiens: Alors, c'est du même ordre.
Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): J'appelle
l'engagement 32.
M. Desbiens: Encore la même chose. La Présidente
(Mme Trépanier): Vérifié?
M. Desbiens: Parc de la Jacques-Cartier entretien ménager.
C'est de l'entretien ménager.
M. Picotte: C'est la même chose.
M. Desbiens: C'est de l'entretien ménager
aussi. Vérifié. L'engagement 33.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 32 est
vérifié. L'engagement 33. M. le député de
Dubuc.
M. Desbiens: L'engagement 33 est vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): On passe à
l'engagement 35. (16 heures)
M. Desbiens: L'engagement 35. Val-Jalbert, c'est...
M. Picotte: Le village historique de Val-Jalbert.
M. Desbiens: II n'a pas été transféré
à un organisme ou à la SEPAQ? Ce n'est plus le ministère
qui s'occupe de Val-Jalbert? C'est qui?
M. Picotte: C'est SEPAQ.
M. Desbiens: C'est SEPAQ? Alors, comment se fait-il que le
ministère paie ici des contrats de services pour la fourniture de
services d'entretien paysager? C'est prévu comme cela dans le contrat de
SEPAQ?
M. Picotte: Le contrat a été signé par le
ministère au moment où SEPAQ n'était pas...
Une voix: C'est cela.
M. Picotte:... partie prenante à la gestion. Maintenant,
la SEPAQ assume la gestion de cet équipement depuis avril 1987 et la
SEPAQ va assurer le suivi et l'imputation budgétaire de ce contrat.
M. Desbiens: C'est-à-dire que SEPAQ va payer...
Une voix: C'est cela. M. Picotte: C'est cela.
M. Desbiens:... le reste du contrat, autrement dit?
M. Picotte: Pour les autres années, SEPAQ va payer,
puisqu'elle est arrivée dans le portrait après...
Une voix: C'est cela.
M. Picotte:... que le ministère eut signé ce
contrat-là.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 36?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 37?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier):
Vérifié. Engagement 38?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 38
vérifié. J'appelle l'engagement 39.
M. Desbiens: 39 et 40, ce sont deux engagements semblables. Le
contrat pour le nolisement d'un aéronef...
M. Picotte: Oui.
M. Desbiens:... dans le cadre de la réalisation des
travaux d'inventaire du canard dans la région de Québec et
d'inventaire du cerf dans la région de l'île d'Anticosti. C'est la
même compagnie qui avait les deux contrats d'ailleurs.
M. Picotte: Oui. Il y a eu des demandes...
M. Desbiens: II y a un seul soumissionnaire et il y a eu quinze
soumissions demandées...
M. Picotte: C'est cela.
M. Desbiens: II y a eu des invitations à quinze.
M. Picotte: On a lancé l'invitation à quinze et
c'est un petit peu ce qu'on a vu, je pense, hier, dans d'autres contrats.
M. Desbiens: Oui.
M. Picotte: Seulement une compagnie a daigné
répondre à l'invitation et nous lui avons accordé le
contrat, évidemment. Dans le cas de 39, c'est 26 000 $ et, dans l'autre
cas, c'est 25 000 $. Mais c'est encore la même chose: 15 soumissionnaires
ont été invités à nous fournir des cotations; un
seul nous a répondu.
M. Desbiens: Ce n'est pas la première fois, comme vous le
dites vous-même, qu'on remarque cette situation-là. Avez-vous une
indication sur ce qui fait que, d'habitude, cela se garroche plus que cela pour
avoir des contrats du gouvernement?
M. Picotte: On me dit que souvent, dans ces cas-là, il y a
des manques de disponibilité d'appareils et qu'au moment où l'on
fait l'appel, ou quoi que ce soit, comme on n'a pas de disponibilité
d'appareils, on ne peut pas prévoir avoir des disponibilités
d'appareils pour faire
face au contrat.
M. Desbiens: Hélicoptères Viking Ltée ont
beaucoup d'appareils, c'est à peu près toujours eux qui
répondent.
Une voix: C'est parce que cet hélicoptère est
équipé d'une façon particulière.
M. Picotte: Apparemment, il y a une caractéristique
spéciale que d'autres n'ont pas nécessairement; il faudrait
qu'ils s'équipent davantage pour l'avoir. On exigerait des portes
arrières avec bulle d'observation. Ce ne sont pas toutes les compagnies,
qui ont fait application auprès de Rosalie, qui possèdent cette
caractéristique.
M. Desbiens: Vérifié, 39 et 40.
La Présidente (Mme Trépanier): J'appelle 41.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 42?
M. Desbiens: L'engagement 42 a été fait avec ma
collègue.
La Présidente (Mme Trépanier): C'est fait?
Vérifié. Engagement 43?
M. Desbiens: Vérifié, 43.
La Présidente (Mme Trépanier):
Vérifié. Engagement 44?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 45?
M. Desbiens: Oui, mais un instant, là! On n'a pas
passé cela hier, ce contrat-là, rivière Sans Bout? Est-ce
que je me mêle ou quoi? Il me semble que j'ai vu ce contrat-là
hier.
M. Picotte: Non. J'ai une note qui dit qu'au mois d'octobre, on
aurait vérifié cet engagement. Je ne sais pas pourquoi je la
retrouve là, moi non plus, mais j'ai une note. C'est écrit: "Cet
engagement a été déjà étudié au cours
du mois d'octobre, numéro 43. "
M. Desbiens: C'est cela. On a vu cela hier.
M. Picotte: Alors, comme cela apparaît deux fois, on me dit
que c'est une erreur à l'intérieur de... Mes gens m'ont fait une
note disant que cela a déjà été
étudié.
La Présidente (Mme Trépanier): On annule 46?
M. Desbiens: L'engagement 44.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 44?
M. Desbiens: L'engagement 44 qui a déjà
été étudié au mois d'octobre.
La Présidente (Mme Trépanier): D'accord.
L'engagement 45 a été vérifié. On était
rendu à 46?
M. Desbiens: L'engagement 45: contrat pour travaux de
construction du pont du ruisseau Grand'Mère... Bien, j'espère que
ce n'est pas la même chose non plus, parce qu'il y en avait une aussi
dans Matawin hier. Il y avait aussi un pont hier dans Matawin. Ce n'est pas le
même, j'imagine, cette fois-ci?
M. Picotte: À quel numéro est-on rendu, là?
M. Desbiens: 45.
La Présidente (Mme Trépanier): 45.
M. Picotte: 45.
M. Desbiens: En octobre aussi, il me semble que les deux se
suivaient.
M. Picotte: Ah oui! C'est celui-là, c'est le même
dont on fait état.
M. Desbiens: C'est le même? 44 et 45 ce sont deux
engagements qui ont été étudiés?
M. Picotte: C'étaient les engagements 42 et 43 en
octobre.
M. Desbiens: Ce sont les deux mêmes?
M. Picotte: Oui.
M. Desbiens: D'accord.
M. Picotte: C'est la même chose.
M. Desbiens: Alors, 44 et 45 ont déjà
été vérifiés en octobre.
La Présidente (Mme Trépanier): D'accord. Alors, on
passe à l'engagement 46.
M. Desbiens: C'est sur l'Aquarium. À propos de l'Aquarium,
quelles sont les intentions du ministère?
M. Picotte: Pour l'instant, c'est le statu quo.
M. Desbiens: La formule est identique, il n'y a rien de
changé, rien de modifié, absolument rien, ni à la gestion,
ni au groupe gestion-
naire, Les demandes qu'on vous a faites, et tout cela?
M. Picotte: Non, c'est toujours la Société
linéenne.
M. Desbiens: Toujours la Société
linéenne.
M. Picotte: II n'y a pas de changement, c'est le statu quo pour
l'instant.
M. Desbiens: Le dossier est-il à l'étude ou s'il
est clos, si cela reste tel quel?
M. Picotte: Non. Souventefois, nous autres, dans tous ces
domaines-là, comme à l'Aquarium, les gens nous font des offres,
des propositions. On les regarde tout simplement et on classe les dossiers. On
a plusieurs dossiers de classés, compte tenu des offres qui nous sont
faites et, pour l'instant, on voudrait que cela se poursuive comme cela
fonctionne présentement.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 46 est
vérifié.
Engagement 47?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 48?
M. Desbiens: C'est la réserve faunique d'Aiguebelle. La
réserve faunique d'Aiguebelle n'est pas touchée, elle?
L'entrée Taschereau, dans la réserve faunique d'Aiguebelle?
M. Picotte: Vous avez bien dit 48, Mme la Présidente?
La Présidente (Mme Trépanier): Oui.
M. Picotte: C'est un contrat pour le ruisseau Noir, à
l'entrée Taschereau, dans la réserve faunique d'Aiguebelle. C'est
un pont dangereux sur une route principale du parc d'Aiguebelle. On est
allé en soumissions publiques. Nous avons eu quatre soumissionnaires et
nous avons choisi le plus bas... Il semblerait qu'il y en avait deux au
même montant. Donc, cela a été accordé a
Constructions TNT inc, de Sainte-Adèle, au montant de 89 000 $.
M. Desbiens: Je constate qu'il y a deux soumissionnaires à
89 000 $. Qu'est-ce que vous avez fait, à ce moment-là. Vous avez
tiré cela à pile ou face?
M. Picotte: L'autre, c'est Hydro lac inc. On me dit que cela
arrive très rarement que deux soumissionnaires arrivent au même
montant. Quand cela arrive, on réunit les deux soumission- naires et il
se fait une entente entre les deux; il y en a un qui se désiste au
profit de l'autre. Il semble que l'heureux gagnant ait été
Constructions TNT inc. Pour l'autre, c'est: Meilleure chance la prochaine
fois!
M. Desbiens: L'entrée Taschereau, dans la réserve
d'Aiguebelle, est-ce que cela touche une partie du projet de modification aux
réserves?
M. Picotte: Je n'en ai aucune idée, M. le
Président. On pourrait faire regarder cela sur les cartes. On me dit que
non.
M. Desbiens: Vérifié.
M. Picotte: Comme vous le voyez, c'est bien un projet de
fonctionnaire, puisque je ne suis pas capable de vous répondre. Ce sont
mes gens en arrière qui répondent.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 48,
vérifié. Engagement 49? M. le député de Dubuc.
M. Desbiens: Ha, ha, ha! C'est enregistré, cela.
M. Picotte: M. Bernier a peur de se faire poser des
questions.
M. Desbiens: Lui n'aurait pas peur. D'ailleurs, les
fonctionnaires sont allés à votre place. Engagement 49.
M. Picotte: Ce sont de bons fonctionnaires qu'on a chez nous, M.
le député, vous devriez savoir cela.
M. Desbiens: Oui, et un ministre qui fait sa "job" de ministre
aussi, c'est bon. Engagement 49.
M. Picotte: Tout le monde est bon chez nous.
M. Desbiens: Le printemps s'en vient. Engagement 49, Mme la
Présidente.
M. Picotte: Même l'Opposition n'est pas mal, de mieux en
mieux. Cela va bien.
M. Desbiens: C'est quand l'Opposition est bonne que les ministres
deviennent bons.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Bien, parfait!
M. Desbiens: Comptez-vous chanceux!
M. Picotte: Vous voyez comme cela va bien? Ils ont cela comme
cela. On est rendu à l'engagement 49?
M. Desbiens: Engagement 49.
M. Picotte: Même les recherchistes s'améliorent,
c'est une bonne affaire.
M. Desbiens: Engagement 49... Non, c'est le ministre qui les
reconnaît. L'engagement 49 est vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier):
Vérifié. J'appelle l'engagement 50.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 51?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 53?
M. Desbiens: Engagement 52, madame.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 52, je
m'excuse.
M. Desbiens: Comment se fait-il qu'on écrive: dans la
réserve faunique des Laurentides, lac des Neiges. Le lac des Neiges, je
pensais que c'était dans le parc des Grands-Jardins. On le disait
tantôt.
M. Picotte: C'est un autre lac des Neiges? On me dit que ce
serait dans le parc des Grands-Jardins; c'est une erreur de typographie.
M. Desbiens: Au lieu de la réserve faunique des
Laurentides, c'est le parc des Grands-Jardins.
M. Picotte: C'est cela. M. Desbiens:
Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 52 est
vérifié.
J'appelle l'engagement 53.
M. Desbiens: À l'engagement 52, j'aurais envie d'ajouter
que l'erreur typographique, c'est une erreur de fonctionnaire, ce n'est pas une
erreur du ministre.
M. Picotte: Je n'en ai aucune idée. Je ne sais même
pas si c'est le secrétariat...
M. Desbiens: Ce ne sont pas les fonctionnaires de son
ministère, mais ceux du Conseil du trésor.
M. Picotte: Cela se peut. Cela ne me surprendrait pas.
M. Desbiens: Engagement 53, vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 54?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 55?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 56?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 57?
M. Desbiens: Engagement 57, le parc de la Gaspésie. Est-ce
un centre d'interprétation qui existe déjà dans le parc de
la Gaspésie?
M. Picotte: C'est cela.
M. Desbiens: Est-ce que vous avez les chiffres sur les
immobilisations qui ont déjà eu lieu?
M. Picotte: En ce qui concerne le parc de la Gaspésie,
pour le centre d'interprétation?
M. Desbiens: Oui, en ce qui concerne le centre.
M. Picotte: Non, mais on pourrait vous fournir les chiffres de
quelques années. Mme la Présidente, on pourrait s'engager
à fournir à la commission l'état des...
M. Desbiens: Des immobilisations au centre
d'interprétation.
M. Picotte:... immobilisations qui ont été faites
là. À partir de quand voulez-vous avoir cela, M. le
député?
M. Desbiens: Le parc de la Gaspésie? M. Picotte:
Cinq ans?
M. Desbiens: On va se limiter à sa création, pas
avant. Non, les deux dernières années.
M. Picotte: Les deux dernières années? Parfait!
Cela vous sera fourni. (16 h 15)
M. Desbiens: L'engagement 57 est vérifié avec la
réserve.
La Présidente (Mme Trépanier): D'accord. Engagement
58?
M. Desbiens: Engagement 58, vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 59?
M. Desbiens: Engagement 59. Avez-vous des détails sur les
endroits où ces ponts sont construits?
M. Picotte: "Remplacer deux ponts devenus dangereux pour la
circulation. " Il doit y avoir quelqu'un qui pourrait me dire à quelle
place ces ponts ont été faits. Dans la réserve des
Laurentides? On pourra fournir les détails, Mme la Présidente,
parce que je ne sais pas exactement. Il ne semble pas y avoir quelqu'un qui
peut me dire à quel endroit exact ces ponts ont été faits.
On pourra fournir les détails dans une réponse.
M. Desbiens: Ce qui m'intéresserait, ce serait de savoir
si c'est dans les parties qui sont prévues au projet du ministre ou si
c'est dans la partie qui reste au ministère.
M. Picotte: C'est sûrement dans la partie qui reste au
ministère. Tout est encore au ministère.
M. Desbiens: C'est une bonne façon de ne pas
répondre, mais...
Une voix: Cela ne le sera pas toujours.
M. Desbiens: Vous n'avez pas envie de répondre?
M. Picotte: Une chose est certaine, Mme la Présidente, et
il faut dissiper cela immédiatement. Peu importe ce qui arrivera au
point de vue de la gestion, je ne pense pas que l'Opposition serait heureuse
qu'on cède des chemins impraticables, des chemins sans pont, des chalets
pas de toits, etc. Peu importe ce qui se passera, comme cela va toujours rester
la propriété du gouvernement... Je pense qu'il y a des gens qui
ne comprennent pas le sens de privatisation. Ce n'est pas une privatisation,
d'abord cela va rester la propriété du gouvernement. Donc, je ne
pense pas qu'on fasse exprès chez nous pour céder des routes pas
de pont parce que là, il va y avoir des problèmes.
M. Desbiens: Mais cela ne doit pas être dans la section
prévue parce que ce sont juste les territoires inaccessibles qui sont
supposés être transférés.
M. Picotte: On me dit que c'est dans les circonscriptions
électorales de Chauveau et de Lac-Saint-Jean.
Une voix: C'est inaccessible.
M. Picotte: C'est le plus précis que je puisse faire pour
l'instant.
M. Desbiens: Ce n'est pas si important. Si c'est trop
compliqué...
M. Picotte: Peu importe. De toute façon, quand on accepte,
pour une digue, de donner un montant d'argent pour réparer un pont,
parce qu'on le fait souvent, on pourrait bien dire que ce n'est pas à
nous mais, comme c'est l'accès au territoire et que cela nous
intéresse, on dit oui, on collabore. Alors, c'est dans les
circonscriptions de Chauveau et Lac-Saint-Jean et ce sont des ponts qui
étaient devenus dangereux. Peu importe, comme ils sont dangereux, on les
remplace.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 60?
M. Desbiens: 60 et 61, c'est une répétition?
M. Picotte: Oui. C'est indiqué au bas, Mme la
Présidente: Cet engagement a déjà été
étudié au cours du mois de novembre, numéro 58. Donc, on
vient de le passer, entre autres.
M. Desbiens: 61 également.
M. Picotte: Et 61, c'est la même chose, Mme la
Présidente. Cela a été étudié à
59.
La Présidente (Mme Trépanier): Alors, on passe
à l'engagement 62.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier):
Vérifié. L'engagement 63?
M. Desbiens: Est-ce que le ministère a pris des
engagements à l'égard de cette régie pour d'autres
années, des années subséquentes, ou bien si c'est
ponctuel?
M. Picotte: Nous sommes en discussion, Mme la Présidente,
pour que cette régie intermunicipale Shawinigan et Shawinigan-Sud... Les
deux municipalités nous ont fait une demande, comme cela s'est fait
antérieurement.
Par exemple, le parc des Chutes-Sainte-Ursule, dans mon comté,
qui appartenait au gouvernement, par protocole d'entente avec mon
prédécesseur, M. Brassard, avait fait l'objet d'une cession
à la municipalité de Sainte-Ursule pour fins d'opération.
Nous utilisons le même modèle. Comme les deux municipalités
semblent intéressées, il devrait normalement, si tout se
déroule tel que prévu, y avoir signature d'un protocole d'entente
à ce sujet d'ici une quinzaine de jours.
M. Desbiens: C'est un parc régional, cela?
M. Picotte: Oui. M. Desbiens: Vérifié.
M. Picotte: Pour les gens qui ne font pas la distinction avec la
privatisation, cela pourrait être appelé une privatisation.
La Présidente (Mme Trépanier): Alors, on passe
à l'engagement 68, 63 à 67 ayant été
vérifiés antérieurement.
M. Desbiens: "Remis à un organisme sans but lucratif",
c'est cela? Votre régie intermunicipale... Remis aux
municipalités, à la MRC ou... ?
M. Picotte: Aux municipalités. M. Desbiens: Aux
municipalités? M. Picotte: Oui.
M. Desbiens: Ce n'est pas le genre de privatisation contre lequel
j'en ai le plus.
M. Picotte: II y en a qui appellent ça comme cela. On
n'est pas maître de ce que le monde dit et de l'utilisationn de leurs
termes. Ni vous ni moi.
M. Desbiens: II va y avoir pas mal de monde de mêlés
avec les propos. C'est un projet qui est abandonné, quoi?
M. Picotte: Lequel?
M. Desbiens: "Abandon du projet relatif aux travaux de
terrassement et de structure de chaussée. "
M. Picotte: Quel numéro? M. Desbiens: 68.
M. Picotte: Un instant que j'aille voir où c'est!
M. Desbiens: C'est un projet abandonné. M. Picotte:
Oui, c'est cela. M. Desbiens: Pourquoi?
M. Picotte: Paiement à Gautec inc, Matane,
représentant le règlement final de sa réclamation pour
dommages occasionnés à la suite de l'abandon du projet relatif
aux travaux de terrassement et de structure de chaussée sur le chemin du
lac Cascapédia, dans le parc de la Gaspésie.
Mme la Présidente, vous allez me permettre, étant
donné que mon sous-ministre, M. Bernier, me dit que c'est une vieille
histoire, de faire appel à ses vieux services pour vous l'expliquer.
M. Bernier (Pierre): En novembre 1984, le ministère avait
renoncé à l'exécution d'un projet de terrassement dans
cette partie du parc de la Gaspésie. En vertu du contrat en vigueur
à ce moment-là, nous pensions que nous pouvions, utilisant les
articles prévus, en arriver à un règlement malgré
le fait qu'on renonçait à poursuivre l'opération. Cela a
entraîné toute une série de débats et on est
finalement arrivés à un règlement hors cour de cet ordre
au cours de l'année 1987. Et comme c'est toujours le cas dans ce genre
de situation, il fallait évidemment une approbation du Conseil du
trésor pour pouvoir verser le montant du règlement.
M. Desbiens: Cela veut donc dire que la réclamation
était supérieure à cela.
M. Picotte: Oui.
M. Desbiens: De combien?
M. Picotte: 154 943, 60 $ et on avait réglé pour 42
000 $. L'histoire ne dit pas, selon M. Bernier - et je pense bien que lui ne
pourrait pas le dire non plus même s'il le savait; je ne sais pas s'il le
sait - pourquoi on a abandonné cela.
M. Desbiens: Non, c'est cela, la raison de l'abandon.
M. Picotte: On ne sait pas si c'est parce que c'était dans
un bon comté ou un mauvais comté. On ne sait rien de cela. Cela a
été abandonné. Ou peut-être que l'histoire le
dit?
M. Bernier: Non, non, c'était tout simplement afin
d'exercer une révision de nos budgets d'immobilisation qui nous amenait
à devoir renoncer, compte tenu de l'augmentation de coûts
ailleurs, à un financement de terrassement sur une portion comme
celle-là.
M. Picotte: Cela fait longtemps...
M. Bernier: La gestion, l'immobilisation est bien difficile.
M. Picotte: La gestion a de ces exigences que la raison ne
connaît pas. Le coeur non plus d'ailleurs.
M. Desbiens: Autant passer. L'engagement 68 est
vérifié, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Trépanier): L'engagement 69 a
été vérifié antérieurement. Cela termine les
engagements financiers du mois de novembre 1987. On passe au mois de
décembre 1987 et j'appelle l'engagement 25.
Décembre
M. Picotte: Contrat pour la fourniture des services de
décapage et de rembourrage d'écrans. Vous voulez avoir une
explication? On me dit que les écrans séparateurs qu'on utilise
pour faire des bureaux à chacun de nos fonctionnaires avaient besoin de
rénovation et, plutôt que d'en acheter des neufs, pour des raisons
d'économie, on a décidé de les faire rembourrer et
décaper, de les renipper à neuf. Ce qui fait que tout le monde
était heureux, à ce qu'on m'a dit, du moins, et que cela nous a
coûté moins cher.
M. Desbiens: Surtout que, je ne sais pas si je fais erreur, mais
les Établissements du gentilhomme, c'est une entreprise de
détenus, de réhabilitation...
M. Picotte: C'est cela, ce sont des détenus qui ont fait
le travail, une entreprise de détenus. Alors, en plus de cela, je
pense...
M. Desbiens: C'est-à-dire d'ex-détenus, n'est-ce
pas?
M. Picotte: Est-ce que ce sont des ex-détenus?
Une voix: Des détenus. M. Picotte: Ce sont des
détenus. M. Desbiens: Des détenus? M. Picotte: Oui.
Alors...
M. Desbiens: II y a une note inhabituelle, on dit qu'il s'agit
d'un contrat accordé conformément à la commande ouverte
numéro 153491?
M. Picotte: Cela veut dire quoi, cela? Ah! On me dit que le
Service des achats, en début d'exercice, fait une commande ouverte
à cette compagnie-là. Alors, tous les ministères qui
veulent l'utiliser peuvent le faire. C'est pour cela qu'on l'appelle une
commande ouverte.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 25,
vérifié. Engagement 27.
M. Desbiens: 26. Excusez 28? 27? Ce n'est pas nous autres.
La Présidente (Mme Trépanier): 27? Non?
Alors...
M. Desbiens: Oui, vous avez raison. M. Picotte: Engagement
27. M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): J'appelle
l'engagement 28.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 28,
vérifié. L'engagement 29?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 30?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 31?
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 32?
M. Desbiens: Est-ce qu'il s'agit d'une subvention
récurrente?
Une voix: Oui, monsieur.
M. Picotte: Oui, M. le Président.
M. Desbiens: Toujours du même montant?
M. Picotte: Non, non. Il y a eu un accroissement du
montant depuis quelques années, compte tenu de la situation.
M. Desbiens: Vérifié.
La Présidente (Mme Trépanier): Engagement 32,
vérifié.
Les engagement financiers du ministère du Loisir, de la Chasse et
de la Pêche, pour les mois d'août à décembre 1987
sont vérifiés sous réserve des questions en suspens.
Alors, la commission ayant rempli son mandat suspend ses travaux sine die.
M. Picotte: C'est fini? Je voudrais remercier les membres de la
commission pour ce travail qui n'est pas toujours facile, ce travail fastidieux
des engagements financiers, les remercier de leur collaboration et leur dire
que nous allons faire diligence pour adopter le plus rapidement possible, selon
les termes prévus, les autres engagements financiers pour ne pas qu'on
prenne de retard comme on en a déjà connu; c'est plus laborieux
à ce moment-là.
Alors, merci aux participants et à vous-même, Mme la
Présidente, qui avez dirigé cela de main de maître.
La Présidente (Mme Trépanier): Merci, M. le
ministre. M. le député de Dubuc?
M. Desbiens: Oui, merci, Mme la Présidente, et je voudrais
remercier le ministre de nous avoir si bien transmis les réponses de ses
fonctionnaires.
La Présidente (Mme Trépanier): Alors, la commission
suspend ses travaux.
(Fin de la séance à 16 h 29)