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Formation des commissions parlementaires
(Dix heures quatorze minutes)
Le Président (M. Richard): Je déclare ouverte cette
commission de l'Assemblée nationale. Puis-je, M. le leader parlementaire
du gouvernement, vous suggérer de proposer un rapporteur de la
commission?
M. Charron: Oui, M. le Président. Je propose que le
député d'Abitibi-Ouest soit le rapporteur de cette
commission.
Le Président (M. Richard): Adopté. Maintenant, les
présences. Sont membres de la commission: M. Bellemare (Johnson), M.
Bertrand (Vanier), M. Bisaillon (Sainte-Marie), M. Blank (Saint-Louis), M.
Burns (Maisonneuve), M. Cardinal (Prévost), M. Charron (Saint-Jacques),
Mme Cuerrier (Vaudreuil-Soulanges), M. Dussault (Châteauguay), M. Fallu
(Terrebonne), M. Gendron (Abitibi-Ouest), M. Grenier (Mégantic-Compton),
M. Lamontagne (Roberval), M. Lavoie (Laval), M. Proulx (Saint-Jean), M. Richard
(Montmorency), M. Vaillancourt (Jonquière). Maintenant,
conformément aux dispositions de notre règlement, je propose
comme président de cette commission les membres suivants de
l'Assemblée nationale: M. Blank (Saint-Louis), M. Boucher
(Rivière-du-Loup), M. Clair (Drummond), M. Dussault (Châteauguay),
M. Jolivet (Laviolette), M. Laplante (Bourassa), M. Marcoux (Rimouski), M.
Vaillancourt (Jonquière). (10 h 15)
M. Cardinal: M. le Président, je m'excuse, je veux les
noter, les trois derniers, s'il vous plaît.
Le Président (M. Richard): M. Laplante (Bourassa), M.
Marcoux (Rimouski), M. Vaillancourt (Jonquière).
M. Cardinal: Merci, M. le Président.
M. Lavoie: M. le Président, est-ce qu'il y a des
changements, comparé à l'année dernière?
Le Président (M. Richard): Un seul, je crois. M.
Grenier: II y en a un de moins.
M. Charron: M. le député de Vanier n'est plus
président de commission.
Le Président (M. Richard): Le député de
Vanier.
Présidents de commission
M. Cardinal: Je ne sais pas, M. le Président, si mon
intervention sera bienvenue ou pas. M. le député de Vanier n'est
plus membre de la banque des présidents parce qu'il est à
l'Exécutif, à toutes fins utiles. Ecoutez, il est adjoint
parlementaire... Ce que je veux dire, c'est qu'il est adjoint parlementaire,
leader parlementaire adjoint et je ne pense pas qu'une commission
accepte...
Le Président (M. Richard): D'accord.
M. Cardinal: Je ne sais pas s'il y aurait d'autres suggestions.
Il y a quand même 26 commissions parlementaires et très souvent,
il y en a trois qui siègent dans une même journée. Mais je
laisse cela à la discrétion de la commission.
M. Lavoie: Cela n'appartient pas à la commission. Cela
appartient uniquement au président...
M. Cardinal: Qui dresse la liste.
Le Président (M. Richard): Alors, la liste est
dressée et elle vous est soumise. M. le leader parlementaire de l'Union
Nationale.
M. Bellemare: Nous avons, nous de l'Union Nationale, eu un
imbroglio assez substantiel avec un président de commission qui nous a
un peu frustrés dans nos droits de parlementaires. On veut signaler le
nom de M. Laplante et on voudrait qu'il ne soit plus président de
commission parce que je pense qu'il a manifesté beaucoup de partisanerie
et ce n'est pas un endroit pour le faire en commission parlementaire où
on doit être serein.
Il a provoqué, lors de certaines interventions, de nos
députés; d'ailleurs le caucus, ce matin, était unanime
pour demander que M. Laplante soit relevé de son rôle de
président de commission. Nous en faisons humblement la suggestion, et
mon collègue peut vous donner un échantillonnage de sa
non-objectivité dans son rôle.
M. Charron: C'est tout à fait dans l'ordre des choses et
dans la nature du poste même qu'à l'occasion un groupe de
parlementaires ou un parlementaire en particulier ait, comme on dirait, maille
à partir avec un de nos députés, membre de
l'Assemblée, qui occupe cette fonction de président de
commission. Il y a des débats qui sont sévères, à
l'occasion; d'autres se déroulent dans le calme le plus complet. Il est
possible c'est arrivé récemment encore que les
députés de l'Union Nationale aient eu avec le
député de Bourassa, au moment où il présidait une
commission, une mésentente. Mais accuser un député,
président de commission, de partisanerie régulière et
systématique est grave. Qu'il manque de souplesse, à l'occasion,
ou qu'il ait une interprétation rigide du règlement au moment
où les députés souhaiteraient, à partir des
traditions et des attitudes préalables, plus de flexibilité, cela
fait partie de l'ordre des choses. C'est à vous, M. le Président,
en fin de compte, d'évaluer et peut-être même de conseiller
au président de commission d'user de souplesse et en même temps de
rigueur
parce que le règlement doit être appliqué
dans sa façon de conduire les travaux de commission. Mais
accuser, affirmer qu'un député se conduit systématiquement
de façon partisane à la direction des travaux de la commission,
je crois que c'est beaucoup dire pour l'événement.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Mégantic-Compton.
M. Grenier: M. le Président, en plus de ce que vient de
vous dire le député de Johnson, notre leader parlementaire, je
dois vous avouer que j'ai assisté à des séances qui
étaient présidées par le député de Bourassa
et j'ai dû, personnellement, avoir recours à vos services et
à ceux du vice-président. Vous êtes tous arrivés ici
en trombe, dans une bouffonnerie indescriptible. S'il fallait que cela fasse
jurisprudence, ce qui est déclaré par ie président, cela
serait affreux pour le parlementarisme. Je pense que vous avez dans votre
députation d'excellents députés qui peuvent faire des
présidents de commission. On en a d'autres; il y en a ici, devant nous,
qui président de façon... Il serait difficile d'attaquer ces
personnes et c'est très bien fait. Je vois le député, M.
Dussault, dont j'oublie le comté...
Une Voix: Châteauguay.
M. Grenier:... M. le député de Châteauguay.
Il fait un magnifique travail comme président de commission, mais il
arrive que le député de Bourassa ne remplisse pas bien son
rôle parce qu'il ne connaît pas la loi, et s'il la connaît,
c'est encore pire s'il agit de cette façon. A partir de là, je
pense, M. le Président, que vous devez le remplacer et nous donner une
autre personne dans votre députation du Parti québécois,
une autre personne plus compétente quant à la loi et capable de
mieux l'appliquer à la satisfaction de l'ensemble des
députés.
M. BeIlemare: M. le Président, si vous me permettez une
autre remarque, je ne dis pas que nous voulons faire tort à ce
député; au contraire, on a constaté des faits en
commission parlementaire et aussi en Chambre quand, plusieurs fois, on l'avait
demandé pour remplacer un vice-président, soit Mme Cuerrier. Il
est arrivé que presque immédiatement après sa venue au
fauteuil, M. le député de Prévost, M. Cardinal, revienne
presque à l'instant pour remettre la paix. Dès qu'il est revenu,
il a tranché véritablement le dilemme et la paix s'est
rétablie.
Loin de nous la pensée de vouloir l'accuser de partisanerie mais
il ne peut pas, entre le devoir et la charge qu'il occupe et le discernement du
règlement, trouver la place assez large pour passer.
M. Lavoie: M. le Président, ce n'était pas mon
intention de le faire publiquement mais nous avons eu, lors de l'étude
d'un projet de loi sur l'agriculture, la loi 116, je crois, les mêmes
repré- sentations de la part des membres de cette commission de
l'agriculture qui appartiennent au Parti libéral sur, peut-être,
le manque de souplesse ou le manque de connaissance des règlements et de
la jurisprudence en ce qui concerne le député de Bourassa. Nous
avons eu, en général, de très bonnes expériences
dans les commissions que j'ai vécues. Comme pour la loi 92, je pense que
le président qui a vu aux travaux de cette commission a fait un
très bon travail; sur la loi 92, je crois que c'était le
député de...
M. Charron: Jonquière? M. Cardinal: Drummond.
M. Lavoie: ... Drummond. Il y a eu d'autres commissions comme
celle sur...
M. Proulx: La loi 101?
M. Lavoie: Je vous parle des commissions où
j'étais. Sur la loi 2, cela s'est bien déroulé; pour la
loi 90 sur le zonage agricole, cela a bien été, cela s'est
déroulé normalement et le président respectait autant le
règlement que la tradition et la jurisprudence. C'est délicat, M.
le Président, lorsqu'un président de commission rend des
décisions souvent qui sont basées sur absolument rien; cela
devient alors de la jurisprudence et cette erreur peut être
continuée dans l'avenir lorsqu'un autre président s'appuie sur
une telle décision.
Il y a des personnes qui ont peut-être certaines qualités
comme députés, mais qui ne l'ont pas du tout comme
présidents. Cela arrive. D'ailleurs, on l'a vécu dans le
passé; quand j'occupais la place que vous occupez, M. le
Président, on a eu la même expérience. Il y avait eu des
représentations du Parti québécois à ce moment sur
un député qui faisait partie de la banque des présidents.
Même si je n'étais pas tout à fait convaincu du
bien-fondé de leurs avancés, j'avais accepté leurs
représentations et ce président avait été
retiré de la banque des présidents. Je ne donnerai pas de nom,
mais il y avait eu des représentations de M. Burns à
l'époque et, pour la bonne entente et le bon déroulement des
travaux, j'ai acquiescé à ces représentations et ce
député avait été retiré de la banque des
présidents.
Dans le cas du député de Bourassa, je pense que cela
serait assez facile pour vous, M. le Président, qui avez la haute
autorité sur le déroulement des travaux en commission
parlementaire, surtout dans une session qui s'avère déjà
dangereuse et où la sensibilité et l'esprit combatif des
députés se manifesteront. Je crois que, par mesure de prudence,
vous devriez peut-être changer le député de Bourassa.
M. Lamontagne: M. le Président...
Le Président (M. Richard): M. le député de
Roberval.
M. Lamontagne:... pour renchérir, je voudrais rappeler
peut-être au leader du gouvernement
actuel que dans ce temps, suite aux propos auxquels se
réfère le député de Laval, j'étais
moi-même, comme le vice-président actuel, en charge de la banque
des présidents. Le Parti québécois alors avait fait des
représentations non pas parce que le président n'était pas
un bon président, mais parce qu'il faisait preuve de partisanerie non
pas aux commissions, mais en Chambre. Nous avions accepté cette
représentation à regret parce qu'il ne s'agissait même pas
d'un manquement à l'occasion de ses fonctions principales. C'est dans
cet esprit que nous avions accepté les représentations du leader
de l'Opposition officielle.
Le Président (M. Richard): On va suspendre pour quelques
secondes.
Suspension de la séance à 10 h 05
Reprise de la séance à 10 h 29
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire de
l'Union Nationale, vous aviez quelque chose à ajouter?
M. Bellemare: On va attendre votre décision.
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire de
l'Union Nationale, considérer votre requête à son
mérite, je pense que c'est extrêmement délicat pour la
présidence à ce moment-ci, d'autant plus que le
député dont vous faites état est en train, actuellement,
de présider une commission...
M. Bellemare: Le verre de lait renversé, on ne peut pas le
remettre dans la fiole.
Le Président (M. Richard): ... et comme il ne m'est
absolument pas possible de lui parler pour connaître ses sentiments, et
comme, d'autre part, en vertu des dispositions de l'article 139, la liste doit
être acceptée ou rejetée globalement, je vous indique tout
de suite que je tiendrai compte des observations que vous avez
formulées, M. le leader parlementaire de l'Union Nationale. La
présidence n'a pas intérêt à mettre un
président de commission dans l'eau bouillante. J'aurai sans doute
l'occasion de m'entretenir avec le vice-président et avec la personne
impliquée. J'ai la conviction que le vice-président chargé
de la banque des présidents et ainsi que moi-même tiendrons compte
de vos recommandations. Je pense qu'il serait un peu indécent, sans voir
ce président, de le retirer de la banque des présidents. (10 h
30)
M. Grenier: ... Conseil des ministres.
Une Voix: Duplessis faisait cela avec les ministres.
M. Bellemare: On va l'envoyer au conseil... Une Voix: Le
conseil ne voulait pas l'abolir...
M. Bellemare: On prenait les gens du conseil et on les ramenait
comme ministres.
M. Cardinal: M. le député de Johnson, s'il vous
plaît!
M. Proulx: ... nommé ministre, par exemple.
M. Bellemare: Comment? Non, parce qu'il y en avait sept autour de
moi...
Une Voix: C'était un peu trop.
M. Bellemare: ... dans la même région. Elie,
Barrette.
Le Président (M. Richard): Bon!
M. Bellemare: Je le raconte dans un des paragraphes de mon livre.
M. le Président, j'ai la proposition pour remplacer M. Bertrand.
Le Président (M. Richard): Quand ce livre-là
sera-t-il publié?
M. Bellemare: Pardon? Il faut que je finisse ma carrière
avant. J'ai encore un autre mandat à faire, alors imaginez-vous que ce
ne sera pas tout de suite. J'aurai 40 ans.
M. Proulx: Dans quel comté?
M. Bellemare: Dans Johnson, ah, bien sacrement!
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire de
l'Union Nationale.
M. Bellemare: Une proposition pour remplacer M. Bertrand...
M. Proulx: M. Bertrand?
M. Bellemare: Ce serait celle du député de
Sainte-Marie, M. Bisaillon, qui est un gars pas mal connaissant de son
règlement.
M. Lavoie: On n'a pas le droit de faire de proposition.
M. Bellemare: Mais on a le droit de faire des suggestions. Je
suggérerais M. Bisaillon, un gars qui connaît sa procédure,
qui est un gros, pas un gros mais... Il est un bon parlementaire, il
connaît sa procédure; d'ailleurs, il en a fait
démonstration à plusieurs reprises. Son jugement est assez bon,
excepté pour son parti pris. Je vous le dis, M. le Président, je
serais très heureux si M. Bisaillon était nommé en
remplacement de M. Bertrand.
Le Président (M. Richard): Je prends bonne note de vote
suggestion, M. le leader parlementaire de l'Union Nationale.
M. Bellemare: Merci, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Est-ce que la liste des
présidents, telle que soumise, sera agréée?
M. Lavoie: Avant de passer au vote sur cette motion, est-ce que
nous avons l'assurance de votre part, M. le Président, que
peut-être ce député ne sera plus invité à
présider ou...
Le Président (M. Richard): Vous avez l'assurance que je
prendrai bonne note des remarques que vous venez de formuler et...
M. Bellemare: Mais on ne peut pas accepter une résolution,
ce matin, si on n'est pas bien au courant de la nomination de tous les
présidents. On ne peut pas accepter une proposition comme
celle-là de nommer la banque des présidents si on n'est pas au
courant de ceux qui vont en faire partie.
M. Cardinal: M. le Président, je m'excuse; je ne veux pas
parler du député de Bourassa. Je veux simplement évoquer
la tradition et le règlement.
Le règlement est clair M. le Président l'a
indiqué c'est lui qui désigne...
M. Bellemare: D'accord.
M. Cardinal: ... les membres de ce qu'on appelle "la banque des
présidents", terme que je n'aime pas tellement; je préfère
les appeler "les présidents de commission".
La tradition veut qu'il y ait une délégation à un
vice-président M. le député de Roberval l'a
déjà fait qui soit tenu responsable immédiatement.
Moi, je ne puis faire aucune promesse, je suis pris dans une contrainte, qui
est le nombre de commissions qui existent et la liberté des membres de
ce groupe de présidents, pour les désigner. Mais je puis assurer
le député de Johnson, comme l'a fait le président, que je
tiens compte de ses remarques.
M. Bellemare: En vertu de l'article 139, M. le Président,
il faudrait bien lire: "II soumet à la commission de l'Assemblée
nationale la liste des noms d'au moins sept députés"; ça,
c'est l'article 139
Le Président (M. Richard): Oui, c'est ça.
M. Bellemare: Pour les accepter ou non; on va demander le vote
dans quelques minutes.
M. Cardinal: Par tradition, vous savez que c'est accepté
ou refusé globalement.
Le Président (M. Richard): C'est ça.
M. Bellemare: Oui, mais là, chose certaine, si on votait
contre, qu'arriverait-il? Il n'y aurait pas d'unanimité.
M. Lavoie: Elle va être adoptée par la
majorité, c'est tout.
M. Bellemare: Elle va être adoptée par la
majorité, mais ça ne répond pas à notre point de
vue de parlementaire. Une décision doit être prise. On dit: "Qu'il
propose... Cette liste est adoptée ou rejetée globalement."
Le Président (M. Richard): Oui, c'est ça. M. le
leader parlementaire de l'Union Nationale, elle doit être adoptée
ou rejetée globalement. Je vous soumets cette liste, je vous ai
expliqué que je tiendrais compte des observations que vous avez faites.
Je vous ai expliqué que, à tout le moins, il m'apparaissait
décent que le vice-président, qui est chargé des
commissions parlementaires et des présidents de commission, ainsi que le
président s'entretiennent avec le député de Bourassa.
C'est pourquoi je soumets la liste initiale, c'est-à-dire que je
resoumets cette liste à votre considération et je demande si elle
sera adoptée.
M. Bellemare: Est-ce qu'il y a une suggestion pour remplacer le
député de Vanier, d'abord, et une autre pour remplacer le
député de Bourassa? Vous nous avez présenté une
liste de sept noms et là, vous allez nous présenter une liste de
six noms?
M. Lavoie: II y en a huit.
M. Bellemare: J'en compte sept; qui est l'autre?
M. Lavoie: Lisez-la.
Le Président (M. Richard): Je vous la relis, M. le leader
parlementaire.
M. Bellemare: ... dans le procès-verbal qui a
été approuvé...
Le Président (M. Richard): Blank. M. Bellemare:
Blank, oui.
Le Président (M. Richard): Boucher; Clair; Dussault.
M. Bellemare: Dussault n'y était pas.
Le Président (M. Richard): Jolivet, Laplante, Marcoux,
Vaillancourt. Suivant les dispositions de l'article 139, c'est une liste d'au
moins sept noms que le président doit soumettre à la commission
de l'Assemblée nationale.
M. Lavoie: M. le Président, nous allons montrer nos
couleurs. Pour être bien sûr que trop fort
ne casse pas et que vous allez tenir compte de nos
représentations, en ce qui nous concerne, nous allons voter contre cette
motion.
M. Bellemare: Pour une fois, nous allons appuyer le Parti
libéral; on ne sortira pas, mais on va l'appuyer. Nous voterons contre
cette motion.
M. Cardinal: Je vais être obligé de voter pour cette
proposition parce que je suis solidaire avec la présidence, mais en
tenant compte des remarques qui ont été faites.
M. Bellemare: Est-ce qu'on demande un vote enregistré?
M. Lavoie: Non, mais par les noms.
Le Président (M. Richard): M. Bellemare (Johnson)?
M. Bellemare: Contre.
Le Président (M. Richard): M. Blank (Saint-Louis)?
M. Blank: Contre moi-même.
Le Président (M. Richard): Conflit
d'intérêts! M. Cardinal (Prévost)?
M. Cardinal: Pour.
Le Président (M. Richard): M. Charron (Saint-Jacques)?
M. Charron: Pour.
Le Président (M. Richard): Mme Cuerrier
(Vaudreuil-Soulanges)?
Mme Cuerrier: Pour.
Le Président (M. Richard): M. Dussault
(Châteauguay)?
M. Dussault: Pour.
Le Président (M. Richard): M. Gendron (Abitibi-Ouest)?
M. Gendron: Pour.
Le Président (M. Richard): M. Grenier
(Mégantic-Compton)?
M. Grenier: Contre.
Le Président (M. Richard): M. Lamontagne (Roberval)?
M. Lamontagne: Contre.
Le Président (M. Richard): M. Lavoie (Laval)?
M. Lavoie: Contre.
Le Président (M. Richard): M. Proulx (Saint-Jean)?
M. Bellemare: Je vous ferai remarquer, M. le Président,
que M. Bertrand (Vanier) est membre de cette commission.
Le Président (M. Richard): M. Bertrand (Vanier)?
M. Bertrand: Pour.
M. Bellemare: Ils ne diront pas que je lui en veux.
Formation des commissions parlementaires
Le Président (M. Richard): La liste des présidents
est agréée. Nous devons maintenant procéder à la
formation des commissions parlementaires. M. le leader parlementaire du
gouvernement.
M. Charron: Très rapidement, M. le Président, je
dois vous dire que le parti ministériel a l'intention de reconduire
intégralement la liste de ses membres pour chacune des commissions, la
même liste qu'à la session de 1978. Nous n'avons aucune
modification à présenter pour le moment.
M. Cardinal: M. le Président, est-ce que je pourrais
justement pour compléter...
M. Charron: Les nommer tous.
M. Cardinal: Non. M. le leader parlementaire, et des membres et
des intervenants.
M. Charron: Et des membres et des intervenants.
M. Bellemare: M. le Président, à cause des
élections partielles qui vont avoir lieu prochainement, on ne peut pas
vous donner le même assentiment; on a fait quelques changements pour
prévoir les élections partielles.
Mme Cuerrier: Ils ne sont pas encore élus,
j'espère.
M. Bellemare: Non, mais on a certaines... Pourquoi ne
procédons-nous pas comme on a procédé la dernière
fois, M. le leader ou M. le Président, lire les noms? Vous dites non et,
après cela, on fait des changements, parce qu'on a quelques
changements.
M. Charron: D'accord.
M. Lavoie: On peut déposer la liste.
M. Bellemare: Vous avez notre liste, à nous aussi.
Le Président (M. Richard): Oui.
M. Lamontagne: On va la déposer en demandant que ce soit
inscrit au journal des Débats.
Le Président (M. Richard): Je me demande si on peut le
faire comme cela. On ne l'a jamais fait comme cela.
M. Bellemare: Cela prend cinq minutes. On dit oui, on dit non. Il
n'y a rien, aucun changement, les affaires culturelles et on débite.
M. Charron: On peut les nommer l'une après l'autre.
Le Président (M. Richard): Alors, commission des affaires
culturelles.
M. Charron: Pour le gouvernement, M. le Président, le
Parti québécois, sont membres de la commission des affaires
culturelles: M. Alfred (Papineau), M. Brassard (Lac-Saint-Jean), M. de
Bellefeuille (Deux-Montagnes), M. Godin (Mercier), M. Guay (Taschereau) et M.
Vaugeois (Trois-Rivières).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lavoie: Affaires culturelles, comme membres: M. Victor C.
Goldbloom, Mme Thérèse Lavoie-Roux. Comme intervenants, M.
Noël Saint-Germain, M. Fernand Lalonde.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Le Moignan (Gaspé) et intervenant M.
Brochu (Richmond).
M. Charron: Je dois vous donner les intervenants
ministériels aussi, M. le Président?
Le Président (M. Richard): S'il vous plaît, M. le
leader parlementaire du gouvernement.
M. Charron: M. Beauséjour (Iberville), M. Bertrand
(Vanier), M. Laplante (Bourassa), M. Laurin (Bourget), M. Morin
(Sauvé)...
M. Bellemare: M. Laurin (Sauvé)?
M. Charron: M. Morin (Sauvé). Il y a aussi nos
collègues indépendants, M. le Président, qu'il ne faut pas
oublier.
Le Président (M. Richard): Les intervenants du
côté de l'Opposition officielle.
M. Lavoie: On les a nommés.
Le Président (M. Richard): Ils ont été
désignés. M. le leader parlementaire du gouvernement, puis-je
vous demander si vous avez eu des contacts avec les députés de
Rouyn-Noranda, de Beauce-Sud et de Pointe-Claire?
M. Charron: Non, M. le Président. Le seul est le
député de Pointe-Claire qui m'a demandé hier je le
fais avec plaisir de le renommer aux mêmes endroits où il
était lors de la dernière session. Il était membre de
quatre commissions, je crois. On le verra quand on arrivera à chacune.
Les deux autres ne m'en ont pas informé.
M. Bellemare: Ce sont eux-mêmes qui ont choisi. S'ils
avaient eu à se désister, ils l'auraient dit.
M. Charron: Je crois qu'on peut les reconduire.
Le Président (M. Richard): Puis-je suggérer qu'on
les renomme aux mêmes commissions quitte à faire les changements
qu'ils souhaiteront à l'Assemblée?
M. Cardinal: On peut toujours, en Chambre, faire une motion de
changement permanent.
Le Président (M. Richard): Comme intervenants, je crois
que vous devriez désigner M. Roy (Beauce-Sud) à la commission des
affaires culturelles et M. Samson (Rouyn-Noranda).
Maintenant, la formation de la commission des affaires
intergouvernementales. M. le leader parlementaire du gouvernement.
M. Charron: Seront membres: MM. Bertrand (Vanier); de
Bellefeuille (Deux-Montagnes); Godin (Mercier); Guay (Taschereau); Mme
Leblanc-Bantey (Iles-de-la-Madeleine); M. Claude Morin (Louis-Hébert).
Seront intervenants pour le parti ministériel: MM. Jean-Pierre
Charbonneau (Verchères); Jacques Couture (Saint-Henri); Pierre-Marc
Johnson (Anjou); Jacques-Yvan Morin (Sauvé); Réal Rancourt
(Saint-François). C'est tout.
Le Président (M. Richard): L'Opposition officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: MM.
Gérard-D. Levesque, Claude Forget. Intervenants: MM. André
Raynauld et Reed Scowen.
Le Président (M. Richard): L'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Biron (Lotbinière); intervenant: M.
Grenier (Mégantic).
Le Président (M. Richard): Alors, comme intervenants, je
nomme également MM. Roy (Beauce-Sud) et Samson (Rouyn-Noranda).
Formation de la commission des affaires municipales. M. le leader
parlementaire du gouvernement.
M. Charron: Seront membres pour le parti ministériel: MM.
Jacques Brassard (Lac Saint-Jean); Pierre de Bellefeuille (Deux-Montagnes);
Richard Guay (Taschereau); M. Jean-Guy Mercier (Berthier); Adrien Ouellette
(Beauce-Nord) et Guy Tardif (Crémazie). Seront intervenants: MM. Jean
Alfred (Papineau); Charbonneau (Verchères); Lacoste (Sainte-Anne);
Léonard (Laurentides-Labelle); et Vaugeois (Trois-Rivières).
Le Président (M. Richard): L'Opposition officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: MM. Michel
Gratton, Lucien Caron. Intervenants: MM. Reed Scowen, Victor C. Goldbloom.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Cordeau (Saint-Hyacinthe). Intervenant: M.
Fontaine (Nicolet-Yamaska).
M. Cardinal: M. le Président, j'ai une question à
cela. Il n'y a aucun changement, par conséquent. C'est important, cette
commission siège présentement et s'il n'y a aucun changement,
elle pourra continuer de la même façon cet après-midi.
M. Bellemare: Ecoutez, il y a un changement pour M. Fontaine.
M. Cardinal: Ah bon! Alors il faudra une motion du leader en
Chambre pour que la commission siège avec le nouveau membre.
M. Bellemare: Parce que comme intervenant, M. Dubois a
été enlevé, puis c'est...
M. Cardinal: Je veux le souligner... M. Bellemare: Oui, je
comprends.
M. Cardinal: Je ne veux pas être byzantin, mais quand
même, celui qui a le droit de parole a droit de parole en vertu de la
motion qui est adoptée ce matin.
Le Président (M. Richard): Alors comme membres aussi, MM.
Roy (Beauce-Sud) et Shaw (Pointe-Claire).
M. Bellemare: Et intervenant? (10 h 45)
Le Président (M. Richard): Comme intervenant, M. Samson
(Rouyn-Noranda).
Commission des affaires sociales. M. le leader parlementaire du
gouvernement.
M. Charron: Seront membres: MM. Gosselin (Sherbrooke); Gravel
(Limoilou); Lavigne (Beauharnois); Lazure (Chambly); Martel (Richelieu);
Paquette (Rosemont). Seront intervenants: MM. Alfred (Papineau); Couture
(Saint-Henri); Lacos- te (Sainte-Anne); Marcoux (Rimouski); Marois (Laporte).
C'est tout.
Le Président (M. Richard): L'Opposition officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: MM. Claude
Forget, Victor C. Goldbloom. Comme intervenants: Mme Thérèse
La-voie-Roux, M. Jean-Guy Larivière.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Grenier (Mégantic-Compton). Intervenant:
M. Cordeau (Saint-Hyacinthe) remplace M. Fontaine.
Le Président (M. Richard): Comme membres: MM. Samson
(Rouyn-Noranda); Shaw (Pointe-Claire). Comme intervenant: M. Roy
(Beauce-Sud).
Commission de l'agriculture, M. le leader parlementaire du
gouvernement.
M. Charron: Seront membres: MM. Baril (Arthabaska);
Beauséjour (Iberville); Gagnon (Champlain); Garon (Lévis);
Lévesque (Kamouraska-Témiscouata); Rancourt
(Saint-François). Seront intervenants: MM. Brassard (Lac Saint-Jean);
Charbonneau (Verchères); Chevrette (Joliette-Montcalm); Mercier
(Berthier); Ouellette (Beauce-Nord).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. Julien
Giasson, M. Georges Vaillancourt; comme intervenants: M. Yvon Picotte, M.
Jean-Guy Larivière.
Le Président (M. Richard): Merci. Pour l'Union
Nationale.
M. Bellemare: M. Dubois (Huntingdon); intervenant: M. Cordeau
(Saint-Hyacinthe).
Le Président (M. Richard): Comme membre, M. Roy
(Beauce-Sud); comme intervenant, M. Samson (Rouyn-Noranda).
Commission de l'Assemblée nationale, c'est
réglé.
Commission des communications, M. le leader du gouvernement.
M. Charron: Membres pour le parti ministériel: M.
Beauséjour (Iberville), M. Bertrand (Vanier), M. Godin (Mercier), M.
Laberge (Jeanne-Mance), M. Michaud (Laprairie), M. O'Neill (Chauveau);
intervenants: M. de Bellefeuille (Deux-Montagnes), M. Dussault
(Châteauguay), M. Fallu (Terrebonne), M. Laurin (Bourget), M. Lazure
(Chambly). M. le Président.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. Harry
Blank, M. Victor C. Goldbloom; comme intervenants: Mme Thérèse
Lavoie-Roux et M. John Ciaccia.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Le Moignan (Gaspé); intervenant: M.
Goulet (Bellechasse).
Le Président (M. Richard): Merci. Comme intervenants: M.
Roy (Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn-Noranda).
Commission des consommateurs, coopératives et institutions
financières. M. le leader parlementaire du gouvernement.
M. Charron: C'est le whip adjoint, M. le Président, qui va
vous les présenter, le député d'Abitibi-Ouest.
Le Président (M. Richard): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Beauséjour (Iberville), M. Bisaillon
(Sainte-Marie), M. Laberge (Jeanne-Mance), M. Lefebvre (Viau), M. Paquette
(Rosemont), Mme Payette (Dorion); comme intervenants: M. Gagnon (Champlain), M.
Gosselin (Sherbrooke), M. Gravel (Limoilou), Mme Leblanc-Bantey
(Iles-de-la-Madeleine), M. Perron (Duplessis).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M.
Noël Saint-Germain, M. Fernand Lalonde; comme intervenants: M. Julien
Giasson, M. André Raynauld.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Goulet (Bellechasse); intervenant: M. Fontaine
(Nicolet-Yamaska).
Le Président (M. Richard): Egalement, comme membres, M.
Roy (Beauce-Sud) et M. Samson (Rouyn-Noranda).
Commission des corporations professionnelles.
M. Gendron: M. Boucher (Rivière-du-Loup), M. Fallu
(Terrebonne), M. Gagnon (Champlain), M. Gosselin (Sherbrooke), M. Martel
(Richelieu), M. Morin (Sauvé); comme intervenants: M. Bédard
(Chicoutimi), M. Clair (Drummond), M. Dussault (Châteauguay), M. Laberge
(Jeanne-Mance), M. Lazure (Chambly).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. John
O'Gallagher, M. Fernand Lalonde; comme intervenants: M. Harry Blank, M.
Noël Saint-Germain.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Fontaine (Nicolet-Yamaska); M. Grenier
(Mégantic-Compton), intervenant.
Le Président (M. Richard): Comme membre, M. Shaw
(Pointe-Claire); comme intervenants: M. Roy (Beauce-Sud), M. Samson
(Rouyn-Noranda).
La commission de l'éducation. Pour le gouvernement, M. le
député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Alfred (Papineau), M. Jolivet (Laviolette), M.
Lacoste (Sainte-Anne), M. Marquis (Matapédia), M. Morin (Sauvé),
M. Paquette (Rosemont). Comme intervenants: M. Bisaillon, M. Chevrette, M. de
Bellefeuille, M. Desbiens, M. Gosselin. C'est tout.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, Mme
Thérèse Lavoie-Roux, M. Victor C. Goldbloom ; comme intervenants:
M. Yvon Picotte, M. George Springate.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Le Moignan (Gaspé); intervenant: M.
Goulet (Bellechasse).
Le Président (M. Richard): Egalement comme intervenants,
M. Roy (Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn-Noranda).
La commission de l'énergie. Pour le gouvernement, M. le
député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Bordeleau (Abitibi-Est), M. Desbiens (Dubuc), M.
Godin (Mercier), M. Joron (Mille-Iles), M. Mercier (Berthier), M. Rancourt
(Saint-François). Comme intervenants: M. Baril (Arthabaska), M.
Charbonneau (Verchères), M. Johnson (Anjou), M. Lavigne (Beauharnois) et
M. Michaud (Laprairie).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Laquelle?
Le Président (M. Richard): La commission de
l'énergie.
M. Lamontagne: Excusez-moi, j'étais ailleurs. Pour
l'Opposition officielle, membres: M. John Ciaccia, M. André Raynauld.
Intervenants: M. Claude Forget, M. Michel Gratton.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Brochu (Richmond). Intervenant: M. Dubois
(Huntingdon).
Le Président (M. Richard): Comme intervenants, M. Roy
(Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn-Noranda).
La commission des engagements financiers, M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Baril (Arthabaska), M. Bordeleau (Abitibi-Est), M.
Desbiens (Dubuc), M. Laberge (Jeanne-Mance), Mme Leblanc-Bantey
(Iles-de-la-Madeleine), M. Léonard (Laurentides-Labelle), M. Proulx
(Saint-Jean). C'est tout.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M.
André Marchand, M. Richard Verreault.
M. Cardinal: Une minute, il y avait le député de
Viau.
M. Gendron: Je m'excuse, j'ai omis de nommer le
député Lefebvre, de Viau.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Fontaine (Nicolet-Yamaska).
Le Président (M. Richard): Egalement membres de cette
commission: M. Roy (Beauce-Sud) et M. Samson (Rouyn-Noranda).
Pour la commission des finances et des comptes publics, M. le
député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Bordeleau (Abitibi-Est), M. Charbonneau
(Verchères), M. Gagnon (Champlain), M. Grégoire (Frontenac), M.
Michaud (Laprairie), M. Parizeau (L'Assomption). Comme intervenants, M. Boucher
(Rivière-du-Loup), M. Gosselin (Sherbrooke), M. Guay (Taschereau), M.
Jolivet (Laviolette), M. Martel (Richelieu).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M.
André Raynauld, M. Reed Scowen. Comme intervenants, M. John Ciaccia, M.
John O'Gallagher.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Goulet (Bellechasse). Intervenant, M. Russell
(Brome-Missisquoi).
Le Président (M. Richard): Egalement membre, M. Roy
(Beauce-Sud); intervenant, M. Samson
(Rouyn-Noranda).
La commission de la fonction publique, M. le député
d'Abitibi-Ouest, pour le gouvernement.
M. Gendron: M. Bisaillon (Sainte-Marie), M. Chevrette
(Joliette-Montcalm), M. de Belleval (Charlesbourg), M. Gendron (Abitibi-Ouest),
M. Gravel (Limoilou), M. Jolivet (Laviolette). Comme intervenants, M.
Beauséjour (Iberville), M. Dussault (Châteauguay), M. Lacoste
(Sainte-Anne), M. Martel (Richelieu), Mme Ouellette (Hull).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. Michel
Pagé, M. Raymond Mailloux. Comme intervenants: M. Lucien Caron, M.
George Springate.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: Bellemare (Johnson). Intervenant, M. Le Moignan
(Gaspé).
Le Président (M. Richard): Comme intervenants, j'ajoute
aussi M. Roy (Beauce-Sud) et M. Samson (Rouyn-Noranda).
La commission de l'immigration, M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Alfred (Papineau), M. Couture (Saint-Henri), M.
Lacoste (Sainte-Anne), M. Laplan-te (Bourassa), M. Lefebvre (Viau), M. Martel
(Richelieu). Comme intervenants, M. Boucher (Rivière-du-Loup), M.
Charron (Saint-Jacques), M. Lessard (Saguenay), M. Marcoux (Rimouski), M.
Vaugeois (Trois-Rivières).
Le Président (M. Richard): Pour le Parti
libéral.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. John
Ciaccia, M. André Marchand. Intervenants: M. Harry Blank, M. Lucien
Caron.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Brochu (Richmond)... pour l'immigration.
Un instant, il y a une erreur... M. Le Moignan (Gaspé).
Une Voix: Emigration ou immigration?
Une Voix: Cela part pas mal!
M. Bellemare: Alors, M. Le Moignan... il y a une erreur.
Excusez-moi, c'est quelqu'un à mon bureau qui m'a mal renseigné.
M. Le Moignan (Gaspé) et Bellemare (Johnson).
Le Président (M. Richard): Comme intervenant?
M. Bellemare: Intervenant, oui, c'est bien sûr.
Le Président (M. Richard): Alors, comme intervenants
aussi: M. Roy (Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn-Noranda).
La commission de l'industrie et du commerce, M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Gosselin (Sherbrooke), M. Grégoire
(Frontenac), Mme Leblanc-Bantey (Iles-de-la-Madeleine), M. Lefebvre (Viau), M.
Ouellette (Beauce-Nord) et M. Tremblay (Gouin). Comme intervenants: M. Gagnon
(Champlain), M. Godin (Mercier), M. Landry (Fabre), M. Michaud (Laprairie), M.
Perron (Duplessis).
Le Président (M. Richard): L'Opposition officielle.
M. Lamontagne: Opposition officielle, membres: M. Reed Scowen, M.
André Raynauld. Comme intervenants: M. André Marchand, M.
Noël Saint-Germain.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Dubois (Huntingdon). Intervenant: M. Goulet
(Bellechasse). Cela va?
Le Président (M. Richard): Et comme membre: M. Shaw
(Pointe-Claire). Comme intervenants: M. Roy (Beauce-Sud), M. Samson
(Rouyn-Noranda).
Commission de la jeunesse, des loisirs et des sports. M. le
député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Charron (Saint-Jacques), M. Gravel (Limoilou), M.
Lacoste (Sainte-Anne), M. Lévesque (Kamouraska-Témiscouata), M.
Marquis (Matapédia), M. Michaud (Laprairie).
Comme intervenants, M. Bordeleau (Abitibi-Est), M. Chevrette
(Joliette-Montcalm), M. Laplante (Bourassa), M. Ouellette (Beauce-Nord) et M.
Vaillancourt (Jonquière).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, George Springate,
Richard Verreault, comme membres. Comme intervenants, André Marchand et
Lucien Caron.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Grenier (Mégantic-Compton) comme membre;
intervenant, M. Le Moignan (Gaspé).
Le Président (M. Richard): Egalement comme intervenants,
M. Roy (Beauce-Sud) et Samson (Rouyn-Noranda).
La commission de la justice.
M. Bellemare: Est-ce que M. Roy (Beauce-Sud) est membre?
Le Président (M. Richard): Non, il est intervenant.
M. Bellemare: D'accord. Très bien.
Le Président (M. Richard): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Alfred (Papineau), M. Bédard (Chicoutimi),
M. Charbonneau (Verchères), M. Clair (Drummond), M. Lacoste
(Sainte-Anne) et M. Vaillancourt (Jonquière).
Comme intervenants, M. Duhaime (Sainte-Maurice), M. Lavigne
(Beauharnois), M. Léger (Lafontaine), M. Marois (Laporte) et M. Tardif
(Crémazie).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres, M. Fernand
Lalonde et M. Harry Blank. Comme intervenants, M. Michel Pagé et M. John
Ciaccia.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Fontaine (Nicolet-Yamaska); intervenant, M.
Cordeau (Saint-Hyacinthe).
Le Président (M. Richard): Comme membre, M. Samson
(Rouyn-Noranda); comme intervenant, M. Roy (Beauce-Sud).
Commission de la présidence du conseil et de la constitution. M.
le député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Bédard (Chicoutimi), M. Bisaillon
(Sainte-Marie), M. Charbonneau (Verchères), M. Morin
(Louis-Hébert) à la place de M. Clair (Drummond), M. Laberge
(Jeanne-Mance), M. Pa-quette (Rosemont). Comme intervenants, M. Bertrand
(Vanier), M. Dussault (Châteauguay), M. Guay (Taschereau), M.
Lévesque (Taillon) et M. Clair (Drummond).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membre, M. Claude
Ryan. Je me suis trompé de liste. M. Gérard-D. Levesque, M.
Claude Forget. Intervenants, M. John Ciaccia, M. Jean-Noël Lavoie. C'est
ma liste de mai, excusez-moi.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Grenier (Mégantic-Compton); M. Brochu
(Richmond) comme intervenant.
Le Président (M. Richard): Comme membres, M. Roy
(Beauce-Sud) et M. Samson (Rouyn-Noranda).
M. Bellemare: M. le Président, est-ce que je dois
comprendre, d'après ce que dit le député d'Abitibi-Ouest,
que M. Clair est intervenant dans cette liste-là? Il n'était pas
là l'année passée.
M. Gendron: C'est-à-dire que M. Clair était membre
l'an dernier.
M. Bellemare: Oui, mais il est intervenant.
M. Gendron: II est intervenant cette année. C'est M.
Morin, qui était intervenant, qui devient membre.
M. Bellemare: Tout à l'heure, le leader parlementaire du
gouvernement nous a dit qu'il n'y avait pas de changement. C'est pour
vérifier. M. Clair devient intervenant et M. Morin devient membre.
M. Gendron: Membre.
M. Bellemare: Claude.
M. Gendron: C'est cela.
M. Bellemare: D'accord. Très bien.
Le Président (M. Richard): Commission de la protection de
l'environnement. Pour le gouvernement, M. le député
d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: M. Beauséjour (Iberville), M. de Bellefeuille
(Deux-Montagnes), M. Gagnon (Champlain), M. Lavigne (Beauharnois), M.
Léger (Lafontaine), M. Mercier (Berthier). Intervenants, M. Baril
(Arthabaska), M. Grégoire (Frontenac), M. Léonard
(Laurentides-Labelle), M. Lévesque (Kamouraska-Témiscouata), M.
Marquis (Matapédia).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres, Victor C.
Goldbloom, Yvon Picotte. Intervenants, Lucien Caron et Michel Gratton.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Cordeau (Saint-Hyacinthe) comme membre et M.
Dubois (Huntingdon) comme intervenant.
Le Président (M. Richard): Comme intervenants aussi, M.
Roy (Beauce-Sud) et M. Samson (Rouyn-Noranda).
Commission du revenu, M. le député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Gagnon (Champlain), Mme Leblanc-Bantey
(Iles-de-la-Madeleine), M. Martel (Richelieu), M. Mercier (Berthier), M.
Michaud (Laprairie), M. Parizeau (L'Assomption).
Comme intervenants, M. Bérubé (Matane), M.
Gendron (Abitibi-Ouest), M. Laberge (Jeanne-Mance), M. Rancourt
(Saint-François) et M. Tremblay (Gouin).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres, M. Richard
Verreault, M. André Raynauld; comme intervenants, M. Reed Scowen, M.
John O'Gallagher.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Dubois (Huntingdon) comme membre et, comme
intervenant, M. Goulet (Bellechasse).
Le Président (M. Richard): Comme intervenants, M. Roy
(Beauce-Sud) et M. Samson (Rouyn-Noranda).
M. Bellemare: II y a une autre erreur là.
Le Président (M. Richard): Commission des richesses...
M. Bellemare: Un instant, il y a une erreur là.
Encore un maudit changement! M. Goulet est le membre et M. Dubois est
l'intervenant. (11 heures)
Ah bon, c'est ça! Voyez-vous, encore un maudit changement
là. M. Goulet est le membre et M. Dubois est l'intervenant.
Le Président (M. Richard): Alors, M. Goulet, membre, et M.
Dubois, intervenant.
Passons à la commission des richesses naturelles; M. le
député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Bérubé (Matane), M. Borde-leau
(Abitibi-Est), M. Grégoire (Frontenac), M. Laplante (Bourassa), M.
Ouellette (Beauce-Nord), M. Rancourt (Saint-François).
Comme intervenants: M. Godin (Mercier), M. Landry (Fabre), M.
Léger (Lafontaine), M. Lévesque (Kamouraska-Témiscouata),
M. Paquette (Rosemont).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. Forget
(Saint-Laurent), M. Raynauld (Outremont).
Comme intervenants: M. Larivière (Pontiac-Témiscamingue),
M. O'Gallagher (Robert-Baldwin).
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Brochu (Richmond), membre. Intervenant: M.
Dubois (Huntingdon).
Le Président (M. Richard): Comme intervenants: M. Roy
(Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn-Noranda).
La commission des terres et forêts.
M. Gendron: M. Bérubé (Matane), M. Brassard
(Lac-Saint-Jean), M. Desbiens (Dubuc), M. Jolivet (Laviolette), M. Marquis
(Matapédia), M. Perron (Duplessis).
Comme intervenants: M. Baril (Arthabaska), M. Léger (Lafontaine),
M. Lévesque (Kamouraska-Témiscouata), M. Marcoux (Rimouski) et M.
Mercier (Berthier).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. Giasson
(Montmagny-L'Islet), M. Larivière (Pontiac-Témiscamingue).
Intervenants: M. Lamontagne (Roberval), M. O'Gallagher (Robert
Baldwin).
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: Membre: M. Russell (Brome-Missisquoi); M. Brochu
(Richmond) comme intervenant.
Le Président (M. Richard): Comme membre: M. Roy
(Beauce-Sud); comme intervenant: M. Samson (Rouyn-Noranda).
Commission du tourisme, de la chasse et de la pêche. Pour le
gouvernement, M. le député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Chevrette (Joliette-Montcalm), M. Desbiens
(Dubuc), M. Duhaime (Saint-Maurice), M. Lévesque
(Kamouraska-Témiscouata), M. Mi-chaud (Laprairie), M. Perron
(Duplessis).
Comme intervenants: M. Brassard (Lac-Saint-Jean), M. Gravel (Limoilou),
M. Grégoire (Frontenac), M. Marquis (Matapédia), M. Mercier
(Berthier).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. Picotte
(Maskinongé), M. Marchand (Laurier).
Comme intervenants: M. Verreault (Shefford), M. Pagé
(Portneuf).
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Grenier (Mégantic-Compton) comme membre;
intervenant M. Le Moignan (Gaspé).
Le Président (M. Richard): Comme membre: M. Samson
(Rouyn-Noranda); comme intervenant: M. Roy (Beauce-Sud).
Commission des transports, M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Baril (Arthabaska), M. Chevrette
(Joliette-Montcalm), M. Lessard (Saguenay), M. Lévesque
(Kamouraska-Témiscouata), M. Marquis (Matapédia), M. Perron
(Duplessis).
Comme intervenants: M. Brassard (Lac-Saint-Jean), M. Desbiens (Dubuc),
M. Grégoire (Frontenac), M. Lefebvre (Viau), M. Ouellette
(Beauce-Nord).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M. Mailloux
(Charlevoix), M. Verreault (Shefford).
Comme intervenants: M. Lamontagne (Roberval), M. Vaillancourt
(Orford).
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: Membre: M. Russell (Brome-Missisquoi). Intervenant:
M. Bellemare (Johnson).
Le Président (M. Richard): Comme membre: M. Samson
(Rouyn-Noranda) et comme intervenant: M. Roy (Beauce-Sud).
Commission du travail et de la main-d'oeuvre, M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Bisaillon (Sainte-Marie), M. Chevrette
(Joliette-Montcalm), M. Gravel (Limoilou), M. Johnson (Anjou), M. Lavigne
(Beauharnois), M. Vaillancourt (Jonquière).
Comme intervenants: M. Gosselin (Sherbrooke), M. Jolivet (Laviolette),
M. Laplante (Bourassa), M. Lefebvre (Viau), M. Paquette (Rosemont).
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, membres: M.
Pagé (Portneuf), M. Mailloux (Charlevoix).
Comme intervenants: M. Forget (Saint-Laurent), M. Springate
(Westmount).
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: Membre: M. Bellemare (Johnson); intervenant: M.
Brochu (Richmond).
M. Cardinal: M. le Président, juste une remarque. Comme
c'est une autre commission qui, selon le bon plaisir de la Chambre, pourrait
siéger aujourd'hui, il faudrait que la liste soit dressée avant
que cette commission ne puisse commencer ses travaux...
M. Bellemare: En autant qu'on aura l'assentiment de la Chambre,
parce que...
M. Cardinal: Oui, j'ai dit: Selon le bon plaisir de la
Chambre.
M. Bellemare: Oui, mais selon ce que nous a dit hier le leader,
on n'avait pas pensé aux discours des chefs et on a eu une objection de
ce côté.
M. Cardinal: Enfin, on verra, ce n'est pas mon problème,
mais...
Le Président (M. Richard): Comme membre: M. Roy
(Beauce-Sud); comme intervenant: M. Samson (Rouyn-Noranda).
Commission des travaux publics et de l'approvisionnement, M. le
député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: M. Baril (Arthabaska), M. Bertrand (Vanier), M.
Bordeleau (Abitibi-Est), M. Guay (Taschereau), Mme Ouellette (Hull), M.
Ran-court (Saint-François).
Comme intervenants: M. Bisaillon (Sainte-Marie), M. Couture
(Saint-Henri), M. Lavigne (Beauharnois), M. Lessard (Saguenay) et M. Tardif
(Crémazie).
Le Président (M. Richard): L'Opposition officielle?
M. Lamontagne: Pour l'Opposition officielle, les membres: M.
Vaillancourt (Orford), M. Verreault (Shefford); comme intervenants, M. Gratton
(Gatineau) et M. Mailloux (Charlevoix).
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: Comme membre, M. Russell (Brome-Missisquoi); comme
intervenant, M. Cordeau (Saint-Hyacinthe).
Le Président (M. Richard): Comme membre, M. Samson
(Rouyn-Noranda); comme intervenant, M. Roy (Beauce-Sud).
Puis-je maintenant, M. le leader parlementaire du gouvernement, vous
suggérer de présenter une motion pour l'acceptation globale de
ces listes de commissions parlementaires?
M. Charron: Je le fais avec plaisir, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Est-ce que cette motion sera
adoptée?
M. Lamontagne: Adopté. M. Bellemare:
Adopté.
Le Président (M. Richard): Adopté. Y a-t-il autre
chose à...
M. Lamontagne: M. le Président...
Le Président (M. Richard): M. le député de
Roberval.
Aménagement des bureaux
M. Lamontagne: Vu une certaine urgence qui existe au
deuxième étage, où étaient, jusqu'à il y a
quelques jours, les journalistes, je voudrais porter à votre attention
que le Parti libéral a effectivement appris, de façon officielle,
le déménagement des journalistes. En même temps, nous avons
appris que nous pourrions avoir droit à certains bureaux que nous
réclamons d'ailleurs depuis deux ans, depuis le 16 novembre au
matin.
On a porté à mon attention le plan de cet étage.
Les journalistes sont déménagés, des travaux sont
actuellement en cours, mais il n'a pu y avoir de consultation avec notre
formation politique. Nous sommes là, assistant à la
rénovation de cette partie de l'étage, et le plan qui nous a
été soumis aujourd'hui même laisse curieusement à
désirer. On nous propose de monter du premier au deuxième
étage notre service de recherche dans des locaux plus petits. Par la
suite, on installe à nouveau des journalistes, la presse, le "hot room",
et à l'extrémité on met à nouveau certains bureaux
à notre disposition, de sorte qu'il n'y a aucune continuité. Il
me semble qu'on pourrait aménager un peu mieux cet étage.
Quant à nous, je dois vous le dire d'une façon assez
officielle, on est loin de trouver notre profit dans cet arrangement, qui n'est
pas suggéré par vous parce qu'on n'a pas eu de
communication à cet effet mais par M. Jalbert, qui nous a remis
ce plan. Comme on est en train d'effectuer les travaux, je le porte à
votre attention parce que c'est assez urgent, quant à nous. Il est
impossible de déménager notre service de recherche dans les
bureaux beaucoup plus petits qu'on nous offre actuellement au deuxième
étage. Déjà, ils sont trop petits au premier étage,
on va agrandir par en dedans.
Je comprends que cela ne touche pas l'Union Nationale...
M. Bellemare: On est très bien servis, on n'a aucune
demande à faire.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Roberval, c'est le directeur général aux services parlementaires
qui a tout simplement demandé au sergent d'armes de préparer un
projet. Je vous signale que, bien sûr, vous êtes à
l'étroit. Cela est vrai, tout le monde le reconnaît. Il y en a
d'autres, aussi, qui sont très à l'étroit, notamment
beaucoup de fonctionnaires. Le leader du gouvernement se plaint,
également, tous les jours du fait qu'il est à l'étroit et
je pense que tous nous sommes obligés de composer avec l'espace que nous
avons à notre disposition.
On va essayer, M. le député de Roberval, de vous loger le
mieux possible, ce qui a été fait, je pense, jusqu'à
maintenant. On avait déménagé, je vous le rappelle, des
fonctionnaires de l'Assemblée nationale pour faire de la place au
service de recherche de l'Opposition officielle. Pour que ce soit plus
fonctionnel, on songe à loger votre service de recherche à
côté des bureaux que vous occupez au deuxième étage
de l'édifice "A". Je
pense que c'est ce que vous souhaitiez. Le directeur
général aux services parlementaires m'informe qu'il a
demandé au sergent d'armes de préparer un projet, vous avez
déjà ce projet en main et je crois que c'est heureux. On pourra
discuter sur la base du projet qui vous a été soumis.
M. Lamontagne: M. le Président, à qui devons-nous
faire nos représentations?
Le Président (M. Richard): Vous pourrez me faire vos
représentations, je serai là, comme d'habitude, pour les entendre
et en tenir compte, comme vous pourrez les faire, également, à M.
Ouchesnes, qui est le directeur général aux services
parlementaires.
Télédiffusion des débats des
commissions
M. Lavoie: M. le Président, la commission de
l'Assemblée nationale n'a pas l'occasion de se réunir plus
fréquemment qu'il le faut, je pense que c'est à peu près
une ou deux fois par session. J'ai pensé vous poser la question
relativement à la télédiffusion des travaux
parlementaires.
L'année dernière, ces travaux, ce moyen de communication a
été réalisé, implanté heureusement, je dois
le souligner, à l'Assemblée nationale même, lors des
débats. Lors des discussions, il avait été question d'un
projet à savoir que pour les commissions parlementaires, les travaux
puissent être diffusés. A certains moments, on avait
mentionné 1979, je crois. Nous sommes en 1979. Est-ce que vous pourriez
nous faire le point sur cette question? Est-ce que des études sont en
marche et quand pouvez-vous prévoir que les travaux des commissions
parlementaires pourront faire l'objet de télédiffusion?
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire de
l'Opposition officielle, vous vous imaginez bien que cela ne peut relever
exclusivement de la présidence puisqu'il y a des coûts assez
considérables qui sont entraînés fatalement par la
télédiffusion des débats et qui seraient
entraînés par la télédiffusion des débats des
commissions parlementaires. Mais je voudrais réunir j'allais vous
consulter là-dessus le comité consultatif dans les
meilleurs délais. Je ne vois pas comment on pourrait le faire.
Peut-être cette semaine, pour justement discuter de tout cela avec les
membres du comité consultatif de qui cela relève au premier chef.
M. le leader parlementaire du gouvernement.
M. Charron: Sur le même sujet que le député
de Laval a abordé, M. le Président, on peut maintenant dire
publiquement, puisque mes collègues en ont déjà
été prévenus, que lors de la réunion des leaders
demain, pour le règlement sessionnel 1979, j'offrirai très
concrètement une réponse favorable à une proposition qui
avait été présentée lors de notre petite rencontre
informelle de tour d'horizon qu'on avait faite en février dernier,
à savoir que la télédiffusion s'étende à
titre d'expérience à une commission en particulier, celle qui est
convoquée tous les vendredis matin lors de la période de question
avec débat. Pour éviter les coûts que cette seule
expérience se trouverait à entraîner si on devait la faire
dans cette salle ou au salon rouge, où elle a lieu d'habitude, je
proposerai, si mes collègues le veulent bien, que cette commission se
fasse un peu sur le modèle d'une commission plénière dans
l'enceinte même de l'Assemblée nationale, le vendredi matin,
là où tout l'équipement de la télévision est
déjà installé, donc utilisable.
On s'entendra sur la forme que peut prendre cette discussion maintenant
qu'elle sera télévisée, mais je crois que les citoyens du
Québec pourront à ce moment avoir un premier aperçu de ce
qu'est une question débattue en commission avec le règlement plus
souple. Et si, au milieu de la session, c'est-à-dire à
l'ajournement d'été, on juge, nous tous, que l'expérience
est à ce point satisfaisante et j'emploie les termes de la
télévision le "feed-back" des citoyens assez grand pour
qu'on puisse penser l'étendre à une autre expérience de
commission parlementaire, on prendra cette décision à ce moment.
Le gouvernement est disposé à étendre la
télédiffusion des débats à la question avec
débat du vendredi matin.
M. Bellemare: Je voudrais juste ajouter un mot parce que je serai
demain à l'Assemblée des leaders. Je répéterai cet
argument que je voudrais employer parce que, si on commence à
télédiffuser les questions avec débat à
l'Assemblée nationale, on voudra peut-être diffuser d'autres
commissions à l'Assemblée nationale aussi. Qui décidera
lesquelles et comment va-t-on en décider, parce que là on
pourrait peut-être dire, à un moment donné que telle
question telle commission va revenir à l'Assemblée nationale? Qui
va décider que ce sera celle-là? Il faudrait être
extrêmement prudent quant aux autres commissions qui pourront
siéger à l'Assemblée nationale parce que ce serait une
dépense considérable qu'on encourrait pour faire cela au salon
rouge, à la salle 81-A ou à la salle 91-A. Cela serait
très, très dispendieux. Maintenant, si on doit se servir de la
Chambre, c'est sûr et certain qu'on peut au moins essayer pour la
question avec débat, mais si on doit la reprendre pour une autre
commission quelconque, il faudra avoir des critères qui disent que le
gouvernement n'est pas le seul à décider que telle commission est
plus avantageuse qu'une autre. (11 h 15)
M. Charron: Je comprends cela, M. le Président. Je dis
que, pour le moment, il n'en est pas question. Il n'y a que celle pour la
question avec débat et, dans ce cas très précis, c'est
l'Opposition totalement qui a le choix de convoquer la commission qu'elle veut,
puisque cela n'est pas du tout de notre ressort.
M. Lavoie: Sur ce point, je vous ai entendu, tout à
l'heure, dire que ce serait sous forme de commission plénière. Je
pense que cela ne serait
pas tellement la formule. Ce qu'on appelle commission
plénière, c'est que les députés parlent de leur
siège et je verrais mal que cela soit sous la forme vraiment d'une
commission plénière. Parce que, c'est sûr, avec à
peine cinq, six, sept, huit participants dans cette grande salle, s'ils
parlaient de leur siège, je pense que cela perdrait...
Une Voix: Ils ne parlent pas de leur siège.
M. Lavoie: Non, non, d'un siège. Si ce n'est pas de leur
siège, ils parlent d'un siège à l'Assemblée et je
ne verrais pas...
M. Charron: On pourrait peut-être utiliser la table au
centre.
M. Lavoie: II va falloir prendre une décision assez
rapidement parce que je pense que nous aurions le droit, normalement, à
une question avec débat pas vendredi prochain, mais l'autre
vendredi.
M. Charron: Après le discours inaugural. M. Bellemare:
Après le discours inaugural.
M. Lavoie: Après le discours. Ce serait dans quinze jours
à peu près.
M. Charron: Oui.
M. Lavoie: Cela veut dire que, normalement, on devrait vous
donner un avis, nous demain. C'est l'Opposition officielle, normalement, qui a
la première. On vous donnerait... Oui, mais dans quinze jours le
débat sur le message inaugural va être terminé.
M. Bellemare: Dans trois semaines, le vendredi dans trois
semaines.
M. Lavoie: Oui, mais j'ai dit vendredi dans quinze jours. Pas ce
vendredi-ci, ni l'autre.
M. Charron: Le vendredi, 23.
M. Lavoie: A ce moment, c'est sûr que les vingt heures du
message inaugural vont être terminées, puis on pourrait vous
donner un avis demain. Cela veut dire que la décision, il faut qu'elle
se prenne.
M. Charron: On parlera de cela demain, M. le Président, la
forme que cela peut prendre, mais le principe est sur la table.
M. Lavoie: Pour cela, je verrais que cela se fasse dans le
milieu, à la table du secrétaire, peut-être.
Autrement...
M. Cardinal: Si vous le permettez, M. le Président, je
voudrais ajouter... C'est la seule commission où j'ai le droit de
parler.
M. Lavoie: Vous avez le droit de parler dans toutes les
commissions, monsieur, et madame également.
M. Cardinal: Oui, mais on se retient. Le grain de sel que je
voudrais ajouter est celui-ci: M. le leader parlementaire de l'Union Nationale,
vous savez que déjà les commissions plénières sont
télévisées et les gens ont fini par comprendre ce
système. Or, aux commissions plénières, les officiers de
l'Assemblée nationale sont à la table, mais, dans une question
avec débat, il n'y a aucun officier, sauf le secrétaire des
commissions qui, habituellement, se tient à l'écart. Or, par
conséquent, la suggestion de M. le député de Laval au
leader parlementaire de l'Opposition officielle est certainement un point
à explorer.
M. Lavoie: Un autre point...
M. Blank: Question des techniciens pour savoir qui parle.
Le Président (M. Richard): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Lavoie: Sur le même sujet?
M. Gendron: Non.
M. Lavoie: Je voudrais terminer.
M. Gendron: Si c'est sur le même sujet, allez-y.
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire de
l'Opposition officielle.
M. Lavoie: On mentionnait tout à l'heure que c'est
nécessairement après le message inaugural. Je n'en suis pas
sûr. Je viens de vérifier le règlement. Il n'est pas dit
que les questions avec débat n'ont lieu qu'après le message
inaugural. Cela peut fort bien se tenir même si le débat sur le
message inaugural n'est pas terminé. Parce que l'article 23 dit bien que
les commissions peuvent siéger durant le débat sur le message
inaugural. Bon, en tout cas, demain je vous dirai à quel moment nous
ferons la demande pour une telle question avec débat, parce que l'on
pourrait en avoir une même vendredi prochain.
Dernier point, écoutez, cela pourrait faire l'objet de la
rencontre des leaders demain, mais étant donné que tout le monde
est ici, je voudrais émettre une idée. On sait que, durant cette
première partie de la session, lorsque l'on a commencé à
étudier les crédits des différents ministères qui
seront déposés vers la fin du mois de mars, il y a une coutume
qui a été établie selon laquelle, souvent, après la
période des questions, il y a ajournement de la Chambre et convocation
de trois commissions pour étudier les crédits. Actuellement, il
ne s'agit pas que le Parlement s'ajuste à la télévision,
mais quand même la
dépense est là; cela voudrait dire à ce moment que
la télédiffusion ne sera qu'à la période des
questions. J'aurais une suggestion à l'adresse du leader. Il y aurait
peut-être moyen d'envisager qu'à ce moment, si le gouvernement n'a
pas de législation, au lieu d'ajourner la Chambre, il y ait deux
commissions qui aillent siéger, deux commissions parlementaires et que
la commission plénière, sur les crédits d'un
ministère, continue à l'Assemblée nationale, toujours dans
la même enveloppe sur laquelle nous allons nous entendre pour
l'étude des crédits. Cela voudrait dire qu'il pourrait y avoir
trois commissions de la même façon, deux qui étudieraient
dans des commissions parlementaires et une en commission
plénière.
M. Bellemare: Qui pourrait les choisir, ces commissions?
M. Lavoie: Après consultation avec les leaders. Il
faudrait qu'il y ait consultation avec les leaders.
M. Bellemare: S'il y a un ministère plus osé que
l'autre et puis que le gouvernement veut se protéger, il ne l'enverra
pas, mon cher monsieur, en commission plénière. Alors, cela est
dangereux.
M. Charron: Je peux vous répondre tout de suite en disant
que j'accueille favorablement une suggestion comme celle-là. Si jamais
on décide d'aller à trois commissions dans l'organisation des
travaux lors de l'étude des crédits. Il est possible qu'avec une
consultation on s'entende sur celle qui devrait être à
l'intérieur de la Chambre. Actuellement, on est un peu avancé,
à mon bureau, dans la planification de cette fameuse étude des
crédits, le cauchemar de chaque année. Nous ne prévoyons
pas suspendre plus régulièrement qu'il le faut la
législation en Chambre pendant l'étude des crédits. Il va
pouvoir arriver, à l'occasion, en mai, que certains soirs, après
18 heures, pour la séance de 20 heures à 22 heures,
effectivement, la Chambre ajourne et qu'il y ait trois commissions. Mais dans
notre planification actuelle, la Chambre devrait siéger et
légiférer au moins jusqu'à 18 heures tous les jours, ce
qui évoque le problème de télédiffusion.
M. Bellemare: M. le Président, ce tableau qui nous avait
été remis l'année dernière avait été
bien suivi.
M. Charron: On est en train de faire le même.
M. Bellemare: Presque à la lettre. Mais vous remarquerez
que dans ce tableau, j'ai noté toutes les séances qui n'ont pas
siégé en Chambre et on en a onze qui n'ont pas
siégé en Chambre quand les crédits ont
siégé. Je pense qu'on ne devrait pas s'avancer trop loin pour
dire que la Chambre siégera quand même...
M. Charron: Dans la mesure du possible.
M. Bellemare:... si vous voulez véritablement passer
à travers ce tableau. L'année passée, cela a
été très bien, mais il a fallu faire certains sacrifices.
C'est ce qui a amené probablement le fait que le goulot, le 21
décembre, était rempli aussi parce qu'on n'avait pas
siégé en Chambre pendant onze fois.
M. Charron: Je le sais bien et c'est cela que j'essaye
d'éviter.
M. Gendron: M. le Président.
Le Président (M. Richard): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Grenier: Sur le même sujet.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Mégantic-Compton, sur le même sujet.
M. Grenier: On est en train de diviser l'Assemblée
nationale un peu comme une aréna, on parle de pleine
capacité.
M. Lavoie: II faut amortir les équipements.
M. Grenier: ... inconvénient du travail du whip aussi
quand on diffuse les débats; quand on ne les diffuse pas, on a de la
difficulté à trouver des députés pour aller
siéger.
J'aimerais savoir si on doit comprendre par là que c'est bien
décidé qu'on ne siégera plus le vendredi matin, que cela
doit vouloir dire cela?
M. Charron: Oui.
M. Grenier: C'est bien réglé.
M. Charron: Oui. Selon le règlement sessionnel de 1979, on
a tous convenu qu'un compromis acceptable serait la télédiffusion
de la question avec débat parce que nous n'avions pas l'intention de
revenir à la séance du vendredi. D'autre part, les
députés de l'Opposition voulaient, c'est clair, une
période de questions de plus à la télévision. J'ai
dit: Si on fait une période de questions de plus à la
télévision, on va faire aussi de la législation à
la télévision le vendredi; on va aller jusqu'à 17 heures
l'après-midi. C'était moins bon. Alors, comme on voyait qu'il n'y
aurait pas de terrain d'entente, celui qui nous a paru le plus convenable a
été de dire: On maintiendra la question avec débat, donc,
le règlement sessionnel de 1978, mais ce sera
télévisé, ce qui donnera littéralement une
très longue période de questions à l'Opposition mais sur
un seul sujet et avec un seul ministre.
Heures de session
M. Grenier: M. le Président, le leader parlementaire n'est
pas un malhabile politicien; il commence à avoir de l'expérience.
Ce n'est pas nécessairement pour une période de questions
qu'on avait demandé cela le vendredi; c'était pour une
meilleure répartition des travaux des députés, pour leur
permettre d'être à leur bureau, à l'Assemblée
nationale, pour travailler le mercredi matin, entre autres, et avoir des
demi-journées dégagées. C'était bien plus cela
quand on proposait, nous de l'Union Nationale, de revenir à l'ancien
programme que nous avions de siéger du mardi après-midi jusqu'au
vendredi midi.
M. Charron: II y a toutes sortes de raisons qui peuvent militer
pour cela, M. le Président, mais je dis seulement qu'on a fait le tour
de cette question et qu'on est arrivé à un compromis qui, je
pense, fait l'affaire de tout le monde.
M. Bellemare: Jeudi matin, demain, il va y avoir une
période de questions ainsi que le mercredi matin. Qu'on siège
mardi et jeudi jusqu'à 19 heures pour combler le mercredi matin.
M. Charron: Pour remplacer le 20 heures à 22 heures?
M. Bellemare: Non, jusqu'à 19 heures.
M. Cardinal: M. le Président, est-ce qu'on est en train de
tenir la réunion de demain matin?
M. Gendron: M. le Président.
Le Président (M. Richard): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
Sous-commission de l'Assemblée
nationale
M. Gendron: II est arrivé, à un moment
donné, à cette commission de l'Assemblée nationale, que
nous ayons discuté d'une sous-commission qui devait regarder d'une
façon particulière l'allocation de certaines dépenses de
députés de même que certaines dépenses
également concernant le personnel de comté.
A ma connaissance, le rapport de cette sous-commission n'a jamais
été fait à la commission de l'Assemblée nationale.
Première chose que j'aimerais demander: Est-ce qu'on va le faire un
jour? Qu'est-ce qui va se passer? Est-ce que, ce matin, il n'y aurait pas lieu,
éventuellement, de profiter du temps qu'il nous reste pour cerner
peut-être quelques éléments qui demeurent en suspens dans
ce dossier? On ne sait plus trop où cela est rendu. Alors, je voudrais
vérifier auparavant si on peut faire cela ce matin.
Il y a quand même eu plusieurs consultations entre les diverses
formations politiques et, sur trois ou quatre points faciles, il
m'apparaît qu'il y a eu entendement. J'aimerais vérifier si on
pourrait cerner cela pour qu'une fois pour toutes cette question soit
réglée. Actuellement, il y a plusieurs députés,
dans leur comté, qui attendent depuis un bon bout de temps que ce soit
statué concernant l'allocation globale pour leur secrétaire de
comté, entre autres. Cela pose un problème parce qu'on ne sait
pas trop où c'est rendu.
J'aimerais savoir quelles sont vos intentions à ce sujet.
Le Président (M. Richard): II n'appartient pas au
président de l'Assemblée nationale de convoquer la commission de
l'Assemblée nationale. Je pense que les sujets que vous voulez aborder
sont d'une importance telle qu'il serait bon d'en aviser les membres avant. Je
verrai le leader parlementaire du gouvernement dans les meilleurs délais
pour discuter de la possibilité de convoquer cette commission pour que
le rapport de la sous-commission soit remis à la commission de
l'Assemblée nationale.
M. Charron: M. le Président, pour qu'on puisse convoquer
et étudier le rapport de cette sous-commission, est-ce qu'il ne serait
pas opportun que le rapport de cette sous-commission soit déposé
et qu'on ait quelques jours pour en prendre connaissance? Je convoquerai une
réunion de la commission de l'Assemblée nationale. Si l'on se
réunit pour en prendre connaissance directement, personne n'en aura fait
l'analyse.
M. Cardinal: C'est-à-dire qu'il soit remis à chacun
des membres de la commission de l'Assemblée nationale.
M. Charron: A tous les députés, je pense bien qu'on
peut le remettre à tous les députés, étant
donné le sujet.
M. Bellemare: M. le Président...
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire de
l'Union Nationale.
M. Bellemare: La commission de l'Assemblée nationale a
aussi établi une sous-commission pour entendre les
sociétés d'Etat. On sait qu'une réunion a
été convoquée pour le 13 avril, mais à
l'édifice "H". Je proteste avec véhémence contre le fait
de sortir du parlement. Je voudrais, s'il y a lieu...
M. Charron: Ce sera au 101-B.
M. Bellemare: A 101-B. C'est le 13 avril que doit se
réunir...
M. Charron: Le 13 mars.
M. Bellemare: Le 13 avril... c'est vrai.
M. Proulx: C'est l'aspect religieux qui domine toujours chez
vous.
M. Bellemare: Je vais t'en parler dans quelques minutes, du 13
avril. D'autres choses, par exemple, si tu veux parler au premier ministre.
C'est bien compris que c'est au 101-B qu'aura lieu la réunion des
sociétés d'Etat. Comme c'est à huis clos, on n'entend
personne, c'est seulement une discussion...
M. Lamontagne: M. le Président, un mot seulement.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Roberval.
M. Lamontagne: On parle de la sous-commission de
l'Assemblée nationale. Il y aurait peut-être lieu, d'abord, de la
créer.
M. Lavoie: La fin d'une session met fin à la
sous-commission.
M. Cardinal: Elle a été prorogée.
M. Lavoie: Vous ne vous étoufferez pas avec le respect de
la procédure. Il faudrait les recréer aujourd'hui, toutes les
deux, surtout celle qui siège le 13, parce qu'elle n'existe plus.
M. Bellemare: Elle n'existe pas, mais on a été
avisé...
M. Cardinal: II n'y a plus de membres.
M. Charron: Je n'ai pas la liste des membres, M. le
Président, je le voudrais bien.
Le Président (M. Richard): Je n'ai pas, avec moi, la liste
des membres.
M. Charron: Est-ce qu'on peut faire la motion, M. le
Président, que tous les anciens membres des deux sous-commissions dont
on vient de parler sont renommés?
M. Cardinal: II s'agit de la sous-commission des dépenses
des députés dans leur comté et la sous-commission qui
étudie le contrôle des sociétés d'Etat.
M. Charron: La sous-commission de l'Assemblée nationale
sur les sociétés d'Etat, selon la motion.
Le Président (M. Richard): Est-ce que cette motion sera
agréée?
Des Voix: Agréé.
M. Bellemare: Pour être bien sûr, c'est M. Grenier
(Mégantic-Compton) qui est membre de la sous-commission pour les
dépenses des députés et c'est M. Brochu (Richmond) pour
l'autre sous-commission.
M. Lavoie: M. le Président, on va terminer. Alors qu'on
parle de sous-commissions, je pense à certains problèmes que
l'Assemblée nationale avait abordés dans le passé. Il y
avait même eu des sous-commissions créées, si je me
rappelle bien, une pour étudier... Je ne dis pas qu'il faut les former
aujourd'hui, mais je voudrais revenir sur ces deux points. Il y a quelques
années, des sous-commissions avaient été formées,
dont une sur la législation déléguée; et on n'en
entend plus parler, malgré des promesses assez formelles du leader
parlementaire du gouvernement, député de Maisonneuve, à
l'époque. Je me rappelle, lorsque le Parti québécois
était dans l'Opposition, il y avait eu des représentants à
l'effet qu'il y avait des abus dans la délégation des pouvoirs de
l'Assemblée nationale à l'Exécutif en ce qui concerne la
réglementation. (11 h 30)
Deuxièmement, une sous-commission a également
été créée dans le passé pour réviser
la loi vétuste de la Législature. On se rappelle un cas de
conflit d'intérêt. Il y avait eu des études entreprises, il
y avait eu des dossiers, entre autres des documents de M. Bonenfant et autres,
et je crois que je m'adresse à la présidence ou au leader
du gouvernement peut-être pas aujourd'hui, on pourrait se pencher
sur ces deux questions-là, parce que nous, nous avons l'intention de
revenir sur cette question du problème de la législation
déléguée et sur la refonte de la Loi de la
législature.
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire de
l'Opposition officielle, pour répondre à la deuxième
partie de la question, en ce qui concerne la Loi de la Législature, je
dois vous dire que j'ai déjà préparé certains
amendements que je n'ai pas eu le temps de soumettre à quiconque. A la
première occasion, je vous soumettrai certains amendements qui ont
été préparés pour la Loi de la
Législature.
M. Charron: Ce serait peut-être bon que ce soit
présenté à une sous-commission à ce
moment-là.
Le Président (M. Richard): Ce ne sont pas des amendements
majeurs.
M. Lavoie: M. le Président, je pense bien que de simples
amendements ne seront pas suffisants. On a dans le passé et je
pense que le député de Saint-Jacques se rappelle
tenté d'interpréter certains articles de la Loi de la
Législature qui datent de la fin du 19e siècle. C'est à ne
rien y comprendre. En somme, la Loi de la Législature, c'est quasiment
l'acte constitutif des pouvoirs au Québec. C'est quasiment notre
constitution, la Loi de la Législature. Je pense que de simples
amendements, c'est loin d'être suffisant et qu'il est temps de se pencher
là-dessus pour faire une nouvelle loi de la Législature. On
adopte assez de lois, on peut quand même en faire une pour consolider la
position du Parlement.
M. Cardinal: M. le leader parlementaire de l'Opposition
officielle, je suis d'accord avec vous. D'autant plus que je vais vous
souligner juste un point. Nous avons, par la loi 120, je pense, modifié
sur deux aspects la Loi de la Législature lors de la dernière
session. Entre autres, pour permettre à un député enceinte
de prendre un congé sans pénalité.
Peut-être qu'à cause de l'égalité et
indépendance", on pourrait aussi permettre au père de s'absenter
si son épouse a un enfant.
M. Bellemare: II faudrait peut-être ajouter à cela
la promesse que m'avait faite le leader du gouvernement quant à
l'assistant du leader en Chambre. On a enlevé ce matin la
présidence à M. Bertrand, le député de Vanier, et
on n'a rien donné pour remplacer au point de vue de la Loi de la
Législature, l'indemnité qu'on lui payait.
M. Cardinal: C'était une indemnité de $4000. Il est
adjoint parlementaire quand même.
M. Bellemare: D'accord, mais chez nous, par exemple, cela cause
un maudit problème. Le député de Richmond est mon
assistant et quand je m'absente... Alors j'avais demandé de...
M. Charron: Je pensais bien que c'était pour revenir.
M. Bellemare: Ah oui, ah oui! J'avais demandé... Je pense
qu'on est mieux de se reparler de tout cela.
M. Lamontagne: On a toute l'année encore.
M. Charron: Je propose l'ajournement des travaux de la
commission.
Le Président (M. Richard): Adopté. Des Voix:
Adopté.
Fin de la séance à 11 h 35