Les versions HTML et PDF du texte du Journal des débats ont été produites à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères. La version HTML ne contient pas de table des matières. La version officielle demeure l'édition imprimée.
(Vingt heures douze minutes)
Le Président (M. Parent, Sauvé): À l'ordre,
s il vous plaît!
La commission a beaucoup de retard J'inviterais les deux pnncipaux
intervenants, qui sont le ministre de I'Enseignement supérieur et de la
Science et le porte-parole officiel de l'Opposition en matière
d'éducation, d'enseignement supérieur et de science, à
bien vouloir prendre place, et nous allons débuter les travaux de cette
commission. Alors, M le secrétaire, est-ce que nous avons quorum?
Le Secrétaire: Oui, M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): Alors, je
déclare la séance ouverte. Je vous rappelle le mandat de cette
commission. À la suite de l'annulation de la séance cet
après midi, la commission va procéder à la
vérification des engagements financiers du ministère de
I'Enseignement supérieur et de la Science pour les mois de juillet
à septembre 1987, et de certains engagements de 1986 non
vérifiés lors de la séance du 4 août dernier M le
secrétaire est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Non, M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): À la
demande du vice-président de la commission lors de la dernière
séance de vérification des engagements financiers le
secrétaire s'est assuré que ces deux engagements ont
été vénfiés respectivement par la commission des
affaires sociales et la commission de I'économie et du travail, je parle
de l'engagement 8 d'octobre 1986 et I'engagement 27 de mars 1986. Alors nous
avons vérifié et ces engagements ont bel et bien
été vérifiés par la commission de I'économie
et du travail
J'informe aussi les membres de la commission que nous avons onze
engagements du ministère de I'Enseignement supérieur et de la
Science qui devaient apparaître dans les engagements du mois d'août
1987, des engagements qui datent de 1985 et 1986. J'en ai informé le
vice-président de la commission je lui ai demandé s'il
était intéressé et s'il avait l'intention de
procéder à la vérification de ces engagements là.
II m a dit. On verra sur les lieux Nous sommes sur les lieux Mme la porte
parole de l'Opposition est ce que vous avez I'intention de vérifier les
engagements qui datent de 1985 et 1986 et qui sont aussi des contrats? II y en
a onze Avant de continuer plus loin
Mme Blackburn: En fait, j'ai regardé cela et il y en a
quelques-uns sur lesquels on voudrait revenir
Le Président (M. Parent, Sauvé): II y en a quelques
uns, pouvez-vous les identifier?
Mme Blackburn: Ouand on sera rendu là? On commencerait par
cela?
Le Président (M. Parent, Sauvé): On va les faire
immédiatement
Mme Blackburn: On les commencerait immédiatement.
Très bien, monsieur
Le Président (M Parent, Sauvé): Cela ne nous donne
rien de s'embarquer dans du nouveau. On est mieux de faire tout ce qui
traîne
Mme Blackburn: Je vais vous dire cela immédiatement. On
aurait dû commencer dans I'ordre avec le mois d'août, mais je n'ai
pas d'objection
Le Président (M Parent, Sauvé): On peut commencer
par contre, c'est parce que cela traîne depuis 1985 1986. Si vous
Mme Blackburn: Ah oui mais on aurait pu passer le mois d
août en même temps. Ecoutez je n'ai pas d'objection moi
Le Président (M Parent, Sauvé): Non cela ne me fait
rien non plus
Mme Blackburn: Alors il y aurait pour I'engagement parce qu'ils
ne sont pas numérotés de la même façon à la
page 2. Les engagements du ministère de I'Enseignement supérieur,
de la Science et - comme on disait dans le temps -de la Technologie
M. Ryan: M le Président?
Le Président (M Parent, Sauvé): Un instant, M le
ministre, s il vous plaît
Mme Blackburn: M le Président, à la page 1 c'est le
ministère
Le Président (M Parent, Sauvé): L'engagement 12
dans le document d'août 1987. Oui M le ministre je m excuse
M. Ryan: Pour les fins d'une discussion ordonnée que nous
voulons tous avoir, est-ce qu'il y aurait objection à ce qu'on commence
par te premier mois pour qu'on aille de mois en mois comme on fait
d'ordinaire?
Le Président (M. Parent, Sauvé): Moi, je n'ai pas
d'objection a procéder...
Mme Blackburn: C'est ce que je me disais, mais...
Le Président (M. Parent, Sauvé): C'est ce que Mme
la députée de Chicoutimi me faisait remarquer. Par contre, moi,
je pensais qu'en toute logique on devait terminer ce qui avait
été commencé et qui n'avait pas été
terminé avant de s'engager dans ta vérification des nouveaux
engagements. Si c'est le voeu des intervenants, moi, je n'ai aucune objection
à débuter immédiatement par les engagements du mois
d'août 1987.
Mme Blackburn: M. le Président, si vous me le permettez.
Si je me rappelle, c'est...
M. Ryan: Cela commence à 1986, cela vient avant 1987,
d'ordinaire.
Mme Blackburn: Cela commence en 1985 plus
précisément.
Une voix: Pour moi, on parle de choses différentes.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Vous avez
1985-1986.
Une voix: Bon, replaçons-nous.
Mme Blackburn: Alors, M. le Président, ce serait
l'engagement 12 d'août 1987.
M. Ryan: II n'y a pas d'objection; si tout le reste est
considéré comme étudié, pas d'objection.
Le Président (M. Parent, Sauvé): J'ai fait cette
suggestion au vice-président de la commission et il nous a dit qu'il
n'avait pas d'objection en principe et qu'il m'en informerait aujourd'hui. Je
vois qu'il n'est pas ici aujourd'hui.
Une voix: De quoi parlez-vous?
Le Président (M. Parent, Sauvé): J'ai dit que j'ai
demandé au vice-président de la commission, qui est le
député de Laviolette, s'il avait l'intention de vérifier
tout ce qui n'avait pas été vérifié à ce
jour. Il m'a dit: En principe, non, mais je réserve ma décision
au moment où on siégera. Alors, on siège aujourd'hui et
c'est vous qui avez la parole, qui êtes son représentant.
Mme Blackburn: Brièvement, M. le Président, d'abord
une première remarque. Il ne s'agit pas d'engagements qu'on n'aurait pas
examinés, mais qui n'avaient pas été
présentés. On se rappellera, ils n'avaient pas été
acheminés à ta commission, c'est un peu ce qui s'était
passé particulièrement dans le cas de M. Latulippe, si je ne
m'abuse, l'ex-minîstre. Alors, c'est ce même type d'engagement. Si
vous le permettez, M. te Président, je dirais qu'on est prêt
à passer ceux de 1985.
Adoption des engagements de 1985
Le Président (M. Parent, Sauvé): Les engagements de
1985 sont-ils adoptés?
Mme Blackburn: Adopté. Le Président (M. Parent,
Sauvé): Adopté.
Août 1987
Mme Blackburn: Janvier 1986. J'ai seulement une question sur
l'engagement 30-017616-01: contrat entre le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Science et la firme Robert Sylvestre Marketing
Itée. pour l'évaluation du programme de soutien à l'emploi
scientifique dans les entreprises.
M. Ryan: Pourriez-vous nous donner te numéro de
l'engagement, s'il vous plaît?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le ministre,
voilà, vous allez voir cela en page 2 de votre document. C'est le
numéro d'engagement 30-017616-01. C'est un contrat entre le MESS et la
firme Robert Sylvestre pour un montant de 28 890 $.
Mme Blackburn: Alors, vous l'avez retrouvé? C'est
broché avec votre document, annexé aux crédits du mois
d'août.
Une voix: Aux engagements du mois d'août.
Mme Blackburn: Aux engagements du mois d'août.
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le ministre,
dans votre cahier qui commence à août 1987, Éducation,
à la troisième page, qui est numérotée page 2, pour
le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science, il n'y
a qu'un engagement, celui qui apparaît en haut de la page.
Mme Blackburn: J'aurais seulement une question d'information. Je
me demandais si le rapport d'évaluation avait été rendu
public et quelle avait été cette évaluation.
M. Ryan: C'est un dossier qui faisait partie de ceux qui ont
éîé transférés au ministère du
Commerce extérieur et du Développement technologique. Ce
ministère aurait en main.
d'après les renseignements que l'on m'a donnés, le rapport
de l'étude dont on avait convenu dans ce contrat.
Mme Blackburn: II faudrait donc que cet engagement soit
transféré aussi à l'autre ministère, sauf qu'il a
été payé - si je vois bien par le ministère de
l'Enseignement supérieur. C'est ici qu'on devrait répondre aux
questions
M. Ryan: Cela fait partie des choses que nous avons
transférées. À compter du moment du transfert, la
responsabilité relève de I'autre ministère.
Mme Blackburn: Indépendamment que cela
M. Ryan: Pour le suivi
Mme Blackburn: Si je comprends bien, on n'est pas en mesure de me
répondre. Comme vous n'êtes pas en mesure de me répondre,
on peut difficilement accepter un engagement financier sur lequel on n'a pas
plus d'information. Est-ce à dire qu'il faudrait envoyer cet engagement
à la table de la commission économie et travail?
M. Ryan: Je croirais qu'à compter de la date du transfert
il faudrait que la vérification soit envoyée à I'autre
commission
Mme Blackburn: M le Président, vous prenez note. Le
transfert était en date de la constitution par le Conseil des ministres,
le 16 décembre
M. Ryan: Cela va?
Mme Blackburn: La date du transfert
Le Président (M. Parent, Sauvé): La
députée demande la date du transfert, M le ministre
Mme Blackburn: La date du transfert des compétences, lors
des
M. Ryan: Selon mes souvenirs, le transfert se serait fait
à l'automne 1986, mais nous allons le retracer et nous pourrons le
communiquer à la députée
Le Président (M. Parent, Sauvé): II est
transféré pour de bon?
M. Ryan: Oui
Mme Blackburn: Donc, comme la date de transmission au Conseil du
trésor est de janvier 1986, c'est bien à cette commission de
demander des informations sur cet engagement, si le transfert des
compétences en matière de technologie ne s est fait qu'en octobre
1986?
M. Ryan: Ainsi que je l'ai indiqué, à compter du
moment ou le transfert a été fait, il faut faire une demande
à I'autre ministère. Nous n'avons plus le contrôle de ce
qui s'est passé par la suite Nous sommes prêts à demander
à l'autre ministère si cela peut
Le Président (M. Parent, Sauvé): M le ministre, ce
que Mme la députée de Chicoutimi vous fait remarquer, c'est que
cet engagement a été transmis au Conseil du trésor le 6
janvier 1986 .À ce moment-là, vous en étiez
informé. Si le tranfert du dossier a été fait en octobre,
au moment où il a été transmis au Conseil du
trésor, il était sous la responsabilité du
ministère de I'Enseignement supérieur et de la Science?
M. Ryan: Le rapport n'étant pas produit à cette
date, même si elle le demandait on ne pourrait pas le lui donner ici. On
peut le demander au ministère du Commerce extérieur et du
Développement technologique .C'est ce que je dis depuis tantôt,
que le rapport n'était pas produit au moment où nous avons
effectué le transfert
Le Président (M. Parent, Sauvé): On va prendre note
et on vérifiera auprès de l'autre commission
Mme Blackburn: M le Président, est-ce qu'il serait
possible d'obtenir les informations suivantes? Le conseil d administration de
la firme Robert Sylvestre et les membres du conseil d'administration, de
même que le rapport d'évaluation de la firme
Le Président (M. Parent, Sauvé): Enregistré,
madame
Mme Blackburn: Merci
Le Président (M. Parent, Sauvé): D'autres
questions?
Mme Blackburn: Cela va
Le Président (M. Parent, Sauvé): On
enchaîne
Mme Blackburn: On prendrait le suivant
Le Président (M Parent, Sauvé): Lequel voulez-vous
madame?
Mme Blackburn: La page n'est pas numérotée c'est
30-166865-01
Le Président (M. Parent, Sauvé): C est à la
page suivante
Mme Blackburn: C'est à la page suivante
Le Président (M. Parent, Sauvé): Pour un montant de
42 192 $
Mme Blackburn: Oui M le Président
M. Ryan: Je m'excuse. Est-ce qu'il y avait une demande pour
connaître les noms des administrateurs de Robert Sylvestre Marketing?
Mme Blackburn: Oui.
M. Ryan: Ce que nous avons, sur la fiche qui nous a
été transmise par le fichier central des entreprises, c'est
Robert Sylvestre Marketing, administrateur Robert Sylvestre, RR. 1, Brome.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Cela va. Merci.
J'appelle l'engagement suivant. Engagement global pour couvrir le contrat du
Groupe MBM inc. dont le but est de procéder à la conception et
à l'analyse détaillée de la fonction "fournir
l'information pour fins budgétaires", etc. Madame.
Mme Blackburn: Question d'information, vous l'avez certainement
donné au cours des exercices précédents, mais,
conformément à la procédure normale du gouvernement pour
l'attribution de contrats de services, vous dites qu'il n'y a pas d'appel
d'offres? Quand on parle de la procédure normale, quelle est-elle cette
procédure normale? Vieux...
Le Président (M, Parent, Sauvé): Vieux?
Mme Btackburn: Ex, ancien, je ne sais pas, moi... Doyen. M. le
Président, donc, je voudrais seulement savoir quelques informations
lorsqu'on dit: "conformément à la procédure normale du
gouvernement pour l'attribution de contrats de services reliés à
l'administration". Est-ce qu'on pourrait nous rappeler ce soir...
Le Président (M. Parent, Sauvé): ...quelle est la
procédure normale?
Mme Blackburn: ...quelle est la procédure normale?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le
ministre.
M. Ryan: Je vais demander au sous-ministre adjoint, M. Boisvert,
ou un de nos collaborateurs, M. Lirette, de nous fournir ces
renseignements-là. Je pense que c'est important que la
députée de Chicoutimi sache que les contrats de services sont
généralement octroyés sous l'autorité des
fonctionnaires. En vertu des règlements qui nous régissent, ces
contrats-là sont accordés sans que l'autorisation du ministre
soit nécessaire. Il y a des règles qui régissent cela.
Jusqu'à un certain montant, c'est tel niveau de responsabilité;
jusqu'à un autre montant, c'est tel autre niveau de
responsabilité; jusqu'à un autre montant, c'est cela. Ce
contrat-ci, par conséquent, ne tombe pas sous la surveillance
immédiate du ministre. C'est pour cela que je vais demander à un
de mes collaborateurs de vous dire ce qui est arrivé exactement.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Monsieur.
M. Boisvert (Pierre): Pour ce contrat, c'est-à-dire tous
les contrats qui sont en bas de 75 000 $. on communique avec le fichier central
qui nous donne trois noms ou cinq, selon la demande qu'on fait, mais c'est un
minimum de trois. Il nous communique le nom des firmes. On envoie le devis pour
l'élude et ensuite c'est analysé par un groupe de fonctionnaires
à l'intérieur du ministère qui choisissent une firme parmi
celles à qui on a demandé des soumissions. On appelle cela, en
fait, "soumission sur invitation" et non pas "appel d'offres public". Dans ce
cas-là, trois firmes nous avaient été
référées, c'est-à-dire Expertise informatique
Québec, Cosigma inc. et te Groupe MBM.
M. Gardner: Si les firmes donnent le même montant, est-ce
que c'est arrivé au même montant, les trois, non? Est-ce que vous
prenez toujours la plus basse?
M. Boisvert: On n'est pas obligé de prendre la plus
basse.
M. Gardner: Non.
M. Boisvert: Au départ, il y a des facteurs, comme le
degré de conformité du projet avec le devis, la
compréhension du problème, la méthodologie
préconisée, l'adaptation du projet au mode de fonctionnement,
l'évaluation, le temps estimé pour réaliser le mandat et
là, à ce moment, il y a des pointages qui sont
donnés...
M. Gardner: Oui.
M. Boisvert: ...et ensuite la firme nous donne un prix. Quand on
ne prend pas le plus bas soumissionnaire, cela nous prend un CT
spécifique demandant de déroger lorsque ce sont des soumissions
jugées conformes. Donc, dans ce cas-là, comme il n'y a pas de CT
de dérogation...
M. Gardner: C'était le plus bas.
M. Boisvert: ...c'était le plus bas soumissionnaire
conforme.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Cela va? Mme
Blackburn: Bien.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Madame.
Mme Blackburn: Est-ce qu'on peut avoir des informations sur ce
qui a été demandé. Ce qu'on lit dans cela, c'est: "Le but
est de procéder à la conception et à l'analyse
détaillée de la fonction "fournir l'information pour fins
budgétaires" du système SIGDEC. Le système SIGDEC, est-ce
pour l'enseignement supérieur, surtout les
collèges, les universités, qu'est-ce?
M. Boisvert: Le système d'information financière de
l'enseignement collégial. C'est tout le système informatique
à l'intérieur duquel on retrouve les données
financières des cégeps.
Mme Blackburn: Et le contrat voulait... Quel était le
devis du contrat qui a été demandé?
M. Boisvert: Le devis?
Mme Blackburn: Le devis de recherche? (20 h 30)
M. Boisvert: C'est très technique, c'est l'étude de
la documentation des procédures administratives en vigueur et des
traitements informatiques existants à la DIGEC. Il y a une production
des diagrammes des procédures opérationnelles existantes du
système actuel, modèle physique, modèle organisational,
ajuster le modèle conceptuel des données, élaborer le
modèle logique des données, ensuite détailler les
contrôles, rédiger le fonctionnel détaillé du
système actuel, c'est-à-dire, avant de l'informatiser,
l'écrire en langage informatique. On va le voir un peu plus loin,
lorsque c'est écrit en langage informatique, on dit aux informaticiens
quoi écrire, et l'étude détaillée nous permet de
faire cela.
Mme Blackburn: Est-ce qu'on est en mesure d'évaluer les
retombées de cette recherche? Est-ce que cela a été utile?
Est-ce qu'on a dû recommencer? Est-ce que cela a permis d'assurer un
meilleur contrôle sur les dépenses des collèges?
M. Boisvert: Ce que je peux vous dire, c'est qu'actuellement le
système fonctionne et les données sont disponibles à
l'intérieur du système informatique.
Mme Blackburn: Même s! cela fonctionne, est-ce que les
données sont utiles? Je veux dire: Est-ce que ce n'est pas un autre
gadget qui vient s'ajouter à l'ensemble des gadgets?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le
ministre.
M. Ryan: M. le Président, j'aimerais demander à M.
Lanoux, qui est le directeur de la Direction générale des
études collégiales, de dire le suivi qui a été
entraîné par cette étude.
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. Lanoux.
M, Lanoux (Jacques): Alors, le travail qui avait
été demandé au Groupe MBM a été
réalisé à la satisfaction du ministère. Par la
suite, il y a eu un autre contrat que vous verrez probablement ici, qui est
l'opérationalisation, si vous voulez, de cette étude-là,
ce qui nous a conduits à la mise en place d'un nouveau système
d'information et de gestion des données sur l'effectif collégial.
Il fonctionne actuellement. La phase I est implantée et nous sommes
à l'implantation de la phase II. Cela nous permet d'avoir des
données plus sûres sur les clientèles pour l'ensemble du
réseau. Cela va nous permettre, lorsque la phase II sera
complètement implantée, de cesser de faire des
vérifications ad hoc dans quatre ou cinq collèges par
année. Le système va nous permettre de faire la
vérification complète des 44 collèges informatiquement et
nous n'aurons plus à choisir quatre ou cinq collèges au hasard
à chaque année. Le système va être assez
perfectionné pour faire la vérification des 44
informatiquement.
Mme Blackburn: "Big brother", quoi? Une voix: Non,
moyen.
Mme Blackburn: M. le Président, est-ce qu'on peut savoir
pourquoi vous avez changé de firme?
M. Lanoux: Pourquoi on a changé de firme?
Mme Blackburn: La première, c'était MBM. M.
Lanoux: Oui.
Mme Blackburn: Et dans le deuxième cas, c'était
LAMBDA.
M. Lanoux: On a suivi la procédure et, de deux, j'ai
l'impression que, selon le type de travail qu'on demande, il y a certaines
firmes qui sont plus spécialisées dans un certain type de travail
et d'autres dans d'autres types.
Mme Blackburn: Bien.
Le Président (M. Parent, Sauvé): L'engagement est
accepté?
Mme Blackburn: Accepté.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Adopté?
Mme Blackburn: Adopté, M. le Président.
M. Ryan: Est-ce que Mme la députée veut avoir le
nom des administrateurs?
Mme Blackburn: Oui, si vous les avez, M. le Président,
volontiers.
M. Ryan: Pour MBM, le président, Norman McNeil,
secrétaire, Marcel Melançon, trésorier. Normand - avec un
"d" cette fois-ci - Joly.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Merci, M. le
ministre. Quel autre engagement, madame, vous désirez?
Mme Blackburn: Pour l'engagement suivant, M. le Président,
je voulais seulement
savoir ceci Quand on fait référence à I'article
83-D, est-ce que c'est le même règlement dont on vient de nous
parler pour les engagements de moins de 75 000 $ à caractère
administratif
Le Président (M. Parent, Sauvé): Monsieur.
Mme Blackburn: Dans l'engagement suivant, on dit. Tel que
décrit au contrat intervenu le 18 décembre, conformément
à l'article 83-D du règlement sur les contrats de services du
gouvernement. Est-ce la même procédure que vous nous avez
expliquée tout à l'heure et qui a été
utilisée pour l'engagement plus haut, ou si cela en était un
autre?
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
l'article 83-0 est synonyme de "conformément à la
procédure normale du gouvernement pour l'attribution de contrats.."
M. Ryan: J'ai une explication à donner ici, parce que dans
ce cas-ci il s'agit d'une université. Or, il y a une procédure
spéciale dans le cas des universités. II y a d'abord l'article 83
du répertoire des politiques administratives qui dit. L'octroi d'un
contrat de services à une corporation sans but lucratif ou à une
institution publique ou parapublique n'est pas assujetti aux dispositions des
sections III à XI - en chiffres romains. On dit plus loin que lorsqu'il
s'agit d'un contrat avec une université et que les dispositions de la
directive du Conseil du trésor sur l'octroi de tels contrats ont
été suivies intégralement et/ou que le montant payable en
vertu de ce contrat est inférieur à 50 000 $, ou, etc Alors, par
conséquent, quand c'est inférieur à 50 000 $, dans le cas
d'une université, cela peut être conclu sans l'autorisation du
Conseil du trésor
Le Président (M. Parent, Sauvé): Cela va?
Mme Blackburn: Cela concerne l'enseignement universitaire. Est-il
possible de savoir I'objet de ce contrat? On parle dun contrat intervenu le 18
décembre 1986
M. Ryan: L'objet du contrat consistait en la réalisation
d'une étude relative à la pénétration et à
la diffusion des nouvelles technologies dans les trois secteurs suivants les
fabricants de produits en plastique, les ateliers d'usinage et les scieries.
L'étude avait entre autres pour mandat de préciser, pour chacune
des industries étudiées, les nouvelles technologies dont il est
question, leur degré de pénétration et les facteurs
limitant la pénétration et la diffusion de ces nouvelles
technologies. L'étude a débuté le 1er octobre 1986 et
s'est terminée le 30 septembre 1987 Je crois que nous n'avons pas
encore, à mon niveau, le rapport de cette étude. On a ici une
copie qui n'est pas finale. Je l'avais demandée, mais elle n'est pas
encore finale
Mme Blackburn: Quand I'étude sera terminée, est-ce
que le rapport final sera rendu public''
M. Ryan: II sera sûrement disponible
Mme Blackburn: Alors, on pourra en avoir copie?
M. Ryan: On ne fera probablement pas de conférence de
presse, mais il sera disponible
Le Président (M. Parent, Sauvé): Cela va.
L'engagement
Mme Blackburn: II faudrait peut-être laisser cela aux
chercheurs.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
I'engagement est adopté?
Mme Blackburn: Adopté, M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): Merci, madame
Est-ce qu il y a d'autres engagements, madame?
Mme Blackburn: La page suivante
Le Président (M. Parent, Sauvé): Lequel, les
trois?
Mme Blackburn: Le premier, celui du 5 août
Le Président (M. Parent, Sauvé): Cela va
Mme Blackburn: "Payer les frais encourus pour les services de
l'Université de Montréal pour la réalisation d'une
étude concernant la politique d'impartition du gouvernement
fédéral conformé ment à I article 83 D du
règlement sur les contrats de services du gouvernement " On sait qu'il
s'agit d une procédure propre à I'attribution de contrats dans
les universités. Je voudrais savoir du ministre si l'étude est
terminée "Frais encourus pour la
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que M le
ministre vous informe que I'étude est terminée?
M. Létourneau (Guy): M le Président, je vais
répondre à cette question. Il s'agit d'une étude
réalisée par le Conseil de la science et de la technologie
à la demande du ministre. On a parlé, à plusieurs reprises
de la politique d'impartition fédérale et de la difficulté
ou du déséquilibre dans la répartition des contrats entre
les diverses provinces. Donc, le conseil a examiné cette question
L'étude n est pas terminée. Un chercheur a
préparé une première étude et le conseil examine
actuellement le rapport qui a été remis qui est un rapport de
chercheurs, et il examine les ajouts qu'il faudra apporter pour en arriver
éventuellement à soumettre les recommandations
au ministre Donc, ce n'est pas terminé
Le Président (M. Parent, Sauvé): Madame
Mme Blackburn: Lorsqu'on parle de politique d'impartition, est-ce
la politique du gouvernement fédéral qu'on appelait celle du
"pairage" en matière de recherche?
M. Létourneau: Non
M. Ryan: C'est la politique d'attribution des contrats de
recherche de différents ministères.
M. Létourneau: C'est cela. C'est la
Mme Blackburn: D'accord. Ai-je bien compris? Vous dites que ce
contrat a été demandé? Est-ce qu un avis a
été demandé au Conseil de la science sur ce
rapport-là ou est-ce le Conseil de la science qui a fait
l'étude'
M. Létourneau: C'est un avis qui a été
demandé pour examiner la question de la politique d'impartition au
fédéral. Donc, dans ces cas-là, le conseil, le plus
souvent, engage des contractuels pour commencer les travaux et complète
ensuite à l'interne, à partir de l'examen qu'il a fait
lui-même. C'est dan s les pratiques normales du conseil Donc, ce n'est
pas terminé.
Mme Blackburn: Vous me rappelez votre
échéancier?
M. Létourneau: L'échéancier, c est
I'année 1987, c est-à dire jusqu'au 31 décembre. II y a
des retards sur l'échéancier, mais c est normal. Quand on fait
faire des rercherches, cela prend toujours un peu plus de temps et j'imagine qu
en début 1988 on devrait avoir ce rapport
Mme Blackburn: Ce rapport va également être rendu
public
M. Létourneau: C'est la politique du Conseil de la science
de rendre ses avis .
Mme Blackburn: Ses avis, recherches M. Létourneau:
ou ses rapports publics
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
l'étude de l'engagement est terminé?
Mme Blackburn: Oui
Le Président (M. Parent, Sauvé): Très bien,
terminé
Mme Blackburn: Vérifié
Le Président (M. Parent, Sauvé): Le suivant?
Mme Blackburn: L'engagement pour les services de la
société LAMBDA, on l'a vu tout à l'heure. Cela va
Le Président (M. Parent, Sauvé): L'engagement est
terminé
Mme Blackburn: Terminé
Le Président (M, Parent, Sauvé): J'appelle
l'article suivant 30-019022-01 "Contrat de recherche en culture informatique,
contractant, UQAM et, d'autre part, le ministre, conformément à
l'article 83-D du règlement sur les contrats de services du gouvernement
" Mme la députée de Chicoutimi
Mme Blackburn: Contrat de recherche en culture informatique.
Est-ce qu'on pourrait en savoir un peu plus long sur le devis qui aété donné, léchancier?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M le ministre
M. Ryan: Je voudrais laisser la parole à M Guy
Létourneau, le sous-ministre adjoint à la science
M. Létourneau: C'est un contrat qui s'inscrit dans le
cadre dun projet que I'ancien ministère de la Science et de la
Technologie a financé. Cela concerne un organisme bénévole
qui s'appelle La Puce communautaire inc, qui oeuvre dans le quartier
Hochelaga-Maisonneuve. II y a une subvention de 168 135 $ qui a
été accordée à ce groupe sur trois ans 68 135 $ ont
été versés en 1985 1986, 50 000 $ en 1986-1987 et le
solde, 50 000 $, en 1987-1988. II s'agit d'une action qui s'inscrit dans le
cadre des responsabilités ministérielles en ce qui concerne la
maîtrise sociale, développement scientifique et technologique. Ce
projet visait a favoriser l'appropriation d'une technologie, qui est la
microinformatique, par la population du quartier et visait plus
précisément la formation en microinformatique pour la population
en général, notamment les femmes, principalement pour faciliter
la réinsertion dans le milieu du travail. On arrivait à une
meilleure maîtrise de ces technologies informatiques, notamment en ce qui
concerne le traitement de texte ou didacticiel en français, les
analphabètes, etc. Cette opération est terminée. Ce qu'on
souhaitait c'était d'en arriver, d une part à une meilleure
compréhension de la portée d'expériences comme
celle-là et de voir s'il était possible de transposer de tels
types d'expérience dans d'autres couches de population ou pour d autres
technologies. Le contrat qui a été accordé à I
université, je peux vous donner le libellé exact, en fait le
devis, qui dépasse la simple évaluation de ce projet, mais qui
vise en particulier. Voici les objectifs du contrat de recherche établir
le profil socio économique et démographique du quartier
Hochelaga-Maisonneuve, rédiger une monographie décrivant les
origines, le statut et le mode de gestion et le
développement de l'expérience La Puce communautaire,
tracer le portrait social et psychosocial des usagers de La Puce communautaire,
à partir d'une définition opératoire du concept
d'appropriation de la technologie informatique tenter d'établir les
contenus et les niveaux d'appropriation atteints par les usagers de La Puce,
examiner l'impact des démarches d'appropriation dans la vie quotidienne
des usagers, la vie professionnelle, la vie familiale, ayant rapport avec leur
attitude vis-à-vis des technologies informatiques, examiner les formes
et l'impact des démarches d'appropriation adoptées par les
groupes associatifs qui ont requis les services de La Puce, expliciter les
conditions requises pour la réussite et la multiplication possible de ce
type d'expérience communautaire visant l'appropriation de la technologie
informatique par les publics de non-informaticiens, et enfin situer
l'expérience globale de La Puce dans un cadre international, par rapport
à des expériences analogues en Europe et aux États-Unis,
en cherchant notamment à y cerner le rôle de l'État dans la
réalisation de ces expériences.
Mme Blackburn: II y a eu, j'imagine, des rapports d'étape?
(20 h 45)
M. Létourneau: On n'a pas eu de rapport d'étape
encore parce que cela vient quand même de commencer. On a fait un premier
versement le 10octobre 1987. C'est donc assez récent. 9570 $ ont
été versés le 10 octobre. Le deuxième versement, le
9 novembre, était de 14 359 $ et le reste, en deux versements, sera
attribué en janvier 1988 et en avril 1988 avec le rapport final.
Mme Blackburn: Vous nous dites que c'est un projet qui est en
cours depuis 1985?
M. Létourneau: Non, ce sont deux choses.
Il y a le projet qu'on a financé: La Puce communautaire. Dans les
faits, il y a un rapport final. C'est fait. Une deuxième chose...
Mme Blackburn: Y a-t-il eu un rapport final de La Puce?
M. Létourneau: Oui. La deuxième chose maintenant,
c'est que nous on a voulu, ce qu'on a souhaité, c'est d'aller
au-delà de cette expérience, parce que dans le fond ce
n'était pas de la responsabilité de La Puce communautaire de nous
dire: Voilà le type d'expérience qu'on a fait, voici les
contributions, l'impact que cela a eu sur la population. Ce sont vraiment des
chercheurs qui peuvent aller au-delà de cette expérience. Donc,
ce contrat-là est quand même à part. Cela vient
évidemment de commencer et ce ne sera pas terminé avant avril
1988 et le rapport final sera remis à ce moment-là.
Le Président {M. Parent, Sauvé): Merci. Mme
Blackburn: Quel est le nom du chercheur pour ce projet?
M. Létourneau: Le nom du scientifique est Serge Proulx,
professeur au département des communications à
l'Université du Québec à Montréal.
Le Président (M. Parent, Sauvé): D'autres questions
sur cet engagement financier?
Mme Blackburn: Ça va.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
l'étude de l'engagement est terminée?
Mme Blackburn: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Merci, alors cela
termine.
Mme Blackburn: D'accord. Reprend-on les engagements de
juillet?
Juillet
Le Président (M. Parent, Sauvé): Oui. J'ai juillet
ici. J'appelle l'engagement 2 pour juillet 1987. L'Office des professions du
Québec: contrat négocié pour un montant de 28 600 $. Le
fournisseur: Société québécoise d'information
juridique. Des questions?
Mme Blackburn: Est-ce que je comprends qu'il n'y a eu qu'un
fournisseur?
Le Président (M. Parent, Sauvé): En juillet 1987,
M. le ministre, engagement 2, qui a pour titre: Office des professions du
Québec. C'est un contrat négocié, un contrat de services
pour la préparation, la composition, l'impression et la diffusion du
recueil des décisions disciplinaires des corporations professionnelles
pour l'année jurisprudentielle 1987, un contrat d'engagement de l'ordre
de 28 600 $.
M. Ryan: Est-ce que je pourrais me faire rappeler la question,
s'il vous plait?
Le Président (M. Parent, Sauvé): Mme la
députée?
Mme Blackburn: Comme c'est un contrat négocié,
évidemment lorsqu'il s'agit de contrat négocié, c'est
parce qu'il n'y a qu'une entreprise capable de produire ce genre de rapport ou
quoi?
M. Ryan: Oui. Dans ce cas-ci, je pense que c'est
particulièrement évident. Le fournisseur du service est la
Société québécoise d'information juridique,
laquelle a comme spécialité la production du genre d'information
qui était requis par cette entente.
Pour donner quelques explications additionnelles, le Code des
professions oblige l'Office des professions à publier annuellement un
recueil de certaines décisions rendues en matière
disciplinaire. L'article 19 de la loi constituant la
Société québécoise d'information juridique stipule
précisément que cette société a pour but de
promouvoir la recherche, le traitement et le développement de
I'information juridique en vue d'en améliorer la qualité et
I'accessibilité. C'est dans ces conditions qu'une convention est
intervenue entre I'Office des professions et la société pour
définir les modalités de la préparation, de
I'édition, de la fabrication et de la mise en marché de la
publication intitulée "Décisions disciplinaires concernant les
corporations professionnelles", laquelle paraît une fois par
année, ainsi que du journal intitulé "Droit disciplinaire
express", lequel paraît quatre fois par année. L'office, par cette
convention, s engageait à acheter de SOQUIJ 60 abonnements à 120
$ l'unité, pour un coût de 7200 $, et à couvrir le
déficit qui existera au 31 mars 1988 entre tes coûts
inhérents à la fabrication et la publication du journal et le
revenu maximum prévu des ventes. Le déficit est prévu
à 21 400 $
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que I
étude de I engagement est terminée?
Mme Blackburn: Non, M le Président. Si je comprends bien
c'est un rapport qui est fait conformément à une obligation qui
est faite à l'Office des professions de publier les décisions
à caractère disciplinaire des corporations professionnelles Le
printemps dernier il me semble me rappeler qu il y avait eu des
problèmes quant aux nominations des comités de discipline. Est ce
qu'ils ont pu procéder Je n'ai pas été informée des
décisions du ministre. Je sais qu'il y avait une liste des
recommandations qui avaient été faites selon la coutume par
I'Office des professions du Québec. Ce que je me demandais du fait que
les nominations n étaient pas faites à ce moment là est-ce
que cela a ralenti les activités des comités de discipline?
Là on parle de la publication d un rapport de décisions
disciplinaires, est-ce que les comités de discipline ont
été en mesure de fonctionner cette année?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M le ministre
M. Ryan: Les membres des comités de discipline demeurent
en fonction jusqu à ce qu'ils aient été remplacés.
Par conséquent, tous les comités de discipline ont
continué leur travail sauf dans quelques cas plutôt rares ou il y
a eu des démissions dont nous fûmes informés et auxquels
nous portâmes remède par les voies ordinaires de nouvelles
nominations. Ces temps derniers nous avons nommé un nouveau
président du comité de discipline du Barreau parce que la
personne qui occupait cette fonction nous avait informé qu elle ne
pouvait plus continuer à agir
Nous procéderons à d'autres nominations en temps utile
Mme Blackburn: Est-ce que ces nominations ont été
rendues publiques comme ce sont des nominations faites par te ministre et non
pas par le gouvernement? Sinon, est-ce qu'on peut avoir le nom des membres des
différents comités de discipline?
M. Ryan: Je m excuse, ces nominations sont faites par le
gouvernement et non pas par le ministre. Je vais vous dire comment les choses
se passent pour que ce soit clair. Un comité est formé de trois
personnes une désignée par le ministre de la Justice, une
désignée par le ministre responsable de l'application des lois
professionnelles et une autre désignée par le président de
I'Office des professions. Elles se réunissent, forment un comité
et formulent une recommandation
Le dernier cas auquel nous avons procédé, comme je l'ai
dit, c'est celui du président du comité de discipline du Barreau.
II y a une dizaine de jours le gouvernement a nommé à la
présidence de ce comité Me Guy Lafrance, de Montréal C'est
la seule nomination qui a été faite depuis déjà
plusieurs mois Au cours de I année 1987, je pense que c'est la seule
nomination qui ait été faite
Mme Blackburn: Donc quant aux mandats qui étaient
échus, soit pour renouvellement de mandats ou pour remplacement, il n y
a pas eu de suite de donnée depuis le printemps dernier?
M. Ryan: Non cela veut dire que les personnes ont
continué, apparemment très heureuses de le faire
Mme Blackburn: Est ce qu on peut savoir si
M Ryan: Contrairement à ce qui s'est déjà
produit en des temps antérieurs, il n y a pas eu de "pactage de ces
comités là en faveur de personnes sympatisant
Le Président (M. Parent, Sauvé): Mme la
députée de Chicoutimi vous aviez la parole. Mme la
députée de Chicoutimi je vous écoute sur I'engagement
financier 2 du mois de juillet 1987
Mme Blackburn: Oui M le Président. II nous arrive
d'oublier les travers du ministre mais il s'assure qu'on ne les oublie à
peu près jamais M le Président, je voudrais demander
Le Président (M. Parent, Sauvé): Je n'oublie jamais
les travers qui sont portés à mon attention. Il y en a
très peu ici, je dois dire et très rarement
Mme Blackburn: Je ne parle pas des vôtres M le
Président je parle de ceux du ministre. Je voudrais savoir du ministre
à quand la nomination. On sait que le poste de président à
I'Office des professions, à moins que cela a passé sans que |e
l'aie vu est vacant depuis déjà le printemps dernier, avril mai
est ce que la
nomination devrait se faire prochainement et quelle est la situation
actuellement à l'Office des professions, compte tenu des
difficultés que cela pose au moment où plusieurs fonctions ne
peuvent être remplies que par le président de l'office? En
l'absence de président, celui qui assure l'intérim n'a pas les
mêmes pouvoirs.
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le
ministre.
M. Ryan: La nomination viendra plus vite que ne s'y attend la
députée de Chicoutimi.
Mme Blackburn: Je n'ai pas dit que j'avais des attentes.
Normalement, mon attente aurait été en ce sens que ce soit
comblé dans des meilleurs délais. Il me semble que huit mois,
c'est assez long.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Alors, Je rappelle
tout le monde à la pertinence du débat; c'est un engagement de 28
600 $ concernant les corporations professionnelles pour l'année
jurisprudentielle de 1987. Est-ce qu'il y a d'autres questions sur l'engagement
financier?
Mme Blackburn: J'attendais, M. le Président, la
réponse du ministre.
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le
ministre.
M. Ryan: Si la députée ne m'avait point interrompu,
la réponse eût été déjà
complétée. J'ai été tellement
désagréablement surpris de cette interruption que j'ai
oublié la question.
Des voix: Ha! Ha! Ha!
Mme Blackburn: ...M. le Président, de vous rappeler la
question.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Mme la
députée de Chicoutimi.
Mme Blackburn: Je vous remercie, M. le Président. Le
ministre me dit que cela serait comblé dans des délais bien
supérieurs à ce que je pensais. Ce que je lui dis, c'est que
j'aurais souhaité que ce soit comblé dans de meilleurs
délais, c'est-à-dire au maximum trois mois. Comme cela fait
certainement plus de six mois, ce ne serait pas pour m'étonner...
J'espère que le ministre est assez responsable pour faire des
nominations dans des temps qui permettent aux organismes de continuer de
fonctionner. Donc, est-ce que le ministre peut me dire approximativement quand
devrait être comblé le poste de président à l'Office
des professions du Québec?
M. Ryan: Plus tôt que ne s'y attend la
députée de Chicoutimi, M. le Président.
Mme Blackburn: Bien, et cela voudrait dire quand. M. le
Président?
M. Ryan: Dans un avenir prochain.
Mme Blackburn: Certainement pas plus tôt que je m'y
attends, que je m'y attendais il y a déjà trois mois, M. te
ministre.
M. Ryan: C'est le gouvernement qui fait la nomination et non pas
le ministre. Le gouvernement annoncera sa décision dès qu'il
l'aura prise.
Mme Blackburn: Est-ce que le ministre peut nous donner
l'assurance que sa recommandation sera acceptée au Conseil des
ministres?
M. Ryan: Aucun ministre responsable n'aurait une telle
présomption.
Mme Blackburn: Actuellement, on le sait. Ha! Ha! Ha! Cela aussi a
changé.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
l'engagement financier 2 de juillet 1987 est... Est-ce que l'étude est
terminée?
Mme Blackburn: Est-ce que ce sera un Québécois, M.
le ministre?
M. Ryan: Sûrement un Canadien. Mme Blackburn:
Saskatchewan.
M. Ryan: Sûrement un Canadien, sûrement un citoyen
canadien.
Mme Blackburn: Vous allez être bon pour trouver cela dans
les compétences québécoises? Vous allez être bon
pour trouver quelqu'un dans les compétences
québécoises?
M. Ryan: Mais on a beaucoup besoin d'immigration ces
temps-ci.
Des voix: Ha! Ha! Ha!
Mme Blackburn: Alors, c'est toute la confiance que te ministre
fait aux Québécois d'origine? Adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Alors,
l'engagement est terminé.
Mme Blackburn: Terminé.
Le Président (M. Parent, Sauvé): L'étude de
l'engagement 2 est terminée. J'appelle rengagement 3.
Mme Blackburn: Cela va.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Contrat pour une
expansion pour traitement de texte. Fournisseur: AES DATA inc., Québec,
pour un
montant de 33 029,94 $.
Mme Blackburn: C'est le genre de contrat, M. le Président,
une fois que vous en avez donné un, vous ne contrôlez plus les
suivants.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Il en est
question, alors... Est-ce que l'étude est terminée?
Mme Blackburn: On appelle cela un marché captif. Cela
va.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Merci. J'appelle
l'article 4. Soumissions sur invitation. Un contrat de l'ordre de 37 710,40 $.
Seul soumissionnaire: Les Formules d'affaires DATAMARK Itée., de
Québec. Contrat pour l'impression de 235 000 formulaires continus, une
partie, avec code à bâtonnets, format 18" x 11".
Mme Blackburn: De quel formulaire s'agit-il et pourquoi un seul
soumissionnaire?
M. Ryan: M. le Président?
Le Président (M. Parent, Sauvé): Oui, M. le
ministre.
M. Ryan: M. Boisvert étant le responsable immédiat
de l'aide financière aux étudiants, comme il s'agit du formulaire
intitulé "Déclaration de la situation réelle du candidat
pour 1987-1988", document qui sert à déterminer
l'admissibilité à la bourse et qui doit être rempli par les
étudiants admissibles aux prêts, on pourrait demander,
peut-être, à M. Boisvert, comment il se fait qu'il n'y a eu qu'un
soumissionnaire dans ce cas-ci.
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. Boisvert, nous
vous écoutons.
M. Boisvert: Lorsqu'on a fait la demande au Service
général des achats, ils nous ont transmis uniquement un
fournisseur qui était prêt à imprimer le formulaire
"Déclaration de la situation réelle". La
spécificité de ce formulaire-là était ce qu'on
appelle le code à bâtonnets, c'est-à-dire que, pour chaque
demande de bourse, on imprime sur la demande ce que vous voyez lorsque vous
faites votre épicerie et c'était le seul fournisseur qui pouvait
remplir cette commande-là au Québec.
Le Président (M. Parent, Sauvé): C'est un
renseignement qui a été donné par le ministère des
Approvisionnements.
M. Boisvert: Oui.
Le Président (M. Parent, Sauvé): D'autres
questions? Avez-vous une question, M. le député d'Arthabaska?
M. Gardner: Oui.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Allez, M. le
député.
M. Gardner: Quelle est la nécessité de demander un
code à bâtonnets dans cela? Est-ce que c'est que vous avez une
machine pour cela, vous? (21 heures)
M. Boisvert: C'est que toutes les demandes... Il y a une demande
de prêt et il faut l'associer à la demande de bourse. C'est le
même code, de façon à pouvoir retrouver les papiers.
À 140 000 papiers, là, c'est notre façon de suivre les
papiers.
M. Gardner: Mais cela limite à un seul fournisseur. Il n'y
a qu'une personne au Québec qui peut faire un tel travail?
M. Boisvert: Lorsqu'on a fait la demande au mois de juin,
c'était la seule qui pouvait le faire.
M. Gardner: Je pourrais lancer une PME là-dedans.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions sur l'engagement 4?
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Blackburn: Engagement vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Sauvé): L'engagement 4 est
terminé. J'appelle l'engagement 5, une subvention de l'ordre de 220 000
$. Subvention de fonctionnement à l'Institut canadien d'éducation
des adultes pour l'année financière 1987-1988. Est-ce qu'il y a
des interventions?
Mme Blackburn: Oui, M. le Président. Quelques questions.
Est-ce que c'est une enveloppe indexée? Est-ce que c'est le même
budget que 1986-1987?
M. Ryan: Ce montant-là n'est pas indexé
statutairement. On a de moins en moins de montants 'qui sont indexés
statutairement au gouvernement, comme l'indiquent d'ailleurs les critiques que
la députée de Chicoutimi fait souvent sur la non-indexation des
dépenses autres que salariales dans les deux ministères dont je
suis responsable...
Mme Blackburn: Cela frappe particulièrement les
activités de l'éducation des adultes.
M. Ryan: Je voudrais dire que, dans le cas de l'Institut canadien
d'éducation des adultes, la subvention accordée pour l'exercice
1987-1988 est de l'ordre de 220 000 $ comparativement à un montant de
210 000 $ pour l'année 1986-1987, soit une augmentation de 10 000 $,
c'est-à-dire une augmentation de tout près de 4,76 %. Je crois
que nous avons laissé entendre à l'institut qu'il y aurait une
augmentation similaire pour
l'année prochaine.
Mme Blackburn: Bien. Est-ce qu'il y a obligation pour I'institut
de faire des rapports, de rendre compte de son administration? Comment cela
fonctionne? Quel est le pourcentage? Antérieurement, je ne connais pas
la situation actuelle, l'ICEA avait des subventions aussi du Secrétariat
d'État. Quel est le pourcentage de subvention qui lui vient du
gouvernement du Québec?
M. Ryan: Si vous voulez me permettre juste une seconde, on va
retrouver la page dans les états financiers de l'institut. En vertu de
la Loi sur l'administration financière, tout organisme qui touche des
subventions gouvernementales doit soumettre chaque année un rapport
financier de manière que le gouvernement puisse savoir de quelle
façon les fonds publics ont été utilisés.
L'institut nous a adressé son rapport financier pour l'année
1986-1987. Dans ce rapport-là, on trouvera, au chapitre des revenus, le
montant de la subvention reçu de chaque gouvernement. En 1986, la
subvention que I'institut a touchée du gouvernement
québécois était de 210 000 $ et celle qu'il a
touchée du Secrétariat d'État fédéral, 157
500 $ Pour I'année 1987, les prévisions révisées de
l'institut indiquaient une subvention de 210 000 $ en provenance du
ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science et le
montant réel est de 220 000 $, comme le l'indiquais, et il
prévoyait toucher du Secrétariat d'État une subvention de
149 626 $, c'est-à dire qu'alors Ottawa diminuait, comme cela se produit
pour l'enseignement universitaire, Québec augmentait
Mme Blackburn: Là, c'est de l'ordre des prévisions
peut-être, sans vouloir défendre Ottawa, on ne connaît pas
le chiffre, la dernière donnée par rapport à la
contribution du gouvernement fédéral. C'est un peu comme dans le
cas, j'imagine, du gouvernement provincial, il ne la connaissait pas non plus
Cela va
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que la
vérification de I engagement financier 5 est terminé?
Mme Blackburn: Vérifié
Le Président (M. Parent, Sauvé): Terminé
J'appelle l'engagement 6 Subvention à la CREPUQ de l'ordre de 400 000 $
à titre d'aide financière pour la réalisation de travaux
relatifs au schéma de développement des systèmes de
données sur le réseau universitaire pour les années
financières 1987-1988 et 1988-1989 Est-ce qu il y a des interventions?
Mme la députée de Chicoutimi
Mme Blackburn: Je voudrais savoir s'il s'agit du système
de données appelé RECU Est-ce que c est récurrent?
M. Ryan: Mais là les imputations que nous avons faites
sont pour 1987-1988 et 1986-1989. Ce sont deux montants de 200 000 $ Nous ne
sommes pas liés au-delà de cette période pour cette
opération-ci parce que le système va avoir été mis
au point
Excusez-moi, M le Président, j'allais vous induire en erreur
Mme Blackburn: venir de vous qu'il y ait quelqu'un qui.
M. Ryan: II s'agit d'une subvention pour couvrir tes
dépenses relatives à la gestion courante des systèmes
suivants, coordination des acceptations multiples, statistiques sur les
admissions, bulletins cumulatifs uniformes, données sur les personnels
des universités et classification Clader des programmes d'étude.
C'est plus qu'un système, ce sont cinq systèmes
différents
Mme Blackburn: Est-ce que le système pour le RECU est
compris là-dedans, non?
M. Ryan: Non, pas du tout
Mme Blackburn: Non, c'est ce que j'ai Cela va
Le Président (M. Gardner): Est-ce que l'engagement est
adopté?
Mme Blackburn: Vérifié
Le Président (M. Gardner): Vérifié On passe
à août 1987. C'est bien ça, Mme la députée de
Chicoutimi, M le ministre?
Mme Blackburn: Oui, M le Président
Août (suite)
Le Président (M. Gardner): Août 1987 Le no 15
Mme Blackburn: Le numéro
Le Président (M. Gardner): L'engagement 15 "Contrat de
services pour la réalisation d'une étude marketing afin
dévaluer la qualité, l'efficacité et la pertinence des
services actuels de I'Office des professions du Québec Fournisseur
Stratagem inc. d'Outremont Montant de I engagement 29 400 $ " Est ce qu il y a
quelque chose à dire, Mme la députée?
Mme Blackburn: Oui, M le Président Est-ce qu'il s'agit d
un contrat de services qui a été donné à la demande
de I'office ou du MESS?
M. Ryan: C'était I'initiative de l'office
Mme Blackburn: C était l'intative de l'office au moment ou
il faisait I évaluation de son fonctionnement et ainsi de suite
M. Ryan: Au moment où le président était M
Desgagné
Mme Blackburn: Est-ce qu'on a eu le rapport de cette
étude? Est-ce qu'on a eu copie de l'étude? Oui
M. Ryan: Oui, nous l'avons. Si la députée veut en
avoir un exemplaire, cela nous fera plaisir de lui fournir
Mme Blackburn: Bien Merci, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
l'engagement 15 est terminé?
Mme Blackburn: Un instant! Est-ce qu'on peut savoir, lorsqu'on
parle d'évaluation, d'une étude afin évaluer la
qualité, l'efficacité et la pertinence des services actuels, si
ce sont tous les services de l'office ou..
M. Ryan: Si la députée veut me permettre de
vérifier la teneur du contrat, je serai très heureux de lui
fournir des informations plus poussées. Obligations du contractant,
objectifs poursuivis par l'étude, c'est une étude marketing pour
évaluer la qualité, l'efficacité et la pertinence des
services actuels de l'Office des professions du Québec, identifier les
attentes des clientèles visées et proposer une stratégie
d'adaptation de ces services. Or, cela embrassait tous les services de l'office
par voie d implication, je pense bien
Mme Blackburn: Est ce que vous avez la liste des membres du
conseil d'administration de cette firme?
M. Ryan: Oui
Mme Blackburn: Oui
M. Ryan: Sans doute Le président est M Jacques Donon et la
vice-présidente est Mme Denise Lépine-Donon
Mme Blackburn: Ha, ha, ha!
Une voix: une bonne chance
M. Ryan: Dorion-Dorion, Léger-Léger
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que la
vérification de I engagement financier 15 est terminée?
Est-ce qu'il y a d autres interventions?
Mme Blackburn: Terminé
Le Président (M. Parent, Sauvé): L'étude de
l'engagement est terminée. J'appelle I'engagement 16 Contrat de l'ordre
de 63 877,50 $. soit un contrat pour I'impression de 255 000 brochures "Circuit
collégial 80", pages et couvertures 2 lots différents. Le plus
bas soumissionnaire, le Groupe Quebecor inc Imprimerie I Eclaireur Ltée,
Sainte- Foy. Y a-t-il des questions?
Mme Blackburn: Oui, oui, M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): Mme la
députée
Mme Blackburn: Juste par curiosité, parmi les autres
soumissionnaires, Métropole Litho, Interglobe, imprimerie Saint-Romuald,
combien y en a-t-il qui appartiennent à Quebecor? Je sais qu'il y a des
filiales un peu partout.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Madame, je dois
vous dire que le ministre n'a pas à répondre à une
pareille question parce qu'il n'est pas obligé de le savoir
Mme Blackburn: Normalement, oui, M le Président. Pour
I'imprimerie..
Le Président (M. Parent, Sauvé): II n'est pas
obligé de savoir à qui appartiennent toutes les raisons sociales
qui apparaissent là, je regrette
Mme Blackburn: Pour I'imprimerie l'Éclatreur, c'est
indiqué Groupe Quebecor Généralement, le
propriétaire est indiqué
Le Président (M. Parent, Sauvé):
Généralement, mais le ministre n a pas à en être
informé. II peut en être informé, mais c'est une question
à laquelle il n est pas obligé de répondre
M. Ryan: Si je comprends la question de la députée
de Chicoutimi, c'est une soumission faite sur invitation. Si les invitations
aient été adressées à quatre firmes faisant partie
du même complexe familial je la comprendrais. Maintenant, ce sont des
noms qui nous ont été fournis par le fichier central et nous
n'avons pas de renseignements sur les autres, pour l'nstant
Le Président (M Parent, Sauvé): Vous n'en avez pas,
M le ministre
Mme Blackburn: Vérifié, M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): L'engagement
financier 16 est vérifié J'appelle I'engagement financier 17
"Subventions additionnelles aux diverses universités
québécoises représentant la dernière tranche de la
subvention de fonctionnement pour l'année universitaire 1986-1987 7 795
000 $ " Y a-t-il des questions?
Mme Blackburn: Oui, M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): Mme la
députée
Mme Blackburn: Lorsqu'il y a des subventions additionnelles - il
y a des surplus il y a un réajustement - est-ce que les subventions
additionnelles sont distribuées selon les mêmes
règles que les subventions générales de base, ou si cela
vient cornger des inégalités ou financer des activités
particulières''
M. Ryan: Les subventions sont distribuées suivant les
règles définies dans le cahier des règles
budgétaires
Mme Blackburn: Y compris les subventions additionnelles?
M. Ryan: Y compris les subventions additionnelles
mentionnées ici. Ces subventions additionnelles dont traite cet
engagement visaient les augmentations de traitement découlant de la
signature des conventions collectives. Il n y a pas de subventions
spéciales qui sont faites aux universités en cours d'année
en dehors des règles budgétaires. II peut arriver, par exemple,
qu'une université qui s'est vu attribuer l'autorisation d'ouvrir un
nouveau programme reçoive une subvention à ce titre puisée
à même le fonds de développement. Cela fait partie des
prévisions, c'est à I'intérieur des règles
budgétaires définies La seule exception qu'il pourrait y avoir
serait une décision spéciale du Conseil des ministres ou une
subvention en provenance du fonds discrétionnaire du ministre, mais il
n'y en a pas eu
Mme Blackburn: J'ai cru comprendre que cela a été
donné pour compenser la différence entre ce qui était
prévu à I'enveloppe et tes augmentations à la masse
salariale
M. Ryan: Exactement
Mme Blackburn: Cela veut dire que les universités ont
assumé pendant toute l'année ou pendant une partie de
l'année le paiement de cette augmentation de salaire et que l'argent
vient juste de rentrer au mois d'août. Est-ce que c'est cela que je dois
comprendre?
M. Ryan: Je pense bien que cela semble découler de ce qui
est écrit ici
Mme Blackburn: C'est cela. C'est bien ce queje pense
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que la
vérification
Mme Blackburn: Non
M. Ryan: Je ne sais pas si ce sont les universités
Le Président (M. Parent, Sauvé): Non? Mme
Blackburn: Une seconde!
M. Ryan: Est ce que ce sont les universités qui ont
assumé cela ou les salariés? II faudrait vérifier
auprès de chaque institution. Je ne connais pas la nature des
opérations liquides dans chaque université
Mme Blackburn: Généralement, dès le moment
ou les conventions sont signées, les augmentations sont
données
M. Ryan: Pas nécessairement
Mme Blackburn: Actuellement, au moment ou on se parle, est-ce
qu'on peut connaître I ampleur des déficits des universités
au terme de l'année financière 1986-1987?
M. Ryan: La compilation n a pas encore été faite au
ministère. Nous avons reçu des rapports financiers des
universités pour l'année 1986-1987, mais nous n'aurons I'analyse
définitive des états financiers qu'au début de
l'année, vers le mois de janvier ou au début de février
(21 h 15)
Mme Blackburn: Qu est ce que cela donne approximativement?
M Ryan: Pour I'année 1986-1987, le déficit de
I'ensemble des universités sera entre 30 000 000 $ et 35 000 000$
Mme Blackburn: C'est-àdire I'équivalent de la
compression ou de la coupure de I'an passé
M. Ryan On verra
Mme Blackburn: Alors, pour le déficit accumulé,
cela donne quoi?
M. Ryan: Ce sera autour de 130 000 000 $
Mme Blackburn: 135 000 000 $
M. Ryan: 115 000 00C $ ou
120 000 000 $
Mme Blackburn: 115 000 000 $ ou 120 000 000 $
Le Président (M Parent, Sauvé): D'autres
questions?
S' il n'y a pas d'autres questions
Mme Blackburn: Oui M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): Allez, madame
Mme Blackburn: On m'informait que en raison de modifications au
budget de M Wilson les établissements seraient obligés d'envoyer
au gouvernement à lÉtat, les redevances impôts tout ce qui
retourne au gouvernement fédéral tous les quinze jours
plutôt qu'au mois. Etant donné que I'argent était
placé cela avait un rendement. Selon les activités des
universités cela peut sembler minime mais à une petite
université c'est environ 100 000 $ la différence la perte ainsi
encourue du fait qu'elle fait des
rapports aux quinze jours plutôt qu au mois. Est-ce qu'on a
porté cette question à l'attention du ministre? Les
différentes mesures de cette nature peuvent sembler relativement
anodines quand on les voit passer, mais, dans les faits, elles ont des effets
importants quand on est en période de compressions importantes des
budgets.
M. Ryan: Non. La question n'a pas été portée
à mon attention à ce jour. Nous allons prendre les renseignements
et nous allons vérifier
Mme Blackburn: C'est bien
Le Président (M. Parent, Sauvé): Cela va?
Mme Blackburn: Vérifié.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
l'étude de l'engagement est terminée?
Mme Blackburn: Terminé
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que la
vérification des engagements financiers du mois d'août 1987 est
terminée?
Mme Blackburn: Terminé, M le Président
Septembre
Le Président (M. Parent, Sauvé): J'invite donc les
participants à cette commission parlementaire à prendre le volet
ayant pour titre "Liste des engagements financiers du mois de septembre 1987",
engagement 8
À l'avant-dernière page du document, subventions de
I'ordre de 257 169 000 $ aux diverses universités représentant
les versements des mois d'octobre, novembre et décembre 1987 de la
subvention de fonctionnement pour l'année universitaire 1987-1988.
Est-ce qu'il y a des interventions?
Mme Blackburn: Oui, M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): Mme la
députée de Chicoulimi
Mme Blackburn: J'imagine, et cela me surprendrait qu'on me dise
que j'ai tort, que ces 257 169 000 $ ne comprennent pas les 40 000 000 $,
puisque les règles d'allocation des 40 000 000 $ ne sont toujours pas
connues
M. Ryan: II s'agit en I'occurrence ici d'une avance
répartie entre les universités selon le montant des subventions
versées en 1986-1987. Par conséquent, c'est un premier paiement
sur les sommes qui seront versées aux universités pour
l'année 1987-1988. Ce paiement est fait en attendant que les
règles budgétaires et le calcul des subventions de fonctionnement
soient définitivement arrêtés pour I'année
1987-1988. Les règles budgétaires sont prêtes, il reste
à les faire approuver par le Conseil du trésor et par le
Conseil exécutif, ce qui ne saurait trop tarder, j'espère
bien
Mme Blackburn: Mais cela ne comprend quand même pas les 40
000 000 $ additionnels.
M. Ryan: Oui
Mme Blackburn: Cela les comprend?
M. Ryan: Oui. Une partie traitera des 40 000 000 $
Mme Blackburn: Pas dans cette somme-là?
M. Ryan: Non, pas dans ceci. Dans ceci il n'en est pas question
du tout. C'est entendu. Cela c'est une avance qui ne préjuge en rien du
partage de 1987-1988
Mme Blackburn: Comme il ny a pas de caméra, est-ce que le
ministre peut nous dire quand il va nous faire connaître les
règles d'allocation des 40 000 000 $?
Une voix: En temps et lieu
Mme Blackburn: En temps et lieu et ce n'est pas le lieu ni le
temps
M. Ryan: Plus tôt que ne s'y attend la
députée de Chicoutimi
Mme Blackburn: Voilà. Mais plus tard que ne s'y attendent
les universités du Québec
M. Ryan: Si les problèmes que nous avons eus avec certains
établissements avaient pu se résoudre plus tôt, nous
étions prêts à prendre les décisions. C'est parce
que nous avons I'esprit d'écoute et de dialogue que nous n'avons pas
interrompu les conversations qui se poursuivaient. C'est pour ça que
cela n'a pas été pris, parce que nous avions déjà
un plan très clair dès le mois de juin
Mme Blackburn: Oui
M. Ryan: Mais la députée de Chicoutimi sait comme
moi que les pourparlers avec les institutions universitaires sont de nature
plutôt longue que brève
Mme Blackburn: II me semble qu'il y a deux propos. II y a des
choses contradictoires dans les propos du ministre. II dit. J'ai I'esprit
d'écoute et en juin j'avais un plan très clair et très
arrêté que je n'ai pas modifié. Alors, entre ça et
l'esprit d'écoute, il me semble qu'il y a comme un écart
M Ryan: La députée de Chicoutimi vient de me citer
de manière erronée comme il lui arrive parfois de le faire. Je
n'ai pas dit que nous avions en juin un plan que nous ne voulions pas
modifier
Je n'ai pas dit ça. J'ai dit que nous avions un plan clair...
Mme Blackburn: C'est ce que j'ai dit.
M. Ryan: ...nous l'avons soumis de manière à avoir
des réactions et des modifications ont été
apportées à ce plan-là à ta suite des
représentations qui nous avaient été faites.
Mme Blackburn: II n'y a pas eu beaucoup de modifications.
M. Ryan: Des modifications ont été apportées
au cours de l'été.
Mme Blackburn: Mineures.
M. Ryan: J'ai revu les universités, à travers fa
conférence des recteurs, au mois de septembre pour leur faire part des
ajustements que nous envisagions à la suite des travaux d'échange
qui s'étaient poursuivis tout l'été entre le
ministère et les universités. Et, encore là, après
cette deuxième présentation, certains établissements m'ont
fait part de nouvelles représentations que nous avons
écoutées encore une fois. Mais là avec des
résultats qui seront plus minces.
Mme Blackburn: Si j'ai bien vu les deux formules qui avaient
été proposées, c'est-à-dire la formule qui avait
été proposée en juin et celle qui a été
proposée aux universités en septembre, les modifications sont
relativement mineures. D'ailleurs, elles n'ont pas été
très respectueuses des recommandations qui so'nt venues du Conseil des
universités, entre autres. Je sais qu'il y a eu les bibliothèques
mais, au-delà de faire des plaisanteries des fois qui sont plus ou moins
respectueuses des établissements, je voudrais savoir quand on pourra
avoir cette formule-là et quand les universités pourront
l'avoir.
M. Ryan: Quelle formule?
Mme Blackburn: Les règles d'allocation pour les 40 000 000
$.
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le
ministre.
M. Ryan: Les règles de partage, elles les ont
déjà à toutes fins utiles. Cela leur a été
communiqué.
Mme Blackburn: Donc, c'est définitif. Est-ce que c'est
ça?
M. Ryan: Des fois il y a l'interprétation de tel ou tel
critère. Mais les critères de base restent tous là.
Mme Blackburn: Et est-ce...
M. Ryan: Encore récemment, nous avons fait certains
ajustements mineurs dans notre façon d'établir les
répercussions pratiques des critères que nous avons retenus. Mais
les critères de base restent là. Il y en a deux qui avaient
été mis en question; sur les six ou sept, il y en a deux qui
avaient été mis en question. Il y a d'abord les critères
retenus pour le partage de la somme de 15 000 000 $ qui va pour les bases de
financement. Nous autres nous avons dit: II y a 75 % de ces 15 000 000 $ qui
sera distribué entre toutes les universités sur la base des
clientèles. Et l'autre 25 % sera distribué sur la base de
l'écart constaté dans le calcul des dépenses admissibles
pour chacune des universités. Alors là il y en a qui ont dit:
Cela ne devrait pas être 75 %-25 %, cela devrait être 50 %-50 %. Il
y en a qui ont dit: Cela ' devrait être 100 %-0 %. D'autres ont dit: Cela
devrait être 66 %-33 %. Il a fallu discuter de ça. On a finalement
retenu 75 %-25 %.
Maintenant, pour le calcul des clientèles, il y en a qui
n'aimaient pas qu'on retienne cette méthode-là. Ils auraient
voulu qu'on retienne uniquement la méthode en vigueur autrefois. On a
décidé de l'appliquer pour une partie des sommes. Sur la
répartition des sommes visant l'allégement des déficits,
un débat s'est élevé parce que nous avons pris comme base
de calcul les déficits encourus de 1980-1981 à 1985-1986. Une
institution en particulier eût souhaité que nous retenions
l'année 1986-1987 également, l'Université Laval. Nous
avons décidé de ne pas retenir l'année 1986-1987 pour la
raison suivante: toutes les subventions de fonctionnement pour l'année
présente sont attribuées sur la base des données de
l'année 1985-1986. Et là, nous eussions dérogé
à notre règle de partage si nous avions retenu le déficit
1986-1987, et nous avons dit à l'Université Laval: Pour le
partage qui va être fait d'une somme équivalente en 1988-1989,
là, nous tiendrons compte du déficit 1986-1987.
Il faut comprendre la position de l'Université Laval. Pendant que
les autres universités accumulaient des déficits, dans les
années antérieures, l'Université Laval n'en a pas fait.
Ses déficits, elle les a faits, l'année dernière et cette
année. Elle se disait que, si on tenait compte du déficit
1986-1987, cela lui eût donné une part de la somme de - je pense
que c'est 7 000 000 $ ou 8 000 000 $, qui va pour le soulagement des
déficits. Et, cette année, elle n'aura rien.
Le Président (M. Parent, Sauvé): La commission
suspend ses travaux. On me dit qu'il y a vote à l'Assemblée
nationale. Alors, il y a un vote à l'Assemblée nationale,
j'invite les membres à se diriger vers le salon bleu.
Une voix: Ce n'est pas le quorum?
Le Président (M. Parent, Sauvé): Alors, Mme la
députée de Chicoutimi.
Mme Blackburn: Je savais que c'était le quorum.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Cela me
surprenait.
Mme Blackburn: Les gars ne sont jamais là, ça fait
que.. Si on le demandait, ça passerait son temps à sonner.
Une voix: Les filles sont là.
Mme Blackburn: Oui.
M. Ryan: Alors, pour le partage de la somme de 40 000 000 $, pour
résumer, M le Président, je pense bien que les décisions
seront prises très prochainement.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Merci D'autres
interventions?
Mme Blackburn: Oui, M le Président. J'écoutais le
ministre justifier l'intervention de l'Université Laval, que je
comprends également, dû au fait que n'ayant pas fait de
déficit, au moment où les autres universités en faisaient,
elle se trouvait pénalisée parce qu'on ne reconnaît pas le
déficit de 1986. Mais c'est sensiblement la même situation pour
l'Université du Québec, pour laquelle on a pas, finalement,
reconnu qu'elle avait un déficit. Je maintiens que l'Université
de Québec a été la plus touchée, par rapport aux
compressions, parce quelle s'est vraiment soumise aux règles qui lui
étaient imposées. Je sais que dans les critères
d'allocation il y avait un critère taille qui devait favoriser les
universités en régions. Et cela s'est traduit par 0,0. Peut-on m
expliquer comment un critère peut se traduire par 0,0?
M. Ryan: Je vais demander à un de nos techniciens
Mme Blackburn: Alors, mon explication, c'est qu'ils ne devaient
pas peser lourd
M. Ryan: Je crois qu'il y a une chose que je vais expliquer tout
de suite à la députée de Chicoutimi. Et, après
cela, on aura les explications plus techniques. C'est que, lorsque nous versons
une subvention à ce titre-là a I'Université du
Québec, cela comprend les constituantes en régions et,
également, I'Université du Québec à
Montréal. Pour l'ensemble.
Mme Blackburn: Oui, je comprends cela
M. Ryan: là, le facteur taille ne peut pas jouer de la
même manière. Mais, si on isolait ces montants-là,
peut-être qu'on constaterait que cela aurait été
différent. Mais, là, selon nos règles, la subvention a
été accordée à I'Université du Québec
comme un tout. C'est comme cela que ça marchait. Et, dans ce
sens-là, c'est arrivé à zéro, à cause de
l'effet d'annulation que produisaient les données relatives à
I'Université du Québec à Montréal, selon moi
Mme Blackburn: À cause du poids de I'UQAM, vous
m'expliquez que ce critère n'avait plus aucun poids
M. Ryan: Mais
Mme Blackburn: II ny avait rien pour pondérer. Parce qu'il
faut que je conclue cela
M. Ryan: Dans ce cas-ci Oui, mais c'est ça qui est la
règle de partage, tant qu'on n'aura pas pris position sur le projet de
statut particulier de I'UQAM, auquel je crois comprendre que la
députée de Chicoutimi est opposée
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions sur l'engagement 8?
Mme Blackburn: M le Président, on trouvera
M. Ryan: Ce qui lui vaudrait un financement distinct
Mme Blackburn: M le Président, on trouvera d'autres
tribunes pour parler du statut particulier de I'UQAM Contrairement à ce
que le ministre est en train de vouloir affirmer à ma place, je n'ai
jamais été opposée à un statut particulier pour
I'UQAM, sauf que, et je I'ai. Le ministre le sait pertinemment et j'ai
déjà eu à d'autres occasions I'occasion de le lui dire.
Alors, qu' il feigne l'ignorance, ce soir, tenir des propos que je n'ai jamais
tenus .
Le Président (M. Parent, Sauvé): S'il vous
plaît! (21 h 30)
Mme Blackburn: C'est toujours désagréable. Je suis
d'accord avec un statut particulier pour I'UQAM. Cependant, aussi longtemps
qu'on ne m'aura pas assurée que cela ne viendra pas affaiblir le poids
de négociations pour maintenir et donner un niveau de financement
adéquat dans les régions, je dis. Je me réserve à
la fois sur la proposition qui est sur la table et qui a été
faite par l'UQ, de même que sur celle qui a été
antérieurement faite par le comité Gourdeau. Quand même le
ministre essaie de m'expliquer que c'est à cause du poids de I'UQAM dans
le calcul total de la subvention de I'UQ qui a ramené à
zéro le critère de la taille, cela veut dire qu'il n'y avait pas
de poids. C'est tout simplement cela que je veux qu'on reconnaisse ce soir
c'est que ce critère-là n avait pas de poids. II était
relativement minime, il a été effacé par le poids de
l'UQAM, c'est tout ce qu'on peut retenir. S'il y avait eu un minimum de poids,
le critère de taille, on aurait retrouvé quelques sous
là-dedans. Ou encore s' il y avait eu une volonté réelle
de corriger la raison de cette distorsion des coûts additionnels
reliés à la taille des établissements il y aurait eu une
volonté de réajuster le critère pour qu effectivement cela
ait quelques effets ne serait-ce que de quelques dizaines de milliers de
dollars. Vous savez, à 0,00, cela commence à faire
impressionnant
Dans la même ligne de pensée est-ce que le ministre devait
rencontrer I'UQ pour discuter de
l'ensemble de cette question? Est-ce que c'est prochainement et a-t-il
l'intention de donner assez rapidement suite au rapport Després sur le
financement des universités en régions? Il n'y a pas de
télévision, il peut nous le dire.
Le Président (M, Parent, Sauvé): M. le ministre de
l'Enseignement supérieur et de la Science.
M. Ryan: Pardon? Il n'y a pas de?
Mme Blackburn: Je dis qu'il n'y a pas de
télévision, vous pouvez nous dire des choses sans faire trop de
démagogie.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Allez, M. le
ministre.
M. Ryan: Tout d'abord, je voudrais préciser, à
propos du facteur taille, qu'il a eu un effet sensible sur la
répartition d'une partie des 40 000 000 $. La preuve en est dans les
manifestations que l'Université Concordia est venue faire à
Québec et à Montréal. L'Université Concordia a
manifesté précisément parce qu'elle affirme que, en raison
de l'inclusion de ce facteur, elle perd à peu près 600 000 $ dans
le partage cette année. Il y a donc un effet.
Mme Blackburn: II n'est pas allé dans l'UQ?
M. Ryan: Mais il est allé ailleurs. II est allé
dans d'autres universités, peut-être à l'Université
de Sherbrooke.
Mme Blackburn: II a dû aller à Bishop.
Le Président (M. Parent, Sauvé): S'il vous
plaît, si vous voulez intervenir, passez par le président. On va
se comprendre. M. le ministre.
M. Ryan: Vous facilitez beaucoup la présentation de mon
point de vue, M. le Président. Je vous en sais gré.
À la deuxième question de la députée de
Chicoutimi - qu'est-ce c'était? -...
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le ministre,
vous avez la parole.
M. Ryan: Oui. Je veux juste me faire rappeler la question.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Mme la
députée de Chicoutimi.
Mme Blackburn: Vous aviez prévu une rencontre avec l'UQ
pour discuter à la fois de ses recommandations et du rapport
Després.
M. Ryan: Je n'ai pas souvenance que j'avais un rendez-vous avec
l'Université du Québec à propos de la répartition
des 40 000 000 $ parce que l'Université du Québec est venue aux
réunions que nous avons eues avec les recteurs sur cette question. Il y
a quelques semaines déjà, elle m'a adressé une lettre par
l'intermédiaire de son président, M. Gilles Boulet, me disant que
même si elle conservait des réserves sur tel ou tel aspect du
partage, elle entendait participer le plus tôt possible aux travaux en
vue de la mise au point d'une nouvelle formule de financement qui serait plus
juste pour tout le monde. Par conséquent, il n'y avait pas de rencontre
particulière au programme avec l'Université du Québec
à ce stade-ci du travail.
En ce qui touche le rapport Després, nous étudions les
implications du rapport Després pour chacune des constituantes et pour
l'ensemble du réseau de l'Université du Québec et je ne
serai pas en mesure de faire connaître les orientations que je proposerai
au gouvernement sur ce rapport avant l'année 1988.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Madame.
Mme Blackburn: Avant l'année 1988? M. Ryan: C'est
cela.
Mme Blackburn: Fin de l'année ou début de
l'année?
M. Ryan: J'espère dans le...
Mme Blackburn: II y a douze mois entre les deux.
M. Ryan: Je pense bien que ce sera dans ta première
moitié de l'année.
Mme Blackburn: Est-ce que la réflexion du ministre viendra
influencer les règles d'allocation des ressources pour les
universités en régions pour 1988-1989?
M. Ryan: Ce n'est pas du tout exclu.
Le Président (M. Parent, Sauvé): D'autres
interventions sur l'engagement 8?
Mme Blackburn: Oui. J'aimerais savoir une chose. Sur l'engagement
8, tout à l'heure, le ministre nous disait que, si Concordia
était venue manifester, c'est que le critère de taille l'avait
privée de quelque 600 000 $. Je voudrais savoir où sont
allés ces 600 000 $ s'ils ne sont pas allés dans une
université qui s'appelle Rimouski, Chicoutimi, Abitibi. Est-ce que c'est
allé à Bishop?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M le ministre de
l'Enseignement supérieur et de la Science.
Mme Blackburn: Est-ce que c'est Bishop? M. Ryan: Je crois
qu'on a distribué...
Mme Blackburn: Parce que, s'il y a une toute petite
université, M le Président, c'est Bishop
M. Ryan: Je crois que nous avons distribué en commission
parlementaire I'autre jour le tableau indiquant la répartition
projetée et, à la lecture de ce tableau, on voit
immédiatement ou vont aller ces sommes. Je crois que le tableau contient
toutes les indications nécessaires. Je ne l'ai malheureusement pas avec
moi ce soir, mais je pourrai fournir cela à la députée
demain. On pourra envoyer ces précisions à la
députée dès demain
Mme Blackburn: J'ai également ce tableau, même si le
ministre nous disait qu'il s'arrangeait pour avoir copie des lettres que les
universités envoyaient au ministre d'alors un peu par la bande, il
arrive que j'aie aussi quelques rapports un peu par la bande, donc, j'ai celui
de la distribution et, sous la colonne taille, c est 0,00
M. Ryan: Est-ce que vous avez les établissements qui ont
de l'argent sous ce titre?
Mme Blackburn: Non Alors, c'est pourquoi je suis
étonnée quand vous me dites que l'argument de Concordia, cest de
dire qu'elle a été privée de 600 000 $ en raison de sa
taille .Je ne vois pas à quelle place
Le Président (M. Parent, Sauvé): M le ministre
M. Ryan: Regardez, je vais vous dire pourquoi Elles sont venues
travailler au ministère. J'avais dit aux universités au mois de
juin. Vous allez venir au ministère et on va vous donner tous les
chiffres, vous allez avoir accès à tous les calculs que nous
avons faits. Le facteur taille vient évidemment s'insérer dans
I'ensemble des critères qui ont servi pour le partage des 15 000 000 $
sur les 40 000 000 $ Mais ce sont des calculs extrêmement complexes. Si
la députée veut voir ces choses-là de près, je
l'invite à communiquer avec nos fonctionnaires et on lui fera part de
certains calculs, volontiers. Alors, c'était dans cela. Les
universités sont parfaitement informées de ce que cela
signifie
Le Président (M. Parent, Sauvé): Autres
questions!
Mme Blackburn: Merci, M le Président
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est ce que la
vérification de l'engagement 8 est terminée?
Une voix: Terminé Mme Blackburn: Terminé
Le Président (M, Parent, Sauvé): J'appelle
l'engagement 20 du mois de septembre 1987. Un engagement de 1 886 221 $ pour
une subvention additionnelle au Centre québécois de recherche sur
les applications pédagogiques de l'ordinateur, représentant la
seconde tranche de la subvention totale de fonctionnement de 2 331 221 $ pour
l'année financière 1987-1988
Mme Blackburn: Est-ce que le budget a été
indexé par rapport à celui de 1986-1987?
M. Ryan: Je vais demander, si vous le permettez, à M
Létoumeau d'expliquer la nature des aménagements qui ont
été prévus pour le financement du Centre
québécois de recherche sur les applications pédagogiques
de I'ordinateur. II a indiqué que c'était plutôt un
cheminement par étapes progressives, au terme desqu'elles le centre
devait arriver à sa pleine vitesse de croisière. Mais,
finalement, toute I'entreprise a été lancée plus
laborieusement qu on ne l'avait pensé et les dépenses ont
été beaucoup moins considérables la première
année. C'est pour cela que nous arrivons aux engagements suivants
En mai 1986 358 868 $, en décembre 1986 1 130 000 $ et en
septembre 1987 1 886 221 $. Au tout début, il n'y avait presque pas de
personnel. II est venu s'en ajouter graduellement. On envisage plutôt des
calculs répartis sur une période de trois ans, la partie
salariale étant évidemment ajustée selon la politique
générale du gouvernement
Mme Blackburn: Là, le budget est actuellement en
croissance, le maximum prévu étant de quel ordre?
M. Ryan: Oui. Cette année, c'est une année
importante parce que le total des prévisions pour l'année
1987-1988 est de 3 371 000 $. Pour l'année 1988-1989 nous
prévoyons 3 303 000 $
Mme Blackburn: Pourquoi indique-t-on ici qu'en 1987-1988 la
subvention totale est de 2 331 000 $ et non pas de 3 312 000 $, me disiez-vous?
Y a-t il du financement externe?
M. Ryan: Attendez un peu. On va faire une vérification ici
pour s assurer qu'on soit exactement en conformité avec les
décisions qui ont été prises cette année M
Létoumeau
Ce que j'ai donné tantôt, c'étaient les
prévisions budgétaires qui avaient été
établies. En fait, ils ne sont pas encore rendus au point ou ils ont
besoin de tout cet argent qui avait été prévu. Cela permet
de le mettre en réserve pour les périodes à venir Les
montants qui ont été effectivement autorisés pour
I'année 1987-1988 les montants que nous verserons au Centre
québécois de recherche sur les applications pédagogiques
de I'ordinateur c est 1 886 221 $ plus un autre montant de 445 000 $ qui avait
été versé au début de I'exercice
Mme Blackburn: Mais comme le centre n'a pas encore atteint sa
vitesse de croisière le ministre nous dit. Cela nous permet de faire
une
réserve. Est-ce à dire - cela ne me laisserait pas
entendre cela par rapport aux chiffres que je vois -que te centre ne
reçoit pas plus que ce dont il a besoin? Il n'est pas en train de
constituer une réserve
M. Ryan: Non
Mme Blackburn: Cela s'en va au fonds consolidé.
M, Ryan: Oui, c'est gardé du côté du
gouvernement et il faut que les sorties de fonds soient autorisées par
le Conseil du trésor
Le Président (M. Parent, Sauvé): D'autres
questions?
Mme Blackburn: Qu'est-ce qui était exactement prévu
aux crédits? Aux crédits, c'était 3 312 000$?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M le ministre
Mme Blackburn: Donc, il y aura un périmé, à
ce que je comprends
Le Président (M. Parent, Sauvé): Mme la
députée s'informe du montant qui avait été
prévu aux crédits
M, Ryan: C'est cela. La somme totale qui avait été
prévue pour le centre APO, c'était 14 300 000$.
Mme Blackburn: Pour trois ans
M. Ryan: Cinq ans
Mme Blackburn: Cinq ans
M. Ryan: Cinq ans. Alors, ce montant n'a pas été
modifié par le gouvernement. Au terme de la période de cinq ans,
on doit procéder à une évaluation avant de décider
si cette expérience continuera davantage. Évidemment, à
supposer que nous arrivions, au terme de cinq ans, qu il y a eu seulement 12
000 000 $ de dépensés et que nous dussions conclure que c'est la
fin de l'expérience, on n'ira pas mettre les 2 000 000 $ dans la
chaudière percée. Mais si l'expérience s'est
avérée bonne et qu'il soit envisagé de la pousser plus
loin, c'est de l'argent qui va servir, c'est sûr
Mme Blackburn: Oui, M le Président, mais ce n'était
pas ma question. Ma question était la suivante. Pour les crédits
de 1987-1988, qu est-ce qu'on avait prévu pour le centre?
M. Ryan: Les prévisions étaient de 2 700 000$.
Mme Blackburn: D'accord. C'était 2 700 000 $, donc
M. Ryan: L'autorisation qui a été demandée
au gouvernement
Mme Blackburn: D'accord. Donc, cela donne un peu moins de 400 000
$ qui seraient.
M. Ryan: C'est cela
Mme Blackburn: ..retournés au fonds consolidé
M. Ryan: Qui vont être périmés au bout de
l'année.
Mme Blackburn: C'était cela, ma question M. Ryan:
Très bien
Le Président (M. Parent, Sauvé): D'autres
questions? Est-ce que l'engagement 20 est terminé?
Mme Blackburn: Terminé
Le Président (M. Parent, Sauvé): L'étude de
rengagement financier 20 est terminée. Je vous invite. Je vous
réfère à une liste des engagements financiers pour les
mois d'août, septembre et décembre 1986 qui n'avaient pas
été étudiés lors de la réunion du mois
d'août dernier
Août 1986
Alors, j'appelle l'engagement 17, pour un montant de 750 000 $, c'est
une subvention au Centre québécois de valorisation de la biomasse
représentant la première tranche de la subvention de
fonctionnement pour I'année financière 1986-1987. Est-ce qu'il y
a des interventions?
Mme Blackburn: Oui Est-ce qu'on peut savoir, d'abord, quel est le
budget annuel du Centre québécois de valorisation de la biomasse?
Est ce qu'il y a du financement externe?
M. Ryan: Le budget qui a été autorisé pour
la présente année, 1987-1988, la subvention totale, pour
commencer, est de 2 125 000 $ Maintenant, le centre prévoyait aller
chercher, sous forme d'affiliations d'entreprises, certaines sommes je pense
que c'était autour de 50 000 $, M Létourneau, si mes souvenirs
sont bons
Une voix: C'est à peu près 20 % de son
M. Ryan: Finalement il n'est pas allé en chercher
beaucoup. La première année, cela a été difficile
de ce côté là. Il n'a pas recruté beaucoup
d'affiliations payantes. II y a un certain nombre d'organismes qui se sont
affiliés mais des entreprises qui verseraient des contributions
substantielles, il n'y en a pas encore véritablement. Alors c'est
surtout la subvention gouvernementale de 2 125 000 $ pour la présente
année
qui joue.
Mme Blackburn: Et pour 1986-1987, de quel ordre était-ce?
(21 h 45)
M. Ryan: On va vous donner cela dans une seconde, la subvention
de 1986-1987. On me dit que c'est 1 750 000 $. La somme totale qui a
été prévue pour cet organisme est de 17 500 000 $ sur six
ans. Je pense qu'on devrait profiter de l'occasion, M. le Président,
pour donner une idée des projets qui ont été mis en route
sous la responsabilité ou l'initiative de la Société
québécoise de valorisation de la biomasse. On peut se demander ce
que cela fait en hiver. Cela travaille dans toutes les saisons, d'après
ce que je peux voir. Parmi les projets, il y en a un ici: Production de sirop
de glucose à partir de pommes de terre déclassées. Le
ministère quj est impliqué, c'est celui de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation. Un autre: récupération
d'huiles essentielles des aiguilles de sapin. Un autre: Production
ectomycorhize pour inoculation de plants forestiers. Formulation d'une
combinaison de résidus marins et de tourbes, compostage. Production
d'éthanol à partir de sciures de bois. Développement de la
technologie d'hydrolyse à partir de sciures de bois. Je pourrais vous en
donner pour deux pages et demie. Ce sont tous des projets qui visent à
promouvoir des nouveaux modes de production à partir des
réalités de la biomasse qui est une source d'énergie
potentielle extraordinaire, très riche au Québec et qui contient
un potentiel immense au point de vue du développement scientifique et
même, éventuellement, du développement industriel.
Le Président {M. Parent, Sauvé): Merci beaucoup. M.
le ministre, de vos explications. S'il n'y a pas d'autres interventions, est-ce
que... Oui, allez, madame.
Mme Blackburn: M. le Président, est-ce que le
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
subventionne aussi en partie ou si tout ce budget relève du
ministère de l'Éducation? S'il est ici, j'imagine que c'est parce
que cela relève de l'Enseignement supérieur et de la Science.
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le
ministre.
Mme Blackburn: Est-ce que le MAPAQ...
Le Président (M. Parent, Sauvé): Êtes-vous le
seul pourvoyeur de fonds?
M. Ryan: II faudrait que je vérifie les contrats
particuliers qui ont été signés entre le Centre
québécois de valorisation de la biomasse et les différents
ministères ou organismes impliqués pour répondre à
la question. Ce soir, je ne suis pas en mesure d'apporter une réponse.
Je pense que de manière générale ce sont des subventions
qui viennent du CQVB.
Mme Blackburn: II n'y a pas, à proprement parler, à
part quelques chercheurs... Au Centre québécois de valorisation
de la biomasse, la plupart des recherches sont décentralisées.
Elles se font dans différents petits centres de recherche, comme
l'Université Laval, celle de Chicoutimi.
M. Ryan: Oui. Il a été justement convenu de ne pas
créer une bureaucratie additionnelle. C'est plutôt un centre qui
travaille avec les ressources existantes et qui cherche à tirer le
meilleur parti des chercheurs que nous avons dans des centres
déjà établis, autant du côté gouvernemental
que du côté privé.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Y a-t-il d'autres
interventions?
Mme Blackburn: Oui. C'est une des excellentes initiatives du
précédent gouvernement, si je me rappelle.
M. Ryan: Que nous avons effectivement lancée. Avant cela,
c'était sur papier.
Mme Blackburn: Oui, mais c'était déjà...
M. Ryan: Comme beaucoup de choses qui nous ont été
laissées.
Mme Blackburn: Les budgets étaient déjà
prévus, l'initiative était démarrée, le
fonctionnement...
Le Président (M. Parent, Sauvé): S'il vous
plaît, essayez donc de demeurer dans la pertinence de notre dossier.
Mme Blackburn: C'est tout à fait pertinent, M. le
Président.
Le Président (M. Parent, Sauvé): On parle d'un
engagement de 750 000 $. Est-ce qu'il y a des questions concernant
l'utilisation des montants et tout ce qu'il y a alentour?
Mme Blackburn: Pour savoir si c'est si pertinent d'accepter un
engagement financier, encore faut-il savoir ce que l'on fait avec cet argent!
J'estime que la question était tout à fait pertinente.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Madame, je vous
reconnais toute la latitude pour poser ce genre de question.
Mme Blackburn: Merci, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
l'étude de l'engagement 17 est terminée?
Mme Blackburn: Terminé.
Le Président (M. Parent, Sauvé):
Terminé.
Septembre
J'appelle I'engagement 14 du mois de septembre 1986, à savoir,
une autre subvention de I ordre de 60 000 $ au Conseil de développement
du loisir scientifique. Y a-t-il des questions?
Mme Blackburn: C'est une subvention qui a été
accordée au Conseil de développement du loisir scientifique pour
la contribution du ministère à la tenue de la première
Expo-Sciences internationale à l'Université Laval du 3 au 10
juillet 1987
Le Président {M. Parent, Sauvé): Est-ce qu'il y a
des questions? Allez, madame
Mme Blackburn: Oui Je voudrais savoir du ministres il a fait une
évaluation de cette activité. Va-t-il y avoir une autre
exposition I'an prochain? Et est-il prévu des sommes
équivalentes?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M le ministre
Mme Blackburn: J'ai assisté à I'ouverture, mais le
ministre n'y était pas
M. Ryan: Nous avons reçu un rapport de I'utilisation de la
subvention. Les échos que nous avons eus de l'événement
ont été très favorables. Comme cet événement
n était pas répétitif, je ne pense pas que nous aurons un
examen exhaustif à faire de ce qui est arrivé. C'est une affaire
qui est pas mal terminée pour nous
Le Président (M. Parent, Sauvé): Oui, madame
Mme Blackburn: J'ai assisté à I'ouverture de
I'Expo-Sciences internationale à I'Université Laval
I'été dernier. II faut dire que je n' y ai pas vu le ministre de
l'Enseignement supérieur et de l'Éducation. Je sais pertinemment
qu'ils est constitué un organisme permanent, que la prochaine exposition
devrait se tenir en Europe. Je présume que ceux qui voudront participer
à cette exposition dans nos écoles et nos collèges vont
avoir besoin dun certain soutien financier C'était le sens de ma
question
M. Ryan: Je voudrais tout d'abord préciser
Mme Blackburn: Étant donné qu'on n'a pas, M le
Président de maison des sciences une économie assez importante a
été faite sur le dos des sciences depuis que ce gouvernement est
au pouvoir - et comme le ministre nous avait annoncé
Le Président (M. Parent, Sauvé): S'il vous
plaît'
Mme Blackburn: qu'il prendrait un certain nombre de mesures
visant à encourager la vulgarisation des sciences, je me demandais si ce
n'était pas une activité qui méritait d'être
encouragée d'autant que de nombreux jeunes du Québec, de nos
écoles ont participé à cette expo. La qualité des
expositions était tout à fait impressionnante. Cela avait
été précédé par des expositions
régionales.
M. Ryan: Il faudrait, tout d'abord, M le Président,
corriger une fausse impression que la députée de Chicoutimi a
tenté de créer
Le Président (M. Parent, Sauvé): Je vous
écoute, M le ministre, vous avez la parole
Mme Blackburn: Il prête des intentions à tout le
monde
Le Président (M. Parent, Sauvé): Vous avez la
parole. S'il vous plaît, M le député de Richelieu M le
ministre de I'Enseignement supérieur et de la Science, vous avez la
parole
M Ryan: Tous les membres de la commission
Mme Blackburn: Ce n'était pas là-dessus
Le Président (M. Parent, Sauvé): Vous ne lavez pas,
vous non plus la parole Mme la députée
M. Ryan: Tous les membres de la commission auront compris qu'en
signalant que j'étais absent à I'ouverture de cette exposition
elle voulait signifier que j'y étais indifférent, ce qui n'est
pas le cas. Ayant un autre engagement au même moment j'avais
mandaté si mes souvenirs sont bons. M le député de Louis
Hébert M Réjean Doyon pour représenter le gouvernement et
le ministre à l'ouverture de I'exposition
Le Président (M Parent, Sauvé): Y a-t-il d autres
interventions?
Une voix C était M Séguin
M. Ryan: C'était Yves Séguin. C'était un
député de la région en tout cas qui était
immédiatement concerné
Pour le reste nous n'avons pas reçu de demandes pour des
expositions à venir. Si on nous fait des demandes, nous les examinerons
avec attention. Mais en ce qui touche l'exposition de Québec à
peu près tout le financement a été assuré par des
sources autochtones. J'imagine qu on fera la même chose quand
I'exposition se tiendra ailleurs
Le Président (M Parent, Sauvé): Merci
Mme la députée de Chicoutimi avez vous d'autres
interventions sur cet engagement financier?
Mme Blackburn: Non, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Sauvé): La
vérification de l'engagement financier 14 de septembre 1986 est
terminée.
Décembre
J'appelle les engagements financiers de décembre 1986.
L'engagement 85 pour un montant de 350 000 $: Subvention au Centre de recherche
informatique de Montréal. Y a-t-il des questions?
Mme Blackburn: L'engagement 15?
Le Président (M. Parent, Sauvé): L'engagement 15
relève de la commission de l'économie et du travail, madame.
Une voix: D'accord, c'est cela.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Cela ne nous
appartient pas. J'appelle l'engagement 85.
Mme Blackburn: Qui a comme responsabilité de s'assurer que
ce sera vu par la commission?
Le Président (M. Parent, Sauvé): Le
secrétaire y a vu.
Mme Blackburn: Bien.
Le Président (M. Parent, Sauvé): J'espère
qu'il trouvera quelque chose. S'il n'y a pas d'intervention, j'appelle
l'engagement 86.
Mme Blackburn: M. le Président, sur l'engagement 85...
Le Président (M. Parent, Sauvé):
Terminé?
Mme Blackburn: ...subvention au centre de recherche, est-ce que
ce sont des subventions récurrentes?
M. Ryan: Quel numéro?
Le Président (M. Parent, Sauvé):
L'engagement 85, M. le ministre. Madame s'informe pour savoir si ce sont
des subventions récurrentes.
M. Ryan: Le CRIM, qui est un organisme formé de quatre
institutions universitaires de Montréal auxquelles sont venues s'ajouter
plus récemment des entreprises privées, est un organisme qui a
été fondé un peu sur le même modèle que
d'autres organismes dont nous avons parlé ce soir, le Centre
québécois de valorisation de la biomasse et le centre APO
Québec. C'est un organisme qui vise à promouvoir la connaissance
scientifique dans le secteur de l'informatique et qui a été
lancé sur une base de cinq ans.
Des crédits d'une valeur de 18>550>000>$ en tout ont
été prévus pour cet organisme et ils doivent être
versés année après année, selon le rythme de
développement de l'organisme encore. Nous avons prévu les
versements suivants: en 1986-1987, 3 000 000 $; en 1987-1988, 4 500 000 $; en
1988-1989, 4 600 000 $; en 1989-1990, 4 200 000. $ et, en 1990-1991, 2. 600 000
$.
Alors, l'organisme fonctionne à la satisfaction du gouvernement,
connaît un début très prometteur et une excellente
direction. Nous pensons qu'il va contribuer à assurer au Québec
la place qui lut revient dans le secteur de l'informatique. Nous sommes
très heureux de la collaboration interétablissements et de la
collaboration université-entreprises à laquelle donne lieu
l'existence de cet organisme.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur l'engagement 85?
Mme Blackburn: Non.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que la
vérification de l'engagement est terminée?
Mme Blackburn: Terminée.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Terminée.
J'appelle l'engagement 86. Une subvention à l'Université de
Sherbrooke, de l'ordre de 36 644,41 $, "représentant le paiement des
frais d'entretien d'équipements de conception assistée par
ordinateur couvrant la période du 1er avril 1986 au 31 août 1986.
Question?
Mme Blackburn: Oui.
Le Président (M, Parent, Sauvé): Mme la
députée.
Mme Blackburn: M. le Président, comment se fait-il que ce
ne soit pas dans les budgets de l'université et que cela fasse l'objet
de crédits additionnels? Cela ne fait pas partie des budgets de
l'université. Il y a eu des budgets additionnels pour l'entretien de ces
équipements. Est-ce qu'on ne les retrouve pas dans d'autres
universités et pourquoi un traitement particulier est-il donné
à l'Université de Sherbrooke dans ce cas-là?
M. Ryan: Je vais demander à M. Létourneau de
fournir une explication parce qu'il y a des choses qui se sont produites avant
que nous soyons en fonctions.
Le Président (M. Parent, Sauvé): M.
Létourneau, vous avez la parole.
M. Létourneau: Merci. C'est une subvention qui, à
l'époque, a été versée par le Secrétariat
à la science et à la technologie, donc, même avant le
ministère de la Science et de la Technologie. Il s'agissait de fournir
à la Société de microélectronique de
l'Université de Sherbrooke,
la SMIS, les ressources nécessaires, d'une part, pour faire
l'acquisition d'équipements de conception et de fabrication
assistées par ordinateur et, également, pour assurer l'entretien
des équipements.
M. Hamel: C'est exact.
Le Président (M. Parent, Sauvé): S'il vous
plaît, M. le député!
Mme Blackburn: Le député de Sherbrooke m'a dit que
cela avait...
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le
député de Sherbrooke, vous pourrez poser les questions que vous
voulez au moment voulu. Mme la députée de Chicoutimi.
Mme Blackburn: Si je comprends bien, est-ce que M.
Létoumeau a terminé?
M. Létourneau: Oui, le dossier est clos. C'était la
dernière partie de la subvention. Donc, c'est terminé.
Mme Blackburn: Selon l'appréciation qu'en fait le
député de Sherbrooke, j'ai l'impression que c'était une
pratique intéressante de manière à assurer le
renouvellement des équipements et te développement d'une
expertise en matière de conception assistée par ordinateur.
Est-ce qu'on n'aurait pas eu intérêt à poursuivre une
expérience comparable dans d'autres universités?
Le Président (M. Parent, Sauvé): M. le ministre ou
M. Létourneau.
M. Ryan: II faut dire, M. le Président, que chaque
année est attribué à chaque université un budget de
maintien de ses actifs, qui comprend des crédits pour l'entretien des
équipements. Ce budget-là n'est sans doute pas
complètement satisfaisant, mais cela existe quand même. C'est la
même chose pour les collèges, d'ailleurs, et pour les commissions
scolaires. Nous leur versons un budget qui est loin d'être
négligeable pour des fins d'entretien et de maintien de leurs
actifs.
Mme Blackburn: À ce moment-tà, l'Université
de Sherbrooke n'avait pas accès à la caisse d'accroissement des
compétences, comme les collèges. Les collèges y avaient
accès, mais cela a posé un problème. C'était
quasiment un cadeau de Grecs, la caisse d'accroissement des compétences.
Une partie des sommes d'argent du ministère va à l'entretien de
ces équipements. Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Est-ce que
l'engagement 86 est terminé?
Mme Blackburn: Terminé.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Avec le
consentement que je sollicite fortement des deux côtés de cette
table, je vous demande de dépasser l'heure réglementaire de 22
heures, il nous reste trois engagements financiers. Je présume que j'ai
votre consentement?
Mme Blackburn: M. le Président, pas de consentement, parce
que j'estime que les trois suivants, on tes a déjà
discutés. Pour moi, ils seraient adoptés.
Le Président (M. Parent, Sauvé): Vous les avez
déjà discutés. C'est adopté. Est-ce les engagements
financiers du ministère de l'Enseignement supérieur et de fa
Science sont terminés?
Mme Blackburn: Terminé, M. le Président.
Réponses déposées
Le Président (M. Parent, Sauvé): Ils sont
terminés. Avant d'ajourner, je dépose les réponses aux
questions qui avaient été posées lors de la commission
parlementaire du 4 août 1987. La commission ayant accompli son mandat,
nous ajournons sine die.
Mme Blackburn: Merci.
Le Président (M. Parent, Sauvé): C'est moi qui vous
remercie, madame, de votre grande collaboration.
(Fin de la séance à 22 heures)