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(Onze heures vingt-sept minutes)
Le Président (M. Lemieux): À l'ordre, s'il vous
plaît! La commisson du budget et de l'administration est réunie ce
matin afin de procéder à la vérification des engagements
financiers du ministère des Approvisionnements et Services pour les mois
d'octobre 1987 à février 1988. M. le secrétaire, est-ce
qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président, M. Paré
(Shefford) remplace Mme Blackburn (Chicoutimi) et M. Lemire (Saint-Maurice)
remplace M. Fortin (Marguerite-Bourgeoys).
Le Président (M. Lemieux): Merci, M. le secrétaire.
Vous avez tous reçu une copie de l'ordre du jour. Est-ce que l'ordre du
jour est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Saint-Louis, l'ordre du jour est adopté?
M. Chagnon: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Comme l'ordre du jour est
adopté, j'aimerais savoir, M. le secrétaire, si des
réponses vous ont été fournies et ont été
transmises aux membres de la commission?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président.
Réponses déposées
Le Président (M. Lemieux): Les réponses ont
été transmises, eu égard à la dernière
réunion des engagements financiers?
Le Secrétaire: C'est cela.
Le Président (M. Lemieux): J'autorise le
dépôts de ces réponses qui vous ont été
fournies et dont vous avez copie. Maintenant nous allons commencer
l'étude des engagements financiers du ministère des
Approvisionnements et Services. J'appelle donc les engagements financiers du
mois d'octobre 1987.
Engagements de 1987 Octobre
L'engagement 1, contrat pour l'achat d'une inséreuse quatre
stations avec accessoires, pour les besoins du Service du courrier et des
messageries. Le montant de l'engagement se situe à 65 432,70 $. Est-ce
qu'il y a des interventions?
M. Paré: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. le député
de Shefford.
M. Paré: J'aurais une question. On remarque que c'est un
contrat négocié. Y a-t-il une raison particulière pour
laquelle on n'a pas suivi la procédure de soumission ordinaire ou sur
invitation?
M. Rocheleau: Dans un premier temps, M. le Président,
j'aimerais vous présenter le directeur général du Service
des achats, M. Jean-Claude Careau, qui m'accompagne ce matin et qui pourra
fournir, à l'occasion, certaines précisions sur l'aspect
technique de la procédure employée, soit par invitation,
soumission ou soumission publique. Dans le cas présent, c'était
un contrat d'urgence pour une inséreuse et nous avons
procédé de cette façon-là. M. Careau peut
peut-être apporter un complément de réponse.
Le Président (M. Lemieux): Alors, M. Careau, au nom du
ministre.
M. Careau (Jean-Claude): II s'agit d'un équipement qui est
utilisé par le Service du courrier et des messageries du
ministère des Approvisionnements et Services. Ce n'est pas la
première inséreuse. Ils en ont plusieurs. Cela doit
également fonctionner avec les autres équipements
déjà très mécanisés. C'est la sorte
d'équipement qui devait être achetée. Il y a eu une analyse
de quatre autres types d'inséreuses et la demande qu'on a eue,
c'était pour une inséreuse de Bell & Howell. Bell &
Howell est l'unique fournisseur. Il n'y a pas possibilité de demander de
soumissions.
M. Paré: Donc, cela prenait quelque chose de bien
particulier, et le seul fournisseur dans la région est Bell &
Howell?
M. Careau: On peut même dire que c'est le seul fournisseur
au Canada.
M. Paré: D'accord. Pas d'autres questions.
Le Président (M. Lemieux): Merci, M. le
député de Shefford. L'engagement 1 d'octobre 1987 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 2. Contrat pour la location d'urgence de 12
micro-ordinateurs avec équipements périphériques, pour les
besoins du Bureau de la protection civile, pour une période de six mois.
Le montant de l'engagement: 49 442,40 $. Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Paré: Non. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 2 est donc
vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement 3. Contrat pour l'achat de 50 chariots pour
lettres et colis, avec cuves en polyéthylène bleu cyan,
identifiés "Gouvernement du Québec" et numérotés
pour les besoins du Service du courrier et des messageries. Montant de
l'engagement: 28 748,75 $. Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Paré: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 3 est
vérifié.
J'appelle l'engagement 4 d'octobre 1987. Contrat pour l'achat de 72 000
boutons de revers avec émail vitrifié pour les besoins des divers
ministères et organismes. Montant de l'engagement: 27 360 $. Est-ce
qu'il a des interventions sur l'engagement financier 4 d'octobre?
M. Paré: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): J'aurais une question, si vous
me le permettez, M. le ministre. Il s'agit de quel type de bouton?
M. Rocheleau: Ce sont les boutons avec l'inscription
Québec. Les petits boutons dont nous nous servons dans chacun des
ministères avec l'inscription de la fleur de lis.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce qu'il est doré et
qu'il y a toujours la fleur de lis? J'ai vu ici au magasin de
l'Assemblée nationale qu'il y avait de nouveaux boutons. Ces boutons ne
sont pas bleus avec la fleur de lis, mais plutôt couleur or. Est-ce qu'il
s'agit de ces boutons?
M. Careau: Non.
Le Président (M. Lemieux): Non?
M. Careau: Les boutons vendus à l'Assemblée
nationale sont probablement achetés par l'Assemblée nationale qui
ne passe pas par nous.
Le Président (M. Lemieux): Ces 72 000 boutons, c'est pour
l'ensemble des ministères et organismes. C'est cela. Merci.
L'engagement 4 d'octobre 1987 est donc vérifié.
J'appelle l'engagement financier 5. Contrat pour l'achat de contenants
en fils métalliques empilables et pliables pour les besoins du Service
du courrier et des messageries. Montant de l'engement: 29 355,88 $. Est-ce
qu'il y a des interventions?
M. Paré: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 5 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 6 d'octobre 1987.
Contrat pour l'achat de 8640 sous-main pour buvard, pour les besoins des
divers ministères et organismes. Montant de l'engagement: 34 128 $.
Est-ce que l'engagement est vérifié? M. le député
de Shefford, vérifié?
M. Paré: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 6 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 7 d'octobre 1987. Contrat pour
l'acquisition d'une unité centrale de traitement de marque IBM 4381-R14,
pour les besoins du Conseil du trésor et du ministère des
Finances. Montant de l'engagement: 589 500 $. Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Paré: Quelle est l'utilisation prévue de cette
machine?
M. Careau: C'est pour tous les besoins de traitement informatique
du Conseil du trésor et du ministère des Finances. Cela fait
déjà un certain nombre d'années que le traitement
informatique de ces deux ministères est centralisé sur cet
appareil ou sur un appareil du genre. Il ne pouvait pas être
traité au BCI. Alors, il y a un ordinateur, propriété du
fonds renouvelable d'équipement informatique, qui est mis à la
disposition de ce ministère. Cette année, ils avaient besoin
d'une capacité de traitement plus grande.
M. Paré: Est-ce que c'est pour remplacer ou est-ce que
c'est pour compléter? Est-ce qu'il y a plus d'ouvrage?
M. Careau: C'est une augmentation de puissance. Il y a un
appareil d'une capacité x. Le besoin a été exprimé
d'un appareil de plus forte capacité. Le processus consiste à
ajouter ce qu'on appelle un "upgrade" sur l'appareil qui est déjà
en place.
M. Paré: D'accord. Cela va.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 7 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 8 d'octobre 1987. Contrat pour l'achat de 100
tables pour imprimante, 200 tablettes fixes pour retour, 700 porte-clavier, 300
caissons autoportants et 700 retours informatiques, pour les besoins des divers
ministères et organismes. Montant de l'engagement: 250 400 $. Est-ce
qu'il y a des interventions?
M. Paré: Non. Cela va.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 8 est
vérifié.
J'appeHe l'engagement 9. Contrat pour l'achat de 2110 cloisonnettes
(écrans d'insonorisation), pour les besoins des divers mi-
nistères et organismes. Montant de l'engagement: 334 415,20 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Non.Cela va.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 9 est donc
vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement 10 d'octobre 1987. Contrat pour l'achat de 36 904
reliures à anneaux pour feuillets mobiles, pour les besoins des divers
ministères et organismes. Montant de l'engagement: 91 656,56 $. Est-ce
qu'il y a des interventions?
M. Paré: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 10 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 11. Contrat pour l'achat de 6000 drapeaux du
Québec, avec corde et cabillot, 120 cm x 180 cm, pour les besoins des
divers ministères et organismes. Montant de l'engagement: 110 880 $.
Est-ce que l'engagement est vérifié? Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Paré: Non, pas de questions.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 12 d'octobre 1987. Contrat pour l'achat de 130
tables pour informatique, 2120 caissons à tiroirs, 850 retours, 840
pupitres et 160 bahuts pour les besoins des divers ministères et
organismes. Montant total de l'engagement: 440 850 $. Est-ce que l'engagement
12 est vérifié? Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Étant donné que les engagements 8
et 12 sont semblables, n'y avait-il pas moyen de regrouper les deux achats? Je
regarde les deux, ce sont des tables, des porte-clavier, des caissons. C'est
à peu près la même chose. Cela ne pouvait-il pas être
regroupé?
M. Careau: C'est toujours un peu différent parce qu'il y a
des meubles destinés spécifiquement pour recevoir de
l'équipement informatique. Déjà, il s'agit d'un
regroupement. Il faut noter que ce sont des engagements sur diverses
périodes. Déjà, il y a des regroupements qu'on essaie
quand même de maintenir à un niveau où on aura de la
concurrence aussi, pour ne pas arriver avec des contrats de trop de millions
dans ce domaine, parce que, finalement, personne ne serait capable de
soumissionner et dans des délais raisonnables. Déjà, il y
a des regroupements, mais qui se présentent à cause des besoins,
qui se présentent assez souvent au cours de l'année.
M. Paré: Merci. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que cela va, M. le
député de Shefford? M. Paré: Oui.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 12 est donc
vérifié. Si je vais trop vite, M. le député de
Shefford, faites-moi signe.
Les engagements financiers pour le mois d'octobre 1987 sont
vérifiés et terminés.
Novembre
J'appelle l'engagement 1 de novembre 1987. Contrat pour l'achat d'un
contrôleur de télécommunication de marque IBM pour
être loué au ministère des Communications par la suite. 242
919,60 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Oui. Est-ce que IBM est la seule entreprise
à fournir un tel équipement et est-ce la raison pour laquelle
vous avez procédé par contrat négocié plutôt
que par soumission?
M. Careau: C'est un équipement qui va être
raccordé sur des appareils IBM. Donc, cela exigeait un appareil IBM.
M. Paré: Cela va.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 1 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 2. Contrat pour l'impression de 372 000
blocs-messages "Fleur de lis" en tablette de 100 feuilles, pour les besoins des
divers ministères et organismes. Montant de l'engagement: 90 191,40 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Est-ce que les compagnies qui apparaissent
à cet engagement sont les seules qui pouvaient répondre à
cette commande?
M. Careau: Non, pas les seules. On en a demandé quinze
à partir du fichier des fournisseurs de biens, et c'était
inférieur à 100 000 $. Or l'obligation d'aller en soumissions
publiques existe pour les montants en excédent de 100 000 $.
M. Paré: Cela va. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 3 de novembre 1987. Contrat pour l'achat de 300
armoires métalliques pour les besoins des divers ministères et
organismes. Montant de l'engagement: 51 900 $. Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Paré: Non, pas de questions.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 3 est
vérifié.
J'appelle l'engagement 4. Contrat pour
l'achat de 1080 boites d'étiquettes adhésives par pression
pour ordinateur, pour les besoins des divers ministères et organismes.
Montant de l'engagement: 63 666 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Non, pas de questions.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 4 est
vérifié.
J'appelle l'engagement 5 de novembre 1987. Contrat pour l'achat de 4750
valises à documents pour les besoins des divers ministères et
organismes. Montant de l'engagement: 209 180 $.
M. Paré: Est-ce qu'il s'agit des grosses valises brunes
qu'on voit partout dans les ministères et à l'Assemblée
nationale?
M. Careau: Valises à documents? Est-ce que ce sont les
grosses? Je ne suis pas sûr de cela. Oui?
M. Paré: Cela va. Pas d'autres questions.
Le Président (M. Lemieux): Cela revient à combien
par valise? Je n'ai pas fait le calcul.
M. Careau: Les valises à documents, un instant, s'il vous
plaît!
Une voix: Puis c'est distribué comment? Est-ce n'importe
qui?
M. Careau: II s'agit des mallettes pour laquelle il y a deux
épaisseurs. Huit pouces et demi...
M. Rocheleau: Les petites valises noires porte-documents
là.
M. Paré: Ce ne sont pas ces grosses brunes?
M. Careau: Non, ce ne sont pas des larges.
Le Président (M. Lemieux): Ce sont les petites valises
noires avec l'inscription "Gouvernement du Québec" imprimée dans
le cuir.
M. Careau: Utilisées quotidiennement par les
fonctionnaires.
Le Président (M. Lemieux): Et c'est remis aux
fonctionnaires, quoi, des différents ministères? Est-ce qu'il y a
des critères quelconque là-dessus ou n'importe quel fonctionnaire
ou administrateur peut demander d'avoir une de ces valises-là?
M. Careau: C'est-à-dire que cela, c'est laissé
à la discrétion de chacun des ministères. Nous, il faut
bien retenir que nous achetons ces valises-là, on les garde en stock et
on les vend aux ministères sur demande.
Le Président (M. Lemieux): Vous les vendez aux
ministères sur demande.
M. Careau: C'est cela. Le ministère X peut demander de
recevoir 200 valises, et on lui vend les valises. Maintenant, lui, il les
distribue à ses employés.
Le Président (M. Lemieux): Cela va, je vous remercie. M.
le député de Shefford, cela va?
M. Paré: Juste une petite question. 4750, c'est quand
même un volume assez important. C'est pour combien de temps, à peu
près, avez-vous une idée? Est-ce un achat annuel?
M. Careau: Peut-être que j'ai l'information. Un instant,
s'il vous plaît. Il s'agit d'une commande pour un an.
Le Président (M. Lemieux): Pour un an? M. Careau:
Oui.
Le Président (M. Lemieux): La dernière commande
remonte à quand?
M. Rocheleau: II y a un an.
Le Président (M. Lemieux): II y a un an?
C'est pour un an. Il y a un an.
Vous comprendrez que cela fait de la valise, M. le ministre!
Une voix: C'est la quantité...
Le Président (M. Lemieux): Cela va. Est-ce qu'il y a
d'autres questions, M. le député de Shefford?
M. Paré: Ce sont des cadeaux de Pâques. Non, cela
va.
Le Président (M. Lemieux): Cela va. L'engagement 5 est
donc vérifié.
Les engagements financiers pour le mois de novembre 1987 sont donc
vérifiés.
Décembre
J'appelle l'engagement 1 de décembre 1987. Contrat pour l'achat
de 240 armoires-vestiaires en acier, éléments simples, pour les
besoins des divers ministères et organismes. Montant de l'engagement: 27
780 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Non, cela va.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 1 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 2 de décembre 1987.
Contrat pour l'achat de 51 840
rubans de film pour machines à écrire IBM et 12 960
boîtes de rubans saisie-erreur pour les mêmes appareils, pour les
besoins des différents ministères et organismes. Montant de
l'engagement: 71 020,80$.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 2 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 3 de décembre 1987. Contrat pour l'achat
de 100 présentoirs à périodiques à cinq rayons pour
les besoins des différents ministères et organismes. Montant de
l'engagement: 25 100 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Non.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 3 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 4. Contrat pour l'achat de 14 300 paniers
à correspondance et 11 200 paires de supports pour ces paniers, pour les
besoins des différents ministères et organismes. Montant de
l'engagement: 65 523 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Dans ce cas-ci comme dans les autres, quand ce
sont des présentoirs, des rubans, des choses d'utilité courante,
c'est la même chose dont on parlait tantôt, c'est vendu...
M. Careau: C'est comme les valises.
M. Paré: Tout comme les valises. Cela va, pas d'autres
questions.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 4 est donc
vérifié.
Les engagements financiers de décembre 1987 sont donc
vérifiés de 1 à 4 inclusivement.
Engagements de 1988 Janvier
Nous appelons maintenant les engagements financiers de janvier 1988.
L'engagement 1. Contrat pour l'achat de consoles modulaires de
traitement du courrier pour les besoins du Service du courrier et des
messageries. Montant de l'engagement: 38 693,26 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Pourquoi c'est un contrat négocié
et non pas une soumission?
M. Careau: C'est qu'il s'agit, encore une fois, d'un produit
spécifique.
Il s'agit d'acheter... Consoles modulaires, juste une seconde, s'il vous
plaît.
Ce sont des équipements qui sont utilisés, encore une
fois, dans la salle du Service du courrier et des messageries, qui doit
recevoir des colis, des lettres, etc. Alors, parce qu'il n'y a pas beaucoup de
fabricants qui se spécialisent dans ce domaine et qu'il faut des
numéros bien précis, tels modèles, il n'y a pas de
compétition possible, il faut l'acheter de celui qui a ces
équipements disponibles. (11 h 45)
M. Paré: Dans ce cas-ci, contrairement à ce qui
s'était passé en octobre, Bell & Howell ne pouvait pas
répondre à cette commande?
M. Careau: Non, parce qu'il s'agit de Pitney Bowes, de ce qu'on
appelle les consoles modulaires, ces espèces de tables de tri de
différents modèles, pour le courrier de quatrième classe,
au volume, etc. C'est très spécialisé. Pitney Bowes
fabrique ce genre d'équipement tandis que, l'autre, c'est plutôt
de (a mécanique, des équipements motorisés.
M. Paré: D'accord. Je n'ai pas d'autre question.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 1 de janvier 1988
est donc vérifié.
J'appelle l'engagement 2. Contrat pour l'achat de 2500 paniers à
rebuts en matière plastique auto-extinguible, pour les besoins des
divers ministères et organismes. Montant de l'engagement: 26 175 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Ici, c'est un contrat. Donc, il n'y a pas eu
d'appel d'offres là-dessus?
M. Careau: II n'y a pas eu d'appel d'offres parce que c'est un
produit qu'on achète depuis 1975, je pense. C'est un panier que tout le
monde a sans doute vu dans les bureaux de fonctionnaires qui est un panier brun
cylindrique en plastique. Cette entreprise possède le moule pour
fabriquer ce panier. Maintenant, ce qu'on a recherché et qu'on va
pouvoir utiliser à compter du mois d'avril, c'est un nouveau devis qui
permet la concurrence de tous les fabricants de produits de plastique. Cela va
être plutôt un devis très précis pour dire exactement
ce dont on a besoin. C'est un devis qui va donner la consistance du plastique.
En fait, ce sont des besoins qui vont pouvoir être rencontrés par
les fabricants de produits de plastique. Il va y avoir la hauteur qui peut
être, par exemple, de huit à dix pouces pour autant que cela passe
en dessous du tiroir, et d'autres caractéristiques du genre. Donc, cela
veut dire que, dorénavant, on va pouvoir demander des soumissions aux
fabricants de produits de plastique.
M. Paré: Depuis des années, on demandait toujours
le même modèle pour une question d'uniformité?
M. Careau: C'était toujours pour appareiller les paniers
qui étaient déjà là, ce qui nous est apparu... Un
peu comme cela a été, à un moment donné, pour des
valises aussi. On achetait les valises d'un fabricant qui avait le moule.
Maintenant, on a réussi à faire un devis pour permettre de la
concurrence tout comme on cherche à le faire dans tous les domaines.
Mais, la prochaine étape, cela va être des paniers, des
poubelles.
M. Paré: Mais, ils vont être semblables. La seule
affaire, c'est qu'on va être moins exigeant.
M. Careau: À peu près semblables. Peut-être
qu'ils ne seront pas tout à fait identiques, et, d'une fois à
l'autre, au lieu d'avoir dix pouces de hauteur, il aura neuf pouces et quart ou
dix pouces et demi. Mais ce sera ce qu'on appelle un devis de performance, qui
permettra d'avoir des paniers à rebuts qui seront convenables.
M. Paré: D'accord. Si je comprends bien, pour ce qui est
des paniers à rebuts, normalement, à l'avenir, cela devrait
être plutôt des appels d'offres et des soumissions?
M. Careau: C'est cela. M. Paré: D'accord. Cela
va.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 2 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 3. Contrat pour l'achat de 51 840
rouleaux de ruban adhésif en polypropylène pour emballage, pour
les besoins des divers ministères et organismes. Montant de
l'engagement: 35 510,40 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Cela en fait du papier collant! Non, pas d'autres
questions.
Le Président (M. Lemieux): Pourquoi n'y a-t-il pas eu
d'appel d'offres là-dessus? C'est sur invitation?
M. Careau: Sur invitation, on a demandé 25 soumissions et
on en a reçues 18.
Le Président (M. Lemieux): Vous avez demandé 25
soumissions? Parmi les 18, c'est le plus bas soumissionnaire,
effectivement.
M. Careau: C'est le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Lemieux): Cela va. L'engagement 3 est
maintenant vérifié.
J'appelle l'engagement 4. Contrat pour l'achat de 50
étagères fermées à six tablettes réglables,
pour les besoins des divers ministères et organismes. Montant de
l'engagement: 29 912 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Une question d'information. Cela pourrait
être à un autre engagement, mais, à celui-là, je
vous la pose. Quand vous décidez d'en commander comme cela pour les
divers besoins des différents ministères ou organismes, ce n'est
pas à la suite de demandes que vous avez nécessairement, c'est en
prévision de ce qui s'en vient à la suite des ventes annuelles
passées?
M. Careau: C'est basé sur les consommations...
M. Rocheleau: C'est basé aussi sur les inventaires, le
stock en magasin au ministère des Approvisionnements et Services. Alors,
on refait habituellement les stocks en se basant sur l'utilisation de
l'année précédente.
M. Paré: Cela va. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 4 de janvier 1988
est donc vérifié.
J'appelle l'engagement 5. Contrat pour l'achat de 257 voitures de
tourisme, familiales, camionnettes et fourgonnettes, pour les besoins de
différents ministères et organismes gouvernementaux. Montant de
l'engagement: 3 826 907,16 $.
Y a-t-il des interventions? M. le député de Shefford, je
vais vous laisser le temps de consulter les pages qui suivent.
M. Paré: De façon globale, pour les changements de
voitures, les organismes et les ministères essaient-ils de faire cela
à échéance régulière chaque année,
aux deux ans ou selon que la voiture n'est plus en ordre?
M. Careau: II existe des normes gouvernementales pour
l'utilisation des véhicules, savoir à quel moment les changer,
à quel kilométrage ou après quel nombre d'années.
Mais, nous, pour autant qu'on est concerné, les réquisitions
qu'on reçoit des ministères sont toutes traitées de la
façon suivante. On essaie, autant que possible, de les avoir vers le
mois d'octobre de façon à passer les commandes au début de
l'année au moment où les fournisseurs, les fabricants sont en
mesure de livrer la marchandise. Les soumissions se font
généralement en novembre ou décembre, et les contrats sont
donnés au cours du mois de janvier, pour l'ensemble des demandes qu'on a
eues des divers ministères.
M. Paré: Je regarde. Bon, je ne fais pas de
publicité pour personne, mais il y a Chevrolet, Oldsmobile, Plymouth,
Chrysler, Dodge, Ford. Pour l'achat de voitures, de pièces aussi
importantes, aussi coûteuses, y a-t-il une certaine politique d'achat de
produits québécois? Y a-t-il un pointage quelconque ou si
c'est... Comment se fait le choix des véhicules, la marque, le produit?
Vous allez me dire que j'ai un intérêt
f^articulier? Oui, j'en ai un. Il y a un fabricant
«québécois et un deuxième, Hyundai, va s'ajouter et
dans Brome-Missisquoi, mais c'est aussi près de mon comté. Y
a-t-il possibilité d'essayer de favoriser les automobiles
fabriquées au Québec? Est-ce que c'est considéré,
est-ce que c'est envisagé?
M. Careau: Jusqu'à maintenant, la politique d'achat, qui
existe depuis 1977, ne s'applique pas dans l'achat de véhicules
automobiles. Les spécifications sont faites en fonction des fabricants
nord-américains qui ont des usines de montage au Canada. C'est pour cela
qu'actuellement, les spécifications qui sont révisées
chaque année avec les fabricants d'automobiles couvrent aussi bien
General Motors, Ford, Chrysler. Pour le moment, c'était cela
jusqu'à l'an dernier. Là, il est bien évident qu'à
la suite de la question, d'une demande du ministère, on examine la
situation en ce qui concerne Hyundai, par exemple, qui s'installe dans les
Cantons-de-l'Est, Toyota qui existe également au Canada, qui n'a pas
d'usine au Québec. La situation est en train d'être
examinée pour les achats de l'an prochain.
Mais actuellement, les spécifications couvrent les
véhicules, comme je vous disais, fabriqués en Amérique du
Nord pour les compagnies qui ont des usines de montage canadiennes.
M. Paré: Je ne crois pas que ce soit une première.
Si je me rappelle bien, dans les années soixante-dix, quand il y avait
l'usine de montage Renault à Saint-Bruno, je ne sais pas en vertu de
quel critère ou comment cela avait été fait, mais des
ministères avaient décidé d'encourager... Soma? Je ne me
souviens plus du nom de l'entreprise qui était québécoise.
Je ne sais pas si c'était la Société de
développement industriel du Québec ou la SGF qui était un
actionnaire passablement important à l'intérieur de Soma, ^ais on
avait décidé de favoriser l'achat de Renault dans certains
ministères. Peut-on regarder cette expérience passée en
1973 ou 1974, si je me rappelle bien? N'y a-t-il pas possibilité de se
baser sur cette expérience pour favoriser les fabricants
québécois?
M. Rocheleau: En somme, M. le député de Shefford,
je ne me souviens pas au juste de quelle façon on procédait dans
les années soixante-dix. Mais le ministère a déjà
demandé à son Service des achats, tenant compte du fait que
Hyundai va être en opération prochainement, de faire en sorte de
réexaminer nos spécifications pour pouvoir les inclure dans une
catégorie i de véhicules que nous utilisons. Nous en tenons
compte, et j'ose espérer que, d'ici quelque temps, le rapport va nous
être soumis, étant donné que nous avons des
spécifications qui permettent habituellement à l'ensemble des
principaux fournisseurs de qualifier une ou des voitures dans les
spécifications qui sont demandées pour éviter de
créer un monopole ou éviter d'avoir des spécifications qui
s'adresseraient uniquement à une ou l'autre des compagnies. Alors,
aussitôt que le rapport va nous être fourni, on va sûrement
tenir compte du fait qu'on a un fabricant ici au Québec en addition de
ceux qui nous fournissent déjà des véhicules. Nous allons
sûrement l'encourager si on peut le faire.
M. Paré: Je vous questionnerai certainement sur le rapport
à la prochaine occasion.
M. Rocheleau: Cela nous fera plaisir d'en discuter à
nouveau.
M. Paré: Merci.
Le Président (M. Lemieux): J'apprécie votre
commentaire, M. le ministre, parce qu'on sait parfois que les
spécifications et les cahiers des charges sont faits d'une façon
telle qu'on ne peut pas en arriver autrement qu'à un seul
soumissionnaire. Et je pense qu'effectivement, cela peut parfois
désavantager, quant au prix à être octroyé, les
régions comme telles ou certaines firmes qui pourraient fournir des
voitures de même qualité ou tout au moins équivalentes.
Ma question est la suivante. J'ai vécu une expérience avec
la SAQ récemment, où on a demandé une remise à neuf
- peut-être que je suis en conflit d'intérêts puisqu'il
s'agit d'une entreprise de mon comté - de 20 à 30 camions et
fourgonnettes. Au lieu d'acheter ces 20 à 30 camions, on a
demandé une remise à neuf. Je ne sais pas si le directeur
général du Service des achats peut me répondre
là-dessus. Mais est-ce une politique qu'on essaie de mettre de l'avant,
particulièrement en ce qui concerne les camionnettes et les
fourgonnettes, selon laquelle, plutôt que d'en acheter des neuves, il y
ait une remise à neuf? Parce qu'on constate que le coût à
l'unité est extrêmement plus bas et je vous invite à
vérifier avec la SAQ. Vous allez voir que c'est très très
significatif et très substantiel.
M. Rocheleau: Dans un premier temps, M. le Président, la
Société des alcools du Québec n'est pas assujettie
à l'utilisation du fichier pour ses équipements ou ses
acquisitions. La seule chose que je peux vous dire, c'est qu'avec les
modifications que nous souhaitons apporter à fa politique d'achat et ses
règlements, on souhaiterait que l'ensemble des organismes - on sait que
les ministères sont assujettis - qui ne sont pas assujettis puissent
l'être, afin qu'on ait une politique uniforme pour l'ensemble des
ministères et organismes du gouvernement et que tous se plient à
la volonté du gouvernement quant à sa politique d'achat. Vous
avez sûrement raison, mais cela passe complètement à
côté des services que l'on donne actuellement.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lafontaine.
M. Gobé: Merci, M. le Président. M. le directeur
général des achats, combien de voitures le gouvernement et ses
filiales ou ses organismes assujettis achètent-ils par année?
Voitures, camions, camionnettes.
M. Careau: C'est très variable pour les camions. J'ignore
si les ministères ont une politique de remplacement annuel de leurs
camions. J'imagine que la vie d'un camion est plus longue que celle d'une
voiture de tourisme. Quant aux voitures de tourisme, par exemple, pour
l'ensemble des ministères, on voit ici qu'on en a 257 et on verra plus
loin qu'on en achète également pour la Sûreté du
Québec qui est traitée différemment parce que ce n'est pas
le même type de véhicules. Il y en a à peu près 300
à 325. Or, cela veut dire qu'au total, en voitures, j'imagine - je n'ai
pas fait de calculs, et cela pourrait être vérifié. - que
cela doit être aux alentours de 600 à 700, annuellement.
M. Gobé: Qui passent directement par vos services?
M. Careau: Oui.
M. Gobé: Est-ce qu'il y a quelqu'un dans vos services qui
a pour mission de vérifier, non seulement les critères de
soumission, mais si les véhicules correspondent bien à ce qui est
demandé, à l'utilisation qu'on veut en faire en termes de
capacité, de passagers, d'autonomie, de carburant, enfin ces
choses-là? Ou est-ce que vous prenez simplement la commande qui vous
arrive d'un ministère et que vous la "pitcher" dans la machine? (12
heures)
M. Careau: Ah non! Ce qui arrive c'est qu'il existe des
spécifications générales pour éviter, par exemple,
de dire qu'on veut acheter 25 Chevrolet ou qu'on veut acheter 30 Chrysler. Il y
a des catégories de véhicules qui correspondent à ce qu'on
appelle des SAG. Les SAG, c'était le nom qui avait été
donné à ce genre de spécifications-là qui donnent
les caractéristiques des voitures. Ces
caractéristiques-là, c'est principalement en termes de
cylindrée, d'indice de volume, ce qu'on appelle l'indice EPA, et elles
définissent une catégorie de voitures. Chacune des ces
spécifications-là est faite dans l'esprit que chacun des
fabricants... D'ailleurs, les fabricants ont toujours une concurrence
c'est-à-dire qu'un véhicule de Chrysler, par exemple, a à
peu près son équivalent chez General Motors. Dans nos
spécifications, le type de véhicule est indiqué et la
marque de chacun des fabricants est indiquée également. Le
ministère doit exiger non pas une Chrysler, mais une voiture de
qualité. À ce moment-là, les soumissions permettent
d'acheter soit d'un fabricant ou d'un autre, selon le meilleur prix soumis pour
chacun des véhicules.
M. Gobé: Mais, lorsque arrive une demande de
renouvellement du parc automobile pour, disons 190 voitures, dans
différents ministères, est-ce qu'il n'y a pas possibilité
de vérifier pourquoi on veut les changer? Est-ce que c'est à
cause du kilométrage, de nouvelles normes? Cela revient un peu à
ce que disait mon collègue. Est-ce qu'on ne pourrait pas, à ce
moment-là, les rénover? Je connais des gens qui roulent dans des
voitures qui ont six, sept, huit ans, qui ont été bien
entretenues et qui ne coûtent presque rien. Est-ce que la politique,
dès qu'un ministère dit qu'on a fait trois ans, quatre ans, c'est
qu'on les change? Vous ne portez pas de jugement de valeur?
M. Careau: Non. Présentement, cette responsabilité
est donnée à chacun des ministères qui doit gérer
sa flotte de voitures.
M. Gobé: Est-ce qu'il n'y aurait pas là...
M. Careau: Normalement, je suppose qu'ils sont
équipés pour le faire.
M. Gobé: C'est combien de temps, la durée d'une
voiture au gouvernement? En kilomètres ou en temps?
M. Rocheleau: Habituellement, c'est à peu près deux
ans, au maximum trois ans. On tient aussi compte du kilométrage. En
général, une voiture qui a plus de 150 000 kilomètres est
changée. Il y a aussi la performance du véhicule. C'est bien
évident que, s'il y a des véhicules qui sont
considérés comme étant des citrons, même s'ils n'ont
pas atteint tous les critères de durabilité, ils peuvent
être changés. Habituellement, il y a une vérification de
chacun des ministères, qui est responsable de la flotte de ses
véhicules.
M. Careau: II doit également faire approuver ses besoins
par le Conseil du trésor.
M. Rocheleau: Oui.
M. Gobé: D'après ce qu'on peut voir, on parle de
600 voitures par année, comme vous le mentionniez
précédemment. C'est très important en termes de
déboursés. Je me demande s'il n'y aurait pas lieu, à un
moment donné, d'avoir une gestion plus intégrée des parcs
automobiles du gouvernement.
M. Rocheleau: Remarquez, M. le député, que nous
avons plusieurs milliers de véhicules, mais on en change en moyenne
à peu près 600 par année. Il y a une espèce de
rotation annuellement qui fait que les camions, entre autres, dépassent
largement les cinq ans au ministère des Transports. Cela dépend
de leur utilisation. Et il y en a qui remontent à dix ou douze ans.
M. Gobé: Quand les voitures sont usagées, comment
en dispose-t-on? Est-ce qu'on les vend à des professionnels de
l'automobile, à des fonctionnaires, à qui? Comment ça
marche?
M. Careau: Non, elles ne sont sûrement pas vendues à
des fonctionnaires. Il y a certains équipements comme, par exemple, ceux
du ministère des Transports, qui sont vendus. Il y a toujours un encan,
deux fois par année, au printemps et à l'automne, et c'est un
encanteur engagé qui dispose des véhicules pas toujours en
excellent état. Mais, en tout cas, on tire des revenus de ces ventes. Il
arrive également qu'on en achète avec échange; à ce
moment-là, un prix pour l'échange est demandé pour le
véhicule neuf, et c'est le prix net qui détermine le vendeur,
l'adjudicataire.
M. Gobé: C'est à la discrétion de qui?
M. Careau: Je vais prendre un exemple. Les voitures de la
Sûreté du Québec sont toujours vendues à l'encan.
C'est beaucoup plus facile. Un ministère peut nous faire savoir qu'il a
une voiture usagée. Il faut connaître son état, son
kilométrage, etc. Le ministère peut difficilement se permettre,
pendant le processus qui peut prendre un mois ou deux, de demander les
soumissions, de donner les commandes et d'obtenir une livraison. Il peut
difficilement laisser les véhicules de côté sans y toucher.
On serait pris avec le problème suivant. C'est un véhicule qui a
150 000 kilomètres, on fait les transactions, une fois que le
fournisseur arrive avec le véhicule neuf, le véhicule
usagé est rendu à 175 000 kilomètres ou à 200 000
kilomètres. C'est pour cela qu'il y a eu une tentative pour
éviter cela. On dispose plutôt des véhicules usagers et on
achète des neufs sans échange, règle
générale.
Le Président (M. Lemieux): Merci, M. le
député de Lafontaine. L'engagement 5 de janvier 1986 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 6. Contrat pour l'achat de 92 040 reliures
à anneaux pour feuillets mobiles, pour les besoins de différents
ministères et organismes. Montant de l'engagement: 221 322 $. Est-ce que
l'engagement est vérifié? Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 6 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 7. Contrat pour l'achat de 1680
bibliothèques à quatre rayons, pour les besoins de
différents ministères et organismes. Montant de l'engagement: 201
079, 20 $. Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Paré: Quand il s'agit de gros morceaux comme cela - ce
sont quand même des bibliothèques - est-ce qu'il faut que vous
attendiez que la demande soit rendue chez vous ou si vous entreposez pendant
trois, quatre, six, huit, dix mois du matériel qui prend autant de
place?
M. Rocheleau: En somme, c'est toujours basé sur la
question des stocks que nous gardons au ministère des Approvisionnements
et Services pour le bénéfice de l'ensemble des ministères
ou organismes qui passent des commandes chez nous. Habituellement, c'est
basé sur les besoins antérieurs. Nous avons des demandes
hebdomadaires, sinon quotidiennes, de la part des ministères et
organismes. On garde un stock minimum qui nous permet de passer l'année,
tout en allant chercher les meilleurs prix.
M. Paré: Si on demande 1680 bibliothèques à
quatre rayons et qu'on n'a pas beaucoup de demandes... On parle beaucoup de
diminuer le nombre de fonctionnaires dans les ministères, et il n'y a
pas beaucoup de développement dans ce sens. C'est donc dire que ce sont
plus des échanges que des agrandissements. Je vous pose la question. Si
ce sont des échanges, qu'est-ce qu'on fait avec ce qu'on
récupère?
M. Careau: Quand ces équipements sont
déclarés surplus par un ministère, soit qu'ils sont
surplus parce qu'ils n'en ont pas besoin, ce qui est assez rare, ou parce qu'il
n'est plus en bon état de fonctionnement. De toute manière, il
est déclaré à nos services. Si l'équipement est en
bon état, quel que soit l'équipement, que ce soit des automobiles
ou des bibliothèques, c'est offert à tous les autres
ministères par une revue mensuelle qu'on appelle "Le Transfert". Si ces
biens sont utilisables, ils sont offerts aux ministères, et, à ce
moment-là, l'échange se fait sans frais d'un ministère
à l'autre. Si l'équipement n'est plus utilisable ou qu'il n'est
pas réclamé par personne, il est mis en vente selon les
règlements de disposition de surplus.
M. Paré: D'accord. Je n'ai pas d'autres questions
concernant l'engagement 7.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 7 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 8. Contrat pour l'achat de 200 tables pour
imprimantes, 200 tablettes fixes pour retour, 700 porte-clavier, 700 retours
informatiques 30 po et 60 po et 300 caissons autoportants, pour les besoins des
divers ministères et organismes. Montant de l'engagement: 253 000 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Qu'il y en ait autant dans ce
secteur-là... Cela fait déjà le troisième ou le
quatrième achat depuis quelques mois qu'on étudie, donc depuis a
peine octobre 1987, qu'on
fait des achats de tables d'imprimantes et un peu tout ce qu'on retrouve
là. Est-ce le fait qu'on est en pleine implantation d'informatique
à plusieurs endroits qui justifie autant d'achats?
M. Careau: Oui, disons que, de l'informatique, évidemment,
il s'en implante de plus en plus au gouvernement. Mais on doit admettre qu'il y
avait une lacune dans l'équipement, dans l'ameublement destiné
aux utilisateurs d'équipements informatiques. Ces équipements
étaient placés sur des meubles traditionnels, c'est-à-dire
parfois pas tout à fait de la bonne hauteur, un pupitre de 32 pouces de
hauteur, et on place dessus un écran, un clavier et une imprimante. Les
ministères demandaient souvent, et ils l'ont demandé durant
plusieurs mois, d'avoir un ameublement pouvant recevoir plus facilement le
matériel informatique.
On a développé des meubles informatiques qui s'adaptent au
mobilier existant. C'est pour cela qu'on peut maintenant s'attendre à
une grande demande. On vient à peine, depuis trois ou quatre mois,
d'obtenir la livraison de ces meubles qui sont très en demande.
M. Paré: Tout l'achat d'équipement informatique
pour l'Assemblée nationale et les bureaux des députés sera
un achat direct de l'Assemblée nationale, si je me rappelle bien.
M. Careau: Oui.
M. Paré: Cela va pour 8.
Le Président (M. Lemieux): Seulement une petite question.
Si on revient à octobre 1987, à l'engagement 8, on constate que
c'est le même type de demande. Est-ce que cela n'aurait pas pu être
fusionné?
M. Careau: Oui, cela aurait sans doute pu l'être, mais
disons qu'en octobre on s'est dépêché; on venait à
peine de recevoir des plans et devis qu'on avait testés, qu'on avait
vérifiés avec les fabricants. Et la pression, la demande de
meubles...
Le Président (M. Lemieux): Surtout que vous constatez que
c'est la même firme.
M. Careau: II y avait même beaucoup de ministères
qui demandaient d'acheter des meubles spécifiques, déjà
fabriqués, sans concurrence. Alors on a placé une série
qui était en même temps une espèce de prototype aussi. On
ne voulait pas en acheter pour des millions et s'apercevoir qu'il y avait des
problèmes.
Le Président (M. Lemieux): On constate que c'est toujours
la même firme. En octobre, l'engagement 8, c'était Roy &
Breton. C'est légèrement un peu plus dispendieux, à
l'engagement 8 de janvier 1988, de 251 000 $ à 253 000 $.
M. Careau: Oui, mais si on regarde les concurrents, on
s'aperçoit qu'on a eu un excellent prix.
Le Président (M. Lemieux): Oui. Cela, je n'en doute pas.
Cela va. L'engagement 8 est donc vérifié.
J'appelle l'engagement 9 de janvier 1988. Contrat pour l'achat de sept
fourgonnettes tronquées, 4x2, 1988, avec caisses en fibre de verre de 14
pieds de long, incluant échanges de six fourgonnettes pour les besoins
du Service du courrier et des messageries. Montant de l'engagement: 142 796,54
$.
Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Parent: Non.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 9 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 10. Contrat pour l'achat de 1050 cloisonnettes
(écrans d'insonorisation) et 200 poteaux angulaires, pour les besoins
des divers ministères et organismes. Montant de l'engagement: 164 403,50
$. Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Paré: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est
vérifié.
J'appelle l'engagement 11. Subvention à la Société
immobilière du Québec représentant le paiement des
augmentations de loyer à survenir pour certains ministères et
organismes publics pendant l'année financière 1987-1988 et leurs
travaux d'aménagement non inclus dans le loyer. Montant de l'engagement:
2 574 300 $. Est-ce qu'on pourrait avoir des explications sur cet engagement
financier, s'il vous plaît?
M. Rocheleau: On va demander à M. Salvas, qui est le
vice-président des affaires immobilières, de vous donner les
informations.
Le Président (M. Lemieux): Merci, M. le ministre.
M. Salvas (Michel): Cette subvention à la
Société immobilière est annuelle, depuis 1985-1986. C'est
une somme qui est donnée annuellement pour payer les services
additionnels que nous offrons aux ministères qui ont 15 000
mètres carrés d'occupation et moins avec la
société. Tous les ministères qui ont plus de 15 000
mètres carrés ont un budget, qui est octroyé, qui permet
de nouvelles locations, des réaménagements, des expansions
d'espace, des augmentations de loyer. Ceux dont la superficie est
inférieure à 15 000 mètres carrés, à ce
moment-là c'est une provision qui est prévue, qu'on appelle
subvention. C'est une subvention du
gouvernement dans laquelle, après une autorisation de la part des
ministères et organismes, nous puisons en guise de paiement. Pour chacun
des engagements qui sont faits dans cette subvention, il y a une proposition
qui est signée par un client dans laquelle il y a un montant d'argent
pour le service qui doit être rendu et une description de ce service.
Le Président (M. Lemieux): À titre d'exemple,
quelle peut être la nature de ces services?
M. Salvas: Cela peut être une relocalisation d'un service
d'une adresse à une autre. Cela peut être un
réaménagement. On pourrait prendre un exemple. La
Société d'habitation du Québec, qui a deux localisations,
une à Québec et une à Montréal, a moins de 15 000
mètres carrés d'occupation. Donc, une relocalisation de cette
société-là à Montréal, l'augmentation de
loyer ou les travaux d'aménagement à être effectués
pour la réaménager seraient payés à même la
subvention.
Il y a quinze ministères et organismes qui ont des budgets
spécifiques pour les augmentations de loyer et les
réaménagements.
Le Président (M. Lemieux): Cela va. Est-ce que
l'engagement est vérifié?
M. Paré: Non, j'aimerais en avoir un peu plus.
M. Rocheleau: Par contre, M. le Président, étant
donné qu'on traite de la Société immobilière du
Québec, pour le bénéfice de nos collègues, je pense
que c'est intéressant de vous dire qu'hier nous avons retourné 11
115 000 $ aux différents ministères et organismes en guise de
ristournes, ce qui équivaut à 4, 66 % du coût des loyers
pour l'an passé. Cela, M. le Président, c'est à cause
d'une excellente gestion de la Société immobilière du
Québec, d'une part, de son plan de restructuration de son effectif et
aussi grâce à chacun des ministères qu'on a
responsabilisé davantage, dans le sens que plusieurs petits changements
étaient demandés par les ministères à des
coûts relativement importants qui étaient assumés
directement par la Société immobilière du Québec et
retransmis à l'ensemble de ses locataires, alors qu'aujourd'hui on
impute la responsabilité directe au ministère de faire en sorte
que les petites dépenses, s'ils les considèrent urgentes, ils
doivent les payer eux-mêmes à l'intérieur de leur budget.
(12 h 15)
Le Président (M. Lemieux): Sachez, M. le ministre, qu'en
ce qui me concerne, je ne mets nullement en doute l'excellente gestion de la
Société immobilière du Québec, de son
président et de ses fonctionnaires.
M. Rocheleau: Ils sont très bons, je vous l'avoue.
Le Président (M. Lemieux): Je n'en doute pas, M. le
ministre. Je suis certain que mon collègue, le député de
Shefford, va dans la même veine que moi. M. le député de
Shefford.
M. Paré: Je dois vous dire que je suis très heureux
de vous entendre dire cela.
M. Rocheleau: Cela me fait plaisir.
M. Paré: Je félicite aussi les gens de la SIQ et
j'espère qu'à la suite de ce qu'on a entendu et de ce qu'on a lu
dans les journaux, cela va rassurer certaines personnes. Vous êtes en
train de dire que la SIQ est très efficace et qu'elle nous permet de
retourner des ristournes d'environ 11 100 000 $. Cela veut donc dire que cela
va très bien et qu'on ne devrait normalement pas s'attendre à des
chambardements majeurs si l'organisme donne déjà des services
extraordinaires. Je ne le sais pas, mais je constate en tout cas qu'on doit
reconnaître que la structure est bonne, le personnel très
compétent et le fonctionnement aussi épatant, que cela va
très bien au point où c'est loin d'être une
société malade, boiteuse, une société qui ne rend
pas de services et qui mérite un chambardement majeur.
M. Rocheleau: Par contre, je dois préciser, pour le
bénéfice du député de Shefford et de nos
collègues, que nous avons amorcé un plan de restructuration
depuis le début de janvier qui nous permet une meilleure
réorientation par rapport à l'efficacité, aux coûts,
à la gestion, etc., et que depuis la dernière année, nous
avons imputé une responsabilité additionnelle aux
différents ministères parce qu'on jugeait qu'ils faisaient
certaines dépenses de modifications ou d'aménagement qui
étaient antérieurement facturées directement à la
SIQ qui, elle, devait en redistribuer les coûts sur l'ensemble du parc
immobilier, alors qu'on impute aujourd'hui davantage de responsabilités
aux ministères. S'ils veulent changer une colonnette ou un bureau de
côté ou de face, c'est souvent un caprice et, si ce caprice a
à être maintenu, il est maintenu aux frais du ministère et
non pas aux frais de la SIQ.
M. Paré: Les 11 100 000 $ de profits qu'on peut
redistribuer à la clientèle utilisatrice, cela s'est fait, non
pas depuis décembre 1987 ou janvier 1988, mais sur l'ensemble de
l'année, réparti de façon pas mal proportionnelle. La SIQ,
dans sa composition actuelle, génère des profits très
intéressants.
M. Rocheleau: Oui. Il faut dire, M. le Président, que,
depuis déjà une année, nous avons procédé
à une certaine diminution d'effectif en tenant compte,
premièrement, des retraités qui, dans certains cas, n'ont pas
été remplacés,
l'attrition naturelle. À la suite de cette réorientation
et réorganisation, le rapport soumis à l'Assemblée
nationale en décembre dernier, dont vous avez sûrement pris
connaissance, démontre un virage relativement important à la
Société immobilière du Québec, si on tenait compte
des coûts de gestion de l'entreprise privée comparativement aux
coûts de gestion de la Société immobilière du
Québec qui étaient relativement élevés.
On ne veut pas nécessairement copier l'entreprise privée
dans tous ses points, mais je pense qu'au point de vue efficacité, au
point de vue rationnel, au point de vue administratif, on doit quand même
tenter d'atteindre un taux d'excellence. C'est ce qu'on vise, M. le
Président. La preuve en a été faite hier quand nous avons
retourné au ministre des Finances 11 115 000 $ de ristournes applicables
à chacun des ministères, ce qui sera sûrement au
bénéfice du gouvernement.
Je prétends, M. le Président, que, si on continue dans la
même direction, on devrait, cette année aussi, avoir des
résultats assez épatants.
Le Président (M. Lemieux): Merci, M. le ministre.
L'engagement 11 est vérifié... M. le député de
Shefford.
M. Paré: Très rapidement. J'ai vraiment hâte
à l'étude des crédits, alors que nous pourrons aller
globalement sur l'orientation et sur tout ce qui se passe à la SIQ, de
même que sur certains échanges qu'on a déjà eus et
qu'on pourra poursuivre à ce moment-là sur l'utilité, le
fonctionnement et la façon de procéder de la SIQ.
Juste une petite question sur l'engagement 11. On parle d'avoir
retourné aux utilisateurs 11 100 000 $ des profits qui ont
été générés au cours de l'année, et
là, on vote une subvention de 2 574 000 $, si j'ai bien compris, pour
les plus petits clients. Est-ce que les 11 000 000 $ sont répartis aussi
à ces petits ministères et organismes?
M. Rocheleau: Oui. En somme, c'est que les 11 115 000 $ sont
répartis proportionnellement au volume des loyers de chacun des
ministères. Alors, nous avons appliqué une ristourne de 4, 66 %
à chacun des ministères ou organismes qui a transigé avec
la Société immobilière du Québec cette
année. Nous avons fait parvenir cette ristourne-là directement au
ministère des Finances, d'une part, mais avec une explication à
chacun des ministères et organismes, tenant compte du fait que, s'il y a
des réajustements de dernière journée à faire, ils
puissent les faire.
M. Paré: D'accord. Donc, quand on le répartit de
façon équitable sur une base de critères d'utilisation
d'espace, si je comprends bien, on ne tient pas compte ou on ne déduit
pas la subvention qu'on aurait donné à quelques-uns? M.
Rocheleau: Non.
M. Paré: D'accord. Cela va pour l'engagement 11.
Le Président (M. Lemieux): Merci, M. le
député de Shefford. L'engagement 11 est donc
vérifié.
Février
Nous en sommes maintenant rendus aux engagements financiers de
février 1988. J'appelle l'engagement financier 1. Contrat pour l'achat
de 68 640 rubans d'acétate de cellulose avec dévidoir, pour les
besoins des divers ministères et organismes. Montant de l'engagement: 64
452, 96 $. Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Paré: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
J'appelle l'engagement 2. Contrat pour l'achat de 114 000 enveloppes
coussinées no 5 et de 78 000 enveloppes coussinées pour
expédition no 6, pour les besoins des divers ministères et
organismes. Montant de l'engagement: 49 183, 68 $. Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Paré: Autant d'enveloppes, c'est bon pour combien de
temps?
M. Careau: Je vais essayer de voir si j'ai l'information. Ce sont
des commandes annuelles avec livraison échelonnée au cours de
l'année.
M. Paré: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 2 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 3. Contrat pour l'achat de 2100 pupitres, 5060
caissons, 225 classeurs mobiles, 1750 retours, 240 bahuts, 150 tables à
dactylo, pour les besoins des divers ministères et organismes. Montant
de l'engagement. 1 038 295 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Paré: Je trouve qu'on achète
énormément de mobilier. On en frappe à toutes les pages.
Il y a quelques locations qui s'ajoutent, mais il y en a bien plus en
déplacement qu'en ajout d'espace. Puisqu'on semble diminuer en
fonctionnaires, aller vers une politique de faire-faire, l'entreprise
privée et tout cela, comment peut-on avoir besoin de 2100 pupitres?
Comment peut-on avoir besoin d'autant de mobilier?
M. Rocheleau: Je vous avoue, M. le député, que cela
fait déjà quand même quelques années que je suis
dans cette enceinte de l'Assemblée nationale et que même quand
j'étais dans l'Op-
position, je me posais des questions comme la vôtre. Assez que je
me demandais à un moment donné si l'employé ne partait pas
avec son pupitre lorsqu'il partait. Mais j'ai eu des explications
différentes du directeur général des achats qui font en
sorte qu'il y a plusieurs des pupitres qui, annuellement, sont changés
pour des raisons d'usure, remplacement, tiroirs brisés et toute sorte de
choses qui nous arrivent. Habituellement, cela tient compte d'à peu
près 2 % à 3 % de l'ensemble des pupitres que nous avons, je
pense.
M. Careau: À peu près. On pourrait peut-être
dire que... Disons que la durée d'utilisation d'un meuble est de, je ne
sais pas moi, une douzaine d'années. Or, cela veut dire qu'un
douzième de l'ameublement du gouvernement doit être
renouvelé annuellement. Cela donne des chiffres extrêmement
importants. Ce que je sais c'est que les demandes d'achat de meubles que nous
recevons des ministères, organismes, tout ce qu'on voudra, se chiffrent
à 6 000 000 $ à 7 000 000 $ par année. Cela fait des gros
montants, c'est sûr. Par exemple, un ministère se fait livrer,
à un moment donné, une dizaine de pupitres et, un autre, une
vingtaine. Selon la grosseur du ministère, ce n'est pas toujours
exorbitant comme quantité qui est demandée à livrer. Quand
on achète globalement comme, dans ce cas-ci, c'est une commande pour une
livraison échelonnée sur un an, c'est évident que cela
fait des gros montants.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 3 est
vérifié?
M. Paré: Oui, adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 3 est donc
vérifié.
J'appelle l'engagement 4. Subvention de fonctionnement à la
Régie des installations olympiques, couvrant ses opérations pour
la période s'échelonnant du 1er novembre 1987 au 31 octobre 1988.
Montant de l'engagement: 5 400 000 $.
M. Paré: C'est une subvention du ministère? Ce
n'est pas une subvention de la SIQ?
M. Rocheleau: Non. La Régie des installations olympiques
relevant du ministère, en somme du ministre des Approvisionnements et
Services, la subvention passe par notre ministère pour payer
l'excédent des dépenses annuellement. Cette année, la
demande qui nous a été faite par la Régie des
installations olympiques, étant donné que son budget est
d'octobre, à octobre ou d'octobre à novembre...
Une voix: De novembre à octobre.
M. Rocheleau: Novembre à octobre. Annuel- lement, on doit
fournir à la RIO la subvention d'équilibre. L'an passé,
pour la première fois, nous avions un déficit, qui a probablement
été le plus bas de l'histoire de la RIO, d'environ 4 100 000
$.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que cela va pour
l'engagement 4?
M. Paré: Je ne sais pas si je peux me permettre de
l'accepter au nom de ma collègue responsable du dossier.
Le Président (M. Lemieux): II ne s'agit que de le
vérifier et non pas de l'adopter.
M. Paré: Cela va.
Le Président (M. Lemieux): Alors, il est
vérifié. Nous tenons pour acquis que l'engagement financier 4 de
février 1988 est vérifié.
M. Paré: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que j'ai le consentement
pour revenir à l'engagement 5 de novembre 1987?
M. Paré: Cela va.
M. Rocheleau: M. le Président, est-ce que je pourrais
quand même vous présenter le directeur des finances de la RIO, M.
Payette que j'ai fait venir de Montréal étant donné que
nous pensions faire une analyse de la perception du déficit par rapport
aux dépenses et aux revenus? Je veux tout simplement remercier M.
Payette de nous avoir accompagnés ce matin et d'être venu de
Montréal à Québec. J'espère que, la prochaine fois
qu'il reviendra, parce que je voulais être à la disposition de mes
collègues ici pour ventiler tout cela, on aura l'occasion d'aller un peu
plus loin.
M. Paré: Je vous souhaite la bienvenue à fa
commission. Ce n'est pas nécessairement l'esprit de Pâques. C'est
simplement que, là, ce sont les engagements financiers. Mais je vous
réinvite à la commission où on va étudier les
crédits. À ce moment-là, nous aurons probablement quelques
heures pour aller au fond des choses. Vous serez le bienvenu et probablement
qu'on aura le plaisir de vous entendre plus longuement.
M. Payette (Jean-Pierre): Cela me fera plaisir. Au revoir.
Le Président (M. Lemieux): Je vous remercie, M. le
député de Shefford. Je voudrais revenir à l'engagement 5
de novembre 1987 concernant les valises. J'aimerais reprendre un peu la parole
de M. le ministre lorsqu'il a dit tout à l'heure: Je me demande si les
employés ne partent pas avec leur bureau. Moi, je me deman-
de si les employés de la fonction publique ne partent pas alors
avec leur valise, parce que l'engagement 5 parle de 4750 valises. Si je fais le
calcul par rapport à 60 000 fonctionnaires, M. le ministre, et ce ne
sont pas tous les fonctionnaires qui ont besoin d'une valise, je constate qu'il
y a un taux de renouvellement des valises de 6,6 % annuellement, ce qui est
beaucoup plus fort, à mon avis, que le taux de renouvellement de la
fonction publique. Lorsque les fonctionnaires changent de ministère,
est-ce qu'ils apportent leur valise avec eux? Je comprendrais si les valises
avaient un taux d'usure sur quinze ans, parce que cela représente
environ un quinzième de renouvellement. Sachant, M. le ministre, que
vous êtes très soucieux des fonds publics et de la gestion
publique, je veux simplement attirer votre attention là-dessus. Je
trouve cela un peu exorbitant de voir qu'annuellement, il y a 4750 valises qui
sont achetées par les différents ministères et organismes.
Effectivement, tout comme vous, vous l'avez très bien dit tout à
l'heure, lorsque vous étiez dans l'Opposition, moi aussi, je me pose des
questions. Je trouve cela un peu fort comme taux de renouvellement.
M. Rocheleau: Cela me préoccupe. Remarquez que nous sommes
au service de l'ensemble des ministères et organismes qui nous donnent
des commandes. Par contre, nous avons l'intention de faire certaines
vérifications d'usage. Par contre, M. le Président, je dois vous
indiquer que, selon la sorte de valises, parce qu'il y a des valises qui sont
utilisées par les transporteurs canadiens que nous avons, je vous avoue
qu'elles ne durent pas tellement de mois. Cela va dans les soutes à
bagages. Personnellement, je vous avoue que je me déplace ici toutes les
semaines et quand j'ai fait une année avec une valise elle est mal
"équarrée".
Le Président (M. Lemieux): Je vous remercie, M. le
ministre. C'était tout simplement une remarque. Je remercie les membres
de cette commission, les fonctionnaires qui vous ont accompagné ainsi
que vous-même. Permettez-moi de vous dire maintenant que je
déclare vérifiés les engagements financiers relevant du
ministre des Approvisionnements et Services pour les mois d'octobre 1987
à février 1988.
Nous ajournons maintenant sine die. Je vous remercie de votre
collaboration.
(Fin de la séance à 12 h 31)