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(Seize heures dix minutes)
Le Président (M. Garon): Je déclare la
séance ouverte et je rappelle le mandat de la commission qui est de
procéder à la vérification des engagements financiers du
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche pour la
période débutant en octobre 1990. M. le secrétaire, y
a-t-il des remplacements?
Le Secrétaire: Non, M. le Président, il n'y a aucun
remplacement.
Vérification des engagements financiers
Réponses déposées
Le Président (M. Garon): Alors, pouvez-vous déposer
la liste des réponses obtenues...
Le Secrétaire: Nous avons reçu, effectivement, les
réponses suite aux séances du 13 mars 1991.
Le Président (M. Garon): ...qui ont été
transmises aux membres de la commission.
Le Secrétaire: Du 5 avril, au mois d'août
également.
Chasse et pêche Octobre 1990
Le Président (M. Garon): O.K. Alors, nous allons
procéder immédiatement à la vérification des
engagements financiers à partir du mois d'octobre. Comme il y a deux
secteurs, nous allons commencer par le secteur de la chasse et de la
pêche. Au mois d'octobre 1990, nous avons 17 engagements à
vérifier, les engagements 1 à 16 et 26. M. le
député de Dubuc.
M. Blackburn: Je voudrais juste d'abord remercier la commission
de nous entendre sur ces engagements financiers et peut-être profiter de
l'occasion pour présenter mes principaux collaborateurs: Mme Desrochers,
qui est la sous-ministre en titre du ministère; le sous-ministre adjoint
à la faune, M. Magny; le sous-ministre adjoint aux directions
régionales, M. Lachance. On a aussi, bien sûr, comme
première présence à une commission parlementaire, M.
Clément Veilleux, qui est le nouveau secrétaire du
ministère, et M. Roger Tardif, qui est notre directeur des finances,
ainsi que beaucoup de collaborateurs du ministère qui sont avec nous
aujourd'hui pour répondre à toutes les questions qui nous seront
posées par notre collègue.
Je m'en voudrais de ne pas présenter, ici, à la table,
aussi, Alain Cloutier, qui est mon directeur de cabinet et Jacques Maziade, un
nouveau venu avec nous dans le secteur faune en particulier.
J'aimerais demander au député de l'Opposition, au
député de Dubuc, M. Morin, si au niveau des numéros...
Serait-il possible de nous donner la liste des numéros que vous vouliez
questionner, ou bien si vous allez passer de 1 à 16?
M. Morin: Je ne les ai pas numérotés, non.
M. Blackburn: Non? Alors on va procéder par ordre.
Le Président (M. Garon): Alors, êtes-vous
prêts à commencer?
M. Morin: Oui.
Le Président (M. Garon): Alors, M. le député
de Dubuc, les engagements du mois d'octobre, 1 à 16 et 26.
M. Morin: engagement 1, vérifié. engagement 2,
lorsqu'on parle de surveillance... est-ce qu'on veut dire gardiennage quand on
parle de surveillance de saumons?
M. Blackburn: C'est le gardiennage qui existe.
M. Morin: C'est du gardiennage qu'on parle, là-dedans,
quand on parle de surveillance sur la rivière Port-Daniel?
M. Blackburn: C'est la protection de la rivière, donc, il
nous impose de s'assurer qu'il va y avoir du gardiennage.
M. Morin: ...du gardiennage. O.K. Engagement 3,
vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 4.
M. Morin: Bon. Est-ce qu'il y a lieu de supposer que c'est
l'éloignement qui fait que, finalement, pour ce contrat-là, il
n'y a eu qu'un seul soumissionnaire? En période de récession,
ça fait curieux un peu.
M. Blackburn: En fait, dans cet appel d'offres, il y a eu,
effectivement, 15 soumissions qui ont été demandées. Il
n'y a eu qu'un soumissionnaire qui a répondu.
M. Morin: Oui, mais c'est quoi? Est-ce que c'est parce que
Schefferville, c'est éloigné ou bien parce que normalement,
c'est...
M. Blackburn: Est-ce qu'on a la liste des soumissions... des
soumissionnaires?
M. Morin: Ce n'est pas la complexité des travaux,
ça n'en a pas l'air. Ce n'est pas ça qui...
M. Blackburn: Je peux vous donner la liste des soumissionnaires
qui ont été appelés, des gens de Sept-îles, de
Blanc-Sablon, de Port-Cartier, Havre-Saint-Pierre. Ce ne sont pas les travaux
qui étaient complexes, c'était des travaux de réparation
de toiture.
M. Morin: L'engagement 5, vérifié; 6,
vérifié; 7, vérifié; 8, vérifié; 9,
vérifié; 10, vérifié; 11, vérifié;
12, vérifié; 13, vérifié; 14,
vérifié; 15, vérifié; 16, vérifié; et
après ça, on va à 26.
Bon. Contrat de services à l'Université du Québec
à Trois-Rivières. J'aimerais qu'on... Pour un contrat
d'au-delà de 1 000 000 $, j'aimerais qu'on me donne un peu plus de
précisions sur la nature de ce mandat-ià, de ce contrat de
services. Quand on parle pour développer un programme de contrôle
des espèces, j'aimerais avoir plus de détails sur la
localisation, s'il s'agit de... Est-ce que ça couvre l'ensemble du
Québec ou bien si ça touche uniquement le phénomène
des espèces compétitrices comme telles? Enfin, j'aimerais avoir
un peu plus de précisions sur ce contrat de services. Et aussi, par
contrôle, est-ce qu'on parle uniquement en termes d'inventaire ou bien on
parle en ternies aussi de moyens d'élimination de ces... Enfin, c'est un
peu, finalement, le devis, en gros, du mandat qui est donné à
l'Université du Québec à Trois-Rivières.
M. Blackburn: L'objectif du programme, c'était de
développer un programme de contrôle des espèces
compétitrices introduites dans les plans d'eau à l'omble de
fontaine basé sur les principes de la lutte intégrée. Bien
sûr, le principal compétiteur visé, c'était le
meunier noir, qu'on connaît bien dans beaucoup de plans d'eau sur tout le
territoire du Québec. Donc, les études sont pour servir,
effectivement, aux projets qui pourraient être mis de l'avant dans la
réparation des dommages causés par ce compétiteur sur
l'ensemble du territoire.
Un autre des objectifs qui étaient poursuivis, c'était de
développer un programme de contrôle des espèces
compétitrices basé sur les principes de la lutte
intégrée tels que décrits dans la proposition de recherche
qui a été détaillée et présentée par
Magnan et cie en 1989, qui est incluse dans l'annexe au contrat de services.
Alors, dans l'ensemble des outils qui seront développés pour
arriver à rétablir le contrôle de ces espèces
visibles, d'abord, il va y avoir ce contrôle physique dans le programme
qui a été proposé, ce contrôle chimique. Il va y
avoir les approches combinées qui vont développer la
problématique et les recherches qui seront proposées. Il va y
avoir aussi la mise sur pied d'un programme de contrôle de ces
espèces visibles à l'omble de fontaine, donc, dans le contrat qui
a été proposé par M. Magnan, qui va faire, bien sûr,
encore là, tout l'état de la problématique et des
recherches proposées et essayer de trouver, effectivement, de ces
solutions qui vont nous permettre de répondre aux problèmes que
ça pose d'avoir ces compétiteurs...
M. Morin: Mais quand vous parlez de contrôle,
évidemment, je présume qu'il y a identification des
espèces, parce qu'il y a le meunier et en plus, il y a d'autres
espèces. En plus de l'identification, j'imagine que dans le devis, on
doit demander des solutions, des moyens, non pas uniquement de contrôle,
mais d'élimination. Est-ce que ça fait partie du contrat,
ça? Je présume, ça me paraît être l'essentiel.
De toute façon, je pense que ce sera possible d'avoir une copie du
contrat.
M. Blackburn: dans la recherche qui est actuellement faite...
c'est spécifiquement pour l'omble de fontaine que l'étude va se
faire au niveau de...
M. Morin: Compétitrice de l'omble. M. Blackburn:
Exact.
M. Morin: Seulement, ça veut dire bien des espèces
qui sont...
M. Blackburn: Comme ça touche tout le territoire, bien
sûr que l'étude va servir à partir des solutions sur
l'ensemble du territoire. Dans les moyens qui ont déjà
été mis de l'avant, il y a, entre autres, l'exemple que vous
connaissez bien des Monts Valins avec ses seuils qui ont été
développés pour, justement, éviter que ces meuniers noirs
puissent proliférer dans beaucoup d'autres lacs, sur lesquels ils sont
déjà en trop grand nombre. Alors, cette étude va nous
permettre de développer non seulement une étude plus approfondie
de la réalité, mais des moyens qui pourraient être mis de
l'avant qui... Ils ne sont peut-être pas connus actuellement.
M. Morin: D'accord. Est-ce que le contrat prévoit des
étapes - parce que je vois que c'est sur cinq ans - où, en cours
de route, il y aura des recommandations pour qu'il y ait des interventions
avant la terminaison du contrat qui est prévu pour 1996? Je
présume qu'en cours de route, avec les données connues, on pourra
procéder à certaines interventions.
M. Blackburn: Alors, on a justement ici, M. le
député de Dubuc, déjà un rapport d'étape qui
a été remis au mois de mars dernier, qui faisait, effectivement,
suite au contrat qui a été donné à M. Magnan, une
première étape qui a été franchie. Donc, ce rapport
est ici. On peut le déposer pour les membres de la commission, ce qui va
leur permettre de voir ce qui a été réalisé au
cours de l'année.
M. Morin: O.K. Je lisais dans le rapport que vous avez
déposé la semaine dernière, le rapport 1990-1991 de la
fondation... À un endroit on disait que la fondation s'était
impliquée pour 250 000 $ dans ce projet-là. Est-ce que je dois
comprendre que c'est une implication purement financière
appliquée à ça? Ou bien est-ce que c'est 250 000 $
appliqués à d'autres interventions de la fondation ou d'autres
recherches?
M. Blackburn: II y avait le 1 040 000 $ du
ministère...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...et il y avait les 250 000 $ de la fondation. Il
y avait un montant de 130 000 $ qui était fourni par l'Université
du Québec à Trois-Rivières, ce qui faisait un montant
total de 1 420 000 $.
M. Morin: Donc, finalement, le contrat avec l'Université
du Québec est de l'ordre de 1 500 000 $ ou presque. À la
première lecture du rapport, j'avais cru comprendre, pendant qu'on
faisait ces recherches-là, que la fondation procédait à
d'autres recherches ou à d'autres interventions. Ça s'inscrit
dans ce projet.
M. Blackburn: C'est un projet global, exact.
M. Morin: ça va, c'est très bien. alors, est-ce que
je pourrais avoir la copie du contrat aussi, en plus du rapport d'étape,
le contrat avec l'université, si possible?
M. Blackburn: Oui, pas de problème. M. Morin:
Très bien, alors c'est vérifié. Novembre
Le Président (M. Garon): Alors, les engagements du mois
d'octobre, de 1 à 16 et 26 étant vérifiés,
j'appelle le mois de novembre. Nous avons les engagements 2, 3, 4 et 7 à
11 pour le mois de novembre.
M. Morin: Engagements 2, 3, 4, vérifiés.
Le Président (M. Garon): Alors, les engagements 2, 3, et 4
étant vérifiés, nous appelons maintenant à partir
de 7 jusqu'à 11.
M. Morin: Oui. C'est un contrat de nolise-ment, non pas pour
faire de l'inventaire, mais pour mettre au point une nouvelle technique
d'inventaire. Ça m'a surpris un petit peu. J'aimerais qu'on m'explique
la nécessité ou la justification de développer une
technique nouvelle - pour quelle raison - et la nécessité de le
faire par hélicoptère. Enfin, je voudrais avoir un peu... Je
pense qu'on avait dépassé l'étape de la technique. On
avait suffisamment d'expérience et d'expertise là-dessus.
M. Blackburn: Effectivement, c'est une nouvelle technique
d'inventaire du cerf de Virginie, qui a été
développée au cours de ces deux derniers hivers sur l'île
d'Anticosti. Dans le fond, ce qu'on fait dans cette démarche c'est bien
sûr d'arriver avec des inventaires plus précis, donc,
effectivement, les résultats que nous avons nous donnent cette
démonstration. L'autre élément extrêmement
important, c'est de diminuer les coûts aussi de ces inventaires.
Donc, la technique développée nous a permis de sauver 1700
$ par zone. Douze zones qui ont été inventoriées selon
cette technique nous ont permis d'économiser tout près de 25 000
$. L'élément important c'est que l'expertise qu'on va
développer dans cette forme d'inventaire va être aussi exportable
sur tout le territoire et va nous donner des résultats d'économie
extrêmement importants et appréciables.
M. Morin: Je voudrais profiter de cet engagement-là pour,
peut-être, élargir le questionnement sur - il y aura d'autres
engagements, mais les questions seront d'un tout autre ordre -les fameux
contrats de nolisement pour fins d'inventaire, peu importe les espèces.
J'aimerais qu'on me fournisse... J'aimerais avoir un peu d'information
là-dessus, sur la façon que le ministère planifie tous ces
inventaires-là, d'abord en termes d'espèce, en termes aussi de
région, par ordre de calendrier. Est-ce qu'il existe un tableau
synthèse de tous ces inventaires-là, avec tout ce que ça
peut comporter de progression, de régression des cheptels? À ce
moment-là, comment est-ce que c'est analysé pour adopter des
mesures appropriées? J'aimerais avoir un portrait assez global de ce
qu'on fait de tout ça. Il y en a quand même beaucoup.
M. Blackburn: Je pense, M. le député de Dubuc, que
vous seriez d'accord avec moi, compte tenu de la technicalité de la
question, je proposerai à M. André Magny, qui est sous-ministre
adjoint à la faune, de vous donner exactement le détail de la
procédure. M. Magny.
M. Magny (André): Oui, M. le...
Le Président (M. Garon): M. Magny au nom du ministre.
M. Magny: Oui, M. le Président. Ce sont des inventaires
qui sont fait, par exemple, pour l'orignal, à toutes les années,
de telle sorte qu'une fois par cinq ans, l'inventaire de l'orignal, dans
chacune des zones où il se trouve... Il y a eu un inventaire de suivi ou
de décompte des populations. Donc, ça se fait aussi, je pense,
par aéronef ou par hélicoptère. Il y a 900 000 $ qui sont
consacrés annuellement pour les inventaires aériens. Je ne sais
pas si ça répond à votre question?
M. Morin: Bon. Vous m'avez parlé de l'orignal. Maintenant,
les différentes espèces qui... J'imagine, il y a quoi, c'est...
Il y a le cerf, le caribou, l'orignal...
M. Magny: Exact. Il y en a également... Je n'ai pas les
détails au niveau budgétaire, mais il y en a
également...
M. Morin: Non. Ce n'est pas ça.
M. Magny: II y en a également pour le castor, par exemple.
Il y a l'inventaire des cabanes, parce que c'est ça qu'on peut
détecter, d'une part. Il y a le cerf de Virginie... le caribou. Pour les
inventaires, je pense que ce sont les quatre espèces de gros gibier qui
sont inventoriées par programme d'aéronefs.
M. Morin: J'imagine qu'après compilation de tout ça
sur tableau synthèse, pour regarder s'il y a régression ou
progression des cheptels. On sait que dans les années 1987-1988 on
parlait beaucoup de surpopulation, par exemple, du caribou. J'aimerais savoir
qu'en est-il du caribou, au moment où on se parle?
M. Magny: M. le Président, du côté de
l'orignal, par exemple, ce qu'on constate, parce qu'on vient de
compléter, un quinquennal, l'inventaire de l'ensemble des zones... Ce
qu'on constate c'est que dans l'ensemble, la population d'orignaux est
relativement stable.
M. Morin: L'orignal?
M. Magny: L'orignal. Quoique dans certaines zones, il semble y
avoir, en tout cas, une situation qui commence à nous préoccuper.
Mais ça, on est en train de regarder ça pour voir quelles
modalités on pourrait mettre de l'avant. Premièrement, le cerf de
Virginie est en nette progression au Québec, que ce soit à cause
des conditions hivernales ou les conditions, par exemple, de chasse. L'ours,
même chose; c'est-à-dire, il y a une progression au niveau de
l'ours. Le caribou, je n'ai pas de données, mais je pense que la
population se maintient toujours au niveau de ce qu'on constate depuis huit ou
neuf ans. Je n'oserais pas citer de chiffres, mais c'est autour de 500 000, le
troupeau de Caniapiscau, par- ticulièrement. Donc, ça aussi le
troupeau de caribous est stable ou peut-être en légère
augmentation. Le castor aussi, il n'y a pas de problème. On inventorie
les cabanes. Encore une fois, c'est une population qui est sous
contrôle.
M. Morin: Selon les statistiques que j'ai lues récemment,
je pense qu'il y a eu une baisse d'adeptes de la chasse. Je ne sais pas si
c'est dû à l'augmentation des coûts de permis des
dernières années. Est-ce qu'on songe à des mesures pour
élargir, soit les dates, pour les espèces qui sont, pas en
surpopulation, mais qui risquent de l'être? Est-ce qu'on envisage des
mesures là-dessus? Ça dépasse peut-être le cadre de
l'engagement comme tel, mais... (16 h 30)
M. Blackburn: Par rapport à la première partie de
l'affirmation du député de Dubuc, M. le Président, ce que
je veux juste dire c'est qu'effectivement il n'y a pas de diminution des ventes
de permis de chasse. Donc, la pratique de l'activité de la chasse
demeure très populaire. Malgré l'énoncé que vous
faites, à savoir que les prix ont augmenté, il n'y a pas eu de
diminution des ventes de permis cette année, pour quelques
espèces que ce soient.
L'autre élément que vous soulevez c'est qu'on est toujours
en recherche de formules qui pourraient nous permettre, effectivement,
l'augmentation du pratiquant, toujours en tenant compte des populations. Il y a
certaines populations, en particulier, comme celle du caribou pour laquelle il
y a eu beaucoup de propositions qui ont été faites et qui sont
très difficilement applicables sur des méthodes d'augmentation.
On sait, par exemple, que maintenant il est possible pour un chasseur,
lorsqu'il va dans le Grand-Nord, d'avoir deux caribous pour le même
permis. Il reste une autre espèce pour qui, comme le disait M. Magny
tout à l'heure, c'est assez important en termes de progression, et c'est
celui du cerf de Virginie.
Le problème que nous rencontrons actuellement pour ce qui est de
l'augmentation de la pratique de l'activité de la chasse, c'est bien
sûr le fait que c'est sur des territoires privés. Alors, il faut
conclure des ententes. On a de ces ententes-là qui ont été
conclues dans certains endroits qui donnent d'heureux résultats, mais
c'est très compliqué parce que ça touche beaucoup
d'intervenants et de réussir à créer ce climat de
confiance et d'harmonie entre les différents propriétaires, c'est
un défi important. Donc, on espère bien que les
expériences qu'on a vécues, en particulier dans la région
de Bel-lechasse, pourraient être exportables rapidement dans d'autres
régions.
Il y a déjà des comités d'étude qui existent
dans des régions comme, par exemple, l'Estrie qui actuellement
étudient la possibilité de trouver ce même modèle
appliqué actuellement dans la région de Bellechasse pour pouvoir
permettre
l'accessibilité à un plus grand nombre de chasseurs et
donc, à ce moment-là, bien sûr, l'utilisation de la gestion
de la faune et de la chasse comme telle pour faire de la gestion de la faune
dans le secteur. On sait combien pour certains producteurs de vergers de
pommes, en particulier, ça peut être un problème important
d'avoir un trop grand nombre d'animaux dans certains coins.
M. Morin: concernant le caribou, il n'y a aucune intention nulle
part dans votre ministère concernant une éventuelle
commercialisation de la chasse au caribou.
M. Blackburn: II y a eu des propositions, il y a eu des
démarches, il y a eu des études qui ont été faites,
mais je dois vous avouer qu'au stade actuel ça n'a pas été
applicable. On est en train de regarder... Ce que Mme Desrochers mentionne
c'est qu'actuellement il y a un projet sur la table de proposé par les
Inuit qu'on est en train de regarder au niveau de sa faisabilité dans le
cadre de la Convention de la Baie James.
M. Morin: Maintenant, tout à l'heure quand je vous ai
demandé s'il existait des tableaux de synthèse des cheptels,
est-ce que ce serait possible d'avoir ça? Est-ce que c'est
compilé? Est-ce que ce serait possible d'avoir une copie de ça,
enfin, pour les principales espèces? Je ne veux pas aller plus loin que
le cerf, l'orignal, le caribou, et le castor. Si vous aviez ça en main,
j'apprécierais beaucoup en avoir une copie.
M. Blackburn: Ce qui est important... Là, vous parlez de
la méthodologie. Mais pour ce qui est des résultats des
inventaires...
M. Morin: Oui, les cheptels.
M. Blackburn: ...comme tels, ils sont publiés à
chaque année dans un rapport qui est public et on va vous en remettre
une copie, M. le député de Dubuc.
M. Morin: Pas de problème. Vérifié.
L'engagement 8, vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 8 étant
vérifié, j'appelle l'engagement 9.
M. Morin: Concernant ce contrat-là, le contrat de services
professionnels pour la réévaluation complète des
méthodes de travail, je sais qu'un peu plus loin - je ne sais pas s'il y
a un lien, soit aux engagements 10 et 11 où on parle de contrats de
services professionnels pour effectuer des travaux d'analyse... Ça me
donne un petit peu l'impression - évidemment, si j'ai tort, vous me
corrigerez - qu'à la moindre occasion ou à la moindre
difficulté concernant une réévaluation de méthodes
de travail, on sente immédiatement le besoin de procéder à
une étude en octroyant un contrat de services. Ça me paraît
être ça parce qu'il y en a énormément des contrats
de services, surtout par rapport à la gestion des systèmes et ces
choses-là.
Alors, j'aimerais que vous me justifiiez ça, ces
contrats-là concernant la gestion des systèmes reliée
à des nouvelles méthodes de travail. J'aimerais avoir un peu
d'explications là-dessus parce qu'il y en a beaucoup. C'est
extraordinaire ce que vous pouvez donner comme contrats de services.
M. Blackburn: M. le député de Dubuc, je dois vous
dire que quand il y a des études comme celles-là qui sont faites
où des contrats de services sont octroyés, c'est toujours dans la
recherche d'une certaine rationalisation. Bien sûr qu'il y a des montants
d'argent qui sont affectés, mais c'est pour essayer de trouver des
économies. Et compte tenu de la complexité de la question et
aussi de la réponse, je vais demander à Mme Desrochers qui est
sous-ministre au ministère de vous donner le pourquoi de la
démarche et normalement les résultats aussi.
Le Président (M. Garon): Mme Desrochers, au nom du
ministre.
Mme Desrochers (Gisèle): Je vous remercie, M. Blackburn.
M. le Président, ce que je dirais, c'est par rapport au montant
octroyé en contrat de services pour la direction de l'informatique
particulièrement. On a ici le total des montants octroyés. Il y a
eu pour 572 000 $ de contrats de services octroyés par la direction de
l'informatique au ministère sur un budget de fonctionnement, sans les
ressources humaines, d'à peu près 2 400 000 $ en 1990-1991. Quand
octroie-ton les contrats de services? C'est principalement quand on est en
projet de développement ou, encore, pour l'entretien des gros
systèmes informatiques du ministère.
Les contrats de services donnés en projets de
développement... On a 12 personnes, 12 ressources humaines à
l'interne qui font dans le développement des nouveaux projets et on a
mis pour 117 000 $ de ressources contractuelles. Pourquoi on a
été chercher, entre autres, les ressources contractuelles? C'est
pour des métiers en informatique qui sont extrêmement
spécialisés comme des modélisateurs de systèmes.
Nous, engager un modélisateur de système pour faire
l'architecture - je m'excuse des termes complexes, mais c'est le jargon
informatique - technologique de nos systèmes, ce n'est pas payant parce
qu'on va l'utiliser une fois et après ça, on ne l'utilise plus.
Donc, on est obligés d'aller à contrat pour ces
personnes-là.
C'est préoccupant, le développement de l'informatique,
comme M. Blackburn le soulignait, parce que c'est un domaine qui évolue
tout le temps et je dirais qu'il évolue, des fois, plus
vite, même que les besoins de l'organisation. Ça fait qu'on
ne peut pas engager les ressources extrêmement spécialisées
et les prendre tout le temps chez nous, on gaspillerait notre argent. Donc,
dans ce temps-là, on va en contrat de services. Les contrats que vous
avez, entre autres le contrat pour la modélisation des systèmes,
l'architecture technologique des données, c'est que nos systèmes
informatiques au ministère dataient de 1981-1982. À cause des
changements et aussi à cause des changements technologiques, nos
ordinateurs sont devenus désuets. En 1988, on était pris pour
décider si on achetait un ordinateur, si on allait à
l'extérieur pour faire le traitement de nos données ou si on s'en
allait à la DGI. Ça fait que ça, c'est un autre contrat
que vous avez dans un engagement pour 1 700 000 $ où on a
décidé d'aller à la DGI, ce qui nous a évité
l'achat d'un ordinateur. Tous nos autres contrats, c'est ce type de
rationalisation là qu'il y a en arrière.
M. Blackburn: Et ça a permis, par rapport au dernier
contrat octroyé qui est allé a la Direction
générale de l'informatique, une rationalisation importante au
niveau de l'utilisation même du système informatique à
l'intérieur du ministère. Ça a permis surtout
d'améliorer la qualité du service, donc un traitement de
données beaucoup plus rapide qui a permis à nos clientèles
d'avoir de moins longues attentes à leurs questions.
M. Morin: Ça va pour ça, sauf qu'à cause de
la réévaluation des méthodes de travail... De toute
façon, si c'est possible d'avoir une copie de ce contrat-là,
j'aimerais bien avoir ça.
M. Blackburn: Vous parlez du contrat que vous... L'engagement 9,
là?
M. Morin: Oui, du contrat comme tel. Oui.
M. Blackburn: Les autres pour lesquels Mme Desrochers...
M. Morin: Non. Seulement celui-là, l'engagement 9.
M. Blackburn: L'engagement 9?
M. Morin: L'engagement 9 parce qu'il touche la
réévaluation des méthodes de travail plus
spécifiquement celui-là. Contrairement aux autres... Ça va
pour les autres.
M. Blackburn: On va vous faire parvenir ça, M. le
député.
M. Morin: Ça va. Vérifié, l'engagement 10.
L'engagement 11 est vérifié.
Le Président (M. Garon): Alors, les engage- ments du mois
de novembre 1990 étant vérifiés et comme il n'y a pas
d'engagements au mois de décembre 1990, les engagements sont
vérifiés pour l'année 1990 pour le secteur du Loisir, de
la Chasse et de la Pêche.
Janvier 1991
J'appelle maintenant le mois de janvier 1991. Alors, dans les
engagements, nous en avons 12 à vérifier, décembre, 1, 2
et 3 - et là aussi, semble-t-il qu'il y en a qui apparaissent en janvier
- et ensuite, janvier proprement dit, c'est les engagements 1 et 3 et 5
à 11.
M. Morin: Alors...
Le Président (M. Garon): M. le député de
Dubuc.
M. Morin: Alors oui, l'engagement 1, c'est...
Le Président (M. Garon): Décembre.
M. Morin: Vu que l'engagement est divisé en deux - il y a
deux montants - je présume que c'est parce que c'a
nécessité deux appels d'offres. Est-ce que c'est la raison pour
laquelle dans le même engagement, on retrouve deux projets, d'une part?
Est-ce que les classeurs mobiles, c'est aussi pour le parc ou si c'est
totalement en dehors? L'acquisition des classeurs mobiles mécaniques en
métal, montés sur rails, est-ce que c'est pour le parc Miguasha
ou bien est-ce totalement en dehors? Autrement dit, je veux savoir les liens
qu'il y a entre les deux contrats?
M. Blackburn: La question, c'est: Est-ce que ça servait
à Miguasha, si exactement tout était pour Miguasha?
M. Morin: oui, s'il y a un lien entre les deux contrats? mais,
c'est à cause que ça a nécessité des appels
d'offres différents ou des contrats?
M. Blackburn: C'est parce que c'était deux contrats...
C'est deux choses complètement distinctes, même si ça
touchait à Miguasha. Il y a un, le premier, c'était de
l'équipement. L'autre, c'était pour cette thématique sur
le centre d'interprétation, comme tel, du parc de Miguasha. Donc, c'est
deux choses complètement différentes.
M. Morin: O.K. Ça va. Une question sur la
non-conformité d'un soumissionnaire, là. On donne comme
explication: Manque autorisation de signature. Qu'est-ce que c'est, ça?
Je ne comprends pas, là. Ça veut dire que la soumission n'aurait
pas été signée?
M. Blackburn: Alors, je vais demander à M. Tardif de vous
donner la réponse à ça, M. Morin.
Le Président (M. Garon): M. Tardif, au nom du
ministre.
M. Tardif (Roger): En fait, selon la réglementation qui
est émise par le ministre des Approvisionnements et Services, lorsqu'il
y a un soumissionnaire qui présente un appel d'offres, il faut qu'il y
ait une signature qui soit apposée par un membre responsable de la firme
concernée avec une mention de son conseil d'administration. Dans le cas
présent, d'après la note qu'on a là, la signature
n'était pas conforme.
M. Morin: Je comprends que c'est ça qui est marqué,
là, mais ça ne m'explique pas... Elle n'était pas
conforme... En quoi n'est-elle pas conforme, la signature? Y avait-il absence
de signature? Ou bien, y avait-il absence de résolution de la
corporation ou de la compagnie?
M. Tardif: C'est ça, la signature n'était pas
là. On le précise ici, dans le procès-verbal du
comité de sélection.
M. Morin: Oui. O.K. Vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 1 étant
vérifié, j'appelle l'engagement 2.
M. Morin: L'engagement 2. Bon. C'est le seul soumissionnaire.
J'allais poser la question: Est-ce qu'il y a eu soumission publique? Oui?
M. Blackburn: ii y a eu soumission publique, m. le
député de dubuc. mais il y a eu un soumissionnaire qui a
répondu, si je comprends bien?
M. Morin: Oui. Bon. Est-ce que je dois conclure que c'est Les
contenants Xactics, là?
M. Blackburn: Ça, c'est le nom de la compagnie.
M. Morin: C'est la seule entreprise qui fabriquerait ces coffres
en plastique? Quand même, c'est intéressant, 280 000 $.
M. Blackburn: Dans la liste que j'ai des soumissionnaires qui ont
été appelés à proposer une soumission, il y en
avait un deuxième qui s'appelait Multi-caisses FJM et qui n'a pas
soumissionné.
M. Morin: Ah bon! Alors, il y en a eu deux d'appelés,
là?
M. Blackburn: Oui. Et il n'y en a seulement qu'un qui a
répondu, Les contenants Xactics Itée.
M. Morin: Est-ce que... C'est les carac-térisques de ces
coffres qui ont fait que... Je comprends que c'est pour transporter des
poissons vivants, et quand on les remet à l'eau, je présume qu'il
faut qu'ils soient encore vivants. Je comprends tout ça. Mais ça
ne me paraît pas si compliqué au point tel qu'une seule
entreprise... Si vous pouviez me donner un peu d'information sur les
caractéristiques de ces coffres-là? (16 h 45)
M. Blackburn: Je peux vous donner le détail pour ce qui
est des propriétés physiques. D'abord, c'est en plastique, la
boîte et le couvercle. Ils donnent la dimension de cette
boîte-là, la densité, qui est très technique, la
couleur. Ça doit protéger contre les rayons ultraviolets, cinq
ans minimum... l'épaisseur, et ça dit en quoi c'est fait - mousse
uréthan-ne - ainsi que la densité de cette mousse
uréthanne. Ce qui est important dans d'autres classes qui sont moins
techniques, c'est que ce produit soit de fabrication québécoise.
Toutes les composantes de polyéthylène devront être
fabriquées dans des ateliers du fournisseur et la garantie conforme aux
normes de Pêches et Océans Canada pour le transport de nourriture.
Alors, je ne sais pas si le deuxième soumissionnaire n'était pas
conforme en fonction de ces... C'est qu'il a été appelé et
il n'a pas répondu. Est-ce qu'il y en avait d'autres qui ont pu
être appelés ou si... Alors, on a procédé par le
service général des achats qui nous a donnés cette liste
de soumissionnaires.
M. Morin: Une petite question peut-être plus
écologique. Est-ce que ça vous arrive, que ce soit dans ce
contrat-là ou dans d'autres, de demander que ce soit fait à
partir de matériaux recyclés?
Une voix: Oui, ça arrive.
M. Blackburn: Mais pas dans ce cas-là.
M. Morin: Pas dans ce cas-là, mais est-ce que ça se
produit, oui?
M. Blackburn: Oui.
M. Morin: On sait que c'est faisable. Quand vous me dites oui
assez facilement, j'aimerais avoir un exemple.
M. Blackburn: Lorsqu'on fait appel pour de la papeterie. Vous
savez, il y a des types de produits pour lesquels c'est plus facile.
M. Morin: Oui, ça, c'est correct, mais je parle dans le
plastique. La papeterie, je le sais, mais dans le plastique, par exemple. C'est
plus "touchy" un peu, hein?
M. Blackburn: Dans ces types de produits-là
le recyclage commence à se développer, alors probablement
qu'au cours des prochains appels d'offres on rajoutera cette dimension. C'est
important que vous voyez, malgré le fait qu'on ait seulement quelques
technicalités, qu'on n'a pas beaucoup de soumissionnaires. Si on en
ajoute, comme l'industrie n'est pas très développée, le
problème, c'est qu'on va se ramasser avec moins de soumissionnaires avec
encore plus de danger de payer plus cher certains produits.
M. Morin: O.K. Vérifié. Trois. C'est juste une
question d'ordre administratif. La façon que c'est
budgété... En ce qui concerne la promotion qui est faite pour
l'ensemble des parcs et réserves, est-ce que les coûts de
promotion sont comptabilisés dans les budgets de chacun de ces
parcs-là ou de chacune de ces réserves, ou si c'est dans le
budget global du ministère sur la promotion?
M. Blackburn: En fait, il y a deux postes qui sont
habilités à répondre à la promotion à
l'intérieur du ministère, au niveau du central. Pour ce qui est
de la planification, entre autres au niveau de l'acquisition de brochures ou de
choses qui doivent servir à l'ensemble des parcs du Québec et,
dans chacune des régions du Québec, selon les parcs, il y a des
budgets qui sont ouverts. Il y a des postes d'ouverts aussi pour la promotion
dans les parcs, la promotion des parcs dans les régions.
M. Morin: En dehors de cette promotion-là, en dehors de
cette publicité-là.
M. Blackburn: Oui, parce que celle-ci, c'est celle du central, si
je comprends bien, par rapport à ce type de demande d'appel... Il y a
des types d'activités qui sont centrales. Ça, c'en est un bel
exemple. Et il y a d'autres types de promotion qui sont faits dans chacune des
régions du Québec pour l'ensemble des parcs, mais par des
directions générales. Donc, on a deux postes.
M. Morin: Est-ce qu'il y a des quotas au niveau de la promotion
des publicités entre ce qui est fait pour l'ensemble du Québec?
Est-ce qu'il y a des budgets spécifiques? Et dans quelle proportion ils
sont attribués à chacun des parcs, par exemple? Est-ce que
c'est... Par rapport à la publicité provinciale ou nationale, si
vous préférez.
M. Blackburn: M. le député de Dubuc, en plus de
l'impression de certains produits qui servent à l'ensemble des parcs, il
y a aussi la promotion qui est faite au niveau provincial des activités
de parcs et de réserves et qui est coordonnée au niveau du
central à Québec, pour ce qui sert à l'ensemble des parcs,
pour inviter les gens, entre autres, à venir les visiter. Mais en plus
de ça, bien sûr, dans chacune des régions...
M. Morin: Est-ce que les données sont compilées
pour ce qui est de - c'est peut-être un peu en dehors de ça, mais
j'en profite... Est-ce que les données sont compilées en ce qui
concerne la fréquentation de 1991? Est-ce que ça a
été publié ou publicisé?
M. Blackburn: On me dit que 1990-1991 a déjà
été publié; 1991 pour la saison qu'on vient de finir.
M. Morin: Oui, mais 1990-1991, ça ne comprend pas
l'été 1991.
M. Blackburn: Non, non. M. Morin: D'accord.
M. Blackburn: La saison qu'on vient de terminer, qui a
été une excellente saison en termes d'achalandage pour ce qui est
de nos parcs sur tout le territoire, va être rendue publique au cours des
prochaines semaines, pour ce qui est du nombre d'utilisateurs. On vous fera
parvenir...
M. Morin: Je suis en train de penser... Le parc d'Oka, est-ce que
c'est...
M. Blackburn: Vous voulez...
M. Morin: Le résultat est positif là-dessus?
M. Blackburn: C'est un succès extraordinaire, en tout cas
au niveau de son achalandage, et je peux vous dire... J'ai ici...
M. Morin: Bien, vous avez eu beaucoup de...
M. Blackburn: ...le député de Deux-Montagnes...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...qui bouille de vous répondre combien les
gens sont contents de la création de ce parc.
M. Morin: Mais là vous avez eu beaucoup de
publicité gratuite, là.
Une voix: Vous demandez des faits, on vous les dit.
Le Président (M. Garon): Comptez-vous les soldats dans
l'achalandage?
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Blackburn: II y a différents éléments
dans le parc d'Oka qu'il vaut la peine de mentionner, l'utilisation de
la plage, l'utilisation du camping, mais il y a le fameux sentier qu'on a
inauguré cette année, qui est actuellement très
apprécié de l'ensemble des utilisateurs.
M. Morin: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Garon): Alors, nous avons
vérifié les engagements 1, 2 et 3 du mois de décembre.
Maintenant, nous tombons à l'engagement 1 du mois de janvier 1991,
c'est-à-dire les engagements du mois de décembre contenus dans la
section de janvier 1991. Maintenant, nous appelons les engagements de janvier
proprement dits avec 1 et 3 et 5 à 11. M. le député de
Dubuc, l'engagement 1.
M. Morin: Ça, on dit que c'est un renouvellement de
contrat. En 1990-1991... Est-ce que 10 000 $ c'était le coût du
contrat pour 1990-1991 ou bien ça a été un
supplément ou un dépassement de coûts?
M. Blackburn: Alors, le premier montant de 10 000 $ était
pour l'octroi d'un contrat qui nous permettait de faire l'implantation d'un
système dans les ZEC, dans 10 ZEC, et qui a été
réalisé.
M. Morin: Et le montant de 40 000 $...
M. Blackburn: Celui de 40 000 $ n'a pas été
réalisé. On ne l'a pas fait. C'était pour faire le suivi
du premier programme, mais comme on a décidé de ne pas
poursuivre, les 40 000 $ n'ont pas été dépensés.
Plus techniquement, ces fameux 40 000 $ étaient prévus en ce qui
consiste à la formation d'un comité consultatif de
standardisation des données fauniques, l'analyse des logiciels
déjà existants et l'élaboration de la grille de conception
du logiciel et l'étude préliminaire ainsi que la conception et
l'analyse et la mise en situation du logiciel, enfin, les différents
tests et les correctifs finaux afin que le logiciel soit prêt à
être implanté ultérieurement. Mais comme on a
décidé de reporter, la dépense n'a pas été
réalisée.
M. Morin: Ça va. Vérifié. L'engagement 3.
Lorsque vous procédez à l'achat de carburant, est-ce qu'à
ce moment-là vous procédez, vous y allez selon les appels
d'offres du ministère des Transports?
M. Blackburn: Alors, la réponse que je dois vous donner,
M. le député de Dubuc, c'est celle-ci. Les fournisseurs, sur
commandes ouvertes qui sont déjà négociées par le
ministère des Approvisionnements et Services... Quand la région a
des besoins, elle commande auprès du fournisseur qui a
déjà été identifié sur cette commande
ouverte.
M. Morin: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Garon): Vérifié?
M. Morin: Oui.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'engagement 2.
M. Morin: 5.
Le Président (M. Garon): 2, 3... Ah! Excusez-moi.
M. Morin: 5.
Le Président (M. Garon): 5, pardon. Bon. L'engagement 3
étant vérifié, j'appelle l'engagement 5.
M. Morin: j'imagine que c'est une subvention dans le cadre de la
convention de la baie james. j'ai déjà posé des questions,
à savoir s'il y avait un contrôle des vérifications
d'utilisation. on m'a signifié...
M. Blackburn: On respecte l'entente. C'est fait à
l'intérieur de cette entente qui a été faite il y a
déjà plusieurs années.
M. Morin: Je reste sur mon appétit là-dessus, parce
que même dans le cadre d'une entente... Quand tu dis que c'est une
entente qui ne te permet même pas de vérifier l'utilisation, sans
porter atteinte à l'autonomie de gestion de ces gens-là, qu'on ne
se pose pas davantage de questions, en fin de compte... Je n'insiste pas plus
longtemps. Je sais qu'il n'y a pas grand-chose à faire.
M. Blackburn: II faut bien rappeler, M. le député
de Dubuc, que ces négociations qui ont eu lieu dans le temps avaient
été réalisées en 1982. Et tout ce qu'on fait, nous,
on respecte le contrat qui a été signé à ce
moment-là.
M. Morin: Vérifié. L'engagement 6, cet inventaire,
c'est dans quel secteur, et pour quelle espèce?
M. Blackburn: Ce que vous voulez savoir c'est dans quel coin que
ça a été réalisé?
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: C'est dans les deux zones, 17 et 22. Et
c'était pour l'inventaire de l'orignal dans ces régions.
M. Morin: Vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 6 est
vérifié. J'appelle l'engagement 7.
M. Morin: Le plus bas soumissionnaire qui était Les Ailes
de Charlevoix n'a pas été retenu parce qu'on dit que la compagnie
possédait déjà un contrat, soit celui qu'on vient de
passer, l'engagement 6, 9091-193. Est-ce que vous pouvez me dire en fonction de
quelle règle, ou quel critère une firme ou une entreprise,
lorsqu'elle a déjà un contrat, n'est pas admissible à un
autre?
M. Blackburn: La vraie réponse est pratique,
celle-là. C'est que quand ils sont déjà pris sur un
inventaire, ils n'ont malheureusement pas d'autres outils pour pouvoir faire
l'inventaire. Ce sont des avions qui sont déjà pris à
faire un inventaire. Ils ne peuvent pas, malheureusement, faire d'autres
travaux, étant déjà utilisés.
M. Morin: Je ne comprends quand même pas. À ce
moment-là, ce n'est pas le ministère qui a refusé le
contrat. Ce sont eux-mêmes qui ont dû se désister,
j'imagine.
M. Blackburn: Elle était dans l'impossibilité de
réaliser le contrat, étant donné que ses avions
étaient déjà pris par rapport à un contrat
précédemment octroyé. Alors nous, comme on avait... Devant
cette situation - il y avait un fournisseur qui était le plus bas, mais
qui se retirait parce qu'il ne pouvait réaliser l'inventaire - on a
dû aller au deuxième soumissionnaire.
M. Morin: O.K. Mais ça n'exclut pas la possibilité
qu'une compagnie qui a déjà un contrat avec le ministère
puisse en avoir un deuxième pour la même période, si elle
considère qu'elle est en mesure d'effectuer le travail?
M. Blackburn: Absolument. Si elle a le nombre d'avions capables
de fournir à la tâche et si elle est le plus bas
soumissionnaire.
M. Morin: Bien sûr.
M. Blackburn: comme il était le plus bas soumissionnaire,
s'il avait eu des avions pour faire l'inventaire, c'est lui qui l'avait. mais
il ne pouvait pas.
M. Morin: Ah, bon. C'est lui-même qui s'est
désisté?
M. Blackburn: Oui.
M. Morin: Vérifié. Engagement 8,
vérifié. Engagement 9, vérifié. Engagement 10,
vérifié. Engagement 11. Dans quel but on a cru utile de
transférer tout le système de réservations? (17
heures)
M. Blackburn: C'est exactement une décision qui a
été prise après mûre réflexion par le
ministère, en discussion avec le Conseil du trésor et, bien
sûr, le ministère des Communications.
Là, je vais laisser Mme Desrochers vous donner encore plus de
détails. Mais c'est une décision tout à fait rationnelle
qui a été mûrie profondément. C'est un peu ce que je
vous disais tantôt par rapport à cette décision que
ça a été la direction générale de
l'informatique du gouvernement qui a permis d'avoir une qualité de
service beaucoup meilleure pour la clientèle, un traitement de
données beaucoup plus rapide, et à des coûts
nécessairement beaucoup moins élevés. Mme Desrochers
pourra peut-être compléter.
Mme Desrochers: Merci, M. le ministre. M. le Président, ce
que je dirais par rapport à ça, c'est qu'on avait le
système de réservations au ministère depuis 1985, qui
était sur un équipement qui était comme un mini-ordinateur
que le ministère gérait lui-même. En 1988-1989 notre
équipement était désuet. Le temps réponse, quand un
client appelait, ça prenait parfois jusqu'à 30 ou 40 secondes
avant qu'apparaissent à l'écran les demandes du client pour qu'on
puisse faire les réservations. Ça nous coûtait donc cher de
frais téléphoniques, parce qu'on est en système
INWATS.
L'autre problème qu'on avait en 1988-1989, c'est que IBM, la
compagnie qui était fournisseur du mini-ordinateur, nous avait
informés qu'il n'y aurait plus de pièces de remplacement
disponibles sur un horizon de quelques années, parce qu'elle se retirait
de la fabrication de cet ordinateur-là, qui devait donc être
remplacé par un ordinateur plus performant. Donc, on avait des
problèmes d'attente des clients, ce qui nous occasionnait des
coûts de télécommunications élevés, un
service pas tellement bon aux clients qui attendaient, et on avait des
problèmes techniques d'approvisionnement de pièces.
Face à ça, on avait trois options, soit: racheter
nous-mêmes un ordinateur, faire faire le traitement par une firme externe
ou demander à la Direction de l'informatique du ministère des
Communications de prendre toute notre exploitation et de la mettre sur les gros
ordinateurs du gouvernement. On a fait faire des études - les
négociations ont duré 18 mois - pour voir quelle était
l'option la plus avantageuse, et après discussion, comme je vous le dis,
comme M. le ministre le disait, avec le Conseil du trésor et le
ministère des Communications, il a été convenu de
transférer tout le traitement à la DGI, à la Direction
générale de l'informatique. Il y avait du temps-machine, donc on
n'était pas obligés d'aquérir un nouvel équipement,
et on avait toute la sécurité sur le traitement des
données. On avait tout ce qu'il fallait, là, pour nous rassurer
sur la gestion de nos données, pour être sûrs qu'elles
seraient conformes, qu'on aurait un système de dépannage, etc. Ce
que ça a permis de faire, c'est qu'on est avec la Direction de
l'informatique depuis mars, et on est passés de 30 à 40 secondes
à à peu près 2 secondes. Quand un client appelle,
ça prend 2 secondes avant
qu'on ait l'information sur l'écran, donc c'est beaucoup plus
rapide. Ça nous a permis de traiter plus de demandes cette
année.
M. Morin: bon, alors je comprends. ce n'est pas seulement le
simple transfert. c'est l'implantation d'un nouveau système au sein du
ministère des communications.
M. Blackburn: Au sein du gouvernement. Et en l'occurrence, celui
qui donne ce service, c'est le ministère des Communications.
M. Morin: Ce n'est pas uniquement un transfert de
responsabilités.
M. Blackburn: Ah non!
Mme Desrochers: Ce n'est pas du tout un transfert de
responsabilités. C'est juste que la DGI est comme notre boîte
informatique.
M. Morin: D'accord.
Mme Desrochers: Au lieu d'avoir ça chez nous, c'est les
experts de la DGI qui traitent nos données.
M. Blackburn: Ça a permis surtout d'économiser
énormément, entre autres au niveau des immobilisations. Ça
a permis d'utiliser, entre autres, des ordinateurs qui étaient
sous-utilisés, qui avaient du temps de disponible, et ça a permis
d'améliorer la qualité du service.
M. Morin: Mais c'est quand même un gros investissement,
pour un transfert, de 1 500 000 $, par rapport à...
M. Blackburn: L'investissement, c'est pour une période de
trois ans.
M. Morin: d'accord. parce que vous me dites que tous les
équipements informatiques, les ordinateurs étaient sur place et
possédaient des espaces pour recevoir...
M. Blackburn: Les économies qui sont identifiées,
M. le député de Dubuc, M. le Président, sont de l'ordre de
200 000 $, en dehors des autres qualités qu'on a découvertes
à partir de l'utilisation de ce système. Ce qui fait que c'est
quand même extrêmement important.
M. Morin: Des coûts de fonctionnement, des coûts
d'opération?
M. Blackburn: Si on avait acheté l'ordinateur... Les
études qui ont été faites mettaient en parallèle
les solutions proposées, entre autres l'acquisition d'un ordinateur.
Bien sûr, ça prenait aussi du personnel pour le gérer,
alors tous ces éléments-là ont été mis dans
une colonne et on a regardé l'autre alternative qui était celle
de dire qu'on s'en allait avec la Direction générale de
l'informatique qui nous permettait d'avoir cette économie, pour le
ministère, de 200 000 $, sans compter l'utilisation d'un ordinateur qui
était tout à fait disponible.
M. Morin: Qu'est-ce qui est arrivé au personnel qui
opérait? Est-ce qu'il est transféré ou...
Mme Desrochers: Bien, nous, on a réduit notre personnel
à la Direction de l'informatique. Je dois vous dire qu'en 1989-1990 on
était 66 et, actuellement, on est 47, donc on a des économies au
niveau du personnel. L'autre type d'économie qu'on a faite,
c'était sur des contrats d'entretien, parce que ce n'était pas
nous-mêmes qui entretenions le IBM-341, c'était IBM. Ce qui fait
qu'on a fait deux sortes d'économies, une partie au niveau du personnel
et l'autre partie au niveau de l'entretien que IBM faisait sur nos
contrats.
M. Morin: Économie pour le ministère, mais pour le
ministère des Communications, il y a eu un ajout proportionnel, je
présume?
Mme Desrochers: Oui.
M. Morin: Alors, pour l'ensemble du gouvernement, il n'y a pas eu
réduction de personnel?
Mme Desrochers: Oui, parce que...
M. Blackburn: II y a au moins 200 000 $ d'économie qui
sont identifiés pour l'ensemble du gouvernement.
M. Morin: D'accord. Au niveau du personnel?
Mme Desrochers: Je ne peux pas vous dire. Moi, je ne sais pas,
à la DGI.
M. Blackburn: Bien, de 66 à 47, il y a certainement une
économie de 19. Il y a aussi, bien sûr, cette utilisation
rationnelle, quand même, d'espace et d'ordinateurs qui étaient
déjà en place; il n'y a pas eu nécessairement besoin
d'avoir d'autres immobilisations. Peut-être que ça a
nécessité de l'ajout de personnel, mais de façon
marginale. Il y a certainement une économie, dès le
départ, de 200 000 $.
Le Président (M. Garon): Alors, l'engagement 11 est-il
vérifié?
M. Morin: L'engagement 11, ça va.
Le Président (M. Garon): L'engagement 11 étant
vérifié, nous avons donc vérifié les engagements du
mois de décembre, 1, 2 et 3, con-
tenus dans janvier 1991, et les engagements pour janvier 1991, 1, 3, 5
à 11 également. Alors, janvier 1991 est vérifié.
J'appelle février 1991 et nous avons à vérifier les
engagements 1, 2 et 6.
Février
M. Morin: Oui, l'engagement 1. Je vois qu'on n'a pas pu retenir
le plus bas soumissionnaire, pour non-conformité. Mais la raison qu'on
donne, c'est, bon, la date de livraison obligatoire. Je ne comprends pas. Je
présume que, dans cet appel d'offres, il y avait une date à
laquelle devaient se conformer les soumissionnaires. Mais quelqu'un qui, alors
c'est un peu ça...
M. Blackburn: Là, la vraie raison, M. le
député de Dubuc, c'est que...
M. Morin: II est supposé y avoir juste une vraie
raison.
M. Blackburn: Oui, la vraie raison, c'est celle-là. C'est
que c'était pour la Semaine de la conservation de la faune. Donc,
c'était très important qu'on ait la livraison des marchandises
pour pouvoir... C'était donc la date qui était sur la soumission
ou l'appel d'offres, soit le 1er février. Si quelqu'un arrivait
après ça, le danger, c'était qu'on n'ait pas suffisamment
de temps pour que le matériel soit disponible dans l'ensemble de nos
régions.
M. Morin: Oui, mais comment... C'est parce que j'ai de la
difficulté à comprendre. Si, mettons vous dites, bon, on veut
avoir la livraison des documents, ou enfin des cahiers, là, ou des
dépliants, pour telle date...
M. Blackburn: Pour le 1 er février.
M. Morin: Bien, l'entreprise qui soumissionne, je présume
qu'au départ elle doit soumissionner à partir du moment où
elle se dit capable de livrer. Comment ça s'est fait, ça,
là? "C'est-y" au moment de la soumission ou... Parce que si elle
n'était pas capable, j'imagine qu'elle ne soumissionnerait pas. Elle a
soumissionné pareil.
M. Blackburn: Elle a soumissionné pareil, en pensant que
ça pourrait être acceptable pour le ministère.
M. Morin: Ah bon!
M. Blackburn: Sauf que ça ne l'était pas.
M. Morin: O.K. Ça va.
M. Blackburn: C'est la raison pour laquelle on a dû refuser
sa soumission.
M. Morin: O.K. Engagement 1, vérifié.
Le Président (M. Garon): Alors, engagement 1,
vérifié. J'appelle l'engagement 2.
M. Morin: Bon, les brochures sur la pêche. Ce n'est pas
tellement sur l'engagement comme tel, c'est concernant la distribution. Est-ce
que votre ministère, finalement, vous donne des directives sur la
façon de procéder à cette distribution-là, d'une
part, soit dans les bureaux régionaux, les tabagies, ou les postes
d'accueil? Et, est-ce que, en cours de route, on fait une vérification?
Parce que c'est quand même beaucoup de documents et puis, des fois, j'ai
un petit peu l'impression que ça reste quelque part, tu sais, là,
qu'on... Parce que, quant à les faire imprimer, il faudrait s'assurer
que ça aille aux mains du pêcheur ou de la pêcheuse.
Alors, j'aimerais savoir ce qui en est dans votre ministère de
cette...
M. Blackburn: Alors, M. le Président, la distribution
était, bien sûr, déjà faite à partir d'un
système pour les rendre disponibles chez l'ensemble des
dépositaires de permis. Nous savons que nous en avons au-delà de
700 sur l'ensemble du territoire, plus dans certaines directions
régionales.
Ce que je dois vous avouer, c'est qu'à travers le programme
d'amélioration constante, il y a déjà des recherches de
rationalisation qui ont donné d'excellents résultats. L'an
dernier, par exemple, on en a 60 000 de moins qui ont effectivement
été rendues disponibles, parce que, justement, on essaie
d'améliorer cette dimension-là, de faire que les brochures qui
sont mises à la disposition des utilisateurs le soient en fonction des
demandes et des besoins.
Alors, il y a toutes sortes d'éléments qui sont, sur la
base historique, entre autres, que le nombre de permis vendus faisait qu'on
déterminait un certain nombre de brochures qui devaient être
disponibles. Bien, là, à partir de ce questionnement - et j'en
profite pour souligner tout ce travail de réflexion qui est fait dans
l'ensemble de l'appareil du ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche - à travers ce programme d'amélioration constante, on
questionne l'ensemble de nos activités, l'ensemble de nos programmes
pour faire qu'effectivement on soit capables d'améliorer notre gestion,
donc d'économiser des sommes importantes. Et une belle
démonstration: sur 700 000 brochures qui avaient été
disponibles l'année précédente, 60 000 de moins, ça
veut dire que c'est tout près de 10 % de moins qui ont été
effectivement distribuées et ça nous permet... On a
vérifié avec chacun de nos dépositaires ce qui reste de
brochures, la saison terminée, pour aller encore plus loin dans cette
démarche de rationalisation.
M. Morin: Vous avez posé la question, mais
qu'est-ce qui en est?
M. Blackburn: Mais là, il y en a 60 000 qui ont
déjà été rendues inaccessibles dans cette
rationalisation. Et là, on va aller plus loin avec ce questionnement qui
va se continuer avec les dépositaires pour arriver à savoir si
c'est possible de diminuer encore. Dans la démarche, comme la saison de
pêche vient de se terminer, effectivement, à partir d'un
questionnaire qui a déjà été envoyé à
chacun des dépositaires, il y a une réponse qui devra être
donnée par l'ensemble d'ici le mois de janvier. Et dès que la
prochaine saison de pêche, c'est-à-dire lorsque les brochures vont
être distribuées, ce sera en fonction de ce
questionnement-là qui permettra probablement encore une économie
parce qu'il y aura probablement une rationalisation.
M. Morin: Est-ce que ces dépositaires-là...
M. Blackburn: Et ce qui est important, M. le Président,
dans cette dimension-là... Parce que, pour nous, comme on parle de
programmes d'amélioration constante, notre préoccupation, c'est
toujours aussi de faire en sorte que l'information soit donnée aux
utilisateurs. Donc, on ne veut pas juste diminuer ou rationaliser mais
s'assurer en même temps qu'on maintienne la qualité de
l'information qui est disponible pour l'ensemble des utilisateurs.
M. Morin: C'est parce que ça ne s'est jamais produit - je
ne sais pas, à moins que j'en aie été inconscient - que le
dépositaire m'offre le dépliant au moment où je vais
chercher mon permis de pêche, par exemple. "C'est-y" parce que c'a
adonné comme ça ou bien... Parce que, normalement, je
présume que c'est à ce moment-là, lorsque quelqu'un vient
acheter son permis, qu'il m'apparait opportun de lui offrir... Moi...
M. Blackburn: Moi, ce que j'ai vécu comme
expérience personnelle, M. le député de Dubuc, dans ce
cas-là, c'est qu'à chaque fois que je vais chercher mon permis de
pêche, mon permis de chasse, il y a sur le comptoir où on prend le
permis, des brochures qui sont disponibles à ce moment-là et, si
besoin est, on peut se les procurer. Il y a bien sûr peut-être des
endroits comme pour vous... Si, effectivement, le dépositaire n'avait
pas de ces brochures-là de disponibles ou de présentes sur
l'étalage... Il me semble que la pratique, c'est qu'elles doivent
être disponibles pour les utilisateurs. Si votre vendeur de permis ne le
fait pas, il y a probablement un problème.
M. Morin: Les vendeurs de permis, c'est renouvelé comment,
ces permis-là, pour la vente? C'est annuel ou...
M. Blackburn: C'est à chaque année.
M. Morin: C'est annuel?
M. Blackburn: Alors, c'est un contrat...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...qui est effectivement octroyé à
des gens qui ont désiré vendre des permis de chasse et de
pêche.
M. Morin: D'accord.
M. Blackburn: Et on a initié, justement au cours de l'an
dernier, un nouveau contrat qui impose... D'ailleurs, on a eu l'occasion d'en
prendre connaissance par rapport à certains vendeurs de permis. Certains
questionnements étaient tout à fait acceptables. Je pense que c'a
démontré que cette démarche était tout à
fait appropriée.
M. Morin: O.K. Engagement 6, vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 6 étant
vérifié, les engagements du mois de...
M. Morin: L'engagement 6, vérifié.
Le Président (M. Garon): Nous sommes à 6, oui.
L'engagement 6, vérifié?
M. Morin: Oui.
Mars
Le Président (M. Garon): Alors, nous avons
vérifié les engagements de février 1991 pour le secteur de
la chasse et de la pêche et nous passons aux engagements du mois de mars.
Nous avons à vérifier les engagements 1 à 8, 10, 11, 13,14
et 15.
M. Morin: L'engagement 1 est vérifié. L'engagement
2, ça m'amène à poser la question: Est-ce que ça se
peut que la soumission ait été faite sur mesure pour un fabricant
parce que, quand même, des chemises d'agents de conservation, ça
ne doit pas posséder des normes si spéciales pour qu'il y ait
seulement un soumissionnaire?
M. Blackburn: Je peux juste vous dire, M. le Président,
sur cette...
M. Morin: Surtout qu'il y en a 22 qui ont été
demandés.
M. Blackburn: L'achat a été négocié
par le ministère des Approvisionnements et Services et un seul a
répondu à l'appel d'offres; ses prix ont été
vérifiés et jugés acceptables. Il y en avait 22 qui
avaient été appelés.
M. Morin: Je comprends que...
M. Blackburn: On ne peut pas leur casser le bras...
M. Morin: Je comprends et je ne comprends pas.
M. Blackburn: ...pour répondre à des
soumissions.
M. Morin: Ce n'est pas parce que vous avez donné de
nouvelles affectations aux agents de conservation en ce qui concerne
l'environnement que les fabricants n'ont pas su comment les habiller, non?
M. Blackburn: Non.
Des voix: Ha, ha, ha!
(17 h 15)
M. Morin: Ça n'a aucun lien, hein?
M. Blackburn: Là, je suis très fier de cette
entente qu'on a conclue avec le ministère de l'Environnement, qui
permet, encore là...
M. Morin: Non, je suis d'accord, mais...
M. Blackburn: ...dans la démarche gouvernementale...
M. Morin: ...quand même, en période de
récession, ça fait plusieurs contrats, là, puis il y a 22
fabricants qui ont été sollicités. Il y en a seulement un
qui...
M. Blackburn: Encore là, M. le député...
M. Morin: Je comprends que vous n'avez peut-être pas de
pouvoir là-dessus, je comprends, mais je me permets de vous dire que
ça me surprend un petit peu, en période de récession, que
les gens ne courent pas plus que ça après les contrats.
M. Blackburn: Je veux juste en profiter, parce que vous avez
ouvert la porte, vous savez que cette question-là est importante. On ne
peut pas...
M. Morin: Non, mais je l'ai refermée vite, hein? Ça
n'a pas été long.
M. Blackburn: Ha, ha, ha! Mais la fameuse question que vous
souleviez, à savoir cette utilisation rationnelle de nos ressources,
cette entente avec le ministère de l'Environnement qui permet,
effectivement, de rendre responsables et capables d'agir de façon plus
précise dans la protection de l'environnement nos agents de
conservation, je tiens à souligner qu'on est très fiers de cette
entente, moi et mon collègue du ministère de l'Environnement.
M. Morin: Engagement 2, vérifié. L'engagement 3.
Ça, cet achat de traceur léger, ce serait pour quelle utilisation
et à quel endroit?
M. Blackburn: C'est au Mont-Tremblant, et c'est pour assurer
l'entretien des sentiers de courtes et de longues randonnées de ski de
fond dans le secteur de la Diable. Cet équipement était
désuet, l'équipement qu'on avait, et il ne permettait pas
d'allouer à nos usagers un service qui était tout à fait
conforme.
M. Morin: Engagement 3, vérifié. L'engagement 4 est
vérifié. À l'engagement 5, quand on regarde les
soumissionnaires, on constate que l'écart entre celui qui a
été retenu, le plus bas, et le plus élevé, est un
écart extraordinaire. Est-ce qu'il y aurait possibilité d'avoir
des... je ne sais pas, il doit y avoir une explication, de 40 000 $ à
132 000 $! C'est la complexité des spécifications de ces
permis-là ou bien il y a quelqu'un qui n'a pas compris? Je ne sais pas,
là. C'est du triple, du simple au triple.
M. Blackburn: II y avait probablement quelqu'un qui n'avait pas
le pas. Il s'est trompé ou il a soumissionné de la mauvaise
façon. C'est évident que l'écart entre le plus bas et le
plus élevé est énorme. Je veux juste vous dire que
l'important là-dedans, c'est qu'on a retenu le plus bas. Je pense bien
qu'on n'a pas à se poser de questions sur.... Il y avait tout de
même d'autres soumissionnaires, il y en avait quatre autres. Ça
veut dire que c'est six soumissionnaires en tout. Mais, probablement, comme
vous l'avez mentionné, que le dernier avait fait une erreur dans ses
calculs pour arriver... Ça démontre l'importance d'avoir
plusieurs soumissionnaires dans des contrats comme celui-là; ça
nous permet de faire des économies appréciables. Si on avait eu
juste ce soumissionnaire-là, on aurait eu des problèmes. Je peux
difficilement vous dire où il s'était trompé;
peut-être dans son addition.
M. Morin: II y a celui-là, mais même
l'avant-dernier, à 72 000 $... C'est parce que, normalement, quand il se
produit des écarts de même - ça peut arriver, à
l'occasion - c'est quelqu'un qui tente d'aller chercher le gros lot. Ça
peut arriver, mais assez souvent, avec des explications un peu plus techniques
que ça, qui touchent la description des... Parce que l'avant-dernier est
de l'ordre de 72 000 $, donc, je vous pose la question. Je sais que ça
ne changera pas grand-chose, comme vous le dites, le plus bas ayant
été retenu. Ça, j'en conviens, mais...
M. Blackburn: II est juste important de mentionner, M. le
député de Dubuc, M. le Président, que c'était, en
fait, pour l'impression de permis de chasse, de pêche et de
piégeage. Ce
n'était pas bien bien compliqué. Alors, c'est pour
ça qu'on dit que c'est probablement une erreur technique du fournisseur,
en réponse à l'appel d'offres.
M. Morin: Parce que, ça, il s'agit de permis de
chasse?
M. Blackburn: oui, c'est ça, des permis de chasse, de
pêche et de piégeage. en fait, on avait 1 050 000 permis de
pêche, résidents; on avait 200 000 permis de pêche,
non-résidents; on avait 500 000 permis pour le petit gibier; on avait
110 000 permis de colletage, piégeage et pour amphibiens et on avait 10
000 permis pour l'orignal, nouvelle zone.
M. Morin: Ça va. L'engagement 6 est vérifié.
L'engagement 7, vérifié. Dans le contrat de nolisement de
l'engagement 8, c'est pour quelle période?
M. Blackburn: c'est pour février-mars, compte tenu que
c'est l'inventaire du caribou, alors c'est à ce moment-là que ces
inventaires-là se sont faits pour l'année 1991.
M. Morin: Engagement 8, vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 8,
vérifié; j'appelle l'engagement 10.
M. Morin: Bon! Là-dessus, je vais poser la question,
puis... Il arrive, à quelques reprises, que le Ministère accorde
des contrats de services à des organismes plus qu'à des
entreprises privées. Est-ce qu'il y a une raison précise?
Là, je vois qu'il y a eu appel d'offres, quand même, mais est-ce
qu'il y a une politique de votre ministère là-dessus, lorsque
certains services peuvent être donnés par un organisme à
but non lucratif? Pourquoi procédez-vous par achat de services, donc
nécessitant un appel d'offres, plutôt que par une simple
subvention? J'aimerais savoir comment vous fonctionnez là-dedans.
Lorsqu'un service peut être octroyé, fait ou accordé par un
organisme à but non lucratif plutôt que par une entreprise
privée, est-ce qu'il y a une façon de procéder, une
politique là-dessus?
M. Blackburn: Alors, la réglementation du ministère
des Approvisionnements et Services impose, que ce soient des organismes sans
but lucratif ou des organismes à but lucratif, d'aller en appel d'offres
lorsqu'on requiert, par exemple, des services. Et s'il y avait une
dérogation, par exemple, aller sans appel d'offres à un organisme
sans but lucratif, il faudrait aller, à ce moment-là, au Conseil
du trésor, à moins que la somme, bien sûr, soit
inférieure à 10 000 $. Dans tous les cas, il faut, pour 10 000 $
et plus, aller en appel d'offres public, que ce soient des organis- mes sans
but lucratif ou à but lucratif.
M. Morin: Des dérogations, j'imagine qu'il n'y en a pas,
ou très peu.
M. Blackburn: II y en a, de ces cas-là. Ce n'est pas
nécessairement des dérogations, mais il faut avoir des
autorisations du Conseil du trésor. L'exemple que Mme Desrochers
mentionne, c'est pour ce qui est du gardiennage de certaines rivières
à saumon. Alors, comme ce sont des organismes sans but lucratif qui
assurent ce gardiennage, on doit nécessairement aller au Trésor
pour avoir cette permission.
M. Morin: Engagement 10, ça va, vérifié.
Le Président (M. Garon): Alors, nous passons à
l'engagement numéro 11.
M. Morin: Bon! Cet engagement-là, de 59 000 $, c'est dans
le cadre de quelle entente? L'envergure de cette enquête-là, je
présume que c'est pour l'ensemble du Canada et que les 59 000 $
constituent la part du Québec dans une enquête dont les
coûts sont de combien? De quelle envergure? Est-ce qu'on est en mesure de
savoir si cette enquête-là se fait sur les territoires publics,
autant libres qu'organisés? Finalement, la nature, les objectifs, enfin,
le but de cette enquête-là.
M. Blackburn: Alors, c'est une enquête qui est
extrêmement importante, d'ailleurs, qui va nous permettre de rendre
publiques des données extrêmement importantes pour la population
en général, sur tout le territoire, sur l'activité de la
faune ou son importance au niveau économique, très prochainement.
Mais je demanderais peut-être à Mme Desrochers, qui est
sous-ministre, de vous donner le détail de la démarche.
Mme Desrochers: M. le Président, l'enquête de
Pêches et Océans est menée depuis plusieurs années.
En fait, cet engagement-là est relatif à la quatrième
enquête qu'on fait, d'une série d'études effectuées
tous les cinq ans par le ministère de Pêches et Océans.
Nous, on s'associe à Pêches et Océans pour connaître
l'activité économique reliée à la pêche. Le
coût total de l'enquête - c'est ce que vous demandiez - se chiffre
à 89 749 $. Notre contribution, à nous, c'est 59 500 $, soit 65 %
du coût du volet québécois de l'enquête. Ce que
ça donne, ça, c'est que ça va nous permettre, comme M. le
ministre le disait, de rendre public, région par région au
Québec, ce qu'est la pratique de l'activité de la
pêche.
Ça nous donne de l'information sur les retombées
économiques de la pêche, ça nous donne de l'information sur
les habitudes de dépenses des pêcheurs, sur le nombre de poissons
pris. Autant des informations économiques, dans
le fond, que des informations fauniques. C'est Pêches et
Océans qui la réalise. Nous, on paye 65 % du volet
québécois. En tout cas, je pense que c'est intéressant.
Tout le rapport administratif de cueillette des données, on
l'établit au complet, par région. Je peux vous donner la
méthodologie. C'a été effectué entre le 1er mars
1991 et le 31 mars 1991 par 85 enquêteurs et enquêtrices qui
étaient tous sous la surveillance constante de coordonnateurs à
Québec et Montréal, tous les jours de la semaine, de 18 heures
à 23 heures.
M. Morin: Finalement, ça n'a rien à voir avec les
lieux, quand on parie de territoires libres ou organisés. C'est vraiment
la pratique...
M. Blackburn: C'est au niveau de la pratique.
M. Morin: C'est au niveau de la pratique plus que...
Mme Desrochers: La pratique. Exactement.
M. Blackburn: Et de son importance au niveau des retombées
économiques, et pour pouvoir établir, par région, quelle
en est, justement, la dimension.
M. Morin: Ce n'est pas terminé?
M. Blackburn: Non... C'est terminé, sauf qu'on va les
rendre publiques très prochainement.
Mme Desrochers: Par rapport aux terres publiques et sur leur
fréquentation, ça donne aussi des informations sur la
fréquentation des terres publiques au Québec par les
pêcheurs. Ça donne de l'information là-dessus.
M. Blackburn: Région par région.
M. Morin: Sauf que j'imagine que vous devez pas mal avoir ces
données-là.
Mme Desrochers: Sur les terres publiques, c'est très
intéressant.
M. Morin: Je pense que ce qui peut être nouveau pour le
ministère, à moins que je me trompe, c'est tous les impacts de
ces activités sur le plan économique, tout ce qui touche la
faune.
M. Blackburn: C'est ça qui est important.
M. Morin: j'ai bien l'impression que vous devez avoir tout ce
qu'il faut au niveau des prélèvements, de la pression et du
potentiel faunique.
M. Blackburn: Vous avez raison de mention- ner que l'important de
l'enquête est de démontrer, bien sûr, toute la dimension
économique rattachée à la pratique de l'activité de
la pêche, et particulièrement dans chacune des régions du
Québec. Et on sait qu'il y en a qui en profitent de façon plus
importante.
M. Morin: Savez-vous si, dans cette étude-là...
M. Blackburn: Mais ça va nous permettre aussi d'avoir le
profil du pratiquant. Ça, ça va être une donnée
additionnelle.
M. Morin: est-ce qu'on s'est attardés, dans cette
étude-là aussi, dans cette enquête-là, sur
l'activité un peu nouvelle de la pêche blanche?
M. Blackburn: On va la vérifier, cette dimension, M. le
député de Dubuc, pour vous répondre
ultérieurement.
M. Morin: Parce qu'il y a peut-être 10 ans, c'était
inexistant comme impact...
M. Blackburn: C'est vrai.
M. Morin: ...mais aujourd'hui, là... Parce que,
anciennement, on voyait dans les magasins, rendu au mois de septembre, tout
ça prenait le bord des entrepôts, tous les équipements de
pêche. Maintenant, on voit qu'on garde les tablettes bien garnies en
prévision de la pêche blanche.
M. Blackburn: Je sais aussi combien c'est important et ça
vous préoccupe par rapport à la même préoccupation
que j'ai, celle d'une région en particulier qui développe ce
produit-là, depuis quelques années, de façon très
importante, et pour laquelle il y a une augmentation très sensible de la
pratique qui permet, justement, durant cette période hivernale, d'avoir
des retombées économiques dans des régions qui,
effectivement, l'hiver, sont beaucoup moins achalandées. Grâce aux
retombées économiques de cette activité, ça permet
d'augmenter...
M. Morin: Au début de septembre, je suis allé voir.
Chez nous, il y a un parc à cabanes de pêche pas loin de La Baie,
où les gens... J'étais allé voir ma cabane et
c'était curieux de voir qu'il y avait au moins 10 ou 12 personnes qui
travaillaient à remettre à neuf leur cabane, à peinturer,
à ajouter des équipements, en plein mois d'août. Quand on
dit qu'on n'a même pas passé la période de la chasse et
qu'on pense déjà à la pêche blanche! Alors,
ça doit avoir un impact assez particulier. Enfin! C'est pour ça
que je posais la question.
M. Blackburn: Vous avez raison.
M. Morin: Bien que ça puisse être marginal par
rapport à l'ensemble de la pêche.
M. Blackburn: Non, mais quand même, pour des
régions, c'est important, M. le député. Vous avez raison.
Si ça n'a pas été étudié... Mais je pense
que ça a dû l'être parce que c'est quand même
important. Si ça ne l'est pas, il faudra probablement qu'on aille un peu
plus loin dans nos études.
M. Morin: Dans votre chose, là... Ça, c'est juste
une petite question. Quand on parle d'enquête sur la pêche
récréative, ça ne veut rien dire parce que,
habituellement, au Québec, on parle de pêche sportive.
M. Blackburn: C'est la même chose.
M. Morin: Je présume que c'est la même chose.
M. Blackburn: C'est par rapport à la pêche
commerciale, parce qu'on pratique aussi la pêche commerciale dans
certaines régions.
M. Morin: Ah! Parce que vu que le fédéral est
impliqué, j'ai dit, des fois, le sport n'est pas le même! En tout
cas! (17 h 30)
Le Président (M. Garon): Par rapport à la
pêche, tout le monde ne s'amuse pas!
M. Morin: Non, hein? O.K. Ça va. Ça dépend
des pêcheurs, M. le Président.
Le Président (M. Garon): Ça va. Engagement 11,
vérifié. Alors, nous passons à l'engagement 13.
M. Morin: Engagement 13, vérifié.
Le Président (M. Garon): Alors, nous passons à
l'engagement 14.
M. Morin: Moi, j'aimerais avoir copie du devis d'appel d'offres
parce que ma préoccupation est au niveau, évidemment, du devis
technique de ces armoires-là, ces armoires sécuritaires.
Ça doit être d'une sécurité terrible. Quand je
regarde l'écart entre le premier et le dernier soumissionnaire, de 76
000 $ à 157 000 $... Alors, j'aimerais avoir copie de ce
devis-là, pour ma curiosité personnelle.
M. Blackburn: Oui, on va vous la fournir, M. le
député de Dubuc, parce que c'est important. Mais je pense que la
dimension de la sécurité est aussi essentielle dans le cadre...
Parce que ces armoires-là servent effectivement pour remiser les armes
à feu, et comme au ministère, il y a certains bureaux qui ont
été victimes, au cours des dernières années, de
séries de vols d'armes de service, entre autres des revolvers, des 38
spécial et aussi des fusils de calibre 12 et d'autres types de
carabines, alors, c'est pour ça que c'est important de s'assurer que ces
armoires-là soient sécuritaires. Mais on va vous faire parvenir
le devis, effectivement, de ce qui a été demandé aux
soumissionnaires.
M. Morin: Ça va. Engagement 14, vérifié.
Le Président (M. Garon): Vérifié? M. Morin:
Oui.
Le Président (M. Garon): Alors, l'engagement 14 est
vérifié, j'appelle l'engagement 15.
M. Morin: Bon. "Contrat de services pour l'exploitation des
activités reliées à la pratique de la pêche
sportive." Est-ce qu'il s'agit, ici encore, de gardiennage ou de...
appliqué à la gestion?
M. Blackburn: Ce contrat, depuis 1979, a été
accordé à cette association de chasse et de pêche. Ils font
plus que du gardiennage, ils font aussi la gestion d'activités de la
pêche au niveau de l'accueil, au niveau de la vente, et tout ce qui est
relié à la pratique de l'activité.
M. Morin: Ça, c'est une réserve. Est-ce que cette
rivière-là est...
M. Blackburn: C'est dans la réserve du Petit-Saguenay.
M. Morin: O.K. C'est marqué, d'ailleurs. Donc, c'est
pour... enfin, oui, je pense qu'ils font toute la gestion de...
M. Blackburn: ...de toutes les activités qui sont
reliées à la pêche.
M. Morin: O.K. Alors, c'est ni plus ni moins que des subventions
au fonctionnement, qui doivent comprendre, bien sûr, le gardiennage,
comme toutes les...
M. Blackburn: Ils assument des responsabilités importantes
et c'est, bien sûr, pour une période de trois ans.
M. Morin: Mais est-ce que c'est particulier, ça?
M. Blackburn: C'est une délégation, dans le
fond.
M. Morin: Mais est-ce que c'est un cas particulier, ça, ou
on en retrouve d'autres comme ça, des organismes qui font la
totalité de la gestion? Je ne parle pas, évidemment, des
gestionnaires avec lesquels vous avez des contrats, je ne parle pas de
ça. est-ce que c'est particulier à cet organisme-là ou on
en trouve d'autres?
M. Blackburn: M. le Président, il y a d'autres types de
délégation de gestion qui existent. Prenons un autre bel exemple,
celui de Gestion Plein air Mauricie, qui gère, dans une réserve
importante du Québec, effectivement, une partie des activités du
même type que celles qui sont gérées par cet organisme.
Dans cette région, la région du Saguenay, c'est le seul organisme
de la région qui est capable de donner cette qualité de service.
Alors, c'est la raison pour laquelle on n'a pas d'autres soumissionnaires. On
parle de la qualité et de la compétence de cet organisme du
Bas-Saguenay.
M. Morin: D'ailleurs, c'est pour ça qu'il n'y a pas eu
d'appel d'offres non plus.
M. Blackburn: C'est parce que ça fait déjà
depuis 1979 qu'il y a eu une entente.
M. Morin: D'accord. Ah non! Je ne doute pas du bien-fondé,
puis de la compétence de l'organisme, mais...
M. Blackburn: Je sais que vous connaissez ces gens-là.
M. Morin: ...comme vous m'avez dit tout à l'heure,
normalement, vous devez procéder par appel d'offres. Donc, ça,
ça pourrait être une des dérogations dont vous faisiez
mention tout à l'heure.
M. Blackburn: II a fallu avoir une permission du... Dans ce
cadre-là, ça nous a pris, exactement, l'autorisation du Conseil
du trésor.
M. Morin: Bon. O.K. Je vous remercie. Vous avez répondu
à ma question.
M. Blackburn: Et ce qui est particulier, c'est que c'est dans
votre comté. Vous connaissez certainement bien ces gens-là, qui
donnent cette qualité, avec cette compétence.
M. Morin: Je connaissais pas mal la réponse aussi, mais je
voulais vous l'entendre dire. Engagement 15, vérifié.
Avril
Le Président (M. Garon): Alors, les engagements du mois de
mars 1991 sur le secteur de la chasse et de la pêche étant
vérifiés, j'appelle les engagements du mois d'avril 1991. Nous
avons neuf engagements à vérifier. Les numéros 2, 3, 4, 6,
7, 8,10,11 et 16. Alors, l'engagement 2.
M. Morin: Bon, le fameux rachat des agrès et des
privilèges de pêche. Est-ce que cet engagement-là, de
près de 600 000 $, complète cette démarche-là,
d'une part, et deuxièmement, ça totalise combien, finalement?
Puis est-ce que le total de ces rachats rencontre à peu près les
prévisions de départ?
M. Blackburn: oui. et, ce que ça fait, c'est
qu'effectivement, il y a 139 permis qui ont été rachetés,
pour un coût total de 2 684 000 $. il en reste 6 qui...
M. Morin: 2 000 000...?
M. Blackburn: 2 684 286 $. Donc, selon les prévisions de
départ, il reste 6 permis qui n'ont pas été
rachetés parce que les pêcheurs n'ont pas accepté les
offres qui leur ont été faites.
M. Morin: Puis, qu'est-ce que vous faites, là, concernant
ces...
M. Blackburn: On n'a pas autre chose à faire que de ne pas
leur donner le droit de pratiquer la pêche commerciale et, à ce
moment-là, d'attendre. Parce que c'est dans leurs mains que... On parle
de ceux de la Gaspésie; il reste les 152 de la Côte-Nord qui, eux,
ont le droit de continuer la pratique de la pêche commerciale. Mais pour
ce qui est de la Gaspésie, il en reste 6, qui n'ont plus le droit de
pratiquer la pêche commerciale. Mais ces 6 n'ont pas accepté les
offres qu'on leur avait faites de racheter leurs agrès.
M. Morin: Bien, vous venez de me dire qu'ils n'ont plus le droit.
Ils vont continuer ou bien...
M. Blackburn: Non. Ils ne peuvent pas continuer, il n'y a
pas...
M. Morin: Ils conservent leur équipement.
M. Blackburn: ...de permis qui leur est octroyé.
M. Morin: O.K. D'accord. J'avais cru comprendre, tantôt,
qu'ils conservaient leur droit de continuer à faire la pêche
commerciale.
M. Blackburn: Non. Il y a un de ces six pêcheurs qui est
bien connu, le cas André Roy pour lequel il y a effectivement... On est
en cour. Lui, est en appel sur le jugement qui a été rendu en
faveur du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche.
M. Morin: Mais là où il n'y a pas d'entente,
j'imagine que c'est des cas qui restent là, ou bien ce sont des dossiers
ouverts, en suspens?
M. Blackburn: C'est des dossiers en suspens, pour lesquels les
propositions qui ont été faites sont toujours disponibles. C'est
à eux de les accepter. Comme ils ont jugé bon, eux, de ne pas tes
accepter, nous, on n'a pas d'autre moyen que de dire: Bien, coudon, on va
attendre. C'est ce qui se produit. Mais en attendant, ce qu'il est important de
mentionner, c'est qu'ils ne pratiquent pas l'activité de la pêche
commerciale.
M. Morin: Alors, à part ces six là, ça ferme
le...
M. Blackburn: Le dossier. Il y en a 139 sur 145.
Le Président (M. Garon): L'engagement 2 est-il
vérifié?
M. Morin: Oui. Engagement 2, vérifié.
Le Président (M. Garon): Engagement 2,
vérifié. J'appelle l'engagement 3.
M. Morin: Engagement 3, vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 3 est
vérifié. J'appelle l'engagement 4.
M. Morin: L'engagement 4 est vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 4 est
vérifié. J'appelle l'engagement 6.
M. Morin: Engagement 6, vérifié.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'engagement 7.
M. Morin: Engagement 7, vérifié.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'engagement 8.
M. Morin: Engagement 8, vérifié.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'engagement 10.
M. Morin: Engagement 10, vérifié.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'engagement 11.
M. Morin: Engagement 11, vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 16.
M. Morin: Engagement 16, vérifié.
Mai Le Président (M. Garon): Alors, les engage- ments du
mois d'avril 1991 étant vérifiés, j'appelle les
engagements du mois de mai 1991 et nous avons 11 engagements à
vérifier. Ce sont les numéros 1 à 11. À vous la
parole, M. le député.
M. Morin: Bon, est-ce qu'il y a une raison particulière
pour que la Stone Consolidated ait obtenu ce contrat de services dans le
secteur de la rivière Saint-Maurice? C'est parce que là,
d'après ce que je peux voir, il n'y a pas eu d'appel d'offres, si je
comprends bien.
M. Blackburn: Ce qui est important, M. le Président, dans
ce dossier-là, c'est, je dirais, un bel exemple de partenariat qu'on a
développé avec une entreprise. Ce qu'il ne faut pas oublier,
c'est que Stone Consolidated était propriétaire du traversier.
Alors, donc, comme il y avait déjà de leur part un
intérêt et que, nous, ça correspondait tout à fait
à la préoccupation que nous avions de donner le service de
traversier aux utilisateurs de la réserve, on a négocié
sur la base, je dirais, de ce que nous pensions qui devait être
accepté. On était très heureux, et je pense que ça
a été tout à fait apprécié par les
utilisateurs et par la région dans son ensemble. Et c'est un contrat de
trois ans.
M. Morin: Alors, il a fallu que vous obteniez une autorisation
spéciale.
M. Blackburn: II y a eu une autorisation du Conseil du
trésor qui est, bien sûr, celle que j'ai devant moi, ici. Le
projet CT-371669.
M. Morin: oui, c'est un bel exemple de partenariat, comme vous
dites, mais il ne faut pas sortir de là, par exemple, parce que stone
consolidated, le moindrement qu'on...
M. Blackburn: Ce qui est important, M. le député,
pour la bonne compréhension de ce dossier-là, c'est qu'il ne faut
pas oublier que la compagnie Stone Consolidated avait décidé
d'abandonner la pratique du traversier à cet endroit. Il y avait, bien
sûr, une option qui était pour eux plus intéressante, en
aval ou en amont, mais qui, quand même, ne permettait pas à nos
utilisateurs de profiter du service. Alors, c'est la raison pour laquelle on
s'est entendus avec la compagnie, parce que ça répondait à
une préoccupation importante des utilisateurs de la réserve.
Ça leur évitait de faire un trajet extrêmement long. Je
pense que c'était plusieurs kilomètres que ça leur
occasionnait, sur des sentiers, bien souvent, qui n'étaient pas tout
à fait intéressants pour eux, qui n'étaient pas
prévus pour ça. Alors, c'est la raison pour laquelle cette
entente, on en était très heureux. Et je pense qu'il n'y a pas,
d'aucune façon...
M. Morin: Ça veut dire que les mauvaises
langues n'auraient pas raison de prétendre que vous auriez pu
avoir le service pour un coût moindre?
M. Blackburn: Absolument pas. Ce que je peux vous dire, c'est
qu'il y a un projet de pont à l'étude actuellement, pour 1993.
Donc, ça nous permet d'arriver à la possibilité de
réalisation de ce pont et, en attendant, d'assurer le service à
cette clientèle, qui est extrêmement importante, des ZEC et, bien
sûr, du territoire libre. Donc, c'est un beau dossier, M. le
député; on est très fiers de ça.
M. Morin: Ça va. Engagement 2, vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 2 étant
vérifié, j'appelle l'engagement 3.
M. Morin: Ça fait 1, 2, vérifiés. Engagement
3.
Le Président (M. Garon): C'était 1, pardon.
Engagement 1, vérifié. J'appelle l'engagement 2. Vous dites qu'il
est vérifié également. J'appelle l'engagement 3.
M. Morin: "Contrat pour travaux de conduites d'aqueduc et
d'égout à la Station piscicole de Tadoussac." Bon. Je ne sais pas
comment vous poser la question. En quoi consistent les travaux? Vous allez dire
que c'est des travaux d'aqueduc et d'égout. J'imagine que c'est sur la
partie privée que vous avez eu à défrayer ces
coûts-là?
M. Blackburn: II est très important de préciser, M.
le Président, que c'est sur nos terrains, donc, que ces activités
ont été réalisées. C'est sur une prise d'eau qui
sert exclusivement à la pisciculture de Tadoussac. Donc, à notre
utilisation.
M. Morin: est-ce qu'il y a eu des interventions publiques, soit
de la municipalité de tadoussac, qui ont été rendues
nécessaires pour la partie publique?
M. Blackburn: Ça ne touche pas, d'aucune façon,
à la municipalité. C'est strictement pour alimenter la
pisciculture de Tadoussac.
M. Morin: Ça, je sais ça, là. Ce n'est pas
ça qui est ma question. Suite à des travaux, je suppose qu'il
peut y avoir une demande de débit additionnel qui peut exiger, par
exemple, une amélioration du réseau municipal comme tel. Alors,
ma question, c'est de savoir si, suite à ces travaux-là,
ça a nécessité une intervention municipale sur le
réseau public?
M. Blackburn: Non, c'est clair. Non.
M. Morin: Non. O.K. Ça va. Engagement 3,
vérifié.
Le Président (M. Garon): Engagement 3,
vérifié. J'appelle l'engagement 4. (17 h 45)
M. Morin: Engagement 4. Un contrat; je parle du parc du Saguenay.
Je ne sais pas si le ministre accepterait de brosser un tableau global à
partir de cet engagement-là. Finalement, en ce qui concerne l'engagement
comme tel, je n'ai pas tellement à redire, sauf que je voudrais profiter
de l'occasion, parce que je n'en ai pas trouvé d'autre, pour intervenir
au niveau du parc du Saguenay, et encore moins du parc marin du Saguenay. Il y
a tellement peu de choses que je n'ai rien eu à me mettre sous la dent.
Alors, je profite de cet engagement-là pour savoir... On se souvient,
lorsqu'on a discuté des crédits, je pense qu'il y avait un budget
de 2 000 000 $ du ministère, tel que convenu dans l'entente, pour
l'implantation du parc marin. D'abord, est-ce que ça, cet
engagement-là, fait partie de ce budget de 2 000 000 $ applicable
à la partie terrestre du parc du Saguenay, d'une part, et
deuxièmement, sur les 2 000 000 $ prévus, est-ce que l'argent est
dépensé? Où est-ce qu'on en est rendus là-dessus?
Ce serait ma première question.
M. Blackburn: D'abord, pour ce qui est de l'opportunité,
M. le député de Dubuc, c'en est une pour vous et c'en est une
pour moi. Je dois d'abord vous dire que, pour moi, le parc du Saguenay est un
équipement extrêmement important, bien sûr à cause de
la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais aussi à cause de
l'importance qu'il a pour le territoire du Québec. C'est un des beaux
équipements dont nous sommes très fiers. Je peux vous dire aussi,
pour ce qui est de l'autre préoccupation que vous avez, sur le parc
marin, que j'aurai l'occasion d'y revenir.
Pour ce qui est de l'engagement - la première partie de votre
question - l'aménagement d'un stationnement aux dunes, oui, ça va
dans le cadre des engagements qu'on avait pris, de 2 000 000 $ pour ce qui est
du gouvernement du Québec, d'immobilisation à l'intérieur
du parc du Saguenay. Ce que je peux vous dire, c'est que pour l'année
1991-1992, il y avait de prévu, au niveau des immobilisations sur la
partie terrestre du parc du Saguenay, 711 400 $ et, actuellement, 468 000 $ ont
été dépensés, plus 68 000 $, ce qui fait environ
536 000 $, et il reste encore de disponibles environ 175 000 $, qui devraient
normalement être engagés d'ici le mois d'avril, d'ici la fin de
l'année financière. Les 175 000 $ qui restent, effectivement,
à être engagés, c'est des acquisitions qui sont
actuellement en discussion avec des propriétaires.
M. Morin: Pour ce qui est de la partie fédérale,
dans le cadre du protocole d'entente,
qui était de 7 000 000 $, si je ne m'abuse, est-ce que vous avez
des informations privilégiées?
M. Blackburn: Les sommes d'argent engagées, je dois vous
avouer que je n'ai pas cette information privilégiée, mais ce que
je peux juste vous donner, c'est que, nous, au niveau du Québec... Parce
que, là, on a parlé, bien sûr, de la partie terrestre, qui
est extrêmement importante au niveau des immobilisations du gouvernement
du Québec et par rapport aux objectifs que nous avions de
dépenser ces 2 000 000 $ sur une période de deux ans; donc, on
devrait respecter nos engagements.
Il y a quand même aussi, par rapport au gouvernement du
Québec, des études qui sont extrêmement importantes,
actuellement en cours, sur la question de ce qui peut être fait, entre
autres, au niveau de l'activité du parc marin. C'est des études
de toutes sortes qui se font par le gouvernement du Québec. Il y en a
qui se font aussi par le gouvernement fédéral. C'est pour
ça, d'ailleurs, que nous avions, dès le départ, dans la
lettre, bien sûr, une entente annonçant la création d'un
parc marin. Mais il y avait aussi un esprit qui disait qu'on créerait un
comité d'harmonisation qui nous permettrait d'arriver à
harmoniser les actions des deux niveaux de gouvernement, pour faire en sorte
que, par exemple, des études qui pourraient être faites par un
niveau de gouvernement puissent servir, dans le fond, à
l'intérieur de cette démarche, aux deux niveaux, pour servir
l'ensemble des préoccupations gouvernementales.
Je dois vous avouer que ce comité d'harmonisation
souhaité, non pas dans la lettre, mais dans l'esprit de l'entente, a
beaucoup de difficultés. On ne réussit pas à trouver le
moyen de s'entendre avec le fédéral. Ils font des études
de leur côté, et nous, on procède aussi actuellement
à différentes études. On peut même dire qu'il y en a
un certain nombre où on sait qu'il va y avoir une duplication. C'est
pour ça qu'actuellement on déplore cette situation. J'ai
essayé, à travers différentes correspondances avec mon
collègue et homologue du fédéral, d'avoir avec lui une
réalisation, une activation de ce comité d'harmonisation.
Malheureusement, les démarches entreprises n'ont pas donné les
résultats escomptés. Et actuellement, ça pose certains
problèmes.
Ça fait qu'actuellement aussi, je dois vous avouer que ma
préoccupation... Parce que ce n'est pas tout de signer une entente
annonçant la création d'un parc marin - parce qu'on sait combien
nous étions fiers, et vous étiez présent lors de la
signature - mais l'objectif, c'est non seulement d'annoncer la création
de l'entente, mais c'est de créer le parc. Alors, ça demeure pour
moi une préoccupation extrêmement importante et, devant
l'état de la situation de nos tractations avec la partie
fédérale, qui n'avancent pas au rythme où elles devraient.
Je vais, dès la semaine prochaine, rencontrer les gens de la coalition
du parc marin, et en particulier M. Corbin, pour discuter avec eux des moyens
qu'on pourrait mettre de l'avant pour faire en sorte que l'objectif que nous
poursuivons, au niveau du Québec, d'amener entre autres les intervenants
à participer dans cette démarche de concertation qu'on souhaite
depuis le début et pour laquelle on ne reçoit pas le niveau
d'écoute de la part de notre homologue, qu'on soit capables de
réussir à créer le parc marin tel que souhaité et,
bien sûr, désiré par l'ensemble des intervenants. Donc,
dès la semaine prochaine, j'aurai l'occasion de rencontrer M. Corbin
pour discuter avec les gens de la coalition des mécanismes ou des moyens
qu'on pourrait mettre de l'avant pour faire en sorte que les objectifs qu'on
poursuit tous ensemble soient enclenchés.
M. Morin: Mais j'espère que ce n'est pas une surprise.
Vous n'êtes pas totalement surpris que vous ne vous entendiez pas
à merveille avec le fédéral. Je présume que votre
expérience aurait dû vous permettre d'appréhender un petit
peu ce qui s'en venait, parce que je me souviens de la signature de ce
protocole-là. D'ailleurs, je vous avais félicité et
ça m'avait surpris que... Mais je m'étais réjoui du fait
que deux individus - pas deux systèmes, je n'y croyais pas - deux
ministres avaient pu arriver, dans un laps de temps assez court, à une
entente. Mais moi, je mettais ça sur le dos de deux individus bien
intentionnés, pas des deux systèmes.
Parce qu'à partir du moment où les deux systèmes,
les deux paliers de gouvernement sont entrés, on a vu que ça
"jammait". Sauf que ce qui me surprend un petit peu, M. le ministre, c'est
quand vous dites que vous allez rencontrer M. Corbin. Là, je m'en
réjouis parce que c'est un organisme qui semble représenter
plusieurs secteurs d'activité. Parce que lors de... Je ne sais pas si
c'était une réunion de commission, ou lors d'étude de
crédits ou d'engagements, je vous avais demandé si vous aviez
l'intention de considérer la coalition comme intervenant
privilégié dans l'étape de consultation comme au niveau
des études de gestion, de l'orientation du plan, de toute la
stratégie de développement, d'en faire des intervenants
privilégiés. Et vous m'aviez dit non. Quand vous étiez en
discussion, vous étiez deux partenaires, avec le gouvernement
fédéral, et vous accepteriez ou verriez d'un très bon oeil
que ces gens-là interviennent, comme l'ensemble des gens qui viennent
déposer leurs mémoires lors des consultations pour... C'est ce
que vous m'aviez dit.
Là, vous me dites que vous rencontrez M. Corbin afin,
évidemment, de les informer et de faire en sorte que le projet soit
stimulé un peu. Je m'en réjouis, sauf que si ça
s'était fait un peu plus tôt, pour faire participer davantage le
milieu, probablement que le fédéral serait un peu plus
gêné d'être inactif. Quand vous me parlez de vos
communications écrites, je n'en doute pas.
Je ne doute pas de votre parole, mais j'aurais aimé que le ton
monte un peu plus haut sur la place publique et que la préoccupation de
sauvegarder ou de camoufler les sempiternels différends avec le
fédéral, qu'on l'oublie et qu'on fasse... qu'on priorise le
projet qui est un projet, pour moi...
Autant ça a été facile, je pense, d'arriver
à une entente, autant je ne vois presque pas de lumière au bout
du tunnel pour savoir comment vous pourriez vous en sortir. Que vous
rencontriez ces gens-là, bravo, sauf que je dois déplorer que
ça arrive tard un peu, parce que ces gens-là représentent
beaucoup de monde, beaucoup de municipalités, beaucoup d'organismes,
d'associations du milieu, d'ordre écologique, de la faune, peu importe.
Et je pense qu'ils pourraient sans doute être vos meilleurs alliés
pour pousser dans le derrière du fédéral, excusez
l'expression. En tout cas, c'est ce que je voulais vous dire là-dessus.
Remarquez bien, ce n'est pas des questions, là, mais vous ne m'avez pas
répondu concernant le fédéral.
M. Blackburn: Je veux juste vous répondre...
M. Morin: En dehors de leur argent, pour ce qui est des
études d'opportunité... Ça, c'était avant
l'entente; on ne doit pas en parler. Mais depuis que l'entente a
été signée, combien a dépensé le
fédéral? Vous devez le savoir un petit peu, sinon directement par
les journaux. Vous savez, d'une façon, quand on pose des questions
à l'Assemblée nationale, ce n'est jamais par information directe.
On lit les journaux. Mais on ne l'a pas su. Vous ne savez pas non plus? Vous
n'êtes pas en mesure de me dire combien on a dépensé de
façon... Sur les 7 000 000 $ qui étaient engagés, parce
que c'est bien ça, 7 000 000 $.
M. Blackburn: 7 500 000 $.
M. Morin: Bon. Sur ces 7 000 000 $, combien y en a-t-il? Parce
que moi, je peux me virer de bord et parler plus fort que vous ne pouvez le
faire, et chialer, à partir du député de Chicoutimi, qui
touche aussi Dubuc pour une partie. Je peux lever le ton; vous ne l'avez pas
fait.
M. Blackburn: Bien, je pense que...
M. Morin: Combien le gouvernement fédéral a-t-il
investi à l'intérieur des 7 000 000 $, près de deux ans
après la signature? Je voudrais avoir l'information. À moins que
vous me disiez que vous ne le savez pas du tout.
M. Blackburn: Alors, dans un premier temps, je voulais juste
revenir sur l'énoncé des discussions difficiles dans ce
dossier-là, puis vous semblez vouloir généraliser. Je
voudrais juste vous faire part de deux dossiers dans lesquels on a eu des
ententes fédérales-provinciales qui ont tout à fait
donné d'excellents résultats et pour lesquels l'ensemble des
intervenants sont très heureux. Je veux juste vous rappeler l'entente
périphérique du parc Saguenay, une entente de 10 000 000 $ qu'on
a réussi à faire, bien sûr, aboutir pour l'ensemble des
municipalités, qui touche beaucoup de municipalités de votre
comté mais aussi des municipalités de la région du
Saguenay, qui sont très heureuses de cette entente
périphérique. L'autre entente dont je suis aussi très
fier, c'est l'entente saumon qui touche beaucoup de régions du
Québec, dont la région du Saguenay, et qui, effectivement, a
démontré par sa démarche qu'il y avait cette concertation
des niveaux de gouvernement permettant de croire qu'on est capables d'arriver
à faire des ententes et à les faire fonctionner.
Dans le cas du fameux parc marin, on a effectivement une situation qui
est particulière, c'est qu'on traite en particulier avec un partenaire
qui s'appelle Parcs Canada, et c'est une grosse machine. Le constat qu'on en
fait, c'est que c'est gros, c'est difficile de les faire bouger au rythme
où on voudrait les faire bouger. C'est la raison pour laquelle je
reviens sur l'élément de cette coalition du parc marin que je
vais rencontrer pour m'assurer avec eux du besoin qu'on a de travailler
ensemble actuellement. J'ai déjà, à l'intérieur de
correspondance, manifesté à mon collègue
fédéral, à mon homologue dans ce dossier-là, que
pour le Québec, il était extrêmement important d'avoir avec
nous ces gens dans la concertation. Il n'y pas eu d'accueil, il n'y a pas eu de
réponse. Alors, on va maintenant... Puis j'ai dénoncé de
façon importante, sur la place publique, l'inaction et la
non-réponse...
M. Morin: Excusez-moi, quand vous dites que vous n'avez pas eu
d'accueil...
M. Blackburn: ...du fédéral.
M. Morin: Vous n'avez pas eu de réponse
là-dessus?
M. Blackburn: actuellement, on est rendus à une autre
étape où là, on dit: oui, on va entreprendre d'autres
démarches avec d'autres partenaires...
M. Morin: Sur la proposition, M. le ministre...
M. Blackburn: ...sur la pro...
M. Morin: m. le ministre, excusez-moi, là. sur la
proposition d'intégrer cette coalition à votre démarche,
vous dites qu'il n'y a pas eu d'accueil. ça a été quoi? un
refus, ou bien quoi?
M. Blackburn: La réponse fédérale?
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: II n'y a pas de démonstration d'accueil.
M. Morin: O.K.
M. Blackburn: Pour eux, ça ne semble pas quelque chose
d'intéressant.
M. Morin: Ça été un refus?
M. Blackburn: II n'y a pas d'accueil à la proposition que
j'ai faite.
M. Morin: II n'y en a pas eu. Vous n'avez pas une lettre de
refus?
M. Blackburn: On ne semble pas... On est très froid devant
la proposition.
M. Morin: O.K.
M. Blackburn: Alors, on se dit, actuellement, nous...
M. Morin: Je m'excuse de vous avoir interrompu, parce que s'il y
avait eu une lettre comme ça, j'aurais aimé avoir une copie, mais
en tout cas. O.K.
M. Blackburn: Non. C'est plutôt très froid. Il n'y a
pas de désir, de voir cette table élargie, si on veut, dans la
démarche. Alors, on veut, nous, s'assurer, par rapport à notre
préoccupation, que ces gens soient associés. L'objectif premier,
c'est la création véritable du parc marin. Le deuxième,
c'est comment on va y arriver. Et pour nous du Québec, l'important,
c'est d'y arriver en concertation avec les intervenants du milieu. C'est la
raison pour laquelle cette rencontre avec M. Corbin va nous permettre de nous
assurer que notre préoccupation est toujours celle que nous manifestons
très publiquement et, bien sûr, de faire comprendre au
fédéral que, pour nous, ce sont des partenaires
nécessaires à la démarche. Pour l'autre partie de la
question, qui est: Combien ont-ils dépensé? Bien là, je
vous inviterais peut-être à consulter le fédéral
parce que j'ai de la misère à avoir les informations.
M. Morin: Mes rapports sont encore bien moins bons que les
vôtres. Je ne sais pas si c'est à cause de mon parti ou à
cause de... Je ne le sais pas.
M. Blackburn: Alors, cette rencontre avec M. Corbin, que
j'espère la plus rapide possible - et je pense bien que d'ici une
semaine, on devrait Il'avoir eue - devrait nous assurer de faire un
réalignement du dossier du parc marin, avec toujours cet objectif de
réussir la création de ce parc tel que souhaité lors de la
signature de l'entente.
M. Morin: Le temps nous manque, M. le Président, pour
aller plus loin parce que, évidemment, c'est un dossier dont on n'a
jamais l'opportunité de parler. Autant, moi, j'étais fier qu'on
ait signé ce protocole-là, autant je trouvais, par exemple, que
peut-être c'était une bonne chose. Pour ça, je ne savais
pas comment orienter mon appréciation, mais je trouvais que l'entente
était très très fragile. Le fameux comité
d'harmonisation où chaque gouvernement, chaque palier y allait l'un de
la partie terrestre, l'autre de la partie marine, ça ne faisait pas un
tout. Quand vous avez donné l'exemple de la zone
périphérique du parc, c'est fort différent parce que
ça ne touchait pas le parc. Le parc du Saguenay est de juridiction
provinciale, point, à la ligne. Ce qu'on touchait, c'est totalement la
zone périphérique, en dehors du parc. Donc, il n'y avait rien
à voir. (18 heures)
C'était facile pour les deux gouvernements, à partir d'une
étude interministérielle, d'établir des priorités
pour donner plus d'impact économique à un projet parce qu'un parc
de conservation, en termes d'impact économique, à court terme,
c'était limité. C'était plus facile, pour les deux
gouvernements, d'arriver à une entente. Puis l'entente était
assez étoffée, malgré tout. Mais là, dans ce
cadre-là, moi, je vous disais que l'entente, je la trouvais fragile. Je
ne trouvais pas que c'était musclé "au boutte" pour forcer les
deux gouvernements à faire front commun. D'un autre côté,
je me réjouissais qu'on l'ait signée. J'ai dit: Si on avait voulu
trop trop l'étoffer, peut-être qu'il n'y en aurait pas eu. Sauf
que le différend ou le froid qui aurait pu exister au départ,
vous ne l'avez pas vécu, mais vous le vivez aujourd'hui. Est-ce que
c'est mieux comme ça? Je ne le sais pas...
M. Blackburn:...
M. Morin: ...mais c'est un petit peu inévitable parce que
quand tu signes des ententes, nous autres, c'est 7 000 000 $, mais il n'y a
même aucune harmonisation entre nos investissements sur la partie marine,
nos interventions et ce que le gouvernement provincial peut faire sur la partie
terrestre.
D'ailleurs, vous-même, vos 2 000 000 $ sont engagés sans
tenir compte de la stratégie de développement que pourrait
prendre la partie marine parce qu'il peut y avoir un lien entre... Bon!
Ça ne tient pas compte de ça. Alors, tout de suite, on sent que
l'entente était très fragile. Donc, le comité
d'harmonisation a un travail énorme à faire. En tout cas,
écoutez, ça ne règle pas le problème, mais je
voulais quand même vous faire part un petit peu de...
M. Blackburn: II y a peut-être un élément
important, M. le député et M. le Président, c'est celui de
la partie innovation de ce projet-là. Vous l'avez touchée un peu
en disant que c'était quand même une première qu'on
réussisse à créer cette entente dans un projet tout
à fait particulier. Je pense que c'est une dimension qu'il ne faut pas
oublier par rapport à ça. Mais l'autre élément
Important, c'est que le Québec aussi va avoir, à
l'intérieur de la partie marine, des devoirs à faire au niveau
d'études en particulier. Je dirais, pour conclure, que
l'élément aussi qui était fondamental, c'est que la
propriété du parc marin demeure une propriété du
Québec. Un des éléments qu'il ne faut pas oublier, c'est
que je demeure tout à fait optimiste quant à la
réalisation et la finalisation de la création du parc marin.
M. Morin: Quand vous parlez de recherches sur la partie
marine...
M. Blackburn: II y a déjà beaucoup d'études
qui sont en cours actuellement. On peut vous en donner une certaine
nomenclature.
M. Morin: C'est quoi en termes d'investissement? J'imagine que
c'est des contrats de services à des firmes
spécialisées.
Une voix: Ce sont des études qui sont en cours.
M. Morin: Qui sont en cours? Parce que là, vous avez les
deux pieds dans l'eau fédérale.
M. Blackburn: Non, il y a des études actuellement qui
sont...
M. Morin: Et elle est salée en plus.
Le Président (M. Garon): Alors, l'heure de 18 heures
étant arrivée, est-ce qu'il y a un consentement pour... On m'a
dit qu'il y avait une possibilité de consentement pour continuer
jusqu'à 18 h 30. Est-ce que c'est le cas?
M. Blackburn: De mon côté, je n'ai aucune
difficulté.
M. Morin: On m'a informé qu'on pouvait aller
jusque-là. Ça va nous permettre de passer à travers.
Le Président (M. Garon): Alors, d'accord pour continuer
jusqu'à 18 h 30.
M. Blackburn: D'accord. Il y a des études actuellement
pour un montant de 70 000 $ environ, qui sont en train de se réaliser
par le ministère dans le secteur marin. Entre autres, par exemple, des
études géomorphologiques du delta de la baie Sainte-Marguerite,
des études du potentiel d'interprétation du secteur de Tadoussac,
des études du potentiel d'interprétation du secteur de la baie
Sainte-Marguerite, donc, toutes des choses qui touchent la partie marine. Il y
en a une quinzaine qui sont ici devant moi.
Il y en a même 19 qui touchent la partie marine, des études
qui sont actuellement commencées par le gouvernement du Québec,
par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche.
L'inventaire des aires de concentration des oiseaux aquatiques, l'étude
sur la truite de mer de la rivière Éternité,
l'étude de positionnement des produits du parc du Saguenay,
l'évaluation des besoins de signalisation du parc marin du Saguenay, le
montage d'une banque de photos et d'images vidéo du parc marin du
Saguenay, l'élaboration de la table des matières
préliminaire du plan directeur provisoire d'aménagement et de
gestion du parc marin du Saguenay, l'analyse des études d'impact pour
l'installation des condensateurs en scierie sur la ligne des postes
Berge-ronnes et Périgny, l'analyse et proposition d'aménagement
et de mise en valeur de divers pôles du parc du Saguenay, l'étude
de faisabilité pour la construction d'une route dans le secteur de
l'anse à la Croix, l'acquisition de terrains pour la consolidation du
parc du Saguenay et du parc marin du Saguenay, le suivi de l'implantation du
centre d'interprétation des mammifères marins, le CIM, la revue
de littérature et inventaire bibliographique pour le secteur du fjord du
Saguenay, l'étude du potentiel d'activités
récréatives nautiques dans le secteur de la baie
Éternité, le plan de développement économique du
saumon dans la rivière Petit-Saguenay, Saint-Jean et rivières
Mars et Sainte-Marguerite et, bien sûr, les sondages qui sont faits
auprès des différentes clientèles.
M. Morin: II ne nous reste plus rien qu'à envoyer la
facture au fédéral.
M. Blackburn: Alors, c'est pour ça qu'on dit
qu'actuellement, cette concertation et cette harmonisation seraient tout
à fait appropriées. Il y a probablement des études que
l'on fait qui sont actuellement faites par le fédéral, pour
lesquelles il y a probablement même des données. Si on
était capables de s'harmoniser, ça éviterait des
dépenses de duplication.
M. Morin: En tout cas. Ça va. Merci. Engagement 5,
vérifié. Engagement 6, vérifié. Engagement 7,
vérifié. Engagement 8, vérifié. Engagement 9.
vérifié. Engagement 10, vérifié. Engagement 11,
vérifié.
Juin
Le Président (M. Garon): Ceci complète les
engagements du mois de mai 1991, 1 à 11, qui sont
vérifiés. J'appelle les engagements du mois de juin. Nous avons
13 engagements à vérifier: 1
à 9 et 11, 13, 20 et 21.
M. le député de Dubuc.
M. Morin: Concernant l'engagement 1, on a vu, au début de
l'après-midi, je ne sais pas quel engagement concernant ce
parc-là, un contrat de service qui dépassait, ou pas loin de 200
000 $, concernant la réalisation de la thématique. Là, je
vois que c'est des équipements audiovisuels. Mais cela fait quand
même partie de la thématique, j'imagine. C'est le véhicule
de la thématique, ces équipements audiovisuels là.
Si je prends les deux montants, est-ce que cela totalise les coûts
reliés à la réalisation de la thématique du parc?
Bien, c'est parce qu'il y a eu d'autres investissements concernant ce
parc-là, particulièrement entourant la réalisation de la
thématique. L'engagement de 200 000 $ qu'on a vu tout à l'heure,
est-ce qu'il y en avait eu auparavant plus celui-là? Finalement, cela
totaliserait quoi comme coût de réalisation de cette
thématique-là? Parce que ça, ça fait partie de la
thématique, ça, là.
M. Blackburn: II y a deux choses qui sont extrêmement
différentes. Dans un premier temps, la thématique qui servait
dans une salle en particulier pour ce qui était de
l'interprétation du parc de Miguasha. Il y avait l'autre
équipement qui était nécessaire, mais qui servait dans une
autre salle, qui était ce système audiovisuel pour faire de la
projection dans le centre d'interprétation. Donc, c'était deux
choses complètement distinctes. Comme je dis, la fameuse question de la
thématique, qui est une salle en particulier, et l'autre, qui sont des
équipements qui servent d'audiovisuel dans une autre salle.
Ce qui est important, c'est qu'il y a eu ce fameux colloque
international qui s'est tenu - et dont nous étions tous très
fiers comme Québécois - avec cet équipement lors de
l'inauguration du parc de Miguasha. Je pense que c'a réuni des
intervenants de plusieurs pays. Je ne me souviens pas du nombre exact. On avait
14 pays différents, dont même des gens de la Russie et de la
Chine, qui étaient présents à Miguasha. C'était
donc extrêmement intéressant. C'est un équipement dont nous
pouvons être fiers.
M. Morin: Oui, mais finalement, le coût de la
thématique...
M. Blackburn: C'est 200 000 $ pour la thématique, plus 65
000 $ pour... Le montant total de la réalisation du Centre
d'interprétation a été de 1 131 000 $. Ça incluait
les fameux 200 000 $ pour la thématique, plus le contrat de 65 000 $ qui
était nécessaire à l'audiovisuel pour la diffusion, plus
tout ce qui était nécessaire à l'intérieur du
Centre d'interprétation.
M. Morin: Cet engagement est vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 1 est
vérifié. J'appelle l'engagement 2.
M. Morin: Concernant l'aqueduc de la Maison Molson à
Tadoussac, pourquoi a-t-on procédé à l'achat de
matériaux pour construire le système d'alimentation en eau et non
pas à un contrat de réalisation des travaux? Je ne comprends pas
pourquoi on a procédé comme ça.
M. Blackburn: C'est une entente qui s'est conclue avec la
municipalité. La ville a réalisé des travaux. Nous, on a
acheté les matériaux pour construire ce système
d'alimentation. C'était pour le raccordement, effectivement, au
réseau d'aqueduc de la municipalité de Tadoussac. Tout ce qu'on a
acheté là-dedans, c'étaient les matériaux qui nous
ont permis de raccorder cet équipement à la Maison Molson au
réseau d'aqueduc de la municipalité. C'était une distance
d'environ 3,5 kilomètres. Ce que ça fait comme
démonstration, c'est qu'il n'était pas question d'être
capables de trouver des recherches qui avaient été faites,
démontrer qu'ils n'étaient pas capables de trouver de l'eau
souterraine en quantité suffisante qui aurait été
nécessaire pour satisfaire à la demande. C'est pour ça
qu'on a dû construire cette conduite d'amenée de 3,5
kilomètres qui a justifié les coûts d'acquisition des
matériaux.
M. Morin: Est-ce que vous êtes en mesure de dire le
coût total des travaux? Finalement, je présume... Y a-t-il eu une
entente avec la municipalité?
M. Blackburn: Oui, la municipalité réalisait le
travail, mais nous, on faisait...
M. Morin: Ça voudrait dire quoi comme coût? Je veux
dire 54 000 $ de matériaux... Est-ce que les estimés de la
municipalité... qu'ils l'aient fait eux-mêmes ou par contrat?
Ça peut être un projet, quoi, de 100 000 $ ou...
M. Blackburn: Ce qu'on me dit, c'est que l'économie qui
aurait pu être réalisée serait de l'ordre de 30 % à
40 %. Si on avait tout réalisé nous-mêmes, y compris les
travaux et l'acquisition des matériaux, ça aurait
coûté entre 30 % et 40 % de plus.
M. Morin: Est-ce qu'il y a eu un protocole de signé entre
votre ministère et la municipalité?
M. Blackburn: II y a un protocole parce que, bien sûr, tous
les travaux ne sont pas complétés. Il y a un protocole de
signé avec la municipalité qui va être disponible lors des
prochains engagements financiers.
M. Morin: Le protocole n'est pas disponible?
M. Blackburn: C'est que les travaux n'étant pas
complétés, on n'a pas l'ensemble des engagements de
l'année 1991.
M. Morin: Est-ce que je peux avoir copie du protocole avec la
municipalité?
M. Blackburn: Pas de problème. M. Morin: Merci.
Vérifié.
Le Président (M. Garon): Vérifié. J'appelle
l'engagement 3.
M. Morin: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Garon): Engagement 4.
M. Morin: Vérifié.
Le Président (M. Garon): Engagement 5.
M. Morin: Vérifié.
Le Président (M. Garon): Engagement 6.
M. Morin: Conseil de bande de Restigouche. Ça, est-ce que
c'est en fonction de l'entente que vous aviez signée vous-même, je
pense, en 1990, ou bien c'est autre chose? Il y a eu entente, oui, en 1990.
M. Blackburn: C'est une entente que nous avons avec le Conseil de
bande de Restigouche qui nous permet non seulement de concrétiser le
plan de protection, mais de poursuivre la recherche sur l'évolution de
la ressource, de maintenir la coordination des activités et d'assurer
les négociations afin de créer une société de
développement, démarche qui est actuellement...
M. Morin: O.K. C'est l'entente que vous avez signée au
printemps 1990? C'est bien celle-là?
M. Blackburn: Exact. Oui.
M. Morin: Est-ce que c'est récurrent ou si c'est seulement
pour cette entente qui était d'une durée d'un an?
M. Blackburn: C'est renégociable à chaque
année au niveau du montant. Le montant ne varie pas tellement. Les
modalités peuvent varier, mais à chaque année, il y a une
renégociation.
M. Morin: Parce que j'avais cru comprendre que c'était une
entente d'un an.
M. Blackburn: Oui, c'est ça.
M. Morin: Mais vous me dites renouvelable, et les montants
peuvent varier.
M. Blackburn: Exact. Il faut resigner à chaque
année l'entente.
M. Morin: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Garon): Vérifié. J'appelle
l'engagement 7.
M. Morin: Contrat pour une enquête socio-biologique. Il va
falloir que vous me donniez un cours sur le comportement social-Une voix:
De l'éperian. M. Morin: De l'éperian.
M. Blackburn: Dans le comté du président de la
commission. Dans le comté de Lévis.
Le Président (M. Garon): Je ne sais pas.
M. Blackburn: C'est tout un calcul. Il y a toute une dynamique
là-dedans qui est importante. Combien il y a de pêcheurs qui
pèchent et combien il y a d'éperlans qui restent? En effet, c'est
une firme spécialisée pour évaluer l'effort...
M. Morin: C'est les relations entre l'être humain et le
poisson.
M. Blackburn: C'est pour évaluer l'effort de pêche
sportive, pour en évaluer l'impact et, bien sûr, pouvoir aussi
s'assurer de la pérennité de la ressource, donc,
d'évaluer, à partir du prélèvement, essayer de
savoir un peu qu'est-ce qui en est.
M. Morin: Ça me paraît un petit peu gros parce que
l'éperian, ce n'est pas ça qui manque. (18 h 15)
M. Blackburn: Non, mais l'éperian arc-en-ciel. On ne parle
pas de n'importe quelle sorte d'éperlan.
M. Morin: on va se comprendre, je veux dire. ça ne me
paraît pas la priorité par rapport à tous les
problèmes qu'on peut avoir au niveau de la faune aquatique.
M. Blackburn: C'est un gros dossier qui est, bien sûr, dans
la région de Lévis, qui est un travail qui est fait pour la
restauration d'une rivière. Donc, ces travaux et ces études vont
nous permettre d'arriver à la conclusion et à l'aboutissement
d'un projet qui est extrêmement important pour la région.
M. Morin: Bon. O.K. Vous venez de répondre à ma
question. Ça va. C'est ce que je voulais savoir, l'objectif au bout de
la ligne. L'engagement 8, ça va, vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 8.
L'engagement 9.
M. Morin: Bon, évidemment, là, je m'étais
réservé une question, mais... Par Air Satellite... parce que vous
avez un soumissionnaire là qui, finalement, avait déjà un
contrat, mais comme il est le seul soumissionnaire et que, cette
fois-là, il a accepté de le faire même s'il avait
déjà un contrat, soit 9091-247. Avec les réponses que vous
m'avez données, ça m'embête un peu.
M. Blackburn: Ça peut être un contrat qui ne se
réalise pas en même temps.
M. Morin: Mais les dates sont la même chose: du 9 avril au
31 mars. C'est la même chose.
M. Blackburn: Entre le 9 avril 1991 et le 31 mars 1992, il y a
beaucoup de temps pendant lequel il peut réaliser son contrat,
là.
M. Morin: D'accord. Mais c'est ce que je présumais dans
l'autre engagement aussi, moi là, que c'était à peu
près des périodes d'un an.
M. Blackburn: Ça dépend de la ressource comme
telle. Il y a certaines ressources où ça doit se faire dans des
temps... comme par exemple, le caribou, on dit que c'est aux mois de
février, mars. Dans ce cas-là, c'était pour quel... Pour
quelle ressource?
Une voix: Pour qualifier l'impact du braconnage,
Bas-Saint-Laurent et Gaspésie.
M. Blackburn: Ah, c'était pour l'orignal et c'était
pour qualifier l'impact du braconnage dans cette région.
Une voix: C'est pour suivre les orignaux avec des colliers
émetteurs.
M. Morin: O.K. Vérifié. Ça va.
Le Président (M. Garon): Vérifié. J'appelle
l'engagement 13.
M. Morin: II n'y a pas l'engagement 11 là-dedans?
Le Président (M. Garon): L'engagement 11, oui.
M. Morin: Contrat de service pour effectuer une protection de la
rivière Matane. Est-ce qu'il s'agit là aussi du gardiennage, du
fonctionnement?
M. Blackburn: Protection de la rivière. Et ça
aussi, on a dû passer par le Conseil du trésor pour avoir
l'autorisation.
M. Morin: Ça va.
Le Président (M. Garon): L'engagement 13.
M. Morin: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Garon): L'engagement 20.
M. Morin: Plusieurs questions. Évidemment, vu que le temps
s'en va, on va y aller les trois en même temps. Vous vous arrangerez
avec.
Ces nouveaux programmes pour soutenir des projets à
caractère faunique... parce que, vous savez, le moindrement qu'il y a
des interventions dans un territoire organisé pour permettre la pratique
de la chasse ou de la pêche et par le biais, évidemment, de la
conservation des ressources, c'est toujours à caractère faunique,
enfin, directement ou indirectement.
Donc, ma question, c'est: Comment est-ce que vous appliquez le
programme? Est-ce que vous l'appliquez avec une approche plus restrictive ou
bien permissive, dans le sens que tout ce qui se fait actuellement comme
intervention a un caractère faunique direct, indirect, circonstanciel ou
peu importe? Ça, comme première question.
Ma deuxième, ces projets-là qui ont été
acceptés, j'aimerais qu'on m'en donne un petit peu une description, en
quoi consistaient ces projets. Comme, lors des crédits, vous aviez dit
qu'il n'y aurait plus de subvention pour de l'immobilisation à
l'intérieur des ZEC, à part, peut-être, un fond d'urgence,
est-ce que ça, finalement, c'est fidèle? Autrement dit, ma
question: Est-ce qu'il y a des contrôles? Si ça doit être
des projets à caractère faunique, selon la description que vous
allez me dire tantôt, selon votre approche, est-ce qu'il y a un
contrôle? Voilà mes trois questions.
M. Blackburn: Ce qui est important dans l'objectif que nous
poursuivons, c'était de faire en sorte que les sommes d'argent aillent
moins aux structures et plus aux utilisateurs. L'objectif fondamental, c'est
celui-là que nous avons poursuivi. Nous avons créé un
comité qui est formé de représentants de la
Fédération québécoise des gestionnaires de ZEC, de
la FQF, de l'UQCN, du ministère, au niveau de chacune de ses directions,
qui reçoit les projets qui lui sont présentés, qui les
évalue à partir de critères et qui répond au niveau
des attentes qui sont faites par les projets qui sont présentés.
Je peux vous donner... C'est parce que vous mentionnez quels sont les...
Donnez-moi des exemples de projets qui ont été
acceptés.
M. Morin: ...de noms. Non, la description de ceux qui sont
là.
M. Blackburn: O.K. Alors, les projets qui sont admissibles, ce
sont des projets qui servent à la réalisation de produits
d'éducation ou
d'information. La réalisation d'activités de recherche ou
d'expérimentation, la réalisation d'études de
faisabilité, de plans de développement, la préparation et
la présentation de mémoires, la construction d'infrastructures et
l'aménagement faunique. Ce sont les projets qui peuvent toucher ces
éléments-là, qui peuvent être reçus par le
comité mentionné précédemment.
Ce qui est important, c'est qu'il y a eu au-delà... En fonction
des sommes qui étaient disponibles, 70 projets ont été
acceptés, dont 9 à vocation provinciale et 61 projets à
vocation régionale, qui ont déjà été
acceptés et financés. Bien sûr, c'est toujours sur la base
de ce fameux partenariat qui est absolument nécessaire dans la dimension
de la ressource faunique. Et là, je pourrais vous donner des exemples.
Les organismes qui ont...
M. Morin: bien, c'est ceux-là... disons, le centre
écologique du lac-saint-jean, bien, je n'ai pas besoin de le savoir,
ça parle. mais les deux autres, la corporation de la restauration de la
jacques-cartier...
M. Blackburn: Alors c'est cette fameuse ZEC...
M. Morin: ...puis la municipalité régionale du
comté de Maria-Chapdelaine.
M. Blackburn: Maria-Chapdelaine. Alors, pour ce qui est de la
fameuse subvention de démarrage à l'établissement de cette
nouvelle ZEC à gestion mixte, vous savez, cette première au
Québec, alors, ce montant d'argent a servi au démarrage de cette
ZEC. Pour ce qui est de la municipalité régionale du comté
Maria-Chapdelaine, c'est la participation financière dans le cadre d'une
étude de faisabilité sur la gestion et le développement de
la pêche sportive à la ouananiche en rivière au
Lac-Saint-Jean. Le coût global de cette étude était de 125
000 $. On parle de... Oui, c'est ça. On parle de Maria-Chapdelaine.
C'est Maria-Chapdelaine.
M. Morin: C'est la MRC qui a fait faire l'étude?
M. Blackburn: C'était un projet du sommet
économique. Vous étiez présent. Vous vous souvenez quand
ce projet a été présenté par la MRC
Maria-Chapdelaine pour faire cette étude de la pêche sportive, de
son impact et de sa faisabilité dans les rivières tributaires du
Lac-Saint-Jean. Alors donc, c'est cette étude-là pour laquelle on
a accepté de financer... Je pense que c'est un montant de 30 000
$...
Une voix: Exact.
M. Blackburn: ...qui va permettre de...
M. Morin: O.K. Alors, les mesures de contrôle.
M. Blackburn: Mais l'étude n'est pas...
M. Morin: Est-ce que, après ça, vous avez
vérifié si, finalement, c'est...
M. Blackburn: Si cet argent a servi au projet. Il doit
nécessairement être versé en fonction des projets sur
l'état de l'évolution de chacun des projets. C'est
l'étude, entre autres, de faisabilité de la pêche sportive.
C'est un projet de 30 000 $ dont, en date du 5 août, il y a eu un montant
de 15 000 $ qui a été versé. Ce projet a
débuté en septembre et doit se terminer en 1992. Le rapport
d'étape du mi-projet est attendu pour décembre ou janvier, et ce
n'est qu'après approbation de ce rapport d'étape que la
deuxième partie du montant de 40 % sera versée.
M. Morin: O.K., vérifié.
Le Président (M. Garon): Alors, j'appelle l'engagement
21.
M. Morin: Vérifié.
Juillet
Le Président (M. Garon): Les engagements du mois de juin
1991 étant vérifiés, j'appelle les engagements du mois de
juillet 1991. Nous avons 13 engagements à vérifier, les
engagements 2 à 11,21,22,23.
M. Morin: L'engagement 2, vérifié, l'engagement 3,
vérifié, l'engagement 4, vérifié, l'engagement 5,
vérifié, l'engagement 6, vérifié, l'engagement 7,
vérifié. Bon, là, je vois un engagement pour la
réalisation de portraits fauniques. Où on en est rendus pour
l'ensemble du Québec, l'ensemble des pourvoiries? Est-ce que je peux
présumer qu'en 1991, ça va terminer l'ensemble des portraits
fauniques des pourvoiries? Une réponse courte parce qu'on n'a plus grand
temps. Il ne faut pas que la réponse soit plus longue que ma
question.
M. Blackburn: On en a 140 qui sont réalisées,
actuellement, sur 192. Donc, ça ne sera pas tout à fait
complété en 1991, mais ça va se compléter en
1992.
M. Morin: Merci. L'engagement 8, vérifié,
l'engagement 9, vérifié, l'engagement 10, vérifié,
l'engagement 11, vérifié.
Le Président (M. Garon): Les engagements 21, 22, 23,
ensuite. Je pense que ça se termine presque... J'ai perdu la feuille
avec l'engagement 21. Pouvez-vous me dire, M. le ministre, il y avait une
subvention de 65 400 $ qui avait été
octroyée à une association de trappeurs ou de Cris.
Pouvez-vous me rappeler le nom de cette association-là, s'il vous
plaît?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Blackburn: Kantoohoudo!
M. Morin: Je vous remercie. C'est vérifié.
L'engagement 22, est-ce que ça, cette subvention-là, fait partie
du volet fonds d'urgence?
M. Blackburn: Oui.
M. Morin: Vérifié. L'engagement 23. Un projet
à caractère faunique. En quoi consiste ce projet?
M. Blackburn: un projet qui est actuellement au niveau de la
région, c'est à l'intérieur du programme de
développement du saumon. c'est une étude de mise en valeur du
saumon pour ces deux rivières, dans le fameux bassin hydrographique de
la restigouche. ça s'inscrit à l'intérieur du programme de
développement du saumon.
M. Morin: Ah, vérifié.
Le Président (M. Garon): alors, les engagements du mois de
juillet 1991 étant vérifiés, j'appelle les engagements du
mois d'août 1991. il y a 13 engagements à vérifier...
M. Morin: Pas au mois d'août. Le Président (M.
Garon): Pardon?
M. Morin: Je les ai reçus seulement aujourd'hui.
Le Président (M. Garon): Ah bon! O.K.
M. Morin: II faut au moins que je les aie vérifiés
avant de... Alors, ça termine-Le Président (M. Garon):
Alors les engagements du mois de janvier au mois de juillet 1991
inclusivement étant vérifiés, là-dessus, la
commission suspend ses travaux à 20 heures ce soir.
(Suspension de la séance à 18 h 27)
(Reprise à 20 h 8)
Loisir Janvier
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. le ministre,
Mesdames, Messieurs de la commission, je vous demanderais de prendre place,
s'il vous plaît. La commission va poursuivre l'étude des
crédits. Alors, les crédits du Loisir et on fait janvier 1991. Il
faudrait avoir...
Mme Juneau: Les engagements financiers.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Les engagements
financiers. Je m'excuse, Mme la députée de Johnson. Alors, Mme la
critique officielle de l'Opposition, je vous demanderais, s'il vous
plaît, de prendre soin des engagements financiers de janvier 1991, s'il
vous plaît. Est-ce que vous avez des questions à poser? Non?
Mme Juneau: Naturellement, cher monsieur. Je vous remercie, M. le
Président. Je vais en profiter, bien sûr, pour poser des questions
au ministre. M. le ministre, dans la subvention, en janvier 1991, la
première que j'ai, moi, c'est-à-dire l'engagement 4, subvention
dans le cadre du programme PADEL, les 600 000 $ qui ont été
versés à la ville de Laval, est-ce que c'était pour
l'organisation des Jeux du Québec, ça?
M. Blackburn: Vous parlez de janvier 1991, Mme la
députée de Johnson?
Mme Juneau: Non, décembre, excusez-moi. Mais lui a
parlé de janvier. On est en décembre 1990, pardon.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Décembre 1990.
M. Blackburn: Alors, décembre 1990.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mais la liste de
janvier.
Mme Juneau: II m'avait induite en erreur.
M. Blackburn: Est-ce que... On commence à décembre
puis on s'en va.
Mme Juneau: Oui, c'est ça.
M. Blackburn: Donc, octobre, novembre.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 4, M. le ministre.
M. Blackburn: II n'y a pas d'engagement 4 en décembre.
Mme Juneau: Bien, page 4.
M. Blackburn: Vous l'avez. On vient de la retrouver, Mme la
députée de Johnson.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. le ministre, si
vous...
M. Blackburn: Alors, c'était 300 000 $, 300 000 $.
Mme Juneau: Oui, 600 000 $ pour la ville de Laval. Est-ce que
c'est dans le cadre de l'organisation des Jeux du Québec, ça?
M. Blackburn: Exactement, Mme la députée de
Johnson. C'est dans le cadre des Jeux du Québec, qui se sont tenus dans
la belle ville de Laval, au cours de la dernière année, cet
été.
Mme Juneau: Oui, c'est parce qu'on retrouve à trois
endroits la même ville de Laval. On la retrouve en avril 1991 pour 100
000 $, puis on la retrouve un autre tantôt. Ça fait que si vous
additionnez ça, 600 000 $ là, plus les deux autres 100 000 $ dans
d'autres mois qu'on va voir tout à l'heure, est-ce que c'est tout pour
de l'équipement?
M. Blackburn: C'était le Centre Josée-Faucher dans
lequel il y avait un programme d'amélioration au niveau des
immobilisations. C'était des améliorations de la bâtisse de
600 000 $. Il y avait 300 000 $ qui ont été versés en
1990-1991 et l'autre montant de 300 000 $, en 1991-1992. Ces 600 000 $
là étaient pour des équipements. Les autres engagements,
ça doit être pour d'autres...
Mme Juneau: Ah, bien, mais qu'on revienne...
M. Blackburn: C'était aussi pour la tenue des Jeux...
Mme Juneau: Lorsqu'on les retrouvera tout à l'heure.
Ça, ces deux montants, M. le ministre, est-ce que ça avait
été prévu dans un sommet socioéconomique ou bien
non lorsque la décision a été prise que ça soit
Laval qui donne les Jeux du Québec, à ce moment-là, il y a
eu une décision sur un montant comme ça?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. le ministre.
M. Blackburn: À l'intérieur de la tenue des
Jeux...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Johnson, je vous demanderais d'écouter la
réponse du ministre, s'il vous plaît.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Blackburn: M. le Président, à l'intérieur
de la tenue des Jeux du Québec, lorsqu'ils sont octroyés à
une municipalité, il y a une enveloppe qui s'en va autant pour la tenue
des Jeux, pour ce qui est du budget de fonctionnement que pour ce qui est aussi
des immobilisations nécessaires à la tenue de ces Jeux-là.
C'est dans ce cadre-là, que ces 600 000 $ ont été
octroyés pour les immobilisations. Ça a toujours existé,
Mademoi- selle.
Mme Juneau: Parce que vous vous souvenez, les discussions qu'on
avait eues...
M. Blackburn: Dans le cas de Sherbrooke...
Mme Juneau: ...parce que Sherbrooke avait appliqué pour
les Jeux du Québec. Est-ce que le pourcentage de PADEL, le montant de
PADEL qu'on voit ici, c'est toujours à peu près le même
montant qui est dévolu à la ville hôtesse ou bien non, si
c'est...
M. Blackburn: Ça pourrait même être plus
élevé...
Mme Blackburn: Ah oui!
M. Blackburn: ...ou moins élevé,
dépendam-ment du projet qui peut être présenté. On
peut aller jusque-là.
Mme Juneau: Sur quoi... Excusez.
M. Blackburn: On a déjà été
jusqu'à 900 000 $, par exemple, pour ce qui est des immobilisations.
Dans ce cadre-là, le projet qui a été accepté,
proposé par la municipalité et ce qui était
nécessaire à la tenue, c'était ce projet d'immobilisation
de 600 000 $.
Mme Juneau: Sur quoi vous basez-vous, M. le ministre, pour...
Vous venez de me dire que ça pourrait aller jusqu'à 900 000 $.
Sur quoi vous basez-vous pour dire: Bon, cette fois-ci, ça va nous
coûter 600 000 $, et une autre fois, 900 000 $. C'est quoi, là,
les critères?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. le
député de Deux-Montagnes, je vous rappelle à l'ordre, s'il
vous plaît.
M. Blackburn: C'est ça. Ce sont des négociations
qui se font entre les municipalités villes hôtesses et Sports
Québec, et, bien sûr, le ministère qui reçoit les
demandes qui sont faites de différents projets d'intervention
nécessaires pour la tenue de ces jeux. Et après discussion,
après négociation, on convient d'un montant qui est acceptable
pour l'ensemble des intervenants.
Mme Juneau: Ça représente combien de pourcentage
sur le montant total, ces 600 000 $ qu'on voit là? Le coût total
du projet était de combien?
M. Blackburn: Le coût total du projet était de 1 175
000 $ et le montant...
Mme Juneau: 1 175 000 $...
M. Blackburn: ...qui a été octroyé
était de
600 000 $, ce qui veut dire environ 50 %.
Mme Juneau: Puis quand les villes font application pour les Jeux
du Québec comme ça, est-ce que ce montant-là... Je veux
dire, est-ce qu'ils sont conscients que le programme qui va leur être
accordé va signifier que la moitié des coûts réels
de...
M. Blackburn: Ils sont conscients qu'il y a des normes qui
régissent les octrois de ces subventions-là et en fonction de
l'indice de richesse des municipalités...
Mme Juneau: Ah, c'est en fonction de l'indice de richesse?
M. Blackburn: ...lorsque c'est 60 % ou 40 %, dépendamment
de ces facteurs-là dans lesquels des municipalités ont toujours
reçu des projets PADEL précédemment, ils sont
effectivement au courant des normes qui régissent ces programmes.
Mme Juneau: Est-ce que les problèmes qu'on a
rencontrés cette année... Vous savez tout comme moi que
ça a été à la toute dernière minute,
finalement, quand Laval a fait sa proposition, puis ça ne se bousculait
pas, ni dans les autobus, ni aux portes du Parlement, pour tenir les Jeux du
Québec. Vous vous souvenez, on en avait discuté à
plusieurs reprises puis on se disait: Bien, ils ne pourraient pas, compte tenu
que dans les réponses que vous nous aviez données à
l'époque, vous aviez dit: C'est très important qu'on puisse tenir
les Jeux du Québec.
Moi aussi, j'étais tout à fait d'accord avec ça
parce que ça encourage nos jeunes athlètes à pouvoir
continuer, puis c'est comme la raison de la gloire de participer aux Jeux du
Québec. On se disait, si vous vous souvenez: Est-ce qu'on ne pourrait
pas avoir un programme tout à fait spécial, juste pour les Jeux
du Québec, pour faire en sorte que les villes puissent être...
qu'il ne puisse pas y en avoir seulement une qui puisse être
intéressée à tenir ça, compte tenu que ça
coûte très cher et puis que...
Moi, je sais bien que Sherbrooke aurait été très
intéressée, mais il n'y a pas eu d'entente sur les montants
d'argent disponiblis pour la tenue de ces jeux-là.
M. Blackburn: Et je pense...
Mme Juneau: Avez-vous pensé à un programme
spécial?
M. Blackburn: M. le Président, je pense que... Je
répète bien sûr ce que j'ai déjà dit
dans le cadre de la tenue des Jeux du Québtc, toute son
importance - vous le dites vous-même - pour permettre à ces jeunes
d'aller performer à un niveau provincial, de pouvoir se mesurer avec
d'autres athlètes de même niveau, de même activité.
Alors donc, c'est extrêmement important de voir à s'assurer que le
maintien des Jeux du Québec puisse se continuer.
Vous avez raison de dire qu'actuellement, il y a une
préoccupation du fait que les municipalités ne se bousculent pas
nécessairement, mais je peux dire que, dans le cadre de la
dernière tenue des Jeux du Québec, la ville de Laval a fait un
excellent travail et grâce au bénévolat, bien sûr, de
la municipalité, de tous ses bénévoles. Au-delà de
6 000 ou 7 000 bénévoles ont participé à
l'organisation des Jeux. Ça a été un succès sur
toute la ligne.
Les prochaines tenues des Jeux de Québec, pour les deux
prochains, sont, bien sûr, dans le cas de Gaspé et dans le cas de
la municipalité de Baie-Comeau, sont déjà choisies et ces
villes ont déjà été retenues pour assurer, encore
là, la tenue de ces jeux. Il y a encore déjà, bien
sûr, des discussions qui vont devoir quand même se continuer parce
qu'il y a des préoccupations. Et moi, ce que je veux absolument
éviter, c'est que les Jeux du Québec, ça demeure
accessible à toutes les municipalités du Québec. Ça
ne doit pas être nécessairement l'apanage seulement de
municipalités qui sont à proximité des grands centres.
Ça doit aussi... Et la preuve, c'est que cette année, dans les
cas de ces deux municipalités-là - c'est quand même des
municipalités assez éloignées - il va y avoir la tenue de
ces jeux, qui vont permettre encore là à ces municipalités
de pouvoir profiter de retombées économiques de la tenue de ces
jeux, parce qu'on sait que ça leur permet de se doter
d'équipements qui sont tenus et qui, bien sûr, permettent à
ces jeunes de pouvoir continuer, à l'intérieur de ces
municipalités-là, à pratiquer leur sport favori.
Mme Juneau: Sauf que vous comprendrez très bien, M. le
ministre, que les remarques que j'ai faites n'étaient nullement sur les
abus de discriminer ou de faire en sorte que les villes qui les ont tenus
à date, que ça a été mal fait ou qu'il n'y a pas eu
de bénévoles. Ce n'est pas ça du tout. C'est parce que,
comme on s'est dit, l'automne dernier, vu les difficultés
rencontrées pour les villes qui voulaient participer, on se disait:
Bon, il devrait y avoir un programme spécial, compte tenu qu'on y
tient tout le monde, qu'on soit bleu ou rouge, on tient tout le monde à
ce qu'il y ait la tenue de ces jeux-là.
Moi, je me disais: Pourquoi le ministère du Loisir ne ferait-il
pas une analyse exhaustive pour voir s'il n'y aurait pas lieu d'établir
une politique spéciale pour la tenue de ces jeux-là, qui ne
serait pas un PADEL, qui pourrait s'appeler autrement, mais tu sais, quelque
chose de spécial pour aider, justement, les villes. Vous avez
parfaitement raison de dire: Bon, les villes reçoivent... Par le fait
même, elles gardent, après ça, un équipement tout
à fait valable. Je
suis tout à fait d'accord aussi avec ça. Mais je me dis
qu'on devrait, au niveau de votre ministère, évaluer un programme
comme ça pour la tenue des Jeux du Québec. Ce serait, à
mon point de vue, une évaluation qui devrait être faite à
votre ministère.
M. Blackburn: On va sûrement prendre bonne note de vos
remarques parce que c'est aussi, comme je vous disais tantôt, une
préoccupation extrêmement importante pour moi et pour Sports
Québec, qui est un des partenaires que nous avons dans la tenue de ces
jeux, pour s'assurer que ces jeux puissent se perpétuer, mais, bien
sûr aussi, être accessibles à beaucoup de
municipalités à travers tout le territoire du Québec. Un
des éléments que je voudrais peut-être ajouter pour votre
information, c'est que dans les budgets du ministère du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche, pour ce qui est du transport, c'est 150 000 $
lorsque les Jeux se tiennent dans des régions proches, ce qu'on peut
appeler des régions plus proches des grands centres. Mais ça peut
aller aussi... C'est 175 000 $ de plus qu'on leur ajoute pour le transport
lorsque les Jeux se tiennent dans des régions éloignées.
Pour ce qui est de la ville hôtesse, c'est un montant de 275 000 $ qui
est octroyé à la tenue des Jeux, donc l'organisation
financière de la tenue des Jeux. Pour les équipements, ça
peut aller jusqu'à 900 000 $ et ce qu'il faut bien rappeler, c'est
toujours ces finales qui se tiennent dans toutes les régions du
Québec qui, elles aussi, demandent un déboursé de 722 000
$. C'est donc dire que pour ce qui est du budget que l'on a octroyé
à la tenue des Jeux du Québec, l'an dernier, ça a
été un montant de 2 000 000 $, au-delà de 2 000 000 $.
Donc, c'est extrêmement important l'attachement qu'on y
démontre...
Mme Juneau: À Laval, vous voulez dire, là?
M. Blackburn: Pour la dernière année, bien
sûr qu'on prenait les 722 000 $ des finales régionales, qui se
sont tenues dans tout le territoire, mais dans le cas de Laval, ça a
été 150 000 $, plus 275 000 $, plus 600 000 $, grosso modo.
Ça vous donne à peu près 1 700 000 $. 600 000 $, 750 000
$... environ 1 000 000 $.
Mme Juneau: 1 000 000 $?
M. Blackburn: 1 025 000 $
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Est-ce que
l'engagement 4 est vérifié, Mme la députée de
Johnson?
Mme Juneau: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, nous allons regarder l'engagement 5.
Mme Juneau: Exact.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Vachon, s'il vous plaît! À l'ordre.
Mme Juneau: M. le Président, dans l'engagement 5, c'est la
subvention versée dans le cadre de la politique de reconnaissance de
financement des organismes provinciaux de loisir. Je me souviens qu'aux
crédits, on en avait discuté, M. le ministre, puis vous aviez dit
qu'il y aurait une analyse pour l'admissibilité au programme, puis les
critères possiblement changeraient pour l'attribution des subventions.
Est-ce que c'est possible que vous nous disiez s'il y a eu des changements, au
moment où on se parle, là? Alors, moi, c'était pour les
organismes, là. Je pense que j'ai confondu. C'était pour les
organismes aussi? Ça, c'est des centres de loisir?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): C'est quoi, votre
question, Mme la députée, là?
Mme Juneau: C'est... Je l'ai dit tout à l'heure, M. le
Président, vous n'écoutez pas?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Bien là,
j'attends la réponse et...
Mme Juneau: Bien, c'est ça, attendez la
réponse.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Je suis un peu
embêté entre la question et la réponse. Il y a un vide,
là...
Mme Juneau: J'avais vu ça sur la chaise de la
présidente...
M. Blackburn: l'engagement de... m. le président,
l'engagement de 236 694 $ pour mme la députée de johnson,
là, c'est des subventions qui ont été octroyées
pour des montants de 25 000 $ et plus à des centres communautaires. et
vous voulez avoir la politique, c'est-à-dire les normes?
Mme Juneau: C'est parce que vous aviez dit aux crédits
qu'il y avait une analyse pour trouver de nouveaux critères
d'admissibilité à ce programme-là et un nouveau mode
d'attribution des subventions, puis ça devait être prêt pour
cet été.
M. Blackburn: Pour toujours en fonction des centres
communautaires?
Mme Juneau: Oui, pour le moment, c'est ça. C'est
l'engagement 5.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Quand les questions sont prêtes, Mme la députée de
Johnson, ça va très bien.
M. Blackburn: O.K. Madame, M. le Président...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Oui, M. le ministre,
la réponse...
M. Blackburn: Alors, il y a trois critères, dans le fond,
qui régissent l'attribution des enveloppes budgétaires pour les
centres communautaires. D'abord, le nombre d'animateurs en loisir qui oeuvrent
dans chacun de ces centres, c'est pour 75 % de la considération.
L'indice de pauvreté du milieu où se situe le centre, c'est pour
15 %, et l'indice de dépenses de l'opération excluant les
dépenses d'immobilisation, pour 5 %. Un montant additionnel de 5 % de
l'enveloppe est réservé à des fins de concertation.
Mme Juneau: C'est ça, vos nouveaux critères, M. le
ministre?
M. Blackburn: Pour faire face à ces besoins accrus de ces
centres communautaires, cette année, l'enveloppe du programme a
été indexée et augmentée de 90 000 $. Et ce qui est
important, vous vous souvenez de cette préoccupation des centres
communautaires qui étaient inquiets par rapport à des coupures.
Alors, il n'y en a pas un...
Mme Juneau: Le patro, c'était ça, cette
histoire-là, que le député de Leclerc, le
député de Taschereau, excusez...
M. Blackburn: Oui, c'est ça. Il n'y a aucun centre qui a
été coupé et, en vertu de la nouvelle politique de
reconnaissance et de financement, les critères qui sont là, c'est
qu'on a, sur une période de trois ans, une forme de rattrapage pour les
autres centres communautaires qui étaient sous-financés.
Mme Juneau: Ah oui...
M. Blackburn: Alors donc, ça permet à tous ceux qui
étaient déjà en haut du plafond de financement...
maintiennent le niveau de financement qu'ils avaient, mais les centres
communautaires qui recevaient, par exemple, 5 000 $ par rapport à
d'autres qui donnaient la même qualité ou la même
quantité de services, 55 000 $, ils ne sont pas coupés, ceux qui
sont à 55 000 $. Mais ceux qui étaient à 5 000 $ sont
augmentés par la même période de trois ans.
Mme Juneau: Êtes-vous en train de me dire qu'il n'y a pas
un centre communautaire qui a été coupé, là?
M. Blackburn: Aucun centre communautaire n'a été
coupé.
Mme Juneau: O.K.
M. Blackburn: Et sur une période de trois ans, ce que cela
veut dire, c'est qu'il va y avoir une augmentation de 270 000 $ de l'enveloppe
des centres communautaires.
Mme Juneau: Sur trois ans?
M. Blackburn: C'est 90 000 $ par année.
Mme Juneau: Le fameux patro. Qu'est-ce qu'il y a eu là,
finalement? A-t-il été augmenté?
M. Blackburn: Vous parlez du patro... Mme Juneau: Dans le
comté de Taschereau.
M. Blackburn: II n'a pas été coupé. Il a
été maintenu au niveau de son enveloppe.
Mme Juneau: II n'a pas été augmenté?
M. Blackburn: Aucun centre n'a été coupé et
ceux qui étaient déjà en haut de ce qu'ils avaient en
fonction des nouveaux critères, maintiennent tout simplement ce qu'ils
avaient.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Est-ce que
l'engagement 5 est vérifié? Très bien. Alors, on passe aux
engagements 6a, 6b et 7.
Mme la députée de Johnson.
Mme Juneau: Merci, M. le Président. C'est du PADEL,
ça. Je remarque qu'il y a trois PADEL qui sont dans trois... J'aimerais
avoir des explications. Pourquoi ces trois PADEL-là additionnés
ensemble? Est-ce parce que cela résulte de sommets
socioéconomiques? Quelle est l'histoire de cela? Pourquoi vous les
additionnez?
M. Blackburn: C'est effectivement à l'intérieur de
la conférence socio-économique...
Mme Juneau: Ah!
M. Blackburn: ...qui s'est tenue dans cette région et pour
laquelle...
Mme Juneau: Mauricie-Bois-Francs?
M. Blackburn: ...ces trois projets avaient été
reçus.
Mme Juneau: D'accord.
M. Blackburn: Mauricie-Bois-Francs.
Mme Juneau: C'est correct. Ça va.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 6a est adopté.
Mme Juneau: L'engagement 6b aussi, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 6b aussi et le 7, Mme la députée de
Johnson.
Mme Juneau: Le 7...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): On vous
félicite. Ça va très bien.
Mme Juneau: Merci, M. le Président. Chantiers jeunes
volontaires.
M. Blackburn: Jeunes bénévoles.
Mme Juneau: Jeunes bénévoles. Ah! Je suis
obnubilée par les jeunes volontaires. On va s'en reparler tout à
l'heure.
M. Blackburn: C'est un programme qui va très bien.
Mme Juneau: Oui?
M. Blackburn: D'excellents commentaires.
Mme Juneau: C'est rare. Si vous dites que cela va si bien que
cela, comment se fait-il qu'on ne le retrouve pas dans les engagements? Vos
superagents n'ont pas superfonctionné?
M. Blackburn: C'est parce qu'on n'a plus de contrats avec les
commissions scolaires.
Mme Juneau: Ah!
M. Blackburn: Notre personnel que l'on a affecté...
Mme Juneau: On le retrouve dans quoi d'abord?
M. Blackburn: Dans la défense des crédits. Mme
Juneau: Ah bon!
M. Blackburn: On va l'avoir lors de la prochaine rencontre que
nous aurons tous les deux.
Mme Juneau: J'ai hâte de voir cela, là. Bon. Le 7,
c'est correct, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien,
Mme la députée de Johnson. On passe aux engagements 2 et 4 dans
janvier.
Mme Juneau: Oui, c'est cela.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 2, Mme Johnson, qu'est-ce que vous avez à dire
là-dessus?
Mme Juneau: Mme Johnson? Merci.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Mme... Mme... Mme...
Mme Juneau: Juneau, Johnson ou Johnson de Juneau.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Johnson, excusez!
Mme Juneau: Dans le cadre de la réalisation des... Ah oui!
Vous voyez, M. le Président. Ici, on retrouve encore 100 000 $ pour la
ville de Laval. Je me souviens que dans les crédits, d'ailleurs, on l'a
retrouvé. Josée m'a trouvé ça, là. Vous vous
souvenez qu'aux crédits, c'était 75 000 $ qui étaient le
soutien à la ville hôtesse des Jeux du Québec. Vous aviez
dit que la ville de Laval, aux crédits, aurait 75 000 $. Puis là,
aujourd'hui, on retrouve dans les engagements financiers 100 000 $.
M. Blackburn: Celle que l'on a devant nous, c'est celle de
janvier 1991.
Mme Juneau: Oui.
M. Blackburn: Et la subvention que nous avons versée est
un montant de 100 000 $ sur un montant de 272 000 $ auquel ils avaient droit
pour le comité organisateur qui s'occupe des Jeux. Alors, c'est une
avance de 100 000 $ qui a été octroyée à la
municipalité pour... C'est ça. Il y a eu deux avances de 100 000
$. C'était 272 000 $ qui étaient octroyés à la
ville de Laval. Donc, il y a eu deux coups de 100 000 $, plus les 72 000 $ en
question. M. le Président, le versement de l'avance est pour permettre
aux municipalités de pouvoir financer sans difficulté la tenue de
ces jeux, pour ne pas imposer aux municipalités, là, le
financement de ces activités par intérim, si on veut.
Mme Juneau: Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien,
Mme la député de Johnson. Est-ce que l'engagement 4 est
vérifié également?
Mme Juneau: Non, 4, attendez un petit peu. N'allez pas trop vite.
Un à la fois, ça va être assez!
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien. Je
vous ferai remarquer, M. Verret, qu'il est défendu de fumer dans cette
enceinte.
Mme Juneau: Subvention versée dans le cadre de la
politique de reconnaissance de financement d'organismes provinciaux de loisir.
Ah oui, 80 000 $. Je voudrais savoir, dans ces 80 000 $ là, c'est pour
la Fédération québécoise des centres communautaires
de loisirs. Combien ça représente de centres communautaires,
ça?
Parce que, tout à l'heure, on les a vus détaillés?
(20 h 30)
M. Blackburn: Dans le fond, dans le programme, il y avait 46
centres que l'on dit centres communautaires dans ce programme, mais la
Fédération en représentait 23.
Mme Juneau: 23 pour la Fédération?
M. Blackburn: C'est ça. Alors donc, les 80 000 $ sont pour
le fonctionnement de la fédération.
Mme Juneau: Ah, O.K. Ça va pour l'engagement.
Février
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Les engagements 2 et
4 de janvier 1991 sont vérifiés. J'appelle les engagements de
février 1991.
Mme Juneau: Oui, M. le Président. L'engagement 3:
"Subvention versée dans le cadre du programme de développement de
l'excellence sportive, volet élite sportive." Ici, on retrouve la
Fédération québécoise de ski. Quand j'ai
étudié la liste des engagements, je me suis rendu compte qu'au
mois de juillet... Est-ce que vous aimez que je vous en fasse part tout de
suite? Je ne veux pas mêler les affaires. Mais je me suis rendu compte
qu'au mois de juillet, aux articles 9122 et 9128, on retrouvait encore une fois
la Fédération québécoise de ski pour des montants
assez importants. Je voulais que vous m'expliquiez. Ça fait que si on le
passe tout de suite, l'explication sera faite pour tout à l'heure.
C'était au mois de juillet, page 4, l'article 9122.
M. Blackburn: Le premier montant de 40 000 $, Mme la
députée de Johnson, concernait l'année 1990-1991, dans le
cadre de ce programme de soutien au développement de l'excellence, celui
du ministère, mais spécifiquement pour le ski.
Mme Juneau: Mais est-ce que c'est du fonctionnement, ces 40 000
$? C'est quoi?
M. Blackburn: Les activités qui sont effectivement
subventionnées, ce sont des compétitions. Par exemple, au niveau
des compétitions régionales, pour un montant de 4000 $, junior 1
- je ne sais pas ce que c'est que le 1, le junior 1 - pour un montant de 7985 $
en ski alpin. Vous avez le ski de fond, le ski acrobatique, le biathlon et le
surf de neige. Donc, différentes activités qui touchent ce
programme. Bien sûr qu'à l'intérieur de ça, par
exemple, il y a le programme national de certificat des entraîneurs, pour
ce qui est du ski de fond, qui est de 6000 $. Coupe Canada Est, 3280 $; stage
d'officiels, pour 5200 $. En ski acrobatique, c'est un séminaire
national des entraîneurs qui a coûté 1095 $.
Mme Juneau: Ce sont les 40 000 $ que vous êtes en train de
m'expliquer?
M. Blackburn: Les premiers 40 000 $ de l'année
1990-1991.
Mme Juneau: O.K. Est-ce que vous avez terminé pour
ça?
M. Blackburn: Pour celui-là.
Mme Juneau: Ça me va pour ça. Mais en relation avec
ça, à la page 4 du 3 juillet 1991, numéro 9122, on
retrouve encore la Fédération québécoise de ski,
pour un montant de 149 401 $. Puis, si on va à l'article 9128, un petit
peu plus loin, vous avez encore la Fédération de ski pour...
Excusez-moi. C'est le 3 juillet, dans l'énumération...
Mme Desrochers: C'est quoi, le numéro ici? Mme Juneau:
9122, au début. Mme Desrochers: Juillet.
Mme Juneau: Juillet. Je peux attendre d'être rendue
là et on reviendra.
Mme Desrochers: Le numéro de l'engagement, est-ce que
c'est 15,14?
Mme Juneau: Attendez. Ça va...
Mme Desrochers: Donnez-nous la page.
Mme Juneau: Attendez un petit peu. C'est l'engagement 14 de juin
1991.
Mme Desrochers: C'est juin.
Mme Juneau: C'est juin, mais au-dessus, quand vous me donnez la
liste, c'est marqué 3 juillet. C'est pour ça que c'est un petit
peu mêlant, notre affaire. Vous l'avez? Là, on retrouve la
Fédération de ski, à l'article 9122. C'est la même
chose. Fédération québécoise de ski, 149 401 $.
M. Blackburn: Ce sont des montants d'argent qui sont
accordés aux organismes. Dans ce cas-là, la
Fédération de ski, c'est au fonctionnement de l'organisme.
Mme Juneau: Oui, mais c'est du stock, 149 401 $ de
fonctionnement!
M. Blackburn: Ça regroupe quatre
fédérations. On parle de ski alpin, ski de fond, ski nordique et
le saut.
Mme Juneau: O.K. C'est quatre fédérations.
M. Blackburn: C'est quatre fédérations à
l'intérieur de cette même enveloppe.
Mme Juneau: À l'engagement 17, maintenant, je retrouve
encore la Fédération québécoise de ski, au
numéro 9128, page 4, engagement 17 du même mois, mois de juin.
Là, c'est 208 975 $ encore. Je trouve ça...
M. Blackburn: Ce volet-là, c'est pour l'élite.
Tantôt, on était au niveau de l'ensemble de l'activité.
Dans chacun des programmes, il y a ce qu'on appelle le programme élite
pour les athlètes qui performent plus. Et ce volet-là, chacune
des fédérations, qui sont les quatre mêmes
mentionnées tout à l'heure, reçoit un programme
spécial.
Mme Juneau: Mais dans ce programme spécial pour
l'élite, est-ce parce que l'élite doit compétitionner
à l'extérieur?
Une voix: Exact.
Mme Juneau: Est-ce que ça comprend ses transports et
ses... Qu'est-ce que ça comprend?
M. Blackburn: C'est pour les activités des équipes
du Québec qui participent à des compétitions, soit
canadiennes ou, entre autres, au niveau des Jeux de la francophonie, donc
toutes les équipes du Québec qui sont au niveau de
l'élite, ces athlètes qui participent et qui représentent
le Québec.
Mme Juneau: C'est ce qui expliquerait. Comme ça, si on
additionne, c'est la même fédération qui reçoit
toutes ces sommes d'argent. Mais, pour les premiers, ce sont quatre disciplines
différentes, quatre fédérations, plutôt.
M. Blackburn: Dans l'élite aussi, c'est la même
chose, ce sont quatre disciplines.
Mme Juneau: C'est la même chose.
M. Blackburn: Ce qu'il faut bien se rappeler, Mme la
députée de Johnson, c'est que ce sont les mêmes enveloppes
ou à peu près, depuis les trois ou quatre dernières
années. Ça n'a pas bougé.
Mme Juneau: Non, sauf que je voulais avoir l'explication. Quand
j'ai vu ça à trois endroits différents, trois montants
différents...
M. Blackburn: Le premier montant de 40 000 $ était pour
l'année 1990-1991. Le deuxième, pour ce qui est de ces
subventions, au fonctionnement de chacune de ces fédérations pour
l'année 1991-1992 et, bien sûr, à l'intérieur de
ça, vous avez deux programmes, le programme d'élite et le
programme des subventions qui s'en vont aux autres.
Mme Juneau: Le montant de 40 000 $ en question, est-ce que
c'était un manque qu'il y avait eu, vous avez ajouté 40 000
$?
M. Blackburn: Je veux seulement rappeler aussi, selon ce que M.
Tessier mentionne, qui est important, c'est que la Fédération de
ski, c'est la troisième plus grosse au Québec, qui
représente le plus d'athlètes. Et je m'excuse, pour la
première...
Mme Juneau: La question... Le montant de 40 000 $, vous dites,
c'était pour 1990-1991?
M. Blackburn: 1990-1991.
Mme Juneau: Est-ce que c'est un manque de 40 000 $ que vous avez
ajouté? C'est quoi au juste? C'est quoi, l'explication?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Vous avez
l'explication au début, Mme la députée. On vous a
donné le détail.
M. Blackburn: Le but de la dépense, je peux vous...
Mme Juneau: M. le Président, vous me permettrez de poser
les questions que j'ai besoin de poser.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien,
Mme la députée.
M. Blackburn: Je vais répondre, M. le Président,
à Mme la députée. Regardez, soutenir la
Fédération québécoise de ski pour la
réalisation de certains projets qui figurent dans son plan de
développement d'excellence sportive pour l'année 1990-1991. C'est
le plan de développement de l'excellence qui était des projets
qui avaient été déposés et qui ont
été acceptés.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 3 est-il vérifié, Mme la
députée de Johnson? On est rendu à l'engagement 3, en
février. On passerait à l'engagement 4, si vous me dites que
l'engagement 3 est vérifié.
Mme Juneau: Excusez-moi. Ça va pour l'engagement 3, M. le
Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Merci, Mme la députée.
Mme Juneau: L'engagement 4.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Oui.
Mme Juneau: C'est encore un programme PADEL C'est au mois de
février. Est-ce que c'est dans l'ancien PADEL? Est-ce que c'était
quelque chose qui avait été retenu de l'année? Parce qu'on
a changé les PADEL, cette année.
M. Blackburn: C'est le dossier d'une conférence
socio-économique qui s'était tenue.
Mme Juneau: M. le Président, quand ça va aux
conférences socio-économiques, il faut que ce soit des PADEL
d'équipement lourd, 100 000 $ et plus.
M. Blackburn: Alors, dans ce cas-là, Mme la
députée de Johnson, ce n'était pas le dossier de sommet
économique, c'était... Parce que l'an passé, lorsqu'on a
gelé les crédits, dans tous les cas où il y avait des
projets PADEL qui étaient octroyés, il fallait donc retourner au
Conseil du trésor pour avoir une dérogation. Alors, c'est
exactement ce qui s'est passé dans ceux-là pour nous permettre
d'octroyer ces subventions. On dérogeait, dans le fond, aux mesures
exceptionnelles de réduction des dépenses qui avaient
été acceptées ou adoptées par le Conseil des
ministres.
Mme Juneau: Oui, mais c'est avant nos crédits, ça.
C'est le mois de février 1991. C'est des fonds de tiroir, autrement dit,
là...
M. Blackburn: Non, pas du tout.
Mme Juneau: ...des PADEL qui auraient été
acceptés, qui n'ont pas pu être concrétisés, que
vous avez redonnés à un autre. Ce serait ça?
M. Blackburn: C'est le gel que nous avions eu, je reviens
à cet élément-là, les mesures exceptionnelles qui
avaient été acceptées par le Conseil des ministres, au
mois de septembre de l'année. Dans ce cas-là, ce qu'il fallait,
c'est que chaque fois qu'on avait un projet PADEL qui était... Il
fallait aller au Conseil du trésor pour le faire accepter. C'est pour
ça que vous voyez la dépense telle quelle.
Mme Juneau: O.K.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 4 est vérifié. J'appelle l'engagement
5.
Mme Juneau: Bon. À l'engagement 5, ce que je voulais
savoir, ces 26 000 $ pour la Fédération québécoise
de hockey sur glace, "c'est-u" pour un programme spécial, à part
le fonctionnement? C'est quoi, ce dossier-là?
M. Blackburn: Alors, c'est le fameux plan d'action gouvernemental
qui découlait d'une commission qui avait été
formée, qui s'appelait, bien sûr, le fameux rapport
Thérien. Mme Juneau: Ah!
M. Blackburn: Alors, c'était ce plan d'action
gouvernemental qu'on avait, bien sûr, supporté et il y avait, bien
sûr, des dépenses de rattachées à ça pour un
montant de... Combien? 26 000 $. Donc, 3000 $ pour l'organisation de
championnats provinciaux de hockey féminin; deuxièmement,
l'implantation de la formule, de la fameuse méthode d'apprentissage de
hockey sur glace, la formule MAG dans de nouvelles municipalités, une
subvention de 10 000 $, et la révision du programme actuel de
développement des joueurs d'excellence, une subvention de 10 000 $ pour
procéder à cette étude. Il y avait aussi l'organisation de
colloques régionaux pour faire la promotion de nouvelles valeurs
auprès des arbitres, 3000 $, ce qui faisait un total de 26 000 $.
C'étaient des projets qui avaient été
présentés par la Fédération.
Mme Juneau: Ça coûtait moins cher que Keith Spicer,
la commission Spicer.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Étant
donné qu'on a le député de Rousseau ici, est-ce que vous
voulez ajouter, étant donné qu'on vient de parler des subventions
qui ont été attribuées? M. le président de ce
comité-là, est-ce que vous avez quelque chose à dire?
M. Thérien: Le comité de hockey?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Vous devriez suivre,
M. le député de Rousseau.
M. Blackburn: II serait peut-être important d'ajouter, M.
le Président, que la Régie de la sécurité dans les
sports avait ajouté un montant de 26 000 $ pour l'impression de
matériel, de documents qui complétaient effectivement, pour
rendre public ce rapport.
Mme Juneau: À même ces subventions? M. Blackburn:
À même ces programmes.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 5 est vérifié?
Mme Juneau: Vérifié.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
J'appelle l'engagement 7.
Mme Juneau: Lors des crédits, cet engagement-là, en
1990-1991, devait être de 500 000 $ et de 100 000 $ pour 1991-1992, et
là, c'est rendu à 400 000 $ plus 100 000 $ pour 1991-1992. Y
a-t-il eu une coupure du Conseil du trésor, encore?
M. Blackburn: C'étaient 500 000 $ qu'on avait
annoncé. C'est encore les mêmes 500 000 $ que nous maintenons. Il
n'y a rien de changé là-dedans.
Mme Juneau: Bon. O.K., M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): l'engagement 7 de
février 1991 est vérifié. on appelle les engagements
financiers de mars 1991. l'engagement 9.
Mme Juneau: Un instant, M. le Président, j'ai une petite
question à poser que j'ai oubliée. Je m'excuse, M. le
Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien,
madame.
Mme Juneau: Cette société-là, je me souviens
que vous aviez annoncé ça en grande pompe, à nos
crédits. Vous étiez fier de ça. Est-ce qu'il y a eu
quelque chose finalement qui a bougé? Y a-t-il eu une réunion? Y
a-t-il eu quelque chose là-dedans? Je comprends que M. Bibeau est
occupé avec M. Vallerand, mais a-t-il eu le temps de faire une
réunion dans ça?
M. Blackburn: Les opérations sont déjà
amorcées, les opérations de la société comme telle.
Je veux juste vous rappeler que c'était une société qui
était extrêmement importante, qui nous permettait de faire cette
recherche de financement pour justement supporter les organismes de sport et de
loisir et leur permettre de continuer à se développer. Elle est
rendue au stade où, actuellement, on a élaboré les
règlements généraux. On est aussi à
l'élaboration d'une soumission pour l'octroi d'un contrat de services de
gestion. Alors, il s'agit de délais tout à fait normaux dans le
cas de démarrages semblables. On a annoncé ça au mois de
juin 1991 et on est rendu au mois d'octobre...
Mme Juneau: Vous en aviez parlé, aux crédits. (20 h
45)
M. Blackburn: Oui, oui. Et on l'a annoncé officiellement;
on l'a rendu public au mois de juin 1991, le 3 juin.
Mme Juneau: Puis, ont-ils trouvé des sources de
financement et tout ça, ce qui était supposé,
là?
M. Blackburn: On n'est pas encore rendu là, actuellement.
On est rendu au stade de l'élaboration de cette soumission pour l'octroi
de contrats de services de gestion pour faire la recherche de ce
financement.
Mme Juneau: Mais les 500 000 $ qui sont là?
M. Blackburn: Ils sont placés actuellement. Il y a aucun
argent qui a été dépensé. Le Regroupement Loisir
Québec, le RLQ, l'a placé justement dans un fonds en
fidéicommis. Actuellement, les sommes d'argent sont placées, les
intérêts s'ajoutent au capital.
Mme Juneau: Êtes-vous sûr que ça ne servira
pas à raccommoder la toile, ça?
Mars
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Johnson, tenez-vous-en aux engagements financiers du
Loisir, s'il vous plaît. Je vous rappelle au mois de mars, à
l'engagement 9.
Mme Juneau: M. le Président, je pensais que le
député qui rencontrait le ministre avait toute la
discrétion nécessaire pour poser des questions qui semblaient
être importantes pour en connaître davantage.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): C'est pour le
meilleur intérêt de la communauté québécoise.
Alors, il faut s'en tenir à des engagements qui sont financiers et pour
les loisirs. Mme la députée de Johnson, l'engagement 9 de mars
1991, s'il vous plaît.
Mme Juneau: m. le président, si vous continuez sur ce
ton-là, j'ai bien l'impression que vous allez être remplacé
dans pas grand temps.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Johnson, s'il vous plaît, on va continuer les
engagements financiers.
Mme Juneau: on est rendu à mars, à l'engagement 9:
"subventions versées dans le cadre d'un programme d'aide au
développement..." c'est encore du padel, ça. est-ce un engagement
de l'année dernière? c'est quoi, ces deux-là, puis
pourquoi vous les additionnez? est-ce encore une histoire de sommet?
M. Blackburn: Non. C'est la fameuse... C'est ce que je vous ai
expliqué tantôt. Il y avait eu des mesures extraordinaires de
prises pour la réduction des dépenses. Donc, quand il se
présentait des projets qui étaient acceptés en vertu des
normes du programme PADEL, on les regroupait ensemble pour faire un CT qui, au
lieu d'arriver avec deux ou trois CT, on en faisait un pour deux ou trois ou
quatre, dépendant du nombre de projets qui étaient
acceptés. C'est ça.
Mme Juneau: Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 9 est vérifié. J'appelle l'engage-
ment 12.
Mme Juneau: L'engagement 12, c'est du PADEL, ça aussi. Ce
sont deux montants de 900 000 $. Est-ce statutaire? Est-ce des subventions qui
vont revenir chaque année ou bien non? Est-ce un sommet? C'est quoi, ces
deux-là?
M. Blackburn: Ce ne sont pas des sommets. Ce sont des subventions
qui ont été octroyées à deux jardins zoologiques
que vous connaissez bien, dont un qui est situé à Granby et un
qui est situé dans la municipalité de Saint-Félicien. Ce
sont deux...
Mme Juneau: Oui, mais c'est 900 000 $, M. le
Président.
M. Blackburn: 900 000 $ chacun, oui. Les deux corporations
avaient préparé leur plan d'immobilisation dont la
première phase était de l'ordre de 5 000 000 $ dans chacun des
cas. Donc, il s'agissait d'investissements de 10 000 000 $. Ce que nous avons
octroyé dans le cadre de ces projets-là qui avaient
été demandés pour 10 000 000 $, c'est 1 800 000 $.
Mme Juneau: Oui, mais est-ce que ça a passé par un
sommet socio-économique? Parce que 100 000 $ et plus, ça doit
obligatoirement passer par un sommet socio-économique. C'est quoi, votre
réponse là-dessus?
M. Blackburn: Dans le cas du Jardin zoologique de Granby, c'est
dans le cadre d'un sommet économique qui s'était tenu en
1986...
Mme Juneau: Ça fait longtemps!
M. Blackburn: ...et, dans le cas du jardin, Société
zoologique de Saint-Félicien, c'est dans le cadre d'une entente
fédérale-provinciale qui touche la région du
Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Mme Juneau: C'est chez vous, ça? M. Blackburn:
Oui.
Mme Juneau: II me semblait. Je viens de voir ça,
là. Puis là, vous avez dit que c'était un sommet ou une
biennale?
M. Blackburn: Pardon, Mme la députée de
Johnson?
Mme Juneau: Est-ce que c'est une biennale ou le sommet, dans le
cas de Granby?
M. Blackburn: C'est la biennale, qu'on me dit. Malheureusement,
je n'ai pas l'année.
Mme Juneau: C'est la première fois que j'entends parler de
ça, qu'il y a un PADEL fédéral-provincial.
M. Blackburn: c'est-à-dire que c'est une entente
fédérale-provinciale dans laquelle les sommes d'argent
proviennent du ministère pour effectivement...
Mme Juneau: Ce n'est pas un programme PADEL, d'abord. Pourquoi
est-ce inscrit sous PADEL?
M. Blackburn: Écoutez, dans le cas du gouvernement du
Québec, les ententes fédérales-provinciales, l'argent qui
est versé par le gouvernement provient des ministères, des
programmes réguliers des ministères. Dans le cas de cette
subvention de 900 000 $, ça provenait, bien sûr, du programme
PADEL, c'était le seul programme qui était existant, mais
ça s'en allait dans le cadre de cette entente
fédérale-provinciale.
Mme Juneau: Combien avez-vous eu d'argent d'abord, cette
année, pris dans PADEL et qui a été dans les ententes
fédérales-provinciales, à part les 900 000 $ chez
vous?
M. Blackburn: En 1990-1991, Mme la députée?
Mme Juneau: Pardon?
M. Blackburn: En 1990-1991?
Mme Juneau: Oui, pour l'année... Ces engagements
financiers de 1990... Oui, décembre 1990 et... Il n'y a plus
décembre 1990?
M. Blackburn: Alors, il y a une autre entente dans laquelle aussi
il y a eu de l'argent de PADEL, environ 900 000 $.
Une voix: 900 000 $.
M. Blackburn: 900 000 $ dans l'entente
périphérique, entre autres, du Saguenay où, effectivement,
de l'argent provenait aussi de PADEL pour respecter cette entente.
Mme Juneau: Ça va bien dans votre région.
M. Blackburn: Je veux juste vous rappeler que, dans cette
entente-là, c'étaient tous des députés de votre
parti, entre autres... Vous en parlerez à votre collègue, le
député de Dubuc, M. Morin.
Mme Juneau: Ah oui? Bon! Je vais lui en parler.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 12 est vérifié. Alors, j'appelle l'engagement
16.
Mme Juneau: "Subvention versée dans le cadre du programme
d'aide au développement..." C'est encore du PADEL. Qu'est-ce que c'est?
"C'est-u" encore dans le cadre d'un sommet ou... Parce que ce n'est pas...
C'est en bas de 100 000 $. Ce n'est pas obligé de passer par un sommet,
ça. C'est de la dérogation?
M. Blackburn: Régulier dans la dérogation du
programme des coupures, là.
Mme Juneau: O.K. Ça va.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 17. Ça va pour l'engagement 17?
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Engagement 18. Non, 19. Oui, 18.
Mme Juneau: L'engagement 18. Est-ce que c'est une subvention
statutaire, ça: Les Initiatives de plein air Davignon, 50 000 $?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Châteauguay, à l'ordre, s'il vous
plaît.
M. Blackburn: Alors, M. le Président, cette dépense
n'a pas été réalisée parce que, effectivement, on
s'est retiré de ces subventions à ces programmes qui existaient
auparavant. Donc, ces 50 000 $ n'ont pas été versés.
Mme Juneau: Ils n'ont pas été versés? M.
Blackburn: Non.
Mme Juneau: Comment ça se fait qu'on les retrouve dans les
engagements financiers? Vous ne balancerez pas.
M. Blackburn: C'est une erreur, qu'on me dit, une erreur
administrative. Ils n'auraient pas dû être là.
Mme Juneau: Quand est-ce que ça a été
décidé de retirer cette autorisation-là?
M. Blackburn: Alors, le retrait de ce programme-là pour le
ministère, la décision a été prise en novembre
1990.
Mme Juneau: Ouais, c'est assez spécial! C'est au mois de
mars 1991, ça. Ça veut dire que c'est cinq mois plus tard.
M. Blackburn: Mais l'argent n'a pas été
dépensé, de toute façon. Comme on dit, c'est une erreur,
une écriture qui n'aurait pas dû être là.
Mme Juneau: Êtes-vous sûr que le Conseil du
trésor ne nous écoute pas? Vous avez 50 000 $ de jeu,
là.
M. Blackburn: L'argent n'a pas été
dépensé, n'a pas été engagé, donc il n'y a
pas eu de dépenses.
Mme Juneau: Oui, je comprends, mais nous, dans
l'évaluation et la préparation qu'on a à faire pour les
engagements financiers, on l'avait. Tu sais ce que je veux dire, c'était
obligé de... En tout cas, moi, je trouve tout ça un petit peu
anormal de voir qu'il y a des choses qui apparaissent ici et que c'est
supposé être rayé depuis le mois de novembre 1990.
M. Blackburn: On a reconnu que c'était une erreur, Mme la
députée de Johnson. Quand même on insisterait
là-dessus, il n'y a pas eu de... Ça n'a pas été
fait de façon malhonnête. C'est tout simplement une erreur
administrative.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 18 est vérifié?
Mme Juneau: Je ne sais pas si c'est vérifié ou bien
si c'est disparu. Je ne sais plus comment appeler ça.
Le Président (M. Tremblay (Rimouski): On n'avait rien
à vérifier. Ça n'a pas été
dépensé. Alors, l'engagement 19.
M. Blackburn: Mme la députée, qu'est-ce que
ça vous prendrait comme confirmation pour répondre à vos
inquiétudes? C'est ça, dans le fond, qui est la question.
Mme Juneau: Bien, écoutez, vous me dites que ce n'est plus
là depuis novembre 1990, et là, ça apparaît sur la
liste des engagements financiers. Moi, je ne sais pas, il a dû y avoir
une lettre qui dit: Bon, nous regrettons, le programme n'est plus en fonction.
Je ne sais pas, y a-t-il eu quelque chose du genre?
M. Blackburn: On va vous fournir la lettre, Mme la
députée de Johnson, confirmant les allégations qu'on vient
de vous faire.
Mme Juneau: Très bien.
Le Président (M. Tremblay (Rimouski): M. le
député de Montmagny, vous avez une question?
M. Gauvin: Oui, M. le Président. Une question
d'information, M. le ministre. Est-ce que c'est le cas pour votre
ministère aussi que c'est le Conseil du trésor qui
prépare, pour les engagements financiers, le document d'informa-
tion, comme les autres ministères?
M. Blackburn: Pour les engagements financiers?
M. Gauvin: Oui. Est-ce que c'est des documents
préparés par le Conseil du trésor?
M. Blackburn: Expliquez donc, monsieur... M. Tardif va vous
expliquer la procédure.
M. Tardif: Selon la procédure usuelle, la direction des
ressources financières du ministère du Loisir, de la Chasse et de
la Pêche a la responsabilité de transmettre les engagements
financiers au bureau du leader qui, lui, fait la distribution aux membres
de...
M. Gauvin: Merci.
M. Tardif: ...aux membres de la commission.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, ça va? Est-ce qu'on appelle... Les engagements 19 et 20,
est-ce que ça va?
Mme Juneau: Oui, c'est correct. Avril
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Ça va. Donc,
les engagements financiers de mars 1991 sont passés. J'appelle avril
1991.
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 1 du ministère.
Mme Juneau: Est-ce que c'est un sommet, ça aussi? Le
Centre récréotouristique Mont Lac Vert, là?
M. Blackburn: Sommet économique... Mme Juneau:
Sommet économique? O.K.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 1, c'est vérifié?
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 5.
Mme Juneau: PADEL Sommet socio-économique, ça
aussi, pour la ville de Sorel? 1990-1991... La biennale?
M. Blackburn: La biennale de la Montérégie, Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 9.
Mme Juneau: À l'engagement 9, je suis certaine que vous
allez avoir une explication à me donner. Quand on voit "Mouvement
québécois des chantiers", en 1990-1991, ils ont reçu une
subvention de 58 505 $ et, en 1991-1992, 327 627 $. Comment expliquez-vous
ça? "C'est-u" une balance de 1990, et l'autre, c'est la subvention
totale? C'est quoi au juste?
M. Blackburn: Alors, les 57 000 $ de 1990-1991, M. le
Président, étaient versés pour des projets d'hiver dans le
cadre de ce programme. Et dans celui de...
Mme Juneau: "D'hiver" de l'hiver ou bien "divers" projets?
M. Blackburn: C'est des projets qui se tiennent durant l'hiver,
donc beaucoup moins nombreux que ceux qui se tiennent durant l'automne et
l'été. Pour l'autre montant de 327 000 $, c'est exactement
ça, c'est que ça s'est tenu durant d'autres saisons où il
y avait beaucoup plus de projets.
Mme Juneau: 23 projets?
M. Blackburn: Ce qui totalisait... Oui, 23 projets.
Mme Juneau: Sur les 327 000 $? M. Blackburn: Exact.
Mme Juneau: Puis dans les 58 000 $, combien y avait-il de
projets?
M. Blackburn: Oh!
Mme Juneau: Vous ne le savez pas?
M. Blackburn: On pourrait diviser par cinq, c'est sept ou huit
projets, Mme la députée de Johnson.
Mme Juneau: Mais les projets à qui...
M. Blackburn: On peut vous le vérifier pour vous le
donner.
Mme Juneau: S'il vous plaît. Est-ce que les projets qui
sont présentés, ça dépend du projet pour le
pourcentage qui est accordé ou bien non... Comment ça
fonctionne?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. le
député de Lotbinière, voulez-vous vous asseoir, s'il vous
plaît.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Assoyez-vous, M. le député, s'il vous plaît. (21
heures)
M. Blackburn: M. le Président, le programme,
effectivement, permet à des jeunes de 16 à 24 ans de vivre et de
travailler bénévolement à l'extérieur de leur lieu
de résidence 24 heures sur 24, et ce, pour une durée de trois
semaines à trois mois avec support continu d'animateurs. Cette
expérience peut leur permettre d'acquérir des habiletés
manuelles, de se prendre en charge et de s'habituer à la vie de
groupe.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 9 est vérifié. J'appelle l'engagement
12 de mars 1991.
Mme Juneau: C'est la ville de Laval encore, mais vous avez
donné l'explication tout à l'heure. Le Regroupement des
organismes nationaux de loisir, c'est le même montant que l'année
dernière?
M. Blackburn: Alors, le montant de 950 000 $, M. le
Président, qui est actuellement identifié, était
effectivement une avance qui était octroyée au RLQ pour
l'année 1991-1992. Il a reçu le même montant de subvention
que les années précédentes, sauf qu'on avait
octroyé un montant de 950 000 $ en avance sur le montant total de la
subvention.
Mme Juneau: Sur le montant total. M. Blackburn: Exact.
Mme Juneau: O.K. Ça va.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 12 est vérifié.
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
J'appelle l'engagement 16 de mars 1991.
Mme Juneau: L'engagement 13.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 16.
Mme Juneau: Bien non. L'engagement 13.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Bien, il n'est pas
sur ma liste, madame.
Mme Juneau: C'était un PADEL. L'engagement 13...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très
bien.
Mme Juneau: ...132 229 $, la ville de
Longueuil...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien,
Mme la députée, vous avez raison.
Mme Juneau: Est-ce que c'est un sommet
socioéconomique?
Une voix: Vous devriez être au mois d'avril, M. le
Président.
Mme Juneau: Est-ce que c'est un engagement lors d'un sommet, M.
le Président?
M. Blackburn: Écoutez, c'est la fameuse subvention qui
revient chaque année pour le parc René-Lévesque qui est,
bien sûr, une subvention pour payer sur une période, un certain
nombre d'années. Mais c'est un engagement qui existe depuis
déjà un certain temps, dans le cadre du programme Archipel.
Mme Juneau: Archipel? M. Blackburn: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
J'appelle l'engagement 14.
Mme Juneau: 14, PADEL. Bon, ça...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Ça va?
Mme Juneau: Oui, ça va. Mais le Club de golf
coopératif de Lac-Etchemin, c'est un club de golf à but non
lucratif?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Une
coopérative.
M. Blackburn: II faut nécessairement que ce soit un club
de golf à but non lucratif, sinon il n'aurait pu recevoir de
subvention...
Mme Juneau: C'est rare en...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): J'en ai chez moi,
Mme la députée.
M. Blackburn: D'ailleurs, ça dit "club de golf
coopératif.
Mme Juneau: Ah oui. C'était à un sommet,
j'imagine.
M. Blackburn: C'est le sommet de
Chaudiè-re-Appalaches.
Mme Juneau: Et l'autre aussi, Gestion des centres
récréatifs de Lauzon. Ce n'est pas dans le même bout du
tout.
M. Blackburn: C'est exactement la même chose.
Mme Juneau: Même chose? M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: O.K. Ça va. Ça va, M. le
Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 14...
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): ...est
vérifié. L'engagement 15, est-ce que c'est
vérifié?
Mme Juneau: L'engagement 15? Non.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Non.
Mme Juneau: Fédération du sport étudiant,
c'est ce qu'ils organisent dans les écoles, les jeux qu'ils organisent
dans les écoles. C'est la même chose que l'année
précédente?
M. Blackburn: Les subventions ont été les
mêmes que les années précédentes.
Mme Juneau: Les mêmes? M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Corporation Sports-Québec, ça, c'est
les Jeux du Québec. C'est une partie. De quoi s'occupent-ils à
part les Jeux du Québec, eux autres?
M. Blackburn: Beaucoup de choses sont sous la
responsabilité... en tout cas, sont le mandat de Sports-Québec.
On parle de l'excellence, on parle de l'encadrement des entraîneurs, la
promotion de l'excellence sportive, les arbitres. Beaucoup de
responsabilités découlent de leur mandat.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 15 est vérifié. J'appelle les
engagements de la Régie, 1 et 2.
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: Le coût des loyers, j'imagine que ça
marche avec des baux. Ça va.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien.
Alors, les engagements d'avril 1991 sont vérifiés.
M. Blackburn: J'en profite pour saluer le président de la
Régie de la sécurité dans les sports, M. Riendeau, qui est
avec nous.
Mme Juneau: Bonjour, M. Riendeau.
Mai
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Monsieur. J'appelle les engagements de mai 1991. Engagement 12.
Mme Juneau: Oui. "Subventions versées dans le cadre du
programme Kino-Québec." Y a-t-il eu une évaluation
dernièrement du programme Kino-Québec? Je sais que c'est
maintenant les hôpitaux qui dispensent ça, les centres
hospitaliers.
M. Blackburn: Ce sont les DSC. Mme Juneau: Les DSC.
M. Blackburn: Les départements de santé
communautaire.
Mme Juneau: mais c'est à l'intérieur. le dsc est
toujours à l'intérieur d'un centre hospitalier ou presque. ceux
qu'on a là, c'est la cité de la santé de laval,
hôpital, hôpital, centre hospitalier.
M. Blackburn: mais c'est à l'intérieur des
hôpitaux que, dans certains cas, les dsc se tiennent. ' ils peuvent aussi
être à l'extérieur, dans d'autres cas.
Mme Juneau: Oui. Ils sont associés...
M. Blackburn: Dans ces cas-là que vous avez sur votre
document, oui. Ce programme et les ententes avec les DSC maintenant depuis
trois ans.
Mme Juneau: Oui. Mais sur quoi vous basez-vous pour donner 33 690
$ à un, 31 000 $ à l'autre et 32 000 $... Quels sont vos
critères pour l'attribution de vos subventions?
M. Blackburn: La population est le critère qui
détermine...
Mme Juneau: La population.
M. Blackburn: Oui, c'est le seul critère.
Mme Juneau: Ne venez pas me dire que c'est pareil à
l'hôpital Saint-Luc de Montréal et à celui de Gaspé!
Votre population là...
M. Blackburn: 16 DSC à Montréal et 1 à
Gaspé.
Mme Juneau: Ils sont tous pareils.
M. Blackburn: Mais c'est la population que...
Mme Juneau: Shawinigan, Rimouski, Saint-Charles,
Rivière-du-Loup, Trois-Rivières, Laval...
M. Blackburn: Mme la députée, le DSC, ça
dépend de la population qu'il dessert. Dans la région de
Trois-Rivières, il peut peut-être bien y en avoir deux ou trois,
je ne le sais pas. On va vous envoyer les critères qui font...
Mme Juneau: Est-ce que ça couvre beaucoup de monde? Est-ce
que c'est surtout... Est-ce que ça s'adresse surtout aux personnes
âgées, Kino?
M. Blackburn: Les aînés sont inclus, les
jeunes...
Mme Juneau: Les aînés, les jeunes... M.
Blackburn: ...le milieu de travail. Mme Juneau: ...et le milieu de
travail.
M. Blackburn: C'est un programme qui est très populaire et
qui correspond véritablement aux besoins. Quand on voit, entre autres,
au niveau du programme Viacth/e...
Mme Juneau: Oui, oui, j'ai vu ça, oui.
M. Blackburn: ...pour les personnes aînées,
jusqu'à quel point il est apprécié. On y a même
ajouté de nouveaux projets et de nouveaux programmes, le programme des
trousses...
Mme Juneau: Avec l'argent qui allait avec ou...
M. Blackburn: Oui, ah oui. Ce qui est important d'ajouter, c'est
que, bien sûr, il y a notre contribution au niveau du ministère du
Loisir, de la Chasse et de la Pêche; il y a aussi la contribution du
ministère de la Santé qui est un montant de 600 000 $ qui
s'ajoute...
Mme Juneau: Ah oui.
M. Blackburn: ...au programme.
Mme Juneau: O.K. Ça va pour cet engagement-là.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
J'appelle l'engagement 13.
Mme Juneau: Oui. Est-ce que c'est un sommet, ça, M. le
Président? Corporation... C'est le mont Edouard, oui, dans le
Bas-Saguenay.
M. Blackburn: C'est l'entente périphérique du parc
du Saguenay.
Mme Juneau: C'est correct. Ça va.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 14.
Mme Juneau: Club de curling de Roberval. Est-ce que c'est un
organisme à but non lucratif?
M. Blackburn: Oui, c'est un organisme sans but lucratif.
Mme Juneau: C'est assez rare, un club de curling.
M. Blackburn: Non, non, ce n'est pas très... Mme
Juneau: II est à but non lucratif?
M. Blackburn: Oui, absolument. S'il n'était pas à
but non lucratif, il ne serait pas admissible. Il faut...
Mme Juneau: Bien oui, ça me surprend pareil.
M. Blackburn: ...absolument qu'il soit à but non
lucratif.
Mme Juneau: Tous les clubs de curling que je connais, ce n'est
pas à but non lucratif.
M. Blackburn: Elle me donne l'exemple du Club des employés
civils qui est aussi un club à but non lucratif.
Mme Juneau: Ah! Ici, au...
M. Blackburn: Et certainement qu'à Chicou-timi, celui que
je connais est aussi à but non lucratif.
Mme Juneau: Oui.
M. Blackburn: II y en a un autre à Arvida,
certainement.
Mme Juneau: Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, c'est très bien. Les engagements de mai 1991 sont
vérifiés. J'appelle les engagements de juin 1991. Engagement
10.
Juin
Mme Juneau: L'engagement 10, je remarque que c'est au mois de
juin, ça. Cette année, vous vous souvenez, il y avait eu... en
tout cas, on avait lu dans les journaux qu'il y avait eu un retard à
connaître l'enveloppe budgétaire pour l'organisation des
fêtes que le MNQ avait... En tout cas, ce qu'on avait pu lire dans le
journal,
c'est qu'il n'y avait pas eu d'entente assez vite et ils attendaient
à la dernière minute. Ils ont attendu pour savoir quelle
enveloppe budgétaire il aurait. Qu'est-ce qui a expliqué ce
retard-là? Est-ce que le Conseil du trésor voulait couper
ça aussi?
M. Blackburn: Non, ce n'est pas une question de coupure. C'est
une question de délais qui ont été nécessaires pour
sortir l'argent pour permettre...
Mme Juneau: oui. mais, le 24 juin, ce n'est pas le 12 septembre.
ce qu'on a entendu dire, c'est que les organismes disaient que ça avait
retardé, cette année.
M. Blackburn: II y a eu beaucoup d'inquiétude.
Mme Juneau: Effectivement. Ça s'est traduit dans les
journaux.
M. Blackburn: II est peut-être important, M. le
Président et Mme la députée de Johnson, de rappeler que...
Je me souviens très bien que, quand il y avait eu cette sortie du
président... Vous connaissez bien M. Simard, qui avait fait sa sortie
alors qu'il était parfaitement informé que l'argent s'en venait.
Il avait quand même jugé bon de sortir et d'alerter les organismes
à travers tout le territoire du Québec. Alors, je pense que
ça a été tout à fait apprécié de
recevoir l'argent, mais il n'aurait pas eu nécessairement besoin de
faire cet "ameutage", disons, des gens qui recevaient des subventions.
Mme Juneau: Oui, sauf que, quand tu es à la
dernière minute et que tu as l'habitude de recevoir tes subventions
telle date, là, il est trois semaines plus tard et, le 24 juin,
ça ne se tasse pas...
M. Blackburn: II y a deux semaines de différence. Vous
savez, dans toute cette situation dans laquelle nous sommes, il y a eu deux
semaines de retard, mais ils ont reçu leur argent qui aura permis...
Mme Juneau: Est-ce que vous avez fait amende honorable pour
l'année prochaine? Vous allez arriver en temps avec vos subventions?
M. Blackburn: On est toujours en temps. Regardez l'exemple des
motoneiges combien les gens sont heureux.
Mme Juneau: Oui. Justement, on va s'en parler de cette
affaire-là.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 10 est vérifié. M. le
député de Saint-Jean, si vous voulez prendre votre place et vous
asseoir. J'appelle l'engagement 12, s'il vous plaît. M. le
député de Saint-Jean, si vous voulez vous asseoir, s'il vous
plaît, sans commentaire.
Mme Juneau: M. le Président, cet engagement-là, ce
que je voudrais, je sais que c'est pour tous les regroupements, les
associations, mais, vous savez, aux crédits, je vous avais
questionné. Ce n'est pas la dernière année non plus - on
s'en était parlé aussi l'année d'avant, même avec
votre prédécesseur on en avait fait mention - que les subventions
qui étaient accordées aux clubs de l'âge d'or, on se
disait: II semble que ça devrait être basé sur des
critères. Vous m'avez dit: C'est de façon historique qu'on donne
ces subventions-là. Je me souviens du mot, c'était ça que
vous aviez dit. Vous aviez dit: Lorsqu'on va accorder les prochaines
subventions, il y aura des critères précis. Je veux savoir si
vraiment les critères précis dont vous nous parliez, à
l'époque, si c'est en fonction pour les prochaines subventions des clubs
de l'âge d'or.
M. Blackburn: Alors, M. le Président, effectivement on
avait annoncé qu'il y aurait ces normes qui établiraient non plus
sur la base historique l'octroi des subventions, mais sur la base de normes qui
feraient qu'effectivement ce serait donné sur une base plus
équitable au niveau du partage de l'enveloppe. Alors, on est
actuellement en discussion avec chacune des fédérations
régionales pour établir avec elles des modalités
acceptables. On devrait arriver au mois de novembre, de décembre au plus
tard avec cet...
Mme Juneau: M. le Président, c'est vrai que ça fait
plusieurs années qu'on parle de ça. Je sais aussi que la FADOQ,
dans ses assemblées, en tout cas, dans des rencontres que j'ai eues,
m'avait même donné, fourni certains critères que j'avais
fournis à votre prédécesseur. Je ne me souviens pas si
c'était à vous... En tout cas, je sais que je les ai
donnés à M. Picotte quand il était...
M. Blackburn: Des critères qui étaient
discutés avec eux. C'est ce qu'on est en train ...
Mme Juneau: C'étaient des critères...
M. Blackburn: Vous parlez de la Fédération
provinciale. Là, on est rendu au niveau des fédérations
régionales.
Mme Juneau: Oui. À l'époque, quand je vous avais
fait ces suggestions, c'était pour les clubs de l'âge d'or.
C'était ça que j'avais fait. C'était basé sur le
nombre de membres, sur l'étendue géographique. C'était
basé aussi sur les projets qu'organisent tel et tel club de l'âge
d'or, s'il y avait plusieurs activités...
M. Blackburn: La représentation au niveau des
régions, te nombre d'activités organisées.
Mme Juneau: C'est ça.
M. Blackburn: En fait, c'est ça qu'on est en train de
discuter avec eux, qui va être complété au cours des
prochains mois et qui, normalement en décembre, devrait être
finalisé au niveau des discussions.
Mme Juneau: Mais est-ce que ça va être prêt
pour le 1er...
M. Blackburn: Oui, pour la prochaine année
financière qui va débuter au mois...
Mme Juneau: D'avril.
M. Blackburn: ...d'avril. C'est ça, l'objectif.
Mme Juneau: Je vous attends.
M. Blackburn: C'est enregistré, là. (21 h 15)
Mme Juneau: C'est enregistré, mais c'était
enregistré aussi les autres fois, puis vous m'avez joué un
tour.
M. Blackburn: Non, non. D'ailleurs, l'an passé, on en a
fait quatre au moins: les camps familiaux, les camps de vacances, les centres
communautaires, la PRF-loisir et l'excellence sportive. C'est quand même
quatre pour lesquels les changements de critères ont été
extrêmement importants au niveau de l'octroi des subventions.
Mme Juneau: Oui.
M. Blackburn: On continue d'agir de façon très
proactive.
Mme Juneau: Là, c'est enregistré pour la
prochaine.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 12 est vérifié.
Mme Juneau: Ça va. Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
J'appelle l'engagement 14.
Mme Juneau: Le 14. Ça, c'est la liste des
fédérations.
Une voix: C'est toutes les fédérations de
sport.
Mme Juneau: Oui, les fédérations. Ce que je veux
savoir par rapport à ça, c'est s'il va y avoir, du
côté du ministère, des engagements par rapport à
certaines fédérations parce que, justement, cette année...
Tout à l'heure, vous avez soufflé un mot au sujet de la motoneige
puis je vous dis que vous avez viré vite. Il y a trois ou quatre
tourniquets qui se sont passés, trois ou quatre culbutes et vous avez
perdu votre tuque une couple de fois. Aux crédits, vous vous souviendrez
de la réponse que vous m'aviez faite. Vous m'avez dit: 600 000 $, cette
année, on continue de les verser parce qu'il y a une étude qui
est en cours. Je m'en souviens très bien parce que je les ai vus
après.
M. Blackburn: Bonne mémoire!
Mme Juneau: Vous avez dit qu'il y avait une partie qui
était payée par vous, je pense, si je me souviens bien, puis
qu'il y avait une autre partie par la Fédération de la motoneige.
Puis vous avez dit: Tant qu'on n'aura pas cette étude-là, les 600
000 $ vont être versés. Oup! On vous attendait au congrès
de la motoneige à Sherbrooke. On reçoit un
téléphone: M. le ministre ne sera pas là. Pourquoi? Pas de
subvention. Et les 600 000 $ étaient coupés. Là, ils m'ont
appelée en catastrophe parce que le berceau de la motoneige...
M. Blackburn: Vous êtes allée au...
Mme Juneau: ...c'est chez nous.
M. Blackburn: Vous êtes allée au congrès.
Mme Juneau: Je comprends que j'y suis allée!
M. Blackburn: Je l'ai su.
Mme Juneau: J'y suis allée pour l'assemblée
générale. Vous auriez dû être là. À ce
moment-là, tout le monde s'inquiétait de voir, puis ce n'est que
la semaine dernière, au Conseil des ministres, que vous avez
décidé de redonner les 600 000 $. Vous avez fait deux volte-face
dans ça. Puis là, moi, je m'inquiète. Est-ce que la
Fédération de la motoneige doit s'inquiéter pour l'an
prochain pour ses subventions? Est-ce que l'étude, le rapport
d'étude qui avait été proposé a été
déposé? Est-ce qu'on va pouvoir en avoir une copie? Est-ce que
vous avez pris une décision sur cette étude-là? C'est tout
ça que je veux savoir sur la motoneige.
M. Blackburn: Alors, dans un premier temps, je dois dire que j'ai
été très heureux, lorsque j'ai eu, la semaine
dernière, cette occasion, suite à des discussions que nous avons
eues, des discussions très ouvertes avec les représentants de la
Fédération et, en particulier, M. Gareau et des membres de son
conseil d'administration. Nous avons eu des rencontres très positives
qui nous ont permis de faire le point sur l'état de la situation et du
dossier et, dans un deuxième
temps, de nous permettre aussi de reconduire pour cette année, et
c'était très clair et précis, la subvention de 600 000 $,
dont 400 000 $ pour l'entretien des sentiers et 200 000 $ pour l'achat de
surfaceuses.
Il reste, bien sûr, que nous avons formé un comité
qui regroupe le ministère des Transports, le ministère du Loisir,
de la Chasse et de la Pêche, le ministère du Tourisme et le
ministère des Finances qui, en collaboration avec des
représentants de la Fédération, vont justement regarder
les propositions faites par la Fédération sur les moyens qui
peuvent être mis de l'avant pour faire ce financement alternatif qui
permettrait de ne plus avoir chaque année cette inquiétude par
rapport aux subventions. Donc, les propositions sont sur la table actuellement
et on s'est donné jusqu'à la fin de décembre pour arriver
à faire que ces propositions soient...
Mme Juneau: C'est enregistré, ça aussi,
là.
M. Blackburn: ...rendues disponibles pour qu'on puisse
effectivement statuer pour que, la prochaine année, on n'ait plus
à faire ce débat. Et je peux vous dire que l'ouverture a
été extrêmement bien accueillie de la part des
représentants de la Fédération de la motoneige.
Mme Juneau: Je comprends! Vous leur avez fait une peur bleue.
Mais vous autres aussi, ils vous en ont fait une, par exemple. Ils avaient
décidé de ne pas immatriculer leurs motoneiges et de ne pas
ouvrir les sentiers. Ça, ça rapporte quand même 20 000 000
$ au gouvernement, en immatriculation, en taxe de vente sur les motoneiges,
puis on n'est pas capable de comptabiliser ce que nos hôtels, nos
restaurants font dans chacune de nos régions. Est-ce qu'il y a un sport
qui rapporte justement autant chez vous que chez nous, partout au
Québec? Combien on a de touristes qui viennent ici pour faire de la
motoneige?
M. Blackburn: Je suis tout à fait d'accord avec vous, Mme
la députée de Johnson.
Mme Juneau: Ça fait que, moi, je...
M. Blackburn: M. le Président, ce qui, bien sûr, est
reconnu, et par le ministère et par l'ensemble des intervenants, c'est
que les retombées économiques de la pratique de l'activité
de la motoneige sont extrêmement importantes. C'est pour cela,
d'ailleurs, que nous voulons faire cette démarche très proactive
et positive de recherche de moyens de financement adéquats qui vont
correspondre aux besoins de la Fédération et aux besoins de la
pratique de l'activité dans toutes les régions du Québec.
Vous avez raison de mentionner qu'il y en a qui en bénéficient
particulièrement plus que d'autres. On évalue à au moins
165 000 000 $ par année les retombées économiques de la
pratique de cette activité.
Mme Juneau: Ah oui! Je n'en doute pas un instant.
M. Blackburn: Que ce soit au niveau de l'hébergement, de
la restauration...
Mme Juneau: De l'essence.
M. Blackburn: ...de l'essence, des assurances, de l'entretien,
mettez-en.
Mme Juneau: La taxe que vous percevez sur l'essence.
M. Blackburn: C'est sûr. C'est très
intéressant.
Mme Juneau: À ce moment-là, quand vous allez
avoir... Le comité, il va se rencontrer. Vous dites qu'en
décembre vous allez probablement être en mesure d'avoir vraiment
vu de quelle façon vous allez intervenir.
M. Blackburn: Suite, je dirais, à ces discussions qui vont
se faire entre les représentants du comité ministériel et
des représentants de la Fédération, il y aura des
propositions réalisables, vous savez. Il y a actuellement, par exemple,
un constat extrêmement important. Il y a 70 000 membres de la
Fédération qui paient une cotisation pour utiliser les sentiers
de la motoneige.
Mme Juneau: C'est ça.
M. Blackburn: On sait qu'il y a au-delà de 110 000
motoneiges, au Québec, d'immatriculées et il y en a probablement
un certain nombre encore qui, elles-mêmes, ne sont pas
immatriculées. Quand elles font partie de différents organismes,
elles n'ont peut-être pas besoin de cette même immatriculation,
mais elles utilisent quand même des sentiers de la motoneige. Ça
veut donc dire qu'il y a des gens, il y en a peut-être une quarantaine de
mille actuellement, qui ne paient pas de frais d'entretien parce qu'ils ne
participent pas au financement de la Fédération, mais qui
utilisent quand même les sentiers. Donc, c'est à travers ces
moyens qui sont proposés par la Fédération, qui seraient
des moyens tout à fait réalisables et qui permettraient,
effectivement, de rattraper ce manque à gagner qui leur permettrait...
Et ça, c'est un des moyens qui sont proposés, il y en a bien
d'autres.
Mme Juneau: Je lance ça comme ça - je ne l'ai pas
évalué, bien sûr - mais est-ce qu'on ne pourrait pas avoir
un genre d'entente comme on a dans les chemins pour dire que, des contrats
d'hiver pour l'entretien de tant de kilométrage de sentier, ça
donne tant du kilomètre pour
entretenir les sentiers de motoneige? Comme on dit...
M. Blackburn: C'est ce qui existe.
Mme Juneau: ...c'est le chemin à travers le Québec
pour les motoneigistes.
M. Blackburn: C'est ce qui est octroyé. En vertu de la
Fédération, il y a des normes qui régissent l'octroi de
l'argent pour l'entretien des sentiers. Un certain nombre de kilomètres
permet d'avoir un certain montant d'argent pour l'entretien.
Mme Juneau: C'est comme ça que ça fonctionne.
M. Blackburn: Oui, absolument. Et c'est la
Fédération qui gère.
Mme Juneau: II y a 23 000 kilomètres...
M. Blackburn: Non. C'est 26 000 kilomètres...
Mme Juneau: 26 000.
M. Blackburn: ...et c'est 23 $ qui sont octroyés, pour
l'entretien des sentiers, à chacun des clubs.
Mme Juneau: Du kilomètre?
M. Blackburn: 23 $ du kilomètre pour l'entretien qui est
fait durant tout l'hiver.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 14 est vérifié, Mme la
députée de Johnson? J'appelle l'engagement 15.
Mme Juneau: Un instant, je n'ai pas répondu.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. le
député de Deux-Montagnes, s'il vous plaît, à
l'ordre!
Mme Juneau: Oui, ça va, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien.
L'engagement 15 est vérifié.
Mme Juneau: Non. Ça, M. le Président, est-ce que
c'est sport-études? C'est ça?
M. Blackburn: C'est le programme des associations
régionales du sport étudiant.
Mme Juneau: O.K.
M. Blackburn: C'est une subvention qui a été
accordée au fonctionnement et qui leur permet justement d'encadrer, dans
leur territoire, la pratique du sport en milieu d'éducation.
Mme Juneau: O.K.
M. Blackburn: Mais ce n'est pas sport-études.
Mme Juneau: Ah! Ce n'est pas sport-études.
M. Blackburn: Non. C'est la Fédération du sport
étudiant.
Mme Juneau: Oui, c'est ça, mais vous avez...
M. Blackburn: II y a une différence importante.
Mme Juneau: ...un programme de subvention pour ça.
M. Blackburn: Sport-études, exact.
Mme Juneau: Dans ce programme-là, est-ce qu'il y a de
l'argent qui a été octroyé cette année?
M. Blackburn: Sport-études? Mme Juneau: Oui.
M. Blackburn: Oui, 150 000 $ environ, grosso modo.
Mme Juneau: 150 000 $. On ne les retrouve pas ici, j'ai
regardé ça, ou je n'ai pas vu comme il faut.
M. Blackburn: C'est parce que l'argent n'est pas versé
encore.
Mme Juneau: Ah!
M. Blackburn: II va être versé au mois d'août.
Ah! c'est ça. Donc, il va être versé aux mois de septembre,
octobre, novembre et comme les programmes... On n'est pas rendu au niveau des
études des engagements...
Mme Juneau: Parce que j'avais eu une demande, moi, provenant de
chez nous, de Sherbrooke, de notre région, pas chez nous dans le
comté, mais dans la région de l'Estrie, qui était
l'Académie de ski du mont Orford et on n'a pas eu de nouvelles. On a
juste eu un accusé de réception et on n'a pas eu de nouvelles du
tout sur la demande du programme. C'est pour ça. Je pensais que
c'était là-dedans que je pouvais le retrouver.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Est-ce que c'est un
dossier de comté, Mme la députée?
Mme Juneau: C'est l'ensemble des engagements financiers, M. le
Président. Si vous me laissez continuer, vous allez savoir si c'est un
engagement de comté ou si c'est autre chose.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
J'espère que vous allez préciser.
M. Blackburn: M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Oui, M. le
ministre.
M. Blackburn: mme la députée de johnson, m.
tessier, le sous-ministre adjoint au loisir et au sport, va vous expliquer un
peu les modalités du programme de subventions sport-études.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. Tessier, on vous
écoute.
Mme Juneau: Mais sport-études, c'est ce que je vous
demande.
M. Blackburn: Sport-études. Mme Juneau:
Sport-études, O.K.
M. Tessier (Jean-Guy): Alors, le programme sport-études
s'administre surtout à l'automne, lorsque les étudiants sont tous
inscrits. Il y a un volet au niveau secondaire et un au niveau
collégial. Ça se fait en collaboration avec le ministère
de l'Éducation, et de l'Enseignement supérieur pour ce qui
concerne le collégial. C'est selon le nombre de jeunes inscrits dans tel
programme sport-études. Par exemple, la commission scolaire a dit: Moi,
j'offre le programme de tennis à mes étudiants. Alors, elle
organise le programme scolaire en fonction d'un programme d'entraînement.
La part du MLCP, c'est au niveau de l'entraîneur comme tel alors que
l'école, elle, c'est l'ajustement du scolaire.
Mme Juneau: C'est ça. Ça fonctionnait de
même. Mais vous avez parlé, tout à l'heure, du
collégial. Est-ce que c'est aussi pour le primaire? La demande que j'ai,
moi, c'est pour des enfants de 11 et 12 ans.
M. Tessier: C'est au secondaire. Mme Juneau: Secondaire,
c'est ça. M. Tessier: 12 ans, c'est le secondaire I.
Mme Juneau: Et vous dites qu'il y a de l'argent qui va être
débloqué. C'est pour ça qu'on ne l'a pas dans les
avis.
M. Tessier: Les engagements ne sont pas faits encore.
Mme Juneau: II ne sont pas faits.
M. Blackburn: II ne sont pas dépensés, mais c'est
un montant d'environ 150 000 $.
M. Tessier: Oui, avec le ministère de l'Éducation,
dans l'ensemble, c'est ça.
Mme Juneau: Ce sera disponible juste après le 1er avril
l'année prochaine.
M. Tessier: C'est-à-dire que, quand on va faire
l'étude des engagements financiers de septembre, octobre, novembre et
décembre 1991, on va les voir.
Mme Juneau: O.K. Ça va.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): L'engagement 15 est
vérifié.
Mme Juneau: Non. J'ai une autre question à poser. À
la page 2, M. le Président, l'Association régionale du sport
étudiant des Cantons-de-l'Est, Rock Forest, 95 167 $, ça comprend
quoi? C'est quelles disciplines, ça?
M. Blackburn: Toutes les disciplines, madame.
Mme Juneau: Ah! c'est toutes les disciplines. C'est au niveau de
notre région au complet, ça?
M. Blackburn: C'est tous les niveaux de compétition du
sport étudiant dans toute la région.
Mme Juneau: O.K. Ça va.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Alors, l'engagement 15 est vérifié. J'appelle l'engagement
16.
Mme Juneau: L'engagement 16, c'est Kino-Québec. La raison
pour laquelle j'avais marqué de vous demander une petite explication,
c'est que, tout à l'heure, quand on a regardé les Kino, ça
se situait entre 32 000 $ et 35 000 $, mais regardez, celui-là, il est
de 120 000 $ et l'autre de 50 000 $. Je trouvais ça énorme par
rapport à ce que les autres recevaient parce que, tout à l'heure,
vous m'avez dit que c'était basé sur le critère de la
population.
M. Blackburn: Vous vous souviendrez que, tout à l'heure,
Mme la députée, j'annonçais qu'on avait ajouté,
à l'intérieur du programme Kino-Québec, un montant de 200
000 $ pour, justement, le groupe des aînés qui se trouvait
à bénéficier de l'ensemble de cette enveloppe. Ce que
ça a permis de faire, c'est que le module Kino-Québec de
l'hôpital Charles-Lemoyne a été mandaté pour
réaliser annuellement le plan de
communications provinciales conçu par les trois organismes
partenaires de Kino-Québec. À ce compte-là, il y a eu une
subvention de 150 000 $ qui a été versée pour
réaliser ce mandat.
Mme Juneau: Publicité.
M. Blackburn: Pour ce qui est du module Kino-Québec du
centre régional de la Mauricie, le centre hospitalier, lui, a
été mandaté pour réaliser annuellement le plan
d'action Aînés Kino-Québec et une subvention de 120 000 $
lui a été versée pour réaliser ce mandat.
Mme Juneau: Le plan d'action, ça veut dire...
M. Blackburn: Ça sert, bien sûr, toutes les
régions du Québec pour ce qui est du programme des
aînés.
Mme Juneau: Ça veut dire que ces 120 000 $ ne reviendront
pas, le plan d'action étant fait.
M. Blackburn: C'est ça.
Mme Juneau: Le plan d'action est-il fait pour un an, deux ans,
trois ans? C'est combien?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. le
député de Jonquière, voulez-vous vous asseoir, s'il vous
plaît.
M. Dufour: Merci, M. le Président.
M. Blackburn: Bien sûr que le programme revient chaque
année. On donne comme exemple la Semaine Québec-Canada en forme.
Ce programme revient chaque année, donc, pour ce plan de communications
ou le plan de mise en marche de ce programme. (21 h 30)
Mme Juneau: Ça va être 120 000 $ par
année.
M. Blackburn: C'est 200 000 $ en tout et partout, dont 120 000 $
qui sont octroyés à l'Hôpital régional de la
Mauricie et 50 000 $ qui sont octroyés à l'hôpital
Charles-Lemoyne. Ce qui fait 170 000 $. Il reste un montant de... C'est
exactement le même programme que l'an dernier, les mêmes montants
d'argent qui ont été affectés.
Mme Juneau: O.K. Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Johnson et M. le ministre, vous me permettrez de vous
suggérer de terminer les engagements financiers de juin 1991 - on est
rendus à l'engagement 17 - parce qu'on va ajourner.
Mme Juneau: On a commencé 10 minutes en retard, un
instant!
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Oui, mais, Mme la
députée, on a une autre commission qui va siéger
immédiatement après.
Mme Juneau: Ça ne dérange pas. Il nous reste 10
minutes sur notre temps. On a demandé une heure et demie; on a
commencé 10 minutes en retard, on va reprendre les 10 minutes.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Madame, je vous
demanderais, s'il vous plaît, de prendre connaissance de l'engagement
17.
Mme Juneau: Oui. Je n'ai pas de question pour l'engagement
17.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Est-ce que ça
va pour l'engagement 17? L'engagement 18.
Mme Juneau: Non. Ah oui! Pour les conseils régionaux de
loisir, est-ce que c'est sûr qu'ils vont avoir la même enveloppe
l'année prochaine? Est-ce qu'il va y avoir d'autres critères pour
eux autres?
M. Blackburn: Le programme des CRL est terminé,
c'étaient trois ans. On est actuellement à revoir pour la
prochaine année. Le plan de trois ans est terminé. Il se termine,
c'est la dernière année.
Mme Juneau: À quoi on doit s'attendre? Vous
m'inquiétez.
M. Blackburn: Ah non, il n'y a pas d'inquiétude à y
avoir. Comme tous nos programmes sont questionnés, quand vient le temps
d'être terminés, on revoit pour l'année suivante en
discussion avec les partenaires.
Mme Juneau: Est-ce qu'on doit s'attendre à une diminution
de budget?
M. Blackburn: On ne peut pas vous répondre, au stade
actuel; il est trop tôt pour pouvoir le faire. Ça va être au
niveau des crédits qu'on va sûrement avoir l'occasion d'en
discuter.
Mme Juneau: Est-ce qu'on va avoir du tor-dage de bras au sujet de
l'abolition des conseils régionaux de l'âge d'or... conseils
régionaux de loisir?
M. Blackburn: Vous anticipez et il est trop tôt, au stade
actuel, pour pouvoir le faire.
Mme Juneau: Avec vous, je ne prends jamais de chance.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
L'engagement 18...
Mme Juneau: On va savoir ça quand? M. Blackburn:
Aux crédits. Mme Juneau: Aux crédits? M. Blackburn:
Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Oui. L'engagement 18
est vérifié. L'engagement 19.
Mme Juneau: On est rendus au mois de juillet?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): On est rendus
à l'engagement 19 du mois de juin.
Mme Juneau: Ça va.
Juillet
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Ça va. Alors,
les engagements du mois de juin 1991 sont vérifiés. J'appelle
juillet 1991, l'engagement 2.
Mme Juneau: Engagement 1.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Engagement 2.
Mme Juneau: Engagement 1. On ne joue pas au bingo, c'est
l'engagement 1.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Allez-y, madame.
Mme Juneau: L'engagement 1, est-ce que ça provient d'un
sommet, le PADEL qui est là? Montérégie.
M. Blackburn: C'est la biennale de la
Montérégie.
Mme Juneau: O. K.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien.
L'engagement 1 est vérifié. L'engagement 2.
Mme Juneau: Oui. L'engagement 2, la Fédération de
l'âge d'or, dans 92 570 $, c'est pour son fonctionnement. Est-ce que
ça comprend un certain montant d'argent?
M. Blackburn: On n'a pas, semble-t-il, les mêmes montants.
On a un problème de numéro.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Un moment, s'il vous
plaît! Ça ne va pas là.
Mme Juneau: Ah, c'est l'engagement 12, ce n'est pas l'engagement
2.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): O. K. Je m'excuse.
Alors, on est à l'engagement 12.
Mme Juneau: C'est l'engagement 12.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): On va à
l'engagement 12. Mme la députée de Johnson, vos commentaires sur
l'engagement 12, s'il vous plaît. Est-ce que c'est
vérifié?
Mme Juneau: Oui, justement, je suis en train de les faire si vous
me laissez parler, là.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski):
Allez-y.
M. Blackburn: Lequel, Mme la députée?
Mme Juneau: Le dernier au bas de la première page, quand
vous énoncez vos subventions, la Fédération de l'âge
d'or, la question que je voulais vous poser: Dans les 92 570 $, est-ce qu'il y
a une partie là-dedans, vous savez, pour leur journal qui s'appelle le
Journal de l'âge d'or, le journal de la FADOQ?
M. Blackburn: C'est le fonctionnement et les projets.
Une voix: Est-ce que le tournoi de l'âge d'or...
M. Blackburn: Oui, il est inclus à l'intérieur de
cette enveloppe.
Mme Juneau: On a vu passer, à un moment donné, un
abandon de subventions pour les aider. Il me semble que c'était de 25
000 $. Ils peuvent prendre ça à même le fonctionnement?
M. Blackburn: Effectivement, la Fédération de
l'âge d'or a reçu un montant de 92 570 $, ce qui représente
une baisse de 25 % par rapport à la subvention reçue par cet
organisme en 1990-1991 qui était de 123 000 $. Ils ont
présenté des projets et ces derniers n'ont pas été
retenus pour recevoir... Vous savez, on finançait deux choses.
Auparavant, toute la subvention allait au fonctionnement. Maintenant, il y a
une partie de la subvention qui s'en va dans les projets dans une
enveloppe...
Mme Juneau: Ils ont dit une diminution de 25 %?
M. Blackburn: C'est une diminution de 25 %, cette année,
qui représente pour eux...
Mme Juneau: Une diminution de 25 %.
M. Blackburn: Oui. On a formé un jury pour recevoir les
projets. Dans le cadre des projets qui avaient été soumis par la
FADOQ, aucun des projets n'a été retenu pour être
subventionné.
Mme Juneau: C'est effrayant! Ça n'a pas de bon sens, des
décisions comme ça. On a de plus en plus de personnes qui...
M. Blackburn: C'est un jury qui est formé
spécialement pour recevoir les projets.
Mme Juneau: Quel âge a-t-il, votre jury? Est-ce que ce sont
des gens qui peuvent comprendre ce que les aînés peuvent vivre?
Ça n'a pas de bon sens! On a plus d'aînés qu'on n'en a
jamais eus. Et là, vous faites une diminution de 25 %. Est-ce que c'est
parce que vous leur avez donné une augmentation de 200 000 $ à
Kino-Québec? Si vous coupez ailleurs pour leur en donner dans une autre
place, ça s'égalise, cette affaire-là. Vous ne leur donnez
rien, dans le fond.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Johnson, ne vous emportez pas, s'il vous plaît,
soyez calme.
Mme Juneau: M. le Président, je ne vous ai pas
parlé encore.
M. Blackburn: Bien sûr, Mme la députée, on a
établi, l'an dernier, je vous le disais tout à l'heure, de
nouveaux critères pour la reconnaissance et le financement des
organismes. Il y avait une partie du financement qui demeurait pour les
structures, les organismes au niveau de leur fédération. Dans ce
cadre-là, il y avait pour ces organismes provinciaux un montant de 600
000 $ qui était affecté à des projets qui devaient
être présentés par des organismes reconnus. C'est à
l'intérieur de cette enveloppe de 600 000 $ que chacun des organismes
était appelé à proposer des projets qui pourraient
être financés, ce qui fait qu'il y a un jury de formé, qui
reçoit ces projets. Dans ce cadre-là, ils n'ont pas reçu
d'argent parce qu'effectivement, le jury, il les a mis en compétition
avec d'autres fédérations ou d'autres projets. Ce que je peux
dire, c'est que l'an prochain, avec la présentation de nouveaux projets,
ça pourrait être plus élevé que cette
année.
Mme Juneau: Oui, mais tout à l'heure - il y a de quoi qui
sonne faux dans votre affaire - vous m'avez répondu que les 92 570 $
à la FADOQ, c'était du fonctionnement. Après ça,
vous m'avez dit qu'il y avait une coupure de 25 %. Vous me dites, à ce
moment-ci, que vous avez établi de nouveaux critères. Là,
il y a de quoi qui ne balance pas. Êtes-vous en train de me passer un
sapin?
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): M. le ministre,
j'attends votre réponse. Dois-je vous dire que l'enveloppe qui nous a
été consacrée est complètement
dépassée. Je vais appeler les engagements financiers...
M. Blackburn: Je veux juste...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Très bien, M.
le ministre, je vais vous entendre.
M. Blackburn: Je veux juste répéter, M. le
Président, qu'il n'y a pas eu, effectivement, de coupure par rapport
à l'enveloppe globale du financement aux organismes de loisirs
provinciaux. Il y a eu effectivement une répartition différente
à partir de critères qui ont été
présentés aux organismes, ce qui a fait que, cette année,
la Fédération de l'âge d'or a reçu pour son
fonctionnement un montant de 92 570 $. Bien sûr, elle était
admissible à l'intérieur de l'enveloppe de 600 000 $ pour la
réception de projets. il y a eu un comité de formé qui,
lui, devait recevoir les projets sur la base de critères qui
étaient, par exemple, pour la conformité du projet aux
orientations ministérielles et sectorielles. il y avait 20 % de points
de considérés. il y avait la qualité du projet pour 25 %,
entre autres la clarté, la précision de la problématique.
la pertinence de la méthodologie proposée compte tenu des
objectifs visés, le rapport coûts-bénéfices. tous
ces éléments-là faisaient que ces critères
étaient pour l'ensemble des projets qui étaient
présentés.
Le jury recevait cet ensemble de projets et acceptait de financer ces
projets. Dans le cas de la Fédération de l'âge d'or, elle
en a présenté quatre qui n'ont pas été retenus par
le jury parce qu'ils étaient en compétition avec d'autres projets
qui, probablement par rapport au nombre de critères et aux
critères qui étaient ici...
Mme Juneau: Je n'ai pas rêvé ça, tout
à l'heure.
M. Blackburn: ...supérieurs. Mme Juneau: Vous
m'avez dit...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Mme la
députée de Johnson, l'enveloppe est complètement
passée et je dois appeler les engagements financiers de janvier à
juillet...
Mme Juneau: Je regrette, M. le Président, ils n'ont pas
été...
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Ils ont
été vérifiés, madame.
Mme Juneau: Je n'ai pas eu le temps de les vérifier et je
n'accepterai pas que vous me passiez au rouleau à pâte comme
ça.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Non. Madame, il va
falloir demander à l'ensemble de la commission s'ils sont unanimes
à dépasser le temps.
Mme Juneau: Eh bien, on va arrêter là. On va garder
ces engagements-là pour la prochaine fois.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Oui, on va ajourner.
Très bien. Je n'ai pas d'objection à ça, sauf que notre
enveloppe de temps est passée et il faut absolument mettre un terme
à cette commission. Alors, est-ce que les engagements financiers de
janvier 1991 à juillet 1991 inclusivement sont
vérifiés?
Mme Juneau: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Rimouski): Ils sont
vérifiés. Très bien. Je vous remercie, mesdames et
messieurs. Nous allons suspendre temporairement et reprendre dans quelques
minutes.
(Suspension de la séance à 21 h 40)
(Reprise à 21 h 46)
Étude détaillée du projet de loi
166
Le Président (M. Gauvin): la commission reprend ses
travaux dans le but de procéder à l'étude
détaillée du projet de loi 166, loi modifiant la loi sur la
société de transport de la ville de laval. m. le
secrétaire, est-ce que nous avons des remplacements?
Le Secrétaire: Aucun remplacement, M. le
Président.
Le Président (M. Gauvin):aucun remplacement. j'inviterais
m. le ministre s'il a une déclaration d'ouverture ou une
présentation à faire. m. le ministre.
Remarques préliminaires
M. Ryan: Comme il s'agit d'une question assez technique, M. le
Président, je vous donnerai lecture d'une brève note
d'information qui résume l'objet du projet de loi mieux que ne sauraient
le faire des remarques improvisées.
La Société de transport de la ville de Laval a
succédé, le 1er février 1985, à la Commission de
transport de la ville de Laval qui avait été constituée en
vertu de la charte de la ville de Laval, le 30 juin 1971. La
Société de transport de la ville de Laval, dont l'objet est
d'exploiter une entreprise de transport en commun de passagers sur le
territoire de la ville de Laval, possède entre autres pouvoirs celui
d'établir et de maintenir une caisse de retraite en faveur des cadres,
des chefs de service et des autres employés de son entreprise.
En 1985, la Société a instauré, dans le cadre d'une
négociation des conditions de travail de ses employés
syndiqués, un fonds de pension en faveur de ses employés. Elle a
également, à la même époque, établi un
régime de retraite au profit de ses cadres et de ses autres
employés non syndiqués. L'une des caractéristiques
importantes de chacun de ces régimes de retraite est de permettre aux
participants de faire créditer dans le régime applicable
certaines de leurs années de service antérieures, et les
coûts de rachat de ces années de service antérieures sont
assumés par la Société.
Afin de pourvoir au financement des années rachetées dans
ces régimes, la Société de transport adoptait, en 1989, le
règlement E-8, par lequel elle prévoyait emprunter par voie
d'émission d'obligations la somme de 7 543 000 $. Le 12 avril 1990, elle
adoptait le règlement E-15 qui lui permettait d'emprunter un montant
additionnel de 1 892 000 $, toujours pour les mêmes fins de rachat
d'années de service antérieures.
Les services du ministère des Affaires municipales ont eu des
doutes en étudiant ce projet de règlement d'emprunt qui avait
été approuvé par la ville de Laval, quant à la
légalité du projet. Ils ont constaté que si la
Société de transport est autorisée à établir
un régime de retraite, elle ne l'était pas à contracter
des obligations pour racheter des années de service antérieures.
L'objet du projet de loi, c'est d'ajouter aux attributions de la
Société de transport de la ville de Laval une attribution qui lui
donnerait l'autorité nécessaire pour assumer les contributions
requises pour permettre aux cadres, chefs de service et employés de la
Société de faire compter leurs années de service
antérieures aux fins de leur pension, et cela, à la date
d'entrée en vigueur du régime, c'est-à-dire un
régime de rétroactivité rachat des années
antérieures jusqu'au moment de l'entrée en vigueur du
régime.
Alors, voilà le but du projet de loi, c'est de donner à la
Société de transport de la ville de Laval ce pouvoir de rachat
des années antérieures de service qui est un corollaire du
pouvoir qu'elle a déjà d'instituer et de gérer un
régime de retraite.
Le Président (M. Gauvin): Merci, M. le ministre, de cette
présentation. Maintenant, est-ce que le député de
Jonquière, représentant de l'Opposition, a des commentaires
à faire avant qu'on appelle l'article 1?
M. Dufour: J'apprécie que le ministre s'en tienne à
l'article seulement. Lorsqu'on a assisté à la première
lecture, il s'était permis, à mon point de vue, un certain
écart concernant les régimes généreux soit de
pension ou de rémunération des
employés municipaux. À ce moment-là, je
m'étais permis de dire que ça ne reflétait pas
nécessairement la réalité. C'est peut-être vrai, il
a un point, mais ça demandait d'être nuancé, ce que j'avais
fait. Donc, je n'aurai pas à le faire ce soir. Je pense que les points
ont été remis en place. Je ne sais pas, peut-être à
la troisième lecture. Pour le moment, on va se contenter de parler du
projet de loi comme tel qui, en fin de compte, va permettre... Je comprends
qu'il y a une technicalité, mais on aurait pu se poser des questions.
Est-ce qu'on aurait pu le faire autrement, plutôt que par ce projet de
loi? Est-ce que la loi qui régit la Société de transport
actuellement aurait été suffisante? En tout cas, c'est une
question de point de vue par rapport à ça. Je pense bien que, de
ce côté-là, on va essayer de bonifier ce qui nous semble
déjà un régime correct.
Étude détaillée
Le Président (M. Gauvin): Merci, M. le
député de Jonquière. Donc, suite à ces
commentaires, j'appelle l'article 1. Est-ce que vous me dispensez de le
lire?
M. Ryan: Nous vous dispensons volontiers de le lire.
Le Président (M. Gauvin): M. le député de
Jonquière.
M. Dufour: Moi, je poserais la question: C'est quoi, les montants
d'argent en cause dans cette question-là?
M. Ryan: II y avait un premier règlement d'emprunt qui a
été adopté en 1989, pour une somme de 7 543 000 $. Le
second qui a été soumis à l'approbation du
ministère, l'an dernier, est pour un montant additionnel de 1 892 000 $,
ce qui donne en tout une somme de 9 435 000 $. C'est évident que, si
nous avons des doutes sur la légalité du second, nous avons
également des doutes sur la validité du premier.
M. Dufour: Le deuxième montant que vous suggérez,
est-ce que c'est parce qu'il y a eu un retard d'apporté? Est-ce que
c'est parce qu'il y a un retard d'apporté à...
M. Ryan: Oui, sans doute.
M. Dufour: Parce que vous faites un ajustement, là.
M. Ryan: Oui, c'est sûr, parce que la période est
plus longue. Donc, le nombre dan-nées à racheter jusqu'au moment
de l'entrée en vigueur du régime est plus
élevé.
M. Dufour: Est-ce que les employés paient une partie?
M. Ryan: Chaque jour que nous attendons pour adopter le projet de
loi aggrave le problème.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Dufour: Ce ne sont pas des secondes, par exemple. Ce n'est pas
une question de secondes, j'espère bien.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Ryan: Chaque heure, même!
M. Dufour: Est-ce que les employés paient une partie de
ces fonds-là ou si c'est tout payé...
M. Ryan: Non, c'est entièrement assumé par
l'employeur.
M. Dufour: Mais, à partir de maintenant, après que
le projet de loi sera adopté, est-ce que les employés vont avoir
à contribuer pour le futur?
M. Ryan: Pour le futur, l'information que nous avons indique
qu'ils seront appelés à participer.
M. Dufour: Est-ce que ça touche des gens qui sont
déjà à leur retraite?
M. Ryan: Ça demanderait un examen des conventions
collectives et des ententes avec les cadres.
M. Dufour: Le but de ma question, c'était, en fait, de
m'assurer que les gens qui étaient à l'emploi de la
Société de transport au moment de l'implantation de ce
régime-là ne soient pas pénalisés. Donc, moi, je
suis convaincu qu'il y a des gens qui sont à la retraite depuis ce
temps-là. Est-ce qu'ils vont avoir droit, si je peux dire, à des
rémunérations antérieures? S'ils sont à leur
retraite, par exemple, en 1986 et que la Société a le droit
d'acheter les fonds de pension, j'imagine que l'application va se faire
à partir de 1986.
M. Ryan: Je pense que la réponse à la question est
affirmative parce que nous dirons, à l'article suivant que nous
adopterons tantôt, que l'article 1 a effet depuis le 1er février
1985, sans restriction.
M. Dufour: Est-ce que ça couvre beaucoup de monde,
ça?
M. Ryan: Ça doit être à peu près 300,
400.
Le Président (M. Gauvin): Est-ce que
l'article 1 est adopté?
M. Dufour: Adopté.
Le Président (M. Gauvin): J'appelle l'article 2.
M. Ryan: L'article 2 vient d'être révoqué par
anticipation. On dit que l'article 1 aura effet depuis le 1er février
1985, c'est-à-dire que l'habilitation qui est donnée à la
ville de Laval prend effet à partir du 1er février 1985 et
s'applique, par conséquent, à toutes les décisions qui ont
été prises ultérieurement concernant les régimes de
retraite.
M. Dufour: Le 1er février, ça indique bien le
transfert d'un état à un autre ou si ça reflète la
date de la convention?
M. Ryan: Exactement. La Société de transport a
succédé, le 1er février 1985, à la Commission de
transport. C'est l'ancienne Commission de transport.
M. Dufour: Ça va.
Le Président (M. Gauvin): L'article 2 étant
adopté, j'appelle l'article 3. Il s'explique par lui-même. La
présente loi entre en vigueur le... c'est-à-dire au moment de la
sanction de cette dite loi. Est-ce que tout le monde est d'accord avec
l'article 3?
M. Dufour: Tout en se rappelant que chaque jour et chaque heure
écoulés, ça représente des frais
supplémentaires.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Gauvin): Donc, l'article 3 étant
adopté...
M. Dufour: Adopté.
Le Président (M. Gauvin): J'appelle le titre du projet de
loi. Tout le monde s'entend sur le titre. Le titre du projet de loi
étant adopté, M. le secrétaire... Le projet de loi dans
son ensemble est adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Gauvin): Adopté. Je remercie les
membres de la commission de m'avoir facilité la tâche comme
président. Je remercie aussi M. le ministre et M. le
député de Jonquière, de l'Opposition. La commission de
l'aménagement et des équipements ajourne ses travaux sine
die.
(Fin de la séance à 21 h 57)