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Commission permanente
des affaires municipales
et de l'environnement
Etude du projet de loi 266
Loi refondant la charte de la ville
de Sainte-Foy
Séance du mercredi 23 juin 1976
(onze heures cinquante minutes)
M. Picard (président de la commission permanente des affaires
municipales): A l'ordre, messieurs!
La Commission permanente des affaires municipales continue ce matin
l'étude du projet de loi privé, no 226, Loi refondant la charte
de la ville de Sainte-Foy.
A l'ajournement de nos travaux hier, nous avions adopté l'article
7 du projet de loi et nous allons maintenant procéder à
l'étude de l'article 8.
M. Walters pourrait-il nous expliquer un peu les modifications?
M. Walters: M. le Président, avant de traiter de l'article
8, pourrait-on revenir brièvement à l'article 6, qui était
devenu l'article 5 hier soir, concernant la base de plein air. Nous avions
soumis un texte amendé hier soir et, ce matin, nous l'avons
rédigé d'une façon définitive. C'est simplement
pour le remettre aux membres de la commission.
Le Président (M. Picard): En avez-vous des copies pour
distribution?
M. Walters: On vient seulement de terminer la rédaction,
avec les conseillers juridiques du ministères.
M. Bédard (Chicoutimi): Remettez-le entre les mains de qui
de droit et on va en faire faire des copies.
M. Walters: Nous n'en avons qu'une seule copie.
M. Bédard (Chicoutimi): Nous l'adopterons dès que
nous en aurons une copie.
Le Président (M. Picard): En attendant la réception
de ces photocopies, j'aimerais faire mention de certains changements dans la
composition de la commission pour la séance de ce matin. M. Bonnier
(Taschereau) remplace M. Déziel (Saint-François) et M. Desjardins
(Louis-Hébert) remplace M. Leduc (Taillon).
Si vous voulez, nous pourrions procéder à l'article 8 et
nous reviendrons lorsque nous aurons les copies.
Le député de...?
M. Tremblay: Je remplace quelqu'un? Si je ne remplace personne,
je vais m'en retourner. On m'a demandé de remplacer quelqu'un ici.
Le Président (M. Picard): Ah oui! M. Tremblay (Iberville)
remplace M. Ostiguy (Verchères).
M. Tremblay: Je suis disponible. Pour le ministre des Affaires
municipales, je couperais mon bras droit.
M. Goldbloom: Merci.
Le Président (M. Picard): Vous remplacez M. Ostiguy
(Verchères) et M. Houde (Limoilou) remplace M. Harvey
(Charlesbourg).
M. Houde (Limoilou): Bonjour.
Le Président (M. Picard): Nous avons quorum. Fermez les
portes. Articles 8. M. Walters.
Formation du comité exécutif
M. Walters: M. le Président, l'article 8 prévoit
l'addition à l'article 51 de plusieurs articles, soit l'article 51a,
51b, 51c, 51d et 51e.
Disons tout d'abord qu'à 51 a, nous prévoyons le
mécanisme pour la nomination ou, si l'on préfère,
l'élection des membres du comité exécutif. Le texte est
celui qui a été accordé à la ville de Hull. A la
suite de l'amendement qui a été apporté hier à
l'article 5, quant au quorum, il faudra, bien entendu, faire les changements
identiques dans le texte qui suit. Ce mode de nomination, si je peux le
résumer brièvement, prévoit qu'après une
élection générale, à la première
séance du conseil qui suit, le maire a le choix de nommer les
conseillers qui feront partie du comité exécutif. A défaut
par lui de ce faire, c'est alors une élection qui se déroule sous
la direction du greffier selon un mécanisme qui est
déterminé dans le texte et ce choix doit se faire dans la
même assemblée et le conseil ne peut se retirer tant que les
membres du comité exécutif n'ont pas été
élus par les autres membres.
Pour ce qui est des corrections à l'article 51 a, au
troisième paragraphe, à la troisième ligne, il faudrait
remplacer "les trois conseillers" par "les deux conseillers". Il en est de
même à l'avant-der-nière ligne de ce même paragraphe
3, en remplaçant "trois conseillers" par "deux conseillers". S'il y a
des questions, des explications que les membres de la commission veulent nous
demander, nous sommes à votre disposition.
M. Goldbloom: M. le Président, j'aimerais que quelqu'un
la question est peut-être délicate un peu, mais je crois
qu'elle doit être posée m'explique pourquoi la ville
propose que le comité exécutif soit choisi par le maire, que le
maire ait le droit de faire le choix parmi ses collègues et que,
seulement à défaut de cette initiative de sa part, les autres
conseillers puissent s'exprimer là-dessus. A première vue, ce
n'est pas le processus le plus démocratique que j'aie jamais vu de ma
vie.
M. Walters: M. le Président, comme je l'ai dit tout
à l'heure, nous avons suivi le texte qui était celui de la ville
de Hull. Peut-être que M. le maire
aurait des commentaires à ajouter sur cette question
précise.
M. Morin (Bernardin): Remarquez bien qu'en principe, la question
que les conseillers eux-mêmes choisissent les membres du comité
exécutif, il y a peut-être du bon, mais je pense que,
d'après la Loi des cités et villes, le maire est en charge de
l'administration et c'est l'homme désigné, connaissant ses
membres du conseil, pour choisir les hommes qui sont disponibles et,
deuxièmement, ceux qui, d'après lui, vont faire le meilleur
travail.
C'est un peu comme un premier ministre qui nomme des ministres.
C'est mon opinion.
M. Goldbloom: C'est une comparaison qui en vaut une autre.
M. Bédard (Chicoutimi): Et qui rejoint les deux classes de
conseillers.
M. Goldbloom: Oui. M. le Président, soyons bien francs,
appelons les choses par leur nom. Est-ce que c'est la préoccupation
suivante que, dans la majorité de nos villes, il n'y a pas de parti
politique et, même s'il y en a, il peut arriver que le maire soit
élu, que la majorité de son conseil représente une autre
tendance de pensée et que cette majorité puisse choisir, comme
membre du comité exécutif, des gens qui ne seraient pas
sympathiques au maire et qui ne lui faciliteraient pas le travail. Est-ce une
des pensées derrière ceci? A part le fait que cela se retrouve
dans la charte de la ville de Hull, mais je vous avoue que je n'ai pas
réagi quand j'ai vu ça, c'est passé inaperçu quant
à moi.
M. Morin (Bernardin): M. le Président, si vous me
permettez, on demande de dire exactement ce qu'on pensait, je vais vous dire
que je n'ai pensé à rien. C'est aussi clair que cela et il n'y a
pas de parti politique à Sainte-Foy. Je comprends que M. le ministre
fait peut-être allusion au rapport Cas-tonguay dans lequel on recommande
les partis politiques. Personnellement, dans une ville comme chez nous, je ne
suis pas favorable à cela.
Le Président (M. Picard): M. Perron.
M. Perron: M. le Président, je pense qu'en plus des
privilèges prévus à la Loi des cités et villes, le
maire est élu par l'ensemble des contribuables de la ville. Je pense
que, pour lui, cela pourrait être un argument, il représente tout
de même l'élément de toute la ville et c'est un
privilège qui devrait lui appartenir.
M. Goldbloom: Je peux me laisser convaincre, M. le
Président. Je constate cependant, j'ai mentionné hier qu'il me
semble que dans tout ce processus de constitution d'un comité
exécutif, on modifie des équilibres traditionnels à
l'intérieur des municipalités.
J'ai indiqué que l'on donne une influence
prépondérante à quelques membres du conseil, par rapport
aux autres et que l'on augmente l'importance des fonctionnaires dans la prise
de certaines décisions.
Je constate aussi que par ce processus c'est souligné par
l'article que nous avons devant les yeux on augmente
considérablement le pouvoir du maire, le rôle du maire. Cela est
une modification importante par rapport à l'équilibre
traditionnel au Québec.
Je ne dis pas que c'est nécessairement une mauvaise chose; cela
peut s'avérer une bonne chose pour l'administration de certaines villes.
Mais je pense que nous avons ici la responsabilité, l'obligation de
regarder les choses telles qu'elles sont, avec leurs implications. Or une des
implications, à mes yeux, est clairement que l'on augmente le pouvoir du
maire, on augmente son rôle. Je ne vise point M. Ben Morin et je ne pense
à rien à son égard, comme il ne pensait à rien en
acceptant que ce texte soit soumis. Je fais totalement abstraction des
personnes et il faut qu'on le fasse.
Le maire de Sainte-Foy, en 1990, sera peut-être toujours M. Ben
Morin, mais ce sera peut-être un autre.
M. Morin (Bernardin): Non, M. le ministre, même pas en
1985.
M. Bédard (Chicoutimi): Etes-vous limité à
85?
M. Morin (Bernardin): C'est un secret. M. le Président, si
vous me le permettez, actuellement, c'est le maire qui nomme les
représentants des différents comités que nous avons, qui
ne sont pas des comités exécutifs. A un moment donné, soit
par manque de disponibilité, il y a un comité qui ne fonctionne
pas on appelle cela un comité ad hoc ou autre le maire
change le représentant après discussion avec les personnes
concernées.
Cela fait treize ans que je suis membre du conseil de ville de
Sainte-Foy, j'ai été dix ans conseiller municipal et avec les
maires précédents les deux avec lesquels j'ai
siégé cela fonctionnait de cette manière. Je ne me
souviens pas qu'il y ait eu des heurts à quelque place que ce soit.
On parle de donner plus de pouvoirs au maire. Je ne vois pas comment lui
donner plus de pouvoirs qu'il en a actuellement. Mais une chose me frappe
aussi, c'est que, lorsqu'on a discuté, parce qu'on a déjà
présenté ici la demande d'un comité exécutif et
cela nous avait été refusé, il avait été
question, dans le temps, au lieu de former un comité exécutif, de
donner plus de pouvoirs au maire.
Je suis un peu embêté. On me dit qu'avec un comité
exécutif, cela donne plus de pouvoirs au maire et on voulait, dans le
temps, au lieu d'un comité exécutif, donner plus de pouvoirs au
maire. Je laisse cela à votre discrétion, messieurs les membres
de la commission.
Le Président (M. Picard): Le député de
Chicoutimi.
M. Bédard (Chicoutimi): M. le Président, remarquez
que je n'ai pas d'opposition draconienne, mais, à priori, je serais
porté vers la solution qui fait que les deux membres seront élus
par les conseillers. Il me semble que c'est une règle
démocratique importante. D'une part, il y a, si je comprends bien, les
préférences que le maire peut avoir en fonction du choix de
personnes précises pour une meilleure administration, tenant compte de
la disponibilité de ces personnes et de leurs aptitudes à
disposer des questions administratives. Il me semble que cette connaissance,
dans tout conseil responsable, peut être aussi celle de chacun des
conseillers qui ont intérêt, je pense, pour la bonne marche
administrative, à élire tant pour eux-mêmes, pour le
conseil que pour l'ensemble de la population, les personnes les plus aptes
à remplir ces fonctions, d'autant plus que le maire siège de
facto à ce comité et est normalement l'homme le plus disponible,
sûrement le plus informé en ce qui a trait aux différentes
décisions à considérer ou à prendre, que ce soit du
point de vue administratif ou du point de vue politique.
Le Président (M. Picard): Le député de
Gatineau.
M. Gratton: M. le Président, si la commission me le
permet, je ne suis pas membre de la commission ce matin, mais j'aimerais
très brièvement faire état de l'expérience que la
ville de Hull a eue et de l'intérêt que j'y ai personnellement
pour avoir été, comme je l'ai dit hier, candidat à la
mairie en 1970, candidat défait, bien entendu; Dieu soit loué! Je
pense que M. Perron tantôt a fait allusion au principe qui devrait
être prioritaire dans la décision de la commission ce matin.
Effectivement, là où il n'y a pas de parti on sait que
seule la ville de Montréal a un système où il y a des
partis politiques qui se présentent aux élections municipales
le seul représentant municipal qui reçoit un mandat de la
population at large...
M. Bédard (Chicoutimi): Dans son ensemble.
M. Gratton: ...dans son ensemble est le maire. Je vous remercie.
On sait que la campagne électorale d'un conseiller municipal est,
règle générale, très locale. Il s'agit
d'intérêt ou de questions qui sont d'intérêt pour les
personnes d'un quartier. Assez généralement, je pense, parmi les
conseillers candidats, les conseillers municipaux, ils sont très rares
ceux qui se donnent la peine de préparer un programme qui couvre tous
les éléments qui peuvent intéresser la population en
général. Alors, si on confie au conseil municipal le choix de
désigner les membres d'un comité exécutif, il me semble
qu'on serait porté à s'exposer à des choix qui ne seraient
pas toujours les plus judicieux, face au programme qu'un candidat à la
mairie, lui, peut présenter à la population et qui, normalement,
influence le plus les gens à l'élire comme maire. Je pense aussi
que l'élément que le ministre a mentionné tantôt, il
ne faut pas l'oublier. Si un maire s'est fait élire avec un programme
électoral quelconque, il est là pour mettre ce programme
électoral en vigueur, en fonction. Je verrais mal que la situation
puisse se présenter, que le conseil nomme deux membres du comité
exécutif qui pourraient être d'avis complètement contraire
à celui du maire, de par leur programme, et ainsi puisse paralyser,
jusqu'à un certain point, l'administration de la ville.
L'expérience de la ville de Hull, à cet effet... Le
débat s'est fait à tous les niveaux durant plusieurs campagnes
électorales. Le consensus a toujours été, puisque les
maires qui se sont fait élire l'ont toujours prôné, que le
maire est le seul réellement responsable et qu'il devrait avoir
autorité pour nommer les membres du comité exécutif.
M. Bédard (Chicoutimi): J'avoue que les arguments du
député sont sérieux.
Le Président (M. Picard): Le député de
Taschereau.
M. Bonnier: M. le Président, par ailleurs, je pense,
malgré la force de ces arguments, si on se réfère quand
même à l'esprit qui a présidé hier lorsqu'on a
accepté que la ville de Saint-Foy ait un exécutif, on avait quand
même une préoccupation fondamentale, c'est que cet exécutif
n'ait pas des pouvoirs tels qu'il puisse, en fait, à lui seul, mener
l'ensemble de la ville de Saint-Foy. Je pense qu'il faut constamment garder
cette préoccupation, et les remarques du ministre ou ses
préoccupations, quant à la nomination des conseillers, à
mon avis, ressortent du même état d'esprit, des mêmes
préoccupations fondamentales. Malgré le fait qu'en pratique,
à Sainte-Foy, il n'y ait que sept conseillers, ça rend
évidemment une nomination par élection à
l'intérieur des conseillers un peu plus difficile, je pense qu'il est
important, si on veut que l'ensemble du conseil soit associé aux
décisions et non pas que ce soit simplement un certain nombre
d'individus qui mènent, qui prennent toutes les décisions de la
ville et les fassent entériner par le conseil par après, si on ne
veut pas que cela se développe comme attitude et là, encore une
fois, je pense bien qu'on n'attaque personne en disant ceci qu'il
faudrait maintenir le principe de la nomination des deux conseillers faisant
partie de l'exécutif par l'ensemble des conseillers, de façon
à garder le pouvoir au bon endroit.
M. Goldbloom: M. le Président, tout à l'heure, j'ai
posé des questions me faisant un peu l'avocat du diable. Je voudrais
vous exprimer ma pensée personnelle. J'ai invité mes
collègues hier je le fais de nouveau aujourd'hui à
être toujours conséquents avec eux-mêmes. J'essaie de le
faire faire moi-même. En faisant cet effort pour moi-même, j'arrive
à la conclusion que c'est effectivement une situation semblable au choix
d'un conseil des ministres par un premier ministre.
C'est essentiellement ce que l'on fait ou bien le comité
exécutif n'a pas beaucoup de sens, et je pense que la situation
politique peu trop facilement être telle que le maire serait
empêché, par un choix, disons, désagréable de la
part des membres du conseil des coéquipiers du comité
exécutif, de réaliser son programme.
J'ai exprimé ma réticence à l'endroit de toute la
question des comités exécutifs dans les villes. Mais la
commission ayant pris cette décision, je pense que la logique nous
commande d'accepter le texte proposé et d'accepter que le maire
choisisse ses deux coéquipiers pour constituer le comité
exécutif.
M. Bédard (Chicoutimi): En ce qui me regarde, j'ai dit
tout à l'heure que je me livrais à une réflexion comme le
fait chacun des membres de la commission; selon le poids des arguments de part
et d'autre, je n'en faisais pas une question de principe.
Le Président (M. Picard): Y a-t-il d'autres commentaires
sur l'article 51a tel qu'amendé? Il n'y en a pas. Article 51 a.
Adopté. 51 b, premièrement.
M. Goldbloom: M. le Président, fait-on une correction au
paragraphe 2 quant au quorum. Cela a-t-il été fait?
M. Bédard (Chicoutimi): Non. Cela n'a pas
été fait.
M. Goldbloom: II faudra que le quorum soit de deux membres, je
pense.
M. Bédard (Chicoutimi): Exactement. Le Président
(M. Picard): Article 51b.2.
M. Bédard (Chicoutimi): C'est une question superflue
à partir du moment où le nombre de conseillers est de deux,
surtout lorsqu'on parle du vote prépondérant du maire; mais je
pense que c'est aussi bien de le laisser dans le texte tel quel.
Je viens de mentionner que le maire et les membres du comité
exécutif ont au conseil les mêmes droits que les autres
conseillers. Cela va de soi.
M. Goldbloom: Je suis heureux de l'apprendre.
M. le Président, ce qui est présenté ici comme
l'article 51...
M. Bédard (Chicoutimi): Autres remarques à 51 b1.
Quand on dit: Le maire est le président du comité
exécutif; lors de la première assemblée du comité
exécutif, il nomme l'un des membres président intérimaire;
celui-ci doit exercer en son absence ou en cas de vacance dans cette charge
tous les pouvoirs du président. La situation pratique fait que, le maire
étant absent, j'imagine, son remplaçant intérimaire a un
vote prépondérant; si- non, il n'y aurait pas de décision
qui pourrait être prise en l'absence du maire, étant donné
qu'au cas de dissension entre les deux...
M. Goldbloom: M. le Président, je ne veux pas couper la
parole à qui que ce soit. Je suis rendu au paragraphe 24 de 51 b. Je ne
sais pas si c'est vraiment trois ou quatre alinéas, mais, de toute
façon, à l'avant-dernier alinéa, j'aimerais
suggérer qu'on enlève les mots "les membres du service de la
police, du service de la protection contre l'incendie et les employés
réguliers des services extérieurs", parce que la première
partie de cet alinéa indique qu'il nomme aussi, sur rapport du
comité, les autres officiers ou employés permanents, ce qui
semble suffisamment général pour couvrir les autres. Il y a
peut-être une raison spéciale. J'aimerais le savoir.
Le Président (M. Picard): M. Walters.
M. Walters: M. le Président, je constate que M. le
ministre est rendu assez loin dans le projet. Nous avons un amendement que nous
désirons apporter au paragraphe 8 de 51 b.
Le Président (M. Picard): Si vous voulez messieurs, nous
allons procéder un peu plus systématiquement, étant
donné la complexité de ces paragraphes.
Au paragraphe 51 b, alinéa 1, adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. Alinéa 2,
amendement à la première ligne, changer le mot "trois" pour
"deux". Cet amendement est adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): L'alinéa 2 tel
qu'amendé est adopté. Alinéa 3.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Alinéa 4.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Alinéa 5.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. Alinéa
6.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté. Alinéa 7
également.
Le Président (M. Picard): Alinéas 6 et 7,
adoptés. Vous avez quelque chose à l'alinéa 8, M.
Walters?
M. Walters: Au paragraphe 8, sous-paragraphe f).
M. Bédard (Chicoutimi): Est-ce qu'on ne pourrait pas
procéder?
Le Président (M. Picard): Je vais commencer à 8
a.
M. Bédard (Chicoutimi): D'accord.
M. Président (M. Picard): Paragraphe 8 a, adopté.
Paragraphe 8 b).
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Sous-paragraphe b).
Adopté. Sous-paragraphe c).
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Sous-paragraphe c),
adopté. Sous-paragraphe d). Adopté.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Sous-paragraphe e).
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté, ainsi que le
sous-paragraphe f).
Le Président (M. Picard): Sous-paragraphe e),
adopté. Il y a un amendement proposé au sous-paragraphe f).
M. Walters: M. le Président, nous remplaçons dans
les première et deuxième lignes les mots "l'échange
d'allocation par bail emphytéotique" par le mot
"l'alinéation".
M. Bédard (Chicoutimi): Pourriez-vous nous expliquer
légalement la portée de cet amendement?
M. Walters: C'est que le texte actuel, encore une fois,
était une copie du projet de la ville de Hull et nous
considérons, quant à nous, que le mot aliénation a une
portée plus grande qu'échange ou allocation, mais implique, bien
entendu, ces deux termes. C'est que cela paraissait plus clair, plus juridique
même.
M. Bédard (Chicoutimi): Cela ajoute la vente.
Adopté.
Le Président (M. Picard): Le nouveau texte est
adopté au sous-paragraphe f) de l'alinéa 8. Sous-paragraphe
g).
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. Sous-paragraphe
h).
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. Alinéa
9.
Rôle du comité exécutif
M. Bédard (Chicoutimi): A l'alinéa 9, M. le
Président, je ne veux pas reprendre une argumentation que j'ai faite
hier et je pense que les membres de la commission, tout comme les
représentants de Sainte-Foy, en ont le souvenir. Cela pourrait
être une discussion aussi longue que celle du paragraphe i) d'hier.
Je demanderais plutôt aux membres de la commission ou encore aux
représentants de la ville de Sainte-Foy de nous donner leur opinion.
M. Walters: M. le Président, je pense que M. le
député de Chicoutimi fait allusion à la deuxième
partie du paragraphe 9, après le point-virgule, qui commence par
"cependant, toute demande, règlement, etc.."
M. Bédard (Chicoutimi): Exactement, c'est cela que nous
voulons voir biffer.
M. Walters: Nous sommes prêts à accepter la
radiation de cette partie du paragraphe.
M. Bédard (Chicoutimi): L'article se termine par les mots
"à la séance".
Le Président (M. Picard): L'article 9...
M. Bédard (Chicoutimi): Cela vient de nous éviter
une très longue discussion.
Le Président (M. Picard): ... est amendé, en
biffant, à partir du mot "séance", au milieu de la
cinquième ligne, le reste du paragraphe. D'accord là-dessus?
M. Desjardins: D'accord.
Le Président (M. Picard): Article 10.
M. Bonnier: Est-ce que l'adoption du budget n'est pas une
responsabilité du conseil?
M. Bédard (Chicoutimi): Vous êtes à l'article
11.
M. Bonnier: Je suis à l'article 10. A moins que je lise
mal. Le comité prépare et adopte le budget. Est-ce qu'il ne le
prépare pas plutôt pour le soumettre à l'approbation du
conseil?
M. Desjardins: C'est en partie l'article 11.
M. Bédard (Chicoutimi): C'est sûrement la
responsabilité du conseil.
M. Desjardins: C'est soumis au conseil, en vertu du paragraphe
11.
M. Bédard (Chicoutimi): Mais n'adopte pas.
M. Goldbloom: Cela fait partie d'un processus; c'est une
première étape et, ensuite, il y a adoption par le conseil.
M. Bonnier: Qu'on enlève le mot "adopte". Il
prépare le budget.
M. Bédard (Chicoutimi): II prépare et soumet le
budget pour l'exercice financier suivant.
M. Walters: II faut que le comité adopte le budget...
M. Bonnier: Lui-même.
M. Walters: ... pour le soumettre ensuite au conseil qui, lui,
prend la décision finale.
M. Desjardins: C'est une question de procédure.
M. Bédard (Chicoutimi): Ce n'est pas une question de
procédure.
M. Bonnier: Je ne penserais pas qu'il soit obligé de
l'adopter.
M. Bédard (Chicoutimi): Là-dessus, je suis d'accord
avec le député de Taschereau, puisqu'on a donné le pouvoir
absolu, à l'article ... qui est devenu l'article 5... En tout cas,
préalablement, on a donné, d'une façon très
spécifique, ce pouvoir d'adopter les budgets au conseil municipal. Je
cite l'article.
M. Goldbloom: M. le Président, j'aimerais poser une
question. Selon la rédaction de l'article 8.10 qu'est-ce qui arrive si
le comité exécutif n'adopte pas le budget?
M. Walters: C'est une bonne question. M. Desjardins: C'est
le conseil.
M. Bédard (Chicoutimi): A ce moment, il soumet le projet
de budget au conseil municipal, fait état des divergences...
M. Bonnier: ...préliminaires et il fait un budget pro
forma et il le soumet au conseil.
M. Bédard (Chicoutimi): ... que le conseil décide
en conséquence.
M. Bonnier: Autrement, j'ai l'impression que c'est très
dangereux comme procédure, parce que les deux conseillers qui sont
là sont liés par leur décision. Quand ils vont arriver au
conseil, s'il y a d'autres arguments, je trouve cela dangereux. Ce n'est pas
comme une solidarité au niveau du cabinet.
M. Perron: M. le Président, je pense que l'article 46 a)
répond à la question. "Le conseil a autorité pour adopter
les budgets et voter les crédits nécessaires..."
Le Président (M. Picard): Quel article? M. Perron:
L'article 46 a).
M. Girard: C'est l'article 8.7, M. le Président. M.
Perron: L'article 8.7.
M. Bédard (Chicoutimi): Celui que j'ai mentionné
tout à l'heure. C'est l'article 8.7 a.
M. Bonnier: L'article 8.7a.
M. Bédard (Chicoutimi): L'article 8.7 qui est devenu
l'article 8.6. C'est exactement cela. On donnait au conseil municipal le
pouvoir d'adopter les budgets et voter les crédits nécessaires
pour l'administration de la ville soumis par le comité exécutif,
non pas adoptés par le comité exécutif, avec droit de les
modifier dans les délais impartis. Si on veut être logique et non
contradictoire avec ce qui est déjà voté et qu'il peut y
avoir une contradiction dans le texte, changeons le mot "adopté" par
"adopter", par "soumettre".
M. Walters: "Soumettre", nous soumettons, oui.
Une Voix: A deux endroits.
M. Bédard (Chicoutimi): Aux deux endroits.
M. Walters: On est prêt à accepter "soumettre".
M. Desjardins: Prépare et soumet.
Une Voix: Prépare et soumet apparaissent deux fois.
M. Bédard (Chicoutimi): Oui, mais à l'article
11...
Le Président (M. Picard): Un instant! Article 8.10
avant.
M. Desjardins: A l'article 8.10, sixième ligne, est-ce que
c'est là que vous remplacez le mot "adopte" par le mot "soumet",
"prépare et soumet"?
M. Bédard (Chicoutimi): A la septième ligne
également, "il doit aussi préparer et adopter les
règlements et résolutions imposant les taxes, permis et licences
pour payer..." Il les soumet.
Le Président (M. Picard): "il doit aussi préparer
et soumettre".
M. Goldbloom: Est-ce suffisamment clair, savoir à qui le
comité exécutif soumet ses documents?
M. Bédard (Chicoutimi): Quand on parle des pouvoirs du
comité exécutif, de soumettre des rapports, etc.
M. Desjardins: II n'a que des pouvoirs
délégués.
M. Goldbloom: Je voulais seulement vérifier la
phraséologie.
Le Président (M. Picard): L'alinéa 10 est
amendé en changeant à la sixième ligne le mot "adopte" par
le mot "soumet", et à la huitième ligne, le mot "adopter" par le
mot "soumettre".
M. Bédard (Chicoutimi): C'est cela.
Le Président (M. Picard): Cet amendement est
adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté. L'article 11,
à ce moment...
Le Président (M. Picard): Alinéa 11.
M. Bédard (Chicoutimi): ... je pense qu'il n'a plus sa
raison d'être. C'est un mécanisme qui était dans le cas
où le comité exécucif avait le droit d'adopter. Or,
n'ayant pas le droit d'adopter, je pense qu'on ne peut pas conclure que sa
non-adoption d'un buget puisse donner comme effet que c'est ratifié
automatiquement, si ce budget n'est pas accepté par le conseil
municipal.
M. Goldbloom: Le paragraphe 11.
M. Perron: M. le Président, en principe, on n'en a pas
besoin, mais cette disposition est collée tout de même à
d'autres comités exécutifs d'organismes qui existent
actuellement. J'ai par exemple le cas on veut avoir des
précédents parfois de la communauté urbaine
où la Commission des transports, que des fois...
M. Goldbloom: M. Perron, vous n'avez pas aidé votre
cause.
M. Perron: M. le Président, c'est ce que je...
M. Bédard (Chicoutimi): C'est cela.
Le Président (M. Picard): Alinéa 12 devenu
11...
M. Bédard (Chicoutimi): 12 devenu 11.
Le Président (M. Picard): Adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): 13 qui est 12 maintenant.
Le Président (M. Picard): Adopté. Alors, 13 devenu
12, adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): On y retrouve l'obligation de
l'accord du comité exécutif s'il y a augmentation du nombre
d'employés.
M. Bonnier: ...est responsable de la bonne utilisation des
crédits adoptés.
M. Bédard (Chicoutimi): Sauf que...
M. Bonnier: C'est exactement pour ça que vous l'avez
demandé.
M. Bédard (Chicoutimi): Une seconde! M. le
Président, en référence à l'article 7, qui est
devenu 6, dans le projet, au sous-paragraphe h) on a voté que le conseil
municipal devait approuver, c'était une prérogative du conseil
municipal d'approuver le plan de classification des fonctions et les
échelles de salaire s'y rapportant et leur allocation sur rapport du
comité exécutif. Remarquez que je peux me tromper, mais il me
semble que c'est le conseil municipal, ça me semble clair...
M. Bonnier: Oui, mais ça, c'est la structure salariale,
c'est une politique salariale fort différente que de l'emploi d'une
personne additionnelle dans un service à un moment donné, mais
à l'intérieur des crédits dûment approuvés
préalablement par le conseil, tandis que là, c'est toute la
politique salariale. C'est bien différent. Une politique, c'est le
conseil...
M. Morin (Bernardin): M. le Président, si vous me
permettez, c'est qu'à l'intérieur du budget qui est
accepté par le conseil, c'est là que l'exécutif peut
engager du personnel, et c'est écrit, "pourvu que celui-ci ait à
sa disposition les crédits nécessaires qui ont été
acceptés par le conseil". Les crédits qui ont été
acceptés par le conseil. C'est à l'intérieur de ces
crédits que le comité exécutif peut, soit engager du
personnel, ou faire les dépenses d'après le budget et les
crédits adoptés par le conseil.
M. Bédard (Chicoutimi): Dans la première partie, je
comprends qu'on prend la précaution de dire sauf prescription contraire,
le comité fixe les salaires des employés de la ville, à
l'exception de ceux qui relèvent exclusivement du conseil, parce qu'on
avait voté que c'était une prérogative du conseil.
M. Bonnier: A ce moment, il les fixe à l'intérieur
d'une politique, par exemple, si on le comprend bien, une politique salariale
préalablement définie par le conseil. Il me semble que c'est
cela.
M. Morin (Bernardin): C'est exactement cela. M. Bédard
(Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Article 12. Adopté.
Article 14 devenu l'article 13. Adopté?
M. Chagnon: C'est bien normal.
Le Président (M. Picard): Qui ne dit mot consent.
Adopté. Article 15 devenu l'article 14.
M. Bonnier: M. le Président, en disant "...sauf les cas
d'urgence...", n'ouvre-t-on pas une porte à notre limitation de $5000
que nous avons adoptée tout à l'heure?
M. Morin (Bernardin): Si vous permettez, je peux vous donner un
exemple de ce qui peut arriver. Prenez l'hiver, lorsqu'il y a une
tempête. Prenez un moteur de souffleuse qui coûte entre $8000 et
$10 000. A un certain moment, il y a réellement une urgence et, si vous
remarquez, c'est à la demande du gérant. Alors, le directeur du
service appelle le gérant. Le gérant appelle le maire. Il faut
prendre une décision vite... C'est un exemple. On pourrait vous en
donner d'autres.
Il y a toujours tous les autres membres du conseil qui suivent le
travail du comité exécutif aussi. Je vois difficilement comment
le comité exécutif peut jouer beaucoup sur ces choses. Comme
question d'urgence, vous pourriez peut-être avancer qu'on peut jouer
aussi sur ce mot. Qu'est-ce qu'une urgence? On pourrait lancer un débat
assez long.
M. Bédard (Chicoutimi): Question d'urgence, les $10 000,
seriez-vous satisfait que l'article... Je suis bien d'accord sur la
première partie avec la limite de $5000.
Sur la deuxième partie de l'article: Cependant, le conseil peut,
par règlement permettre au comité d'autoriser sans soumission des
dépenses n'excédant pas $10 000. Il me semble qu'on entre dans un
pouvoir de délégation qui est pas mal plus grand que celui auquel
on voulait souscrire, si je fais référence à l'esprit des
débats que nous avons eus.
M. Walters: M. le Président, pour revenir sur le cas
d'urgence, je me souviens qu'il y a un an ou deux, à la ville de
Sainte-Foy, il y avait eu un bris à l'usine de pompage pendant une
tempête, je crois, il avait fallu remplacer ou faire faire des
réparations d'une façon très rapide pour pouvoir donner un
service essentiel à la ville. C'étaient quand même des
milliers de dollars qui étaient en jeu et il fallait que la
décision soit prise immédiatement. C'est un autre cas d'urgence
qui me vient à l'idée, il y en a peut-être eu d'autres.
M. Bonnier: Mais comment réagissez-vous à la
suggestion du député de Chicoutimi par rapport au dernier membre
de phrase du paragraphe qui ne limite pas, dans le cas d'urgence... On commence
à ouvrir un peu plus la porte de l'article 13.
M. Morin (Bernardin): Personnellement, M. le Président, je
n'ai pas d'objection à biffer cette dernière partie à
partir du mot "cependant".
M. Bédard (Chicoutimi): D'accord. Adopté, quant
à nous.
Le Président (M. Picard): Article 14 adopté.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté avec amendement.
L'amendement proposé. Au paragraphe 15 qui est 14, l'amendement est
à l'effet que ce paragraphe se termine à "sans l'autorisation du
conseil". Et le reste du paragraphe: "cependant le conseil peut par
règlement, etc." est biffé.
Le Président (M. Picard): Alors, l'article 14 tel
qu'amendé est adopté.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Article 16 devenu 15.
M. Bédard (Chicoutimi): Vous prévoyez les cas
d'urgence. Adopté.
Le Président (M. Picard): Amendé. Adopté.
Article 17 devenu 16.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. Article 18 devenu
17.
M. Bédard (Chicoutimi): Est-ce qu'on peut nous donner des
explications sur cet article 18 qui est devenu l'article 17? Le
comité...
M. Walters: Ce sont des travaux exécutés par des
employés de la ville. Je pense qu'on pourrait peut-être utiliser
une expression anglaise "day work" par exemple, à certains moments; ils
peuvent avoir besoin d'un équipement pour exécuter ces travaux
dans l'exercice des réparations qui sont en voie de se faire.
M. Perron: M. le Président, par le terme "exécution
de travaux en régie", habituellement, on comprend que ce sont des
travaux exécutés par les employés de la ville,
c'est-à-dire que ça pourrait être exécuté par
le service des travaux publics de la ville. Là, l'idée de
soumissions ne joue pas.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): L'article 18 devenu l'article 17
est adopté. L'article 19 devenu l'article 18.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. L'article 20
devenu l'article 19. Adopté. L'article 21 devenu l'article 20.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. Article 22 devenu
l'article 21?
M. Bédard (Chicoutimi): Est-ce qu'on pourrait nous donner
les motivations qui amènent à inclure dans le texte que "les
membres du conseil ne doivent s'adresser qu'au gérant pour tout
renseignement concernant les services"?
M. Morin (Bernardin): Je pense, M. le Président, que c'est
une nécessité pour une administration saine; nous voyons mal
qu'un conseiller puisse donner des ordres directement aux employés.
M. Bédard (Chicoutimi): On parle de renseignements et non
pas d'ordres.
M. Morin (Bernardin): Les membres du conseil ne peuvent
s'adresser qu'au gérant pour tout renseignement concernant les services.
Ce qui arrive, c'est qu'à tout moment, si les échevins comme
tels, vont dans les départements pour avoir des informations, je pense
que le gérant, comme le gérant d'une compagnie, doit être
au courant de tout ce qui se passe. C'est une question d'efficacité plus
qu'autre chose. A un moment donné, le gérant apprend que tel
directeur a pris une décision à la demande de M. le conseiller
Un-tel. Je pense que c'est plutôt une question d'efficacité.
Personnellement, je tiens beaucoup à ce que le gérant de
la ville soit au courant de tout et, de même, que chaque directeur de
chaque service soit au courant de tout ce qui se passe dans son domaine.
M. Bédard (Chicoutimi): ...de toute l'information, la
seule source d'information, pour que cela sorte d'une façon
ordonnée. C'est cela?
M. Morin (Bernardin): C'est cela.
M. Bédard (Chicoutimi): Encore une fois, il ne s'agit pas
d'ordres, il s'agit de renseignements.
M. Morin (Bernardin): Même parmi les renseignements,
quelquefois, cela peut créer une perte de temps extraordinaire. On peut
rencontrer quelquefois un conseiller municipal qui n'a pas grand-chose à
faire, qui est à sa retraite, par exemple, qui se promène dans
les départements et qui fait perdre du temps aux gens.
Dans ce temps-là, on préfère qu'il s'adresse au
gérant. Est-ce assez clair?
M. Bédard (Chicoutimi): Vous touchez là un argument
de poids. Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Picard): Adopté. L'article 23
devenu l'article 22.
M. Parent (Prévost): Je pense que c'est le rêve de
tout maire que cela se passe comme cela.
M. Morin (Bernardin): Je pense que si on veut administrer d'une
manière ordonnée, il faut qu'il y ait un chef quelque part. Le
chef, au point de vue administratif interne, c'est le gérant de la
ville, qui est en communication constante avec le maire.
M. Goldbloom: Le gérant est un peu comme le chef
recherchiste du Parti québécois.
M. Bédard (Chicoutimi): On va laisser le ministre s'amuser
pour le moment. Il est en train de signer des rapports.
Le Président (M. Picard): L'article 23 devenu l'article
22?
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Picard): Adopté. L'article 24
devenu l'article 23?
M. Goldbloom: M. le Président, je l'ai mentionné
tout à l'heure, il y aurait lieu de faire une modification. Je constate
qu'il faudra en faire une deuxième en même temps.
Cet avant-dernier alinéa commence par le mot "il". Il nomme
aussi... Cela n'est pas clair, M. le Président. Je pense que l'on doit
lire "Le conseil nomme aussi, sur rapport du comité, les autres
officiers ou employés permanents". L'on biffe le reste de
l'alinéa.
Le Président (M. Picard): Ces deux amendements sont-ils
adoptés?
M. Walters: Nous sommes d'accord, M. le Président, sur la
suggestion de M. le ministre. Par exemple, dans le premier paragraphe de
l'article 8.24., il y aurait un changement à apporter. On lit: "Le
greffier, le trésorier et les chefs de services et leurs adjoints, sauf
le gérant et son adjoint", il faudrait remplacer ici "son adjoint", par
"ses adjoints".
M. Goldbloom: On me dit, M. le Président je ne suis
pas avocat que ce n'est pas nécessaire, que, si l'on dit "son
adjoint" et s'il y en a plus d'un, c'est compris, mais...
Une Voix: D'accord!
Le Président (M. Picard): Les avocats sont-ils
d'accord?
Une Voix: Oui.
M. Bonnier: Y a-t-il une raison spécifique pour laquelle
ce rapport ne peut être amendé par le conseil? Cela veut dire que
le comité soumet certains noms, recommande certains noms. Même
s'il y a des membres du conseil qui sont contre, ils ne peuvent pas amender ce
rapport. Est-ce qu'on n'enlève pas les pouvoirs au conseil à ce
moment?
M. Bédard (Chicoutimi): C'est-à-dire que c'est le
pouvoir d'amendement, mais il peut toujours être rejeté à
la majorité de tous les membres du conseil.
M. Goldbloom: En quelque sorte, le conseil peut dire: Retournez
au travail et présentez-nous d'autres propositions.
M. Walters: C'est cela.
M. Bonnier: Bon, d'accord!
M. Bédard (Chicoutimi): Enfin. C'est compliquer un peu la
situation et c'est tout. S'il a le pouvoir de tout rejeter, je m'imagine qu'il
a le pouvoir d'amender, c'est comme rien.
M. Bonnier: Question de procédure.
M. Goldbloom: Peut-on nous expliquer pourquoi on ne voudrait pas
que le conseil apporte séance tenante des modifications à un tel
rapport? Pourquoi doit-on nécessairement le rejeter carrément et
le renvoyer au comité exécutif? Est-ce seulement parce que c'est
comme cela que c'est rédigé pour Hull?
M. Morin (Bernardin): Ce n'est pas la seule réponse,
peut-être que cela devrait être amendé.
M. Walters: Ce n'est pas la seule réponse qu'on peut vous
donner, M. le Président.
M. Bédard (Chicoutimi): Avec ce qu'on a fait...
M. Bonnier: II me semble que cela vous met les bois dans les
roues, si on enlevait... Qu'est-ce tu en penses, Gaston?
M. Goldbloom: M. le Président, je pense qu'il est
important de réfléchir sur ces questions. Nous avons donné
au maire un rôle prépondérant par le fait de la
création d'un comité d'exécutif, par le fait du choix des
membres par le maire. C'est une extension de cette philosophie. On donne
toujours par ce qui est proposé ici un rôle
prépondérant au maire, qui, ayant choisi ses coéquipiers
au comité exécutif, met de l'avant des propositions quant au
personnel. Il y a un droit de veto qui demeure entre les mains du conseil, mais
le conseil ne peut tout simplement modifier la proposition et dire: Non, on
n'accepte pas M. Untel. On le remplace par Mme Unetelle, et cela finit
là.
M. Morin (Bernardin): M. le Président, je pense que nous
serions prêts. A la quatrième ligne, c'est écrit: "Ce
rapport ne peut être amendé par le conseil". Je crois que nous
n'aurions pas d'objection à enlever le mot "ne" et dire: Ce rapport peut
être amendé par le conseil et biffer le reste.
Inévitablement, le conseil, pour que cela passe, il faut qu'il ait la
majorité. S'il n'a pas la majorité, cela ne passe pas.
M. Bédard (Chicoutimi): Je suis beaucoup plus d'accord
avec cette manière de voir, parce que...
M. Goldbloom: Si vous enlevez le mot "ne", vous n'avez pas besoin
de la phrase.
Le Président (M. Picard): Le député de
Louis-Hébert.
M. Desjardins: M. le Président, si on peut enlever au
complet cette phrase qui se lit: "Ce rapport ne peut être amendé
par le conseil". Vous avez la phrase suivante qui pourrait dire: Ce rapport
peut être amendé ou rejeté à la majorité de
tous les membres du conseil tout simplement". C'est cela l'esprit de la
proposition que M. le maire vient de faire. Oui, c'est d'accord? En fait,
l'esprit, c'est de donner au conseil le pouvoir de l'amender ou de le rejeter
en son entier, et on voudrait qu'une telle décision soit prise à
la majorité.
M. Bédard (Chicoutimi): Les deux phrases se fondraient en
une...
M. Desjardins: Exactement!
M. Bédard (Chicoutimi): ... et se liraient: "Ce rapport ne
peut être rejeté qu'à la majorité de tous les
membres du conseil"?
M. Desjardins: C'est-à-dire que ça pourrait se
lire: "Ce rapport peut être amendé ou rejeté sur
décision majoritaire de tous les membres du conseil".
M. Bonnier: C'est simplement de dire...
M. Bédard (Chicoutimi): ... des opinions émises
tout à l'heure selon lesquelles le conseil a le pouvoir de rejeter et le
pouvoir d'amender à la majorité de ses membres.
M. Bonnier: On veut que le pouvoir soit là. M. Desjardins:
M. le Président...
Le Président (M. Picard): Le député de
Louis-Hébert.
M. Desjardins: ... pourrions-nous suspendre l'alinéa 24
devenu l'alinéa 23? J'aimerais bien, personnellement, y
réfléchir. De toute façon, on ne finit pas avant le
dîner. J'aimerais bien y penser et l'analyser par rapport à ce
qu'on a déjà adopté. Je me demande si on n'a pas
déjà adopté des choses qu'on est en train d'annuler par ce
paragraphe-ci, si on l'amende tel que je viens de le proposer. L'alinéa
24, devenir l'alinéa 23, est-ce qu'on pourrait le suspendre et continuer
l'étude des autres paragraphes?
M. Bédard (Chicoutimi): Ce serait peut-être
préférable pour le moment.
M. Desjardins: D'accord?
Le Président (M. Picard): Vous le laissez tel quel?
M. Desjardins: Suspendu pour l'instant. M. Goldbloom:
D'accord!
Le Président (M. Picard): L'article 24, devenu 23, ne
serait amendé qu'au deuxième alinéa.
Une Voix: Non.
M. Bédard (Chicoutimi): Suspendu.
Le Président (M. Picard): Vous suspendez tout
l'article?
M. Bonnier: Oui, on suspend tout l'article.
M. Desjardins: S'il y a lieu d'amender, on amendera lorsqu'on y
reviendra.
M. Goldbloom: Suspendu.
Une Voix: II n'est pas annulé, il est suspendu.
M. Bédard (Chicoutimi): On en suspend...
M. Desjardins: On en suspend l'étude pour pouvoir y
réfléchir, M. le Président.
M. Bédard (Chicoutimi): De suspendre l'étude.
M. Desjardins: Je n'ai pas toujours été politicien.
J'ai l'habitude de réfléchirl
Le Président (M. Picard): Article 25. On va s'en tenir aux
anciens numéros.
M. Bédard (Chicoutimi): Depuis que vous êtes
politicien, vous avez cessé de réfléchir? Cela joue des
mauvais tours!
Le Président (M. Picard): Article 25. Ancien
numéro.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Ceci complète
l'étude de l'article 51 b, mais étant donné qu'il y a un
alinéa de suspendu, on est obligé d'en suspendre l'étude,
de toute manière.
Nous allons passer à l'article 51 c.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. Article 51 d.
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. Article 51 e.
M. Bédard (Chicoutimi): Pourriez-vous nous donner des
explications sur l'article 51 e et la possibilité qu'a le comité
exécutif de modifier l'emploi des sommes allouées à
l'intérieur de chaque fonction on parle de chaque poste et
établir une politique à cet effet.
M. Morin: Les budgets sont votés par service et, à
l'intérieur de chaque service, il y a différents postes. Alors,
le comité exécutif est autorisé, à
l'intérieur du budget du service, à passer d'un poste à
l'autre.
Par exemple, si un poste est grevé et qu'il en reste dans
l'autre, il n'a pas le droit de défoncer le budget comme tel.
M. Bonnier: II n'est pas obligé d'avoir l'autorisation du
conseil pour faire un virement.
M. Bédard (Chicoutimi): On a déjà
adopté qu'il avait le droit de faire des virements de fonds à
l'intérieur d'un cadre bien défini.
M. Morin: C'est un virement de fonds à l'intérieur
du budget du département.
M. Bédard (Chicoutimi): "Chaque fonction ", trouvez-vous
que ce sont des mots qui représentent bien votre idée?
M. Morin (Bernardin): On peut mettre "chaque fonction". On emploi
le mot poste de temps à autre. Si vous avez un mot mieux que
"fonction".
M. Bédard (Chicoutimi): Vous voulez parler des postes
budgétaires? Fonction, c'est pas mal large.
M. Goldbloom: On met poste budgétaire.
M. Bédard (Chicoutimi): D'accord.
M. Morin (Bernardin): D'accord.
Le Président (M. Picard): Chaque fonction.
M. Goldbloom: Chaque poste budgétaire. Cet amendement
est-il adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Article 51 e tel
qu'amendé adopté. Article 51 f.
M. Bédard (Chicoutimi): Au deuxième paragraphe de
l'article 51 f, on lit ceci: "Aucun contrat ni arrangement quelconque ne lie la
ville à moins qu'il n'ait été approuvé par le
comité exécutif et par le conseil municipal ou par l'un ou
l'autre suivant le cas." Simplement sur une question de terminologie, est-ce
que vous voulez dire suivant la juridiction accordée à
chacun?
M. Walters: Oui, c'est cela.
M. Bédard (Chicoutimi): Suivant la coutume, il me semble
que ce serait plus... Suivant le cas, c'est...
M. Bonnier: Suivant la compétence de chacun.
M. Walters: La juridiction.
M. Bédard (Chicoutimi): La juridiction. Ou suivant leur
juridiction respective.
Le Président (M. Picard): Alors, lequel des deux: La
juridiction de chacun ou leur juridiction respective?
M. Bédard (Chicoutimi): Suivant leur juridiction
respective. C'est plus légal.
Le Président (M. Picard): Alors, le deuxième
alinéa est amendé, à la quatrième ligne, en
enlevant les mots "le cas" et en ajoutant "leur juridiction respective".
M. Bédard (Chicoutimi): C'est-à-dire, M. le
Président, en enlevant "suivant le cas", "selon leur juridiction
respective".
Le Président (M. Picard): Selon.
M. Bédard (Chicoutimi): Selon leur juridiction
respective.
Le Président (M. Picard): La dernière ligne du
deuxième alinéa se lirait comme suit: "ou par l'un ou l'autre,
suivant le cas, selon leur juridiction respective".
M. Bédard (Chicoutimi): Enlevez "suivant le cas".
Le Président (M. Picard): Je l'ai enlevé
tantôt et là...
M. Bédard (Chicoutimi): Peut-être qu'on s'est mal
compris, M. le Président, "par le conseil municipal ou par l'un ou
l'autre selon leur juridiction respective".
Le Président (M. Picard): D'accord. Amendement
adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
M. Walters: M. le Président, est-ce qu'on pourrait enlever
le mot "municipal" à côté de "conseil"? On a toujours dit
conseil jusqu'à maintenant; dans la ligne précédente.
M. Bédard (Chicoutimi): D'accord.
Le Président (M. Picard): Enlever le mot "municipal". A la
fin de la troisième ligne, deuxième alinéa, enlevez le mot
"municipal"; amendement adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté. L'article 51 f
tel qu'amendé est-il adopté?
M. Bédard (Chicoutimi): Adopté.
Le Président (M. Picard): Adopté.
Messieurs, il approche une heure, je pense que nous devrions
peut-être revenir à l'amendement qui avait été
proposé...
M. Goldbloom: Ce n'est pas ce que je veux demander, mais...
M. Walters: Avant de revenir à l'amendement, étant
donné la correction que l'on a apportée à l'article 51 e
pour indiquer poste budgétaire, il faudrait maintenant revenir à
un autre article vu l'utilisation du terme qu'on vient d'employer et M.
Fortier, le gérant de la ville, aurait une remarque à faire
à ce sujet.
M. Fortier (Florent): II serait peut-être
préférable de conserver le terme "fonction", parce qu'à
l'article 8, au sous-paragraphe d), on dit que "le comité prépare
et soumet au conseil toute demande pour virement de fonds d'une fonction
à une autre". Fonction, ici, à la notion d'un ensemble de postes
budgétaires. Lorsqu'on voudrait passer des crédits d'un service
à un autre, d'une fonction à une autre, il faudrait le soumettre
au conseil. Pour faire des virements à l'intérieur d'une fonction
ou d'un service, ça pourrait être à la discrétion du
comité.
M. Bédard (Chicoutimi): Distinctement, on peut amender
l'un ou l'autre des articles.
M. Fortier (Florent): Si vous laissez le mot "fonction", je
proposerais qu'on le laisse comme cela et on va adopter notre budget en
conséquence.
M. Bonnier: Vous dites que "fonction" regroupe plusieurs postes
budgétaires.
M. Fortier (Florent): Cela peut être au niveau d'un
service, par exemple, comme les loisirs; cela peut être la fonction
loisirs, la fonction travaux publics, la fonction urbanisme, etc.
Pour virer des fonds du service d'urbanisme au service des loisirs, il
faudrait le soumettre au conseil de ville.
Par contre, à l'intérieur du service d'urbanisme, pour
passer d'un poste de dépenses à un autre, cela pourrait
être à la discrétion du comité exécutif.
C'est ce que le texte reflète actuellement sans modification.
M. Bédard (Chicoutimi): Cela va.
Le Président (M. Picard): On retire l'amendement?
Une Voix: On retire l'amendement.
Le Président (M. Picard): A l'article 51 e qui avait
été amendé, l'amendement est retiré.
M. Goldbloom: Quant à cet amendement, M. le
Président, pour ma part, je n'ai pas d'objection.
M. Bédard (Chicoutimi): On n'en a pas non plus.
M. Goldbloom: Cela semble conforme à ce que nous avons
décidé.
M. Bédard (Chicoutimi): Est-ce que vous pourriez le lire,
pour le bénéfice de tous les membres de la commission?
M. Desjardins: II s'agit de l'ancien article 6, M. le
Président.
M. Goldbloom: J'essaierai, M. le Président. "Le conseil
peut pourvoir lui-même ou par l'intermédiaire d'une corporation
sans but lucratif à l'acquisition de gré à gré des
immeubles situés en partie sur le territoire de la ville de
l'Ancienne-Lorette et en partie sur le territoire de la ville de Québec
et décrits à l'annexe VII, aux fins d'organiser et d'exploiter
des centres de loisirs et des lieux publics de sport et de
récréation.
Le conseil versera aux villes de l'Ancienne-Lorette et de Québec
une indemnité à être déterminée entre les
conseils respectifs de chacune des villes; en cas de désaccord sur cette
il est recommandé de mettre "indemnité" l'une ou
l'autre des parties peut s'adresser à la Commission municipale du
Québec, laquelle décide en dernier ressort après
enquête.
Le Président (M. Picard): Est-ce que cet amendement est
adopté? Adopté. Il s'agit de l'article 6 devenu 5.
Messieurs, il est 13 heures. Je dois ajourner la séance sine die.
C'est-à-dire que nous devrons attendre un ordre de la Chambre pour
siéger de nouveau. Il est fort probable que ceci ne se reproduira pas
avant peut-être 11 heures, lundi matin, mais ce n'est encore rien de
précis. Il faut attendre l'ordre de la Chambre.
La commission ajourne ses travaux sine die.
M. Morin (Bernardin): Y aurait-il possibilité de le savoir
à peu près 24 heures d'avance, parce que nous avons des personnes
de l'extérieur qui doivent venir. M. LaHaye, qui est ici, est de
l'extérieur.
Le Président (M. Picard): Ah boni
(Fin de la séance à 13 h 6)