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(Dix heures quatorze minutes)
Le Président (M. Parent, Bertrand): À l'ordre, s'il
vous plaît!
La séance de la commission de l'aménagement et des
équipements est maintenant ouverte. Alors, je rappelle le mandat de la
commission. Il s'agit de vérifier les engagements financiers du
ministère des Transports pour les mois de novembre 1986 - et, dans le
cas de novembre 1986, il s'agit de la voirie seulement - jusqu'à
décembre 1986 et à juin 1988. M. le secrétaire, est-ce
qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Camden
(Lotbinière) est remplacé par Mme Bélanger
(Mégantic-Compton), M. Saint-Roch (Drummond) est remplacé par M.
Hétu (Labelle) et Mme Trépanier (Dorion) est remplacée par
M. Beaudin (Gaspé).
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je vous remercie.
Alors, je rappelle qu'il y a des ententes qui ont été conclues
par le comité directeur et que, en vertu d'une entente intervenue le 3
juin 1987, il y a passablement longtemps, six heures devaient être
consacrées à l'étude des crédits des engagements
financiers pour les mois d'août 1986 à juillet 1987 concernant le
transport et la voirie. Trois heures ont été prises à la
séance du 29 octobre 1987; donc, il reste, par conséquent, trois
heures pour vérifier les engagements jusqu'au mois de juillet 1987
inclusivement. Les trois premières heures de la présente
séance devront donc être consacrées aux engagements
financiers de novembre 1986 à juillet 1987. Il est entendu
également qu'à la suite de la présente séance, si
la vérification de tous les engagements n'est pas terminée, elle
sera reportée à une séance ultérieure.
M. le secrétaire, je pense qu'il y a eu un dépôt
concernant des réponses qui ont été obtenues,
dépôt qui a été fait le 19 janvier 1988, il y a
quelque huit ou neuf mois. Alors, j'imagine que les membres de la commission
ont reçu les réponses; donc, il y a un dépôt qui est
fait.
M. Garon: Pour janvier, n'est-ce pas? C'est de cela que vous
parlez là.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est bien cela.
Alors, est-ce qu'il y a des demandes de renseignements supplémentaires
ou d'autres informations avant que j'appelle les engagements financiers qui
nous concernent, c'est-à-dire ceux de la voirie de novembre 1986? Cela
va.
Novembre 1986
Alors, j'appelle donc les engagements financiers de novembre 1986 et,
à l'intérieur des programmes 3 et 4, nous allons passer au
numéro 23, donc, de 23 à 38 qui concernent la voirie. J'appelle
donc l'engagement financier numéro 23; il s'agit d'un contrat de
services pour 40 000 $ au Laboratoire d'hydraulique Lasalle.
Alors, monsieur le critique officiel des transports, M. le
député de Lévis, est-ce que vous avez des questions?
M. Garon: Est-ce un contrat de services qui a été
fait pour précéder les travaux de construction du mur de
protection ou si c'est à la suite de cela? Je suis passé par
là cet été, récemment, il y a quelques jours. J'ai
su que vous étiez allé faire un tour à
Sainte-Anne-des-Monts en même temps, après ou avant le
lieutenant-gouverneur... Non, le gouverneur général du Canada va
aller faire un tour aussi. Je me demandais si ces travaux étaient faits
pour vérifier, au fond, les quais, les routes de quai qui étaient
en bois auparavant et qui sont maintenant en ciment.
M. Côté (Charlesbourg): Si vous êtes
passé dans ce coin-là, vous vous rendez compte que tout le
secteur de Mont-Louis, Gros-Morne, Mont-Saint-Pierre et
Rivière-à-Claude est un secteur, et même Marsoui, vraiment
difficile à protéger compte tenu du fait qu'on doit couper dans
le cap et emprunter sur la mer l'espace nécessaire à la
construction de la route. Cela a été très dispendieux.
Malgré tout cela, avec une bonne qualité de travaux, il y a eu
des dégâts à l'automne 1987, si je ne m'abuse, la mer ayant
réussi à briser quelques espaces. C'est un peu pour être
capables de trouver certaines méthodes moins coûteuses aussi, le
but de l'exercice est de tenter de prévenir des situations comme
celle-là.
M. Garon: La route avait été faite il y a combien
d'années?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas précis,
cela a été fait par tronçons, il y en a de bons bouts qui
ont été faits sous votre régime. Le tronçon
particulier, je ne sais pas en quelle année il avait été
fait, je ne sais pas si quelqu'un peut me dire cela. Cela s'est fait au fil des
ans, de 1973 jusqu'à aujourd'hui.
M. Garon: Mais je vois que c'est la même technique qui a
été prise presque partout...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est la même
technique.
M. Garon: ...de mettre du ciment au lieu du bois.
M. Côté (Charlesbourg): C'est la même
technique partout: à marée basse, travailler pour faire une
fondation en ciment avec un mur,
principalement dans les courbes de Mont-Saint-Pierre et autres, alors
que, dans d'autres cas, c'est du remblaiement de pierres pour
protéger.
M. Garon: Quel était le problème, l'infiltration
d'eau?
M. Côté (Charlesbourg): De toute façon, j'ai
bien l'impression que, peu importe ce qu'on fera, la mer, dans cette
région, principalement en automne ou fin novembre, début
décembre, avec le commencement de la formation de glace, est très
puissante. On n'est jamais à l'abri d'une tempête très
orageuse qui finira malgré tout par percer ou par briser les murs de
protection quoique ce qui a été fait jusqu'à maintenant
est quand même 100 fois supérieur à ce qu'on a connu dans
le passé en termes de sécurité.
M. Garon: C'est l'une des plus belles routes de la
Gaspésie.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, assurément.
M. Garon: Ce coin-là.
M. Côté (Charlesbourg): Cela fait même l'envie
des gens du comté de Bonaventure, maintenant.
M. Garon: Bonaventure n'est pas mal non plus.
Une voix: II n'y pas de mer là.
M. Garon: Je trouve qu'on aurait dû faire la même
chose à Coin-du-Banc, par exemple. À
Coin-du-Banc où on a évité la grève, je
trouve cela ridicule.
M. Côté (Charlesbourg): À Coin-du-Banc?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Ah.
M. Garon: S'il y avait quelque chose à refaire, je pense
que ce coin n'a pas de bon sens. C'est un des plus beaux sites qu'il y a dans
le territoire de la Gaspésie, et on passe en arrière, de telle
sorte que les gens ne le voient pas.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire qu'il y
a des alternatives, mais elles sont toujours un petit peu coûteuses, et
je vois Mme la députée de Johnson qui, chaque année, nous
rappelle qu'il y a beaucoup de besoins dans son comté. C'est une
question d'équilibre, de tenter d'avoir un équilibre.
M. Garon: Elfe voulait vous poser des questions, voulez-vous
qu'elle vous les pose tout de suite?
M. Côté (Charlesbourg): II n'y a pas de
problème. Écoutez, ce que j'ai compris, c'est qu'on est pris
ensemble jusqu'à 22 heures. Alors, peu importe, je suis prêt
à répondre aux questions qui me seront posées, peu importe
l'intervenant.
M. Garon: Alors, cela va pour l'engagement 23.
Maintenant, je serais prêt à sauter pour aller directement
à l'entretien d'hiver, à l'engagement 31, pour demander si les
travaux d'entretien d'hiver...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Juste un petit
instant, si vous le permettez, M. le député de Lévis,
l'engagement 23 est vérifié et, si j'ai bien compris, les
engagements 24 à 40, M. le député de Lévis,
seraient vérifiés.
M. Garon: Non, jusqu'à l'engagement 32.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Jusqu'à 32.
Bon. Alors....
M. Garon: Une seule question sur l'engagement 31: Y a-t-il des
dérogations? Tout ce qu'il y a dans l'entretien des chemins d'hiver
est-il selon la directive sur les contrats, sur les montants, ou y a-t-il des
exceptions qui sont couvertes là-dedans, mais qui ne seraient pas
indiquées?
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Lévis, pendant qu'on cherche la réponse,
les engagements 24 à 31 seraient donc vérifiés. Alors,
pour les fins de la commission, l'engagement 23 est vérifié, les
engagements 24, 25, 26, 27, 28, 29 et 30 sont vérifiés, et nous
appelons donc l'engagement 31. M. le ministre des Transports.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, dans ce cas-ci,
l'engagement 31, la note m'indique que c'est conforme à la directive;
donc, il n'y a pas de dérogation à ce moment-là.
M. Garon: Pas de dérogation. Vérifié.
M. Côté (Charlesbourg): Cela ne veut pas dire qu'il
n'y en a pas eu.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Cela ne veut pas dire qu'il
n'y a pas eu de dérogation dans d'autres contrats.
M. Garon: Mais dans ceux-là?
M. Côté (Charlesbourg): Mais, dans ceux-là,
la note m'indique que c'est conforme à la directive; donc, a ce
moment-là il n'y aurait pas de dérogation.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors l'engagement 31
est donc vérifié. J'appelle l'engagement 32, toujours en novembre
1986.
M. Garon: Je serais prêt à sauter à
l'engagement 41.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 32
à 40 sont donc vérifiés. J'appelle l'engagement 41,
contrat pour l'achat d'un contrôleur avec équipements
périphériques à Comterm.
M. Garon: J'aimerais savoir à quoi va servir ce
contrôleur. Contrat pour l'achat d'un contrôleur. De quelle sorte
de contrôleur s'agit-il? Pourquoi s'agit-il d'un contrat
négocié plutôt que d'un appel d'offres?
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Ce qu'il faut
regarder dans un engagement, quand c'est marqué SAG, c'est le Service
des achats. Quant à nous, on place une commande et c'est le Service des
achats qui fait l'achat dans tous les cas. À partir de ce
moment-là, quant à nous, on est un peu soumis à cela. Il
est sûr qu'on peut demander un certain équipement, cela pourrait
être le cas dans cet exemple. Il y a une première raison qui
pourrait être la compatibilité avec les équipements
déjà en place dans certains cas. C'est peut-être la seule
explication que je vois.
M. Garon: Oui, quand on marque SAG, on ne vérifie rien, au
fond. Il va falloir faire quelque chose là-dessus. Chaque fois que c'est
le Service des achats, le ministre ne sait pas quand cela... Je ne blâme
pas le ministre, je sais comment cela marche. Je sais qu'il passe la commande
à la réquisition et l'autre fonctionne. Mais là, on se
trouve à ne rien vérifier, au fond.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela a
déjà été porté à l'attention de tous
les différents ministères. Le problème, c'est que,
lorsqu'un ministre se présente pour répondre aux questions des
membres de la commission, tout ce qui est passé par le Service des
achats, malheureusement, il ne peut pas y répondre et on ne peut pas
revenir avec les engagements auprès du ministre. Alors...
M. Garon: On le pourrait théoriquement.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, mais...
M. Garon: On a le droit de revenir en arrière sur
n'importe quoi.
M. Côté (Charlesbourg): Si le député
de
Lévis le souhaite, parce que je n'ai pas plus de notes que cela,
dans le cas de l'informatique... Je vais vous dire quelque chose: dans le cas
de l'informatique, le gouvernement est un acheteur très important.
Comterm, à ce qu'on me dit à tout le moins...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...a certaines implications
au Québec. Si le député de Lévis souhaite avoir des
informations supplémentaires quant au motif d'achat de ce système
et à l'endroit où il va servir, je peux toujours les lui
fournir.
M. Garon: J'ai toujours été méfiant pour
l'informatique parce que cela a l'air toujours d'un groupe d'initiés qui
semblent bien se comprendre entre eux, mais personne d'autre ne les
comprend.
M. Côté (Charlesbourg): Vous n'êtes pas tout
seul à être méfiant.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Vous n'êtes pas tout
seul à être méfiant. Nous avons chez nous un nouveau
sous-ministre à l'administration, je peux peut-être en profiter
pour vous le présenter, il nous accompagne aujourd'hui, c'est M. Paul
Maranda. L'un des principaux mandats de M. Maranda est de voir au
ministère des Transports, sur le plan de l'informatique, à revoir
le système informatique avec tout ce que cela comporte parce que le
ministère des Transports est peut-être celui qui est le moins bien
équipé de tous les ministères au Québec. Comme
c'est une commande assez appréciable au cours des prochaines
années, c'est l'un de ses principaux mandats, revoir l'ensemble de cela.
C'est un homme en qui j'ai très confiance. Il saura certainement nous
donner l'heure juste. Je n'ai pas de compétence personnelle pour
être capable de vérifier l'informatique. Effectivement, c'est pour
un club d'initiés. Il n'y a pas beaucoup de gens qui se comprennent
là-dedans. Il n'y a pas beaucoup de firmes non plus au Québec qui
peuvent faire de la consultation. Il est clair que votre méfiance
à l'égard de l'informatique, je l'ai moi aussi,
assurément. Cela a été l'une de mes principales
préoccupations puisque M. Maranda a été nommé il y
a deux semaines. Dans un entretien que j'ai eu avec lui et avec M. Michaud, le
sous-ministre, il est clair que l'informatique nous préoccupe
beaucoup.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Lévis, à la suite de la réponse
qui vous est donnée, est-ce que vous désirez avoir d'autres
informations qui pourraient être fournies éventuellement?
M. Garon: J'aimerais savoir, au fond - et là je ne sais
pas si c'est le ministre des Transports qui va répondre ou non -
pourquoi il n'y a pas d'appel d'offres. Et le suivant c'est pareil: Contrat
pour l'achat de quatre systèmes d'ordinateurs personnels, SPERRY-IT,
avec équipements périphériques et logiciels. Il n'y a pas
d'appel d'offres là non plus. Et, ensuite, on voit: Contrat pour l'achat
de douze arracheuses hydrauliques et douze planteuses hydrauliques
modifiées. N'y a-t-il qu'une entreprise qui fait des planteuses et des
arracheuses? Je ne sais pas, mais là encore il n'y a pas d'appel
d'offres.
Alors, il y en a plusieurs comme cela. Et je sais que c'est très
facile, j'ai eu cela des fois, et c'est très facile, pour le
fonctionnaire qui rédige la réquisition, au lieu de demander une
caméra, de demander un Kodak. Alors, cela restreint pas mal ceux qui
peuvent soumissionner, et je sais que cela se fait. Alors, je ne dis pas que
cela se fait aux Transports, je ne sais pas ce qu'ils ont demandé, eux,
comme réquisition, mais là...
M. Côté (Charlesbourg): Si cela se fait ailleurs,
cela doit aussi se faire au ministère des
Transports. Si cela se faisait au ministère de l'Agriculture de
votre temps, cela doit se faire encore, et j'imagine que, si cela se faisait au
ministère de l'Agriculture, cela doit se faire au ministère des
Transports.
M. Garon: C'est-à-dire que j'ai toujours voulu surveiller
cela, mais je ne peux pas avoir des yeux tout le tour de la tête, pour
faire en sorte qu'on donne la chance au coureur par des appels d'offres. Et
parfois on est tellement spécifique qu'il n'y a pas d'appel d'offres
parce qu'on est trop spécifique et c'est évident que, si on
demande telle chose, il n'y a plus d'appel d'offres possible. Alors, on dit "ou
l'équivalent", mais qui évalue l'équivalent? Alors, ce que
je veux dire essentiellement, c'est: Est-ce qu'il y a eu...
M. Côté (Charlesbourg): Mais il faut dire à
tout le moins que, lorsqu'on parle d'équivalent, ce n'est pas le
ministère des Transports qui décide de l'équivalent, c'est
le ministère des Approvisionnements et Services.
M. Garon: Je le sais bien.
M. Côté (Charlesbourg): II y a une liste
déjà faite d'avance sur les équivalences.
M. Garon: Oui. Est-ce qu'il y a moyen d'avoir une copie de la
réquisition qui a été faite par le ministère des
Transports au Service des achats dans le cas du contrat 41?
M. Côté (Charlesbourg): Certainement, c'est public.
Je n'ai pas d'objection à cela.
M. Garon: Oui, je le sais bien.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'on peut la
fournir maintenant ou si on la prend... Elle sera fournie
éventuellement. (10 h 30)
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, je peux même
vous donner ma copie. Cela fera une lettre de moins à m'envoyer pour
dire que je n'ai pas répondu. Mais là je ne pourrai plus vous
répondre, je n'en ai plus.
M. Garon: M. le ministre a dû en garder une copie.
M. Côté (Charlesbourg): Vous m'en enverrez une
copie. Ce sera à mon tour de vous écrire pour vous dire que vous
avez oublié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, il y avait
aussi, M. le ministre, une question qui était posée concernant
les engagements 41, 42, et 43, qui était d'ordre général.
Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'appel d'offres? Alors, est-ce que ceci pourra
être éclairci éventuellement? Est-ce qu'on ira chercher la
réponse?
M. Côté (Charlesbourg): Les engagements 41 et 42, de
ce que je comprends, à tout le moins, c'est relié parce que l'un
ne va pas sans l'autre, semble-t-il. Quant à l'engagement 43, j'aurais
de la difficulté à vous dire que c'est relié à
l'autre, parce qu'une arracheuse hydraulique et douze planteuses hydrauliques
avec un logiciel, ce serait peut-être un petit peu plus difficile. Ce que
l'on me dit, c'est qu'il n'y a pas grand fabricant d'arracheuses hydrauliques
au Québec.
M. Garon: Je voudrais avoir aussi la réquisition pour
42.
M. Côté (Charlesbourg): De toute façon, M. le
Président, je voudrais vous dire que nous sommes venus ici ce matin avec
un camion, avec tous les documents, compte tenu du temps que nous nous sommes
vus. Plus je pourrai vous en laisser, plus il y aura de place dans le camion
pour retourner.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'on pourrait
avoir un dépôt du camion?
M. Côté (Charlesbourg): Pas de problème.
Mais, si on vous dépose le camion, M. le Président, soyez
sûr d'une chose, il est allé en appel d'offres public et les gens
ont pu soumissionner.
M. Garon: Et, si on le vide au plus sacrant, il pourrait servir
à Saint-Basile.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, si j'ai bien
compris, les engagements financiers 41 et 42 sont maintenant
vérifiés. L'engagement
43...
M. Garon: L'engagement 43, c'est pour arracher et planter
quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, je vais vous en donner
un petit peu plus. Je vais faire lecture de ce que j'ai ici sur le plan des
spécifications. En termes d'accessoires, accouplement femelle, une paire
avec bouchon protecteur, marque Fermont, modèle 187956. Un accouplement
mâle avec bouchon protecteur, même chose. Ce sont les indications
que j'ai ici en termes de spécifications. Je n'ai pas d'autre
information, à moins que...
M. Garon: C'est pour faire quoi, au juste? C'est assez
précis, cela. Avec une affaire comme cela, vous avez donné le
modèle et tout cela, il n'y a pas beaucoup de soumissions possibles.
M. Côté (Charlesbourg): C'est pour les poteaux de
signalisation, les planter et les arracher.
M. Garon: C'est ce que j'ai pensé, que c'étaient
des poteaux. Est-ce qu'il y a plusieurs compagnies qui font cela ou si vous
avez plutôt demandé une marque de produit puisque cela a l'air
plutôt d'une marque? Vous avez demandé une marque. Est-ce qu'il y
a plusieurs modèles ou si c'est le seul modèle fabriqué au
Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Alors, semble-t-il que c'est
à notre initiative que cette machine a été
développée parce qu'elle n'existait pas pour les poteaux de
signalisation.
M. Garon: Elle a été fabriquée?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que
c'est sur l'insistance du ministère que l'entreprise privée a
développé cela et, par conséquent, si nous en avons
besoin, si l'entreprise l'a développé conforme à nos
besoins, c'est cela qu'on a pris.
M. Garon: Mais vous travaillez uniquement avec une compagnie ou
vous avez fait savoir vos besoins à ceux qui fabriquent de
l'équipement hydraulique comme cela? Parce qu'il y a plusieurs
compagnies qui fabriquent de l'équipement hydraulique. Je pense aux
équipements Jutras de Victôriaville.
M. Côté (Charlesbourg): On me dit ceci. On va en
apprendre en même temps, peut-être pas à vous qui avez
administré un certain temps.
M. Garon: Je ne suis quand même pas Pic de La
Mirandole.
M. Côté (Charlesbourg): On me dit que le Service des
achats fait une commande auprès des différents intervenants et,
dans la mesure où il y a un seul fournisseur, tu n'as pas le choix, tu
prends le fournisseur. Les gens sont appelés à déposer des
prix. Dans ce cas-ci, il semble bien qu'il n'y en avait qu'un puisque ce
marché avait été développé à notre
initiative, pour nos propres besoins.
M. Garon: Ce que je veux dire, c'est que, lorsqu'on veut faire
développer un produit, souvent on le norme un peu. Après cela, on
donne la chance aux différentes compagnies de le produire ou bien, si on
a travaillé avec une seule compagnie, pour qu'elle le développe.
Alors que les produits hydrauliques, ce ne sont pas des machines qui doivent
être bien compliquées, planter un poteau et l'arracher. Il y a des
compagnies qui font cela avec des arbres bien plus gros que des poteaux de
signalisation. Plusieurs compagnies font cela, je pense, par exemple, à
Forano, Jutras de Victôriaville. C'est cela que je voudrais savoir,
comment cela fonctionne-t-il?
M. Deniers (Yvan): Dans un cas comme celui-là, la machine
est tellement spécialisée qu'il n'y a pas un marché
énorme à part le ministère des Transports. Donc, il va en
produire pour nous pour un montant de 76 000 $, mais ces machines seront
transformées pour faire d'autres activités par la suite. Ils ne
font pas cela par millions chaque année. Ils ont fait une vente de 24
pour le ministère des Transports, je suis certain qu'ils n'en ont pas
vendu d'autres durant l'année.
M. Garon: Cela va.
M. Demers: C'est un équipement très
spécialisé que le ministère requiert et cette compagnie
l'a fabriqué.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 43 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 44. M. le
député de Lévis, avez-vous des questions?
M. Garon: Par rapport aux contrats antérieurs, quelle
était la différence d'augmentation? Était-ce la même
compagnie qui faisait le contrat antérieurement?
M. Côté (Charlesbourg): De quelle compagnie
s'agit-il? On déposera la compagnie avant et le montant.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Je vais essayer de
déposer cela, M. le Président, avant la fin de la séance
ce soir de telle sorte qu'à 0,38 $ du timbre vous puissiez
bénéficier d'une économie.
M. Garon: Surtout que les voiliers apportent les lettres plus
vite que la poste, alors...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, les
réponses sont...
M. Garon: Vous pouvez peut-être lui faire prendre un
voilier pour traverser le fleuve et envoyer cela à mon bureau de
comté.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les réponses
sur l'engagement 44 seront fournies. L'engagement 44 sera donc
vérifié. J'appelle l'engagement 46. Y a-t-il des questions?
M. Garon: L'engagement 45?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Non.
M. Garon: Non?
Le Président (M. Parent, Bertrand): On doit sauter
par-dessus l'engagement 45...
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): ...qui ne regarde pas
la voirie.
M. Garon: L'engagement 46.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
46 de novembre 1986.
M. Côté (Charlesbourg): Sur l'engagement 44, M. le
Président, on vient...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...de me fournir la
réponse. Même si je voulais vous fournir les documents
antérieurs, il n'y en a pas parce que c'est un nouveau district, c'est
un nouveau bureau. Alors, dans ce sens-là, il n'y en avait pas. Dans le
cas de l'engagement 44...
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand):
...antérieurement, il n'y en avait pas.
M. Garon: II n'y avait pas d'entretien? Ou on le faisait à
l'interne?
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont de nouveaux bureaux,
il n'y en avait pas.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II n'y a pas de
bureaux.
M. Garon: Ah bon, d'accord. Cela va, vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est une bonne
réponse: pas de bureau, pas d'entretien.
M. Côté (Charlesbourg): Pas de bureau, pas
d'entretien.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle donc
l'engagement 46.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va. L'engagement
46 est vérifié. L'engagement 47?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 47 est
vérifié. On saute à l'engagement 49. Shawinigan.
M. Garon: Où est-on rendu?
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 49;
l'engagement 48, on n'a pas à le vérifier. Donc, on a les
engagements 49 et 50.
M. Côté (Charlesbourg): II y a des soumissions
partout.
M. Garon: Mais vous en avez invité seulement deux.
M. Côté (Charlesbourg): Lequel? L'engagement 49?
M. Garon: Oui, l'engagement 49.
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est-à-dire
qu'il y en a trois parce qu'il y en a deux autres.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mais les deux autres
sont le même.
M. Côté (Charlesbourg): Ah oui. Non, mais ce sont
peut-être deux endroits différents. Oui, c'est vrai.
M. Garon: C'est marqué: soumissions demandées: 2;
soumissions reçues: 2, sur invitation.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est cela. Il faut
bien se comprendre, quand vous dites: Vous en avez invité seulement
deux, passez cela à quelqu'un d'autre, pas à nous.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas-là, ce
n'est pas nous. Quand vous dites: Vous en avez invité seulement deux, ce
n'est pas...
M. Garon: Trois.
M. Côté (Charlesbourg): ...c'est le Service des
achats, je m'excuse, mais...
M. Garon: Pourquoi est-ce qu'on invite Sico à
soumissionner pour la peinture blanche, mais pas pour la peinture jaune?
M. Côté (Charlesbourg): Quelle compagnie?
Le Président (M. Parent, Bertrand): La question qui est
posée, c'est: Pourquoi Sico n'a pas été invitée a
soumissionner dans l'engagement 49 et l'a été dans l'engagement
50?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, cela ne veut pas dire
que... Ils n'ont pas été invités ou ils n'ont pas
soumissionné.
M. Garon: Est-ce qu'ils ont été invités?
M. Côté (Charlesbourg): Demandez-le au Service des
achats. Que voulez-vous que je vous dise? J'imagine que, s'ils font de la
peinture blanche, ils doivent être capables d'en faire de la jaune.
Alors...
M. Garon: C'est ce que je pense, moi aussi. Mais là, sur
invitation; on ne sait pas s'ils ont été invités, on ne
sait pas combien ont été invités. On voit qu'il y a deux
soumissions demandées, deux soumissions reçues, trois en bas pour
la blanche, et cela fait drôle.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, est-ce que vous
pourriez nous fournir éventuellement la réponse, en
vérifiant avec...
M. Côté (Charlesbourg): Vous voulez que je sois
votre intermédiaire avec le Service des achats?
Le Président
(M. Parent, Bertrand): Je pense que,
s'il y a une question posée à laquelle vous n'avez pas la
réponse, c'est à vous d'essayer de la trouver.
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha, ha! Vous êtes
drôle, vous, M. le Président.
Comme cela, la prochaine fois je préparerai mes cahiers pour
répondre à la fois pour le Service des achats et le
ministère des Transports.
M. le Président, je suis bon prince. Je peux tenter de vous
sortir de cette impasse quant à la question vitale de savoir pourquoi
Sico n'a pas soumissionné dans le jaune, mais uniquement dans le
blanc.
M. Garon: Ou si elle a été invitée.
M. Côté (Charlesbourg): Je me fais fort d'aller
chercher la réponse pour savoir si elle a été
invitée ou pas et quelles sont les raisons pour lesquelles elle n'a pas
été invitée si jamais elle ne l'a pas
été.
M. Garon: D'accord. Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Ceci étant dit,
les engagements 49 et 50 sont donc vérifiés. J'appelle
l'engagement 52, 51 ne relevant pas de nous ici. Alors, l'engagement 52. Est-ce
qu'il y a des questions, M. le député de Lévis ou les
membres de la commission?
M. Garon: Aujourd'hui, les luminaires pour les transports,
comment détermine-t-on quel doit être le genre de luminaire?
Parfois, ce sont des poteaux - comment les appelle-t-on? - des potences, avec
une lampe comme cela, d'autres sont des grands ronds, on me dit qu'ils ont huit
pieds de diamètre, et là il faut descendre tout le bataclan pour
les réparer. Mais comment détermine-t-on cela? Parce qu'il y a
des genres de lumière qui éclairent seulement un peu, il faut
avoir une bonne vue, et il y en a d'autres qui éclairent plus, et
d'autres, les poteaux au centre avec comme une couronne, de huit pieds de
large, qui sont compliqués à entretenir, mais qui
éclairent mieux que tout le reste, cependant. Comment cela
fonctionne-t-il? Là on dit qu'on a commandé, par exemple, 100
luminaires au sodium basse pression 135 watts. Est-ce qu'il y a des
règles là-dessus? S'il y a des règles au ministère
j'aimerais en avoir une copie, cela ne nous donne rien, je pense bien, de nous
embarquer... Est-ce qu'il y a des règles concernant les luminaires
utilisés sur les routes au Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Ce que je comprends de la
question du député, l'engagement lui-même est quand
même des ampoules. C'est une question d'ampoules. La question du
député de Lévis déborde et fait davantage appel aux
références que le génie se donne pour dire que tel genre
d'éclairage va à tel endroit ou tel endroit. Je demanderais
peut-être au sous-ministre adjoint au génie de venir nous
expliquer un peu comment le ministère s'y prend sur le plan des
normes.
M. Garon: Est-ce qu'il y a des normes écrites
là-dessus?
M. Demers: Oui, il y a des normes écrites.
M. Garon: Est-ce qu'on peut en avoir une copie? J'aime autant en
avoir une copie plutôt que de faire une grande discussion
là-dessus.
M. Demers: D'accord.
M. Garon: Parce qu'en le lisant on voit les normes.
M. Demers: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, M. Demers va se charger
de nous en faire parvenir une; par le prochain camion, on vous l'envoie.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Merci de votre
collaboration, M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Vous savez, M. le
député de Bertrand, elle vous est acquise, même sur la
25.
Une voix: Sur la 25 ou la 30?
Le Président (M. Parent, Bertrand): On ne s'embarquera ni
sur la 25 ni sur la 30.
M. Garon: Était-ce la 25 ou la 30?
Le Président (M. Parent, Bertrand): On va rester à
l'engagement financier 52. Alors, l'engagement 52 est maintenant
vérifié.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement financier
53? M. le député de Lévis, des questions? (10 h 45)
M. Garon: Comment expliquez-vous - vous allez me dire c'est le
Service des achats - qu'il y a 17 soumissions qui ont été
demandées et seulement 2 ont été reçues?
M. Côté (Charlesbourg): Cela peut être une
question de livraison en termes de temps ou d'incapacité de l'entreprise
de le faire.
M. Garon: Mais vous ne le savez pas
précisément.
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon:
D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 53 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 54.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 54 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 55.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle donc
l'engagement 56. M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 56 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 57.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va. L'engagement
57 est vérifié. J'appelle l'engagement 58.
M. Garon: Ici, on parle de reconstruction d'un pont de la
rivière Sainte-Anne. Est-ce que c'est parce que le pont était
tombé? Qu'est ce qui s'est passé pour qu'on soit obligé de
refaire le pont au complet? Est-ce qu'on le refait au complet?
M. Côté (Charlesbourg): C'est un pont qui devait
être reconstruit comme dans bien des cas, puis il l'a
été.
M. Garon: Est-ce qu'il était vieux? Un pont de 1 000 000
$, c'est un gros pont!
M. Côté (Charlesbourg): Si nous l'avons
remplacé, c'est qu'il y avait deux possibilités: soit qu'il
était bien vieux ou qu'il avait une usure prématurée, mais
il n'était pas sécuritaire. Ce qu'on me dit, c'est que l'ancien
pont n'était pas assez large.
M. Garon: Mais on n'a pas choisi de l'élargir, on a choisi
de le refaire.
M. Côté (Charlesbourg): J'imagine que c'est un choix
du génie chez nous qui se justifie dans ce cas-là.
M. Garon: Le pont qui a été remplacé avait
été construit en quelle année?
M. Côté (Charlesbourg): M. Michaud qui a une
très vaste expérience du ministère me dit, d'après
ses évaluations, qu'il y a de forte probabilité que le pont ait
été construit dans les années trente.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le ministre
n'étant pas au courant.
M. Garon: II est sûr ou il n'est pas sûr. Vous avez
dit: On pense que c'était dans les années trente.
M. Côté (Charlesbourg): Autour des années
trente.
M. Garon: Dans le temps de Taschereau. Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, si j'ai bien
compris, l'engagement 58 est vérifié.
À l'engagement 59, est-ce qu'il y a des questions?
M. Garon: Entretien ménager, soumission.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que c'est un
nouveau bureau, M. le ministre?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 59, vérifié. L'engagement 60?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
J'appelle donc maintenant l'engagement 64.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 64 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 66.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle donc
l'engagement 67.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 67 est
vérifié. J'appelle l'engagement 68.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 68 est
vérifié. Nous passons donc à l'engagement 70.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 71?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 71,
vérifié. L'engagement 72?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 73?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 74?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 75?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
J'appelle l'engagement 76.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 77?
M. Garon: II y a une grosse différence. Comment
expliquez-vous cette grosse différence entre le plus bas soumissionnaire
et le deuxième? C'est drôle. Est-ce qu'il a été fait
par le plus bas soumissionnaire, le contrat?
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Oui, mais c'est
parce qu'il y a une partie qui devait être faite pour la ville de Hull
qui a été enlevée, donc, c'est cela la
différence.
M. Garon: Pardon? Ah bon, c'est la partie que vous payez. Mais il
reste le plus bas. D'accord. Cela marche.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Ce n'est pas un
système tel qu'il a été installé à la ville
d'Anjou, monsieur, l'écran sonore?
M. Côté (Charlesbourg): Oh, non. Je ne pense pas. Je
ne crois pas parce que, à la ville d'Anjou, le succès est
retentissant, à ce que j'ai compris.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, le bruit
aussi.
M. Côté (Charlesbourg): Comment?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Le bruit aussi.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais vous remarquerez
que...
M. Garon: Et c'est le silence retentissant.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mais ce n'est pas le
même type d'écran sonore. C'est ce que je veux savoir.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, l'engagement 77
est donc vérifié.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle
l'engagement 78.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 79?
M. Garon: Soumissions publiques, là aussi. M.
Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
J'appelle donc l'engagement 84, maintenant. L'engagement 84? M. le
député de Lévis.
M. Garon: Attendez un peu. Mais c'est un gros
supplément... Ah, c'est 300 000 $ sur 27 000 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 84 est
vérifié. L'engagement 85?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 86?
M. Garon: Attendez un peu, la piste cyclable. D'accord,
vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 87?
M. Garon: Comment expliquez-vous... Est-ce qu'on fait
l'engagement 86?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui. M. Garon:
L'engagement 86.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 86,
on...
M. Garon: II s'agit là d'un supplément un peu plus
fort: 159 000 $ pour porter a 877 000 $. Comment se fait-il qu'il y a un
supplément dans un cas comme celui-là?
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 86?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, nous sommes
revenus à l'engagement 86.
M. Côté (Charlesbourg): Bon, peut-être en
termes de données, on me dit des raisons; variation des
quantités, tout venant de carrière.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): D'abord, des variations de
quantité, tout venant de carrière, ce qui était
prévu, c'était 16 800 tonnes et exécuté, 52 000
tonnes. Cela fait donc un supplément de 35 000, pour 161 000 $. Par
contre, il y a des ajustements négatifs aussi, aux contrats de 41 000 $
et de 9000 $, ce qui fait la différence.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 86 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 87.
M. Garon: Pourquoi y a-t-il eu autant... C'est une augmentation
considérable ici, un arpenteur-géomètre, il sait ce qu'il
va arpenter. Comment se fait-il qu'il y a 76 000 $ de plus pour porter à
201 000 $? C'est quasiment le double.
M. Côté (Charlesbourg): Ne bougez pas, je vais finir
par y arriver. D'accord, c'est à Riviè-re-au-Renard. Ce que j'ai
compris, c'est qu'il y a eu des modifications importantes au tracé.
Reprise et modification aux plans et autres documents nécessaires
à la suite des modifications majeures apportées au projet.
Dans ce cas-ci, ce qu'il faut comprendre, c'est un tracé... Si
vous avez fait le tour de la Gaspésie, probablement que vous avez
emprunté ce tracé, de Rivière-au-Renard jusqu'à
Saint-Ma-jorique et qui va rejoindre Gaspé.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez remarqué
qu'il y a des travaux de faits et qu'il en reste encore à faire.
À la suite de différentes études d'impact,
forcément, le ministère est obligé de se conformer, sinon
il ne peut pas construire la route. À plusieurs occasions, cela change
de tracé, cela change d'emprise, cela oblige à revenir à
de l'arpentage et c'est ce qui explique cela. Dans ce coin-là, on n'est
pas au bout de nos peines. Vous seriez très impressionné de
savoir combien de fois on travaille au tracé de Saint-Majorique pour
finir par y arriver. C'est comme cela partout. Je vous ai déjà
donné un exemple. C'est pour cela que, ce matin, lorsque je vois les
déclarations de M. Proulx, pour la 241, on a fini par passer dix
tracés avant d'être capables de faire accepter le dixième,
qui était le premier qu'on avait suggéré au
ministère. Imaginez-vous les coûts que cela a engendrés
pour le ministère avant d'être capable d'arriver! En tout cas, on
est obligé de vivre aujourd'hui avec la CPTA que vous connaissez bien,
qui a ses exigences, le BAPE qui a ses exigences. Quand on n'est pas satisfait
des exigences de la CPTA, les mêmes personnes peuvent revenir au BAPE,
pour les routes, pour exiger ce qu'elles n'ont pas eu en première
instance. Forcément, cela
change bien des choses dans l'exécution.
M. Garon: Dans ce cas-ci, ce sont les exigences de
l'environnement qui auraient fait changé les tracés?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Batêche! C'est dans le roc!
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, non.
M. Garon: Quelles ont été leurs exigences au
ministère de l'Environnement pour faire changer le tracé? Je ne
vois pas trop en quoi l'environnement est dérangé entre
Rivière-au-Renard et Saint-Majorique.
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais c'est parce que
c'est... Saint-Majorique, c'est un autre tronçon, il ne faut pas
mêler les deux. Dans le cas de...
M. Garon: Non, je sais ce que vous voulez dire.
M. Côté (Charlesbourg): ...de celui-ci, c'est une
question de remblais sur la rivière au Renard.
M. Garon: La rivière...
M. Côté (Charlesbourg): ...au Renard...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...avec le tracé qui
a été changé; c'est ce qui est arrivé dans ce
cas.
M. Garon: On fait seulement traverser la rivière au
Renard.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais...
M. Garon: Oui, mais là, le projet... C'est 76 000 $ de
plus, pour passer à 201 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est quand même
un tracé de six milles de longueur. Sur le plan de l'arpentage...
M. Garon: Au total. Mais le bout qui a été
changé par le ministère de l'Environnement, c'est de traverser la
rivière seulement.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, pas traverser la
rivière, j'ai dit: on longeait la rivière.
M. Demers: C'est le projet au complet.
M. Côté (Charlesbourg): C'est le projet au complet,
à ce que me dit M. Demers.
M. Garon: Cette route-là ne longe pas la
rivière.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Cette route-là ne longe pas la rivière.
Entre Rivière-au-Renard et Saint-Majorique, il n'y a pas une
rivière le long de la route.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. Finalement, ce
qu'il faut comprendre, lorsqu'on se présente devant le BAPE...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...au ministère de
l'Environnement, il y a un tracé proposé et on doit envisager des
tracés alternatifs. Et là, cela joue selon les exigences du BAPE
pour obtenir les certificats d'autorisation de réalisation. On est
forcément obligés de faire un rangement, un tassement de la
route, des compromis, pour être capable de la réaliser. Dans ces
cas-là, cela nécessite des... Possiblement que, si cela avait
été fait en 1974 comme cela avait été
enclenché ou en 1977, cela aurait coûté moins cher. Mais,
comme vous voyez, c'est un projet qui datait de 1974...
M. Garon: Où voyez-vous cela?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon? Bien oui.
M. Garon: Je ne vois pas cela, moi.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que vous
ne voyez pas, vous, c'est moi qui vois cela.
Une voix: C'est dans le camion.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est dans le camion.
C'est un CT du 13 novembre 1974 au montant de 45 000 $, un CT du 4-07-77 pour
45 000 $ et un CT du 20-06-80 pour 35 000 $. Finalement, ce n'est pas
d'ajourd'hui que ça fouille.
M. Garon: Toujours M. Chrétien. M. Côté
(Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: C'est toujours Henri Chrétien, c'est toujours le
CT pour M. Chrétien.
M. Côté (Charlesbourg): C'est celui-là qui
avait le... Oui, et curieusement, d'après ce que je peux voir, il a
passé à travers tous les régimes: le nôtre de 1970
à 1976; le vôtre, de 1976, pour deux fois, jusqu'en 1985...
M. Garon: Le temps de terminer la route, il va arriver à
sa retraite.
M. Côté (Charlesbourg): ...et le nôtre. Ah! Il
doit être chrétien!
Une voix: Vous devriez l'engager pour... Cela coûterait
moins cher.
M. Garon: C'est quand même drôle.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas sûr. Il
faut quand même faire attention, ce sont des travaux qui ont
été exécutés. (11 heures)
M. Garon: Est-ce qu'il y a moyen d'avoir une copie du compte
d'honoraires pour Justifier ces 76 000 $?
M. Côté (Charlesbourg): Pour ce qui a
été fourni, bien sûr. On va vous fournir le montant
payé.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): On va vous fournir le
montant payé.
M. Garon: Pas le montant payé, je l'ai là.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. Non, non. Cela
c'est l'autorisation.
M. Garon: Le montant autorisé.
M. Côté (Charlesbourg): Cela, c'est le montant
autorisé.
M. Garon: Oui, mais je veux dire qu'il faut qu'il détaille
son compte d'honoraires, lui.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. M. Garon:
Pour justifier l'excédent. M. Côté (Charlesbourg):
Oui. M. Garon: 76 000 $.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, la
réponse... Oui, Mme la députée Juneau?
Mme Juneau: Est-ce que je peux poser juste une petite question au
ministre? Est-ce normal que, dans l'engagement 87, vous parliez en termes de
milles et que dans l'autre engagement aussi, vous parliez de milles et non pas
de kilomètres?
M. Côté (Charlesbourg): Ah! écoutez!
Mme Juneau: Qu'est-ce qui se passe? Est-ce une erreur ou, sinon,
qu'est-ce que c'est?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que ce
que je comprends, là, comme explication, c'est que, comme cela fait
tellement longtemps, c'est avant le métrique. Puis on en a d'autres
comme cela. Cela fait tellement longtemps que c'est avant le métrique et
ils ne l'ont pas changé pour le finaliser. C'est l'explication qu'on
peut retenir.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, cela va, Mme la
députée de Johnson?
Mme Juneau:...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, l'engagement
87, avec les réponses qui devraient nous être fournies, est donc
vérifié; j'appelle 88.
M. Garon: Dans ce cas-ci, il s'agit encore d'un supplément
considérable: on porte 32 000 $ à 72 000 $. Cela a quasiment pris
le double et là, c'est pour effectuer l'arpentage, la préparation
des plans et des descriptions correspondantes relatifs aux travaux de
construction d'une section de 483 milles de la route 132. Pourquoi cela a-t-il
coûté le double...
M. Côté (Charlesbourg): Même raison.
M. Garon: ...entre Ruisseau-à-Rebours et
Rivière-à-Claude? Pourtant, la route n'a pas beaucoup
changé, là.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! Bien, dans votre
pèlerinage d'été, si vous avez vu, c'est juste avant
d'arriver à la halte routière...
M. Garon: Cette année, vous savez, j'ai fait du
millage...
M. Côté (Charlesbourg): ...de
Rivière-à-Claude.
M. Garon: ...comme pas un. J'ai fait, vous savez, durant
l'été, près de 24 000 kilomètres, pour aller
inspecter les routes de l'Amérique du Nord. J'ai observé beaucoup
plus de trains routiers au Québec qu'ailleurs. On no voit quasiment pas
cela ailleurs, des trains routiers qui brisent l'asphalte.
M. Côté (Charlesbourg): Écoutez, j'ai une
lettre au dossier, ici, de M. Bellavance, qui est le chef de la division
territoriale du ministère à Rimouski. Je peux vous en faire
lecture, là, je n'ai pas de problème à cela: Je
reçois de la direction régionale une demande de plans
d'expropriation se rapportant à l'objet ci-haut mentionné.
L'arpenteur, Séverin Pelletier, a déjà
préparé des plans d'expropriation couvrant ce secteur, mais pour
diverses raisons, il y a eu abandon de ces plans. J'estime que le
préparation des nouveaux plans et descriptions coûtera 44 500 $.
Cette estimation a d'ailleurs été corroborée par M.
Pelletier, dans une grille de coûts dûment complétée
II nous demando donc de faire les révisions qui s'Imposonl.
M. Garon: Pourquoi les premiers plans ont-ils été
abandonnés?
M. Côté (Charlesbourg): Pour diverses raisons.
Alors, les diverses raisons, là... Ah! Cela m'avait
échappé!
M. Garon: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Peut-être
pour-riez-vous me répondre mieux que moi, là, parce que cela a
été abandonné en 1978.
M. Garon: Oui, mais les plans ont été faits, c'est
marqué en 1986 et en 1987: 10 000 $ en 1986 et 22 000 $ en 1987.
M. Côté (Charlesbourg): Bien, je ne le sais pas. Je
n'ai aucune idée. Évidemment, ce n'est pas la seule place
où cela a dû être abandonné.
M. Garon: Ah! C'est un plan qui avait été fait,
d'après vous, en 1978, et les travaux n'avaient pas été
faits.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Cela coûte cher en "maudit"!
M. Côté (Charlesbourg): Je peux, essayer d'avoir
l'explication, mais il n'y en a pas d'autre que celle que j'ai ici. Quant
à moi, quand on inscrit sur papier que c'est conforme à toutes
les directives et CT. ...
M. Garon: Non, je comprends que c'est conforme et tout cela, si
le professionnel qui a soumis ces représentations est justifié de
le faire. Je comprends que les représentations ont été
faites selon les normes, mais les raisons qui les ont...
M. Côté (Charlesbourg): il y a des modifications de
profil, cela veut dire qu'on a abandonné un autre profil. Vous allez me
dire: Pourquoi avez-vous abandonné l'autre profil? On va vous
répondre: Probablement parce que c'est le ministère de
l'Environnement qui nous l'a demandé. Au lieu de vous répondre
des probablement, je vais aller chercher la vraie réponse...
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): ...et je vais vous donner la
vraie réponse.
M. Garon: Merci.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 88 est
vérifié. L'engagement 89?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand):
Vérifié.
L'engagement 90?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 91?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 92?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 93?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 94?
M. Garon: À l'engagement 93, je ne comprends pas pourquoi
on rembourse à la ville de Charlesbourg un système de feux de
signalisation. Est-ce une route provinciale ou une route municipale?
M. Côté (Charlesbourg): La sortie de l'Atrium. Cela
arrive très souvent qu'on rembourse à des villes. On l'a fait
dans le cas de Matane dernièrement. On le fait dans certaines autres
villes. Il y a forcément une relation avec le trafic et la
sécurité des gens. C'est la sortie du boulevard Laurentien.
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas parce que c'est
dans Charlesbourg, en passant.
M. Garon: Non.
M. Côté (Charlesbourg): Au cas où quelqu'un
voudrait le prétendre.
M. Garon: On n'a pas dit un mot là-dessus. M.
Côté (Charlesbourg): Pardon? Une voix: C'est
accidentel.
M. Garon: Si cela avait été une autre ville,
j'aurais posé la même question.
M. Côté (Charlesbourg): Vous allez vous apercevoir
si vous fouillez dans le passé, si jamais c'est accidentel pour
Charlesbourg, il y a eu une multitude d'accidents dans le passé.
Charlesbourg, pour moi, c'est très précieux et...
Mme Juneau: C'est comme le comté de Johnson.
M. Côté (Charlesbourg): Certainement, et je vous
comprends très bien.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 94?
M. Garon: L'engagement 93 est vérifié et
l'engagement 94, vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 95?
M. Côté (Charlesbourg): Cela, ce n'est pas parce que
c'était dans le comté de Lévis.
M. Garon: Non, mais je sais où c'est. M.
Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: C'est une sortie d'autoroute, vous avez raison.
Vérifié.
M. Côté (Charlesbourg): Laurentien, c'est une
autoroute; la sortie de Laurentien, c'est sur une autoroute aussi. La sortie
mène à Charlesbourg.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle donc
l'engagement 96.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 97?
M. Côté (Charlesbourg): J'aimerais bien entendre le
député de Jonquière un peu plus fort.
M. Dufour: Si on peut sortir de la région de
Québec.
M. Côté (Charlesbourg): Ah oui!
M. Dufour: II y a d'autres places que Québec.
M. Garon: Ah! Moi, je ne blâme pas le ministre lorsqu'il
dépense dans la région de Québec.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: II y a assez du ministre, M. Gobeil, qui veut envoyer
toutes les affaires à Montréal.
M. Dufour: II a réussi.
M. Côté (Charlesbourg): Cela, c'est votre
opinion.
M. Garon: II paraît que c'est la vôtre aussi. M.
Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Les journaux ont dit que... M. Côté
(Charlesbourg): Non.
M. Garon: Vous n'avez pas fait de représentations?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Vous n'avez pas fait de représentations pour ne
pas qu'il déménage son ministère à
Montréal?
M. Côté (Charlesbourg): On a fait des
représentations, sauf que, quand le député de
Jonquière dit: II a raison, le député de Jonquière
erre.
M. Dufour: II a réussi.
M. Côté (Charlesbourg): II n'a pas
réussi.
M. Dufour: En partie.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non.
M. Dufour: On ne lit pas les mêmes journaux.
M. Côté (Charlesbourg): Déjà, le
député de
Jonquière fait une affirmation: II a réussi. Moins
l'argument qu'on évoque, il dit: En partie. Est-ce une
demi-vérité ou une demi-menterie?
M. Dufour: II a réussi en partie, je le maintiens.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Dufour: Je maintiens ce que j'ai dit, il a réussi en
partie.
M. Côté (Charlesbourg): Parfait. On aura l'occasion
d'en reparler dans une autre tribune. Si vous voulez vous mesurer, vous
viendrez, mais vous ne ferez pas long feu.
M. Dufour: Ah! Je ne me casse pas la tête avec des petits
coqs, je n'ai pas peur de cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle donc
l'engagement financier 97...
M. Dufour: J'en ai déjà vu d'autres aussi, moi.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va?
Vérifié. L'engagement 98?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
Les engagements financiers du ministère des
Transports, section voirie, pour novembre 1986 sont donc
vérifiés.
Décembre
Nous passons donc à décembre 1986, pour le
ministère des Transports. Décembre 1986, j'appelle l'engagement
financier 34.
M. Garon: L'engagement 34.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Lévis.
M. Garon: Vérifié. Attendez un peu.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On recommence,
j'appelle donc l'engagement 34.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 34 est
vérifié. J'appelle l'engagement 35, toujours en décembre
1986.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
J'appelle l'engagement 36.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 36 est
vérifié. J'appelle l'engagement 37.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 37 est
vérifié. J'appelle l'engagement 38.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 38 est
vérifié. J'appelle l'engagement 39.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
J'appelle l'engagement 40.
M. Garon: Vous pouvez entreprendre une reconnaissance de
tracé, au fond, on veut parler d'un tracé
préliminaire.
M. Côté (Charlesbourg): Dans quel cas?
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 40.
M. Garon: Dans tous les cas où on emploie l'expression
"reconnaissance de tracé", pour commencer à projeter un
tracé.
M. Côté (Charlesbourg); Ce sont des études de
sol préliminaires.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 40 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 41.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
42.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
43.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
44.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
45.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
46.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
J'appelle l'engagement 47.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
48.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
49.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
J'appelle l'engagement 50.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
51.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
52.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
53.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
54.
M. Garon: Vérifié. Attendez un peu.
M. Côté (Charlesbourg): C'est une soumission
conjointe avec d'autres ministères et la partie qui est imputée
aux Transports, c'est 446 000 $.
M. Garon: Ah oui. Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 54 est
donc vérifié. J'appelle l'engagement 55.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
56.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu des changements au contrat depuis
cette date?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: II n'y a eu aucun changement au contrat?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Est-ce que les problèmes éprouvés
par Relais Nordik ont obligé le gouvernement à dépenser
d'autres sommes d'argent pour mieux desservir les populations desservies par ce
lien maritime en fonction du contrat initial?
M. Côté (Charlesbourg): Non
(11 h 15)
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): 57? M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle 58.
M. Garon: En quoi consistait ce projet pilote?
M. Côté (Charlesbourg): 58? M. Garon:
Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Au mois de mai 1985,
Covoiturage Québec proposait au Conseil du trésor un projet de
covoiturage par fourgonnette pour les employés du gouvernement du
Québec des régions de Montréal et de Québec.
À la ville de Québec, en collaboration, Covoiturage Québec
présentait également un projet pilote en mars 1986. La ville
demandait l'appui de la Commission de transport de la Communauté urbaine
de Québec pour être admissible à une subvention du
ministère des Transports de 50 %. Alors, on s'est entendu avec eux,
finalement, pour cette subvention de 35 000 $. L'expérience pilote a eu
lieu. Si mes souvenirs sont bons, c'est une expérience qui n'a pas
été très concluante.
M. Garon: Les fourgonnettes, c'est quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Je mêlais deux
expériences. Celle qui m'était plus connue, celle de Taxi-Bus,
s'est faite dans deux extensions de réseau de la Commission de transport
de la communauté urbaine, à deux endroits différents pour
être capable de faire du rabattement sur les circuits d'autobus ou
substituer à des autobus de 50 places des taxis où il y avait
trois ou quatre personnes. Celle-là a été un peu plus
concluante. Celle des fourgonnettes, on me dit qu'on n'a pas de rapport encore.
On n'est pas sûr qu'on va en avoir parce que Covoiturage Québec a
tombé en cours de route. Alors, c'est là où on en est. On
me dit qu'on est en train de faire les vérifications nécessaires
pour que les rapports nous parviennent.
M. Garon: Dans le covoiturage, est-ce que les expériences
que vous avez faites amènent à encourager davantage le
covoiturage? Il y en a combien par auto?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Est-ce que les expériences que vous avez faites
concernant le covoiturage incitent à encourager davantage cette forme de
transport et combien y en a-t-il par auto? Combien de personnes par
véhicule?
M. Côté (Charlesbourg): Je m'excuse. Est-ce que le
député de Lévis pourrait répéter sa
question?
M. Garon: Est-ce que les différentes expériences
qui ont été faites, incluant celle-ci par le ministère,
concernant le covoiturage ont incité ou déterminé au
ministère une politique d'encouragement du covoiturage et combien par
véhicule? De quelle façon l'encourager?
M. Côté (Charlesbourg): II y a différentes
expériences qui ont été menées, en particulier
à Montréal, avec un logiciel qui a été
développé sur le plan informatique, ce qu'il y a à peu
près de plus moderne sur le plan technique, accessible à des gens
qui pouvaient téléphoner au ministère des Transports pour
dire: Je suis intéressé à faire du covoiturage, soit en
offrant ou en demandant. Tout cela a été mis sur informatique
au ministère et on pouvait indiquer aux gens qu'une telle
personne part de tel endroit à Pointe-aux-Trembles, se dirige au
centre-ville et serait intéressée à prendre des personnes
en covoiturage ou qu'une personne demeurant là n'ayant pas de voiture
serait intéressée au covoiturage. Cela n'a pas... Si vous me
permettez l'expression, cela ne pète pas le feu. Cela ne pète pas
le feu en terme d'utilisation.
Dans le plan de transport ce que nous allons utiliser, c'est une autre
expérience qui est celle de la route 15 entre le boulevard Saint-Martin
et le boulevard Henri-Bourassa, de faire passer les voies de six à huit
et de faire en sorte qu'il y ait une voie qui soit réservée
à des véhicules ayant à leur bord trois personnes et plus.
C'est un peu l'expérience qu'il y a aux États-Unis que nous
allons mener sur la route 15 et on verra ce que cela donnera. C'est le genre
d'initiatives qui sont prises. Taxi-Bus a été le cas à
Québec, cette expérience de covoiturage sur le plan des
fonctionnaires qui ne s'est pas avéré un succès, loin de
là.
M. Garon: Qu'est-ce que vous appelez covoiturage? C'est quoi la
définition du ministère?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire
covoiturage, c'est bien global. C'est quelqu'un qui va prendre à son
bord deux personnes pour faire trois, quatre ou cinq personnes. C'est du
covoiturage. Dans le cas...
M. Garon: Pourquoi s'enregistrer au ministère? Aux
États-Unis c'est bien plus simple que cela.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Quand il y a trois personnes dans une automobile, on
peut prendre une voie spéciale et ça roule. Je me suis
promené pas mal cet été. Je me suis aperçu qu'on
est dans l'enfance de l'art dans le transport à ce point de vue.
M. Côté (Charlesbourg): Peut-être que le
député de Lévis en a échappé un bout. Je
comprends qu'il a parlé à quelqu'un d'autre. Mais je venais juste
de lui expliquer que sur la route 15 à Montréal, dans le plan de
transport, nous allons passer de six à huit voies pour réserver
une voie aux expériences américaines dans les véhicules de
trois personnes et plus...
M. Garon: Peu importe qui est dans cela. M. Côté
(Charlesbourg): C'est cela. M. Garon: S'ils sont trois, ils
embarquent.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. On va le faire
comme expérience. Cela n'a pas été tenté ici.
Même si sur le boulevard Métropolitain on disait qu'on
réserve une voie pour ceux qui ont plus de trois personnes à bord
d'une voiture, je pense qu'on aurait des problèmes d'application. Il
faut être capable de le faire là où notre réseau
nous permet de le faire.
M. Garon: L'expérience, le rapport est fait?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire pas dans
le cas de covoiturage parce que Covoiturage Québec est tombé en
panne sèche en cours d'exercice. Le ministère est en contact avec
la Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec
afin de savoir comment on pourrait terminer cette entente qui ne l'est pas au
moment où on se parle, compte tenu que Covoiturage Québec est
tombe.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu des projets de covoiturage à
Québec pour...
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon: Le pont par
exemple?
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas impossible. On
verra lorsqu'on aura nos études de circulation commandées
à la firme LeDuc, Roche sur les ponts.
M. Garon: Est-ce que vous avez eu le rapport? Cela devait
être à la fin d'août, vous m'aviez dit.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire qu'on a
eu des rapports préliminaires et des indications...
M. Garon: Ils sont en retard.
M. Côté (Charlesbourg): Comme à peu
près toutes les firmes qui prennent des mandats, ils sont en retard.
M. Garon: C'est avec le gouvernement. M. Côté
(Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Quand ils font un contrat avec l'entreprise
privée, des fois ils sont plus scrupuleux.
M. Côté (Charlesbourg): À tout le moins, il
faut tout de même dire que ce que...
M. Garon: Je parle en général, non pas de cas
particuliers.
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'il faut dire, ce qu'on
n'avait pas prévu à l'époque ce sont des effets de
débordement. On a beau étudier le problème de
géométrie d'accès aux ponts, il faut quand même voir
jusqu'où l'effet de refoulement
va se faire sentir. Le boulevard Laurier est un élément
extrêmement important dans ce cas. Cela n'avait pas été
prévu à l'époque, il faut l'ajouter.
M. Garon: Cela n'avait pas été prévu
à l'époque? Batèche, ce n'est pas un gars qui traverse le
pont qui a préparé le devis! C'est évident à sa
face même, c'est cela le problème. D'ailleurs j'en avais
parlé en commission parlementaire.
M. Côté (Charlesbourg): Sauf que ce qu'il faut
comprendre c'est que le boulevard Laurier appartient a la ville de
Sainte-Foy.
M. Garon: C'est un peu comme le pont Jacques-Cartier; depuis que
les sorties du pont Jacques-Cartier, quand on arrive à Montréal,
ont été changées - les sorties ou les entrées -
c'est le jour et puis la nuit. Avant, on arrivait sur des feux rouges partout,
tout le monde bloquait. Là, depuis que cela a été
changé, depuis quelques années, cela roule.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. Mais cela peut
être extrêmement important. Cela peut avoir des conséquences
assez importantes sur le boulevard Laurier, à tout le moins à son
croisement avec Du Vallon. Alors, dans ce sens-là, il faut au moins
savoir ce qui se passe et avoir un lien très important avec la ville de
Sainte-Foy qui est concernée.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Concernant
l'engagement 58, peut-être une ou deux questions, M. le ministre. Vous
mentionniez tout à l'heure qu'il y a une expérience qui va
être faite, vous avez annoncé un plan de transport sur l'autoroute
15. Je veux bien sauf que les deux voies additionnelles ne sont pas construites
et l'expérience ne sera pas faite de si tôt. Je me demande...
M. Côté (Charlesbourg): Je ne suis pas tout à
fait de votre avis parce que ...
Le Président (M. Parent, Bertrand): À partir de
quel moment l'expérience va pouvoir être faite sur une voie?
M. Côté (Charlesbourg): En tous les cas, je pense
que faire les plans et devis et construire, cela prend un certain temps, mais
c'est dans la première partie du plan à tout le moins.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mais ce que je veux
dire, essentiellement, on ne fera pas le débat ici, une des solutions,
pour la région de Montréal, de décongestion,
d'accès des ponts, c'est à mon avis des voies
réservées pour le covoiturage et le transport collectif. Dans ce
sens-là, au ministère, il y a effectivement beaucoup
d'études qui ont été faites. J'ai participé au
moins à deux ou trois missions en
Europe dans les années 1984-1985 avec la Commission de transport
de la rive sud. Il y avait des choses très concluantes avec ce qui se
passe aux États-Unis, à Lyon, à Marseille, par exemple, et
dans différentes villes d'Europe. Je me demande pourquoi, de
façon très simple, sans être obligé d'élargir
quelque autoroute que ce soit, il n'y aurait pas, quant au plan de transport
qui vient d'être dévoilé - il pourra avoir un autre volet
dévoilé - sur le pont Jacques-Cartier, pour prendre un exemple
très précis, le matin, une des voies, qui pourrait être la
quatrième, réservée au covoiturage et au transport
collectif. Dans ce sens-là, je pense que cela ne coûterait
à peu près rien et on pourrait sûrement aider à
résorber.
De plus, je pense que la façon fort simple de le faire est que le
ministère donne quelques enveloppes budgétaires aux
différentes sociétés de transport - vous avez STL, CTCUM,
STRSM -pour être capable de véhiculer... Le problème est
que les Québécois ne se sont pas habitués. Je pense qu'il
y a un travail de marketing bien gros à faire pour changer les
habitudes. Tout le monde veut avoir sa propre voiture pour aller travailler.
Mais, s'il y avait une publicité, un encouragement, un incitatif par la
voie qui permet d'accélérer, je pense qu'on pourrait rapidement,
en tous les cas, améliorer sans construire quelque route que ce soit par
des voies réservées.
M. Côté (Charlesbourg): Cela me fait penser à
un certain nombre de réflexions. On s'est au ministère servi de
ce qui existait au pont Victoria, dans une négociation que nous avons
eue avec le CN et qui a permis d'améliorer la situation sans ajouter de
pont. Cela est une expérience qui est valable, quoiqu'elle n'est pas
réservée au covoiturage, mais à tout le moins c'est
utilisé de manière beaucoup plus rationnelle.
Quant à l'utilisation d'une voie sur le pont Jacques-Cartier
à titre d'exemple, c'est peut-être possible, je pense que c'est
possible. Il faut savoir à quel coût, et je ne parle pas d'un
coût financier. Je ne suis pas tellement convaincu que cela soit la STL
ou la STRSM qui pourrait être le mieux parce que virtuellement on va
com-pétionner leur transport en commun dans une voie comme
celle-là. L'idée est loin d'être mauvaise et dans ce
sens-là l'estacade qui est à l'intérieur du plan vise
à favoriser ces choses et peut-être que ce qu'on peut
récupérer sur Champlain par l'estacade pourrait effectivement
servir de voie réservée mais aux automobilistes qui occuperaient
des voitures à trois ou quatre personnes. C'est clair.
Le Président (M. Parent, Bertrand): En tout cas, juste
pour conclure là-dessus, parce que je ne veux pas m'étendre, je
vous dirais que la façon dont le pont Jacques-Cartier est fait, avec la
signalisation qui est déjà en place, il est très facile de
donner une lignée spéciale pour cela et
facilement éduquer les gens. Cela serait un incitatif et je me
demande même si dans le tunnel Hippolyte-Lafontaine, qui est rendu un
drame actuellement - de la rive sud, le matin, on n'est plus capable
d'accéder à Montréal entre sept et neuf heures... N'y
aurait-il pas un incitatif de ce côté-là? Ce que cela
demande effectivement c'est une volonté politique avec ce qu'il faut
pour... Cela ne demande pas de construire d'autres ponts parce qu'on sait le
prix que cela coûterait. Je pense que tout le monde en est conscient,
mais, s'il n'y a pas quelque chose de fait à court terme de ce
côté, l'engorgement continue à Montréal. (11 h
30)
M. Côté (Charlesbourg): Le cas de
Hippolyte-Lafontaine est, bien sûr, de notre ressort. Dans le cas de
Jacques-Cartier et de Champlain, il faut comprendre qu'il y a une autre
autorité qui est mêlée à cela, qui est
l'autorité fédérale.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je soumettais cela
à votre attention, M. le ministre. L'engagement 58 était donc
vérifié. Engagement 59, M. le député?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 60?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
Engagement 61?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 62?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 63?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 64?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 65?
M. Garon: Attendez un peu, 64... D'accord, vérifié.
L'engagement 65 est vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va pour
l'engagement 65. Donc, j'appelle l'engagement 66.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 67?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): D'accord. Cela
complète les engagements financiers du ministère des Transports
pour décembre 1986.
Avant de passer à janvier 1987, j'aimerais peut-être, juste
pour les membres de la commission, porter à l'attention du ministre une
discussion qu'on a eue tantôt sur les décisions qui sont prises,
entre autres, au Service des achats du gouvernement. Il y a eu une entente sur
la procédure des engagements financiers à la suite d'une
réunion d'un comité directeur qui s'est tenue le 1er
décembre 1987. Cela répond à la question qu'on se posait
tantôt relativement à la responsabilité d'un ministre
sectoriel lors de la vérification des engagements financiers impliquant
le Service des achats du gouvernement. M. Gratton, député de
Gatineau, fait état de l'entente intervenue et propose à la
commission d'entériner la procédure qui suit, et cela a
été entériné: "Le ministre sectoriel répond
à la question avec l'aide, si nécessaire, des fonctionnaires de
son ministère. Si le ministre n'est pas en mesure de répondre
à la question concernant le Service des achats du gouvernement, il
prendra avis de ladite question et ce, conformément à la
disposition de l'article 26 des règles de fonctionnement concernant la
vérification des engagements financiers. Il demandera alors au
fonctionnaire compétent de lui préparer une réponse qu'il
transmettra par la suite au secrétaire de la commission
concernée." Alors, c'était juste pour vous dire, M. le ministre,
que c'est ce qui avait été décidé.
M. Côté (Charlesbourg): Je suis très heureux
de la décision, en particulier de mon collègue, M.
Gratton. Je lui souhaite un jour d'être au ministère des
Transports.
Janvier 1987
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle donc les
engagements financiers de janvier 1987. Le premier, c'est l'engagement 24.
Engagement 24 de janvier 1987? M. le député de Lévis.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
Engagement 25?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 26?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand):
Vérifié.
Engagement 27?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
Engagement 28?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 29?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 30?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 31?
M. Garon: Vérifié. Est-ce qu'il y a eu un gros
changement par rapport au contrat antérieur?
M. Côté (Charlesbourg): Vous parlez de changement
sur le plan financier?
M. Garon: Oui. Je parle des coûts. C'est la même
firme...
M. Côté (Charlesbourg): C'est possible, compte tenu
du fait que c'est un agrandissement de bureau.
M. Garon: Est-ce que c'est dû à un agrandissement du
bureau ou si c'est un renouvellement de contrat? C'est un nouveau contrat?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va pour
l'engagement 31, M. le député?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 32?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 32 est
vérifié. L'engagement 33?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 34?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 35?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 36?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 37?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 38?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 39?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 40?
M. Côté (Charlesbourg): Vous voyez, M. le
Président, c'est possible sur le pont Champlain. C'est une voie
réservée pour les autobus.
M. Garon: Pour autobus, c'est justement. Je comprends que c'est
les autobus, mais il me semble que le transport collectif comprend plus que les
autobus.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, sauf qu'un autobus
transporte en moyenne une cinquantaine de personnes, alors que l'auto va en
transporter cinq. Si vous mettez sur la même voie les autos dans le
transport collectif et les autobus, il n'y en a plus pour les autobus. Le cas
particulier du pont Mercier avec tous les problèmes inhérents au
contournement de la réserve, je pense que c'est un problème qui
est assez d'actualité...
M. Garon: Non, non, mais... Quand on parle d'avoir trois
personnes par automobile au minimum, c'est quand même une automobile au
lieu de trois, c'est considérable.
M. Côté (Charlesbourg): C'est considérable,
mais encore faut-il comprendre que c'est la mentalité des gens.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Effectivement, vous avez
raison de dire qu'il faut tendre vers davantage de voies
réservées pour automobiles étant empruntées par des
véhicules ayant trois personnes et plus à leur bord Ceux qui
circulent
tout seul et prennent une heure et demie, deux ou trois heures, ce sera
leur problème, ce sera leur choix personnel. Mais on a encore beaucoup
de chemin à faire avant d'arriver là. Pour circuler...
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 41?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 42?
M. Garon: Qu'y a-t-il?
M. Côté (Charlesbourg): Avez-vous une question?
M. Garon: Non, non, mais c'est parce que le ministre a l'air
d'avoir quelque chose à dire sans qu'on lui pose de questions.
M. Côté (Charlesbourg): J'attends les questions.
M. Garon: Comment trouvez-vous cela? Des voix: Ha, ha,
ha!
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha, ha! Voulez-vous que
je vous conte la petite histoire?
M. Garon: Envoyez fort!
M. Côté (Charlesbourg): D'accord.
M. Garon: Vous avez envie de la conter d'abord, je le sens.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): J'ai manqué mon punch
parce que je l'attendais depuis un bout de temps.
M. Garon: Là-dessus?
M. Côté (Charlesbourg): C'est une engagement que M.
Michel Clair avait pris à l'époque, comme ministre des
Transports, de payer cette partie à la ville de Québec,
concernant le tunnel Samson. Lorsque M. Tardif a remplacé M. Clair, il a
préparé un CT pour le faire approuver par celui qui était
devenu le président du Conseil du trésor, M. Clair, qui a
refusé.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Pour quelle raison?
M. Côté (Charlesbourg): Cela réglait... En
tout cas, je pense que...
Le Président (M. Parent, Bertrand): II trouvait la facture
trop élevée.
M. Côté (Charlesbourg): La facture était
élevée un peu, mais c'est probablement dans une période
où les compressions budgétaires prenaient le dessus sur le reste.
C'est pour cela que, finalement, on est revenu pour régler le dossier
puisque le maire de Québec le souhaitait et qu'il était pourvu
d'un engagement, disait-il, suffisamment moral pour qu'un autre le
réalise. Un engagement moral, et il avait des lettres aussi.
M. Garon: II y avait des lettres. Vérifié.
Vérifié, pour le suivant aussi.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 42.
L'engagement 43?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 44?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 45?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 46?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 47?
M. Garon: C'est fort en s'il vous plaît, là! 321 000
$, et vous portez l'engagement à 531 000 $. Cela veut dire que c'est
plus du double... C'est pour la préparation des plans et devis et la
surveillance des travaux de construction d'une section de 5,48
kilomètres de la route 138. Je me rappelle, quand j'avais
été candidat, dans Charlevoix en 1973, il y avait à peu
près dix personnes qui vous disaient de modérer avant de passer
devant un bulldozer et il y en avait dix autres qui vous disaient de continuer
après...
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Je me rappelle, aux élections de 1973, quand il
y avait des travaux de voirie, il y avait à peu près dix
personnes qui vous faisaient signe avec un petit drapeau de modérer
avant d'arriver devant un bulldozer. Quand vous aviez passé le
bulldozer, il y en avait dix autres qui vous faisaient signe de continuer!
M. Côté (Charlesbourg): La
sécurité!
M. Garon: Oui. C'était dangereux de les frapper, ils
étaient quasiment 20 autour du bulldozer. Mais là c'est une
grosse augmentation de surveillance des travaux, 321 000 $ de supplément
pour porter cela à 531 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): Voici l'explication que j'ai
à vous fournir. C'est un mandat qui date de 1975.
M. Garon: Ah!
M. Côté (Charlesbourg): Le mandat a
été amorcé à cette date et s'est poursuivi jusqu'en
1979 sans être complété. C'était M. Le Moignan qui
était député de Gaspé à ce moment-là.
En 1979...
M. Garon: C'est dans Charlevoix, là. Vous n'êtes pas
au bon engagement, on est à l'engagement 47.
M. Côté (Charlesbourg): Je m'excuse. C'était
M. Mailloux le député de Charlevoix.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): En 1979, le contrat
était interrompu. Après 1985, il a fallu qu'il soit
réajusté aux normes pour le convertir en système
métrique en termes de réalisation et, au-delà, de cela
ajusté aux contraintes environnementales.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie des honoraires
pour justifier les 321 000 $, parce que c'est une grosse augmentation?
M. Côté (Charlesbourg): II n'y a pas de
problème avec cela.
M. Garon: Cela passe de 210 000 $ à 531 000 $. Le
système métrique coûte 321 000 $ à la paroisse de
Baie-Saint-Paul. Cela m'apparaît gros.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous allez fournir une
réponse...
M. Côté (Charlesbourg): II y a une autre raison que
je n'avais pas vue, il y a quand même l'addition d'un tronçon
là de 1, 45 kilomètre aussi. Je vais vous fournir ce que vous
souhaitez.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va-t-il pour
l'engagement 47? J'appelle l'engagement 48.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est
vérifié. J'appelle l'engagement 49.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
50.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
51
M. Garon: Et sacrifice! Le Canadien National, 1 400 000 $ c'est
beaucoup pour le déplacement d'utilités publiques dans le cadre
des travaux de construction du réseau routier sur la route 132. On est
en train de lui fournir l'argent pour subventionner Terre-Neuve et l'Ouest du
Canada.
M. Côté (Charlesbourg): Pasbébiac-Ouest.
C'est le chemin de fer qui a dû être déplacé.
Semble-t-il que c'est de coutume au ministère; il y a certains travaux
qu'eux-mêmes peuvent assumer sur le plan du déplacement, mais il y
a certains travaux qu'on doit assumer quant à nous. C'est le cas
précis de Pasbébiac-Ouest.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que cela va
pour l'engagement 51, M. le député?
M. Garon: Pour des travaux qui ont été faits ou qui
sont faits actuellement?
M. Côté (Charlesbourg): C'est fait.
Pasbébiac-Ouest c'est en construction actuellement.
M. Garon: En construction actuellement.
M. Côté (Charlesbourg): Cela a été
fait avant, avant qu'on fasse la route. La première phase, on
déplace le chemin de fer et après cela on fait la route.
Là, on est à la fin des travaux de construction de route. (11 h
45)
M. Garon: Quels vont être les coûts totaux des
travaux à Paspébiac-Ouest?
M. Côté (Charlesbourg): C'est approximativement 6
000 000 $ en ce qui concerne la partie du ministère, ajoutés
à 1 400 000 $ de déplacement de certains épuipements de la
voie ferrée.
M. Garon: Est-ce qu'on a suivi des normes rurales ou urbaines
pour les exigences ou les devis?
M. Côté (Charlesbourg): C'est une route nationale,
c'est la 132.
M. Garon: Oui, mais il y a plus que cela. Est-ce que c'est
payé à 100 % par le gouvernement du Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Non, pas à 100 % par
le gouvernement du Québec.
M. Garon: Est-ce que la municipalité en assume un
pourcentage?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, il y a des travaux
d'aqueduc et d'égout aussi qui sont faits en même temps.
M. Garon: Non, mais pour la route?
M. Côté (Charlesbourg): La route c'est clair que
c'est nous qui l'assumons à 100 %.
M. Garon: Les trottoirs, les bordures? Je suis passé par
là la semaine dernière et j'ai trouvé que les standards
étaient plus élevés qu'ailleurs.
M. Côté (Charlesbourg): M. Michaud me dit qu'on paie
les bordures.
M. Garon: Mais c'est rare qu'on voie des bordures de type urbain
aussi loin en dehors de la municipalité.
M. Côté (Charlesbourg): M. Michaud me dit - il est
ingénieur, ce que je ne suis pas - que dans ce cas-là la route
est tellement étroite qu'il faut mettre des bordures.
M. Garon: Elle n'est pas étroite.
M. Côté (Charlesbourg): Bien,
Paspébiac-Ouest, quand tu passes à Paspébiac...
M. Garon: Non, mais la nouvelle route qui est faite là est
assez large.
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas eu l'occasion
d'aller voir les travaux terminés, mais...
M. Garon: Ils ne sont pas terminés...
M. Côté (Charlesbourg): ...le 24 septembre je serai
dans cette région pour le sommet de la Gaspésie et des
Îles-de-la-Madeleine et j'irai voir de visu la qualité du travail
fait par le ministère.
M. Garon: J'aimerais que vous vérifiiez en même
temps, sur le plan de la sécurité, la signalisation qui est
pitoyable.
M. Côté (Charlesbourg): Signalisation de qui, du
ministère ou de l'entrepreneur?
M. Garon: La signalisation pour les détours. On vous
indique un moment donné de prendre un détour et, pour le reste du
détour, organisez-vous. Il n'y a rien d'indiqué. Alors, si vous
décidez de redescendre pour reprendre la route, il faut que vous
remontiez plusieurs fois parce qu'à aucun endroit on ne nous dit
où la repren- dre.
M. Côté (Charlesbourg): J'ai eu l'occasion
d'intervenir auprès de l'entrepreneur puisqu'à l'intérieur
du devis... Ce que nous avons fait, c'est que nous avons une nouvelle politique
de signalisation de travaux qui a été mise en place cette
année avec la publicité "orange" qui a été faite.
Ce que j'ai demandé c'est que dans tous les contrats elle soit incluse
au devis et qu'on puisse faire une surveillance très serrée de
l'application de cette signalisation dans tous les travaux parce
qu'effectivement il y a des accidents. Il y a des entrepreneurs qui se foutent
littéralement de cette condition au devis. Quant à nous, il faut
être beaucoup plus vigilants sur le plan du respect de cette exigence et
cela l'ACRGTQ est consciente de ce phénomène. Elle tente
elle-même de faire des efforts auprès de ses membres pour que cela
soit respecté. Je suis intervenu personnellement dans le cas de cette
firme qui faisait des travaux là-bas, sur le plan de certains
désagréments causés aux gens. Mais on est toujours devant
la situation où tout le monde veut avoir des routes, mais, quand on fait
les routes, on dérange.
M. Garon: Non, ce n'est pas cela. Je ne suis pas en mesure
d'évaluer si le détour était justifiable ou non en
fonction des travaux qui se faisaient à l'intérieur de la
municipalité, sauf qu'on nous dit de faire un détour et ensuite
on arrive à des intersections où l'on n'indique rien. Vous ne
savez pas si vous devez tourner à gauche ou à droite, ou si vous
continuez tout droit. Alors, si vous allez voir, vous vous rendez compte que
vous êtes obligé de remonter parce qu'il aurait fallu que vous
continuiez votre détour, mais il n'y a aucune indication. À un
moment donné, vous décidez de revenir vous-même sur la
route principale et, à un certain moment, c'est correct, parce que vous
voyez que les gens locaux font cela, mais il n'y a pas d'indication. Autour de
la Gaspésie, il n'y a pas seulement des gens locaux qui passent et qui
connaissent la route. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas des gens locaux,
et les indications devraient être mieux faites. Je vous le signale parce
que je suis passé par là la semaine dernière.
M. Côté (Charlesbourg): Si c'est vrai là,
cela peut être vrai ailleurs aussi. Je ne me fais pas d'illusion. Une
chose est certaine, c'est que, lorsqu'on a discuté au ministère
au printemps quant à la nouvelle signalisation sur des travaux, on a
souhaité qu'elle soit plus visible, modernisée mais, pour qu'elle
soit efficace, cela va prendre aussi de notre part un effort additionnel quant
à la surveillance des travaux et aussi à la signalisation. Je
pense qu'il y a des efforts additionnels à faire de ce
côté-là. Les hautes autorités du ministère
sont conscientes de cela et ce sont des dossiers déjà
abordés dans des rencontres de directeurs régionaux pour que cela
puisse des-
cendre dans les districts de voirie par la suite et être
appliqué partout avec les exigences, c'est clair, inscrites aux
devis.
M. Garon: J'ai lu un article de M. Godbout dans la revue
L'Actualité qui indique que, dans le domaine de la signalisation
des transports au Québec, on tient un peu pour acquis que tout le monde
est local alors qu'aux États-Unis c'est vrai que c'est beaucoup plus
précis. J'ai fait beaucoup de millage cet été. Aux
États-Unis on tient quasiment pour acquis que celui qui va passer
là c'est un étranger tandis que nous on tient quasiment pour
acquis que c'est quelqu'un de la place, de sorte que nos indications ont une
lacune sur ce plan. On devrait plus tenir pour acquis, dans la signalisation,
que celui qui est là n'est pas au courant.
M. Côté (Charlesbourg): Vous allez me reprocher
d'avoir voyagé, mais c'est toujours le même voyage.
M. Garon: À Paris, ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Je m'aperçois que je
ne suis pas tout seul. Le député de Bertrand, tantôt,
évoquait des expériences de Lyon et d'un peu partout. Il est
clair que la signalisation en France... En sortant de Paris, on peut se
retrouver beaucoup plus facilement qu'au Québec en termes de direction,
d'orientation et aussi de couleurs de signalisation. Je pense qu'on a un bon
succès actuellement sur le plan de la signalisation touristique; elle
est saluée à peu près par tout le monde, un an plus tard,
mais c'est un bon résultat. Sur le plan de la qualité de la
signalisation des travaux en termes de conception et d'application, j'ai
l'impression qu'on est rendu à l'étape où il faut se poser
un certain nombre de questions sur la signalisation de direction, la verte.
Quant à moi, je ne suis plus des adeptes qui vont accepter pour du
comptant qu'on a une bonne signalisation verte au Québec. Je me pose des
questions. C'est l'un des dossiers sur lesquels il faudra se pencher
très prochainement.
M. Garon: Je vais vous indiquer une signalisation qui m'a
impressionné aux États-Unis. Surtout quand on passe entre Cacouna
et Rimouski, vous pouvez être des milles et des milles sans pouvoir
dépasser. Aux États-Unis, quand vous vous en allez dans des
endroits comme cela, on vous indique que dans quatre milles vous allez pouvoir
dépasser. On vous indique un peu partout dans quelle distance vous allez
pouvoir dépasser, au lieu d'être à l'arrière de
quelqu'un si vous ne connaissez pas la route parfaitement. Vous vous dites:
Batince, est-ce que je suis pris de même pendant 50 milles? et vous
prenez une chance. Le fait qu'on vous dise que dans trois milles il va y avoir
une voie double où vous allez pouvoir dépasser, cela vous fait
patienter et vous vous dites: Pourquoi est-ce que je prendrais une chance pour
gagner 30 secondes?
M. Côté (Charlesbourg): On a commencé dans le
parc des Laurentides.
M. Dufour: Oui, mais ça ne donne pas de voies
supplémentaires pour dépasser.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. M. Dufour:
...mais on passe nous autres.
M. Côté (Charlesbourg): Si on parle de voies
supplémentaires dans le cas du boulevard des Laurentides, on peut en
parler mais dans ce cas, pour ne pas mêler les chevaux, on parlait de la
signalisation. Ce que le député de Lévis dit, c'est que
l'expérience est concluante ailleurs.
M. Dufour: Je n'ai pas parlé des Laurentides, c'est
vous.
M. Côté (Charlesbourg): On fait la signalisation
dans le cas du parc des Laurentides et on va davantage en ajouter au cours des
cinq prochaines années. Alors, c'est une expérience à
être tentée chez nous.
M. Garon: II y a un bout justement dans Matapédia, pour le
député de Matapédia, où il y a deux murs... Je
crois que c'est dans le coin de Val-Brillant, Sayabec, à une place dans
ce coin où on passe à travers deux murs de roc. À un
moment donné, on vous dit que vous allez pouvoir doubler, mais il faut
que vous pensiez vite. La voie de doublement a environ 50 pieds de long. C'est
peut-être Sainte-Angèle. Vous savez où? Moi, à un
moment donné j'étais avec quelqu'un et j'ai dit: La voie de
doublement? Il m'a dit: La voie de doublement, on vient de la passer. J'ai dit:
Quoi? En regardant dans le miroir j'ai vu qu'elle avait à peu
près 50 à 60 pieds de long. Là, j'exagère, mais
jamais assez pour pouvoir dépasser.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mme la
députée de Johnson, vous aviez une question sur l'engagement
51?
Mme Juneau: C'est en rapport avec un autre engagement que le
ministre avait pris...
M. Côté (Charlesbourg):...
Mme Juneau: Et voilà! Et mon Dieu que vous êtes vite
sur vos patins aujourd'hui! M. le Président, si vous me permettez c'est
parce qu'en avril, lors de la commission parlementaire, vous m'aviez dit: On va
vous annoncer cela peut-être ' plus de bonne heure que vous pensez. C'est
aussi un engagement fédéral-provincial. On a eu de la visite dans
le comté de Johnson, le premier ministre du Canada était chez
nous il y a deux
semaines. Il m'a dit que pour leur part à eux c'était
réglé, qu'il vous attendait.
M. Côté (Charlesbourg): Le premier ministre du
Canada?
Mme Juneau: Oui, oui, c'est cela.
M. Côté (Charlesbourg): Voulez-vous qu'on vous fasse
le point?
Mme Juneau: J'aimerais bien cela parce que vous aviez promis,
vous aviez même dit lors de cette commission parlementaire que,
même si le fédéral ne répondait pas, de toute
façon l'argent qui venait du fédéral s'en allait au
Conseil du trésor et que c'était toujours votre
ministère...
M. Côté (Charlesbourg): II faut faire attention, il
faut faire attention!
Mme Juneau: C'est ce que vous avez dit.
M. Côté (Charlesbourg): Je vous ai dit qu'il y avait
deux solutions possibles.
Mme Juneau: Vous aviez dit que vous viendriez l'annoncer plus
tôt qu'on ne le pensait. J'attends encore.
M. Côté (Charlesbourg): Mais c'était
peut-être à 1989 que vous pensiez.
Mme Juneau: Non, vous aviez dit au printemps.
M. Côté (Charlesbourg): Non. De toute façon,
je pense qu'on va bien éclaircir les choses. Si vous voulez croire
davantage M. Mulroney...
Mme Juneau: Non!
M. Côté (Charlesbourg):... croyez à M.
Mulroney.
Mme Juneau: J'ai la commission parlementaire et j'ai ce qui est
écrit là-desus.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais me laissez-vous la
chance de répondre, là?
Mme Juneau: Oui, mais répondez pour vous.
M. Côté (Charlesbourg): Comment pour vous? Vous me
dites que M. Mulroney vous a dit que c'était réglé et
qu'il attendait le Québec.
Mme Juneau: Leur part.
M. Côté (Charlesbourg): S'il vous a dit cela, il a
menti. Est-ce que c'est clair? Est-ce que c'est assez clair? Parce que,
actuellement, il y en trois en négociation avec le gouvernement
fédéral. Il y a Chambord, il y a la route 116 à Upton et
il y a celle de Saint-Jean-Chrysostome. C'est clair et c'est très frais
à ma mémoire; j'ai travaillé là-dessus la semaine
dernière. Si mes informations sont bonnes, le ministre
fédéral des Transports aurait annoncé hier ou aujourd'hui
le règlement du dossier de Chambord qui est dans le comté de
Roberval.
Quant au dossier de la route 116 à Upton, c'est clair qu'il s'en
discute entre les deux, mais qu'on ne vienne pas me dire que le gouvernement
fédéral a réglé, parce qu'on n'a pas de
réponse. C'est un dossier qui est en négociation, actuellement,
où ils conviennent qu'il y a une situation sur laquelle il faut
intervenir, et il faut intervenir.
Alors, dans ce sens-là, la route 116 a toujours été
une des priorités. Elle est là et on est prêt à
faire la même chose, dans le cas de la route 116, qu'on fait à
Chambord et on ne se dédit pas dans ce sens-là; on a toujours dit
que c'était un dossier extrêmement important. C'est M. Roy, qui
travaille aux négociations avec les autorités
fédérales, qui me faisait un rapport la semaine dernière
en ce sens. Quant à nous, c'est clair que, dans la mesure où le
gouvernement fédéral dit que c'est fait, c'est fini, on s'entend
et on signe, je n'ai pas de problème à l'annoncer, du tout.
Mme Juneau: Mais c'est drôle, par exemple, qu'au mois
d'avril vous disiez, que le gouvernement fédéral intervienne ou
non, de toute façon, nous interviendrons. Vous aviez l'air sûr de
votre coup à ce moment-là.
M. Côté (Charlesbourg): D'ailleurs, c'était
très clair, parce qu'on me dit... Je vais peut-être seulement en
profiter pour dire comment cela se passe. Il peut arriver, et c'est le cas de
la route 116... Il y a une volonté politique du Québec et une
volonté politique d'Ottawa de réaliser la route 116, sauf qu'il
n'y a peut-être pas de volonté du CN. Pour être capable de
faire les travaux qu'on à faire, il faut que les plans soient
acceptés par le CN et à partir du moment où les plans sont
acceptés - parce que cela concerne quand même ses voies - il y a
des coûts. À ce moment-là, il y a les coûts
déterminés pour chacun, le gouvernement fédéral, le
gouvernement provincial et le CN.
Dans le cas de Vanier, c'est l'Office national des transports qui a
été obligé d'imposer au CN une participation
financière. Dans ce cas-ci, ce n'est pas le défaut de
l'autorité politique fédérale. Il faut faire la
distinction très nette. Quand on nous dit qu'on attend le Québec,
je vous dis qu'ils vous ont menti, ce n'est pas vrai. Si vous me dites: Est-ce
que le gouvernement fédéral est intéressé ou non?
Je vous ai toujours dit que oui. J'ai rencontré Mme Vézina
à ce sujet-là le 2 février 1988 où on en a
parlé à la suite d'une lettre que vous m'aviez
expédiée quant aux problèmes particuliers de gens qui
avaient vécu ce drame-là. Alors, j'ai cela frais à
l'esprit. Mais, à partir du moment où il y a la volonté
politique, ce n'est pas moi qui peut l'imposer au CN. Il y a une
autorité au-dessus CN qui est le gouvernement fédéral et
qui est l'Office national des transports.
Alors, à partir du moment où ce sera fait, c'est clair
qu'on va procéder, mais il faut nécessairement que cette
étape soit franchie.
Mme Juneau: À ce moment-là, est-ce qu'on va le
traiter en milles ou en kilomètres? Cela fait tellement longtemps qu'on
attend, voyez-vous!
M. Côté (Charlesbourg): II doit être rendu en
kilomètres maintenant.
Mme Juneau: Ah bon, d'accord. (12 heures)
M. Côté (Charlesbourg): J'ai l'impression que cela
doit être rendu en kilomètres. Mais, si cela fait tellement
longtemps, c'est qu'il y a d'autres personnes qui y ont travaille et qui n'ont
pas réussi à passer au travers.
Mme Juneau: Bien, c'est cela, il devait y en avoir avant vous et,
là, c'est vous qui êtes là, et vous aviez dit que vous le
feriez.
M. Côté (Charlesbourg): Et c'est nous qui allons le
réaliser.
Mme Juneau: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Et c'est nous qui allons le
réaliser.
Mme Juneau: L'autre chose. Vous parlez du gouvernement
fédéral, le Canadien National relève du gouvernement
fédéral finalement. Aujourd'hui, au moment où on se parle,
il y a des travaux qui ont été exécutés. Il y a
même la ligne d'Hydro qui a été changée de place.
Tout est prêt, on n'attend que votre participation.
M. Côté (Charlesbourg): Non, on n'attend pas que ma
participation, pour être bien clair.
Mme Juneau: C'est ce que vous nous aviez dit.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. Je m'excuse
là. Vous ne pouvez pas dire qu'on n'attend que notre participation. Ce
n'est pas cela du tout la vérité et la réalité, et
ce n'est pas cela que j'ai dit non plus. On n'attend pas que notre
participation. C'est l'Office national des transports qui peut imposer sa
volonté au CN. Je viens de vous le dire, ce n'est pas nous.
Mme Juneau: Oui, j'ai entendu. M. Côté
(Charlesbourg): Bien oui.
Mme Juneau: Mais je ne comprends pas parce que je ne fais pas la
relation avec ce que vous avez dit au mois d'avril...
M. Côté (Charlesbourg): Bien, sortez-le donc,
sortez-le donc.
Mme Juneau: ...en commission parlementaire.
M. Côté (Charlesbourg): Sortez-le! Sortez-le, le
verbatim.
Mme Juneau: Oui, j'ai vu cela.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. D'accord, sortez
le verbatim et on va s'en parler; si vous voulez, on recommencera à 14
heures avec cela, le verbatim.
Mme Juneau: Non. Je suis d'accord... Vous aviez dit: On n'a pas
besoin... Même si le gouvernement fédéral intervient, cela
ne va pas dans les coffres du ministère, cela s'en va au Conseil du
trésor.
M. Côté (Charlesbourg): Ne mêlez pas les
choses.
Mme Juneau: Bien, je ne mêle rien. C'est vous qui...
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. Mme Juneau:
...qui n'avez pas l'air de...
M. Côté (Charlesbourg): Non, ne mêlez pas les
choses. Sur le plan financier, c'est une chose, sur le plan des autorisations
pour réalisation, c'est une autre chose. Je vous ai répondu sur
une question financière. Je ne vous ai pas répondu sur une
question de réalisation, je vous ai répondu sur une question
financière. Il faut être capable de distinguer les choses.
Mme Juneau: Vous aviez donné une date de
réalisation...
M. Côté (Charlesbourg): Laquelle?
Mme Juneau: ...approximative, vous aviez dit...
M. Côté (Charlesbourg): Bien oui, mais c'est...
Finalement, c'est en toute bonne foi que je vous le donne. Il me semble que,
lorsqu'on s'assoit ici, c'est pour tenter de vous donner des
réponses.
Mme Juneau: C'est cela.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, c'est ce que je fais.
Dans ce cas-ci, ne venez pas me dire que cela dépend du gouvernement du
Québec, ce n'est pas vrai, cela ne dépend pas du gouverne-
ment du Québec. Si vous ne me croyez pas, appelez M. Roy qui est
responsable de cela, chez nous, sur le plan de la négociation.
Mme Juneau: J'ai parlé à M. Roy.
M. Côté (Charlesbourg): Bon.
Mme Juneau: J'y parle de temps en temps.
M. Côté (Charlesbourg): J'imagine que mes propos ne
doivent pas être bien différents de ce qu'il vous dit parce que je
prends mes propos de lui. C'est lui qui négocie avec le gouvernement
fédéral.
Mme Juneau: Ce que je souhaite là...
M. Côté (Charlesbourg): Comme le gouvernement
fédéral est en élections de ce temps-ci, ou elles s'en
viennent, il a peut-être intérêt à dire que bien des
choses sont réglées alors qu'elles ne le sont pas. Si le
gouvernement fédéral, l'autorité politique désire
que cela se réalise, qu'il l'impose au CN, il a la possibilité de
le faire au Conseil des ministres. Alors, on va le régler. Si c'est
cela, qu'il le fasse. Mais qu'il ne vienne pas nous dire que cela dépend
du gouvernement du Québec, ce n'est pas vrai.
Mme Juneau: II a dit qu'il attendait pour faire une
publicité conjointe. On sait bien, on sait bien.
M. Côté (Charlesbourg): Là, cela commence
à être... Dans bien des cas, le gouvernement du Québec
était prêt à annoncer certaines choses, mais il attend le
gouvernement fédéral parce qu'il faut le moment propice.
Mme Juneau: Vous vous lancez la balle. Où est-ce que je
vais l'attraper, moi là?
M. Côté (Charlesbourg): Je ne vous relance pas la
balle. Je ne vous dis pas des choses différentes de celles que je vous
ai dites quand on s'est rencontré au printemps. C'est exactement la
même chose que je vous ai dit.
Mme Juneau: C'est une question de vies humaines. Depuis fort
longtemps, chez nous, des gens se sont tués dans cette courbe, vous le
savez très bien. Et j'ai tout à fait, je pense, raison et je suis
justifiée de vous demander des comptes à ce moment-là
parce que c'est censé être fait. Vous l'aviez dit: c'est
censé se faire. J'ai bien l'intention de vous harceler...
Une voix: Oh! Des menaces!
Mme Juneau: Non, non, je ne fais pas de menaces. Je
souhaite...
Une voix: Ne lui faites pas mal!
Mme Juneau: ...ardemment que tous ceux qui utilisent la route
116, dans ce coin-là, entre Saint-André-d'Acton et Upton village,
puissent voir la réfection de cette route. Cela va sauver des vies,
premièrement, et cela va ménager de l'argent au ministère
des Transports parce qu'il est continuellement en train de refaire les
clôtures, la signalisation et tout parce que les gens rentrent dans le
décor au moins une fois toutes les deux semaines ou une fois par mois.
C'est aussi clair que cela.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez parfaitement
raison. J'ai presque envie de vous mandater pour aller chercher la lettre du
gouvernement fédéral nous autorisant à commencer les
travaux.
Mme Juneau: Mettez-moi cela par écrit, je vais y
aller.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! C'est écrit
là, c'est enregistré.
Mme Juneau: Bon, d'accord.
M. Côté (Charlesbourg): Servez-vous en de la
même manière que vous vous servez des propos du...
Mme Juneau: Vous avez dit: J'ai presque envie... Est-ce que vous
voulez que je le fasse, oui ou non?
M. Côté (Charlesbourg): Si vous continuez de me
harceler?
M. Garon: Le gouvernement fédéral et le
gouvernement du Québec me font un peu penser à un couple dont les
conjoints s'attendent; cela ne fait pas des enfants forts.
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas besoin de dire
quelles couleurs défend le député de Lévis au
fédéral.
M. Garon: Oh, moi, je ne défends pas de couleurs.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Je vous dirai que le député de
Lévis a de bons rapports sur le plan personnel avec le
député conservateur, le candidat libéral qui a
été choisi mardi, c'est-à-dire avant-hier, M. Saulnier, de
Lauzon, et aussi avec le candidat NPD, M. Harney.
M. Côté (Charlesbourg): C'est vrai, en 1984, au
fédéral, vous aviez appuyé le parti...
M. Garon: Nationaliste.
M. Côté (Charlesbourg): ...nationaliste, c'est
cela.
M. Garon: Moi, je suis comme vous, je suis fidèle à
mes options, mais à 100 %.
M. Côté (Charlesbourg): Moi aussi. Vous allez voir
cela à la prochaine élection fédérale.
M. Garon: Même si mon chef n'est pas sûr, moi, je
connais mes opinions là-dedans. Au fédéral, votre chef
vous fait flancher un peu.
M. Côté (Charlesbourg): Je vous laisse vos
problèmes avec votre chef. Je suis capable de m'entendre avec le
mien.
M. Garon: Le vôtre a l'air d'avoir des relations coupables
actuellement.
M. Côté (Charlesbourg): Des relations? M. Garon:
Coupables.
M. Côté (Charlesbourg): J'aimerais bien avoir
l'explication de "coupables".
M. Garon: Avec le Parti conservateur.
M. Côté (Charlesbourg): Écoutez, lorsqu'on
regarde...
M. Garon: Et elles ne sont pas très productives.
M. Côté (Charlesbourg): Lorsque je regarde la
situation, avec le nombre d'ex-membres de votre formation politique qui sont
là, elles devraient être très productives.
M. Garon: Les relations coupables de l'un n'excusent pas celles
de l'autre.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je m'aperçois
qu'on s'éloigne beaucoup de l'engagement 51. Mme la
députée de Johnson, sur l'engagement 51.
Mme Juneau: On parlait de signalisation tout à l'heure, M.
le Président. J'ai eu l'occasion, moi aussi, de faire quelques visites.
Au moulin d'Ulverton on me disait que le ministère demande de changer la
signalisation, près du vieux moulin d'Ulverton. On me dit que c'est aux
frais du vieux moulin, du conseil d'administration, et eux n'ont pas les moyens
financiers de payer une autre signalisation que celle qui existe. Est-ce qu'il
y a, pour de telles associations, si le ministère des Transports exige
qu'il y ait une signalisation uniforme et différente de ce qui existe,
un programme qui vienne en aide à des gens qui n'ont pas les moyens de
le faire? Cela peut coûter 10 000 $ à ce qu'on m'a dit.
M. Côté (Charlesbourg): La signalisation touristique
a été déterminée pour les conditions et les normes
avec le ministère du Tourisme et le ministère des Transports. Le
ministère des Transports est un exécutant de la politique de la
signalisation touristique qui elle-même est administrée dans ses
normes par le ministère du Tourisme. C'était souhaité par
les ATR partout au Québec sur le plan de la signalisation touristique.
C'est clair qu'à l'époque, lorsque cela a été
pensé, on s'est dit: Ce n'est pas le ministère des Transports qui
doit assumer le coût de cette signalisation et le ministère
n'exige que le coût de fabrication et de pose des panneaux dans ces cas
et cela doit revenir à chacune des personnes qui veulent signaler. C'est
un peu cela. Autrement, cela sera la signalisation hors emprise qui a
été adoptée au mois de juin. Dans ce cas, j'imagine que...
Dans le cas de la signalisation brune, cela demeure pour des équipements
appartenant au gouvernement du Québec sur le plan touristique, campings
gouvernementaux ou un parc ou une réserve, alors que dans ce
cas-là c'est davantage le problème du ministère du
Tourisme que le nôtre.
Mme Juneau: Je vais m'informer au ministère du Tourisme.
C'est grave, s'il y a deux ministères, cela ne sera pas drôle.
M. Côté (Charlesbourg): Non, ce n'est pas une
question... C'est très clair dans la décision gouvernementale. Le
ministère des Transports a accepté d'être le maître
d'oeuvre de la fabrication et de la pose, mais il y a des coûts encourus
au ministère et on a cru bon de les facturer à ceux qui voulaient
en bénéficier. Quant à la politique d'application et des
coûts, ils ont été déterminés avec le
ministère du Tourisme en termes de normes et tout cela. La balle ne
reviendra pas chez nous, je ne crois pas.
Mme Juneau: D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Une dernière
question au sujet de l'engagement 51. Quel pourcentage le montant de 1 400 000
$ représente-t-il du coût du transfert de la voie
ferrée?
M. Côté (Charlesbourg): Du coût de quoi?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Du coût de
déplacement de la voie ferrée?
M. Côté (Charlesbourg): C'est 100 %.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je n'ai rien dit, M.
le ministre. On se comprend?
M. Côté (Charlesbourg): Je vous vois venir avec vos
multiples voix.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que
l'engagement 51 est vérifié?
M. Garon: L'engagement 52 aussi. J'aimerais juste savoir quelles
sont les utilités publiques qui ont été
déplacées.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, je
veux juste vous dire que c'est un déplacement pour une route
provinciale.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, j'ai pris bonne
note.
M. Garon: Quelles sont les utilités publiques
déplacées?
M. Côté (Charlesbourg): Aqueduc et
électricité, qu'on me dit.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 52 est
donc vérifié. Alors, les engagements financiers concernant
janvier 1987 au ministère des Transports sont donc
vérifiés. On passe à février 1987.
J'appelle l'engagement financier 15.
Février
M. Garon: L'engagement 15, est-ce que les recommandations de
cette étude ont été reprises intégralement pour le
plan de transport qui a été annoncé au mois d'août
dernier?
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce que?
M. Garon: Est-ce que les recommandations de cette étude
ont été reprises?
M. Côté (Charlesbourg): Non, pas
intégralement.
M. Garon: Non? Il y en a que vous avez mises de
côté?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que des
coûts évalués par cette étude, si mes souvenirs sont
bons, étaient supérieurs à ceux que nous avons retenus. Il
faut bien se comprendre, il y avait deux études qu'on avait
confiées: une pour la modernisation de la ligne en termes de coûts
parce qu'il y avait différents scénarios en termes de coûts
qui avaient été étudiés par la CUM et par le
ministère - on voulait en avoir le coeur net - et une autre étude
qui viendra un peu plus tard éventuellement de 100 000 $ pour
l'hypothèse des coûts reliés à l'abandon de la ligne
et ses effets.
Il est clair que dans le cas de la recommandation de Canatrans-Canac,
sur le plan de la modernisation de la ligne, les équipes du
ministère des Transports ont fait les travaux nécessaires pour
faire en sorte que l'enveloppe soit moins exigeante sur le plan de la
modernisation de la ligne.
M. Garon: Pourquoi faites-vous faire une étude sur la
modernisation avant de faire une étude sur l'abandon de la ligne?
M. Côté (Charlesbourg): On a fait les deux en
même temps.
M. Garon: Les deux en même temps?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. On voulait savoir quels
étaient les effets de l'abandon de la ligne pour être capable de
faire face à la musique dans la mesure où c'était cela.
Alors, dans la recommandation de Canatrans-Canac, il y avait une recommandation
de 325 000 000 $ en coûts de modernisation et le ministère a
dégraissé cela sur le plan de la réalisation. Quant
à nous, 175 000 000 $ cela nous apparaît très raisonnable
quant à la modernisation.
M. Garon: Cela va, vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 15 est
vérifié. L'engagement 16?
M. Garon: Aux engagements 16 et 17 j'aimerais savoir pourquoi on
a deux mandats qui ont l'air de se ressembler passablement, avec des
fournisseurs différents, plutôt que regrouper cela dans un seul
mandat. Cela me semble être...
M. Côté (Charlesbourg): Si cela a été
donné en deux mandats, j'imagine qu'il y a peut-être des
délais de réalisation. C'est peut-être principalement pour
cela. Ce sont probablement les délais de réalisation.
M. Garon: Probablement, mais c'est...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Garon: C'est cela ou ce n'est pas ça.
M. Côté (Charlesbourg): Si je vous dis que c'est
cela, puis ce n'est pas ça, je vais passer pour un menteur. Alors,
j'aime autant avoir la marge de sécurité nécessaire pour
me permettre...
M. Garon: J'aime autant que vous ne me disiez rien si vous ne le
savez pas.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, parfait, j'efface, je
ne le sais pas.
M. Garon: Y aura-t-il moyen de le savoir plus tard?
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'on me dit c'est quand
même dans la proportion des mandats habituels qui sont donnés. Les
deux ensemble auraient fait un gros mandat. C'est vraisemblablement la
réponse, alors je peux m'étirer le cou
en vous disant que c'est la réponse. M. Garon: D'accord,
vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 16 et
17 sont maintenant vérifiés. L'engagement 18?
M. Garon: Pourquoi il n'y a pas eu de soumission dans ce
cas-là, parce qu'il n'y a pas seulement un fabricant de souffleuses au
Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Attendez un peu. C'est
quoi?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les souffleuses
à neige, engagement 18.
M. Côté (Charlesbourg): Alors c'est le genre de
question où il va falloir répondre pour le
Service des achats, compte tenu de la directive. On ira chercher les
informations.
M. Garon: Oui.
(12 h 15)
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'on souhaitait quant
à nous, c'est que quant aux aréoports nordiques on ait le
même genre d'équipement, de façon que, s'il y a des bris,
quelqu'un qui monte dans le nord... Cela ne se fait pas du jour au lendemain.
Alors, qu'il y ait une certaine uniformité dans la machinerie qui est au
nord, sur le plan de la performance et sur le plan des réparations
aussi.
M. Garon: Mais vous allez nous donner une réponse
officielle là-dessus.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Parce qu'il y en a plusieurs, je sais qu'il y a Girard,
entre autres, il y a plusieurs compagnies qui fabriquent des souffleuses au
Québec.
M. Côté (Charlesbourg): II y a des gens de la
région de Québec qui sont aussi des propriétaires de
l'entreprise Sicard...
M. Garon: Oui, c'est cela.
M. Côté (Charlesbourg): Mais on va
vérifier.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, la
réponse est à venir, l'engagement 18 est
vérifié.
M. Garon: Je passerais à 27.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, les engagements
19 à 26 inclusivement seraient vérifiés et on appelle
l'engagement 27.
M. Côté (Charlesbourg): Je viens d'avoir une
information complémentaire...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Sur les
souffleuses?
M. Côté (Charlesbourg): Sur les souffleuses.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, en revient
temporairement sur l'engagement 18.
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'on me dit c'est que la
première fois on est allé en soumissions publiques et que c'est
ce type-là, Piché, qui a été le plus bas
soumissionnaire, et on ne veut pas avoir de modèles différents
dans le nord. Dans ce cas-là, cela s'inscrit dans des pistes qui sont
terminées et qui auront besoin de ces équipements.
M. Garon: Le contrat antérieur, est-ce qu'il était
au même prix ou s'il était à un prix différent?
Est-ce qu'il y a eu une majoration dans ce contrat additionnel de trois
souffleuses?
M. Côté (Charlesbourg): Nous allons vérifier
cela.
M. Garon: D'accord. Alors, vous allez nous faire tout savoir:
quel était le contrat initial en soumissions publiques, quel
était le prix de ces cas-là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, avec les
soumissionnaires de la première soumission.
M. Garon: D'accord. La différence de prix entre les deux,
s'il y en a.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela, oui. Le
Président (M. Parent, Bertrand): Alors... M. Garon: Pouquoi,
à l'engagement 27...
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 27, les
autres antérieurement étant vérifiés. L'engagement
27?
M. Garon: Pourquoi a-t-on confié à des firmes
différentes la modernisation et l'abandon?
M. Côté (Charlesbourg): C'est simple, c'est
très simple, c'est que la firme qui faisait l'étude sur le
maintien, j'imagine, allait favoriser le maintien et que, si on lui confiait le
même mandat sur le plan d'un scénario d'abandon, on ne se
retrouverait peut-être pas nécessairement avec la pleine
vérité. C'est tout simplement pour cela, pour ne pas nous
retrouver avec une firme en conflit d'intérêts sur le plan des
orientations.
M. Garon: Moi je passerais à l'engagement 43.
Le Président (M. Parent,
Bertrand): L'engagement 27
est donc vérifié, les engagements 28 à 42 inclusivement
sont vérifiés. L'engagement 43, M. le député?
Mme Juneau: M. le Président, je voudrais seulement dire
que dans l'engagement 35 je suis très heureuse de voir qu'en plus
d'être les plus bas soumissionnaires c'étaient les meilleurs, les
Machineries Tenco, de Saint-Valérien, voyez-vous. Alors je trouve que
vous avez fait un bon geste dans ce cas-là.
M. Côté (Charlesbourg): Très heureux de vous
faire plaisir.
M. Garon: C'était le plus bas soumissionnaire.
Mme Juneau: Je le sais, c'est ce que j'ai dit.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous allez être
moins agressé, M. le ministre.
M. Garon: À l'engagement 43, est-ce qu'il s'agit de
l'autoroute 50? Est-ce que le ministre peut nous dire s'il s'agit du
prolongement entre Lachute et Mirabel?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Et quels sont les échéanciers du ministre
en ce qui concerne le prolongement de la 50 entre Lachute et Masson?
M. Côté (Charlesbourg): Les
échéanciers, Lachute et Masson?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Ah, c'est une question
d'actualité.
M. Garon: Bien oui, je vois qu'on jase pas mal
là-dessus.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: Les maires veulent porter des pancartes, on ne voit pas
cela souvent.
M. Côté (Charlesbourg): Sauf que c'est fini. Ils
n'en porteront pas.
M. Garon: Non?
M. Côté (Charlesbourg): Je suis allé les
rencontrer la semaine dernière et j'ai très clairement
signifié que quant à moi ce n'était pas en bloquant des
routes qui pouvaient être utilisées par tout le monde qu'on
réussissait à convaincre les gens de l'utilité de notre
réseau. Et c'est un genre de dossier où on lançait la
balle, parce que le ministère des Transports n'avait pas écrit
une lettre pour dire qu'officiellement il voulait inclure dans les
négociations l'autoroute 50 entre Lachute et Masson, alors que, dans
toutes les rencontres avec M. Mazan-kowski, M. Crosbie, Mme Vézina, M.
Bissonnette, et même M. Bouchard, il en a été question, et
j'ai donné aux maires là-bas les dates de rencontre, et il en a
toujours été question. Et finalement, pour régler le
problème, il y a une lettre qui est partie mardi pour l'honorable
Benoît Bouchard, lui signifiant que la 50, entre Lachute et Masson,
devait faire partie des négociations quant au renouvellement de
l'entente sur les transports 1990-1995.
M. Garon: Les négociations sont-elles toujours aussi
productives ou, en tout cas, aussi amicales entre le ministre des Transports
fédéral et le ministre du Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, monsieur. Des dossiers
progressent de manière plus satisfaisante depuis la venue de M.
Bouchard, puisqu'il est le ministre senior, comparativement à M. Crosbie
qui était senior, mais de Terre-Neuve.
M. Garon: Qui était quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Senior, mais de
Terre-Neuve.
M. Garon: II n'était pas habitué dans les
routes.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II était
habitué dans les siennes.
M. Garon: Oui, c'est cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que
l'engagement 43 est vérifié?
M. Garon: Concernant Lachute-Masson, est-ce que le tracé
de ce tronçon est réalisé?
M. Côté (Charlesbourg): Non. Il y a des
études de complétées. Toute la série, certaines
à 100 %, d'autres à 50 %, d'autres à 80 %, mais il reste
encore, et je l'ai dit aux maires lorsque je les ai rencontrés, environ
six mois de travail quant à l'étude d'impact, et c'est à
l'échéance de ces six mois que l'étude d'impact pourra
être déposée au ministère de l'Environnement.
M. Garon: Cela va pour février.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 43 est
donc vérifié. Les engagements 44 à 50 inclusivement sont
donc vérifiés. Cela complète les engagements financiers
pour le mois de février 1987 vérifiés au ministère
des Transports.
Mars
Mars 1987. J'appelle l'engagement financier 48. M. le
député de Lévis, avez-vous des questions?
M. Garon: Attendez un peu.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 48.
M. Garon: À l'engagement 48, pourriez-vous nous dire quel
était le mandat de cette étude, si elle est terminée et
pourquoi on a confié la réalisation de l'étude à
une firme américaine?
M. Côté (Charlesbourg): Je peux vous lire la petite
note que j'ai ici, si cela vous intéresse. Cela donne une explication.
On me dit ici que cette firme a déjà été
engagée par le Québec dans le cadre de la révision des
frais ferroviaires ordonnée par la Commission canadienne des transports
entre 1977 et 1984.
D'une part, ces consultants connaissent la structure des coûts et
des implications législatives du secteur ferroviaire canadien; d'autre
part, ils ont participé à un séminaire de recherche sur le
transport concernant les embranchements des provinces des Prairies. Ils ont
aussi travaillé conjointement avec la province de l'Alberta à
l'élaboration d'un document "Aller sans entrave" devenu le projet de loi
C-18. En même temps, la firme R.L Banks et Associés effectuait des
travaux de consultation pour une trentaine de chemins de fer américains
d'intérêt local concernant les opérations, la gestion et
les aspects financiers. Cette forme de société ferroviaire a pris
de l'expansion aux États-Unis à la suite de l'adoption du
Stagger's Act.
C'est donc une firme qui a une bonne expertise dans ce domaine-là
et quant à nous on défendait auprès des autorités
fédérales le fait qu'il pouvait y avoir en relève dans les
régions du Québec des chemins de fer d'intérêt local
qui pourraient rendre service aux régions et on a défendu cette
position auprès des autorités fédérales.
Si j'ai bien compris ce matin M. Bouchard dans son propos au journaliste
Pierre Asselin, cela signifiait qu'il était disposé à
lever un moratoire sur l'abandon des lignes de chemins de fer au Québec.
Cela vient effectivement confirmer ce que nous revendiquons depuis un an et
demi, afin de voir que ce ne soit pas le Québec qui paie les frais de la
rationalisation des chemins de fer au Canada. C'est un dossier que vous
connaissez bien parce que vous l'avez défendu dans le passé
aussi, compte tenu de ce qui est donné dans l'Ouest par rapport à
ce qui est donné chez nous. Il semble bien qu'on va m'acheminer une
proposition.
M. Garon: Pour combien de temps?
M. Côté (Charlesbourg): Quant à moi, j'ai
expédié une lettre au ministre Benoît Bouchard, lui
demandant de se servir des pouvoirs que la loi lui donne en conseil pour un
moratoire, le temps de nous permettre d'étudier les effets de l'abandon
de certaines lignes de chemins de fer. Cela prendra le temps qu'il faut. Ce que
je lis dans la déclaration de ce matin, c'est qu'il semble bien qu'il ne
veuille pas que ce soit très long. Il faudra prendre le temps d'analyser
chacun des tronçons.
Il y a des tronçons qui tombent sous le sens. Lorsqu'on parle de
celui de Chibougamau, c'est peut-être l'objet le plus criant, mais
l'Office national des transports a poussé l'audace jusqu'à
refuser, dans certains cas, d'entendre les parties et de procéder
à toute vapeur, de façon à rendre des décisions qui
étaient inacceptables par le Québec. J'ai écrit
moi-même à l'Office national des transports pour lui signifier
notre inquiétude devant la locomotive partie à toute vapeur.
Finalement, j'ai été obligé d'intervenir auprès du
ministre pour qu'il se serve de ses pouvoirs afin de lever un moratoire
à ce niveau. Il semble bien qu'on va réussir à l'obtenir.
Je vous donnerai la réponse au retour, en après-midi. Je ne le
sais pas.
M. Garon: On peut la laisser en suspens, si vous voulez.
M. Côté (Charlesbourg): J'imagine.
Le Président (M. Parent,
Bertrand): Vous voulez
tout simplement laisser l'engagement 48 en suspens; on y reviendra. J'appelle
donc l'engagement 49.
M. Garon: Engagement 49, vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand):
Vérifié.
M. Garon: Engagement 50, vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 50,
vérifié. Engagement 51?
M. Garon: 51, 52.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 51 et
52 sont donc vérifiés.
M. Garon: Oui. Jusqu'à 58. D'accord?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 53
à 57 inclusivement sont donc vérifiés.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
58.
M. Garon: Engagement 58: à quoi vont servir ces avions?
Est-ce que ces avions sont loués par le gouvernement?
M. Côté (Charlesbourg): Ils sont vendus. M.
Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Les avions sont vendus.
M. Garon: Ils ont été achetés par le
gouvernement?
M. Côté (Charlesbourg): Non, ces deux avions ont
été vendus.
M. Garon: Mais je ne comprends pas, à moins qu'on
ait...
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, d'accord.
C'étaient deux avions qui étaient la propriété du
gouvernement mais qui étaient opérés par Quebecair,
à l'époque. C'est le gouvernement du Québec qui
s'était porté garant du financement de ces avions, à
l'époque, puisque c'était le voeu de votre gouvernement.
Lorsqu'on a liquidé Quebecair, il a fallu liquider en même temps
le financement de ces appareils à la compagnie Financière
Laurentide Itée. Les avions sont, par la suite, devenus
propriété du gouvernement et ont été revendus par
appel d'offres public.
M. Garon: Par appel d'offres public.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Des avions qui faisaient quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Des avions qui faisaient la
desserte de la Basse-Côte-Nord, en particulier, et des
Îles-de-la-Madeleine.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu plusieurs soumissionnaires?
M. Côté (Charlesbourg): Dans l'achat? M. Garon:
Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Si mes souvenirs sont bons,
sept ou huit soumissionnaires.
M. Garon: Cela a été vendu à celui qui
offrait le meilleur prix?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, pas cher, puis on est
poursuivi maintenant.
M. Garon: Pardon? Vous êtes poursuivis pour quoi?
M. Côté (Charlesbourg): On n'a pas vendu cela cher,
parce que cela ne valait pas cher - c'est toujours ce qu'on a dit - puis, en
plus de ne pas les avoir vendu cher, on est poursuivi maintenant.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Ils ont
été vendus à quel prix?
M. Côté (Charlesbourg): Trois cent et quelques
milliers de dollars par appareil.
M. Garon: II n'y en a que deux et c'est marqué 3 500 000
$!
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais c'est le prix
auquel vous l'aviez financé. Disons que cela valait moins cher que ce
que vous aviez évalué. C'est cela.
M. Garon: Vous auriez été aussi bien de les
garder.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon? Une voix: Ha,
ha!
M. Côté (Charlesbourg): Bien, nous aurions
été obligés de les payer quand même; à tout
le moins, nous sommes allés chercher 700 000 $.
M. Garon: Oui, mais c'est un peu comme les bateaux, cela, pour la
zone de 200 milles. Aujourd'hui, ils veulent avoir des quotas dans les 200
milles, puis on a vendu les deux bateaux.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. Ce n'est pas tout
à fait pareil.
M. Garon: Cela travaille mal.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas tout à
fait pareil. Ce qu'il faut se dire, dans cette histoire-là, c'est qu'en
finançant de manière aussi substantielle ces avions-là
au-delà de leur coût, c'est que cela permettait de financer
Quebecair en même temps par ce biais.
M. Garon: Mais je ne comprends pas que le contrat pour
l'achat...
M. Côté (Charlesbourg): C'est un contrat...
M. Garon: ...de deux avions loués de la
Financière...
M. Côté (Charlesbourg): ...de location-achat.
M. Garon: Est-ce qu'ils étaient nécessairement
achetés ou loués?
M. Côté (Charlesbourg): Location, mais un bail de
location fermé.
M. Garon: Est-ce qu'il y avait une option d'achat dont le
gouvernement s'était prévalu ou
s'il avait seulement...
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela, il aurait fallu
payer...
M. Garon: ...loué?
M. Côté (Charlesbourg): ...jusqu'en 1992.
M. Garon: Qu'est-ce que cela représentait comme
paiement?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Qu'est-ce que cela représentait comme
paiement?
M. Côté (Charlesbourg): Ah! je ne sais pas si je
l'ai ici, là.
M. Garon: Pour la location.
M. Côté (Charlesbourg): 78 000 $ par mois.
M. Garon: Pendant combien de mois?
M. Côté (Charlesbourg): Jusqu'en 1992, 112 mois. Si
le député de Lévis le souhaite, je peux déposer le
contrat qui nous liait.
M. Garon: Jusqu'en 1992, cela ne fait pas 112 mois.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, entre 1987 et 1992,
c'est 112 mois. D'accord, peut-être que M. Chiricota... Soit dit en
passant, M. Chiricota, on peut lui passer la parole, c'est un jeune
fonctionnaire mais il en est à son dernier exercice du genre puisque M.
Chiricota sera un retraité du ministère des Transports à
partir de la fin de septembre. Alors, c'est sa dernière présence.
On va lui passer la parole pour que cela passe à l'histoire.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Avant de lui passer la
parole, peut-être mentionner qu'il est 12 h 30.
M. Garon: L'avez-vous brûlé? Des voix: Ha,
ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Ah! Je pense qu'il n'y a
personne qui peut brûler M. Chiricota. Après avoir passé
sous la férule de M. Clair, de M. Tardif, il n'est pas
brûlable.
M. Garon: Non, en voulant dire que c'est vous qui lui avez
donné le coup de grâce, s'il prend sa retraite.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Étant
donné qu'il est 12 h 30, on reprendra les travaux à 14
heures.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, je
ne voudrais pas qu'on finisse sur le fait que ce soit son député
qui lui ait donné le coup de grâce. Je tiens à le garder
comme électeur.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): On va reprendre les
travaux à 14 heures.
(Suspension de la séance à 12 h 31)
(Reprisée 14 h 18)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux afin de
poursuivre l'étude des engagements financiers du ministère des
Transports.
Lors de la suspension des travaux, nous étions rendus à
l'engagement 58. M. le député le Lévis.
M. Garon: Sur le reste de mars, il n'y a rien de spécial,
je crois.
M. Côté (Charlesbourg): J'aurais peut-être
quelques réponses à fournir. On a parlé - je ne sais pas
à quel engagement c'était - des souffleuses à neige dans
les aéroports du nord, si le député de Lévis
m'écoute...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est l'engagement 18
de février 1987.
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 18 de
février 1987, M. le député de Lévis, sur les
souffleuses dans les aéroports, où il y avait Piché.
Effectivement, lorsqu'on est allé en appels d'offres, il y avait deux
soumissionnaires. C'est Piché qui était le plus bas. À
l'époque, si je ne m'abuse, en I986, c'était 120 540 $ et le prix
du renouvellement, 122 000 $; donc, c'est un prix facilement comparable.
L'autre soumissionnaire? L'autre soumissionnaire était à
123 000 $.
La peinture.
M. Garon: La peinture?
M. Côté (Charlesbourg): Jaune et blanche de Sico, de
Crown Diamond.
M. Garon: Envoyez donc.
M. Côté (Charlesbourg): Bon, ce qu'il faut
comprendre, c'est qu'il ne peut pas y avoir trois soumissionnaires, parce qu'il
y a juste deux compagnies dans la peinture: Laurentide et National. Elles ont
deux sortes de peinture,
d'accord, deux marques. Alors, c'est Laurentide et National. La
Société chimique Laurentide a deux sortes de peinture, la
Laurentide et la National, et Sico a deux sortes de peinture, la Sico et la
Crown Diamond. Lorsque les tests ont été effectués, dans
le cas de la peinture jaune, Sico n'a pas passé, mais ils sont revenus
avec Crown Diamond. C'est l'explication.
Dans le cas de la firme américaine que nous avons retenue pour
les chemins de fer, Banks, l'étude est terminée depuis
décembre 1987. Cela me semblait logique parce que, finalement, on en
avait besoin pour nos débats. Elle est déposée au
ministère depuis décembre 1987.
M. Garon: Dans votre esprit d'ouverture, est-ce qu'on pourrait en
avoir une copie pour regarder cefa?
M. Côté (Charlesbourg): Ah! On a quand même eu
besoin de données du CN que le CN veut confidentielles. C'était
une des conditions pour lesquelles on a pu l'obtenir. Donc, c'est l'unique
raison qui fait qu'on ne peut pas les divulguer.
M. Garon: Est-ce que le ministère, là-dessus, paie
à 100%?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Je vais déposer, M. le Président, dans notre souci
d'efficacité habituel, dans le cas de Chrétien, l'arpenteur, dans
le tronçon de Riviè-re-au-Renard, copie des factures de
l'arpenteur.
D'accord. Dans le cas de la route de Baie-Saint-Paul, engagement 47 de
janvier 1987, avec les honoraires de la firme Roche, dépôt de
toutes les factures payées à ce jour.
M. Garon: Dans cet engagement-là? M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le ministre ne veut
pas retourner avec son camion ce soir.
M. Côté (Charlesbourg): Non, monsieur.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, est-ce que cela
va, M. le député? Est-ce que vous avez d'autres réponses,
M. le ministre?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, là, je pense
que cela règle à peu près tout ce qui était en
suspens. On en était à l'engagement 58 de...
Le Président (M. Parent, Bertrand): De mars 1987.
M. Côté (Charlesbourg): ...mars 1987, avec le
contrat de la Financière Laurentide, là.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les avions, c'est
cela.
M. Côté (Charlesbourg): Les avions.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur l'engagement 58?
M. Garon: Non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, pour
l'engagement 58, cela va?
Une voix: Cela va.
M. Garon: Je passerais à l'engagement 104.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 59
à 103 inclusivement, pour mars 1987, sont donc considérés
comme vérifiés.
Nous passons à l'engagement 104. M. le député de
Lévis.
M. Garon: Quelle distinction faites-vous entre les prix soumis et
pondérés? Comment cela fonctionne-t-il?
M. Côté (Charlesbourg): Attendez un petit peu,
là, je veux juste savoir où on est rendu, là.
M. Garon: À 104.
M. Côté (Charlesbourg): 104.
Une voix: De quel mois?
M. Garon: Mars.
M. Côté (Charlesbourg): Le prix
pondéré tient compte uniquement des 10 % du Service des achats
quant aux produits québécois. C'est la différence.
M. Garon: Je n'ai pas compris. Vous avez dit cela vite.
M. Côté (Charlesbourg): Le prix soumis, bien, c'est
clair, est celui qui est soumissionné.
M. Garon: Oui, d'accord.
M. Côté (Charlesbourg): Dans le prix
pondéré, on tient compte des 10 % pour les produits
québécois.
M. Garon: Mais le prix est plus bas. Le prix
pondéré devrait être plus haut si vous donnez 10 %
additionnels.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que,
quand on applique la pondération... Si on prend l'exemple de Westburne:
prix soumissionné, 108 000 $; j'imagine que c'est fabriqué au
Québec, alors, ça tombe à 94 000 $.
M. Garon: Vous lui enlevez 10 %? Plus que 10 %?
M. Côté (Charlesbourg): Ou il n'est pas
fabriqué au Québec. C'est cela.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Ou il n'est pas
fabriqué au Québec dans ce cas-là. Est-ce qu'on a
l'inverse? Dans le cas de Loubec, 109 000 $ passe à 100 000 $. Il y a un
écart moins considérable parce qu'il y a des pièces qui
viennent du Québec. Ce n'est pas en totalité, mais ça
vient du Québec en partie. C'est comme cela...
M. Garon: Quand elles ne viennent pas du Québec, vous le
payez moins?
M. Côté (Charlesbourg): 10 %.
M. Garon: De moins sur le prix soumis?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire qu'il
faut faire la comparaison à qui on le donne. On ne le paie pas moins. On
accepte de payer pour un produit québécois jusqu'à 10 % de
plus comparé à un produit qui vient de l'Ontario.
M. Garon: Ce que je ne comprends pas là. Le prix soumis
est de 108 000 $?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Le prix pondéré, vous le pondérez
en moins par rapport à 108 000 $. Est-ce que c'est cela?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Garon: Parce qu'il ne vient pas du Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Parce qu'il n'est pas du
Québec. En appliquant ce principe-là, vous arrivez à
être capable de comparer votre prix soumis par quelqu'un du Québec
avec le prix d'un produit de l'extérieur du Québec.
M. Garon: Là, vous ne pourrez plus faire cela dans le
cadre du libre-échange.
M. Côté (Charlesbourg): Comment?
M. Garon: Dans le cadre du libre-échange, vous ne pourrez
plus favoriser les entreprises québécoises.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ce que M. Parizeau
nous a révélé.
M. Garon: Non, M. Parizeau n'est pas au gouvernement. Il est
parti du gouvernement depuis novembre 1984.
M. Côté (Charlesbourg): Pour mettre fin à ce
qui pourrait être un échange assez intéressant sur le
libre-échange, il semble bien que les achats publics ne soient pas
soumis.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): II semble bien que les
achats publics ne soient pas soumis.
M. Garon: II semble bien. En vertu de quelle disposition?
M. Côté (Charlesbourg): Que les achats publics des
gouvernements provinciaux ne soient pas soumis.
M. Garon: Vous avez dit: "iI semble".
M. Côté (Charlesbourg): II y a tellement de
personnes qui l'interprètent que je commence à être un peu
prudent.
M. Garon: Le projet de loi n'est pas encore adopté au
fédéral. Il serait peut-être bon de mettre un article
clair.
M. Côté (Charlesbourg): II a été
adopté hier en deuxième lecture.
M. Garon: Non, c'est la Chambre. Ça va au Sénat,
ça va revenir sans doute après les prochaines élections.
Il n'est pas certain que le gouvernement aura 50 % des voix, loin de là.
Il n'y a rien de moins certain que cette entente-là.
M. Côté (Charlesbourg): De toute façon, s'il
ne l'est pas, d'après ce que je comprends, ça fait votre bonheur
parce que ça va s'appliquer. Dans la mesure où tout le monde
l'interprète de la même manière et que ce n'est pas
applicable pour les achats gouvernementaux, on est encore dans une
situation...
M. Garon: En vertu de quelle disposition ce ne serait pas
applicable pour les achats gouvernementaux?
M. Côté (Charlesbourg): On me dit que ce n'est pas
couvert par le traité. C'est exclu.
M. Garon: C'est exclu ou ce n'est pas couvert de façon
explicite?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas-là, je ne
suis que le relayeur. Ce n'est pas couvert.
M. Garon: C'est uniquement pas couvert. C'est loin de vouloir
dire que c'est exclu.
M. Côté (Charlesbourg): Là, on...
M. Garon: Est-ce que vous avez une étude qui a
été faite sur les impacts qu'aura le traité
de libre-échange sur les produits québécois qui
touchent le ministère des Transports?
M. Côté (Charlesbourg): Écoutez! Non, non.
D'abord, ce n'est pas le ministère des Transports qui est responsable de
la négociation sur le libre-échange; c'est M. MacDonald qui est
ministre du Commerce extérieur.
M. Garon: Mais il a dû demander à chaque
ministère sectoriel de lui tracer les impacts...
M. Côté (Charlesbourg): II a demandé des avis
à différents ministères. On a fourni nos avis. C'est
probablement ce qui fait que le transport a été exclu. (14 h
30)
M. Garon: Je ne suis pas tellement sûr que le transport
n'est pas le secteur où on aurait été le plus
compétitif. Prenez le domaine, par exemple, des transports maritimes, de
la construction de bateaux. On a vu que, pour ce qui est des plates-formes, on
a pu soumissionner au Texas; il y en a douze qui ont été faites
à Lauzon. Il semble que ce soit le Canada qui a demandé d'exclure
le transport parce qu'il s'était fait faire dans les
négociations. Le Jones Act s'appliquait entièrement. À ce
moment-là, cela veut dire que c'est un drôle de traité de
libre-change, où un bateau construit en dehors des États-Unis, au
Canada, ne pourrait pas porter le drapeau américain dans le commerce.
Là-dedans, je pense qu'on n'a pas été très fort
dans le domaine du transport maritime et dans la construction de bateaux. Il
faut dire que le ministre de l'Industrie et du Commerce n'était pas
meilleur là-dedans, sans doute, que dans les frégates.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, je
ne sais pas si c'est un problème technique, mais ici on a beaucoup de
difficulté à bien entendre.
M. Garon: Moi aussi.
Une voix: Ce sont eux qui parlent tout le temps.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): S'il vous plaît,
on a de la misère à entendre.
M. Côté (Charlesbourg): Le problème qu'on a,
c'est que les haut-parleurs sont dirigés davantage vers
l'arrière, donc davantage pour le bénéfice des gens qui
assistent que pour celui des gens qui participent. C'est un petit
problème technique; depuis le matin, je tends l'oreille et je me
demandais si c'était moi qui commençais à vieillir, mais
j'en ai plusieurs qui prennent de l'âge autour de moi. Alors, cela doit
être assez collectif!
M. Garon: En êtes-vous la cause?
M. Côté (Charlesbourg): Je sais qu'il y a plusieurs
personnes, depuis que je suis arrivé au ministère des Transports,
qui vieillissent un peu plus que d'habitude, mais j'ai pris le modèle
sur le député de Lévis, du temps où il était
ministre de l'Agriculture. Il y en a plusieurs qui ont vieilli de plusieurs
années par année à l'Agriculture.
M. Garon: J'avais le record: j'avais le doyen des chefs de
cabinet, le doyen des sous-ministres, le doyen des attachés de presse.
J'étais plutôt conservateur sur la mobilité du
personnel.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, ne le prenez pas
comme... Moi, je le prends comme un compliment, cela signifie que les gens
travaillent très fort chez nous.
M. Garon: Vous avez un sous-ministre qui a l'air coriace, par
exemple.
M. Côté (Charlesbourg): Bien, pour avoir
enduré tout ce qu'il a endure sous votre régime, il fallait qu'il
soit coriace pas mal!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, est-ce que
l'engagement financier, M. le député de Lévis, est
vérifié?
M. Garon: Pour mars, cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, pour ce qui est
des engagements 105 à 124 du mois de mars 1987, c'est donc
vérifié.
J'appelle avril 1987, l'engagement financier 36. M. le
député de Lévis.
Avril
M. Garon: Avril, j'aurais principalement deux engagements
financiers sur lesquels je voudrais poser des questions: l'engagement 79
où on dit qu'on a pris...
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Lévis, est-ce que les engagements 36 à 79
sont considérés comme vérifiés? C'est cela.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, les engagements
financiers 36 à 78 inclusivement sont considérés comme
étant vérifiés. On appelle l'engagement financier 79.
M. Garon: II y en avait un autre aussi que je voulais voir, c'est
l'engagement 61.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On revient donc
à l'engagement 61.
M. Garon: C'est très bref. C'est au sujet de la peinture
sur le pont de l'île d'Orléans. Vous dites que vous avez
vérifié la peinture. Avez-vous vérifié le pont? Je
suis passé sur le pont récemment et j'ai eu le sentiment que le
pont "crochissait". J'ai traversé vite.
M. Côté (Charlesbourg): II est croche depuis
1935.
M. Garon: Je le sais. J'ai vu déjà deux vieilles
personnes qui étaient sur la terrasse Dufferin une journée qui
regardaient le pont et qui disaient: II est croche comme tout ce qui a
été fait dans le temps de Taschereau.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: J'écoutais cela et je me disais: Ce sont des
gens de grande sagesse.
M. Côté (Charlesbourg): Semble-t-il, d'après
les gens du ministère, c'est un pont qui a été construit
en 1935 et qui est "croche" depuis ce temps-là.
M. Garon: Est-ce qu'il bouge ou s'il ne bouge pas?
M. Côté (Charlesbourg): Tous les ponts...
M. Garon: Non, pas d'une façon normale. Est-ce que c'est
un pont qui est considéré en bon état ou si c'est un pont
qui est appelé à être remplacé avant longtemps?
M. Côté (Charlesbourg): Depuis quatre ans, c'est un
pont qui fait l'objet d'une surveillance constante de la part du
ministère, d'un suivi, donc, de très près étant
donné tout ce qui a pu se véhiculer dans le temps et les rapports
que nous avons disent qu'actuellement c'est un pont qui ne bouge pas.
M. Garon: D'accord. Alors, c'est pour vérifier si la
peinture s'écaillait, je suppose. C'était quoi, la
vérification de la peinture? "Vérification de la qualité
d'application de la peinture. " Pourquoi a-t-on vérifié ces trois
endroits-là? Est-ce qu'on avait des doutes? On dit: Dans d'autres
municipalités aussi. Pourquoi vérifiait-on la peinture?
M. Côté (Charlesbourg): C'était une
surveillance de l'application de la peinture, finalement.
M. Garon: Est-ce que c'est parce qu'il y avait des
soupçons?
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'on me dit, c'est que
c'était surtout pour surveiller l'épaisseur de peinture qui est
mise.
M. Garon: Ah!
M. Côté (Charlesbourg): Davantage cela.
M. Garon: Pour voir si les quantités de peinture qui
devaient être posées ont été posées.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Pour vérifier si les quantités de
peinture qui devaient être posées ont été
posées.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 61 est
vérifié et les engagements 62 à 78 sont
vérifiés. J'appelle l'engagement 79, toujours en avril 1987. M.
le député de Lévis.
M. Garon: C'est parce qu'on dit qu'on a pris le plus bas
soumissionnaire conforme. On indique deux soumissionnaires non conformes.
Freightliner M. B., de Québec, était à 2 284 000 $, alors
qu'on a donné le contrat à Kenworth, du Canada, à 2 292
000 $. Alors, ce n'était pas vraiment le plus bas soumissionnaire.
M. Côté (Charlesbourg): Sous toute réserve,
dans ce cas-ci, je pense que Freightliner n'était pas conforme. Ce n'est
pas indiqué là, mais, de mémoire, pour avoir
travaillé au dossier, il me semble bien que c'était une question
de produits non fabriqués au Québec, alors que Kenworth
était fabriqué à Sainte-Thérèse. Dans ce
cas-ci, il y avait des pièces...
Une voix: C'est la pondération.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'était pas
écrit et ma mémoire ne m'a pas fait défaut encore une
fois. Effectivement, on se retrouve avec Kenworth à 1 998 000 $ avec le
système de pondération pour un produit fabriqué au
Québec par rapport à Freightliner pour un produit fabriqué
à l'extérieur.
M. Garon: Donc, le montant de l'engagement n'est pas 2 292 000 $,
mais 1 998 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): Il l'est, mais,
comparativement à Freightliner, l'application des 10 % fait que la plus
basse soumission vient reconnaître Kenworth.
M. Garon: Quel montant allez-vous payer?
M. Côté (Charlesbourg): On va payer 2 292 000 $.
M. Garon: Non, mais.
M. Côté (Charlesbourg): On paie au prix de la
soumission, mais, pour être capable d'arriver à un niveau
d'analyse comparable, il faut soustraire 10 % du montant de Kenworth pour
être capable de savoir s'il est plus bas que Freightliner.
Effectivement, il est de 56 000 $ plus bas que Freightliner après
l'application de la formule de pondération, étant donné
que son produit est fabriqué au Québec et que celui de
Freightliner ne l'était pas.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Mais, M. le ministre,
le montant de l'engagement est bel et bien de 2 292 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Tantôt, le
député de Lévis vous a demandé si c'était 1
998 000 $, le montant de l'engagement et vous avez dit oui. C'est ce qui a
porté à confusion.
M. Côté (Charlesbourg): Excusez.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement est
réellement de 2 292 865 $, M. le député de Lévis.
Est-ce que cela répond à vos questions?
M. Garon: Cela veut dire, au fond, que la raison pour laquelle
Kenworth a le contrat, c'est qu'en appliquant les pondérations elle
aurait plus de produits fabriqués au Québec que l'autre.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. M.
Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 79 est
vérifié. Est-ce qu'il y en a d'autres au mois d'avril 1987, M. le
député de Lévis?
M. Garon: II y a une chose que je voudrais vérifier
rapidement, à l'engagement 93.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On appelle
l'engagement 93.
M. Garon: Quelle est la nature du litige en question et depuis
combien de temps existe-t-il? On se rend compte ici qu'on demande 50 000 $ pour
porter à 121 000 $. En mars 1988, à l'engagement 92, on verra que
le ministère des Transports ajoute encore 35 000 $ à ce dossier.
Qu'est-ce qui se passe dans le cadre du litige opposant le ministère des
Transports (l'Office des autoroutes du Québec) et l'Équipement de
péage (Canada) Itée?
M. Côté (Charlesbourg): On avait un litige
très important avec la compagnie qui fournissait les machines de
perception sur les autoroutes du Québec...
Une voix: ATS.
M. Côté (Charlesbourg): ...ATS, depuis
déjà plusieurs années. On était poursuivis en cour.
On a fait l'engagement de COSIGMA pour nous supporter sur le plan technique,
pour défendre nos intérêts devant les tribunaux. ATS, si ma
mémoire est fidèle, est une compagnie américaine. On se
défendait contre une compagnie américaine. L'engagement de
COSIGMA était pour supporter le ministère sur le plan technique
dans la défense de sa cause. C'est, si mes souvenirs sont bons, l'avocat
Louis Rochette qui a défendu le ministère dans cette cause. Cela
a été une très belle victoire pour le
ministère.
M. Garon: Une belle victoire pour le ministère, vous
dites?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, un très bon
jugement.
M. Garon: Pourquoi, en 1988, lui payez-vous 35 000 $ de plus?
M. Côté (Charlesbourg): II a fallu faire des
expertises additionnelles pour se défendre et supporter notre cause
à ce niveau.
Le Président (M. Parent, Bertrand): La compagnie COSIGMA,
ce n'est pas une firme d'avocats. C'est une firme...
M. Côté (Charlesbourg): On avait besoin de quelqu'un
sur le plan technique aussi.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Technique.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est une division de
Lavalin, je crois.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
Le Président (M. Parent, Bertrand):
COSIGMA a est une division de Lavalin.
M. Côté (Charlesbourg): Lavalin? Oui. M. Garon:
Quelle était la nature du litige? M. Côté
(Charlesbourg): Pardon? M. Garon: Quelle était la nature du
litige?
M. Côté (Charlesbourg): M. Michaud peut
l'expliquer.
M. Michaud (Pierre): Lors de l'abolition du péage, la
compagnie avait réclamé un montant de l'ordre de 7 400 000 $
parce qu'elle avait un contrat qui continuait pour plusieurs années et
aussi pour des factures impayées qui avaient été remises
en cause par le ministère. Donc, c'était une cause de l'ordre de
10 000 000 $. Le jugement a été de l'ordre de 1 300 000 $. C'est
une
partie des factures impayées que le ministère a
été condamné à payer. Maintenant, ils sont en appel
là-dessus. Il y aura peut-être un règlement hors cour
environ dans ces montants.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela répond
à la question pour l'engagement financier 93. Est-ce qu'il y a autre
chose au mois d'avril 1987, M. le député de Lévis?
M. Garon: Non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements
financiers d'avril 1987 pour le ministère des Transports sont donc
vérifiés. J'appelle mai 1987 et l'engagement financier 42. M. le
député de Lévis.
Mai M. Garon: Cela va. Vérifié, l'engagement
42.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 42 est
vérifié. J'appelle l'engagement 43.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 44?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 45?
M. Garon: À l'engagement 45 et aux contrats suivants, en
ce qui concerne le chlorure de calcium, est-ce qu'il s'agit de
déglaçage des routes?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Cela, c'est pour
l'épandage. Oui.
M. Garon: Je vais vous poser une question d'un automobiliste
observateur. Est-ce qu'aujourd'hui on met plus de calcium qu'avant sur les
routes?
M. Côté (Charlesbourg): Si on en met plus
qu'avant.
M. Garon: Oui. Parce que j'ai l'impression que, quand il y a de
la neige, on ne gratte pas la neige, on jette du calcium là dedans, cela
fait un genre de bouillie, comprenez-vous, qui est plus glissante que...
M. Côté (Charlesbourg): Mais le calcium dont on
parle ici, c'est celui pour la poussière.
M. Garon: Ah, c'est du calcium pour la poussière.
M. Côté (Charlesbourg): En tout cas, la question
peut se poser pour l'autre aussi, là.
M. Garon: Moi, j'ai remarqué que l'hiver, avant on
grattait, on mettait du calcium, mais, aujourd'hui, souvent on met, je ne sais
pas si c'est du sel ou du calcium...
M. Côté (Charlesbourg): Du sel
M. Garon: ...alors qu'il y beaucoup de neige encore. Cela fait un
genre de "slush", comprenez-vous, qui est plus glissante, j'en ai l'impression,
que si on ne mettait rien.
M. Côté (Charlesbourg): Bon, en tout cas, il y a
des...
M. Garon: Je ne sais pas si on a remarqué cela.
M. Côté (Charlesbourg): ...règles, il y a des
normes d'intervention au niveau du ministère, qui sont soumises par la
direction de l'entretien et appliquées par chacun des chefs de district
et aussi par les entrepreneurs qui ouvrent les chemins d'hiver,
forcément. Est-ce que cette application est égale partout? On
fait appel au jugement de l'homme.
M. Garon: C'est-à-dire que, quand la neige est
enlevée, mettre du calcium, ça déglace. Mais quand on
n'enlève pas la neige et qu'on jette du calcium directement dans la
neige, cela fait un genre de... J'ai remarqué cela. Parfois même,
c'est dangereux. Cela fait un genre de bouillie glissante, savez-vous.
M. Côté (Charlesbourg): Mais on se comprend bien,
là? C'est du calcium pour la poussière, mais c'est du sel pour la
neige.
M. Garon: Oui. Du sel.
(14 h 45)
M. Côté (Charlesbourg): Dans ces cas-là, je
ne peux pas vous dire autre chose que ceci. Le ministère reconnaît
une certaine quantité de produit pour chacun des intervenants, et il y a
un guide d'application qui est fourni à chacun des entrepreneurs. Ils
interviennent à partir de telles conditions climatiques, au moment
où il y a de la glace ou de la neige. C'est clair que cela peut
être appliqué de manière inégale un peu partout,
mais il y a des gens du ministère qui ont la responsabilité de
l'inspection des routes 24 heures par jour.
On insiste dans les conditions générales du
ministère pour avoir le meilleur grattage avant d'appliquer le
produit.
M. Garon: Oui, quand c'est gratté avant, c'est correct.
Quand ce n'est pas gratté avant et qu'on jette cela directement dans la
neige, cela
fait... Moi, cela m'a frappé.
Dans tous les contrats négociés qui suivent, aux
engagements 40 et 50 - on parle partout de contrats négociés -
c'est toujours en fonction des normes du ministère?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Peut-être comme
explication, parce qu'il y a du calcium dans ce cas-ci et Lignosol. Alors,
comme on a un fournisseur unique pour le calcium, on a tenté de
diversifier un peu l'expérience qui avait été menée
en Abitibi avec le Lignosol, qui a, quand même, certaines
propriétés qui peuvent être utilisées pas dans tous
les sols au Québec, mais sur certains sols. On a mené
l'expérience, depuis deux ans, sur une base, quand même,
très large, avec Reed et d'autres fournisseurs, dont Tembec. À la
fin de l'année, on aura un rapport final sur deux ans et on prendra les
décisions qui s'imposent. Mais, à tout le moins, c'était
pour nous sortir du monopole dans lequel on est actuellement sur le plan de la
fourniture de calcium.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Jonquière.
M. Dufour: J'aimerais savoir, puisqu'on voit à plusieurs
endroits qu'il y a du lignosulfonate de calcium qui est rajouté, si le
ministère est au courant ou possède les garanties que cela ne
cause de problèmes ni à l'environnement ni à la population
en général. Moi, je comprends que le chlorure de calcium se dilue
et que cela ne cause pas plus de problème qu'il ne faut. Mais, le
lignosulfonate, c'est un produit nouveau, je pense, que vous employez depuis
pas plus que deux ou trois ans. Est-ce que vous avez toutes les fiches
techniques et l'assurance qu'il n'y a pas de problèmes causés par
cela?
M. Côté (Charlesbourg): Bon. Oui. C'est un produit
qui ne pourrait pas être appliqué s'il n'était pas reconnu
par le ministère de l'Environnement. Cependant, c'est un produit qui ne
peut pas être appliqué partout. Il y a des équipes de
surveillance qui surveillent l'application du lignosulfonate et, jusqu'à
maintenant à tout le moins, à ma connaissance, on n'a pas eu de
problèmes rapportés.
M. Dufour: Si vous nous dites qu'il n'y a pas de problème,
pourriez-vous nous fournir la fiche technique et les rapports
établissant qu'il n'y a pas de dommages causés en employant ce
produit-là?
Parce que, je vais vous dire, ce n'est pas compliqué, les BPC,
là, cela ne fait pas bien, bien des années que cela cause des
problèmes. Moi, je vous dis que je connais cela, que j'ai
travaillé là-dedans et que cela n'a pas causé de dommages,
heureusement, mais il y a du monde... Actuellement, il y a des dommages
causés par les BCP, puis il a été un temps où tout
le monde disait qu'il n'y avait pas du tout de problèmes avec cela.
Actuellement, vous devez avoir des expertises qui vous démontrent
clairement que le lignosulfonate ne cause pas de problèmes. Est-ce qu'il
vous est possible de déposer ces études qui nous donnent la
garantie, hors de tout doute, qu'il n'y a pas de problèmes?
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Ce qu'on me dit,
c'est que c'est une application qui est très surveillée par le
service d'environnement du ministère des Transports lui-même. On
ne l'applique pas près des cours d'eau, c'est bien clair et, dans ce
sens-là, c'est une opération qui est suivie. Je vais
vérifier ce que j'ai entre les mains sur le plan des expertises, parce
que c'est un produit qui ne pourrait pas être appliqué s'il
n'était pas approuvé par l'Environnement. Je vais voir ce que je
peux fournir au député de Jonquière, là et je le
fournirai à la commission.
M. Dufour: Bien, vous me dites, M. le ministre, qu'il n'y a pas
de problème et que c'est très fortement surveillé sur le
bord des cours d'eau. Mais, comme il y a aussi du monde sur le bord des routes,
il peut arriver parfois que ces gens puissent subir les inconvénients
que cela pourrait causer. C'est dans ce sens-là. Il y a aussi de la
culture qui peut se faire le long des routes, si j'ai bien compris. Remarquez
bien que je ne connais pas le produit tel quel. J'ai l'impression que cela a
une couleur jaunâtre ou brune.
Je me dis que, même si c'est surveillé par l'Environnement,
je pense qu'il faut être prudent dans l'utilisation des produits. Au
moment où on se parle, à la façon dont il est
employé, vous devriez déjà avoir en main les garanties que
cela ne cause pas de dommages. Par exemple, quand vous employez le chlorure de
calcium, est-ce qu'il y a une surveillance plus grande, accrue,
régulière? On sait ce que le calcium fait. Cela abat la
poussière et cela se dilue avec l'eau. Il y a peut-être des
dommages qui peuvent être causés, mais on connaît une
façon de le diluer.
M. Côté (Charlesbourg): Si le député
de Jonquière me le permet, on peut peut-être tenter de faire le
point avec tout le monde chez nous d'ici 18 heures et, à notre retour
à 20 heures, j'essaierai de vous donner un peu plus d'informations.
M. Dufour: Malheureusement, je ne serai pas ici à 20
heures. Mais cela ne fait rien. Ce sera transcrit. J'ai une autre
activité ce soir. Je ne peux pas.
La Présidente (Mme Bélanger): Cela va?
M. Garon: Est-ce que c'est bien long de faire le point? Parce que
tantôt, à mi-chemin de l'après-midi, on pourrait
peut-être arrêter cinq minutes. Est-ce que c'est long de faire le
point?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, il y a peut-être
des informations additionnelles à aller chercher au ministère. Si
c'est possible avant 18 heures, on le fera; sinon, on le fera à 20
heures.
Une voix: Dans le camion.
M. Garon: II n'est pas dans le camion. Ha, ha, ha!
Une voix: As-tu d'autre chose?
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que cela va,
M. le député de Jonquière?
M. Garon: Une question que je voulais poser concernant
l'environnement. On en entend parler de plus en plus. Évidemment, il y a
des choses auxquelles on n'était pas sensibles il y a 20 ans et
auxquelles on est plus sensibles aujourd'hui. Comme autrefois on fumait et on
ne savait pas que cela pouvait être dommageable. On pensait que
c'était naturel parce qu'on avait appris cela des Indiens qui
étaient supposés être des écologistes avant le
temps. On dit que les quantités de sel, de calcium qui sont
déversées dans la nature l'hiver se retrouvent dans le fleuve
Saint-Laurent. On parle de récupération des neiges usées -
je ne sais pas comment on appelle cela - pour récupérer le sel
avant de renvoyer l'eau dans la nature. Parce que, quand on parle des produits
chimiques lâchés dans la nature à différents
endroits, sans doute qu'un des plus gros déchets de produits chimiques
doit être le sel sur nos routes l'hiver. Qu'est-ce qu'il en est de cela?
On parle, par exemple, de la ville de Montréal qui en jette des
quantités considérables. Je pense bien que, quand la baleine,
dans le Bas-du-Fleuve, prend une gorgée d'eau et qu'il y a une
concentration de calcium, cela doit lui donner un moyen choc.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Est-ce qu'il y a des travaux qui se font
là-dessus?
M. Côté (Charlesbourg): Je comprends le
problème de la baleine, mais quand elle est dans le golfe, ça
ressemble un peu à de l'eau salée. Elle doit avoir une certaine
habitude d'avoir de l'eau salée. Sauf que, la question prise
sérieusement, je suis obligé de vous dire que, dans certains
endroits où il n'y a pas de système d'aqueduc et d'égout,
où il y a des puits, si on fait l'épandage du sel de
manière trop régulière, il y a un risque que le puits
contienne de l'eau salée. Par exemple, dans certains endroits à
Lac-Beauport, ' il y a des puits qui deviennent pas utilisables. On
prétend que c'est le sel ou le calcium mis sur les routes qui les a
atteints. Je ne sais pas si des analyses ont été faites chez nous
sur les impacts du sel et du calcium sur les routes.
Une voix: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Semble t-il qu'il y a des
rapports chez nous sur cela. Je les dépose rai à la
commission.
M. Garon: Je vous remercie.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que les
engagements 44, 45, 46, 47 et 48 sont vérifiés?
M. Garon: Oui. Je passerais à l'engagement 64 où on
parle des contrats de fabrication et de pose d'enrobé bitumineux. On
remarque que, dans le comté de Brome-Missisquoi, il semble y avoir
seulement une firme qui a des contrats Agrégats Bedford. Comment
ça se fait? Est-ce le fichier qui est utilisé?
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est toujours
calculé en fonction de la distance et des prix soumis chaque printemps
par les entreprises. Dans la mesure où un entrepreneur serait plus
près des travaux, mais où ses prix d'agrégats seraient
moindres de sorte qu'il arriverait avec un prix de réalisation moindre,
on serait obligé d'aller en dérogation de la règle du
Trésor. Mais, règle générale, c'est à partir
du plus près que le calcul se fait.
M. Garon: À l'engagement 66, on constate qu'il y a un
"contrat de services pour effectuer l'arpentage et la préparation des
documents nécessaires à l'acquisition de terrain pour la
construction d'une section de 14,5 kilomètres de l'autoroute 30, dans
les municipalités de Mercier, Châteauguay, Saint-Constant et
Saint-Isidore, comtés de Châteauguay et Huntingdon".
Mme la Présidente, est-ce que cela voudrait dire que, quinze mois
avant le dépôt du plan de transport, le ministère des
Transports faisait effectuer les travaux pour la route 30 et que la
décision était déjà prise à ce
moment-là...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, monsieur
M. Garon: ...concernant la nécessité de cette
autoroute? Pourquoi avoir attendu si longtemps pour l'annoncer alors que tout
cela était déjà dans la machine?
M. Côté (Charlesbourg): Votre question n'est pas si
mal et la réponse est la suivante: Au Sommet de la
Montérégie, il y a une revendication du milieu qui voulait la
construction de la 30. Ce que nous nous sommes engagés à faire au
Sommet de la Montérégie en mai 1987, c'est la construction de
l'autoroute 30 de son point de chute qui est celui du croisement de la 10
jusqu'au contournement de Châteauguay. C'est
cela qui est en réalisation. Ce n'est donc une suprise pour
personne dans ce cas-là.
M. Garon: Y a-t-il encore des expropriations à faire?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, forcément,
puisqu'on n'a pas reçu le CAR, le certificat d'autorisation de
réalisation, pour le tracé définitif. Le projet du
contournement de Châ-teauguay, qui devait être le premier à
démarrer, est en appel d'une décision de la CPTA actuellement
puisqu'il reste encore des conflits sur le plan des terrains avec deux
agriculteurs.
M. Garon: Et le tracé près de la réserve
indienne est-il définitif? Y a-t-il eu des rencontres avec les
dirigeants de la réserve? Le dossier est-il finalisé?
M. Côté (Charlesbourg): Bon. Pour vous tracer le
portrait le plus exact possible de la situation, le ministère a
proposé un tracé qui, en aucun temps, n'emprunte des terrains sur
la réserve connue et reconnue actuellement des Mohawk de Kahnawake. Ce
tracé a fait l'objet de plusieurs compromis que le ministère a
effectués au fil des années afin d'obtenir l'autorisation de
procéder. (15 heures)
La CPTA a entendu les agriculteurs qui étaient plaignants au
dossier et trouvaient le tracé dommageable pour certains d'entre eux.
Dans une première décision, il a décidé que ce
serait bien plus simple de négocier avec les Mohawks pour aller chercher
du terrain sur la réserve que de le régler aux dépens des
agriculteurs. Nous sommes allés en appel de cette décision. Il
nous apparaît plus facile de régler avec les deux agriculteurs que
d'entreprendre une négociation pour emprunter du terrain sur la
réserve. Les événements de l'été ont
tendance à nous donner raison sur ce plan. C'est là que nous en
sommes. Nous sommes en attente de la décision de la CPTA quant à
la révision de l'appel. Donc, les étapes futures seront
déterminées par la décision que prendra la CPTA.
M. Garon: Au fond, votre annonce du plan de transport pour cette
section, c'est la même chose qui a été dite il y a un an au
sommet de la Montérégie.
M. Côté (Charlesbourg): Reconfirmer la
volonté du gouvernement de réaliser, mais il faut bien se
comprendre, dans le cas de la 30, dans la mesure où elle arrête
après Châteauguay, on n'a pas réglé grand-chose. Il
faut qu'elle débouche par Valleyfield pour aller rejoindre la 20. C'est
davantage le message du plan de transport.
M. Garon: Ce qui veut dire quelle distance additionnelle, de
Châteauguay à Valleyfield?
M. Côté (Charlesbourg): Une quarantaine de
kilomètres au-delà de Châteauguay.
M. Garon: Pour aller à Valleyfield.
M. Côté (Charlesbourg): Beauharnois,
Valleyfield.
M. Garon: Quand vous considérez une commission
parlementaire à l'automne sur le plan de transport pour
discussion...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: ...est-ce que tout cela est figé dans le
béton ou, en tout cas, décidé de façon
définitive? La consultation, à quoi va-t-elle servir, à ce
moment-là?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que la
consultation, quant à moi, pour prendre mes décisions, je n'en
avais pas besoin, mais c'est le voeu de la ville de Montréal en
particulier de se faire entendre sur les aspects sur lesquels elle ne s'est pas
prononcées à l'époque, lors de la commission parlementaire
du mois d'août 1987 à Montréal, où elle s'est
davantage prononcées sur les équipements de transport collectif.
Alors, le prolongement de la 25 et de la 30 est au coeur des discussions et la
ville veut se faire entendre là-dessus quant aux effets qu'elle
prétend voir sur l'étalement urbain quant à la
construction de la 30 et de la A-25. C'est là-dessus qu'on va entendre
les gens.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66 est
vérifié?
M. Garon: Oui, mais c'est déjà engagé, au
fond.
M. Côté (Charlesbourg): Dans le cas de la partie de
la 30, de la 10 jusqu'au contournement de Châteauguay, c'est une
étape qui a déjà été décidée
il y a un an; elle est publique, il n'y a pas de surprise pour personne.
M. Garon: Non, non, c'est seulement... Je suis arrivé aux
Transports depuis un certain temps, je ne sais pas tout en arrivant.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Je... M. Garon:
Alors...
M. Côté (Charlesbourg): ...pense que le
député de Lévis a été nommé critique
à peu près à la période de l'été
1987.
M. Garon: Oui, à la fin d'août...
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: ...au moment de la commission
parlementaire...
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: ...dans les jours qui ont
précédé.
M. Côté (Charlesbourg): Le sommet de la
Montérégie était tenu depuis le mois de juin.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Ces engagements-là
avaient fait l'objet d'engagements précis du gouvernement au sommet de
la Montérégie.
M. Garon: Alors, au fond, ce qui va être discuté,
cela va être la partie entre Château-guay-Valleyfield, dans votre
esprit.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: La partie dont on parle ici, pour vous, c'est
réglé, c'est décidé; c'est un engagement pris au
sommet de la Montérégie en juin 1987.
M. Côté (Charlesbourg): Et inclus à
l'intérieur de l'entente-cadre signée avec la région, donc
approuvée par le Conseil des ministres.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66 est
vérifé?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
67.
M. Garon: L'engagement 67, c'est correct.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67,
vérifié.
M. Garon: L'engagement 68, c'est correct. La Présidente
(Mme Bélanger): Vérifié.
M. Garon: L'engagement 69, pas de question.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 69,
vérifié.
M. Garon: C'est une firme de Cap-aux-Meules, aux
Îles-de-la-Madeleine, qui vient faire des travaux dans Kamouraska. Bien
oui, je vois cela. Je n'ai rien contre, remarquez bien, mais... Je vois que
c'est M. Duguay, de Cap-aux-Meules.
M. Côté (Charlesbourg): Comme c'est inférieur
à 50 000 $, c'est un nom qui sort du fichier, et, comme cela faisait
partie de la région du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, les
Iles, alors c'est le nom qui est...
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): Mais c'est vrai que cela
apparaît curieux.
M. Garon: C'est la première fois que je vois...
M. Côté (Charlesbourg): Cela ne m'avait pas
frappé.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 69,
vérifié. J'appelle l'engagement 70.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 71?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 72?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 73?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 74?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 75?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 76?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 77?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 78?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 79?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 80?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 81?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 82?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 83?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 84?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 85?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 86?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 87?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 88?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 90?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 91?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 92?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 93?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 94?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 95?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 96?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 97?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 98?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 99?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 100?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 101?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 102?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 103?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 105?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 106?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 107?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 108?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 109?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 110?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement m?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 112?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 113?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 114?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 115?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 116?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 117?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 118?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 119?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 120?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 121?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 122?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 123?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 124?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 126?
M. Garon: L'engagement 125, là...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125?
M. Garon: Vous dites: non conforme, que le type de papier
n'était pas conforme aux exigences. Il n'avait pas soumissionné
sur le bon papier?
Une voix: Ce n'est pas cela que cela veut dire.
M. Garon: C'étaient des rouleaux de papier. Je ne veux pas
dire que la feuille sur laquelle il a écrit n'était pas la bonne
feuille. Ce n'est pas cela que je...
M. Côté (Charlesbourg): J'ai l'impression que vous
avez parfaitement raison. Ce n'est pas la feuille sur laquelle il a
soumissionné, mais davantage la qualité du papier qu'il nous
offrait.
M. Garon: C'est cela que je me demande. C'est cela?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: C'est drôle, c'est une erreur... Une grosse
erreur. Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 126?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 127?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 128?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 129?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 130?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 131?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 132?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 133?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 134?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 135?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 136?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 137?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'enga- gement
138?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 139?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 140?
M. Garon: Est-ce que la compagnie, Sani Jet fait de l'entreposage
de produits dangereux à cet endroit-là? C'est un contrat pour
travaux de nettoyage de puisards. Où est-ce envoyé?
M. Côté (Charlesbourg): Je n'en ai aucune
idée.
M. Garon: Quand vous donnez des contrats comme ça pour
nettoyer des puisards, est-ce qu'il y a un permis de l'Environnement ou doit-on
être conforme aux normes de l'Environnement? On doit s'inquiéter
un peu de l'endroit où tout ça est envoyé, j'imagine.
M. Côté (Charlesbourg): On suppose que ça
prend un permis de l'Environnement, mais je ne peux pas vous dire si,
effectivement, dans notre appel d'offres, on exige que la personne l'ait. On va
le vérifier. Peut-être que oui, mais je n'ai pas la réponse
maintenant. Dans ce cas-ci, c'est uniquement de l'eau de surface, des boues. De
toute façon...
M. Garon: Des puisards... Ah! ce sont des puisards de routes, des
"manholes"?
M. Côté (Charlesbourg): Des "manholes".
M. Garon: Des regards.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: Là, c'est pour enlever le sable, au fond.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, les boues
et les sables. Ce n'est pas nécessairement ce qu'on pense.
M. Garon: Des puisards et des regards d'autoroutes.
M. Côté (Charlesbourg): On va quand même
vérifier si un permis du ministère de l'Environnement est
exigé et nécessaire.
M. Garon: Où envoie-t-on ça ensuite?
M. Côté (Charlesbourg): Sani Jet,
Saint-Joseph-de-Lévis. J'ai été parfaitement
impressionné par le niveau de connaissances du député
de Lévis. Dans le cas de Saint-Joseph-de-Lévis, je pensais
que vous pourriez m'informer davantage de la qualité de cette
entreprise.
M. Garon: Non, mais j'ai justement reçu des
téléphones. Les gens commencent à s'interroger depuis
Saint-Basile. Le Soleil a publié l'annonce de trois entreprises
de la rive sud qui ont des produits dangereux. Je commence à avoir des
téléphones de gens qui nous demandent ce qu'ils mettent au juste.
Je leur ai dit que je m'informerais et j'ai une première ouverture sur
Sani Jet.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Je vais vous dire bien franchement, j'en ai trois sur
lesquels je vais demander des informations pour voir comment fonctionnent les
entreprises qui soumissionnent pour ces produits dommageables à
l'environnement. Je me rappelle, lorsque j'étais au ministère de
l'Agriculture, que souvent on ne donnait pas un prêt ou une subvention
sans exiger le permis de l'Environnement. Mais c'est le ministère de
l'Environnement qui administre ses permis par la suite.
Dans ce cas ci, je voudrais savoir, quand le ministère des
Transports fait une soumission comme celle-là et qu'il y a des produits
susceptibles d'être contaminants pour l'environnement, quel est le
fonctionnement du ministère. Je pose la question à ce moment-ci.
J'aurais pu la poser à un autre endroit pour connaître la
façon de procéder du ministère et si on demande ou non un
devis d'opération ou de fonctionnement.
M. Côté (Charlesbourg): C'est plus simple dans le
cas de la construction ou de l'entretien parce qu'on exige telle classe de
permis en termes de construction. On a souvent vu des soumissionnaires ne pas
être retenus parce qu'ils ne détenaient pas de permis pour
construire des ponts, au moment où on faisait une route et où il
y avait un pont à construire. C'est clair chez nous qu'il y a certaines
exigences.
Sur le plan de la disposition des matières dont vous faites
état, ce n'est pas très fréquent chez nous. Vous pourrez
tenter de faire le point sur les exigences qu'on a vis-à-vis des gens
qui soumissionnent dès que possible, en fin d'après-midi ou en
début de soirée. (15 h 15)
M. Garon: Jusqu'à maintenant, les gens disaient:
L'Environnement donne ou ne donne pas son permis et pose des conditions, mais
depuis l'affaire de Saint-Basile... Cela aurait pu être une autre
affaire, remarquez bien. Les gens se rendent compte que tel organisme n'avait
pas de permis et avait des dépôts d'organismes d'État.
Comment cela se fait? Comment cela marche?
Une voix:...
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 140 est
vérifié. L'engagement 141.
M. Garon: Vérifié. Mais le ministre a dit qu'il
nous fournirait la procédure d'opération du ministère dans
ces affaires.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, il va
sûrement déposer cela avant la fin de la soirée. J'appelle
l'engagement 141.
M. Dufour: J'aurais une petite question. Le scellement des
fissures, tel qu'on l'a à l'engagement 141, est-ce efficace? N'est-ce
pas à recommencer régulièrement? Parfois, on en voit
procéder à ces scellements de fissures et il me semble que cela
n'a pas tellement d'efficacité. On peut bien vendre n'importe quoi, sur
n'importe quel principe, en disant que le goudron durci peut étirer avec
le froid. Au point de vue pratique, je ne suis pas convaincu.
M. Côté (Charlesbourg): Les spécialistes du
ministère prétendent qu'effectivement c'est efficace. À
savoir si cela peut permettre de prolonger dans certains cas une route ou un
pavage de deux ou trois ans, j'ai tendance à croire que oui. Cela
dépend toujours du produit et de quelle manière il est
appliqué aussi, c'est bien sûr.
M. Dufour: Le problème qu'on rencontre, c'est que
là où il y en a - et on en voit beaucoup dans le parc des
Laurentides - cela fait quelques petits bosselages, on le sent très bien
en circulant en automobile. J'ai une automobile assez confortable et on sent
les contrecoups que cela peut donner. L'efficacité pourrait être
véritable si c'était une couche placée et qu'on mette
autre chose par-dessus. En le laissant tel quel...
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire
que...
M. Dufour: Je ne suis pas complètement convaincu. Il peut
y avoir de l'eau en dessous et si cela gèle...
M. Côté (Charlesbourg): Cela n'éliminera
jamais les bosses s'il y en a. Le principe, c'est qu'un scellement comme
celui-là empêche effectivement l'eau de pénétrer et
réduit l'effet du gel. On sait ce que cela cause comme dommage, le gel
et le dégel.
M. Dufour: Mais est-ce que l'élasticité de ce
parement ou de ce scellement a un coefficient assez important? Il faut
comprendre que, quand il est posé à chaud, cela va bien, on peut
l'étirer, mais, quand c'est froid, cela rapetisse, cela
rétrécit.
M. Côté (Charlesbourg): Cela a une certaine
dureté parce que la principale plainte que nous avons au
ministère vient des motocyclistes. La surface est trop dure ou
peut-être trop glissante et cela occasionne certains problèmes,
semble-t-il, aux motocyclistes. Le but premier est d'empêcher
l'infiltration de l'eau. Dans ce cas, il y a un rendement satisfaisant, selon
les spécialistes du ministère. Ce n'est pas à toute
épreuve. Cela ne remplacera pas une couche d'asphalte, il ne faut pas se
faire d'illusions, mais cela a prouvé son efficacité
jusqu'à maintenant.
M. Garon: Avez-vous eu des avis disant qu'il commence à y
avoir des roulières? On n'a jamais vu cela avant. À un moment
donné, j'ai failli prendre le clos sur la route 20. Je me suis
aperçu qu'il y avait des roulières. Je n'avais jamais vu cela
avant. Vous entrez là-dedans et vous perdez quasiment le contrôle
de votre véhicule. À 40 milles de Québec, il y en a
à deux ou trois endroits. L'autre jour, quelqu'un m'est arrivé en
disant qu'il avait pris le champ et il n'a jamais compris comment il se faisait
qu'il avait pris le champ.
M. Côté (Charlesbourg): Les causes de cela sont de
deux ordres. D'abord, il y en a une sur le tracé de l'autoroute 20 en
allant vers Montréal qui a été causée par un seul
camion, avec un chargement dépassant toutes les limites de ce qu'on peut
imaginer. Littéralement, le camion s'est enfoncé dans l'asphalte.
C'est un premier cas, le deuxième étant la qualité du
travail effectué. On > a effectivement des
problèmes avec cela. Je ne vous dirai pas que le ministère ne
fait pas certaines expériences dans le but d'avoir des produits plus
durables. Quand on fait des expériences, il y en a qui sont
réussies et il y en a d'autres qui le sont moins, c'est aussi clarr que
cela. On s'est rendu compte chez nous qu'il y avait l'obligation de mettre
davantage l'emphase sur la qualité à tous les niveaux et c'est
pour cela qu'il y a sur pied un comité de la qualité chez nous
maintenant qui s'applique dans toutes les phases de la conception et de la
réalisation quant à la qualité des produits;
qualité d'abord de la conception de l'ouvrage, de la surveillance des
travaux et, finalement, des exigences vis-à-vis des entrepreneurs qui
effectuent ces travaux. C'est un comité qui oeuvre depuis maintenant six
mois au ministère et dont on va très certainement sentir les
effets dès I989 à tous les points de vue. Mais c'est clair que
des expériences de produits, il y en a, mais l'élément le
plus important, ce sont les poids, le contrôle des poids. Le
contrôle s'est passablement resserré, mais il y a des dommages de
faits jusqu'à maintenant et cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas qui
réussissent à s'échapper aussi.
M. Garon: À partir de Saint-Flavien, à 40 milles
d'ici à peu près... Non, ce n'est pas Saint-
Flavien.
M. Côté (Charlesbourg): Saint-Apollinaire?
M. Garon: Plus loin.
M. Côté (Charlesbourg): Joly?
M. Garon: Non, pas Joly.
Mme Juneau: C'est Val-Alain.
M. Garon: Val-Alain
M. Côté (Charlesbourg): Val-Alain.
M. Garon: À partir de Val-Alain, il y a deux ou trois
endroits sur de longues distances, et c'est la première année que
je vois cela. Pas l'an passé ou il y a deux ans, c'est cette
année. Je n'ai jamais vu cela avant. Et c'est l'asphalte creusé,
c'est vraiment l'asphalte creusé, comme je crois que c'est possible que
ce soit un camion trop chargé, des camions sont chargés.
L'asphalte est creusé. Vous entrez dans une roulière et vous
venez pour tasser et vous faites le saut de votre vie, c'est dangereux de
perdre le contrôle du véhicule. Pardon?
Une voix:...
M. Garon: Bien, je ne suis pas passé quand il
pleuvait.
M. Côté (Charlesbourg): II y a un autre
phénomène aussi. On a tendance à observer cela davantage
sur ce qui était précurseur de l'autoroute 20, la partie qui est
une construction plus ancienne, parce qu'avant l'autoroute 20,
forcément, il y avait une route à une chaussée qui
circulait et dont les fondations ont été faites il y a plusieurs
années et sa capacité portante est peut-être un peu plus
affaiblie que l'autre tronçon. Alors, cela, le phénomène
des poids lourds et - je pense qu'il faut le dire très honnêtement
- des couches d'usure qui ne sont peut-être pas posées au rythme
où elle devraient l'être non plus. Il ne faut pas oublier que
l'autoroute 20 est sollicitée, en termes d'utilisation et en termes de
fréquence de passage, de façon phénoménale. Mais
c'est l'ensemble de ces conditions qui font qu'il y a des problèmes.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que
l'engagement 141 est vérifié?
M. Garon: J'ai été surpris cet été,
je suis allé dans des endroits très chauds.
M. Côté (Charlesbourg): Très?
M. Garon: Dans les déserts américains.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Je suis allé faire un tour en automobile, et,
bonne mère! J'ai trouvé que l'asphalte était parfait, on
pouvait quasiment dormir au volant tellement cela ne brassait pas. Au
Québec, ce bout-là m'a frappé. C'est dangereux.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais ce qui me frappe,
ce ne sont pas les déserts américains.
M. Garon: Bien là, il fait chaud. L'asphalte doit avoir
tendance à ramollir.
M. Côté (Charlesbourg): Ce qui me frappe, c'est
davantage la qualité qu'on retrouve aux frontières du
Québec et des États-Unis par rapport à ce qu'on retrouve
chez nous. Il y a eu des articles au cours de l'été, des propos
qui sont justifiés, et je pense qu'on peut se poser des questions. Ce
n'est pas pour rien qu'on a mis sur pied cette équipe de qualité.
On peut exiger de l'extérieur et de ceux qui posent les produits une
qualité supérieure en termes de travail, mais on s'est dit qu'il
fallait d'abord l'exiger chez nous au plan interne et, après, nous
pourrons l'exiger des autres à l'extérieur. C'est pourquoi ce
comité est en marche depuis six mois maintenant et qu'il aura des
résultats très sensibles quant à la qualité du
travail fini et, par conséquent, de sa durabilité.
M. Garon: Est-ce qu'on a des études sur les poids lourds?
Est-ce qu'on est moins permissifs ou si on n'est pas plus permissifs
qu'ailleurs au Québec? J'ai fait beaucoup de millage cet
été, j'ai fait au dessus de 20 000 kilomètres en un mois.
J'en a fait du millage et je n'ai jamais vu tant de poids lourds, je pense, que
j'en ai vus au Québec dans tout le reste de l'Amérique du Nord.
Les poids lourds, les trains routiers, je dois vous dire que j'en ai vus
davantage au Québec, dans trois villages, que dans tout le reste de
l'Amérique du Nord pendant les...
M. Côté (Charlesbourg): II faut bien comprendre
qu'un train routier n'est pas plus dommageable à une route qu'un
véhicule simple et que peut-être que le véhicule simple est
plus dommageable à la route que le train routier. Le train routier a le
désavantage que, au moment où vous voulez le doubler, c'est plus
long. Cela, c'est davantage sur le plan sécuritaire, mais ce n'est pas
l'impact sur le réseau routier lui-même. À votre question,
à savoir si on est plus permissifs au Québec sur le plan des
limites de charge, les normes appliquées au Québec sont
inférieures à ce qui est appliqué aux États-Unis et
dans le reste du Canada. Effectivement, on a des pressions...
M. Garon: Mais des postes de surveillance de poids, il y en a en
sacrifice aux États-Unis!
M. Côté (Charlesbourg): Si vous voulez me laisser
compléter, là...
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): On demande si on est plus
permissifs. Cela peut venir d'une réglementation inadéquate ou
cela peut venir d'une surveillance inadéquate. Moi, j'ai la
responsabilité de la réglementation et on a, je vous le dis,
beaucoup de pressions de la part des Américains et des gens de l'Ouest,
et en particulier des transporteurs québécois qui vont de plus en
plus aux États-Unis et dans l'Ouest, pour uniformiser nos normes, nos
capacités, nos poids avec ceux des Américains ou du reste du
Canada dans le but d'en arriver à des équipements aussi
compétitifs. Si vous avez, par exemple, 2000 kilogrammes de moins de
permis sur les routes du Québec par rapport à l'Ontario, les
transporteurs québécois se disent dans une situation plus
difficile pour être capables de faire face à la compétition
externe. Donc, sur le plan des limites et de l'acceptation des limites de
charge, ce sont des analyses qui sont faites chez nous par ce que le
réseau est capable de supporter et c'est cela qui est permis. Est-ce que
cela veut dire pour autant que tout le monde respecte les limites de charge? Je
serais porté à vous dire, compte tenu du nombre de lettres de
complainte que je reçois concernant les amendes qui sont imposées
depuis un an et demi aux camionneurs, qu'on applique davantage les
règles qu'on les appliquait. D'abord, on a engagé quelque 70
personnes de plus pour mettre en opération les balances du
ministère à l'année et, avec l'ajout de balances, je pense
qu'on fait davantage appliquer ces règles. Il reste qu'un agent du
ministère des Transports préposé à une
pesée, quant à lui, ne peut pas aller chercher un camion qui est
sur l'autoroute et l'amener à la balance. Cela, c'est le rôle des
agents de la paix, donc de la Sûreté du Québec et des corps
policiers municipaux. Pour être capable d'augmenter cette
efficacité, on a - souvenez-vous du cas de la sécurité
routière - amendé le code pour permettre aux municipalités
de bénéficier des amendes qui seraient perçues sur leur
territoire, les forçant ainsi à faire un travail additionnel pour
rabattre aux pesées les camoins en état de dépassement de
poids. Dans ce sens-là, il y a beaucoup de travail qui a
été fait. Est-ce que c'est suffisant? Je ne le pense pas. Il faut
continuer d'aller davantage dans cette voie.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que cela
répond à votre question, M. le député de
Lévis?
M. Dufour: Bien, j'aurais peut être une couple de questions
concernant cela. C'est préoccupant ce qu'on soulève là et
on n'a pas souvent l'occasion d'en parler. Il y a un camion qui a brisé
la route et que vous semblez con-
naître. Est-ce qu'il a eu des amendes plus élevées
que ce qui était écrit dans le code ou si vous avez pris des
mesures supplémentaires? Deuxièmement, dans certains cas, c'est
la pesanteur des camions qui fait des roulières, mais, moi, je constate
que c'est visible quand il y a de la pluie, quand on va sur les routes... En
tout cas, moi, je vous dis que je suis obligé de changer ma façon
de conduire, je suis obligé de me tasser si je ne veux pas entrer dans
les roulières, parce qu'il y a de l'eau d'accumulée. Je pense
qu'il y a aussi de l'usure excessive et qu'il n'y a pas de remplacement de la
couche d'usure. Je pense qu'il faut admettre cela. En même temps, le fait
qu'il y a beaucoup de camions, cela veut dire qu'il y a souvent de l'huile
à travers cela qui, mélangée à l'asphalte, fait un
film glissant avec l'eau, ce qui fait que cela devient presque une
patinoire.
M. Côté (Charlesbourg): Le camion qui a causé
les dommages à la 20, on ne l'a pas arrêté parce qu'on ne
l'a jamais pincé. On a récolté le résultat de son
oeuvre.
M. Garon: Comment pouvez-vous dire, à ce moment-là,
que c'est un camion? (15 h 30)
M. Côté (Charlesbourg): Bien, c'est évident,
vous embarquez dans la roulière et, en continuant, vous vous apercevez
que c'est le même camion qui l'a faite tout le long. Ce n'était
pas très, très compliqué.
D'autre part, quand j'ai évoqué les conditions, soit
celles des transporteurs qui chargent davantage, ou qui chargeaient davantage,
j'ai aussi dit qu'il y avait l'usure. Quand j'ai dit qu'on ne faisait pas la
pose de couches d'usure au rythme où on devait le faire, je pense que
cela devient évident à ce moment-là qu'il y a un
rattrapage à faire de ce côté-là.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que
l'engagement 141 est vérifié? Cela va?
M. Garon: J'aurais, pour le reste du mois de mai, une question
sur l'engagement 148.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 148?
J'appelle donc l'engagement 148.
M. Garon: "Contrat pour travaux de réaménagement de
la voie réservée aux autobus sur la route 132 ou approche du pont
Mercier dans Kahnawake".
M. Côté (Charlesbourg): Kahnawake.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Kahnawake.
M. Garon: Je suppose que c'est un mot Mohawk.
M. Côté (Charlesbourg): Les Mohawks.
M. Garon: Est-ce que ce sont des travaux qui sont faits
maintenant?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: En quoi ont-ils consisté?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas-là,
c'était un élargissement?
Une voix: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): C'est l'élargissement
de la route pour permettre une extension de la voie réservée aux
autobus se dirigeant vers Châteauguay.
M. Garon: Cela marche.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela complète
les engagements financiers pour mai 1987 qui sont considérés
comme vérifiés.
Juin
J'appelle les engagements financiers de juin 1987. On commence par
l'étude de l'engagement 42. J'appelle l'engagement 42 de juin 1987. M.
le député de Lévis, est-ce que vous avez des
questions?
M. Garon: Sur l'engagement 42? Non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
43.
M. Garon: L'engagement 43? Non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
J'appelle l'engagement 44.
M. Garon: En quoi consistait cette étude sur
l'élaboration d'un modèle d'analyse du financement? C'est de
cette analyse que vous vous êtes servis pour déterminer le
financement du transport en commun à Montréal?
M. Côté (Charlesbourg): On va y arriver... Si je
peux finir par trouver.
M. Garon: Quel était le mandat de ce contrat de services
pour l'élaboration d'un modèle d'analyse du financement du
transport en commun dans la région de Montréal?
M. Côté (Charlesbourg): Bon, cela vise
principalement à nous fournir des données quant aux effets de
débordement. Vous savez que la STCUM revendique des compensations de la
rive sud et de la rive nord de Montréal quant aux effets de
débordement du transport en commun et les autorités de la STCUM
prétendent que les
usagers de Montréal paient davantage l'utilisation des services
de transport en commun sur l'île que les gens de la rive sud et qu'il y
a, par conséquent, des coûts que devrait payer la couronne. Cette
étude-là va nous servir et nous sert, dans le cadre de la table
de concertation que nous avons avec le sud, le nord et l'île de
Montréal, quant aux discussions sur les effets de débordement.
Cela fait déjà sept ou huit réunions que nous avons depuis
maintenant un an, à la suite de la commission parlementaire d'août
1987, à ce sujet-là et nous continuons.
M. Garon: Est-ce que c'est une étude qui est
considérée comme publique ou...?
M. Côté (Charlesbourg): C'est une étude qui
est en cours actuellement.
M. Garon: Elle n'est pas faite?
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est-à-dire
qu'elle est en voie d'être faite et elle va nous permettre de savoir
d'où partent les gens et où ils vont. C'est cela qui va nous
permettre de mesurer si, effectivement, il y a effet de débordement ou
pas, et peut-être même, ultimement, de savoir pourquoi.
M. Garon: Cela va. L'engagement 46.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous voulez dire, M.
le ministre, que l'étude dont les crédits ont été
approuvés en juin 1987 n'est pas encore complétée?
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est une étude
sur trois ans. C'est évolutif.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est
origine-destination, finalement?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est-à-dire que
cela sert au développement de logiciels pour qu'on soit capable de
mesurer ces effets-là parce que l'origine-destination est faite comme
étude par la Société de transport de la Communauté
urbaine de Montréal.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 44 est
vérifié. Est-ce que l'engagement 45 est vérifié, M.
le député de Lévis?
M. Garon: L'engagement 45? Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 46.
M. Garon: À l'engagement 46, j'aimerais savoir si les
ateliers et la cantine du Centre de détention du Québec, c'est
une firme à but lucratif ou un groupe de détenus en
réhabilitation?
M. Côté (Charlesbourg): C'est non lucratif. En fait,
ce sont des détenus qui font ce travail-là, mais c'est à
but non lucratif.
M. Garon: C'est à but non lucratif? M.
Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Est-ce qu'ils soumissionnent pour le faire?
M. Côté (Charlesbourg): On n'a pas de
soumission.
M. Garon: Vous n'avez pas eu de soumission. C'est un contrat
négocié.
M. Côté (Charlesbourg): Non. Il n'y en a pas cette
année, en 1988.
M. Garon: Pourquoi? Il y en a trop qui se sauvaient ou
bien...?
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais il y a
peut-être d'autres gens aussi qui sont en liberté et qui
aimeraient le faire.
M. Garon: Souvent, dans la réhabilitation... J'ai eu
l'occasion de passer une soirée avec des détenus et leur
principal problème qu'ils me soulignaient quand je les ai
rencontrés...
Une voix: C'est l'oisiveté.
M. Garon: Non, ce n'est pas l'oisiveté, c'est que, quand
ils sortent de prison, les dépenses commencent la journée
même. Il faut que le gars se loue un appartement, qu'il paie sa
nourriture et, souvent, il n'a pas un cent devant lui. Ils me disaient qu'une
des grandes choses qu'ils souhaitaient, c'était de pouvoir, quand ils
sont en prison, gagner un certain revenu, d'une certaine façon - je ne
sais pas comment, mais à mon avis c'est une façon - pour avoir un
genre de petit "pot" quand ils sortent, de pouvoir se ramasser un petit peu
d'argent pour subvenir à leurs besoins dans les premières
semaines si c'est possible. Ils me disaient que c'était un de leurs gros
problèmes.
M. Côté (Charlesbourg): En tout cas, à tout
le moins, on est toujours confrontés à deux besoins. Cela ne veut
pas dire qu'il n'y en aura pas d'autres éventuellement, mais je peux
vous dire qu'à l'intérieur des hautes instances du
ministère il y a des défenseurs de ce principe que nous devons
aider les détenus.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 46?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'enga-
gement 47?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 48?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 49?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 50?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 51?
M. Dufour: Un instant!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, M. le
député de Jonquière.
M. Dufour: C'est toujours au sujet des bitumineux, des
enrobements bitumineux?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui.
M. Dufour: Quand on reçoit, nous, dans nos comtés,
- et là je m'aperçois que c'était la même chose l'an
passé - le contrat tel numéro pour diverses municipalités.
Vous nommez deux ou trois municipalités, cela touche trois comtés
différents et vous mettez un montant, 107 000 $. Comment fait-on, nous,
pour savoir le montant qui est à... Parfois, il n'y en a pas du tout
dans notre comté, cela ne vaut pas la peine. On reçoit cela
régulièrement et, à mes yeux, cela ne veut rien dire pour
le député.
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce que c'est M.
Migneault qui signe cette lettre-là?
M. Dufour: Oui, c'est signé par M. Migneault.
M. Côté (Charlesbourg): Dans le but d'informer les
députés sur ce qu'il se fait. C'est une pratique.
M. Dufour: Oui, mais excepté que le fait de ne pas le
donner par comté, cela ne nous le donne pas, et je remarque ici que
c'est la même chose en 1988 et en 1987. Je regarde juste dans mon
comté: Compagnie asphalte, Jonquière, sur diverses routes, dans
diverses municipalités, comtés de Dubuc, Jonquière et
Chicoutimi, soit une longueur de 99,7 kilomètres, 103 500 $. Puis cette
année, vous faites la même chose, mais 107 000 $. Cela a l'air que
c'est un abonnement à peu près pareil; l'augmentation du
coût de la vie et il y a des places où cela disparaît en
plus. En tout cas, dans cela, il y a de l'entretien et vous êtes
obligés de le faire. Est-ce qu'il n'y aurait pas moyen
d'améliorer la façon de donner l'information parce que ce n'est
pas un comté unique, Dubuc, Jonquière et Chicoutimi?
M. Côté (Charlesbourg): Comment? M. Dufour:
Vous devez en avoir pas mal.
M. Côté (Charlesbourg): Non, il n'y en a pas, au
contraire.
M. Dufour: Ha, ha, ha! Vous refaites tout à neuf.
M. Côté (Charlesbourg): Au contraire. J'ai le
même problème chez nous. À partir du moment où on
fait des travaux sur le boulevard de la Capitale ou le boulevard Laurentien, M.
Migneault est très heureux de nous annoncer, à moi comme aux
autres, comme députés, que des travaux de pavage vont être
effectués dans notre circonscription. Il indique les différentes
circonscriptions électorales. Il ne sortira pas le gallon pour aller
mesurer le bout de la Capitale qui est dans mon comté, celui qui est
dans le comté de Vanier à côté ou dans le
comté de Beauport. Mais il y a peut-être moyen de
l'améliorer.
M. Dufour: Écoutez un peu, je comprends que vous ne
sortiez pas le gallon, mais, quand on dit 32,69 kilomètres, c'est
presque le pied-de-roi.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. Sur des travaux,
mais...
M. Dufour: 32,69 kilomètres. Non, non, mais c'est
mesuré quelque part. On ne s'attend pas que ce soit à un quart de
kilomètre près.
M. Garon: C'est 2690 mètres, au fond. Un kilomètre,
c'est 1000 mètres.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Dufour: Cela veut dire que la longueur est mesurée
quelque part. Cela pourrait être plus en gros que ça. Au lieu de
32,69, cela aurait pu être 33.
M. Côté (Charlesbourg): Je vais faire part des
doléances à M. Migneault et voir s'il y a possibilité
d'améliorer ça.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, l'engagement 51
est vérifié. Engagement 52 est vérifié?
M. Garon: Moi, je serais prêt à me rendre
à
80, si personne d'autre n'a de questions entre 52 et 80.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, les engagements
52 à 79 inclusivement sont vérifiés. On appelle donc
l'engagement 80. M. le député de Lévis.
M. Garon: Une question. Si on regarde les engagements 80, 81, 83,
87, 153 ou 156 de juillet 1987, on constate que, lorsqu'on parle de pose d'une
couche d'usure, au kilomètre, le montant varie assez. À
l'engagement 80, cela équivaut à 28 000 $ le kilomètre;
à 81, à 36 095 $ le kilomètre; à 83, à 21
615 $ le kilomètre.
M. Côté (Charlesbourg): C'est principalement la
distance qui fait la différence.
M. Garon: Est-ce que le prix au kilomètre est le
même?
M. Côté (Charlesbourg): Non, cela dépend de
la distance. C'est le coût du transport qui fait varier davantage.
M. Garon: Je comprends ce que vous voulez dire, mais on ne se
comprend pas. Ce que vous voulez dire simplement, c'est que, si c'était
toute la même distance, quand on parle de la pose d'une couche d'usure,
c'est toujours la même couche d'usure ou si la couche d'usure varie en
plus de la distance?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire qu'on
doit tenir compte d'un autre élément et se sont les
agrégats. À chaque printemps, chaque entrepreneur dépose
au ministère les prix de ses agrégats. C'est là que se
fait le jeu puisque des gens peuvent effectivement vendre des agrégats
à un prix moindre que le voisin. C'est ce qui fait la différence.
Il fut un temps où les décisions pouvaient permettre à une
région de recevoir une couche d'usure plus épaisse qu'une autre
région. Cela a fait l'objet de discussions assez importantes, en
particulier avec le directeur de la région 6-2, à notre
réunion de février 1987, avec les chefs de district de toute la
province. À ce moment-là, il a été
décidé que ce serait uniforme partout au Québec pour ne
pas qu'on se retrouve avec la situation où, dans un comté, la
couche est plus épaisse que dans l'autre et que la vision est d'en faire
plus long parce qu'elle est plus mince. On a finalement tranché le
débat et on a dit que c'était uniforme partout en termes
d'épaisseur.
M. Garon: Mais quelqu'un peut faire différents prix. Si on
vous soumet des prix au printemps, quelqu'un pourrait dire: C'est tant pour mes
agrégats, l'autre c'est tant. Vous payez ce prix-là; il n'y a pas
de soumissions.
M. Côté (Charlesbourg): C'est clair et, à
notre grande surprise, on n'en a pas encore trouvé qui nous le
donnait.
M. Garon: Qui vous donnait les agrégats?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
(15 h 45)
M. Garon: Sans vous les donner, quel écart y a-t-il dans
les agrégats? Si le prix des agrégats et la distance font en
sorte que c'est mieux de payer les agrégats plus cher parce que la
distance est moins cher, qu'est-ce que vous faites? Pas seulement l'usine la
plus proche?
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est toujours - il
faut bien se comprendre - le prix total dont on tient compte. On le donne
toujours à celui qui est moins cher.
M. Garon: En tenant compte de la distance et des
agrégats.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. C'est pour cela
qu'à certaines occasions la règle... Le C.T. du Trésor qui
nous autorise parle uniquement de distance, mais à l'occasion, les
agrégats étant moins cher, la composante des deux fait en sorte
que c'est celui qui est le plus loin. On doit donc aller en dérogation
au Trésor pour donner le contrat à celui qui est le plus bas.
M. Garon: II faut que vous alliez en dérogation pour le
donner au plus bas.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Y allez-vous de façon systématique ou
bien...
M. Côté (Charlesbourg): De façon
systématique dans tous les cas.
M. Garon: L'entrepreneur arrive avec le prix des agrégats
et la distance à meilleur marché...
M. Côté (Charlesbourg): Le nombre de cas sur le
nombre de contrats, c'est marginal, très marginal; peut-être dix
ou quinze cas par année sur je ne sais pas combien de contrats. Alors,
c'est à peu près 10 %. À 10 %, c'est à peu
près le résultat.
M. Garon: Ah bon!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 80,
vérifié?
M. Garon: L'engagement 80, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 81?
M. Garon: L'engagement 81 aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 82?
M. Garon: Aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 83?
M. Garon: L'engagement 83 aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 84?
M. Garon: Aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 85?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 86?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 87?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 88?
M. Garon: L'engagement 88, qu'est-ce que c'était? Y
avait-il quelque chose là-dessus? Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 90?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 91?
M. Garon: Même chose.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 92?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 93?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 94?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 95?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 96?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 97?
M. Garon: Est-ce que - je demande cela parce qu'on est en
Gaspésie - les bureaux régionaux du côté nord, du
côté de la baie des Chaleurs et du bout de la Gaspésie...
Est-ce que c'est le même bureau régional?
M. Côté (Charlesbourg): C'est Rimouski. M. Garon:
Dans tous les cas?
M. Côté (Charlesbourg): Le bureau régional
pour le Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-îles-de-la-Madeleine est
à Rimouski actuellement.
M. Garon:
Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-îles-de-la-Madeleine.
M. Côté (Charlesbourg): Îles-de-la-Madeleine.
Mais, comme tout le monde, on est soumis à une révision, compte
tenu des nouvelles régions administratives, et on est à examiner
cela.
M. Garon: Ce qui m'a frappé lors d'un voyage que j'ai fait
récemment, c'est qu'on mettait plus en valeur les beautés du
paysage, qui est important en Gaspésie, du côté nord et du
côté de la baie des Chaleurs que dans le bout.
M. Côté (Charlesbourg): Que dans le... ? M.
Garon: Qu'au bout de la péninsule.
M. Côté (Charlesbourg): Que la pointe de
Gaspé.
M. Garon: Oui. J'ai l'impression qu'à la pointe de
Gaspé on prend des raccourcis. J'ai l'impression que cela nuit aux gens
parce qu'il y a de beaux sites qu'on escamote complètement.
M. Côté (Charlesbourg): II y a le parc
Forillon...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... qui est une
propriété fédérale, c'est une
première...
M. Garon: Je ne parle pas du parc.
M. Côté (Charlesbourg): Vous parlez de
Rivière-au-Renard, de la traversée
Rivière-au-Renard-Saint-Majorique?
M. Garon: Non, non, je sais que le raccourci...
M. Côté (Charlesbourg): On n'a pas le choix.
M. Garon: ...on choisit de le prendre ou non, c'est une autre
affaire. Mais, à partir de Gaspé, cela m'a frappé qu'il y
a des endroits... J'ai trouvé que dans la baie des Chaleurs la route
mettait en valeur le paysage et qu'il y avait eu du beau travail de fait depuis
un certain nombre d'années, du côté nord aussi. Au bout,
cela ne m'a pas frappé autant; j'ai trouvé, au contraire, qu'on
avait pris des raccourcis et qu'on avait éliminé des endroits qui
étaient magnifiques.
M. Côté (Charlesbourg): En particulier à
Percé.
M. Garon: En particulier, oui, entre Gaspé et, admettons,
Percé.
M. Côté (Charlesbourg): À Percé, il y
a toujours la possibilité d'aller à l'intérieur de
Percé, alors qu'il y a une voie de contourne-ment...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...de Percé à
...
M. Garon: Mais la route est...
M. Côté (Charlesbourg): Mais à
l'intérieur de Percé, c'est une route de très bonne
qualité et cela vient d'être fini. C'est une très bonne
qualité de route, à l'intérieur de Percé. S'il y a
des secteurs qui ont été privilégiés sur le plan de
la construction de routes, c'est bien Percé. Par contre, il faut bien
admettre que dans d'autres villages il reste encore du travail à
faire.
M. Garon: II y a encore des bouts. Dans le bout de Saint-Yvon et
tout ce coin-là, cela fait dur un peu.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, mais cela, c'est
une autre histoire. C'est que, finalement, la route chemine vers l'est et il
est clair que, dans le partage de Grand-Étang, Cloridorme, Saint-Yvon,
Saint-Maurice-de-l'Échourie, Petit-Cap et Rivière-au-Renard, ce
sont des endroits qui méritent et qui attendent depuis
déjà un bon moment la venue de la route qui est partie de l'ouest
par la Matapédia en allant vers l'est vers la pointe et de l'ouest du
côté nord de la Gaspésie en allant vers l'est. Les
coûts les plus dispendieux ont déjà été
absorbés par le ministère sur le plan des tronçons de
Saint-Joa-chim-de-Tourelle jusqu'au partage de Madeleine. Il reste,
après cela, l'extension de tout cela et on est allés en choix de
professionnels quant à la route 132 dans le coin de Saint-Yvon, donc,
pour réalisation au cours des prochaines années - les
professionnels sont choisis - pour un tronçon assez appréciable.
Il restera maintenant à se poser des questions sur le partage de
Grand-Étang et je sais que c'est une préoccupation constante du
député de Gaspé qui ne manque jamais une occasion de m'en
faire part.
M. Garon: II ne parle pas fort.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas
nécessairement parce qu'on parle fort qu'on s'occupe de nos affaires.
Bien souvent on parle fort pour cacher le fait qu'on ne s'est pas occupé
de nos affaires et dans son cas c'est quotidien.
M. Garon: Je me dis: J'espère que le gouvernement est
meilleur dans les routes qu'il ne l'est dans les quotas de pêche parce
qu'à peu près toutes les usines sont fermées actuellement.
Je me dis... En tout cas, ce n'est pas le lieu du débat ici.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 96 est
vérifié.
M. Garon: Est-ce qu'on était à l'engagement 96?
Oui. L'engagement 96, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 97?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 98?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 99?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 100?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 101?
M. Garon: Vous autres, si vous avez quelque chose à dire,
arrêtez-moi, ne vous gênez pas
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 102?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 103?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 105?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 106?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 107?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 108?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 109?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 110?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 111?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 112?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 113?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 114?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 115?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 116?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 117?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 118?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 119?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 120?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 121?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 122?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 123?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 124?
M. Garon: Pourquoi, dans ce cas-ci, vous allez sur invitation
alors que dans les autres cas vous alliez au fichier des fournisseurs avec un
comité de sélection, souvent? Ici, c'est une soumission.
M. Côté (Charlesbourg): Je vais essayer de vous
trouver une réponse parce que, quand vous me la posez, je me la pose.
C'est parce qu'il n'y a pas au fichier de catégorie qui remplit
cela.
M. Garon: Qui couvre cela?
M. Côté (Charlesbourg): D'abord, c'est une
soumission publique, mais dans ce cas-ci...
M. Garon: C'est marqué sur invitation.
M. Côté (Charlesbourg): Sur invitation,
c'est-à-dire, mais dans ce cas-ci il n'y a pas de catégorie au
fichier. C'est pour cela que...
M. Garon: Ah oui! C'est dommage.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125?
M. Garon: L'engagement 125, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 126?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 127?
M. Garon: L'engagement 127. Lequel?
Mme Juneau: À l'engagement 125, il n'y avait pas un
numéro en bas?
M. Garon: Comment, pas de numéro?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, c'est le contrat
de services pour effectuer, au cours de l'année 1987-1988, des mesures
de déflexion. C'est parce qu'on a passé un numéro 125 qui
est un autre engagement et on passe à l'engagement 126.
M. Garon: Ah oui. On veut dire qu'il n'y a pas de numéro
en bas de... Il y en a un à l'engagement 125 à 44 000 $ et un
autre à 57 000 $. Est-ce que ce sont deux engagements? Comment cela
marche-t-il?
Mme Juneau: Ce sont deux numéros différents. Le
numéro est différent de l'engagement.
M. Garon: Cela va être l'engagement 125a.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, oui. C'est circuit
1 et 2. Il y a l'engagement 125 et l'engagement 125a.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125a,
vérifié?
M. Garon: Pourquoi va-t-il être fait comme ça? Ah,
ce sont deux engagements différents. Il a été mis
là, on a oublié le numéro et... D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 126?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 127?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 128?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 129?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 130?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 131?
M. Garon: J'ai une question. Pourquoi n'a-ton pas mis les
montants sur des contrats de soumissions non retenus? On dit que le montant de
l'engagement est de 40 000 $. C'est une soumission sur invitation. On ne parle
pas des montants de Sani-Jet, de Jean-Louis Bergeron et de Marcel Gagné.
Est-ce qu'il y en a d'autres?
M. Côté (Charlesbourg): On me dit que,
jusqu'à maintenant, ces documents sont préparés par le
Trésor et le ministère des Transports a revendiqué le
droit de les préparer. À partir du mois d'août 1988, c'est
le ministère des Transports qui prépare ces documents. Je ne peux
pas vous répondre, parce que ce n'est pas nous qui avons les documents.
On peut aller les chercher et vous les fournir si vous...
M. Garon: Est-ce que c'est long à obtenir, d'ici la fin de
l'après-midi ou ce soir?
M. Côté (Charlesbourg): Non, je pense que c'est plus
long que cela.
M. Garon: Ou bien nous répondre éventuellement.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 131,
c'est vérifié, mais sujet à la réponse
additionnelle. L'engagement 132?
M. Garon: ...les chiffres des soumissionnaires.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 132?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 133?
M. Garon: S'il n'y a pas d'autres questions, je suis prêt
à passer jusqu'à l'engagement 145. Cela dépend si mes
collègues ont d'autres questions jusqu'à l'engagement 145.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements 133
à 144 inclusivement sont donc vérifiés. J'appelle
l'engagement 145. Est-ce qu'il y en a qui ont des questions?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 146?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
147.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 148?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 149?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 150?
M. Garon: Vous parlez des nettoyages des fossés à
l'engagement 149. Je remarque, depuis un bout de temps, que le public se plaint
beaucoup des fossés qui sont trop creux.
Une voix: Trop creux?
M. Garon: Avant, tu pouvais prendre le clos et t'en aller dans le
champ et arrêter. Mais ce n'est plus cela. À moins que tu ne
sautes le fossé...
M. Côté (Charlesbourg): Comme on les a
nettoyés. (16 heures)
M. Garon: Là, c'est un vrai accident. Il y a certains
endroits où je me rappelle m'être arrêté et
demandé pourquoi ils faisaient cela aussi creux. C'est creux. Pourquoi,
sur le plan technique... Nous n'avions pas antérieurement des
fossés aussi creux pour l'écoulement des eaux. Depuis un certain
nombre d'années... C'est creux, c'est dangereux. Si un enfant tombe
là-dedans, il va se noyer. Il ne sera pas capable de le remon- ter.
C'est assez creux pour avoir quelques pieds d'eau.
M. Côté (Charlesbourg): Règle
générale, à ce qu'on me dit, c'est sur l'incitation du
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
pour permettre l'écoulement des terres, dans la plupart des cas qu'il y
a ce creusage de fossé. Je ne sais pas s'il y a des coins
spécifiques. Une chose est certaine, c'est que, peut-être, sur le
plan du design des routes, pour être capables de satisfaire aux demandes
du BAPE, qui exige qu'on empiète de moins en moins - et bien souvent,
les agriculteurs demandent aussi de ne pas empiéter sur les terres sur
lesquelles ils produisent - on se retrouve forcément... Si l'emprise est
plus petite et que vous construisez votre route, cela a un effet direct sur la
pente de votre accotement. C'est très évident.
C'est un peu le problème de la route 116 entre Plessisville et
Princeville où tout notre contentieux avec le BAPE est à ce
niveau. Le génie chez nous, dans la conception des plans et devis, doit
tenir compte de l'emprise qu'il y a. Si on a fait notre travail en nettoyant
les fossés et que cela occasionne des accidents...
M. Garon: Je pose la question à l'occasion de cet
engagement ici. Même sur le plan de l'environnement, les rats
musqués doivent trouver les fossés creux, eux aussi. Ils doivent
en grafigner un coup s'ils veulent remonter. Dans certains cas, c'est...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Si j'ai bien compris,
l'engagement 149 est vérifié. J'appelle l'engagement 150.
M. Garon: C'est une question assez importante, je pense. C'est
vraiment une préoccupation pour des parents d'avoir des fossés
aussi creux. Est-ce qu'il y a une préoccupation là-dessus? Cela
revient dans le public. Cela fait plusieurs fois que je l'entends.
M. Côté (Charlesbourg): L'autre
élément extrêmement important est qu'il faut être
bien conscient de l'effet du gel. Si cela peut affecter les fondations des
maisons, cela peut affecter les fondations de route. Le niveau de l'eau doit
être suffisamment bas pour ne pas atteindre un niveau dommageable
à la route, avec l'effet du gel et du dégel. C'est une question
de niveau d'eau, c'est sûr. C'est sûr, c'est sûr.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 151 est
vérifié. J'appelle l'engagement 152. Oui? Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: Oui, merci.
M. Côté (Charlesbourg): Sur Les Emulsions de
Saint-Hyacinthe?
Mme Juneau: Justement, je veux vous parler de cela. Cet
entrepreneur a eu un contrat chez nous, dans le comté de Johnson, sur la
route 249. Il y a eu de très nombreux problèmes,
c'est-à-dire que les gens ont cassé le pare-brise, les phares de
la voiture, tout cela. J'ai posé des questions à ce sujet. Ils
m'ont dit que c'était un procédé assez nouveau.
C'étaient des emulsions de polymère - je ne sais pas trop -
à base de caoutchouc. Semble-t-il que c'est très durable, mais il
faut qu'ils aillent passer le balai deux ou trois fois.
Comme j'ai eu plusieurs problèmes avec cela, je voudrais vous
demander, premièrement. Est-ce vrai que c'est une nouvelle
procédure pour du traitement de surface simple? Deuxièmement, si
c'est nouveau, est-ce qu'il y a eu des essais quelque part avant pour ne pas
causer les troubles qu'on voit là? Qui a la responsabilité?
Est-ce l'entrepreneur qui est responsable des problèmes dans ce cas ou
est-ce le ministère?
M. Côté (Charlesbourg): Non, ce n'est pas la
première fois que cette expérience est tentée. Ce n'est
plus une expérience maintenant, c'est une pratique, pas
systématique, mais on le fait parce qu'on en fait plus, c'est plus
durable. Cependant, il y a des effets, des inconvénients au
début, de ceux que vous avez évoqués. Cela a
été le cas dans Bellechasse la semaine dernière aussi,
où il y a des cailloux qui effectivement n'ont pas été...
Mais cela dépend toujours un peu de l'entrepreneur. Dans Bellechasse, la
semaine dernière, après vérification auprès de
l'entrepreneur, il admettait lui-même qu'il avait moins bien
réussi que dans d'autres cas et que, par conséquent, il y avait
de petits cailloux qui levaient et qui frappaient les pare-brise, et je pense
que les gens n'étaient pas très heureux de cela. Donc, on veut du
revêtement, mais il y a cet inconvénient-là, et cela prend
un balai, effectivement. Mais ce qu'on me dit, c'est que règle
générale cela ne dure pas plus de deux jours dans ces cas. Mais
je ne sais pas si c'est votre cas.
Mme Juneau: J'avais d'autres bouts à ma question, je
pourrais peut-être vous laisser terminer cela. Qui est responsable quand
il arrive des accidents comme ceux-là? Est-ce que c'est le
ministère des Transports ou l'entrepreneur?
M. Côté (Charlesbourg): C'est l'entrepreneur qui
exécute les travaux; s'ils sont faits en conformité avec les
spécifications du ministère, peut-être peut-il y avoir une
reponsabilité ultime au ministère, mais c'est l'entrepreneur qui
fait ces travaux qui a la responsabilité première.
Mme Juneau: Deuxième question. Se pour- rait-il que, dans
un travail comme celui-là qui est exécuté par un
entrepreneur, qu'il n'utilise pas - je ne le sais pas, je vous le demande, je
ne pointe personne, je veux savoir si c'est possible - qu'il puisse mettre
moins d'enduit, de caoutchoucté nécessaire pour que la
pierre...
M. Côté (Charlesbourg): Tous les mélanges
doivent être approuvés par le ministère et les CR du
ministère surveillent l'application de tout cela, et normalement cela
respecte les conditions. Mais, en tout cas...
Mme Juneau: Est-ce que c'est le même procédé
que vous mettez le long des grands axes routiers, le long de la route 55, en
bordure, est-ce que c'est la même chose?
M. Côté (Charlesbourg): La même chose partout.
Oui.
Mme Juneau: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Mme Juneau: Et cela se met simplement, une couche d'usure, sur un
endroit où il y a déjà de l'asphalte. Dans ce
cas-là?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas c'est un double
sur chemin de gravier.
Mme Juneau: Non, pas celui-là.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, traitement
simple?
Mme Juneau: Bien peut-être dans cet engagement-là,
mais celui dont je vous parle avec lequel j'ai eu beaucoup de problèmes,
c'est la même compagnie.
M. Côté (Charlesbourg): Ah d'accord, c'est parce que
je pensais que c'était celui-là. Alors, traitement double, c'est
sur gravier.
Mme Juneau: Mais celui dont je vous parle?
M. Côté (Charlesbourg): Cela doit être
traitement simple si c'est sur asphalte.
Mme Juneau: C'est sur asphalte.
M. Côté (Charlesbourg): Traitement simple.
Mme Juneau: Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, l'engagement
151...
M. Garon: Je passerais à l'engagement 189 à moins
que d'autres n'aient des questions entre temps.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, les engagements
151 à I88 inclusivement sont vérifiés, et j'appelle
l'engagement I89, juin I987.
M. Garon: Pardon l'engagement 188.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
188.
M. Garon: L'engagement 188, est-ce que c'est une première
subvention à l'Association canadienne du transport urbain, ou si c'est
un projet spécifique que le projet Ambassadeur?
M. Côté (Charlesbourg): Un projet
spécifique.
M. Garon: Et qu'est-ce que c'est que ce projet-là, viser
à améliorer la productivité des employés, l'image
corporative des organismes publics du transport au Canada.
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous dire cela, je
vais même vous lire toutes mes notes, à moins que je ne les
aie.... Je vais vous les lire.
Devant la croissance et l'importance des problèmes comme la
sécurité des chauffeurs, le stress, la fraude, la violence, les
relations du travail difficiles, l'image corporative et la baisse de
l'achalandage, l'association ACTU a proposé un programme de formation
pour les chauffeurs d'autobus et pour le personnel d'encadrement
intitulé "projet Ambassadeur". Ce projet est composé de sept
modules d'enseignement, comprenant vidéos, manuscrits, et manuels de
formation d'instructeur. Ces modules seront produits en anglais et en
français, et le coût total du projet est estimé à
250 000 $. Alors, c'est un peu cela, finalement.
M. Garon: Mais pourquoi aviez-vous besoin de contribuer à
améliorer l'image corporative des organismes publics de transport au
Canada?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que
l'image corporative, c'est peut-être un beau terme, là, mais c'est
davantage l'image, la formation et l'attitude du personnel qui circule, qui
conduit un autobus, de façon qu'on puisse inciter les gens à
prendre davantage l'autobus. Finalement, c'est travailler un peu à
l'éducation.
M. Garon: D'après ce que j'ai entendu aux audiences
publiques à Montréal, j'ai l'impression que vous devriez
plutôt leur faire suivre des cours de karaté, parce que leur vie a
l'air en danger...
M. Côté (Charlesbourg): Que?
M. Garon: ...parce qu'ils disent qu'il y a un bon pourcentage de
gens - on a même parlé de 20% - qui ne payaient pas leur
passage.
M. Côté (Charlesbourg): Cela, c'est faux. M.
Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Vingt pour cent, c'est
faux.
M. Garon: Publiquement, les gens ont dit dix, à la
commission parlementaire, parce qu'ils...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais, quant à
cela, même si les gens...
M. Garon: Officieusement, ils disaient que cela allait
jusqu'à 20...
M. Côté (Charlesbourg): Ah non! Quant à cela,
je pense...
M. Garon: ...que les gens ne payaient pas parce que les
Boulé entraient dans l'autobus et qu'ils disaient: Nous, on ne paie pas,
c'est bien de valeur.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. C'est parce
que...
M. Garon: Les conducteurs avaient peur et ne disaient rien.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. Je pense que ce
n'est pas cela, là. Il y a des méthodes de perception modernes
aujourd'hui et on est actuellement en discussion avec la STRSM, la STL et la
STCUM, quant à des méthodes modernes de perception qui feront en
sorte qu'il y aura moins de manipulation d'argent.
D'autre part, ce qu'il faut bien se dire, c'est qu'on a investi, au fil
des dernières années, beaucoup d'argent dans le béton,
dans le métal, pour les autobus comme pour les wagons, et qu'on n'a
peut-être pas suffisamment investi dans ceux qui les opèrent et
qui sont en contact avec le public. C'est peut-être là que nous en
sommes maintenant et il faut faire des efforts de ce côté pour
inciter les gens à être plus accueillants. Je peux vous dire que
j'ai fait le tour cet été, moi, pour voir un petit peu comment
cela se passait sur le circuit de la CTCUQ, et que le conducteur qui m'a
répondu, je ne suis pas sûr que je l'engagerais dans mon
entreprise: pas très accueillant pour un client. J'imagine que, si c'est
le cas d'un...
M. Garon: ...contre les libéraux.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! c'est possible.
M. Dufour: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): C'est possible. Mais, dans
ce cas-là, j'ai vu bien du monde bien accueillant dans les autobus et il
y en avait une maudite "gang" qui était bien contente d'eux.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Finalement, c'est une
question de comportement; ce ne sont pas seulement les conducteurs. On est
rendu à cette étape et c'était de l'argent bien
placé parce que c'est une expérience qui, quand même,
dépasse les frontières du Québec.
M. Garon: Est-ce que les autres, est-ce que l'Ontario contribue
à cette association?
M. Côté (Charlesbourg): L'Ontario y contribue. Je
n'ai pas la ventilation, mais la STRSM, la STL...
M. Garon: Est-ce un projet pour le Québec ou pour le
Canada?
M. Côté (Charlesbourg): C'est pour le Canada.
M. Garon: Puis, le budget de ce projet était de
combien?
M. Côté (Charlesbourg): 250 000 $.
M. Dufour: 250 000 $.
M. Garon: On contribue pour le quart, je suppose?
M. Côté (Charlesbourg): Même pas. M. Garon:
Même pas?
M. Côté (Charlesbourg): Même pas, c'est
environ 38 000 $ sur 250 000 $.
M. Garon: Mais vous dites que les autres ont aussi
contribué; cela fait plus que 238 000 $, à ce
moment-là.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, si vous parlez de
l'ensemble du Québec, la...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...c'est bien sûr que
j'imagine qu'on doit se retrouver dans une situation où... Si vous
voulez la ventilation, on pourra essayer de vous la sortir.
M. Garon: J'aimerais cela, oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, cela va pour
l'engagement 188. J'appelle l'engagement 189.
M. Garon: À ce sujet, la contribution de l'an dernier et
des années précédentes était de combien à
l'Association des gens de l'air?
M. Côté (Charlesbourg): À peu près du
même niveau; cela varie un peu, mais pas beaucoup, la subvention de base.
Là où cela a joué un peu, c'est sur la subvention au
bureau de placement des gens de l'air. Comme on était pris avec cela
chaque année, cette année on a décidé d'aller au
Trésor pour trois ans, pour régler cela pour les trois prochaines
années. À ce montant-là, ce n'est pas cher pour le travail
que font les gens de l'air.
M. Garon: Mais vous ne savez pas ce que cela représente
par rapport au montant de base de l'année précédente?
M. Côté (Charlesbourg): Même montant que
l'année précédente.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, cela
répond à vos questions?
L'engagement 190? L'engagement 189 est vérifié.
M. Garon: Disons que je n'ai pas d'autres questions pour le mois
de juin.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour ce qui est des
engagements 190 à 198, ils sont donc vérifiés. Les
engagements financiers pour juin 1987 du ministère des Transports sont
donc vérifiés. (16 h 15)
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, M. le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): On pourrait peut-être
proposer de faire une pause une dizaine de minutes, M. le Président.
M. Garon: Cela va.
Mme Juneau: Juste avant, j'avais demandé la parole. Est-ce
que vous me le permettez, M. le ministre et M. le Président, vu que je
dois quitter pour mon comté? J'aurais une question à poser. Cela
concerne le budget de cette année. Est-ce que vous me permettez de poser
la question?
Le Président (M. Parent, Bertrand); Oui, allez-y.
Mme Juneau: Ce que je voulais savoir... Vous savez, vous nous
avez donné nos budgets pour les chemins de cette année, le 16
juin à l'Assemblée nationale. Vu qu'une soumission pour un gros
projet, cela prend à peu près trois mois à partir de la
date où la soumission part jusqu'à la date où on dit qu'on
peut commencer les travaux. Est-ce qu'il y a une possibilité que,
lorsqu'on ne peut pas réaliser les travaux sur ce chemin, vu
qu'il est trop tard dans l'année... J'ai tenté depuis le mois de
juillet de vous rejoindre. J'ai appelé votre attaché politique
qui ne retourne pas ses appels. Cela me fait de la peine de le dire
publiquement, mais je suis obligée. Il a retourné une fois,
regardez-le, il opine du bonnet, il n'avait peut-être rien à me
dire, mais je vous ai appelé jeudi dernier pour vous parler
personnellement et vous demander... Je ne voulais pas avoir d'augmentation
à mon budget. Je pense que vous m'en avez donné et j'étais
très contente d'avoir ce que j'ai reçu. Par contre, je ne peux
pas utiliser les montants parce que c'est tard dans l'année et je
voulais vous demander de changer une partie du budget pour un autre chemin qui
est prêt à faire et qui était le même chemin que le
comté de Drummond.
Il semble que le député de Drummond aurait obtenu la
permission de changer un budget de place et moi, je n'ai pas eu de
réponse à la demande que j'ai faite. Je voulais vous demander,
non seulement en mon nom, s'il y a une possibilité qu'au
ministère des Transports le ministre décide un bon matin que ce
qu'il octroie à chacun des députés, si,
éventuellement on ne peut concrétiser les travaux dans la
même année avec le budget, on puisse le garder dans notre
comté pour l'attribuer à un autre chemin prêt à
faire qu'on pourrait considérer dans le mois qui vient. Est-ce que cela
serait envisageable? Les députés seraient contents, on pourrait
garder au moins le budget qui nous est attribué.
M. Côté (Charlesbourg): Bien, il y a un certain
nombre de choses dans votre intervention que je ne peux laisser passer. J'ai la
chance d'avoir un personnel autour de moi au niveau du cabinet qui est tout
à fait exceptionnel et qui répond à de multiples demandes
de la part de la deputation, des maires, des individus, qui totalisent entre
450 et 500 téléphones par jour et qui totalisent tout près
de 4000 lettres par mois. Ce travail est fait par des officiers politiques de
mon cabinet et par le support de fonctionnaires de l'appareil qui nous
fournissent des éléments de réponses. Il est bien
évident que, quant à moi, comme tout le monde - et pour la
première fois depuis dix ans - comme j'ai pris un mois de vacances cet
été, j'étais peut-être plus difficile à
rejoindre, mais c'est un mois qui compensait pour les trois mois que je devais
prendre, à la suite de mon opération, et j'ai pris seulement un
mois pour être capable de dégager les sommes dont il était
question.
Quant à l'autre élément du député de
Drummond, je me suis toujours fait un devoir de tenter de traiter à peu
près tout le monde sur le même pied sans distinction de parti
politique. L'expérience et les années le prouveront, cela a
toujours été mon objectif et je pense que vous le reconnaissez
tantôt en disant qu'à la suite de vos
représentations...
M. Dufour: Elle parle pour elle.
M. Côté (Charlesbourg): Si le député
de Jonquière a des choses à dire, il les dira.
M. Dufour: C'est qu'elle parle pour elle. Elle ne parle pas au
nom de tout le monde, elle parle en son nom. Règle
générale.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, règle
générale, parce qu'il peut y avoir une exception dans le cas de
Jonquière, mais de ce que j'ai compris, si vous voulez en parler, vous
en parlerez. On va s'en parler, si vous voulez en parler.
M. Dufour: On va en parler des appels non retournés.
M. Côté (Charlesbourg): On va s'en parler si vous
voulez en parler et, dans ce sens-là, je n'ai pas de leçon
à recevoir ni du député de Jonquière, ni de
personne de sa formation à ce niveau.
-i
M. Dufour: De personne. Vous avez la vérité toute
nue, tout seul, tranquille.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, du tout. Et si le
député de Jonquière veut avoir des réponses, il
posera des questions, il va en avoir. Et peut-être pas celles qu'il
pense. Est-ce qu'on va retourner au passé? Vous allez vous apercevoir
que vous n'êtes pas sous le régime du PQ où la menace dans
votre cas fonctionnait; chez nous cela ne marche pas. Cela m'apparaît
très clair.
M. Dufour: Non, c'est le ministre qui fait les menaces.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, le ministre ne
fait pas de menaces. Vous irez demander cela à votre collègue de
Lévis, votre collègue de Shefford, à tous vos
collègues de l'Assemblée nationale sur le plan du traitement des
dossiers au ministère des Transports. Si les collègues
libéraux du temps où vous étiez au pouvoir avaient
été traités de cette manière-là, il y aurait
peut-être moins de problèmes aujourd'hui. Je suis prêt
à débattre cela sur la place publique n'importe quand. Dans ce
cadre-là...
Mme Juneau: M. le Président, est-ce que je pourrais avoir
mes réponses, finalement?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, j'arrive. Dites
à votre collègue que, s'il a des questions à poser, il
n'intervienne pas au moment où vous en posez.
Mme Juneau: II est assez grand pour faire ses commissions.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais s'il est assez
grand pour les poser il les posera en temps opportun. Il aura les
réponses aussi.
Dans ce cas-ci vous évoquez le fait que le député
de Drummond aurait reçu...
Mme Juneau: C'est ce qu'il m'a dit.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, c'est faux. Il n'a
pas eu...
Mme Juneau: L'autorisation.
M. Côté (Charlesbourg): ...d'autorisation et il n'en
aura pas non plus. Dans ce sens-là, il y a un certain nombre de travaux
effectivement enclenchés en cours d'année. Mon attaché
politique m'a soulevé le point que vous lui avez soulevé. Si vous
n'avez pas eu de retour d'appel, cela ne dépend que de moi puisqu'il
attendait la réponse de moi. Cela ne dépend pas de mon
attaché politique, cela dépend de moi. La semaine dernière
vous m'avez téléphoné, mais je peux peut-être faire
la nomenclature de ce que j'ai fait, moi aussi, parce qu'il faut aller voir ce
qui se passe sur le terrain au cours des semaines. Quand on se rend à
Saint-Augustin sur la Basse-Côte-Nord ou aux Îles-de-la-Madeleine
et qu'on fait le tour du Québec pour être capable de voir ce qui
se passe, peut-être qu'un ministre peut ne pas nécessairement
retourner tous les appels.
Au-delà de cela, ce sont des choses fort possibles et il n'est
pas question, dans le cas à la fois du député de Drummond
et dans ce cas-là, qu'on affecte l'argent à ce cas-là. Ce
qu'on fait - et c'est une pratique qui se fait depuis de nombreuses
années - c'est qu'en début de saison on en donne un peu plus que
les sommes qu'ils nous ont fournies sachant qu'il y a une certaine proportion
des sommes qui ne se dépensera pas et qu'on doit forcément
récupérer pour être capable d'arriver à notre
budget. S'il y a des cas particuliers qui concernent la sécurité,
je suis prêt à les regarder pour être capable de donner une
réponse à ce niveau-là.
Mme Juneau: M. le Président, je pense aux gens sur le
terrain. J'essaie toujours de me mettre à la place des maires qui sont
concernés par les urgents besoins dont je vous fais part chaque fois
qu'on se rencontre. Je n'y vais pas avec un bandeau sur les yeux, j'y vais avec
les résolutions des municipalités et je connais très bien
mon comté, comme tous les députés, j'en suis
sûre.
Quand vous nous donnez un budget pour nos municipalités, chaque
député est content et il va le dire à ses maires. Il dit:
Je t'ai obtenu telle affaire, on a négocié, etc. Pensez-vous que
ce maire-là qui n'a rien reçu pour sa municipalité
à la fin de la saison, quand on lui a promis avec la lettre du
ministre... J'ai votre lettre.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas le ministre qui
réalise les travaux. Je veux bien prendre une partie de la
responsabilité, mais si, finalement, l'entrepreneur ne réalise
pas les travaux... J'ai vécu cette situation l'an dernier où
l'entrepreneur a décidé de ne pas réaliser des travaux
parce qu'il préférait étirer cela, et à
l'intérieur des devis d'appels d'offres on ne mettait pas d'exigence. On
commence à mettre des exigences sur le plan des devis en termes de
réalisation.
Je comprends la situation, je l'ai déjà vécue, moi
aussi. Je n'ai pas juste représenté un comté qui s'appelle
Charlesbourg et qui n'a même pas une municipalité complète,
j'en ai représenté un qui était Matane où il y
avait 32 municipalités, où il y avait des chemins partout. C'est
clair qu'on a à jouer avec le budget de subventions aux
municipalités, de voirie régionale, de grands travaux pour
être capable de contenter tout le monde.
Qu'on soit dans l'Opposition ou au pouvoir, c'est ce qu'on essaie de
faire. Vous n'êtes pas la seule victime de ce qui arrive dans ces
circonstances-là. Dans d'autres comtés aussi il y a des travaux
qui ne sont pas réalisés et, jusqu'à maintenant, je n'ai
pas autorisé de substitution de projet. Ce sont des choses qu'on verra
au cours des prochaines semaines, s'il y a effectivement des
possibilités. S'il y en a dans votre cas, je vais le faire avec plaisir
de la même manière que j'ai répondu à votre
invitation depuis deux ans, c'est-à-dire d'avoir une certaine compassion
pour vos problèmes quotidiens.
Mme Juneau: Je vous remercie pour cette compassion-là,
mais je veux que vous examiniez aussi la question que je vous ai posée
tout à l'heure. Est-ce que, chez vous, cela pourrait être
évalué pour qu'on ait un budget qui serait peut-être plus
réaliste? Vous dites: On en donne plus parce qu'on sait qu'il nous en
reviendra. Vous pourriez faire un budget plus réaliste pour les
députés et, à ce moment-là, leur permettre de
transférer d'un travail à l'autre. On ne vous demande pas
d'augmentation, mais de le transférer dans un chemin où on pourra
l'utiliser.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Si vous le permettez,
on va suspendre les travaux durant cinq minutes. J'aimerais, dans la mesure du
possible, qu'on puisse revenir aux engagements financiers. On était
rendu à juillet 1987. Je vous fais part qu'il y a encore douze mois
à passer. Il faut en être conscient.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, sur
la dernière question de Mme la députée de Johnson, je
pense que cela peut être examiné, effectivement.
Historiquement, le ministère a toujours "surprogrammé"
pour être capable de dépenser la totalité de son argent; se
retrouvant dans des situations où on programmait uniquement ce qui
était permis, on se retrouvait avec des budgets
périmés et, donc, non dépensés. C'est un peu
la technique.
Pour se retrouver, avant que vous quittiez, sur notre dossier de la 116,
j'ai fait relever la transcription et, au moment où on s'est
parlé en commission parlementaire, Mme Juneau disait: Quand vous dites
que cela ne tardera pas beaucoup, est-ce que cela voudrait dire qu'on pourrait
espérer avoir des nouvelles de ce projet cet automne? La réponse
de M. Côté, Charlesbourg est sans équivoque: Oui. On est
encore à l'été. C'est pour cela que...
Mme Juneau: ...où est-ce marqué? Peut-être
même avant.
M. Côté (Charlesbourg): Peut-être même
avant. C'est peut-être même avant, mais c'est peut-être.
L'affirmation se retrouve à la réponse et c'est oui pour
l'automne. Alors, quand vous insistez, je dis: Peut-être même
avant. Je vous confirme qu'il y a des discussions intensives avec le
gouvernement fédéral, mais qu'on vienne nous affirmer qu'il y a
des ententes et qu'on attend après le gouvernement du Québec,
c'est faux. Le gouvernement du Québec continue de négocier de
manière très raisonnable et intensive pour la reconnaissance de
ce dossier très important pour la sécurité du public, et
c'est ce qu'on tente de faire.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On suspend les travaux
pour cinq minutes seulement et on reprend à juillet 1987.
(Suspension de la séance à 16 h 28)
(Reprise à 16 h 44)
Le Président (M. Parent, Bertrand): À l'ordre, s'il
vous plaît!
La commission de l'aménagement et des équipements reprend
ses travaux. J'appelle les engagements financiers pour juillet 1987,
l'engagement 95.
Juillet
M. Garon: II y a toutes sortes de transport. Depuis quatre ou
cinq ans... La principale question que je voudrais poser, c'est sur le
transport scolaire. Est-ce qu'il y a eu des changements dans les
programmes?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Est-ce que les allocations de base,
supplémentaires ou spécifiques, ont été
modifiées? Elles sont réduites ou quoi?
M. Côté (Charlesbourg): D'abord, on a
renouvelé - cela n'a jamais fait l'objet d'une annonce publique - pour
les trois prochaines années notre entente avec la
Fédération des commissions scolaires, à peu près
sur la même base que la précédente: enveloppe fermée
où les commissions scolaires assument les déficits s'il y en a ou
encore elles bénéficient des surplus s'il y en a, moyennant
certaines conditions d'utilisation à des fins de transport scolaire
principalement.
Il y a eu certaines modifications qu'on peut qualifier de mineures, je
pense, qui faisaient en sorte qu'on ajoutait un peu à la panoplie des
services offerts ou admissibles, de telle sorte qu'on reconnaissait des besoins
spécifiques de transport, pas nécessairement dans le cas des COR,
mais pour les clientèles ethniques qui avaient besoin de transport;
deuxièmement, les classes d'accueil et certaines institutions
privées, je pense, si mes souvenirs sont bons. Je vous dis cela de
mémoire. De toute façon, globalement, l'entente sur trois ans est
au-delà de 1 000 000 000 $; je pense que c'est 1 034 000 000 $ sur trois
ans, applicables dès l'année scolaire de cette année et
sur les trois prochaines années.
M. Garon: Je vais vous poser un cas bien concret...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: ...parce que je rencontre des parents, ce soir, dans
mon comté, où la commission scolaire veut réduire les
routes. Les enfants vont devoir voyager plus. Est-ce parce qu'elles ont moins
d'argent? Pourquoi font-elles cela? Les parents sont en maudit, et cela a lieu
ce soir.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que ce
qu'il faut comprendre, c'est que nous subventionnons le transport du matin et
du soir.
M. Garon: Oui, cela est compris.
M. Côté (Charlesbourg): Le midi devient facultatif
de la part des commissions scolaires qui, à l'occasion...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...peuvent charger des
frais...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...aux parents qui veulent
voir transporter leurs enfants le midi. Il y a eu, au fil des ans, de par cette
enveloppe fermée, des initiatives de commissions scolaires, qui,
peut-être ayant des surplus, ont décidé d'affecter un peu
plus d'argent, avec des tracés de moins d'un mille - 1,6
kilomètre, donc un mille. Cela pouvait faire en sorte qu'on prenne des
enfants qui étaient à l'intérieur de cette limite. Mais
c'étaient des initiatives de commis-
sions scolaires. Globalement...
M. Garon: Les routes considérées dangereuses,
est-ce le critère?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que,
pour nous, c'est 1,6 kilomètre...
M. Garon: De 1,6 kilomètre.
M. Côté (Charlesbourg): ...historiquement. C'est le
1,6 kilomètre qui est subventionné par le gouvernement dans
l'enveloppe de base.
M. Garon: Oui, mais 1,6 kilomètre dans des routes pas de
trottoir, dans des côtes, etc., des enfants de six ans...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: ...dans des villes, cela m'apparaît fort.
M. Côté (Charlesbourg): II y a peut-être une
distinction, cela est dans le milieu urbain, 1,6 kilomètre; mais, dans
le milieu rural, il n'y a pas de distance. C'est dans le milieu urbain
où il y a 1,6 kilomètre.
Il faut bien comprendre. Le principe de l'enveloppe fermée
revendiquée par les commissions scolaires il y a trois ans et obtenue,
que le gouvernement lui a remise, c'était qu'elles devenaient
responsables des décisions du transport scolaire à
l'intérieur de... Avec l'enveloppe fermée, s'il y a des profits
elles les gardent, s'il y a des déficits elles les assument, mais cela
devient des décisions de commissions scolaires à ce
moment-là. Cette année, il n'y a pas de réduction
d'enveloppe, il y a une indexation de l'enveloppe. Donc, si elles le faisaient
l'an passé, il faudrait poser des questions à savoir pourquoi
elles ne le font pas cette année. Ce n'est certainement pas
dû...
M. Garon: Est-ce qu'il serait possible d'avoir pour la
corporation scolaire des Chutes-de-la-Chaudière les montants des
dernières années? Je sais que les montants ont changé
parce qu'il y a eu une fusion des deux, du primaire et du secondaire, mais
est-ce que c'est possible de les avoir pour l'année en cours,
1988-1989?
M. Côté (Charlesbourg): On va tenter de les sortir
sur le coup du souper et de vous les remettre.
M. Garon: Ce serait parfait.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord.
M. Garon: Tout simplement parce que les parents vont me poser des
questions et j'aimerais savoir si c'est parce que l'enveloppe a changé
ou si c'est parce que la commission scolaire l'affecte différemment.
Une voix: Ils ne travaillent pas, il n'y a pas de "boss" dans ce
service-là?
Une voix: Cela a bien changé depuis que l'autre est
parti.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): M le
député de Lévis, est-ce que cela répond à
vos questions et on peut appeler...
M. Garon: Est-ce qu'il y aurait possibilité d'avoir une
copie du programme?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Une copie du programme de l'an dernier et de cette
année pour montrer que... Moi, je vais me faire poser ces
questions-là de toute façon, pour voir si le programme a
été modifié ou non.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, on va tenter de vous
fournir toutes les informations pertinentes.
M. Garon: Et les montants des dernières années.
Cela ne me donne rien de remonter au déluge parce qu'avant cela
n'était pas le même nombre d'enfants.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Peut être
que j'aurais une réponse, si on peut liquider tout ce qu'on peut
liquider pour... Une réponse concernant le projet Ambassadeur de l'ACTU.
C'est 33 % qui est défrayé par l'ensemble du Québec et 50
% par l'Ontario.
M. Garon: Comment?
M. Côté (Charlesbourg): 33 % par le Québec et
50 % par l'Ontario.
M. Garon: II ne doit pas y avoir grand-chose de la Saskatchewan
et des endroits comme cela, je suppose.
M. Côté (Charlesbourg): Attendez un peu, j'ai
peut-être cela ici. Colombie britannique, 16 000 $...
M. Garon: Oui, mais eux sont moins nombreux.
M. Côté (Charlesbourg): II y a des places comme
Sarnia, Windsor, St. Catherines, Missis- sauga, Hamilton. L'ACTU, 25 000 $.
Cela donne un peu la proportion de ce que nous souhaitions.
M. Garon: Cela marche.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Dans les engagements
financiers de juillet 1987, dans les engagements 95 à 330, j'aimerais
savoir si vous avez des questions spécifiques sur... Vous avez
posé des questions générales, les appelle-ton?
M. Garon: Si on revenait deux minutes. Je suis en train de
tourner... Parce que je ne peux pas me rappeler tout cela par coeur, je tourne
les pages, mais je pense que cela va aller rapidement. Je ne sais pas si mon
collègue de Jonquière a des questions concernant les subventions
aux chemins de municipalités. Je sais que tantôt il se posait des
questions là-dessus.
M. Dufour: J'en avais, mais là je ne sais pas si elles
sont dans l'ordre ou pas.
M. Garon: Bien oui. Là, je pense bien que ce serait le bon
temps parce que c'est sur les subventions pour l'amélioration du
réseau routier municipal. Je pense que cela touche un peu ce que vous
lui demandiez tantôt.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Le
député de Jonquière avait une question.
M. Garon: Mais comme il y en a trois ou quatre
années...
M. Dufour: En fait, tout à l'heure, on a parlé de
questionnement par rapport à des réponses qu'on serait
susceptibles d'avoir, et comme je ne pourrai pas être ici ce soir
malheureusement, ou heureusement pour d'autres, je suis obligé de
prendre ce que moi j'ai vécu comme expérience, c'est qu'on n'a
pas nécessairement les réponses quand on les demandes. On n'a pas
certainement les échanges qu'on devrait avoir au moment où on
devrait les avoir. C'est vrai que pour le téléphone je peux vous
donner des cas où je n'ai pas eu de réponse, je n'ai pas eu de
retour d'appel, j'ai envoyé des lettres auxquelles je n'ai pas eu de
réponse, ni même à un télégramme, sinon un
accusé de reception sans aucune suite.
Mais je vais plus loin que cela. L'an dernier, le 14 mai I987, j'ai
posé une question à la Chambre et je n'ai même pas eu de
réponse à la date d'aujourd'hui, qui est le 1er septembre 1988.
Je pense que c'est vrai que le ministre a beaucoup d'appels
téléphoniques, il a beaucoup de lettres auxquelles il doit
répondre, mais quand c'est un député il me semble qu'on
peut faire un petit effort. Je pense que nous n'abusons pas de ce
côté là, je n'ai pas embarrassé le ministère
souvent avec des téléphones, je vous en donne ma parole. Mais il
y a des questions qui sont importantes à mes yeux, et quand on n'a pas
de réponse, cela crée du mécontentement, et je pense qu'il
n'y a pas de raison que cela n'ait pas d'aboutissement quelque part. Par
exemple, quand le ministre nous dit: Vous allez avoir des répon- ses
à telle date, et qu'on revient à la charge à quelques
reprises et qu'on n'a pas de réponse et qu'il nous faut courir
après les réponses, ce n'est pas de nature à
améliorer le climat.
M. Côté (Charlesbourg): II faut bien se comprendre,
si on veut distinguer les deux choses, d'abord celle...
M. Dufour: On peut prendre cinq minutes pour bien se
comprendre.
M. Côté (Charlesbourg): ...de l'intervention du
député de Jonquière, qui était particulière
à son comté, j'imagine, au moment où il a
téléphoné, et la question posée au feuilleton en
1987. Vous avez la liberté de poser des questions, j'ai la
liberté d'y répondre - cela me paraît très clair -
et d'y répondre au moment où je jugerai qu'il est opportun de
répondre, dans le cas de cette question en particulier. De
mémoire, je pense que cette question n'avait jamais fait l'objet de
dépôt d'aucun des partis politiques à l'Assemblée
nationale. Si jamais cela a déjà été fait, je suis
prêt à le considérer, mais une chose est certaine c'est que
j'ai frais à la mémoire des questions que m'a posées le
député de Dubuc concernant cette ventilation des subventions aux
municipalités, compte tenu de l'importance qu'il attachait à
chacune des municipalités de son comté, et cela pour
l'année budgétaire 1985-1986, soit la dernière du
régime qui nous a précédé, par rapport à
d'autres comtés voisins qui, semble-t-il, d'après lui, avaient
été très bien garnis. À cet égard, ce que
j'ai tenté de faire cette année, puisqu'il n'y a jamais eu de
critères ou de barèmes de répartition, j'ai tenté
d'introduire cette année un premier barème, qui est celui du
nombre de municipalités à l'intérieur de chacun des
comtés. Cela m'apparaissait un élément assez important,
parce qu'on s'est rendu compte à l'analyse de ces données qu'il y
avait peut-être des injustices qui étaient créées
à l'égard de certains comtés par rapport à
d'autres, sans distinction des partis. J'ai donc tenu compte cette
année, dans l'attribution de ces montants, du nombre de
municipalités. J'ai tenté de tenir compte d'un autre
critère, parce que vous pouvez effectivement avoir une
municipalité à l'intérieur d'une circonscription qui a dix
kilomètres de route sous sa responsabilité, comparativement
à une municipalité qui en a 70; je pense que cela ne doit pas
être le même traitement, à tout le moins, en tout cas en
termes de marge de manoeuvre. J'ai tenté d'obtenir ces statistiques
à la fois du ministère des Affaires municipales, qui en est
normalement le responsable, et par le ministère et cela nous a
été impossible de les obtenir pour cette année. C'est donc
le deuxième critère qui sera introduit l'an prochain: nombre de
municipalités par circonscription électorale de même que le
kilométrage sous la responsabilité de chacune de ces
municipalités, de façon à avoir au moins ces deux
paramètres pour décider
dans quelle catégorie ou pourrait classer tel et tel comté
sur le plan de ces subventions qui sont par la suite redistribuées aux
municipalités, compte tenu des recommandations de
députés.
Alors, cela, c'est l'objet de notre réflexion à ce
moment-ci. Il y a différentes manières de supporter le travail au
niveau d'un comté. On sait que ce budget est sous l'emprise de
municipalités de moins de 10 000 de population, alors qu'on a vu le
ministère signer avec des villes d'au-delà de 10 000 de
population plusieurs protocoles très avantageux pour les
municipalités sur le plan du financement. Il faut donc regarder le tout
pour être capable de vérifier si, effectivement, il y a justice ou
non. C'est la réponse à l'autre. Je n'ai pas dit que je ne
déposerais pas les documents à l'Assemblée à la
question au feuilleton. Je prendrai une décision quand le moment sera
venu, à l'automne ou à la reprise de la session.
D'autre part, sur la question spécifique du député
de Jonquière qui le concerne, sur ces tentatives d'avoir une
communication, je ne tente pas de les repousser ou de les nier, je pense que
cela a effectivement été fait dans son cas. J'ai essayé de
me garder une réputation selon laquelle je retournais mes appels et je
parlais au monde. Mais cela arrive, à l'occasion, que des choses nous
échappent comme cela. Si cela a été dommageable pour le
député de Jonquière, je m'en excuse, mais on va tenter de
corriger la situation; c'est tout, je ne peux pas en dire plus.
M. Dufour: Bon, je ne pense pas qu'on va tenir une discussion de
bien des heures, mais je pense que je vais revenir seulement sur un cas. Les
critères quant au nombre de municipalités, c'est évident
que c'est pour la quantité d'argent que vous allez affecter; ce n'est
pas ce que j'ai senti cette année. En principe! Ce n'est pas parce qu'il
y a dix ou une municipalité dans un comté... Les besoins
s'évaluent individuellement, chaque municipalité... En fait, ce
n'est pas mathématique de dire qu'on va donner des subventions à
ceux qui ont 30 municipalités dans leur comté tandis qu'on ne
donnera pas un cent à ceux qui en ont une. Voyons! Il y a du monde dans
chaque municipalité; chaque municipalité a ses contribuables et
chaque municipalité fait partie du Québec, d'après ce que
je sais, et mot, personnellement, je trouve que c'est important.
Une voix: 10 000 et moins.
M. Dufour: 10 000 et moins, oui, oui. Ce dont je parle, c'est de
10 000 et moins; la municipalité dont je parle aussi, c'est une
municipalité de 10 000 et moins, c'est 1200. Aussi, ce n'est pas une
grosse municipalité.
Une voix: ...Kénogami.
M. Dufour: La municipalité du lac Kénogami.
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce que je pourrais vous
dire que, si on disait publiquement ce que vous avez eu l'an passé, ce
serait de nature à faire rougir bien des municipalités du
Québec qui ont 1200 de population et qui n'ont jamais eu cela dans leur
existence?
M. Dufour: Bien, non. C'est déjà assez rouge dans
le coin; je voudrais que cela continue à être rouge...
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas une question
d'être rouge. Ce n'est pas cela. Ce n'est pas une question d'être
rouge.
Est-ce que vous admettez que, l'an dernier, on a donné 100 000
$...
M. Dufour: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...à
Kénogami...
M. Dufour: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...à une
municipalité de 1200 de population?
M. Dufour: Mais avec 800 chalets. Les 1200 dont je parle, c'est
permanent. Ce n'est pas la même chose. (17 heures)
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais...
M. Dufour: On voit des comtés ruraux qui ont des
réseaux routiers à 6 000 000 $ ou 7 000 000 $. Je pense qu'on
n'est pas si mal pris que cela. Je ne me scandalise pas et je vais vous dire
pourquoi. On peut peut-être faire l'historique. Vous êtes fort sur
les histoires. La municipalité du lac Kénogami a pris naissance
il y a quatre ans. On a commencé à taxer des gens qui ne payaient
pas de taxe du tout. Ces gens-là ont un budget d'à peu
près 300 000 $ par année. Ce n'est pas compliqué. Ils
n'ont pas d'hôtel de ville. Ils n'ont rien. Ils sont en train de tout
refaire ensemble. À ce moment, ce n'est pas compliqué. Je n'ai
pas mis dans mes poches ce qu'on leur a donné. Je suis content qu'ils
puissent en profiter et il y aurait encore des améliorations à
apporter. Et, entre 100 000 $ et 0 $, il y a une petite marge de manoeuvre. Il
y a quelques cents. À ce moment-là, je trouve que ce n'est pas
suffisant. Là où il y a plusieurs municipalités - et je
l'ai vu dans la région - et où il y avait des montants
d'argent... Chaque municipalité veut être considérée
comme une unité, pas comme dans un tout. Quant au nombre de
kilomètres sous la responsabilité des municipalités, bien
on n'est pas malheureux là-dessus, établir des critères
sera toujours une question arbitraire quelque part. J'ai déploré
cette année... Surtout que vous ne m'aviez pas donné de
réponse en temps opportun. Il me semble que j'avais fait des efforts
pour le demander. J'ai même envoyé un papier en Chambre. C'est
facile
de marquer non. J'aurais compris cela. Seulement, n'ayant pas de
réponse, j'ai été obligé de courir après.
Rendu au mois de juillet, les vacances, plus rien. J'ai dit: Je n'ai
probablement rien. Le fonctionnaire a au moins eu la franchise de dire oui.
J'ai alors envoyé un télégramme. Pas de
réponse.
M. Côté (Charlesbourg): Je m'excuse. Ce n'est pas un
fonctionnaire qui peut dire oui ou non. C'est le ministre.
M. Dufour: Non, mais il a dit qu'il n'y avait rien de
prévu.
M. Côté (Charlesbourg): Non. Ce n'est pas un
fonctionnaire qui peut déterminer cela non plus.
M. Dufour: On me l'a dit.
M. Côté (Charlesbourg): En tout cas, si le
fonctionnaire vous a dit cela, il ne s'est pas mêlé de ses
affaires. C'est aussi clair que cela.
M. Dufour: Oui, mais il est capable de regarder dans les livres
s'il y a quelque chose...
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Dufour: ...pour le comté de Jonquière. Non?
M. Côté (Charlesbourg): Absolument pas.
M. Dufour: Ah bien moi, je ne veux pas "runner" votre
ministère, mais je dois dire qu'il m'a dit non.
M. Côté (Charlesbourg): En tout cas, s'il vous a dit
cela, ce n'était pas ses affaires.
M. Dufour: Oui, mais comment aurais-je pu l'apprendre?
M. Côté (Charlesbourg): Par chez nous. Mais on n'a
pas eu la communication. Le port du blâme...
M. Dufour: Non, mais j'ai communiqué avec votre
bureau.
M. Côté (Charlesbourg): Faites la distinction. C'est
un attaché politique et non pas un fonctionnaire.
M. Dufour: Ah bien oui.
M. Côté (Charlesbourg): Je trouve que...
M. Dufour: Je ne me barre pas les pieds dans les fleurs du tapis.
J'ai dit que j'ai téléphoné à votre bureau...
M. Côté (Charlesbourg): Mais...
M. Dufour: ...la personne avec qui j'ai parlé...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Dufour: Je n'ai jamais été ministre. Je ne sais
pas trop comment cela fonctionne ces affaires-là. Je sais qu'il y a des
attachés politiques, bon!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Dufour: La personne avec qui j'ai parlé m'a dit: II n'y
a pas un cent. Parce que j'ai dit:
Je pense que je n'ai rien. Il a dit: Non, il n'y a rien.
M. Côté (Charlesbourg): Mais je vous dis que si
demain matin on faisait le bilan ou la moyenne de ce qui a été
donné à Kénoga-mi - malgré le fait que cela puisse
être 100 000 $ sur trois ans - cela donnerait une moyenne de 33 000 $ par
année. Par rapport à d'autres municipalités du même
type avec les mêmes responsabilités partout au Québec, je
vous dis que vous avez été bien traité. Mais vous vouliez
le savoir.
M. Dufour: Vous traitez la municipalité du lac
Kénogami mais je vous dis en plus que vous ne la connaissez pas dans son
ensemble. C'est une municipalité qui est faite par morceaux. Je pense
qu'on pourrait s'entendre à un moment donné. Je vais vous
expliquer cela et vous viendrez la visiter. Parce que vous engagez des sommes
pour faire des chemins. Je vais vous montrer des places où ce n'est pas
possible d'en faire. Il faudrait bien faire quelque chose. Je ne sais pas
comment venir en aide à ce monde-là. Ils ne sont pas venus au
monde à la suite de ma volonté. Je suis poigne avec ça.
C'est là. C'est du monde. Par exemple, je sais que quant à la
taxation ce n'est pas un coin négatif pour la province parce que 800
chalets rapportent quelques taxes...
M. Côté (Charlesbourg): Oui mais...
M. Dufour: ...quelque part pour la municipalité. Mais
aussi les matériaux qui sont achetés et toutes ces
choses-là comptent pour quelque chose. Je me disais qu'il devrait y
avoir quelque part dans vos critères un endroit où on puisse
tenir compte de cela.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Rousseau.
M. Thérien: Juste à titre d'exemple. J'en ai 22 et
il y en a qui en ont plus. La municipalité
de Chertsey a 240 kilomètres de routes à sa charge. Je
n'ai jamais réussi à leur donner 33 000 $ par année. 240
kilomètres de routes nécessitent des 100 000 $ et 200 000 $.
Une voix:...
M. Thérien: II n'y a pas beaucoup de monde. Il y a 1200
à 1300 personnes.
M. Dufour: Même pas cela.
M. Thérien: II faut qu'ils les entretiennent ces 240
kilomètres-là et on essaie de les aider. De plus, des villes
comme vous mentionnez, il y en a 1000 au Québec. Êtes-vous
d'accord avec cela qu'il y en a 1000 au Québec?
M. Dufour: Je suis conscient de cela. Je n'avale pas un steak par
gros morceaux. Il y en a un qui a essayé six pouces par trois pouces de
large et il est mort étouffé. Je connais cela l'administration
municipale. Je connais cela aussi l'administration de régions. Je ne
fais que vous dire...
M. Thérien: Non, mais vous semblez être le seul
à vivre cela.
M. Dufour: Non...
M. Thérien: Vous semblez être le seul.
M. Dufour: Ce que j'ai à reprocher au ministre, c'est de
ne pas avoir eu de réponses quand j'en ai demandé. C'est une des
choses. Deuxièmement, s'il met des critères, ce n'est pas
mathématique comme il me l'explique. À ce moment-là, on va
dire: À 1000, vous avez quelque chose et, à 999, vous n'avez
rien.
M. Côté (Charlesbourg): Ce que j'ai dit au
député de Jonquière c'est que je tentais de joindre deux
critères pour mettre certains paramètres quant aux interventions
puisque les députés se disaient effectivement: Moi, je devrais en
avoir plus que j'en ai, l'autre en a plus que moi, finalement tout le monde se
parle... J'ai mis des critères qui sont d'ordre mathématique, qui
nous servent de guide. Vous avez dit tantôt: Cela restera toujours
discrétionnaire. Effectivement, il restera toujours une
discrétion là-dedans quant à l'utilisation, de la
même manière que le député a une discrétion
quant à l'utilisation de la somme globale.
Dans le cahier qu'on étudie il faut être capable de savoir
si Jonquière a eu un traitement équitable.
M. Dufour: La ville?
M. Côté (Charlesbourg): Globalement.
M. Dufour: Non, non, on ne parle pas de la ville. J'ai
négocié cela en 1985. Probablement que si cela avait
été négocié en 1986 ou en 1987 ce ne serait pas
arrivé. Il ne faut pas le reprocher, j'étais maire et je faisais
"ma job".
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, je ne vous le
reproche pas, je veux juste le dire. Il faut que j'en tienne compte quand c'est
là parce que, finalement, si cela a été
négocié et signé de votre temps, il faut que quelqu'un
paie et quand on paie c'est sur le budget actuel. Dans ce budget-là,
vous allez l'avoir dans le cahier, Jonquière ville, pas sur nos routes
à nous mais sous vos responsabilités. Vous étiez un bon
maire, vous avez bien négocié, vous avez eu 710 000 $ payables
cette année-là. Bravo! Comme maire vous avez été
excellent, vous avez réussi à obtenir cela et on a
respecté l'engagement qui avait été signé. Comme
maire, c'est extraordinaire, ils devraient vous réélire vite et
vous demander de revenir.
M. Dufour: Mais c'est probablement parce que la
municipalité du lac Kénogami n'avait pas de
député.
M. Côté (Charlesbourg): Non. S'il n'y avait pas de
député, prenez-vous en à votre
prédécesseur.
M. Dufour: Non, non, je pense à celui avant moi.
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce que je trouve
que le traitement pour le comté de Jonquière est équitable
globalement. C'est cela. J'aurais peut-être dû vous appeler pour
vous le dire, c'est un peu ce que je vous aurais dit si je vous avais
appelé. Je vous promets que je n'en manquerai pas un. Laissez-moi
quelques numéros de téléphone et vous me trouverez pas mal
achalant.
M. Dufour: Je vous ai demandé aussi une fois en commission
parlementaire, et vous vous étiez engagé à me le fournir,
le nombre de kilomètres à la charge des municipalités dans
chaque circonscription électorale et je n'ai jamais eu de réponse
non plus.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ce que je vous dis, je
viens de répondre à ça.
M. Dufour: Vous allez le faire pour établir des
critères.
M. Côté (Charlesbourg): Je l'ai demandé pour
établir des critères et personne ne peut me le fournir,
même pas l'UMQ, même pas le ministère des Affaires
municipales et, au niveau du ministère des Transports, c'est la
responsabilité municipale. On le fait actuellement. Quand je l'aurai, je
vous le donnerai avec grand plaisir. Je n'ai pas l'habitude de cacher les
choses.
M. Dufour: Je l'espère.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Jonquière, vous n'oublierez pas de laisser trois
ou quatre numéros de téléphone au ministre.
M. Dufour: Je vais lui donner mon agenda.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Lévis, est-ce que vous avez des questions
spécifiques sur les engagements financiers de juillet?
M. Garon: Sur l'engagement 106...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Si je comprends bien,
antérieurement à cela les engagements sont
vérifiés?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
Les engagements 95 à 105 sont vérifiés. Il y a une
question. J'appelle l'engagement 106.
M. Garon: À la rubrique déficit 1979, dans le
tableau on aperçoit des montants pour chaque année
financière. Est-ce que ce sont tous des montants payés pour le
déficit de 1979?
Concernant les problèmes des déficits des
sociétés de transport, il semble que les déficits ne
soient pas disparus. Le ministre a apporté une proposition pour
l'année en cours, mais est-ce qu'il a reçu des demandes
concernant le déficit de la STCUM en 1989 qui est évalué
entre 15 000 000 $ et 20 000 000 $? Qu'entend-il faire concernant les effets de
débordement des passagers de banlieue sur le réseau de la
STCUM?
M. Côté (Charlesbourg): L'an dernier on a
accepté de verser 5 000 000 $...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ... au lendemain de la
commission parlementaire devant la crise épouvantable de la STCUM quant
à son déficit d'exploitation, in extremis, nous permettant de
mettre en branle le comité régional qui avait à
étudier plusieurs questions dont les effets de débordement. Le
comité s'est réuni à plusieurs reprises, a
travaillé. Le ministère a apporté des documents d'appui.
Actuellement, nous en sommes à vérifier l'application d'un taux
moyen et d'un taux marginal quant aux effets de débordement, ce dont
nous avons convenu vendredi dernier lors d'une réunion que nous avons
tenue à Montréal en présence de M. Perreault, le maire de
LaSalle, M. Leduc, M. Hamelin, de la Commission de transport de la
communauté urbaine de Montréal, Mme Gravel, de la STRSM, et
M.
Lefebvre, de Laval, sans toutefois, il faut bien le préciser, que
les couronnes reconnaissent leur obligation vis-à-vis des effets de
débordement. Ce que nous tentons de faire, c'est mesurer les effets de
débordement pour que chacun puisse convenir que c'est ça, les
effets de débordement et qu'on puisse évaluer un taux moyen et un
taux marginal en termes de coût.
Une autre étude a été demandée sur l'impact
économique pour IHe de Montréal de ces effets de
débordement. Si cela peut être négatif en termes de
coût de fonctionnement du transport en commun, il peut y avoir des
impacts positifs à ce que les gens partent de la rive sud pour aller
travailler sur l'île de Montréal. C'est à la demande des
couronnes. Cette étude a été confiée à
l'OPDQ et on ne sera vraisemblablement pas capable de déboucher sur des
conclusions avant la fin de 1988. À la dernière réunion,
M. Perreault a fait part d'un déficit appréhendé à
la STCUM et qu'il voulait voir quelqu'un payer les effets de
débordement. Sauf que le calcul n'est pas aussi simple que de dire que
les effets de débordement correspondent au déficit de la STCUM.
Je pense que c'est un calcul assez simpliste, merci, et il n'y a pas grand
monde qui va embarquer là-dedans.
Au-delà de ça, je n'ai pas fermé la porte. Le 8
septembre prochain, je rencontrerai la STCUM, qui viendra faire cette
démonstration. Mais encore faut-il bien se comprendre que, lorsque
quelqu'un va voir son banquier pour avoir de l'argent, il faut ouvrir les
livres. L'an dernier, on a donné 5 000 000 $ sans pouvoir obtenir
l'assentiment d'ouverture des livres. C'est dans ce contexte-là que je
rencontrerai avec beaucoup de plaisir M. Perreault et, s'il nous reste cinq
minutes, on pourra parler de la vision sociétale des transports pour la
grande région de Montréal.
M. Garon: Est-ce que le déficit envisagé correspond
un peu à... Il y a une caisse de 20 000 000 $, c'est toujours ça,
pour 1989.
M. Côté (Charlesbourg): Je vous dirai une chose.
Là-dedans, cela prend un vérificateur, un comptable. Le ministre
des Transports peut bien accepter à vue d'oeil que cela puisse
être ça, mais tout est question de chiffres et, bien sûr, il
y a un peu partout de la rationalisation à faire. Des efforts ont
été faits à la STCUM; est-ce que ces efforts ont
été poussés à leur maximum quant à certaines
économies? J'imagine que M. Perreault a très certainement la
réponse a cela. On verra comment cela se présentera, et c'est
avec beaucoup d'enthousiasme et d'ouverture que je rencontrerai M. Perreault,
le ministre des transports de la Communauté urbaine de
Montréal!
Des voix: Ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Si cela
peut rassurer le ministre, en 1983, 1984 et 1985, la CUM n'a jamais
voulu ouvrir ses livres lorsque Pierre DesMarais était là et
qu'il y avait ce même litige du partage. Les effets de
débordement, c'est une longue histoire qui n'a pas trouvé de
réponse depuis quelques années. Je vous souhaite bonne chance
parce que c'est un problème passablement complexe et on semble vouloir,
en tout cas, à Montréal et à la CUM, ne prendre qu'une
partie des colonnes qui sont ce qu'on appelle les passifs, mais pas prendre les
actifs. Je pense qu'il s'agit d'être prudent et d'avoir les deux
côtés de la médaille.
M. Côté (Charlesbourg): Mais on progresse, M. le
député de Bertrand, vous qui connaissez très bien le
fonctionnement de la STRSM puisque, comme maire de Boucherville, vous avez eu
à présider cette société de transport. De ce que je
comprends, en me renseignant sur l'histoire, c'est qu'il y a continuité
dans l'attitude. C'est un constat que je fais pour le moment en espérant
que l'ouverture manifestée par le ministère des Transports quant
au degré de compréhension des problèmes de la STCUM se
reflétera dans l'ouverture de ses livres pour qu'on soit capable de
vérifier ce qui se passe.
M. Garon: II y a une chose que je ne comprends pas. Le ministre a
parlé de la vision sociétale, une fois que le problème du
transport en commun sera réglé. Il me semble que le transport en
commun fasse partie de la vision sociétale.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, c'est sûr.
(17 h 15)
M. Garon: Disons que je n'ai pas trop compris cette allusion.
M. Côté (Charlesbourg): Vous n'avez pas compris?
M. Garon: Non.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! M. Perreault, lorsqu'il
s'est présenté pour faire une conférence de presse sur le
plan des transports, accompagné de M. Hamelin, président de la
CUM, et de M. Yeomans...
M. Garon: Qui?
M. Côté (Charlesbourg): ...M. Yeomans, maire de
Dorval, soi-disant représentant des maires de banlieue... Par la suite,
le maire de Roxboro, M. Boll, nous a fait part que ni M. Hamelin ni M. Yeomans
n'avaient été mandatés par des comités respectifs
pour être à la conférence de presse et entériner la
position défendue par Montréal en particulier. M. Perreault avait
à ce moment évoqué le fait que le ministre des Transports
manquait d'une vision globale de la société. C'est un peu
à cela que je veux répondre. Nous aurons l'occasion de nous
revoir en commission parlementaire à l'automne.
M. Garon: Quand?
M. Côté (Charlesbourg): Y compris un homme que vous
connaissez, je crois.
M. Garon: Qui?
M. Côté (Charlesbourg): M. Garcia.
M. Garon: Claude?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, Claude.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Celui que vous avez
défait, je pense, en 1981 dans le comté de Lévis.
M. Garon: C'est un gentil garçon. M. Côté
(Charlesbourg): Pardon? M. Garon: C'est un gentil monsieur.
M. Côté (Charlesbourg): C'est un gentil monsieur et,
effectivement, j'ai hâte de vérifier si les effets
d'étalement dans la région de Québec ont la même
portée que les effets d'étalement dans la région de
Montréal. J'anticipe avec beaucoup de plaisir une rencontre avec lui
espérant que la Chambre de commerce de Montréal pourra nous
confier une responsabilité du dossier de transport jusqu'à la
commission parlementaire, même s'il n'est plus président.
M. Garon: Je n'ai pas compris. Qu'on confie cela à M.
Garcia?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Garon: M. Garcia, j'ai lu dans le journal qu'il avait une
vision d'option d'aménagement de Montréal et j'ai remarqué
qu'il n'était pas trop favorable à l'étalement urbain mais
plutôt à la densification urbaine.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II portait aussi le
chapeau de président de la Chambre de commerce de Montréal.
M. Côté (Charlesbourg): Comment?
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'ai dit qu'il portait
le chapeau de président de la Chambre de commerce de
Montréal.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, mais j'ai de la
misère à faire le lien avec ce qu'il défen-
dait lorsqu'il était candidat du Parti libéral dans
Lévis.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous savez, des fois,
cela évolue.
M. Garon: Non, c'est la même chose. Dans Lévis,
c'est la même affaire.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: C'est la même chose. Il y a une densité
urbaine assez forte à Lévis.
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha! En tout cas, on se
comprendra à la commission parlementaire.
M. Garon: II y a une densité urbaine assez forte, si vous
regardez...
M. Côté (Charlesbourg): Par rapport à
Québec, c'est de l'étalement. Quand vous traversez le fleuve,
c'est de l'étalement.
M. Garon: Non, non.
M. Côté (Charlesbourg): Si vous traversez
l'île de Montréal pour aller sur la rive sud, c'est de
l'étalement.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, moi, je compare la
rive sud de Montréal à Lévis pour la région de
Québec. C'est simplement cela que je veux vous dire, j'ai hâte de
voir cela.
M. Garon: Ce n'est pas de l'étalement.
M. Côté (Charlesbourg): Quand vous traversez un
fleuve, c'est par un pont ou par bateau. À Montréal, c'est par
les ponts. Même chose...
M. Garon: il n'y a pas beaucoup d'étalement du
côté sud. On ne peut pas dire qu'il y a beaucoup
d'étalement.
M. Côté (Charlesbourg): Du côté sud
ici? M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): À Québec?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Quand vous regardez la
croissance de Saint-Jean-Chrysostome, de Bernières et de
Saint-Rédempteur, forcément...
M. Garon: Oui, mais cela est très près des ponts.
Ce n'est pas...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais...
M. Garon: Cela fait dans...
M. Côté (Charlesbourg): On est fait pour s'entendre,
on va s'entendre.
M. Garon: II n'y a pas d'étalement urbain.
M. Côté (Charlesbourg): Vous allez voir qu'on va
s'entendre. C'est exactement...
Le Président (M. Parent, Bertrand): On va se garder du
matériel pour la commission parlementaire.
M. Côté (Charlesbourg): J'espère que vous
allez la présider, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Ha, ha!
M. Garon: La rive nord a toujours eu peur de la rive sud.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: La rive nord a toujours eu peur de la rive sud. Ils ont
fait bâtir le pont de Québec parce que la rive sud allait trop
vite.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: D'ailleurs, si vous lisez les discours de
l'époque, on disait que le pont de
Québec, c'était pour empêcher le
développement trop rapide de la rive sud.
M. Côté (Charlesbourg): Ah oui? M. Garon:
Oui.
M. Côté (Charlesbourg): C'est exactement cela pour
la route 25!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): On s'en reparlera.
Nous étions donc à l'engagement financier 106,
après avoir passé par Québec et Montréal. Avez-vous
d'autres questions, M. le député de Lévis?
M. Garon: Non. Moi, je me rendrais à l'engagement 151.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, on vient de
faire un grand bout. Les engagements 107 à 150 sont donc
vérifiés. J'appelle l'engagement 151, un contrat avec Pavages de
l'est inc. M. le député de Lévis.
M. Garon: Je voudrais poser une question. Est-ce qu'on est encore
actuellement... Je demande cela à l'occasion de l'examen de l'enga-
gement 151. On a vu qu'il était question d'un nouveau
procédé utilisant l'amiante dans le pavage qui était
testé dans la région de Thet-ford. Comme Weedon n'est pas
très loin et qu'il s'agit Pavage de l'est inc., de Thetford-Mines, je me
demandais si on était encore dans les projets avec l'amiante; sinon,
est-ce qu'on procède encore à ces projets? Est-ce que les
résultats sont satisfaisants?
M. Côté (Charlesbourg): II y a eu des études
assez substantielles qui ont été faites. Je dois rencontrer, au
début du mois d'octobre, les représentants des mines d'amiante,
en particulier avec le député de Richmond, mon collègue,
Yvon Vallières, qui est un défenseur de cette cause depuis fort
longtemps. C'est pour précisément discuter de l'application, de
manière intensive, dans une région donnée, qui serait
celle d'Asbes-tos, pour tenter une expérience plus intensive de
l'utilisation. Dans ce sens-là, au cours de l'automne, je pense qu'il y
aura des décisions à prendre à la suite des rencontres que
j'aurai. Il faudra toujours se rappeler que l'Université de Sherbrooke a
été mise à contribution dans ces analyses, dans ces
études. De ce que je me souviens des discussions qu'on a
déjà eues, cela coûte plus cher, mais il semble bien que ce
soit plus résistant. Je vais me tourner vers mes spécialistes
pour savoir si j'ai dit des bêtises ou pas!
M. Garon: Mais est-ce que c'est plus sécuritaire?
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce que c'est exact ou si
j'ai dit des bêtises? Ce que j'ai dit est exact, parfait.
M. Garon: Est-ce que c'est plus sécuritaire? Est-ce que
les distances de freinage avec des revêtements bitumineux où il y
a de l'amiante sont plus longues ou moins longues?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, cela doit freiner plus
court parce que...
Le Président (M. Parent, Bertrand): À titre
d'information pour les membres de la commission, plusieurs des feuilles ont
été brochées de mauvaise façon. J'en vois plusieurs
qui cherchent. Cela a été mal relié, ce qui fait qu'on
saute d'un numéro à l'autre, mais tous les documents sont
là. Alors, ne cherchez pas trop loin, il s'agit seulement de... Oui, M.
le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): On fait une
expérience, encore cette année, sur un tronçon, sur la
116. D'autre part, la difficulté à laquelle on fait face, c'est
de trouver ou fabriquer une machine qui pourrait incorporer la fibre d'amiante
au mélange. Je pense que cela est en développement. Le constat
qu'on peut faire à ce moment-ci, c'est qu'effectivement la
durabilité de la route est plus grande. Ce qu'on me dit, c'est qu'elle
est plus flexible, cela fissure moins. Donc, fissurant moins, forcément,
il y a moins de pénétration d'eau, donc moins d'action de
gel-dégel dommageable à la route. Cela veut dire que cela
coûte plus cher, mais cela peut être plus long en termes de...
Cependant, l'autre élément, si je me souviens bien - parce
que les discussions remontent à un an et demi - le
phénomène est celui du transport. Donc, c'est sûr que ce
serait hors de portée pour utilisation dans tout le Québec, mais,
dans la région des Cantons de l'Est, il est à peu près
sûr qu'on pourrait l'utiliser de manière raisonnable. C'est un peu
cela, et c'est la machine qu'il reste à développer pour
l'intégration des fibres d'amiante.
M. Garon: Est-ce que ce sont des fibres ou des résidus? Je
pensais que c'étaient des montagnes de résidus plutôt que
des fibres qu'on voulait incorporer au... J'ai toujours pensé que
c'étaient des résidus.
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont des fibres d'amiante
qu'il faut incorporer. J'imagine que dans les résidus il n'y a pas de
fibre. Ce sont des résidus... En tout cas!
M. Garon: Je n'ai jamais entendu parler des fibres, j'ai toujours
entendu parler des résidus qu'on voulait utiliser.
M. Côté (Charlesbourg): Mon génie a atteint
ses limites, alors... On va être obligé d'aller aux informations
parce que mes génies de relève ont atteint leurs limites aussi.
On tentera de vous revenir avec...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous
préférez qu'on ajourne, M. le ministre? D'accord, alors
peut-être que vous pourriez fournir ultérieurement...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu des tests de freinage aussi parce
qu'on...
M. Côté (Charlesbourg): De freinage, bien, cela me
tenterait de vous dire que...
M. Garon: Est-ce que c'est plus glissant ou moins glissant?
M. Côté (Charlesbourg): Comme on fabrique des freins
avec l'amiante, cela me tenterait de vous dire que peut-être cela a un
effet très important sur les temps de freinage, mais je ne suis pas
sûr que c'est si court que cela comme réponse. Alors, on va
vérifier cela et je vais tenter de vous fournir le plus d'informations
possible. Si ce n'est au retour à 20 heures, ultérieurement, je
prends un engagement en
commission de vous fournir le plus d'informations possible.
M. Garon: J'aimerais savoir aussi quels sont les principaux
avantages qu'on espère obtenir en mélangeant, je ne sais pas, de
l'amiante, que ce soit, vous allez nous en parler, des fibres ou des
résidus, au point de vue des propriétés et de la
qualité du revêtement et quels sont les bénéfices
sur le plan économique qu'on espère.
M. Côté (Charlesbourg): Durabilité, cela
c'est clair et, à partir du moment où on peut faire vivre une
couche d'usure un an ou deux ans de plus, c'est autant de gagné sur le
cycle. Cela c'est clair.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II y aura des
réponses à venir concernant l'engagement 151, mais je pense qu'on
peut, d'ores et déjà, le déclarer vérifié.
Est-ce que vous avez d'autres questions, M. le député de
Lévis?
M. Garon: Je veux aller à l'engagement 172, s'il n'y a pas
de questions.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle donc
l'engagement 172.
M. Garon: Pourquoi, à l'engagement 172,
spécifie-t-on pour ces travaux un enrobé bitumineux de type MB-5?
Est-ce qu'il s'agit d'un enrobé très différent et est-ce
que c'est le même prix que pour les autres enrobés?
M. Côté (Charlesbourg): II y a du MB-5, du MB-X, du
mélange avec polymère, du skip-mix; alors vous expliquer les
propriétés de chacune des particules composant ce mélange
relève d'une compétence que je n'ai pas. Le chiffre indique une
unité de mesure quant à la grosseur du granulait. Plus le chiffre
est petit, plus le caillou est gros; plus le chiffre est gros, plus le caillou
est petit.
M. Garon: Ah bon!
M. Poulin: Et quand c'est un X au lieu d'un chiffre?
M. Côté (Charlesbourg): C'est un infini. Des
voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Dans ce cas-ci, on a voulu avoir des cailloux plus
petits.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Dans ce cas-ci, MB-5, il s'agit de cailloux plus
petits. Est-ce que c'est plus cher ou moins cher et pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): Cela varie de 1 à 10;
c'est un médium, celui-là.
M. Garon: Habituellement on ne voyait pas cela, MB-5. C'est
exceptionnellement qu'on voit MB-5, là, dans nos feuilles.
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce que cela fait
partie de la négociation avec l'entrepreneur. On dit: C'est du MB-5.
J'imagine qu'on a décidé de tenter une expérience dans ce
cas-là.
M. Garon: Est-ce que c'est plus cher ou moins cher...
M. Côté (Charlesbourg): C'est moyen.
M. Garon: ...que ce qui est exigé habituellement?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'il faut comprendre
c'est que dans les couches de base, règle générale, on met
un caillou plus gros, alors que dans les couches d'usure on met un granulait
plus fin parce que, semble-t-il, le scellement, la fermeture, cette finition
extraordinaire est de meilleure qualité, et cela nous apparaît
extrêmement important. Quant au prix, peu importe la grosseur du caillou,
c'est le même prix.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je pense que la
question du député de Lévis était pourquoi à
l'engagement 172, par exemple, on a spécifié le fameux MB-5
tandis que dans beaucoup d'autres engagements antérieurs vous avez des
couches d'usure qui ont été posées sans
spécifications? Est-ce que c'est parce qu'on a changé la
nomenclature ou si cela se fait habituellement comme cela?
M. Côté (Charlesbourg): C'est un accident que ce
soit spécifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est ce que je
croyais.
M. Côté (Charlesbourg): Règle
générale, dans tous les devis c'est toujours
spécifié mais, dans ce cas-ci, c'est une erreur du Conseil du
trésor. (17 h 30)
M. Garon: Si on regarde, maintenant je passe à
l'engagement 207...
Le Président (M. Parent, Bertrand): On rappelle donc que
les engagements financiers 207...
M. Garon: On peut dire 205 et les suivants, si on veut.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 205 et
les suivants.
M. Garon: Dans les engagements 205, 206, 207, 208 et 209, dans
certains cas on en demande cinq, dans un cas on en demande quinze, mais on
constate surtout que parfois on n'en demande pas beaucoup, comme trois à
l'engagement 209; il y a un seul soumissionnaire, et on remarque que souvent il
y a... On parle maintenant de soumissionnaires choisis, plutôt que
d'aller en appel d'offres plus général, ou avec plus
d'invitations, un certain nombre de...
M. Côté (Charlesbourg): Bon, il y a
différentes choses aussi, c'est que dans le cas de l'engagement 205, par
exemple, c'était une catégorie qui n'existait pas au fichier,
dans d'autres cas ce sera le montant d'argent qui déterminera le nombre
de firmes qui vont être invitées, selon les critères de
Rosalie.
M. Garon: L'engagement 228, est-ce que les travaux sont
terminés, au rond-point de Dorval?
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est presque
terminé, mais cela ne l'est pas encore.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, si je comprends
bien, les autres, jusqu'à l'engagement 228, sont...
M. Garon: Oui, je dirais jusqu'à l'engagement 231.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 231.
Alors, tout ce qui est antérieur à 231 est vérifié.
L'engagement 231?
M. Garon: Une question. Je remarque que, dans les estimations du
ministère ici, celui qui a obtenu le contrat... Est-ce que les travaux
sont faits?
M. Côté (Charlesbourg): Les travaux sont farts,
oui.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu des demandes de
supplément?
M. Côté (Charlesbourg): Pas à notre
connaissance.
M. Garon: Parce qu'on voit que le ministère avait
estimé les travaux à 75 000 $, que trois soumissionnaires sont
autour de 70 000 $ à 75 000 $, et celui qui a obtenu le contrat avait
soumissionné à 47 000 $. Je me demandais s'il y avait eu des
demandes de supplément par après.
M. Côté (Charlesbourg): Pas à notre
connaissance, non.
M. Garon: Vous n'en attendez pas non plus?
M. Côté (Charlesbourg): Pas à notre con-
naissance.
M. Garon: À la connaissance des fonctionnaires?
M. Côté (Charlesbourg): À la connaissance des
fonctionnaires? Non plus.
M. Garon: Parce que c'est toute une différence.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 231 est
donc vérifié. Est-ce que vous avez d'autres questions
spécifiques? À l'engagement 232, je vous ferai remarquer qu'il y
a encore la compagnie Sani-Jet, monsieur.
M. Garon: Oui, mais c'est à Montréal. Ils ne
ramèneront pas cela chez nous.
M. Côté (Charlesbourg): Comme on parle de Sani-Jet,
cela peut me permettre de répondre à une des questions
soulevées antérieurement.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Dans le cas du
prélèvement des boues, c'est en mai 1987, l'engagement 140, dans
les devis d'appel d'offres, il n'y a pas d'exigences spécifiques quant
à des permis à être détenus du ministère de
l'Environnement.
M. Garon: Est-ce que vous vérifiez s'ils ont leurs permis
du ministère de l'Environnement ou...?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas là, il ne
semble pas qu'ils aient besoin d'un permis du ministère de
l'Environnement.
M. Garon: D'accord, merci.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, les égouts de
surface, bien sûr.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, M. le
député de Lévis, est-ce que vous avez d'autres
questions?
M. Garon: Attendez-un peu, je vais tourner les pages, parce qu'il
y a un petit bout de temps que j'ai regardé cela.
Quel était l'objet des travaux de l'engagement 256, à la
ville de Gaspé, Douglastown, quand on dit: 'Travaux de réparation
d'une structure sur la route 132"?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Donc, on appelle
l'engagement 256.
M. Côté (Charlesbourg): Bon. Je n'ai pas les
détails précis quant aux travaux qui ont été
effectués, sauf que, à Douglastown sur la 132, il y a eu
des soumissions publiques. C'est un pont, ce sont des travaux sur un pont.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Lévis, avez-vous d'autres questions
spécifiques?
M. Garon: Oui, j'avance, je tourne les pages pour vérifier
les endroits où j'avais des questions, là.
Une voix: M. le Président.
M. Côté (Charlesbourg): Pendant que le
député de Lévis continue de travailler, cela me fait
plaisir de lui déposer les documents pertinents requis pour la
réunion de ce soir concernant le système scolaire. Je remercie M.
Gordon Smith, qui est le nouveau directeur du service, qui a remplacé M.
Descôteaux qui, lui-même, remplacera M. Chiricota. Il est
allé lui-même les chercher. Dans ce cas, je les dépose pour
votre consommation personnelle et pour le plus grand bénéfice des
parents et des étudiants de la commission scolaire des
Chutes-de-la-Chaudière.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Je vous remercie.
Votre camion va être allégé, M. le ministre.
M. Garon: On voit, à l'article 320...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, j'appelle
l'engagement financier 320, M. le ministre.
M. Garon: ...qu'il y a un montant de 75 000 $ pour l'Association
des gens de l'air aux fins du maintien d'un bureau de placement en aviation.
Est-ce que c'est une subvention...
M. Côté (Charlesbourg): Annuelle.
M. Garon: Annuelle?
M. Côté (Charlesbourg): Annuelle.
M. Garon: ...pour le maintien du bureau de placement?
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: C'est indépendamment de l'autre subvention qui,
je le suppose, concerne le fonctionnement de l'organisme?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. L'autre, c'est le
fonctionnement de l'Association des gens de l'air, alors que celle-là,
c'est le bureau de placement, donc, un domaine très
spécialisé dans le domaine du placement, qui est très
efficace et très apprécié par le monde de l'aviation. En
passant, c'est le bureau de placement des gens de l'air qui a fait la
recommandation des pilotes francophones qu'Air Canada a engagés et ce
sont eux qui font la référence des pilotes francophones sur la
ligne Canadien International, un des engagements qui avait été
pris lors de la privatisation de Quebecair. À ce niveau-là, c'est
un excellent service fourni par le bureau de placement des gens de l'air, qui
mérite d'être appuyé.
M. Garon: L'engagement 323.
Le Président (M. Parent, Bertrand): 323, oui.
M. Garon: Quant à la subvention dont il est question pour
la réalisation d'un projet de recherche sur le transport du minerai dans
les installations portuaires de Port-Cartier dans le cadre d'un programme
d'aide à la recherche-développement, est-ce que le ministre peut
nous donner plus d'informations concernant cette recherche? S'agit-il d'une
étude technique ou d'une étude économique sur le transport
du minerai?
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas plus
d'indications qu'il faut. Cela s'inscrit à l'intérieur du
programme de subvention à la recherche norme quant au ministère,
mais quant aux informations spécifiques il y a certainement moyen de
vous fournir ultérieurement des documents sur la portée de
l'étude.
M. Garon: Est-ce que cela a une relation avec le fait que le
transport des céréales avait diminué dans les ports du
Saint-Laurent et que céréales et minerai sont un peu
interreliés dans le transport sur le Saint-Laurent?
M. Côté (Charlesbourg): Non, il n'y a pas de lien
entre les deux dans ce cas-là.
M. Garon: C'est pour cela que je vous demandais si c'était
technique ou économique.
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'il faut comprendre
c'est que dans ce programme-là c'est le milieu qui fait application.
C'est un comité de sélection qui juge, selon des critères
établis, si le projet est pertinent ou pas et s'il mérite
d'être subventionné par ce budget-là.
M. Garon: Ce n'est pas ce que je veux dire. C'est parce que je me
demandais si c'est parce que la compagnie s'inquiétait de la baisse de
transport des céréales et que cela pourrait affecter le transport
du minerai parce que les bateaux pourraient aller avec du minerai...
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon: ...et
revenir allèges.
M. Côté (Charlesbourg): C'est non. M. Garon:
Ce n'est pas cela.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que les
compagnies s'inquiètent, mais ce n'est pas cela qui fait qu'elles
s'inquiètent.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Avez-vous d'autres
questions, M. le député?
M. Garon: Attendez un peu.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On était rendus
à l'engagement 323.
M. Garon: Oui, j'irais à l'engagement 326.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 326.
M. Garon: II s'agit d'une étude qui porte sur
l'éclairage pour raccordement... C'est-à-dire le coût des
travaux d'ingénierie relativement à l'éclairage des
projets suivants: raccordement du pont Champlain, etc. Et, concernant le pont
Champlain, est-ce que le ministre a entendu parler d'une étude de
Lavalin sur l'état du pont Champlain qui aurait été
commandée par le fédéral?
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas le même
pont.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): C'est le pont Champlain dans
l'Outaouais, parce que Pink Saint-Raymond c'est dans l'Outaouais.
M. Garon: Ah bon!
M. Côté (Charlesbourg): Mais votre question est
bonne quand même. Quand vous parlez de l'étude...
M. Garon: C'est parce que sur le papier qu'on a l'Outaouais n'est
pas mentionné du tout.
M. Côté (Charlesbourg): Pink Saint-Raymond, chemin
de la Montagne, l'autoroute Deschênes.
M. Garon: Oui, mais l'Outaouais n'est mentionné nulle
part.
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais c'est
l'Outaouais.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): D'après ce que je
peux voir, ce n'est pas un bout que vous avez visité durant vos
vacances.
M. Garon: Non ce n'est pas cela. C'est parce qu'à aucun
moment il n'est fait mention... Je suis allé souvent dans l'Outaouais.
Il s'agit donc d'un autre projet. Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela complète
le mois de juillet, M. le député?
M. Garon: Cela ne sera pas long. Cela complète le mois de
juillet.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, les engagements
financiers pour le mois de juillet 1987 sont donc complétés.
Août
J'appelle les engagements du mois d'août 1987. On avance. Au mois
d'août 1987, c'est l'engagement 95. Est-ce qu'il y a des questions sur
les engagements 95 et suivants?
M. Garon: Attendez un peu! Dans l'appel public de candidatures
concernant l'engagement 95, est-ce que le fournisseur choisi était le
plus bas soumissionnaire?
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas une soumission,
c'est choisi par un comité de sélection.
M. Garon: Mais le montant imposé n'était pas
important?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais c'est le principe
habituel de surveillance de travaux avec les honoraires fixés d'avance.
C'est sur présentation de propositions. Le comité a retenu cette
firme-là. (17 h 45)
M. Garon: D'accord.
Selon des informations que j'ai reçues, ce sont les
équipes du ministère des Transports du Québec qui
effectuent normalement le marquage des routes.
M. Côté (Charlesbourg): Dans quel contrat?
M. Garon: L'engagement 98. On dit: "travaux de marquage des
lignes axiales et de rive de la route 199 et des chemins municipaux aux
Îles-de-la-Madeleine, soit sur une longueur totale de 480
kilomètres de ligne, pour une période de trois ans." On me dit
qu'habituellement les travaux de marquage des routes étaient
confiés à des équipes du ministère des Transports.
Est-ce une nouvelle politique de confier à des contractants le marquage
des routes qui sont sous la responsabilité du ministère des
Transports du Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Forcément, dans
le
cas des Îles-de-la-Madeleine je pense qu'il y a des
économies appréciables à faire en sorte qu'un entrepreneur
des Îles-de-la-Madeleine puisse faire cela. Dans les négociations
que nous avions eues avec celui qui était intéressé, il
voulait obtenir un contrat de trois ans compte tenu des investissements qu'il
devait faire. Cela nous est apparu normal et souhaitable dans le cas des
Îles-de-la-Madeleine.
Quant au reste, le ministère a un certain nombre
d'équipements qui parcourent la province. Je ne pense pas qu'il soit
question d'acheter d'autres équipements. À ce moment-là,
on décidera de ce qu'on fait si on ne renouvelle pas les
équipements. Il est clair qu'on en fait un bon bout.
M. Garon: Habituellement, est-ce une entreprise privée ou
le ministère qui faisait le marquage aux Îles-de-la-Madeleine?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Aux Îles-de-la-Madeleine, jusqu'à
août 1987 est-ce que c'étaient les équipes du
ministère ou une firme qui faisaient les travaux de marquage?
M. Côté (Charlesbourg): C'était effectivement
le ministère, mais on perdait trois semaines de voyagement juste pour
aller faire les lignes aux Îles-de-la-Madeleine. Je pense que, sur le
plan de l'économie, avec la machine, ils étaient obligés
de prendre le traversier à Souris pour aller tracer les lignes aux
Îles-de-la-Madeleine et revenir.
M. Garon: Ah oui! Souris.
Quel est le prix de revient au ministère pour le marquage quand
il l'effectue lui-même et quelle est la proportion...
M. Côté (Charlesbourg): Par rapport à
l'entreprise privée?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Dans le cas
spécifique des Îles-de-la-Madeleine?
M. Garon: Dans ce cas-là.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord.
M. Garon: Au ministère, combien coûte normalement le
marquage? Au kilomètre, disons.
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous trouver les
chiffres précis, mais, de mémoire, de ce que me dit M. Lortie,
dans l'étude coûts-bénéfices qui avait
été faite il était clair qu'il était moins
dispendieux de signer le contrat que nous avons signé que de le faire
par le ministère.
M. Garon: Mais est-ce que Turbide avait déjà fait
du marquage de routes ou est-ce une firme qui commence?
M. Côté (Charlesbourg): Je devrais lire mes papiers.
Je pourrais vous fournir toutes les réponses. Je vais vous lire le
papier; ce sera bien plus simple. En vous le lisant, j'ai l'impression que je
vais répondre à toutes vos questions maintenant.
Jusqu'à maintenant, une équipe de travail et un camion de
peinture traversaient aux Îles-de-la-Madeleine chaque été
pour effectuer en régie une brève opération de marquage de
routes. Transport inclus, cette opération représente quinze jours
de travail, donc trois semaines, pour exécuter 480 kilomètres de
lignes blanches ou jaunes au coût de 19 745 $. Durant une telle
période, sur le territoire de la Gaspésie, l'équipe
exécute environ 900 kilomètres de lignes. L'opération sur
les îles n'est absolument pas rentable, en plus de retarder la
réalisation du programme sur l'ensemble de la région, où
la saison de marquage est déjà assez courte.
Quand on arrive à l'entrepreneur, il le fait pour 14 700 $. Il y
a donc une économie qui saute aux yeux très rapidement. C'est la
raison. Je lirai mes papiers, la prochaine fois.
M. Garon: Est-ce que Turbide a déjà fait du
marquage ou est-ce la première fois qu'il le fait?
M. Côté (Charlesbourg): C'est la seule personne aux
Îles-de-la-Madeleine qui est outillée pour faire du marquage.
M. Garon: Mais, si c'est le ministère qui le faisait
avant, où faisait-il du marquage?
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais il pouvait le
faire pour le compte des municipalités, pour des stationnements ou des
choses comme ça.
M. Garon: II n'a pas soumissionné. C'est un contrat
négocié. Est-ce qu'il y a beaucoup de routes municipales aux
îles?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, il y a des
stationnements de commerces. Oui, il y en a.
M. Garon: Un stationnement, cela ne doit pas se marquer au
camion.
M. Côté (Charlesbourg): II y a autant de routes
municipales que de routes aux Îles-de-la-Madeleine.
M. Garon: Combien y a-t-il de milles de chemins municipaux aux
Îles-de-la-Madeleine par rapport aux routes provinciales qui
relèvent du ministère des Transports?
M. Côté (Charlesbourg): On va vous sortir
ça, mais, en tout cas, je suis certain d'une chose, à 14
700 $ par année, il ne doit pas vivre seulement de ça, il doit
faire autre chose.
M. Garon: Non, non. Je ne suis pas un spécialiste du
marquage, mais je veux avoir des balises.
M. Côté (Charlesbourg): On va la remarquer,
celle-là!
M. Garon: Pardon?
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: On peut la mettre à côté.
M. Garon: Au fond, vous dites que Turbide et Frères
était la compagnie qui faisait habituellement le marquage localement aux
Îles-de-la-Madeleine.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Elle est
équipée pour le faire.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela répond
à votre question pour l'engagement 98? C'est vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a
d'autres questions pour le mois d'août 1987?
M. Garon: On va avancer tranquillement. À l'engagement
105, est-ce que ce sont tous des cas réguliers ou s'il y a des cas de
dérogation là-dedans?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, ce sont des cas
réguliers.
M. Garon: L'engagement 106, c'est la même chose?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: À l'engagement 107, quelle est la raison pour
laquelle il a fallu enlever et reposer l'enrobé bitumineux sur la piste
de l'aéroport de Bonaventure? Il me semble que ce n'était pas une
vieille piste. Qu'est-ce qui s'est passé?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 107?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas de raison.
J'imagine qu'ils devaient...
Une voix: Non, mais ce n'est pas une grosse affaire!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha, ha! On m'a
enlevé...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour-riez-vous
communiquer, M. le ministre, votre bonne humeur?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous
pourriez communiquer à la commission votre bonne humeur?
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est de
l'étonnement, ce n'était pas une grosse affaire.
M. Garon: C'est un aéroport que je connais bien et il me
semble qu'il n'était pas en mauvais état. Je me demande pourquoi
on l'a enlevé. On ne dit pas rajouter de l'asphalte, on en a
enlevé pour en mettre d'autre.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que
c'est probablement du réusinage de l'asphalte. À ce prix, 27 800
$, c'est peut-être juste une section qui était un peu plus
maganée qu'une autre qui a été refaite en se servant de ce
qui existait, comme cela se passe de plus en plus fréquemment
partout.
M. Garon: D'accord. À l'engagement 113, concernant l'achat
de pellicules...
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 113,
oui.
M. Garon: ...et des rubans de marquage, y a-t-il, habituellement,
des soumissions publiques, au point de départ, ou s'il n'y a qu'un seul
soumissionnaire? Est-ce qu'il y a d'autres ■ manufacturiers ou s'il y a
seulement ce fournisseur ou si 3M est le choix du ministère?
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est à-dire
qu'on a l'impression que ce sont les seuls fournisseurs.
M. Garon: Selon l'information que j'ai eue, c'est qu'il y en
aurait d'autres.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, il y a un autre
fournisseur, effectivement, mais avec qui on a eu des problèmes puisque
sa pellicule ne dure pas. On est en cour avec eux quant au règlement.
C'est pour cela qu'il y a eu la spécification de la pellicule 3M, compte
tenu de sa fiabilité.
M. Garon: Qui seraient les seuls fournisseurs...
M. Côté (Charlesbourg): 3M.
M. Garon: ...de pellicules?
M. Côté (Charlesbourg): 3M Canada.
M. Garon: L'autre? On me dit qu'il y en aurait plus de deux
aussi.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, il y a une autre
compagnie.
M. Garon: Est-ce qu'il y en a seulement deux au Québec ou
s'il y en a plus de deux...
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: ...qui peuvent fournir ces produits? On me dit qu'il y
en aurait plusieurs.
M. Côté (Charlesbourg): C'est une compagnie
japonaise.
M. Garon: Rien qu'une! Il n'y en aurait que deux, d'après
le ministère?
M. Côté (Charlesbourg): Deux.
M. Garon: II y aurait 3M Canada et une compagnie japonaise.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: II n'y en aurait pas d'autres?
M. Côté (Charlesbourg): Non. Bien, à ce qu'on
me dit.
M. Garon: Est-ce que 3M Canada produit ces pellicules ici ou si
elle les produit ailleurs?
M. Côté (Charlesbourg): C'est produit ailleurs.
M. Garon: Est-ce que cela veut dire que si c'est produit
ailleurs... En Amérique du Nord, y a-t-il seulement deux compagnies,
c'est-à-dire la japonaise et 3M, ou s'il y a d'autres compagnies?
Pourquoi est-ce qu'on choisit 3M?
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont les deux seules
qu'on connaît, qui nous sont référées par le Service
des achats du gouvernement.
M. Garon: Qui dit qu'il y a seulement deux compagnies en
Amérique du Nord qui produisent ces produits-là.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. Je ne veux pas
m'embarquer sur l'Amérique du Nord...
M. Garon: C'est parce que, s'ils ne sont pas manufacturés
au Québec, quel intérêt a-t-on à seulement
négocier avec 3M alors qu'il y a d'autres compagnies qui pourraient
participer à offrir leurs produits puisqu'ils seraient
manufacturés ailleurs? On me dit qu'au ministère on testerait ces
produits-là pour plus de deux compagnies.
M. Côté (Charlesbourg): Qu'on testerait pour plus de
deux compagnies? On vous dit qu'au ministère on ferait cela?
M. Garon: On me dit qu'on testerait des produits de plus de deux
compagnies dans ce domaine-là.
M. Côté (Charlesbourg): Pour moi il y a des
cachottiers au ministère des Transports, fournissez-moi les
compagnies.
M. Garon: Je ne le sais pas.
M. Côté (Charlesbourg): Pas le nom du gars qui les
teste, fournissez-moi le nom des compagnies. Vous allez nous l'apprendre. Il
faut dire que 3M est une compagnie qui peut peut-être produire à
l'extérieur, mais il y a quand même des éléments de
fabrication au Québec aussi. Globalement, la compagnie 3M c'est... Il y
a peut-être des produits spécifiques qui sont produits à
l'extérieur, mais c'est quand même une compagnie qui emploie
passablement de monde au Québec aussi.
M. Garon: J'aimerais laisser celui-là en suspens. Je vais
vérifier des affaires à l'heure du souper.
Le Président (M. Parent, Bertrand): En parlant de l'heure
du souper, le député de Lévis va vous fournir les noms au
retour à 20 heures. Là-dessus, on va suspendre jusqu'à 20
heures.
(Suspension de la séance à 18 heures)
(Reprise à 20 h 2 )
Le Président (M. Parent, Bertrand): La commission de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux. Nous en
étions au mois d'août I987 à l'engagement 113. Alors, M. le
député de Lévis.
M. Garon: Etes-vous au courant que, sur le boulevard
Pierre-Bertrand, il y a plusieurs panneaux à l'extérieur, pour
fins de vérification et pour tester les pellicules? Est-ce que tous ces
panneaux seraient des panneaux de la compagnie 3M Canada?
M. Côté (Charlesbourg): Sur le boulevard
Pierre-Bertrand, à l'entrepôt de signalisation?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Bien, effectivement, le
procédé qui est appliqué est un procédé 3M,
à l'entreprise de signalisation du ministère, c'est la pellicule,
certainement.
M. Garon: Ce sont tous des panneaux de 3M.
M. Côté (Charlesbourg): J'ai l'impression que oui.
On parle bien de ce qui est appliqué sur le panneau.
M. Garon: Non, je parle des panneaux qui sont placés
à l'extérieur.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: ...pour en tester l'intensité ou la
qualité. Ils ne sont pas là empilés, ils sont
là...
M. Côté (Charlesbourg): Ah oui,
expérimental.
M. Garon: Oui, expérimentalement. M. Côté
(Charlesbourg): A l'extérieur.
M. Garon: Et il y en a beaucoup de panneaux.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Est-ce que les pellicules sont toutes de 3M ou s'il y
en a d'autres compagnies?
M. Côté (Charlesbourg): Nous allons vérifier
auprès de M. Beaupré, immédiatement, si les panneaux
extérieurs sont effectivement uniquement des panneaux 3M ou s'il y en a
d'autres compagnies.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait savoir le nom des compagnies qui
ont des pellicules sur les panneaux pour des fins d'expérimentation?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, c'est cela, c'est
ce qu'on va vérifier.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Avez-vous
terminé cet engagement-là, M. le député de
Lévis?
M. Garon: Est-ce que le ministre sait d'une façon ou d'une
autre qu'il y aurait une directive au ministère de n'utiliser que des
pellicules 3M et de ne pas spécifier d'autres compagnies que 3M?
M. Côté (Charlesbourg): Cela ne me paraît pas
invraisemblable, compte tenu du fait que l'expérience menée avec
la compagnie japonaise a été désastreuse et que ladite
compagnie a même accepté de rembourser certains frais encourus par
le ministère. Dans l'hypothèse où ce que nous
avançons, c'est qu'il n'y a que deux firmes fabriquant des pellicules et
que la compagnie japonaise a une pellicule qui ne correspond pas à ce
dont on a besoin, il reste 3M. Alors, c'est possible qu'il y ait cette
directive.
M. Garon: Est-ce que le ministre connaît la compagnie
américaine Fasson?
M. Côté (Charlesbourg): Fasson, non.
M. Garon: Est-ce qu'il y a des gens autour de lui qui savent si
Fasson fait des pellicules ou non?
Une voix: Ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Cela ne semble pas susciter
l'enthousiasme et l'intérêt.
Une voix: Comment cela s'écrit-il?
M. Côté (Charlesbourg): Cela s'écrit comment?
Comment écrivez-vous cela?
M. Garon: Comme cela se prononce. M. Côté
(Charlesbourg): Comment? M. Garon: Comme cela se prononce.
M. Côté (Charlesbourg): Comment? Avez-vous peur de
répeler, quoi?
M. Garon: F-a-s-s-o-n.
M. Côté (Charlesbourg): C'est probablement une
façon de faire.
Une voix: Ha, ha!
M. Garon: Non, mais sérieusement, là, je suis un
peu étonné de cela, parce qu'il semble qu'il y ait beaucoup plus
que deux compagnies qui font des pellicules aux États-Unis. Là,
vous parlez de la compagnie américaine 3M et d'une compagnie japonaise.
Mais, aux États-Unis, j'ai des informations à savoir qu'il y a
plusieurs compagnies qui en font, mais que c'est au ministère des
Transports du Québec qu'on veut n'utiliser qu'une seule compagnie.
Pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): On est allé aux
informations et vous me posez suffisamment de questions pour piquer ma
curiosité et m'inciter à aller plus loin.
M. Garon: Le ministre pourrait-il nous donner le nom des
compagnies dont les pellicules sont testées par son
ministère?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ce que je tente de
savoir par voie téléphonique du respon-
sable du Service de signalisation du ministère. Dans la mesure
où on peut l'atteindre, je vais tenter de vous répondre.
M. Garon: Alors, on peut laisser l'engagement 113 en suspens.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, on garde
l'engagement 113 en suspens. On aura d'autres réponses d'ici la fin de
la soirée. On passe au suivant.
M. Garon: J'étais en train de revoir tranquillement les
choses. J'étais rendu à l'engagement 141.
Une voix: L'engagement 141?
M. Garon: Je n'ai pas de question sur l'engagement 141. Je
continue tranquillement en arrivant. Cela fait longtemps que j'ai vu ces
affaires-là. Je veux me rafraîchir la mémoire. L'engagement
141 est vérifié et l'engagement 142 également.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour bien se
comprendre, à part l'engagement 113, tous les autres du début du
mois d'août...
M. Garon: L'engagement 141.
Le Président (M. Parent, Bertrand):... sont
vérifiés...
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand):... jusqu'à
l'engagement 141.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
142.
M. Garon: L'engagement 142 vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 143?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 144?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 145?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 146?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
147.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 148?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 149?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 150?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 151?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 152?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 153?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 154?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 155?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 156?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 157?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 158?
M. Garon: Est-ce qu'on revient avec les émulsions
là? Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'enga-
gement 159?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 160?
M. Garon: C'est un bon contrat.
M. Côté (Charlesbourg): 1 000 000 $! Pas dans
Lévis! On n'a même pas ça chez nous.
M. Garon: C'est parce qu'il y a plus de monde.
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce que cela fait
longtemps que la lumière n'a pas été faite.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 161?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 162?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 163?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 164?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
165.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 166?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 167?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 168?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'enga- gement
169?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 170?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 171? S'il
vous plaît! 171?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 172?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 173?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 174?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 175?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 176?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 177?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 178?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 179?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 180?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 181?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 182?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 183?
M. Garon: N'allez pas trop vite, par exemple. Je ne serai plus
capable de suivre si vous allez trop vite. Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 184?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous nous
suivez, M. le ministre? L'engagement 185?
M. Côté (Charlesbourg): Cela fait longtemps que je
suis en avant de vous.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 186?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 187?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 188?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 189?
M. Garon: Mégantic-Compton.
Mme Bélanger: Ce n'est pas grand-chose, 140 000 $
comparativement à 1 000 000 $.
Une voix: C'est parce qu'il y en a à toutes les pages.
M. Garon: C'est juste dans Weedon, par exemple. Quelle est la
population de Weedon?
Mme Bélanger: La population? M. Garon: Oui. Mme
Bélanger: 1200.
M. Garon: Ah! L'éclairage le long de la 20, tantôt
il y en a 100 000.
Mme Bélanger: Ils paient des taxes, quand même.
M. Garon: Oui, mais 1200 paient moins que 100 000 personnes.
C'est 110 000 au fait. Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 190?
M. Garon: Vérifié.
M. Côté (Charlesbourg): II faut dire aussi que ce
n'est pas le même niveau de chandelles.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 191?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 192?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 193?
M. Poulin: Chauveau encore! Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): M. le
député de Chauveau, assoyez-vous à la table, si vous
voulez parler. À l'ordre, comme tout le monde! Engagement 193,
vérifié. Engagement 194?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 195?
Une voix: Aussi.
M. Garon: Attendez un peu. Vous allez trop vite. Engagement
192?
Le Président (M. Parent, Bertrand): On allait bon train.
S'il vous plaît, ne déconcentrez pas le député de
Lévis. Cela allait bien.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, engagement
192?
M. Garon: On parle de quatre voies lentes qu'on a ajoutées
à la 175, l'an dernier. Les travaux sont-ils terminés?
M. Côté (Charlesbourg): Ils sont sur le point
d'être terminés. Je suis passé dans le courant de
l'été, c'était en construction, cela allait assez bien.
Quand M. Chiricota, qui est originaire du beau et grand comté de
Roberval, est allé faire un tour récemment, il a pris deux
truites dans le lac Saint-Jean et, à son retour, il
a constaté que c'était sur le point d'être fini.
M. Garon: Des truites au mercure! Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: Non, aux vers. (20 h 15)
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Je viens de comprendre
pourquoi il les a données à M. Michaud et que M. Michaud les a
mangées. Il savait qu'il y avait du mercure.
M. Garon: Est-il possible d'obtenir pour la route 175 l'ensemble
des travaux effectués au cours des dernières années et
leur coût?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Le coût des dix dernières années,
l'ajout de voies lentes, les corrections de courbes, etc.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, on va vous fournir
cela.
M. Garon: Est-ce que le ministre peut déposer le plan
précis qu'il a annoncé dernièrement pour cette route,
c'est-à-dire la localisation exacte des travaux, la nature des travaux,
les échéances et les coûts?
M. Côté (Charlesbourg): II n'y a aucun
problème. Je vais vous transmettre ce que j'ai déposé
à Chicoutimi et qui était assez exhaustif lors de la
conférence de presse avec mon collègue, le député
de Roberval, il y a quelque temps. Je vous ferai la nomenclature de ce qui a
été fait au cours des dernières années. On va faire
le relevé de tout cela et on va vous expédier le tout.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 192 est
sujet au dépôt de renseignements additionnels. Est-ce que,
à part cela, cela va pour l'engagement 192?
M. Garon: Quels sont les travaux qui sont effectués sur la
route 169? On dit que cette route en direction du Lac-Saint-Jean serait plus
dangereuse que celle allant dans l'autre direction.
M. Côté (Charlesbourg): II faut, quand même,
faire attention. Le débit de circulation sur la route 175 jusqu'à
l'embranchement de la 169 est de 3600 jour moyen-année, alors
qu'au-delà de la 169, toujours sur la 175 en direction de Chicoutimi,
2600 et 1000 véhicules par jour transitent par la 169, se dirigeant vers
Hébert-ville et le tour du lac.
M. Garon: Mille par jour.
M. Côté (Charlesbourg): Mille, oui. C'est un jour
moyen d'octobre. Dans ce sens-là, nous avons annoncé un plan
d'intervention sur le tronçon qui avait effectivement le plus...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... d'achalandage. Je peux
dire au député de Lévis ce qui est projeté, au
cours des prochaines années, en termes d'intervention sur la 169. On
vous fera parvenir cela en même temps que les réponses sur la
175.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 192,
vérifié. L'engagement 193?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 194?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 195?
M. Garon: L'engagement 195, vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 196?
M. Garon: Vous parlez, à l'engagement 195, du
"contrôle chimique de la végétation à
l'aéroport de Bonaventure. " Qu'est-ce que c'est? On disait dans les
études que...
M. Côté (Charlesbourg): L'impression que j'ai, c'est
de l'arrosage. Ce doit être de l'arrosage.
M. Garon:... il n'y a rien de plus compatible avec un
aéroport que l'agriculture.
Une voix: Quand il y a des arbres pour l'aéroport,
ça ne va pas bien.
M. Garon: Non, mais là ils ne contrôlent pas les
arbres, j'imagine, avec cela.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! J'ai une petite lettre
très intéressante, une petite note de M. Jean-René Simard,
ingénieur, datée du 29 septembre 1987: "Veuillez prendre note que
ce CO, mentionné en titre, doit être annulé parce que le
ministère a décidé de ne pas exécuter les travaux
prévus au projet cité en rubrique. "
M. Garon: Donc, l'argent n'a pas été
dépensé.
M. Côté (Charlesbourg): Donc, l'argent n'a pas
été dépensé.
M. Garon: Ah, non! Parce qu'il me semble que faire couper le
foin, si ce n'est que du foin, sur 28 hectares, cela ne coûterait jamais
41 000 $! J'ai l'impression...
M. Côté (Charlesbourg): Dans un cas comme
celui-là, c'est effectivement pour éviter que dans le bout des
pistes...
M. Garon: Oui, oui.
M. Côté (Charlesbourg):... il puisse y avoir
repousse.
M. Garon: Quand vous prenez Mirabel, dans le bout des pistes,
vous avez un hôtel de cinq étages... Je vais vous dire, quant
à moi...
M. Côté (Charlesbourg): Je ne suis pas tout à
fait sûr qu'il est dans le bout de la piste.
M. Garon: II n'est pas loin.
M. Côté (Charlesbourg): J'ai plutôt
l'impression qu'il est sur le côté un peu.
M. Garon: Oui. Les gens du fédéral nous disaient
que les vaches dérangeaient plus que le Château Mirabel.
M. Côté (Charlesbourg): La longueur des pistes de
Mirabel et la longueur de la piste de Bonaventure, cela ne se compare pas, non
plus. La piste de Bonaventure est simple, alors qu'ailleurs ce sont des pistes
plutôt conventionnelles sur le plan de la sécurité en
termes d'accès. Alors, Bonaventure, si vous la manquez dans la direction
où elle est, vous êtes fini. Il n'y a pas d'autre
possibilité, il n'y en a qu'une, alors qu'ailleurs c'est le croisement
naturel.
M. Garon: Donc, l'argent n'a pas été
dépensé?
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon:
D'accord, vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 195, M.
le ministre, c'est vérifié?
M. Côté (Charlesbourg): Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 196?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 197?
M. Garon: Vous devriez nous le dire d'avance quand l'argent n'est
pas dépensé.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez parfaitement
raison. J'avais tellement pris d'avance que j'avais sauté la
feuille.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'avais dit de ne pas
aller trop vite, M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez raison, M. le
député.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 198?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 199?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 200?
M. Garon: Est-ce que les travaux sont faits à
Rouyn-Noranda?
M. Baril: Oui, ils sont finis.
M. Garon: Entièrement?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: 1, 16 kilomètre.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: Cela a coûté 1 000 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: C'est un boulevard, je suppose, de combien de
voies?
M. Côté (Charlesbourg): C'est la route 117 qui passe
dans Rouyn-Noranda. Cela avait fait l'objet d'un protocole d'entente quant
à la réalisation par la ville qui en profitait elle-même
pour refaire des systèmes d'aqueduc et d'égout et
d'assainissement.
M. Garon: Vous avez payé à quel pourcentage?
M. Côté (Charlesbourg): On a payé 100 % des
travaux sous la responsabilité du ministère.
M. Garon: Je comprends que vous n'avez pas payé l'aqueduc
et les égouts, mais dans l'entente, vous avez payé à 100
%?
M. Côté (Charlesbourg): Des travaux qui sont sous
notre responsabilité.
M. Garon: Eaux pluviales et la route.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
L'éclairage aussi.
M. Garon: Quelle est la règle que vous suivez dans ces
cas-là?
M. Côté (Charlesbourg): C'est une route provinciale.
Alors, sur le plan de l'éclairage, c'est le ministère qui
accepte, finalement, les plans proposés par la ville, qui doivent
correspondre aux normes du ministère et à partir de
ça...
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 200 est
donc vérifié. L'engagement 201?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 202?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 203?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 204?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 205?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 206?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 207?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 208?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 209?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 210?
M. Garon: Ah, bon! Les deux soumissions n'étaient pas
conformes. Il y en avait seulement une de conforme?
M. Côté (Charlesbourg): Oui c'est cela. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 211?
M. Garon: Le sel est en provenance d'où,
c'est-à-dire le chlorure de sodium?
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'il faut comprendre,
c'est que, dans le cas des Mines Seleine, c'est l'approvisionnement en sel en
particulier pour l'Est du Québec, alors que l'Ouest du Québec est
approvisionné par l'Ontario, je crois, si mes souvenirs sont bons.
Une voix: C'est cela.
M. Côté (Charlesbourg): Par l'Ontario. Il est
peut-être bon de souligner en passant aussi que le sel acheté aux
Mines Seleine nous coûte plus cher que le sel acheté en Ontario et
que sur le plan qualitatif il y a, encore pour quelques années à
tout le moins, quelques degrés d'efficacité de
différence.
M. Garon: Est-ce que vous avez fait une étude
coûts-bénéfices pour vérifier si le sel que vous
achetez en Ontario, qui ne produit aucun travail au Québec - même
s'il est plus cher aux Îles-de-la-Madeleine, il y a, par ailleurs, ceux
qui paient des impôts, des taxes - au bout de la course est encore moins
cher une fois qu'on a tenu compte de tous les revenus que l'État, le
gouvernement retire des gens qui travaillent ou qui font du transport, quelles
que soient les dépenses qui sont effectuées au Québec?
M. Côté (Charlesbourg): On vient tout juste de
renouveler le contrat pour une période de dix ans avec Mines Seleine. On
a, quand même, réussi à négocier des prix
inférieurs à ce qu'on connaissait les années
passées. Le contrat signé malgré le fait qu'on paie plus
cher est, quant à nous, satisfaisant, surtout qu'on va réussir
à atteindre des niveaux où, effectivement, la pureté du
sel sera supérieure à ce qu'on connaît actuellement et,
étant supérieure, il y a moins de "mottons", donc plus
d'efficacité, parce que le problème no 1 de la mine à ses
débuts était que le sel était davantage par "mottons" et,
quand on répandait, cela créait quelques problèmes. Ce
qu'on a signé ne nous convient pas parfaitement, mais nous convient et
c'est un peu plus intéres-
sant pour le ministère des Transports qu'avant, sauf que le
problème au bout de la ligne, c'est qu'il y a rien qu'un
ministère qui paie, c'est le ministère des Transports. Alors,
quand cela coûte plus cher au Québec, tu n'es pas compensé
sur le plan budgétaire parce que tu achètes au Québec, tu
paies. Quand cela coûte plus cher, bien c'est l'argent des Transports qui
paie. Je comprends que, sur le plan global de l'économie de la province,
c'est plus avantageux pour la province de l'acheter et, si ce n'était
pas cela, on ne l'achèterait pas aux îles, on l'achèterait
en totalité en Ontario. Il y a, quand même, des coûts de
transport aussi.
M. Garon: Quels sont les volumes qui vont dans l'Est et dans
l'Ouest? Quel est le volume qui vient des Îles-de-la-Madeleine pour l'Est
et quel est le volume qui vient de l'Ontario pour l'Ouest?
M. Côté (Charlesbourg): II y a 59 300 tonnes pour
l'Ouest et, à ce qu'on me dit, ce serait tout près de 600 000
tonnes pour l'Est.
M. Garon: 600 000 tonnes des îles. M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Et 59 000 de l'Ontario, pour un total de 660 000
tonnes. C'est cela.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, la
presque-totalité, finalement.
M. Garon: Quelle est la différence du prix?
M. Côté (Charlesbourg): Alors, c'était 10 %,
mais le phénomène auquel nous faisions face, c'est que
c'était 10 % d'écart pour le gouvernement du Québec par
rapport à l'Ontario, mais c'était aussi 10 % d'écart par
rapport au prix que Mines Seleines faisait aux municipalités qui en
achètent. Dans la négociation, on a réussi à
obtenir une réduction de 5 %, ce qui fait qu'on le paie maintenant 5 %
plus cher que celui de l'Ontario.
M. Garon: Mais à 5 % de différence, ne pensez-vous
pas qu'en termes de retombées économiques les 5 % doivent
être amplement compenses par les taxes qui sont payées par ceux
qui gagnent leur vie, les gens qui travaillent, au lieu de vivre du
bien-être social ou des mesures sociales du gouvernement.
M. Côté (Charlesbourg): C'est sûr.
M. Garon: Ils gagneraient leur vie et, en plus, paieraient des
taxes au gouvernement.
M. Côté (Charlesbourg): Ah, c'est clair et c'est
pour cela qu'il y en a 90 % qui viennent de là aussi, malgré le
fait qu'on ait fait des conces- sions sur le plan de la pureté du sel,
donc de la qualité, et de l'efficacité du sel qui nous
était fourni.
M. Garon: La pureté du sel? Ce n'est pas du sel qui va
dans les salières. Est-ce qu'il sale autant ou s'il sale moins? Pardon?
Il dit qu'il n'y a plus de "mottons" maintenant. (20 h 30)
M. Côté (Charlesbourg): La pureté du sel qui
provenait de l'Ontario est de 98 % ou 99 %, alors qu'il n'y a pas longtemps la
pureté du sel provenant des îles atteignait à peine 93 % et
que là on nous garantit un niveau de 94 % ou 95 %. Il y a, quand
même, une différence sur le plan de l'efficacité. Qu'on le
veuille ou pas, ce sont des unités de mesure. Je n'essaie pas de
défendre de sel de l'Ontario, je veux bien qu'on se comprenne. Je veux
juste essayer de défendre mon budget.
M. Garon: Oui, c'est votre budget, sauf que, quand les revenus
rentrent au ministère du Revenu et que l'argent sort du ministère
des Finances, si le fait de prendre au Québec les 5 % de
différence, soit 59 300 tonnes, fait travailler, mettons, cinq, six ou
sept personnes de plus, qui paient des taxes, il me semble que la
différence de 5 % doit être compensée rapidement par le
fait qu'il y a tant de personnes de plus qui travaillent et qu'il y a moins
d'aide sociale payée. Ces gens, en plus de ne pas recevoir de redevances
du gouvernement, payent des taxes. Il me semble qu'un écart de 5 %, ce
n'est pas beaucoup, alors qu'on acceptait de payer 10 % de plus et même
15 % dans des contrats d'Hydro.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. On m'explique
aussi qu'il semble bien que, passé Montréal, une livraison par
bateau, pour les Mines Seleine, cela devient moins avantageux. Ils
préfèrent, quant à eux, desservir les marchés de la
Nouvelle-Angleterre, les marchés de l'Est des États-Unis
davantage et il semble bien que ce soit le maximum de ce qu'ils peuvent
produire. C'est aussi une question de capacité de produire, dans ces
cas-là. 60 000 tonnes, quand on parlait de l'Ouest, c'est l'Abitibi et
l'Outaouais jusqu'à Lachute.
M. Garon: À cause du bateau?
M. Côté (Charlesbourg): Pas nécessairement
à cause du bateau comme à cause du fait que la compagnie
préfère, elle, desservir les marchés américains de
l'Est. C'est plus payant pour elle, semble-t-il, que d'aller au-delà de
Montréal, puisqu'il y a un transbordement. À partir du moment
où vous débarquez à Montréal et que le sel sert
à Montréal, que vous le débarquez sur les quais, le seul
transbordement qui reste, c'est de le prendre sur les quais pour l'emmener dans
les entrepôts à sel, alors que, dans le cas de l'Abitibi, il
faudrait le prendre de Montréal et le
monter en Abitibi en camion.
M. Garon: En Ontario, ils doivent faire la même chose?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais l'Ontario et
l'Abitibi sont parents proches pas mal. Il est transporté en train de
l'Ontario en Abitibi.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que vous avez
d'autres questions, M. le député de Lévis, sur
l'engagement 211?
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu une étude
coûts-bénéfices global, pas seulement sur les coûts
occasionnés au ministère des Transports, mais globale pour le
gouvernement du Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, j'imagine que, dans la
privatisation des Mines Seleine, M. Fortier a certainement dû faire les
études.
M. Garon: M. Fortier. vous savez est à un niveau
d'abstraction où il ne fait pas beaucuop d'études. Vous
êtes sûr que l'Ontario ne prend pas son sel à
l'Île-du-Prince-Édouard? L'Ontario, qui vend du sel, prend son sel
où?
M. Côté (Charlesbourg): En Ontario. M. Garon:
Oui, où?
M. Côté (Charlesbourg): Fouillez-moi, là.
J'ai assez de défendre les intérêts du Québec.
D'où vient le sel de l'Ontario?
Une voix: De Windsor. Une voix: Ha, ha!
M. Garon: Ce n'est pas de
l'île-du-Prince-Édouard?
M. Côté (Charlesbourg): Vous venez de gagner 1 000
000 $ c'est de Windsor.
M. Garon: Windsor, la ville de Windsor?
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, non. Ce n'est pas
Windsor dans le comté de Carmen...
M. Garon: Non, non, je sais.
M. Côté (Charlesbourg):... c'est Windsor en
Ontario.
M. Garon: Mais, la grosse production de sel n'est pas à
l'île-du-Prince-Édouard?
M. Côté (Charlesbourg): Nouvelle-Écosse.
M. Garon: Nouvelle-Écosse? Est-ce qu'ils prennent leur sel
là?
Une voix: Ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Un des soumissionnaires, Sel
Iroquois - cela doit faire flèche de tout bois, cela, j'imagine - c'est
de Nouvelle-Écosse.
M. Garon: Et Canadian Salt produit où?
M. Côté (Charlesbourg): Ils sont supposés
avoir des intérêts en Ontario.
M. Garon: Des intérêts, c'est peut-être un
entrepôt. Où est produit le sel?
M. Côté (Charlesbourg): En Ontario. M. Garon:
Vérifié, pour le moment. Une voix: Le ministre s'est
fait saler.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 211 est
vérifié. L'engagement 212?
M. Garon: Val-Alain. C'est pour "l'achat de pièces pour
amortisseurs de sécurité routière".
Qu'est-ce que c'est ça? De quelle sorte de produit s'agit-il?
M. Côté (Charlesbourg): Vous retrouvez cela dans des
sorties d'autoroutes, par exemple à Montréal, où vous avez
des bouts peinturés en jaune. Alors, c'est ce genre d'amortisseurs
là. Et, dans ce cas-ci, à partir du moment où ils sont
percutés, il peut arriver qu'ils soient brisés. Ce sont donc des
morceaux pour les réparer.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 213?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 214?
M. Garon: À l'engagement 214, j'aimerais savoir pourquoi
le ministère octroie une subvention à une corporation municipale
qui a un débat avec une compagnie privée.
M. Côté (Charlesbourg): C'est une longue histoire.
D'ailleurs, jeudi dernier, j'avais le plaisir de recevoir le maire de
Saint-Jean-Chrysostome qui me rappelait effectivement que c'était un bon
coup de la part du gouvernement pour acheter la paix sur le plan du transport
urbain là-bas et il venait à nouveau remercier le ministre pour
son geste.
M. Garon: Je comprends cela, mais...
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous
l'expliquer. C'est un dossier qui a été assez
pénible à régler. J'ai accepté d'intervenir pour
mettre un point final à un dossier qui perdurait sur le plan de la
poursuite avec la ville de Saint-Jean-Chrysostome. Je peux peut-être vous
lire le petit historique que j'ai ici, si cela vous intéresse.
M. Garon: Envoyez donc.
M. Côté (Charlesbourg): En 1982, date très
importante à retenir, la ville de Saint-Jean-Chrysostome s'implique dans
l'organisation d'un service de transport en commun vers Québec. Ce
faisant, elle exerce un pouvoir qui lui est conféré par la Loi
sur les cités et villes. Pour effectuer ledit transport, elle requiert
les services d'un transporteur privé et obtient l'autorisation du
ministre des Transports. Un contrat est signé avec Autobus La
Québécoise inc., qui est un transporteur scolaire. Le service
requis par la ville ne requiert pas de permis de la Commission des transports
du Québec.
En février 1984, la Commission des transports du Québec
accorde à Autobus La Québécoise, malgré
l'opposition de la Corporation intermunicipale de transport de la rive sud - o,
j'imagine que cela doit être ouest, ah, il manque une queue - de
Québec, un permis régulier de transport en commun pour la
desserte Saint-Jean-Chrysostome-Québec. Ce type de permis a un
caractère de permanence.
En octobre 1985, Saint-Jean-Chrysostome demande son adhésion
à la Corporation de transport de la rive sud de Québec. Cette
dernière a donné son assentiment à cette demande le 12
décembre 1985. Depuis le 1er janvier 1986, l'entreprise Autobus La
Québécoise et la ville ne sont plus liées par contrat.
C'est la Corporation intermunicipale de transport de la rive sud de
Québec qui exploite le service à contrat depuis le 3 janvier.
Se basant sur le permis émis en 1985, Autobus La
Québécoise exige un dédommagement de 150 000 $ pour
abandonner son service qu'elle a, d'ailleurs, toujours continué, alors
que la ville de Saint-Jean-Chrysostome était disposée à
verser de 20 000 $ à 25 000 $. La position de chacune des parties a
engendré un débat judiciaire tant devant la Commission des
transports du Québec que devant la Cour supérieure. Tout au long
de ce débat, le transporteur a augmenté le montant des dommages
réclamés jusqu'à 225 000 $ alléguant le manque
à gagner dû à la concurrence de la Corporation
intermunicipale de transport de la rive sud de Québec. Finalement, les
parties en sont arrivées à un règlement hors cour de 80
000 $.
Étant donné que cet imbroglio résulte de
l'émission d'un permis de transport par un organisme sous la
responsabilité ministérielle du ministre des Transports, il
était opportun de dédommager la ville de Saint-Jean-Chrysostome
relativement aux frais engendrés par ce règle- ment. C'est
ça. C'est très clair. On s'est impliqué dans le
règlement de cette histoire qui n'en finissait plus. Cela se faisait au
détriment des gens qui voulaient utiliser le transport en commun.
M. Garon: Est-ce qu'une entente avait été
signée entre la ville et la compagnie?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon: Pour
quelle durée?
M. Côté (Charlesbourg): C'était reconduit
annuellement.
M. Garon: Je ne comprends pas trop pourquoi le ministère
prend partie là-dedans.
M. Côté (Charlesbourg): Le ministère prend
partie parce que la Commission des transports du Québec a émis un
permis au moment où elle ne devait pas l'émettre.
M. Garon: Pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): Pourquoi. Ce n'est pas le
seul cas; il y en a d'autres.
M. Garon: À ce moment-là, est-ce que la ville avait
essayé de rejoindre la Corporation intermunicipale de transport de la
rive sud de Québec?
M. Côté (Charlesbourg): C'était fait. M.
Garon: Non, avant?
M. Côté (Charlesbourg): Avant. Il y a eu une
première décision où ils voulaient organiser leur propre
transport indépendant de la Corporation intermunicipale de transport de
la rive sud de Québec. Donc, la Loi des cités et villes les
autorisait à avoir un transporteur sans permis de la Commission des
transports. Par la suite, ils ont décidé de joindre les rangs, ce
qui est normal, je pense, de la Corporation intermunicipale de transport de la
rive sud de Québec. C'est là que les problèmes ont
commencé.
M. Garon: Oui, mais ils avaient, quand même,
contracté avec la compagnie. Je ne comprends pas.
M. Côté (Charlesbourg): Ils ont contracté
avec une compagnie qui a reçu un permis donné par la Commission
des transports et que la Commission des transports n'aurait pas dû
donner.
M. Garon: Pourquoi? C'est une drôle d'affaire.
M. Côté (Charlesbourg): C'est une erreur de
la Commission des transports qui n'aurait pas dû donner de permis
en 1984
M. Garon: Oui, mais la Commission des transports est un organisme
quasi judiciaire.
M. Côté (Charlesbourg): Elle a droit à ses
erreurs, quand même. Et j'ai de petites nouvelles pour vous; ce n'est pas
la seule erreur.
M. Garon: Est-ce qu'il y a des processus en révision ou en
appel des décisions de la Commission des transports?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, on peut aller en appel
à la Cour supérieure.
On a actuellement un autre cas très pénible sur les bras,
dans le coin du CIT Le Portage, où on s'est impliqué de
manière très importante pour tenter de régler le dossier.
La Commission des transports a augmenté la fréquence d'un permis
de Brandon Transport, alors que Brandon n'avait pas les possibilités de
l'avoir. Cela a été une erreur de la Commission des transports,
qui a été corrigée un an plus tard, peut-être
même un an et demi plus tard, en allant en appel à la Cour
supérieure. On est poignes dans les imbroglios comme ceux-là
où il y a des jugements d'un tribunal quasi judiciaire, la Commission
des transports, qui est indépendante et auxquels il faut faire face un
de ces jours pour régler les problèmes. (20 h 45)
M. Garon: Mais si une municipalité fait une entente avec
une compagnie privée pour réaliser le contrat dans un territoire
qui n'est pas desservi par une corporation intermunicipale de transport en
commun, en quoi... Je ne comprends pas trop.
M. Côté (Charlesbourg): On se répète
là. Si la municipalité de Saint-Jean-Chrysostome, en vertu de la
Loi sur les cités et villes, organise un système de transport
pour les citoyens de Saint-Jean-Chrysostome, elle n'a pas besoin d'un permis de
la Commission des transports. On se comprend?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): En cours de route, le
transporteur La Québécoise va devant la Commission des transports
pour demander un permis. On lui accorde un permis qu'on n'aurait pas dû
lui accorder.
M. Garon: Pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): Parce qu'en vertu de la Loi
sur les cités et villes, il n'avait pas besoin de permis. Alors, on lui
accorde un permis...
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est là que
l'erreur s'est produite.
M. Côté (Charlesbourg): C'est là que l'erreur
s'est produite et...
M. Garon: Ce n'est pas là-dessus qu'il vous a
demandé un dédommagement, c'est sur le contrat de trois ans.
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est sur le contrat
de...
Une voix: C'est qu'avec les années accumulées...
À partir du moment où la CITRSQ a desservi...
M. Garon: Oui, mais là, j'ai un contrat avec quelqu'un et
je lâche. Alors, le gars dit...
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, mais le contrat
n'est plus là.
Une voix: Le contrat n'est plus là.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II répare des
erreurs.
M. Garon: Supposons qu'ils n'ont pas de permis.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Supposons qu'ils n'ont pas de permis.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: II y a une entente contractuelle entre une
municipalité et une compagnie...
M. Côté (Charlesbourg): L'entente était
à terme.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): L'entente était
à terme...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...avec la ville.
M. Garon: Moi, je ne comprends pas trop.
M. Côté (Charlesbourg): Explique. Recommence
ça.
M. Descôteaux (André): La CITRSQ a pris une entente
de service avec La Québécoise pour faire le transport de
Saint-Jean-Chrysostome jusqu'à Québec. D'accord? À partir
de ce moment-là, la juridiction de la Commission des
transports du Québec n'a pas lieu d'être parce qu'une
municipalité a décidé d'être desservie à
contrat par un transporteur privé. Malgré ce fait, six mois plus
tard, le transporteur privé est allé faire une demande de permis.
Les agents de la CTQ ne se sont pas aperçus qu'il était à
contrat et ils lui ont accordé un permis tout simplement. On a
laissé faire, cela allait bien jusque-là; il avait et son contrat
avec la ville et son permis de la CTQ. Arrivent des pourparlers en vue de la
fin du contrat du transporteur le 31 décembre d'une année avec la
CITRSQ qui veut maintenant agrandir son territoire, qui veut desservir
Saint-Jean-Chrysostome parce qu'elle a la possibilité de le faire. Ils
s'entendent sur un prix raisonnable, etc. À ce moment-là, la
municipalité de Saint-Jean-Chrysostome décide de faire affaires
avec la CITRSQ. Elle dit, dans les délais prévus à son
transporteur: J'arrête mon contrat à telle date, tel que
prévu. La CITRSQ commence à faire le service, La
Québécoise décide de continuer à opérer
parce qu'elle dit qu'elle a un permis. Elle dit: C'est quasiment une
expropriation déguisée que vous me faites. Je continue à
opérer en parallèle et tous les dommages que vous me causez, je
vous les impute. Voilà le litige. Ensemble, ils ont fini par s'entendre
sur un prix de dédommagement. La Québécoise s'est
retirée et c'est maintenant l'organisme de Lévis, la CITRSQ, qui
dessert tout le territoire juridique.
M. Garon: Cela veut dire que, dans tout cas où il y a une
entente entre une compagnie de transport et une municipalité et que la
municipalité décide de laisser tomber la compagnie de transport
pour en prendre une autre, vous considérez qu'il n'y a pas de
problème.
M. Descôteaux: Quelquefois, il y a des ententes pour un an;
d'autres fois, il y a des ententes pour deux ou trois ans. Celle-là
était renouvelable annuellement. Mais c'est au risque du
propriétaire de dire: Moi, j'ai investi. La Québécoise n'a
pas pris de véhicules flambant neufs ni fait de gros investissements
parce qu'elle n'avait pas un contrat à long terme.
M. Garon: Ce n'est pas cela que je veux dire. On a adopté
une loi au printemps dernier qui touche justement à ces questions.
Est-ce que vous voulez dire qu'en principe, chaque fois qu'une
municipalité et une compagnie de transport concluent une entente et que
l'entente est finie, la municipalité peut se retourner, laisser tomber
la compagnie de transport et en prendre une autre?
M. Descôteaux: D'en prendre une autre, d'aller en
soumissions publiques, oui, comme cela s'est passé dans la région
de Montréal...
M. Garon: De signer avec une autre?
M. Descôteaux: De signer avec une autre.
M. Garon: Et vous trouvez que cela marche de même?
M. Descôteaux: II n'y a plus de notion de permis lorsqu'une
municipalité décide d'organiser ses propres services de transport
pour ses citoyens. Il n'y a plus de notion de permis permanent comme on en
avait auparavant. La notion de permis permanent a été abolie.
M. Garon: Pour vous, ce principe vaut pour toutes les
municipalités du Québec.
M. Descôteaux: Pour toutes les municipalités du
Québec, sauf que, pour avoir certains services de transport en commun,
il y a des modalités d'application du programme. Une
agglomération de 20 000 habitants, dont la principale
agglomération a 12 000, comme la région de Rimouski, par exemple,
pourrait être dotée d'un service de transport en commun. Ici,
autour de Québec, c'est parce que les villes sont près d'une zone
métropolitaine de recensement. Donc, elles ont le droit de se faire
desservir même si elles n'ont pas 12 000; même si elles n'avaient
que 4000 ou 5000 habitants, elles ont le droit d'avoir un service de transport
en commun. Il y a toutes les modalités d'application du programme d'aide
au transport en commun. Maintenant, le ministère, par le biais de la
CITRSQ, subventionne le transport en commun à
Saint-Jean-Chrysostome.
M. Garon: Ce n'est pas cela que je vous demande. Je vous dis:
Dans tout cas de municipalité qui a 11 000 ou 12 000 de population,
autour de cela, et qui a une entente avec une compagnie, lorsque l'entente est
à terme, elle peut décider de s'engager avec une autre
entreprise, quelle qu'elle soit, et pour vous autres il n'y a pas de
problème.
M. Côté (Charlesbourg): Elles peuvent le faire.
M. Garon: N'importe où au Québec. M.
Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Descôteaux: Ce sont les villes qui sont responsables de
l'organisation de leur transport, ce n'est pas nous. C'est un pouvoir
municipal.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 212,
vérifié. L'engagement 213.
M. Garon: II n'y a pas beaucoup...
Une voix:...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous
avez raison, l'engagement 214 est vérifié. L'engagement
215.
M. Garon: Ce sont de gros investissements.
Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 216.
M. Garon: À l'engagement 215, la traverse de
Saint-Juste-du-Lac à Notre-Dame-du-Lac, combien y a-t-il eu de passagers
pour l'année 1987?
M. Côté (Charlesbourg): Pour l'année 1987,
combien de passagers? Est-ce qu'on a cela, la traverse de Saint-Juste? On va
vous fournir cela.
M. Garon: Est-ce que cette traverse-là est
étudiée par le comité Hovington?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Elle fait partie du rapport Hovington.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 215 est
vérifié. L'engagement 216?
M. Garon: Bien, sous réserve des chiffres que le ministre
va nous fournir.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Toujours sous
réserve des réponses du ministre. L'engagement 216?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 217?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 218?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 219?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 220?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 221?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 222?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 223?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 224?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 225?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 226?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 227?
M. Garon: Attendez un peu. L'engagement 226...
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 226,
oui.
M. Garon: C'est une moyenne différence. Un
supplément de 150 000 $, pour porter à 242 000 $,
c'est-à-dire qu'on passe de 92 000 $ à 242 000 $. Qu'est-ce qui
s'est passé là-dedans?
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 226?
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 226...
M. Garon: L'étude environnementale a été
plus coûteuse que l'étude totale de la route.
M. Côté (Charlesbourg): Révision
complète de l'étude à la suite des demandes
formulées par le ministère de l'Environnement, Nombreuses
variantes de tracé, quatorze variantes de tracé analysées.
C'est la fameuse bretelle à Duhaime! Nouveaux sondages en
rivière, nombreuses analyses à reprendre ou à ajuster
à la suite du délai écoulé entre l'étude
préliminaire et l'étude définitive.
M. Garon: Ce n'est plus la bretelle à Duhaime, il n'est
plus là.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, c'est parce que
celui qui avait fait exempter le tracé J de la CPTA, c'était M.
Duhaime. Il n'y a pas grand monde qui a réussi à gagner contre
vous, au Conseil des ministres; alors, dans ce cas-là il y a eu une
exemption.
M. Garon: Non.
M. Côté (Charlesbourg): II y a eu un décret
d'exemption de la CPTA du tracé de la bretelle J de l'autoroute 55, oui,
monsieur. Gagez-vous votre ceinture?
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vas-y pour tes
bretelles.
M. Garon: La route n'a jamais été faite? M.
Côté (Charlesbourg): Comment? M. Garon: La route n'a
jamais été faite?
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas de cela qu'il
est question. Je vous dis seulement qu'il y a eu une exemption de la CPTA.
M. Garon: La route n'a jamais été faite.
M. Côté (Charlesbourg): C'est un décret. Je
vous dis que c'est une des rares fois que vous avez dû perdre au Conseil
des ministres; peut-être que vous n'étiez pas là non
plus.
M. Garon: La route n'a jamais été faite.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas de ça
que je vous parle, je vous parle de l'autre bout. Je ne vous dis pas que la
route n'a jamais été faite.
M. Garon: La route n'a jamais été faite.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): II a
passé le décret, il a bloqué la route. Alors, si je
comprends bien, l'engagement 226 est vérifié?
M. Garon: Avez-vous l'intention de la faire? Des voix: Ha,
ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): J'ai moi-même mis fin
à un débat de choix de tracé en disant qu'on prenait le J
et qu'on allait faire face au Bureau d'audiences publiques en environnement
avec le dossier. Quand est-ce qu'on va réussir à passer au
travers? Je ne le sais pas, mais à tout le moins il m'apparaissait
extrêmement important de retenir ce tracé-là, compte tenu
des nombreuses études qui ont été effectuées et
payées par le ministère. On va déposer l'étude au
mois de novembre et, après, ce sera entre les mains de l'Environnement
et du bureau des audiences publiques. À n'en pas douter, il y aura
très certainement des audiences publiques et là cela prendra des
bretelles et des ceintures.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 226
est-il vérifié?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 227?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 228?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 229?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 230?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 231?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 232?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les engagements
financiers pour août 1987 du ministère des Transports sont
maintenant vérifiés. Nous abordons septembre.
M. Garon: Sauf l'article 113 en suspens.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Sauf l'engagement 113
qui est resté en suspens.
M. Garon: L'engagement 113. Septembre
Le Président (M. Parent, Bertrand): Septembre 1987,
maintenant. J'appelle l'engagement 56, à moins que M. le
député de Lévis, ne nous dise que jusqu'à
l'engagement 155...
M. Garon: Ah non! L'engagement 56 est vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 57?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 58?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 59?
Mme Bélanger: M. le ministre, la halte routière
dans Lévis qui est subventionnée pour l'entretien... Les haltes
routières n'ont pas été remises aux
municipalités?
M. Côté (Charlesbourg): Cela doit être celle
de l'autoroute, j'imagine? Il y a celle de l'autoroute 20 qui a fait l'objet
d'entente. Sur les autoroutes, le ministère continue d'être
propriétaire, mais confie l'entretien à un can-tinier.
M. Paradis (Matapédia): Est-ce moins cher qu'avant?
M. Côté (Charlesbourg): C'est très
économique pour le ministère des Transports.
M. Paradis (Matapédia): Merci.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que cela
répond a vos questions? Cela va? L'engagement 58 est donc
vérifié. L'engagement 59?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 60?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 61?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 62?
M. Garon: Le gars a un autre contrat là.
M. Côté (Charlesbourg): Tantôt, c'était
le côté sud; là, c'est le côté nord.
M. Garon: Pardon? (21 heures)
Le Président (M. Parent, Bertrand): Tantôt,
c'était le côté sud; là, c'est le côté
nord.
M. Garon: J'ai vérifié cela ce matin.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 62 est
vérifié. L'engagement financier 63, M. le
député?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 64?
M. Garon: C'est toujours selon la directive? M.
Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: II n'y a rien d'exceptionnel là-dedans?
M. Côté (Charlesbourg): Oui toujours selon la
directive.
M. Garon: II n'y a rien de dérogatoire? M. Côté
(Charlesbourg): Non M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 65?
M. Garon: Dans ce cas-ci, est-ce qu'on est dans la même
situation?
M. Côté (Charlesbourg): C'est toujours la même
situation.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 66?
M. Garon: Même chose?
M. Côté (Charlesbourg): Même chose.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 67?
M. Côté (Charlesbourg): Même chose.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié.
L'engagement 68?
M. Garon: On tombe encore dans les pellicules, un contrat
négocié. Il y a des grades, le grade 1 - de haute
intensité; ensuite, il y a la pellicule réfléchissante
à structure lenticulaire de grade 2. Les grades qu'on choisit au
Québec, est-ce qu'ils sont de même nature que les grades qui sont
choisis aux États-Unis, par exemple, ou si on prend des
catégories différentes?
M. Côté (Charlesbourg): On va avoir de la
difficulté à trouver le gars qui a le grade pour nous
répondre.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Une chose est certaine,
c'est qu'on devrait normalement être capable d'avoir une communication
téléphonique avec M. Beaupré avant 22 heures pour
être capable de répondre à toutes vos questions.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Concernant les
pellicules.
M. Côté (Charlesbourg): Concernant les
pellicules.
M. Garon: Pourriez-vous me dire à quoi sert le grade 1 de
haute intensité dont il est question à l'engagement financier
68?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Vous ne savez pas à quoi il sert?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela se
dégrade. On pourrait les laisser en suspens parce qu'il y a tous les
problèmes de pellicule. Je suggère de mettre en suspens les
engagements 68 et 69, M. le député.
M. Garon: Oui, je serais d'accord pour les mettre en suspens.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On va suspendre les
engagements sur les pellicules, les engagements 68 et 69.
M. Garon: J'aimerais que le ministre puisse nous dire, pour le
grade 1 de haute intensité, dans quel cas on utilise ce
grade-là.
M. Côté (Charlesbourg): On va s'assurer qu'un des
spécialistes du ministère puisse répondre à ces
questions.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On va les mettre en
suspens temporairement en attendant 22 heures. Les engagements 68 et 69 sont
donc suspendus. J'appelle l'engagement 70.
M. Garon: Je vous poserais une autre question. Aux engagements 68
et 69, pourriez-vous nous dire quelle est la différence de prix d'un
grade par rapport à l'autre?
M. Côté (Charlesbourg): Même
réponse.
M. Garon: On parle de 100 000 pieds carrés. Cela voudrait
dire que l'autre grade serait presque quatre fois plus cher; l'un à 1,07
$ et l'autre à 3,88 $.
Le Président (M. Parent, Bertrand): La différence
est de 2,81 $ le pied.
M. Côté (Charlesbourg): Ne bougez pas, 3,56 $ le
pied carré pour le grade 1; l'autre, c'est 0,985 $ le pied carré,
quatre fois. L'explication possible, c'est que la pellicule devant servir aux
grands panneaux est plus dispendieuse, donc de grade 1, alors que la pellicule
pour le petit panneau, quant à elle, est d'un grade différent et
est moins dispendieuse.
M. Garon: En Ontario, pour les grands panneaux, quel grade
prennent-ils?
Des voix: Ha, ha, ha.
M. Garon: ...surpris de la réponse.
Des voix: Ha, ha, ha.
M. Côté (Charlesbourg): Je n'en ai aucune
idée et je ne voudrais pas donner la réponse que j'ai
donnée à mes fonctionnaires.
M. Garon: Au fond, il s'agit de savoir si nous ne sommes pas en
train de prendre une Cadillac alors qu'une voiture moyenne ferait.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que j'ai
eu l'occasion de rencontrer des Belges qui étaient implantés
à Drummondville et qui ont tenté d'implanter chez nous... Comment
s'appelle-t-elle? La firme Yvan Pâques. Les Belges sont quand même
assez avant-gardistes sur le plan de la signalisation routière.
M. Garon: Je ne sais pas.
M. Côté (Charlesbourg): Ah oui, certainement.
M. Garon: L'avez-vous vérifié?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Ah oui!
M. Garon: Vous y êtes allé?
M. Côté (Charlesbourg): Ah oui, j'y suis
allé.
M. Garon: Je pensais que vous étiez allé dans la
région parisienne.
M. Côté (Charlesbourg): Écoutez, finalement,
j'en suis sorti. Si jamais vous y allez, je vous
invite à sortir parce qu'il y a d'autres choses ailleurs.
M. Garon: Vous êtes allé manger une moule et une
frite en Belgique.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! Certainement.
Je vous invite à aller dans le quartier des bouchers, il y a de
quoi y séjourner pendant plusieurs jours.
M. Garon: Dans le quartier des bouchers? M. Côté
(Charlesbourg): Oui. Non?
M. Garon: Bien, depuis que je suis dans le transport, je visite
un peu moins les bouchers, alors...
Des voix: Ha, ha, ha.
M. Côté (Charlesbourg): Les Belges, quant à
eux, trouvaient que le procédé 3M ne donnait pas le rendement
qu'eux-mêmes étaient capables d'offrir avec leur produit. Alors,
lorsqu'on dit qu'on a peut-être une Cadillac par rapport à ce dont
on a besoin, je suis loin de... On peut se poser la question.
M. Garon: Non, moi, je pense aux Onta- riens. Je ne pense pas aux
Belges, je pense aux
Ontariens et aux Américains, aux Etats environnants.
M. Côté (Charlesbourg): Écoutez, que ce soit
pour les Belges, les Américains, les Québécois ou les
Ontariens, un panneau de circulation, pour donner de l'information aux gens et
en termes de luminosité, c'est le même panneau. Donc, c'est le
même message qui va à l'individu et c'est le même
conducteur, et bien souvent dans des conditions similaires. Alors,
au-delà de cela, c'est une question de pellicule. Si le
député de Lévis trouve que nous sommes trop mariés
avec 3M et qu'on devrait...
M. Garon: Je ne donne pas les réponses, je suis là
pour poser des questions.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, mais, comme cela
revient tout le temps, sortez-le si vous avez des choses, cela ne me
dérange pas. S'il y a des choses qui vous tracassent, posez toutes les
questions, soyez bien libre et nous vérifierons. S'il y a des choses pas
correctes qui se passent, nous allons vérifier.
M. Garon: Bien, vous allez me donner des réponses?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Alors, on va laisser les engagements 68 et 69 en
suspens. Conti- nuons.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Nous avions
déjà suspendu les engagements 68 et 69. J'appelle l'engagement
70.
M. Garon: II y a combien d'appareils là-dedans? La flotte
d'avions-citernes couvre combien d'appareils? Dix-neuf? Cela fait 100 000 $ par
appareil par année. J'ai posé une question. Combien y a-t-il
d'appareils qui sont couverts par ce contrat?
M. Côté (Charlesbourg): Dix-sept.
M. Garon: Dix-sept?
M. Côté (Charlesbourg): Oui
M. Garon: Et antérieurement, aux années... Le
contrat précédent était avec qui et à quel
coût.
M. Côté (Charlesbourg): II était avec
Quebecair.
M. Garon: À quel coût?
M. Côté (Charlesbourg): Même ordre de
grandeur.
M. Garon: C'était pour cinq ans également, le
contrat antérieur?
M. Côté (Charlesbourg): C'était pour cinq
ans.
M. Garon: Même ordre de grandeur, cela veut dire quel prix?
On a un prix fixe, là. 11 599 690 $.
M. Côté (Charlesbourg): C'était même un
peu plus cher, parce qu'on a diminué le nombre de personnes qui
étaient affectées à cela. Le nombre de personnes est
passé de 31 à 28. C'est donc moins cher que c'était.
M. Garon: Par ailleurs, vous fournissez un entrepôt, je
pense, maintenant?
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est-à-dire
qu'on payait 450 000 $ avant à Quebecair pour l'entrepôt de
Montréal et on paie maintenant 300 000 $.
M. Garon: II n'y a pas de subvention pour la construction de
l'entrepôt?
M. Côté (Charlesbourg): Non, monsieur. Cela a
été un des bénéfices que nous avons obtenu de la
privatisation de Quebecair: 150 000 $ de moins de loyer et pas de subvention,
c'est clair. L'avantage, pour vous qui êtes un grand défenseur de
la région de Québec, c'est que, si vous
voyez à côté du service aérien un hangar
exceptionnel qui a été construit, c'est moitié pour
l'entretien des CL-215 et moitié pour rapatrier à Québec
l'entretien d'un certain nombre d'avions de la flotte de Conifair.
M. Garon: Vérifié.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Jusqu'à nouvel ordre.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 71?
M. Garon: L'engagement 71, vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 72?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 73?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 74?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 75?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 76?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 77?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 78?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 79?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 80?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 81?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 82?
M. Garon: Attendez un peu. Un instant, s'il vous plaît!
L'achat d'une planteuse et d'une arracheuse de poteaux de signalisation. Il me
semble que ce n'est pas la même compagnie que celle que vous nous avez
mentionnée ce matin quand vous avez dit que vous aviez fait faire un
devis pour une planteuse et une arracheuse. Là, cela me frappe, ce n'est
pas la même compagnie. Donc, il y avait plus d'une compagnie.
M. Côté (Charlesbourg): À quoi? À 82,
cela?
M. Garon: Oui, 81 par rapport à... Ce matin, je ne me
rappelle pas le numéro, mais ce n'était pas cette compagnie qui
avait développé une arracheuse et une planteuse. Il y en avait
douze d'achetées à une compagnie, mais sans soumission. Vous avez
dit que le ministère avait travaillé avec cette compagnie pour
développer la planteuse et l'arracheuse et là, on vient de
découvrir d'un coup sec qu'il y en a une autre qui en fait. Il y en a
d'autres aussi: Industries Gomar et Industries Samson inc.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce possible qu'on
s'en soit fait passer une petite vite ce matin?
M. Côté (Charlesbourg): Non. Si jamais il y en a une
vite qui est passée, cela n'a pas été intentionnel. Non,
ce qu'on me dit, c'est que, ayant développé... Parce qu'il s'est
quand même écoulé des mois depuis qu'on s'est parlé
de la planteuse ce matin.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): C'est le prototype qui a
été développé. On est allé, semble-t-il, en
soumission, sur invitation, et c'est un autre qui l'a obtenu.
M. Garon: Vous n'avez pas invité la compagnie qui vous a
aidés à développer votre planteuse et votre
arracheuse?
M. Côté (Charlesbourg): Elle était dans les
dix et elle n'a pas soumissionné.
M. Garon: Quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, elle était dans
les dix et elle n'a pas soumissionné; c'était une planteuse.
M. Garon: II y en avait douze ce matin. (21 h 15)
M. Côté (Charlesbourg): II y en avait douze
ce matin. Est-ce qu'on a la certitude qu'elle était parmi les
dix? Avis de recherche pour les pellicules et la planteuse.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II a des
problèmes avec ses pellicules et ses plan-teuses. Alors, on va laisser
l'engagement 81 en suspens, le temps que...
M. Garon: Le temps que notre secrétaire nous dise ou que
quelqu'un du ministère nous retrouve celle de ce matin. Je ne me
rappelle pas le numéro.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II serait
intéressant d'avoir le prix pour comparer. On va passer à
l'engagement 82 et on y reviendra. J'appelle donc l'engagement 82.
M. Garon: L'engagement 82...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce qu'il y a des
questions sur l'engagement 82, M. le député?
M. Garon: Pourriez-vous me dire ce que fait cet
appareil-là à l'aéroport de Québec? Contrat pour
l'achat d'un chariot élévateur électrique avec fourches
extensibles...
M. Côté (Charlesbourg): Ce qui vous impressionne, ce
sont les fourches extensibles?
M. Garon: ...incluant un système de ciseaux
rétractables.
M. Côté (Charlesbourg): À batterie. M.
Garon: Que fait cet appareil-là?
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est un "lift
truck".
M. Garon: ...qui s'approche des avions?
Le Président (M. Parent, Bertrand): On a trouvé des
arracheuses à l'engagement 43 de novembre 1986, M. le ministre. On a
acheté douze arracheuses pour 76 000 $...
M. Garon: Des petites arracheuses.
Le Président (M. Parent, Bertrand): ...avec la firme
Allan...
M. Côté (Charlesbourg): C'étaient des
usagées, alors que celle-là est neuve.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous avez
acheté douze...
M. Garon: Je ne comprends pas trop. Ce matin, vous disiez que
c'était un prototype et là vous dites que c'étaient douze
usagées.
M. Côté (Charlesbourg): Je suis tout
mêlé, là.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Parent, Bertrand): Bon, alors on
recommence.
M. Côté (Charlesbourg): II y a un qualificatif ce
matin qui était extrêmement important. Donc, c'est au mois de
novembre 1986, l'engagement 43, 76 000 $ pour douze arracheuses hydrauliques et
douze planteuses hydrauliques modifiées. Alors, modifiées,
c'était usagées? Cela empire le mal: 24 pour 76 000 $ par rapport
à une à 26 000 $, sauf que celle à 26 000 $ est neuve.
M. Garon: Quelle était la modification? Des voix:
Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): J'imagine que ce
n'était pas dans le cas de la fourche...
M. Garon: Non, non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Comme ça,
l'histoire que vous nous avez contée ce matin n'était pas
correcte?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, c'est-à-dire
que M. Michaud me dit qu'elle était correcte. On n'a peut-être pas
assez insisté sur la modification, ce matin.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Voilà! M.
Garon: Vérifié.
M. Côté (Charlesbourg): M. Beaupré sera ici
dans 20 minutes. Alors, on nous dit qu'il pourra parler à la fois des
pellicules et de la planteuse.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est le
spécialiste des planteuses.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. Alors...
M. Garon: Je comprends que pour celles-là on dise
"modifiées". Ici, on spécifie qu'elle est neuve, c'est
marqué.
M. Côté (Charlesbourg): Alors,
vérifié?
M. Garon: Donc, s'il y a plus d'une compagnie qui fait des
neuves, il doit y avoir plus d'une compagnie qui est capable de modifier des
vieilles.
Le Président (M. Parent, Bertrand): C'est logique.
M. Garon: Pas dire des vieilles, mais des usagées.
M. Côté (Charlesbourg): C'est peut-être
logique. Là, on réussit tous à se mêler. Avant de me
faire planter plus loin, est-ce qu'on peut suspendre le temps d'attendre M.
Beaupré qui pourra donner les explications?
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 81 est
suspendu. On revient donc à l'engagement 82.
M. Côté (Charlesbourg): À l'engagement 82,
c'est un chariot qui sert au service aérien, qui sert à aller
dans le service des pièces puisqu'il y a six étages de
pièces. Donc, c'est une certaine flexibilité et une
mobilité en hauteur pour atteindre les six niveaux. C'est la cabine qui
monte.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-il exact que 48
soumissions ont été demandées?
M. Côté (Charlesbourg): 48 demandes, oui.
M. Garon: Combien y en a-t-il eu de conformes?
M. Côté (Charlesbourg): Une.
M. Garon: Seulement une?
M. Côté (Charlesbourg): Une.
M. Garon: Aucune autre n'était conforme?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les
spécifications étaient...
M. Garon: Ce devait être de drôles de
spécifications.
M. Côté (Charlesbourg): On voit les explications,
vous en avez là.
M. Garon: Oui, mais...
M. Côté (Charlesbourg): Non conforme parce qu'on
demandait une fourche de 60 pouces et qu'on nous en a fourni une de 42. Non
conforme parce que le rayon de braquage demandé est de 84 pouces et
qu'on offre 87,37. Non conforme: capacité demandée de 5000 livres
à 144 pouces et on offre 4000 livres à 210 pouces.
M. Garon: Ce n'est pas si pire: 210 pouces de longueur pour 4000
livres. Qu'est-ce que cela donne quand la fourche n'est étendue
qu'à 144 pouces?
Une voix: Elle monte en hauteur à 144.
M. Garon: Je pose la question sans savoir la réponse.
Est-ce qu'il s'agit de spécifications telles que, même si on le
demande à 48, il n'y en a qu'une seule qui peut offrir ce
produit-là?
Est-ce qu'on a présenté un genre de fourchette? Je ne le
sais pas, moi.
Le Président (M. Parent,
Bertrand): C'est quand
même curieux que 48 entreprises soient venues soumissionner et qu'une
seule soit conforme.
M. Côté (Charlesbourg): II y en a sept. 48 ont
demandé les documents, sept ont soumissionné et une était
conforme.
M. Garon: Cela fait drôle.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II faut être
conscient que celles qui ont décidé de ne pas soumissionner se
sont aperçues qu'elles étaient incapables de fournir le produit,
j'imagine.
M. Côté (Charlesbourg): J'imagine.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Les
spécifications devaient être tellement serrées qu'on
faisait affaires avec une compagnie.
M. Côté (Charlesbourg): Sauf qu'il y a tout de
même sept compagnies qui ont soumissionné.
M. Garon: Oui, mais pas une n'était capable de
répondre aux spécifications.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: II semble qu'aucune ne répondait
précisément aux spécifications. C'est un drôle
d'appareil.
M. Côté (Charlesbourg): Qu'est-ce que vous voulez
savoir, là?
M. Garon: C'est un peu surprenant, vous savez, qu'on demande 48
soumissions, que sept soient reçues et que, sur les sept, une seule soit
conforme. On a un peu l'impression que les spécifications étaient
tellement précises qu'un seul soumissionnaire a pu y répondre
favorablement.
M. Côté (Charlesbourg): Je vous dis bien franchement
que c'est la première fois que je vois ça.
M. Garon: Je ne porte pas d'accusation. Je dis simplement
qu'à sa face même cela fait drôle.
M. Côté (Charlesbourg): En tout cas, on va aller
chercher des informations et on va tenter...
M. Garon: Je voudrais vous demander s'il était
nécessaire de spécifier un produit aussi précis ou si on
n'aurait pas pu spécifier - là, je n'ai pas la réponse -
une fourchette. Quand on dit 5000 livres, c'est évident que 5000 livres,
c'est plus fort que 4000. Mais on dit que ce sont des fourches. Regardez, on
demande un rayon de braquage. C'est pour tourner, ça. Qu'est-ce que veut
dire braquage? C'est pour tourner? On demande 84 pouces et on offre 87,37
pouces. Pour l'autre, on dit que la capacité...
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour-riez-vous nous
fournir des informations additionnelles, M. le ministre?
M. Garon: Est-ce que 5000 livres à 144 pouces, c'est
l'équivalent de 4000 livres à 210 pouces?
M. Baril: Si eux metent pour 5000 livres de matériel
à la fois, il faut un "lift" capable d'aller chercher 5000 livres
à cette hauteur-la. Même si l'appareil allait à 210 pouces
et levait 4000 livres, il ne pourrait pas lever la palette en haut. Il ne
pourra pas la lever.
M. Garon: Ah!
M. Baril: J'en ai six et c'est ceux-là que j'ai
achetés.
M. Côté (Charlesbourg): Ah bon! Celui qu'on a
acheté?
M. Baril: Oui. Il n'y a pas d'autres compagnies qui le font. Il
vire sur lui-même sur quatre pieds, ou à peu près.
M. Garon: Non, dans sept pieds; 84 pouces, c'est sept pieds.
M. Baril: Non, mais il est peut-être plus gros, vu qu'il
monte à douze pieds.
M. Garon: En tout cas, j'aimerais que le ministre nous dise
comment il se fait qu'on arrive à un seul... Est-ce qu'on savait au
point de départ que cela ne donnait rien d'aller en soumission, qu'il y
avait seulement un fournisseur possible ou bien...
M. Côté (Charlesbourg): Je vais avoir de la
misère à vous fournir la réponse, à savoir si on le
savait au départ, parce que je n'ai pas l'impression qu'il y a bien des
gens qui vont être capables de me dire qu'ils le savaient. Je ne
m'illusionne pas. Je vais tenter de vous obtenir des renseignements
additionnels.
M. Garon: D'accord, merci.
M. Côté (Charlesbourg): Au sujet de la traverse
Saint-Juste-du-Lac, vous m'avez demandé le nombre de passagers. C'est
entre 30 000 et 35 000 annuellement.
M. Garon: C'est pas pire.
Le Président (M. Parent, Bertrand): J'appelle l'engagement
83.
M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 84?
M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié,
vous voulez dire?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 85?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 86?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Engagement 87?
M. Garon: Est-il exact que le gouvernement serait sur le point de
modifier la directive 11-78 qui pourrait permettre de ne pas retourner en
soumission lors de l'échéance d'un contrat si le même
entrepreneur décide de poursuivre le travail à un prix
inférieur à l'estimation du ministère? La directive 11-78
concerne les contrats de déneigement.
M. Côté (Charlesbourg): Sur la question que vous
posez quant à la possibilité de renégocier un contrat avec
un entrepreneur qui en a déjà un, donc à l'expiration de
son contrat, cela fait déjà partie de la directive actuelle.
M. Garon: Sans retourner en soumission? M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Même s'il a eu le contrat durant trois ans?
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, mais c'est
toujours au même prix plus l'indexation que reconnaît le Conseil du
trésor annuellement, qu'il y en ait ou qu'il n'y en ait pas.
M. Garon: Mais actuellement, on n'est pas obligé de
retourner en soumission ou est-ce que
la directive a déjà été changée?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Est-ce qu'actuellement il faut retourner en soumission
ou si on peut le faire sans...
M. Côté (Charlesbourg): On peut le faire dans la
directive actuelle.
M. Garon: Qui date de quand?
M. Côté (Charlesbourg): De l'an dernier.
M. Garon: La directive 11-78 a été changée?
Ils ne savent pas trop.
M. Côté (Charlesbourg): Cela a été
modifié il y a deux ans.
M. Garon: Auparavant, il fallait retourner en soumission.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Les occasionnels, les entrepreneurs...
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Pour les occasionnels, la politique que le gouvernement
a adoptée, c'est qu'après telle période, c'est
terminé, vous retombez dans le "pot" commun. Là, vis-à-vis
de l'entrepreneur, ce serait une politique différente. On ne redonnera
pas la chance au coureur au bout de telle période.
M. Côté (Charlesbourg): Ce que je comprends de la
directive, c'est que cela peut se faire, point. C'est donc un contrat qui est
allé en soumission publique, qui peut être négocié
pour un renouvellement de contrat et qui, à l'échéance du
renouvellement, devra obligatoirement aller en soumission publique. Mais on se
comprend bien, c'est au même taux plus l'indexation reconnue par le
Conseil du trésor qui, elle, est reconnue annuellement, selon qu'on
demande une indexation ou non.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir le numéro de la
directive et en avoir une copie, s'il vous plaît?
M. Côté (Charlesbourg): C'est le même
numéro, 11-78. (21 h 30)
M. Garon: Ce n'est plus 11-78, cela a dû être
remplacé ou amendé par quelque chose. .
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela, c'est 11 -78,
mais avec des amendements.
M. Garon: Amendé...
M. Côté (Charlesbourg): Vous voulez l'avoir à
jour?
M. Garon: Oui, l'ancienne et la nouvelle, les deux, pour voir un
peu la différence.
M. Côté (Charlesbourg): On va vous sortir même
un tableau comparatif des deux...
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): ...pour vous éviter
de perdre des heures à analyser...
M. Garon: Cela marche.
M. Côté (Charlesbourg): ...pour trouver des choses
qui n'existeraient pas.
M. Garon: D'accord, merci.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, les engagements
87 et 88 sont donc vérifiés. J'appelle l'engagement 89.
M. Garon: C'est la même chose.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié?
Cela va?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 90?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 91?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 92?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 93?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 94?
M. Garon: Attendez un peu, l'engagement 94, je ne sais pas si
c'est la même chose? Non. Vérifié quand même.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 95?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 96?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 97?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 98?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 99?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 100?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 101?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 102?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 103?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 104?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 105?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 106?
M. Garon: À l'engagement 106, j'essaie de comprendre un
peu ce que cela veut dire. On parle d'une longueur de 127 kilomètres,
alors que les travaux... On a l'impression que le sable va être
tamisé à un seul endroit. On dit: Contrat pour travaux de
tamisage de sable brut et mélange de sable tamisé...
M. Côté (Charlesbourg): C'est une
réserve.
M. Garon:... et sel...
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela, c'est une
réserve.
M. Garon: À un seul endroit. Ce n'est pas tamisé
sur 127 kilomètres.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non.
M. Garon: Ah bon! C'est mal rédigé. D'accord,
vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Cela va pour
l'engagement 106. L'engagement 107?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 108?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 109?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 110?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 111?
M. Garon: Sainte-Anne-des-Monts. Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 112?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 113?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 114?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 115?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 116?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'enga-
gement 117?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 118?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 119?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 120?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 121?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 122?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 123?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 124?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 125?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 126?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 127?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 128?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 129?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 130?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 131?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 132?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 133?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 134?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 135?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 136?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 137?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 138?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 139?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 140?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 141?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 142?
M. Garon: Attendez un peu.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Attendez un peu.
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont des subventions au
transport scolaire.
M. Garon: La Chaudière, 7 000 000 $. On a des enfants,
nous, que voulez-vous?
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que
l'engagement 142 est vérifié, M. le député de
Lévis?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 143? M.
le ministre, les articulés, c'était strictement sur
Montréal-Québec, cette expérience-là. Les autres
expériences avec, par exemple, les commissions de transport comme la
STRSM?
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont deux dossiers
complètement différents: celui de Québec-Montréal
avec Voyageur est un articulé interurbain dont la valeur de chaque
autobus varie entre 600 000 $ et 700 000 $, alors que, dans le cas des
expériences vécues, STRSM, STCUM, Québec, c'est avec Van
Houle, avec Renault, qui sont des autobus articulés urbains dont les
prix varient entre 200 000 $ et 320 000 $.
Dans le cas de l'urbain, c'est limité...
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'interurbain avec
Voyageur, cela a donné quoi comme résultat?
M. Côté (Charlesbourg): Les premiers prototypes
sortent de l'usine au mois de septembre, je crois, et devraient être en
opération ces jours-ci sur le trajet Québec-Montréal. Les
premières commandes, c'est 12, si mes souvenirs sont bons. Initialement,
cela devait être 20. On a maintenu 20, mais, d'abord, une première
phase d'expérimentation avec 12 pour Voyageur, parce que Voyageur
considérait qu'il y avait eu beaucoup de transfert modal quant aux
usagers et qu'il y avait une perte de clientèle assez appréciable
sur le trafic. Elle espérait avec l'autobus interurbain regagner du
trafic et éventuellement ajouter les huit autres.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Est-ce que c'est
subventionné à 100 %?
M. Côté (Charlesbourg): Non, à 35 % du
coût d'achat.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 143 est
vérifié. L'engagement 144?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 145?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 146?
M. Garon: Un instant L'engagement 144? Le Président (M.
Parent, Bertrand): Oui.
M. Garon: Comment cela fonctionne le contrat pour qu'on dise:
"compenser une diminution de l'augmentation des tarifs"?
M. Côté (Charlesbourg): Dans le cas de CTMA?
M. Garon: Je regarde ce qui est écrit: "pour compenser une
diminution de l'augmentation des tarifs appliquée par l'opérateur
de la desserte". Il les a augmentés, les tarifs ou il les a
diminués?
M. Côté (Charlesbourg): Non, il les a
augmentés.
M. Garon: Mais "pour compenser une diminution de
l'augmentation"?
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: Vous payez un plus gros pourcentage du transport
qu'avant?
M. Côté (Charlesbogrg): Pour vous mettre en
situation, CTMA achète un nouveau bateau, demande de négocier
avec nous un contrat de dix ans d'opération avec un montant annuel
à être versé inclus au contrat pour la desserte
Montréal-Îles-de-la-Madeleine, 38 voyages par année. Le
bateau est mis en opération aux environs de mai 1987, remplaçant
le bateau Madeleine qui était moins facile d'opération. La
compagnie a décidé de faire subir aux Madelinots 30 %
d'augmentation du coût de transport des marchandises vers les
Îles-de-la-Madeleine. Alors, je n'ai pas besoin de vous dire que cela
sautait haut et que, pour eux, c'était inacceptable.
Le 1er juillet 1987 je me suis rendu aux Îles-de-la-Madeleine pour
examiner la situation On s'est rendu compte alors que le rodage de la compagnie
avec le nouveau bateau n'était pas fait et qu'il pouvait y avoir des
conséquences assez fâcheuses pour à peu près tout le
monde.
M. Garon: Un bateau fabriqué où?
M. Côté (Charlesbourg): C'est un bateau qui a
été acheté en Grèce, qui a été
transformé aux
Îles-de-la-Madeleine par des Madelinots durant l'hiver 1986-1987.
Finalement, ce qu'on avait accepté de faire, c'est supporter une partie
de cette période de rodage en ajoutant 200 000 $ sur une base annuelle
pour le reste des voyages à effectuer de façon que la compagnie
absorbe une partie de l'augmentation, les usagers et le ministère
aussi.
M. Garon: La subvention totale pour l'année, c'est de
combien?
M. Côté (Charlesbourg): C'est 1 900 000 $ et
quelque.
M. Garon: Qui sont les actionnaires de CTMA?
M. Côté (Charlesbourg): Des gens des
Îles-de-la-Madeleine.
M. Garon: II ne doit pas y en avoir plusieurs.
M. Côté (Charlesbourg): II y en a, quand même,
un bon nombre dont M. Delaney.
M. Garon: Lequel? Il y en a plusieurs là-bas.
M. Côté (Charlesbourg): Paul
M. Garon: Paul. Ah! Le même à qui vous avez vendu
Madelipêche?
M. Côté (Charlesbourg): En tout cas, vous semblez le
connaître. Vous avez peut-être des raisons particulières de
le connaître plus que moi.
M. Garon: Je vous le demande, tout simplement. Il semble qu'il y
a rien que des affaires en rodage.
M. Côté (Charlesbourg): II doit y avoir Roméo
Cyr aussi, j'imagine, et un M. Cormier que j'ai, d'ailleurs, à nouveau
rencontré mardi dernier puisque je me suis rendu aux
Îles-de-la-Madeleine faire le bilan.
M. Garon: M. Cormier, c'est le gérant de la caisse
populaire?
M. Côté (Charlesbourg): J'ai plutôt
l'impression que c'est son père.
M. Garon: Mais vous l'avez payé pourquoi, parce qu'on dit:
"à titre d'aide financière pour compenser une diminution
d'augmentation des tarifs"? C'est pour roder ou c'est pour payer une partie du
transport?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que ce
que la compagnie voulait, c'est augmenter de 30 % les tarifs...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...ce qui était
inacceptable, ce qui n'allait pas dans les prévisions originales. Une
bonne partie de l'augmentation des tarifs devait compenser une période
de rodage qui était un peu plus difficile que prévue au niveau de
la compagnie. C'est sous cet angle que nous avons examiné le dossier et
que nous avons décidé d'intervenir sur une base annuelle de 200
000 $, mais en payant les voyages effectués, ce qui signifie que, si mes
souvenirs sont bons, c'est 126 000 $ que nous avons payés
effectivement.
M. Garon: Est-ce que vous êtes allés en soumissions
là-dessus?
M. Côté (Charlesbourg): Non, pour cette
desserte-là, non. Parce qu'on a toujours...
M. Garon: Mais comment est-ce que cela fonctionne? Pour la
Basse-Côte-Nord, c'est un système et, pour les
Îles-de-la-Madeleine, c'est une autre façon?
M. Côté (Charlesbourg): Ah, nous avons
continué le système que vous avez encouragé.
M. Garon: Pas sur la Côte-Nord.
M. Côté (Charlesbourg): Non, sur la Côte-Nord,
nous sommes allés en soumissions publiques et vous alliez en soumissions
publiques, alors qu'aux Îles-de-la-Madeleine, c'est une
négociation directe avec CTMA, que vous avez faite à
l'époque et qu'on a continué de faire. Le problème qu'on
avait avec CTMA, c'était que, chaque année, il fallait toujours
retourner devant le Conseil du trésor pour une subvention annuelle.
C'était une bataille continuelle chaque année, une bataille pour
avoir accès aux livres, une bataille pour être capable de passer
au Trésor une subvention qui, de toute façon, arrivait toujours
in extremis, à la veille du départ du bateau. Lorsque la
proposition est venue de CTMA de faire l'acquisition d'un nouveau bateau en
remplacement du Madeleine, qui était complètement
déphasé comme bateau, donc d'offrir à la population une
qualité de service supérieure à ce qu'elle avait
auparavant, nous avons accepté de négocier avec eux un
renouvellement d'entente de dix ans, un contrat extrêmement serré
qui cause des problèmes d'application au moment où l'on se parle.
Il y a eu encore des soubresauts d'augmentation de tarifs au cours de
l'été et la Commission des transports du Québec a
statué que l'augmentation des tarifs ne devait pas être
supérieure à 8 % pour l'année en cours. Alors, tout cela
fait que la marge de manoeuvre de CTMA dans l'exécution dans ce contrat
est assez serrée, est assez
difficile.
(21 h 45)
M. Garon: Vous n'avez pas eu l'idée - pour dix ans, c'est
assez long - d'aller en soumission?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que,
dans le cas de dix ans, c'était pour assurer le paiement du bateau, qui
n'est pas un bateau neuf, mais qui a encore une vie utile d'une vingtaine
d'années, que les gens des Îles-de-la-Madeleine s'étaient
procuré.
M. Garon: Oui, mais dix ans, c'est un beau contrat.
M. Côté (Charlesbourg): Dix ans, c'est un beau
contrat, mais je peux vous dire...
M. Garon: À ce moment-là, aller en soumissions
aurait peut-être donné la chance à d'autres de se mesurer
à CTMA.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, sauf que ce qu'on a
considéré, c'est que les gens des Îles-de-la-Madeleine
pouvaient continuer à être desservis par des gens des
Îles-de-la-Madeleine et par une compagnie qui les a bien desservis, quand
même, au fil des années et qui était là.
M. Garon: Vous ne faisiez pas confiance à leur dynamisme
pour remporter la soumission?
M. Côté (Charlesbourg): Non, ce n'est pas
nécessairement cela. Si on était en soumissions publiques, cela
aurait peut-être fini avec une soumission plus élevée que
celle-là et que les prix que nous avons, parce qu'avec les prix que nous
avons actuellement, ils ont de la difficulté à arriver.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vous avez d'autres
questions, M. le député?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Nous pourrions
peut-être immidiatement passer à des réponses qui...
M. Garon: On pourrait peut-être terminer septembre, il n'en
reste pas beaucoup.
Le Président
(M. Parent, Bertrand): Parce qu'il a
fait venir quelqu'un. Il faudrait l'entendre avant 22 heures. Alors,
rapidement, l'engagement 145?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 146.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 147.
M. Garon: À l'engagement 147, qu'est-ce qui a
justifié une aussi grosse augmentation de 290 000 $ par rapport à
un contrat de 1 000 000 $?
M. Côté (Charlesbourg): Je vais essayer de vous
trouver cela.
M. Garon: C'est pour "des travaux de reconstruction du pont, de
la rivière Sainte-Anne et des approches". Donc... *
M. Côté (Charlesbourg): Bon, variations diverses.
Les ouvrages du contrat ont varié en plus ou en moins occasionnant les
augmentations suivantes: bordereau no 1 - où est-il, fouille-moi -
augmentation de 25 000 $ - que contient le bordereau no 1? - dans le
terrassement. Avenant no 1: frais de signalisation et de surveillance,
protection assurée au public: 21 000 $. J'imagine que cela, c'est le
pont qui est tombé, à un moment donné? Avenant no 2:
pierres minées par la construction d'une digue de protection, 61 000 $.
Avenant no 3: béton sous la culée no 3: 131 000 $.
M. Garon: Béton quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Sous la culée no 3;
stabilisation de la culée. Si mes souvenirs sont fidèles, il y a
eu un problème de crue au printemps à ce pont et cela a
occasionné des problèmes de minage des piliers qui avaient
été coulés à l'automne; c'est ce qui fait qu'il y a
des écarts importants au niveau de la réalisation, car il y a un
certain nombre de choses qu'on est obligé de reprendre. On est
même passé près de perdre ce qui avait été
fait.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, est-ce qu'il y
a d'autres informations? Est-ce que l'engagement 147 est
vérifié?
M. Côté (Charlesbourg): C'est essentiellement cela,
M. le Président. Protection de l'ouvrage qui avait été
amorcé, qui avait subi des dommages importants compte tenu de la crue
des eaux.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Vérifié,
M. le député de Lévis?
M. Garon: Vérifié. J'aimerais revenir à 146
rapidement, parce que les coûts... C'est 40 000 $ additionnels, ce n'est
pas 100 000 $. D'accord.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Alors, l'engagement
147 est vérifié. L'engagement 148?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 149?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 150?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): L'engagement 151?
M. Garon: Ho! Il s'agit d'un montant additionnel de 1 350 000 $
pour la desserte aérienne de la Moyenne et de la Basse-Côte-Nord,
pour porter le montant total à 4 120 000 $. Cela veut dire que c'est une
augmentation, à toutes fins utiles, de 50%. La desserte aérienne
est faite par qui?
M. Côté (Charlesbourg): Ah! C'est le dernier
contrat.
M. Garon: Oui, oui. D'accord. On va arrêter là, si
vous voulez, parce que vous avez fait venir le fonctionnaire.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, il n'y a pas de
problème, on terminerait le mois. M. Michaud peut donner
l'explication.
M. Michaud: II y a un nouveau contrat avec Quebecair, qui a
été signé à partir du 1er septembre 1987. Donc,
cela prenait des crédits additionnels de 66 000 $ pour terminer jusqu'au
31 août 1987 l'ancien contrat. Donc, cela prenait un décret pour
le...
M. Garon: Mais le premier contrat, là, à
l'engagement 151, c'est pour porter à 4 120 000 $, donc, un
supplément de 1 350 000 $. Quelle période couvrait ce
contrat?
Le Président (M. Parent, Bertrand): On parle du premier
supplément à l'engagement 151.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, l'engagement 151.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Étant
donné qu'à l'engagement 151 il y a quand même plusieurs
questions, je suggérerais qu'on le reporte à une prochaine
séance.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Étant
donné qu'on devra ajourner à 10 heures, afin de permettre aux
gens que vous avez fait venir pour donner les explications à M. le
député de Lévis sur deux, trois dossiers,
particulièrement sur les pellicules et aussi sur les... Alors, allez-y,
M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Je pourrais peut-être
inviter M. Beaupré à se joindre à nous. M. le
Président, si je peux résumer. Première question, on a dit
que ce qu'on connaissait, c'est qu'il y avait la compagnie 3M plus une
compagnie japonaise qui développait des pellicules. Vous nous avez
parlé d'une compagnie américaine Fasson qui existait et vous avez
posé la question à savoir pourquoi on faisait affaire avec
3M.
M. Garon: J'ai demandé surtout s'il y avait...
M. Côté (Charlesbourg): D'autres... M. Garon:
...compagnies que 3M... M. Côté (Charlesbourg): C'est
cela. M. Garon: ...qui faisaient les pellicules.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. Et vous avez
parlé des grades.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pourquoi le grade 1,
pourquoi le grade 2?
M. Garon: C'est cela.
M. Côté (Charlesbourg): M. Beaupré est
responsable du service de la signalisation.
M. Beaupré (Claude): La réponse à: Est-ce
qu'il y a plusieurs compagnies? Oui. Il y a la compagnie Mitsubishi dans le
produit japonais. Il y a la compagnie Fasson aux États-Unis et la
compagnie 3M dont le ministère a essayé les pellicules. Avec le
produit japonais on a acheté pour 400 000 $ de pellicules il y a six
ans. La pellicule a noirci au bout de deux ans sur le réseau routier. On
a été obligé d'enlever tous ces panneaux-là et de
les remplacer par des nouveaux. Cela a été pour le
ministère une perte évaluée à environ 7 000 000 $
à 8 000 000 $ à l'époque parce que la pellicule est
seulement une partie de la signalisation. Disons que tout le support et la
main-d'oeuvre qui sont inclus dans cela ont fait que les pertes étaient
beaucoup plus importantes que le coût de la pellicule elle-même.
À partir de ce moment-là on est devenu très... Pardon?
M. Garon: Est-ce que le produit était garanti?
M. Beaupré: Oui, oui, c'était garanti. Cela a pris
plusieurs années à régler le dossier. Le ministère
a été remboursé pour la pellicule. On a obtenu une autre
quantié équivalente de pellicules qu'on utilise actuellement. Par
contre, nous sommes devenus très prudents dans l'achat de pellicules qui
n'avaient pas été testées en laboratoire et sur la route.
À ce moment-là, on a
fait des investigations aux États-Unis pour savoir, parmi les
États qui utilisaient plusieurs types de pellicules, de quelle
façon ils s'y prenaient pour tester les pellicules de façon
à en connaître la durabilité et à être
capables d'identifier à l'avance par des essais raccourcis un peu les
problèmes qu'on pourrait vivre sur le réseau routier. On a
découvert une méthode utilisée en Floride et, depuis l'an
dernier, on a demandé à plusieurs compagnies de nous fournir des
pellicules pour amorcer une étude qui devrait durer environ trois ans
pour connaître les pellicules qui pourraient être utilisables sur
le réseau québécois.
En ce qui concerne Fasson, on a testé le produit seulement en
laboratoire. On l'a quand même mis sur nos bancs d'essai à
l'extérieur depuis l'an dernier, sauf que plusieurs pellicules ne
passaient pas les tests en laboratoire.
M. Garon: Aux États-Unis, est-ce qu'ils en vendent ou
est-ce seulement 3M qui en vend?
M. Beaupré: Disons qu'en Ontario et aux États-Unis
plusieurs types de pellicules sont vendues. Cela dépend un peu des
systèmes. En Ontario, toute la province est régionalisée;
donc, les achats sont régionalisés. Les achats sont
différents d'une province à l'autre. Les contrôles de
qualité sont beaucoup plus faibles, un peu comme dans les peintures et
ces choses-là, à ce moment-là, les produits qui ne sont
pas bons ne sont pas identifiés dans ce système.
M. Garon: Voulez-vous dire que, pour la signalisation
routière du Québec, vous considérez que les tests du
Québec sont supérieurs à tout ce qui se fait en
Amérique du Nord?
M. Beaupré: Je n'ai pas dit en Amérique du Nord.
J'ai dit que, pour les tests qu'on est en train de faire, l'idée nous
vient de la Floride. Ces tests sont faits actuellement en Floride. Alors, on a
un peu calqué ces tests; on en a ajouté pour correspondre au
climat québécois, mais ce sont des tests à peu près
semblables, sauf qu'ils ne se font pas au Canada.
M. Garon: Vous dites que vous prenez les tests de la Floride. Je
ne comprends pas. Il n'y a pas trop trop le climat québécois en
Floride. Je comprends qu'il y a beaucoup de Québécois qui y
sont.
M. Beaupré: Non. On a ajouté des essais pour
compenser, justement, les différences de climat. Mais la raison pour
laquelle la Floride fait plus de tests, c'est parce que le département
des transports de la Floride est plus avancé. C'est l'un des plus
avancés aux États-Unis; c'est la seule raison. Cela dépend
un peu des...
M. Garon: Combien de compagnies vendent des pellicules en
Amérique du Nord?
M. Beaupré: II doit y en avoir huit, je crois.
M. Garon: Huit?
M. Beaupré: Oui.
M. Garon: Quelles sont-elles?
M. Beaupré: Je ne pourrais pas vous en donner la liste. Je
ne l'ai pas avec moi, mais je l'ai à mon bureau.
M. Garon: D'après les tests du Québec, seulement 3M
satisfait aux standards québécois, alors que, pour le reste de
l'Amérique du Nord...
M. Beaupré: Non, les tests ne sont pas terminés.
Ils n'ont été commencés que l'an dernier.
M. Garon: Si vos tests ne sont pas faits, comment pouvez-vous
savoir que seulement 3M satisfait à vos exigences?
M. Beaupré: Cela fait 20 ans qu'on utilise 3M sur le
réseau. On connaît donc les pellicules 3M, on les a testées
à l'usure. On les connaît parce qu'on les utilise depuis 20
ans.
M. Garon: Les autres États doivent acheter de ces huit
compagnies. Autrement, les compagnies seraient disparues.
M. Beaupré: Pas nécessairement. Plus l'État
est petit, plus les organismes sont petits, moins les contrôles de
qualité sont grands. C'est possible qu'ils achètent de la
mauvaise qualité, mais ils ne s'en rendent pas compte. C'est la
même chose au niveau des municipalités. Il y a beaucoup de
panneaux qui ne correspondent pas à des normes minimales et qui sont
quand même installés sur le réseau.
M. Garon: Mais les États? Je ne parle pas des
municipalités, je parle des États.
M. Beaupré: Les États, c'est très
différent aussi. Il y a de petits États. Tous les États ne
sont pas semblables. Les gros États dans le domaine des transports sont
la Californie, l'Illinois, la Floride. Mais, si vous allez dans des petits
États américains, il n'y a aucun contrôle.
M. Garon: La Californie achète quels produits?
M. Beaupré: Je ne peux pas vous le dire, je n'ai pas cette
information ici. La seule chose que j'ai vérifiée avec la
Californie, c'est la façon dont les essais sont faits pour
étudier une façon de tester les pellicules ici au
Québec.
M. Garon: En Ontario?
M. Beaupré: En Ontario, c'est régionalisé.
Il n'y a donc pas de système de contrôle sur les pellicules.
M. Garon: II n'y a pas de contrôle?
M. Beaupré: Non, pas plus que sur les peintures.
M. Garon: Est-ce qu'ils achètent de différentes
compagnies ou d'une seule?
M. Beaupré: C'est cela, ils achètent de
différentes compagnies, ils qualifient en laboratoire, comme on pourrait
le faire sur des essais comme... Il y a un appareil qui s'appelle le
"weatherometer" qui évalue seulement l'effet des ultraviolets sur la
pellicule; c'est à peu près le seul test qui est fait
là-dessus.
M. Garon: Sur le boulevard Pierre-Bertrand, sur les pancartes qui
sont à l'extérieur pour fins de vérification?
M. Beaupré: Ce sont les tests qui sont là. Il y a
des pellicules qui sont intactes, il y a des pellicules qui ont
été coupées avec une lame de rasoir à un certain
angle, etc. Cela fait justement partie de la méthode d'essai pour...
M. Garon: II y a des produits de combien de compagnies qui sont
là?
M. Beaupré: Je crois qu'on en a des huit compagnies.
Toutes les compagnies qui ont voulu nous en fournir; en fait, toutes les
compagnies qui vendent de la pellicule en Amérique ont été
sollicitées pour nous fournir de la pellicule. La plupart ont
accepté, bien sûr.
M. Côté (Charlesbourg): Votre informateur ne vous
avait pas dit cela? (22 heures)
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Votre informateur ne vous
avait pas dit que les huit compagnies avaient été
sollicitées?
M. Garon: Justement, c'est moi qui vous disais tantôt, si
vous vérifiez les galées, qu'il y avait plusieurs compagnies qui
étaient testées sur le boulevard Pierre-Bertrand, alors que ceux
qui vous soufflaient des réponses avaient l'air de vous dire qu'il y
avait seulement la compagnie 3M.
M. Beaupré: La compagnie 3M, c'est le fournisseur actuel.
S'il y a d'autres compagnies qui se qualifient, elles vont être
appelées à soumissionner, bien sûr.
M. Garon: Tantôt, M. le Président, vous n'avez pas
pu nommer plus de deux compagnies, la compagnie japonaise et 3M. Moi, j'en ai
nommé au moins une autre, Fasson. J'avais d'autres noms, mais je ne les
ai pas mentionnés.
M. Côté (Charlesbourg): Avec ce que vous aviez, je
suis convaincu que vous êtes capable de tout avoir, vous les avez
probablement toutes.
M. Garon: Oui, oui. Je sais qu'il y en a plusieurs.
M. Côté (Charlesbourg): Cela prend un gars bien
informé. Cela prend quelqu'un de l'intérieur pour savoir
cela.
M. Garon: Ce que je ne comprends pas, c'est: Comment cela se
fait-il? Non, c'est peut-être.. En tout cas!
Quand on regarde les grades...
M. Beaupré: Oui.
M. Garon: ...le grade 1 coûte presque quatre fois plus cher
que le grade 2.
M. Beaupré: C'est exact. M. Garon: Mais...
M. Beaupré: II y a deux raisons pour lesquelles on utilise
du grade 1 comparativement au grade 2. Il y a plusieurs grades. Il y a du grade
2, du grade commercial et du grade promotionnel. Dépendamment de l'usage
qui est fait de ces pellicules... Parfois cela peut servir à de la
publicité, à ce moment-là, il y a des grades
inférieurs qui sont utilisés.
Dans le cas de la signalisation routière, il y a deux raisons
pour lesquelles on utilise du grade 1. Premièrement, pour des raisons de
sécurité; lorsqu'un panneau a besoin d'avoir une
réflectivité plus importante, comme les panneaux d'arrêt,
les panneaux de construction qui servent sur les chantiers de construction,
à ce moment-là, on utilise la pellicule de grade 1 parce que la
réflectivité est trois fois supérieure à du grade
ingénieur. L'autre raison, dans le cas des pellicules vertes sur les
autoroutes, c'est la durabi-Irté qui est importante. Étant
donné que le coût de la pellicule représente environ 10 %
du coût d'un panneau, disons qu'un panneau qui coûte environ 6000
$, la pellicule représente à peu près 600 $ par rapport
à l'ensemble du panneau, le fait qu'elle coûte deux fois plus cher
qu'une pellicule standard n'est pas un élément important parce
que la durée de vie d'un panneau de grade ingénieur est de sept
ans, tandis qu'actuellement on a des panneaux de haute intensité qui
sont là depuis treize ans sur le réseau et qui se comportent
très bien. Ils ont encore une réflectivité
supérieure, après treize ans, à un panneau de grade
ingénieur lorsqu'il est neuf. Il n'y a pas du
tout de comparaison sur le plan du produit, de la qualité du
produit et du service à l'automobiliste.
M. Garon: En Ontario, est-ce qu'ils prennent du grade 1 ou du
grade 2?
M. Beaupré: En Ontario, chaque usine est
régionalisée. Les politiques sont régionales. Donc, c'est
différent d'un endroit à l'autre sur le réseau.
M. Garon: Cela veut dire que ce n'est pas norme.
M. Beaupré: II y a de tout en Ontario. M. Garon: Et
aux États-Unis?
M. Beaupré: II n'y a pas d'achats centralisés, ce
sont des usines régionales.
M. Garon: Et aux États-Unis? M. Beaupré:
Pardon? M. Garon: Aux États-Unis?
M. Beaupré: Aux États-Unis, il y a plusieurs usines
qui sont dans l'entreprise privée. Dans des États, ce sont de
toutes petites usines. Il n'y a pas beaucoup de grosses usines
centralisées. C'est très rare, les endroits pu il y a une usine
comme au Québec qui fabrique tous les panneaux pour un territoire. La
plupart du temps, ce sont des petites usines avec des équipements, des
presses-manuelles, des choses comme ça. Il n'y a pas d'usine
centralisée avec de la robotique ou ces choses-là. Au point de
vue économique, ce n'est sûrement pas rentable, mais cela a la
commodité d'avoir des choses à la portée de la main.
Le Président (M. Parent, Bertrand): II y a plusieurs
réponses qui nous ont été apportées. Je vous dis
qu'il est déjà passé 22 heures et on se devra de... Est-ce
qu'on peut approuver ou vérifier ces engagements qui étaient
restés en suspens?
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, M. le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Si jamais, pour le
bénéfice des gens de la commission, y inclus la loyale Opposition
de Sa Majesté, une visite au service pouvait vous être
bénéfique, vous pourriez peut-être saluer quelqu'un en
passant. Je peux vous organiser une visite.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour le même
prix?
M. Côté (Charlesbourg): Pour le même prix.
Je suis tellement convaincu que ce sera la pellicule grade 1, parce que
vous allez avoir des effets réfléchissants très
importants. Si cela vous intéresse, je pense que cela a toujours
été ouvert, j'ai eu l'occasion de la visiter, c'est à
voir.
Le Président (M. Parent, Bertrand): On en prend bonne
note. On vous remercie, M. le ministre, de l'invitation.
M. Garon: Je ne dis pas non.
M. Côté (Charlesbourg): La planteuse à
piquets?
Le Président (M. Parent, Bertrand): On avait eu des
réponses, finalement, par rapport aux modifications.
M. Garon: On avait considéré que vos
réponses étaient satisfaisantes.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Comme ça, on ne
la modifiera pas.
M. Garon: C'est fait, on ne peut pas la modifier beaucoup.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Pour les fins des
travaux de la commission, on avait suspendu quelques engagements qui
concernaient les réponses apportées par M. Beaupré. Alors,
on avait suspendu en août 1987 l'engagement 113. Donc, il serait
vérifié.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Et, en septembre 1987,
on avait suspendu les engagements 68, 69 et 81 dans le même sens.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Donc, ils sont
vérifiés et on sera rendu à l'engagement 145 de septembre
1987.
Là-dessus, la commission ajourne ses travaux sine die.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Oui, une petite vite,
M. le ministre.
M. Garon: Comme on a été longtemps en retard dans
les engagements financiers, je ne sais pas si le ministre est d'accord pour
qu'on essaie de se trouver une journée avant la reprise de la session.
On est rendu à octobre, en fait, il nous reste une page en septembre.
Cela nous permettrait d'être à jour dans les engagements
financiers puisqu'on était quasiment deux ans en retard.
M. Côté (Charlesbourg): II s'agira de voir si je
suis... Je suis bien prêt à liquider cela le plus vite possible.
J'ai déjà une autre journée de prévue de la
même manière pour l'OPDQ, le 13. Alors, si c'est possible, c'est
oui.
Le Président (M. Parent, Bertrand): Merci. Les travaux de
la commission sont ajournés sine die.
(Fin de la séance à 22 h 7)