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(Dix heures trente-trois minutes)
La Présidente (Mme Bélanger): À l'ordre,
s'il vous plaît!
Je déclare la séance de la commission de I
l'aménagement et des équipements ouverte. Le mandat de la
commission pour cette séance est de procéder à la
vérification des engagements financiers concernant le ministère
des Transports pour les mois de novembre 1987 à mai 1989. M. le
secrétaire, y a-t-il des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, Mme la Présidente. M.
Charbonneau (Verchères) est remplacé par M. Desbiens (Dubuc).
La Présidente (Mme Bélanger): J'aimerais faire
remarquer aux membres de la commission qu'à la suite d'une entente
intervenue entre les deux leaders et entérinée par le
comité directeur de la commission, le 21 juin 1989, II a
été convenu de procéder à la vérification
des engagements financiers du ministère des Transports, le 27 juin, de
10 heures à 12 h 30 et de 14 heures à 18 heures, et le 28 juin,
de 10 heures à 13 heures et de 15 heures à 18 heures et ce, pour
les mois de novembre 1987 à mai 1989.
Réponses déposées
M. Côté (Charlesbourg): Mme la Présidente, si
vous le permettez, il y a une série de réponses qu'on pourrait
déposer dès ce matin. Pour éviter d'utiliser le courrier,
M. Michaud fera la nomenclature des réponses qu'on apporte ce matin.
La Présidente (Mme Bélanger): M. Michaud.
M. Michaud (Pierre): La première réponse sera
verbale, relativement à l'engagement 135 de mars 1988. On a
demandé les différences entre l'UPA, qui avait obtenu la
soumission, et l'autre soumissionnaire du même nom, le premier
étant l'UPA, Division poids lourds et l'autre étant UPA inc.,
c'est-à-dire UAP.
M. Garon: Quel mois et quel numéro? M. Michaud:
Pardon? M. Garon: Quel mois?
M. Michaud: Mois de mars 1988, l'engagement financier 135.
M. Garon: D'accord.
M. Michaud: La première, UAP, Division poids lourds. Cette
firme est enregistrée au fichier des fournisseurs sous cette raison
sociale et elle est associée à la chaîne UAP, mais elle a
sa sphère de produits spécifiques. Quant à l'autre, son
adresse est UAP inc., 2014 Lavoisier, Sainte-Foy; c'est une autre firme
associée à la chaîne UAP. Donc, hier, on pariait de
franchises, c'est exactement ce principe-là.
M. Garon: Ce sont des firmes complètement
indépendantes.
M. Michaud: La maison mère a sûrement des
redevances.
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont des franchises.
M. Garon: Des franchises, oui. C'est UAP et non pas UPA.
M. Côté (Charlesbourg): UAP. M. Michaud: Oui,
UAP. Une voix: United Auto Parts.
M. Michaud: L'autre question concernait l'engagement 210 de juin
1988, à savoir si Bituflex et Bitumar étaient une seule et
même compagnie. L'adresse de Bitumar est 11 650 boul.
Métropolitain est, à Montréal et celle de Bituflex, 10 000
rue Notre-Dame est, à Montréal-Est.
M. Garon: Est-ce interrelié?
M. Michaud: Ce sont des sociétés apparentées
dont le président, dans un cas, est président et
vice-président dans l'autre société.
M. Garon: Je ne comprends pas l'idée de soumissionner
à des prix différents.
M. Michaud: C'est une source d'approvisionnement.
M. Garon: Pardon?
M. Michaud: Au point de vue de son approvisionnement, je ne le
sais pas.
M. Garon: Qu'est-ce que ça donne de soumissionner toutes
les deux?
M. Côté (Charlesbourg): C'est à lui qu'il
faudrait le demander.
M. Garon: Je demande quel...
M. Michaud: II y avait un autre engagement qui concerne les
luminaires de rues profilés. On
peut déposer le document qui concerne te devis technique par
rapport aux luminaires. Il y a même un plan qui...
M. Garon: Ah oui! D'accord.
M. Michaud: D'accord? Quant aux engagements 162 et 164, du mois
de mars 1988, ce sont deux réclamations où il a été
demandé de donner la ventilation du montant payé en
réclamation. Dans le cas de l'engagement 162, le montant demandé
originalement était de l'ordre de 200 000 $ et le montant qui a
été offert en règlement final pour les frais
généraux, était de 31 634, 85 $. Il n'y a rien eu de
payé pour les travaux exécutés en hiver ni pour les
intérêts de 155, 85 $, ce qui formait le montant payable en
réclamation de 31 790, 70 $ pour un montant total demandé de 200
000 $ et plus. Pour l'engagement 164, c'était selon la même
ventilation en ce qui a trait aux requêtes. La réclamation
originale était de 319 000 $ et les frais généraux dans la
réclamation finale se sont élevés à un montant
payable de 41 917, 70 $. Il n'y a eu aucun autre montant; c'est le montant de
la réclamation. Pour les deux autres engagements, rien n'a
été payé. Cela va.
Concernant les lignosulfonates, un tableau pour rendre
compréhensible le coût par kilomètre et a été
préparé et peut être déposé à la
commission. En outre, je voudrais souligner une erreur qui s'est glissée
dans la copie de l'engagement 73 du mois de juin 1988; cela avait
été soulevé par M. Garon relativement aux longueurs trop
étendues qui coûtaient plus cher. Les 181, 53 kilomètres
devraient plutôt se lire 96, 6 kilomètres. Le tableau en fait
état.
M. Garon: Dans les lignosulfonates? M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Michaud: Oui, dans les lignosulfonates. Le tableau donne
exactement ce qui avait été demandé, soit le coût
par kilomètre par engagement et par district, pour les engagements 70
à 86.
M. Garon: Indiquez-vous les quantités?
M. Michaud: Oui, ainsi qu'à l'engagement 21 qui
était un engagement additionne) en juillet 1988. Tout est là.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord.
M. Michaud: Maintenant, pour ce qui est de la question des usines
d'asphalte, on peut déposer à la commission l'emplacement, en
1988, de toutes les usines d'asphalte du Québec. Pour le cas qui a
été soulevé, hier, alors qu'on se demandait où
étaient situées les entreprises Jacques Dufour, c'est entre Les
Escoumins et Baie-des-Bacon.
M. Garon: Baie des quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Baie-des-Bacon.
M. Michaud: Baie-des-Bacon.
M. Garon: Et l'autre endroit plus loin?
M. Michaud: Aux Escoumins, en allant vers l'est.
M. Côté (Charlesbourg): À l'est des
Escoumins.
M. Michaud: C'est ça.
M. Garon: Baie-des-Moutons ou Baie-des...
M. Michaud: Non, Baie-des-Bacon.
M. Côté (Charlesbourg): C'est Baie-des-Bacon.
M. Michaud: C'est à côté de
Sault-au-Mouton.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. C'est du bacon de
mouton.
M. Michaud: D'autre part, on parlait de l'entreprise Sintra B. M.
L concernant des travaux dans Montmagny et dans Bellechasse. Quant à B.
M. L, on a donné son siège social comme étant à
Rivière-du-Loup, mais il y a une usine à Saint-Eugène,
dans Montmagny, une autre à Saint-Damien. Donc, c'est ce qui donnait la
proximité des travaux. Hier, concernant Les pavages Saint-Laurent, on a
erré en disant qu'elle pouvait être à Saint-Georges. Elle
est plutôt à Tring-Jonction. C'étaient des travaux qui
étaient réliés au comté de Beauce-Nord, je crois.
Je pense que ça explique très bien la situation. À
l'engagement 167 de juin 1988, l'interprétation que j'en avais
donné est la bonne. Ce sont des équipements portatifs
utilisés dans différents aéroports. Ce sont des bonbonnes
de mousse...
M. Garon: Des patins?
M. Michaud: Oui, c'est ça. Des bonbonnes de mousse et de
poudre carbonique installées sur lisses d'acier pour aider le transport
et la maniabilité.
M. Garon: Le ministre a l'air heureux d'apprendre ça.
Des voix: Ha, ha, ha I
La Présidente (Mme Bélanger): Cela va?
Une voix: Ça marche.
Juillet (suite)
La Présidente (Mme Bélanger): Lors de l'ajournement
d'hier, nous étions à l'engagement du 28 de juillet 1988.
M. Garon: Ce que nous vous avions demandé, c'était
la directive du service d'approvisionnements et services, le SAQ, de
février 1988 concernant le libre-échange et la
spécification de produits québécois. J'ai posé une
question relative à l'engagement 81 de février 1988 concernant la
directive sur le contenu québécois. Vous avez dit que
c'était ça que vous appliquiez.
M. Michaud: C'est ce qui est appliqué à la suite
des directives verbales, mais ce n'est pas le ministère qui
achète, c'est le service général des achats. Hier, j'ai
dit que les gouvernements provinciaux ne sont pas liés au traité
du libre-échange dans l'acquisition des biens. C'est la
règle.
M. Garon: Depuis le 1er janvier 1989, vous ne vous sentez pas
liés et vous...
M. Michaud: C'est ça.
M. Garon: Vous appliquez les contenus québécois
comme antérieurement.
M. Michaud: Oui.
M. Garon: Est-ce que le fédéral a fait des
représentations?
M. Michaud: Je ne suis pas au courant. Peut-être au service
général des achats, à la commission permanente des achats,
mais nous ne sommes pas l'interlocuteur privilégié dans ce
domaine.
M. Garon: Cela marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 28 est...
M. Michaud: II y a l'engagement aussi...
M. Côté (Charlesbourg): II y en a un autre, les deux
commandes de flèches.
M. Garon: Ah oui! Les flèches.
M. Michaud: Ce sont les engagements 100 et 101 du mois de mai
1988. D'accord?
M. Garon: Oui.
M. Michaud: II y a eu une première commande de 24
flèches qui était une commande de renouvellement de biens pour le
ministère. C'était urgent. Le Service des approvisionnements a
procédé. Ensuite, dans te cadre de l'Année de la
sécurité routière, un programme a été
amorcé afin qu'il y ait beaucoup plus de sécurité sur nos
chantiers. Il y a donc eu une nouvelle commande de 50 flèches
supplémentaires. C'est pour ça qu'il y a eu deux commandes, la
première dans un rythme normal d'acquisition, et l'autre provenait de
budgets additionnels dans le cadre de l'Année de la
sécurité routière alors qu'on a augmenté la
sécurité sur nos chantiers. Pour la première, il y a eu un
délai de livraison très important et la deuxième est venue
par la suite.
La Présidente (Mme Bélanger): Avant la prochaine
intervention, j'aimerais faire remarquer que M. Cannon (La Peltrie) remplace M.
Gilles Baril (Rouyn-Noranda-Témiscamingue). M. le député
de Lotbinière.
M. Camden: Vous pourriez peut-être revenir. J'aurais besoin
d'une information concernant les produits chimiques ou les réservoirs
contenant de la mousse dans les aéroports. À titre d'information
générale, cela permet une autonomie de combien de temps, un
déversement de combien de secondes ou de minutes? Avez-vous des
détails là-dessus? Non?
M. Côté (Charlesbourg): C'est un à
zéro pour vous.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Hier, elle était dans
la vague. Ils ne pourront pas dire que c'était une question
plantée?
M. Camden: Non, non, non.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Je ne le sais pas.
M. Camden: Vous comprendrez bien que ma préoccupation
n'est peut-être pas à l'égard des aéroports, mais
c'est peut-être quant à d'autres utilisations de ces produits dans
nos régions, entre autres pour éteindre des incendies de
véhicules automobiles au lieu de déplacer des camions-citernes
des municipalités. Parfois, lorsqu'il s'agit d'éteindre un
incendie, l'efficacité est relative à ceux qui utilisent les
produits. Peut-être que l'utilisation serait plus rapide avec des
bonbonnes semblables.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Je vais
vérifier et je transmettrai la réponse au député de
Lotbinière.
M. Camden: D'accord. Merci.
M. Garon: Hier, le ministre a offert de déposer les
lettres de son ami Benoît Bouchard.
M. Côté (Charlesbourg): En début
d'après-
midi, normalement, on devrait être capable de les
déposer.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): J'ai dit toutes les lettres,
alors on est à faire le tour de toutes les lettres.
M. Garon: Je pensais que c'était parce que vous le
regrettiez.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Est-ce que vous le regrettez ou
si...
M. Côté (Charlesbourg): Je regretterais de l'avoir
dit?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Absolument pas. Ce que
j'écris dans une lettre peut être dit publiquement, N n'y a pas de
cachette là-dessus.
M. Garon: Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce qu'on est
rendus à l'engagement 28?
M. Garon: Est-ce qu'on était à l'engagement 28?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui. M. Garon:
On est à l'engagement 29.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29?
M. Garon: Engagement 29, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 30.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 31.
M. Garon: À l'engagement 31 on parie... Comment fonctionne
le contrat négocié? Les constructions Désourdy Inc., de
Saint-Hubert.
M. Côté (Charlesbourg): C'est le siège social
de la compagnie, mais elle doit avoir une usine qui est localisée sur la
carte. Peut-être que Mme la présidente peut nous dire où
l'usine de Désourdy est localisée dans le cas du comté de
Mégantic-Compton.
La Présidente (Mme Bélanger): À Eaton
Canton, je pense.
M. Côté (Charlesbourg): Eaton Canton. C'est donc
à proximité de Bury.
M. Garon: C'est cela. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 32.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 33.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 34.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 35.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 36.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 37.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 38.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appolle
l'engagement 39.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 40.
M. Garon: L'engagement 40. Vous avez dit l'engagement 40?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 41.
M. Garon: Ce qui me frappe dans le cas des engagements 40 et 41,
c'est que lorsqu'il s'agit de ce coin, c'est toujours la même usine.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais il n'y en
a qu'une. Ce n'est pas compliqué, c'est la même usine parce
qu'il n'y en a qu'une.
M. Garon: II n'y a pas beaucoup de compétition, à
ce moment-là.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: II n'y a pas beaucoup de compétition.
M. Côté (Charlesbourg): C'est justement le principe
dans ce coin. Dans la région immédiate de Québec, II y en
a, des usines; II y en a quatre ou cinq.
M. Garon: Dans Portneuf, on est dans la région de
Québec, à toutes fins utiles.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais essayez donc
ça dans une soumission publique: Quelqu'un de la région de
Québec qui va soumissionner sur le coût du transport, produire son
béton bétumineux à Québec pour aller le livrer
à Sainte-Anne-de-la-Pérade par rapport à quelqu'un qui est
implanté dans ce coin-là, vous allez voir que, sur le plan de la
soumission publique, vous allez y goûter.
M. Garon: Cela établit quasiment des monopoles, à
toutes fins utiles, et toute la tarification se fait, à ce moment, par
contrats négociés. Ce sont des contrats négociés,
au fond.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Cela établit des monopoles.
Sainte-Anne-de-la-Pérade, c'est entre Québec et
Trois-Rivières. Au fond, II y a seulement l'usine de
Saint-Marc-des-Carrières ou... Où est l'usine de Construction et
Pavage Portneuf inc. ?
Une voix: Regardez sur la carte.
M. Garon: La carte, on ne l'a pas.
M. Côté (Charlesbourg): On l'a
déposée.
M. Garon: Je comprends. Vous ne savez pas ça par coeur au
ministère des Transports où sont les usines?
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que ce
n'est pas notre principale préoccupation de savoir où elles sont
localisées sur le plan visuel.
Au-delà de tout ça, il y a des fonctionnaires qui
s'occupent de calculer les distances et de regarder où c'est. De toute
façon, il y en a qui sont mobiles.
Une voix: Tu l'as là.
M. Garon: C'est parce que ce n'est pas écrit en gros
caractères.
M. Côté (Charlesbourg): Si vous avez d'autres
questions de cette nature, donnez-nous la carte et on va vous répondre
assez vite. On a des gens derrière qui vont regarder ça.
M. Garon: Vérifié.
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'on va faire, c'est que
dans les prochains engagements...
M. Garon: Ils ont deux ou trois usines, c'est parce que
c'est...
M. Côté (Charlesbourg):... on va inscrire l'adresse
de l'usine et non pas l'adresse de la compagnie.
M. Garon: II y a deux ou trois usines, on le voit sur la carte.
Alors, on était rendu à l'engagement 42?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47?
M. Garon: Ici, on parle de travaux dans divers comtés.
M. Côté (Charlesbourg): C'est à l'engagement
47?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): II y en a, d'abord, pour 12
kilomètres.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): II y en a sur 12
kilomètres.
M. Garon: Oui, 12 kilomètres, c'est écrit, mais il
est écrit dans divers comtés.
M. Côté (Charlesbourg): Possiblement que c'est aux
limites géographiques de plusieurs comtés.
M. Garon: C'est possible. Je ne le sais pas.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: De quels comtés s'agit-il?
M. Côté (Charlesbourg): C'est écrit:
"...l'enrobé bitumineux sur divers chemins dans diverses
municipalités de divers comtés*
M. Garon: Cela ne dit pas grand-chose. Habituellement, on donne
quand même les comtés. On n'a aucune idée où
ça se trouve.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 47 est vérifié?
M. Côté (Charlesbourg): C'est 12 kilomètres
de rapiéçage dans diverses municipalités de divers
comtés. On peut faire du rapiéçage sur 100 pieds...
M. Garon: Je voudrais savoir quels comtés?
M. Côté (Charlesbourg): Je ne les ai pas. Si je les
avais je les donnerais, mais je ne les ai pas.
M. Garon: Est-ce qu'on peut les avoir cet après-midi?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, on va vous les donner.
Est-ce que c'est possible d'avoir ça? Oui. On va vous les fournir.
M. Garon: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 53?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 54?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 56?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 57?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 58?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 59?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 60?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 63?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 64?
M. Garon: Est-ce que les compagnies savent, dans ces contrats
négociés, quels sont les tarifs de chacune des autres?
M. Côté (Charlesbourg): Non. Pas au moment du
dépôt.
M. Garon: Quand elles déposent leur prix au début
de l'année, est-ce que vous discutez?
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon:
Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Le dépôt d'un
prix est final. Il n'y a pas de négociations.
M. Garon: Est-ce qu'il n'y en a qu'une qui dépose un prix
pour telle région, tel secteur?
M. Côté (Charlesbourg): Toutes les usines
déposent un prix.
M. Garon: Pour toutes les régions?
M. Côté (Charlesbourg): Non. Beaubassin à
Gaspé va déposer un prix pour Beaubassin à Gaspé.
Il ne déposera pas un prix...
M. Garon: Si elle est toute seule là?
M. Côté (Charlesbourg): Elle va déposer un
prix.
M. Garon: Vous dites que vous ne discutez pas ce prix. Si c'est
trop cher? Si elle a acheté tous ses concurrents, qu'elle est toute
seule et que c'est trop cher, que faites-vous?
M. Côté (Charlesbourg): II y a trois
éléments: le bitume pour lequel il y a un prix uniforme pour tout
le monde au Québec, les agrégats - ça dépend un peu
où l'entrepreneur a son banc en termes de prélèvements,
c'est un taux qui varie, donc, II doit déposer son prix - et le
coût du transport.
M. Garon: La marge de manoeuvre de l'entrepreneur est sur... Le
taux de transport, est-il le même pour tous?
M. Côté (Charlesbourg): Cela dépend de la
distance.
M. Garon: Je comprends, mais...
M. Côté (Charlesbourg): C'est le même taux
partout.
M. Garon: Est-ce que c'est tant le kilomètre?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: Les agrégats, est-ce que c'est le même
prix pour tout le monde aussi?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Non? Alors, le bitume, c'est le même prix pour
tout le monde dans tout le
Québec, et le transport, c'est tant le kilomètre, et c'est
le même prix pour tout le monde.
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont les taux de la
Commission de transport.
M. Garon: Le bitume est-il fourni par le ministère?
M. Côté (Charlesbourg): II y a une option, je pense.
Non. Il est fourni par le ministère, sauf pour le
rapiéçage manuel.
M. Garon: Alors, vous fournissez le bitume. M.
Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Gratuitement? (11 heures)
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que ce
n'est pas gratuit. C'est le ministère qui le paie et il est
enlevé du contrat.
M. Garon: Vous fournissez les quantités. M.
Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: Pour les agrégats, c'est le prix que vous fixe
la personne?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Cela
dépend aussi du mélange. Cela dépend de ce qu'on
demande.
M. Garon: Oui, ça dépend de ce que vous mettez
dedans. Pour le transport, c'est le même tarif pour tout le monde?
M. Côté (Charlesbourg): C'est le même tarif.
C'est la distance qui fait varier le prix.
M. Garon: Quelqu'un qui transporte ces produits dans les
côtes de Rivière-Madeleine en Gaspésie, ça doit
aller pas mal moins vite que sur une route "planche" de Saint Hyacinthe
M. Côté (Charlesbourg): Les taux tiennent compte
des côtes. Ce sont des côtes qui ont une dénivelée
d'au moins 6 % et plus, dont il est tenu compte.
M. Garon: Qui ont plus de 6 % de pente.
M. Côté (Charlesbourg): Dans le cas de la
Rivière-Madeleine, les "falls" à Percé, de la côte
à Capucins, de Tadoussac, Baie-Saint-Paul.
M. Garon: Ils ne doivent plus prendre les "falls", Ms doivent
prendre le chemin Lemieux.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas impossible
qu'ils puissent prendre le chemin
Lemieux, pour autant que l'asphalte n'aille pas sur la route 132
à Percé.
M. Garon: J'ai des origines gaspésiennes, moi aussi!
M. Côté (Charlesbourg): Oui?
M. Garon: Oui. Le système des contrats
négociés, c'est une directive de 1978 ou 1979. Est-ce que vous
avez déjà fait une grille de l'évolution des prix depuis
1979? Une grille de l'évolution des prix, par exemple, pour les
mêmes produits pour voir dans quelle proportion ça augmente
d'année en année.
M. Côté (Charlesbourg): II y a un comité des
prix qui siège chaque année et qui surveille ça; cela doit
exister quelque part.
M. Garon: Est-ce qu'il y aurait moyen d'avoir l'évolution
des prix depuis 1979, pour un même produit, pour des compagnies d'un
même territoire?
M. Côté (Charlesbourg): Répétez-moi
ça.
M. Garon: Pour un même produit d'une même compagnie
sur un même territoire, l'évolution des prix depuis 1979.
M. Côté (Charlesbourg): Je pense que oui. M.
Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Je pense que oui. On va
vérifier. Si c'est possible, on va vous fournir ça. Cela devrait
être possible.
M. Garon: Je pense que ce serait intéressant.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Pardon? Depuis 1976. M. Côté (Charlesbourg): Ahl Une
voix: 1979.
M. Garon: 1979. Estimez-vous que le système mis en place
en 1979 est encore un système valable ou s'il devrait y avoir des
modifications d'apportées ou si l'évolution des prix...
M. Côté (Charlesbourg): C'est un système qui
a été mis en place en 1968... M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... balisé par une
directive en 1979...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... qui est remis en question
presque chaque année.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Selon les analyses qu'on a
faites au ministère, c'est un système qui est encore très
avantageux, non seulement pour le ministère mais aussi pour le monde
municipal.
M. Garon: Dans quel sens?
M. Côté (Charlesbourg): Dans le sens que le monde
municipal a aussi besoin d'asphalte et s'il n'y avait pas un mécanisme
de maintien des usines en région, ce serait forcément des usines
de l'extérieur qui viendraient le faire, ce qui coûterait
assurément plus cher. C'est la première utilité, la
deuxième étant qu'au printemps, après le dégel,
après l'hiver, il y a forcément toute une série de trous
qui apparaissent dans la chaussée qu'on peut réparer, parce que,
dans le cas du rapiéçage, les usines sont ouvertes à la
fois pour nous et pour des contrats sur le plan municipal. Donc, il y a
assurément des avantages à ce que ce système soit
maintenu, mais il faut être vigilant.
M. Garon: L'une des façons, c'est de comparer les prix
d'année en année sur une série...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ce que le
comité des prix fait, afin de faire en sorte qu'on ne soit pas dans des
situations d'abus.
M. Garon: Qui siège au comité des prix?
M. Côté (Charlesbourg): Le directeur de l'entretien,
le directeur de la construction, le directeur des contrats, le chef du service
des opérations. En tout cas, ce sont les principaux officiers du
ministère qui ont ces responsabilités. Évidemment, le
directeur de l'entretien tout comme le directeur de la construction n'ont pas
intérêt à garrocher l'argent par les fenêtres, compte
tenu de la rareté des ressources.
M. Garon: C'est vrai que vos budgets ne sont pas très
gros.
M. Côté (Charlesbourg): Disons que je prendrais un
langage plus positif, je dirais que
l'on apprécierait les améliorer. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 64 est
vérifié. L'engagement 65?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 68?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 69?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 70?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 71?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 72?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 73?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 74?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 75?
M. Garon: Quand on regarde le contrat de l'engagement 75, on a le
sentiment que cela coûte plus cher qu'ailleurs.
M. Côté (Charlesbourg): C'est normal, aux
Îles-de-la-Madeleine c'est vrai, compte tenu de la rareté des
agrégats. Là, ce n'est pas un phénomène de
coût de transport là-bas, en particulier, c'est un
phénomène de rareté des agrégats.
M. Garon: II y en a ou il n'y en pas.
M. Côté (Charlesbourg): Bien, si mon souvenir est
bon, je pense qu'on doit en importer de Nouvelle-Ecosse. C'est clair qu'on
n'est pas dans une situation facile; aux Iles-de-la-Madeleine, c'est une
situation assez difficile. Ce n'est pas là qu'il y a trop de pierre et,
finalement, s'il y en avait et qu'on l'utilise trop on aurait peut-être
des problèmes avec l'île à un moment donné. Alors,
on importe des agrégats de Nouvelle-Écosse. C'est pour cela que
c'est cher.
M. Garon: Pourquoi la Nouvelle-Écosse? M.
Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Les bateaux des Îles-de-la-Madeleine doivent
voyager aussi vers le territoire québécois?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais possiblement que
le coût des agrégats venant de Nouvelle-Écosse est moins
cher que ce qui pourrait provenir de la côte
québécoise.
M. Garon: Quand les bateaux transportent du sel à
Montréal, ils pourraient peut-être rapporter des agrégats.
Ils vont à Montréal avec le sel et ils reviennent à
vide.
M. Côté (Charlesbourg): C'est une très bonne
suggestion, mais on est dans le domaine du privé là.
M. Garon: Oui, mais vous subventionnez des fois le transport des
Îles-de-la-Madeleine. Si les bateaux se promènent pleins seulement
d'un bord, cela coûte plus cher de subvention que s'ils font l'effort
d'être pleins aller et retour.
M. Côté (Charlesbourg): Dans le cas de la CTMA,
c'est un bateau qui, quand il va aux Îles-de-la-Madeleine, est plein.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): C'est lorsqu'il revient
qu'il y a des problèmes.
M. Garon: C'est cela, si vous dites qu'il revient avec des
agrégats, il...
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, il ne prendra pas
les agrégats des Îles-de-la-Madeleine pour les amener à
Montréal. Il faut qu'il prenne des agrégats de la côte
québécoise pour les amener aux Îles-de-la-Madeleine et,
à ce mo-
ment-là, le bateau est déjà plein. C'est un bateau
qui sert à approvisionner les Îles-de-la-Madeleine. Alors, quand
il s'en retourne, il est plein.
M. Garon: Le sel doit toujours sortir en bateau aussi?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, le sel sort en bateau
des Îles-de-la-Madeleine. C'est un contrat qui, dans le passé,
était fait par Sonamar. C'est peut-être une
possibilité.
M. Garon: Là, on voit que cela coûte cher en
démon quand on compare aux autres.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est très cher.
On parle des agrégats, on parle du bitume aussi.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 76?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 77?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 78?
M. Garon: Vérifié
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 79?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 80?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 81?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 82?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 83?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 84?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 85?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 86?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 87?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 88?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 90?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 91?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 92?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 93?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 94?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 95?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 96?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 97?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 98?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 99?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 100?
M. Garon: Des flèches. Ah! Ce n'est plus le même
pour les flèches. Est-ce qu'il y a plusieurs fabricants ou est-ce un
vendeur?
La Présidente (Mme Bélanger): M. le ministre...
M. Garon: Combien est-ce que cela fait la flèche?
La Présidente (Mme Bélanger): À l'engagement
100 concernant les flèches, est-ce un fabricant de flèches ou un
vendeur de flèches?
M. Garon: Est-ce que ce sont les mêmes flèches dont
on parlait hier? Là, c'est encore plus cher. Ce n'est plus...
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est certainement pas la
même chose. Cela ne semble pas être le même fournisseur.
M. Garon: Oui, oui, mais est-ce que ce sont des flèches
différentes ou s'ils tes vendent simplement plus cher? Là, cela
fait 1404 $ la flèche, tandis qu'hier, pour une commande de cinquante,
1233 $, Je pense.
M. Côté (Charlesbourg): Cela me paraît
être les mêmes flèches.
M. Garon: C'est plus cher là.
M. Côté (Charlesbourg): Cela me paraît
être la même chose.
M. Garon: Leur prix a augmenté pas mal.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais ce sont des
soumissions publiques.
M. Garon: Non, ce sont des contrats négociés. Hier,
elles étaient à 1233 $, si ma mémoire est bonne, et une
autre fois à 1100 $ pour 50; après, c'était 1190 $ ou 1197
$, je ne m'en rappelle pas, et là, c'est 1404 $ la flèche.
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce qu'on pourrait avoir
le numéro de l'autre engagement d'hier?
M. Garon: Ouf!
M. Côté (Charlesbourg): C'était 100 et 101,
mais je ne sais pas quel mois.
Une voix: Mai 1988.
M. Garon: Ils étaient presque l'un à la suite de
l'autre.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est 100 et 101.
La Présidente (Mme Bélanger): Mai 1988.
M. Garon: II y a un coup de 24 et un coup de 50.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. On va juste
vérifier.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50?
M. Côté (Charlesbourg): Vérifie donc la
soumission de Vermac.
M. Garon: Là, il y a un autre 24.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce sont les
engagements 100 et 101 de mai 1988. (11 h 15)
M. Côté (Charlesbourg): Cela va peut-être
répondre à l'ensemble de la problématique. Dans le cas des
deux soumissions antérieures, 100 et 101 du mois de mai 1988, on se
rappelle que c'est une nouvelle compagnie qui l'a eu et cela coûtait
moins cher. Cependant, elle a eu énormément de difficultés
avec la conformité du matériel livré et cela a
créé des problèmes assez importants concernant la
signalisation. Donc, dans ce cas, Vermac, qui est celle avec qui ça a
été négocié, avait soumissionné, à
l'époque, pour 34 000 $ pour 24 flèches sur les autres
fournisseurs. Elle est conforme.
M. Garon: Elle a mis un terme...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Elle
revient à la soumission de 24 flèches négociées
à 33 694 $. C'est moins cher que ce qu'ellle avait fait comme soumission
dans le cas de l'autre soumisssion publique. Compte tenu du fait des
problèmes qu'elle avait avec les 24 flèches de l'autre
fournisseur, elle a négocié une commande pour être capable
de remplir les besoins urgents du service mais à un prix
inférieur à la soumission de Vermac dans le cas du mois de
mal.
M. Garon: Combien fabriquent ces flèches-là?
M. Côté (Charlesbourg): Trois. Signalisation
SM Inc.. Signalisation de la Capitale Inc., un à
Saint-Laurent, l'autre à Sainte-Foy et Vermac inc., à
Sainte-Foy.
M. Garon: C'est quoi ces flèches-là?
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont les flèches
qui sont derrière les camions du ministère pour alerter les gens
ou dévier le trafic.
M. Garon: Pourquoi ne sont-elles pas en soumission?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas-ci, il y avait
une urgence compte tenu du fait que ce qu'on nous a livré dans les
commandes précédentes qui venait du plus bas soumissionnaire, on
avait de la difficulté avec la conformité. Ils ont donc
négocié avec celui qui était conforme, mais ils l'ont
obtenu à un prix inférieur à ce qui avait
été soumissionné.
M. Garon: Pourquoi discutait-on de la conformité? Ce ne
sont pas des satellites pour aller sur Neptune. Des flèches de
signalisation, cela ne peut pas être tellement compliqué.
M. Côté (Charlesbourg): II y avait deux
problèmes: au niveau des attaches et au niveau du circuit
électrique. C'est ce qu'on me signale. Ce sont les deux problèmes
qu'il y avait avec la conformité. On me signale que dans le cas de
Signalisation SM à Saint-Laurent et Signalisation de la Capitale, ce
sont les mêmes propriétaires.
M. Garon: SM à Sainte-Foy?
M. Côté (Charlesbourg): SM est à
Montréal et Signalisation de la Capitale est à Sainte-Foy.
M. Garon: Cela ne peut pas être tellement compliqué
à fabriquer, il me semble.
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont quand même des
éléments... On joue avec la sécurité des gens.
M. Garon: Je comprends ça, mais on fait des néons,
des enseignes et toutes sortes de choses; cela doit être bien plus
compliqué que seulement une flèche qui allume. Il me semble qu'on
n'est pas dans le cinquième degré d'abstraction.
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais vous la
réduisez à sa plus simple expression. J'ai l'Impression que c'est
un peu plus compli- qué que ça.
M. Garon: Oui, mais à l'ère de la technologie, de
l'Informatique, il me semble que faire une flèche pour indiquer le
trafic ne peut...
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est quand même
pas un très gros volume dans ces cas-là. C'est surtout le
ministère des Transports qui est le gros client, à l'occasion des
municipalités, mais je ne suis pas sûr que demain matin Baie
Saint-Paul va en avoir besoin de dix, sans faire injure à Baie
Saint-Paul.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 100 est vérifié?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 101?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 102?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 103?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 105
et 106?
M. Garon: Vérifié. Les engagements 107 et 108.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 109,
110, 111, 112?
M. Garon: Attendez un peu. L'engagement 109 est
vérifié. Les engagements 110 et 111
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 112?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 113?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 114?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 115?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 116?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 117
et 118?
M. Garon: Attendez un peu. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 119?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 120?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 121?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 122,
123 et 124?
M. Garon: Attendez un peu. L'engagement 122,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 123
et 124.
M. Garon: L'engagement 123 est vérifié et
l'engagement 124 est vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125?
M. Garon: Est-ce que c'est l'étude complémentaire
dont vous parliez hier?
M. Côté (Charlesbourg): Non, cela doit être
l'étude pour les quais.
M. Garon: Quels quais?
M. Côté (Charlesbourg): Les quais de la traverse.
Non, d'accord. Je me trompe. Ne bougez pas. D'accord. Cela fait suite
à nos discussions ici où vous souhaitiez qu'on fasse une
étude de circulation dans votre circonscription, compte tenu de
l'affichage au niveau de l'accès. Vous vous souvenez, vous avez fait la
démonstration des panneaux. Tu vois le panneau quand tu es rendu.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Pourquoi Lévis
n'est-il pas indiqué? Pourquoi est-ce Rivière-du-Loup? Avec tous
les problèmes de circulation, on avait discuté ça en
commission parlementaire et on avait dit qu'effectivement, ça prendrait
une étude complémentaire sur le plan de la circulation. C'est cet
engagement-là. Cela découle directement d'une demande que vous
nous aviez faite en commission parlementaire.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié?
M. Garon: Mais ils vont faire quoi pour 180 000 $? Juste
vérifier les panneaux?
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'on a fait, on en a
profité, compte tenu de toute une série de demandes de certaines
municipalités du territoire, pour les inclure dans le mandat
confié à la firme. Le dépôt de l'étude en
septembre.
M. Garon: Septembre qui s'en vient?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Je m'attendais de
recevoir un merci et des félicitations pour avoir
procédé.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Garon: Mais...
M. Côté (Charlesbourg): Vous vous interrogez si on
aurait dû en faire une.
M. Garon: Non, non, ce n'est pas ça. Je me demande quel
est le contenu...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais, non, non...
M. Garon: ...parce que là, c'est un engagement de juillet
1988 et pour arriver à septembre 1989, qu'est-ce qu'ils font?
M. Côté (Charlesbourg): Pour 180 000 $, ce n'est
pas...
M. Garon: Ils font une enquête...
M. Côté (Charlesbourg): Circulation...
M. Garon: Ils arrêtent des automobilistes pour leur poser
des questions?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Est-ce qu'ils arrêtent des automobilistes pour
leur poser des questions ou si...
M. Côté (Charlesbourg): Pas
nécessairement.
Cela peut être toute une série de mesures sur le plan du
réseau routier lui-même. C'est une étude de circulation
avec des comptages et qui a pour but d'avoir une vision plus globale et de
répondre à toute une série de demandes que nous avaient
faites les municipalités du territoire.
M. Garon: Alors, vous voulez l'avoir sur l'espace d'un an
environ?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: Pour voir comment le trafic se distribue à la
tête...
M. Côté (Charlesbourg): C'est exactement
ça.
M. Garon:... des ponts.
M. Côté (Charlesbourg): Pas seulement à la
tête des ponts, mais sur tout le territoire.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Sur le territoire.
M. Garon: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
125...
M. Garon: Est-ce qu'on va pouvoir en avoir une copie?
La Présidente (Mme Bélanger):... est
vérifié. L'engagement 126?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 127?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 128?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 129?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 130?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 131?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 132
et 133?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 134
et 135?
M. Garon: Attendez un peu. L'engagement 134 est
vérifié. L'engagement 135 est vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 136?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 137?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 138?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 139?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 140?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 141?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 142?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 143?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 144?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 145?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 146?
M. Garon: Comment cela a-t-il fonctionné? On dit: Le plus
bas soumissionnaire a été choisi après l'application de la
pondération. Qu'est-ce que c'est? Il semble que ce soit le plus haut qui
ait eu le montant, mais on dit qu'il y a eu une pondération.
M. Côté (Charlesbourg): C'est la grille de
pondération quant aux produits québécois, mais on va
devoir aller aux Informations parce que ce n'est pas évident pour moi
que Goddfellow, Montréal, par rapport à Bomat, à Baribeau
et fils et Domtar, que ce n'est pas du bois qui vient du Québec dans le
cas de Domtar ou de Baribeau et fils. Ce n'est pas nous qui avons
appliqué la grille, c'est le ministère des Approvisionnements et
Services. On va tenter d'avoir les Informations et de vous les transmettre.
M. Garon: D'accord. Pour les autres...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 146 est
vérifié.
M. Garon: II y a un autre soumissionnaire qui n'est pas
là-dessus. On dit qu'il y a eu cinq soumissions reçues et on n'en
a que quatre. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 147?
M. Garon: Pardon? L'engagement 147, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 148?
M. Garon: Les engagements 148 et 149, vérifiés.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 150?
M. Garon: Bon! Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 151?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 152?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 153?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 154?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 155?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 156?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 157?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 158?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 159?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 160?
M. Garon: Vérifié. (11 h 30)
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 161?
M. Garon: Est-ce que, traditionnellement, le marquage des lignes
n'était pas fait par le ministère?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Le ministère
avait, je pense, cinq unités...
Une voix: II y en a douze, une par région.
M. Côté (Charlesbourg): II y a une machine par
région. On en a douze maintenant. Le ministère en fait, mais
quelques centaines de kilomètres sont donnés annuellement
par...
M. Garon: Par contrat.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Dans ce cas-ci, il s'agit de combien de
kilomètres? Est-ce qu'on peut avoir l'adresse aussi de cette compagnie,
une compagnie à numéro?
M. Côté (Charlesbourg): L'adresse, c'est... M.
Garon: C'est 91 248.
M. Côté (Charlesbourg): C'est 11 736, rue Monty,
Montréal-Nord.
M. Garon: 11 736, rue Monty. M. Côté
(Charlesbourg): Oui. M. Garon: D'accord, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 161 est
vérifié. L'engagement 162?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 163?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 164?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 165?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 166?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 167?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 168?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 169?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 170?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 171?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 172?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Je trouve qu'il y a
beaucoup de travaux qui se font dans le comté de Dubuc.
L'engagement 173?
M. Garon: Où voyez-vous ça?
La Présidente (Mme Bélanger): Dans les
engagements.
M. Garon: Pas tant que ça. On est dans le comté de
Berthier là. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 174?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 175?
M. Garon: Est-ce parce que vous avez un oeil sur le
député de Dubuc?
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Non, sur les sommes
d'argent qui vont là.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 176?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 177?
M. Garon: Attendez un peu. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 178?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 179?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 180?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 181?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 182?
M. Garon: C'est encore dans Mégantic-
Compton.
La Présidente (Mme Bélanger): Un petit montant de
284 000 $!
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 183?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 184?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 185?
M. Garon: Vérifié. Des voix:...
La Présidente (Mme Bélanger): À l'ordre,
s'il vous plaît! L'engagement 186?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 187?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 188?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 189?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 190?
M. Garon: Pourquoi l'engagement 190 va-t-il être transmis
à la commission des Institutions? C'est pour de l'antigel.
M. Côté (Charlesbourg): Attendez un peu.
L'engagement 190?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Cet engagement est
également transmis à la commission des institutions. Cela ne
dépend pas de nous. C'est le Conseil du trésor qui a
envoyé ça, semble-t-il.
M. Garon: Est-ce que c'est pour les automobiles des
policiers?
M. Côté (Charlesbourg): Peut-être.
M. Garon: Le ministère de la Justice doit être
là-dedans. Ils ont besoin d'antigel.
M. Côté (Charlesbourg): SI c'est pour les voitures
de police, c'est un caprice.
M. Garon: Comment ça? Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Voulez-vous dire qu'à deux par automobile, ils
n'ont pas besoin d'antigel?
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 191?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 192?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 193?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 194?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 195?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 196?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 197?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 198?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 199?
M. Garon: Vous parlez tout le temps. À l'engagement 199,
on voit qu'on prend le groupe Roche de Sainte-Foy pour des travaux dans
Bonaventure. Est-ce que c'est parce que le
fichier des fournisseurs n'a pas fonctionné ou quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est seulement parce
qu'on a complété un engagement que vous aviez pris en 1984.
M. Garon: Et pourquoi la firme Roche avait-elle été
choisie pour ça?
M. Côté (Charlesbourg): C'est vous qui pourriez
peut-être me répondre, c'était en 1984.
M. Garon: Je n'étais pas là. Je n'étais pas
à ce ministère-là.
M. Côté (Charlesbourg): Ah bon!
M. Garon: Je dois vous dire que je ne surveillais pas les
contrats du ministère des Transports. Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha, ha! Cela a
été choisi selon la formule habituelle des comités.
M. Garon: Ah bon, d'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 200?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, M. le
député de Matapédia.
M. Garon: Vérifié.
M. Paradis (Matapédia): Je voudrais juste poser une
question additionnelle.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Matapédia.
M. Paradis (Matapédia): Est-ce que le ministère des
Transports sera assujetti à la nouvelle politique d'adjudication des
contrats du gouvernement?
M. Côté (Charlesbourg): C'est déjà le
cas. C'est déjà en marche.
M. Paradis (Matapédia): Donc, les régions pourront
faire travailler leurs professionnels de façon plus importante.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Cela va obliger les
firmes d'ingénieurs qui ont des bureaux dans les régions à
avoir autre chose qu'un téléphone et payer 500 $ par mois pour un
loyer.
M. Paradis (Matapédia): Merci, M. le ministre.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 201.
M. Garon: II y a deux côtés à cette
médaille.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Lesquels? Une
voix:...
M. Garon: Non. Cela dépend des domaines
spécialisés. Quand vous avez des domaines... Je dois vous dire
qu'il y a des usines alimentaires qui ont pris des firmes et des fois c'est la
seule qu'ils ont faite. Je ne suis pas convaincu que, si c'était
à recommencer, elles feraient toujours la même chose.
M. Paradis (Matapédia): C'est pas ça...
M. Garon: Parce qu'il y a des types d'entreprises qui sont
spécialisées. Alors si une firme d'ingénieurs fait juste
une usine... J'ai déjà vu un cas dans l'Outaouais où on a
perdu une usine qui devait aller là parce que les gens ont voulu prendre
des firmes locales. C'était dans le domaine de la transformation des
aliments et il y a des connaissances techniques là-dedans. Il y a des
affaires qui ont l'air simple mais quand quelqu'un n'a pas le "know-how"
technique spécialisé....
M. Paradis (Matapédia): Mais le député de
Lévis devrait savoir que dans toutes les professions, quelles qu'elles
soient, il n'y a personne qui a la prétention de connaître tous
les champs d'activités de sa profession. Mais l'important c'est d'avoir,
mlnlmalement, dans nos régions, des professionnels qui sont capables
d'aller chercher cette expertise-là dans un contrat précis et de
développer cette expertise-là chez eux par la suite.
M. Garon: S'il peut y en avoir plusieurs...
M. Paradis (Matapédia): Mais s'ils n'ont jamais de
contrats, on ne peut pas garder nos jeunes, on ne peut pas développer
nos professionnels, etc. Et tout s'ensuit. Je pense que c'est une bonne
politique.
M. Garon: S'il y a des chances d'avoir plusieurs contrats, mais
si c'est un contrat très spécialisé...
M. Paradis (Matapédia): Je ne pense pas que toutes les
régions du Québec vont se doter de tous les professionnels dans
tous les secteurs d'activités. C'est faux de prétendre ça.
Mais Je prétends qu'on peut, dans certains cas, entre autres dans le
génie routier ou dans d'autres domaines semblables, développer
cette expertise-là et ainsi garder les jeunes chez nous. Et la plus
grande richesse - le député de Lévis le sait - d'une
région, ce sont ses richesses naturelles, oui, mais son capital humain
est drôlement plus important.
M. Garon: Oui, mais là-dedans il faut faire attention
aussi. C'est vrai dans certains cas de travaux généraux. Mais
dans les travaux spécialisés, pourquoi pensez-vous que les
Chinois font appel à des firmes d'ingénieurs de
Montréal?
Une voix: Du prestige.
M. Garon: C'est parce que dans un domaine
spécialisé, il peut y avoir des coûts beaucoup
élevés à essayer de développer une expertise pour
un contrat spécifique. C'est une question d'appréciation dans
chacun des cas. Il n'y a pas de règle générale.
M. Paradis (Matapédia): Je trouve que c'est un pas dans la
bonne direction pour aider les régions à se doter de
professionnels.
M. Garon: II faut faire attention.
M. Paradis (Matapédia): Je ne dis pas que je ne suis pas
d'accord.
M. Garon: Je l'ai vu avec la modernisation des usines de
pêche.
M. LeSage: Les professionnels dans les régions ne
pourraient-ils pas aller chercher l'expertise ailleurs au Québec? Si la
Chine est capable de venir en chercher au Canada...
M. Garon: Cela dépend des domaines.
M. LeSage: ...un gars de Matane doit être capable d'aller
en chercher à Montréal.
M. Garon: Dans certains domaines, il faut parfois aller à
l'étranger même. Moi je pense à l'usine de Newport, par
exemple, qui est allée chercher les meilleurs concepteurs danois.
Pourquoi? Parce que les meilleurs étaient dans les pays Scandinaves.
Dans le domaine des usines de poissons, les meilleurs sont dans les pays
Scandinaves. C'est-à-dire qu'il faut faire attention
là-dedans.
M. Côté (Charlesbourg): II y a des avantages et des
inconvénients. L'avantage de la réforme, c'est que ça va
obliger des firmes professionnelles qui sont concentrées principalement
dans des centres comme Québec et Montréal d'avoir autre chose
qu'un technicien en région, avoir des Ingénieurs pour faire en
sorte que cette matière grise puisse développer le milieu
là-bas. C'est relever le niveau de ce qui est déjà
installé dans chacune des régions. Cela n'empêchera pas la
firme, éventuellement, de faire appel à la maison mère
pour avoir de l'aide dans des domaines plus spécifiques quant à
la réalisation de ces... Cela va nécessairement aider les
régions.
M. Garon: Cela dépend comment ça va être
appliqué.
M. Paradis (Matapédia): On en reparlera pendant les
élections.
M. Garon: Pardon?
M. Paradis (Matapédia): On en reparlera pendant les
élections.
M. Garon: Je n'ai pas peur de ça.
M. Paradis (Matapédia): De toute façon, tu vas
revenir chez nous?
M. Garon: Pardon?
M. Paradis (Matapédia): Pendant les élections.
M. Garon: Je ne sais pas.
La Présidente (Mme Bélanger): S'il vous
plaît!
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 203?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 204?
M. Garon: Engagement 203, attendez un peu. Comment se fait-if
qu'il y a un si gros supplément?
M. Côté (Charlesbourg): C'est un contrat
donné en 1978. Les plans et devis ont été effectués
entre les années 1979 et 198...
M. Garon: Là c'est la surveillance des travaux, je
suppose, qui augmente.
M. Côté (Charlesbourg): Entre 1979 et 1982, le
coût des services rendus a été de 145 000 $.
Présentement le contrat de construction a été
octroyé. L'estimation des honoraires et des dépenses pour la
surveillance des travaux de terrassement et de pavage est de 475 000 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 204?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 205?
M. Garon: Engagement 205, avez-vous dit? La Présidente
(Mme Bélanger): Oui. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 206?
M. Garon: Engagement 205, quel est le pourcentage?
M. Côté (Charlesbourg): Si ma mémoire est
fidèle, c'est 50 %.
M. Garon: 50-50.
M. Côté (Charlesbourg): C'était une
revendication faite par Montréal-Nord depuis 17 ans, mais qui n'avait
jamais été accueillie par le gouvernement et qui l'a
été dans ce cas-là.
M. Garon: Quelle était la demande?
M. Côté (Charlesbourg): Si mes souvenirs sont bons,
ça concerne Pie IX, une artère nord-sud extrêmement
importante qui avait besoin de rénovation, où le ministère
était impliqué avec des viaducs. Cela a été une
négociation avec la ville de Montréal-Nord pour qu'il puisse y
avoir un certain partage de ces frais.
M. Garon: Un partage à 50-50.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Cela arrive
à peu près à 50-50, mais on a chacun des
responsabilités, sans que les pourcentages soient taillés au
couteau.
M. Garon: Maintenant, à l'engagement 206, quel est le
pourcentage?
La Présidente (Mme Bélanger): 100 %.
M. Garon: Aux engagements 206 et 207, je pose la même
question: le pourcentage de remboursement à la municipalité.
M. Côté (Charlesbourg): D'après ce que je
peux voir, c'était en totalité par le ministère.
M. Garon: Pour l'engagement 206. Pour l'engagement 207?
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 207, c'est
Saint-Charles-Borromée, ne bougez pas. Saint-Charies-Borromée,
c'est dans Joliette?
La Présidente (Mme Bélanger): La commission suspend
ses travaux pour quelques instants.
(Suspension de la séance à 11 h 46)
(Reprise 11 h 54)
Août
Le Président (M. Poulin): A l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission reprend ses travaux, après cette pause
santé...
M. Côté (Charlesbourg): C'était 100 %. la
réponse.
M. Garon: Aux engagements 206 et 207. Alors, on poursuit avec le
mois d'août.
Le Président (M. Poulin): On est comme à l'automne,
on s'en vient vers le mois d'août. La liste A, l'engagement 106, M. le
député de Lévis, est-ce qu'il y a des questions?
M. Garon: Aux engagements 106 et 107, j'ai de la misère
à comprendre ce qui se passe là. Ce sont deux bureaux, deux
contrats qui ont l'air semblable, ce n'est pas dans le même comté.
À l'engagement 106, celui à 156 760 $ a le contrat, alors qu'il y
a un soumissionnaire à 47 000 $...
M. Côté (Charlesbourg): II n'y a pas de
soumission.
M. Garon: Pardon? C'est ce que j'ai. M. Côté
(Charlesbourg): Non, non.
M. Garon: À l'engagement 107, c'est celui de 47 000 $ qui
a la soumission, alors que l'autre bureau qui avait soumissionné
à 156 760 $, comme dans l'autre, ne l'a pas eu. Cela fait
drôle.
M. Côté (Charlesbourg): Attendez un petit peu. Il
n'y a pas de soumission.
M. Garon: II n'y a pas de soumission, mais il y a des
montants.
M. Côté (Charlesbourg): C'est une erreur de
présentation du secrétariat, je pense que c'est le Trésor
qui prépare ça. C'est une erreur de présentation du
Trésor. M. Michaud va vous l'expliquer.
M. Michaud: À l'engagement 106, il y a le Bureau
d'études Archer, 156 760 $...
M. Garon: Oui.
M. Michaud:... l'engagement 107 donne Latendresse, Castonguay, 47
000 $...
M. Garon: Oui.
M. Michaud:... c'est ce que vous revoyez dans l'autre
proposition, mais ce n'est pas une
proposition avec des montants d'argent, en aucune façon. C'est du
génie-conseil, selon les tarifs payés. Vous avez l'autre
après, l'engagement 108, Uboiron, Roy, à 188 000 $, c'est ce que
vous avez dans le "listing" en haut, à l'engagement 106, ici. Et dans
l'engagement 109, il n'est pas là.
M. Garon: Je ne comprends pas plus, c'est-à-dire...
Le Président (M. Poulin): C'est une erreur de
disposition.
M. Côté (Charlesbourg): C'est une erreur de
disposition sur le document du...
M. Garon: Ah!
M. Michaud: II a reproduit trop de propositions.
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont des professionnels,
ils sont payés au taux reconnu.
M. Garon: Alors, l'autre proposition reçue en bas devrait
être en haut. Est-ce ça?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Vous allez
avoir... Dans le cas de 156 760 $, le Bureau d'études Archer, c'est
l'engagement 106.
Une voix: L'engagement 107, c'est Latendresse.
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 107, c'est
Latendresse pour 47 000 $, mais les autres n'ont pas d'affaire là.
L'engagement 108...
M. Garon: Ce sont toutes des affaires différentes, je
suppose?
M. Côté (Charlesbourg): C'est complètement
différent.
M. Garon: II y en a un de 156 760 $. C'est Archer?
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. C'est le
même que vous voyez à l'engagement 106.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Quand vous regardez
l'engagement 107, le montant de 156 760 $, c'est exactement le même
qu'à l'engagement 106, pour vous Illustrer... Le montant de 188 000 $,
c'est à l'engagement 108. Donc, c'est une mauvaise présentation
du document du Conseil du trésor.
M. Garon: Legault & Mercier pour un montant de 100 000 $, il
n'est nulle part?
M. Côté (Charlesbourg): On va probablement le
retrouver plus loin.
M. Garon: Ce sont des données qui ne devraient pas
être là et qui...
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. M. Garon:
D'accord, vérifié.
Le Président (M. Poulin): Les engagements 106, 107, 108 et
109 sont vérifiés. J'appelle l'engagement 110.
M. Garon: À l'engagement 109 il s'agit d'un contrat
négocié, mais le prix est de 635 400 $. Comment cela se
fait-il?
M. Côté (Charlesbourg): Ne bougez pas là! Ahl
Très bien. L'explication, c'est qu'on est allé en soumissions
publiques pour un premier contrat qui a été obtenu par Usine
Dufresne et Associés. Comme l'usine était installée, on a
demandé au Conseil du trésor de déroger à la
règle dans ce cas-là pour l'accorder à la firme qui
était déjà installée, en continuité du
contrat qui avait été soumissionné. Donc, c'est comme cela
que ça a été fait.
M. Garon: Quel contrat avait été
soumissionné?
M. Côté (Charlesbourg): Le contrat
soumissionné n'est pas là. Pour exécuter ces travaux nous
avons demandé à Usine Dufresne et Associés inc., d'Amos,
comté d'Abitibi-Ouest, si elle acceptait de ce faire conformément
aux normes des prix unitaires établies par le ministère. À
la suite de l'octroi d'un premier contrat - contrat 884-0202-7 - obtenu par
appel d'offres public, cette entreprise a installé une centrale sur le
site d'approvisionnement en matériaux relatif au projet faisant l'objet
de cette demande. Étant donné que cette centrale est la seule qui
est exploitée dans un rayon de 40 kilomètres, le ministère
prévoit que le recours au processus d'appels d'offres publics, aurait
probablement pour effet d'engendrer des coûts supérieurs à
ceux négociés avec l'entrepreneur visé. Des
expériences antérieures dans des cas similaires démontrent
que le ministère a dû payer jusqu'à 132 % du prix
estimé à la suite d'un appel d'offres public.
M. Garon: Avez-vous l'engagement de la soumission publique?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, 884-0202-7.
M. Garon: Oui, mais on est incapable de trouver ça comme
ça. La date de l'engagement...
M. Côté (Charlesbourg): On va le trouver et
on va vous l'envoyer. On va le déposer à la
commission.
M. Garon: D'accord, avec la soumission, avec le taux des autres
soumissionnaires pour cette affaire-là?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Pour voir l'écart entre le plus bas
soumissionnaire et les autres.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 109 est
vérifié. Nous passons maintenant à l'engagement 110.
M. Garon: L'engagement 110 est vérifié.
L'engagement 111 est vérifié. L'engagement 112 est
vérifié.
Le Président (M. Cannon): Engagement 112,
vérifié.
M. Garon: L'engagement 113 est vérifié.
L'engagement 114 est vérifié.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 115?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 116?
M. Garon: Vérifié. Les engagements 117, 118, 119
sont vérifiés.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 120?
M. Garon: Attendez un peu. Vérifié. Les engagements
121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131 sont
vérifiés.
Le Président (M. Cannon): Saint-Jean-Chrysostome?
M. Garon: Oui, mais ce n'est pas nécessairement là.
C'est l'adresse. L'usine n'est pas là.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 132?
M. Garon: Vérifié. Les engagements 133, 134 sont
vérifiés. J'aurais une question à l'engagement 135.
Le Président (M. Cannon): Donc, on est rendu à
l'engagement 135. M. le député de Lévis.
M. Garon: Que voulez-vous dire par la réserve pour
ajustement aux taux minimums de pose quotidienne?
M. Côté (Charlesbourg): C'est peut-être pour
tenir compte des intempéries. Dans tous les contrats de
rapiéçage, il y a un minimum garanti de 1000 tonnes par jour.
Évidemment, quand vous faites du rapiéçage, il peut y
avoir perte de temps et, dans ta mesure où il n'y a pas 1000 tonnes par
jour, il y a une compensation et c'est cette réserve qui s'applique.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 135 est
vérifié. L'engagement 136?
M. Garon: Vérifié. Les engagements 136, 137, 138,
139, 140 sont vérifiés. Les engagements 141, 142, 143, 144, 145,
146, 147, 148, 149, 150, 151, 152, 153, 154, 155, 156, 157, 158, 159, 160, 161,
162, 163, 164, 165, 166... À l'engagement 166. le 0, 81 kilomètre
de la route 172 dans la municipalité de Sacré-Coeur dans le
comté de Saguenay, à quel endroit exactement a été
fait ce bout de route?
M. Côté (Charlesbourg): Quel numéro?
L'engagement 166?
M. Garon: Oui. Par rapport au village de Sacré-Coeur,
à quel endroit est-ce que ça a été fait?
M. Côté (Charlesbourg): D'après ce que je
comprends, ce serait en dehors du village.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Ce sont des travaux de
renforcement et de revêtement souple sur la 172 dans la
municipalité de Sacré-Coeur, mais sans désignation
précise.
M. Garon: Comment ça?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, c'est marqué
"s. d. ", cela veut dire sans désignation précise.
M. Garon: Qu'est-ce qui est sans désignation? Est-ce la
municipalité? Le 0, 81 kilomètre, où a-t-il
été fait?
M. Côté (Charlesbourg): Donc, ce n'est pas dans le
village...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... mais c'est dans la partie
de la municipalité qui est sans désignation.
M. Garon: Mais par rapport à la municipalité...
Connaissez-vous le village de Sacré-Coeur?
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon: Ah
bon!
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai jamais eu l'occasion
d'y aller; j'ai été invité à quelques
reprises, mais je n'ai pas eu la possibilité d'y aller. Vous connaissez
ça, vous?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. D'après
vous?
M. Garon: Je me demande dans quel bout c'est.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Une question de
curiosité personnelle, évidemment.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Une question de
curiosité personnelle.
M. Garon: Non. C'est parce que je voulais savoir dans quel bout
du village de Sacré-Coeur...
M. Côté (Charlesbourg): Y a-t-il quelqu'un qui reste
là et que vous connaissez?
M. Garon: Bien oui, la députée de Matane.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! C'est pour ça que
je posais la question, parce qu'à un moment donné vous aviez
peut-être des mauvaises intentions que je n'ai pas. Vous avez
probablement de mauvaises intentions que je n'ai pas, alors je ne sais
pas...
M. Garon: C'est pour savoir dans quel bout les travaux ont
été faits par rapport au village.
M. Côté (Charlesbourg): Y a-t-il moyen de
vérifier ça?
M. Garon: Est-ce qu'il y aurait moyen de nous faire...
M. Côté (Charlesbourg): Un croquis? M.
Garon:... un croquis...
M. Côté (Charlesbourg):... pour savoir où Mme
la députée...
M. Garon: Non, non. Pour savoir dans quel bout
était...
M. Côté (Charlesbourg): Allez-y, on est à
coeur ouvert, vous êtes aussi bien delivrer le fond de votre
pensée.
M. Garon: Bien non, c'est juste pour savoir. Ghislain Maltais
reste là.
Une voix: Oui, oui.
Une voix: À Sacré-Coeur.
M. Garon: Je ne savais pas ça.
M. Cannon: Le député de la place reste à
Sacré-Coeur.
M. Garon: C'est encore plus intéressant.
M. Cannon: Sa mère aussi reste à
Sacré-Coeur.
M. Côté (Charlesbourg): On va faire une
enquête pour savoir où est-ce qu'ils restent, ces
deux-là...
M. Garon: Non, non, pour savoir où le 0, 81
kilomètre a été fait à Sacré-Coeur.
M. Côté (Charlesbourg): On va essayer de vous
trouver ça.
M. Garon: Un croquis pour montrer le bout qui a été
fait.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord, on va essayer de
vous trouver ça.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 167?
M. Côté (Charlesbourg): Peut-être une
photographie aérienne verticale.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Si vous en avez une, je n'y vois pas d'objection.
Une voix: Photo aérienne verticale.
M. Garon: Non, je fais bien des blagues, mais je connais le coin
et je veux savoir dans quel bout parce qu'il y a différents types de
besoins dans ce coin-là. L'engagement 167, vérifié.
L'engagement 168, vérifié. L'engagement 169,
vérifié. Les engagements 170, 171, 172, 173, 174, 175, 176, 177,
178, 179, 180, 181, 182, 183, 184, 185, 186, 187, 188, 189, 190.
Vérifié jusqu'à 190.
Il y en a beaucoup à l'engagement 191. Je vais regarder ça
comme il faut. L'engagement 191 est vérifié.
Vérifié pour les engagements 192, 193, 194, 195, 196, 197, 198,
199, 200 et 201. L'engagement 202... Que signifie contrat de services pour
effectuer la production d'un message télévisé d'une
durée de 30 secondes sur le respect de la signalisation de chantier et
intitulé "L'ARCHER", 29 757 $?
M. Côté (Charlesbourg): Le ministère des
Transports a rendu publique l'an dernier une
nouvelle signalisation pour les travaux. J'imagine que c'est dans ce
cadre-là. C'est exactement ça. C'est un...
M. Garon: C'est le gars qui poigne la flèche?
M. Côté (Charlesbourg): C'est un "spot" de 30
secondes qui a été...
M. Garon: II dit oui. Ha, ha, hat
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais ce ne sont pas les
flèches... Ce sont des flèches qui marchent, ce ne sont pas des
flèches qui ne marchent pas.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): C'est une nouvelle
signalisation avancée pour les travaux. C'est une production de 30
secondes diffusée à la télévision l'an
passé, de la même façon qu'on avait pris une orange l'an
dernier pour dire que la nouvelle signalisation était orange. Cela a
été fait dans toute la province de la même
façon.
M. Garon: D'accord. Vérifié. L'engagement 203,
c'est quoi, cette affaire-là? Contrat de services pour effectuer un
relevé bathymétrique et un relevé séismique en vue
d'approfondir le chenal d'approche du port de la municipalité de
Port-Meunier, comté de Duplessis. Pourquoi faites-vous un relevé
séismique? À quelle profondeur êtes-vous allés dans
votre relevé séismique?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas-ci, c'est le
bateau Relais Nordik qui a touché le fond à quelques reprises
à l'approche de Port-Meunier et il a fallu faire une étude de
cette nature pour vérifier s'il y avait des problèmes de
profondeur.
M. Garon: Avez-vous consulté l'amiral en chef de votre
gouvernement, M. Daniel Johnson?
M. Côté (Charlesbourg): Non, j'ai
préféré consulter l'amiral d'une ex-flotte, Denis
DeBelleval.
M. Garon: Ah oui!
M. Côté (Charlesbourg):... qui parlait d'une marine
marchande québécoise et non pas canadienne. (12 h 15)
M. Garon: Ce serait une bonne chose.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Vous savez qu'on aurait seulement à adopter le
Jones Act américain pour le Canada. Connaissez-vous le Jones Act?
M. Côté (Charlesbourg): Je ne vois pas pourquoi le
député de Lévis se plaint parce que celui qui a
sauvé les chantiers maritimes de son propre comté est le
président du Conseil du trésor qui était le ministre de
l'Industrie et du Commerce. Si, aujourd'hui, tout le monde peut s'enorgueillir
d'avoir presque un plein emploi au chantier maritime de Lauzon et de voir des
cales sèches partir de Montréal pour s'implanter à Lauzon,
c'est parce que Daniel Johnson a chaussé ses culottes et a
réglé le dossier.
M. Garon: Je dois vous dire quand même qu'il y avait les
quatre Trump. C'était réalisé sous l'ancien
gouvernement.
M. Côté (Charlesbourg): En plus de ça, je me
rappelle qu'en conférence de presse, le député de
Lévis, le député de l'Opposition s'est pointé le
nez pour venir tirer un peu de crédit.
M. Garon: Non, pas du tout.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, j'étais
là. Vous avez fait la parade en arrière pour être capable
de vous faire voir par les journalistes. Vous avez fait la parade en
arrière pour vous faire voir par les journalistes.
M. Garon: Non.
M. Côté (Charlesbourg): Ouf, c'est exactement
ça.
M. Garon: Quand je me suis approché, la conférence
de presse a pris fin tout de suite parce que les gens avaient peur que je pose
une question. Je vous ferai remarquer que les chantiers, depuis ce
temps-là... Trois frégates sur six étaient sous l'ancien
gouvernement et les quatre Trump étaient sous l'ancien gouvernement. Si
le nouveau gouvernement a réussi à envoyer deux Trump encore en
soumission pour faire une deuxième soumission alors qu'elle avait
déjà été accordée par l'ancien gouvernement
libéral à Ottawa sous le gouvernement du Parti
québécois qui avait discuté ce dossier... En termes de
travaux, il n'y a pas eu un sou de plus consacré à des travaux
que ce qui avait été fait sous l'ancien gouvernement.
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce que le
député de Lévis peut au moins admettre que ce que le
gouvernement du Québec a fait, c'est de sauver les chantiers maritimes
de Lauzon - pou-vez-vous au moins admettre ça? - par les
décisions qu'il a prises? D'ailleurs, c'est ce que vous avez dit en
conférence quand vous avez été interrogé quand nous
y sommes allés, au moment où l'annonce s'est faite à
l'Hôtel de ville de Lévis. C'est très frais à ma
mémoire. Effectivement, c'est ça, et aujourd'hui ça
marche. Que ça marche sur les contrats que vous avez eus ou quelqu'un
d'autre, ça marche. Le danger avant,
c'était que, ça ne marchait pas.
M. Garon: La seule chose, et cela a été dit aussi,
c'est que la rationalisation des chantiers devait être en vue d'avoir des
contrats de frégates du fédéral pour laquelle il n'y a pas
eu une frégate additionnelle depuis la rationalisation. On a
fermé les chantiers au Québec pour n'avoir aucun contrat.
M. Côté (Charlesbourg): La rationalisation des
chantiers maritimes au Québec s'est faite au profit de Lauzon pour
maintenir un chantier maritime qui pouvait être compétitif et
permettre d'espérer avoir des contrats additionnels. C'est dans cet
esprit que...
M. Garon: Moi, j'ai vu que la rationalisation s'est faite au
profit de St. John au Nouveau-Brunswick.
M. Côté (Charlesbourg): Non, la rationalisation
s'est faite au profit de Lauzon dans le cas du Québec.
M. Garon: Je ne suis pas d'accord avec ça.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est clair comme de
l'eau de roche.
M. Garon: Ce que je vois, ce sont les contrats à St. John
au Nouveau-Brunswick. Actuellement...
M. Côté (Charlesbourg): Mettez votre partisanerie
politique de côté.
M. Garon: J'enlève la partisanerie. Il semble qu'il y aura
deux grands chantiers d'après le fédéral et la
rationalisation que vous avez acceptée: un dans l'est qui serait St.
John, et un autre dans l'ouest. On ne sait pas encore comment celui de l'ouest
va fonctionnner, mais il est clair - et ça avait été
écrit dans les revues, dès 1986 - que le fédéral
voulait faire un gros chantier dans l'est, à St. John, mais pas par
soumissions. Il a eu peur des soumissions parce qu'il savait que Lauzon
était le meilleur chantier au Canada. Qu'est-ce qu'il a fait? Il l'a
fait en attribuant des contrats sans soumission, d'où l'octroi des six
frégates sous le gouvernement actuel. Ce sont six frégates. Vous
en avez eu au moins trois sur six au Québec, plus quatre Trump.
M. Cannon: À vous entendre, ça donne l'impression
que, dans ce temps-là, ce chantier maritime marchait très bien.
Il n'y a jamais eu de difficulté? Il n'y a jamais eu de problème
de rationalisation?
M. Garon: II y en a eu d'autre nature.
M. Cannon: Comment se fait-il qu'on "slaquait" du monde dans ton
temps?
M. Garon: Non, ce qui est arrivé c'est que dans le temps,
la compagnie - Quel était son nom? Il y en a eu deux: Dome et ensuite
Versatile - Versatile a été en difficulté
financière parce qu'elle était dans trois domaines qui ne
marchaient pas: le pétrole, où les prix s'étaient
effondrés et les services techniques pour l'entreprise
pétrolière. Dans les céréales également,
ça ne marchait pas. Dans les chantiers maritimes, c'était une
situation difficile également.
M. Cannon: Donc, c'est une bonne chose qu'on ait
procédé à une rationalisation.
M. Garon: Non. Si le gouvernement fédéral avait
fait sa job quand Versatile a voulu vendre sa partie d'entreprise aux
États-Unis... L'accord a été donné alors que
l'offre était tombée. L'offre allait jusqu'à telle date et
l'accord obtenu des Américains, comme le gouvernement canadien n'a pas
fait sa job, est arrivé après la date limite du contrat d'achat
d'une partie de Versatile. Si Versatile avait vendu sa partie de compagnie aux
Américains, comme elle voulait le faire, elle aurait eu des
liquidités.
M. Cannon: C'était en 1984. M. Garon: En 1986.
M. Cannon: En 1984.
M. Garon: Non, ce n'était pas en 1984, mais en 1986. C'est
à ce moment-là que la compagnie était en
difficulté.
M. Côté (Charlesbourg): Je maintiens qu'on peut
maintenir un chantier de haut calibre au
Québec, et le gouvernement du Québec a fait le choix de
celui de Lauzon. C'est le choix qui a été fait.
M. Garon: De tous les temps, c'est le plus gros chantier au
Canada.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais il y en avait
d'autres. Il y avait Sorel et Montréal. Parlez à Mme Harel,
députée de Maisonneuve.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Parlez à Mme Harel de
Maisonneuve pour voir si elle est toujours très heureuse. Mais c'est
parce qu'il y a eu un choix et tu ne pouvais pas continuer de maintenir trois
chantiers maritimes avec les mêmes vocations au Québec. Le
gouvernement du Québec a fait le choix de Lauzon. C'était le
choix logique. Mais au moins, II a fait le choix et ça...
M. Garon: Au moment où le fédéral disait,
où Michel Côté a dit et c'est moi qui ai posé la
question... Il était à Toronto et il a dit en pleine radio
que la rationalisation des chantiers au Canada ne voulait dire la disparition
d'aucun chantier au Québec.
Une voix: CFLS a fait faillite.
M. Garon: Je n'étais plus là. Quand j'étais
là, ça allait bien.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Alors, l'engagement 204... L'engagement 205 est
vérifié.
La Présidents (Mme Bélanger): L'engagement 205 est
vérifié. L'engagement 206?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 207?
M. Garon: L'engagement 207. Qu'est-ce que c'est, ça?
Contrat de services pour effectuer l'analyse des activités de la
Direction générale du transport des personnes et des marchandises
dans une démarche de planification stratégique. SECOR, 69 500
$.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Qu'est-ce que c'est?
M. Côté (Charlesbourg): C'est qu'on a senti le
besoin d'aller chez une firme externe sur le plan de l'orientation et, comme
c'est dit là, planification stratégique du transport des
personnes et des marchandises... On est allé en propositions publiques
et c'est SECOR qui a été retenue.
M. Garon: Vous demandez à une firme privée de vous
dire comment organiser le ministère?
M. Côté (Charlesbourg): Planification
stratégique, ce n'est pas organiser le ministère, ça.
M. Garon: Non, ce n'est pas ça que vous dites. C'est:
Contrat de services pour effectuer l'analyse des activités de la
Direction générale du transport des personnes et des marchandises
dans une démarche de planification stratégique. On voulait
analyser les activités de la Direction générale du
transport des personnes et des marchandises dans votre ministère.
M. Côté (Charlesbourg): Dans une démarche de
planification stratégique.
M. Garon: Qu'est-ce que c'est, au juste? Quel était le
but?
M. Côté (Charlesbourg): Planification
stratégique. Cela veut dire que si, demain matin, on continuait de
défendre l'idée qu'il faut que le monde se promène
à pied et qu'il aille au centre-ville en automobile au lieu de prendre
le transport en commun et que toutes les actions du ministère aillent
dans le sens de la marche à pied au Heu du transport en commun,
peut-être que ça ne sera pas bon, peut-être que ça ne
sera pas l'avenir. Peut-être que de s'interroger aussi à savoir si
le monde doit maintenant utiliser le vélo sur les pistes cyclables que
vous avez faites dans le centre-ville de Montréal...
M. Garon: Cela marche plus en Chine.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Bon. C'est toute une
série d'interrogations que le ministère devait se poser et dont
on a confié l'analyse à SECOR. C'est un peu...
M. Garon: Est-ce que l'étude est terminée?
M. Côté (Charlesbourg): Non, elle sera
terminée au mois d'août. Il y a eu huit propositions et...
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...finalement, le
comité de sélection a retenu SECOR.
M. Garon: Est-ce qu'il serait possible d'avoir une copie du
mandat?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: J'ai de la misère à saisir vos
explications. Alors...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Garon: ...je pourrai regarder la description du mandat.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Aucun
problème.
M. Garon: D'accord. Est-ce que ça va prendre du temps?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon? M. Garon: Cet
après-midi...
M. Côté (Charlesbourg): C'est laissé à
la discrétion du ministre évidemment. Mais, comme d'habitude, on
va agir avec célérité.
M. Garon: Cela veut dire...
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 206 est vérifié?
M. Garon: Vérifié. On était à
l'engagement 207.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 207.
Non, c'était l'engagement 206, non, l'engagement 207. L'engagement
208?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 209?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 210?
M. Garon: Attendez un peu. Les serrures. À l'engagement
209: Contrat pour l'achat de 800 serrures de marque CCL. Est-ce qu'il s'agit de
serrures manufacturées au Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Produit du Québec. Le
produit livré devra contenir un minimum de pourcentage de contenu
québécois.
M. Garon: Quel est le contenu?
M. Côté (Charlesbourg): La règle qui
s'applique est la même que celle dont on parlait tantôt. S'il n'y a
pas le contenu québécois, ils sont pénalisés par
une règle qui s'appplique, une règle de points qui disparaissent,
une pondération. Ils ne seraient pas le plus bas soumissionnaire.
M. Garon: Mais dans ce cas, ce que vous avez
déterminé, ce sont des serrures. Quand vous dites 800 serrures,
de marque CCL 15481-RS dont 300 de type 5R et 500 de type 9R, c'est assez
précis. Le contrat pour ces serrures, est-ce que ce sont des serrures
fabriquées au Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas de
renseignements. Evidemment, quand on voit une soumission avec des CCL
15481-RS...
M. Garon: Ce doit être une serrure précise.
M. Côté (Charlesbourg): Elle doit faire dans le
trou, c'est certain.
M. Garon: Dans le passé, on m'a déjà
sensibilisé au fait que dans les devis qu'on demandait pour les
serrures, souvent c'étaient des serrures qui n'étaient pas
manufacturées au Québec. Je le dis parce que ça m'a
déjà été dit dans le passé. Des gens m'en
avaient même parlé, disant: Pourquoi le gouvernement ne
spécifie-t-il pas davantage des serrures faites au Québec? On en
fabrique apparemment au Québec. Mais, pour une raison ou pour une autre,
on me disait qu'on spécifiait souvent des serrures qui étaient
fabriquées ailleurs. C'est pourquoi je demande si on fabrique ce type de
serrures, si on en fabrique des bonnes ou non, ou celles qu'on a là,
sont-elles fabriquées au Québec, ou s'il s'agit de types de
serrures qu'on spécifie et qui ne sont pas fabriquées au
Québec. C'est ce que je voulais savoir. Je serais étonné
que vous ayez rédigé vous même la réquisition... Je
me pose la question dans le sens que...
M. Côté (Charlesbourg): D'ailleurs, j'en apprends
à faire l'exercice, moi aussi.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): J'en apprends à faire
l'exercice.
M. Garon: II y a quelques années, des gens m'avaient
parlé de ça. Ils disaient que trop souvent, sur des contrats, on
spécifiait des serrures fabriquées à l'extérieur,
alors qu'apparemment on en fabrique au Québec. Les gens m'avait
nommé les marques dans le temps mais je ne me rappelle plus.
M. Côté (Charlesbourg): Cela a l'air extraordinaire,
des serrures de marque CCL utilisant les clés de type SR. Donc il
fallait qu'elles aillent avec nos clés. Donc, ce sont des serrures sans
clés. Cela mérite vérification.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Cela mérite
vérification.
M. Garon: Le but est de savoir si on demande une
réquisition pour des types de serrures qui sont fabriquées ici ou
à l'extérieur. Des fois, les devis sont tellement précis
qu'ils indiquent tel produit précis.
M. Côté (Charlesbourg): C'est aussi précis,
à ce que je vois, que la clé qui va dans la serrure.
M. Garon: Alors vous allez me donner des informations
là-dessus pour voir où sont fabriquées les serrures
mentionnées dans cette...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 209
est-il vérifié?
M. Garon: Je sais bien que c'est la Direction
générale des approvisionnements du gouver-
nement, mais c'est pour ça que je veux vérifier cette
chose, pour voir ce qu'on spécifie quand on achète ces produits.
Alors, vérifié, sous réserve des renseignements que nous
fournira le ministre.
La Présidente (Mme Bélanger): D'accord, M. le
député de Lévis. L'engagement 209 est
vérifié. L'engagement 210?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 211?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 212?
M. Garon: Vérifié. (12 h 30)
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 213?
M. Garon: L'engagement 213. Vous avez demandé à
combien de soumissionnaires? Ou, n'y a-t-il eu qu'un seul soumissionnaire?
M. Côté (Charlesbourg): On ne l'a pas. On va le
trouver.
M. Garon: Vous n'avez pas quoi?
M. Côté (Charlesbourg): On n'a pas le nombre de
soumissionnaires.
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): II y en a un seul, mais on
ne sait pas combien ont été invités. Est-ce que c'est
public et qu'il y en a un seul ou si c'est sur invitation et... Je ne le sais
pas.
M. Garon: S'il y en a un seul, c'est un contrat
négocié, ce n'est pas une soumission.
M. Côté (Charlesbourg): D'ailleurs, on se comprend,
ça passe toujours par la Direction générale des
approvisionnements.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): II faudrait que ces gens
viennent répondre une fois de temps en temps. Cela leur ferait du
bien.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 213 est vérifié?
M. Garon: Sous réserve des renseignements que va nous
fournir le ministre.
La Présidente (Mme Bélanger): Sous réserve
de fournir les renseignements. L'engagement 214?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 215?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 216?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 217?
M. Garon: Vous pouvez aller jusqu'à 232. C'est
vérifié jusqu'à 232.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 233?
M. Garon: À l'engagement 233, avez-vous remarqué
que le prix de la soumission... C'est un contrat de tonte de gazon. Est-ce que
c'est le montant par année qu'il y a là? Avez-vous pris celui de
Pierre & Florence Maintenance inc., Saint-Hubert, à 48 000 $ ou si
c'est... Parce qu'on voit qu'il y a l'entrepreneur Michel Lanctot Inc., qui le
faisait à 54 000 $. Est-ce pour un an ou pour...
M. Côté (Charlesbourg): C'est pour trois ans.
M. Garon: L'estimation du ministère est-elle de 80 732 $,
pour les trois ans? Cela fait un contrat de 149 000 $ alors que le
ministère avait estimé le contrat à 82 000 $. Cela fait
une grosse différence. Des fois, cela tourne autour, mais là,
cela fait un écart quasiment du double. Ou bien le ministère a
mal estimé, ou bien les soumissionnaires ont soumissionné...
La Présidente (Mme Bélanger): Ont
soumissionné à perte.
M. Garon: Ah non! 149 000 $ par rapport à une estimation
de 82 000 $.
Une voix: C'est 42 000 $.
M. Garon: Non, ce n'est pas 42 000 $. Le total, c'est 149 000
$.
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas d'explication
particulière, à ce moment-ci, sur le fait que l'estimation du
ministère était de 82 000 $ et que le contrat est de 149 000 $.
C'était une soumission publique. Cela fait peut-être la
démonstration que, bien souvent, on pourrait négocier à
meilleur prix.
M. Garon: C'est la même chose, à l'engagement
234.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. C'est pour
ça que j'avais fait le tour, pour regarder si c'était une
constante, l'engagement 104 par rapport à l'engagement 160.
M. Garon: Non, c'est exceptionnel. Habituellement, les
soumissions tournent autour de l'estimation du ministère. Je sais que
ça peut être en plus ou en moins aussi.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. il y a quand
même...
M. Garon: Je pose la question, parce que les écarts sont
grands.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 234 est vérifié?
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas de raison
particulière. C'est le jeu de la soumission publique. On est
peut-être arrivé à un moment où il y avait une
rareté.
La Présidente (Mme Bélanger): Aux engagements 234
à 282, ce sont des soumissions publiques.
M. Garon: Quand il arrive quelque chose comme ça où
l'écart avec l'estimation du ministère est très grand,
faites-vous quelque chose ou si vous ne faites rien? Il arrivait souvent, quand
on avait ça, dans le temps - on faisait ça à l'Agriculture
aussi - que je retourne en soumission.
M. Côté (Charlesbourg): Cela arrive.
M. Garon: Je me disais qu'il pouvait y avoir des raisons, soit
que les gens ne l'avalent pas vu ou différentes raisons.
M. Côté (Charlesbourg): Quand ça m'est
soumis, je n'ai pas reculé devant le fait de retourner en soumission
publique, dans certains cas, mais évidemment, ça ne vient pas
toujours sur mon bureau.
M. Garon: II faut que vous signiez là-dessus. Vous signez
des CT.
M. Côté (Charlesbourg): Pas dans ces cas-là.
Il y a une délégation de signature.
M. Garon: Ah oui?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Vous ne signez pas les CT?
M. Côté (Charlesbourg): Je signe des CT, mais, dans
certains cas, ce sont des CO.
M. Descôteaux (André): Ce sont des engage- ments
ministériels.
M. Garon: Qu'est-ce que ça veut dire, des CO?
M. Descôteaux: Des CO, ce sont des engagements
ministériels par délégation du Conseil du trésor au
ministère des Transports.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que vous
pouvez vous identifier, s'il vous plaît?
M. Descôteaux: En bas de 400 000 $, par exemple, le
directeur général des opérations peut signer comme cela a
été le cas, là. Le sous-ministre aux opérations
signe ces contrats, parce qu'il y en a tellement dans toute la province, un peu
partout. C'est lui qui a l'autorisation déléguée. Cela
fait qu'on n'est pas obligé de passer chaque fois au CT.
M. Garon: Est-ce que ça fait longtemps?
La Présidente (Mme Bélanger): Pour le
bénéfice... Un instant, s'il vous plaît!
M. Descôteaux: En tout cas, depuis que je suis au
ministère, et ça fait au moins 9 ans.
La Présidente (Mme Bélanger): Un instant, s'il vous
plaît! Pour le bénéfice du Journal des
débats, est-ce que vous pouvez vous identifier?
M. Descôteaux: André Descôteaux.
La Présidente (Mme Bélanger): Votre titre?
M. Descôteaux: Directeur du budget.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci
M. Côté (Charlesbourg): CO!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Descôteaux: CO, c'est une ancienne appellation qui vient
d'une expression anglaise "credit order". Ce sont des engagements
ministériels.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que ça
va, M. le député de Lévis?
M. Garon: Vous dites que vous ne savez pas depuis combien de
temps ça marche comme ça?
M. Descôteaux: Cela fait neuf ans que je suis au
ministère et des engagements ministériels signés par les
directeurs généraux aux opérations, entre autres, par
délégation de signature, à un moment donné,
c'était en bas de 400 000 $, maintenant, c'est 500 000 $ pour des
contrats et
ainsi de suite.
M. Garon: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 234 est
vérifié. Après ça, ça va à
l'engagement 281 pour des soumissions publiques.
M. Garon: Attendez un peu, on va passer là.
Vérifié jusqu'aux engagements 257, 258, 259, 260, 261, 262, 263,
264, 265, 266, 267, 268, 269, 270, 271, 272, 273, 274, 275, 276, 277 et 278.
À l'engagement 278, Produits Shell Canada, encore là, c'est le
seul soumissionnaire.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais à
Chibougamau: Fourniture d'essence pour avions à l'aéroport
de Chibougamau-Chapais. Le fait de penser qu'il puisse y en avoir plusieurs,
c'est "flyé" un peu.
M. Garon: II y a combien de compagnies qui font de l'essence
d'aviation grade 100 au Québec?
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Dans le cas de
Chibougamau-Chapais, traditionnellement, il y avait deux compagnies, Esso et
Shell, qui étaient intéressées et Esso a signifié
qu'elle n'était pas intéressée. Donc, il restait
Shell.
M. Garon: Mais, est-ce que par rapport au prix payé
habituellement c'était dans le même ordre de prix ou si, comme
elle était toute seule, le prix était plus élevé
que d'habitude?
M. Côté (Charlesbourg): Ce ne sont pas des
données qui sont à portée de connaissance pour le
moment.
M. Garon: Non?
M. Côté (Charlesbourg): On me signale ici que c'est
revendu aux transporteurs. Donc, c'est revendu au moins pour le prix qu'on
paie. Par contre, c'est... Cela doit aller au fonds consolidé? Là
il y aurait peut-être intérêt à fouiller
d'après ce que j'ai compris. On va faire sortir quelques commandes
antérieures pour être capable de faire des comparaisons. Je ne
sais pas si vous allez prendre tout le temps pour vérifier ça
mais...
M. Garon: Ah moi, ça ne me...
M. Côté (Charlesbourg): II ne vous reste pas grand
temps, vous le savez.
M. Garon: Ah oui! Le transport est un domaine que j'aime
beaucoup.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Le transport est un domaine que j'aime beaucoup.
La Présidente (Mme Bélanger): Plus que
l'agriculture?
M. Garon: Chaque chose a une époque. Dans un sens, ce sont
des ministères qui se ressemblent un peu.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Dans un sens, il y a beaucoup de choses qui se
ressemblent.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Parce que pour l'agriculture, le transport était
très important. On était obligé de s'occuper de transport
dans l'agriculture. C'était une donnée très importante.
Par exemple, le transport était fondamental pour les pommes de terre. Il
y a beaucoup de produits pour lesquels le transport est fondamental. C'est pour
ça d'ailleurs que je suis intervenu dans le domaine des chemins de fer,
le Nid-de-Corbeau, parce que c'était très Important.
La Présidente (Mme Bélanger): II y a aussi la
poussière dans les champs de blé d'Inde.
M. Garon: II n'y a pas beaucoup de poussière dans les
champs de blé d'Inde. Dans Mégantic-Compton, il se fait moins de
blé d'Inde. Il ne s'en fait pas beaucoup dans Mégantic.
M. Côté (Charlesbourg):...
M. Garon: Ah c'est pas pareil, du blé, du...
M. Côté (Charlesbourg): II n'y a pas beaucoup de
blé d'Inde, il y a beaucoup d'épis.
M. Garon: C'est parce que la végétation est trop
courte. Alors, vérifié. Où était-on rendu?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 279.
M. Garon: Vérifié jusqu'à 282. L'engagement
282. Pourquoi le supplément à l'engagement 282?
M. Côté (Charlesbourg): II y a d'abord eu des
ajustements selon les taux de transport. Il y a eu des travaux imprévus.
C'était une soumission à prix unitaire et II y a eu des
variations dans les quantités. Alors...
M. Garon: Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 283.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 284?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 285? (12
h 45)
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 286?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 287?
M. Garon: Charlesbourg, c'est quel pourcentage de
remboursement?
M. Côté (Charlesbourg): Lequel? M. Garon:
Engagement 286. M. Côté (Charlesbourg): 286?
M. Garon: Pas à Charlesbourg, à Loret-teville.
M. Côté (Charlesbourg): À Loretteville. Oh,
boy! Attendez un peu, je pense que c'est... Si mon souvenir est fidèle,
à tout le moins une chose est certaine, c'est que la municipalité
a eu l'obligation de fournir les terrains nécessaires, donc
d'exproprier. Dans ce cas-ci, selon l'avis de M. Michaud, ce serait 100 % des
travaux par la suite. Je ne suis pas sûr. Je pense que c'était 75
%, mais on va vérifier et tenter de vous donner la réponse.
M. Garon: D'accord. J'aimerais savoir quelle sorte de route. Vous
ne pariez que du coût.
M. Côté (Charlesbourg): 371.
M. Garon: C'est une route numérotée?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Qui passe dans Loretteville?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Qui part de
la rue Racine et s'en va à Valcartier.
M. Garon: Ah, bon! Vous dites que c'est 75 % d'après votre
souvenir, vous allez nous confirmer.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. D'après M.
Michaud c'est 100 %, d'après moi c'est 75 %. Il y avait des histoires
d'acquisition de terrain.
M. Garon: D'accord, vous allez nous donner l'information
là-dessus.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 287?
M. Garon: Engagement 287, même question.
M. Côté (Charlesbourg): C'est l'avenue Laurier qui a
été refaite à Arthabaska et c'était une route du
ministère. Cela a été payé... C'est une subvention
qui a été négociée avec la ville d'Art ha
baska.
M. Garon: On dit que c'est l'avenue Pie X Ici.
M. Côté (Charlesbourg): Pie X, c'est ça.
M. Garon: Vous dites l'avenue Laurier.
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'était dans le
cadre des célébrations de Laurier.
M. Garon: Ah, oui! C'était à 100 %? Est-ce que
c'est une route municipale?
M. Côté (Charlesbourg): C'est la route de connexion
intermunicipale. Si je me souviens bien, ce n'est pas 100 %.
M. Garon: Est-ce que vous avez une politique là-dessus ou
si vous faites du cas par cas?
M. Côté (Charlesbourg): II y a une règle qui
est pas mal générale, selon que c'est une route
numérotée ou pas. Évidemment, certaines
municipalités nous offrant d'en payer une partie pour
accélérer les travaux, on saisit toutes les bonnes occasions de
faire payer les autres.
La Présidente (Mme Bélanger): Cela va?
M. Garon: Non, il va nous donner un renseignement.
M. Côté (Charlesbourg): II y a l'installation de
l'égout pluvial et de trottoirs qui sont la responsabilité de la
municipalité et l'égout sanitaire également.
M. Garon: C'est toujours cela. Est-ce vous qui avez fait la route
avec l'égout pluvial? Avez-vous remboursé à 100 %?
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est la
municipalité.
M. Garon: Bien non, vous dites l'égout sanitaire. Mais la
route et l'égout pluvial c'est là-dessus habituellement que
portent les participations. Est-ce 100 %?
M. Côté (Charlesbourg): C'est 100 %. On l'a
défini ici. C'est l'Installation d'un système
d'égout pluvial, la pose de bordures de rue ainsi que la
réfection de la chaussée incluant la sous-fondation, les
fondations et le revêtement d'enrobé bitumineux. Alors, c'est 100
%.
M. Garon: Là, vous payez 100 %. La réfection de
l'avenue Pie X, c'est où dans cela?
M. Côté (Charlesbourg): C'est en plein centre-ville,
c'est ce qui traverse la ville et qui relie Victoriaville à
Arthabaska.
M. Garon: C'est le boulevard Bois-Francs? M. Côté
(Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: À Arthabaska, quand on tourne en haut pour aller
à l'hôpital ou pour aller vers Warwick, c'est là l'avenue
Pie X, ce doit être une route numérotée aussi.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: D'accord. Vérifié. L'engagement 288
est-ce à 100 % aussi?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, dans le cas de Fire
Lake, ne bougez pas...
M. Garon: Fermont?
M. Côté (Charlesbourg): Ne bougez pas, je vais
vérifier cela vite. Oui. C'est la route 389.
M. Garon: Pour l'engagement 188? Pour 289 aussi?
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 289,
Aubert-Gallion, Beauce-Sud. Dans ce cas-ci c'était une subvention pour
permettre l'utilisation du barrage pour la circulation automobile.
M. Garon: Est-ce payé à 100 %?
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas en
totalité. La municipalité s'engageait dans ce cas-ci à
faire toute la signalisation et le contrôle de la circulation et elle
prenait la responsabilité de l'entretien par la suite.
M. Garon: Par la municipalité? M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Garon: À l'engagement 290 c'est à quel
pourcentage? Vérifié. À l'engagement 290, c'est la
même question.
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas-ci c'est la
municipalité de Girardville qui désirait faire des
améliorations à la rue principale, chemin du 4lème et
5ième rangs nord dans ses limites. On a décidé d'y aller
pour un maximum de 410 000 $. Cela inclut les travaux de bordures, de trottoir,
de pose de revêtement souple sur une largeur de 10, 5 mètres et la
réfection d'égout combinée - parce que J'imagine qu'en
faisant la route... - sur 615 mètres incluant les travaux
Inhérents. Alors, comme on a mis un maximum de participation sur le plan
financier, ça peut impliquer que la municipalité ait
contribué. On a mis un plafond donc, au-delà de tout ça,
c'était sa responsabilité.
M. Garon: Vous ne savez pas quel a été le
coût total des travaux?
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon:
D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements du
mois d'août, liste A, sont vérifiés. Dans la liste B, il y
a un engagement de la Commission des transports. Contrat pour l'achat de neuf
micro-ordinateurs.
M. Garon: II y en a seulement un.
La Présidente (Mme Bélanger): II y en a juste un.
C'est un contrat négocié pour l'achat de neuf
micro-ordinateurs.
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce que je pourrais
savoir où vous êtes rendu?
La Présidente (Mme Bélanger): La liste B. Il y a
seulement un engagement.
M. Garon: Comterm. Contrat d'achat de neuf micro-ordinateurs,
informatisation des activités de la commission. Est-ce qu'il y avait
d'autres micro-ordinateurs, auparavant, ou si c'est une nouvelle
série?
M. Côté (Charlesbourg): J'ose espérer que ce
n'étaient pas les premiers. Je sais que la commission a enclenché
le processus d'informatisation. Il n'y avait pas grand-chose. Je ne peux pas
vous certifier si ce sont les premiers ou si...
M. Garon: Pourquoi sont-ils allés par contrat
négocié pour l'achat des micro-ordinateurs? Est-ce qu'il s'agit
de micro-ordinateurs fabriqués au Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Dans la note qu'on nous
donne ici, évidemment, ça correspond à la politique du
gouvernement, l'acquisition auprès d'un partenaire économique,
l'acquisition auprès d'un fabricant et unique source
d'approvisionnement, prix vérifié conforme à la liste en
notre possession, continuité d'équipements déjà en
place. Donc, il y en avait.
M. Garon: D'accord. Vérifié. On tombe
à...
Septembre
La Présidente (Mme Bélanger): Septembre 1968. Liste
A. Engagement 34.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 37?
M. Garon: Ce qui est drôle, si vous regardez les
engagements 34 et 37, pourquoi avoir pris deux firmes d'ingénieurs
différentes? Une fait un petit bout de 2,1 kilomètres et l'autre
en fait 2,7. La préparation des plans, devis et estimations
préliminaires et définitifs. La surveillance des travaux de
construction d'un tronçon de 2,7 kilomètres de la route 138 dans
la municipalité de Rivière-Pentecôte. Et l'autre,
l'engagement 37, ce sont 2,1 kilomètres de la route 138 de la
municipalité de Rivière-Pentecôte.
M. Côté (Charlesbourg): II n'y a rien de mauvais
là-dedans. C'est encourager le plus de gens possible. Dans ces deux
cas-là, ce sont deux firmes qui sont à Sept-îles. Cela a
encouragé deux firmes. Je n'ai pas...
M. Garon: Non, mais quel est le plan? Vous divisez le contrat en
deux ou vous y allez avec un appel d'offres ou deux? Parce qu'il s'agit dans un
cas de 2,1 kilomètres et dans l'autre, de 2,7 kilomètres. Donc,
le total est de 4,8 kilomètres. Il me semble qu'il doit y avoir des
économies de coûts...
M. Côté (Charlesbourg): ...en deux, c'est tout. Cela
a été divisé en deux.
M. Garon: Mais pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): Parce qu'à
l'époque, possiblement que c'était pour encourager le plus de
monde possible. Je ne vois pas d'autres explications que celle-là. Ce
sont des bureaux locaux en plus.
M. Garon: Non, il ne s'agit pas de ça, mais est-ce qu'il
n'y a pas des économies à avoir une firme pour faire...
M. Côté (Charlesbourg): Non, pas dans ces
cas-là. Ce sont des coûts...
M. Garon: Après ça, quand vous irez en soumission,
ce sera pour 4,8 ou 2,1 et 2,7?
M. Côté (Charlesbourg): Je ne sais pas si on... On
verra.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 37 est vérifié?
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont deux
soumissions.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Deux soumissions.
M. Garon: Deux soumissions?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Cela coûte cher.
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Quelqu'un qui est déjà rendu avec sa
machinerie et tout ça...
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, pas à
Pentecôte. À Pentecôte, tu n'es pas à
Blanc-Sablon.
M. Garon: Je comprends ça, mais...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, est-ce que
l'engagement 37 est vérifié?
M. Garon: ...ça ne fait rien. Les distances sont longues
dans ce coin.
M. Côté (Charlesbourg): Ce que je vous dis, c'est
possible que ce soit ça, mais on verra quand on sera rendu
là.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
ministre. La commission suspend ses travaux jusqu'à 15 heures.
(Suspension de la séance à 13 h 2)
(Reprise à 15 h 16)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission
permanente de l'aménagement et des équipements reprend ses
travaux. Lors de la suspension des travaux, nous étions à
l'étude des engagements financiers du mois de septembre 1988, à
l'engagement 38 qui est un contrat négocié. Jusqu'à
l'engagement 50, ce sont des
contrats négociés.
M. Côté (Charlesbourg): Comme d'habitude, Mme la
Présidente, vu l'efficacité de mon support, pas du ministre, de
mon support évidemment, M. Michaud a déjà des
réponses à apporter aux questions du député de
Lévis.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, M. Mlchaud,
nous vous écoutons.
M. Michaud: À l'engagement 207 du mois d'août 1988,
vous aviez demandé de déposer le devis d'étude de la firme
SECOR, on peut le déposer.
En juillet 1988, à l'engagement 146, le plus bas soumissionnaire
était Goodfellow, sur le montant de l'engagement qui était de 26
992, 94 $, alors que les autres soumissionnaires avaient des prix
inférieurs. Donc, il y a eu une erreur de la part de ceux qui ont
préparé les notes. On aurait dû lire 22 287, 14 $ au lieu
de 26 992, 94 $. Donc il était le plus bas soumissionnaire. Mais pour
confirmer toute l'affaire, parce que c'est réellement une erreur qui,
à sa face même, est difficile à comprendre, nous allons
déposer la liste des quatre ou cinq soumissionnaires avec les taux
pondérés. C'est pour ça qu'on dit que matériaux
Bomat inc., avait un pourcentage de produit québécois de
seulement 4 %, son bois venait du Nouveau-Brunswick, alors que celui de
Goodfellow venait à 100 % du Québec, donc c'est pour cela qu'il a
eu le contrat. On peut déposer aussi pour ce point-là.
Sur les coffrets, c'était l'engagement 209, pour les serrures, il
y a une explication à tout, vous allez voir. Ce sont des serrures pour
les coffrets d'éclairage qu'on a sur nos autoroutes pour
l'éclairage des autoroutes. Donc les 5R sont des coffrets
d'éclairage et les 9R sont des coffrets de circulation. Il est
très Important que tous les contremaîtres qui circulent en
province aient la même clé pour la même chose. D'accord?
C'est fabriqué en Ontario, c'est le seul fabricant de ce genre de
serrures. On a demandé à dix personnes et quatre ont
répondu.
À savoir s'il y avait un autre soumissionnaire, au mois
d'août 1988, à l'engagement 213, la Société Pole
Lite Itée a été le seul soumissionnaire. Il y en avait un
autre d'invité, c'est GTE Sylvania, mais il n'a pas
présenté de soumission.
Quant à l'autre au mois d'août 1988, l'engagement 278, les
produits Shell Canada qui avait eu le contrat, pour l'aéroport de
Chibougamau, de la livraison d'essence d'aviation, c'est celle du... Donc,
celle antérieure, en 1987, a été Esso pour 160 000 litres,
celle de janvier 1987 a été Esso et, en janvier 1986, cela a
été la compagnie Esso aussi qui l'a eu.
Les prix ont varié selon l'année. Je pense que ça
suit la baisse du coût de l'essence. En 1987, le type majeur était
à 0, 53 $, pour le même type, c'était 0, 52 $ en janvier
1987 et en
Janvier 1986, c'était 0, 53 $.
M. Garon: Est-ce que c'est le prix du gros?
M. Michaud: Je dois dire que les prix fournis par les compagnies
sont très bons.
M. Garon: Ils sont bons?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Ils sont compétitifs.
M. Michaud: Loretteville, l'engagement 286 du huitième
mois, le protocole était 72 % au ministère.
M. Côté (Charlesbourg): Donc, le ministre avait
raison sur le sous-ministre.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Michaud: Oui, c'est ça. C'est peut-être la
dernière fois.
Des voix: Ha, ha, hal
M. Côté (Charlesbourg): M. Michaud parie pour lui
parce que c'est sa dernière présence à une commission
parlementaire. Il a décidé de prendre sa retraite le 3
juillet.
M. Garon: II prend sa retraite complètement?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon: Du
gouvernement? M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: II faudrait bien faire une autre journée
d'engagements financiers pour finir tous ceux qu'il a faits de son temps au
mois de mai.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Michaud: C'est pour ça que tout à l'heure je
vous al demandé: D'accord, on finit ce soir?
M. Côté (Charlesbourg): De toute façon, il
m'a dit qu'il était disponible, même durant sa retraite, pour
venir passer une autre journée pour terminer si besoin était.
M. Garon: Oui.
M. Michaud: S'il y a des bonnes questions.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Donc, il n'aura pas besoin
de venir.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: C'est un jeune homme, pour prendre sa retraite.
M. Côté (Charlesbourg): Un jeune homme dans la fleur
de l'âge.
M. Garon: Est-ce parce qu'il va être candidat aux
élections?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Comme depuis quelques
années il passe quelque temps en Gaspésie, du côté
de la Baie des Chaleurs, les rumeurs commencent à circuler dans ce
coin-là.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Voulez-vous dire qu'il irait dans un comté
où on aime les députés plus âgés?
M. Côté (Charlesbourg): II était question de
Charlesbourg aussi comme possibilité.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: À Charlesbourg, j'ai l'impression que la presse
ne vous prend pas trop au sérieux.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Cannon: Excusez-nous. Nous, les autres membres de la
commission, on pourra partir si...
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous dire juste une
chose, c'est le problème de la presse, ce n'est pas mon problème.
Pour que ce soit un journal de Montréal qui annonce que je
réfléchissais, plutôt qu'un journal de Québec, il y
en a quelques-uns à Québec qui dormaient sur la "switch". C'est
ça qui me porte à faire beaucoup de réflexion parce que,
effectivement, j'aurai siégé six ans comme député
de Charlesbourg et je n'aurai pas réussi à me faire un
prénom pour le plus grand quotidien de la région de
Québec. C'est probablement une des raisons pour lesquelles c'est
très sérieux comme réflexion.
M. Michaud: II restait deux réponses.
La Présidente (Mme Bélanger): II reste deux
réponses.
M. Michaud: L'engagement 47 de juillet 1988, c'est un contrat de
rapiéçage dans...
M. Garon: Mais là, on commence à comprendre:
couronner et vous aimeriez avoir un prénom. Cela serait mieux si
ça avait été comme Louis XIX.
M. Côté (Charlesbourg): Louis XIX.
M. Garon: Oui, on parie d'un couronnement le 8 août. Vous
dites que vous n'avez pas réussi à vous faire un prénom.
Les rois avaient un prénom, mais ils étaient
couronnés.
M. Côté (Charlesbourg): Ce que vous n'avez pas
compris, en règle générale...
M. Garon: Le seul Yvan que je connais, c'est le tsar russe qui
s'appelait Yvan le Terrible.
M. Côté (Charlesbourg): Yvan le Terrible, c'est
ça. Mais ce que personne n'a compris, c'est que dans le cas de
Charlesbourg, il faut faire une convention. Comme l'Association libérale
de Charlesbourg compte 4200 membres en règle, peu importe si je suis
candidat ou pas, ça prendra nécessairement une convention avec
quelqu'un qui va se présenter. Il est peut-être normal qu'à
4200 membres, on puisse réserver une place pour être capable de
les accueillir. La seule place, c'est l'Arpidrome. Eux autres n'ont pas compris
ça et ils sont dans l'information depuis un siècle. Le Soleil
n'avait pas compris ça. C'est le problème du Soleil,
ce n'est pas mon problème à moi.
M. Garon: Mais Le Soleil a toujours eu la
réputation d'être un journal de tendance libérale.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Ha, ha, ha! Le Soleil a toujours eu la
réputation...
M. Côté (Charlesbourg): Vous regarderez le conseil
d'administration du Soleil et d'après ce que je comprends ce
n'est pas tout à fait... Cela a dû changer au cours des
dernières années.
M. Garon: Qui est-ce?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
Une voix: Voyons donc, Jean!
M. Garon: Conrad Black.
Une voix: Jean-Jacques Samson.
M. Garon: Le seul passé que Jean-Jacques Samson a, il est
libéral sur le plan politique.
Une voix:...
M. Côté (Charlesbourg): Je ne parie pas de...
Une voix: Je parie de l'éditorialiste.
M. Côté (Charlesbourg): Je ne parle pas des
journalistes.
M. Garon: Cela fait très longtemps, remar-
quez bien.
M. Côté (Charlesbourg): Je ne parie pas des
journalistes. Quand Bernard Landry signait une chronique dans Le Soleil...
Cela doit faire bien longtemps qu'il a été libéral.
D'après ce que j'ai compris, il avait laissé en 1968 comme
René Lévesque.
M. Cannon: L'ancien sous-ministre aux Finances n'a pas dû
vous taper trop trop sur les doigts quand vous aviez gardé un
chèque de 11 000 000 $ dans vos poches. Cela doit être un de vos
"chums"?
M. Garon: Non. C'est parce qu'il aurait été
obligé de réprimander son sous-ministre qui n'avait pas voulu le
prendre le soir même.
Des voix: Ha, ha, ha!
Des voix: C'est la faute du sous-ministre.
M. Garon: Je vous dirai que dans le quart d'heure où je
l'ai eu, il avait été offert.
M. Poulin: Surtout avec un courrier interne comme on a ici, vous
auriez sûrement pu le placer dans le courrier interne.
M. Garon: Pardon?
Une voix:... normal.
Une voix: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors...
M. Michaud: Les deux derniers éléments...
La Présidente (Mme Bélanger): M. Michaud, vous avez
encore des réponses?
M. Michaud: Oui. Les deux derniers éléments...
La Présidente (Mme Bélanger): On a fini de...
M. Michaud: L'engagement 47, quant à un contrat de
rapiéçage à la firme Sintra sur douze kilomètres
dans différents comtés, c'était le chemin du Bord de l'eau
dans Saint-Michel de Yamaska, dans Richelieu, la route de l'Église dans
Nicolet, dans Saint-Marcel et le rang Amyot dans Saint-Denis paroisse, dans
Verchères, quatre kilomètres. C'étaient quatre
kilomètres dans les trois comtés en fait.
Et le dernier - et celui-là c'est encore une erreur, disons,
d'interprétation - c'était sur les contrats de tonte de gazon.
Les estimations qui étalent indiquées représentaient une
estimation pour un an. Donc les soumissions sont drôlement
inférieures, parce que je pense qu'il y a beau- coup de
compétition dans la région de Montréal. Donc, les
soumissions sont drôlement inférieures parce que l'estimation pour
un an par le ministère était de 82 700 $ alors que le contrat est
sorti à 149 000 $ pour trois ans. Cela vaut, disons, pour l'engagement
233 du mois d'août 1988.
Et à l'engagement 234, le contrat n'a pas été
accordé. Même si l'engagement avait été fait, le
contrat n'a pas été accordé.
M. Garon: Pour lequel, ça?
M. Michaud: C'est un contrat de travaux de grattage...
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 234.
M. Michaud: Une estimation du ministère de 104 000 $, le
montant de l'engagement était de 160 000 $ et le contrat n'a pas
été accordé.
M. Côté (Charlesbourg)' Et la cerise sur le
gâteau, Mme la Présidente, ce sont les 38 lettres que j'ai
écrites à mon homologue Benoît Bouchard dans l'espace d'un
an.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, nous vous
félicitons pour votre efficacité, M. le ministre.
M. Garon: Est-ce que vous avez les réponses de M. Bouchard
dans cela?
M. Côté (Charlesbourg): Vous ne m'aviez pas
demandé les réponses, vous m'aviez demandé les lettres que
j'ai écrites à M. Bouchard.
M. Garon: J'avais pensé que c'était votre
correspondance. Est-ce qu'il vous a écrit autant?
M. Côté (Charlesbourg): Dans certains cas, j'attends
encore.
M. Garon: Le protocole que vous aviez reçu depuis quatorze
mois et que vous n'aviez pas envoyé, est-ce que cela se pourrait qu'il
soit encore dans les malles royales?
M. Côté (Charlesbourg): Ou dans les officines
à Ottawa. Là-dessus cela prend pas mal de culot pour être
capable de faire une affirmation comme celle-là. Du culot...
M. Garon: De ma part, vous voulez dire?
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, je parle de
Bouchard. Du culot ou ne pas savoir ce qui se passe dans son
ministère.
M. Garon: Êtes-vous toujours aussi amis?
M. Côté (Charlesbourg): Toujours! L'amitié,
quand on est ami on se doit d'être franc et de
ne pas se cacher la vérité. Alors, c'est une amitié
qui est éplcée de ce temps-là.
M. Garon: Môme dans les couples les plus unis, II y a des
hauts et des bas.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. Vous avez
compris.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, est-ce que
nous revenons aux engagements?
M. Côté (Charlesbourg): Dans votre cas, sur le plan
de l'interprétation, quand je vois votre sourire de satisfaction,
j'imagine que vous espérez que cela aille suffisamment mal pour qu'on en
arrive à la séparation?
M. Garon: Pas du tout. Ce que j'allais vous conseiller,
apparemment, quand un couple est dans une situation difficile, c'est d'aller
voir un conseiller matrimonial. Je pourrais peut-être bien vous offrir
mes services.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Cannon: Avez-vous l'intention de changer de carrière
dans les mois qui viennent?
M. Garon: Non, non. Continuons.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, nous
continuons ou nous commençons?
M. Garon: Nous continuons.
La Présidente (Mme Bélanger): On recommence
à l'engagement 38. J'appelle les engagements 38 à 50. (15 h
30)
M. Garon: Les engagements 38 à 53 sont
vérifiés et 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60. 61. Engagement 62, on
dit: Contrat pour travaux bitumineux sur une section de 13, 9
kilomètres. Il s'agit de travaux bitumineux où l'estimation du
ministère... Il s'agit quand même de choses assez fixées.
639 000 $, alors que la soumission arrive au total, avec les imprévus,
à 952 000 $, ça veut dire presque le tiers de plus. Cela voudrait
dire quoi? C'est même exactement le tiers de plus.
M. Côté (Charlesbourg): Cela vous fait la
démonstration très évidente que même s'il y a des
usines qui peuvent soumissionner, on n'aura pas toujours nécessairement
les meilleurs prix, même si on va en soumission publique. On est
allé en soumissions publiques et c'est le prix qui est sorti. Ce ne sont
pas les usines qui manquent dans la région pour soumissionner.
M. Garon: Quand ce sont des contrats négociés,
ça marche selon les estimations du ministère ou ça
marche... Les estimations du ministère ont dû tenir compte des
tarifs des contrats négociés.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais c'est un "skip"
mixte. Il y a quand même des travaux dans les bretelles. Ce qu'on me dit,
c'est que l'estimation du ministère était peut-être un peu
faible.
M. Garon: Oui?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): Lorsque vous avez à
intervenir sur une autoroute, que c'est en ligne droite et qu'il n'y a pas de
bretelle, ça se fait plus facilement. Dans ce cas-là on me dit
qu'il y avait beaucoup de bretelles d'accès.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
M. Côté (Charlesbourg): C'est toute la section qui
mène au pont de l'île.
M. Garon: L'engagement 63 est vérifié. Les
engagements 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 73, 74, 75, 76, 77, 78. Je
remarque, d'une façon générale, que les estimations du
ministère sont plus bases que les prix des soumissions. Comment
expliquez-vous ça?
M. Côté (Charlesbourg): Le ministère fait une
estimation serrée.
M. Garon: Les engagements 79, 80, 81. Le supplément est
pas mal fort à l'engagement 81, 41 500 $ pour porter le montant total
à 72 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): C'est un mandat de 1979.
M. Garon: De 1979. D'accord. Mais je suppose que c'est la
surveillance des travaux maintenant?
M. Côté (Charlesbourg): La demande de crédit
initiale a été faite en 1975. Il y a eu des ajustements en 1979
de 30 000 $. L'estimation a été de 30 000 $ additionnels. C'est
de la surveillance.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la liste A du
mois de septembre 1988 est vérifiée. Nous passons à la
liste B des engagements financiers du mois de septembre. La liste B du mois de
septembre.
M. Côté (Charlesbourg): On est à quoi?
La Présidente (Mme Bélanger): La liste B du mois de
septembre.
M. Garon: La liste B du mois de septembre.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce sont des
engagements pris par le ministère au cours du mois d'août
1988.
M. Garon: Est-ce que c'est tout le ministère des
Transports au complet?
M. Côté (Charlesbourg): Maintenant, s'il y a des
erreurs, ce n'est plus de la faute du Trésor, c'est la nôtre parce
qu'à partir de ce moment-là, c'est nous qui les fournissons.
C'est le ministère.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1,
dépassement de contrat.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2?
M. Garon: À l'engagement 2, ça double encore. Le
montant de l'engagement est de 810 000 $ et il y a un supplément pour
porter à 1 760 000 $ le coût des travaux.
M. Côté (Charlesbourg): Donnez-moi deux minutes,
j'arrive.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Donnez-moi deux minutes,
j'arrive. Quel numéro d'engagement?
M. Garon: L'engagement 2.
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 2. Rochette,
Rochefort et Associés Itée. La demande de crédit initiale
a été faite en 1975 basée sur les coûts des services
de cette période.
M. Garon: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 3?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 4?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 5?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6?
M. Garon: Dans ce cas-là, il s'agit de 1 233 000 $ pour
porter à 7 000 000 $. Qu'est-ce qu'il y a eu de spécial?
M. Côté (Charlesbourg): On connaît exactement
la même problématique au moment où on intervient sur la
220. Dans le cas du pont Viau, c'étaient des soumissions publiques et,
à partir du moment où on a commencé à travailler
pour ajouter une voie parce que, dans ce cas-là, c'est une vole
réservée, il y a eu des travaux additionnels à faire qu'on
ne pouvait pas évaluer au moment où on a examine l'ensemble.
C'est clair que 1 700 000 $, c'est de l'argent.
M. Garon: Puis?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Finalement
ce qu'on demande, c'est 1 233 000 $ additionnels parce que la différence
n'était pas de 1 200 000 $, mais de 1 756 000 $...
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): ...de travaux non
prévus pour ajouter la voie réservée sur le pont Viau.
M. Garon: C'était plus compliqué que
prévu.
M. Côté (Charlesbourg): Pas mal plus
compliqué que prévu. Il a même été, en cours
de route, presque question de rebâtir un pont neuf.
M. Garon: Ah boni Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 8?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 9?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 11?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 12?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
13?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 14?
M. Garon: De quoi s'agit-il, à l'engagement 14? On dit:
Gérer un arbitrage non exécutoire.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est une demande qu'on
a eue pour faire une expérience avec le Centre international
d'arbitrage.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): On a eu une demande d'un
réclamant, au ministère, qui a effectué la peinture du
pont Pierre-Laporte. C'était une réclamation assez importante
à laquelle le ministère ne faisait pas droit. On a convenu de
faire une tentative dans ce domaine avec le Centre d'arbitrage commercial,
national et international du Québec, et il y a eu inévitablement
des coûts. Mais nous n'avons jamais accepté d'être
liés à l'arbitrage que pourrait faire le Centre. C'était
un premier test.
M. Garon: Puis?
M. Côté (Charlesbourg): La décision n'est pas
encore rendue.
M. Garon: Ils n'ont pas encore tranché. C'est plus long
qu'avec les tribunaux.
M. Côté (Charlesbourg): La décision est
rendue.
M. Garon: La décision du Centre?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Depuis quand?
M. Côté (Charlesbourg): Quatre mois.
M. Garon: Depuis quatre mois. Vous n'avez pas pris de
décision à ce sujet.
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Avez-vous l'intention d'en prendre une ou bien...
M. Côté (Charlesbourg): On va regarder
ça.
M. Garon: C'était un arbitrage au montant de 4 137 000
$.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est ce que j'ai dit
tantôt, 4 000 000 $.
M. Garon: Mais au Centre d'arbitrage international, ce n'est pas
un arbitrage international. Je suppose que c'est Janin et non pas Janis.
M. Côté (Charlesbourg): C'est Janin.
M. Garon: C'est parce que c'est écrit Janis Construction
(1983) Itée.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Ce qui est
arrivé dans ce cas, c'est qu'il y a deux entreprises qui ont fait la
peinture, en même temps, dans les mêmes conditions. Constructions
du Saint-Laurent, qui n'a pas fait de réclamation au ministère,
et Janin, qui a fait une réclamation de 4 000 000 $. C'est pour
ça que le ministère a toujours été réticent
à reconnaître au-delà des ajustements de taux de
main-d'oeuvre. (15 h 45)
M. Garon: Est-ce qu'il y a des raisons?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Est-ce qu'il y a des raisons d'après vous?
M. Côté (Charlesbourg): Des raisons? Écoutez,
ils ont effectué les travaux dans le même temps. Janin
prétendait qu'il y avait des changements de climat, ou des vapeurs qui
venaient du fleuve qui influençaient la prise de peinture sur la
structure et que, par conséquent, cela avait pris plus de temps, en tout
cas, toute une série d'arguments de ce genre qui n'avaient pas
été invoqués par les Constructions du Saint-Laurent
auxquels le ministère ne voulait pas faire droit. Si on appliquait la
décision du Centre international, on reconnaîtrait 700 000 $,
à part les intérêts, à Janin.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que ça
va pour l'engagement 14?
M. Garon: Dans votre esprit, est-ce que ça va rester comme
ça ou si vous allez prendre une décision là-dessus? Pour
aller en arbitrage, est-ce que quelqu'un a renoncé à ses droits
de recours aux tribunaux?
M. Côté (Charlesbourg): Personne. M. Garon:
Non? M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon:
C'était juste pour voir.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. En tout
cas, c'était pour faire un test si, effectivement, ça pourrait,
dans certains cas, être utile.
M. Garon: Dans la décision, que dit l'arbitre?
M. Côté (Charlesbourg): Ces gens disent qu'ils
reconnaissent, quant à eux, pour 700 000 $ de réclamation.
M. Garon: Ah bon! C'est ce que vous disiez. C'est bien.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 14 est
vérifié. L'engagement 15?
M. Garon: De quoi s'agit-il à l'engagement 15? On dit:
"Octroi d'un montant de 112 500 $ au Conseil de l'aéroport international
de Montréal pour faire une étude de faisabilité sur la
prise en charge de l'aéroport, sur les moyens à
privilégier pour cette prise en charge et sur le type de structure...
"
M. Côté (Charlesbourg): C'est le gouvernement
fédéral qui veut privatiser les aéroports. Un
comité formé de la ville de Montréal, de la
Communauté urbaine, de la Chambre de commerce et des différents
intervenants de la ville de Laval, du nord de la région de
Montréal veut prendre en main l'exploitation des aéroports et a
sollicité une participation financière du gouvernement du
Québec pour être capable de faire l'étude sur les tenants
et aboutissants d'une privatisation comme celle-là, avec l'argent du
fédéral et l'argent du monde municipal.
M. Garon: Est-ce que c'est Dorval, Mirabel ou les deux?
M. Côté (Charlesbourg): Les deux. M. Garon:
Est-ce que l'étude est finie?
M. Côté (Charlesbourg): Les gens sont en phase
finale d'étude et ils doivent bientôt rencontrer le
fédéral pour avoir des détails de certaines politiques du
fédéral quant à la privatisation des aéroports.
La Présidente (Mme Bélanger): Je demanderais la
collaboration des membres, s'il vous plaît, parce qu'on a de la
difficulté à entendre les réponses du ministre.
M. Garon: Donc, il y a seulement trois partenaires financiers.
Est-ce qu'il y en a d'autres?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Fédéral, municipal, Québec.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Pour l'étude, est-ce que chacun a payé le
tiers?
M. Côté (Charlesbourg): Le fédéral a
payé la même chose, je pense, si mes souvenirs sont bons: le
fédéral, 225 000 $. 112 000 $... M. Garon: La ville?
M. Côté (Charlesbourg):... le Québec et les
intervenants montréalais 112 000 $.
M. Garon: C'est une étude de 450 000 $. M.
Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Mais elle n'est pas encore terminée.
M. Côté (Charlesbourg): II y a beaucoup de travail
de fait. Ils s'apprêtent à rencontrer les autorités
fédérales pour une négociation intensive. On a le
même genre d'entente pour celui de Québec.
M. Garon: Pour l'aéroport de Québec. Ils veulent
vous les refiler.
M. Côté (Charlesbourg): Pas nous le refiler. C'est
un comité...
M. Garon: Non. le fédéral.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. c'est sûr. Le
fédéral veut refiler tout ce qu'il peut refiler. C'est pour
ça qu'il faut être prudent.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 15 est vérifié?
M. Garon: Je pense qu'il fait la même chose pour les ports,
le port de Québec et le port de Montréal.
M. Côté (Charlesbourg): Le port de Québec
n'est pas un port privatisé; c'est une corporation autonome, et
ça va bien depuis ce temps. Ils sont quand même sous la
responsabilité du gouvernement fédéral, mais la ligne
d'autorité est plus directe quant à l'exploitation et au
processus décisionnel.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 16.
M. Garon: Une compensation spéciale au CIT Le Portage. En
quoi est-elle spéciale?
M. Côté (Charlesbourg): Elle est spéciale,
parce que, dans le cas du CIT Le Portage, c'est un conseil qui a
été créé à l'époque sans
participation du monde municipal. C'est un CIT qui desservait Joliette, Brandon
- par Brandon Transport - où le CIT a donné un contrat à
Deshaies Transport. Ils ont en plus un CIT dans Joliette métropolitain
qui desservait le corridor de Montréal. La Commission de transport a
donné
des permis à Brandon et a augmenté le nombre de permis
dans le cas de Brandon Transport, ce qui mettait en péril l'existence
même du CIT Le Portage sur le plan de son équilibre financier. On
a fait des analyses assez poussées avec eux pour tenter de trouver des
solutions permanentes. Finalement, c'est pour appuyer cette compagnie qu'on a
donné cette subvention.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16est
vérifié. L'engagement 17?
M. Garon: À l'engagement 17, je ne comprends pas trop. On
Indique soumission publique et, dans la colonne fournisseur
bénéficiaire, il y a un astérisque pour montrer que c'est
avec le comité de sélection, et on indique qu'on a reçu 22
soumissions. Est-ce que j'interprète bien le cahier?
M. Côté (Charlesbourg): C'est "propositions", ce
n'est pas "soumissions". C'est un appel de candidatures, parce que c'est un
mandat au-dessus de 200 000 $, et toutes les compagnies de la province peuvent
faire des propositions. C'est un comité de sélection qui choisit
par la suite.
M. Garon: Est-ce qu'ils ont pris le plus bas soumissionnaire?
M. Côté (Charlesbourg): Non. Ce ne sont pas des
soumissions, ce sont des propositions. Ce n'est pas une soumission publique,
c'est une proposition.
M. Garon: C'est écrit "soumissions publiques".
M. Côté (Charlesbourg): Où avez-vous vu
ça? Ce ne sont pas des soumissions publiques, ce sont des propositions
publiques. C'est une erreur du ministère. Au lieu de "soumissions", ce
sont des "propositions".
M. Garon: Les gens ont fait des propositions avec un prix
ferme.
M. Côté (Charlesbourg): Non. Ce sont les prix
reconnus dans ces circonstances. C'est une compagnie nationale de forage, c'est
une firme de sondage, de laboratoire pour un des aéroports du nord.
Alors, ce sont les taux qui sont là.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 17est
vérifié. J'appelle l'engagement 18.
M. Garon: C'est la même chose. Les engagements 17 et 18
sont pareils.
M. Côté (Charlesbourg): J'apprends que c'est une
erreur du ministère, mais faite à la demande du Trésor,
parce que c'est le Trésor qui a demandé de mettre ça. Le
formulaire est fourni par le Trésor et le formulaire est mal fait.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que ça
va? L'engagement 18 est-il vérifié?
M. Côté (Charlesbourg): Vous le savez
vous-même pour avoir été ministre, il peut arriver que des
choses du Trésor soient mal faites.
M. Garon: Les employés du Trésor travaillent plus
dans des bureaux. Il y a des ministères qui travaillent plus dans le
champ.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: Dans le champ, je veux dire dans la nature, si vous
voulez.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 18
est-il vérifié?
M. Garon: Vous avez quand même eu 30 propositions. C'est
considérable.
M. Côté (Charlesbourg): Dans quel cas? M. Garon:
À l'engagement 18.
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce que ce sont des
mandats très courus. Lorsqu'on parle de mandats de cette envergure, 800
000 $ d'honoraires, il y a du monde qui se garroche. Cela, c'était un
aéroport dans le nord. La construction des aéroports...
M. Garon: À quel endroit?
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas-là,
c'était à Kangiqsualujjuaq.
M. Garon: Comment dites-vous ça?
M. Côté (Charlesbourg): Kangiqsualujjuaq.
M. Garon: Merci. C'est la même chose à l'engagement
19 mais c'est à un autre endroit, à Akulivik.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Oui,
à Akulivik. Je remarque que vous prononcez plus facilement ceux qui sont
prononçables.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 19 et
20 sont-ils vérifiés?
M. Garon: Vérifiés.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 21?
M. Garon: Ce sont toujours les aéroports
suivant les normes fédérales?
M. Côté (Charlesbourg): Avec les plans du
fédéral.
M. Garon: Mais c'est vous qui payez les gens qui font les
plans?
M. Côté (Charlesbourg): C'est nous qui payons les
pots cassés. On ne paye pas les gens qui font les plans. On paye la
surveillance.
M. Garon: Ah oui. D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié. L'engagement 22?
M. Garon: L'engagement 21 est vérifié. L'engagement
22...
La Présidente (Mme Bélanger): Dans le comté
de Lévis...
M. Garon: Ah...
La Présidente (Mme Bélanger): ...il y a beaucoup
d'argent.
M. Garon: Pardon?
La Présidente (Mme Bélanger): Cela va?
M. Garon: Attendez...
M. Côté (Charlesbourg): Avez-vous remarqué
que l'estimation du ministère n'est pas pire cette fois-ci?
M. Garon: Cela veut dire que c'est pour ça que vous venez
chercher vos sous-ministres dans le comté de Lévis?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: C'est pour ça que vous venez chercher vos
sous-ministres adjoints dans ce district-là. Cela fait deux que le
ministère vient chercher, M. Lortie et M. Giona.
M. Côté (Charlesbourg): Cela veut dire qu'on va
chercher la qualité où elle est.
M. Garon: Vous voyez que dans le comté de
Lévis...
M. Côté (Charlesbourg): Je vous ferai
remarquer...
M. Garon: ...c'est une bonne place pour former le monde.
M. Côté (Charlesbourg): ...que dans ces deux
cas-là, Us sont passés par le Bas-Saint-Laurent.
M. Garon: C'est pas mauvais.
Une voix: Le ministre aussi a passé par le
Bas-Saint-Laurent.
M. Garon: Moi aussi.
Une voix: Cela forme des bonnes personnes.
M. Garon: C'est à Montréal qu'on a du trouble.
M. Côté (Charlesbourg): Qu'ils ont du trouble? Je
peux vous dire qu'il y des gens à Montréal qui pourraient
être sous-mlnlstres adjoints demain matin. Il y a du bon personnel
à Montréal aussi.
M. Garon: Je ne pensais pas aux fonctionnaires.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 22
est-Il vérifié?
M. Garon: Je pensais au ministre. Ha, ha, ha! Je ne pensais pas
du tout aux fonctionnaires.
M. Côté (Charlesbourg): De toute façon...
M. Garon: Non, je dois dire que le...
M. Côté (Charlesbourg): ...vous pariez par
expérience personnelle.
M. Garon: Non, non, mais je parlais... Quand ils disent que le
ministre vient de la région de Québec...
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais quand je vous al
vu vous prononcer comme ça sur la valeur des hommes qui viennent de
Montréal comme ministres...
M. Garon: Non, non, je n'ai pas dit ça.
M. Côté (Charlesbourg): ...ça ne faisait pas
référence à la période de 1976 à 1985?
Non?
M. Garon: Pas du tout. Je pariais de ce qu'on lit dans les
journaux. Ce n'est pas nécessairement vrai, remarquez bien.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 22 est vérifié?
M. Garon: L'engagement 22, oui. Les travaux sont faits de
façon très rapide et les gens sont contents que les travaux
soient faits aussi rapidement.
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce qu'il y avait une
question là?
M. Garon: Non, ça va pour l'engagement 22.
Vérifié. L'engagement 23, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 24?
M. Garon: L'engagement 24... À l'article 22, on a vu que
c'est l'échangeur de l'autoroute 20 du côté sud, sortie
311. Mais pour l'échangeur du côté nord, est-ce que vous
maintenez toujours que ça va se faire en 1990 ou si ça peut
être accéléré en 1989?
M. Côté (Charlesbourg): On me dit que les plans sont
en train d'être faits.
M. Garon: Refaits encore?
M. Côté (Charlesbourg): Faits,
complétés.
M. Garon: II me semble qu'ils sont finis. On parlait de faire les
expropriations nécessaires cet été.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais normalement, les
expropriations se font en même temps que les plans. C'est concurrent.
M. Garon: D'accord. (16 heures)
M. Côté (Charlesbourg): L'important c'est d'avoir
l'autorisation de l'emprise. Après ça, on exproprie et on fait
les plans en même temps. Par exemple, le Conseil des ministres a
accepté, aujourd'hui, le décret sur la 73 nord pour aller
à Stoneham. Donc, à partir de maintenant on va pouvoir
passer à la phase d'expropriation puisqu'on a le décret et, en
même temps, compléter les plans et devis de telle sorte qu'on
puisse aller en soumissions publiques éventuellement dans le beau et
grand comté de Chauveau.
M. Poulin: Je vous remercie beaucoup, M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Cela me fait plaisir. M.
Poulin: Avec les efforts qu'on y a mis.
M. Garon: J'avais entendu dire que c'est le président du
Conseil du trésor qui...
M. Poulin: Qui a réglé cela? Non, non c'est le
ministre de la région de Québec, le ministre qui est ici avec
nous, avec l'appui du caucus de la région de Québec.
M. Côté (Charlesbourg): On donne suite à une
revendication d'Accès-Bleuets.
M. Garon: De?
M. Côté (Charlesbourg): D'Accès-Bleuets. On
va commencer l'autoroute par le bas en montant.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Allez-vous commencer par les deux bouts pour qu'ils se
rejoignent?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon? Non pas dans le cas
de l'autoroute.
M. Poulin: Vous savez, commencer par les deux bouts, des fois
cela peut finir de même. Alors, on est mieux de commencer de
même.
M. Côté (Charlesbourg): C'était le bout le
plus accidenté et cela faisait partie effectivement des revendications
des gens d'Accès-Bleuets qui souhaitaient qu'on finisse par en finir
avec ce bout-là jusqu'à Stoneham. Comme on a eu les autorisations
sur le plan environnemental, maintenant il s'agit de procéder aux
expropriations, terminer les plans et devis et aller en soumissions
publiques.
M. Garon: La desserte elle?
M. Côté (Charlesbourg): Quelle desserte?
M. Garon: À côté de l'autoroute?
M. Côté (Charlesbourg): Ah! Elle est dedans.
M. Garon: Vous avez mis la desserte dedans?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, monsieur. Il y a une
voie de service.
M. Garon: C'est surtout cela qui était
controversé.
M. Côté (Charlesbourg): Ah oui! Mais on ne pouvait
pas enclaver une série de terres - cela n'avait pas de bon sens - sauf
que le ministère de l'Environnement a exigé de la ville de
Stoneham et de la ville de Charlesbourg des lettres faisant en sorte qu'on
n'autorise pas de constructions le long de la voie de desserte pour ne pas
faciliter l'urbanisation à ce niveau. Les deux villes ont accepté
d'écrire ces lettres et de prendre ces engagements.
M. Garon: Etes-vous au courant de la loi qui existe en Ontario
qui interdit justement de construire le long des routes? On dit que quand le
gouvernement fait des routes, il ne fait pas des rues, il fait des routes pour
aller entre deux agglomérations non pas pour faire une rue, que la route
devienne une rue et qu'après cela on soit obligé de faire une
voie de contournement jusqu'à ce que celle-ci soit bâtie de chaque
côté pour en faire une autre. Il y a une loi en Ontario qui
interdit de construire le long des routes.
Une voix: Le long de toutes les routes?
M. Côté (Charlesbourg): D'ailleurs, on n'a pas de
loi semblable au Québec, mais dans le cas précis de Stoneham, il
n'y a pas d'accès. Alors, on met cela en application sans avoir une loi.
Vous allez sortir à Stoneham, point.
M. Garon: Est-ce que vous avez étudié la question
d'avoir une loi comme celle de l'Ontario qui interdirait la construction le
long des routes?
M. Côté (Charlesbourg): Pas moi personnellement
mais... Il ne faut pas seulement interdire, il faut avoir une politique de
contrôle des accès. Il y a beaucoup de pressions qui viennent de
partout sur les routes du ministère pour des levées de
non-accès. Il y a des gens astucieux qui s'installent dans le champ dans
un centre commercial et après cela ils mettent de la pression sur le
ministère pour avoir un accès. À partir du moment
où l'accès est donné cela donne de la valeur, bien
sûr. On est en train d'élaborer une politique avec un meilleur
encadrement sur le plan de ces choses-là.
M. Garon: D'accord, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 23?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 24?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 27?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 31?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33?
M. Garon: La question que je vous posais en Chambre - je la pose
ici, je pourrais la poser n'importe où au fond; j'aime autant la poser
à ce moment-ci - concernant la programmation dans les différents
comtés... Les gens me disent que vous avez l'habitude d'écrire
une lettre à chacun des députés de comté pour leur
dire quels sont les travaux qui se feront dans leur comté...
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon:... et qu'habituellement, c'est remis aux
députés vers la mi-juin. Vous avez dit en Chambre que vous
pensiez que cela se ferait de la même façon vers la mi-juin.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, Us sont
arrivés.
M. Garon: Là on arrive à la fin de juin. M.
Côté (Charlesbourg): Ils sont arrivés. M. Garon:
Ils sont arrivés où?
M. Côté (Charlesbourg): Mon attaché politique
les a, il me reste à les signer.
M. Garon: Vous les signez vous-même ou vous avez un petit
bras?
M. Côté (Charlesbourg): Un petit bras, au
ministère des Transports, ça n'existe pas. Le seul bras qui
existe, c'est le mien. Je me sers de la tête des officiers du
ministère et je me sers de mon bras pour signer.
M. Garon: Alors vous avez l'intention de...
M. Côté (Charlesbourg): D'utiliser mon bras ce
soir.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Ah, oui? Est-ce que vous accepteriez de déposer
la programmation pour l'ensemble du Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Vous venez de dire que vous aimez la transparence?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, et je vais vous dire
que je n'ai pas de crainte avec ça, surtout quand je regarde ce qui
s'est fait dans le passé. Je vais vous dire qu'on est très
transparents.
M. Garon: Vous avez l'intention d'expédier
ça...
M. Côté (Charlesbourg): Demain. Je suis en vacances
demain matin.
M. Garon: Vous êtes en vacances demain matin?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. La première
chose qui va...
M. Garon: Vous allez signer ça ce soir?
M. Côté (Charlesbourg): Ce soir. Demain, dans le
courant de la journée, ça va être expédié
à chacun des députés.
M. Garon: Votre ministère, à ce moment-là,
va mettre ça en marche?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. D'ailleurs,
il y a déjà des...
M. Garon: Par les postes royales, par Purolator ou par
messager?
Une voix: Vous voulez le recevoir ici ou dans votre
comté?
M. Garon: Non, ce n'est pas pour moi, je demande ça pour
l'ensemble des gens.
M. Côté (Charlesbourg): En règle
générale... C'est par le courrier interne?
Cela va être expédié dans les comtés.
Étant donné que l'Assemblée ne siège pas, on va
expédier ça dans les comtés. C'est un peu plus normal. Les
députés, normalement, sont dans leur circonscription. Cela va
être expédié par les postes royales dans chacun des
comtés, mais les autorisations sont déjà données
aux officiers du ministère qui ont à réaliser sur le
terrain ces oeuvres magnifiques de route, de grands travaux, de petits travaux.
Évidemment, il y a les bonnes et les mauvaises nouvelles. Cela inclut
les parachèvements, ça inclut les couches d'usure, ça
inclut les grands travaux et ça inclut les travaux régionaux.
Une voix: Pour Lévis, ça pourrait être par le
bélino républicain de Lévis.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 33 est vérifié? M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 37?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38?
M. Garon: Vérifié. L'engagement 38, ça
coûte pas mal plus cher que l'estimation du ministère?
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 38?
M. Garon: Oui. L'estimation était de 117 000 $ et
ça va coûter 167 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): 117 000 $ et 152 000 $.
Quand je regarde les autres soumissionnaires, 152 000 $, 167 000 $, 168 000 $,
205 000 $, les soumissions se tiennent un peu. C'est 152 000 $ qui l'a eu, le
plus bas, mais 167 000 $, 168 000 $, 152 000 $ ce sont des soumissions qui se
ressemblent.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié. L'engagement 39?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40?
M. Garon: Est-ce que c'est Saint-Damas ou Saint-Damase?
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 139?
M. Garon: Damas, c'est Damas?
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce que c'est
l'engagement 39?
M. Garon: 40.
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 40.
Saint-Damase, m-a-s-e.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41?
M. Garon: Bon, Sainte-Anne-des-Monts.
M. Côté (Charlesbourg): C'est lui qui vous a
donné 3000 $ lors de votre campagne de financement.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: C'est qui? Le connaissez-vous?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est M. Égide
Lévesque. M. Egide Lévesque est le propriétaire. C'est un
nommé Lévesque qui l'a collecté aussi. Il était
bien "chum" avec Bérubé. C'est un cultivateur de fleurs. Il a des
tracteurs. Il est entré à la voirie à l'époque
comme il a voulu. M. Bérubé... Sa femme est allée en
Europe, en horticulture, P. A. Bérubé. Il n'y a pas de
problème.
M. Garon: L'horticulture en Gaspésie, ça doit
être une bonne affaire, les légumes coûtent cher.
M. Côté (Charlesbourg): Je ne vous le fais pas dire,
mais vous l'avez subventionné quand même pour aller voir ce qui se
passait en Angleterre.
M. Garon: En Angleterre?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, monsieur.
M. Garon: Qui?
M. Côté (Charlesbourg): L'épouse de M.
Lévesque, celui qui a fait la collection auprès de M.
Lévesque, le contributeur. Je la connais très bien parce qu'elle
est une petite cousine éloignée. C'est une des rares qui s'est
éloignée de la pensée familiale.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): C'est pour ça qu'elle
est dans les fleurs.
Des voix: Ha, ha, ha! Une voix: Passons.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que
l'engagement 41 est vérifié?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 53?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 54?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55?
M. Garon: À l'engagement 55, on parle de soumissions sur
Invitation et on ne voit pas les autres soumissionnaires. Combien y en a-t-il
eu d'invités? Combien ont soumissionné? Il n'y a rien.
M. Côté (Charlesbourg): C'est un nom. M. Garon:
Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): En bas de 50 000 $, c'est
donc un nom qui a été fourni par Rosalie.
M. Garon: C'est le seul.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 56?
M, Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 57?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 58?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 59?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 60?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61?
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu plusieurs soumissionnaires?
M. Côté (Charlesbourg): À quel
engagement?
M. Garon: À l'engagement 61, c'est drôle, c'est
quelqu'un de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine, qui va
soumissionner à Rivière-du-Loup.
M. Côté (Charlesbourg): Non, dans ce
temps-là, les Îles-de-la-Madeleine faisaient encore partie de la
région du Bas-Saint-Laurent et c'est un nom qui a été
soumis par Rosalie parce que c'est moins de 50 000 $ et c'est celui des
Îles-de-la-Madeleine qui est sorti. C'est fou com- me ça. Ce n'est
pas la seule fois que c'est fou comme ça. Rosalie, c'est Rosalie.
M. Garon: Cela dépend. C'est facile de...
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas facile, c'est
ça. Quand tu prends des gens des Îles-de-la-Madeleine pour aller
faire de l'arpentage à Rivière-du-Loup, c'est fou comme balai. Ce
n'est pas compliqué. Rosalie est arrivée et a sorti un nom. (16 h
15)
M. Garon: Est-ce que ce sont des contrats négociés
ou si le montant est fixé?
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas un contrat
négocié, c'est un arpenteur géomètre qui correspond
à une section du fichier de services professionnels où on demande
un nom pour moins de 50 000 $ et c'est ce qui est arrivé.
M. Garon: Mais, est-ce qu'il demande plus cher que les autres
auraient demandé à Rivière-du-Loup? S'il ne demande pas
plus cher...
M. Côté (Charlesbourg): II ne demande pas plus cher,
mais il lui en reste moins.
M. Garon: Ha, ha, ha! Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: S'il ne demande pas plus cher.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62?
M. Garon: Vérifié.
M. Côté (Charlesbourg): Un instant! Un instant! Le
transport est à part, donc ça coûte plus cher.
M. Garon: Le transport est à part? M. Côté
(Charlesbourg): Oui. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62?
M. Côté (Charlesbourg): Mais, c'est corrigé
maintenant. Cela n'arrivera plus.
M. Garon: Non?
M. Côté (Charlesbourg): Avec la réforme
Rocheleau, un gars qui avait les deux pieds à terre, c'est
corrigé.
M. Garon: Qu'est-ce qui est corrigé? Il avait les deux
pieds à terre et il a quitté son
parti.
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Ha, ha, ha! En descendant le premier ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Absolument pas. M. Garon:
II lui a donné une petite "go*.
M. Côté (Charlesbourg): C'est de la petite
bière à côté de la "go" que René
Lévesque a mangée quand il y en a une couple de votre gang qui
sont partis.
M. Poulin: Encore bien moins quand c'est Pierre Marc Johnson qui
est parti.
Une voix: Ha, ha, hal
M. Garon: Je n'ai rien dit.
M. Poulin: Non, je n'ai pas parlé de vous.
M. Garon: Non, mais vous me pointez là.
M. Poulin: Je parle de votre parti, je ne parle pas de vous.
Voyons donc! Je ne vous attaquais pas personnellement.
M. Côté (Charlesbourg): C'est vrai que le
député de Lévis a été correct. Il n'a pas
dit...
M. Poulin: Qui ne dit mot consent. Il y a des silences
coupables.
Des voix: Ha, ha, hal
M. Garon: Je pense qu'il y a certaines fonctions qui sont assez
difficiles à assumer. Les gens ont besoin de toute la loyauté
nécessaire des gens qui les entourent.
Une voix: C'est touchant.
M. Garon: Pardon?
Une voix: C'est touchant.
M. Garon: Non, c'est vrai surtout...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61 est
vérifié?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 63?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 64?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 65?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67?
M. Garon: Bon, Sacré-Coeur. Une voix: C'est 567-A,
Sacré-Coeur. M. Garon: Bien oui, mais...
M. Côté (Charlesbourg): Cela doit être l'autre
bout.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Sur la route 172, là, c'est un plus gros bout.
Tantôt, c'était 0, 81 kilomètre et là, c'est 5
kilomètres.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Est-ce que c'est la suite du 0, 81
kilomètre?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, parce que c'est SD
aussi. La seule différence dans ce cas-ci, c'est que le "sd" est en
minuscule et dans l'autre, il était en majuscule.
M. Garon: II n'y pas de SD sur nos feuilles.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, sur l'autre.
Sacré-Coeur, ce matin, vous vous êtes interrogé si
c'était...
M. Garon: II y avait un SD ce matin et là, il n'y en a
pas.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, il y en a un. Il y a un
SD. Je l'ai ici. Sacré-Coeur, S. D.
M. Garon: Pas sur nos feuilles.
M. Côté (Charlesbourg): Encore une erreur. Et
Tadoussac village.
M. Garon: C'est pour faire quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Du béton bitumineux.
De l'enrobé bitumineux, couche d'usure. C'est exactement la même
chose que ce matin.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 68?
M. Garon: Cela a coûté pas mal plus cher que le
ministère le prévoyait pour déboiser, pour le coupage
à ras de terre. "Déboisement (coupage à ras de terre) sur
la route Mont-Saint-Michel-Parent, comté de Laviolette". On avait une
estimation de 34 740 $ et ça va coûter 78 200 $.
M. Côté (Charlesbourg): Dans ce cas, on est
allé au fichier des fournisseurs et il y a eu quinze noms.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): On a eu quinze noms et il y
a eu trois soumissionnaires.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): II y a eu trois
soumissionnaires et c'est...
M. Garon: C'est marqué: Contrat par soumission
publique.
M. Côté (Charlesbourg): Soumission publique. Non,
non, c'est encore la formule étriquée du Trésor qui ne dit
pas ce qu'elle doit dire. Il y a des choix en bas: c'est 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7,
8, 9. Est-ce qu'il y a une étoile sur celui-là? Non. C'est sur
invitation mais référé par le fichier. Effectivement,
c'est le double. C'est 34 700 $ d'évaluation et 71 000 $ de
soumission.
M. Garon: Là, si c'est écrit comme cela, ça
ne fonctionne pas du tout. C'est écrit deux contrats par soumission sur
invitation. Là, ce sont des contrats sur invitation par fichier et c'est
écrit trois. Là, pourquoi écrit-on contrat par soumission
publique? AJors, ce n'est pas un contrat par soumission publique du tout.
M. Côté (Charlesbourg): Ce sont de nouvelles
formules. Ce sont les premiers mois que c'est fait. Je pense qu'il y a des
problèmes de petits ajustements qui vont se faire en cours de route.
M. Garon: L'engagement 69 est vérifié. Là,
c'était vraiment une soumission publique?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, 2 000 000 $, 3 000 000
$même.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 69 est
vérifié. J'appelle l'engagement 70. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 71.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 72.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 73.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 74.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 75.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 76.
M. Garon: La rue Laurier on vient de la voir, je pense?
M. Côté (Charlesbourg): Laurier? M. Garon:
À l'engagement 75.
M. Côté (Charlesbourg): Laurier, c'est en plein
cela, oui. C'est cela, vous avez raison. J'ai dû me mélanger avec
l'autre.
M. Garon: Là, c'est Laurier. Alors, vous avez donné
une contribution à la ville à 100 %?
M. Côté (Charlesbourg): Non, pas de ma
souvenance.
M. Garon: Pour Laurier?
M. Côté (Charlesbourg): Non, ce n'était pas
à 100 %.
M. Garon: Vous rappelez-vous du pourcentage?
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas 100 %. M.
Garon: 50 %? 75 %?
M. Côté (Charlesbourg): C'est dans le cadre de la
réfection de l'égout et de l'aqueduc. Oui,
c'est cela. 100 %.
M. Garon: 100 %?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est cela, 100 %.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 76.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 77.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 78.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 79.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 80.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 81.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 82.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 83.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 84.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 85.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 86.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 87.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 88.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 89.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 90.
M. Garon: C'est drôlement dit à l'engagement 90 du
mois de septembre. Ici, on parle de Sani-Manic qui est le plus bas
soumissionnaire. C'est drôlement dit, "plus basse soumission conforme".
On marque en haut: Sani-Manic enr., Baie-Comeau, comme fournisseur et
après cela: "Autres soumissionnaires. Sani-Manic, 12 860 $ pour la
première année. " Est-ce la plus basse ou est-ce la plus basse
conforme? Il y a l'air d'en avoir deux et cela a l'air d'être les deux
Sani-Manic. Il y a l'air d'y avoir deux soumissionnaires...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: C'est-à-dire quatre soumissions
demandées, deux reçues. Les deux noms qui apparaissent c'est
Sani-Manic dans les deux cas.
M. Côté (Charlesbourg): II y a Sani-Manic et
Sanlvan.
M. Garon: Ah boni II y avait Sani-Manic, il y a une erreur
à ce moment-ci? Celui qui a été refusé, est-ce
qu'il était le plus bas? Était-ce Sanivan ou Sani-Manic? Qui l'a
eu?
M. Côté (Charlesbourg): C'est le plus bas
soumissionnaire qui a été retenu. Sanivan était à
26 474 $ pour la première année et Sani-Manic à 12 860
$.
M. Garon: Donc, c'est Sani... D'accord. M. Côté
(Charlesbourg): Sani-Manic.
M. Garon: On a de la misère à comprendre ce qui est
écrit là. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 91.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 92.
M. Garon: Vérifié.
La Président» (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 93.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 94.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 95.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 96.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 97.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 98.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 99.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 100.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 101.
M. Garon: C'est le camion à mousse.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 102.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 103.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 104.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 105.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 106.
M. Garon: Est-ce que l'entrepreneur qui soumissionne... Ici,
c'est un contrat négocié. Vous avez négocié et il
n'a pas voulu le faire après ou quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Sintra a négocié un contrat et ils ont
refusé le contrat. C'est un contrat négocié, c'est
drôle.
M. Côté (Charlesbourg): lis ont refusé de le
faire, c'est pour cela qu'il a été annulé.
M. Garon: II n'était pas négocié
complètement, si les intéressés ont refusé de le
faire. Ils avaient signé qu'ils le feraient ou... (16 h 30)
M. Côté (Charlesbourg): C'étaient des travaux
de nuit, ils ont refusé de le faire.
M. Garon: Pourquoi? C'est un contrat négocié.
L'avaient-ils signé? Vous avez un entrepreneur, vous négociez un
contrat et il refuse de le faire. Je ne comprends pas.
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce qu'il voulait
avoir un prix additionnel pour la nuit et on n'a pas voulu. Il a
refusé.
M. Garon: Ah bon! Vous aviez exigé qu'il le fasse de
nuit.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. M.
Garon: Et il n'a pas voulu. M. Côté (Charlesbourg):
Oui. M. Garon: Bon. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 107?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 108?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 109?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
110?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 111?
M. Garon: C'est une drôle d'affaire. C'est indiqué:
"Changement de nom à la suite du refus du premier arpenteur
géomètre engagé - c'est indiqué - d'effectuer la
préparation d'un plan de levé de tronçons dans les
municipalités de Cap-Santé et de Saint-Casimir, comté de
Portneuf." Le fournisseur, Denis Paquin, de Duberger. Autres soumissionnaires:
Remplacement de Michel Thibeault. Je ne comprends pas du tout ce qui est
indiqué là.
M. Côté (Charlesbourg): On est allés au
fichier. Il nous a référé un nom. Le gars a refusé.
On est retournés au fichier pour un autre nom.
M. Garon: Qui a refusé?
Une voix: Thibeault.
M. Côté (Charlesbourg): Thibeault.
M. Garon: Finalement, l'autre nom, c'est Denis Paquin.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 112?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 113?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 114?
M. Garon: Attendez un peu. Engagement 113... Où voyez-vous
l'estimation? Le dépassement de 714 000 $ pour porter le montant total
à 4 430 000 $ pour le coût des travaux de terrassement, structure
de chaussée, enrobé bitumineux, installation de la signalisation,
construction d'un pont, érection d'un système d'éclairage
routier dans l'échangeur de l'autoroute 25 et de la route 158 dans les
municipalités de Saint-Esprit et Salnt-Roch ouest, comté de
Rousseau, c'est dû à quoi?
M. Côté (Charlesbourg): II y avait à nouveau
des travaux Imprévus la, des ajustements de taux de transport, selon le
décret de la Commis- sion de transport, des augmentations de
décret de la construction.
M. Garon: Ahl
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 114?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 115?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 116?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 117?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 118?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 119?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 120?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 121?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 122?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 123?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 124?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 126?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 127?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 128?
M. Garon: Que concerne l'engagement 128? "Engager une firme pour
effectuer une étude de circulation et d'aménagement du
réseau routier dans la municipalité de La Baie, comté de
Dubuc. "
M. Côté (Charlesbourg): Elle a demandé une
voie de contournement. La Baie a demandé une voie de contournement.
Donc, on a confié un mandat d'analyse à une firme
privée.
Une voix: Ce n'est pas relié à Grande-Anse?
M. Côté (Charlesbourg): Cela se peut. Il y avait un
débat à l'époque, si c'était dans le village ou
non. Il y a eu des élections depuis et on me dit que le problème
s'est tranché de lui-même avec le résultat des
élections municipales. Effectivement, tout ça est relié
avec la route qui passe à Grande-Anse, comment s'appelle-t-elle... La
170?
M. Desbiens: La 170 à Grande-Baie, boulevard
Grande-Baie.
M. Côté (Charlesbourg): II y a Grand Détour,
pas Grand Détour...
M. Desbiens: La Grande Ligne.
M. Côté (Charlesbourg): La Grande Ligne. C'est
ça. Tout est relié à ça.
M. Garon: Est-ce que l'étude est terminée?
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Garon: Bon,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 128 est
vérifié. L'engagement 129?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 130?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 131?
M. Garon: L'engagement 131, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 132?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 133?
M. Garon: Les Boules. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 134?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 135?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 136?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 137?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 138?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 139?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 140?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 141?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 142?
M. Garon: Vérifié.
La Président» (Mme Bélanger): L'engagement
143?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 144?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 145?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 146?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 147?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 148?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 149?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 150?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 151?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 152?
M. Garon: L'engagement 152, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 153?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 154?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 155?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 156?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements du
cahier B du mois de septembre 1988 sont vérifiés.
M. Garon: Quel est l'autre? Octobre
La Présidente (Mme Bélanger): Alors nous passons au
mois de novembre.
M. Garon: Octobre.
La Présidente (Mme Bélanger): Octobre, excusez-moi.
Il y a seulement un engagement en octobre.
M. Garon: II y en a seulement un?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui. C'est le
même engagement déjà vérifié dans la liste
d'août 1988, la liste B: Contrat pour l'achat de neuf
micro-ordinateurs.
M. Garon: II y en a seulement un en octobre? Où est-il
celui d'octobre?
La Présidente (Mme Bélanger): C'est le même
engagement, le contrat pour l'achat de neuf micro-ordinateurs. Il a
déjà été vérifié dans la liste
d'août 1988.
M. Garon: Attendez un peu. Ah, ce sont les mêmes
affaires!
Une voix: C'est une reprise, comme à la
télévision.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est une
reprise.
M. Garon: Vérifié.
Novembre
La Présidente (Mme Bélanger): Octobre est
vérifié. J'appelle le mois de novembre 1988.
M. Garon: Comment se fait-il qu'il n'y en a qu'un en octobre?
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements
d'octobre vont apparaître dans le livre de novembre, je suppose.
M. Garon: Ils mettent ça à l'envers maintenant.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors,
l'engagement 1.
M. Garon: Cela commence avec le premier.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce sont divers
engagements pris par le ministère au cours du mois de septembre
1988.
M. Garon: C'est parce que les gens ne mettent pas leur affaire
toute à la même place, ils changent de patente.
Novembre.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1?
M. Garon: SI on regarde ça, Mme la Présidente, on
dit: Au moins une session par trimestre, et on a fait un an dans moins de deux
jours. Cela veut dire que si on avait une autre journée, on pourrait
finir les engagements jusqu'à aujourd'hui. Je ne sais pas ce que le
ministre en pense...
M. Côté (Charlesbourg): Je trouve ça
extraordinaire comme proposition.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Le seul problème,
c'est de trouver du temps.
M. Garon: Moi, je suis disponible.
M. Côté (Charlesbourg): Moi, je serai en vacances
à partir de demain et pour une bonne partie du mois de juillet.
Après ça, on verra.
M. Garon: Une bonne partie du mois de juillet. Pour ma part,
ça ne me fait rien que ce soit en juillet ou en août.
La Présidente (Mme Bélanger): Le ministre vous a
dit qu'il était en vacances.
M. Garon: Non, non, II a dit "pour une bonne partie du mois de
juillet".
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que cela
ne vous fait rien en juillet, mais, quand on s'en est parlé, vous
sembliez moins "pep-pé"...
M. Garon: Non, non.
M. Côté (Charlesbourg):... qu'en Chambre dans les
négociations par la suite.
M. Garon: Non, non. J'ai dit que je serais disponible si vous
aviez des journées de disponibles avant l'ajournement de la session. Je
continue à trouver des journées. Je savais que ce n'était
pas facile, mais si c'était possible... Après ça, on avait
dit "au mois de juillet ou entre la Saint-Jean-Baptiste et la
Confédération", on a trouvé une couple de journées,
on aurait pu continuer demain ou encore au mois de juillet. Mais je pense que
c'est une bonne chose de le faire...
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas dit non. M.
Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): On verra. Une chose est
certaine, c'est qu'a partir de demain, je serai en vacances.
M. Garon: Je n'essaie pas de vous couper vos vacances, ce n'est
pas ça. C'est dans le sens...
M. Côté (Charlesbourg): Cela en prendrait un bien
planté pour empêcher que mes vacances commencent demain. Il ne
faudrait pas qu'il insiste trop parce qu'il aurait un petit billet avec, en
même temps.
M. Garon: En tout cas, si vous laissez votre directeur de
cabinet...
M. Côté (Charlesbourg): II va régler
ça avec vous? Vous êtes prêt à faire les engagements
financiers avec mon directeur de cabinet?
M. Garon: Non, non. C'est de trouver la journée qui peut
convenir pour dire... On n'est pas plus intéressé, moi comme
critique que vous comme ministre, j'imagine, à voir qu'on est en retard
dans l'étude des engagements, alors qu'on pourrait se mettre à
jour dans cette étude.
M. Côté (Charlesbourg): Cela a très bien
été au cours des deux derniers jours.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): II n'y a pas d'abus. Je
pense que c'est une analyse qui est bien faite, ça se déroule
très bien. Alors, je n'ai pas d'objection à ce qu'on puisse
examiner la possibilité de trouver une date avec M. Brochu, qui est
votre directeur de cabinet et le mien, le tout sujet à mon approbation
lors de mon retour de vacances.
M. Garon: M. Brochu est content...
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez ma permission.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
1.
M. Garon: De quoi s'agit-il lorsque vous dites "contribution
accordée pour l'aménagement des talus de la route 116"? Quelle
sorte de
talus?
M. Côté (Charlesbourg): Cette entente porte sur
l'aménagement paysagé des talus et d'un terre-plein central, tel
que montré au plan...
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit d'une route à quatre voies
avec un milieu en terre-plein? (16 h 45)
M. Côté (Charlesbourg): Bien, s'il y a un terre
plein, il y a peut-être des chances que ce soit à quatre
voies.
M. Garon: Bien, ce n'est pas écrit sur mon papier.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, la
municipalité s'engageait à assurer l'entretien futur des talus et
du terre-plein central faisant l'objet de la présente entente. Je vais
me tourner vers mon sous-ministre adjoint au génie. Est-ce qu'il peut
exister une route qui n'est pas à quatre voies et qui aurait un
terre-plein central? Non. Donc, c'est à quatre voies.
M. Garon: Cela pourrait être à deux voies. M.
Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Cela pourrait à deux voies, mais je ne vois pas
la route 116 dans le bout du mont Saint-Hilaire. Cela doit être la partie
qui passe dans...
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas loin de la
raffinerie.
M. Garon: Cela doit être le même M. Charbonneau qui
est maire?
M. Côté (Charlesbourg): Honorius.
M. Garon: Je me rappelle qu'il se battait bien fort pour qu'on
fasse des investissements dans le temps et après cela, quand vous avez
fermé la raffinerie, il ne se battait plus. C'est à quel endroit
sur la route 116?
M. Côté (Charlesbourg): La route 116. M. Garon:
Le bout, les talus?
M. Côté (Charlesbourg): Entre le pont de la
rivière Richelieu et la rue Saint-Georges-Fortier dans la
municipalité de Mont-Saint-Hilaire.
M. Garon: Le pont de la rivière Richelieu.
M. Côté (Charlesbourg): En tout cas, cela donne une
première indication. D'abord, là c'est la rivière et
après cela va... Si vous avez une connaissance du milieu, vous qui vous
êtes promené pas mal souvent dans ce coin-là.
M. Garon: Bien oui, mais...
M. Côté (Charlesbourg): La rue Saint-Georges-Fortier
devrait vous dire quelque chose?
M. Garon: Non. La rue Saint-Georges-Fortier, on a dû la
changer depuis le temps.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon? M. Garon: On
a dû changer le nom.
M. Côté (Charlesbourg): Quel nom avait-elle
avant?
M. Garon: Je ne le sais pas, mais je sais où est le pont
de la rivière Richelieu. Est-ce qu'on parle de l'ancienne route avant
l'autoroute 20 qui va vers Sainte-Madeleine et Saint-Hyacinthe?
M. Côté (Charlesbourg): Bien oui. c'est
évident. Avant l'autoroute 20 c'était la route 116.
M. Garon: Bon, c'est cela.
M. Côté (Charlesbourg): C'est en plein
ça.
M. Garon: Je sais où, là. Qu'est-ce qu'on veut
faire faire dans les talus?
M. Côté (Charlesbourg): C'est de
l'aménagement paysager, donc, rendre cela plus agréable à
l'oeil.
M. Garon: Oui mais...
M. Côté (Charlesbourg): La qualité de
l'environnement visuelle.
M. Garon: Mais qu'est-ce que les gens ont fait? Ils ont mis des
arbres ou quoi?
M. Côté (Charlesbourg): Cela peut être
gazonné.
M. Garon: II y en avait déjà du gazon.
C'est pour cela que je me demande... Je connais très bien le bout
de chemin, je l'ai juste dans l'oeil.
M. Côté (Charlesbourg): Ne bougez pas.
M. Garon: J'essaie de comprendre ce qu'ils ont pu faire
là.
M. Côté (Charlesbourg): Vous êtes pas mal
exigeant pour 60 000 $; 30 000 $ en plus. Bon! Talus désigne les talus
de part et d'autre de la route 116, tronçon 02, section 011 sur une
longueur de 800 mètres, soit entre la rue Saint-Georges et la
rivière Richelieu. Terre-plein central" désigne le terre-plein
central de la route 116, tronçon 02, section 011 sur une longueur de
800 mètres aussi. Cette entente porte sur l'aménagement
paysager des talus et du terre-plein. Je n'en ai pas plus. Je ne peux pas vous
en donner plus. Il faut sortir du talus, là.
M. Garon: Ce sont les talus. Quant au terre-plein, je comprends,
mais les talus... De chaque côté, il y a des hôtels, des
garages, toutes sortes de choses.
M. Côté (Charlesbourg): Non, pas dans ces
cas-là.
M. Garon: Entre le pont de la rivière Richelieu en allant
vers Sainte-Madeleine, il y a des commerces de chaque côté. Ce
sont des entreprises.
M. Côté (Charlesbourg): Qu'est-ce que vous voulez
que je vous dise? Ils ne l'ont pas mis dedans pour le plaisir de le mettre
parce que ce n'était pas vrai. J'imagine que c'est la
responsabilité des gens du ministère. Quand on signe un protocole
qui devient public, on doit signer un protocole pour réaliser des choses
vraies, ce n'est pas de l'imaginaire.
M. Garon: Je comprends, mais je ne comprends pas ce qu'ils ont
fait. Si cela avait été le terre-plein, mais vous dites que c'est
l'aménagement des talus de chaque côté de la route.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Au protocole, il y
a un petit bout où c'est écrit: Tel que montré au plan
préparé par M. Alain Baillar-geon, architecte-paysagiste, en date
du 1er mars 1988. Alors, si on a le plan on va vous le déposer.
M. Garon: M. Baillargeon travaille pour qui? Pour le
ministère ou pour la ville?
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas indiqué
au protocole. On va tenter d'obtenir le plan et on va vous le déposer.
Est-ce que cela vous va?
M. Garon: Quand vous parlez d'aménagement des talus de
chaque côté de la route, s'agit-il de talus de
propriété publique ou privée?
M. Côté (Charlesbourg): Les talus font partie de
l'emprise de la route.
M. Garon: Ils sont de propriété publique?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. On va ressortir les
plans de l'architecte. Si on ne les a pas, on va les demander à la
ville. Ils ont normalement dû être approuvés par le
ministère, donc on doit en avoir une copie et on va vous la
déposer.
M. Garon: Cela marche.
M. Côté (Charlesbourg): Combien de copies?
M. Garon: Deux.
M. Côté (Charlesbourg): Deux? Parfait.
Le Président (M. Gauvin): Est-ce que l'engagement 1 est
vérifié?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 2?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 3?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 4?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 5?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 6?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 7?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 8?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 9?
M. Garon: À l'engagement 9, s'agit-il d'une contribution
à 100 %, à 50 % ou à 75 %?
M. Côté (Charlesbourg): Pour Montmagny, c'est 100 %
des travaux, selon le ministère, puisque c'était une
réparation de route souhaitée par la ville depuis
déjà fort longtemps. C'est un coin que vous connaissez aussi.
M. Garon: Oui, mais l'avenue de la Fabrique, est-ce la rue en
plein milieu de la ville?
M. Côté (Charlesbourg): "Route" désigne la
route 283 ou avenue de la Fabrique, à partir de la rue Saint-Louis en
direction nord jusqu'à la rue Saint-Jean-Baptiste, sur une longueur de
160 mètres.
M. Garon: La route 283 va d'où à où?
M. Côté (Charlesbourg): Je n'en ai aucune
idée. M. le Président peut peut-être nous
éclairer.
La Président (M. Gauvin): Oui, de la ville de Montmagny en
direction sud vers Salnt-Paul-de-Montminy-Daaquam en direction sud.
M. Garon: C'est Saint-Paul-du-Buton? La Préaidant (M.
Gauvin): C'est ça. Une voix:...
M. Garon: Non, mais Saint-Paul-du-Buton, je connais ça.
Quand l'étais petit gars, ils venaient jouer au baseball à
Saint-Michel et on les battait tout le temps.
La Préaident (M. Gauvin): Est-ce que l'engagement 9 est
vérifié?
M. Garon: C'est parce que c'est une route intermunicipale qui
passe dans Montmagny.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 10?
M. Garon: Vérifié.
La Préaident (M. Gauvin): L'engagement 11?
M. Garon: Vérifié.
La Président (M. Gauvin): L'engagement 12?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 13?
M. Garon: Rue de la Faune. Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 14?
M. Côté (Charlesbourg): C'est la subvention dont je
vous parlais hier sur la...
M. Garon: Oui, oui.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord?
M. Garon: Est-ce que cela a été
réajusté?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: C'était combien avant?
M. Côté (Charlesbourg): De toute façon, elle
a été réajustée pour trois ans. Vous vous
souviendrez qu'on a adopté hier un CT additionnel de 50 000 $, mais
cette négociation nous a permis de régler sur trois ans la
subvention à... Cette négociation tient compte du coût
d'opération, mais aussi des réparations à avoir au bateau.
Donc, il y a des immobilisations et de l'opération.
M. Garon: C'est surprenant que ce soit le même montant en
1988, 1989 et 1990. Il n'y a aucune indexation.
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est parce qu'on s'est
entendu, c'est fermé. Alors, c'est une enveloppe qui a été
fermée, contrairement au style qu'il y avait avant, tant dans
Navigation Madeleine... Les Îles-de-la-Madeleine, c'était presque
le bar ouvert; donc, on a fermé le bar, on a dit: C'est une subvention
de tant et c'est fini. Si vous avez des trous, vous vous arrangez avec.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Gauvin): L'engagement 15?
M. Garon: C'est un contrat pour une infrastructure de transport
en milieu de per-géllsol.
M. Côté (Charlesbourg): Pergélisol. Le
problème qu'on a dans le Nord, dans les aéroports nordiques,
c'est qu'on a une connaissance très limitée du pergélisol.
Cela a créé des problèmes assez importants dans la
construction des aéroports parce qu'à partir du moment où
c'est percé, cela crée des problèmes assez importants.
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): C'est une couche... À
partir du moment où tu effectues des travaux et que tu es obligé
d'aller travailler dans le pergélisol, tu as des problèmes assez
importants. Alors, ce qu'on a fait dans d'autres aéroports - comme dans
le cas, si je ne m'abuse, de Salluit - c'est qu'on a ajouté, pour faire
l'aéroport, au lieu de creuser dans le roc, de façon à ce
qu'on n'ait pas à attaquer le pergélisoi. D'ailleurs, allez
à Salluit... Vous y êtes allé, vous avez dû y voir
l'état lamentable du centre communautaire qui est là et qui a
été construit il n'y a pas tellement longtemps. Les gens n'ont
pas tenu compte des effets du pergélisol. C'est une bâtisse qui
est toute croche et c'est neuf, un gymnase.
M. Garon: J'y suis allé et cela ne m'a pas
frappé.
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Quand j'y suis allé, cela ne m'a pas
frappé.
M. Côté (Charlesbourg): Ah bien, c'est...
M. Garon: En quelle année a-t-il été
construit?
M. Côté (Charlesbourg): J'y suis allé
à la fin de juillet 1987 et c'était là. C'est un gymnase
qui est presque inutilisable.
M. Garon: Cela s'est peut-être fait en 1986-1987, je ne me
le rappelle pas.
M. Côté (Charlesbourg): Je ne veux pas identifier...
Je connais la firme qui l'a construit et, dans certains cas, il y a eu des
contrats du fédéral aussi. Je peux vous dire que c'est affreux
comme résultat final, mais c'est parce qu'on n'a pas tenu compte du
pergélisol. Ce que le ministère a considéré, c'est
qu'avec l'Université Laval, on devait faire les études
nécessaires pour cela, il y a une firme de Montréal qui est un
petit peu plus spécialisée que les autres du point de vue
avancement, en termes de recherche, dont je ne me souviens plus du nom, mais
qui était la firme qui avait la surveillance des travaux à
Salluit...
M. Garon: Est-ce que ces études sont valables seulement
pour les aéroports ou...
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon:... pour les chemins aussi?
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est valable dans tous
les cas parce que le pergélisol est là. Alors, si vous faites de
l'excavation, peu importe le travail que vous faites, cela a des
résultats pour d'autres travaux aussi.
M. Garon: Mais il se fait des travaux dans le pergélisol,
un peu partout. Comment se fait-il? Est-ce parce que le pergélisol, de
ce point de vue, a des propriétés particulières?
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est le même
phénomène dans toute cette région du Nord.
M. Garon: La baie d'Ungava.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, dans cette
région-là du Nord, c'est toute la même
problématique. Il s'est fait des travaux habilement et mal habilement.
Les connaissances étaient quand même passablement limitées
dans ce milieu. À Québec, au mois de septembre, il y aura un
congrès mondial sur le pergélisol, organisé par
l'Université Laval. Cela donne au moins ça comme
constatation.
M. Garon: Pour cette étude, est-ce que l'Université
est toute seule ou en consultation avec d'autres pays?
M. Côté (Charlesbourg): Je pense que c'est Laval
seule. Cela a été donné à Laval.
M. Garon: À qui?
M. Côté (Charlesbourg): À l'Université
Laval.
M. Garon: Savez-vous qui fait l'étude? (17 heures)
M. Côté (Charlesbourg): Écoutez, il y a
d'autres personnes d'impliquées parce que... Il y a la Commission
géologique du Canada qui est aussi impliquée. L'Université
Laval y va aussi pour une subvention. Je l'ai, ici. L'Université Laval
va y injecter 148 000 $, soit 31 %; la Commission géologique du Canada,
160 000 $, soit 34 % et le ministère, 163 000 $, soit 34, 6 %. Cela est
la phase 1. Dans la phase 2 - parce qu'il va y avoir une deuxième phase
- le Conseil national de recherche, 182 000 $, une firme privée pourrait
être impliquée pour 45 000 $, le ministère pour 247 000 $
et l'Association des routes et transport du Canada, ce qui est
déjà approuvé, pour 50 000 $. Donc c'est 524 000 $ pour la
phase 2.
M. Garon: D'accord. Est-ce qu'il y a une date limite pour
ces...
M. Côté (Charlesbourg): La production?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 15
est-il vérifié?
M. Côté (Charlesbourg): Deux ans pour l'ensemble de
l'uvre. Ils se sont donné deux ans pour les deux phases.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 17?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 18?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 19?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 20?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
21?
M. Garon: Attendez un peu. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 22?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 23?
M. Garon: Saint-Honoré. Est-ce que les travaux sont faits
par la municipalité à Saint-Honoré?
Saint-Honoré-de-Shenley...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon:... en Beauce-Sud. Oui. D'accord. Contribution à
quel pourcentage?
M. Côté (Charlesbourg): C'est un montant ne
dépassant pas 30 000 $. Donc...
M. Garon: S'ils en font plus, ce sont eux qui payent.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Garon: Mais ils peuvent se limiter à 30 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 24?
M. Garon: On ne dit pas que c'est le plus bas soumissionnaire
ici.
M. Côté (Charlesbourg): Dans le cas de l'enagement
24?
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): C'est un laboratoire. C'est
le même phénomène. Ce n'est pas une soumission. C'est une
proposition et c'est un comité de sélection.
M. Garon: II n'y a rien qui nous indique ça.
M. Côté (Charlesbourg): Non, d'accord, mais c'est le
même principe que tantôt. On est toujours dans la même veine
d'ajustements qu'il y a à faire.
M. Garon: D'accord.
M. Côté (Charlesbourg): Mais ce n'est pas une
soumission, ce sont des propositions.
M. Garon: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 27?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30?
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit d'un premier contrat ici, à
l'engagement 30?
M. Côté (Charlesbourg): Dans quel numéro?
M. Garon: L'engagement 30, contrat de services pour effectuer les
inspections complètes et détaillées des
débarcadères routiers de la Société des traversiers
du Québec.
M. Côté (Charlesbourg): Ah bien, c'est
celui-là que j'avais mêlé ce matin. Quand je vous ai dit
qu'on avait donné un contrat de 180 000 $ pour l'étude de
circulation, c'est celui-là. Donc, j'avais commencé à vous
répondre là-dessus. Parce qu'il y avait des études... La
Société des traversiers était inquiète un peu de
certains éléments au sujet du débarcadère du
côté de Lévis et on a confié l'étude pour
analyse de ce qui se passait dans ce cas-là. Alors c'est en cours.
M. Garon: De quoi était-elle inquiète? Le
débarcadère...
M. Côté (Charlesbourg): Je vous le dirai en dehors
des ondes.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29?
M. Côté (Charlesbourg): II est comme le gouvernement
fédéral, il coule.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30?
M. Garon: C'était un gros travail. Quand vous
attendez-vous d'avoir le rapport?
M. Côté (Charlesbourg): J'aurais tendance à
vous dire d'Ici à quelques marées, mais je ne suis pas
sûr.
M. Garon: Quelques lunes?
M. Côté (Charlesbourg): Probablement quelques
lunes.
M. Garon: Le contrat est-il donné?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Est-ce qu'il y a un échéancier?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, II y a certainement un
échéancier, mais je ne l'ai pas.
M. Garon: Bon! Est-ce que vous allez pouvoir nous envoyer
des...
M. Côté (Charlesbourg): L'échéancier?
Oui.
M. Garon: Maintenant, quand vous dites "les inspections
complètes et détaillées des débarcadères
routiers de la Société des traverslers du Québec,
municipalités de Québec et de Lévis...", il n'y a pas de
problèmes de sécurité pour le...
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Vous allez nous dire quand l'étude sera
prête? D'accord. Les moteurs Viper, c'est encore Rolls Royce?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: L'engagement 31 est vérifié. L'engagement
32 est vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33?
M. Garon: C'est quoi, l'engagement 32? Ce sont des plantations
d'arbustes.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce sont des
plantations d'arbustes dans La Peltrie.
M. Garon: Et de semis.
M. Cannon: Ceux qui diront qu'il n'y a pas de forêts dans
La Peltrie là.
M. Garon: Sur l'autoroute...
M. Cannon: II va y en avoir dans dix ans.
M. Garon: Des plantations d'arbres et de semis sur l'autoroute.
Je ne suis pas sûr que...
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Je ne suis pas
sûre que cela va pousser.
Une voix: II n'en manque pas une.
M. Garon: Est-ce pour planter dans le milieu de l'autoroute ou
sur les bords? Le savez-vous?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Est-ce pour planter sur les côtés...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32..
M. Garon: ...ou dans le milieu, dans le terre-plein.
M. Côté (Charlesbourg): Sur le côté,
sur l'accotement.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié?
M. Garon: Êtes-vous bien sûr que c'est bien bon de
planter autant de choses sur les côtés?
M. Côté (Charlesbourg): Oui et non. En circulant
vers Montréal, on se rend compte qu'il y a eu des plantations, il y a
dix ou quinze ans, et c'est très agréable à voir, sur le
plan d'une repousse mais serrée. Dans certaines sorties de l'autoroute,
c'est très agréable à voir et je trouve cela
rafraîchissant. Cependant, il y a des coins où cela ne reprend
pas, c'est peut-être à cause du sel, c'est peut-être
à cause de toute une série de choses. Évidemment, cela
rend le travail un peu plus difficile sur le plan de la coupe du gazon. Cela
rend même le travail passablement difficile. On peut peut-être
annoncer une primeur au députe de Lévis. On s'est entendu avec le
ministère de l'Énergie et des Ressources et celui des
Forêts, pour qu'on puisse reboiser le long de certaines autoroutes du
Québec afin de redonner à l'autoroute Jean-Lesage toute sa
fière allure, comme M. Lesage en avait une, sa dignité sur le
plan de...
M. Garon: Le long des champs, les gens n'aiment pas trop
ça parce que les arbres font une barrière à neige et il
s'accumule plus de neige sur les terres. Les gens me disaient dans le temps que
cela les oblige à semer plus tard et que, sur certaines terres, cela
sert quasiment de clôture à neige.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais si ça
sert
de clôture à neige, cela veut peut-être dire aussi
dans certaines occasions qu'il y a moins de neige sur la route. Notre
préoccupation, c'est qu'il y en ait le moins possible sur la route et le
plus possible dans le champ.
M. Camden: Cela protège les champs du gel...
désertification des champs par le vent. À cet égard, Mme
la Présidente, je pourrais peut-être indiquer au ministre-La
Présidente (Mme Bélanger): M. le député de
Lotbinlère.
M. Camden:... qu'il y a effectivement des gens du
ministère des Forêts qui m'ont dit que malheureusement, dans le
passé, le ministère des Forêts n'avait pas toujours
été consulté concernant le type d'arbres approprié
compte tenu des conditions du terrain. Je pense qu'à ce moment-là
vous allez faire des heureux de ce côté.
M. Côté (Charlesbourg): Ah) C'est du passé
maintenant. Le ministère des Transports a toujours été
très ouvert à la consultation. On a toujours dit au
ministère: II "forêt¨ y voir.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Sur le plan financier aussi.
Évidemment, si le ministère de l'Énergie et des
Ressources, secteur Forêts, dit: Oui, cela a bien du bon sens, mais qu'il
n'a pas d'argent... L'expression d'opinion a toujours sa place, mais c'est
encore bien mieux quand elle est appuyée financièrement.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32
est-il vérifié?
M. Garon: Mais s'il y a trop d'arbres et que quelqu'un s'endort
au volant... SI on plante les arbres les plus durs possible, on va s'assurer
que l'automobile n'ira pas dans le champ, mais qu'elle s'arrêtera
à l'arbre. Ce n'est pas certain...
M. Côté (Charlesbourg): S'il s'endort, il est
peut-être mieux de frapper un arbre que de frapper une autre voiture.
M. Garon: Non, s'il s'en va sur le côté. Au milieu,
il y a des arbustes-La Présidente (Mme Bélanger):
L'engagement 32 est-il vérifié? L'engagement 33?
M. Camden: Mme la Présidente.
M. Garon: Non, vous ne mettrez pas des arbres au milieu du
terre-plein.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lotbinlère.
M. Camden: Oui, peut-être...
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, le long de...
M. Garon: Sur les côtés.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, le long des
clôtures.
M. Camden: Mme la Présidente, est-ce que le ministre
pourrait nous indiquer si, à la suite de consultations avec les gens du
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, et plus
particulièrement aux endroits où de nombreux accidents sont
causés par des traverses d'animaux sauvages - on pense aux chevreuils et
aux orignaux - et plus particulièrement dans mon comté, à
la hauteur de Manseau, Salnt-Louis-de-Blandford, Villeroy et Val-Alain,
où il y a des concentrations assez importantes de ravages de part et
d'autre de l'autoroute... À certains endroits, l'emprise de l'autoroute
est maintenant recouverte - j'ai constaté ça cette semaine - de
grandes branches de sorte que la vue de l'usager de la route est plus
limitée. Un animai peut traverser à toute heure du jour ou de la
nuit. À certains endroits, compte tenu qu'il y a beaucoup de
bêtes, si l'emprise était déblayée sur une plus
grande largeur, cela permettrait peut-être...
M. Côté (Charlesbourg): Le député de
Lotbinière se rappellera certainement qu'il m'a
référé à une association de son comté qui
est extrêmement vigilante sur le plan de la protection du chevreuil, en
particulier le long des routes. Cette association a fait beaucoup de recherches
aux États-Unis et en Europe concernant la protection des animaux aux
traverses de routes. Nous sommes en étroite collaboration avec cette
dernière pour trouver une solution, qui viendrait de l'extérieur,
mais qui pourrait s'appliquer dans ces cas-là pour éviter qu'il y
ait des passages d'animaux, dans ces cas-là.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32
est-il vérifié?
M. Garon: Cela va. La Présidente (Mme Bélanger):
L'engagement 33? t M. Garon: Pardon?
(17 h 15)
La Présidente (Mme Bélanger): Cela va?
M. Camden: Pour faire suite à ce que vient de mentionner
le ministre, l'expérience est utilisée, entre autres, en Colombie
britannique pour qu'il y ait des traverses fauniques afin ) d'éviter les
accidents routiers te long de ces tracés.
M. Côté (Charlesbourg): Avec une signalisation
appropriée. On me disait justement que des gens de Lotbinière ont
rencontré, il y a quelques semaines ou quelques mois, des gens du
service de signalisation du ministère...
M. Garon: Pour dire aux chevreuils où ils doivent
passer.
M. Côté (Charlesbourg):... pour tenir compte... Oui,
pour avoir une signalisation appropriée pour que le chevreuil puisse
s'adapter.
M. Camden: Le député de Lévis s'amuse bien,
mais II serait étonné de la richesse faunique du territoire de
Lotbinière.
M. Garon: Pardon?
M. Camden: Le député de Lévis s'amuse bien,
mais il serait étonné...
M. Garon: Je ne m'amuse pas.
M. Camden:... de la richesse faunique...
M. Garon: Au contraire, je sais ça.
La Présidente (Mme Bélanger): De là à
les faire traverser aux passages à niveau, franchement!
M. Poulin: II n'était pas capable de différencier,
dans le temps, un caribou d'un chevreuil.
M. Garon: Pardon?
M. Poulin: Vous n'étiez pas capable de différencier
un caribou d'un chevreuil, dans le temps.
M. Garon: Bien, je différencie un chevreuil d'un poulain,
par exemple.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Poulin: Attention, II y en a un qui saute et l'autre rue.
La Présidente (Mme Bélanger): Bon! M. Garon:
Bon!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): À l'ordre,
s'il vous plaît!
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 37?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42?
M. Garon: Qu'est-ce que c'est? Subvention accordée
à titre d'aide financière pour la réalisation d'un projet
de recherche intitulé "Développement du sous-système de
prise de données d'exploitation du système de perception pour
autobus Bus Box. "
M. Côté (Charlesbourg): C'est un comité qui
choisit ces projets-là. Malheureusement, je n'ai pas plus de
détails sur l'objet de la recherche que ce que vous avez dit
tantôt. Cela ne dit pas grand-chose. Alors, on va obtenir plus de
renseignements pour vous dire ce que c'est exactement.
M. Garon: Cela marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Cela va? L'engagement
43?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44?
M. Garon: Qu'est-ce que c'est, cette affaire-là?
"Enlèvement, récupération, Installation de
glissières semi-rigides en tôle ondulée sur poteau de
bois, dans la municipalité de Rawdon. "
M. Côté (Charlesbourg): Des glissières de
sécurité.
M. Garon: Est-ce qu'il y a une côte? M.
Côté (Charlesbourg): Pardon? M. Garon: II y a une
côte.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, ce sont des
glissières de sécurité, comme on en trouve un peu partout
au Québec.
Une voix: Pour éviter que les gens frappent les
arbres.
M. Garon: D'accord.
Une voix: Cela protège la forêt.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45?
M. Garon: Qu'est-ce que c'est ça? De quoi s'agit-il
ici?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: "Contrat de service pour effectuer, au cours de
l'année budgétaire 1988-1989, des sondages et des essais sur
différents sites localisés dans la région administrative
numéro 01. "
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est un engagement de
moins de 50 000 $; c'est un nom référé par le fichier.
M. Garon: Ce n'est pas ça là. De quoi s'agit-il?
Des sondages, quel genre de sondages et d'essais?
M. Côté (Charlesbourg): Ce ne sont pas des sondages
d'opinion. Ce sont des sondages...
M. Garon: Non, je comprends. M. Côté
(Charlesbourg):... de soi.
M. Garon: Si vous en avez besoin au cours de l'année, vous
avez fait une entente avec cette firme-là.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. M.
Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 53?
M. Garon: Ces engagements 53 et 54, réparation de pont ou
de ponceau concernent le programme Gestion interne et soutien. Est-ce qu'il
s'agit de virements?
M. Côté (Charlesbourg): Subvention. L'aide au
réseau municipal, 54.
M. Garon: Et ça concerne le programme de Gestion interne
et soutien?
M. Côté (Charlesbourg): C'est tout le programme 5
qui s'appelle Gestion interne et soutien.
M. Garon: Et vous avez des subventions pour les ponceaux
là-dedans?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. On en signe un bon
nombre à chaque année.
M. Garon: D'accord. C'est le programme
d'amélioration du réseau municipal qui est là?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. M. Garon:
D'accord.
Une voix: Le député va pouvoir mettre ça
dans son bilan?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 53 et
54 sont vérifiés. L'engagement 55?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 56?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 57?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 58?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 59?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 60?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61?
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous répondre
tout de suite. C'est la totalité, 100 %.
M. Garon: C'est 100 % ici? M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62?
M. Garon: La route Desbois et le chemin Saint-Hilaire à
Grande-Rivière, où est-ce?
M. Côté (Charlesbourg): C'est?
M. Garon: Où est-ce? C'est à l'arrière?
M. Côté (Charlesbourg): C'est à
l'arrière, oui. C'est une voie de ceinture.
M. Garon: Pardon? C'est une voie de ceinture à
Grande-Rivière pour...
M. Côté (Charlesbourg): C'est effectivement à
l'arrière, mais c'est une route qui sert de voie de ceinture, si on
veut, par la partie arrière de Grande-RMère.
M. Garon: Mais les gens qui passent par là...
M. Côté (Charlesbourg): Au-delà de la ligne
de chemin de fer.
M. Garon: Oui, mais les gens qui passent par là, c'est
parce qu'ils ont affaire là.
M. Côté (Charlesbourg): il y a des gens qui,
effectivement, passent par là pour aller dans d'autres petites
municipalités à l'arrière. Il y en a quelques-unes. Je me
demande si ce n'est pas là qu'on peut prendre la direction de
Val-d'Espoir.
M. Garon: D'accord. Ce n'est pas là qu'était
l'école d'agriculture de Grande-Rivière?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon: C'est
dans ce coin-là. M. Côté (Charlesbourg): Oui. M.
Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62, les
ponts réparés dans la municipalité de La Pêche.
M. Garon: La Pêche. Il y en a ou il n'y en a pas?
M. Côté (Charlesbourg): De la pêche? M.
Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... il n'y a pas quoi
là?
La Présidente (Mme Bélanger): Ce sont des ponts qui
ont été réparés dans la municipalité de La
Pêche.
M. Garon: II n'y a qu'une soumission. Quelle était
l'estimation du ministère? L'estimation n'est plus marquée.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, 66 830 $.
M. Garon: II n'est pas marqué sur nos feuilles.
M. Côté (Charlesbourg):... et c'est sorti à
108 000 $. Il n'est pas marqué, mais je vous le donne.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié. L'engagement 63?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 64?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 65?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 68?
M. Garon: Ah oui, c'est pour peser les camions.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié? M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 69?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 70?
Bonaventure est gâté.
M. Garon: Comment se fait-il qu'il y a un aussi gros
dépassement ici? C'est 1 574 000 $ pour atteindre 2 474 000 $. Cela veut
dire...
M. Côté (Charlesbourg): À l'engagement
70?
M. Garon: Oui, à l'engagement 70. Il y a un
dépassement considérable.
M. Côté (Charlesbourg): La demande
intitiale de crédits a été faite en
1975.
M. Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Les relevés ayant
été faits en 1975-1976, il a fallu que la firme reprenne presque
tout l'arpentage pour tenir compte des changements et de l'évolution des
municipalités. Les plans et devis ont dû être
modifiés en conséquence. La firme a dû tenir compte des
nouvelles normes et refaire les plans et devis en conformité avec le
système métrique International et refaire des estimations du
projet selon les coûts de 1988, alors que c'étaient les
coûts de 1975.
M. Garon: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 70 est
vérifié. L'engagement 71?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 72?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 73?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 74?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 75?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 76?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 77?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 78?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 79?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 80?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
81?
M. Garon: L'engagement 81, c'est sur quelle distance?
M. Côté (Charlesbourg): Quelle distance? M.
Garon: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Ne bougez pas. D'une
longueur de 0,845 kilomètre.
M. Garon: 0,845? C'est moins d'un kilomètre?
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela.
M. Garon: Comment se fait-il que cela coûte aussi cher?
M. Côté (Charlesbourg): Cela concerne du
terrassement et du gravelage sur cette longueur-là et
l'amélioration des fossés latéraux.
M. Garon: II me semble que c'est beaucoup, 200 000 $ pour 0,8
kilomètre?
M. Côté (Charlesbourg): Cela dépend du
terrain aussi.
M. Garon: Je comprends.
M. Côté (Charlesbourg): Cela peut ne pas être
cher; cela peut être très cher dans d'autres cas. Cela
dépend des conditions de travail.
M. Garon: D'accord, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 82?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 83?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 84?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 85?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 86?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 87?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 88?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 90?
M. Garon: L'engagement 90...
La Présidente (Mme Bélanger):
Kamouraska-Témiscouata. (17 h 30)
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 91?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 92?
M. Côté (Charlesbourg): Au montant de 1 460 000
$.
M. Garon: Est-ce qu'il y a beaucoup de circulation sur cette
route-là?
M. Côté (Charlesbourg): Pardon?
M. Garon: Est-ce une route à deux voies?
M. Côté (Charlesbourg): Sur la route 367, oui. Cela
me surprendrait qu'il y ait quatre voies là. Oui, deux voies, une
chaussée. Une belle job!
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 93?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 94?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 95?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement
96?
Une voix: Vous allez mettre ça dans votre bilan. C'est
encore chez M. Garon.
M. Garon: Des joints de pont. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 97?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 98?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 99?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 100?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 101?
M. Côté (Charlesbourg): Mont-Joli, dans le
comté de Matapédia.
M. Garon: Ce n'est pas Mont-Joli, c'est
Sainte-Angèle-de-Ménci.
La Présidente (Mme Bélanger):
Sainte-Angèle-de-Mérici.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 102?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 103?
M. Garon: Ce sont les crédits périmés dans
Bonaventure que vous avez eus.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104?
M. Garon: Là, cela va dépendre si la
députée de Matane fait plus périmer dans Bonaventure.
M. Paradis (Matapédia): II y a deux députés
à Matane, l'ancien et le nouveau.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 105?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 106?
M. Garon: À l'engagement 106, quand vous Indiquez 400 000
$, est-ce avant ou après les imprévus?
M. Côté (Charlesbourg): C'est 438 000 $ avec
imprévus et variations.
M. Garon: C'est un contrat négocié.
M. Côté (Charlesbourg): Mais il y a toujours 10 %
d'imprévus. 399 110, 65 $ plus 39 489, 35 $, cela fait 438 600 $.
M. Garon: Non, non. Quand on parle de contrat
négocié à 400 000 $, c'est un contrat de 438 600 $.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, c'est pour
l'engagement.
M. Garon: L'engagement est de combien? M. Côté
(Charlesbourg): De 438 000 $.
M. Garon: C'est ça. Cela fait au-delà de 400 000 $,
c'est un contrat négocié.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, le contrat est de
399 000 $.
M. Garon: Cela ne comprend pas les imprévus, quand on
parle du montant...
M. Côté (Charlesbourg): Non, à 399 000 $,
cela ne comprend pas les imprévus.
M. Garon: D'accord. Non, non, ce n'est pas ça que je
demande, c'est pour aller en contrat négocié.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 107?
M. Garon: Vérifié,
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 108?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 109?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 110?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 111?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 112?
M. Garon: Attendez un peu. À l'engagement 1 1 1...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, à l'engagement
111 ou à l'engagement 112?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 111.
M. Garon: A l'engagement 111, cela fait pas mal de
gravelle...
M. Côté (Charlesbourg): De gravelle?
M. Garon:... les 6e, 7e et 8e rangs, pour 500 000 $.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 112?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 113?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 114?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 115?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 116?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 117?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 118?
M. Garon: L'engagement 118, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 119?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 130?
M. Côté (Charlesbourg): L'engagement 120. M.
Garon: L'engagement 120.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 120?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 121?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 122?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 123?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 124?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125?
M. Garon: Attendez un peu.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 124?
M. Garon: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125?
M. Garon: À l'engagement 125, quel était
l'estimation du ministère des Transports?
M. Côté (Charlesbourg): De 1 591 000 $.
M. Garon: Vous n'en avez reçu qu'une. M.
Côté (Charlesbourg): Une.
M. Garon: Comment cela se fait-il? Où est-ce que cela a
été publié pour qu'il n'y en ait qu'une? Il me semble que
c'est un gros contrat. C'est un kilomètre?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Un kilomètre estimé à 1 500 000 $
et cela va coûter 2 291 000 $ pour un kilomètre...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais de ce que je
comprends, c'est dans la municipalité. Alors, il y a quelque chose de
vraiment spécial dans ce cas. Il peut y avoir une structure dans ces
cas-là.
M. Garon: Qu'est-ce que vous voulez dire, une structure, un
pont?
M. Côté (Charlesbourg): Un pont, oui.
M. Garon: Vous dites qu'il peut y avoir un pont. Est-ce qu'il y
en a un ou s'il n'y en a pas?
M. Côté (Charlesbourg): Écoutez.
Terrassement, structure de chaussée, ouvrage d'art - cela peut
être un pont - l'éclairage. Il est clair que c'est en plein centre
du village, en pleine ville.
M. Garon: C'est quand même surprenant qu'il y ait un seul
soumissionnaire là-dedans. Où les avis ont-ils été
publiés?
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas les indications
ici. Je vais essayer de vous trouver ça, ce que ça concernait
et...
M. Garon: Et quel est le délai de réalisation?
M. Côté (Charlesbourg): Je ne le sais pas. Je n'ai
pas ça ici.
M. Garon: Le délai de publication et le délai pour
déposer la soumission, vous ne savez pas ça non plus?
M. Côté (Charlesbourg): Le délai standard. En
règle générale, c'est trois semaines et, dans certains
cas, ça peut être quatre.
M. Garon: Même pour des contrats de cette
importance-là?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. On me dit quatre dans
ce cas-là.
M. Garon: C'était quatre semaines dans ce
cas-là?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Où est-ce que cela a été
publié?
M. Côté (Charlesbourg): Dans les grands journaux.
Dans tous les grands quotidiens et les journaux spécialises.
M. Garon: C'est parce que je trouve ça surprenant...
M. Côté (Charlesbourg): Qu'il y ait seulement un
entrepreneur?
M. Garon:... qu'il y ait une seule soumission pour un contrat de
cette importance. À première vue, ça paraît
drôle.
M. Côté (Charlesbourg): II y a deux moments dans la
semaine où ça sort dans les quotidiens, c'est le mardi ou le
vendredi. Il y en a toujours une série.
M. Garon: C'est un contrat au-dessus de 2 000 000 $, 2 291 000 $
et il y a une seule soumission reçue.
M. Côté (Charlesbourg): C'est quand même un
contrat d'importance, à 2 000 000 $, pour qu'il y ait un seul
soumissionnaire...
M. Garon: Et l'estimation du ministère était de 1
500 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): Elle était de 1 600
000 $.
M. Garon: C'est quasiment 50 % plus cher. L'estimation
était d'environ 1 500 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, 1 600 000 $.
L'estimation était de 1 591 000 $.
M. Garon: Alors 50 % ça fait...
M. Côté (Charlesbourg): Oui mais là. ce n'est
pas 2 291 000 $. Le contrat est de 2 083 000 $. Donc, c'est 400 000 $ de
différence. Cela fait 25 %.
M. Garon: Et est-ce qu'il y a eu plusieurs demandes de
documentation pour la soumission?
M. Côté (Charlesbourg): On va vous le fournir.
M. Garon: J'aimerais ça avoir les dates où cela a
été publié dans les journaux et avec les
délais.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, publication dans
quels journaux, les délais, plus le nombre d'entreprises qui ont
demandé des documents pour soumissionner.
M. Garon: C'est ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors sous
réserve de réponses à vos questions, est-ce que c'est
vérifié?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 126?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 127?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 128?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 129?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 130?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 131?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 132?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 133?
M. Garon: Vérifié. Attendez un peu.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 134?
M. Garon: Vérifié. Attendez un peu. C'est un
contrat de plus de 400 000 $. C'est un contrat négocié encore
avec...
M. Côté (Charlesbourg): Depuis juillet 1988, c'est
500 000 $.
M. Garon: Ah, c'est depuis juillet 1988? M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Ah, je pensais que c'était juillet 1989.
D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 135?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 136?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 137?
M. Garon: Vérifié. (17 h 45)
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 138?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 139?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 140?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 141?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 142?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 143?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle les
engagements 144 et 145.
M. Garon: Attendez un peu là! L'engagement 144, entretien
d'hiver et d'été. Est-ce le même entrepreneur qu'il y avait
antérieurement à l'engagement 144?
M. Côté (Charlesbourg): Non, d'ailleurs ce
n'était pas entretenu l'hiver et c'est l'an dernier
qu'on a accepté de faire l'entretien à l'année de
la route 389. C'est dans le cadre de soumissions publiques que ces contrats ont
été accordés.
M. Garon: C'est un nouvel entretien.
M. Côté (Charlesbourg): C'est cela. C'est
l'entretien d'hiver et d'été. De ce que je comprends dans ce
cas-là...
M. Garon: Est-ce la même chose pour l'engagement 145?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon: Cela
marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 146?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 147?
M. Garon: Lequel est actualisé? Est-ce que le
soumissionnaire qui a obtenu le contrat est actualisé aussi? On voit
l'industrie Wajax à 35 613 $ et on dit: autres soumissionnaires avant
actualisation. Quel était le montant de cette firme avant
l'actualisation? Le montant de 35 613 $, je suppose que c'est après
l'actualisation?
M. Côté (Charlesbourg): Mme la Présidente,
entre-temps, on aurait peut-être deux dépôts. Sans cesse
à la recherche de toute l'information possible, on a trouvé sept
nouvelles lettres qui s'ajoutent aux 38 à M. Benoît Bouchard.
Deuxièmement, la localisation du 0, 81 kilomètre de travaux
à Sacré-Coeur. On est allé chercher le plan. Vous allez
vous apercevoir que c'est dans une courbe. Alors, j'ose espérer qu'il
n'y a personne qui demeure là.
La Présidente (Mme Bélanger): Documents
déposés. Alors, est-ce que l'engagement 146 est
vérifié?
M. Garon: Ce n'était pas à l'engagement 146,
c'était...
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, vous
étiez à l'engagement 146, M. le député.
M. Garon: J'avais posé une question, c'était
où donc? L'engagement 146, c'était fait.
La Présidente (Mme Bélanger): C'était
à l'engagement 146.
M. Cannon. On était rendu à l'engagement 147 et on
voulait savoir quelle était l'actualisa- tion à Wajax.
M. Garon: C'est ça, à Wajax.
M. Côté (Charlesbourg): M. Mlchaud.
M. Garon: Wajax, c'est avant ou après l'actualisation?
M. Michaud: C'est après l'actualisation. M. Garon:
Pardon? M. Michaud: Après.
M. Garon: Pour Wajax, c'était quel montant avant
l'actualisation?
M. Michaud: C'était 32 633 $. M. Garon: D'accord.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 147 est
vérifié. L'engagement 148?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 149?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 150?
M. Garon: Je remarque que 3M est chanceuse. Elle est toujours
dans des contrats négociés. Dans ce cas-ci, pourquoi s'agit-il
d'un contrat négocié?
M. Côté (Charlesbourg): On indique ici: Acquisition
auprès du fabricant et unique source d'approvisionnement.
M. Garon: Ahl C'est le fabricant? M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Garon: Et il n'y en a pas d'autres qui manufacturent ce
produit-là?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Garon: Je comprends, il est tellement spécifique. C'est
un peu comme si on spécifiait un Kodak plutôt qu'une
caméra: Agrandisseur 3M Quantimatic IV, 1 "Auto Stacker" et remise d'un
reproducteur 3M Ouantimatic III. Vous avez changé pour le nouveau
modèle. En fait, c'est son modèle à lui. Qu'est-ce que
ça fait cette be belle-là?
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous lire un petit
document que j'ai Ici. C'est très Instructif.
Le 24 mars 1987, nous avons fait l'acquisition d'un reproducteur
agrandisseur industriel 3M Quantimatic III, au coût de 56 500 $. Cet
appareil muni de deux lentilles peut, à partir d'un microfilm,
reproduire et agrandir des images sur papier "bond" dont les dimensions ne
peuvent excéder 18 pouces sur 24. À l'époque, nous avions
adopté une politique de fournir aux entrepreneurs des travaux routiers
des plans demi-grandeurs pour fins de soumission et de construction.
Malheureusement, nous avons dû modifier notre politique à la suite
des rencontres que nous avons eues au cours de l'année avec les diverses
associations d'entrepreneurs de grands travaux routiers. Certaines associations
exigent du ministère des plans de dimension standard, soit 24 pouces sur
36. L'appareil Quantimatic III, qui n'a d'ailleurs jamais été
utilisé, ne peut reproduire un tel format de plan. Or, la firme 3M nous
offre de reprendre cet appareil au prix initialement payé à
l'achat d'un Quantimatic IV qui, pour sa part, peut reproduire des plans de
dimension standard. L'une des conditions à l'achat d'un nouvel appareil
est la reprise du Q-lll que nous avons en main et ce, au prix initialement
payé, soit 56 300 $. Comme nous croyons que seule la firme 3M peut nous
fournir un reproducteur qui répond à nos besoins tout en
acceptant une reprise, nous demandons donc, si nécessaire, une
dérogation aux règles afin d'acquérir ce bien
spécifique.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 151?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 152?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 153?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 154?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 155?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 156?
M. Garon: "Achat de 100 000 pieds carrés
réfléchissante, autocollante." Cela doit être de la
pellicule, je suppose. Ce n'est pas indiqué. M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Garon: C'est 100 000 pieds de pellicule
réfléchissante, autocollante, à structure lenticulaire,
selon le Bureau des normes du Québec 6830-101 Type 1, Grande 1, Classe
1. Est-ce qu'il y a plusieurs fabricants ou seulement un?
M. Côté (Charlesbourg): Ah! J'ai une petite note ici
qui va répondre à plusieurs de vos Interrogations. Je veux bien
vous en livrer le contenu in extenso. "Pour faire suite à notre
conversation téléphonique - c'est une lettre
expédiée à M. Paul Plamondon, directeur des
opérations, Service des achats du gouvernement - je vous rappelle les
informations suivantes qui nous incite à recommander l'achat
spécifique à la firme 3M. "Premièrement, en septembre
1983, le ministère a démontré qu'il avait subi pour
près de 3 400 000 $ de dommages en raison de pellicule
réfléchissante Seibulite défectueuse; deuxièmement,
le fournisseur Mitsubishi n'a pas fourni les raisons de la
défectuosité; évidemment, il n'a pas fourni non plus les
corrections qu'il aurait pu apporter. Nous n'avons donc aucun
élément de croire que ce produit a été
amélioré. Troisièmement, la garantie de Mitsubishi stipule
qu'à l'intérieur des trois premières années, elle
remplace les panneaux sans défrayer les coûts de la main-d'oeuvre,
qu'à l'intérieur des quatre, cinq, six et sept ans, elle donne un
crédit proportionnel aux années de service. Notre
expérience démontre que même si 3M avait le même
genre de garantie, ses pellicules durent plus de sept ans. Ayant eu
l'expérience que les pellicules seibulite durent un maximum de deux ans,
il nous est facile de conclure que nos coûts de fabrication et de pose
sont triplés par rapport aux pellicules 3M. "Considérant le prix
d'achat des pellicules de 1983 à 0,88 $ le pied carré et en ne
prenant que le prix de la pose à 1,92 $ le pied carré, lequel,
multiplié par trois, donne 5,76 $ le pied carré, il nous semble
évident que le gouvernement du Québec a tous les avantages
d'acheter le produit spécifique 3M. "Enfin, vous me signalez qu'il
semblerait que nous payons de 20 % à 30 % plus cher qu'en Ontario,
l'économie que le gouvernement réaliserait sur la fabrication et
la pose des panneaux de signalisation compense d'abord ce pourcentage et, en
second lieu, justifierait une étude et des démarches plus
approfondies sur nos prix, permettant ainsi une réduction de cet
écart. "À moins que le SAG ait des informations susceptibles de
nous convaincre que le produit Mitsubishi ait une qualité
équivalente à 3M, nous devons considérer le coût
global, achat, fabrication et pose, pour recommander l'achat spécifique
de 3M." C'est signé M. Pettigrew, chef du Services des
approvisionnements.
M. Garon: À part 3M et l'autre compagnie, je pense que
c'est Seibulite, est-ce que le ministère a déjà
acheté des produits des autres manufacturiers de pellicules dans le
passé ou a-t-on écarté les autres sans n'avoir jamais
acquis leurs produits? Il semble que pour ce qui est de Seibulite, on
n'était pas satisfaits, alors on achète de 3M, mais il y a six
autres compagnies qui manufacturent et on n'a jamais d'appel d'offres sur
soumissions.
M. Côté (Charlesbourg): D'accord. Alors,
l'expérience qu'on tente sur les sept pellicules qui sont
expérimentées à l'extérieur se termine au mois de
septembre 1989. Il y aura lieu de revoir la position du ministère
à partir de cette analyse.
M. Garon: Là, des produits de combien de compagnies
expérimentez-vous, actuellement, à l'extérieur?
M. Côté (Charlesbourg): Sept.
M. Garon: Sept. Lesquels n'expérimentez-vous pas s'il y a
huit manufacturiers? D'accord. Vérifié.
M. Côté (Charlesbourg): Les informations
données répondraient peut-être à l'engagement 72 du
mois de mars 1988. Cela nous permettrait d'en disposer. Nous allons avoir
l'étude complétée en septembre 1989. À partir de
là...
M. Garon: Avez-vous dit qu'il nous donnerait des renseignements
par écrit sur l'engagement 72?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Garon:
Là, de même...
M. Côté (Charlesbourg): II fournira ça par
écrit.
M. Garon: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 157?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 158?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 159?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 160?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 161?
M. Garon: II semble que ce n'est pas le plus pas soumissionnaire
à l'engagement 161, il y en a un autre qui est à 302 000 $,
Lecol. On ne donne pas de raison, on ne dit pas qu'on a pris...
M. Côté (Charlesbourg): Non conforme. M. Garon:
Ah, excusez-moi, d'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 161,
vérifié?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): On revient à
la Commission des transports du Québec, à l'engagement 1.
M. Garon: C'est encore la même affaire que tantôt.
Les micro-ordinateurs, ils reviennent souvent. Est-ce tout le temps les quatre
mêmes?
M. Côté (Charlesbourg): Non, je ne pense pas que ce
soit...
M. Garon: Pardon?
M. Côté (Charlesbourg): Ce ne sont certainement pas
les quatre mêmes, cela me surprendrait.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1?
M. Garon: Ce ne sont pas les quatre mêmes?
M. Côté (Charlesbourg): Je pense que ce sont Ies
quatre mêmes. Je pense que c'est ce qu'on a adopté
tantôt.
M. Garon: D'accord, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors étant
donné qu'il reste quelques pages pour finir de vérifier
novembre... Quelques minutes, si M. le député de Lévis
veut bien.
M. Côté (Charlesbourg): Combien en restet-il?
M. Garon: II n'en reste pas beaucoup.
La Présidente (Mme Bélanger): Trois pages. Par
contre, c'est la liste des engagements révisés des mois
d'août et septembre 1988. Ce sont des corrections de la liste
d'août...
M. Côté (Charlesbourg): On vient de le faire.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, c'est
fait.
M. Garon: Comment c'est fait?
La Présidente (Mme Bélanger): Les engage merits du
mois de novembre 1988 sont adoptés.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
M. Garon: Attendez un peu. Je regarde ces affaires-là. Je
me rappelle avoir vu ça. Ce sont toutes des affaires qu'on avait faites
avant, je pense. Alors novembre...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, à la
suite d'une entente entre les leaders, les engagements qui n'auront pas
été appelés lors de ces deux séances seront
reportés à une séance ultérieure. La commission
ayant accompli son... M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Mme la Présidente,
vous me permettrez... Nul doute que c'est quand même un moment ultime de
la présence de M. Michaud, sous-ministre, sur une tribune aussi
officielle qu'une commission parlementaire puis-qu'à partir du 3 juillet
prochain, il prendra sa retraite qui, malgré son jeune âge, est
très bien méritée. Il est, de mémoire d'homme, le
"recordman" de longévité d'un sous-ministre au ministère
des Transports puisqu'il aura duré neuf ans, donc, il a vu passer pas
mal de ministres. Il aura vu passer six ministres. Et prendre la succession de
Hugues Morissette c'était tout un défi au ministère et M.
Michaud a su assumer cette responsabilité avec brio et assurer une
continuité et une stabilité au ministère qui sont tout
à son honneur.
Je veux, au nom des membres de la commission, si vous me le permettez,
ainsi que de tous ceux qui ont pu bénéficier de ses
précieux conseils tout au long de ces années, le remercier pour
la qualité du travail qu'il a fourni et pour sa loyauté tout
à fait exceptionnelle vis-à-vis de ses patrons, les ministres -
donc six ministres sous lesquels il a servi - et lui souhaiter une retraite
tout à fait exceptionnelle et qu'il puisse jouir et profiter de la vie
comme une retraite dorée. Une retraite dorée sans
nécessairement qu'on fasse allusion à aucun tunnel en aucune
manière puisqu'il en aura vu pendant toute sa carrière. Je veux
lui dire merci au nom de tous les citoyens et citoyennes du Québec qui
ont pu bénéficier de ses services et lui souhaiter que sa
retraite puisse améliorer son golf...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): ...la pêche et il sera
toujours le bienvenu au ministère pour revoir tous ceux qu'il laisse
continuer son oeuvre. Merci bien.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
ministre. M. le député de Lévis, peut-être.
M. Garon: Mme la Présidente, le sous-ministre des
Transports avait au point de départ une excellente formation puisqu'il a
fait son cours au collège des Jésuites, si je me rappelle bien.
Alors je pense bien que c'est pour ça qu'il a pu passer à travers
autant de ministres en gardant l'estime, semble-t-il, de tous. Alors je pense
que c'est assez important. C'est assez rare....
Une voix: Est-ce que tu lui as enseigné?
M. Garon: Non, je ne lui ai pas enseigné...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: ...parce que M. Michaud est plus vieux que moi. Mais je
trouve que c'est jeune pour prendre sa retraite. Je ne suis pas convaincu que
son dernier mot soi£ dit. M. Michaud sera peut-être en fonction
plus longtemps qu'on ne le pense, éventuellement. Mais je reconnais que
passer par six ministres, cela doit être quelque chose; j'ai connu
plusieurs ministres parmi eux, j'ai même connu un ministre
libéral, et j'imagine que plusieurs avaient un tempérament assez
déterminé.
M. Côté (Charlesbourg): Sur les six, il y a un seul
ministre libéral et c'est moi. Les cinq autres, ce sont cinq ministres
péquistes. Vous avez raison de dire qu'ils avaient des
tempéraments différents.
M. Garon: Peut-être pas tous si différents que
ça. J'aimerais dire au ministre en terminant pour aujourd'hui, que,
comme il nous reste encore les mois de décembre à mai, ce serait
une bonne chose et je pense que ce serait à notre chapeau d'avoir
terminé nos engagements financiers avant la campagne électorale,
s'il doit y en avoir une à l'automne. C'est souhaitable pour le ministre
et pour le critique également.
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas l'habitude de
laisser grand-chose en plan.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
député de...
M. Garon: Je voudrais souhaiter à M. Michaud un bon
succès dans sa carrière à venir parce que j'imagine qu'il
ne se contentera pas de jouer au golf durant les années qui viennent. Il
est beaucoup trop jeune.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
député de Lévis. M. Michaud, est-ce que vous voulez
ajouter un mot à tout ça?
M. Michaud: En fait, je voudrais remercier toute la deputation.
J'ai eu, durant ma carrière, à circuler dans tout le
Québec et à rencontrer l'ensemble des députés. Je
voyais M. Bellemare qui a quitté pour de meilleurs deux et il est l'une
des personnes avec lesquelles j'ai eu à croiser le fer, mais je devais
lui dire qu'il y avait une autre table pour parler de politique. Avec lui. je
parlais simplement de projets. Je pense qu'il a respecté ces
choses-là au fil des années. Dans Johnson, la voirie
n'était pas facile. M. Bellemare aimait ça. Et dans Champlain
aussi.
M. Garon: Vous étiez directeur régional.
M. Michaud: Oui. Je vous remercie. Je pars heureux de l'ouvrage
accompli. Pour avoir vidé mes filières ces jours derniers, je
pense avoir fait pas mal d'actions durant mon passage au gouvernement et j'en
suis fier. Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M.
Michaud.
M. Michaud: Je voudrais remercier, en dernier lieu, mon dernier
ministre qui a su, disons, demeurer quatre ans avec le même
sous-ministre. Alors, c'était aussi à mon avantage parce que
j'étais catalogué, je changeais de ministre chaque année.
Là, je suis resté avec le même ministre durant quatre
ans.
M. Garon: M. Michaud, remarquez bien que le ministre a dit qu'il
ne se représentait pas pour des raisons de santé. Vous l'auriez
peut-être bien eu lui aussi.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, bonjour M.
Michaud. La commission ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 18 h 9)