Journal des débats de la Commission de l'aménagement du territoire
Version préliminaire
43e législature, 1re session
(début : 29 novembre 2022)
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Le
mercredi 7 mai 2025
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Vol. 47 N° 106
Étude des crédits budgétaires du Conseil du trésor et de l'Administration gouvernementale, volet Capitale-Nationale
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15 h (version non révisée)
(Quinze heures deux minutes)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
bonjour à tous. Ayant le quorum, je déclare la Commission de l'aménagement du
territoire ouverte.
Alors, je rappelle que la commission est
réunie cet après-midi afin de procéder à l'étude du volet Capitale-Nationale
des crédits budgétaires du portefeuille Conseil du trésor et Administration
gouvernementale pour l'exercice financier 2025-2026. Une enveloppe de 1 h 30 min
est prévue à ces crédits.
Est-ce qu'il y a des remplaçants, Mme la
secrétaire?
La Secrétaire : Oui, M. le
Président. Mme Blais (Abitibi-Ouest) est remplacée par M. Lévesque
(Chauveau); M. Gagnon (Jonquière), par M. Asselin
(Vanier-Les Rivières); M. Girard (Lac-Saint-Jean), par Mme Bourassa (Charlevoix—Côte-de-Beaupré);
Mme Jeannotte (Labelle), par M. Caron (Portneuf); Mme Poulet
(Laporte), par M. Simard (Montmorency); M. Ciccone (Marquette), par M. Tanguay
(LaFontaine); Mme Labrie (Sherbrooke), par M. Zanetti (Jean-Lesage).
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, j'ai juste besoin du consentement pour dépasser l'heure prévue,
étant donné qu'il y a déjà plus de trois minutes dépassées. Alors, pas de
problème? Alors, nous allons débuter avec l'échange avec le député de
LaFontaine, de l'opposition officielle, pour 17 min 51 s.
M. Tanguay : 17 min 51 s.
Merci beaucoup, M. le Président. D'abord, vous saluer, vous remercier de
présider nos débats, on est heureux de vous retrouver. Saluer M. le ministre,
saluer les collègues, également, de la banquette ministérielle, collègues de l'opposition
et celles et ceux qui accompagnent M. le ministre, qui vont nous... répondre à
nos questions. Merci à l'avance.
À tout seigneur, tout honneur, on va
commencer par les Kings. J'aimerais savoir... j'aimerais savoir... parce que
là, les deux parties ont eu lieu. Je ne vous demanderai pas le score final,
mais je vous demanderais peut-être le budget final. Quel a été le budget final,
le coût pour les deux matchs des Kings de Los Angeles?
M. Julien : On a eu des
discussions. Donc, le montant est encore confidentiel. Il va être dévoilé,
éventuellement, mais on ne peut pas dévoiler le montant, puisque les... puisque
ce n'est pas terminé.
M. Tanguay : O.K. Qu'est-ce
qui reste à faire pour déterminer le montant?
M. Julien : Dans le fin
détail, je ne peux pas vous donner cette information-là, mais quand on va
dévoiler le montant, c'est certain... quand les... la fin, en fin de compte,
des tractations administratives vont être faites.
M. Tanguay : Les parties avaient
lieu le 2 et le 5 octobre. Juste pour me guider, il n'y a pas... les
tractations, comme vous dites, pour déterminer le montant du coût final ne sont
pas pour des événements qui vont au-delà de cette semaine-là des Kings, là? Il
n'y a pas eu...
M. Julien : ...
M. Tanguay : C'est précisément
là-dessus. O.K.
M. Julien : Définitivement.
M. Tanguay : Puis pouvez-vous
nous donner, juste... sans nous dire de montants, révéler de montants, qu'est-ce
qu'il y a de si compliqué que ça? Parce que ça fait quand même, quoi, huit
mois. Qu'est-ce qu'il y a... De quelle nature est ces tractations-là?
M. Julien : Naturellement,
moi, je n'interviens pas directement dans les validations, les audits, les
confirmations. Ce montant-là va être dévoilé quand il sera convenu de le faire.
Il n'y a pas de rétention d'informations, il y a des travaux qui se font, puis
je ne suis pas... je ne suis pas dans le détail de la conciliation de tous ces
éléments là entre les parties.
M. Tanguay : O.K. Donc...
Mais c'est pour l'événement de cette semaine-là, puis il y a encore une
reddition de comptes qui est faite, là, il y a des...
M. Julien : Il y a des
travaux qui se font, puis on va rendre publiques les informations quand elles
seront disponibles.
M. Tanguay : O.K. Il y a...
Vous avez vu, comme nous, là, l'article d'Olivier Bossé, Le Soleil, de
10 décembre 2024. Lui, il parlait que Le Soleil a appris que
le gouvernement québécois signera, finalement, un chèque de 5,6 millions de dollars.
Vous ne pouvez pas infirmer ou confirmer ce montant-là?
M. Julien : Quand le montant
sera final et convenu, il sera divulgué.
M. Tanguay : O.K. Est-ce que
c'est quelqu'un qui... Parce que vous allez nous confirmer que le montant est
tiré du budget Fonds de la région de la Capitale-Nationale, c'est bien ça,
FRCN?
M. Julien : Naturellement, on
se souviendra que le véhicule qui avait été utilisé par le ministère des
Finances était le FRCN, mais les sommes avaient été ajoutées là. FRCN, c'est
des sommes de 25 millions par année... d'ailleurs, qui a été renouvelé, l'automne
dernier, pour quatre ans supplémentaires. C'est 19 millions pour la ville
de Québec, 6 millions pour les MRC de Portneuf, de Charlevoix, pour l'ensemble
des MRC. Et c'est un ajout qui a été fait pour les matchs des Kings, donc ça a
été doté par le ministère des Finances.
M. Tanguay : Ça, c'était une
autre de mes questions. Donc, le fonds... Puis je vois, là, qu'à... aux
réponses à nos questions on utilise «Fonds de la région de la
Capitale-Nationale» puis «Fonds de la Capitale-Nationale», mais c'est le même
fonds, là?
M. Julien : FRCN, c'est le
Fonds de la région de la Capitale-Nationale, je suppose, si je suis l'acronyme.
Moi, je l'appelle le FRCN, oui.
M. Tanguay : ...mais à la
réponse à la question 55, vous disiez «Fonds de la Capitale-Nationale». Mais c'est
le même fonds, il n'y en a pas un deuxième.
M. Julien : Si c'est la
discussion par rapport au montant pour les Kings, ça a été via le FRCN...
M. Tanguay : ...donc vous me
confirmez que, cette année, parce que vous avez dit pour quatre ans cette
année, puis les trois autres années qui vont suivre, ça a été confirmé 25
millions dans un fonds.
M. Julien : À la mise à jour
économique, on a confirmé quatre ans. On l'a fait dans la mise à jour
économique, parce qu'il faut comprendre que c'est des sommes qui sont
octroyées. La Direction de développement économique à la ville de Québec est
financée exclusivement par le FRCN. Alors, c'est un fonds qui vient du
gouvernement. On travaille avec eux, avec les critères, puis eux font du
développement économique avec un levier de six pour 1 $ investi. Et
pourquoi on l'a fait à la mise à jour économique plutôt qu'au budget? C'est
pour donner le temps aux équipes de la ville de se préparer. Si on avait
attendu au mois de mars, bien, il aurait manqué la saison estivale pour ces
projets-là. Donc, ça a été confirmé - excusez-moi, j'ai étiré - ça a été
confirmé pour quatre ans à 25 millions par année.
M. Tanguay : Parfait. Et,
juste pour être sûr, la dernière année, la quatrième année sera quel exercice
financier.
M. Julien : Bien, alors là,
je suis dans 2025-2026, 2026-2027, 2027-2028, 2028-2029.
M. Tanguay : O.K. Ça ne comprenait
pas 2024-2025.
M. Julien : 2024-2025, comme
je vous disais, on avait déjà le 25 millions. Mais pourquoi on l'a fait à la
mise à jour économique, c'est que ce 25 millions là, il le dote. Si
on'attendait au budget pour faire en sorte d'octroyer le 25 millions, il ne
pouvait pas faire les démarches pour l'engager, cette somme-là, au cours de
l'exercice. Ça fait qu'on l'a fait à la mise à jour économique.
M. Tanguay : O.K. Dans la
réponse à la question 15, une ventilation détails sur les demandes de
renseignements particuliers, réponse 15, je vois une somme de 19,6 millions de
dollars a été accordée à la ville de Québec. Ça, c'est la portion ville de
Québec, comme vous disiez, puis il faut rajouter à ça un 6 millions pour la
MRC.
M. Julien : C'est-à-dire que
c'est au prorata. Donc, il y a un volet Ville de Québec, puis il y a les MRC.
Donc, la ville de Québec était en population, donc, on est 800 000... 550 000,
ville de Québec, mais, tu sais, ça ressemble à un prorata. Alors, c'est à la
fois pour les MRC... Dans Portneuf, on vit la même chose, à Québec, c'est des
sommes qui sont dédiées, qui doivent servir au développement économique et qui
sont financées par le gouvernement du Québec puis qui sont gérées par la ville
de Québec et les MRC.
M. Tanguay : O.K. À la
réponse 55, demandes de renseignements particuliers, l'opposition officielle,
réponse 55, Il est dit un budget, donc, budget consacré au fonds de la
Capitale-Nationale. Deuxième point, un budget de 4,5 millions a été ajouté en
prévision du projet Québecor, Sports et divertissement. Ça, c'est les deux
matchs des Kings, ça, le projet Québecor, Sports et divertissement.
• (15 h 10) •
M. Julien : Ça ne peut pas
être autre chose que ça, puis c'est pour l'exercice de l'an dernier.
M. Tanguay : Parfait. 4,5
millions, donc c'est-à-dire que ce 4,5 millions là, est-ce qu'il a déjà été
transmis, ce 4,5 millions là?
M. Julien : Je pense qu'il y
avait des paiements, en fin de compte, consécutifs, avec validation à terme,
avec une marge. Si vous permettez, je peux demander à M. Roy...
M. Tanguay : Oui, je vous en
prie.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
j'ai besoin du consentement autour de la table. Alors, monsieur, veuillez vous
présenter par votre nom et titre.
M. Roy (Hugo) : Hugo Roy,
secrétaire associé au Secrétariat de la Capitale-Nationale. Effectivement, les
sommes qui étaient prévues être dotées au FRCN étaient pour les activités dans
le cadre de la venue des Kings à Québec. Donc, la portion 2024-2025
représentait 4,5 millions de dollars.
M. Tanguay : Et est-ce que
cette portion-là a déjà été transmise à Québecor?
M. Roy (Hugo) : Bien, en
fait, comme je le disais tout à l'heure le ministre, il y a eu des démarches
administratives pour en arriver à finaliser les dossiers. Là, on est en train
de le faire, et, oui, il y a une partie des sommes qui ont déjà été versées.
M. Tanguay : O.K. combien a
déjà été versé jusqu'à maintenant?
M. Roy (Hugo) : Oui.
M. Tanguay : Quel est-il?
M. Roy (Hugo) : Sur la somme
de 4,8 millions, le montant qui a été versé est de 3,133 millions à ce jour.
M. Tanguay : 3,133 millions.
Vous avez dit 4,8 millions, ce n'est pas plutôt 4,5 millions?
M. Roy (Hugo) : Excusez-moi,
oui, 4,5.
M. Tanguay : 4,5. Donc
3, 133 millions, est-ce qu'on peut avoir une indication... Est-ce qu'il est
possible ou impossible, auquel cas ça serait une bonne nouvelle, est-ce qu'il
est impossible que ça dépasse le 4,5 millions, ou non, c'est possible?
M. Julien : C'est possible et
plausible...
M. Tanguay : Que ça dépasse
le 4,5.
M. Julien : ... le 4,5
millions, c'est pour l'exercice financier. On a un autre exercice financier
qu'on va régulariser l'entente, là. Je réitère, là, ça va être divulgué, le
montant final, puis des sommes qui sont disponibles, il y a un 4,5 puis il y
aura, en fin de compte, d'autres sommes qui seront mises, le cas échéant, si
c'est supérieur pour l'exercice en cours. Parce qu'il y avait des paiements
successifs, alors c'est possible.
M. Tanguay : Possible que ce
soit au-dessus de 4,5. Quand vous pensez qu'on va l'avoir...
M. Tanguay : ...pas une date,
là, mais dans quel mois?
M. Julien : Ça devrait être
assez rapidement, tu sais, assez rapidement. J'aimerais ça, moi, que ce soit...
Moi, je n'ai rien à cacher là-dedans, là. Donc, si on était capables de le
faire avant l'été, ce serait bien. Ça fait que... Puis je n'ai pas d'indication
contraire. Alors, je vais... je vais faire un suivi là-dessus, cher collègue.
M. Tanguay : Si,
d'aventure... Si, d'aventure, ça allait au-delà du 4.5? Parce que là, je
comprends que le 4,5, là, il y a 3,133 qui a été donné, 3, 133, le reliquat du
4.5 est toujours dans le fonds, prêt à couvrir cela. N'est-ce pas?
M. Julien : Alors, le 4.5,
c'était pour l'exercice financier qui se terminait au 31 mars. Parce que
c'est sûr qu'il y avait des clauses... des clauses de paiements successifs.
Donc, on ne s'est pas rendus au bout du 4.5, mais on va honorer le coût final.
Puis, comme je vous dis, c'est un ajout au FRCN, le 25 millions qui est au
FRCN, dans sa mission avec la communauté, la ville et MRC.
M. Tanguay : ...
M. Julien : Jamais. Hors
de... Hors de question.
M. Tanguay : Parfait. Ça fait
que ce ne sera pas touché. Parfait. Et donc ce sera rajouté. C'est tiré à même
le fonds consolidé, ce qui va être rajouté?
M. Julien : Bien, c'est le
ministère des Finances qui transfère. Je ne sais pas via quelle source le
transfert s'est fait. Ça doit... J'aurais tendance à dire oui, mais il faudra
que je valide, là, spécifiquement.
M. Tanguay : ...peut-être,
si, M. le Président, on peut prendre l'engagement de communiquer au secrétariat
la réponse à cette question-là.
M. Julien : Certainement.
Le Président (M. Schneeberger) : À
ce moment-là, quand vous auriez la réponse, veuillez la transmettre au
Greffier, s'il vous plaît.
M. Tanguay : Donc, merci pour
ça. Merci pour l'engagement qui viserait à savoir d'où est tiré, donc, les
sommes supplémentaires qui vont être transférées au FRCN pour honorer ce qui
doit être payé pour les deux matchs des Kings de Los Angeles. Est-ce qu'il va y
avoir... Parce que l'objectif, c'était d'avoir un rayonnement, rayonnement au
sein de la Ligue nationale de hockey. Est-ce que vous avez l'intention de
récidiver?
M. Julien : C'est certain
qu'on a... on a actuellement des projets intéressants. Tu sais, c'est une ville
de hockey, Québec. On le reconnaît. On se souvient quand même de l'événement
qui s'est produit avec les Kings. On a eu déjà des discussions l'an dernier
puis on continue à en avoir encore cette année ensemble. En termes de succès,
de présence, ça a été très bon. Puis en termes aussi d'effervescence, ça a été
très bon. Alors, c'est sûr qu'on a des discussions avec d'autres événements
d'envergure internationale, que ce soient des championnats juniors de hockey,
que ce soient les championnats féminins, vous en avez entendu parler, que ce
soient d'autres parties d'exhibition. Naturellement, on va peut-être
fonctionner autrement, on va voir. Mais il y a... il y a cet engouement-là
actuellement. Et, oui, on regarde pour le faire. L'amphithéâtre a été bâti pour
jouer au hockey. Vous vous souviendrez, cher collègue, que cet amphithéâtre-là
était désiré par la ville et promu par le gouvernement.
M. Tanguay : Libéral.
M. Julien : Bien, ça a été...
oui, ça a été comme un par-dessus l'autre là. Ça dépend toujours qui est-ce...
Parce que, des fois, vous dites : Ceux qui a eu l'idée puis celui-là qui
l'a financée. Dans ce cas-là, c'est vous qui l'avez financée, je pense que
l'idée était venue ailleurs. Mais alors, c'est comme... c'est comme la phase
trois de Samuel-De Champlain, vous avez eu l'idée, je l'ai... on l'a financée.
Donc, c'est toujours ça. Alors, c'est toujours plusieurs gouvernements, mais il
y a une vision là-dedans. Puis, l'amphithéâtre, là, il est fantastique, c'est
fait pour jouer au hockey. Alors, on veut en faire la promotion, on va essayer
de prendre les meilleurs outils pour le faire, cher collègue.
M. Tanguay : Cet automne...
Cet automne... Cet automne, le 28 septembre à 15 h, je pense, je le
sais, où est-ce que vous allez être, vous allez être au Centre Vidéotron. Il y
a un match des Sénateurs et les Devils du New Jersey. Est-ce qu'on a payé pour
ça?
M. Julien : Non.
M. Tanguay : Pas une cenne?
M. Julien : Non.
M. Tanguay : Parfait. Même
chose pour le 30 septembre, 19 h, le Canadien de Montréal et les
Sénateurs d'Ottawa?
M. Julien : De mémoire, pas
une cenne non plus.
M. Tanguay
: Pas une
cenne. Parfait. Est-ce qu'il est hors de question que, dans le futur, votre
gouvernement paie pour des matchs de hockey comme on le fait pour les Kings ou
c'est une possibilité?
M. Julien : Professionnels ou
amateurs?
M. Tanguay : Professionnels.
M. Julien : Disons qu'on a
des leçons apprises.
M. Tanguay : Quelle est-elle?
M. Julien : Bien,
effectivement, on a vu la réaction puis on a vu ce que ça a entraîné comme
discussion. Puis, en effet, bien, à partir de ce moment-là, bien, c'est des
leçons apprises pour moi. Je réitère, là, ça a été un vif succès. Mais, pour
moi... Puis peut-être vous mentionner, il y a plusieurs enjeux liés à ça. Tu
sais, on a créé de l'effervescence. C'est-tu l'oeuf ou la poule? Puis, après ça,
tu sais, je veux dire... Parce que là, il y a eu des matchs hors concours. Puis
il y a des matchs hors concours, bien, vous suivez le hockey, cher... cher
collègue, tu sais, un match hors concours, dans la... dans les dernières
semaines du camp d'entraînement, on s'entend-tu que ce n'est pas les mêmes
joueurs sur la glace que dans les...
M. Julien : ...première
semaine d'un camp d'entraînement, je ne suis pas spécialiste, mais je voyais
que c'étaient pas mal les équipes qui allaient participer, là, à la saison
régulière. Mais, au-delà de ça, je pense qu'il y a des leçons apprises, chers
collègues, et je ne suis pas sûr qu'il serait avisé de reproduire ce qui c'est
qui s'est produit, mais c'était, derrière, des bons motifs pour amener de
l'effervescence.
M. Tanguay : Oui, oui, oui.
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
M. Julien : ...pas l'enfer,
c'est très agréable, puis vous auriez dû y être. À moins que l'enfer soit aussi
agréable que ça. Je ne pense pas.
M. Tanguay : ... c'est le
conclave, là, c'est le conclave, c'est le conclave. On n'ira pas... on ne
parlera pas de ça cette semaine. Est-ce que... Donc, dans le fond, ce que je...
Vous exprimez des regrets, c'est ce que j'entends, là.
M. Julien : Ce n'est pas ça
que j'ai dit, du tout.
M. Tanguay : Non? Vous ne le
regrettez pas?
M. Julien : C'est-à-dire
qu'on fait... Je ne dis pas une chose et son contraire. On fait des constats
puis on dit : Tu sais, c'était un bel événement, c'était quelque chose qui
était appuyé par... j'allais dire «de bonnes intentions». Il y a eu de bons
résultats, mais on a constaté aussi une réponse de la population qui nous
disait : Écoutez, dans la situation actuelle, on aurait peut-être préféré
que ce ne soit pas l'outil utilisé. On en prend bonne note, puis on prend acte
de ça. Mais, d'un autre côté, on est venu créer de l'effervescence. Les matchs
hors concours qu'on a actuellement, il y a des gens qui sont intéressés de
venir nous voir. Championnat du monde junior, championnat du monde féminin, on
a montré que l'amphithéâtre, oui, c'est une infrastructure de premier plan pour
des matchs de hockey puis que la capitale nationale, les citoyens sont au
rendez-vous pour ça et ont un appétit pour ça. Alors, ça, on l'a atteint, ce
but-là.
M. Tanguay : Moi, vous le
savez que je suis un «Nordiques Nation», hein, moi, vous le savez?
M. Julien :
...
M. Tanguay :
Ah! Aïe! J'ai encore mon
chandail des Nordiques de Québec.
M. Julien : Quel numéro?
M. Tanguay
: Ah! il n'y
avait pas de numéro, c'est juste marqué «Tanguay» dans le dos. Il n'y a pas de
numéro. Tout ça pour vous dire que... Puis d'ailleurs ma connaissance du hockey
a beaucoup arrêté en 1995. Après ça, j'ai commencé à... j'ai délaissé. Ils ont
été vendus, les Nordiques de Québec. Quelle erreur! Quelle erreur! Je ne sais
pas qui qui était au gouvernement dans ce temps-là, hein, 1995.
Qu'en est-il? Avez-vous... Il s'est-tu
passé de quoi, ça a-tu bougé suite à ça, les discussions avec la Ligue
nationale, Bettman, le ministre des Finances? Il y a-tu de quoi? Ça bouge-tu ou
ça ne bouge pas, c'est mort?
• (15 h 20) •
M. Julien : Bien, moi, je ne
sais pas si ça bouge, là, je ne suis pas... je ne suis pas dans les officines de
la Ligue nationale. Donc, on persiste à dire qu'on doit continuer de faire la
promotion de l'infrastructure qu'on s'est doté parce que, vous aviez raison,
là, c'est quand même vous qui l'avez financée, à l'époque, puis l'objectif
était clair, parce que... C'est moi qui l'ai construit, c'est...
Une voix : ...
M. Julien : J'étais dans le
bureau de projets puis j'étais responsable de l'amphithéâtre, puis tout le
monde disait : Ça, c'est pour avoir un club de hockey de la Ligue
nationale.
M. Tanguay : ...savoir, vous,
vous êtes ministre responsable de la Capitale-Nationale, vous devez savoir un
peu si ça bouge ou si ça ne bouge pas pantoute. Faites-nous rêver.
M. Julien : Écoutez, je ne
vous ferai pas rêver. Je suis un gars qui est assez... qui est assez réaliste.
On a ce qu'il faut, moi, je pense, pour accueillir, mais je ne sens pas, en
réalité, que les choses bougent en ce sens-là.
Écoutez, si ça a à arriver, je ne suis pas
sûr que les gens ici vont le sentir, a priori, non plus, mais c'est sûr qu'on a
bâti ça... C'était à l'automne 2015, je me souviens qu'on avait fait la visite
avec les vidéos. Ça fait que ça fait 10 ans.
M. Tanguay : Oui. Go,
Nordiques, go! Puis j'espère que l'Office de la langue française n'écoute
pas : Go, Nordiques, go! On a réglé ça. Je vais reporter pour le prochain
bloc. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : ...reporté.
Alors, nous allons maintenant du côté de la deuxième opposition, et j'entends
le député de Jean-Lesage pour 17min 51s.
M. Zanetti : Merci, M. le
Président, très apprécié. Merci, M. le ministre, tout le monde qui
l'accompagne. Merci de votre présence. Le premier sujet que je voulais aborder
avec vous, c'est la question des urgences psychiatriques à Québec puis du
projet d'agrandissement à l'Hôpital Saint-François-d'Assise. Je sais que vous
avez eu un Conseil des ministres tout à l'heure. Je sais que le sujet de cet
agrandissement-là était à l'ordre du jour. Les psychiatres de la région de
Québec ont écrit une lettre ouverte, c'était-tu vendredi dernier au samedi,
parce qu'essentiellement, déjà, à Québec, ville d'un demi-million de personnes,
il y a juste deux urgences psychiatriques, ce qui n'est... ce qui n'est pas
beaucoup, hein? Il y en a qui ont fermé, dans les dernières décennies, puis il
y en a de moins en moins. Elles sont de plus en plus grosses, ce qui...
cliniquement pas nécessairement idéale, mais c'est ça, la situation.
Et avec l'agrandissement qui est en cours
à l'Enfant-Jésus, ce qui est prévu, c'est que l'urgence psychiatrique de
l'Enfant-Jésus ferme mais que Saint-François-d'Assise ouvre, et là, les
psychiatres, s'inquiétaient, étant donné le coup de frein qui a été mis sur
plusieurs projets en infrastructure dans le domaine de la santé, que...
M. Zanetti : ...Saint-François
d'Assise soit mis sur la glace et qu'il y ait, à un moment donné, au moment où
ils devaient fermer l'Enfant-Jésus, une découverture importante, gravissime
dans la ville de Québec.
Alors, est-ce que le ministre peut nous
confirmer que le projet d'agrandissement puis de création d'une clinique, mais
d'une urgence psychiatrique aussi, à Saint-François d'Assise, ça va être fait
dans les temps pour éviter toute forme de découverture?
M. Julien : Merci, cher collègue.
Je suis content de pouvoir discuter avec vous aujourd'hui. C'est sûr qu'on a
les mêmes préoccupations que vous, puis la découverture, ce n'est pas... ce
n'est pas une alternative. Naturellement, je ne peux pas parler de la décision
qui se prenait actuellement au Conseil des ministres ou de la non-décision
puisqu'elle va être rendue publique. Mais c'est certain qu'on n'est pas... on
n'est pas dans un mode où il y aurait une découverture sur des éléments comme
ceux-ci. Puis, quand on pourra le regarder ensemble, ça va même me faire
plaisir de le regarder de manière détaillée avec vous, le cas échéant, cher
collègue.
M. Zanetti : Parfait. Donc,
le ministre peut nous dire quand même que, ce dossier-là, il était au courant
de l'enjeu de la découverture puis qu'une décision sera rendue publique... à
quel moment?
M. Julien : Au moment
opportun. Je sais que le monde n'aime pas ça quand je dis ça, c'est... écoute,
parce que, quand on va pouvoir la rendre, on va la rendre. Là, je ne peux pas la
rendre.
M. Zanetti : O.K.
M. Julien : Mais non, mais, tu
sais, on n'est pas... tu sais, on est assez près de la rendre.
M. Zanetti : Parfait. Je pose
une question un peu plus, disons...
M. Julien : ...
M. Zanetti : Non, non, non,
même pas, super terre-à-terre. C'est sur la question... En fait, je veux
aborder la phase quatre de Samuel-De Champlain par rapport à la question du
troisième lien. D'abord, je veux voir est-ce que... c'est quoi le niveau... le
niveau d'avancement, le calendrier de ça. Je sais qu'à la Commission de la
Capitale-Nationale on disait qu'une démarche avait été initiée dans le but de
produire un énoncé de vision pour le réaménagement du littoral, qui doit être
déposé au printemps 2025. Le printemps, c'est pas mal en ce moment. Quand
est-ce que le projet va être déposé?
M. Julien : Bon, écoutez,
j'ai eu la version projet, j'ai des discussions... Je vous présente André Roy,
qui a succédé à Mme Marie Claire Ouellet. On travaille de manière très étroite
ensemble sur le projet de la phase quatre, une version préliminaire. Puis,
quand je dis «préliminaire», là, c'est... on est en train de la... Je
n'interviens pas pour changer les choses, mais pour, en termes de présentation,
avoir une compréhension commune, là, mais c'est très bien fait. Et c'est
certain qu'on va... on va souhaiter, avec mon collègue de Montmorency — c'est
bien le nom exact? — vouloir aller dans une présentation publique
avec les gens qui nous accompagnent ici, les citoyens qui sont interpelés par
le dossier.
Alors, je dirais, ce printemps, ça nous
amène jusqu'au 21 juin, tu sais, qu'est-ce que je veux dire, c'est... mais ça
va être bien, ça va être beau. Cette vision-là va être claire, elle est
chiffrée, puis ça va aussi nous permettre de dire quelle étape qu'on est prêts
à franchir en réalisation. Tu sais, vous le connaissez, c'est un très grand
parcours. On avait des concours d'idéation, on est allés avec ça, après ça,
avec des firmes d'ingénierie pour voir c'est quoi, le coût potentiel, puis on
va le saucissonner, excusez-moi l'expression, pour pouvoir le faire au complet,
mais dans une vision claire de... du départ jusqu'à l'arrivée. Et chacune des
parties qu'on va réaliser doit être autonome également. C'est-à-dire que, si,
par exemple, bien, je fais un premier kilomètre, il faut que la population
puisse en bénéficier et en profiter comme si c'était le dernier avant l'ajout
du suivant. Et c'est ça, en réalité, qu'on veut discuter avec la population.
Puis, là-dedans, il y a un boulevard urbain, clairement, c'est un boulevard
urbain.
M. Zanetti : Parfait. Est-ce
que... Dans le fond, les sommes ne sont pas encore au PQI parce que le projet
est trop embryonnaire, on ne sait pas ça va être quoi exactement puis combien
ça va coûter, c'est ça?
M. Julien : ...un projet de
cette nature-là... Moi, je connais un petit peu le PQI parce que... parce que
c'est moi qui s'en occupe. Alors, c'est un projet qui est à l'étude, puis après
ça il rentre en phase planification, puis après ça en phase réalisation. À la
distinction près, c'est : Quand on lance une vision pour huit, 10
kilomètres, là, de la baie de Beauport, là, jusqu'aux chutes Montmorency, là il
peut être traité comme plusieurs projets. Pourquoi? Parce que chaque projet est
autonome et autoportant. C'est-à-dire que je ne peux pas dire, une école
secondaire : Je vais faire deux projets, je vais mettre 100 millions puis
l'autre 100 millions une autre fois. Tu sais, si tu fais une école secondaire,
tu fais ta salle mécanique, ta salle électrique, tu fais tes fondations, tu
construis un seul projet. Tandis que ce projet-là, on peut dire : Bien,
puisqu'il y aura plusieurs phases, bien, ça sera chacune des phases qui va
devenir un projet au PQI, mais dans une vision qu'on a dit : C'est là
qu'on veut aller, c'est vers ça qu'on va, puis, à chaque fois qu'on fait une
étape puis qu'on le réalise, il est conséquent avec cette vision-là qu'on a
partagée avec la communauté.
M. Zanetti : Excellent.
Merci...
M. Zanetti : ...Bon, le
troisième lien sera un pont à l'est, je pense.
M. Julien : ...
M. Zanetti : Ah! oui. O.K. Ce
n'est pas...
M. Julien : Bien non, c'est à
cause que les travaux sont en cours là-dessus, donc on va laisser les travaux
avoir cours.
M. Zanetti : O.K. Parce que,
disons...
M. Julien : Tu sais, vous avez
vu, là...
M. Zanetti : ...ce qu'il va
rester de... Bien, je veux poser la question.
M. Julien : Oui, posez votre
question parce que là, il y avait une affirmation de votre part.
M. Zanetti : Bien, je vais
affirmer des affaires puis poser des questions. Je vais faire les deux, ça va
être comme un combo. Dans le fond, l'artère qui prend le plus de capacité
routière dans ce coin-là, ça va demeurer le boulevard urbain. Puis ce ne sera
plus une autoroute, ça va être un boulevard urbain. Donc, le troisième lien à
l'Est, pont ou tunnel, sera connecté à ce boulevard urbain là. Quelles sont
les... mettons... Le ministre va peut-être dire : Je ne le sais pas. Mais
ce serait quoi les autres scénarios que ça?
M. Julien : mais je suis
obligé de ne pas être d'accord avec vous.
M. Zanetti : Non?
M. Julien : Moi, durant
quelques années, je vivais au Mont-Sainte-Anne l'hiver puis j'empruntais le
boulevard Dufferin pour me rendre à l'hôtel de ville parce que j'avais un condo
puis... La capacité, là, de Dufferin-Montmorency, là, jusqu'à la sortie sur la
40, là, elle est excédentaire. L'enjeu qu'on a, c'est quand on passe cette
intersection-là puis on s'en va en ville. Vous voyez les bretelles, là, dans le
coin de Charest, là, il y a-tu quelqu'un qui pense qu'il y a de la capacité
dans ces bretelles-là? Alors, le trafic, il commençait 500, 600 mètres
avant ces bretelles-là, donc quand même bien qu'on voudrait donner de la
capacité sur le dernier tronçon du Dufferin-Montmorency qui s'en va aux
bretelles pour amener les gens dans une incapacité plus loin. Donc, quand on le
regarde, le boulevard Dufferin-Montmorency, il y a des lieux où est-ce qu'il y
a besoin de capacité puis il y a des lieux où est-ce qu'on dit : il y a
une capacité excédentaire. Puis c'est dans cette perspective-là qu'on le
regarde avec le ministre des Transports pour, justement, être en mesure de dire :
Ici, un boulevard urbain fait plein de sens. Et, pour nous, ça fait du sens.
M. Zanetti : Bien, moi, je
suis d'accord avec vous. Mais la question, c'est : C'est quoi les
possibilités pour un troisième lien de déboucher dans ce coin-là?
• (15 h 30) •
M. Julien : Encore là, là,
vous êtes sur des questions hypothétiques, mais, à la lumière de ce qui va être
énoncé pour le lien interrives, on sera en mesure, nous, de vous dire pourquoi
le boulevard urbain est toujours adéquat. Et, pour moi, il n'y a pas d'enjeu.
M. Zanetti : Et les annonces
pour le troisième lien, c'est quand donc?
M. Julien : Mais ça, il
faudrait voir, je pense qu'il y a ma collègue la ministre des Transports qui
fait ses crédits en même temps que moi. Alors, dites à votre collègue de lui
poser la question de manière précise.
M. Zanetti : Mais, mettons,
si je voulais avoir une idée approximative, ce serait-tu comme avant la
Saint-Jean-Baptiste?
M. Julien : Ça dépend de
quelle année. Non, non, écoutez...
M. Zanetti : De cette année,
là.
M. Julien : ...parler à ma
collègue des Transports, tu sais, c'est à elle de vous dire ça, mais c'est
dans... Tu sais, c'est ça, là.
M. Zanetti : O.K. Sinon, la
question de la qualité de l'air... Ah, bien, en fait, oui... Non, c'est ça. La
question de la qualité de l'air. C'est un dossier important dans la capitale
nationale. Puis il y a eu beaucoup de choses qui ont été faites en termes de
rapport et de recommandations émises. Puis, moi, ma question, c'est de
savoir... Moi, je talonne régulièrement, là, vous demanderez à votre collègue
ministre de l'Environnement, il reçoit des correspondances de moi assez
régulièrement pour savoir ça en est où avec telle affaire? On en est où avec
telle affaire? Est-ce que les recommandations sont suivies? Où en sont les
choses? Moi, j'irais voir, comme ministre de la Capitale-Nationale, est-ce que
vous faites des suivis par rapport à ça avec votre collègue de l'Environnement?
Est-ce que, dans la dernière année, vous vous êtes informé de savoir quelle
amélioration avait été faite pour améliorer la qualité de l'air à Québec?
M. Julien : Mais, moi,
j'écoute mon collègue. Puis là je dirais plus : C'est quoi, le problème,
qu'observe mon collègue? Plus que l'amélioration parce que... Tu sais, les
mesures qui ont été mises en place, c'est des mesures assez robustes, là, vous
en conviendrez, là. La qualité de l'air à Québec, on a répondu présent. On a...
mon collègue ministre de l'Environnement, son ministère ont appuyé la
municipalité sur toutes ces questions-là et travaillent étroitement avec la
ville de Québec, avec le port, il y a une dizaine de stations d'échantillonnage
qui ont été déployées pour collecter les données de qualité de l'air. On suit
ça de manière très, très stricte puis... et, dans le cas...
15 h 30 (version non révisée)
M. Julien : ...de
Glencore. Le ministère continue d'effectuer toutes les interventions
nécessaires, les suivis environnementaux stricts. Alors, que c'est plus de
venir dire que les mesures qui ont été mises en place permettent à la fois de
mesurer, d'intervenir et de travailler pour s'assurer que c'est... qu'il y a un
respect. Donc, j'essaie juste de voir, ce n'est pas suffisant pour vous.
M. Zanetti : Bien, c'est
parce que le rapport du GTCA, le Groupe de travail sur les contaminants
atmosphériques a fait le plein de recommandations. À ma connaissance, pas grand-chose
n'a été fait avec ça. Le rapport du MEMS, de la Santé publique, Mon
environnement ma santé, est plein de recommandations. Pas grand-chose. Une des
choses, par exemple, c'est comment réduire la sécurité... pas la sécurité, mais
la circulation automobile au centre-ville pour éliminer les particules fines. Bien
là, il y a le projet de tramway qui est toujours retardé, puis qu'on attend, puis
on espère un jour que ça va arriver. Mais, par exemple, il y avait des
recommandations qui concernaient les locomotives du CN. Pourraient-elles être
hybrides ou plutôt avoir des choses moins polluantes comme combustible? L'électrification
des quais de croisière, stagnation totale. Puis je vous dis qu'au port ça ne bougera
pas. C'est une pollution incroyable, incroyable. Ce que brûlent les bateaux de
croisière quand ils se stationnent ici pour faire vivre ces îles flottantes,
là, c'est incroyable pour la santé publique ce que ça nous coûte.
Après ça, bien, la papetière White Birch, les
papetières en général, le ministère de l'Environnement nous dit : Ah! Oui,
oui. On revoit les normes pour toutes les papetières. Ça niaise. Ça niaise. C'est
des normes avec des attestations d'assainissement, là, qu'ils disent, là. Ce
sont plutôt des droits acquis pour polluer qui sont super archaïques. Des
vieilles, vieilles, vieilles usines, ça sent les oeufs pourris plusieurs fois
par semaine à Limoilou, tu sais. Donc, le verdissement, la ville fait son
possible puis fait des bonnes choses, mais ça demeure... Ça demeure que ça ne va
vraiment pas vite. Ça fait que moi, je vous... Je vous alerte là-dessus. À mon
avis, comme ministre de la Capitale-Nationale, vous devriez avoir un suivi
trimestriel, de dire : O.K. Sur le tableau de bord des recommandations qui
ont été faites, là, depuis 2012, là, mettons, il y a quel pourcentage qui est
vraiment réalisé? Puis moi, je vous invite à faire ce suivi-là aussi.
M. Julien : Bien, quand
même... Parce que là, il faut faire des distinctions, là. Il y a les mesures
qui ont été prises dans l'état spécifique de certains enjeux qui avaient été
nommés. Je pense que c'est des mesures qui sont robustes, suivies très, très
bien. Ce que vous nommez, bien, j'aime ça. Nommer ça, c'est vertueux, mais il y
a un chemin à parcourir. Mais si je reviens sur la phase IV, Samuel-de-Champlain,
vous avez vu des... l'idéation qui est sortie de là et l'ambition qu'on en a.
Des boulevards urbains, redonner des berges aux citoyens, verdissement, c'est
ça, la phase IV, là, qui passe de la baie de Beauport jusqu'aux chutes
Montmorency, qu'on va vous présenter rapidement cette vision-là puis d'entamer
les phases subséquentes. C'est une transformation majeure de l'Est, et dans une
perspective justement de réduction de GES. Moi, j'y vois ça, là, mais je ne
sais pas.
M. Zanetti : Bien, moi,
je vous invite à regarder de plus près parce que, dans les actions qui ont été faites,
il y a des capteurs qui ont été posés, mais les capteurs, ça, ce n'est pas des
purificateurs d'air non plus. Puis il y a eu des rapports qui ont été faits,
mais c'est ce que je vous dis, là, les rapports, moi, je vous invite à vous y
repencher, là. On peut changer de sujet après, mais regardez les rapports du
GTCA et du MEMS, les recommandations, puis voyez à quel point vous pourriez
contribuer à avoir un leadership positif pour que tout le monde, tous les
acteurs là-dedans, se forcent à appliquer ça plus rapidement.
M. Julien : Très
rapidement puis... d'autre chose. Les capteurs, ce n'est pas des purificateurs
d'air, vous avez raison. Mais quand il y a des prétentions qu'on dépasse les
normes, les capteurs nous permettent d'intervenir, de prendre des mesures correctrices,
de mesurer ces impacts-là. Alors, je pense que c'est fait et c'est bien fait.
M. Zanetti : Oui.
M. Julien : Puis je
reviens sur la phase IV, c'est une volonté quand même claire, puis le
boulevard urbain, c'est une volonté claire aussi. J'espère que vous en
convenez.
M. Zanetti : Ça, c'est super,
le boulevard urbain. Par contre, ça ne vient pas répondre au principal problème
de pollution atmosphérique dans le secteur Beauport-Limoilou, mais c'est sûr
que c'est quelque chose de positif. On l'encourage, on l'a toujours salué.
Je vais passer à un autre sujet. Juste
comme ça, là, j'en ai parlé justement au... Parce que vous êtes ministre des
Infrastructures aussi, puis j'en ai parlé au ministre de l'Éducation, la
question des infrastructures scolaires par comté, tu sais, le montant dans une
circonscription caquiste, c'est comme 4 189 $ par enfant, PLQ, 2 799 $
par enfant, QS, 1 890 $ par enfant, PQ, 1 045 $ par enfant.
Puis moi, je veux bien croire que tout ça, c'est comme ou le fruit du hasard ou
d'un quelconque mécanisme étonnant, mais est-ce que vous, quand vous avez
entendu ça, comme ministre des Infrastructures, ça vous a étonné? Puis est-ce
que vous allez investiguer pour voir s'il y a quelque chose qui a pu être fait,
qui n'était pas parfaitement dans les normes?
M. Julien : Bien, écoutez...
M. Julien : ...moi, ce que
vous dites là, je ne crois pas à ça. Alors, on va investiguer ce que vous
dites, l'Éducation a dit de donner les chiffres. Moi, je regarde ce qu'on fait
dans la région de la Capitale-Nationale, là. Vous connaissez certainement
l'École Stadacona. Est-elle chez... Elle est chez vous, hein? C'est une belle
école. Puis, tu sais, quand je regarde ce qu'on fait, là, on répond à des
besoins, là. On a fait l'école primaire à Sainte-Brigitte-de-Laval, l'école
secondaire le Phare de Charlesbourg, l'école primaire de Charlesbourg, l'École
Stadacona, on vient de compléter Saint-Yves. Je ne vais pas tous les énumérer,
il y en a plusieurs. Ce qu'on fait, là... Quand on a fait les écoles avec mon
collègue de Chauveau à Charlesbourg... parce que c'est mitoyen, là, c'est sur
le terrain du zoo, l'autre côté de la rue, c'est chez lui, l'école secondaire,
l'école primaire, le centre de services dit : Voici la démographie. Voici
les besoins. Voici notre priorité. Puis nous, on prend ça... bien, nous, le
ministère de l'Éducation, là, priorise selon les priorités d'une démographie de
centre de services. Puis ce que vous me dites, vous, c'est : Bien non, le
politique vient des... Bien, voyons donc! Ce n'est pas comme...
M. Zanetti : ...
M. Julien : Non, mais vous
faites une corrélation entre des dollars investis par comtés caquistes,
péquistes, libéraux. Ça n'a rien à voir. Tu sais, je veux dire, c'est une lubie
de l'esprit, ça ne marche pas comme ça.
M. Zanetti : Oui, mais, en
tout respect, mes calculs sont super rigoureux, puis l'affaire, c'est que...
mettons que la...
M. Julien : Je n'ai pas vu...
je n'ai pas vu le détail de vos calculs, donc, en tout respect, je ne peux pas
conclure ça, mais ça ne fonctionne pas de même.
M. Zanetti : Mais je
comprends, sauf que... Puis je suis sûr que les critères sont bons, c'est
appliqué par des fonctionnaires de parfaite bonne volonté. Et si, mettons, la
différence, là, c'était quelques pourcentages de plus, je ferais comme :
C'est le hasard de la vie. Mais, tu sais, quand on passe du simple au double,
là, il me semble que moi, si j'étais vous, là, ministre des Infrastructures,
là, je me dirais : Il y a là quelque chose qui mérite une investigation
très sérieuse.
M. Julien : On va le
regarder, on va commencer par prendre vos données, mais ça ne fonctionne pas
comme ça. Ça n'existe pas, ce qui est nommé là. On ira voir à la source, voir
la qualité de vos données, l'acuité de vos données, mais ce n'est pas de même
que ça marche. Puis je le sais, je impliqué au premier chef. Ce n'est pas de
même. Alors, je suis assez affirmatif, hein? Alors, je n'ai pas de misère à
prendre vos chiffres, puis les regarder à l'envers, à l'endroit, parce que ce
n'est pas comme ça que ça fonctionne.
M. Zanetti : Il me reste-tu
du temps?
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
fini. Parfait.
M. Zanetti : C'est ça, hein?
Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous allons maintenant au côté... revenons à l'opposition officielle pour
17 min 51 s.
• (15 h 40) •
M. Tanguay : Merci beaucoup.
Merci beaucoup, M. le Président. Juste pour terminer, revenir et terminer sur
promenade Samuel de Champlain. J'inviterais le ministre à aller dans les
Renseignements particuliers de l'opposition officielle à la question n° 7, Prolongement de la promenade Samuel de Champlain. On
demande... Alors, ce qui est affirmé, en 2024-2025, une somme de
2 millions était au PQI, consacrée à la réactualisation du plan directeur
littoral est du fleuve. Dépense, donc : 2 millions
PQI 2024-2025, dépense 2024-2025, 414 000 $. Et j'aimerais
savoir, ça, c'était pour le concours d'idéation, pourquoi le
414 000 $?
M. Julien : Est-ce que vous
permettez de donner le détail de cette information-là?
M. Tanguay : Oui.
M. Julien : Vous permettez?
M. Tanguay : Oui,
consentement.
M. Julien : Mais juste
rapidement. On avait réservé un montant concours d'idéation puis, après ça,
plan et devis préliminaires... non, c'est-à-dire, l'analyse, la vision, là,
qu'on va déposer avec les évaluations de coûts. Je pensais qu'il y avait à peu
près 5 millions total, mais je vais laisser M. Roy l'expliquer.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
J'ai besoin du consentement de la table.
M. Tanguay : Consentement.
Le Président (M. Schneeberger) : Consentement.
Alors, monsieur, vous présenter par votre nom et titre.
M. Roy (André) : André Roy,
président-directeur général de la Commission de la Capitale-Nationale du
Québec. Donc, effectivement, on avait 5 millions au PQI, 2 millions
l'année dernière, 3 millions cette année. Et le 400 000 $ a
servi justement à préparer, là, l'énoncé de vision. Donc, on a recruté deux des
gagnants du concours dédié à ça. On leur a donné un mandat. On a donné d'autres
mandats aussi à d'autres firmes, ingénierie et autres, pour en arriver à un
énoncé de vision qui a été présenté au ministre tout dernièrement, qui est
encore une version de travail. Parce que, pour moi, tant et aussi longtemps
qu'on n'a pas revu tous les détails, bien, ça va demeurer une version, là,
préliminaire. Mais c'est très, très bien. Comme le ministre l'a dit, c'est
quelque chose... c'est un projet, je pense, qui va être rassembleur. On a
écouté les gens. Je relisais les questionnements de nos citoyens derrière puis
je pense que le projet, l'énoncé de vision, va répondre à exactement ce qu'ils
souhaitent.
M. Tanguay : Est-ce que, dans
l'énoncé de vision, la possibilité qu'un troisième lien entre en jeu est
considérée?
M. Roy (André) : Pas dans
l'énoncé de vision, non.
M. Tanguay : Pas du tout?
M. Roy (André) : Non.
M. Tanguay : O.K. Vous...
M. Tanguay : Oui, je poursuis.
Troisième lien. Troisième lien, M. le ministre, je peux voir... Bien, première
des choses, le troisième lien, allez-vous le repromettre à l'élection générale?
M. Julien : Pouvez-vous
préciser votre question?
M. Tanguay : Allez-vous
repromettre de faire... de livrer le troisième lien lors de l'élection
générale? Est-ce que c'est ça qui est prévu ou pas?
M. Julien : Mais je ne
comprends pas votre question.
M. Tanguay : Promettre de
réaliser le troisième lien aux prochaines élections.
M. Julien : Mais c'est fait.
C'est fait, ça.
M. Tanguay : Vous l'avez
livré, le troisième lien? Il est où?
M. Julien : Non, c'est... On
s'est engagés à y aller.
M. Tanguay : O.K. Mais vous
allez le repromettre à la prochaine élection?
M. Julien : Mais... faut-tu
se réengager quand on a pris un engagement?
M. Tanguay : Quelle somme est
mise au PQI pour le troisième lien?
M. Julien : Ça, c'est une
bonne question. Dans l'enveloppe centrale... Parlons de l'enveloppe centrale,
vous m'ouvrez la porte là-dessus.
M. Tanguay : Troisième lien.
M. Julien : L'enveloppe
centrale, c'est une enveloppe qui n'est pas... Quelqu'un disait... Parce que
j'ai entendu des commentaires, là, puis je ne veux pas prendre trop de temps,
là, des gens qui disaient : Bien non, mais ça, c'est des cachettes. Bien
non! C'est une contrainte, l'enveloppe centrale. L'enveloppe centrale, ça a été
mis en place en 2013, c'est pour provisionner des projets majeurs de plus de 1
million selon une séquence pour que, quand ils partent en réalisation... qu'il
n'y ait pas un choc, puis le Trésor doit provisionner des sommes. Donc,
clairement, il y a des sommes qui sont provisionnées pour le lien interrives
dans l'enveloppe centrale de 14,9 milliards pour le moment où est-ce qu'il va
partir.
Maintenant, combien qu'il y a? Pourquoi on
ne divulgue pas le détail, puis ça n'a jamais été fait, de l'enveloppe
centrale? Parce que oui, il y a une provision qui est faite. On ne donne pas
d'indications a priori de la réalisation, pour la concurrence et puis pour
éviter des appels d'offres truqués. Donc, on respecte les règles, c'est fait
par le Conseil du trésor. C'est une provision progressive, comme ça a toujours
été fait. C'est une contrainte, ce n'est pas... Ce n'est pas agréable, là,
mettre de l'argent dans une enveloppe centrale. Et clairement, il y a des
sommes qui sont prévues pour le lien interrives dans l'enveloppe centrale.
M. Tanguay : Donc, vous dites
qu'il y a une provision de faite dans l'enveloppe centrale de 14,9 milliards.
M. Julien : L'enveloppe
centrale est de 14,9 milliards, puis il y a...
M. Tanguay : O.K., mais pas
pour le troisième lien, là?
M. Julien : Il y a des
montants liés au lien interrives dans l'enveloppe de 14,9 milliards, parce que
c'est une obligation qu'on a.
M. Tanguay : O.K. Et cette
enveloppe de 14,9 milliards là couvre quels secteurs... ne couvre pas juste le
secteur des transports?
M. Julien : Santé,
éducation... Bien, ça couvre tous les secteurs, mais ça prend des projets de
plus de 1 milliard, ça fait que vous comprenez que santé et transports ont des
projets de plus de 1 milliard. C'est... Une école secondaire, c'est 200
quelques millions, puis une école primaire, c'est en bas de 50 millions. Ça
fait que vous comprenez que c'est... des projets majeurs, c'est souvent
transports et santé.
M. Tanguay : O.K. Je veux
juste comprendre ce que vous venez de dire. Donc, le 14,9 milliards touche
plusieurs ministères, Santé, Éducation, etc., mais pour des projets qui en
eux-mêmes sont plus de 1 milliard?
M. Julien : Bien oui, c'est comme
ça que fonctionne une enveloppe centrale, c'est... Un projet de plus de 1
milliard qui rentre dans une phase assez avancée de dire : On veut le
concrétiser, on va provisionner de manière linéaire des sommes à chaque année
pour, quand il va partir en réalisation, d'avoir les sommes adéquates. Sinon,
si je prenais un projet de 5 milliards puis je dis : Je pars en
réalisation cette année, je devrais provisionner 5 milliards d'un coup. Ce
n'est pas possible. Alors, c'est une règle qu'on s'est donnée depuis 2013,
c'est l'article 7 de la Loi sur les infrastructures publiques, qui dit :
Vous devez faire une enveloppe centrale pour faire justement cette
provision-là, puis c'est ce qu'on fait.
M. Tanguay : À l'interne,
dans vos documents à l'interne, il y a une ligne marquée «Troisième lien», là,
«transport interrives», et il y a un montant au bout de la ligne?
M. Julien : C'est-à-dire que
dans le Conseil du trésor, quand ils préparent ces documents-là, il y a des
sommes réservées spécifiquement...
M. Tanguay : Pour les
projets?
M. Julien : ...pour chacun
des projets.
M. Tanguay : Puis il y en
a...
M. Julien : Ce n'est
pas : Ça, ça pourrait servir à ça. Non, non, c'est : Ça, c'est pour
ça; ça, c'est pour ça.
Je vais prendre, exemple, le pont de l'île
d'Orléans. Bien là, il y a 380 millions qui vont être investis cette année sur
un projet d'au-dessus de 2 milliards. Quand on est parti en réalisation l'année
dernière, les sommes du pont de l'île d'Orléans avaient été réservées à
l'enveloppe centrale, parce que c'est un projet de plus de 1 milliard, puis
avaient été accumulées, cumulées, cumulées, puis, si on part en réalisation,
soudainement ils apparaissent au PQI, «Pont de l'île d'Orléans», on enlève
cette somme-là de l'enveloppe centrale, puis là on le voit pour le pont de
l'île d'Orléans.
Alors, c'est des projets... Quand ils
passent de planification en réalisation, ça devient spécifique pour le projet,
mais c'est une provision progressive justement pour être responsable dans les
grands projets.
M. Tanguay : Qui est plus que
1 milliard, évidemment, selon la définition que vous avez dite par rapport
au...
M. Julien : Les projets de
plus de 1 milliard.
M. Tanguay : ...par rapport
au troisième lien. Et ça, vous dites que ça, c'est secret? On ne peut pas avoir
le montant qui est provisionné au moment où on se parle?
M. Julien : C'est-à-dire que
ce n'est pas divulgué publiquement à l'intérieur du PQI parce que, quand on est
en phase d'étude, de planification, si on commençait à énoncer nos évaluations
et nos estimations de coûts avant d'aller au marché, bien, la collusion... Vous
savez de quoi je parle?
M. Tanguay : Pas si c'était
une fraction. Il reste à savoir quelle est la fraction de votre évaluation de
coûts, là. Là, ils pourraient peut-être essayer de deviner par une règle de
trois, mais bon, ils n'auraient pas le montant...
M. Tanguay : ...n'avait pas le
prix que vous voulez payer, nécessairement.
M. Julien : Bien,
c'est-à-dire qu'il y a des risques d'approvisionnement, ça fait que, tu sais...
M. Tanguay : Dites-moi,
grosso modo, en 2018, c'était 4 milliards, 2021, 10 milliards, deux tunnels,
là, ce serait un pont, deux tunnels, 6,5 milliards. On parle, là, grosso modo,
d'un projet de combien de milliards, là, en gros, là?
M. Julien : Le ministère des
Transports font les travaux, actuellement, pour identifier où il va passer,
comment ça va fonctionner. Il engage des firmes, il travaille là0dessus. Vous
comprendrez que l'estimation va venir par le ministère des Transports en temps
et lieu où est-ce que les travaux seront assez avancés.
M. Tanguay : O.K., et vous,
vous n'avez aucune idée, vous n'avez pas cette information-là, on ne vous en a
pas informé.
M. Julien : Ce n'est pas une
question d'être informé ou non, la solution amène un coût. Alors, la solution,
actuellement, elle est analysée à la fois sur le parcours et la solution retenue.
Donc, on ne va pas... on ne va pas inventer un coût.
M. Tanguay : Est-ce que
vous... Vous êtes élu de la... député de Charlesbourg, vous êtes élu la de la
région de la capitale nationale. Est-ce que, pour vous, politiquement, le
troisième lien, peu importe le prix, vous voulez le faire?
M. Julien : C'est-à-dire
qu'on met en place un mécanisme avec le mode collaboratif, avec une structure,
Mobilité Québec, qui va nous assurer un prix concurrentiel et un prix marché.
Alors, ce ne sera pas n'importe quel prix, ça va être le meilleur prix marché,
avec les meilleures conditions, et je pense que c'est nécessaire pour Québec.
M. Tanguay : Est-ce qu'il est
possible qu'il y ait un péage?
M. Julien : Ce n'est pas...
ce n'est pas une alternative qu'on envisage.
M. Tanguay : Parce qu'à côté
de mon comté, il y a la A25, puis il y a un péage, là, c'est collaboratif,
également, PPP.
M. Julien : C'est un PPP,
oui.
M. Tanguay : Mais vous, vous
le... vous le... vous n'êtes pas ouvert à ça?
M. Julien : Bien, pour
l'instant, moi, ce n'est pas un dossier sur lequel je vois la structure de
financement à cet effet-là, mais...
M. Tanguay : O.K. J'aimerais
passer, puisque le temps file... Pont d'étagement Robert-Bourassa-Lebourgneuf.
Pourquoi? Pourquoi?
M. Julien : Pourquoi quoi?
M. Tanguay : Pourquoi pas?
M. Julien : Pourquoi pas?
Aïe, vous savez, là... aïe, là! Tabarnouche! Ce pont d'étagement là, il était
dans mon district municipal, tu sais, il n'est pas loin de chez nous, là, je
passe là à pied tous les jours, puis je pense qu'il est nécessaire.
• (15 h 50) •
M. Tanguay : À pied?
M. Julien : Oui.
M. Tanguay : Vous vous
promenez à pied?
M. Julien : Je suis un grand
marcheur, moi, je fais au moins, au moins 13 000 pas par jour, minimum. Il est
nécessaire. Il n'a jamais été dans les...
M. Tanguay : Il est
nécessaire?
M. Julien : Il est nécessaire
quand on regarde Lebourgneuf et Robert-Bourassa, vous connaissez le coin, vous
y allez, vous, régulièrement?
M. Tanguay
: Oui, très
bien.
M. Julien : Alors, moi, j'y
vais à tous les jours.
M. Tanguay : J'ai de la
parenté dans ce bout-là.
M. Julien : Bien, c'est un
beau coin. Vous arrêterez me voir.
M. Tanguay : Ah oui!
M. Julien : Alors, il y a
beaucoup... il y a beaucoup d'affluence. Naturellement, il y a un enjeu ville
de Québec et ministère des Transports parce que... parce que c'est comme des
artères partagées. Quand on dit, là... Il n'a pas été retiré du PQI, il n'a
jamais été dans le PQI. Puis on continue de faire le travail d'analyse. Ça,
c'est le district de mon collègue de Vanier-les-Rivières, j'allais le nommer...
c'est Vanier-les-Rivières, de mon collègue de Vanier-les-Rivières. Alors, on le
travaille. Il n'a jamais été retiré, puis on pense qu'on doit continuer à
travailler sur ce dossier-là.
M. Tanguay : Et donc il n'a
jamais été retiré. Il n'est pas sur le PQI, à nulle part, par exemple.
M. Julien : C'est-à-dire qui
est en analyse par le ministère des Transports. Il y a plein de projets qui
sont en analyse par le ministère des Transports. Mais c'est quand j'ai vu
quelqu'un aller faire des photos... là-bas pour dire : On a retiré quelque
chose. Bien non, il n'a pas été retiré, il n'a jamais été là, mais on compte le
faire puis on travaille sur ça.
M. Tanguay : Le monde
exagère, hein?
M. Julien : Bien là, c'est
vrai, des fois, ça exagère. Il y en a d'autres qui disent que ça va super bien
à Québec, des fois, là.
M. Tanguay : Il y en a qui
exagèrent. Oui. Il y en a qui disent que ça va super bien, à Québec.
M. Julien : Je pense que oui,
parce que moi, je suis heureux et je vis ici.
M. Tanguay : C'est ce que
vous dites.
M. Julien : Oui, moi je suis
heureux de la Capitale-Nationale.
M. Tanguay : Puis vous êtes
un optimiste.
M. Julien : Non, pas un
optimiste.
M. Tanguay : Non? Pas un
pessimiste?
M. Julien : Non, non, on peut
toujours s'améliorer.
Le Président (M. Schneeberger) : s'il
vous plaît, la discussion est plaisante, là, mais ne... pas vous interpeler un
par-dessus l'autre.
M. Tanguay : On s'aime bien.
M. Julien : On peut toujours
s'améliorer. Mais ici, je vois les collègues qui vivent à Québec, vous venez de
la capitale nationale, vous, également, il n'y a pas grand monde qui ne trouve
pas ça agréable, vivre ici, mais soyons vigilant.
M. Tanguay : Oui, soyons
vigilants. Dans l'article, par rapport à ça, justement... l'article... vous
fâcher, le titre de l'article, c'est : Abandon du projet...
M. Julien : Ce n'est pas
vrai.
M. Tanguay : ...pont
d'étagement. C'est-tu épouvantable? Olivier Lemieux.
M. Julien : Ce n'est pas
vrai.
M. Tanguay : Il est dit dans
cet article-là, vous allez quand même me pardonner, il est dit : Un
porte-parole du cabinet de la ministre des Transports explique que la
construction du pont à étagement a fait les frais de l'abandon de
l'ambitieux...
M. Tanguay : ...de voies
réservées de la CAQ dans la banlieue nord.
M. Julien : Oui.
M. Tanguay : Il dit... Que
répondez-vous à ça?
M. Julien : Non, mais je
pense que... Allez plus loin, là. C'est-à-dire que ça a été corrigé par le
ministère des Transports, qui ont confirmé que c'est une erreur.
M. Tanguay : O.K.
M. Julien : Parfait.
M. Tanguay : Ah! il y a des
erreurs. L'élargissement du boulevard Robert-Bourassa étant écarté, l'ajout
d'une nouvelle infrastructure routière passe aussi à la trappe. Donc, vous
dites : Il n'y a pas de lien du tout?
M. Julien : Aucun lien.
M. Tanguay : O.K.
M. Julien : Non. Non. Mais,
juste pour être certain, là, c'est un projet qu'on regarde depuis un certain
temps. Parce que, vous savez, c'est les Galeries de la Capitale.
M. Tanguay : Oui.
M. Julien : Je ne suis pas
supposé nommer ça. C'est 12 millions de visiteurs par année, là. C'est
après, je pense... après les chutes, c'est le deuxième site le plus visité à
Québec, là. Mais il y a beaucoup de monde qui circule là puis il y a un enjeu.
Puis on va continuer de le travailler puis de l'analyser.
M. Tanguay : Quel est votre
objectif de livrable?
M. Julien : Encore là, c'est
un projet en collaboration avec la ville de Québec, mais ce n'est pas vrai
qu'on l'a abandonné. Puis on va continuer de le travailler. Mais c'est... Mais
ce n'est pas de lien avec les voies réservées aucunement.
M. Tanguay : Les voies
réservées, elles ont-tu été abandonnées?
M. Julien : Encore là, les
voies réservées...
M. Tanguay : Elles n'ont pas
été abandonnées?
M. Julien : Bien, posez-moi
une question, je vais y répondre.
M. Tanguay : Excusez-moi, M.
le Président. Les voies réservées ont-elles été abandonnées?
M. Julien : Alors, quand on
s'est assis l'été dernier pour discuter du plan CITÉ avec CDPQ Infra, la ville
de Québec, on était là, le premier ministre, la ministre des Transports, les
collègues suivaient ça. On a dit : On a un plan de mobilité pour la
Capitale-Nationale, un plan de mobilité intégrale avec plusieurs phases. Puis on
a dit : On a pris l'engagement ferme de réaliser le tramway, qui est le
principal élément de la phase un. Il y a des phases subséquentes, là :
SRB, desserte des banlieues. C'est l'engagement qu'on a pris. Mais on a un plan
devant nous pour aller de l'avant, alors on va commencer étape par étape.
M. Tanguay : O.K. Mais, ça,
ça avait quand même été promis en avril 2021 au coût de 844 millions, là.
Ça fait qu'étape par étape, c'est...
M. Julien : Alors, c'est ça.
Alors, c'est un projet qui était en analyse. On a un plan CITÉ qui a été déposé
par CDPQ Infra, dont tout le monde reconnaît que c'est un très bon plan basé
sur les données de circulation pour la mobilité. Puis ils nous disent :
Voici les phases qu'on doit attaquer. Puis nous, on a pris l'engagement de
réaliser. On l'a dit : On va réaliser le tramway, qui est le principal
élément de la phase un. Puis on a un plan avec nous, c'est la vision long terme
qu'on a de la mobilité à Québec.
M. Tanguay : À combien?
C'était évalué à 844 millions en 2021. En 2025, vous l'évaluez à combien,
le projet?
M. Julien : On n'a pas de
mise à jour, en fin de compte, des coûts liés aux voies réservées. Quand on
sera rendus à cette étape-là, on l'analysera.
M. Tanguay : Comment ça fait...
Vous, là, vous avez le chapeau, donc, de ministre responsable des
Infrastructures, quand vous voyez les délais qui s'accumulent, là, vous voyez
aussi la facture qui grossit, hein? Alors, les projets, il faudrait les sortir
le plus rapidement possible, sinon, on tire dans le fond de notre chaloupe.
M. Julien : Bien, ça, c'est
une bonne question, là. Je les aime, ces questions-là. C'est vrai que les coûts
augmentent. Puis, tu sais, j'ai une question de votre collègue de Pontiac en
Chambre cette semaine, là, qui disait : Il y a eu de l'inflation. Oui,
mais on investit bien plus que le niveau d'inflation. Puis, l'inflation, bien,
c'est une donnée qui est... qui est normale. Tu sais, quelqu'un dit :
Bien, écoutez, il y a une année qui passe, bien oui, tu devrais payer plus cher
de l'inflation, puis le coût de l'argent a monté à l'inflation. Ça fait que, tu
sais, je veux dire, il n'y a pas... il n'y a rien qui se gagne, rien qui se
perd. Il faut juste voir est-ce qu'on investit plus que l'augmentation de
l'inflation. Parce que l'argent, il progresse dans le temps.
Juste pour la Capitale-Nationale, parce
que... parce qu'on a cette discussion-là, ça fait trois ans qu'on a cette
discussion-là ensemble, en six ans, on a investi dans la Capitale-Nationale en
infrastructures, les six ans qu'on est là, 11.4 milliards en six ans.
Petite règle de trois, 1.9 milliard par année, 11,4 divisé par 6. Vous, en
quatre ans, 4.3 milliards. Petite règle de 3, un peu moins que 1,1.
M. Tanguay : ...
M. Julien : Hein?
Infrastructures?
M. Tanguay : Oui. Qu'est-ce
que vous mettez là-dedans?
M. Julien : Bien, c'est des
routes, c'est des écoles.
M. Tanguay : Ah! c'est là que
je voulais vous voir. Les écoles. Les écoles, ça relève de l'Éducation. Là, on
parle des routes, là. Je parle de transport, je parle de mobilité, là.
M. Julien : ...à Québec.
Parce que... on a eu cette discussion-là ensemble. À un moment donné, vous
aviez dit : Vous me parlez d'écoles, ce n'est pas des projets phares,
symboles comme l'amphithéâtre. Mais c'est peut-être ça, le problème que vous
avez eu à l'époque. C'est : vous avez oublié les missions de l'État. Tu
sais, les missions de l'État, c'est l'éducation, c'est la santé, c'est le
transport. Moi, je vous dis juste 1.9 milliard en moyenne par année depuis
qu'on est là dans la Capitale-Nationale, 1.1 quand vous étiez là. C'est plus
que l'inflation. C'est presque le double. Mais quand on dit : la
Capitale-Nationale est délaissée... Parce que c'est vrai que, si je présente
juste les projections en avant puis que je dis : Vous savez qu'est-ce
qu'on va faire plus tard, c'est beaucoup plus qu'avant, quelqu'un va
dire : Oui, mais vous ne le faites pas. Là, je dis : Attention! Dans
les quatre dernières années, on a mis 1.9 milliard par année, dans les six
dernières années, vous en étiez à 1,1. Ça, c'est des vrais...
M. Julien : ...des
investissements, là, on a ouvert des écoles, là, parce qu'il n'y en avait
jamais qui étaient étaient ouvertes dans la Capitale-Nationale. Alors, c'est
ça, le travail qu'on fait.
M. Tanguay
: Voies
réservées, ça n'appartient pas à CDPQ Infra, c'est, hein?
M. Julien : Non, mais je
le sais, vous revenez sur les voies réservées, mais on parlait d'investissements.
Donc, on en fait deux fois plus que vous autres.
M. Tanguay
: Je
parle de transport.
M. Julien : Oui.
M. Tanguay
: Parce
que, là, on vient de parler... On vient de parler des voies réservées, on a
parlé de Lebourgneuf. Là-dessus, c'était des engagements clairs, puis il y a un
besoin, puis on voit que vous avez reculé là-dessus, là. Alors, quand vous me
dites les infrastructures... Puis je pense, M. le Président, mon temps est
écoulé.
Le Président (M. Schneeberger) :
10 secondes au-dessus. Ça fait que je vais l'enlever après.
M. Tanguay
: Oui.
Quand... On viendra tantôt sur les infrastructures et surtout appliquées sur la
mobilité, l'enjeu de mobilité face aux projets qui tombent un après l'autre.
Le Président
(M. Schneeberger) : Merci. Alors, nous allons du côté du député
de Jean-Talon pour 5 min 48 s.
M. Paradis : Bonjour à
toutes les collègues et tous les collègues de la Capitale-Nationale, à votre
équipe et à vous, M. le ministre, au collègue de LaFontaine aussi. Les crédits.
Je vois que les crédits pour la promotion du développement de la Capitale-Nationale
ont diminué de 5,16 % entre l'année passée et cette année, de
72,4 millions à 68,7 millions, et idem pour le Fonds de la région de
la Capitale-Nationale, là, c'est une réduction de 11 % entre les crédits
de l'année passée et les crédits de cette année. Je suis curieux de savoir
comment vous allez nous présenter ça, ces diminutions-là.
M. Julien : Je n'ai même
pas le détail, mais celui-là du Fonds de la Capitale-Nationale, je peux vous le
dire, parce que tantôt on en a discuté. Le Fonds de la Capitale-Nationale,
c'est 25 millions par année. On l'a renouvelée, là, même à la mise à jour
économique pour quatre ans parce qu'on voulait justement donner... C'est les
villes qui gèrent ça, puis les MRC. Tout le développement économique à la Ville
de Québec, la direction est financée juste par le Fonds de la Capitale-Nationale,
19 point quelques millions puis les MRC également. C'est un fonds. Alors,
la différence, c'est que vous vous rappelez peut-être, il y a eu un épisode de
hockey à Québec, puis c'est le véhicule qu'on a utilisé pour doter ce coût-là,
là. On m'a dit que c'était 4,5 millions qui avaient été mis dans le FRCN.
C'est le véhicule qui a été utilisé. Mais le 25 millions qui est prévu
dans l'entente qu'on a, il reste le même. Parce que vous comprenez que cette
situation-là, c'est de l'injection du ministère des Finances. Non, mais je vous
le dis, l'injection du ministre des Finances qui a dit : C'est le véhicule
qu'on va prendre pour les matchs de hockey, mais c'est 25 millions par
année. Donc, cette situation est juste liée à ça.
• (16 heures) •
M. Paradis : O.K. Mais
là, j'ai suivi votre échange avec le collègue de LaFontaine. J'ai bien compris
qu'on avait... on avait retenu des leçons. Il n'y aura pas d'épisode Kings
deux, mais là, il y avait de l'argent pour les Kings. Mais pour les
organisations régionales, il n'y en a plus. C'est ça?
M. Julien : Bien non.
Alors, je recommence. On a encore une entente qu'on a signée l'automne dernier
pour quatre autres années. Les investissements du FRCN, c'est 25 millions
par année. Ça a un effet levier de 5,7 fois. C'est-à-dire qu'on donne ça
aux municipalités pour qu'ils fassent des investissements en développement
économique. C'est de l'argent gouvernemental qui est donné aux MRC puis à la
ville, géré par eux. C'est 25 millions par année. Ça fait qu'on a resigné
quatre ans. C'est...
M. Paradis : ...ce que
vous me dites. Mais il y a quand même une diminution notable. Puis là, on dit
que c'est à cause des Kings.
M. Julien : Bon. Bien,
25 millions par année. Puis l'an dernier ils ont fait un ajout pour les
Kings dans ce fonds-là, mais c'est... ça reste 25 millions par année.
M. Paradis : C'est ça.
Il y avait de l'argent pour les Kings, mais quand c'est pour les organisations
régionales, là, il n'est plus, là, cet argent-là. Mais je voudrais vous amener
ailleurs, M. le ministre. Mais je voudrais vous amener ailleurs, M. le ministre.
M. Julien : ...c'est
25 millions pas année. C'est ça qui est l'entente. C'est ça qu'ils
obtiennent.
M. Paradis : Vous
avez... Vous avez annoncé en décembre une entente où vous vous engagez à verser
50 millions pour le redéveloppement du mont Saint-Anne.
M. Julien : ...
M. Paradis : Oui, on en
parle souvent, mais là, moi, j'aimerais savoir, M. le ministre, c'est quoi
votre évaluation du travail qu'a accompli RCR, Resorts of the Canadian Rockies,
depuis qu'ils gèrent le mont Sainte-Anne. J'aimerais ça vous entendre dire
c'est quoi votre évaluation à vous.
M. Julien : Bien,
écoutez. Puis je suis content parce que mon collègue a ce dossier-là à coeur,
puis moi également, puis on en discute assez régulièrement. Bien, on a même eu
l'occasion de partager, lui et moi, là, les ententes, même, qui ont été
signées, là, en 1994, et les renouvellements qui ont eu lieu. Tu sais, il faut
se rappeler qu'en 1994, ça a été cédé sans condition. Je le dis toujours, là,
sans condition. Alors, à partir du moment où il n'y a pas de conditions, eh
bien, l'obligation est nulle. Hein, c'est quoi l'obligation? Actuellement, on
a... on a gagné le litige sur le secteur est. La Sépaq récupère le secteur est,
et on a une entente où c'est 50 millions au gouvernement, 25 millions
pour les redevances, 25 millions prêt pardonnable pour...
M. Paradis : Pas les
contrats, M. le ministre. Votre évaluation du travail qu'a accompli RCR. Parce
que, moi, je vois, par exemple, qu'il y a eu un sondage en 2023, Protégez-Vous,
de toutes les stations de ski au Québec. Celle qui est arrivée dernière...
16 h (version non révisée)
M. Paradis : ...sur la
satisfaction de la clientèle, c'est le mont Sainte-Anne. Je vois, j'entends, et
je pense que vous le savez, qu'il y a beaucoup de contestations de l'entente.
Vous octroyez 50 millions en prêt pardonnable, et non pardonnable... mais
il y en a... il y en a une partie qui est non pardonnable. Est-ce que vous avez
un bilan? Est-ce que vous avez fait un bilan? Je veux savoir. Avez-vous un
document qui évalue qu'est-ce qu'a fait RCR comme gestionnaire? J'espère que
vous avez ça avant de donner 50 millions.
M. Julien : Alors, encore là,
RCR n'avait aucune obligation depuis 1994. L'entente qu'on signe avec eux, c'est
un prêt à redevances puis un prêt pardonnable. C'est-à-dire que les sommes
gouvernementales qui seraient, éventuellement, investies nécessitent l'obligation
d'investissement de la partie prenante, qui est RCR, de 50 millions
également, sur l'amélioration des remontées, l'amélioration des installations. Donc,
vous comprenez que notre investissement, nous, est évalué sur la qualité des
investissements et de la démarche que RCR fera. Le prêt pardonnable n'est pas
pardonné si ce n'est pas de qualité, s'il n'est pas déboursé. Le prêt à
redevances est par rapport au rendement. Donc, le risque qu'on a là-dedans, c'est
qu'il y ait 100 millions investis dans le joyau de la
Capitale-Nationale...
M. Paradis : On n'a pas
besoin... M. le ministre, on n'a pas besoin d'avoir un contrat pour faire une
évaluation de l'opérateur puis de ce qu'il a donné comme résultats. Avez-vous
fait ce bilan? Avez-vous un document qui fait le bilan, sur le terrain, du
travail de RCR comme opérateur de ce joyau québécois qu'est le mont
Sainte-Anne?
M. Julien : Alors, encore une
fois, à partir du moment où... s'il y a une entente contractuelle sans
obligations, le bilan sera sur quelle base?
M. Paradis : Satisfaction des
clients, état des infrastructures. C'est facile à faire, ça, n'importe qui est
capable de faire ça. L'avez-vous... l'avez-vous fait?
M. Julien : ...l'entente?
Auriez-vous...
M. Paradis : Avez-vous fait
un bilan?
M. Julien : Auriez-vous fait
l'entente?
M. Paradis : Avez-vous fait
un bilan?
M. Julien : Auriez-vous fait
l'entente de 1994?
M. Paradis : Avez-vous fait
un bilan?
M. Julien : Auriez-vous fait
l'entente de 1994? Vous êtes juriste, vous savez...
M. Paradis : Avez-vous
fait...
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
bon, on arrête ça.
M. Julien : ...
Le Président (M. Schneeberger) : M.
le ministre, on n'a plus de temps. Opposition officielle. Nous retournons au
député de LaFontaine, pour 17 min 20 s.
M. Tanguay : 17 min 20 s.
Merci beaucoup, M. le Président. Travaux, tête des ponts. Je cite l'article,
là, d'Émilie Pelletier, du Soleil du 1er avril, tête des ponts :
«La deuxième phase du mégaprojet a été retirée du plus récent PQI, 2025-2035.
Elle avait été, jusqu'ici, approuvée partiellement par le Conseil des ministres
par des travaux préparatoires, mais aucun budget ni échéancier n'étaient connus
à ce jour.» Vous confirmez que ça a été abandonné, ça?
Le Président (M. Schneeberger) : ...
M. Julien : Oui, ce ne sera
pas long, on essaie de trouver la fiche. Parce que, de mémoire, la phase I, en
fin de compte, c'était tout le volet sécurité et réaménagement, qui est en
cours actuellement, puis c'est les investissements qui ont lieu. La phase II, c'est
plus une reconfiguration géographique... géométrique, excusez-moi, des interventions,
qui n'était pas liée à la sécurité, donc il a été décidé d'être retardée pour
travailler sur l'élément de la phase I qui a été investi.
M. Tanguay : O.K. La phase I
va terminer quand? Est-ce qu'elle est terminée, la phase I? Non? Elle va...
elle va finir quand, la phase I?
M. Julien : Je n'ai pas le
détail de la fiche actuellement, que j'essaie de mettre la main dessus, sur la
phase I. On vous reviendra avec l'information.
M. Tanguay : Je peux changer
de sujet. Quand vous aurez la fiche, faites-moi un petit signe, puis, de
consentement, le président va ajouter 10 minutes. Par consentement, on peut
tout faire. Non? Eh bien, on va revenir à la tête des ponts.
J'aimerais ça vous parler du spaghetti.
Alors là... parce que là, je vais vous demander de... Alors, il y a peut-être d'autres
personnes qui peuvent trouver d'autres papiers, parce que là, j'ai des
questions sur le Programme d'appui aux actions régionales, le PAAR, O.K. Juste
une question très précise. Je vois, à la réponse 11, Renseignements
particuliers de l'opposition officielle, le PAAR est à 10,1 millions pour
2024-2025. Combien, 2025-2026, le PAAR?
M. Julien : ...il a été
reconduit à 9,9 millions.
M. Tanguay : Là, il était à
10,1. Là, il est à 9,9, c'est ça?
M. Julien : Oui. Puis,
honnêtement, le 200 000 $, on peut demander qu'est-ce qui s'est
passé, mais si vous...
M. Tanguay : ...budgétaire, c'est
quoi, le 200 000 $?
M. Roy (Hugo) : Exactement.
M. Tanguay : Je disais ça de
même. C'est avec des 200 000 $ qu'on fait des milliards. Autre petite
question, autre petite question, petite question. Pendant ce temps là, on
cherche le spaghetti, hein?
M. Julien : ...vous le
fournira plus tard.
M. Tanguay : O.K., c'est bon.
Puis on...
M. Julien : Non, mais je vous
ai donné quand même la réponse, hein? Le premier, c'est le volet sécurité,
phase I. Phase II, c'est la géométrie, reportée.
M. Tanguay : Oui. Mes
questions... dans le fond, quand vous aurez la fiche, mes questions, c'est de
savoir quand la phase I va terminer, puis quand est-ce que la phase II... Parce
que la phase II, c'était la mobilité, c'était le spaghetti.
M. Julien : ...en même temps
que moi, les crédits de transport, là. N'hésitez pas à poser la question au
même moment, là. L'information va être encore plus, là, à point, là.
M. Tanguay : ...que vous
êtes...
M. Tanguay
: ...près de
vos dossiers puis...
M. Julien : Très près,
honnêtement.
M. Tanguay
: ...puis ça
ne se peut pas que vous ne le sachiez pas, là.
M. Julien : Je ne suis pas
pire prêt, mais j'ai... tu sais, des fois, je ne les ai pas toutes, les
réponses.
M. Tanguay
: Qui l'eut
cru? Là, on vous l'a donné, je pense. Non? Ou, sinon, j'ai d'autres questions.
M. Julien : La phase I a
débuté en 2023. Les travaux de la phase I devaient être complétés en
décembre 2027.
M. Tanguay : On est toujours
dans ce délai-là?
M. Julien : Écoutez, moi,
c'est l'information que j'ai actuellement.
M. Tanguay :
Phase II, phase II. Donc,
le spaghetti, c'est la mobilité. Ça, on me disait dans l'article, donc, qu'il
était au PQI. Confirmez-vous l'information, il a été retiré du
PQI 2025-2035?
M. Julien : C'est à dire
qu'il était au Plan québécois des infrastructures, il a été reporté.
M. Tanguay
: Reporté,
ça existe, ça?
M. Julien : Retrait. Il y a
eu un retrait.
M. Tanguay
: Il a été
retiré.
M. Julien : Oui.
M. Tanguay : Puis c'était
combien qui était au PQI?
M. Julien : Ah, je ne peux
pas vous dire les montants qui étaient spécifiquement à l'intérieur du PQI,
là, pour la phase d'analyse. Naturellement, la phase d'analyse, les montants
sont moins substantiels que la phase de réalisation. Mais je n'ai pas
l'information.
M. Tanguay : Vous pouvez nous
la fournir au secrétariat?
M. Julien : ...certainement
fournir ça. On va trouver l'information.
M. Tanguay : Puis vous allez
nous l'envoyer. On n'a pas besoin de demander à votre collègue, vous allez nous
donner ça.
M. Julien : ...plaisir. Dans
le même temps, c'est le même prix.
Le Président (M. Schneeberger) :
Au Greffier, s'il vous plaît.
M. Tanguay
: Merci
beaucoup. Puis pourquoi ça a été retiré du PQI?
M. Julien : Non, mais ça, je
pense qu'il y avait une portée à réviser. J'ai mentionné que la sécurité de la
phase I, c'est l'élément principal, ira jusqu'en 2027. Puis on va regarder
pour la suite pour la géométrie, ce n'est pas la même priorité on va dire.
M. Tanguay : O.K. Mais
c'était... vous êtes d'accord avec moi que c'était à la tête des ponts, ces
travaux là, c'était pour améliorer la fluidité puis la mobilité.
M. Julien : Puis c'est pour
ça, tantôt, qu'on parlait d'investissement. Je le sais que vous voulez regarder
ceux du transport, mais quand on passe de 1,1 milliard à
1,9 milliard, tu sais, c'est sûr que quand on regarde ces dossiers-là,
mais c'est une augmentation de 80 % des investissements en infrastructures
publiques dans la Capitale-Nationale, surtout des écoles, oui, du routier.
Alors, c'est majeur. Donc, on peut toujours regarder les dossiers comme ça,
mais, au net, là, c'est 80 % de plus à chaque année depuis qu'on est là.
M. Tanguay : On parle du
spaghetti pour... Tu sais, on peut même mettre une école à la place, là, ça ne
réglera pas le problème.
M. Julien : ...que moi,
l'école qui est... l'école secondaire à Charlesbourg, c'est fantastique. Puis
je suis très heureux de l'avoir. On aurait dû la voir bien avant ça. Mais on
peut parler du spaghetti si vous voulez, mais je vous garantis que les enfants
de Charlesbourg, ils aiment mieux l'école secondaire que le spaghetti que vous
nommez.
• (16 h 10) •
M. Tanguay : Ils aiment mieux
le spaghetti dans leur assiette que sur la route. Mais, là-dessus, je...
dernière question là-dessus. Donc, il a été retiré du PQI, on va savoir le
montant, mais ça, donc, il n'est pas prévu d'améliorer la fluidité là-dessus,
là, à... dans vos priorités.
M. Julien : C'est à dire
qu'on travaille déjà sur la phase I en 2027 puis on met beaucoup de travaux
puis beaucoup d'argent.
M. Tanguay : Il n'y en a
plus, d'argent.
M. Julien : ...comparativement
à 1,1 quand vous étiez là. Donc, on en met beaucoup, mais on ne peut pas tout
faire en même temps.
M. Tanguay : Qui l'eut cru?
Demandes de renseignements particuliers Question 9. Demandes de
renseignements particuliers. SQI. Une demande d'aménagement a été ouverte avec
la SQI pour 2024-2025. Toutefois, aucun coût n'a été encouru jusqu'à
maintenant. C'est quoi le projet, même s'il n'y a pas eu de coup, là?
M. Julien : Un projet pas de
coût, pas de nom, mais je ne sais pas de quoi vous me parlez, là, ça fait
que...
M. Tanguay : Bien, il y a un
mandat d'aménagement qui...
M. Julien : ...question
dit : pas de cours, pas de projet. Ça fait que là, moi, je dis : Mais
je ne sais pas de quoi tu me parles, mais...
M. Tanguay : Non, non, non,
mais je... Let me clue you. Un mandat d'aménagement a été ouvert. Ce n'est pas
moi qui l'ai ouvert.
M. Julien : Alors, c'est ça.
Alors, je comprends que c'est les réaménagements de la commission... du
secrétariat de la Capitale-Nationale. Alors, on va analyser le réaménagement
d'ici 2029. Alors, il n'y a pas de coût pour l'instant.
M. Tanguay : Autrement dit,
ils ont engagé des gens puis là ils sont à la serre, ils sont serrés, là. C'est
quoi... Qu'est-ce qui... C'est quoi la justification?
M. Julien : Avec tout ce qui
se passe dans le télétravail... Le télétravail, vous savez, ça existe, des
espaces... on travaille. Alors, moi, je suis responsable de la SQI, CCNQ,
secrétariat de la Capitale-Nationale. On veut optimiser les espaces, donc c'est
ce qu'on s'engage à faire actuellement avec l'équipe de M. Roy et de
M. Roy.
M. Tanguay : Et...Mais
c'est pour réduire le pied carré, pas pour l'augmenter?
M. Julien : ...pour améliorer
l'efficience. Ce n'est certainement pas pour l'augmenter, je vous le garantis.
M. Tanguay : Parfait.
J'aimerais ça qu'on ait... On va y aller en rafale si vous voulez. Puis si vous
n'avez pas les réponses, peut-être juste transférer les... s'il vous plaît,
les...
M. Julien : ...puis on vous
dira ce qu'on fera avec.
M. Tanguay
: Ah, mais
elles sont bien bonnes, vous allez voir. Là, je suis... Commission de la
Capitale-Nationale, étude des crédits 2025-2026, les réponses aux demandes de
renseignements généraux pour le cahier, c'est les contrats qui ont été donnés,
là, contrats conclus de gré à gré avec le secrétariat de la Capitale-Nationale.
J'aimerais vous... Il y a 25 pages, là, c'est le document... Vous savez ce
dont je parle, n'est-ce pas? Oui? Vous l'avez en main?
M. Julien : Vous l'avez en
main?
M. Tanguay : M. Roy?
Vous devriez faire de la...
M. Julien : ...des questions,
on verra si on...
M. Tanguay
: Vous
devriez...
M. Tanguay : ...vous devriez
faire de la politique. Je fais juste poser une question oui, non... Sûrement.
M. Julien : Non, mais c'est
bien, il est...
M. Tanguay : Vous déteignez
sur M. Roy.
M. Julien : ...il est
positif.
M. Tanguay : Oui, oui, c'est
ça, c'est ça. Ce n'est pas non. En tout cas, pas non...
Page 4 de 25, évaluation
environnementale phase deux complémentaire, le troisième avant-dernier,
page 4 de 25, un contrat de 9 995 $ à Avizo Experts-Conseils.
Moi, j'aimerais savoir de quelle phase deux parle-t-on ici, évaluation
environnementale de la phase deux complémentaire.
M. Julien : Honnêtement, cher
collègue...
M. Tanguay : Mais on peut
prendre en délibéré, là.
M. Julien : ...on va renvoyer
au greffier cette question... cette réponse-là, c'est...
M. Tanguay :
O.K. Super. Non, c'est bon.
M. Julien : Elle est assez
«picky», mais elle est peut-être pertinente. Alors, je ne mets pas ça en doute,
on va... on va trouver la réponse.
M. Tanguay : Peut-être
pertinente.
M. Julien : Non, mais
peut-être pas. Je ne sais pas. Je ne présume de rien.
M. Tanguay : Autre question,
peut-être, que vous allez prendre en délibéré, mais ça, c'est quand même des
bons montants aussi... J'en suis à la page 11 de 25, pages 11,
troisième en haut, Expert tech marine... Expert tech marine. Je pense que, là.
M. le Président, je m'adresse à M. André Roy, dans le sens où je ne
regarde pas le ministre, mais je regarde M. Roy, puis, si vous êtes à la
même page, je vais poursuivre. Donc, il y a ça, et je vous invite à aller à la
page... gardez-le sous la main, à la page 18 de 25. Donc, Expert Tech
Marine, page 11, 31 000 $, j'arrondis, pour inspection
sous-marine du quai des Cageux, et, page 18 de 25, quatrième avant-dernier,
Expertise structurale du quai des Cageux, 95 000$. Qu'est-ce qui se passe avec
le quai des Cageux?
M. Julien : Je pense qu'il y
a certaines problématiques, justement, qu'on est en train d'analyser. Il y a des
travaux qui vont se faire, là, incessamment. Donc, les montants que vous
parlez, c'était pour justement classifier le projet et voir qu'est-ce qu'il y
avait à faire. Donc, il y a certains problèmes, là, de structure au quai des
Cageux.
M. Tanguay : O.K. Est-ce que
c'est possible pour nous de savoir de quelle nature seraient les problèmes de
structure et combien, le cas échéant, ça pourrait coûter?
M. Julien : Malheureusement,
je ne peux pas vous répondre, mais on peut vous fournir l'information. Moi, je
suis en poste depuis deux mois puis...
M. Tanguay : Ah! il n'y a pas
de problème, pas vrai?
M. Roy (André) : ...je peux
difficilement être aussi précis, là, que mes collègues le pouvaient.
M. Julien : Si vous vous permettez,
les analyses sont faites, naturellement, les conclusions vont venir, en temps
et lieu mais c'est quand même correct de faire les analyses a priori. Écoutez,
les conclusions, on n'y arrive pas tout de suite, mais on va voir ce qui en
est.
M. Tanguay : Moi, je ne suis
pas dans le jugement, là, moi, je... C'est le conclave, ça fait que je ne suis
pas dans le jugement.
Page 15 de 25, page 15 de 25, les
deux premiers du haut, KPMG, suite diagnostic structurel... pardon, je vais
lire comme du monde, là, suite diagnostic structure organisationnelle,
20 000 $, et, en dessous, KPMG toujours, services professionnels pour
le diagnostic de la structure organisationnelle de la Commission de la
Capitale-Nationale, un autre 20 000 $. De quoi parle-t-on ici?
M. Roy (André) : Ici, on
parle vraiment, là, de ressources humaines. Donc, vous savez qu'on est
assujetti à la Loi sur les sociétés d'État, donc on doit faire un étalonnage
une fois par 10 ans. C'est dans la loi. Donc, on doit se comparer à certaines
sociétés qui sont comme la nôtre. Donc, ça, c'est un premier geste qu'on a fait
pour analyser la structure qu'on avait à la commission, notre structure
actuelle. Quand l'étude a été faite, c'était pour analyser la structure
actuelle et proposer des pistes d'amélioration. Alors, les honoraires qui ont
été payés à KPMG ont servi à ça.
M. Tanguay : O.K. Et vous
allez avoir... Avez-vous le rapport final? Avez-vous...
M. Roy (André) : Oui.
M. Tanguay : O.K., puis ça
regarde comment? Est-ce que vous pouvez nous dire? Allez-vous faire des
changements?
M. Roy (André) : Il y avait
des pistes d'amélioration, il y avait des pistes d'amélioration, et d'ailleurs
c'est ce qu'on est en train de mettre en place.
M. Tanguay : O.K. Vous
n'allez pas engager du monde?
M. Roy (André) : Non, plutôt
le contraire.
M. Tanguay : Bon, on va
arrêter là, le monde écoute. Dernier... Aïe! La dernière là-dessus, en tout
cas, après ça, j'ai d'autres questions. Page 23, page 23. Juste une
question technique. Troisième en haut, là, préachat de deux fontaines au parc
des Moulins et au Domaine Cataraqui, préachat de deux fontaines, c'est quoi,
ça?
M. Roy (André) : Les
fontaines ont été achetées puis elles vont être installées... je pense qu'elles
sont en train de se faire installer pour la prochaine saison.
M. Tanguay : O.K. Ça fait
que, préachat, c'est le coût des deux fontaines?
M. Roy (André) : Probablement,
oui.
M. Tanguay : Si on peut juste
vérifier, peut-être, et nous le transférer. Je reviens à M. le ministre,
tramway, tramway, tramway, comment ça va, le tramway?
M. Julien : Bien, ça va bien,
je pense.
M. Tanguay : Le tramway...
M. Julien : Avez-vous
d'autres informations d'ex-collègues?
M. Tanguay : Ah! Ça, non,
non.
M. Julien : O.K.
M. Tanguay : Un tramway à
7,6 milliards de dollars, pelletée de terre en 2027, ça, c'est
toujours l'objectif?
M. Julien : Bien, on
travaille avec CDPQ Infra, avec la Ville de Québec. Tout le monde collabore
très bien, puis ça avance, c'est le cas de le dire. Il est sur les rails, ce
projet-là.
M. Tanguay : O.K. Est-ce
que... C'est électrisant. Est-ce que... montage financier projeté, gouvernement
du Québec, 4 milliards, c'est toujours le cas?...
M. Tanguay : ...Ville de
Québec 675 millions, c'est toujours le cas. Le montage financier fédéral,
1 000 440 000 $.
M. Julien : Bien, il faudrait
que je me replonge dans les projections financières, là, qui sont à l'intérieur
du PQI puis nos projections financières. Je sais qu'on a toujours une bonne
discussion avec le fédéral qui montre de l'ouverture, parce que, tu sais, ils
ont confirmé le 1,4, mais, en même temps, ils avaient confirmé 40 %. Mais
c'est un projet, là, qui va être financé à la bonne hauteur pour se réaliser.
M. Tanguay : O.K., le
fédéral, il a dit qu'il va être présent à la... à 40 %, vous dites?
M. Julien : Non, il a déjà
dit qu'il était présent à 40 %. Actuellement, il est à 1,4 de mémoire.
Puis on s'attend... on s'attend à ce qu'il soit à 40 % comme il l'a
mentionné. On va continuer de discuter avec eux.
M. Tanguay : Avez-vous des
indications que le coût de 7,6 milliards va aller en augmentant, là aussi?
Parce que ça va avoir un impact sur le 40 % du fédéral.
M. Julien : Pour l'instant,
on n'a pas d'indication par rapport à une situation d'augmentation de coûts.
M. Tanguay : O.K., ça fait
qu'on est toujours à 7,6 milliards.
M. Julien : L'information que
j'ai, c'est celle-là.
M. Tanguay : Et la CDPQ
Infra, à déterminer, ça, avez-vous des indications là-dessus?
M. Julien : C'est à dire
qu'eux, en fin de compte, souhaitent participer. Alors, on verra, là,
l'entente, comment elle sera effectuée.
M. Tanguay : O.K., mais on
est toujours pour livraison... pelletée de terre, pardon, pelletée de
terre 2027. Est-ce qu'on est toujours sur le calendrier?
M. Julien : Pour moi, ça n'a
pas changé, le calendrier est bon.
M. Tanguay : Parfait.
J'aimerais parler de santé parce que vous êtes ministre de la
Capitale-Nationale, ça ne peut pas ne pas vous intéresser. La santé, on regarde
les données de Québec, données les plus à jour, là, consultations médecins
spécialistes, au 8 mars 2025, on était à 117 000 pour la
Capitale-Nationale. Consultations médecins spécialistes, 8 mars 2025,
117 000, j'arrondis, Québécoises et Québécois de la capitale voulaient
avoir un rendez-vous médecin spécialiste. 66 étaient hors délais, et ça, c'est
presque le double par rapport à 2020. Comment recevez-vous ces chiffres-là,
vous?
M. Julien : Cette discussion,
on l'a à chaque année, il y a une constance dans ces discussions-là, puis moi,
je regarde le tableau de bord avec les informations puis je suis plutôt
heureux... toutes choses étant égales par ailleurs, il y a des améliorations
nécessaires, mais actuellement, la Capitale-Nationale, 86,2 % de la
population est inscrite à un médecin de famille ou à un groupe de médecins,
comparativement à 83,4 % pour l'ensemble de la population au Québec.
• (16 h 20) •
Actuellement, les délais... les délais
moyens de prise en charge dans l'urgence, 1 h 59, la moyenne, c'est
3 h 01. La durée moyenne des séjours, 3 h 48. La moyenne,
c'est 4 h 50 ailleurs au Québec. La durée moyenne de séjour sur
civière, 13 h 16. La moyenne ailleurs, c'est 16 h 22. Taux
d'occupation des civières, 98,7 %. Ailleurs, c'est 112 %. Alors, on
est mieux que partout ailleurs sur ces indicateurs là, il nous reste des défis,
mais vous avez raison, comme ministre de la Capitale-Nationale, je dois
m'attarder à ces données-là pour voir... Oui, on voit les améliorations, puis
quand je dis qu'il fait bon vivre, toutes choses étant égales par ailleurs, il
y a des améliorations, mais c'est mieux qu'ailleurs. Mais il reste des défis,
cher collègue.
M. Tanguay : Mais si vous
vous comparez avec la norme nationale qui est déjà hors délais, je veux dire,
on ne peut pas avoir plus d'ambition pour, de un, Québec, mais pour la
capitale.
M. Julien : ...trait de
l'ambition pour la capitale, je le réitère, des investissements majeurs en
infrastructures. On travaille sur l'itinérance, on travaille sur la mobilité,
on travaille sur les logements sociaux. On n'a jamais livré autant. Le maire
Marchand, il nous dit que... tu sais, c'est fantastique, ce qu'on est capable
de faire, puis, effectivement, il y a des indicateurs en santé. Donc, on est
mieux qu'ailleurs, mais je ne vous dis pas qu'il n'y a pas d'amélioration...
Alors, je ne suis pas optimiste de nature, je dis juste : Il fait bon
vivre dans la Capitale-Nationale, il faut veiller au grain, on y travaille avec
l'équipe de député ici, puis on va continuer de le faire.
M. Tanguay : J'aimerais
consacrer les dernières secondes à une citation de septembre 2023 de la
vice-première ministre. Je la cite : «Les gens, ils nous appellent pour
dire qu'ils n'ont pas de place en garderie, qu'ils n'ont pas de médecin de
famille, que leur école fait dur puis qu'il manque de places, et puis qu'il y a
du trafic sur la route puis que l'épicerie coûte cher. C'est ça qu'ils nous
disent.» Fin de la citation. Ça, c'est la vice-première ministre, ministre des
Transports. Je voulais donc la citer, en septembre 2023, qui avait fait preuve
d'une belle lucidité et je pense qu'elle avait un portrait juste, M. le
Président, de ce qui se passe à Québec.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, nous allons du côté de... du côté ministériel pour
9 min 47 s. Et juste avant, peut-être juste spécifier... vous
allez déposer les deux questions pour les deux fontaines, là, il y avait des
prix ou quelque chose comme ça.
M. Julien : On va déposer ce
qu'on... M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, député de Portneuf, c'est à vous.
M. Caron : Merci, M. le
Président. Bonjour, M. le ministre, votre équipe. Je sais qu'on est aux
crédits, mais je profite de l'occasion pour vous remercier. Merci pour votre
présence dans la Capitale-Nationale...
M. Caron : ...d'un côté,
d'ouest en ouest, là, ce n'est jamais compliqué de vous avoir avec nous. Je
sais que vendredi vous serez d'ailleurs dans Portneuf. Ça va me faire plaisir
de vous accueillir à nouveau. Merci aussi pour nous accompagner aussi... aussi
efficacement dans la gestion de notre dossier.
La Capitale-Nationale, on le sait, c'est
assez particulier, un territoire complètement différent. Le centre-ville de
Québec, le territoire qui est représenté par ma collègue députée de
Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Portneuf, avec des particularités patrimoniales,
diversité économique, occupation du territoire. Dans Portneuf, par exemple,
beaucoup d'agriculture. Et puis on entend souvent ces jours-ci, là, ou en tout
cas depuis même quelques mois, que la Capitale-Nationale serait négligée. Et je
sais que je... si c'était le cas, je pourrais compter aussi sur mes collègues
pour dénoncer cette situation.
Donc, bien entendu, je me suis réjoui
quand j'ai appris que le FRCN était renouvelé. C'est un fonds que je chéris
particulièrement. Et je ne suis pas le seul à le faire. J'adore, j'allais dire
on adore, à la fois nous, les élus, mais aussi les élus dans nos circonscriptions,
parce que c'est un programme qui permet beaucoup d'agilité finalement et de
flexibilité, le principe aussi que je trouve très intéressant, hein?
C'est-à-dire d'utiliser finalement le levier qui nous est donné, des MRC, de la
connaissance du milieu par les acteurs locaux.
Je devais sortir justement, à un de mes
collaborateurs, tout à l'heure, la liste des projets qui ont été retenus dans
Portneuf. Alors, l'amplitude, c'est assez large, hein, de 10 000 $ à
380 000 $, et puis des soutiens pour accompagner des projets comme
une garderie, un projet... la Régie régionale des matières résiduelles,
vraiment, c'est... le spectre d'action est assez large, l'Ouvroir de Donnacona.
Donc, on va dans le communautaire, également.
Et je vous ai plusieurs fois posé la
question, mais je veux vous la poser à nouveau. Justement, quand on entend
certains prétendre que la Capitale-Nationale serait peut-être négligée, le
mécanisme du FRCN fait en sorte que parfois, peut-être, on peut penser que ce
n'est pas le gouvernement qui accompagne les projets, mais bien ceux qui les
annoncent en notre nom. Je ne veux pas dire qu'ils se... ils s'approprient la
situation. Mais est-ce qu'il n'y aurait pas manière à... matière, pardon, à
améliorer ça pour qu'on comprenne bien que ce 25 millions, eh bien,
finalement, il provient directement du gouvernement? Donc, je... Vous savez que
chez moi, c'est un petit irritant, cette question, parce que je me dis :
Bon sang! C'est... C'est bien notre gouvernement qui y contribue. Donc, j'aimerais
vous entendre.
M. Julien : Oui. Bien, c'est
une très bonne question, cher collègue de Portneuf. La Capitale-Nationale n'est
pas négligée, au contraire, c'est la Capitale-Nationale. La Capitale-Nationale
obtient plus que sa part en population pour les investissements au Plan
québécois des infrastructures. Et, les investissements réels, c'est également
vrai, là. Ce n'est pas... ce n'est pas ce qu'on projette faire. Quand on
regarde le passé, c'est vrai également. Puis c'est normal parce que c'est le siège
social du gouvernement, donc ça amène par le fait même des investissements en
infrastructures qui sont à la fois pour les édifices du gouvernement puis,
après ça, pour les autres éléments. Alors, on est privilégiés d'être cette
Capitale-Nationale-là.
Le FRCN, vous avez totalement raison
aussi. Tu sais, on a deux fonds qu'on a discutés tout à l'heure, là, il y a le
PAAR et il y a le FRCN. Près de 10 millions dans le PAAR, qui est toute
l'animation, l'effervescence culturelle, ce qu'on en est pour l'ensemble de la
Capitale-Nationale, de Charlevoix jusqu'à Portneuf, avec ce qu'on vit ici, Le
Festif!, d'ailleurs, qui est fantastique, les festivals, ces éléments-là, le 10
millions par année, justement pour cette réalité de la Capitale-Nationale. Lui,
il est assez bien reconnu parce que c'est... c'est nous qui le gérons. Les
critères, là, moi, je ne me mêle jamais de ça. C'est fait par le Secrétariat de
la Capitale-Nationale. Les critères sont... Puis il y a des propositions. Je
n'ai jamais refusé une recommandation qui est faite par rapport au PAAR. Puis
je pense que c'est bien fait. C'est... Je ne pense pas, je suis certain. Merci
pour le travail. Le FRCN, vous avez raison, le FRCN, c'est 25 millions par
année depuis des années. On a fait la mesure, là, ça a été évalué par une firme
indépendante, Aviseo, qui a dit : Chaque dollar...
M. Julien : ...investis par le
FRCN, par la ville de Québec ou les MRC, dans le développement économique, ont
un effet de levier. Ce n'est pas tout à fait exact ici, dans ma fiche, c'est
5,8. 5 $ d'investis donnent 5,8 $ d'investissement. Et la meilleure personne
pour identifier de manière locale, de manière de proximité, les projets
porteurs, c'est définitivement les MRC puis les municipalités. Donc, c'est le
bon mécanisme. La Direction de développement économique à la ville de Québec -
je prends la ville de Québec, puis j'y étais dans une autre vie - c'est financé
quasi exclusivement par le FRCN. Les équipes sont compétentes, et ça donne des
résultats avec des effets de levier. Nous autres, c'est notre objectif. C'est
sûr que de reconnaître que ce fonds spécifique pour la Capitale-Nationale, pour
le développement de toutes les MRC et les municipalités provient du
gouvernement, je pense qu'on doit le dire puis on doit le répéter, parce que
l'objectif, il est correct, il est commun, puis, tu sais, je pense que c'est
bien fait.
Et vous avez parfaitement raison, il faut
se rappeler que ces sommes-là, mais c'est pour la Capitale-Nationale, c'est une
enveloppe spécifique qu'on a ici, cette chance d'avoir ça, qui donne un levier
de 5,8 fois plus que l'investissement. Pour figurer, là, je pense qu'il y a eu
140 millions d'investis dans le passé. Puis la mesure, ce qui a été pris, ça a
amené ‘mener 820 millions de retombées économiques. Puis ce n'est pas nous
autres qui le dit, c'est... Jean-Pierre Lessard qui l'a mesuré.
Alors, je vous rejoins, il faudrait faire
plus connaître le fait que ces sommes-là viennent de notre gouvernement du
Québec. Mais, à la fin, l'objectif, c'est... on a le même développement
économique, le meilleur mécanisme, puis c'est celui qui est en place, parce que
c'est lui qui est de proximité puis qui donne le plus de résultats. On va juste
s'assurer d'être avec eux pour nommer ça, parce que, oui, c'est un bel avantage
que la Capitale-Nationale a, qui n'est pas suffisamment nommé. Comme je vous
dis, là, toute la direction de développement économique de la ville de Québec,
là, c'est financé par le FRCN. Alors, toutes les fois qu'ils posent des gestes
puis qu'ils obtiennent des résultats fantastiques comme ils obtiennent là, ce
sont nos résultats.
• (16 h 30) •
M. Caron : Je suis absolument
à la même place que vous, hein, l'objectif est atteint, mais ça permettrait
peut-être d'éviter certains commentaires qui ne sont parfois pas forcément
agréables à entendre, parce que... Mais, j'aurais... Je pense que le temps
risque de nous manquer. J'aurais justement apprécié qu'on puisse aussi échanger
à propos du PAAR, justement, là, est-ce qu'il y a des projets qui vous ont...
vous tenaient plus particulièrement à cœur ou qui nous tenaient
particulièrement à cœur et qui ont été supportés par le PAAR?
M. Julien : Bien, écoutez,
pour moi, le PAAR, là, c'est un super outil, partout sur le territoire, qui
contribue...J'ai toujours dit, là, la qualité de vie, c'est quoi? Puis, tu
sais, quand je dis qu'on est bien, il fait bon vivre dans la
Capitale-Nationale, là, ça réside en quoi, là... qu'il fait bon vivre. As-tu un
développement économique prospère? Le taux de chômage est bon, la création
d'emplois est bon. On regarde les derniers... de Québec international, la
Capitale-Nationale se tire très bien d'affaire. Puis est-ce qu'il y a une
effervescence culturelle et sportive? Je rentre le sportif là-dedans, parce qu'il
faut travailler, il faut avoir... il faut avoir des sous, mais il faut aussi
être capable de s'épanouir dans un milieu de vie agréable. Puis c'est aussi
relatif, hein, est-ce que c'est sécuritaire? Alors... Puis ça, ça donne...
Quand tu as cette triade-là, ça te donne le goût de vivre ici, d'aider ta
famille ici. Puis, moi, je me suis impliqué en politique - j'avais des jeunes
enfants à l'époque, ils commencent à être plus vieux - ça fait 12 ans que j'en
fais, c'est-à-dire... J'aimerais ça que mes enfants aient le goût de rester à
Québec. Puis ils ont le goût, ils sont encore là. Ce n'est pas parfait. Il faut
toujours, à tous les jours, s'assurer que ça le demeure.
Le PAAR, c'est 275 activités de nature
effervescence culturelle, sportive, animation, qui sont financées dans la
Capitale-Nationale. Oui, on peut penser à des gros, là, comme le Festival d'été
de Québec, le Carnaval. Mais il y a plein aussi de festivals locaux partout
dans la Capitale-Nationale. Ça aussi, c'est un outil fantastique pour nous
autres.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, ce qui met fin à nos échanges au niveau des crédits. Alors,
les crédits de la Capitale-Nationale, crédits budgétaires du portefeuille
Conseil du trésor et Administration gouvernementale. Alors, nous avons
l'adoption du crédit, le programme numéro 7, intitulé Promotion et
développement de la Capitale-Nationale, est-il adopté?
Des voix : Adopté...
16 h 30 (version non révisée)
Le Président (M. Schneeberger) : ...Adopté.
M. Tanguay : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
mais je pense que, là, M. le député Lafontaine... sur division. Alors, adopté
sur division.
Et finalement, l'ensemble des crédits
budgétaires du portefeuille Conseil du trésor et Administration gouvernementale
de l'exercice financier 2025-2026 est-il adopté?
Des voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté
sur division.
Alors, en terminant, je dépose aussi les
demandes des renseignements de l'opposition sur certaines questions, et compte
tenu de l'heure, la commission ajourne ses travaux à demain, jeudi 8 mai,
à 11 h 30, où elle entreprendra l'étude du volet métropole des
crédits budgétaires du portefeuille Affaires municipales et Habitation. Bonne
fin de soirée... Bonne fin de journée, tout le monde.
(Fin de la séance à 16 h 33)