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(Quinze heures huit minutes)
Le Président (M. Audet): Je constate le quorum et
déclare la séance ouverte. Je vous rappelle le mandat de la
commission qui est de procéder à la vérification des
engagements financiers du ministère des Affaires culturelles pour les
mois d'août à décembre 1988. Mme la secrétaire,
est-ce qu'il y a des remplacements?
La Secrétaire: II y a M. Trudel (Bourget) qui est
remplacé par M. Leclerc (Taschereau).
Réponses déposées
Le Président (M. Audet): D'accord. Pour l'ordre du jour,
ça va. Pour le mandat, ça va bien. Avant de procéder aux
remarques préliminaires, s'il y a lieu, je voudrais déposer les
réponses qui ont été transmises par !e ministère
des Affaires culturelles à la suite des demandes qui avaient
été faites. Je pense que les membres de la commission les ont
reçues et qu'elles ont été distribuées. Alors, je
les dépose. Avant de procéder aux engagements financiers, est-ce
qu'il y a des remarques préliminaires de part et d'autre? On peut
débuter.
Mme Bacon: D'accord.
Août 1988
Le Président (M. Audet): C'est le mois d'août. Vous
avez reçu aussi une liste révisée à la demande du
Conseil du trésor. Il y a des listes qui ont été
changées. Alors, on va procéder engagement par engagement,
numéro par numéro. J'aimerais mieux qu'on les vérifie au
fur et à mesure.
Mme Bacon: M. le Président, j'ai deux livres du mois
d'août devant moi. Sur l'un, il est inscrit "selon nouvelles
méthodes".
Le Président (M. Audet): C'est ça.
Mme Bacon: J'ai l'autre aussi où c'est écrit
"avril, mai, juin, selon anciennes méthodes", daté du mois
d'août 1988.
Le Président (M. Audet): La nouvelle liste a dû vous
être transmise. Liste B révisée. C'est la liste B.
Mme Bacon: Nous avons deux livres du mois d'août en
plus.
M. Boulerice: Elle est sous forme de livre et nous autres...
Le Président (M. Audet): Je sais que le Conseil de
trésor a émis une directive au sujet de ces listes.
M. Bouterice: Ce qui est bleu chez vous est jaune pâte,
jaune foncé chez nous. C'est cela?
Mme Sacon: C'est ça.
Le Président (M. Audef): Oui
Mme Bacon: Cela peut faire envie.
M. Boulerice: Le zonage. Vert pâle, vert foncé.
Le Président (M. Audet): Messieurs les gens du
ministère, aimeriez-vous qu'on annonce les séquentiels avant, car
vous n'avez pas la même rédaction que nous?
Une voix: Cela devrait coïncider.
Le Président (M. Audet): Pardon? La semaine
dernière, on a vérifié des engagements et ça ne
coïncidait pas du tout. Il fallait nommer les séquentiels
avant.
M. Boulerice: C'est juste pour s'assurer qu'on a les mêmes
documents.
Mme Bacon: Vous devez avoir la même chose.
Le Président (M. Audet): Prenons la liste A.
M. Boulerice: La jaune pâle, la A, c'est
celle-là.
Le Président (M. Audet): La liste A. Ce sont des
soumissions sur invitation.
Mme Bacon: C'est ça, ici. M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): 283412-327,
séquentiel.
Mme Bacon: 283412-327, c'est ça?
Le Président (M. Audet): C'est ça. D'accord.
"Contrat pour travaux d'entretien général (menuiserie,
ferblanterie, maçonnerie, soudure, plâtrage et couverture)
à la Maison Légaré (Van Felson), sise au 15-17 rue
Desjardins, Québec, pour une période de six mois à partir
du 1er juillet 1988. Plus bas soumissionnaire: Habitations Magicon inc. Un
contrat de 47 200 $. Matériel et équipement: 25 000 $. Montant de
l'engagement: 72 200 $. " Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Boulerice: C'est dans l'arrondissement historique, en bas?
C'est ça?
Mme Bacon: Oui.
M. Boulerice: Oui. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
2. "Contrat de services pour assurer la gestion du parc historique de la
Pointe-du-Moulin, pour une période de trois ans. Fournisseur choisi: Les
Consultants Cogitour inc. Montant de l'engagement: 541 471 $. " Imputation
budgétaire sur deux ans.
Mme Bacon: Cela a été choisi par un comité
de sélection, M. le Président.
Le Président (M. Audet): D'accord.
M. Boulerice: C'est courant de donner cette gestion-là
à des entreprises privées?
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 3. "Contrat pour
travaux de restauration partielle prévus au domaine Cataraqui, tels que
décrits aux plans et devis préparés par la Direction
générale du patrimoine, Québec, pour une période de
six mois. Plus bas soumissionnaire: Les Constructions Armand Richard
Itée de Beauport. Coûts, équipements, administration et
profit de l'entreprise (soumission): 53 700 $. Travaux exécutés
au prix coûtant: 431 300 $. Montant de l'engagement: 475 000 $. " Sept
soumissions reçues. Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Boulerice: L'addition n'est pas bonne. Je m'excuse, c'est 485
000 $.
Le Président (M. Audet): C'est vrai.
M. Boulerice: Ce serait peut-être agréable de le
faire économiser au ministère mais malhonnête envers
l'entrepreneur.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va,
ça?
M. Boulerice: Est-ce qu'il est ouvert? Ce domaine-là
devait être ouvert, n'est-ce pas?
Mme Bacon: Non. Ce sont seulement les travaux qui ont
été exécutés. Il fallait sauver la maison. Alors,
on a fait faire des travaux à Cataraqui. Il y avait le toit qui, je
pense, avait des problèmes. On a voulu, pour le conserver, faire des
travaux à l'extérieur - le toit - et autour de la maison.
M. Boulerice: Est-ce que c'est terminé?
Mme Bacon: Ce n'est pas terminé. C'est loin d'être
terminé. Cela va prendre plusieurs millions de dollars pour le
terminer.
M. Boulerice: Plusieurs millions de dollars. Quel était
l'échéancier? De mémoire, comme ça.
Mme Bacon: Ah! On n'a pas fixé d'échéance
pour le terminer. Il faut d'abord trouver une vocation à cette maison,
quelle mission on va lui confier et on cherche encore ce qu'on en fera. Cela
date de longtemps. Vous vous rappellerez sans doute que, même sous
l'ancien gouvernement, on ne savait pas trop quelle mission lui confier. On
avait déjà parlé d'une résidence, vous vous
rappelez, pour le premier ministre, résidence pour le
lieutenant-gouveneur, résidence pour recevoir les invités qui
viennent de l'étranger. Il en avait été question, à
ce moment-là, à l'occasion du Sommet. Cela n'a pas
été fait.
M. Boulerice: Est-ce encore retenu comme hypothèse d'en
faire la résidence du premier ministre?
Mme Bacon: Non, pas plus que l'ancien premier ministre avait
envie d'y loger, le mien non plus.
M. Boulerice: Ils ne la trouvaient pas belle?
Mme Bacon: Non, je pense qu'ils ne veulent pas qu'on
dépense des fonds publics pour se loger.
M. Boulerice: L'île-du-Prince-Édouard se le permet.
Je trouve que le Québec fait pitié, en tout cas.
Adopté.
Mme Bacon: Nous avons des premiers ministres qui sont d'une
grande simplicité et d'une grande modestie.
M. Boulerice: La modestie, vous savez. Quitte à mettre
même une rallonge pour une piscine, moi, je suis d'accord.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3 est
vérifié. Engagement 4. "Subvention à la ville de LaSalle,
en trois versements annuels, égaux et consécutifs, à titre
d'aide financière pour fins d'entretien ou d'achat d'équipements
divers pour le centre culturel Notre-Dame-du-Sacré-Coeur dans le cadre
du programme d'aide aux équipements culturels. Montant de l'engagement:
229 395 $. " Imputation budgétaire sur deux ans.
Mme Bacon: C'est un projet, M. le Président, où le
ministère est intervenu en bout de
piste pour financer à 75 % des acquisitions d'équipements
spécialisés pour une salle de spectacle. La ville avait
déjà investi 1 300 000 $ pour convertir une ancienne école
en centre culturel et on est arrivé en bout de piste pour donner ia
différence.
Le Président (M. Audet): Est-ce que c'est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Cela va. L'engagement 5 concerne
les subventions à divers organismes à titre d'aide
financière pour la réalisation de projets ou à titre de
subventions de fonctionnement pour l'année financière 1988-1989
dans le cadre du programme de développement des milieux culturels.
Étant donné qu'il y en a quinze pages, je pense qu'il est inutile
de les passer un par un. Est-ce qu'il y a des sujets particuliers?
Mme Bacon: À moins qu'il n'y ait des questions de la part
de l'Opposition.
Le Président (M. Audet): C'est cela, oui. Y a-t-il des
questions pour des postes particuliers?
M. Boulerice: Là-dedans, je vois l'engagement 25, 26,
notamment, le 27. Les musées vous ont écrit?
Mme Bacon: Engagement 25? M. Boulerice: Oui. Un musée
privé. Mme Bacon: Musée Stewart?
M. Boulerice: Et le Musée McCord aussi qui se plaignent de
la maigreur des subventions.
Mme Bacon: II y a 67 000 $; c'est la subvention totale qui a
été donnée.
M. Boulerice: Oui, pour 1988.
Mme Bacon: Elle a été donnée au mois de mai
1988.
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: Marc-Aurèle Fortin, 25 000 $.
M. Boulerice: Les 69 000 $, est-ce que c'est le total pour
l'année?
Mme Bacon: C'est la subvention totale. M. Boulerice: Totale.
Mme Bacon: Quand on regarde à 28, le Musée du
Séminaire de Québec, par exemple, c'est 67 494 $.
M. Boulerice: Pas le total? Une tranche.
Mme Bacon: La subvention totale était de 92 000 $. On
avait un premier versement de 25 000 $ qui avait déjà
été fait. Subvention totale: Orchestre de chambre McGill, 40 500
$. La subvention totale au Musée Stewart est de 100 000 $. C'est le
fonctionnement.
M. Boulerice: Quelle est - je ne sais pas si le terme est
approprié - la progression pour ce qui est des subventions aux
musées privés depuis 1986? Est-ce que c'est stationnaire?
Mme Bacon: Cela n'a pas augmenté beaucoup. Le terme
"stationnaire" le décrirait assez bien.
M. Bouierice: Je vois Mme Malo qui prend bonne note et qui va me
les remettre.
Mme Bacon: Je dois dire qu'il y a les grands musées qui
prennent une bonne partie de notre budget. Quand on pense aux 33 autres
musées dans tout le Québec, je pense qu'il va falloir faire des
efforts, si le budget nous le permet, pour donner davantage aux autres
musées du Québec qui sont en région, tant sur le plan du
milieu qu'au niveau touristique, par exemple. On a vu que les gens
découvrent ces musées chaque année. Je dois dire qu'ils
ont vraiment un même besoin. On a quand même subventionné
considérablement les grands musées. On a ouvert le musée
de la Civilisation. On a mis beaucoup d'argent pour les grands musées
dans les grandes villes. Il va falloir, dans les années qui viennent,
qu'on fasse un effort considérable pour les musées
régionaux.
M. Boulerice: Vous les considérez ceux-là aussi; je
donne l'exemple du Musée David Stewart.
Mme Bacon: Stewart, Fortin, McCord, ce sont des musées de
grandes villes. Je pense qu'on a quand même donné de bons
montants. Par rapport aux musées régionaux, il va falloir qu'on
fasse davantage. Je pense à la Gaspésie, je pense au
Lac-Saint-Jean, je pense à différentes régions où
les gens se plaignent justement qu'ils ont des besoins, qu'ils doivent
satisfaire quand même aux normes du ministère, qu'ils doivent
boucler leur budget à la fin de l'année. Si on veut qu'ils
rendent à la population les services auxquels on s'attend d'un
musée, c'est important qu'on fasse porter notre budget là-dessus
dans les années qui viennent. On a fait énormément pour
les grands musées.
M. Bouierice: Êtes-vous en train de me dire qu'il y a un
plan de développement pour les musées régionaux?
Mme Bacon: On regarde, par exemple, le
fonds d'appui. Le fonds d'appui a permis aux musées
régionaux d'aller se chercher des sommes...
M. Boulerice: Oui, 0, 50 $ dans la piastre.
Mme Bacon:... dans les milieux privés. Nous avons
donné aussi aux musées régionaux la possibilité
d'avoir accès au fonds d'appui. Cela a déjà
été quand même une possibilité pour eux d'aller
chercher des sommes additionnelles. On est en train de regarder les
possibilités d'aller en chercher davantage au niveau de fonds d'appui ou
à d'autres niveaux. Mais je pense qu'il va falloir qu'on regarde
vraiment de très près les musées régionaux.
M. Boulerice: Quand vous pariez des musées
régionaux, est-ce que vous mettez dans le même moule, pas dans le
sens péjoratif du terme, ces musées qu'on appelle
écomusées, qui ont commencé à prendre quand
même une certaine importance?
Mme Bacon: Cela fait partie de l'ensemble des musées dont
nous avons la responsabilité.
M. Boulerice: Je sais qu'il y a une question de statut pour
eux.
Mme Bacon: Oui, c'est cela. M. Boulerice:
Reconnaissance.
Mme Bacon: Dès qu'ils sont accrédités, nous
en avons la responsabilité. Il y en a qui ont fait un travail
considérable, qui n'ont pas nécessairement une
accréditation maintenant. Mais on a fait une première
étape de reconnaissance de ces musées, ce qui leur permet quand
même d'avoir un peu d'aide du ministère. C'est l'étape qui
précède l'accréditation, ce qui n'existait pas avant. On
accréditait ou non les musées. Maintenant, il y a une
étape qui est celle de la reconnaissance.
M. Boulerice: Ils ne sont pas dans le même programme, mais
de toute façon...
Mme Bacon: Non, non. C'est le fonds d'appui, celui-là.
M. Boulerice: Le fonds d'appui.
Mme Bacon: Ce sont 100 000 $ et c'est parce que les gens sont
allés en chercher.
M. Boulerice: Oui. Combien avez-vous dit? 700 000 $?
Mme Bacon: Ce sont 100 000 $ pour Stewart. C'est parce qu'ils
sont allés en chercher. C'est le fonds d'appui au financement
privé. Ce que vous demandez, aux numéros 25, 26, 27, ce n'est pas
que le montant; c'est la subvention qui a été donnée en
fonds d'appui. Vous êtes dans le fonds; d'appui.
M. Boulerice: C'est un montant de l'engagement, programme 02-04.
Ce n'est pas le fonds d'appui.
Mme Bacon: Là, vous changez de... Ce n'est pas le
même.
M. Boulerice: Non, non. Une voix: 2494? Mme Bacon:
Non.
M. Boulerice: À partir du point 5. Août, Affaires
culturelles, subventions à des organismes à titre d'aide
financière pour la réalisation de projets ou à titre de
subventions de fonctionnement. Ce n'est pas le fonds d'appui, ces 100 000
$.
Mme Bacon: Les 100 000 $, c'est le fonds d'appui au financement
privé, oui. C'est le numéro 25...
M. Boulerice: À la page 11.
Mme Bacon:... poste budgétaire 9743. C'est ce que vous
avez?
M. Boulerice: Est-ce qu'il y a d'autres engagements plus loin
pour le fonds d'appui?
Mme Bacon: On va le retrouver ailleurs, oui. Mais cela
dépend. On ne donne pas tout le fonds d'appui en même temps.
M. Boulerice: Ces 100 000 $ sont un fonds d'appui. Donc, ce n'est
pas une subvention d'opération ou de projet?
Mme Bacon: Non, c'est au fonds d'appui. La subvention totale de
fonds d'appui est de 100 000 $. La subvention totale de fonds d'appui à
Marc-Aurèle Fortin est de 25 532, 45 $. C'est selon ce qu'ils ont
amassé aussi.
M. Boulerice: Regardez, Mme la ministre. C'est écrit ici.
Nature: fonctionnement. Si c'était le fonds d'appui, ce serait
écrit: fonds d'appui.
Mme Malo (Nicole): En général, c'est utilisé
au fonctionnement et cela a été codé comme ça.
Mme Bacon: C'est ça. C'est parce que ç'a
été codé par le ministère. C'est un fonds d'appui
au financement et le fonds d'appui, ce sont 100 000 $.
M. Boulerice: Le fonds d'appui maximum était de 100 000 $,
mais sur deux ans, c'est-à-
dire deux tranches de 50 000 $. Non?
Mme Bacon: Pas nécessairement. On avait dit qu'on pourrait
donner 1 $, au début, mais, quand on a vu le nombre imposant de demandes
de fonds d'appui, on on ne pouvait pas arriver, avec le montant
budgétisé, à favoriser chacun des organismes. De plus, il
ne fallait pas être sélectif, puisque tout le monde a eu droit
à son son fonds d'appui. Donc, pour que les gens puissent en
bénéficier, il a fallu réduire le montant à 0, 50 $
pour 1 $, avec un maximum de 100 000 $. Il y a des organismes qui vont chercher
des sommes énormes. Je pense au Festival de jazz, par exemple, à
l'orchestre symphonique, mais le maximum est de 100 000 $.
Le Président (M. Audet): Est-ce que cela va?
M. Boulerice: De la façon que c'est inscrit, ça
porte à confusion.
Mme Bacon: C'est écrit "fonctionnement" partout, mais
c'est fonds d'appui.
M. Boulerice: On appelle "fonctionnement" ce qui est
désigné un peu plus loin comme "fonds d'appui".
Mme Bacon: Par rapport à l'immobilisation, voilà
pourquoi on a "fonctionnement". Ce n'est pas de l'immobilisation et c'est
peut-être pourquoi nous avons indiqué "fonctionnement" ici.
M. Boulerice: Mme la députée va me dire: Attendez
aux crédits! Je la connais. Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Vous avez une question?
M. Boulerice: Oui, je pense d'avance à la période
des questions, de façon que vous ne vous plaigniez pas quand nous allons
entrer en Chambre le 14, si on entre. Ha, ha, ha! Il y a aussi des rumeurs.
Mme Bacon: J'aurai deux périodes de questions à la
fois. C'est pas si mal.
M. Boulerice: Après ça, elle se plaindra qu'on est
deux contre elles, quand elle court après. Ha, ha, ha! Non, mais sur un
ton...
Mme Bacon: Sérieux.
M. Boulerice: Enfin, nous sommes sérieux, sauf que nous ne
mettons rien au tragique, pour le moment. Ce n'est peut-être pas mauvais.
J'ai une lettre que m'a adressé M. Lank, président du conseil au
Musée McCord et une copie de la lettre de Mme Simard, la directrice du
Musée du Fjord à la ville de La Baie - je ne sais pas si vous
l'avez vu; c'est assez intéressant; je l'ai vu cet été -
qui dit qu'elle vous a adressé une demande de fonds
supplémentaires pour l'année 1989.
Mme Bacon: II faudrait qu'ils sachent quel est leur budget avant
de demander des fonds supplémentaires.
M. Boulerice: Par rapport à cette année.
Mme Bacon: Cela vient de la Société des
musées?
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: La Société des musées m'a
écrit et demandé 4 000 000 $ pour l'ensemble des musées
régionaux du Québec.
M. Boulerice: 4 000 000 $ de plus que le budget de l'an
passé?
Mme Bacon: Oui, de plus que ce qu'elle a déjà.
M. Boulerice: Et l'an passé, le budget était de
combien?
Mme Bacon: 4 000 000 $, à peu près, et là,
elle demande de doubler.
M. Boulerice: Elle demande de doubler.
Mme Bacon: On exclut, là-dedans, le musée des
Beaux-Arts.
M. Boulerice: Oui. N'avez-vous pas une idée de la
réponse?
Mme Bacon: La réponse qu'on va leur donner?
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: Je vais attendre d'avoir mon budget.
M. Boulerice: Ah! Vous ne l'avez pas encore. Vous êtes en
négociation avec votre collègue, le président du
conseil.
Mme Bacon: On négocie toujours, on négocie tout le
temps.
M. Boulerice: Tout le temps. Mme Bacon: Oui.
M. Bouierice: La meilleure des chances! Pendant que je regarde ce
qui est donné aux musées, est-ce qu'il y a des musées,
actuellement, qui font l'objet de saisies?
Mme Bacon: Non. On n'a pas entendu parler de ça. Des
saisies d'oeuvres?
M. Boulerice: Non, pas des saisies d'oeuvres, des saisies de leur
argent, parce qu'Us ont fait une bonne gestion et qu'ils ont un léger
surplus. Ce matin, la Place des arts se plaignait de se faire saisir, elle
aussi. J'ai dit: Regardons cela. C'est arrivé récemment dans des
musées - j'en ai longuement parlé à la ministre,
d'ailleurs - je suis sympathique à vos revendications.
Mme Bacon: Mais la Place des arts fait partie du
ministère, aussi.
M. Boulerice: C'est cela, mais si on fait...
Mme Bacon: Plus on va en donner à la Place des arts, moins
on peut en donner aux artistes ou à d'autres. Si la Place des arts est
capable de générer des fonds importants, pourquoi faudrait-il
qu'on continue à donner les mêmes montants, pendant qu'on pourrait
prendre ces montants et les donner à des artistes qui en ont besoin et
qui le demandent?
M. Boulerice: Ce n'est pas une question de...
Mme Bacon: Ou à des musées régionaux qui en
ont besoin et qui le demandent? Tout cela vient du même budget.
Êtes-vous contre cela? (15 h 30)
M. Boulerice: Non, mais par ricochet, si vous leur laissez, il y
a des secteurs qu'ils vont se développer, qui sont eux aussi
générateurs...
Mme Bacon: Oui. On a eu une excellente rencontre, d'ailleurs,
avec le conseil d'administration de la Place des Arts. On a trouvé
toutes sortes de façon, qu'on peut utiliser, afin de se servir de ces
montants. Ils ont un rôle éducatif, un rôle à jouer
même au niveau touristique.
M. Boulerice: Vous leur laisseriez leur surplus?
Mme Bacon: On regarde ça de près.
M. Boulerice: Vous le regardez pour les musées aussi?
Mme Bacon: On n'a pas enlevé d'argent aux
musées.
M. Boulerice: Oui. Vous l'avez fait au musée d'Art
contemporain. Vous allez dire: Ça y est, il me parle encore du
musée d'Art contemporain, mais que voulez-vous!
Mme Bacon: Mais vous êtes bien informé, pour ce qui
est du musée d'Art contemporain.
M. Boulerice: Je ne renie pas mes amours.
Mme Bacon: Cela me gêne toujours de voir l'information que
vous avez en ce qui concerne le musée d'Art contemporain.
M. Boulerice: Pardon?
Mme Bacon: Cela me gêne toujours un peu de voir
l'information directe et privilégiée que vous avez...
M. Boulerice: C'est vrai que si je n'étais pas
député je pourrais devenir sous-ministre, mais que
voulez-vous!
Mme Bacon:... en ce qui concerne le musée d'Art
contemporain.
M. Boulerice: Vous seriez bien servie.
Mme Bacon: Je pense qu'il y a des sommes qui ne sont pas
dépensées, à la fin de l'année, et qu'il faut
périmer a un moment donné, si elles ne sont pas
dépensées.
M. Boulerice: Oui, mais périmer des sommes pour des
institutions auxquelles on demande du développement, comme la Place des
Arts et le musée d'Art contemporain, je trouve ça...
Mme Bacon: Mais la Place des Arts... Ce qu'il faut, je pense,
commencer à comprendre, c'est que, que ce soit un musée ou la
Place des Arts, ils font tous partie du ministère des Affaires
culturelles. Je pense qu'ils ont tous un rôle à jouer. S'ils font
des surplus, tant mieux. Mais est-ce qu'il va falloir continuer à
toujours leur donner le même montant, à chaque année, quand
on sait qu'ils sont ainsi capables de générer des surplus
à la fin de l'année, ou si on ne pourra pas, à un certain
moment, diminuer les sommes que le ministère... Il faut s'interroger
là-dessus. Je me pose ces questions, je m'interroge. Est-ce qu'il ne
faudra pas, à un moment donné, penser que, s'il y a 500 000 $ de
trop à la fin de l'année, on pourrait peut-être, comme
ministère, s'en servir, pour en donner davantage à des artistes
qui en ont besoin ou à des musées régionaux qui en ont
besoin et qui pourraient faire, avec 500 000 $, un bon bout de chemin? C'est
à tout ça qu'il faut penser. Tant mieux s'il y a des gens qui
font des surplus, mais est-ce qu'il faut qu'on soit obligé de leur
laisser tout leur surplus?
M. Boulerice: C'est ça. L'interrogation, je vous
l'accorde, c'est légitime de l'avoir; si vous ne l'aviez pas, je vous le
reprocherais peut-être.
Mme Bacon: Sûrement.
M. Boulerice: Sûrement, vous avez bien raison! Mais votre
dernière phrase est une évolution par rapport au dernier dialogue
qu'on a eu ensemble. Vous venez de dire: Oui, mais est-ce qu'on doit leur
laisser tout au complet ou
est-ce qu'on ne pourrait pas en reprendre une partie? il y a quand
même une petite amélioration que je ne hais pas.
Mme Bacon: Oui, et ils peuvent encore générer
d'autres fonds. On leur a même suggéré des façons
d'aller chercher d'autre argent, dans leur administration. On leur a même
suggéré des façons d'aller en chercher davantage.
M. Boulerice: Mais, tout à l'heure, vous repreniez tout le
surplus. Jusqu'à maintenant, c'était le surplus au complet qui
était repris, alors que, là, vous dites: On pourrait
peut-être en reprendre juste une partie. C'est déjà
mieux.
Mme Bacon: Non, on leur a demandé de nous préparer
des projets sur le plan éducatif. Ils ont un rôle à jouer
à ce chapitre-là. S'ils veulent le jouer pleinement, qu'ils nous
présentent des projets. Ce n'est pas l'Hydro-Québec du
ministère des Affaires culturelles; ils ne sont pas tout seuls dans le
décor.
M. Boulerice: Ils sont moins en panne, eux, par exemple!
Mme Bacon: Ils sont peut-être moins en panne, mais ils
doivent nous présenter des projets: S'ils sont acceptables, on les
acceptera; s'ils sont inacceptables, on leur dira de retourner à leur
table de travail, mais ces projets doivent nous être soumis et on ne les
a pas encore. C'est mon évolution. Je suis certaine que, si le
député de Saint-Jacques avait des artistes qui attendaient pour
passer devant un jury de sélection et avoir les sommes
nécessaires pour continuer leur art et, de l'autre côté,
une Place des Arts qui voulait dépenser davantage, qui faisait davantage
de surplus, il aurait peut-être envie de prendre certaines sommes de la
Place des Arts et de les donner à des artistes qui en ont besoin. Je
pense qu'il y a une équité à conserver dans l'ensemble de
cet échiquier.
M. Boulerice: Est-ce que c'est une offre formelle que vous me
faites? Parce qu'on pourrait se voir après; j'ai justement trois
dossiers, madame!
Mme Bacon: Vous en avez quelques-uns que vous nous passez de
temps à autre! Si on veut répondre à tous vos dossiers, il
faut donc qu'on ait un surplus.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 5 est
vérifié?
M. Boulerice: L'engagement 5 est vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 6: "Subventions
à divers organismes représentant le paiement du capital et des
intérêts sur des emprunts obligatoires contractés pour le
finance- ment de divers travaux visant le développement des milieux
culturels. Montant de l'engagement: 2 239 173, 37 $. " On a encore une liste de
sept pages. Vous avez peut-être des questions. Mme la ministre.
Mme Bacon: M. le Président, j'aurais peut-être une
explication. C'est le service de la dette qu'il faut rembourser...
Le Président (M. Audet): D'accord.
Mme Bacon:... sur les différents dossiers, les
différents constructions qu'on a en immobilisations.
Le Président (M. Audet): Est-ce que vous avez des
questions là-dessus, M. le député de Saint-Jacques?
Mme Bacon: Chaque année, on doit rembourser le service de
la dette.
M. Boulerice: C'est obligataire et non obligatoire. En tout cas,
ce n'est pas grave. Cela va. Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 6 est
vérifié.
M. Boulerice: Tous les projets qui sont là-dedans ont
été réalisés?
Le Président (M. Audet): L'engagement 7.
M. Boulerice: Je m'excuse, M. le Président, je posais une
question. Les projets, là-dedans, ont-ils été
réalisés, construits?
Mme Bacon: Oui, oui.
M. Bouierice: D'accord.
Le Président (M. Audet): Cela va?
M. Bouierice: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 7: "Subvention au
Festival de théâtre des Amériques inc., Montréal,
à titre d'aide financière représentant le paiement d'une
partie des coûts relatifs au projet de diffusion de "La trilogie des
dragons", à Montréal, en septembre 1988. Montant de l'engagement:
25 000 $. " Est-ce que l'engagement est vérifié?
Mme Bacon: C'est un montant...
M. Boulerice: Le programme 1-1, est-ce que c'est le
discrétionnaire?
Mme Bacon: Oui. C'est ça. C'est un montant du Fonds
d'initiatives culturelles, à l'automne 1988, pour fa production, au
hangar n° 9 du
Vieux-Port de Montréal, de "La Trilogie des dragons", qui avait
été un grand prix du Festival du théâtre des
Amériques, en 1987. Il manquait cette somme pour combler le montant dont
ils avaient besoin, et nous avons pris ça sur le Fonds d'Initiatives
culturelles.
M. Boulerice: Combien aviez-vous dans ce budget,
déjà?
Mme Bacon: Environ 600 000 $, je pense.
M. Boulerice: Ouf! Non, mais c'est parce que ça fait
rêver les députés!
Mme Bacon: On partage leur rêve! Vous savez ça, le
député de Saint-Jacques sait ça?
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 7 est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7 est
vérifié. Engagement 8: "Subventions à titre d'aide
financière relative à la restauration des biens patrimoniaux
visés par l'article 51d de la Loi sur les biens culturels aux organismes
suivants: Congrégation de l'Église unie Saint-James - enfin, vous
pouvez les lire. Montant total de l'engagement: 205 587, 16 $". Est-ce que
l'engagement est vérifié?
M. Boulerice: Le Restaurant des Gouverneurs...
Mme Bacon: Ce sont des couvertures, maçonnerie, etc. En ce
qui concerne le Restaurant des Gouverneurs, c'est pour la charpente, la
toiture, la couverture, la maçonnerie et les fenêtres. C'est dans
un arrondissement historique, alors c'est subventionné à 25
%.
M. Boulerice: C'est le partage des coûts? Mme Bacon: Oui,
oui. M. Boulerice: D'accord.
Mme Bacon: I! y en a à 25 %, il y en a à 60 %. Les
deux premiers sont subventionnés à 60 %, parce que ce sont des
monuments classés historiques, et les deux autres, 3 et 4, sont dans des
arrondissements historiques, alors nous partageons à 25 %, la part du
ministère est de 25 %.
Le Président (M. Audet): Cela va? M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8 est
vérifié. L'engagement 9: "Subvention à Les Éditions
Mondon inc., Outremont, à titre d'aide financière devant
permettre la participation d'artistes québécois de la
relève au spectacle Starmania en France. Montant de l'engagement: 45 000
$. "
Il y en a plusieurs, oui, c'est ça. On a aussi une subvention
à la Corporation des fêtes nationales de la Saint-Jean. Montant de
l'engagement: 100 000 $. Subvention de fonctionnement pour l'année
financière 1988-1989, à certains organismes, 141 000 $. Enfin, II
y a une subvention à la Corporation des fêtes du 150e anniversaire
de la ville de La Baie, représentant la contribution du ministère
dans le cadre du programme Fonds d'appui au financement privé: 50 000 $.
Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Boulerice: C'est ce qu'on disait tantôt; le fonds
d'appui, c'est précisé, donc ça évite...
Mme Bacon: Non, ce n'est pas le fonds d'appui. C'est le budget
que nous avions... On dit pour la relève, ici.
M. Boulerice: Non, non. Je faisais allusion au dernier en disant
que c'était bien indiqué, donc qu'il n'y avait pas de confusion
possible.
Mme Bacon: Oui, oui. C'est le fonds d'appui au financement
privé.
M. Boulerice: Le premier, c'est le...
Mme Bacon: Le premier, c'est la participation des artistes
québécois de la relève. C'était le budget de 5 000
000 $ qui avait été annoncé pour les jeunes de 18-35 ans.
Ça permettait à Starmania d'engager des gens, avec les 45 000 $
que nous avons donnés, de payer les salaires.
M. Boulerice: C'était pris à même les 5 000
000 $.
Mme Bacon: Oui. On n'a pas fart de nouveaux programmes, parce
qu'à l'intérieur des programmes existants il y a toujours cette
partie pour la relève.
M. Botierice: Pour le deuxième aussi? Cela n'a pas de
rapport?
Mme Bacon: Non, c'est pour le premier. Mais pour le
deuxième aussi parce que ce sont les mêmes normes. Ils ont
dû engager des Jeunes de la relève, à ce
moment-là.
M. Boulerice: Avez-vous la...
Mme Bacon: On met toujours comme condition, quand on donne ces
montants-là, d'engager des artistes de la relève.
M. Boulerice: Des jeunes de la relève. D'accord. Avez-vous
la ventilation des 5 000 000 $,
en fonction des programmes et des secteurs? Mme Bacon: On peut
l'avoir. M. Boulerice: On peut? J'aimerais l'avoir.
Mme Bacon: II faudrait nous donner le temps de la sortir. Par
exemple, il y a 1 500 000 $ pour le cinéma et le reste pour
différents programmes. Mais on peut la sortir.
M. Boulerice: 1 500 000 $ pour le cinéma.
Mme Bacon: Oui. Cela a très bien fonctionné. On a
rencontré la SOGIC, dernièrement. C'est un dossier qui a
été très populaire. Il y a beaucoup de jeunes qui ont
envie de présenter des scénarios. C'était une façon
de faire travailler la relève avec des aînés qui ne les
prendraient pas toujours pour les mêmes travaux et d'être reconnus
pour ce qu'ils peuvent faire.
M. Boulerice: Cela a été refondu. Mais les 5 000
000 $ ont été...
Mme Bacon: Oui. C'est à l'intérieur de nos
programmes réguliers...
M. Boulerice: Des programmes réguliers.
Mme Bacon:... mais il y avait toujours cette partie donnée
à la relève. On ne voulait, pas créer d'autres programmes
parce qu'à ce moment-là, on ne s'y retrouve plus.
M. Boulerice: D'accord. Vous avez tout simplement fait un jeu de
deux colonnes, du budget régulier et du budget supplémentaire de
5 000 000 $ dit pour la relève. D'accord. Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Audet): L'engagement 9 est
vérifié. Engagement 10: "Paiement à la
Société immobilière du Québec représentant
les frais de location additionnels des espaces occupés par les Archives
nationales du Québec à la suite de sa reiocalisation au 1945, rue
Mullins, à Montréal, pour l'année financière
1987-1988. Montant de l'engagement: 281 134, 32 $. "
Mme Bacon: Vous vous rappelez, il y avait des problèmes.
Les archives étaient situées au 100, Notre-Dame est et il y avait
des problèmes d'inondation. Il y avait de grands dangers de perdre nos
archives. Nous avons dû déménager rapidement sur la rue
Mullins, à Montréal. Je maintiens encore ce que j'ai
déjà dit au cours de nos commissions parlementaires: il faut
ramener les archives au coeur de Montréal autant que possible. Ce
dossier chemine, avec le ministère des Approvisionnements et Services.
Ce souhait de les ramener au centre-ville est toujours maintenu. Nous
espérons que, pour 1992, au moment où nous recevrons un
congrès Interna- tional des archivistes, à Montréal, ce
sera dans un nouveau bâtiment, soit un bâtiment
rénové ou un bâtiment complètement nouveau.
Actuellement, on essaie de regarder dans ce qui existe déjà pour
éviter des coûts supérieurs.
M. Boulerice: Belle initiative! Si on pouvait avoir le
parallèle pour les musées parce qu'en 1992 il y aura aussi le
congrès international des musées.
Mme Bacon: Oui. Nos musées vont tous être
prêts. L'agrandissement du Musée du Québec sera
terminé. Le musée d'Art contemporain va être en
marche...
M. Boulerice: Et les musées privés ne se plaindront
plus?
Mme Bacon: Je ne sais duquel vous parlez. McCord est en train
d'augmenter sa capacité d'accueil.
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: Quant aux musées qui sont la
propriété de Mme Stewart, cette dernière a des discussions
avec la ville de Montréal par rapport au réaménagement du
Vieux-Port. On travaille là-dessus avec le ministère
fédéral...
M. Boulerice: Et il y aura le musée canadien de
l'Architecture, en plus.
Mme Bacon: Oui, il va ouvrir bientôt. Je pense qu'on n'a
pas à se plaindre de l'apport immense qu'on a fait aux musées, au
ministère des Affaires culturelles.
Le Président (M. Audet): Cela va pour l'engagement 10?
M. Boulerice: Oui, sauf que j'aurais été curieux je
sais que vous n'avez sans doute pas les chiffres - de savoir combien il en
coûte à la SIQ pour les différents satellites des
archives?
Mme Bacon: On l'a un peu plus loin, je pense.
M. Boulerice: Un peu plus loin? (15 h 45)
Mme Bacon: Je pense qu'on l'a plus loin. J'ai demandé
qu'on ramène nos archives en un seul endroit pour qu'elles soient
à la disposition de la population. On ramènerait nos archives en
un seul endroit. C'est ça qu'on essaie de regarder. Tout ça se
tient en même temps - je vais devancer un peu, peut-être, les
questions du député de Saint-Jacques - avec la
Bibliothèque nationale qui agrandira.
M. Boulerice: Vous privilégiez toujours le
quadrilatère où est l'Université du Québec
à Montréal.
Mme Bacon: Non. Pour la Bibliothèque nationale, ce serait
derrière la bibliothèque qu'on agrandirait. C'est ce qu'on
travaille...
M. Boulerice: C'est ça.
Mme Bacon:... la rue Saint-Denis.
M. Boulerice: C'est ça, l'université s'agrandit
dans ce coin-là.
Mme Bacon: Les archives reviendraient... C'est la
bibliothèque qui a des satellites, non les archives. Les archives s'en
viendraient peut-être à un des satellites de la
bibliothèque qui est situé sur Sherbrooke; on regarde dans ce
coin-là, Sherbrooke et Saint-Urbain.
M. Boulerice: Ah! L'ancienne école des Beaux-Arts.
Mme Bacon: Oui. On regarde si c'est suffisamment grand - c'est
ça - et si ça se prête bien. Il faut regarder si on peut
garder des archives dans cet édifice. Je pense que ça ferait
vraiment un coin très culturel.
M. Boulerice: Comment va-t-elle réagir si je lui dis que
c'est dans Saint-Louis?
Mme Bacon: On ne peut pas tout mettre dans Saint-Jacques.
Le Président (M. Audet): Alors, ça va pour
l'engagement 10?
M. Boulerice: Avant que le Directeur général des
élections ne massacre cette circonscription.
Le Président (M. Audet): Cela va pour l'engagement 10.
Alors, la liste A est terminée, on va passer à la liste B
révisée. Là, vous êtes dans les Communications, M.
le député.
M. Boulerice: C'est ça que je me disais: Qu'est-ce que
ça vient faire là-dedans?
Mme Bacon: On n'a pas encore les Communications avec le
ministère des Affaires cutturelles, mais c'est à souhaiter.
Le Président (M. Audet): Le premier numéro
séquentiel...
M. Boulerice: Bien, c'est ce qu'a fait votre vis-à-vis en
France.
Mme Bacon: C'est aussi ce qu'a fait notre collègue de
l'Ontario et je le suggère fortement au premier ministre.
M. Boulerice: Est-ce que vous me suggérez de
suggérer la même chose à mon chef?
Mme Bacon: II faudrait peut-être faire ça.
M. Boulerice: On va finir par se raccorder tous les deux!
Le Président (M. Audet): Alors, le premier numéro
séquentiel sur la liste B révisée, c'est 016001. Est-ce
que ça va?
M. Boulerice: II y a quelque chose d'irrévérencieux
au départ, à la page 1. L'École nationale de cirque, ce
n'est pas dans !e comté de Sainte-Marie, madame, c'est dans le
comté de Saint-Jacques et, éventuellement, de Sainte-Marie -
Saint -Jacques.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va? Mme
Bacon: À ne pas confondre.
M. Boulerice: Vous savez que je n'en laisse pas passer une.
Le Président (M. Audet): L'engagement 1, est-ce que
ça va? On va le lire? "Subventions d'immobilisation versées dans
le cadre du programme Aide aux équipements culturels. " Montant total:
510 000 $, sur trois ans. Voir la liste en annexe 1.
M. Boulerice: C'est le service de la dette, c'est de
l'immobilisation?
Mme Bacon: Oui.
M. Bouierice: C'est parce que je regarde le théâtre
La dame de coeur.
Mme Bacon: C'est du régulier ça. M. Boulerice:
Du régulier.
Mme Bacon: C'est de l'immobilisation versée à
même mon budget d'immobilisations. Ce n'est pas pour le service de la
dette. Il y a toujours, en immobilisations, un budget régulier au
ministère et on peut en avoir pour le service de la dette.
M. Boulerice: Est-ce que ce sont des coûts
partagés?
Mme Bacon: Habituellement.
M. Boulerice:... en vertu d'une entente
fédérale-provinciale? Je regarde La dame de coeur...
Mme Bacon: Pas nécessairement. M. Boulerice:
Non?
Mme Bacon: II y a des moments où le ministère des
Affaires culturelles paie toute la facture.
M. Boulerice: Qu'est-ce que c'est P. E. M. ?
Le Président (M. Audet): Là, vous êtes rendu
à 2, M. le député.
Mme Bacon: Vous êtes à 2? M. Boulerice: À
02-04-26.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 1 est
vérifié?
M. Bouierice: Oui, l'engagement 1 est vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 1 est
vérifié. L'engagement 2: "Subventions...
M. Bouierice: En fait, l'engagement 1 est vérifié!
Je m'excuse, juste... Non, ce n'est pas l'engagement 1, c'est vrai, je me
trompe. D'accord.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 1 est
vérifié?
M. Bouierice: L'engagement 1, ça va. On va aller à
l'engagement 2.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2: "Subventions de
fonctionnement versées dans le cadre du programme Aide financière
aux événements majeurs. " Montant total: 60 000 $. Annexe 1.
Là, vous êtes à P. E. M. International...
M. Boulerice: Ce n'est pas plutôt P. E. N. ? Le
Président (M. Audet): P. E. M., c'est ça. Mme Bacon: C'est une
fédération...
M. Boulerice: Poètes, essayistes et nouvellistes.
Mme Bacon:... qui regroupe des centres de différents
pays.
M. Bouierice: D'accord, c'est juste une erreur.
Le Président (M. Audet): Ah bon! Mme Bacon: C'est PEN.
Le Président (M. Audet): Ah bon! C'est l'annexe 1 de la
liste B révisée. Est-ce que ça va pour ça, M. le
député?
M. Bouierice: Ce n'est pas par méchanceté qu'on
veut relever ces coquilles mais c'est parce qu'on se rappelle avec humour de
"un musici" et non pas "I musici". Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va pour
l'engagement 2?
Mme Bacon: On ne peut pas tous parler italien.
M. Bouierice: Oui, ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va pour
l'engagement 2?
Mme Bacon: Cela va?
M. Boulerice: Oui, ça va pour l'engagement 2.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
3. Subvention de fonctionnement versée dans le cadre du programme Aide
financière à la formation professionnelle, organismes majeurs.
Montant total: 180 000 $ à l'Ecole nationale de cirque, Montréal,
comté de Sainte-Marie.
Mme Bacon: II va encore dire Saint-Jacques.
Le Président (M. Audet): Malheureusement ce n'est pas le
comté de Saint-Jacques, mais, en tout cas...
M. Bouierice: Est-ce que ça s'annonce récurrent,
Mme la ministre, ou bien...
Mme Bacon: Oui, c'est récurrent. C'est le fonctionnement.
Un budget de fonctionnement, habituellement, c'est récurrent.
M. Bouierice: D'accord.
Le Président (M. Audet): Cela va pour l'engagement 3?
Vérifié. L'engagement 4. Subvention de fonctionnement
versée dans le cadre du programme Aide financière aux organismes
de diffusion responsables d'une saison artistique. Montant total: 47 000 $.
Fournisseur ou organisme: Coopérative de développement culturel
de Chicoutimi, comté de Chicoutimi. Est-ce que c'est
vérifié?
M. Bouierice: Cela va.
Le Président (M. Audet): Cela va. Engagement 5,
maintenant. Subventions de fonctionnement versées dans le cadre du
programme Soutien aux organismes régionaux en arts visuels. Montant
total: 69 685 $. Voir liste en annexe 1. Il s'agit de la Corporation des
métiers d'art du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l'Atelier de I'île
inc.
M. Boulerice: Cela va.
Le Président (M. Audet): Cela va? M. Boulerice:
Oui.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
6. Subventions de fonctionnement versées dans le cadre du programme Aide
financière au développement régional. Montant total: 368
025 $. Voir liste en annexe. Alors, c'est le Conseil régional de la
culture des Laurentides, celui de ia Mauricie-Bois-Francs et celui de
l'Outaouais. Est-ce que c'est vérifié?
M. Boulerice: Les autres viennent plus loin. C'est ça?
Mme Bacon: Oui, au mois d'octobre. M. Boulerice:
D'accord.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
7. Autres subventions. Subvention de fonctionnement. Montant total: 60 000 $
à Les Patriotes du pays Inc., à Saint-Denis-sur-le-Richelieu,
comté de Verchères. Est-ce que c'est vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: C'était pour assumer la partie des coûts
de la gestion et de l'animation de la maison.
M. Boulerice: La Maison des Patriotes.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié?
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 8. Organisation du
séminaire de librairie. Montant total: 70 000 $. Collège
Marie-Victorin, Montréal, comté de Lafontaine.
M. Boulerice: Ouf! J'espère qu'ils n'ont pas triché
sur le nombre.
Mme Bacon: Le nombre de...
M. Boulerice: Ils ne sont pas forts en calcul... Enfin, ils sont
très forts en calcul.
Votre collègue de l'Éducation l'a... Non, mais
c'était quoi, cette histoire-là, organisation d'un
séminaire de librairie?
Mme Bacon: Ah! Voulez-vous parler de ça?
M. Boulerice: Je ne vous parle pas des problèmes qu'ils
ont rencontrés récemment. Je vous avoue que tout argent à
eux versé, ces derniers temps, veut ou veut pas...
Mme Bacon: Cette somme de 70 000 $ est pour la formation de
libraires. Ils ont donné une formation de libraires conformément
au CT qu'on a envoyé.
M. Boulerice: Est-ce la première année, ça?
Mme Bacon: L'année 1988-1989, oui.
M. Boulerice: Bien oui, si c'est en 1988-1989... Est-ce que c'est
la première année que ça leur est donné?
Mme Bacon: C'est un programme qui s'échelonne sur quelques
années. Ce n'est pas la première année qu'on donne
ça.
M. Bouierice: C'est une espèce de séminaire avec,
je ne sais pas, moi, une certification, une attestation, ou est-ce que cela a
le sens de colloque tout simplement?
Mme Bacon: C'est un certificat qu'il donne apparemment. Non, non,
ce ne sont pas des colloques. C'est une formation qu'on donne à des
libraires.
M. Boulerice: La formation. Est-ce que ce sont des cours?
Mme Bacon: Oui.
M. Boulerice: Le ministère subventionne ça.
Mme Bacon: Oui. Pour former des libraires.
M. Boulerice: Je le sais bien. L'université forme des
historiens, mais ce n'est quand même pas le ministère des Affaires
culturelles qui subventionne, c'est le ministère de
l'Éducation.
Mme Bacon: Non, mais le perfectionnement de nos libraires, ce
n'est pas mauvais que ça se fasse non plus.
M. Boulerice: Ah! Cela s'adresse aux libraires.
Mme Bacon: Oui. C'est ce que je dis depuis tantôt.
M. Boulerice: Mais pas aux...
Mme Bacon: C'est un perfectionnement.
M. Bouierice:... élèves de l'école qui
seraient en bibliothéconomie ou je ne sais pas quoi.
Mme Bacon: Ah non! C'est un cours de perfectionnement qu'on donne
aux libraires qui sont notre clientèle, quand même.
M. Boulerice: D'accord. Est-ce le seul qui
fait ça?
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Cela va?
M. Boulerice: Disons que c'est le seul qui fait ça pour
ça. Cela va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8 est
vérifié. L'engagement 9. Subvention de fonctionnement; montant
total: 25 000 $. À Diffusion parallèle, Montréal,
comté de Saint-Jacques. Cela doit être vérifié.
M. Boulerice: Vérifié.
Mme Bacon: Non, mais on peut donner des informations.
Mme Pelchat: À la demande du député de
Saint-Jacques.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ce serait
intéressant pour les membres de la commission?
M. Boulerice: Appuyé par sa collègue de Vachon.
Mme Bacon: Non, je pense qu'il va adopter ça tout de
suite, M. le Président.
Le Président (M. Audet): Engagement 10.
Subvention de fonctionnement, 46 200 $, au groupe Danse-Partout,
Québec, comté de Taschereau.
M. Boulerice: Je ne suis pas fâché pour ça
non plus.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
M. Boulerice: Cela agrémentait très souvent nos
tristes mercredis soir à Québec.
Mme Bacon: Oh oui!
Le Président (M. Audet): D'accord. Cela va pour le mois
d'août? Alors, septembre, liste A.
Septembre
Est-ce que vous voulez que je donne le numéro de la
référence aussi? L'engagement 1, numéro 334: "Subvention
à l'Institut canadien de Québec, à titre d'aide
financière pour effectuer des travaux de rénovation de la
succursale Les Saules de la Bibliothèque de Québec, dans le cadre
du programme Aide aux équipements culturels. Montant total de
l'engagement: 80 000 $. " Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
2: "Subvention à divers individus à titre d'aide
financière pour la réalisation de divers projets, dans le cadre
du programme normalisé Aide aux artistes professionnels. Montant de
l'engagement: 104 091, 62 $. " Il y a une liste de deux pages. Est-ce
vérifié? Y a-t-il des questions?
M. Boulerice: II n'y a pas beaucoup de Saint-Jacques
là-dedans.
Dans le cas de la quatrième, on l'a. Dans le cas du
troisième, je sais pertinemment ce que Jean-René va faire, sauf
que ce n'est pas écrit pour la postérité.
Mme Bacon: Je dois dire que dans le cas de Jean-René
Ouellet, c'est un stage de perfectionnement en jeu de l'acteur au Ashby Studio
à New York. Dans le cas de Denys Michaud, c'est une recherche menant
à la création et à la façon de fabriquer des bijoux
à l'aide de l'ordinateur et, dans le cas de Michelle Héon, c'est
pour continuer à Paris une recherche de matériaux de forme en
très très petit, les appliquer dans les dimensions qui
conviennent au concept de sa production.
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2 est
vérifié. Engagement 3: "Subventions de fonctionnement à
divers organismes, pour l'année financière 1988-1989. Montant de
l'engagement 6 305 760 $. " On a une liste de dix pages avec ça.
M. Boulerice: Celui où j'aimerais sans aucun doute aller,
ce n'est pas la petite fanfare de New Glasgow qui est un très joli
village de ma région natale, mais plutôt l'Orchestre symphonique
de Québec. (16 heures)
Mme Bacon: À quel numéro est-on?
M. Boulerice: C'est le numéro 24. Je pense que tout le
monde est au courant: "L'OSQ est en difficulté, il faut que le public
sente que cet orchestre lui appartient. " Après ça: "Lise Bacon
propose un programme de partenariat". Je ne veux pas être rappelé
à l'ordre, M. le Président, ce n'est pas un manque de respect
envers la ministre, je lis le titre d'un article de journal, c'est tout. "Mme
la ministre tente actuellement de lancer un programme de partenariat avec
divers intervenants, dont le maire de Québec, M. Jean Pelletier, pour
mettre sur pied un plan qui pourrait permettre à l'OSQ de passer
à travers ses difficultés. " Je ne sais pas où vous en
êtes rendue.
Mme Bacon: En fait, l'organisme a un déficit
accumulé de 900 000 $, et on anticipe 1 400 000 $ pour la prochaine
année. À partir de
ce constat, le ministère a entrepris des démarches avec la
ville de Québec. J'ai moi-même téléphoné au
maire Pelletier pour que la ville de Québec fasse davantage par rapport
à son orchestre symphonique. On a fait des démarches
auprès du Conseil des arts du Canada pour qu'il subventionne l'Orchestre
symphonique de Québec lui-même, en vue d'établir un plan de
redressement, ce qui lui permettrait, dans un premier temps, de réduire
!e déficit de cette année.
L'orchestre nous a fourni un plan de redressement pour la prochaine
année financière. Nous sommes en ce moment en discussion et avec
la ville de Québec et avec la Communauté urbaine de Québec
- parce que ce ne sont pas que les gens de ia ville de Québec qui vont
entendre l'orchestre symphonique - pour essayer d'établir une
stratégie d'intervention qui permettrait à l'Orchestre
symphonique de Québec de continuer ses activités. Cela, c'est en
cours en ce moment. Je pense qu'il faudra sensibiliser davantage la population
de la ville de Québec pour qu'elle encourage son orchestre symphonique.
À Québec, on veut avoir un orchestre symphonique, à
Québec, on veut avoir un opéra et bien d'autres choses, mais les
gens n'y vont pas. Il y a des salles aux trois quarts pour l'orchestre
symphonique et, bien souvent, pour l'opéra. Il faudra que les gens de
Québec sortent davantage et encouragent davantage les organismes
culturels qui en ont besoin. Vous n'êtes pas d'accord?
M. Boulerice: Je vous trouve ambitieuse de vouloir faire sortir
la ville de Québec. Vous allez avoir un agenda, madame.
Mme Bacon: Non, mais je pense que les gens de Québec
devront réaliser que s'ils veulent garder un orchestre symphonique,
s'ils veulent garder un opéra, s'ils veulent avoir différentes
activités culturelles d'importance, il faudra qu'ils soient là et
qu'ils encouragent les organismes. Ce n'est pas qu'aux pouvoirs publics de le
faire, la population elle-même devrait être présente. Ce
n'est pas normal qu'un orchestre symphonique s'exécute devant les trois
quarts d'une salle au Grand Théâtre.
M. Boulerice: C'est bien, ça fait développer des
habitudes de consommation culturelle. Je pense qu'à ce niveau on a eu
une discussion bien intéressante, ce matin, avec les gens de la Place
des Arts, je prends mes collègues de droite à témoin.
Mme Bacon: Le ministère a quand même versé 1
120 000 $ à l'orchestre symphonique par rapport à 100 000 $ pour
la ville de Québec. Il faudrait peut-être, et c'est ce que j'ai
demandé au maire Pelletier, que la ville de Québec fasse
davantage pour son orchestre symphonique.
M. Boulerice: Qu'a-t-il répondu?
Mme Bacon: II est en train de travailler avec la
Communauté urbaine de Québec pour que des sommes plus
élevées soient versées.
M. Boulerice: Leur déficit est de combien, m'avez-vous
dit?
Mme Bacon: C'est 900 000 $ cette année, mais on anticipe 1
400 000 $ pour la prochaine année. C'est le déficit
accumulé.
M. Boulerice: II y a quand même de prestigieuses
institutions qui ont vu leur déficit épongé, qui
était bien moindre que celui de l'orchestre symphonique, dans l'espoir
de les remettre sur une lancée. Cela n'a pas été
évalué par votre ministère de faire un effort pour le
déficit de l'OSQ?
Mme Bacon: Je pense que le ministère n'a pas les moyens
de...
M. Boulerice: L'orchestre symphonique, ce sont des beaux-arts,
madame.
Mme Bacon: Ils ne sont pas les seuls en déficit.
Pardon?
M. Boulerice: Je dis que l'orchestre symphonique, ce sont
véritablement des beaux-arts.
Mme Bacon: Oui, je sais. Ils ne sont pas les seuls à avoir
un déficit et cela je le sais. L'Orchestre symphonique de Québec,
c'est peut-être la plus grosse subvention pour son fonctionnement qu'on
puisse lui donner en ce moment. On ne peut pas éponger tous les
déficits de nos organismes. Il n'en resterait plus pour en donner aux
artistes.
M. Boulerice: Oui, mais un orchestre est composé
d'artistes, n'est-ce pas? Il n'y a pas seulement des instruments, il y a des
gens qui font...
Mme Bacon: Bien oui! Il y a 60 artistes, mais il y a plus que 60
artistes au Québec. S'il fallait éponger le montant de 1 400 000
$, ce serait 1 400 000 $ de moins qui iraient aux autres organismes culturels
et aux autres programmes de subventions qui sont versées aux
artistes.
M. Boulerice: Oui, mais vous allez avoir une augmentation de 100
000 000 $ dans votre budget avec le 1 %. Il manque 100 000 000 $.
Mme Bacon: On n'a pas besoin de 100 000 000 $ pour 1 %. L'an
dernier, on avait 0, 7 %.
M. Boulerice: 0, 68 %.
Mme Bacon: Avec la relève, 0, 7 %.
M. Boulerice: Bon! On inscrit 95 000 000 $ et on ne se battra pas
pour 5 000 000 $.
Mme Bacon: Non, non. 5 000 000 $! Aux Affaires culturelles, c'est
Important.
M. Boulerice: Je suis bien d'accord avec vous que Québec,
enfin, que les gens de Québec doivent soutenir l'orchestre par leur
participation, par leur assistance.
Mme Bacon: Je pense qu'il va falloir qu'on parte de
là.
M. Boulerice: Oui, mais ce n'est pas une habitude. La
pensée magique ne s'accompagne pas d'une baguette magique non plus.
Mme Bacon: Non, non.
M. Boulerice: On ne changera pas cette habitude demain, je pense
que...
Mme Bacon: Non, mais il faudrait peut-être commencer quand
même à les sensibiliser à ça.
M. Boulerice: Là, je suis entièrement d'accord.
Mme Bacon: Si les gens de Québec veulent avoir un
orchestre symphonique, de l'opéra ou d'autres choses, il faudra qu'ils
soient là, qu'ils les appuient. C'est ce que font les gens de
Montréal. Je n'aime pas faire de parallèles, mais c'est ce que
font les gens de Montréal. Toutes mes excuses aux gens de
Québec.
M. Boulerice: Vous m'avez fait perdre le fil de mon idée
avec votre aparté sur la capitale.
Mme Bacon: Vous vouliez parler des arts?
M. Boulerice: Ne commencez pas à insulter les villes. Il y
a un de vos collègues qui a fait cela pour une ville et ça ne lui
a pas porté chance.
Mme Bacon: Je ne les insulte pas. Je dis aux gens d'aller
entendre leur orchestre symphonique et d'aller entendre l'opéra. Je
pense que c'est extraordinaire d'inviter les gens à l'opéra ou
à l'orchestre symphonique.
M. Boulerice: La désaffection pourrait peut-être
s'expliquer par la difficulté... Il y a, je ne sais pas, un paquet
d'abonnements qui ne se prennent pas, parce qu'on se dit qu'on ne sait pas si
on va pouvoir en bénéficier à cause de la situation
financière de l'orchestre?
Mme Bacon: Non, quand même! Cela fait longtemps que
ça dure. Les trois quarts de salle, ce n'est pas récent. Ce n'est
pas parce que les gens ont appris récemment que l'orchestre symphonique
a de la difficulté. Non, cela n'est pas récent.
M. Boulerice: Donc, vous excluez, pour le moment, toute
possibilité pour le ministère d'éponger une partie du
déficit.
Mme Bacon: Je dis qu'on travaille avec le Conseil des arts, qu'on
travaille avec la ville de Québec, qu'on travaille avec la
Communauté urbaine de Québec à trouver des solutions et on
travaille aussi, évidemment, avec l'orchestre symphonique à un
plan de redressement. Mais je ne dis pas qu'on est prêt à
éponger le 1 400 000 $.
M. Boulerice: Même pas en partie?
Mme Bacon: On regarde le plan de redressement, ce qu'il sera.
M. Boulerice: On doit vous présenter ce plan-là
quand?
Mme Bacon: II est déposé. On l'étudie en ce
moment encore.
M. Bouierice: II est déjà déposé. Il
est à l'étude. D'accord. Vous nous ferez part de vos commentaires
bientôt.
Le Président (M. Audet): Alors, est-ce qu'il y a d'autres
questions concernant l'engagement 3? Cela va pour l'engagement 3?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3 est
vérifié.
Engagement 4: "Subventions à divers organismes à titre
d'aide financière dans le cadre du programme normalisé. Aide
financière aux événements majeurs. Montant de
l'engagement: 715 000 $. " Il y a une liste de trois pages. Est-ce qu'il y a
des questions?
M. Boulerice: À l'engagement 1, c'est inscrit: Festival
international de rock. N'est-ce pas le Festival international de rock
francophone de Montréal?
Mme Bacon: Oui, oui.
M. Boulerice: Bon. Ces gens ont certaines récriminations
actuellement. Il y avait une conférence de presse cette semaine, je ne
sais pas si vous êtes au courant. Notamment face à i'ADISQ, je
pense, si ma mémoire est bonne, qu'ils vous demandent d'intervenir.
Mme Bacon: Quant à leur "contrat".
M. Boulerice: Je sais que cela a été arraché
en fin de compte pour cette année. Le Festival international de rock
francophone a quand même eu un succès relatif pour une
première expérience. Mon évaluation de cela est bonne.
C'est la première année. Ce qui est intéressant, c'est que
cela s'inscrit justement dans la francophonie, puisque ce sont de jeunes
Québécois et de jeunes Français qui se sont
associés pour ça. Devant le succès encourageant, vu que
c'était une première expérience, ils ont le goût de
récidiver, dans le bon sens du terme, cette année. Je sais qu'ils
semblaient avoir de la difficulté avec l'ADISQ.
Mme Bacon: II y a certaines difficultés qui arrivent au
moment où les gens négocient leur contrat et c'est pour cela
qu'on a donné le statut de l'artiste avec une commission de
reconnaissance pour reconnaître les groupes. De cette façon, Ms
peuvent avoir une protection dans leurs discussions de contrats.
M. Boulerice: Au sujet de la subvention de fonctionnement,
déjà, il y a eu 50 000 $. Mis à part ou, pour employer un
mot que vous connaissez bien, nonobstant les difficultés
particulières qu'ils peuvent avoir avec l'ADISQ, est-ce que le Festival
international de rock francophone sera considéré, cette
année, aussi, comme un événement majeur par le
ministère?
Mme Bacon: C'était la première année que
venait une demande du festival. Cette année, on est en train de regarder
la possibilité de les reconnaître comme événement
majeur et, à ce moment-là, ils seront considérés
comme les autres événements majeurs et quant à la
subvention aussi. La demande est entrée, finalement.
M. Boulerice: La demande est entrée.
Mme Bacon: Oui. Il y a eu une rencontre avec le cabinet.
M. Boulerice: Vous avez déjà rencontré
Attali et compagnie? D'accord.
Le Président (M. Audet): Est-ce que cela va pour
l'engagement 4?
M. Boulerice: Cela va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4 est
vérifié.
Engagement 5: "Subventions à divers organismes à titre
d'aide financière dans le cadre du programme normalisé Aide
à la diffusion hors Québec. Montant de l'engagement: 53 500 $. "
Il y a aussi une liste en annexe. Est-ce que c'est vérifié ou y
a-t-il des questions?
M. Boulerice: Combien y a-t-il dans ce budget?
Mme Bacon: Je ne le sais pas; Voulez-vous dire le budget global
pour ce programme?
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: 53 500 $ pour l'aide à la diffusion hors
Québec.
M. Boulerice: En majorité, ce sont des choses de moins de
25 000 $.
Mme Bacon: C'est tout normé, oui.
M. Boulerice: À la Fondation Jean-Pierre Perreault,
c'était pour le Festival d'Avignon.
Le Président (M. Audet): Est-ce que cela va?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 5 est
vérifié.
Engagement 6: "Subventions à divers organismes à titre
d'aide financière dans le cadre du programme normalisé Aide
financière aux associations, organismes et regroupements nationaux en
arts et lettres. Montant de l'engagement: 757 383 $. " Une liste de quatre
pages. Est-ce qu'il y a des questions ou est-ce vérifié?
M. Boulerice: Ceia va.
Le Président (M. Audet): Est-ce que cela va?
M. Boulerice: Non, il y a le 7, Communication-Jeunesse,
Montréal. Ne serait-ce pas plutôt Oxy jeunes? Non? C'est autre
chose.
Mme Bacon: Non, non, ce n'est pas ça. Ce n'est pas Oxy
jeunes, c'est un autre organisme qui fait des publications pour les enfants.
Connaissez-vous Lurelu?
M. Boulerice: Ah oui! D'accord. Regroupement des professionnels
de la danse du Québec, Centre d'essai des auteurs dramatiques... (16 h
15)
Le Président (M. Audet): Cela va?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 6 est
vérifié.
Engagement 7: "Subventions à divers organismes à titre
d'aide financière dans le cadre du programme normalisé Aide
financière à la formation professionnelle, organismes majeurs.
Montant de l'engagement: 934 500 $. " Une page de description.
Mme Bacon: C'est la danse.
M. Boulerice: École supérieure de danse du
Québec, c'est là-dedans.
Mme Bacon: Plus l'École nationale du théâtre
du Canada, 90 000 $.
M. Boulerice: École supérieure, 724 000 $.
Mme Bacon: II y a eu un premier versement de 100 000 $ à
l'École supérieure de danse et un deuxième versement de
624 500 $.
M. Boulerice: Cela, c'est pour le fonctionnement.
L'immobilisation, ça s'en vient?
Mme Bacon: On commence par le fonctionnement.
M. Boulerice: On va la croire. Il paraît que cela s'en
vient.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7 est
vérifié.
Engagement 8: "Subventions à divers organismes à titre
d'aide financière dans le cadre du programme normalisé Aide
financière aux organismes de diffusion responsables d'une saison
artistique. Montant de l'engagement: 743 000 $. " Quatre pages.
M. Boulerice: Cégep de Rimouski, c'est leur festival de
jazz?
Mme Bacon: Non, c'est de la diffusion. M. Boulerice: Quelle
saison ont-ils?
Mme Bacon: C'est le cégep qui organise les spectacles.
Alors, on donne une subvention à la corporation du cégep.
Le Président (M. Audet): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur l'engagement 8?
M. Boulerice: Concernant la salle Albert-Rousseau, dans Le
Soleil, il y a quelques jours, on lisait: Le cabinet de la ministre des
Affaires culturelles se contentait de répondre, en début de
semaine, que les autorités provinciales sont en contact constant avec
les autres gouvernements, fédéral et municipal, engagés
dans le financement. Au sujet de l'enveloppe globale, la répartition des
coûts de ce projet est toujours considérée comme
prioritaire.
Mme Bacon: Ce n'est pas le fonctionnement. Ce que nous avons
devant nous, c'est le fonctionnement.
M. Boulerice: L'occasion est fort belle, le pré, l'herbe
tendre; vous connaissez vos classiques comme moi. Pour la corporation de la
salle Albert-Rousseau, c'est un projet qui en est où?
Mme Bacon: C'est à l'étude. Il faut les
étudier avant de les accepter.
M. Boulerice: L'étude est-elle déposée comme
dans le cas précédent ou n'est-elle pas encore
complétée?
Mme Bacon: C'est ça, le projet du promoteur est
déposé.
M. Boulerice: il est déposé. Donc, on devrait
s'attendre à une réponse pour quand?
Mme Bacon: On attend de voir ce que le fédéral va
faire.
M. Boulerice: II faudrait que M. Bourassa se choque encore,
ça a de l'effet.
Mme Bacon: M. Masse a des largesses de temps à autre.
Alors, il faut attendre de ces largesses de M. Masse.
M. Boulerice: Le ministère prévoit toujours mettre
2 300 000 $?
Mme Bacon: Non! Ah, 2 300 000 $, j'avais compris 22 000 000 $. Je
trouvais que c'était très large. C'est autour de ça, mais
il faut que le fédéral fasse sa part.
M. Boulerice: La portion demandée au fédéral
est de combien?
Mme Bacon: Plus d'un demi-million. Un peu plus.
Le Président (M. Audet): Cela va pour l'engagement 8, M.
le député?
M. Boulerice: Au sujet de la Maison Québécoise du
théâtre pour l'enfance et la jeunesse, j'ai su ce matin qu'ils ne
seraient pas logés à côté de la Place des Arts.
Mme Bacon: Qu'ils ne seraient pas logés?
M. Boulerice: À côté de la Place des Arts.
Mme Bacon: À quelle place?
M. Boulerice: Bien, il devait y avoir une nouvelle salle.
Non?
Mme Bacon: II y a un auditorium au musée d'Art
contemporain, vous devez savoir ça.
M. Boulerice: C'est ça. Vous voulez les loger
là?
Mme Bacon: On n'a pas le dossier.
M. Boulerice: La Place des Arts disait qu'il
n'y avait pas de place dans son quadrilatère.
Mme Bacon: On n'a pas encore de projet. M. Boulerice: II
n'y a pas de projet.
Mme Bacon: II n'y a pas de projet formel déposé au
ministère. On vous a parle de ça ce matin?
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: Ils sont à la recherche d'une salle en ce
moment.
M. Boulerice: La maison a envisagé d'être là.
Là, la Place des Arts lui dit: Non, ça ne va pas, on n'a pas de
place, etc.
Mme Bacon: On va vérifier, mais ce n'est pas ce que
j'avais comme information.
M. Boulerice: Là, ils sont encore à l'auditorium du
Cégep du Vieux-Montréal qui, d'une part, est inadéquat.
Deuxièmement, je pense que le cégep, sans
méchanceté, ne se mettrait pas à pleurer s'ils quittaient,
ce qui lui permettrait d'utiliser son auditorium pour ses besoins exclusifs, ce
qui ne l'empêche pas de le louer à quelqu'un d'autre, une fois de
temps en temps, c'est tout à fait normal.
Mme Bacon: Ce n'est pas l'information que j'ai chez nous, qu'on a
refusé de leur donner accès à l'auditorium du musée
d'Art contemporain. Il y avait une répartition du temps qui devait
être faite.
M. Boulerice: Non, non... Mme Bacon: Ce n'est pas
ça?
M. Boulerice: Je n'ai pas dit qu'on leur avait refusé
l'accès spécifique à l'auditorium du musée d'Art
contemporain.
Mme Bacon: On dit la même chose.
M. Boulerice: Non, non. J'ai demandé: Est-ce qu'il y a de
la place dans le quadrilatère de la Place des Arts pour la
construction...
Mme Bacon: D'un autre édifice?
M. Boulerice: D'une autre chose. On a dit: Non, il n'y en a
pas.
Mme Bacon: C'est le conservatoire qui s'en irait là.
M. Boulerice: C'est ça. D'accord. Vous semblez
évoquer l'hypothèse qu'il n'y aurait pas une construction neuve,
mais qu'ils utiliseraient l'auditorium, la salle qu'on appelait...
Mme Bacon: Cela n'a pas encore été discuté
avec eux. On est en train de regarder les possibilités d'utilisation de
l'amphithéâtre qui sera construit en même temps que le
musée d'Art contemporain. Est-ce que ie musée en aura besoin
entièrement? C'est ce qu'il reste à savoir. Combien de temps le
musée d'Art contemporain peut-il l'utiliser? Est-ce qu'il reste du temps
pour l'utiliser à d'autres fins? Cela aussi, il faudra ie regarder, et
avec qui on devra transiger pour l'utilisation de l'amphithéâtre.
Quant à l'espace qui reste dans le quadrilatère, il devra
être réservé pour les conservatoires - on travaille
là-dessus en ce moment - qui devront sortir du 100 est, rue
Notre-Dame.
M. Boulerice: Ce matin, on me disait même que, pour ce qui
est des occupants - je vais faire un pléonasme - qui vont occuper le
quadrilatère, pour répondre à leurs besoins, ii y aura une
occupation de 180 % comme telle. Déjà, après une
rencontre, ils font l'évaluation qu'il n'y a pas possibilité
d'occupation...
Mme Bacon: Je dois vous dire qu'on ne nous a pas encore
donné ça au ministère. La MAQTEJ cherchait ailleurs
qu'à cet amphithéâtre. La MAQTEJ ne cherchait pas
nécessairement sur le quadrilatère de la Place des Arts.
M. Boulerice: Oui, mais c'était une des
possibilités.
Mme Bacon: Suivant l'accessibilité de
l'amphithéâtre. Si l'amphithéâtre est trop
occupé, il faut regarder ailleurs, mais ils ne cherchaient pas
nécessairement là.
Le Président (M. Audet): Cela va? L'engagement 8 est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 9. "Subventions à divers organismes à titre d'aide
financière dans le cadre du programme normalisé Soutien aux
organismes régionaux en arts visuels. Montant de l'engagement: 185 544
$. " Il y a deux pages. Est-ce que c'est vérifié ou s'il y a des
questions?
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 10. "Subventions à diverses bibliothèques à
titre d'aide financière dans le cadre du programme normalisé Aide
financière au développement des bibliothèques autonomes.
Montant de l'engagement: 11 884 170 $. " Voir liste jointe: trois pages. Est-ce
qu'il y a des questions ou si c'est vérifié?
M. Bouierice: Vérifié.
Mme Bacon: Ce sont des subventions statutaires aux
différentes municipalités.
M. Boulerice: C'est cette année. Y a-t-il moyen de les
avoir...
Mme Bacon: Par ordre alphabétique?
M. Boulerice: Non, en beau parallèle par rapport aux
années précédentes.
Mme Bacon: On peut l'avoir. Par rapport à l'an
dernier?
M. Boulerice: Disons les trois dernières
années.
Mme Bacon: Cela vous permettrait de voir qu'il y a une
augmentation de 4 000 000 $ cette année.
M. Boulerice: Et qu'il y a eu une coupure de 4 000 000 $
l'année précédente.
Mme Bacon: Non, mais il y a eu une augmentation de 4 000 000 $
cette année. On va vous les donner.
M. Boulerice: N'êtes-vous pas un peu gênée
d'avoir donné une subvention de 135 105 $ à la
bibliothèque municipale de Roxboro?
Mme Bacon: Laquelle? Il faut normaliser aussi. Vous devez avoir
une normalisation...
M. Boulerice: En tout cas, vous avez été
priée d'intervenir. L'Association des directeurs de bibliothèque
vous a demandé d'intervenir auprès de cette
bibliothèque-là.
Mme Bacon: Le degré de richesse de la municipalité
n'entre pas en ligne de compte.
M. Boulerice: Non, je ne parle pas du degré de richesse de
Roxboro. C'est la dernière de mes inquiétudes, le degré de
richesse là-bas...
Mme Bacon: Mais pourquoi le soulevez-vous?
M. Boulerice: Mais la bibliothèque de Roxboro!
Mme Bacon: Mais il y a un problème concernant la
directrice de la bibliothèque. Il y a eu des problèmes à
Roxboro.
M. Boulerice: Je comprends et ça continue. Ce n'est pas
une bibliothécaire qui est responsable de la bibliothèque.
Mme Bacon: Ce n'est pas nous qui engageons. C'est la
municipalité qui a la responsabilité d'engager les gens. On ne
peut pas priver la population d'une bibliothèque parce que !a
municipalité n'engage pas...
M. Boulerice: Donc, vous répondez que vous ne pouvez pas
Intervenir pour ce qui est de Roxboro?
Mme Bacon: Notre loi ne nous permet pas d'intervenir dans
l'engagement du personnel des bibliothèques. La responsabilité
qui nous est donnée par la loi, c'est de subvenir à certains
besoins des bibliothèques. C'est ce que nous faisons.
M. Boulerice: Mais vous pouvez, par contre, amender la loi.
Mme Bacon: Vous voudriez que l'on nomme les
bibliothécaires dans toute la province, dans chacune des
bibliothèques?
M. Boulerice: Non, mais il peut y avoir une loi disant que le
ministère des Affaires culturelles va subventionner les
bibliothèques municipales dans la mesure où la
bibliothèque municipale a comme directeur ou directrice une personne
qualifiée et diplômée, pour ce qui est de la
bibliothèque.
Mme Bacon: En ce moment, on regarde la Loi sur les
bibliothèques publiques. On verra ce que l'on pourra faire, mais je
pense qu'on ne peut pas faire une ingérence dans chacune des
municipalités concernant le personnel qu'elles engageront.
M. Boulerice: Non, je ne vous demande pas d'aller faire le
concours.
Mme Bacon: Comme ministre des Affaires culturelles, je me
sentirais incapable d'aller faire les concours dans chacune des
municipalités pour trouver une bibliothécaire.
M. Boulerice: Pas du tout. Remarquez que cela pourrait toujours
être intéressant, mais, au-delà de ça, s'assurer
qu'il n'arrive pas des épisodes comme celui-là qui, je vous
l'avoue...
Mme Bacon: Comment faites-vous pour vous assurer qu'il n'arrive
pas des épisodes comme ça quand vous n'avez pas à choisir
le personnel?
M. Boulerice: Non, mais si, au départ, dans la loi...
Puis, pourquoi ne ferait-on pas du droit nouveau, madame?
Mme Bacon: Vous parlez à quelqu'un qui en a
déjà fait beaucoup.
M. Boulerice: Voilà!
Mme Bacon: Vous savez ça.
M. Boulerice: Sans faire un jeu de mots, qui a bu boira. On
pourrait peut-être regarder cela.
Mme Bacon: M. le Président, je dois dire que je serais mal
placée de ne juger de la compétence de quelqu'un que sur un
diplôme. On a vu de grands diplômés qui n'étaient pas
nécessairement compétents. On en a vu qui avaient une expertise,
une expérience, et qui avaient une grande compétence. Je ne juge
pas les gens sur cela. Il faudrait peut-être faire attention.
Là-dessus, je mettrais en garde le député de
Saint-Jacques.
M. Boulerice: Je suis d'accord pour accepter une mise en garde,
mais là il y a eu un cas flagrant et patent de choses incroyables. On
fout à la porte celle qui est bilingue et diplômée en
bibliothéconomie.
Mme Bacon: Là, vous vous en venez sur un dossier
linguistique. C'est là où vous voulez en venir.
M. Boulerice: Oui, mais... (16 h 30)
Mme Bacon: Ce n'est pas la compétence d'une
bibliothécaire ou pas. Vous voulez vous amener sur un dossier
linguistique.
M. Boulerice: Ah bien, il y a les deux. Mais il y a les deux. Si
vous subventionnez une bibliothèque et que la bibliothécaire
n'est même pas capable de vous parler dans votre langue et de vous
conseiller, je vous avoue que c'est un peu bizarre, et subventionnée
à même des budgets qui vous appartiennent.
Mme Bacon: Vous allez punir une population? C'est ça que
vous feriez si vous étiez ministre des Affaires culturelles, punir une
population, parce que la bibliothécaire n'est pas bilingue?
M. Boulerice: Non, mais je vous demande, Mme la ministre, de
considérer, puisque vous dites que vous...
Mme Bacon: Vous en avez encore à apprendre avant
d'être ministre, M. le député de Saint-Jacques.
M. Boulerice: Mme la ministre, au lieu de faire cette tentative
démagogique qui est inhabituelle chez vous et qui m'étonne, je
vous dis... Tantôt, vous me disiez que vous êtes en train de revoir
la loi. Alors, je vous dis: Êtes-vous prête à
considérer, à l'intérieur de cette loi - encore là,
je vous offre toute ma collaboration - que l'on ne pénalise pas une
population qui, elle, a été pénalisée en ayant
à la tête de sa bibliothèque une personne qui ne
répond pas à deux critères qui sont quand même
importants, d'une part, quand on parle de bibliolhéconomie et, d'autre
part, du droit des citoyens de recevoir les services dans leur langue?
Mme Bacon: Quand on fait la révision d'une loi, on regarde
tous les éléments.
M. Boulerice: Donc, vous porterez une attention
particulière à celle-là.
Mme Bacon: À tous les éléments. Pas à
un cas particulier, à tous les éléments.
M. Boulerice: De façon que, malheureusement, et
curieusement, ça ne se répète pas dans d'autres
municipalités. Ce n'est pas la ville de Roxboro qui est
pénalisée. Ce n'est pas la ville comme entité; ce sont les
citoyens de Roxboro qui méritent d'être défendus.
Mme Bacon: Je pense que j'ai dit ce que j'avais à
dire.
M. Boulerice: Votre réponse est là. Alors, on verra
si on vous a priée en vain d'intervenir ou si vous êtes
intervenue. Donc, un dossier à suivre équitablement. Mais dans un
cas comme celui-là, je vous avoue que...
Mme Bacon: Vous allez couper les subventions à la
ville?
M. Boulerice: Pardon?
Mme Bacon: Vous allez couper les subventions à la
ville?
M. Boulerice: Je ne vous demande pas de jouer les tontons
macoutes ou les boubous macoutes, selon le pays où on se situe comme
référence, mais faire du droit nouveau, vous en avez parlé
souvent, s'arranger afin qu'une situation comme celle-là ne puisse pas
se reproduire en mettant de nouvelles dispositions dans la loi que vous allez
revoir et que vous voulez revoir au complet, d'ailleurs; c'est ce que vous
m'avez dit tantôt.
Mme Bacon: En profondeur. M. Boulerice: En profondeur. Une
voix: À la prochaine session. M. Boulerice: À la prochaine
session. Mme Bacon: À l'automne. M. Boulerice: À
l'automne.
Mme Bacon: Vous n'avez pas envie de faire ça à
l'automne?
M. Boulerice: Pardon?
Mme Bacon: Vous ne voulez pas faire ça à
l'automne?
M. Boulerice: Ah bien, je trouve ça loin, l'automne. Quel
que soft le sujet, vous savez que je suis toujours prêt. Donc, je suis
prêt à revenir cet automne. C'est comme vous voulez. Je vous donne
l'assurance que j'y serai, d'ailleurs.
Mme Bacon: Moi aussi.
M. Boulerice: Les rumeurs disent le contraire, mais, enfin, il ne
faut pas se fier aux rumeurs.
Mme Bacon: Ah! M. le député de Saint-Jacques ne
devrait jamais se fier aux rumeurs.
M. Boulerice: On dit qu'il n'y a jamais de fumée sans feu
et, comme vous êtes dans les pneus ces derniers temps, vous savez de quoi
je parie.
Mme Bacon: II y a beaucoup de fumée, mais il n'y a pas de
feu.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 10 est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 11. "Subventions
à diverses bibliothèques municipales à titre d'aide
financière dans le cadre du programme normalisé Aide à
l'implantation de nouvelles bibliothèques publiques autonomes. Montant
de l'engagement: 562 988 $. " Il y a deux pages.
M. Boulerice: Les bibliothèques municipales de
l'île-Perrot, Saint-Antoine, Saint-Augustin, Sainte-Marthe-suMe-Lac,
Tracy. Tiens, Tracy.
Une voix: Le comté de M. Khelfa.
M. Boulerice: Cela va remplacer sa montagne.
Une voix: Cela va remplacer quoi?
M. Boulerice: Sa montagne. Sa montagne en acier pour faire du
ski.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 11 est
vérifié, M. le député?
M. Boulerice: Oui, adopté, vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 12. "Subventions de
fonctionnement à diverses bibliothèques centrales de prêt
pour l'année financière 1988-1989. Montant total de l'engagement:
6 611 600 $. " Il y a quatre pages.
Mme Bacon: M. le Président, ça fait partie du
programme normalisé Aide aux bibliothèques centrales de
prêt.
M. Boulerice: Ce n'est pas partiel, c'est total, les
bibliothèques centrales de prêt.
Mme Bacon: II y en a pour qui on voit: 1er versement et 2e
versement. Vous avez les montants. En tout, 6 600 000 $.
M. Boulerice: C'est tout.
Le Président (M. Audet): Cela va?
M. Boulerice: Oui, M. le Président.
Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Merci.
L'engagement 13. "Subventions à divers organismes à titre d'aide
financière dans le cadre du programme normalisé Éditeurs
agréés, Régime universel d'aide à l'édition.
Montant de l'engagement: 111 109 $. " Est-ce que c'est
vérifié?
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 14. "Subventions à divers organismes à titre d'aide
financière dans le cadre du programme normalisé Édition de
périodiques culturels. Montant de l'engagement: 114 000 $. " Est-ce que
c'est vérifié?
M. Boulerice: C'est uniquement ceux qui ont eu plus de 25 000 $
parce qu'il y en a beaucoup plus que trois.
Mme Bacon: Le total est de 500 000 $.
M. Boulerice: 500 000 $. Il aura été
complètement épuisé surtout dans ce domaine-là.
Le Président (M. Audet): Vérifié?
L'engagement 14 est-il vérifié?
M. Boulerice: Oui, oui.
Le Président (M. Audet): Oui, d'accord, merci.
L'engagement 15. "Subventions à divers organismes à titre d'aide
financière dans le cadre du programme normalisé Aide
financière aux centres de recherche, de diffusion et d'innovation en
métiers d'arts. Montant de l'engagement: 785 000 $. " Il y a quatre
pages. Est-ce que c'est vérifié?
M. Boulerice: Oui. On avait eu, à la première
commission parlementaire sur le statut de l'artiste, un long débat sur
la poterie.
Le Président (M. Audet): Et la céramique.
M. Boulerice: Je vois que la ministre n'est pas restée
sourde à cela. Je vois le Centre de
céramique Poterie, la Maison du potier, etc. Je
félicite...
Mme Bacon: Ce sont des écoles-ateliers.
Le Président (M. Audet): L'engagement 15 est-ll
vérifié, M. le député?
M. Boulerice: Vérifié. Auriez-vous la gentillesse
de suspendre, monsieur, s'il vous plaît, deux secondes?
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: On peut y aller. Si vous avez besoin d'aide, je peux
vous aider un peu.
M. Boulerice: On s'est rappelé mutuellement des
souvenirs.
Mme Bacon: Des souvenirs.
Le Président (M. Audet): Des souvenirs du temps d'une
paix.
M. Boulerice: Ah oui!
Mme Bacon: Ah oui!
Le Président (M. Audet): L'engagement 16. "Subventions
à divers organismes à titre d'aide financière dans le
cadre du programme normalisé Aide financière au
développement. Montant de l'engagement: 1 105 650 $. " Il y a trois
pages.
Mme Bacon: Les conseils de la culture. M. Boulerice: Les
conseils de la culture.
Le Président (M. Audet): C'est la suite de
tantôt?
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Est-ce que c'est
vérifié?
M. Boulerice: Cela va.
Le Président (M. Audet): Cela va. L'engagement 17.
"Subventions à divers organismes à titre d'aide financière
dans le cadre du programme normalisé Fonds d'appui au financement
privé. Montant de l'engagement: 803 413, 46 $. " Il y a quatre
pages.
M. Boulerice: En 1988-1989, combien d'argent a été
dépensé dans ce Fonds d'appui au financement privé?
Mme Bacon: Autour de 3 000 000 $. M. Boulerice: En
1987-1988.
Mme Bacon: 3 900 000 $. On aurait eu des demandes pour 15 000 000
$.
M. Boulerice: 15 000 000 $.
Mme Bacon: On n'a pas eu de nouvelles demandes, on n'a pas eu de
nouveaux dossiers.
M. Boulerice: C'est parce que cela avait été
divisé en deux.
Mme Bacon: Oui, c'est cela. Il a fallu le prolonger sur deux ans
à cause des demandes importantes.
M. Boulerice: L'avenir de ce programme?
Mme Bacon: J'ai fait des demandes et des pressions auprès
du Conseil du trésor et du ministre des Finances. Je pense que c'est un
programme important qui permet à nos organismes non seulement d'aller
chercher des sommes d'argent dans le secteur privé mais, en même
temps, c'est un soutien pour eux aussi de la part du ministère.
M. Boulerice: L'émulation.
Le Président (M. Audet): Cela va-t-il?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 17 est
vérifié. Le dernier engagement. Mois de septembre. "Subventions
à divers organismes représentant le paiement du capital et des
intérêts sur des emprunts obligataires contractés pour le
financement de divers travaux visant le développement des milieux
culturels. Montant de l'engagement: 749 000 $. "
M. Bouierice: Le service de la dette.
Mme Bacon: Je m'excuse, 749 879 $ c'est encore le service de la
dette, M. le Président.
Le Président (M. Audet): D'accord. Est-ce qu'il y a des
questions sur cela? Cela va?
M. Bouierice: Cela va.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié. Le
mois de septembre est termine. J'appelle le mois d'octobre. La première
section du mois d'octobre 1988 c'est codé 1 à 14. Divers
engagements pris par le ministère au cours du mois de septembre 1988.
Comment se fait-il?
Mme Bacon: C'est octobre. Octobre
Le Président (M. Audet): D'accord. J'appelle l'engagement
1. "Appel d'offres dans les journaux
pour la réalisation des travaux de réaménagement de
construction et de nouvelles installations sanitaires au parc historique de la
Pointe-du-Moulin à I'îIe Perrot. Montant total: 464 577 $. "
Est-ce que vous voulez que je nomme les fournisseurs, M. le
député? Il y en a tout de même un bon nombre.
Mme Bacon: II y avait trois autres fournisseurs mais ce contrat a
été accordé au plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Audet): Cela va-t-il pour l'engagement 1,
M. le député?
M. Boulerice: Je vais vous dire cela bientôt.
Vérifié, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va. J'appelle
l'engagement 2.
Mme Bacon: C'est un ancien magasin qui était situé
sur le bord d'une route que j'ai visité et qui cachait la vue du
presbytère et de ses habitants surtout. Il y a eu quelques
départs de curés à cause de cela.
M. Boulerice: À cause de cela? Moi qui pensais qu'ils
regardaient au ciel!
Mme Bacon: Ils ont besoin aussi de voir le fleuve et on a
déménagé le magasin Gendron.
M. Boulerice: Je vois que la ministre est une bonne
chrétienne ou une bonne protestante.
Mme Bacon: Non, je dois dire que les loyalistes étaient
très heureux. On leur a déménagé le Magasin Gendron
et on va le réaménager pour rénover et conserver ce
magasin général. C'est un type d'ancien magasin
général.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va-t-il?
M. Boulerice: On ne l'a pas déménagé dans le
comté de Chomedey? (16 h 45)
Mme Bacon: Non, il ne se serait pas rendu.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: C'est pour cela qu'il a fallu prendre le Fonds
d'initiatives culturelles parce qu'il ne restait plus rien.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va pour l'engagement
2.
Mme Bacon: C'est assez inusité. M. Boulerice:
Oui.
La Présidente (Mme Pelchat): L'engagement 3?
Mme Bacon: C'est le programme régulier
d'équipements; c'est l'achat d'équipements au
Théâtre populaire du Québec, à la
bibliothèque centrale de prêt de la Montérégie et au
centre culturel de Mont-Laurier.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va, M. le
député de Saint-Jacques?
M. Boulerice: Oui.
La Présidente (Mme Pelchat): L'engagement 4?
Mme Bacon: C'est la restauration des murs extérieurs de
l'église de la fabrique de Cap-Santé.
M. Boulerice: Oui, mais là, ce qui m'intrigue, c'est la
Mère Tucker.
Mme Bacon: C'est classé historique ce restaurant.
M. Boulerice: C'est classé, cet ancien club-là.
Mme Bacon: Oui, oui.
M. Boulerice: Je ne me souviens plus de quel club
c'était.
Mme Bacon: Comme c'est classé historique, nous donnons 60
% des coûts de rénovation.
La Présidente (Mme Pelchat): L'engagement 4 est
vérifié.
Mme Bacon: Le comté de Saint-Louis.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va?
M. Boulerice: Oui.
La Présidente (Mme Pelchat): L'engagement 5, Aide aux
municipalités en matière de patrimoine.
M. Boulerice: Entre autres, Cataraqui.
Mme Bacon: Oui, c'est l'entretien des jardins.
L'été, le ministère entretient les jardins, les met en
valeur et les gens viennent visiter les jardins de Cataraqui. On avait cette
entente avec la ville de Sillery.
M. Boulerice: il y avait un programme de visites
l'été dernier.
Mme Bacon: C'est cela. Il y a une entente avec la ville de
Sillery.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va. L'engagement 5 est
vérifié. L'engagement 6,
l'Union des écrivains québécois, comté de
Saint-Jacques.
M. Boulerice: Vous n'êtes pas sérieuse, vous?
Mme Bacon: Je vous le dis.
M. Boulerice: Ha, ha, ha! Je vais vous croire.
Mme Bacon: C'est pour une tournée des écrivains
québécois.
M. Boulerice: Oui.
La Présidente (Mme Pelchat): L'engagement 6 est
vérifié.
Mme Bacon: C'est un programme qui est récurrent et
géré par l'Union des écrivains.
M. Boulerice: Cela fait quelques années, cela. Cela porte
ses fruits.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va pour l'engagement
6?
M. Boulerice: Cela porte bien ses fruits.
La Présidente (Mme Pelchat): L'engagement 7, Aide
financière aux événements majeurs.
M. Boulerice: C'est à l'Assemblée nationale.
Mme Bacon: Ce sont les grand événements comme le
Festival International de jazz, les événements majeurs en arts
visuels du Québec à Alma, le Festival mondial de folklore de
Drummondville.
M. Boulerice: II y a une erreur pour le Festival international de
jazz aussi.
Mme Bacon: Pardon?
M. Boulerice: C'est tenu simultanément dans les
comtés de Saint-Louis et de Saint-Jacques.
Mme Bacon: On peut ajouter Saint-Jacques, si cela vous fait
plaisir.
M. Boulerice: Non, cela ne me fait rien d'en donner un peu
à mon collègue Chagnon.
Mme Bacon: II faut partager un peu.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va pour l'engagement 7.
L'engagement 8, Aide financière aux associations, organismes et
regroupements nationaux en arts et lettres, dont on retrouve les détails
à l'annexe 2.
Mme Bacon: Je ne sais pas si vous avez cette information, mais
cette subvention-là figurait à la liste des subventions de 500
000 $ et moins du Conseil du trésor, dans le CT de programmation. En
1988-1989, elle a été payée à la norme 02-04-28;
c'est une autre norme.
M. Boulerice: Je vois l'Union des écrivains
là-dedans et tout cela. Le cas Leméac, vous en avez sans doute
entendu parler.
La Présidente (Mme Pelchat): Le cas Leméac.
Mme Bacon: Ah oui.
M. Boulerice: La demande de l'Union des écrivains.
Mme Bacon: Le ministère ne peut pas éponger cela.
Le ministère n'a pas les moyens de le faire. Je pense que j'ai
expliqué le dossier, tant que je pouvais le faire, même dans les
journaux. On s'écrit dans les journaux. C'est sûr que ce n'est pas
facile à accepter pour les écrivains qui perdent, quand
même, un bon montant, mais c'est pour cela que la loi sur le statut de
l'artiste est importante pour corriger des situations pareilles.
Évidemment, ce n'est pas rétroactif. Maintenant, on ne verra plus
des situations comme Leméac avec la loi sur le statut de l'artiste.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va, M. le député
de Saint-Jacques?
M. Boulerice: Oui, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Pelchat): J'appelle l'engagement 9,
Aide financière aux organismes de diffusion responsables d'une saison
artistique.
Mme Bacon: C'est le Centre culturel et la salle Thompson,
à Trois-Rivières, et l'autre, c'est le soutien au fonctionnement
du Centre culturel de Drummondville.
M. Boulerice: Non, cela va, Trois-Rivières. La
Présidente (Mme Pelchat): Cela va.
Mme Bacon: Mon ancien professeur de piano.
La Présidente (Mme Pelchat): J'appelle l'engagement 10, Aide
financière au développement régional, le Conseil
régional de la culture des Laurentides, Saint-Jérôme,
comté de Prévost.
M. Boulerice: Le Choeur de Laval, est-ce que c'est le caucus des
députés?
Mme Bacon: On l'avait, je pense. Je pense qu'on l'a
déjà eu dans un autre. Il était dans l'autre au mois
d'août?
Une voix: Oui.
Mme Bacon: C'est cela. On l'a pour une deuxième fois
là.
M. Boulerice: C'est parce que je voyais
Choeur de Laval. Je me demandais si c'était une subvention que
vous aviez versée à votre caucus.
Mme Bacon: Pardon? Je n'ai pas compris. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Boulerice: C'est parce que dans l'élément
02-04-94, je vois Choeur de Laval, 25 000 $. Alors, je me posais la question:
Est-ce que c'est une subvention que vous avez donnée à votre
caucus régional?
Mme Bacon: C'est bien au Choeur de Laval.
La Présidente (Mme Pelchat): J'appelle l'engagement 11, Fonds
d'appui au financement privé. C'est, effectivement, le Choeur de
Laval.
Mme Bacon: La municipalité de la ville de LaSalle aussi,
le Musée du Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Cité des arts et des
nouvelles technologies de Montréal, comté de Saint-Louis.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va, M. le député
de Saint-Jacques?
Mme Bacon: Le Choeur de Laval est dans Vimont.
M. Boulerice: Vérifié.
Mme Bacon: Ce n'est pas dans Chomedey, je voulais le faire
remarquer, c'est dans Vimont.
La Présidente (Mme Pelchat): L'engagement 12, c'est le service de
la dette. J'appelle l'engagement 13. On retrouve les subventions à
l'annexe 3.
M. Boulerice: Une question. Dans l'annexe 3, je vois la
magnétothèque. Je vous en avais parlé. Mon
collègue, le député de Laviolette, que j'avais
sensibilisé, en avait parlé également au ministre de
l'Éducation parce qu'elle avait des difficultés. Il y avait
même menace de fermeture, tout cela. Est-ce qu'avec les 315 000 $ qui
sont là pour la magnétothèque le problème est
réglé dans le sens qu'il n'y a plus de problème de
survie?
Mme Bacon: Elle ne semble pas poser de problème cette
année.
M. Boulerice: Elle ne pose pas de problème cette
année?
Mme Bacon: Non. On n'a pas eu de demande. Je pense que cela
réglait une partie des problèmes aussi.
M. Boulerice: Vous êtes au courant aussi que, si vous avez
le câble connecté avec votre système de radio FM, vous avez
la magnétothèque maintenant. C'est extraordinaire!
Mme Bacon: Avec cela, oui. Ils font un travail extraordinaire
auprès des gens qui ont des problèmes de vision. Il y a beaucoup
de bénévolat aussi à la magnétothèque. Il
faut dire qu'elle peut réussir à accomplir ces choses avec
énormément de bénévoles.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va pour l'engagement 13?
M. Boulerice: Oui.
La Présidente (Mme Pelchat): À l'engagement 14, il s'agit
du service de la dette. Cela va, M. le député de
Saint-Jacques?
M. Boulerice: Oui.
La Présidente (Mme Pelchat): J'appelle l'engagement 15, Aide aux
municipalités en matière de patrimoine. Vous avez la liste
ci-jointe. Cela ne pose pas de problème? Cela va pour l'engagement 15,
M. le député de Saint-Jacques?
M. Bouierice: Oui.
La Présidente (Mme Pelchat): Cela va. Je cède la parole au
président.
Le Président (M. Audet): J'appelle l'engagement 16,
"Subventions à divers organismes à titre d'aide financière
dans le cadre du programme normalisé Aide financière aux
organismes en théâtre. Montant de l'engagement 5 758 161 $, 15
pages. " Est-ce que c'est vérifié ou s'il y a des questions?
M. Boulerice: J'aimerais savoir quels sont les critères et
les normes qui déterminent les allocations qui sont données aux
troupes de théâtre. Est-ce que c'est le nombre de comédiens
qu'elles engagent, ie nombre de représentations, le fait qu'elles
tournent? Parce qu'il y a une énorme disparité à un
certain moment.
Mme Bacon: En fait, la clientèle qui est visée, ce
sont les organismes professionnels en théâtre. Les normes
d'allocation? Les demandes de subventions font l'objet d'une évaluation
au plan artistique et au plan administratif. Le montant maximal de la
subvention de fonctionnement ne peut excéder 75 % des revenus totaux de
l'organisme.
M. Boulerice: Des autres revenus, pas des revenus incluant la
subvention que vous leur donnez.
Mme Bacon: Non, les revenus totaux de l'organisme.
M. Boulerice: Les revenus autonomes. Mme Bacon:
Excluant...
M. Boulerice: Excluant ce que vous leur donnez, d'accord.
Mme Bacon: Les revenus qu'ils ont déjà.
M. Boulerice: Enfin, il y a le principe de récurrence.
Mme Bacon: II y en a qui sont en récurrence et d'autres
qui sont réévalués, ifs sont en période
d'approbation. Il y a des jurys là-dessus. Ce n'est pas
discrétionnaire.
M. Boulerice: Les jurys sont toujours sans appel.
Mme Bacon: Cela dépend. Si quelqu'un se sent vraiment
frustré et lésé, on peut réviser le dossier, mais
c'est très rare. Habituellement, les gens acceptent la décision
du jury. C'est très rare que les gens reviennent au ministère,
par la suite, et qu'il y a un appel.
M. Boulerice: Est-ce que les 75 % sont le barème uniforme
pour tout le monde?
Mme Bacon: C'est le maximum.
M. Boulerice: C'est le maximum. Donc, pour l'un, cela pourrait
être 40 % et, pour l'autre, 50 %.
Mme Bacon: Cela ne peut pas excéder 75 %.
M. Boulerice: On ne calcule pas 75 % pour chacun des cas.
Mme Bacon: Pas nécessairement. Il y des cotes qui sont
données par le jury. Il y a la cote artistique. Il y en a aussi sur le
fonctionnement; je pense qu'on regarde le fonctionnement. Et, quand Us ont la
décision du jury, on leur donne les cotes. Donc, ils savent comment ils
ont été cotés.
M. Boulerice: Et le jury, qui est-ce?
Mme Bacon: C'est le milieu qui vient juger, ce sont les pairs.
Ils sont jugés par leurs pairs habituellement.
Le Président (M. Audet): Est-ce que c'est tout, M. le
député?
M. Boulerice: Je vais vous dire cela, M. le Président.
Adopté, M. le Président. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Merci. Engagement 17,
"Subventions à divers organismes à titre d'aide financière
dans le cadre du programme normalisé. Aide financière aux
organismes en danse. Montant de l'engagement: 2 036 700 $. "
M. Boulerice: II y a 75 % aussi qui s'appliquent. C'est une
règle pour eux aussi.
Mme Bacon: Oui. C'est la même chose. Les demandes de
subventions sont évaluées au plan artistique et au plan
administratif et le montant maximal de la subvention ne peut excéder 75
%. C'est la même chose.
M. Boulerice: Ah, Théâtre de la Manufacture,
Théâtre de la Rallonge. (17 heures)
Mme Bacon: On pourrait ajouter que les subventions varient entre
25 % et 30 %. On ne va jamais à 75 %.
M. Boulerice: D'accord. 75 %, c'est le maximum. Il y a la
variante.
Mme Bacon: Oui, 25 % ou 30 %. Cela dépend du nombre de
projets qu'ils ont, de leur budget, de leurs possibilités
budgétaires ou de leurs difficultés budgétaires.
M. Boulerice: D'accord. Vérifié, M. le
Préskient.
Le Président (M. Audet): L'engagement 17 est
vérifié. Engagement 18, "Subventions à divers organismes
à titre d'aide financière dans le cadre du programme
normalisé Aide financière aux organismes multidisciplinaires.
Montant de l'engagement: 275 000 $. "
Mme Bacon: C'est un nouveau programme que nous avons.
M. Boulerice: Oui. Je trouve cela bon, Margie Gillis.
Une voix: On est à l'engagement 18.
M. Boulerice: Je le sais bien, mais tout le monde sait que la
danse est une de mes passions; alors, laissez-moi le plaisir de le regarder une
autre fois.
Mme Bacon: Vous voulez revoir la danse?
M. Boulerice: Non, non. Pour mon plaisir, je regardais les
troupes qui ont bénéficié...
Mme Bacon: II y en a beaucoup. C'est vraiment l'excellence quand
on regarde celles-là.
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: C'est un nouveau programme d'aide financière
aux organismes multidisciplinaires.
M. Boulerice: Les 250 000 $... Mme Bacon: 275 000 $.
M. Boulerice:... dans le cas du Cirque du soleil, ce n'est pas la
subvention globale, c'est la subvention pour ce programme-là.
Mme Bacon: C'est la subvention totale. M. Boulerice: Totale? Une
voix: De fonctionnement. Mme Bacon: De fonctionnement.
M. Boulerice: Le ministère ne leur donne pas d'autre
montant que celui-là.
Mme Bacon: Oui. Ah, oui! Cela dépend des projets.
M. Boulerice: C'est ça, vous avez répondu à
ma question.
Mme Bacon: C'est pour le fonctionnement.
M. Boulerice: D'accord. Dans ce volet, c'est ça, mais il y
en a d'autres.
Mme Bacon: Oui, c'est la subvention totale de fonctionnement.
M. Boulerice: D'accord.
Mme Bacon: Ah, oui, il y a beaucoup de projets qui nous viennent
de ces gens-là. Il y en a plusieurs.
Le Président (M. Audet): Est-ce que cela va pour
l'engagement 18.
Mme Bacon: C'est évalué selon les projets que nous
recevons.
M. Boulerice: Ah, mais non! Ce sont les organismes de la
charte.
Le Président (M. Audet): Oui, mais est-ce que cela va pour
l'engagement 18?
M. Boulerice: Oh, oui!
Le Président (M. Audet): L'engagement 18 est
vérifié. Une question, juste par curiosité. L'Écran
humain, c'est nouveau cette année, je pense. Est-ce une nouvelle
troupe?
Mme Bacon: Oui, cela fait partie d'un nouveau programme. Cela
peut être nouveau.
M. Boulerice: II vient d'où?
Le Président (M. Audet): L'Écran humain à
Montréal, j'ai vu ça l'année passée et j'ai
trouvé ça très bien. Ils ont des costumes...
Mme Bacon: Ah, oui! Ils ont des masques...
Le Président (M. Audet): Avec des jeux de
lumière.
M. Boulerice: Ah, d'accord! Novembre
Le Président (M. Audet): On est rendus à novembre
1988. Engagements 1 à 13, "Divers engagements pris par le
ministère au cours du mois d'octobre 1988. Le premier, "Subventions
normées. Subventions versées dans le cadre du programme Aide
à la restauration des biens patrimoniaux, 227 198, 57 $. " La liste est
en annexe.
Mme Bacon: Ce sont des monuments classés qui sont ouverts
au public. Ils sont subventionnés à 60 %. On voit encore la
Mère Tucker.
M. Boulerice: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: C'est le restaurant Chez la mère Tucker.
Une voix: On va aller manger là.
Mme Bacon: Avant que le député de Saint-Jacques ne
le demande, c'est un monument classé ouvert au public et
subventionné.
M. Boulerice: Oui, oui. Maintenant que c'est devenu un
restaurant, il a bien des chances d'être ouvert au public.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Boulerice: Je vois: "Phase 2 des travaux de curetage et de
démolition comprenant la protection temporaire et les travaux en
sous-oeuvre du théâtre Capitol", à Québec. C'est mon
théâtre à côté du cinéma de Paris,
est-ce exact? Le seul édifice de type beaux-arts qui existe à
Québec. Est-ce toujours le même projet d'utilisation pour des
galeries commerciales?
Mme Bacon: C'est le projet initial qui avait été
déposé. Ils n'ont pas changé leur projet? Il n'y a pas eu
de changement.
M. Boulerice: D'accord. Donc, il n'y aurait pas malheureusement
de fonction culturelle, ce
magnifique édifice.
Le Président (M. Audet): Cela va pour l'engagement 1?
M. Boulerice: Cela va.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
2, "Subventions versées dans le cadre du programme Aide aux
municipalités en matière de patrimoine. Montant de l'engagement:
365 000 $. "
M. Boulerice: M. le Président, avec votre consentement, ce
n'est pas la Mère Tucker, mais le 1051 et le 1061 Saint-Jean, c'est
quels édifices?
Une voix: Où ça, M. le député de
Saint-Jacques?
M. Boulerice: J'essaie de me rappeler les numéros civiques
sur la rue Saint-Jean.
Le Président (M. Audet): Camcorp. "Restauration
générale des édifices sise au 1051, rue Saint-Jean,
Québec. "
M. Boulerice: Le 1051, c'est plus bas ou plus haut?
Mme Bacon: Ce sont des édifices qui sont
situés...
Une voix: C'est dans le coin de... M. Boulerice:... la rue
Buade.
Mme Bacon: Ce sont des propriétaires privés.
Une voix: Pas loin du McDonald's, je pense.
Mme Bacon: Oui.
M. Boulerice: Ah! Il n'y a que la façade, là.
Mme Bacon: Je pense que c'est cela, parce que ce sont des
restaurations que les gens ont faites et on donne 25 %. C'est ce que j'appelle,
je m'excuse de l'expression anglaise, M. le député de
Saint-Jacques, mon "open bar", parce qu'on ne sait jamais, d'une année
à l'autre, combien d'argent cela va nous coûter. Si tout le monde
décide de rénover la même année, cela va
coûter pas mal cher au ministère. C'est presqu'un "open bar", dans
mon jargon à moi.
M. Boulerice: We will drink to that. Parfait. Mme Bacon:
Ha, ha, ha!
M. Boulerice: D'accord. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Audet): Cela va pour l'engagement 1?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2, "Subventions
versées dans le cadre du programme Aide aux municipalités en
matière de patrimoine: 365 000 $", comme montant total. Deux
municipalités: Saint-Laurent et Montmagny.
M. Boulerice: Ah! J'espère que la ville de Montmagny en
fera une meilleure utilisation cette fois-ci.
Mme Bacon: Ah, oui. Le manoir Couillard-Dupuis est beaucoup
mieux. Ils ont appris, M. le Président.
M. Boulerice: Que le maire retienne surtout le premier terme du
nom composé.
Une voix: Quoi?
Mme Bacon: La maison Couillard?
Le Président (M. Audet): L'engagement 2 est-il
vérifié?
M. Boulerice: II y a quelquefois des formes d'humour qui
s'attrapent difficilement. On ne peut pas compter à tout coup. Oui,
adopté.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3, "Subventions
versées dans le cadre du programme Aide financière aux organismes
en musique. " Le montant total: 26 000 $.
Mme Bacon: C'est l'orchestre...
Le Président (M. Audet): Le bénéficiaire:
l'Orchestre de chambre de Hull.
Mme Bacon:... de chambre de Hull.
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Cela va? M. Boulerice:
Oui.
Le Président (M. Audet): Oui, l'engagement 3 est
vérifié. J'appelle l'engagement 4, "Subventions versées
dans le cadre du programme Aide financière aux organismes en
théâtre. 164 800 $", liste en annexe.
Mme Bacon: Ce sont encore les normes d'allocations. Ce sont des
demandes de subventions qui font l'objet d'évaluations au plan
artistique et au plan administratif. C'est la même chose. Le montant
maximal ne peut pas excéder 75 % des revenus totaux de l'organisme.
Le Président (M. Audet): Cela va? M. Boulerice:
Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4 est
vérifié. L'engagement 5, "Subventions versées dans le
cadre du programme Aide financière aux associations, organismes et
regroupements nationaux en arts et lettres. Le montant total: 112 360 $", liste
en annexe.
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 6, "Subvention versée dans le cadre du programme Soutien
aux organismes régionaux en arts visuels. Le montant total: 175 000 $.
La Corporation des artisans de Québec, comté de Taschereau. "
Cela va?
M. Boulerice: C'est norme, cela. Mme Bacon: C'est
norme.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7, "Subvention
versée dans le cadre du programme Aide financière aux centres de
recherche, de diffusion et d'innovation en métiers d'art. Le montant
total: 232 200 $. Les Métiers d'art du Québec à
Montréal, comté de Dorion. " Cela va?
Mme Bacon: Les normes d'allocations sont calculées
à partir des coûts admissibles et sont reliées directement
à la recherche, à la diffusion, à l'innovation et
même aussi au fonctionnement général de l'organisme. La
subvention ne dépasse pas 75 %, là aussi, du budget total.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7 est-il
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8, "Subventions
versées dans le cadre du programme Aide aux équipements
culturels, service de dette. " C'est la même chose que tantôt: 1
397 400 $. Liste en annexe 2. Est-ce que c'est vérifié?
Mme Bacon: On pourrait peut-être ajouter, M. le
Président, qu'avec les nouvelles façons de faire on doit
déclarer les engagements qu'on doit prendre. La bibliothèque
Montcalm n'est pas nécessairement terminée, mais on s'engage
déjà à verser 423 400 $ en service de la dette.
M. Boulerice: Pas pour l'année en cours?
Mme Bacon: Non, non, c'est un engagement qu'on prend cette
année.
M. Boulerice: D'accord.
Mme Bacon: C'est une nouvelle façon de comptabiliser.
M. Boulerice: Oui, mais il va être imputé pour cette
année?
Mme Bacon: Dans le service de la dette.
M. Boulerice: Ah! Dans le service de la dette.
Mme Bacon: Et le musée Laure-Conan aussi, la construction
de nouvelles salles d'exposition n'est pas encore terminée, mais on
s'engage déjà à verser ces sommes en service de la
dette.
M. Boulerice: Le coût des intérêts va
être étalé, quand même, sur plusieurs
années.
Mme Bacon: Oui, c'est 20 ans habituellement.
M. Boulerice: C'est 20 ans.
Mme Bacon: C'est une nouvelle façon de comptabiliser le
service de la dette, comme on nous a demandé de le faire maintenant.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va? M.
Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8 est
vérifié. L'engagement 9?
Mme Bacon: À moins que vous ne vouliez qu'on vous donne
d'autres...
M. Boulerice: Non, non.
Mme Bacon: Les bibliothèques qu'on a faites à
Chibougamau...
M. Boulerice: C'est de la façon que M. le président
interroge.
Mme Bacon:... et à Saint-David-de-l'Auberivière. On
peut en donner d'autres.
Le Président (M. Audet): Quand ça va, ça va.
Alors, l'engagement 8 est vérifié. Cela va. L'engagement 9?
M. Boulerice: Non, mais juste une seconde. Dans les
crédits, comment va-t-on voir apparaître ça?
Mme Bacon: On ne voit pas ça dans les crédits.
C'est le remboursement de l'année en cours. Chaque année, les
ministères doivent verser un montant en service de la dette. On le voit.
Cela fait partie des crédits.
M. Boulerice: D'accord, vous allez, si vous
me permettez l'expression, le lister comme ça.
Mme Bacon: Oui, mais on nous a demandé pour la commission
parlementaire de vous présenter ça comme ça. Le service de
comptabilité nous a demandé ça.
M. Boulerice: C'est ça. Le montant total va
apparaître une fois au début du projet et...
Mme Bacon: Non, non. Pas au livre des crédits. Au livre
des crédits, on s'engage chaque année à rembourser le
service de la dette.
M. Boulerice: Non, je parle pour les engagements financiers.
Mme Bacon: Oui?
M. Boulerice: II va apparaître une fois...
Mme Bacon: Oui.
M. Boulerice: D'accord.
Le Président (M. Audet): L'engagement 9 est
vérifié. L'engagement 10, "Subvention de fonctionnement pour un
montant total de 34 650 $. Conférence des conseils régionaux de
la culture du Québec. " C'est vérifié?
Mme Bacon: On avait obtenu un CT du Conseil du trésor.
Le Président (M. Audet): L'engagement 10 est-il
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 11, "Subventions versées dans le cadre du programme Aide
financière aux équipements culturels. Service de la dette aussi.
Montant total: 19 931 725 $. " Liste aux annexes 3 et 4.
Mme Bacon: On rembourse ça. Ce sont les remboursements
qu'on a faits.
M. Boulerice: D'accord.
Mme Bacon: Ce sont des travaux qui sont terminés.
M. Boulerice: "La liste ci-dessous contient tous les projets qui
n'ont pas été déclarés depuis l'annonce, compte
tenu qu'aucun versement n'a jusqu'à maintenant été
effectué. "
Mme Bacon: C'est ça. Il y a une nouvelle procédure
qui est en vigueur. La procédure qui est en vigueur avant août
1988, c'était que les CT et les décrets n'étaient pas
déclarés sur le rapport mensuel du ministère. Le Conseil
du trésor ajoutait à nos engagements déclarés
les
CT et les décrets qui étaient approuvés durant la
période. Lors de la réception des documents en provenance de la
commission, nous avions à justifier les engagements. Les engagements
annoncés sur les enveloppes consenties dans le cadre du plan triennal
d'immobilisations financés par le service de la dette n'étaient
déclarés qu'au moment de chaque paiement. Pour respecter
rétroactivement la procédure, qu'on appelle 4-80,
révisée au mois d'août 1988, ces engagements sont
maintenant déclarés. Depuis août 1988, tous ces engagements
sont déclarés lors de l'annonce de la subvention. Les engagements
qu'on prend font partie de l'annonce de la subvention. C'est pour
régulariser la situation qu'on nous demande d'inclure ça dans nos
engagements financiers devant la commission. Attendez, je pense qu'il y en a
qui ne sont pas là. C'est correct. (17 h 15)
M. Boulerice: Est-ce qu'ils sont tous réalisés?
Mme Bacon: 1984-1985, ceia serait fini, oui. 1985-1986, oui;
Thompson, est-ce que c'est terminé?
Une voix: Oui, Thompson, c'est terminé.
Mme Bacon: Le Centre canadien d'architecture est à la
veille d'ouvrir. La Maison des jésuites, c'est fait. Paspébiac,
il me semble que c'est aussi fait; oui, c'est fait. Parmi les autres, il y a
des bibliothèques; cela a été fait en 1987.
Saint-Louis-de-France, ce n'est pas terminé. L'École nationale du
cirque, ils sont en train de... Le Festival d'été de
Lanaudière, on le voit, ce n'est pas terminé.
M. Boulerice: L'École supérieure de danse du
Québec, acquisition de la Maison de la danse?
Mme Bacon: Oui. On a acquis l'édifice. M. Boulerice:
D'accord. Mme Bacon: Sur Saint-Denis.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 11 est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 12, "Subvention versée dans le cadre du programme Aide
financière aux équipements culturels. Montant total: 120 000 $.
Laurentide Beau & Show, Saint-Sauveur, comté de Prévost. La
partie payée par le ministère des Affaires culturelles, soit 60
000 $, a été déclarée sur le rapport d'août
1988. "
Mme Bacon: Oui, on l'a dit tantôt. Cela est la partie OPDQ.
La partie payée par le ministère,
qui est de 60 000 $, avait été déclarée. Le
montant de 120 000 $ est le montant total de l'engagement du ministère.
Il y a une partie OPDQ et une partie ministère.
M. Boulerice: D'accord. Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 13, "Subvention versée dans le cadre du programme Aide
à la circulation de spectacles. Montant total: 30 000 $. Nouvelles
variétés lyriques, Montréal, comté de Saint-Louis.
"
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
Mme Bacon: C'est parce qu'il y avait des difficultés.
Est-ce que cela va?
M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: II y avait certaines difficultés et on a fait
une avance de 30 000 $ pour leur permettre de fonctionner.
M. Boulerice: Je suis au courant de cela.
Mme Bacon: Quand ça va bien, vous ne me questionnez
pas!
M. Boulerice: Voyons! Disraeli l'a dit, madame: The duty of the
Opposition is to oppose. " Connaissant votre respect pour le parlementarisme
britannique...
Mme Bacon: J'ai déjà fait cela!
M. Boulerice: Oui, je le sais, vous l'avez déjà
fait.
Décembre
Le Président (M. Audet): Nous en sommes au mois de
décembre 1988. "Divers engagements pris par le ministère au cours
du mois de novembre 1988", 1 à 23, voir la liste. Engagement 1,
"Subventions normées. Subventions versées dans le cadre du
programme Aide aux équipements culturels. Montant total: 961 892 $.
Liste en annexe I. "
M. Boulerice: On a jusqu'à 18 h 30, M. le
Président.
Le Président (M. Audet): Jusqu'à 18 heures, M. le
député de Saint-Jacques.
M. Boulerice: Ne prenez pas le mors aux dents!
Le Président (M. Audet): Non, je ne prends pas le mors aux
dents.
Mme Bacon: Cela poilue moins! C'est mon autre chapeau.
M. Boulerice: C'est direct, ce n'est pas le service de la dette;
est-ce que je me trompe en disant ça?
Mme Bacon: C'est cela.
M. Boulerice: Oui, le Théâtre de la Manufacture. La
ministre, malheureusement, était absente. Je ne sais pas si elle ne
voulait pas être photographiée avec le candidat conservateur dans
Laurier-Sainte-Marie!
Le Président (M. Audet): Est-ce que c'est
vérifié?
M. Boulerice: Cela a été, vous devez l'admettre, un
des tout premiers dossiers que j'ai abordés avec vous en 1986, lors de
notre première étude.
Mme Bacon: Vous pouvez constater les largesses du
ministère.
M. Boulerice: Ah!. Je connais bien, d'ailleurs, les gens du
Théâtre de la Manufacture. Je suis très heureux; je n'aurai
qu'à marcher pour m'y rendre, ce qui est beaucoup plus agréable,
parce que, lorsqu'il s'agit de trouver une place de stationnement...
Mme Bacon: Moi, ça me prendrait un monorail pour me rendre
jusqu'à Montréal.
M. Boulerice: Ha, ha, ha! Ce n'est pas un deuxième pont
que vous vouliez?
Mme Bacon: Dans l'est, oui. M. Boulerice: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Mais le monorail passerait aussi dans Chomedey.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 1 est
vérifié, M. le député?
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 2, "Subvention
versée dans le cadre du programme... "
M. Boulerice: Ils auront bien fait, au Théâtre de la
Manufacture, d'avoir joué "Piège pour Cendrillon".
Mme Bacon: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): "Subvention versée dans le
cadre du programme Aide à la restauration des biens patrimoniaux.
Montant total:
80 188, 60 $. La Société des amis du Moulin du Portage,
comté de Lotbinière. Est-ce que cet engagement est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 3, "Subventions
versées dans le cadre du programme Aide aux municipalités en
matière de patrimoine. Montant total de l'engagement: 1 209 800 $.
Annexe 2. "
Mme Bacon: II y a une participation de l'OPDQ.
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3 est donc
vérifié. Engagement 4, "Subvention versée dans le cadre du
programme Aide financière aux événements majeurs. Projet
"Ça a été". Montant total: 45 000 $. Fournisseur ou
bénéficiaire: VU, Centre d'animation et de diffusion de la
photographie, Québec. " Est-ce que cet engagement est
vérifié?
M. Boulerice: C'est un nouvel organisme?
Mme Bacon: Oui, c'est un nouvel organisme. Il faisait de
l'animation.
M. Boulerice: Cela va être ponctuel?
Mme Bacon: C'est dans le cadre d'un programme d'animation
gouvernemental s'adressant à des organismes professionnels responsables
de la tenue d'événements artistiques majeurs, festivals,
événements annuels ou bisannuels. C'était la
première fois que nous avions cet événement. Encore
là, nous ne dépassons pas 75 % du coût du projet.
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4 est donc
vérifié. Engagement 5, "Subventions versées dans le cadre
du programme Aide à la diffusion hors Québec. Montant total de
l'engagement: 62 000 $. Annexe 3. " Est-ce que cet engagement est
vérifié?
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 6, "Subvention
versée dans le cadre du programme Aide financière aux
associations, organismes et regroupements nationaux en arts et lettres. Montant
total: 40 000 $. Association des réalisateurs et... "
M. Boulerice: Vérifié, vérifié.
Mme Bacon: C'est dans Saint-Jacques, on vérifie ça
vite!
Le Président (M. Audet): Engagement 7, "Subventions
versées dans le cadre du programme Aide financière aux
musées et centres d'exposition accrédités: 3 155 307 $.
Annexes 4, 5, 6. "
Mme Bacon: Vous avez ici, M. le Président, tous les
musées en région.
M. Boulerice: C'est un bugdet global?
Mme Bacon: Non, il me semble que c'est un peu plus que ça.
Le budget est de plus de 4 000 000 $ et ceci en représente une partie.
On nous demande de doubler.
M. Boulerice: J'aimerais bien, la prochaine fois, voir
apparaître l'économusée de la maison du Fier-Monde.
Mme Bacon: II n'est pas là? Est-il
accrédité?
M. Boulerice: Pas encore. Mme Bacon: Est-il reconnu?
M. Boulerice: Oui. J'aimerais mieux que vous
l'accréditiez.
Le Président (M, Audet): J'aimerais mieux le musée
Marius-Barbeau que le vôtre. C'est le mien.
M. Boulerice: Mais, monsieur, je n'ai jamais dit que le mien
excluait le vôtre! Je ne serai absolument pas jaloux et cela me fera une
raison supplémentaire d'aller dans votre magnifique région.
Le Président (M. Audet): Étant donné qu'on
doit faire des choix.
M. Boulerice: La ministre va prendre Saint-Jacques, c'est
inévitable.
Le Président (M. Audet): II faut bien qu'elle
ménage son vis-à-vis.
M. Boulerice: Pour vous, cela va, vous êtes dans le
même parti.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 7 est
vérifié?
Mme Bacon: Est-ce que le député de Saint-Jacques
veut un traitement spécial?
M. Boulerice: Absolument.
Le Président (M. Audet): Ce qui n'est pas mon cas!
M. Boulerice: Écoutez, on est le pivot cosmique et le
centre de l'univers culturel, je
l'ai toujours dit. C'est le président qui en est témoin.
Plus il donne les adresses, plus cela se confirme.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 7 est
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 8, "Subvention
versée dans le cadre du programme Fonds d'appui au financement
privé: 48 530 $, Compagnie Jean Duceppe. "
Mme Bacon: Jean Duceppe.
Le Président (M. Audet): Engagement 8
vérifié. Engagement 9, "Subvention de fonctionnement: 125 000 $,
Corporation Implanthéâtre. "
M. Boulerice: C'est cela, c'est une subvention de fonctionnement.
Ils veulent acheter leur salle?
Mme Bacon: Oui.
M. Boulerice: C'est sur la table.
Mme Bacon: Pour étude.
M. Boulerice: C'est déjà plus encourageant de
savoir que c'est sur la table qu'en dessous de la table.
Mme Bacon: On ne laisse rien sous la table, M. le
Président.
Le Président (M. Audet): Cela va? M. Boulerice:
Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 9 est
vérifié. Engagement 10, "Intervention régionale.
Élaboration du catalogue de la collection Robert-Lionel Séguin.
Montant: 278 820 $. Université du Québec à
Trois-Rivières. "
Mme Bacon: Une extraordinaire collection, Robert-Lionel
Séguin.
M. Boulerice: Une collection de?
Une voix: Ethnologique.
M. Boulerice: Une collection ethnologique.
Le Président (M. Audet): Vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 11, "Subvention de
fonctionnement pour le moulin Blanchette. Montant: 30 000 $. Corporation du
Vieux Moulin d'Ulverton inc., comté de Johnson. "
Mme Juneau. Cela va?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 12, "Circulation de
l'exposition Regard sur les collections de la Bibliothèque nationale du
Québec. Montant total: 34 619, 86 $. La Boîte du Pinceau
d'Arlequin inc., Montréal. "
Mme Bacon: C'est au plus bas soumissionnaire.
M. Boulerice: Un excellent travail de la Bibliothèque
nationale aussi.
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié.
Engagement 13, "Subvention versée dans le cadre du programme Libraires
agréés, Transport de livres au Québec. 85 000 $.
Association des libraires du Québec, Montréal, comté de
Saint-Jacques. " Vérifié?
M. Boulerice: Vous m'enlevez les mots de la bouche.
Le Président (M. Audet): Engagement 14, "Paiement des
loyers à la SIQ, la Société immobilière du
Québec. 12 812 100 $. "
Mme Bacon: C'est le paiement des loyers des édifices du
ministère et de différents services qui sont rendus par la SIQ.
On a la liste des édifices. Vous avez cela en annexe. Conservatoires,
bibliothèques, archives, école nationale.
M. Boulerice: Pourquoi le conservatoire a-t-il quitté la
rue Sherbrooke?
Mme Bacon: La rue?
M. Boulerice: Le conservatoire.
Mme Bacon: II n'y a pas de conservatoire sur la rue
Sherbrooke.
M. Boulerice: Notre-Dame, je veux dire. Le conservatoire est sur
Notre-Dame.
Mme Bacon: La SIQ a pensé, peut-être, à se
servir de cet édifice pour faire le tribunal administratif.
M. Boulerice: Pour faire des...
Mme Bacon: Le tribunal administratif serait logé
là.
M. Boulerice: Le tribunal administratif?
Mme Bacon: Les différents tribunaux admi-
nistratifs.
M. Boulerice: L'édifice sur...
Mme Bacon: 100 est. C'est un projet, ce n'est pas fait.
Une voix: Peut-être qu'on les enverra à la Place des
Arts.
M. Boulerice: C'est cela. On les enverra à la Place des
Arts.
Mme Bacon: Je pense qu'ils y seraient très bien pour ce
qui est de l'insonorisation.
M. Boulerice: Oui.
(17 h 30)
Mme Bacon: II y a énormément d'argent qu'il
faudrait mettre aussi à 100 est; c'est loin d'être
insonorisé comme ça devrait l'être. Je pense qu'un
édifice tout neuf, ça serait dans les normes. Cela permettrait
aussi aux étudiants d'être plus près de la vie culturelle,
de la vie musicale, même pour l'art dramatique, d'être autour des
théâtres.
M. Boulerice: Vous avez une bonne chance d'avoir vos
crédits.
Mme Bacon: Pourquoi?
M. Boulerice: Votre bureau de comté sur la rue
Daniel-Johnson.
Mme Bacon: Ce qu'il est taquin! M. Boulerice: Ce qu'on ne
ferait pas. Mme Bacon: C'est un hasard.
Le Président (M. Audet): L'engagement 14 est-il
vérifié?
M. Boulerice: Le bureau de comté de Mme Bacon, 2525
Daniel-Johnson, à Montréal.
Mme Bacon: À Laval. Il ne faut pas confondre avec
Montréal.
M. Boulerice: Ils ont marqué Montréal, madame.
Mme Bacon: C'est une erreur, c'est Laval. C'est la
deuxième ville au Québec. C'est la fierté lavalloise qui
dit ça.
M. Boulerice: Je ne vous contredirai pas.
Le Président (M. Audet): L'engagement 14 est-il
vérifié?
Mme Bacon: Oui.
M. Boulerice: Par intérêt. Mme Bacon:
Pardon?
Le Président (M. Audet): II a dit: Par
intérêt.
M. Boulerice: Vous avez répondu oui; J'ai dit: Par
intérêt.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): L'engagement 15, "Subvention
versée dans le cadre du programme Éditeurs agréés
Promotion d'auteurs de la relève et de leurs ouvrages. Montant total: 25
500 $. Les Écrits des Forges inc., Trois-Rivières. " Est-ce que
c'est vérifié?
Mme Bacon: C'est compris dans les 5 000 000 $, les 25 500 $.
M. Boulerice: Oui, vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 15 est
vérifié. Engagement 16, "Subvention versée dans le cadre
du programme Aide aux organismes et projets nationaux du patrimoine. Montant.
25 000 $. Conseil des monuments et sites du Québec, Québec,
comté de Taschereau. " Vérifié?
Mme Bacon: C'est un engagement qui doit exister depuis presque
dix ans. C'est une subvention spéciale à ce musée.
Excusez, je suis rendue à l'autre. Bon. Je pensais qu'on avait
déjà... C'est Conseil des monuments et sites. C'est 25 000 $ qui
sont donnés...
M. Boulerice: Supplémentaires.
Mme Bacon: Non.
M. Boulerice: Le conseil n'a que 25 000 $?
Mme Bacon: Non. Ils ont d'autres montants. C'est une partie, je
pense, parce qu'on donne plus que ça. Il y a des versements qui sont
faits au cours de l'année, je crois. On donne plus que ça.
Le Président (M. Audet): Cela va pour l'engagement 16?
Vérifié. Engagement 17, "Remboursement de l'emprunt auprès
de la Société de développement des industries de la
culture et des communications (SODICC) échelonné sur une
période de 10 ans à raison de 60 000 $ par an. "
Mme Bacon: C'est ça. C'est un engagement de longue
date.
Le Président (M. Audet): C'est 60 000 $.
Mme Bacon: C'est une subvention spéciale qui avait
été faite au musée...
M. Boulerice: On liquide les dettes de la SODICC qui est
maintenant la SOGIQ.
Mme Bacon: Non, c'est l'emprunt qui avait été fait
auprès de la SODICC. En fait, en 1985, la situation financière du
musée maritime Bernier était un peu catastrophique. Il y avait un
déficit important de 344 000 $. Il y avait une dette à long
terme, 290 000 $. Le milieu a voulu vraiment sauver ce musée. Nous avons
décidé d'intervenir pour venir en aide au musée. Cela a
pris ta forme, d'abord, d'une subvention de 75 000 $ qui provenait du programme
d'appui au financement privé, puisque le milieu avait mis passablement
d'argent. Nous avons convenu d'augmenter de 60 000 $ par année pour dix
ans la subvention de fonctionnement du musée. Cela leur permet de
rembourser un emprunt de 250 000 $ qu'ils avaient négocié
auprès de la SODICC.
M. Boulerice: Comment se fait-il que c'est venu de la SODICC?
Mme Bacon: Le prêt? M. Boulerice: Oui.
Mme Bacon: La SODICC pouvait faire des prêts à des
organismes. Oui. On l'a fait dans d'autres cas.
M. Bouierice: Cela va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 17 est
vérifié. Engagement 18, " Travaux d'entretien
général sur les maisons Canac-Marquis et Gervais
Beaudoin, sises à Place Royale. Montant total de l'engagement: 99
550 $, Fournisseur: 2323-1400
Québec inc., Beauport. " Autres soumissionnaires, vous les avez
là.
M. Bouierice: Est-ce celle qui a failli me tomber dessus?
Mme Bacon: Non, c'est la maison Paradis. M. Bouierice: Elle porte
bien son nom. Le Président (M. Audet): C'est vérifié?
M. Bouierice: Les maisons Canac-Marquis et Gervais Beaudoin, sur
quelle rue sont-elles? Je connais bien mon quartier.
Mme Bacon: À Place Royale. M. Bouierice: À Place
Royale?
Mme Bacon: II me semble. C'est cela? Oui, c'est à Place
Royale. Ce sont des maisons de Place Royale. Elle sont situées à
Place Royale, à Québec. On a défrayé avec cela le
coût des travaux de consolidation en menuiserie, ferblan- terie,
maçonnerie, soudure.
M. Bouierice: C'est le plus bas soumissionnaire?
Mme Bacon: Oui.
M. Bouierice: Que va-t-il arriver avec celle qui a failli...
Mme Bacon: On l'a consolidée et cela fera partie de ia
continuation des travaux à Place Royale.
M. Bouierice: Elle ne sera pas démolie? Mme Bacon: Non,
non. M. Bouierice: D'accord.
Mme Bacon: On l'a consolidée, parce qu'il faut la garder.
Cela fait partie de cette trame qu'on voit.
Le Président (M. Audet): L'engagement 18 est-il
vérifié?
M. Boulerice: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 19, "Signature d'une
entente de services de télécommunications avec le
ministère des Communications. 1 240 384 $. Fournisseur: le
ministère des Communications. "
M. Bouierice: Cela ne vous aurait rien coûté si vous
l'aviez annexé.
Mme Bacon: Pardon?
M. Bouierice: Ce sont les fonds spéciaux?
Mme Bacon: Oui.
M. Bouierice: Vérifié.
Mme Bacon: C'est une entente de services.
Le Président (M. Audet): L'engagement 20, "Signature d'un
contrat de services de traitement informatique avec le ministère des
Communications. Montant de l'engagement: 577 730 $. "
Mme Bacon: C'est la même chose. M. Bouierice: C'est la
même chose. Le Président (M. Audet): Vérifié.
Mme Bacon: Le traitement de l'informatique.
Le Président (M. Audet): L'engagement 21, "Montant pour
couvrir les frais d'utilisation du
système UTLAS pour l'enregistrement de 25 000 dossiers
bibliographiques dans la banque de données de la BNQ. Montant total: 109
200 $. "
Mme Bacon: C'est à la Bibliothèque nationale du
Québec pour l'enregistrement des dossiers.
M. Boulerice: On n'a pas pu trouver une compagnie
québécoise pour faire cela?
Mme Bacon: C'est la seule.
M. Boulerice: C'est la seule qui existe?
Mme Bacon: Oui, on a cherché, mais c'est la seule qui le
fait.
Le Président (M. Audet): Est-ce vérifié, M.
le député?
M. Boulerice: Vérifié. Mon collègue
interrogera.
Le Président (M. Audet): L'engagement 22, "Subvention
spéciale pour le financement du déficit accumulé. "
M. Boulerice: Regardez donc cela.
Le Président (M. Audet): 8 894 100 $, Musée des
Beaux-Arts de Montréal.
Le Président (M. Audet): Est-ce que c'est
vérifié ou y a-t-il des commentaires?
M. Boulerice: La ministre n'a pas l'air tellement loquace
actuellement.
Mme Bacon: J'attends une question.
M. Boulerice: Vous attendez une question. Tantôt, ]'ai fait
un parallèle entre...
Mme Bacon: Oui, J'avais tout compris.
M. Boulerice: Bon, ce que je souhaite, c'est que vous le
reteniez. Finalement, qu'est-ce qui justifiait qu'on éponge un
déficit aussi considérable comparé à l'OSQ?
Mme Bacon: Quand on regarde comment les musées sont
subventionnés en Ontario, par exemple, par rapport au Québec,
notre subvention au musée des Beaux-Arts est beaucoup moindre que ce
qu'on peut voir dans d'autres provinces, en Ontario, par exemple. Il y avait un
déficit. On l'a corrigé. On surveille de près les
finances.
M. Boulerice: De près un redressement. Donc, je vais
accepter votre réponse, Mme la ministre.
Mme Bacon: Et ils le savent.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va pour
l'engagement financier 22? Vérifié?
M. Boulerice: Adopté.
Le Président (M. Audet): Engagement 23, "Subvention de
fonctionnement. Montant total: 295 200 $. Institut québécois du
cinéma. " Est-ce que c'est vérifié?
Mme Bacon: C'est la subvention à l'Institut
québécois du cinéma. J'avais donné un mandat
à un groupe de travail sur les salles de cinéma et ce sont les
subventions qu'on a accordées pour faire ce travail. Subvention
spéciale de 35 000 $.
M. Boulerice: C'est le rapport Gendron ou Gagnon?
Mme Bacon: Gendron.
M. Boulerice: Ils ont fait, je pense, un excellent...
Mme Bacon: Oui, un excellent travail.
M. Boulerice:... travail, sauf que je ne pouvais quand même
pas m'empêcher de dire que c'est un petit peu paradoxal que la ministre
ait fait faire une étude comme celle-là alors qu'elle avait
laissé vendre le seul réseau de salles de cinéma qui
appartenait à des intérêts québécois, le
réseau France-Film.
Mme Bacon: C'est-à-dire que la SODICC était
importante. À l'époque, c'était la SODICC qui n'avait pas
réagi assez rapidement. Il ne faudrait pas blâmer la ministre.
M. Boulerice: Mais la SODICC relève de la
minisîre.
Mme Bacon: Oui, mais c'est la SODICC qui aurait dû faire
davantage à cette époque-là et je lui dis qu'elle aurait
dû faire davantage. Elle n'a pas été assez rapide.
M. Boulerice: Voulez-vous vraiment blâmer la SODICC?
Mme Bacon: Oui. De l'époque, oui.
M. Boulerice: Mieux vaut une rémission tardive.
Mme Bacon: Non, non. D'ailleurs, Ils l'avaient su à
l'époque. Je le leur avais dit.
M. Boulerice: Vous ne l'avez jamais dit publiquement. Je suis
heureux de vous l'entendre dire.
Mme Bacon: Je ne dis pas tout publiquement
sur ces choses-là. J'ai pris le blâme, parce que vous
m'avez beaucoup blâmée à l'époque.
Une voix: Vous n'êtes pas toujours sous les gros
projecteurs.
Mme Bacon: Non, je n'ai pas de projecteurs quand j'ai à
rétablir les faits à l'interne. Je dois dire que la SODICC aurait
dû faire davantage à l'époque.
M. Boulerice: Vous avez lu le rapport du groupe de travail?
Mme Bacon: Oui, j'ai pris connaissance du rapport. Je rencontre,
d'ailleurs, tout le groupe de travail, lundi soir. On va discuter ensemble et
on va regarder certaines recommandations qui sont susceptibles d'être
plus réalisables que d'autres. Il faut dire que ce sont des gens du
milieu, quand même.
M. Boulerice: Vous allez leur faire part du suivi que vous
entendez donner...
Mme Bacon: Oui. On va dire sur la place publique ensuite ce qu'on
fait. Mais il fallait, quand même, que je les rencontre. J'ai
demandé, à la suite du dépôt du rapport, à
l'institut, à la régie et à la SOGIQ de me faire part de
leurs recommandations ou des impressions qu'ils avaient suivant leur lecture de
ce dossier. Il fallait qu'on commence par demander à nos organismes qui
sont reliés au cinéma de regarder de près le dossier. J'ai
reçu ces rapports des organismes et on fait le point. Cette semaine, on
rencontre les gens du groupe Gendron, lundi soir.
M. Boulerice: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Audet): L'engagement 23 est
vérifié. On a maintenant un engagement concernant la Régie
du cinéma. "Divers engagements pris par la régie au cours du mois
de décembre 1988. " Il y a une liste. "Aménagement technique de
la salle de visionnement n° 1 à la Régie du cinéma. "
Montant total de l'engagement: 250 581 $. Fournisseur: Ciné-Corn,
Montréal, comté de Notre-Dame-de-Grâce. "
Mme Bacon: Ce sont des équipements
cinématographiques pour une salle de visionnement, la salle n° 1.
Ils devaient compléter l'aménagement cinématographique des
locaux de la régie.
M. Boulerice: Pourquoi est-ce un contrat négocié au
lieu d'un contrat par soumissions?
Mme Bacon: On dit que les prêts obtenus sont ceux de la
soumission originale plus 5, 08 %.
M. Boulerice: II y a déjà eu un contrat?
Mme Bacon: Oui, oui.
M. Boulerice: Donc, ils parachevaient.
Mme Bacon: C'est cela. Ils parachevaient l'installation.
M. Boulerice: D'accord. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Ceci
termine la vérification des engagements financiers du ministère
des Affaires culturelles pour les mois d'août 1988 à
décembre 1988. Il n'y a pas d'engagements qui ont été
laissés en suspens. Alors, est-ce qu'il y a des remarques finales?
M. Boulerice: Cela va.
Mme Bacon: Moi, je veux remercier mon collègue de
Saint-Jacques, de même que mes collègues qui sont ici pour
l'étude de ces engagements financiers. Je pense que c'est un exercice
démocratique important. S'il y a quelques questions qui sont
restées sans réponse, on fera parvenir au député de
Saint-Jacques les informations.
Le Président (M. Audet): II y a peut-être des
données que le député de Saint-Jacques a demandées
au début?
Mme Bacon: II y a quelques données qui manquaient. On
pourra vous les faire parvenir.
M. Boulerice: Si la ministre me donne l'assurance que la
réponse va venir plus rapidement que pour les questions inscrites au
feuilleton qui nous arrivent trois mois après.
Mme Bacon: Ce n'est pas tant que cela. Ce n'est pas si long que
cela. Ce n'est pas trois mois.
M. Boulerice: Ah, oui. J'ai été obligé de me
plaindre à deux ou trois reprises auprès du leader.
Mme Bacon: II exagère.
M. Bouierice: Comme on commence une nouvelle session, on va
effacer le passé. Je vous donne le bénéfice du doute pour
ceux-là.
Mme Bacon: Vous faites pitié.
M. Boulerice: Je fais pitié, oui. J'espère que la
ministre va prendre en considération, puisqu'elle est en train de
regarder son budget - elle va nous dire: Bien, on en discutera plus tard. Oui,
je l'attends avec impatience - les musées privés et l'Orchestre
symphonique de Québec. Je pense que cela mérite une attention
tout à fait particulière. Je suis plus à la recher-
che de la solution que de l'étalement du problème, si cela
peut la rassurer.
Mme Bacon: Je pense qu'on recherche la même chose. Il faut
trouver les solutions aux problèmes de déficit. Je trouve
toujours un peu surprenant qu'on vienne nous trouver seulement au moment
où on appréhende un déficit de 1 400 000 $. Si on
était venu nous trouver quand il y avait un déficit de 200 000 $,
il aurait peut-être été plus facile de l'éponger et
d'aider à redresser la trajectoire. Quand on arrive et qu'on
appréhende déjà 1 400 000 $, c'est plus difficile par
rapport au budget et par rapport à ceux qui en demandent. Ce ne sont pas
les seuls demandeurs. J'aimerais bien que nos organismes viennent plus
rapidement nous voir quand ils ont ces problèmes.
M. Boulerice: En tout cas, j'espère qu'aujourd'hui c'est
un changement d'environnement que vous avez trouvé agréable.
Mme Bacon: Ah, oui!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): La vérification des
engagements financiers du ministère des Affaires culturelles des mois
d'août 1988 à décembre 1988 est terminée. La
commission ayant accompli son mandat, nous ajournons nos travaux sine die.
(Fin de la séance à 17 h 48)