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(Onze heures trente-quatre minutes)
La Présidente (Mme Dionne): Je déclare la
séance de la commission de l'agriculture, des pêcheries et de
l'alimentation ouverte.
Le mandat de la commission est de procéder à
l'étude détaillée du projet de loi 89, Loi sur les courses
de chevaux. Nous en étions à l'article 102.
Oui, M. le député de Laviolette.
Enquête (suite)
M. Jolivet: Mme la Présidente, j'aimerais rappeler au
ministre ma fameuse question des lévriers. Je n'ai pas
lâché. J'ai donc parlé au ministre du Revenu et au ministre
de la Justice. J'en ai parlé aussi à des députés de
la région leur disant que nous allons faire parvenir le dossier au
ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation ainsi qu'au
ministre du Revenu. Comme ils ont changé de place en ce qui concerne les
personnes contactées à l'époque, vous aurez le dossier au
complet. Nous y reviendrons en temps et lieu.
La Présidente (Mme Dionne): Cela va, M. le
député de Laviolette? M. le ministre.
M. Pagé: Je reconnais là le sens du travail du
député de Laviolette. Je peux lui indiquer
qu'immédiatement après que me seront demandés les avis de
mes collègues, je leur ferai parvenir.
M. Jolivet: Nous sommes rendus à l'article 102.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 102.
M. Pagé: L'article 102 amorce la Section II et
réfère au pouvoir d'enquête qui est dévolu à
la commission. Je pense que le texte se lit par lui-même. "La commission
ou toute personne qu'elle désigne comme enquêteur peut faire
enquête sur toute matière visée par la présente loi
ou ses textes d'application". Avec une disposition comme quoi si
évidemment elle est faite, l'enquêteur doit s'identifier, exhiber
le certificat qui est délivré par la commission qui atteste sa
qualité. Alors, il s'agit d'enquête particulière par
rapport à un programme d'inspection générale qui est
effectuée en vertu de la section précédente. On a
référé, on se le rappellera Mme la Présidente, dans
la section précédente, à tous les pouvoirs d'enquête
qui étaient dévolus aux inspecteurs et là on
confère, par l'article 102, les pouvoirs habilitants dans leurs
fonctions.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: On dit "sur demande, l'enquêteur s'identifie",
mais il y a une question que je me pose. On dit "la commission ou toute
personne qu'elle désigne comme enquêteur peut faire
enquête". L'enquête peut être faite à la demande de la
commission ou à la suite d'une plainte formulée et elle peut
aussi être faite à la demande même de l'enquêteur qui
pourrait voir quelque chose qui n'est pas correct. Est-ce possible?
M. Pagé: L'enquêteur peut, de sa propre initiative,
évidemment lorsqu'il a des motifs de croire qu'un acte doit être
régulariser, se présenter, inspecter et faire enquête et si
on lui dit: Monsieur, qui êtes-vous? Il pourra indiquer...
M. Jolivet: D'accord, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 102 est
adopté. L'article 103, M. le ministre.
Réglementation
M. Pagé: Alors, c'est un article accessoire de l'article
102, en fait c'est une reproduction de l'essentiel des dispositions qui
étaient prévues à l'article 70 de la loi actuelle.
M. Jolivet: Pas de problème, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté. L'article
104.
M. Pagé: À l'article 104, on change de chapitre,
Mme la Présidente, et on arrive au chapitre V du projet de loi où
on touche un aspect qui, j'en suis persuadé d'ores et
déjà, va susciter des commentaires peut-être nombreux,
peut-être moins nombreux, de la part du député de
Laviolette, des commentaires qu'il a déjà eu l'occasion de nous
formuler, que j'ai toujours écoutés avec beaucoup
d'intérêt et d'attention, avec tellement d'intérêt et
d'attention que je pourrais très probablement livrer au texte, à
une virgule près, ce que le député de Laviolette pourrait
nous dire. Mais je vais m'abstenir, cela pourrait être
interprété comme de la redondance. C'est le pouvoir de la
réglementation.
M. Jolivet: Mais, est-ce que vous êtes
intéressé à les connaître ou bien, étant
donné le fait que je les ai déjà livrés, il ne sera
pas nécessaire de les répéter.
M. Pagé: Vous allez nous indiquer qu'on
s'est engagé à alléger la
réglementation. C'est ce qu'on a fait. Je suis convaincu que si vous le
dites, vous allez m'obliger à vous dire, en réplique, qu'on ne
s'est pas engagé à éliminer la réglementation, ce
qui aurait été tout à fait inopportun, inapproprié.
On s'est engagé à diminuer la réglementation et à
circonscrire le pouvoir réglementaire.
M. Jolivet: Alors, dans ce contexte-là, compte tenu
justement que vouloir recommencer tout le processus serait de la redondance,
comme vous dites si bien, faisons d'abord les amendements.
M. Pagé: On y va. J'apprécie...
La Présidente (Mme Dionne): Les amendements?
M. Pagé: Alors, vous les lisez, Mme la
Présidente?
La Présidente (Mme Dionne): C'est cela. M. Pagé:
Très bonne initiative.
La Présidente (Mme Dionne): Merci, M. le ministre.
L'article 104 est modifié de la façon suivante: a) par
l'insertion à la deuxième ligne du paragraphe 2 après le
mot "organise" du mot ".tient".
M. Cavanagh (Robert): Si on me permet des commentaires,
entre-temps, c'est pour concorder avec l'article 46. On avait
déjà fait cela auparavant.
M. Jolivet: C'est cela. Accepté, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): Accepté. M. Jolivet:
C'est de la concordance.
La Présidente (Mme Dionne): Alors b), par le remplacement
à la première ligne du sous-paragraphe d) du paragraphe 2, le mot
"le" par le mot "au".
M. Cavanagh: Là, c'est du français.
La Présidente (Mme Dionne): M. Cavanagh, merci. C'est
adopté?
M. Jolivet: Juste une minute, je vais le lire: "la
publicité se rapportant à cette activité, à
l'occupation et au commerce", c'est au commerce?
M. Cavanagh: C'est cela. M. Pagé: Cela a sauté?
M. Jolivet: D'accord, pas de problème.
La Présidente (Mme Dionne): L'amendement c. Par
l'insertion, à la première ligne du sous-paragraphe 8 du
paragraphe 2 après le mot "déterminer* des mots "les
âges".
M. Cavanagh.
M. Cavanagh: Encore une fois, c'est pour les examens
optométriques dont on avait parlé. La fréquence peut
différer selon l'âge du candidat. On avait déjà
introduit cela ailleurs.
M. Jolivet: C'est cela. C'est la concordance qu'on fait à
la...
M. Cavanagh: Exactement.
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): C'est adopté.
M. Jolivet: Pour éviter de parler pour le plaisir, et de
répéter ce que j'ai à dire, Mme la Présidente, on
pourrait adopter l'article 104 au complet, compte tenu que c'est ce dont on a
parié jusqu'à maintenant. On pourrait jaser longuement sur chacun
des paragraphes, mais...
M. Cavanagh: Tout cela est venu auparavant et là on vient
confirmer les pouvoirs qui apparaissaient dans le fond du texte.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Alors, Mme la Présidente, l'article 104, pour
montrer notre objection quand même à ce pouvoir de
réglementation que veut donner M. le ministre, on pourrait l'adopter sur
division.
M. Pagé: Sur division, Mme la Présidente, en vous
indiquant toutefois qu'à l'article 104, nous aurions une correction
à l'amendement.
M. Cavanagh: Une correction de référence et on s'en
excuse. C'est uniquement ma faute. Au c de l'amendement. Au c, cela se lirait
"par l'insertion à la première ligne du sous-paragraphe 8 -
attendez une seconde que je me remette - du paragraphe 8 de l'article 4.
M. Pagé: Que je me retrouve.
M. Cavanagh: Que je me retrouve dans mes textes. Alors ce serait
par l'insertion à la première ligne du paragraphe 8.
M. Jolivet: De l'aliéna...
M. Cavanagh: Non, du paragraphe 8.
M. Jolivet: Du paragraphe 2.
M. Cavanagh: Non, du paragraphe 8 de l'article 8 de l'article
104.
La Présidente (Mme Dionne): Alors en enlèverait "du
paragraphe 2"?
M. Cavanagh: On enlèverait effectivement... Alors, ce
serait du... On se comprend.
M. Jolivet: Un instant là.
La Présidente (Mme Dionne): Alors, si on relit...
M. Cavanagh: Je vais le reprendre en entier. Alors l'article 104
est modifié de la façon suivante: c, par l'insertion à la
première ligne du paragraphe...
La Présidente (Mme Dionne): ...du paragraphe 8 du premier
aliéna.
M. Cavanagh: Oui, je sais.
M. Jolivet: D'accord, c'est 1, 2 et 3...
M. Cavanagh: Et c'est en 2 qu'il y avait des sous-paragraphes a,
b, c et d et là on est revenu au paragraphe principal, si vous voulez,
qui est 8...
M. Jolivet: Parfait, parfait. Donc, c'est du paragraphe 8.
M. Cavanagh: Alors par l'insertion à la première
ligne du...
M. Jolivet: Oui, du paragraphe 8 après le mot
"déterminer". Parfait.
M. Cavanagh: Et on s'excuse de la...
La Présidente (Mme Dionne): Alors, c'est
adopté?
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 104 est donc
adopté sur division, tel qu'amendé.
M. Jolivet: C'est cela.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 105.
M. Pagé: Alors, à l'article 105... Avant d'aborder
l'article 105, on aurait l'article 104.l, où on insérerait
après l'article 104 le suivant et je lis, Mme la Présidente. "Le
gouvernement peut, s'il le juge opportun, fixer un délai à la
commission pour qu'elle prenne, modifie ou remplace une règle
visée à l'article 104. À défaut par la commission
d'agir dans le délai fixé, le gouvernement peut agir
lui-même." En fait, c'est une clause habilitante qui prévoit le
pouvoir supplétif du gouvernement d'intervenir si la commission
n'intervient pas ou ne juge pas opportun d'intervenir sur un sujet ou un aspect
particulier de l'activité, du contrôle de l'activité.
M. Jolivet: En fait, je dois dire au ministre que nous avons eu
vent de cet amendement à une autre commission sur le cinéma. Des
fois, il arrive que la commission donne des délais tellement courts que
le gouvernement ne peut pas agir, alors il faut lui donner quand même des
pouvoirs d'agir dans certaines circonstances. Nous sommes d'accord, Mme la
Présidente.
M. Pagé: Merci.
La Présidente (Mme Dionne): L'amendement 104.1 est
adopté.
M. Jolivet: Oui.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 105. M. le
ministre.
M. Pagé: À l'article 105, Mme la Présidente,
le projet de loi confie au gouvernement des pouvoirs d'encadrement sur les
règles que peut établir la commission. C'est ainsi qu'il
appartient au gouvernement d'établir dans quel . cas une licence est
requise pour exercer une occupation aux fonctions visées à la
loi. Il suffit d'ailleurs de se référer aux règlements sur
les courses de chevaux Standardbred. Cela donne un pouvoir habilitant aussi, au
gouvernement, d'agir dans le cas où le propriétaire d'un cheval
est une compagnie. Les administrateurs peuvent également être
requis de détenir une licence de propriétaire. On se rappelle
l'article 6 du même règlement. Le gouvernement pourrait limiter le
nombre de permis dans une même région. J'Indique tout de suite au
député de Laviolette que tout l'aspect du contingentement auquel
on s'était référé dans une séance
antérieure, j'ai un amendement qui viendra lorsqu'on aura
complété pour aller exactement dans le sens de ce que le ministre
a indiqué.
M. Jolivet: Parce que cela fait partie de l'ensemble des
règlements, je veux vous rappeler, j'y reviens toujours, je m'excuse...
(11 h 45)
M. Pagé: Auparavant, je veux vous dire que le texte est
plus précis, plus complet que celui que nous avions dans la disposition
antérieure où on y lisait qu'il pouvait prescrire tout ce qui est
prévu, prescrire par règlement, établir des
catégories de licences, prescrire le montant des droits, etc. On disait,
à la fin: Le gouvernement peut aussi faire des règlements qu'il
juge utiles pour l'application et l'exécution de la présente loi.
Cela reprend, en le précisant, ce qui était
prévu dans la loi actuelle.
M. Jolivet: C'est ce qui permet aussi à la commission de
faire les règles qui s'imposent, eu égard à la
règle générale qui est le règlement imposé
Donc, elle ne peut pas au-delà ni en bas de cela. Il faut que ce soit ce
qui est inscrit dans le règlement du ministère. J'aimerais vous
rappeler qu'on avait adopté, en 1978, et mis en application le 22
décembre 1978, le projet de loi 67. On parlait d'une course de chevaux
et on disait: Ou autre course prescrite. C'est simplement pour vous rappeler
que les mots "autre course prescrite" dans le projet de loi 67 étaient
dans le but de faire des changements à la Loi sur les loteries, les
courses, les concours publicitaires et les appareils d'amusement... On voulait
déjà, à l'époque, parler des lévriers.
M. Pagé: Vous parlez de la loi de 1967 ou du chapitre 67
des lois de 1978?
M. Jolivet: Non. De la loi 67 de l'année 1978 qui
était un amendement à la Loi sur les loteries, les courses, les
concours publicitaires et les appareils d'amusement. À ce
moment-là, on avait inscrit - c'est juste pour vous le rappeler - les
mots "et autre course prescrite", simplement pour indiquer que cela pourrait
être des lévriers.
M. Pagé: Ce pouvoir existe encore, mais entre les mains de
la régie.
M. Jolivet: D'accord.
M. Pagé: Entre les mains de la Commission des courses de
chevaux du Québec.
M. Jolivet: Donc, il n'y a pas d'objection, compte tenu de ce
qu'on a dit jusqu'à maintenant, toujours sous le pendant de division,
à adopter l'article, en disant que nous voulons seulement
démontrer que le gouvernement ne respecte pas l'engagement
électoral qu'il a pris de déréglementer, de
dépoussiérer ces choses. Dans ce sens, nous l'adopterons sur
division, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 105 est
adopté sur division. Article 106?
M. Pagé: Mme la Présidente, on m'indique que la
notion de contingentement apparaissait à l'article 105. Alors, il
faudrait que je présente mon amendement tout de suite.
M. Jolivet: D'accord, allez-y.
M. Pagé: L'article 105 est modifié par le
remplacement du paragraphe 3 par le suivant: "Établir des régions
et prescrire des normes de contingentement des licences de piste de courses et
des licences de courses pour chacune de ces régions", plutôt que:
"Établir des régions et prescrire des normes de contingentement
des licences prescrites par la loi et ses règlements pour chacune de ces
régions". Alors, établir...
M. Jolivet: Les régions d'abord.
M. Pagé: "Établir des régions et prescrire
des normes de contingentement des licences de piste de courses et des licences
de courses pour chacune de ces régions", cela ne vient pas (imiter le
contingentement à l'emploi.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Nous adoptons cet amendement, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté. L'article 105
est adopté tel qu'amendé, sur division.
M. Jolivet: C'est cela.
La Présidente (Mme Dionne): Article 106, M. le
ministre.
Dispositions pénales
M. Pagé: Nous arrivons à l'article 106. Mme la
Présidente, nous y sommes. L'article 106 se réfère aux
dispositions pénales. Il s'agit de cas d'entrave au travail de la
commission, d'un inspecteur ou d'un enquêteur. Cela prévoit les
poursuites pénales qui peuvent être enclenchées à la
suite d'entrave au travail d'un enquêteur ou d'un inspecteur dans le
cadre de ses fonctions. C'est un article qui s'appuie essentiellement sur les
dispositions habituelles relatives au travail de ces fonctionnaires.
M. Jolivet: En fait, Mme la Présidente, on aborde tout
l'ensemble des amendes, des dispositions pénales pour l'ensemble des
infractions qui peuvent être commises.
La question que je pose au départ et qui va me servir pour
l'ensemble est la suivante. Les montants d'argent qui sont demandés ou
les dispositions pénales qui sont prises sont en conformité avec
toutes les lois qu'on a actuellement. Cela veut dire que ce n'est pas plus ou
moins.
La Présidente (Mme Dionne): M. Cavanagh.
M. Cavanagh: Cela a été effectivement ajusté
aux dernières lois des dernières années en cette
matière, bien sûr compte tenu du type d'infraction. Aux articles
suivants, vous allez voir des montants qui peuvent différer selon
l'importance de l'acte posé ou du manquement fait.
M. Jolivet: ...et qui a pour effet d'inciter
les gens à ne pas passer outre. Autrement dit, c'est...
M. Cavanagh: C'est le but de...
M. Jolivet: ...pour empêcher qu'on pose des actes
répréhensibles de quelque nature que ce soit. Le montant d'argent
a pour effet de les empêcher de poser ces actes-là.
M. Cavanagh: Et il varie selon l'acte. À titre
d'exemple...
M. Jolivet: Oui.
M. Cavanagh: ...l'article 109 où vous exercez sans
licence, là les amendes sont plus élevées...
M. Jolivet: C'est cela.
M. Cavanagh: ...par rapport à l'autre, un tiers, qui fait
une entrave, qui nuit au travail d'un inspecteur ou tout autre, les montants
varient.
M. Jolivet: Donc, une récidive est toujours pire qu'une
première offense. Les montants d'argent qui sont prévus incitent
donc les gens à ne faire aucunement l'offense et s'ils l'ont
déjà faite, à ne point faire de récidive.
M. Cavanagh: Ils varient selon l'importance de la faute.
M. Jolivet: D'accord. Donc, c'est selon ce qu'on connaît
dans les lois actuelles.
M. Cavanagh: C'est cela.
M. Jolivet: D'accord. Donc, l'article 106...
La Présidente (Mme Dionne): L'article 106 est
adopté.
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 107.
M. Pagé: À l'article 107, on fait
référence à la pénalité qui pourrait
être imposée s'il s'agit d'un cas de fausse représentation
lors d'une demande de licence. On sait que la volonté du gouvernement,
par l'adoption de cette loi, c'est de - Je l'ai indiqué à
plusieurs reprises - nous assurer du caractère
d'intégrité, d'honnêteté de l'application de ces
lois parce que cela fait référence non seulement à une
activité sportive et qui peut être de loisir, mais à une
activité de pari, une activité de jeu. Les règles du jeu
doivent être les plus sécures. Donc, il nous faut des pouvoirs qui
vont nous permettre d'appliquer entièrement la loi dans le respect de
ses objectifs. Dans les cas de fausse représentation pour la demande
d'une licence, une personne serait passible des frais d'une amende de 100 $
à 2000 $ etc. A l'article 108, il s'agit de sévir contre des cas
de possession de drogue ou de stimulant. On sait que tant qu'il y aura des
humains, il y aura des "humaineries". Il pourrait arriver que quelqu'un
succombe à la tentation d'injecter des substances particulières
au cheval pour lui donner davantage le goût de rejoindre le fil
d'arrivée.
M. Jolivet: ...et les pommes.
M. Pagé: C'était dans le temps des maquignons, dans
le temps de mon arrière-grand-père.
M. Jolivet: Est-ce que je peux poser une question? Je
m'aperçois que, normalement, on dit toujours: "d'une amende d'au moins
et d'au plus". Dans les deux suivantes, on dit: "d'une amende de 100 $ à
2000 $". Est-ce que cela indique que c'est la même formule, d'au moins
à au plus" et la même chose, de 100 $ à 3000 $? Alors que,
pour les autres, on parle toujours "d'au moins à au plus".
M. Pagé: Souventefois, on fait référence
à un minimum et à un maximum. Ici, nous faisons
référence à une amende variant entre tel et tel montant
pour laisser davantage de marge de manoeuvre au juge qui aura à
décider sur la foi de la gravité de l'acte, sur la foi de la
preuve qui est présentée, sur la foi d'un cas de récidive
ou non, etc.
M. Jolivet: Je posais la question parce que ce sont les deux
seuls articles qui sont différents des autres; pour les autres, c'est
"d'au moins et d'au plus". Dans ce sens-là, je me demandais si
c'était une erreur qui avait été commise.
M. Cavanagh: Non. Je suis allé vérifier
auprès des gens du ministère de la Justice qui nous accompagnent
et, effectivement, cela vient peut-être de sources différentes,
mais le but est le même. Ce n'est jamais en bas de 100 $ et ce n'est
jamais en haut de 2000 $ à l'article 107 et qu'on le dise...
M. Pagé: ...3000 S à l'article 108.
M. Cavanagh: ...comme à l'article 110, "d'au moins et d'au
plus", c'est vraiment le minimum et le maximum. On évite de plus en plus
de dire "d'au moins et d'au plus"...
M. Jolivet: C'est cela.
M. Cavanagh: ...ce sont des mots en trop ou en plus. C'est
redondant, alors c'est toujours...
M. Jolivet: En tout cas, cela a le même effet. Mais la
seule chose, c'est que je voulais que le projet de loi soit du
même...
M. Cavanagh: II semble que les sources soient différentes.
On a peut-être copié aveuglément le "au plus et au moins";
cela se fait moins maintenant, mais l'effet est le même.
M. Jolivet: En tout cas, je...
M. Pagé: Le législateur, malgré qu'on ne
pouvait pas le dire pour, souventefois, les travaux au salon bleu,
référant à vous savez qui, le législateur n'est pas
censé parler pour ne rien dire.
M. Jolivet: D'accord. Mais comme je ne veux pas faire une farce
autour de cela, on dit toujours que le livre ou le projet de loi a une facture;
je pourrais peut-être dire ici qu'il a une robe, en parlant des
avocats... Mais ce n'est pas plus grave... Non, non, simplement compte tenu que
c'est clair pour moi...
M. Pagé: La subtilité prédominicale du
député de Laviolette nous est démontrée ce
matin.
M. Jolivet: Ha, ha! Bien, on ira à la messe dimanche.
D'accord. En tout cas... Il n'y a pas de problème...
M. Pagé: C'est bien continuez, comme cela.
M. Jolivet: ...quant à moi.
M. Pagé: L'article 106 est-il adopté?
M. Jolivet: L'article 107 est maintenant...
La Présidente (Mme Dionne): L'article 107 est
adopté.
M. Jolivet: Oui.
M. Pagé: L'article 108 aussi.
M. Jolivet: Je pense que le reste sur la question des demandes,
c'est comme on l'a dit, selon ce qui est prévu. Alors, je n'ai pas
d'objection d'aller à l'article 109, à l'article 110, même
chose.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 108 est
adopté. L'article 109 est adopté et l'article 110 est
adopté. L'article 111, M. le ministre.
M. Pagé: À l'article 111, cela vient prévoir
spécifiquement le cas de récidive dans les deux ans de la
condamnation pour une infraction à la même disposition. Le
contrevenant est passible, outre le paiement des frais, d'une amende dont le
minimum et le maximum sont le double de ceux prévus à cette
disposition. Alors, on parlerait, par exemple, dans le cas d'injections, de 200
$ à 6000 $.
M. Jolivet: Pas d'objection, Mme la Présidente, il faut
que la récidive soit davantage punie que l'acte premier et en
espérant qu'il n'y ait pas de récidive.
La Présidente (Mme Dionne): Alors, l'article 111 est
adopté.
M. Pagé: C'est cela. À l'article 112, c'est pour
indiquer que les poursuites sont intentées conformément à
la Loi sur les poursuites sommaires. C'est-à-dire que ce n'est pas
intenté en vertu du Code criminel, mais c'est bel et bien en vertu de
nos lois du Québec. Elles sont intentées par la commission et une
personne qui l'autorise.
M. Jolivet: Ce qui est la nature même de ce qu'on a dans
tous les projets de loi. Alors, il n'y aucun problème, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 112 est
adopté. L'article 113.
M. Pagé: L'article 113, Mme la Présidente, c'est
pour indiquer où va aller l'argent, le produit des amendes. Cela va au
fonds consolidé du Québec.
M. Jolivet: Cela ne va pas pour les 25 000 000 $ à
être investis?
M. Pagé: Pardon?
M. Jolivet: C'est de l'argent neuf.
M. Pagé: Les amendes? Oui. Pas les 25 000 000 S?
M. Jolivet: Ha, ha, ha! Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 113 est
adopté. L'article 114.
M. Pagé: L'article 114 prévoit qu'une poursuite
peut être intentée contre une personne qui incite à
commettre une infraction. C'est l'incitation, on sait que dans le domaine des
paris, des jeux, des courses notamment, là aussi, certaines personnes
pourraient succomber à la tentation d'inciter d'autres personnes
à commettre des infractions. Cela permet à la commission
d'intervenir et d'en arriver à des poursuites.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: On prend les articles 114 et 115 et on
s'aperçoit que, dans un cas, c'est l'encouragement et dans l'autre,
c'est une aide apportée en plus. Dans ce contexte, c'est justement pour
éviter qu'une personne qui ne veut pas commettre l'acte, mais veut en
avoir le bénéfice, incite l'autre à le faire ou l'aide
à le faire, mais en se cachant derrière lui, donc...
M. Pagé: Par exemple, un propriétaire qui oblige
son conducteur à poser tel geste.
M. Jolivet: Un coup de fouet de trop.
M. Pagé: Oui ou comme on dit: Tu te places dans le trou et
tu ne pourras pas sortir et des choses comme cela.
M. Jolivet: Je n'ai pas d'objection, Mme la Présidente,
d'adopter à la fois l'article 114 et l'article 115.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 114 est
adopté et l'article 115 est adopté. L'article 116.
Dispositions modificatives
Loi sur les licences
M. Pagé: L'article 116, au chapitre VII du projet de loi
vient prévoir les dispositions modificatives. Alors, on indique que
l'article 50 de la Loi sur les licences est abrogé. C'est qu'il n'y a
plus lieu de financer SODIC QUÉBEC INC. par le biais de l'article 50,
puisque c'est la commission qui est désormais chargée de
promouvoir et d'aider l'industrie des courses de chevaux.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Par cet article, on veut bien indiquer une seule
source d'organisation, cela va à la SODIC et non pas aux deux. Donc, on
abroge ce qui a trait à l'ancienne SODIC.
Adopté, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 116 est
adopté. L'article 117.
Loi sur les loteries, les courses, les
concours
publicitaires et les appareils d'amusement
M. Pagé: À l'article 117, il s'agit d'articles de
concordance, puisque la Loi sur les loteries, les courses, les concours
publicitaires et les appareils d'amusement ne visera plus les courses de
chevaux, il y a lieu d'en modifier les articles qui s'y réfèrent.
L'article 1 de cette loi comporte des définitions concernant les courses
de chevaux qu'il faut modifier.
Alors, c'est ainsi qu'on Indique à l'article 117 que course,
c'est une course autre qu'une course de chevaux que peut prescrire le
gouvernement par règlement, parce que là, on se
réfère à la loi de la régie, ce qui va en
concordance avec les autres dispositions du présent projet de loi qui
prévoit nommément que la commission ait juridiction sur les
courses de chevaux, ce qui fait que les lévriers sont sous le chapiteau
de la
Régie des loteries et des courses du
Québec.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Donc, vous me garantissez que l'article qui est
là n'a pas pour but d'enlever la partie c de la partie de la loi
actuelle "ou autre course prescrite"? Vous me le garantissez? (12 heures)
M. Pagé: Mme la Présidente, je veux indiquer
très clairement que l'interprétation qui doit être
donnée au texte de loi que nous adoptons actuellement doit être la
suivante, à savoir que la Commission des courses de chevaux du
Québec aura juridiction sur les courses de chevaux au Québec et
la Régie des loteries et des courses du Québec maintiendra sa
juridiction sur les jeux et les paris, etc. ou encore, sur toute autre forme de
courses prévoyant une notion de jeux, de paris autres que les paris sur
les courses de chevaux.
M. Jolivet: Dans la mesure où le gouvernement du
Québec, quel qu'il soit à l'avenir, décide, après
avoir demandé au fédéral de faire un amendement à
l'article 190 de la loi fédérale de la justice sur le Code
pénal, en arrive à permettre des courses de lévriers, cela
veut dire qu'il y aura deux choix possibles: ou bien c'est la régie qui
en a la responsabilité de l'organisation ou encore, comme l'a si bien
dit le ministre, comme ce sont des animaux et que le cheptel doit être
préservé par le ministre de l'Agriculture, il se pourrait, devant
cette décision d'agir, qu'on dise: Désormais, nous allons faire
une nouvelle loi qui portera sur les lévriers et, à ce
moment-là, on essaiera...
M. Pagé: Bien je pense qu'on référerait
davantage aux courses de chiens, mais ce que vous devez retenir des
dispositions de la loi, c'est que les courses de lévriers auxquelles
vous vous êtes référé souvent, depuis le
début de nos travaux, sont sous la juridiction du ministre titulaire de
la Régie des loteries et des courses du Québec.
M. Jolivet: ...qui est le ministre du Revenu. À ce
moment-là, cela aura donc pour effet de bien dire que les autres formes
de courses qui peuvent être sans pari possiblement, comme les courses de
chiens à Château Un au Cap-de-la-Madeleine, où, à
tous les ans, il y a des courses de chiens avec traîneau. Ce sont des
humains qui les conduisent avec des traîneaux. Et cela est régi
par la régie...
M. Pagé: Le mot "traîneau" est plus
approprié, M. le député, que "sleigh".
M. Jolivet: Oui, ce serait mieux. Mais vous savez, on est
tellement habitué de parler de
"sleigh-ride" dans ce temps-ci que...
M. Pagé: Avez-vous de la neige chez vous?
M. Jolivet: II n'y en a plus malheureusement.
M. Pagé: Bon voyage!
M. Jolivet: Même pas à La Tuque. Il reste que ce
sera toujours par la régie si les courses sont organisées avec
des prix.
M. Pagé: On a une juridiction à l'égard de
la protection des animaux.
M. Jolivet: D'accord.
La Présidente (Mme Dionne): Alors, l'article 117 est
adopté?
M. Jolivet: Oui, madame.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 118.
M. Pagé: L'article 118 indique que, dorénavant,
c'est la Commission des courses de chevaux qui a le pouvoir de faire des
règles concernant les pistes de courses, les fermes d'élevage et
d'entraînement. Encore une fois, on vient limiter ce pouvoir qui
était antérieurement dévolu à la régie en
vertu de l'article 20.
M. Jolivet: Et si on se fie au rapport Mireault, cela veut dire
que c'est la commission qui aura à déterminer, a l'avenir, la
possibilité, dans la région de Montréal, en particulier,
d'ériger un centre d'élevage ou d'un centre d'entraînement
qui pourrait être ailleurs qu'à la piste de courses
elle-même.
M. Pagé: Oui.
M. Jolivet: Et donc, il y a des gens qui n'ont pas à
s'inquiéter du fait que, si la commission prend des choses semblables,
elle fera les vérifications qui s'imposent auprès de gens qui,
comme à Longueuil avec le groupe d'hommes d'affaires qui est
intéressé à avoir un centre d'entraînement et un
centre d'élevage dans des terrains que la municipalité a
réservés par l'intermédiaire de zonage du secteur
auprès de l'aide apportée par ce qu'on appelle, là-bas,
communément l'ODEL, qui est l'organisme de développement de
Longueuil ou d'ailleurs, comme vous le disiez si bien... Cela peut être
à Terre-bonne ou à quelque part par là ou même
à Joliette n'importe où, mais c'est la commission qui aura
à déterminer où désormais...
M. Pagé: Ce pourrait être à Saint-Ubald, cela
pourrait être à Saint-Hyacinthe, à Port-neuf...
M. Jolivet: Cela pourrait être à Saint-Ubald, de
Portneuf.
M. Pagé: Les terres agricoles sont toutes en production
à l'heure actuelle.
M. Jolivet: Ah bon! D'accord. Donc...
M. Pagé: Le ministre de l'Agriculture est bien satisfait
du travail exécuté par le député de Portneuf.
M. Jolivet: Donc, c'est accordé en sachant que c'est la
commission qui aura désormais le pouvoir de déterminer...
M. Pagé: Oui. Et, comme je vous l'ai dit mardi, si ma
mémoire est fidèle, nous allons régler le problème
du principal et, par la suite, nous allons procéder à
l'accessoire.
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 118 est
adopté. L'article 119. M. le ministre.
M. Pagé: À l'article 119, on indique qu'il n'y a
pas lieu de se référer aux articles 24.1 et 25 de la loi
actuelle, de la loi sur la régie, qui concerne la
délégation de pouvoirs à des juges de courses et de
paddock. Les juges de courses et de paddock ont été
habilités dans leurs pouvoirs autrement par d'autres dispositions
préalablement étudiées dans le cadre du présent
projet de loi.
M. Jolivet: C'est de concordance. Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 119 est
adopté. L'article 120.
M. Pagé: À l'article 120, il y a lieu d'abroger les
articles 24.1 et 25 puisque la régie n'aura plus autorité en
matière de courses de chevaux.
M. Jolivet: Et cela a pour effet d'intégrer dans la loi
actuelle, la partie de la régie que vous allez prendre.
M. Pagé: C'est cela.
M. Jolivet: Donc, ce sont les deux articles qui nous permettent
de dire que la loi habilite les gens de la commission qui est formée
à exercer les pouvoirs dévolus autrefois à la SODICC et
à la régie pour les besoins des courses de chevaux.
Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 120 est
adopté. J'appelle l'article 121.
M. Pagé: L'article vient prévoir que la
régie n'a plus juridiction sur les juges de paddock.
M. Jolivet: Ce qu'on fait, c'est qu'on enlève dans la loi
le superflu puisque la loi actuelle que nous sommes en train de discuter aura
les effets que nous voulions avoir dans la régie. Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 121 est
adopté.
M. Jolivet: Mme la Présidente, les autres, l'article
122...
M. Pagé: L'article 122, c'est la même chose. Les
juges de courses dont il est fait mention pourront avoir juridiction sur des
courses autres que des courses de chevaux; un exemple, des courses
d'automobiles.
M. Jolivet: Continuez sur les autres et nous allons les adopter,
mais pas les courses de lévriers.
M. Pagé: Oui, si le gouvernement le décidait
ainsi.
M. Jolivet: Donc, l'article 122 est adopté, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): J'appelle l'article 123, M. le
ministre.
M. Pagé: êtes-vous allé à
Expo-Québec, cette année?
M. Jolivet: Oui, mais je suis allé seulement à
l'ouverture du stand du Québec.
M. Pagé: êtes-vous allé voir les courses de
cochons?
M. Jolivet: Non.
M. Pagé: C'est très intéressant. Je vous
invite à y aller, ou encore je vous invite à n'accompagner l'an
prochain. C'est tout aussi intéressant que les lévriers.
M. Jolivet: Dans ce cas, j'attendrai votre invitation.
M. Pagé: Cela va moins vite, la piste est moins
longue.
M. Jolivet: Ils sont moins graissés.
M. Pagé: Mais je vous dis que c'est bon.
M. Jolivet: Alors, vous m'inviterez et, si vous êtes
encore ministre de l'Agriculture, je me ferai un plaisir d'y aller avec
vous.
M. Pagé: Vous savez, cela serait peut-être le moment
privilégié pour vous pour payer vos gageures.
M. Jolivet: Parfait, d'accord.
M. Pagé: Vous savez comment cela fonctionne?
M. Jolivet: Non.
M. Pagé: On leur donne la moitié d'un biscuit avant
le début de la course et puis le biscuit évidemment est bon.
Alors, on lui montre que l'autre moitié du biscuit est au fil
d'arrivée. Cela court sur un temps riche.
M. Jolivet: Ce doit être désordonné vrai.
M. Pagé: C'est "cute". Je vous invite, l'année
prochaine, M. le député, avec mes collègues. On va
être heureux de vous montrer cela.
M. Jolivet: Alors, que vous soyez ministre de l'Agriculture
encore ou pas, vous m'invitez quand même? Vous êtes de la
région de Québec.
M. Pagé: J'ai tous les motifs raisonnables et probables de
croire que j'aurai le privilège de vous inviter comme ministre de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec.
M. Jolivet: Donc, c'est moi qui paierai une bière ou c'est
vous qui me paierez une eau Perrier.
M. Pagé: Un Perrier, c'est bien cela.
M. Jolivet: D'un autre côté, à ce propos, le
leurre dont vous faites mention est un biscuit, contrairement à ce que
des gens pensaient à propos des leurres pour les lévriers, c'est
un animal réel, puisque la SPA s'inquiétait. C'est un leurre qui
existe. Comme quoi on court toujours après des leurres dans la vie.
M. Pagé: Vous savez, cela fait partie de la vie de chien
que de se faire leurrer.
M. Jolivet: Alors, l'article 122 est adopté.
La Présidente (Mme Dionne): C'est exact. J'appelle
l'article 123.
M. Jolivet: Adopté.
M. Pagé: La même chose.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté.
M. Jolivet: L'article 124, c'est la même chose.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 124 est
adopté?
M. Jolivet: Adopté. C'est de la concordance
qu'on est en train de faire.
M. Pagé: Oui.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 125 est
adopté?
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté. L'article 126
est-il adopté?
M. Jolivet: Un instant!
M. Pagé: II n'y a plus lieu de se référer
à l'article 25 concernant les juges de paddock puisqu'il a
été abrogé par l'article 120 du présent projet de
loi qu'on vient d'adopter il y a quelques secondes.
M. Jolivet: C'est la loi actuelle, oui, il faut enlever les
parties. Il y a concordance.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté?
M. Pagé: L'article 126 est adopté.
L'article 127 vient prévoir que la régie n'a plus
juridiction en matière d'élevage et d'entraînement de
chevaux de course.
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 127 est
adopté. J'appelle l'article 128.
M. Pagé: À l'article 128, on prévoit que
c'est la Commission des courses de chevaux qui a dorénavant juridiction
sur les appareils relatifs aux paris mutuels, en vertu de l'article 80 du
présent projet de loi.
M. Jolivet:...
M. Pagé: À l'article 80, comme vous vous le
rappelez très certainement, Mme la Présidente, parce que toujours
très attentive, on s'est référé aux pouvoirs de la
commission ou antérieurement de la régie de calibrer, d'autoriser
et d'accepter les appareils qui servent à accepter les paris, etc. C'est
la reproduction.
M. Jolivet: C'est là, d'ailleurs, qu'on avait
demandé s'il y avait des appareils faits au Québec ou si
c'était fait à l'extérieur et on m'a dit que, compte tenu
du nombre peu élevé de pistes de courses...
M. Pagé: C'est cela, c'était fait aux
États-Unis.
M. Jolivet: ...c'est aux États-Unis. D'accord.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 128 est
adopté. J'appelle l'article 129.
M. Pagé: L'article 129 prévoit que la régie
n'a plus de juridiction sur les conducteurs, les jockeys ou les
écuries.
M. Jolivet: C'est de concordance, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 129 est
adopté. J'appelle l'article 130.
Loi sur le ministère de l'Agriculture,
des Pêcheries et de l'Alimentation
M. Pagé: Alors, aux articles 130 et suivants, on
prévoit les dispositions qui modifient la Loi sur le ministère de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
On indique à l'article 130 que les pouvoirs du ministre de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec en
matière de promotion et d'aide à l'industrie de l'élevage
des chevaux sont confirmés. Cette fonction appartenait
antérieurement, ou au moment où l'on se parle aujourd'hui,
à la Société des loteries et courses, qui exerçait
ce mandat via SODIC QUÉBEC. C'est transféré. On a
étudié, précédemment, le transfert de juridiction
qui appartenait à SODIC vers la commission des courses et, à
compter de maintenant, on transfère des éléments de
juridiction antérieurement détenus par la régie au
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation en
ce qui concerne notamment le volet de la promotion des courses de chevaux au
Québec.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Mme la Présidente, je dois dire que, pour moi,
il n'y a pas de problème puisqu'il faut transférer tous les
pouvoirs qu'avait la régie à la nouvelle loi. Je sais que,
à mon avis, il en manquerait un neuvième qui serait: II est
chargé de promouvoir et d'aider à l'industrie de l'élevage
des lévriers. Je dois dire que, à l'article 131 qui est la suite,
j'ai un petit problème, mais j'y reviendrai tout à l'heure. C'est
la suite logique et, si on l'ajoute dans la loi actuelle, il faut l'enlever
dans la loi suivante...
M. Pagé: C'est cela.
M. Jolivet: ...donc 131.
M. Pagé: L'article 131.
Loi sur la société des loteries
et courses du Québec
M. Jolivet: L'article 130 étant adopté, Mme la
Présidente, j'aimerais seulement savoir si l'article 131, dans
l'actuelle Loi sur les loteries et courses... On dit: La société
a pour fonction
de conduire et administrer des systèmes de loteries et, si elle y
est autorisée par le gouvernement, d'obtenir des courses et de
promouvoir l'industrie québécoise de l'élevage des chevaux
de course. Comme on disait "autres courses", il n'y avait rien d'autre qui
pouvait s'ajouter dans la loi actuelle, quand on parte d'autres courses...
Lorsque la question des lévriers sera acceptée, il faudra faire
un changement à la Régie des loteries et courses, si Je comprends
bien.
M. Pagé: Non, il garde le droit d'administrer...
M. Jolivet: Non, mais ce que je veux dire...
M. Pagé: ...d'autres courses.
M. Jolivet: Non, mais ce que je veux dire... Oui, les autres
courses...
M. Pagé: ...par exemple les courses d'automobiles,
etc.
M. Jolivet: Non, mais c'est parce qu'on dit "autres courses',
mais là, on dit: "de promouvoir l'industrie québécoise de
l'élevage des chevaux de course". Cela veut dire qu'actuellement, comme
ils n'en font pas, on ne lui donne pas le pouvoir d'agir, mais...
M. Cavanagh: Je pense qu'il faut distinguer la Régie des
loteries et courses de la Société des loteries et courses. Ici,
c'est la société...
M. Jolivet: Ah! La société...
M. Cavanagh: ...qui est modifiée...
M. Jolivet: D'accord.
M. Cavanagh: Et la société, par sa filiale
SODIC...
M. Jolivet: Oui, c'est vrai.
M. Cavanagh: ...faisait la promotion de l'industrie
québécoise de l'élevage des chevaux de course.
M. Jolivet: D'accord.
M. Cavanagh: Et, comme la filiale tombe, la compagnie mère
va perdre ce pouvoir-là aussi.
M. Jolivet: Parfait.
M. Cavanagh: Mais c'est la société.
M. Jolivet: D'accord, là, je comprends mieux.
La Présidente (Mme Dionne): L'article...
M. Jolivet: Ce qui veut dire que, lorsqu'on aura autre chose, il
faudra faire des changements à la Loi sur la Société des
loteries et courses et donner à quelqu'un d'autre, soit le ministre de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation ou une
société nouvelle, le pouvoir d'agir dans l'autre partie.
M. Pagé: C'est cela, M. le député, vous avec
bien compris.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 131 est-il
adopté?
M. Jolivet: Oui.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 132. M. le
ministre.
Dispositions diverses, transitoires et finales
M. Pagé: C'est la disposition habituelle selon laquelle la
présente loi lie le gouvernement, ses ministères et organismes,
et cela indique très clairement que, si un organisme gouvernemental
désirait s'impliquer dans l'une des activités visées
à la présente loi, il devrait se soumettre aux règles qui
y sont prévues.
M. Jolivet: En fait, ce qui s'en vient, c'est...
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: ...les mesures transitoires... M. Pagé:
Oui.
M. Jolivet: ...entre les deux lois de la régie, la partie
de la loi qui sera transférée, avec les gens qui sont sujets
à être transférés comme fonctionnaires ou autres et,
d'un autre côté, c'est la SODIC avec tous ses membres qui s'en
viennent à l'intérieur. Il faut donc des mesures transitoires qui
font que, la première des choses, c'est de dire que la loi actuelle va
lier tout le monde et, après cela, on refera les mesures transitoires.
D'accord pour l'article 132.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 132 est
adopté. Article 133.
M. Pagé: II s'agit de préserver les droits acquis
des personnes...
M. Jolivet: C'est cela.
M. Pagé: ...qui sont titulaires de licences au moment de
l'entrée en vigueur de la présente loi.
M. Jolivet: C'est pour éviter les vides juridiques.
M. Pagé: C'est cela.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 133 est-il
adopté?
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 134.
M. Pagé: L'article 134, qui traite des règles
adoptées par la Régie des loteries et des courses, continue de
s'appliquer après l'entrée en vigueur de la présente loi
jusqu'à leur remplacement, pour qu'il n'y ait pas de vide juridique.
M. Jolivet: C'est encore la même chose.
M. Pagé: À l'article 135, c'est la même
chose, les règlements du gouvernement continuent de s'appliquer de la
même façon parce qu'il y avait, là aussi, des
règlements qui pouvaient être adoptés par le
gouvernement.
M. Jolivet: II n'y a pas de problème pour les deux.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 134 est
adopté. L'article 135 est adopté. Article 136, M. le
ministre.
M. Pagé: À l'article 136, il s'agit du transfert
à la commission des employés de la régie qui sont
affectés aux courses de chevaux et du transfert des employés de
SODIC.
M. Jolivet: C'est le personnel qui... M. Pagé: Oui.
M. Jolivet: ...est permanent. M. Pagé: Oui.
M. Jolivet: Tous ceux qui sont occasionnels, c'est, comme on l'a
dit, une formule contractuelle...
M. Pagé: Les juges et tout cela.
M. Jolivet: Oui, ces choses-là. D'un autre
côté, ils sont soumis aux mêmes règles sur le plan de
leurs droits de ne perdre aucun salaire, aucun avantage, ces choses-là;
donc, les gens sont assurés...
M. Pagé: C'est cela, on les a rencontrés et ils se
sont déclarés très satisfaits.
M. Jolivet: Y a-t-il un protocole qui sera signé?
Ordinairement - je vous donne un exemple - l'année dernière,
j'étudiais une loi avec le ministre de l'Éducation - l'autre
année; cela fait environ un an et demi - au sujet des gens du
ministère de l'Éducation qui transféraient à
Radio-Québec pour les besoins des émissions faites par le
ministère de l'Éducation et qui faisait qu'on transférait
les gens avec les droits qu'ils avaient, mais, pour s'assurer de cela, un
protocole avait été signé. Le protocole est-il
nécessaire aussi ou si cela devient automatique ou...
La Présidente (Mme Dionne): M. Cavanagh.
M. Cavanagh: Dans le cas que vous citez, c'était fort
probablement un prêt d'employés. Ici, ils sont
intégrés avec la...
M. Pagé: ...automatiquement...
M. Cavanagh: ...convention collective et tout ce qui vient
avec.
M. Jolivet: D'accord.
M. Pagé: ...automatiquement...
M. Cavanagh: Ils sont intégrés comme les
employés de la commission, ce n'est pas un prêt à
Radio-Québec des gens du ministère de l'Éducation,
où on leur garantit un droit de retour ou des choses semblables.
M. Jolivet: Oui, c'est cela.
M. Cavanagh: Ici, ils sont fonctionnaires...
M. Pagé: L'appartenance qu'ils avaient avec la
régie ou encore avec SODIC est maintenant complètement
transférée, entièrement et totalement à la
Commission des courses de chevaux du Québec. (12 h 15)
M. Jolivet: D'accord, des gens, si je me souviens bien, je ne
sais pas...
M. Cavanagh: Ce que je déduis... Je ne sais pas si c'est
de la loi que vous parlez. Radio-Québec et ses employés ne sont
pas des fonctionnaires au sens de la Loi sur la fonction publique, alors que
les gens du ministère de l'Éducation le sont. Alors, quand ils
quittent la fonction publique, ne serait-ce que temporairement, on leur
garantit un billet de retour.
M. Jolivet: D'accord, c'est cela.
M. Cavanagh: Mais, ici, ils sont intégrés comme
fonctionnaires sans autre formalité.
M. Jolivet: D'accord, vous avez raison. C'était bien cela.
Comme ils passaient du ministère de l'Éducation vers
Radio-Québec, qui n'est pas soumise à la convention collective, H
fallait protéger leurs droits dans la convention collective de
Radio-Québec comme, d'ailleurs, on avait eu le transfert des enseignants
en 1972 qui
étaient, à l'époque, des employés
gouvernementaux.
Les enseignants, les écoles d'arts et métiers, qui
étaient du secteur gouvernemental, ont été
transférés aux commissions scolaires en 1972. J'ai
participé comme négociateur du Côté syndical. Ils
avaient été transférés avec tous les droits et
pouvoirs et pouvoirs de retour à la fonction publique. D'accord. Donc,
comme Ils sont protégés par la même convention collective,
il n'y a pas de problème.
M. Pagé: Le gouvernement est juste et équitable.
C'est ce pourquoi les gens sont satisfaits.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 136 est
adopté?
M. Pagé: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 137.
M. Pagé: À l'article 137, Mme la Présidente,
on se réfère aux clauses pendantes au moment de l'entrée
en vigueur de la loi. Elles continuent d'être soumises au même
régime qu'avant afin que les règles du jeu ne changent pas durant
l'audition d'une même affaire.
M. Jolivet: C'est ce qu'on avait dit en cours de route.
M. Pagé: C'est cela. Le reste, en fait, c'est... À
l'article 138...
La Présidente (Mme Dionne): L'article 137 est-il
adopté?
M. Jolivet: Oui.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté. L'article 138,
M. le ministre.
M. Pagé: À l'article 138, on prévoit que le
ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
succède à SODIC en matière de promotion et
d'élevage des chevaux de course. Tout à l'heure, on lui a
enlevé le pouvoir. Maintenant, on l'accorde au ministre et la commission
succède à SODIC pour l'ensemble des autres droits et obligations
de cette dernière. Nous aurions un amendement, Mme la Présidente,
et je vais vous laisser le lire.
La Présidente (Mme Dionne): Merci, M. le ministre.
L'article 138 est remplacé par le suivant: L'article 138. "Le ministre
de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation acquiert les droits
de SODIC QUÉBEC INC., et en assume les obligations, eu égard aux
activités de promotion de l'industrie québécoise de
l'élevage des chevaux de course. "La commission acquiert les autres
droits de
SODIC QUÉBEC INC., et en assume les autres obligations. Les
subventions accordées par SODIC QUÉBEC INC., dans le cadre de ses
activités de promotion de l'industrie des courses de chevaux et de
l'entraînement des chevaux de course, sont réputées l'avoir
été par la commission."
M. Pagé: Cela intègre les dispositions
prévues au texte actuel de l'article 138 et les dispositions
prévues à l'article 140 sous un même article, qui sera le
nouvel article 138.
M. Jolivet: Ah! d'accord. Je me demandais. D'accord. Donc, vous
allez faire sauter l'article 140, si je comprends bien?
M. Pagé: Oui.
M. Jolivet: Parce que je me demandais où
était...
M. Cavanagh: Est-ce que je peux apporter une courte...
La Présidente (Mme Dionne): M. Cavanagh.
M. Pagé: On va supprimer l'article 140.
M. Cavanagh: Oui.
M. Pagé: On ne peut pas sauter...
M. Cavanagh: Une courte explication, c'est que des gens nous ont
demandé qui allait assurer la succession de qui. Alors, on a
établi comme principe que le ministre de l'Agriculture hérite ou
succède en matière de promotion de l'industrie de
l'élevage et tout le reste. C'est la clause résiduaire, tout le
reste. La commission acquiert les autres droits parce qu'à un moment
donné, on se demandait où allait le bail où allait les...
Bon, là, on l'a réglé.
Tout ce qui n'est pas la promotion de l'élevage va aller à
la commission sans avoir à se dire... Une partie de l'un et une partie
de l'autre, on l'a confirmé. Ce sont les gens de SODIC qui ont
demandé cela pour qu'on comprenne.
M. Jolivet: D'accord.
M. Cavanagh: C'est la demande qui vient du public.
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): Tel qu'amendé?
M. Jolivet: Oui.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 139, M. le
ministre.
M. Pagé: L'article 139 est très clair, Mme la
Présidente. Les dossiers de la régie et de SODIC en
matière de courses de chevaux sont transférés à la
commission.
M. Jolivet: II n'y a pas de problème. C'est normal que
tout soit remis entre les mains d'un responsable qui est la nouvelle
commission.
La Présidente (Mme Dionne): Est-ce que c'est
adopté?
M. Jolivet: Oui.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 140.
M. Jolivet: L'article 140, si j'ai compris, il faut le
supprimer.
La Présidente (Mme Dionne): II est supprimé?
M. Jolivet: II n'y a pas de problème.
La Présidente (Mme Dionne): II y a un amendement.
M. Jolivet: L'amendement, c'est de le supprimer.
La Présidente (Mme Dionne): C'est exact. Alors, l'article
140, tel qu'amendé, est adopté.
M. Jolivet: Non.
La Présidente (Mme Dionne): Est supprimé?
M. Jolivet: Est supprimé.
La Présidente (Mme Dionne): Est supprimé.
M. Jolivet: II faut le dire.
La Présidente (Mme Dionne): Ah oui.
M. Pagé: L'article 140 est supprimé.
La Présidente (Mme Dionne): Par un amendement.
M. Jolivet: Par amendement à l'article 138.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 141, M. le
ministre.
M. Pagé: À l'article 141, Mme la Présidente,
les procédures qui impliquent la régie et SODIC sont
transférées à la commission ou au ministre, selon leurs
juridictions respectives.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député de
Lavioiette.
M. Jolivet: C'est la suite logique de ce qu'on a dit
jusqu'à maintenant; alors, c'est adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 141 est
adopté. L'article 142.
M. Pagé: À l'article 142, la partie du budget de
fonctionnement de la régie en matière de courses de chevaux est
transférée à la commission, ce qui est normal.
M. Jolivet: Normal?
M. Pagé: La loi s'appliquera au début de
l'année normalement et...
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 142 est donc
adopté. L'article 143.
M. Pagé: À l'article 143, il s'agit des droits
à payer pour l'émission d'une licence à des amendes
imposées en vertu de la loi. Cela va être au fonds
consolidé.
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté. L'article
144.
M. Pagé: L'article 144 vient prévoir qu'il
appartient au gouvernement d'allouer les sommes requises pour l'application des
lois 87, 88, selon les besoins de la commission.
M. Jolivet: Quels sont les montants prévisibles?
M. Pagé: Dr Bernard.
M. Bernard (Louis): Écoutez, en ce qui a trait aux
programmes prévus à SODIC, il est évident qu'il y en a qui
sont élaborés à l'heure actuelle et les sommes ne sont pas
dépensées. Ces sommes devraient être versées,
à l'entrée en vigueur de la loi, au fonds consolidé et
retournées à la commission.
M. Jolivet: C'est une question d'effet comptable qui fait que,
comme on ferme les livres de l'un, on le transfère au fonds
consolidé, qui le remet pour que la commission puisse fonctionner.
M. Bernard: C'est ça.
M. Pagé: On ouvre les fonds de l'autre, c'est
ça.
M. Bernard: Et pour le fonctionnement. C'est la même
chose.
M. Jolivet: C'est la même chose. M. Bernard: Selon les
ressources
M. Jolivet: Donc, ce sont les mêmes montants qui sont
prévus. C'est simplement de s'assurer qu'ils peuvent être
automatiquement transférés.
M. Bernard: Quant aux ressources humaines, il y a des
dépenses impliquées dans le fonctionnement de leur
rémunération, dans le fonctionnement de ces ressources. J'imagine
que cela dépendra de l'entrée en vigueur de la commission.
M. Pagé: La date d'entrée en vigueur.
M. Bernard: De la date d'entrée en vigueur. Tout le
personnel ne sera pas nécessairement employé.
M. Jolivet: Ce ne sont pas les 25 000 000 $.
M. Pagé: Non. Les 25 000 000 $ font
référence au programme qui a été annoncé le
8 septembre. Quoiqu'une partie des 25 000 000 $ eût été
affectée à SODIC, pour les bourses "over night", entre autres,
pour le plan d'étude de marché et le plan marketing. Une partie -
4 500 000 $ - l'équivalent des sommes susceptibles d'être
dépensées la première année suivant le 8 septembre
1987, est actuellement à SODIC et sera transféré, à
la commission.
M. Jolivet: Je crois comprendre que la SODIC avait de l'argent de
la régie qui fonctionnait. Les sommes qui sont prévues pour les
besoins de ce que la loi va maintenant prendre en charge sont envoyées
au fonds consolidé et reviennent à la commission pour son
fonctionnement à venir pour le reste de l'année prochaine.
M. Pagé: C'est ça.
M. Jolivet: Deuxièmement, le ministre lui-même,
comme ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, d'un
autre côté, a de l'argent qu'il ne dépensera pas, qu'il
doit normalement envoyer au fonds consolidé dans le sens du repartage
des avoirs, et c'est là qu'il va prendre...
M. Pagé: Quel argent?
M. Jolivet: Eh bien, H y a des programmes que le ministre dans
son ministère lui-même n'utilisera pas. Il y a de l'argent qui
était prévu et qui ne sera pas utilisé. Donc, il va rester
ce qu'on appelle toujours de l'argent...
M. Pagé: Des crédits périmés,
auxquels vous faites référence?
M. Jolivet: C'est ça. Les crédits
périmés vont servir à payer par le fonds consolidé
une partie des 25 000 000 $.
M. Pagé: Non.
M. Jolivet: Non? Ce n'est pas comme ça que ça
marche?
M. Pagé: Non.
M. Jolivet: En tout cas, on le verra quand on étudiera le
budget du ministère.
M. Pagé: Deux choses. Premièrement, j'ai
très clairement indiqué... Vous savez, si vous trouvez cela
odieux, vous pouvez voter contre.
M. Jolivet: Ce n'est pas ce que j'ai dit.
M. Pagé: D'accord. J'ai dit que les 25 000 000 $
affectés à l'industrie des courses de chevaux viennent de
l'industrie en ce que nous réduisons les taxes qu'on
prélève dans cette activité pour en redonner davantage aux
gens de l'industrie. Deuxièmement, quant aux crédits
périmés, j'inviterais le député de Laviolette
à vérifier aux comptes publics et aux rapports financiers
trimestriels mêmes et annuels, évidemment, qui sont
déposés par le ministre des Finances et j'aimerais qu'il
procède à une étude des crédits
périmés depuis 1980. Connaissant son honnêteté
intellectuelle, je suis persuadé qu'il sera en mesure d'ajouter sa voix
à celle de mes collègues pour féliciter le gouvernement et
le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. Mol,
j'adopte des budgets, mais je les dépense, alors que mon
prédécesseur adoptait des budgets et en retournait un pourcentage
très élevé. Une année, je pense, si ma
mémoire est fidèle, cela a été jusqu'à 10 %
du budget.
C'est bien beau d'annoncer des millions et des millions, mais ils
retournaient à M. Parizeau par la suite. Moi, c'est à peu
près 4 %.
M. Jolivet: II y a une autre chose aussi qu'il ne faut pas
oublier. Ce n'est pas parce qu'on dépense les budgets qu'on les
dépense bien, mais en tout cas on verra cela en temps et lieu.
M. Pagé: C'est cela.
M. Jolivet: Oui, mais c'est parce qu'ordinairement quand arrive
le 30 mars, parfois il y a des budgets qu'il dépense parce qu'il dit:
II. faut les dépenser parce que l'année prochaine on ne les aura
pas.
M. Pagé: Ce que le député de Laviolette
vient de dire est tout à fait exact. Cela confirme que mon
prédécesseur faisait adopter des budgets sans savoir
complètement comment les dépenser. Le ministre des Finances
s'imposait et lui retirait son argent, alors que chez nous, on sait où
on
va; nos programmes sont établis, notre financement est en train
de se rebâtir; on a un budget et on le dépense.
M. Jolivet: On regardera cela en temps et lieu à la fin
mars prochain et avril.
M. Pagé: Cela me fera plaisir.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 144 est-il
adopté?
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté. L'article
145.
M. Jolivet: II n'y a pas de problème quant à
adopter cela.
M. Pagé: À l'article 145: "Le ministre de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation est chargé de
l'application de la présente loi."
M. Jolivet: Pas de problème pour ce qui est d'adopter
cela.
M. Pagé: L'article 146? M. Jolivet: Oui.
La Présidente (Mme Dionne): Un instant, M. le ministre.
Avant d'adopter l'article 146, il faudrait revenir aux articles 28, 34 et 70
qu'on a suspendus.
M. Pagé: Revenons.
La Présidente (Mme Dionne): Alors, on va à
l'article 28.
M. Jolivet: Ce ne sera pas long, on va y aller, madame.
M. Pagé: On se rappellera, Mme la Présidente, que
le député de Laviolette avait demandé que soit tenu un
registre des études réalisées par le comité
consultatif. Je veux lui indiquer que le comité consultatif sera
formé de gens de l'industrie. L'intérêt de tenir un
registre serait de s'assurer que les gens de l'industrie puissent prendre
connaissance des études qui seront entreprises par le comité
consultatif et il nous apparaît qu'il n'est pas opportun de créer
une procédure, un genre de bureau ou de section dans nos
opérations pour tenir un genre de plumitif des avis qui ont
été faits, parce que les membres eux-mêmes du comité
consultatif qui l'auront demandé, auront ces études. Ils auront
probablement participé et auront pris connaissance des conclusions et
auront été en mesure de les véhiculer.
Cependant, ce que nous pourrions recommander et ce que je
déposerais comme amende- ment pour sécuriser, pour vraiment aller
dans le sens de ce que l'on veut faire et de ce que l'on a dit auquel a
ajouté le député de Laviolette, je serais prêt
à proposer l'amendement suivant à l'article 24: L'article 24 est
modifié par l'addition, à la fin du premier alinéa de la
phrase suivante - et là je me réfère au rapport que me
dépose la commission: "Ce rapport fait également mention du
nombre d'études, de recherches, de requêtes et de suggestions
rapportées par le comité consultatif en application de l'article
34."
La Présidente (Mme Dionne): Cela prendrait un consentement
pour rouvrir l'article 24.
M. Jolivet: II n'y a pas de problème.
La Présidente (Mme Dionne): Consentement.
M. Jolivet: Avant d'aller plus loin, je veux simplement dire
à M. le ministre que, même s'il essaie de me convaincre que les
gens de l'industrie seront au courant de tout ce qui se passe, je dois lui
rappeler qu'il est fort possible que ce ne seront pas juste les gens de
l'industrie qui seront intéressés à faire une
société en commandite quelque part, à un moment
donné.
M. Pagé: Raison de plus, ils vont l'avoir dans le rapport
annuel.
M. Jolivet: Non, avant. Ce que je voulais dire, je prends mon
argumentation et les raisons pour lesquelles j'incitais le ministre à
faire un amendement. Ce que je disais, c'est qu'il y a peut-être des gens
intéressés à savoir quelles sont les études qui ont
été faites. Là, on dit: Le rapport fait mention du nombre
d'études, de recherches, de requêtes, de suggestions
rapportées par le comité consultatif en application de l'article
34. Cela ne veut pas nécessairement dire le contenu dans le sens au
moins d'un titre, de dire un titre sur telle chose, sur les possiblités
de lieu d'entraînement, lieu d'élevage et des choses
semblables.
C'est dans ce sens-là que je voulais simplement dire au ministre:
II y a peut-être du monde... L'exemple de cela, c'est la rive sud. Les
gens qui ne sont pas de l'industrie des courses et qui sont
intéressés, eu égard au fait qu'ils ont entendu parler du
rapport Mireault, des possibilités de centre d'entraînement et de
centre d'élevage, à ce moment-là ils peuvent y prendre
part. Donc, ils seraient intéressés de connaître les
études qui seront faites, soit par le comité consultatif, par la
commission ou d'autres. C'est dans ce sens-là que je dis: S'il y avait
un registre, le monde saurait qu'il y a eu une étude sur tel sujet. Au
lieu de payer eux-mêmes une étude pour voir s'il y a des
possibilités, Ils pourraient dire: En allant lire l'étude,
peut-être que j'arrête là mes procédures. Je ne vais
pas plus loin, je ne dépense pas plus d'argent. C'est un peu dans ce
sens-là que je le dis.
M. Pagé: Premièrement, on fera
référence aux études dans le rapport annuel. Quel est le
document le plus officiel provenant d'un organisme d'État? C'est
évidemment le rapport annuel.
Deuxièmement, on ne dit pas dans cette loi: La commission prendra
tous les moyens humainement possibles pour cacher ses rapports,...
M. Jolivet: Non, ce n'est pas ça.
M. Pagé: On dit que les rapports seront produits comme
suite à des études. Le comité consultatif
représente les gens de l'industrie. Ça va se savoir et, par
surcroît... Prenons l'hypothèse où la commission ne
voudrait pas, peu importe pour quel motif, produire les résultats d'une
étude qui lui est demandée, les citoyens et citoyennes ont
toujours droit de recours à la loi sur l'accès à
l'information. Partant de là, je dis que les inquiétudes du
député reçoivent une réponse absolument
satisfaisante en ce qui me concerne.
M. Jolivet: Juste deux choses. Vous dites qu'en plus de cela, le
ministre s'est donné un pouvoir d'aller chercher de l'information si on
ne veut pas la lui donner par l'article qui est là. J'en conviens.
M. Pagé: C'est cela.
M. Jolivet: Je dis que j'en demandais plus, j'en ai moins, mais
j'en ai plus que j'en avais.
M. Pagé: C'est ça. Vous êtes satisfait.
M. Jolivet: Sans dire que je suis complètement satisfait,
je dis: Au moins, il y a quelque chose de plus qui est intéressant et
que j'accepte d'amender à l'article 24 et d'adopter.
M. Pagé: Donc, je conclus que vous êtes
partiellement satisfait.
M. Jolivet: C'est cela.
La Présidente (Mme Dionne): Alors, l'article 24...
M. Pagé: C'est mieux. Votre prédécesseur
aurait dit: Je suis partiellement insatisfait.
La Présidente (Mme Dionne): Est-ce que l'amendement est
adopté?
M. Jolivet: Oui, madame. L'article 24 rouvert et amendé
est adopté.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté tel
qu'amendé.
M. Pagé: L'article 28 est adopté.
M. Jolivet: Par le fait même, c'est la logique.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 28 est donc
adopté?
M. Jolivet: Oui. En indiquant que je ne suis pas
complètement satisfait.
M. Pagé: Ah! Les relents de l'Opposition qui
ressortent.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 34. M.
Pagé: L'article 34?
M. Cavanagh: II avait été suspendu en même
temps que l'article 28 pour le même problème.
M. Jolivet: On dit: Un rapport distinct doit être
déposé. J'avais demandé qu'un rapport distinct soit
déposé, mais on me dit que, pour la question, on transmettra,
à ce moment-là, à l'intérieur de la commission dans
son rapport annuel... Donc, c'est toujours la même réflexion.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 34 est
adopté. L'article 70.
M. Pagé: À l'article 70, M. le Président,
l'inquiétude du député de Laviolette se manifestait
à l'égard du libellé suivant qui disait: "La commission
délivre une licence, sous réserve des normes de contingentement
prescrites par règlement, pour la période de validité
qu'elle détermine à toute personne:" On a changé l'article
suivant, qui vient encadrer et limiter l'aspect contingentement à
l'égard des permis.
M. Jolivet: Celui qu'on a adopté ce matin?
M. Pagé: C'est cela.
M. Jolivet: Cela enlève mon inquiétude.
La Présidente (Mme Dionne): L'article 70 est-il
adopté?
M. Jolivet: Oui.
La Présidente (Mme Dionne): On revient à l'article
146.
M. Pagé: À l'article 146, on prévoit que la
présente loi entrera en vigueur à la date fixée par le
gouvernement.
M. Jolivet: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté.
M. Jolivet: Autant garder mes poussins, mon poulet et mon
cochon.
M. Pagé: Pardon?
La Présidente (Mme Dionne): Avant cela? D'accord.
M. Pagé: Mme la Présidente, je fais motion, compte
tenu que certains articles ont été abrogés purement et
simplement, pour que les articles puissent être
renumérotés.
La Présidente (Mme Dionne): C'est adopté. M.
Pagé: Adopté.
La Présidente (Mme Dionne): J'appelle maintenant les
intitulés des chapitres et des sections.
M. Jolivet: Cela va.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté. J'appelle le
titre du projet de loi.
M. Jolivet: Cela va.
La Présidente (Mme Dionne): J'appelle l'ensemble du projet
de loi tel qu'amendé.
M. Jolivet: Cela va.
La Présidente (Mme Dionne): Adopté.
M. Pagé: Mme la Présidente, je veux vous remercier
et remercier mes collègues libéraux qui se sont associés
à la rédaction de cette loi, à sa conception, aux
orientations qu'on a prises. Je veux aussi remercier le député de
Laviolette qui a ajouté de façon intéressante au cours de
ces travaux, je dis bien de ces travaux... Je m'en voudrais de ne pas prendre
quelques secondes sinon quelques minutes pour remercier très
sincèrement les fonctionnaires du gouvernement du Québec, que ce
soit de la Régie des loteries et courses du Québec, du
ministère de la Justice, de la Société de
développement de l'industrie des courses, des gens de mon contentieux au
ministère de l'Agriculture, les gens d'autres cabinets ou d'autres
ministères qui avaient des responsabilités à
l'égard de ces lois antérieurement. Je voudrais leur
témoigner mon appréciation pour le travail qui a
été fait dans la préparation, la rédaction et la
présentation du projet de loi.
La Présidente (Mme Dionne): Merci, M. le ministre. M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Quant à moi, Mme la Présidente, J'ai
essayé de faire un travail qui soit le plus honnête possible pour
que les gens du secteur des courses de chevaux aient une loi qui leur permettra
de mettre en place de façon légale le plan de restructuration
présenté par le ministre. En même temps, je souhaite la
meilleure des chances au ministre, à ceux qui vont accomplir les
tâches dévolues à la commission, au comité
consultatif et à ceux qui travaillent dans ce milieu des courses et qui
y vivent.
M. Pagé: Mme la Présidente, vous me permettez un
dernier commentaire compte tenu que le député de Laviolette a
été, je ne dirais pas exceptionnellement délicat, mais
remarquablement délicat, la semaine dernière, lorsqu'il m'a
adressé des voeux de bon anniversaire. Alors, vous me permettrez
très certainement, Mme la Présidente, de le prier en mon nom et
au nom de mes collègues de transmettre mes meilleurs voeux à
l'épouse du député de Laviolette qui
célébrera, demain, son anniversaire de naissance. J'ai eu le
plaisir de rencontrer l'épouse du député, qui semble
beaucoup plus jeune - en apparence tout au moins - que son mari, et qui a
contribué de façon très significative à la famille
québécoise avec six enfants, si ma mémoire est
fidèle. Alors, j'apprécierais que vous lui disiez, en arrivant,
que le ministre de l'Agriculture lui transmet ses meilleurs voeux, qu'elle se
garde jeune et qu'elle garde la patience qu'elle manifeste très
certainement à l'égard de son mari.
M. Cavanagh: Et que c'est dans le Journal des
débats...
La Présidente (Mme Dionne): Merci. M. le ministre.
J'aimerais, en terminant, remercier les membres du secrétariat de la
commission de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation qui ont
fait un beau travail...
M. Pagé: Oui, ils font bien ça.
La Présidente (Mme Dionne): ...sur le projet de loi.
La commission, ayant accompli son mandat, ajourne ses travaux sine
die.
(Fin de la séance à 12 h 35)