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(Seize heures cinquante-huit minutes)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission de
l'économie et du travail est réunie cet après-midi afin de
procéder à l'étude détaillée du projet de
loi 5, Loi modifiant la Loi sur les mines.
M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Non, Mme la Présidente, il n'y a
aucun remplacement.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le ministre,
est-ce que vous avez des remarques préliminaires?
Remarques préliminaires M. Raymond
Savoie
M. Savoie: Simplement pour indiquer, Mme la Présidente,
qu'il s'agit d'un ensemble de modifications d'ordre technique; à la Loi
sur les mines qui a été adoptée au mois de juin 1987. Ces
modifications sont apportées, à ce stade-ci, pour que, lorsque la
loi sera pleinement en vigueur cet automne, la loi soit aussi précise et
claire que possible. Sur les 63 articles, évidemment, il y en a une
bonne moitié qui porte sur le texte anglais et, ensuite, de la
moitié qui reste, il y en a environ le quart qui porte sur des
modifications de certains termes français, afin d'uniformiser le texte;
et on n'introduit que deux ou trois articles, pour faire suite à des
études avec l'ensemble des intervenants et les membres de l'industrie
minière du Québec.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
ministre. M. le député d'Ungava, est-ce que vous avez des
remarques préliminaires?
M. Christian Claveau
M. Claveau: Une très brève remarque, Mme la
Présidente. D'abord, je déplore le fait qu'on aborde aussi
rapidement l'étude article par article du projet de loi: on vient tout
juste de terminer la deuxième lecture ce matin. Dans ce sens-là,
cela ressemble à la bousculade qu'on nous a fait vivre le printemps
dernier, durant la session intensive. Je crois que le projet de loi
mériterait qu'on y mette peut-être un petit plus d'attention. Par
contre, nous allons essayer de faire le travail...
La Présidente (Mme Bélanger): Article par
article.
M. Claveau: ...le mieux possible et nous poserons des questions,
article par article, sur les intentions qu'il y a derrière chacune des
modifications qui sont apportées.
Étude détaillée
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
1. M. le ministre, est-ce qu'il y a des commentaires?
M. Savoie: Non, pas de commentaire.
La Présidente (Mme Bélanger): Pas de commentaire.
M. le député d'Ungava, à l'article 1?
M. Claveau: Cela va, Mme la Présidente, c'est une...
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 1 est
adopté. J'appelle l'article 2.
M. Savoie: Pas de commentaire, Mme la Présidente.
M. Claveau: En ce qui me concerne, j'aurais quelques questions
à poser au ministre. En introduisant la notion "du droit aux substances
minérales", qu'est-ce qui a amené le ministre à
réfléchir là-dessus?
M. Savoie: Oui. C'est tout simplement beaucoup plus
précis. Cette modification ne fait qu'apporter une concordance entre les
textes des articles et le titre du chapitre, étant donné que cela
porte sur le droit aux substances et non pas uniquement sur la
propriété des substances. On parle du droit aux substances
minérales alors que dans le texte actuel de la Loi sur les mines, on
parle . uniquement de propriété des substances minérales.
C'est tout simplement une précision.
M. Claveau: Est-ce qu'on veut dire par là que la substance
minérale comme telle est toujours la propriété de
l'État? Elle fait partie du patrimoine, mais...
M. Savoie: Le titre n'est là que purement indicatif. Un
en-tête d'un article de loi n'a pas de pouvoir en tant que tel et ne
statue sur rien.
M. Claveau: On va voir tout à l'heure, par exemple, quand
on pariera des résidus miniers qu'on introduit aussi la notion du droit
à l'utilisation, mais qu'on enlève la notion de la
propriété des résidus.
M. Savoie: Non. Tout ce qu'on fait, c'est que dans les articles
de la loi, on y parle beaucoup plus du droit à la
propriété que de la propriété.
M. Claveau: Mais la substance minérale comme telle, est-ce
qu'elle est...
M. Savoie: La propriété reste à la couronne,
mais on donne le droit à l'utilisateur.
M. Claveau: C'est cela, contrairement au titre qu'on avait
avant...
M. Savoie: Oui, propriété.
M. Claveau: ...où cela pouvait laisser sous-entendre que
la propriété échappait à la Couronne.
M. Savoie: Cela pourrait être interprété
comme cela à la rigueur. Ce qui fait que, pour clarifier cette
question-là, on a tout simplement introduit le droit à la
propriété, propriété du droit aux substances.
M. Claveau: Cela va pour le moment.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que l'article
2 est adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
3.
M. Claveau: Je suppose que c'est tout simplement une mauvaise
traduction qu'il y avait ou une incompréhension du texte anglais par
rapport au texte français.
M. Savoie: Oui, c'est cela. C'est tout simplement une erreur dans
le texte qui est corrigée.
M. Claveau: Est-ce que le texte anglais du projet de loi est
disponible normalement et est supposé être complété
dans sa version finale avant l'adoption, au même titre que le texte
français?
M. Savoie: Oui, c'est cela. Il faut qu'il soit adopté en
même temps.
M. Claveau: Comment cela se fait-il, à ce
moment-là, qu'on arrive par la suite avec des corrections dans le texte?
C'est parce qu'il n'a pas été suffisamment approfondi avant?
M. Savoie: C'est cela. C'est le fait que le bureau de traduction
a plusieurs lois à traduire, j'imagine. Entre autres, ce sont des textes
techniques. Cela demande de la recherche, cela demande des travaux. Ils les
font. Évidemment, ce qui fait la loi, c'est le texte français, en
cas de discordance.
M. Claveau: Si jamais on n'est pas d'accord sur le texte anglais,
à ce moment-là, il faut se référer au texte
français pour être certain du contenu.
M. Savoie: II y a un débat là-dessus, mais il me
semble que le texte français prime le texte anglais. C'est la
charte.
M. Claveau: Les deux textes font la loi.
M. Savoie: S'il y a une erreur entre les deux, je pense que c'est
le texte français qui prime.
M. Claveau: En tout cas, cela va pour cela.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que l'article
3 est adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 3 est
adopté. J'appelle l'article 4. M. le ministre.
M. Savoie: Pas de commentaire.
M. Claveau: C'est encore la même chose. Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 4 est
adopté. J'appelle l'article 5.
M. Claveau: Quelle différence cela fait-il de changer le
mot "même" par "toutefois"?
M. Savoie: Le mot "toutefois" est le plus précis. C'est le
mot "toutefois" qu'on recherche, ce n'est pas le mot "même". Dans le
texte actuel, on dit: "Même dans les terres concédées." En
réalité, ce n'est pas du bon français. Ce qu'on devrait
dire: 'Toutefois, dans les terres concédées avant le 24 juillet
1880, le droit à l'or et à l'argent fait partie du domaine
public." Au lieu de dire: "Même dans les terres concédées
avant le 24 juillet 1880, le droit à l'or et à l'argent fait
partie du domaine public." Ce n'est que du bon français de dire:
'Toutefois, dans les terres concédées..."
M. Claveau: Je vous remercie de vos explications, M. le
ministre.
M. Savoie: Cela me fait plaisir.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 5 est-il
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
6.
M. Claveau: C'est encore de la concordance avec l'anglais, enfin
une traduction. Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 6 est
adopté. J'appelle l'article 7.
M. Claveau: L'article 7 fait référence à
l'article 5 de la loi. On dit: "foulon"... Foulons quoi? Foulon la tourbe!
M. Savoie: Non, non, c'est simplement qu'on avait oublié
le mot "tourbe".
M. Claveau: D'accord, c'était un oubli dans la version
finale du texte.
M. Savoie: C'est cela.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 7 est
adopté.
M. Savoie: C'est une erreur de composition de texte. Cela arrive,
n'est-ce pas?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 7 est
adopté. J'appelle l'article 8.
M. Claveau: Est modifié par le remplacement... On arrive
à la question du droit des résidus miniers. Là-dessus,
j'ai quelques réticences à comprendre la différence ou ce
qu'il y a derrière la notion de changement. On disait: "Les
résidus miniers appartiennent." Et maintenant, on va dire: "Le droit aux
résidus miniers appartient." Il me semble que cela peut modifier
passablement le comportement d'un propriétaire de terrains où il
y a des résidus miniers, parce que là, on ne parle plus de
l'appartenance des résidus miniers, mais on lui dit qu'il n'a que des
droits là-dessus.
M. Savoie: Dans un autre contexte, vous pourriez avoir raison,
mais dans le contexte de la Loi sur les mines, ce qu'on cherche à faire,
c'est tout simplement de préciser. On a sorti un ensemble de
commentaires qui fait en sorte qu'on ne veut pas modifier le droit. Tout ce
qu'on fait, c'est qu'on le clarifie. On rend l'explication plus claire. On dit
que cette modification n'affecte d'aucune manière le contenu et les
effets de cette disposition. L'objet de cette modification vise avant tout
à parfaire la concordance entre les dispositions de la loi, tout
simplement pour fins de clarification. Une simple lecture des articles du
chapitre II de la Loi sur les mines fait voir que le législateur parle
du droit aux substances minérales...
M. Claveau: Mais est-ce que le résidu minier...
M. Savoie: ...de même que du droit aux réservoirs
souterrains. Par conséquent, il apparaît nécessaire de
parler également du droit aux résidus miniers puisqu'on sait que,
d'une façon générale, tous les résidus miniers au
Québec appartiennent à la couronne. Là, ce qu'on fait,
c'est qu'on cède ce droit, on l'accorde a d'autres sous certaines
réserves.
M. Claveau: Est-ce que le droit aux résidus miniers inclut
aussi le droit d'empêcher que le résidu minier ne devienne un
polluant? Vous comprenez? L'année dernière, quand on a
discuté de la problématique des résidus miniers, il a
souvent été question de la dépollution ou des
contrôles environnementaux qu'on devrait implanter pour empêcher
que les résidus miniers continuent d'avoir des effets polluants, comme
c'est souvent le cas. Dans la mesure où l'on parle de droit aux
résidus miniers, s'agit-il strictement du droit d'exploiter ou du droit
de pouvoir retirer des substances minérales qui resteraient dans les
résidus miniers ou si ces droits comprennent une obligation pour le
propriétaire du terrain où il y a des résidus miniers
d'avoir à faire en sorte que ces résidus ne soient pas des
polluants?
M. Savoie: On ne touche pas à la question des polluants
présentement, on parle uniquement de résidus miniers et du droit
à ces résidus miniers. On dit uniquement qui est
propriétaire... Vous savez qu'il y avait beaucoup de questions chez nous
en Abitibi et dans le comté d'Ungava à savoir qui était
propriétaire...
M. Claveau: Oui.
M. Savoie: ...par exemple d'un résidu minier ou tout
simplement des résidus miniers. Lorsqu'on voulait, par exemple, prendre
ces résidus miniers pour les exploiter, on se demandait qui en
était le propriétaire.
M. Claveau: Effectivement.
M. Savoie: On ne savait pas qui était le
propriétaire du résidu minier. Maintenant, on dit qui a droit
à ces résidus miniers.
M. Claveau: C'est cela. Lorsqu'on en parlait l'année
dernière...
M. Savoie: Oui.
M. Claveau: ...en commission lors de l'étude article par
article, il a été convenu, entre autres, que le gouvernement du
Québec était enfin propriétaire d'un bon nombre de fonds
de terrains où il y avait des résidus miniers...
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: ...et qu'à ce moment-là, c'est le
gouvernement du Québec qui devait avoir la responsabilité de
traiter ces résidus. Mais on disait aussi, si je ne m'abuse, que le
propriétaire
d'un terrain où il y avait des résidus miniers devait
avoir la responsabilité de faire en sorte que ces résidus ne
soient pas polluants ou devait prendre les mesures pour empêcher qu'ils
puissent polluer s'il y avait des directives du ministère de
l'Environnement dans ce sens-là. Mais à partir du moment
où il n'a pas de propriété du résidu, il peut
toujours dire au ministère de l'Environnement: Ce n'est pas à mot
ces résidus. Tu as juste à venir les chercher. J'ai juste des
droits dessus, mais ce n'est pas à moi les résidus.
M. Savoie: Le détenteur du droit... Il y a
évidemment un contrôle sur ce qui va se passer avec les
résidus miniers.
M. Claveau; Mais quelqu'un qui achète ou qui devient
propriétaire, parce que cela fait partie de la dynamique, d'un terrain
où il y aurait des résidus miniers...
M. Savoie: Oui.
M. Claveau: ...à ce moment-là, est-ce qu'il a par
le fait même la propriété des résidus miniers? Par
exemple, si on achète une terre en bois debout, comme on dit, on est
propriétaire des arbres qui sont sur la terre. On a une forêt
privée. Est-ce que c'est le même cas pour les résidus
miniers?
M. Savoie: Quand tu achètes un terrain sur lequel il y a
des résidus miniers, tu deviens le propriétaire des
résidus miniers.
M. Claveau: D'accord.
M. Savoie: Maintenant, puisque les ressources appartiennent
à l'État, il va être obligé d'obtenir une
autorisation pour les exploiter comme n'importe quel autre intervenant.
À ce moment-là, on m'avise que c'est le chapitre VI, à
l'article 241...
M. Claveau: C'est-à-dire que le résidu minier n'est
pas considéré comme une substance de transformation industrielle,
il est toujours considéré comme une matière
première...
M. Savoie: Toujours une matière première...
M. Claveau:... même s'il est le résultat d'une
modification...
M. Savoie: C'est-à-dire que cela tombe toujours sous...
C'est toujours sujet à la Loi sur les mines.
M. Claveau: Par exemple, prenons une compagnie qui a un bassin de
sédimentation ou un lac à "schlamms" je ne sais pas comment on
peut l'appeler...
M. Savoie: Du "schlamms", oui.
M. Claveau: Un lac à "schlamms". D'accord. Cette compagnie
décide, par exemple, après plusieurs années de repasser
cette "schlamms" au moulin pour en retirer l'or, à ce moment-là,
il faut qu'elle ait un permis spécifique pour le faire.
M, Savoie: Si elle a un bail minier, si elle a déjà
une mine en exploitation, elle peut traiter le "schlamms", le résidu
comme elle... Par contre, si c'est n'importe quel autre producteur qui n'a pas
un permis, qui n'a pas rempli les conditions de la Loi sur les mines, il est
obligé de faire application à l'État...
M. Claveau: II a besoin d'un permis pour le faire...
M. Savoie: ...pour obtenir l'autorisation.
M. Claveau: ...comme il y a des entreprises... On parlait
dernièrement d'une entreprise en Ontario qui se spécialise dans
le recylcage des résidus miniers.
M. Savoie: Pardon?
M. Claveau: On parlait d'une compagnie en Ontario qui se
spécialise dans le recyclage des résidus miniers.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: Si elle devait s'établir au
Québec...
M. Savoie: Elle doit respecter les normes de la Loi sur les mines
en Ontario ou au Québec, si tel est le cas, et l'exploiter selon...
C'est ce qu'on dit. Ce qu'on dit, c'est que pour l'exploiter, il faut respecter
la Loi sur les mines. La loi dit que, par exemple, pour exploiter une
affi-nerie, à l'article 241... Je pourrais peut-être vous la lire:
"Celui qui dirige une usine de concentration, une affinerie ou une fonderie
doit, avant de commencer ses activités, avoir fait approuver par le
ministre l'emplacement destiné à recevoir les résidus
miniers."
M. Claveau: Oui, mais l'emplacement destiné à
recevoir, ce n'est pas le traitement des résidus.
M. Savoie: Pardon? On ne parle pas de traitement de
résidus, vous parlez d'exploiter les résidus. Vous parlez d'une
exploitation d'un champ de résidus miniers ou...
M. Claveau: L'article 241, c'est juste l'endroit pour
l'entreposer. On ne parle pas de...
M. Savoie: Non, si tu veux l'exploiter...
"Celui qui dirige une usine de concentration, une affinerie ou une
fonderie, doit, avant de commencer ses activités...", c'est...
M. Claveau: Oui, mais avant de commencer ses activités de
fonderie etc., cela vaut pour une mine, avant qu'il se bâtisse un moulin
en surface, c'est-à-dire qu'avant de pouvoir exploiter son moulin pour
traiter son minerai qui vient d'en dessous, il faut qu'il ait identifié
où il va mettre ses résidus. C'est ce que dit l'article 241. Mais
il ne dit pas si ces résidus retournent à l'état de
matière première ou s'ils sont un sous-produit d'une
opération industrielle et que, dans ce sens, ils n'ont pas besoin
d'avoir un autre permis pour le réexploiter si jamais quelqu'un veut le
réexploiter.
M. Savoie: II faut faire la distinction entre quelqu'un qui a une
mine en exploitation, qui a un bail minier, qui exploite une mine, qui veut
traiter ces résidus. À ce moment-là, il a un bail et l'or
va appartenir à celui qui exploite sa mine. Il pourra exploiter son parc
de résidus miniers comme bon lui semble. Si un individu achète un
terrain et que, par hasard ou non, il se trouve un parc de résidus
miniers, avant qu'il commence l'exploitation, il va être obligé
d'aller chercher les autorisations requises. (17 h 15)
M. Claveau: D'accord. Cela va pour cela, comme vous me le dites.
Cela reste enregistré. Mais cela veut dire aussi qu'il a à
respecter tous les règlements de l'Environnement qui pourraient
s'appliquer à ce parc de résidus.
M. Savoie: II pourra...
M. Claveau: II devra respecter tous les règlements de
l'Environnement qui pourront s'appliquer à ce parc de
résidus...
M. Savoie: À ce moment-là, l'article...
M. Claveau: ...même si ce n'est pas lui qui en a fait le
dépôt.
M. Savoie: C'est cela. À l'article 241, le ministre peut
émettre. Avant d'émettre, on vérifie auprès du
ministère de l'Environnement le respect des normes et des
conditions.
M. Claveau: Le fait de parler maintenant dans la loi de droit aux
résidus et non pas des résidus eux-mêmes, de la
propriété du droit des résidus et non pas de la
propriété des résidus, vous me dites que cela ne change
rien quant à l'obligation de celui qui est propriétaire d'un
terrain sur lequel il y a des résidus, quant à ses obligations
face à l'Environnement ou à tout autre...
M. Savoie: S'il veut exploiter.
M. Claveau: Et s'il ne veut pas l'exploiter?
M. Savoie: Mais à ce moment-là, s'il ne veut pas
exploiter, la Loi sur les mines ne s'applique pas.
M. Claveau: C'est cela. Supposons qu'une compagnie devienne
acquéreur ou propriétaire d'un terrain sur lequel il y a
déjà eu des résidus miniers, les résidus sont
là...
M. Savoie: Devient propriétaire...
M. Claveau: Elle devient propriétaire...
M. Savoie: Oui.
M. Claveau: ...pour une autre raison, peut-être que c'est
parce que cela fait son affaire où le terrain est situé. Ce n'est
pas pour exploiter des résidus comme tels, mais, par contre, le terrain,
pour toutes sortes de raisons, fait son affaire. Alors, elle en devient
propriétaire pour s'implanter.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: D'accord. Si on découvre, par exemple,
après un an, qu'il y a des écoulements de résidus miniers
dans la rivière à côté ou dans le lac, est-ce que
c'est la compagnie qui est propriétaire du fonds de terrain qui va avoir
à se normaliser par rapport à l'Environnement ou si c'est le
gouvernement qui dit: J'en prends la responsabilité parce que les
résidus ne t'appartiennent pas.
M. Savoie: D'accord. Vous voulez savoir qui est responsable du
parc de résidus miniers même si c'est sur un terrain
privé?
M. Claveau: C'est cela.
M. Savoie: C'est cela. Actuellement, je crois que c'est la
compagnie qui en a eu l'exploitation qui est responsable même si elle
n'est plus propriétaire du fonds de terrain. Si celui qui a
créé le parc de résidus miniers est encore identifiable,
il doit en payer la partie. C'est cela. Si la compagnie est en faillite ou si
elle est introuvable, à ce moment-là, c'est la
responsabilité du gouvernement.
M. Claveau: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que l'article
8 est adopté?
M. Savoie: On m'avise qu'effectivement, si quelqu'un
achète un terrain sur lequel il y a un parc de résidus miniers et
que c'est connu au moment de l'achat, il est pris avec son trouble.
M. Claveau: II est pris avec son trouble.
D'accord.
M. Savoie: Ce n'est pas un vice caché.
M. Claveau: Si c'est un vice caché, il va à celui
qui lui a vendu.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le ministre, j'ai
dans mon comté un terrain de résidus miniers à
Fontainebleau...
M. Savoie: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): ...où le
propriétaire de la mine a été obligé...
M. Savoie: Je suis bien au courant du dossier.
La Présidente (Mme Bélanger): ...où le
propriétaire de la mine a offert le dossier à la
municipalité qui, je crois, par ignorance, ne sachant pas les
inconvénients que cela pouvait comporter, était contente d'avoir
le champ de résidus miniers pour 1 $ et aujourd'hui elle est prise avec
des problèmes. Qu'est-ce qu'une municipalité peut faire? Elle n'a
pas les moyens d'enlever la pollution que cela peut occasionner. Il y a des
procédures qui sont prises contre la municipalité parce que cela
pollue. L'écoulement de ces résidus pollue les
érablières etc. et ils sont pris avec le problème. Que
peuvent-ils faire? Est-ce que le gouvernement peut aider ces gens?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Claveau: C'est un dossier de comté, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Non, non, c'est un
dossier de comté peut-être, mais...
M. Claveau: Mais l'exemple est très bon parce qu'il va
dans le sens de ce qu'on dit.
M. Savoie: Cela fait partie... Avant, la situation n'était
pas claire. On la clarifie avec la nouvelle Loi sur les mines, d'une part, pour
ce qui est du droit de propriété, du parc. Pour ce qui est du
traitement, c'est beaucoup plus complexe surtout dans la cause que vous
signalez parce que c'est un cas où cela appartient à la
municipalité. Normalement, la municipalité devrait
intervenir.
La Présidente (Mme Bélanger): La compagnie
minière l'a vendu à la municipalité pour 1 $.
M. Savoie: C'est cela. Normalement, dans un cas comme cela, la
municipalité devrait intervenir et poser les gestes nécessaires,
c'est une question de financement. Là, c'est cela, on revient chez nous,
au ministère de l'Environnement pour des fonds, c'est un cas
qu'on...
La Présidente (Mme Bélanger): La
municipalité a un budget de 39 000 $ et cela coûterait 150 000 $
pour mettre cela en ordre et que cela ne soit pas contre...
M. Savoie: C'est vrai. C'est un gros problème. C'est parce
qu'il existe des centaines de parcs comme cela à travers le
Québec et plusieurs polluent.
La Présidente (Mme Bélanger): Vous ne m'avez pas
dit, M. le ministre, si le gouvernement pouvait intervenir dans une situation
semblable.
M. Savoie: C'est un cas qui nous intéresse beaucoup.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
ministre. M. le député d'Ungava.
M. Claveau: J'attendais la réponse pour voir. Ha, ha,
ha!
Bon, d'accord. Ce que vous nous dites, c'est que - c'est
là-dessus que je veux être certain -le fait de changer le
libellé... Antérieurement, on disait: "Les résidus miniers
appartiennent au titulaire du bail minier de la concession..." Le fait de
changer cela pour dire: "Le droit aux résidus miniers appartient...",
cela n'enlève pas la responsabilité du bailleur ou du
propriétaire du terrain quant à son obligation de se conformer
à l'Environnement par rapport aux résidus miniers.
M. Savoie: C'est cela. On n'affecte en rien la substance au
niveau de la Loi sur les mines. Tout ce qu'on fait, c'est qu'on fait une
concordance, une clarification et c'est tout.
M. Claveau: Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 8 est
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
9.
M. Claveau: L'article 9, c'est encore le texte anglais, c'est
adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 9 est
adopté. J'appelle l'article 10.
M. Claveau: On se réfère à l'article 42...
D'après ce que je peux comprendre, c'est qu'on avait là un double
sens dans l'article même. Est-ce que c'est cela? Ou est-ce qu'on va
référer ailleurs les superficies qui sont reliées à
la désignation sur carte?
M. Savoie: L'article correspondant du projet original de la loi
161 établissait une règle générale pour le terrain
jalonné et le terrain désigné sur carte. L'article fut
revu afin d'apporter une modalité nouvelle pour le terrain
désigné sur carte et une seconde phrase s'est ajoutée au
texte dans la version finale. Toutefois, les mots "le terrain
désigné sur carte" n'avaient pas été
retranchés de la première phrase. On se retrouve ainsi à
prévoir deux modalités différentes pour un même cas.
La modification ne fait que clarifier la situation.
M. Claveau: Effectivement, à la lecture de l'article 42,
on se rend compte qu'il peut y avoir un deuxième sens, à moins
que - et c'est là que ce n'est peut-être pas clair non plus - la
deuxième partie de la phrase qui a été rajoutée,
quand on dit "la superficie du terrain désigné sur carte et sa
forme sont déterminées par le ministre et reproduites sur les
cartes conservées au bureau du registraire"; quand on dit cela, est-ce
qu'on parle du territoire sur lequel il va y avoir une limitation par claim ou
si on parle de la forme du claim lui-même.
M. Savoie: On parle de la forme du claim lui-même.
M. Claveau: D'accord. Ce n'est pas un claim d'un quart de mille
sur un quart de mille, il peut être bien long et étroit...
M. Savoie: N'importe quelle façon, oui.
M. Claveau: Parce que cela pourrait supposer aussi qu'on se
réfère, dans cette phrase-là, aux superficies sur
lesquelles on va pouvoir désigner sur carte au lieu de "claimer".
M. Savoie: Non. Les superficies pour désignation sur carte
sont délimitées à l'annexe I: "Les limites du territoire
sujet à la désignation sur carte sont les suivantes...". Et on
les donne.
M. Claveau: Elles peuvent toujours être modifiées
par un arrêté ministériel ou un...
M. Savoie: II faut modifier la Loi sur les mines.
M. Claveau: ...il faut modifier la loi, oui. D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 10 est
adopté?
M. Claveau: Si c'est bien cela le sens de la deuxième
phrase de l'article 42, il n'y a pas de problème.
M. Savoie: On l'espère bien.
M. Claveau: Peut-être que le ministre reviendra dans six
mois pour un nouvel éclaircissement. Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 10 est
adopté. J'appelle l'article 11.
M. Claveau: Texte anglais, c'est adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 11 est
adopté. J'appelle l'article 12.
M. Claveau: Du mot "et" par le mot "ou", à l'article 43;
à la troisième ligne...
M. Savoie: Du mot "et" par le mot "ou".
M. Claveau: "...l'angle le plus au nord et le plus à l'est
du lot" c'est cela?
M. Savoie: Oui, ou le plus à l'est.
M. Claveau: C'est difficile d'avoir... Cela pourrait être
l'angle nord-est si on parle avec le "et", le plus au nord et le plus à
l'est.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 12 est
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
13.
M. Claveau: À l'article 44, dans la première ligne
du sixième paragraphe. Il est impossible de planter un piquet indicateur
au sommet.
M. Savoie: Un piquet indicateur, c'est un piquet, tout court.
M. Claveau: Pardon?
M. Savoie: II s'agit d'un piquet, tout court.
M. Claveau: C'était pas nécessaire de mettre
"indicateur"?
M. Savoie: Non.
M. Claveau: Mais qu'est-ce que cela change qu'on indique un
piquet indicateur? Qu'est-ce que cela change le fait que le mot "indicateur"
soit dans le texte?
M. Savoie: Ce n'est pas un piquet indicateur, c'est un piquet
de... Avec la plaque dessus, il devient indicateur. Mais là, c'est
n'importe quel piquet. Quatre piquets, et non pas le piquet indicateur.
M. Claveau: D'accord, ce n'est pas le piquet de base, ce n'est
pas le premier piquet.
M. Savoie: C'est cela. Ge n'est pas le piquet dans le coin
droit.
M. Claveau: Cela peut être dans les quatre angles.
M. Savoie: C'est cela.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 13 est
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
14.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 14
adopté. J'appelle l'article 15.
M. Claveau: L'article 45 est changé, c'est
adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 15 est
adopté. J'appelle l'article 16.
M. Claveau: L'article 16 se réfère à
l'article 46. Est modifié par le remplacement, dans les quatrième
et cinquième lignes du premier alinéa, des mots...
M. Savoie: On remplace les mots "y soit par la suite
enregistré" par les mots "soit par la suite enregistré au
registre public des droits miniers, réels et immobiliers." Il s'agit
tout simplement d'une clarification en rétablissant l'intention au
niveau du projet de loi 161.
M. Claveau: D'accord. On identifie vraiment là où
il faut que cela soit enregistré. Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 16 est
adopté. J'appelle l'article 17.
M. Claveau: Le mot "requérant" est remplacé par le
mot "demandeur" à l'article 48.
M. Savoie: C'est un gros changement. C'est majeur, cela.
M. Claveau: Ah! oui. Cela est fondamental, sûrement. Est-ce
pour un meilleur français ou est-ce parce que cela a une signification
qui pourrait être controversée?
M. Savoie: C'est tout simplement une question d'ajustement avec
le texte de la loi.
La Présidente (Mme Bélanger): Adopté?
M. Claveau: Généralement, on utilise le mot
"demandeur" au lieu de "requérant".
M. Savoie: Celui qui demande l'enregistrement d'un claim et non
pas un requérant.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 17 est
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
18.
M. Claveau: C'est la même chose? M. Savoie: C'est la
même chose. M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 18 est
adopté. J'appelle l'article 19.
M. Claveau: L'article 56 de cette loi est modifié par
l'addition, à la fin du premier alinéa, des mots "public des
droits miniers, réels et immobiliers".
M. Savoie: C'est cela. Alors, "publics des droits miniers,
réels et immobiliers".
M. Claveau: Cela va se lire comment? À la fin du
deuxième alinéa...
M. Savoie: À l'article 56, ce qu'on demande, c'est...
M. Claveau: "...en fait mention au registre, d'accord.
M. Savoie: On spécifie "au registre public des droits
miniers, réels et immobiliers" et non pas "au régistre", tout
court.
M. Claveau: II faut savoir de quel registre public il s'agit.
M. Savoie: C'est cela. M. Claveau: Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 19 est
adopté. J'appelle l'article 20.
M. Claveau: Texte anglais, c'est adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 20 est
adopté. J'appelle l'article 21.
M. Claveau: Encore une modification au texte anglais, c'est
adopté.
La Présidente
(Mme Bélanger): L'article ?\
est adopté. J'appelle l'article 22.
M. Claveau: Ah! Bien, c'est le texte français qui est
changé, à l'article 78. Est-ce que vous
pouvez nous expliquer exactement la teneur de ce
changement-là?
M. Savoie: Oui. Il me fera plaisir de vous lire une justification
complète qui a été proposée dans un texte. La loi
permet à un titulaire de claim d'appliquer l'excédent de travaux
accumulés sur un de ses claims au renouvellement d'un autre claim qui
lui appartient. C'est ce que j'avais souligné, d'ailleurs, dans mon
discours, ce matin. L'intention du ministère est d'appliquer le
même principe aux personnes qui détiennent une promesse d'achat
sur des claims. L'article actuel se réfère à l'article 77
qui concerne l'utilisation des travaux effectués sur un bail ou une
concession alors que le libellé de l'article ne traite pas de cette
éventualité. Il convient donc d'enrichir le texte en
conséquence.
Enfin, la loi actuelle ne prévoit pas que le titulaire d'un claim
puisse appliquer l'excédent de son claim à un autre claim dans
lequel il détient une promesse d'achat.
Le premier alinéa du nouvel article propose de corriger cette
omission. Est-ce que cela va? (17 h 30)
M. Claveau: Dans la pratique, expliquez-moi cela...
M. Savoie: Dans la pratique, lorsqu'on était
détenteur d'un claim, on pouvait faire des travaux, mais cela ne
s'appliquait pas à un claim sur lequel on ne détenait qu'une
promesse d'achat.
M. Claveau: D'accord, il fallait que ce soit sur un terrain
contigu à l'intérieur d'une même...
M. Savoie: Oui, contigu, c'est cela. On dit enfin qu'il n'y a pas
de raison pour laquelle on devrait exclure les promesses d'achat.
M. Claveau: Cela veut dire par exemple qu'un prospecteur qui a un
bloc de huit claims collé à celui d'un autre prospecteur qui en a
quinze à côté et que le premier prospecteur ou la compagnie
a une promesse d'achat sur l'autre propriété qui est
collée...
M. Savoie: Oui, c'est cela.
M. Claveau: ...s'il fait des travaux statutaires sur sa
première propriété...
M. Savoie: ...capable de...
M. Claveau: ...même s'il n'a pas complété sa
transaction, il pourra les transférer sur l'autre
propriété pour autant qu'elle soit contiguë.
M. Savoie: C'est cela, et avec l'autorisation du
propriétaire qui a consenti l'offre d'achat, l'option.
M. Claveau: Quelles modifications cela risque-t-il d'avoir sur le
comportement des compagnies?
M. Savoie: Cela se fait depuis des années.
M. Claveau: Souvent, on va commencer les travaux même avant
que la transaction soit complétée. Il y a des ententes qui se
font. À ce moment, cela veut dire qu'une compagnie va pouvoir
déclarer des travaux statutaires sur une propriété sur
laquelle elle n'a qu'une offre d'achat.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: Est-ce que cela s'étend aussi à une
entente de prospection ou de...
M. Savoie:...
M. Claveau: Ce ne sont pas toujours des offres d'achat. Souvent,
cela va être - comment est-ce qu'on appelle cela? - une option sur trois
ans, par exemple. Ce n'est pas nécessairement, un achat de claim. Cela
peut être une option...
M. Savoie: Ce n'est pas un achat, c'est une option.
M. Claveau: Cela vaut pour les options aussi.
M. Savoie: Oui, c'est ce qu'on dit. On dit que cela vaut pour les
options.
M. Claveau: D'accord. Supposons une option sur trois ans,
à 50 000 $ par année, et après trois ans, la compagnie se
retire de ses travaux; à ce moment, les travaux statutaires qui ont
été faits par la compagnie, est-ce qu'ils retournent entre les
mains du propriétaire du claim et sont crédités au
propriétaire?
M. Savoie: Je pense que oui. C'est justement le but de l'article,
que le propriétaire du claim puisse profiter de... C'est pour cela qu'on
exige que le propriétaire du claim soit impliqué et donne son
consentement quant aux distributions des travaux statutaires.
M. Claveau: Là, vous me dites que sur deux
propriétés qui sont contiguës, la compagnie fait des travaux
sur sa propriété à elle mais elle peut l'étendre
à l'option qu'elle a sur l'autre propriété même si
elle n'a pas vraiment fait de travaux.
M. Savoie: C'est cela. Cela n'est pas nécessaire qu'elles
soient contiguës. Elles n'ont pas besoin d'être collées l'une
sur l'autre, techniquement. Elles peuvent être contiguës, mais ce
n'est pas une nécessité absolue. Je pense qu'on parle d'un
terrain de 3,2 kilomètres.
M. Claveau: À l'intérieur d'un certain
périmètre.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: II y a peut-être une rivière entre les
deux.
M. Savoie: C'est cela, 3,2 kilomètres.
M. Claveau: Supposons que la compagnie fait des travaux sur son
terrain; par contre, elle a une option sur un autre terrain qui est à
côté. Cela veut dire qu'elle peut étendre les travaux
statutaires sur le terrain sur lequel elle a une option, mais sans pour autant
intervenir sur ce terrain.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: Supposons par exemple qu'après deux ans
d'option, elle retire son option, mais qu'elle n'a pas fait de travaux
effectifs sur le terrain.
M. Savoie: Ce n'est pas grave, le propriétaire...
M. Claveau: Le propriétaire reste quand même avec
des travaux statutaires même s'il n'y a rien qui a été fait
sur sa propriété.
M. Savoie: C'est cela. Les travaux peuvent être
appliqués sur son terrain.
M. Claveau: Et ils peuvent s'appliquer sur plusieurs
années aussi, je suppose.
M. Savoie: J'imagine.
M. Claveau: ...selon le montant qui a été
dépensé.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: C'est-à-dire qu'on pourrait se retrouver dans
la situation où on a un prospecteur qui a des travaux statutaires
enregistrés pour dix ans d'avance sur sa propriété mais
où il ne s'est jamais rien fait.
M. Savoie: C'est en plein cela.
M. Claveau: II peut les conserver. Donc, à ce moment, cela
devient...
M. Savoie: Là, l'année suivante, cela va
coûter du "bacon". Il faut qu'il voit à son affaire, parce que le
coût des travaux augmente avec le passage des années. Alors,
l'année où il redevient propriétaire, il n'y a personne
dessus et, lui, il est toujours propriétaire et le coût des
travaux augmente.
M. Claveau: Oui, mais s'il y a eu des travaux
d'enregistrés pour 25 000 $, par exemple, et que cela lui coûte
3000 $ ou 4000 S de travaux statutaires par année, il peut se laisser
aller pendant plusieurs années avant de retourner sur son terrain.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: On va voir ce que cela va donner dans la
pratique.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que l'article
22 est adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
23.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 23 est
adopté. J'appelle l'article 24.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 24 est
adopté. J'appelle l'article 25.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 25 est
adopté. J'appelle l'article 26.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 26 est
adopté. J'appelle l'article 27.
M. Claveau: ...est modifié par le remplacement, dans la
première ligne, des mots "peut utiliser, pour ses activités
minières" par les mots "et le concessionnaire peuvent utiliser, pour
leurs activités minières".
M. Savoie: "Le locataire et le concessionnaire peuvent utiliser,
pour leurs activités minières, le sable et le gravier faisant
partie du domaine public, sauf si le terrain qui fait l'objet du bail fait
déjà l'objet, en faveur d'un tiers, d'un bail exclusif
d'exploitation de substances minérales de surface".
M. Claveau: C'est dans le cas d'un bail non exclusif?
M. Savoie: Non, on dit tout simplement que si tu es
propriétaire d'un daim, tu peux utiliser.. Le locataire et le
concessionnaire peuvent utiliser, pour leurs activités minières,
le sable et le gravier faisant partie du domaine public...
M. Claveau: Oui.
M. Savoie: ...sauf si quelqu'un d'autre a déjà des
droits là-dessus.
M. Claveau: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 27 est
adopté?
M. Claveau: C'est-à-dire qu'on introduit seulement la
notion du concessionnaire?
M. Savoie: C'est cela, c'est beau.
M. Claveau: Cela reste exactement le même principe. C'est
qui, le concessionnaire, dans la pratique? Qui peut se prévaloir du
statut de concessionnaire, par exemple, par rapport à un terrain?
M. Savoie: Celui qui détient la concession sur la
propriété.
M. Claveau: D'accord. C'est dans le cas d'une concession
minière?
M. Savoie: C'est cela, qui avait été
accordée auparavant, comme la mine Sigma.
M. Claveau: C'est cela. Alors, on se réfère
à l'application d'une... Mais ce n'est pas pour des nouveaux?
M. Savoie: Non, ce n'est pas pour les nouvelles mines qui entrent
en exploitation, mais pour les vieilles mines, le Sigma...
M. Claveau: Alors, ceux qui avaient des concessions avant 1978 se
sentaient exclus de l'article 109 de la loi.
M. Savoie: Oui, c'est cela. Ils voulaient éviter tout
doute.
M. Claveau: Bon, ils sont venus voir M. le ministre et ils ont
dit: M. le ministre, on n'est pas là...
M. Savoie: C'est-à-dire qu'ils sont allés voir M.
Lebuis, j'imagine, et M. Brisset des Nos et...
M. Claveau: Cela va. Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 27 est
adopté. J'appelle l'article 28.
M. Claveau: Le texte anglais, adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 28 est
adopté. L'article 29?
M. Claveau: ...est modifié par le remplacement, à
la deuxième... Voulez-vous nous l'expliquer, M. le ministre?
M. Savoie: Lequel?
M. Claveau: L'article 29...
M. Savoie: L'article 29...
M. Claveau: ...qui modifie l'article 132?
M. Savoie: Dans le texte actuel de la Loi sur les mines, on peut
lire: "Un territoire peut faire l'objet d'un permis dans la même mesure
où il peut être prospecté ou jalonné suivant les
articles 30, 32 et 33 et suivant les conditions fixées en application de
l'article 34." Tout ce qu'on fait, c'est qu'on identifie, suivant "l'article
30, les paragraphes 1° et 4° de l'article 32", pas tout l'article 32,
seulement les paragraphes 1° et 4° de l'article 32.
M. Claveau: D'accord, cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 29 est
adopté. J'appelle l'article 30.
M. Claveau: Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 30 est
adopté.
M. Savoie: Mme la Présidente, est-ce qu'on a le droit de
fumer ici?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui.
M. Claveau: Vous avez même le droit d'offrir une cigarette
au porte-parole de...
M. Savoie: En vertu de quoi a-t-on le droit de fumer, Mme la
Présidente?
La Présidente (Mme Bélanger): En vertu de ma
permission...
Une voix: Oui?
La Présidente (Mme Bélanger): ...étant
donné que je suis le maître d'oeuvre, ici, dans la salle...
Une voix: Le maître d'oeuvre!
M. Savoie: ...je vous donne l'autorisation de fumer. Alors, je
fume en deux...
Une voix: Pardon?
Une voix: II n'y a pas d'affiche nulle part.
La Présidente (Mme Bélanger): II y a des cendriers
sur la table.
M. Savoie: Mais la loi qui a été introduite
par...
La Présidente (Mme Bélanger): Mais, Mme la
Présidente pourrait empêcher de fumer.
Une voix: II n'y a pas de femme enceinte.
Une voix: ...ne va plus dans les commissions parlementaires.
La Présidente (Mme Bélanger): Mme la
Présidente pourrait défendre de fumer dans cette commission. J'en
ai envie puisque cela fait quatre mois que je ne fume pas. J'ai envie de vous
interdire de fumer ici. Nous étions rendus à l'article 30, pour
revenir au débat.
M. Claveau: À l'article 30, cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 30 est
adopté. L'article 31...
M. Claveau: L'article 31, c'est la même chose. Non, c'est
de l'article 31 qu'on vient de discuter et il est adopté. L'article
32?
La Présidente (Mme Bélanger): Vous allez un peu
vite, M. le député d'Ungava. Nous étions à
l'article 30 qui n'était pas adopté. Nous l'avons
adopté.
M. Claveau: C'est vrai. D'accord, Excusez-moi. C'est l'article
144...
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 31 est
adopté.
M. Claveau: L'article 31 est adopté. C'est la même
chose qu'à l'article 29.
La Présidente (Mme Bélanger): Article 32?
M. Claveau: Modifié par le remplacement... des mots "les
six mois qui suivent" par les mots "l'année qui suit". Six mois
n'étaient pas suffisants?
M. Savoie: C'est parce que les intervenants semblaient dire que
six mois, c'était un peu serré. Six mois ou un an, il n'y a pas
une grande différence. Comme on est toujours pour l'industrie, on leur a
accordé l'année.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 32 est
dopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
33.
M. Claveau: À l'article 33, c'est simplement la
substitution du mot "abandonner" par le mot "fermer"...
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 33 est
adopté. J'appelle l'article 34.
M. Claveau: L'article 34, c'est l'article 164 de la loi qui est
complètement chambardé, si je comprends bien.
M. Savoie: Chambardé, c'est-à-dire qu'il y a des
modifications au texte, oui. Cela se ressemble pas mal. On disait: "II peut
à tout moment abandonner un puits, pourvu" - et on donne quatre exemples
de texte proposé par rapport au texte actuel. On dit: "Celui qui
recherche ou exploite du pétrole, du gaz naturel, de la saumure ou un
réservoir souterrain peut, à tout moment, cesser les
opérations dans un puits, pourvu" - et là, on donne les quatre
mêmes éléments ou à peu près.
M. Claveau: Cela va. Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 34 est
adopté. J'appelle l'article 35.
M. Claveau: L'article 175 est modifié. On ajoute: Le
ministre prolonge cette période d'essai pour une autre période de
même durée et aux mêmes conditions pourvu que le titulaire
en fasse une demande, etc. Toujours là, c'est parce que cela ne
s'avérait pas suffisant comme délai dans certains cas pour la
recherche de réservoirs souterrains. Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 35 est
adopté. J'appelle l'article 36.
M. Claveau: Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 36 est
adopté. J'appelle l'article 37.
M. Claveau: L'article 192 est modifié par le remplacement,
dans la première ligne du deuxième paragraphe, des mots
"d'abandon du" par "de cessation des..." C'est la même chose qu'à
l'article 36. Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 37
adopté. J'appelle l'article 38.
M. Claveau: C'est encore la même chose. Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 38
adopté. J'appelle l'article 39.
M. Claveau: On se réfère à l'article
207.
Cela avance quand même assez bien. Encore là, il s'agit
simplement d'identifier à quel bureau on se réfère
vraiment.
M. Savoie: C'est cela. Au bureau du regis-traire ou à un
bureau régional désigné par arrêté
ministériel, c'est le texte proposé.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 39 est-il
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): Article 40?
M. Claveau: À l'article 210, on remplace les mots "ou par
les règlements", par les mots, "par la présente loi ou ses
règlements". C'est parce qu'on excluait la loi dans la première
version?
M. Savoie: Oui, c'est cela. À ce moment-là,
l'arpentage d'un bail minier se trouvait donc prescrit par règlement.
Dans la nouvelle version de la loi, ces modalités ont été
insérées dans la loi, à l'article 101.
M. Claveau: D'accord.
M. Savoie: On a tout simplement spécifié le tout.
Au lieu de dire "par le ministre ou par les règlements", qui est le
texte actuel, on dit "par la présente loi ou ses
règlements"."
M. Claveau: Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 40 est
adopté. Article 41? (17 h 45)
M. Claveau: L'article 213 est modifié par le remplacement
du deuxième alinéa par le suivant: "Toutefois, ces règles
ne s'appliquent pas à celui qui effectue une coupe de lignes d'une
largeur de moins d'un mètre." C'est la concordance avec la Loi sur les
forêts, je suppose?
M. Savoie: Oui, c'est cela. C'est l'entente qu'on a eue avec le
ministre délégué aux Forêts. On voudrait introduire
un petit papillon, remplacer le mot "du", par les mots "de ce". Dans le texte
proposé, on indique "la superficie boisée du terrain" et on
voudrait changer le mot "du" par "de ce".
M. Claveau: Où voyez-vous cela dans le texte
proposé?
M. Savoie: Ah! Vous n'avez pas le texte? Une voix: Non,
ils n'ont pas le texte.
M. Savoie: Vous n'avez pas le texte au complet. Dans le texte
proposé, on dit, par exemple: la superficie...
M. Claveau: Ce ne serait pas trop demander d'avoir une copie du
texte?
M. Savoie: Oui, certainement.
Une voix: C'est le texte des modifications et cela est le texte
final.
La Présidente (Mme Bélanger): Avez-vous les
papillons?
M. Savoie: Oui, c'est là. Au lieu de dire "du" terrain, on
dit "de ce" terrain.
M. Claveau: Ah! Cela ne se ressemble pas du tout!
M. Savoie: C'est cela, c'est parce que vous n'aviez pas l'article
213. D'accord. Dans le projet de loi qu'on avait déposé...
C'était en négociation avec le ministre
délégué aux Forêts et, après une entente avec
le secteur forêts, on a modifié substantiellement l'article 213
pour tenir compte des revendications des prospecteurs. Alors, elle est
considérablement plus longue. On propose une modification et, en
même temps, il y a une petite coquille dans la modification.
M. Claveau: Le "du".
M. Savoie: Le "du" à "de ce".
M. Claveau: À quelle place dans cette page-là?
M. Savoie: Si vous regardez aux alinéas 1 et 2 de
l'article 213, on dit à la dernière ligne: "...2 % de la
superficie boisée du terrain..." On change "du terrain" par "de ce
terrain".
M. Claveau: D'accord. M. Savoie: D'accord?
La Présidente (Mme Bélanger): L'amendement est-il
adopté?
M. Claveau: Le papillon?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, de
l'amendement.
M. Claveau: Adopté.
Une voix: L'article 41 est adopté.
M. Claveau: Tout cela devient un amendement aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 41, tel
qu'amendé, est-il adopté?
M. Savoie: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
42.
M. Claveau: C'est cela, mais c'est un amendement par rapport
à ce qu'on avait ici.
Une voix: C'est cela, l'amendement.
M. Claveau: C'est cela, mais il y avait un autre amendement
là-dessus.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 42...
M. Claveau: Attendez un peu!
Une voix: À l'article 41, l'amendement...
M. Claveau: Cela couvre-t-il tout le problème... Est-ce
qu'on va régler une fois pour toutes le problème des intervenants
miniers en milieu forestier?
M. Savoie: Oui. Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais en
commission, lors du dépôt des mémoires par les gens de
l'industrie, on a souvent souligné le fait que la Loi sur les
forêts pouvait empêcher certains travaux de prospection,
d'exploration sur le terrain.
M. Claveau: Je me souviens très bien parce que nous
demandions une modification à la Loi sur les forêts et vous nous
aviez dit en commission que cela allait être réglé par
l'ajout d'un article à la Loi sur les mines.
M. Savoie: C'est cela. On ne voulait pas que la Loi sur les
forêts ait un impact sur nos activités minières ou sur
l'exploitation minière.
On a dit qu'on apporterait nous-mêmes nos propres modifications
à la Loi sur les mines.
La Présidente (Mme Bélanger): Cela va?
M. Claveau: Cela couvre la coupe de lignes.
M. Savoie: Cela couvre la coupe de lignes, les tranchées,
les excavations et les coupes de bois nécessaires pour les travaux de
forage.
M. Claveau: D'accord. Je pense que c'était le principal
problème. Mais cela couvre aussi la coupe de bois et les chemins pour
rentrer les foreuses aussi.
M. Savoie: C'est cela, le forage. M. Claveau: Cela couvre
tout cela.
M. Savoie: C'est cela. Quoique pour les routes, il faut que ce
soit approuvé à ce moment-là.
M. Claveau: Même si ce sont des chemins d'hiver qu'on
fait...
M. Savoie: II y a deux éléments qui ne sont pas
encore réglés: les lisières boisées en bordure des
lacs...
M. Claveau: D'accord.
M. Savoie: II y a 20 mètres qui sont
réservés et certaines régions demandent 60 mètres.
Cela n'est pas encore tranché. Des régions demandent 60
mètres. Alors, cela n'est pas réglé pour les 20
mètres ni pour les routes.
M. Claveau: Les routes pour pouvoir entrer les foreuses...
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: ...entre autres.
M. Savoie: Entre autres. Je crois qu'un plan d'ingénieur a
été demandé.
M. Claveau: Est-ce que cela couvre aussi l'affaire des
routes?
M. Savoie: Sur les routes, cela prend un ingénieur.
M. Claveau: Un ingénieur? M. Savoie: Forestier.
M. Claveau: Qui va dire: Tu fais le tour de tel arbre et tu t'en
vas dans les zones...
M. Savoie: Oui, oui. C'est cela.
M. Claveau: D'accord. Cela risque de ne pas toujours être
facile, par exemple.
M. Savoie: Non, mais on avait des...
M. Claveau: Parce que quand on déplace une foreuse toutes
les journées et demie ou les deux jours...
M. Savoie: On parle d'une route, on ne parle pas de
déplacer une foreuse. On parle d'une route.
M. Claveau: Oui, mais pour déplacer une foreuse dans le
bois debout, il faut aussi de temps en temps passer à travers les
arbres.
M. Savoie: On parle d'une route d'accès. M. Claveau:
Oui, mais sur le site... M. Savoie: Oui.
M. Claveau: ...sur une propriété qui peut quand
même avoir, je ne sais pas, quatre ou cinq milles de longueur sur une
couple de milles de largeur.
M. Savoie: Oui.
M. Claveau: Si on décide de faire, par
exemple, cinq trous.
M. Savoie: Un forage dans un coin et un forage dans un
autre coin.
M. Claveau: C'est cela.
M. Savoie: Oui. Là, il faut que ce soit une route.
M. Claveau: Cela peut ressembler à cela, en tout cas. Ce
n'est quand même pas un accès, mais on déménage la
foreuse tous l'es deux jours à peu près. Cela vient très
vite, cette affaire. Un trou de 500 pieds, à 200 pieds par
équipe, cela va vite.
M. Savoie: Ce sera...
M. Claveau: II faudrait quasiment avoir un ingénieur
forestier en permanence.
M. Savoie: Actuellement, c'est beaucoup plus large que cela. Pour
faire une intervention en forêt, tout court, pour une opération
minière, il faut que tu ailles. Là, on modifie pour tenir compte
des revendications de l'industrie. Mais, ce qu'il faut faire aussi, c'est
ménager la forêt et les demandes de l'industrie. Alors, on dit:
Pour une route, cela prend un ingénieur forestier. Pour déplacer
une unité de forage, je ne suis pas sûr que c'est une route, je ne
suis pas sûr qu'on ait besoin de tracer une route.
M. Claveau: Mais, pour faire du décapage au bulldozer?
M. Savoie: Pour faire du décapage, on parle d'une
tranchée et pour cela non plus on n'a pas besoin d'un ingénieur
forestier.
M. Claveau: Parce que les tranchées, le prospecteur,
lui...
M. Savoie: Pour autant que cela ne dépasse pas 2 % de la
superficie boisée du terrain.
M. Claveau: D'accord. Cela veut dire...
M. Savoie: Si tu vas détruire 3 % de la superficie
boisée du terrain, là on demande l'intervention d'un
ingénieur forestier.
M. Claveau: Pour l'ensemble du bloc de claims.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: Ce n'est pas sur un claim en particulier.
M. Savoie: Non, c'est sur l'ensemble d'un bloc.
M. Claveau: Cela veut dire que si tu as 200 claims, tu peux te
permettre de faire du bulldozer un peu.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: C'est sur une propriété
con-tiguë.
M. Savoie: Sur chaque claim. M. Claveau: Sur chaque
claim?
M. Savoie: Sur chaque claim. Je m'excuse, je pensais que
c'était pour l'ensemble. C'est sur chaque claim.
M. Claveau: 2 % de chaque claim. Si on suit une veine qui est
passablement importante, à ce moment-là, il faut aller voir un
ingénieur forestier. On n'a qu'à prendre la tranchée, la
petite tranchée des prospecteurs, je veux dire au pied des arbres et le
long des failles. Cela est une chose.
M. Savoie: C'est exact. On n'a pas besoin d'autorisation pour
cela. Maintenant, si on doit faire une tranchée importante et qu'on
doive porter atteinte à la forêt, si on détruit plus de 2
%...
M. Claveau: Vous avez aussi parlé du cas dont on avait
discuté l'année dernière, quand il se fait de
l'exploration minière dans des endroits qui ont déjà
été reboisés. C'est ce qui arrive...
M. Savoie: Que ce soit boisé ou reboisé, je ne
pense pas qu'on fasse la différence. Parce que quasiment...
M. Claveau: Mais quand on parie de reboisement, les petits
arbres, je ne parie pas des arbres... Par exemple, il y a beaucoup de
prospection qui se fait dans le "backlog", on reboise et après cela, un
an ou deux après, on se rend compte qu'il y a un petit filon
intéressant et les petits arbres en prennent pour leur rhume.
M. Savoie: II n'y a pas de distinction. M. Claveau: II n'y
a pas de distinction.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, est-ce que
l'article 41, tel qu'amendé, est adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
42.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'artide 42 est
adopté. J'appelle l'article 43.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 43 est
adopté. J'appelle l'article 44.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 44 est
adopté. J'appelle l'article 45.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 45 est
adopté. J'appelle l'article 46.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 46 est
adopté. J'appelle l'article 47.
M. Claveau: On revient au texte français. L'article 259 de
la loi est modifié par le remplacement... des mots "d'un jalonneur" par
les mots "d'une personne qui demande l'enregistrement d'un daim". Vous faites
la différence entre celui qui fait vraiment le travail de jalonnement
sur le terrain et celui qui va au bureau pour demander l'enregistrement.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que l'article
47 est adopté?
M. Claveau: Attendez un peu. Est-ce que cet article a pour effet
de modifier la responsabilité, de faire passer la responsabilité
du jalonneur...
M. Savoie: On ne sait pas c'est quoi exactement un jalonneur.
M. Claveau: Oui.
M. Savoie: Pour éviter tout doute, on dit: "d'une personne
qui demande l'enregistrement d'un daim." On enlève le mot "jalonneur"
parce que, effectivement, on ne le voyait pas souvent. On ne sait pas
exactement c'est quoi. Ce n'est peut-être pas toujours clair, ce qu'est
un jalonneur. Alors, on le remplace par "d'une personne qui demande
l'enregistrement d'un daim afin de donner une certaine cohérence
à la loi.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 47 est
adopté?
M. Claveau: Parce que le jalonneur aurait pu être celui qui
est engagé par une personne pour faire le jalonnement et qui n'a pas de
responsabilité sur la propriété comme telle. Cela peut
arriver, à l'occasion.
M. Savoie: Peut-être, oui, cela pourrait être
cela
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 47 est
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
48.
M. Claveau: A l'artide 291, on ajoute le chiffre après
"74", "90".
M. Savoie: On ajoute dans rénumération d'une
dizaine d'articles, une quinzaine d'articles, l'article 90.
M. Claveau: D'accord. Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 48 est
adopté. J'appelle l'article 49.
M. Claveau: "Désigner un bureau régional", c'est un
nouvel alinéa?
M. Savoie: C'est cela. C'est un pouvoir qui est accordé au
ministre.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 49 est
adopté. J'appelle l'article 50?
M. Claveau: II s'agit encore d'identifier le registre, dans le
premier alinéa. Dans le deuxième, on remplace, dans la
première ligne du paragraphe 12° les mots "de répartition des
travaux" par les mots "de modification d'une demande de renouvellement". Cela
ne se ressemble pas beaucoup comme mots, comme termes.
Dans l'article 306, c'est le deuxième alinéa.
M. Savoie: Par le remplacement, dans la première ligne du
paragraphe 12°, des mots "de répartition des travaux" par les mots
"de modification d'une demande de renouvellement". Alors, on fait
référence... L'article 79, réfère aux règles
de modification d'une demande de renouvellement. Alors, pour habiliter ce
pouvoir réglementaire, il faut évidemment référer
exactement au libellé de l'article. Alors, dans le texte actuel, cette
condition n'est pas rencontrée, puisqu'on y retrouve les termes
"répartition de travaux", termes utilisés dans le projet de loi
inital.
M. Claveau: Ah, d'accord. L'article 79 se référait
à...
M. Savoie: C'est cela. C'est une concordance.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 50 est
adopté.
M. Claveau: II y a un troisième paragraphe à
l'article 50.
M. Savoie: Je crois qu'on a un problème ici, on ne peut
pas dépasser 18 heures.
M. Claveau: Ah mon Dieu! Est-il déjà 18 heures?
M. Savoie: On ne peut pas dépasser 18 heures.
La Présidente (Mme Bélanger): Sauf s'il y a un
consentement des membres de la commission.
M. Maltais: Mme la Présidente, non, je regrette, c'est un
ordre de l'Assemblée nationale.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Saguenay, s'il y a consentement des membres de la
commission, on peut terminer le projet de loi.
M. Maltais: II n'y a pas de consentement, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Vous avez le droit de
ne pas donner votre consentement.
M. Claveau: Alors, cela va pour l'article 50.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 50 est
adopté. J'appelle l'article 51.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 51 est
adopté. L'article 52?
M. Claveau: L'article 310 est modifié. "La redevance
visée au paragraphe 14° de cet article peut varier selon le volume
de la production." Qu'est-ce que cela signifie?
M. Savoie: Ah oui! C'est au niveau de l'énergie. Cette
modification a pour but d'habiliter législativement l'article 104 du
projet de règlement, qui stipule une redevance variant de 5 % à
17 %, selon le volume de la production. Il s'agit de gaz et de
pétrole.
M. Claveau: Ah! d'accord. Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 52 est
adopté. J'appelle l'article 53.
M. Claveau: C'est la fermeture des puits. M. Savoie:
Oui.
M. Claveau: "...peuvent varier selon qu'il s'agit d'un
arrêt temporaire ou définitif." Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Saguenay, je veux bien vous lire l'article 144: Toute
commission peut, du consentement una- nime de ses membres, modifier l'horaire
de ses travaux pour siéger au-delà de l'heure prévue pour
leur suspension ou pour leur ajournement." (18 heures)
M. Maltais: On ne conteste pas cela, Mme la Présidente, on
dit qu'il n'y a pas d'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): D'accord. Vous
êtes d'accord.
M. Claveau: II reste ma...
La Présidente (Mme Bélanger): Je voulais vous dire
que la commission avait le droit, avec l'accord unanime des membres, de...
M. Claveau: L'article 53 est adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): Étant
donné l'heure et étant donné qu'il n'y a pas consentement
des membres de cette Assemblée, nous devons ajourner nos travaux sine
die.
M. Maltais: On va continuer, Mme la Présidente, on va vous
donner Je consentement.
La Présidente (Mme Bélanger): Cela prend un
consentement unanime des membres.
M. Savoie: Pour quinze minutes? M. Claveau: Cela devrait
aller.
La Présidente (Mme Bélanger): Cela ne prendra
peut-être pas quinze minutes, M. le ministre. Etant donné qu'il y
a consentement des membres de cette commission, nous poursuivons...
M. Claveau: II reste dix articles.
La Présidente (Mme Bélanger): ...l'étude
à l'article 54.
M. Claveau: À l'article 54, on se réfère au
Code civil. C'est adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 54 est
adopté. J'appelle l'article 55. À l'article 55, vous avez un
papillon, M. le ministre.
M. Savoie: L'article 55, on a un papillon, Mme la
Présidente, à l'article 54, je m'excuse.
M. Claveau: L'article 54, on l'a adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 54 est
déjà adopté.
M. Claveau: Ha, ha, ha!
M. Savoie: 54.1.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah bon! Alors,
l'article 54 est adopté. On ajoute un article 54.1.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: On modifie le Code civil! ...est modifié par
le remplacement, dans la première ligne, du mot "minier" par les mots
"de mine".
Une voix: Ce n'est pas modifié, c'est rajouté si
c'est un article.
M. Claveau: Est-ce qu'il s'agit de la mine du ministre ou...?
M. Savoie: Les procédures d'annulation sont
continuées.
M. Claveau: Article 343. Procédures d'annulation d'un
droit minier...
M. Savoie: C'est une modification à l'article 343 du texte
actuel de la Loi sur les mines et ce qu'on fait, c'est qu'on remplace le mot
"minier" par "de mine".
M. Claveau: On va parler maintenant de droits de mine au lieu de
droits miniers.
M. Savoie: C'est cela, dans ce cas-là. M. Claveau:
Ah! Spécifique à ce cas-là.
M. Savoie: On parle des procédures d'annulation d'un droit
minier, on le remplace par des droits de mine. Oui, cela va.
M. Claveau: Qu'est-ce que cela change dans la pratique?
M. Savoie: Tout simplement une concordance, cela donne une
cohérence au tout.
M. Claveau: Jusqu'à maintenant, on a parlé de
droits miniers. On parlait de droits de mine partout dans la loi?
M. Savoie: Dans l'ancienne loi.
M. Claveau: Ah, dans l'ancienne loi! En tout cas, on ne
s'obstinera pas là-dessus.
M. Savoie: II s'agit d'une disposition transitoire, étant
donné que dans le texte actuel à l'article 343, on dit que les
procédures d'annulation d'un droit minier par le ministre ou de
révocation d'une concession engagées avant la date
d'entrée en vigueur de la loi sont continuées conformément
à la Loi sur les mines, chapitre M-13.
M. Claveau: Oui.
M. Savoie: Étant donné que le chapitre M- 13
pariait de droits de mine, on a gardé l'expression "droits de mine" au
lieu de "droit minier" introduit à la nouvelle version.
M. Claveau: Je comprends. Cela va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 54.1 est
adopté. Le nouvel article 54.1 est adopté. J'appelle l'article
55.
M. Claveau: Texte anglais, c'est adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 55 est
adopté. J'appelle l'article 56.
M. Claveau: À l'article 56, on remplace les mots "bail
minier, permis de recherche..." Ça, c'est dans l'article 347, on est
toujours dans les mesures transitoires?
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: Bon, il me semble, après une première
lecture, que ce n'est pas tout à fait le même sens, la
modification.
M. Savoie: On parle de l'article 347.
M. Claveau: Oui. On dit qu'on change les mots "par bail minier,
permis de recherche de substances minérales de surface ou bail
d'exploitation de substances minérales de surface" par les mots "par
permis de recherche de substances minérales de surface, bail
d'exploitation de substances minérales de surface ou, malgré
l'article 140, par bail minier, tout en ayant droit aux autres substances
minérales que confère le bail minier". Cette partie
n'était pas, en tout cas...
M. Savoie: Oui, c'est cela. Les justifications qui pourraient
peut-être nous aider à comprendre la situation sont que le
libellé actuel de l'article est inopérant, le moyen
proposé par la loi ne permettant pas d'atteindre l'objectif visé.
En effet, le but de l'article est de donner un droit exclusif sur les
substances minérales de surface durant une période transitoire de
deux ans alors que le moyen prévu, soit l'émission d'un bail
minier selon la nouvelle loi, ne le permet pas. Il faut donc prévoir
l'émission d'un bail minier spécial qui se rapproche du bail
minier accordé selon l'ancienne loi et qui donne droit aux subtances
minérales de surface en plus des autres substances. Le troisième
paragraphe apporte donc la précision nécessaire pour satisfaire
l'intention première du législateur.
M. Claveau: C'est pour les deux prochaines années.
M. Savoie: Oui. C'est une mesure transitoire.
M. Claveau: À partir de la date d'entrée en vigueur
de la loi.
M. Savoie: C'est cela. M. Claveau: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 56 est
adopté?
M. Savoie: Cela leur donne droit aux deux, les substances de
surface et de sous-sol.
M. Claveau: Le propriétaire d'un bail minier va continuer
à avoir droit au gravier et au sable qu'il y a sur sa concession pendant
encore deux ans.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: Cela va. Il est toujours exclusif?
M. Savoie: Oui.
M. Claveau: Parce que ce n'est pas spécifié non
plus.
M. Savoie: On me dit que cela apparaît à l'article
347. On va le vérifier.
M. Claveau: D'accord. Qui s'applique aux substances
minérales de surface. D'accord.
M. Savoie: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 56 est
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): Article 57?
M. Claveau: C'est de la concordance, non?
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 57 est
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): Article 58?
M. Claveau: À l'article 351, on ajoute Toute autre demande
de droit de mine faite avant le... est continuée et
décidée conformément à la présente loi".
Cela veut dire qu'une demande qui pourrait être faite avant
l'entrée en vigueur de l'article...
M. Savoie: C'est cela. Une demande de permis...
M. Claveau: ...est considérée conforme.
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: Cela peut s'appliquer dans quel cas par exemple?
M. Savoie: Une demande de droit minier autre que le permis de
mise en valeur pourra avoir été déposée au
ministère avant la date d'entrée en vigueur de la loi et
être encore à l'étape de l'étude du dossier à
cette date. Dans un tel cas, le ministère veut que ces demandes soient
traitées selon les règles de la nouvelle loi et non de l'ancienne
loi.
M. Claveau: Peu importe l'étape où en est rendu le
traitement.
M. Savoie: C'est cela. Dès qu'il est déposé,
on veut que la nouvelle loi s'applique.
M. Claveau: D'accord. Mais est-ce que cela ne pourrait pas
être une mesure pour pouvoir traiter rapidement certains cas et dire
ensuite qu'ils sont conformes.
M. Savoie: C'est cela. Pour éviter tout doute advenant une
contestation, on clarifie la situation.
M. Claveau: En espérant que ce sera plus clair.
La Présidente (Mme Bélanger): Adopté? M.
Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 58 est
adopté. Article 59?
M. Claveau: ...est modifié par le remplacement... C'est
simplement une erreur de chiffre?
M. Savoie: C'est cela. On avait écrit "6°" au lieu de
"7°", à ce qu'on me dit.
M. Claveau: C'est le bon cette fois-ci?
M. Savoie: Je l'espère. C'est ce qu'on me dit.
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 59 est
adopté. Article 60?
M. Claveau: Texte anglais, adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 60 est
adopté. Article 61?
M. Claveau: Texte anglais, adopté.
M. Savoie: Nous avons une modification à apporter entre
les articles 61 et 62. On va
l'appeler l'article 61.1.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 61 est
adopté. J'appelle maintenant l'article 61.1.
M. Savoie: Cela porte sur l'article 377. C'est la même
chose. C'est le mot "miniers" et "de mine". C'est la même chose.
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 61.1 est-il
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
62.
M. Claveau: L'annexe I de cette loi est modifié par le
remplacement, dans la deuxième ligne, du mot "ligne" par les mots
"rive...
M. Savoie: Ligne des hautes eaux.
M. Claveau: On utilisait le mot "ligne" à l'annexe I?
À la deuxième ligne: "ce territoire est limité au
nord par la ligne sud du fleuve...". Ah! c'est par la "rive".
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: Cela a bien du bon sens.
M. Savoie: Cela a bien du bon sens?
La Présidente (Mme Bélanger): L'article 62 est
adopté?
M. Claveau: C'est cela, "rive" signifie "ligne des hautes
eaux".
M. Savoie: C'est cela.
M. Claveau: D'accord. À marée haute.
La Présidente (Mme Bélanger): Adopté, M. le
député d'Ungava?
M. Claveau: Adopté, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'article
63.
M. Claveau: En espérant que la date va arriver un jour,
adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que l'ensemble
du projet de loi, tel qu'amendé, est adopté?
M. Claveau: La présente loi, c'est celle-là...
Comment dites-vous? Excusez, Mme la Présidente?
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que l'ensemble
du projet de loi, tel qu'adopté...
Une voix: Tel qu'amendé.
La Présidente (Mme Bélanger): ...tel
qu'amendé, est adopté?
M. Savoie: Mme la Présidente, on m'avise qu'il faudrait
une motion de rénumération...
Une voix: Ah! Rémunération. M. Savoie:
...rémunération. Une voix:
Rémunérer.
La Présidente (Mme Bélanger):
Renumérotation.
M. Claveau: Oui, c'est cela.
Une voix: Vous n'êtes pas satisfait de votre salaire, M. le
ministre?
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que vous en
faites motion, M. le ministre?
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Savoie: Je préférerais une motion de
rémunération, Mme la Présidente.
Une voix: Moi aussi. Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que vous en
faites motion, M. le ministre?
M. Savoie: Pardon?
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que vous en
faites motion? Il y a une motion de renumérotation. Est-ce que c'est
adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que l'ensemble
du projet de loi, tel qu'amendé, est adopté?
M. Claveau: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que le titre
du projet de loi est amendé?
Une voix: Adopté.
La Présidente (Mme Bélanger): ...est
adopté?
Une voix: Tel qu'amendé.
La Présidente (Mme Bélanger): Le titre n'est pas
amendé.
M. Claveau: Adopté.
Une voix: Bien, c'est tout, là.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est tout. Est-ce
que, M. le ministre, vous avez un mot de la fin?
M. Savoie: Non, merci, Madame. M. Claveau: On voulait
faire vite.
M. Savoie: Je voudrais remercier les gens de leur
présence, y compris les gens du ministère, les gens de mon
cabinet et mes collègues de l'Assemblée nationale.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
ministre. M. le député d'Ùngava?
M. Claveau: Je remercie aussi le ministre et tout son personnel
pour la diligence qu'ils ont eue pour répondre à nos questions,
en espérant que les modifications qui sont apportées vont
permettre de faciliter le développement de l'industrie minière au
Québec et en souhaitant que la date de la mise en application de la Loi
sur les mines soit connue le plus rapidement possible.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
député d'Ungava.
La commission de l'économie et du travail ayant accompli son
mandat ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 18 h 13)