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(Dix heures dix minutes)
Le Président (M. Charbonneau): La commission permanente de
l'économie et du travail entreprend ce matin la vérification des
engagements financiers du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la
Technologie pour les mois d'octobre 1987 à juillet 1988. Est-ce qu'il y
a des remplacements, M. le secrétaire?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président, il y a un seul
remplacement. M. Leclerc (Taschereau) est remplacé par M. Larouche
(Anjou).
Le Président (M. Charbonneau): Ah! c'est un nouveau. On va
l'initier un peu.
Une voix:...
Le Président (M. Charbonneau): Les détails
étaient superflus, M. le député! On est à
l'étude des crédits. Donc, il n'y aura pas de déclarations
préliminaires. On va immédiatement commencer avec le mois
d'octobre 1987. M. le député de Bertrand, l'engagement 15.
M. Parent (Bertrand): Peut-on faire des remarques
préliminaires?
Le Président (M. Charbonneau): Ah! si vous en voulez
absolument!
Remarques préliminaires M. Jean-Guy
Parent
M. Parent (Bertrand): Rapidement, en deux minutes, parce qu'on a
un nouveau ministre et je pense que c'est important dans le cadre de ce qui va
se passer, particulièrement sur le plan de l'industrie, du commerce et
du développement technologique. J'aimerais, en tant que vis-à-vis
du nouveau ministre, l'assurer de toute ma collaboration de sorte que l'on
puisse, comme on l'a fait depuis quelques années, en matière de
commerce extérieur et de développement technologique, travailler
positivement à faire avancer les dossiers au Québec.
Alors, aujourd'hui, c'est un premier exercice, M. le Président,
qui concerne les engagements financiers qui va nous mettre à jour,
puisque cela nous amène jusqu'à juillet 1988. Je sais d'ores et
déjà que le ministre n'était pas en poste, mais il aura
sûrement toutes les réponses à nos différentes
questions. Je souhaite la bienvenue au ministre et je l'assure de toute ma
collaboration.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va?
M. Pierre MacDonald
M. MacDonald: M. le Président, M. le député,
je vous remercie de votre accueil. Comme vous l'avez mentionné, la
période couverte est celle au cours de laquelle la responsabilité
du ministère de l'Industrie et du Commerce appartenait à mon
prédécesseur, M. Johnson. N'étant pas totalement familier
avec toutes ces questions qui pourraient faire l'objet de votre
intérêt, j'ai donc demandé d'être accompagné,
comme il se doit, des collègues du ministère et j'espère
m'être assuré que nous aurons chez eux toutes les réponses
aux questions que vous voudrez bien nous formuler.
Si vous me permettez, M. le Président, j'aimerais vous
présenter quelques-uns de ceux qui sont avec moi. À ma droite, le
sous-ministre en titre du ministère, maintenant connu sous le nom
Industrie, Commerce et Technologie, M. Michel Audet. À sa droite, Michel
Gagnon, qui est directeur général de l'administration, et,
à ma gauche, M. Yvon Marcil, qui est vice-président
exécutif de la Société de développement
industriel.
Au fur et à mesure que vous témoignerez d'un
intérêt quelconque, vous me permettrez de faire appel aux autres
sous-ministres adjoints et directeurs généraux qui nous
accompagnent. Merci.
Le Président (M. Charbonneau): M. le ministre, je
constate, comme d'habitude, que vous n'avez pas pris de chances. Il n'y a pas
la moitié du ministère ici, mais pas loin.
M. MacDonald: C'est un ministère important!
Engagements
Le Président (M. Charbonneau): Oui, je sais. Alors, on
commence avec l'engagement 15.
Octobre 1987
M. Parent (Bertrand): Oui, j'ai une première question, M.
le Président. D'abord, on s'aperçoit qu'il y a plusieurs contrats
qui sont accordés tout au cours des prochains mois qu'on va analyser
aujourd'hui à la compagnie Wang. Canada Itée. Si je comprends
bien, la Société de développement industriel du
Québec a commencé avec cette compagnie et on n'a pas tellement
d'autre choix, lors de l'acquisition de 20 terminaux dans ce cas-ci, que de
faire affaire avec Wang. Est-ce pour cette raison qu'on s'en va dans des
contrats négociés et non dans des appels d'offres, dans un
premier temps?
M. MacDonald: Je vais demander à M. Marcil de vous
répondre.
M. Marcil (Yvon): Oui. Effectivement, si on prend la
totalité des engagements de la dernière année concernant
le système informatique et bureautique - il y en a pour un montant
d'environ 450 000 $ - tout cela a été négocié avec
la compagnie Wang parce qu'on ne peut pas faire un appel d'offres, compte tenu
du fait que ce sont des ajouts au système de base qui existe
déjà. La décision majeure qui a été prise au
cours de la dernière année a été d'offrir, au
personnel cadre surtout, l'accès au système informatique, une
chose qui n'existait pas l'année précédente. Chaque cadre
a maintenant accès au système informatique et peut consulter tous
les dossiers et savoir à tout moment à quel point est rendu
chacun des dossiers qui est à l'étude à la SDI, aussi bien
les dossiers à l'étude que les 3000 dossiers qui sont
déjà administrés.
M. Parent (Bertrand): Merci. M. le Président, je n'ai rien
contre l'informatique qui entre à la SDI. Je pense qu'il était
temps que cela se produise. Cependant, je trouve assez curieux qu'on se ramasse
un peu avec une entreprise ou une compagnie. C'est un peu le principe du bras
dans le tordeur, c'est-à-dire que, pour tout ce que l'on fera au cours
des prochaines années, pour tous les ajouts, on est pris avec une
entreprise. Même si on négocie des contrats - vous avez
parlé d'un montant de tout près de 450 000 $ ou 500 000 $ - il
n'en demeure pas moins qu'on se ramasse dans une position de négociation
qui n'est pas tellement forte parce qu'on n'a pas le choix. Sans vouloir faire
un long débat, je me demande si M. le ministre ou vous, M. Marcil,
pouvez me dire ce qu'on envisage pour la prochaine année avec la
compagnie Wang. Deuxièmement, est-ce qu'on a un moyen de s'en sortir si
on veut faire des affaires avec d'autres entreprises, ou s'il n'y a aucune
possibilité de compatibilité ou autre? Cela me semble dangereux.
D'ailleurs, cela ne s'est pas produit seulement avec la SDI, cela s'est produit
avec d'autres ministères; j'ai eu l'occasion de le constater. Je trouve
un peu bizarre qu'on se retrouve dans cette situation.
M. MacDonald: M. Lafleur.
M. Lafleur (Jean-Claude): Effectivement, on est actuellement
rendu à 154 postes terminaux pour l'ensemble des employés. On est
dans une phase terminale, si on peut dire. Par contre, l'ordinateur central est
en poste depuis cinq ans et, effectivement, au tout début, on avait
peut-être une dizaine de terminaux branchés sur cet ordinateur
central. Cela nous amène donc à réévaluer
aujourd'hui les besoins additionnels entraînés par les postes
additionnels et par également la bureautique intégrée qui
s'en vient de plus en plus chez nous. Éventuellement et au cours de
l'été, on va faire faire une évaluation certainement,
d'une part, par la compagnie Wang pour voir ce que c'est, voir où on
pourrait aller, voir ce qu'on a exactement à faire, et une
décision sera prise à ce moment-là.
Il ne faut pas oublier que dans l'ensemble des dépenses
effectuées à la SDI pour son système informatique, qui
sont de l'ordre de 2 000 000 $, les efforts pour maximiser les achats au
Québec, quand c'était possible, on les a faits. Sur l'ensemble
des 2 000 000 $ de dépenses, il y a tout près de 500 000 $ qui
ont été donnés à des firmes
québécoises, soit des firmes de consultants, soit pour des
appareils Comterm, Ogivar et ainsi de suite, du moment qu'on pouvait le faire.
Encore cette année, on a acheté des appareils, des imprimantes
Comterm, un micro-ordinateur d'Ogivar. On maximise le plus possible les
retombées au Québec. Si un organisme est sensible aux
retombées économiques au Québec, je pense que la SDI en
est un et qu'elle tente de maximiser ces retombées.
M. Parent (Bertrand): À quel endroit sont les bureaux de
la compagnie Wang? Est-ce qu'ils sont à Québec même?
M. Lafleur: Ils ont des représentants à
Québec, à Montréal.
M. Parent (Bertrand): Comment se fait-il qu'on retrouve plus
loin, en mai 1988, un contrat donné à la compagnie Wang, mais de
Don Mills, en Ontario, pour l'entretien de divers équipements
informatiques? C'est un engagement qu'on verra plus tard, mais qui est
tellement relié. Est-ce que Wang Canada est à Don Mills et n'a
que des succursales au Québec? Et comment se fait-il qu'on fasse la part
des choses? Je parle de l'engagement 16 en mai 1988, qui est toujours avec la
compagnie Wang.
M. Lafleur: D'accord. Le montant de 448 000 $ dont on vous a
parlé tantôt, qui regroupait l'ensemble de tous les postes
questionnés quant à Wang, incluait cette dépense
d'entretien-là. La facture de Wang pour l'entretien vient de l'Ontario,
mais le service est assuré par les représentants du
Québec.
M. Théorêt: Est-ce que vous êtes en mesure de
nous dire pourquoi, en 1983, on avait choisi ce type d'appareil de cette
compagnie?
M. Lafleur: À ce moment-là, il y a eu une
évaluation des besoins par une firme québécoise - IST -
pour nous permettre d'analyser quel serait le système idéal pour
la SDI en fonction de ses besoins et une firme avait été retenue
à ce moment-là pour analyser justement un projet clés en
main. Elle nous avait recommandé la compagnie Wang, non seulement
à cause du rapport qualité-prix, mais également en
fonction des besoins en bureautique intégrée qu'on voulait
développer chez nous. C'était le seul organisme
qui pouvait à ce moment-là nous fournir les services qu'on
envisageait d'implanter.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Le budget initial était de quel
ordre? 2 000 000 $? Est-ce qu'on peut dire qu'à ce jour, avec 150 ou 154
postes, on a dépassé le budget ou qu'on est à
l'intérieur du budget prévu pour informatiser?
M. Lafleur: Oui, on est à l'intérieur des budgets.
Quand on dit 2 000 000 $, c'est 2 000 000 $ en dépenses cumulatives en
informatique depuis le départ, depuis l'implantation de la SDI.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'à la SDI on est satisfait
du rendement des équipements?
M. Lafleur: Oui, ce sont de très bons appareils qui nous
ont permis de vraiment évoluer. Quand on dit qu'on est parti avec cinq
postes et qu'on est rendu avec 154, c'est sûr, comme oh dirait, qu'on
saigne du nez un peu, mais quand même on peut supporter cela
actuellement, et je ne suis pas sûr que d'autres organismes ou compagnies
auraient pu nous fournir un service semblable. On a un excellent service, ce
qui est souvent un problème dans le domaine informatique.
M. Parent (Bertrand): Sur quelle base pouvez-vous négocier
ce contrat particulier de l'engagement 15 pour 20 terminaux?
C'est-à-dire, comment arrivez-vous au montant de 68 000 $? Est-ce que
vous y allez sur la base des achats antérieurs, sur une base comparative
d'équivalents sur le marché? Qu'est-ce qui fait que vous avez pu
le négocier à 68 000 $? Quelle est votre façon de
procéder, étant donné qu'on connaît l'historique, le
fait que la compagnie a été choisie?
M. Lafleur: En fait, quand on a à faire des achats, on est
au courant, on regarde ce qu'il y a sur le marché, les différents
postes équivalents, et on réussit à négocier. Par
exemple, pour ces 20 postes, pour un achat de 68 000 $, les terminaux de 64 K
coûtaient 3795 $. On a réussi à négocier un escompte
de 17 % sur ces appareils. Ce même taux de 17 % a été
appliqué, sauf erreur, dans tous les autres achats. On a toujours
négocié un escompte de cette envergure, 17 %. Cela veut donc dire
que ces terminaux nous reviennent à 3150 $, ce qui est tout à
fait dans le marché.
M. Parent (Bertrand): Merci beaucoup. Cela complète, M. le
Président, en ce qui me concerne.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que cela va pour cet
engagement? Cela va. On va maintenant passer à l'engagement 16.
M. Parent (Bertrand): D'abord, il y a eu cinq soumissions
demandées. Dans un premier temps, peut-être pourriez-vous
m'expliquer ce qu'on a voulu avoir comme produits ou comme services, devrais-je
dire, parce qu'on a retenu la firme La Boîte du pinceau d'Arlequin pour
un montant beaucoup plus élevé que la firme Expo Graphiques? Sur
quelle base a-t-on pu éliminer Expo Graphiques? Est-ce qu'on pourrait
nous expliquer quels étaient les critères?
Le Président (M. Charbonneau): M. Audet.
M. Audet (Michel): M. le député, si vous me le
permettez, je peux vous dire qu'un jury avait été formé.
Trois soumissionnaires avaient fait des offres et fourni des prix. Expo
Graphiques n'a pas été retenue parce qu'elle n'a pas
répondu aux critères qui avaient été
établis. Donc, la soumission n'a pas été retenue par le
comité de sélection.
M. Parent (Bertrand): Je comprends.
M. Audet (Michel): Elle n'a pas retenu les points... Si vous me
le permettez, je pourrais vous donner des éléments d'explication
qui ont été fournis par le comité lui-même. Les
informations livrées au jury étaient incomplètes et ne
permettaient pas de dégager une évaluation valable de la
qualité de l'organisation des ressources qui seraient affectées
au projet. Deuxièmement, le jury a estimé, à la
lumière des informations sommaires dont il disposait, que la
qualification des membres de la firme n'offrait pas toutes les garanties
nécessaires à la réalisation d'un travail répondant
aux exigences de qualité et de services requis et, enfin, elle
était située loin du lieu de réalisation du projet. En
réalité, la firme en question n'a pas été retenue
pour ces raisons-là. Le plus bas soumissionnaire était donc la
firme la plus conforme.
M. Parent (Bertrand): M. le Président, les explications
qui nous sont fournies ne satisfont pas ma curiosité. Ce contrat de
services était pour fabriquer, monter, démonter et transporter
des éléments d'exposition dont le ministère se servira au
cours des trois prochaines années. Cela ne me semble pas très
technique ou très technologique, et je me demande sur quels
critères, étant donné l'importante différence entre
122 000 $ et 74 000 $, on a pu éliminer Expo Graphiques, à part
l'emplacement physique de la compagnie. Sur quels critères a-t-on pu
évaluer que cette firme n'était pas en mesure de le faire? Je ne
le sais pas, mais je me demande sur quels critères on s'est basé,
parce que ce contrat de services ne semble pas très
compliqué.
M. MacDonald: Je suis d'accord, mais il
semble qu'ici nous n'étions pas partie du jury ni l'un ni
l'autre. On a tout de même des facteurs et je pense que c'est ce que vous
recherchez. L'analyse faite par le comité a porté sur cinq
éléments: le degré de conformité du projet avec le
devis, l'expérience et le degré de connaissance du projet,
l'organisation de la firme soumissionnaire, la qualification des membres dans
la firme soumissionnaire et la proximité des travaux.
Il y avait des taux de pondération et trois firmes ont
été analysées. Si on compare Expo Graphiques à
Pinceau d'Arlequin, sur le plan du degré de conformité du projet
avec le devis, on a donné 20 points - c'est-à-dire le maximum -
à Arlequin, alors qu'on en a donné 10 à Expo Graphiques.
Sur l'expérience et le degré de connaissance du projet, c'est le
dernier soumissionnaire, Aménagement Exposition TCD, qui s'est
retrouvé avec 21 points, alors qu'Arlequin, d'une part, et Expo
Graphiques, d'autre part, en avaient 13. Quant à l'organisation de la
firme, Arlequin avait 16 points et Graphiques 13. Quant à la
qualification des membres, 9 points pour Arlequin et 7 pour l'autre.
Finalement, proximité des travaux: 10 points pour Arlequin et 2 pour
Expo Graphiques. Au total, vous aviez 68 points pour la firme Arlequin et 45
pour la firme Expo Graphiques.
Si vous preniez en considération le prix et si vous regardiez le
critère normal, c'est-à-dire la plus basse soumission conforme,
il est évident qu'Arlequin se retrouvait le premier et a eu le
contrat.
M. Parent (Bertrand): À quel endroit sont situées
la firme Arlequin et la firme Expo?
M. MacDonald: Très bonne question, mais je n'ai pas
l'adresse ici.
M. Audet (Michel): On va vous donner l'information dans quelques
minutes. On ne l'a pas ici.
M. Parent (Bertrand): C'est une façon un peu curieuse de
procéder. On ne s'en va pas en soumissions, on s'en va sur invitation et
on fait un devis. Le devis est fait de façon telle qu'on invite cinq
firmes. À partir de cela, la plus basse - pour des raisons que vous me
donnez, à la suite d'un comité de sélection - n'est pas
retenue. Les deux autres sont dans des prix à peu près similaires
et deux n'auraient pas soumissionné. On leur a demandé de
soumissionner. Le fait qu'on ne soit pas allé en soumissions
là-dessus, qu'on soit allé strictement sur invitation et qu'on
ait bâti un ensemble de critères me laisse un peu perplexe, en
tout cas. Je ne dis pas qu'il y a quoi que ce soit, sauf que j'aimerais qu'on
puisse me fournir des explications additionnelles.
M. MacDonald: II n'y a pas de problème à
répondre à la question spécifique que vous avez
posée. Permettez-moi d'ajouter par contre à l'analyse, que je
regarde ici plus en détail, que, n'eût été le prix,
sur l'évaluation des cinq critères et les taux de
pondération qu'on y donne, c'est Aménagement Exposition TCD inc,
qui se serait vu octroyer le contrat sur la base qualitative et sur
l'évaluation de conformité. Son pointage final était de 74
par rapport à 68 pour la firme qui s'est vu octroyer le contrat, mais
vous aviez un écart de prix qui était tout de même de 11
000 $.
M. Parent (Bertrand): Ce que vous me dites, c'est qu'Expo
Graphiques a eu 45 points...
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): ...Arlequin, 68 et Aménagement TCD,
74.
M. MacDonald: C'est cela. (10 h 30)
M. Parent (Bertrand): À cause du facteur prix, qui
était de 11 000 $ de plus, on y est allé avec Arlequin. C'est la
façon dont on a procédé.
M. MacDonald: Oui. La grande différence qui aurait
favorisé Aménagement Exposition TCD, c'était sur le plan
de l'expérience et sur le degré de connaissance du projet
où elle obtenait une cote de 21 par rapport à 13 pour les deux
autres.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Est-ce que le montant de 122 127
$ incluait les taxes, puisque dans les deux autres cas on dit que les taxes
étaient en sus?
M. MacDonald: C'est une réponse additionnelle que vous
recevrez dès qu'on va le savoir. Vous avez pris la question de M. le
député? Parfait!
M. Audet (Michel): Si vous me permettez, le montant de 122 127 $
se compose donc de 69 271 $ pour la fabrication, 37 561 $ pour l'entretien, le
montage, le démontage et le transport, et 15 295 $ en taxes.
M. Parent (Bertrand): Le montant de 122 000 $ inclurait - je n'ai
pas fait le calcul - la taxe...
M. Audet (Michel): Inclut la taxe, oui, oui. M. Parent
(Bertrand): ...dans ce cas-là. M. Audet (Michel): Oui,
oui.
M. Parent (Bertrand): Ce qui fait un écart quand
même plus important, parce que le montant de 133 000 $ de TCD, on doit
quand même y ajouter les taxes.
M. Audet (Michel): C'est cela.
M. Parent (Bertrand): Ce qui ferait quand même un
écart de plus de 11 000 $ sur une base comparative.
M. Audet (Michel): C'est cela.
M. Parent (Bertrand): C'est exact. Cela va, M. le
Président, en ce qui me concerne.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. On va passer
maintenant à l'engagement 17.
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 17, il s'agit d'un
contrat qui a été donné pour une période de douze
mois, si je comprends bien, du 1er octobre 1987 au 1er octobre 1988 - donc un
contrat qui vient de se terminer - à M. Guy Camirand, de Québec.
D'abord, est-ce que c'était la première année qu'un tel
contrat était octroyé? Si oui, quelle est l'expertise de M.
Camirand et pourquoi a-t-on retenu les services de cet individu pour
conseiller?
M. MacDonald: Pendant que M. Leguerrier vient se joindre à
nous, je vous mentionne - peut-être que ce sera votre deuxième
question - que, depuis un certain temps, M. Camirand, qui a sûrement
dû faire l'affaire comme consultant, est maintenant à l'emploi
régulier de SIDBEC.
M. Leguerrier (Michel): M. Camirand avait développé
une bonne expertise dans tout le dossier de SIDBEC-Normines pour le
ministère. Par la suite, il y a eu le plan de redressement ou de
rationalisation des opérations manufacturières de SIDBEC pour
lequel il a été jugé opportun d'engager M. Camirand de
façon à faire un travail relativement régulier d'analyse
des dossiers de SIDBEC et du plan de développement, à faire des
propositions ou suggestions et, en même temps, évidemment,
à faire un suivi des orientations retenues au niveau
ministériel.
M. Parent (Bertrand): Ce n'était pas pour SIDBEC-Normines.
C'était bel et bien pour SIDBEC, j'imagine, dans le cadre des
activités des laminoirs, etc., à Contrecoeur.
M. Leguerrier: C'était, pour le ministère,
relativement au suivi du dossier de SIDBEC. Son lieu de travail était
principalement Québec.
M. Parent (Bertrand): Donc, est-ce...
M. Leguerrier: C'était pour la troisième
année et le contrat est terminé depuis le 1er octobre,
conformément aux politiques gouvernementales, à savoir que dans
un cas comme celui-là - de contractuel - cela ne dépasse pas
généralement trois ans.
M. Parent (Bertrand): Donc, c'est la fin d'un mandat qui a
été de trois ans, deux années antérieures à
ce mandat-là.
M. Leguerrier: Tout à fait.
M. Parent (Bertrand): Selon ce que M. le ministre nous disait il
y a quelques minutes, maintenant, il est à l'emploi de SIDBEC.
M. Leguerrier: II est à l'emploi de SIDBEC, mais ce n'est
pas tout à fait finalisé; c'est l'orientation qui pourrait
être retenue. C'est relativement avancé, mais je ne pense pas que
ce soit complètement finalisé. M. Camirand s'oriente vers un
emploi à SIDBEC.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on peut dire que les travaux de
gestion-conseil qu'a faits M. Camirand au cours des dernières
années sont directement reliés à la bonne performance de
SIDBEC, cette dernière année?
M. MacDonald: On pourra formuler la question à M.
LeBoutillier et on vous le fera savoir.
M. Parent (Bertrand): C'est parce qu'avec 74 000 $, si on
réussit à rendre rentable une entreprise qui fait des pertes,
ce...
M. MacDonald: Ce n'est pas si mal.
M. Parent (Bertrand): ...serait peut-être
intéressant de le retenir dans d'autres cas.
M. MacDonald: C'est un bon placement.
M. Parent (Bertrand): C'est un bon placement. Alors, cela
répond à ma question.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Alors, pour le
député responsable de Contrecoeur, c'est intéressant. On
est à l'engagement 18.
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 18, il s'agit de
l'impression de 15 000 exemplaires d'un volume sur les PME au Québec.
Une seule soumission a été reçue; il doit y en avoir eu
deux. Oui, l'une à 27 000 $ et l'autre à 58 000 $. C'est
exact?
M. Audet (Michel): Oui.
M. Parent (Bertrand): Pourrait-on nous dire par quel
réseau les 15 000 exemplaires ont été distribués?
Où sont-ils rendus? Qui a eu accès à ces volumes?
M. Audet (Michel): Ni le ministre ni moi n'étions au
ministère l'année dernière, alors on ne sait...
M. MacDonald: II y a eu une distribution. Le sous-ministre
adjoint, M. Pierre Delisle. Pierre, pouvez-vous venir ici? Les détails
de la distribution du volume sur les PME.
M. Delisle (Pierre): Je vais tenter de donner une réponse.
C'était sous la responsabilité du ministre, M. Vallerand,
à ce moment-là. Je sais qu'il y avait eu des exemplaires
distribués dans chacun de nos réseaux, c'est-à-dire les
commissariats industriels, nos réseaux de bureaux régionaux. Une
liste d'envoi avait été constituée à la suite de
consultations que M. Vallerand avait faites en vue de la préparation de
son premier document. C'était la deuxième version, je dois dire,
de son document qui était publié annuellement. La liste de
distribution, je ne l'ai jamais vue personnellement, mais je sais à peu
près comment elle a été constituée. À ma
connaissance, il ne doit pas en rester énormément. Je pense que
tout a été écoulé auprès des associations
d'affaires par les réseaux du ministère.
M. Parent (Bertrand): Cela est passé davantage par le
réseau des organismes et des chambres de commerce, j'imagine, que
directement par les dirigeants d'entreprises, compte tenu du nombre.
M. MacDonald: Le nombre était suffisant pour en remettre
un à chaque ME, mais peut-être pas à chaque petite
entreprise.
M. Parent (Bertrand): Peut-on nous assurer que les 15 000
exemplaires sont en circulation, tant qu'à les payer, qu'ils ne
traînent pas sur les tablettes quelque part au ministère?
M. MacDonald: Très bonne considération. Merci de la
suggestion, on va le vérifier.
M. Parent (Bertrand): Vous allez le vérifier? Cela
répond à ma question sur l'engagement 18, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Alors, on va
passer à l'engagement 19.
M. Parent (Bertrand): Oui, l'engagement 19. Est-ce que c'est le
projet relié à Soligaz ou s'il s'agit d'un autre projet, B.F.
Goodrich-SGF?
M. Audet (Michel): Excusez, si vous me permettez. Non, il ne
s'agit pas du dossier Soligaz; il s'agit vraiment d'une étude qui avait
été faite avec B.F. Goodrich pour l'implantation d'un projet VCM
d'abord et, avec le retrait de B.F. Goodrich, le travail ou l'étude sert
maintenant à négocier avec d'autres partenaires potentiels.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, B.F. Goodrich s'est
retiré du cadre de cette étude. Mais où est-on rendu? On a
approuvé cela en octobre 1987. C'était quand même une
étude importante. On parlait de 429 000 $ et on ne participait
qu'à 78 000 $ sur le coût total. Pourrait-on savoir où
c'est rendu et si cela a des chances d'aboutir?
M. MacDonald: Je peux vous dire que c'est encore une
volonté du gouvernement de voir le développement de cette
industrie pétrochimique québécoise. La rentabilité
de Pétromont, que vous connaissez bien, nous donne des arguments
additionnels, des possibilités additionnelles pour s'assurer de cette
expansion et intéresser des partenaires.
Pour ce qui est précisément du projet VCM... Est-ce
qu'André Dorr est ici? Malheureusement, je vois que M. Dorr, qui est
plus particulièrement attitré à ce projet, n'est pas ici.
Je vous obtiendrai les détails et vous les ferai parvenir le plus
rapidement possible, mais je peux vous dire que c'est un dossier très
actif.
M. Parent (Bertrand): Effectivement, dans le cadre de la relance
de l'est de Montréal, cela pourrait être intéressant...
M. MacDonald: Ah oui, sûrement.
M. Parent (Bertrand): ...ou plus particulièrement dans mon
comté, c'est toujours bienvenu, M. le ministre.
Une voix: On peut négocier cela.
M. Parent (Bertrand): La pétrochimie, c'est là que
ça se passe. M. le ministre, comment détermine-t-on la
participation du ministère aux études? Dans la plupart des autres
cas qu'on va voir ultérieurement, on parle de montants de 40 % à
50 % de la participation du ministère à des études,
souvent même 50 %, je l'ai remarqué. Dans ce cas-ci, on parle de
quelque chose aux alentours de 15 % ou 17 %. C'est déterminé
comment et est-ce que cela peut avoir un impact incitatif si on participe plus
ou moins?
M. MacDonald: II est évident qu'il y a,
premièrement, le fait que ce soit oui ou non un objectif prioritaire du
ministère, puis la capacité des partenaires et des
intéressés, à l'occasion, et nécessairement
l'intérêt que peut porter le gouvernement fédéral
dans le domaine peut également établir des différences de
proportion.
Pour ce qui est de la matrice ou de la formule exacte, je passerai la
question à M. Audet.
M. Audet (Michel): II existe - vous l'avez même
mentionné, M. le député - des critères pour ce
programme d'aide à la concrétisation de projets industriels. Je
dois dire cependant que, comme l'a mentionné M. le ministre, nous
essayons d'éviter autant que possible de nous
rendre au maximum des 50 % qu'on peut atteindre pour le financement de
certaines de ces études, selon le secteur et selon surtout la
capacité de payer des partenaires.
Dans ce cas-ci, les partenaires ayant la capacité de payer qu'on
connaît, la contribution demandée au Conseil du trésor
était de 18 % des coûts totaux d'une étude qui se chiffre
à 429 900 $ et de 30 % des coûts admissibles parce qu'il y
a une certaine part de coûts qui était jugée inadmissible.
Dans d'autres cas - ici, il y a des critères qui ont été
établis - lorsque le coût estimé de certaines études
est inférieur à 100 000 $, la subvention peut atteindre
jusqu'à 50 % des coûts admissibles. Dans les cas exceptionnels, on
peut même dépasser ces critères, mais il faut avoir une
justification, comme je l'ai mentionné, telle l'incapacité ou la
capacité de payer du partenaire. Pour des études dont le
coût estimé est supérieur à 100 000 $, la subvention
peut atteindre un montant maximum de 50 000 $, donc 50 % des dépenses
admissibles. Dans les études financées dans le cadre de l'entente
auxiliaire, la subvention peut atteindre 37 %. C'est ce qui est prévu
à l'entente auxiliaire, sans excéder, toutefois, 50 000 $ au
maximum.
Dans les autres cas, la participation financière du MIC est
établie sur une base ad hoc et donc doit faire l'objet d'une
autorisation du Conseil du trésor puisqu'elle est
négociée, en quelque sorte, avec les partenaires, selon un
certain nombre de facteurs.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que dans ce cas particulier on peut
savoir quelle a été la participation des autres partenaires? Qui
a payé le reste de la facture?
M. Audet (Michel): Oui. Les partenaires ont payé 169 000
$.
M. Parent (Bertrand): Quand vous dites les partenaires, c'est
moitié-moitié ou est-ce que la SGF a participé davantage
que B.F. Goodrich?
M. Audet (Michel): Dans ce cas, les deux partenaires se sont
partagé la facture qu'on va vous calculer: 273 000 $ - c'est une
convention qu'on ne connaît pas - entre les deux partenaires, B.F.
Goodrich et SGF. Les deux gouvernements se sont partagé 156 000 $, soit
78 000 $ chacun.
M. Parent (Bertrand): Les deux partenaires ont 273 000 $
d'après un partage qu'on ne connaît pas, parce que la SGF par ce
biais, c'est quand même une participation gouvernementale ou
paragouvernementale. Si c'était possible, comme je l'ai mentionné
tantôt, M. le ministre, pour terminer l'engagement 19, d'avoir d'autres
développements ou d'autres nouvelles dans ce cadre, j'y serais fortement
intéressé. M. le Président, cela complète
l'engagement 19.
Le Président (M. Charbonneau): On va passer à
l'engagement 20 maintenant. (10 h 45)
M. Parent (Bertrand): Les engagements 20 et 21. Est-ce qu'on peut
me donner rapidement les subventions de fonctionnement de la
Société de développement industriel, que ce soit dans le
cas de Sherbrooke ou de Cowansville? Quels sont les critères et quels
sont les plafonds, et dans quelles conditions appuyez-vous le fonctionnement
des sociétés de développement économique dans les
différentes régions du Québec? Dans le cas des engagements
20 et 21, il y en a une à 35 000 $ et une autre à 50 000 $; je
les traite un peu ensemble puisqu'il y en aura d'autres un peu plus tard. Si
vous pouviez me donner cette répartition et ces critères
d'admissibilité.
M. MacDonald: M. Delisle.
M. Delisle: II y a deux volets: le volet 1-A avec un maximum de
50 000 $ et le volet 1-B avec un maximum de 35 000 $. C'est basé sur
l'indice de richesse foncière du territoire concerné, sur la
population desservie ainsi que sur le nombre d'entreprises
manufacturières qui existent. Si on prend n'importe quel cas en
particulier, on vérifie le nombre d'entreprises dans le territoire
desservi, la population et aussi l'indice de richesse foncière, ce qui
détermine le niveau à ce moment-là, si on a un volet 1-A
ou 1-B. C'est le maximum qui est établi. Ce maximum n'est atteint que
s'il y a une contribution au moins équivalente de la part du milieu,
soit la municipalité et les autres participants au budget de
fonctionnement de la corporation. Si on regarde cela dans son ensemble,
peut-être qu'on contribue à environ 28 % de l'ensemble des budgets
des commissariats industriels. Donc, ce n'est pas 50 %. C'est le maximum dans
un cas particulier, 50 %.
M. Parent (Bertrand): Le volet 1-A, c'est 35 000 $ ou 50 000 $,
et l'autre...
M. Delisle: 1-A, 50 000 $, et 1-B, 35 000 $.
M. Parent (Bertrand): Ma question s'adresse, M. le
Président, à M. le ministre. Est-ce que vous avez l'intention
comme nouveau titulaire de ce ministère de continuer à soutenir
les commissariats industriels, du moins ceux qui existent actuellement, et
qu'adviendra-t-il des nouvelles corporations à être
formées?
M. MacDonald: En réponse à votre première
question, oui. Pour ce qui sera de l'avenir, j'ai demandé justement la
semaine dernière et encore hier de réévaluer
l'intervention et d'essayer de comparer cela aux besoins des milieux où
il y a ce genre de services et à la capacité du milieu de payer,
c'est-à-dire chercher à obtenir le maximum d'efficacité
avec les quelques dollars
que nous avons dans ce programme.
M. Parent (Bertrand): Donc, à court et à moyen
terme, il n'y aura pas de coupure dans ce genre de programme, si je comprends
bien.
M. MacDonald: Dans l'ensemble du programme à l'heure
actuelle, nous n'envisageons pas de coupure. Ce que je vous ai dit, c'est que
nous allons continuer à l'appuyer, d'une part, mais j'ai demandé
une révision cas par cas.
M. Parent (Bertrand): Alors, cela complète la
vérification des engagements 20 et 21 du mois d'octobre 1987.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. On va passer
maintenant au mois de novembre 1987, à l'engagement 19.
M. Parent (Bertrand): Oui, à l'engagement...
M. MacDonald: M. le Président, en réponse à
une des questions du député de Bertrand, c'est-à-dire la
question des adresses concernant les critères dont nous avions
parlé sur la proximité des travaux dans le cas du contrat
d'audiovisuel donné au Pinceau d'Arlequin, Pinceau d'Arlequin est une
boîte qui est maintenant située rue Williams, à
Montréal. Aménagement Exposition TCD est dans la rue Deslauriers,
à Saint-Laurent, alors que la firme Expo Graphiques est à
Hull.
M. Parent (Bertrand): Merci. Novembre
Le Président (M. Charbonneau): Alors, le mois de novembre
1987, l'engagement 19.
M. Parent (Bertrand): Oui. À l'engagement 19, on confirme
un contrat de services qu'on négocie - ce n'est pas sur appel d'offres -
avec la firme Bursey International Consultants, des consultants de Toronto,
pour nous indiquer un peu notre mise en oeuvre et notre stratégie de
développement dans le domaine de l'automobile au Québec. Cela me
semble un peu paradoxal qu'on lui confie cela, surtout dans le cadre d'un
contrat négocié. J'imagine qu'il y a des explications qui peuvent
nous être données concernant le choix de cette firme. Pourquoi
faire affaire avec une firme de l'Ontario pour nous dire comment on doit
fonctionner ici au Québec, dans le cadre surtout d'une stratégie
de développement dans le secteur de l'automobile?
M. MacDonald: Vous savez très bien que le domaine de
l'automobile, comme d'autres domaines, est un domaine spécialisé
et l'expertise se retrouve probablement au centre de l'action. Mais je vais
vous lire, si vous me permettez, M. le Président, l'en-tête du CT,
c'est-à-dire l'en- tête d'un des paragraphes: Justification de
l'embauche de la firme Bursey International Consultants. Compte tenu de
l'ampleur de la tâche à accomplir dans un temps limité pour
capitaliser pleinement sur cette conjoncture favorable pour susciter de
nouveaux investissements au Québec et sachant qu'il faut plusieurs
années pour développer une connaissance du milieu - je pense que
cela est à retenir - une crédibilité et des contacts au
plus haut niveau dans cette industrie - cela aussi, c'est à retenir -
nous avons proposé d'engager la firme N.E. Sibbons & Associates, de
Toronto, pour nous assister dans cette tâche. Cette demande fut
agréée par le Conseil du trésor, le 5 août 1987.
Malheureusement, cette firme avait pris d'autres engagements
incompatibles avec le mandat que nous avions prévu lui confier lorsque
est venu le temps de signer le contrat, et elle n'a pas été
engagée. Nous avons donc vérifié les compétences et
les associations de plusieurs autres firmes avec nos compétiteurs,
l'Ontario en particulier, avant de recommander un nouveau choix pour
réaliser le mandat décrit au contrat ci-annexé. MM. James
et Morley Bursey, les principaux associés de la firme Bursey
International Consultants, possèdent une très bonne connaissance
du milieu de l'industrie de l'automobile et des pièces, et leurs
relations sont déjà solidement établies auprès de
nombreux intervenants et dirigeants d'entreprises. Ils ont déjà
plusieurs réalisations à leur actif dans cette industrie, tant
avec des entreprises privées qu'avec des gouvernements. On peut voir les
curriculum vitae, les principales réalisations, etc. C'est pour ces
raisons que la demande a été faite au Conseil du trésor
d'engager la firme Bursey.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le montant de 69 000 $
était celui qui avait été octroyé
antérieurement à la firme N.E. Sibbons?
M. MacDonald: Je ne saurais dire, on n'y fait pas
référence. Par contre, j'ai le détail de ces montants dont
les engagements se répartissent sur deux années: 1987-1988, 23
900 $ pour 175 heures de travail plus les frais, et l'année
financière 1988-1989, 325 heures de travail, pour un total de 45 100
$.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le travail est terminé au
moment où on se parle?
M. Caron (André): Non, le travail est actuellement en
cours, il n'est pas tout à fait terminé, il y a
déjà une partie du travail de fait. D'ailleurs, le travail de
Bursey International a déjà donné lieu à une
implantation au Québec parce que c'est cette firme qui nous a mis en
contact avec la firme Hayes Dana qui...
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que
vous pourriez vous identifier, s'il vous plaît, aux fins du
Journal des débats?
M. Caron: André Caron.
Le Président (M. Charbonneau): Vous avez quelle fonction
au sein du ministère?
Des voix:...
M. MacDonald: Alors, résultat assez rapide.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, lorsque
l'étude sera terminée, cela donnera une espèce de plan de
travail pour la prospection, la promotion, et pour finaliser la
stratégie pour attirer d'autres investisseurs ici. C'est le but
ultime.
M. MacDonald: Exactement. Je pense que vous êtes au courant
de Hayes Dana, à Magog, ces derniers temps, de Montupet, dont vous avez
entendu parler, qui est réellement une innovation - si je peux employer
le terme - nord-américaine, c'est-à-dire les blocs-moteurs en
aluminium. Il me fait plaisir de vous informer qu'à courte
échéance il y aura d'autres annonces importantes d'investissement
dans le domaine de la fabrication des composantes d'automobile.
M. Parent (Bertrand): Cela complète l'engagement 19, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 20?
M. Parent (Bertrand): Cela a été couvert par les
explications antérieures qui ont été données
concernant Wang; cela fait partie du montant total.
Le Président (M. Charbonneau): Très bien. Dans ce
cas, on va passer à l'engagement 21.
M. Parent (Bertrand): Certainement. Il s'agit de renouveler le
contrat de Mme Roberge pour la poursuite du projet spécifique des
ateliers de formation destiné aux gens désireux de se lancer en
affaires au cégep de Sainte-Foy. Quels sont les résultats
concrets qu'on pourrait tirer aujourd'hui de cette expérience, qui est
finalement une aide à la formation? Est-ce que cela entre en
compétition avec ce qui se fait ailleurs sur le marché,
particulièrement avec la Banque fédérale de
développement? Quelle clientèle vise-t-on davantage?
M. MacDonald: Je ferai mention que c'était la promotion
des femmes entrepreneures; on visait cela plus particulièrement. Je vous
rappellerai les chiffres dont l'exactitude m'échappe, mais je me sens
à l'aise pour vous dire que beaucoup plus de 50 % des nouvelles
entreprises sont lancées par des femmes entrepreneures à l'heure
actuelle. Je demanderais à M. Delisle de préciser la
réponse.
M. Delisle: Oui. Pour le cas spécifique de Mme Roberge,
c'était effectivement un renouvellement de contrat. Elle avait
déjà été prêtée auparavant par le
cégep de Sainte-Foy en raison de son expertise particulière dans
la formation d'animateurs pour nos ateliers. Et la sous-question que vous avez
posée est de savoir si les ateliers entrent en compétition avec
d'autres services ou d'autres produits offerts par des firmes privées ou
la BFD. Je pense que c'est complémentaire, un peu comme l'ensemble des
séminaires que nous organisons au ministère. C'est offert
à des gens désireux de se lancer en affaires et, à ce
qu'on sache, ce n'est pas couvert par la BFD. Au contraire, on a des ententes
avec elle pour que certaines choses soient traduites en anglais à partir
du matériel qu'on a développé chez nous, avec Mme Roberge
et avec d'autres employés du ministère, pour être
distribuées dans d'autres provinces.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que c'est la seule entente du genre
qui existe, soit pour la femme entrepreneur, soit pour l'homme entrepreneur,
dans d'autres cégeps? Est-ce que cette expérience, qui me semble
valable... En tout cas, je la trouve intéressante, parce qu'il faut de
plus en plus inciter et former. Est-ce qu'il y a d'autres cégeps qui
fonctionnent de la même façon ou est-ce que vous avez l'intention
de promouvoir cette approche-là en retenant, par contrat, les services
de personnes qui peuvent apporter leur expertise?
M. MacDonald: Retenir l'expertise où elle est la meilleure
possible est certainement une politique à suivre dans la recherche de
l'optimum dans ce domaine-là. Précisément, M. Delisle?
M. Delisle: Oui. Mme Roberge travaillait au sein du
ministère, mais elle venait du cégep de Sainte-Foy; on a tenu
compte de son expérience en formation. Évidemment, lorsqu'elle
est retournée dans son milieu par la suite, elle était plus
sensibilisée aux questions d'entrepreneurship et je pense que cela va se
transmettre aux jeunes avec lesquels elle va travailler. Mais c'était un
contrat spécifique avec cette personne-là, un prêt de
services. Nous remboursions simplement au cégep le salaire de la
personne pendant qu'elle était chez nous.
M. Parent (Bertrand): Si l'expérience avec cette personne
est valable et qu'elle répond à un besoin du marché, il
serait peut-être intéressant de l'avoir dans d'autres
régions, parce que ce n'est pas tout le monde qui a accès au
cégep de Sainte-Foy.
M. MacDonald: Complètement d'accord avec vous.
M. Parent (Bertrand): Alors, cela complète, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 22?
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 22, j'aimerais avoir
des explications, parce qu'il y a eu deux soumissions qui ont été
rejetées étant non conformes quant au cautionnement pour
l'entretien. Est-ce qu'on pourrait nous donner quelques explications sur ce qui
est marqué à l'engagement 22?
M. MaoDonaki: Encore là, je vous rappellerai que c'est
une... Je pense que vous êtes assez expérimenté, M. le
député de Bertrand. Cela dit exactement ce qu'il en est. Sur la
question des cautionnements, vous vous rappellerez que cela arrive même
pour des travaux d'envergure. Je me souviens d'un en particulier,
c'était le premier bout de route à partir de Matagami allant vers
LG 2. Une firme du nom de Sirnard, Beaudry avait été mise de
côté du fait que le cautionnement n'était pas en bonne et
due forme pour un contrat de départ de 13 000 000 $ ou 14 000 000 $ pour
lequel elle était le plus bas soumissionnaire. Tout simplement pour vous
dire... Je n'étais pas responsable à ce moment-là, mais le
respect des termes et conditions du devis, particulièrement en ce qui a
trait au cautionnement, est absolument essentiel pour moi dans la
décision d'octroyer ou de ne pas octroyer un contrat. Et c'est un cas
ici qui est explicité par l'ingénieur qui a transmis à M.
Clouâtre, du SPICQ, la lettre suivante: "Nous avons procédé
le 11 juillet à l'ouverture des soumissions. Il s'agissait d'un appel
d'offres. Cinq entreprises ont présenté une offre. Après
examen des documents reçus, le consultant nous recommande d'accorder le
contrat au seul soumissionnaire entièrement conforme aux exigences du
document d'appel d'offres, soit Maurecon inc, pour un montant de 64 000 $."
L'estimation préliminaire, en passant, prévoyait un montant de 75
000 $ pour effectuer ces travaux.
M. Parent (Bertrand): Alors, si je comprends bien, la compagnie
H.P. Ricard n'était pas conforme.
M. MacDonald: C'est ce que je comprends par cette lettre de
l'ingénieur du projet.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. On va passer
à l'engagement 23.
M. Parent (Bertrand): II y a plusieurs engagements qu'on va voir
au cours des prochaines minutes concernant le Programme de soutien aux
initiatives jeunesse. Si j'ai bien compris, il y a différentes tranches
qui sont octroyées, à savoir une première, une
deuxième et une troisième tranche. Mais est-ce qu'il y a eu des
changements d'année financière, parce qu'il semble y avoir du
croisement? On retrouve souvent dans les mois subséquents - je pense que
c'est en février ou mars 1988 - plusieurs de ces mêmes
groupes-là qui reçoivent une subvention d'un montant
équivalent. Par contre, vérification faite, tous ne se
retrouvent pas nécessairement pour une autre tranche. Est-ce qu'il y a
eu des changements d'année financière ou si on a essayé de
ramener cela à une même base comparative? (t1 heures)
M. Delisle: D'abord, ce programme, qui était auparavant au
MMSR, a comme année financière du 1er juillet au 30 juin. C'est
l'année financière des groupes de soutien en question. Pour les
engagements que vous avez devant vous, en novembre 1987, cela
représentait la première tranche d'une période de neuf
mois, et je m'explique. Les trois premiers mois de l'année,
c'est-à-dire juillet, août et septembre, avaient été
pris à même le budget du MMSR, donc avant que cela soit
transféré chez nous. Le transfert s'est fait à partir du
1er octobre chez nous. Donc, on a ici la première tranche qui
représente 50 % d'une subvention pour neuf mois et les autres tranches
viennent par la suite, 45 % et 5 % en fin d'année. La tranche de 5 % se
trouve à tomber sur l'autre année financière du
gouvernement. Donc, c'est ce qui explique le chevauchement. Cela devient assez
complexe quand on regarde les engagements de savoir ce qui va effectivement
pour une année plutôt qu'une autre. Est-ce que cela répond
à votre question?
M. Parent (Bertrand): Oui. Est-ce que les critères de
participation financière du ministère à ces groupes sont
toujours les mêmes, du moins ceux qui étaient connus il y a un an,
parce que tous n'ont pas droit au même montant? Est-ce que c'est toujours
relié aux mêmes critères?
M. Delisle: Ce sont les mêmes critères qui sont
quand même différents de ceux qui existaient à l'autre
ministère dont ils relevaient. Il y avait un certain automatisme avant:
tout le monde avait 75 000 $. C'était versé sur la foi de leur
existence, tout simplement. Nous, nous y sommes allés à partir
des plans d'action qui nous étaient soumis et c'est ce qui explique que
très peu ont eu les 75 000 $. Quelques-uns ont même eu un montant
excédentaire, comme c'est prévu dans le CT, pour une question de
densité de population. On pense à Montréal, entre autres.
Mais les critères qui ont été appliqués l'an
dernier sont les mêmes qui sont appliqués cette année,
c'est-à-dire la densité de population jeune à desservir,
le potentiel d'emplois qui peuvent être créés pour les
jeunes et l'encadrement que cette équipe est en mesure d'offrir, compte
tenu
du personnel qu'elle présente dans son plan d'action et de ses
objectifs propres.
M. Parent (Bertrand): Une question d'orientation, M. le ministre.
Est-ce que vous avez l'intention de continuer à soutenir ces initiatives
et le travail que font ces groupes?
M. MacDonald: La réponse, c'est oui. Cependant, je vous
rappelle, comme je l'ai mentionné tantôt pour ce qui a trait au
programme de soutien aux commissariats industriels, que, dans la
révision des programmes financiers du ministère à laquelle
nous avons procédé dans les derniers jours et qui continue, nous
les remettons en cause - j'emploierais le terme "zéro based",
jusqu'à un certain point - en nous posant la question: Est-ce que la
clientèle a encore besoin de ce genre de programme? Il est
évident qu'à la question que vous venez de poser la
réponse, c'est oui. Donc, nous allons continuer. Quant à la
formule, quant à la façon de dépenser, quant à la
façon d'évaluer les projets, etc., j'aime toujours penser que
nous nous assurons de rester en contact avec les besoins de la clientèle
et c'est ce que nous faisons au moment de la révision des
programmes.
M. Parent (Bertrand): À la fin de chaque exercice
financier, ces groupes, à ma connaissance, doivent produire un rapport,
à savoir s'ils ont atteint les objectifs qu'ils s'étaient
fixés en termes de rendement, en termes de soutien aux nouvelles
initiatives. Est-ce qu'une bonne analyse est faite au ministère? Je
connais des groupes qui fonctionnent bien et il y en a qui fonctionnent plus ou
moins bien. Je trouverais dommage, dans le cadre d'une analyse globale, qu'on
puisse un jour ou l'autre les pénaliser, parce que je pense que cela
répond à un besoin certain, en tout cas dans certains milieux.
Est-ce qu'une analyse est faite? Le but de ma question, c'est de savoir si,
pour ceux qui font bien leur job et qui répondent vraiment à un
besoin dans le milieu, on prend tout cela en considération de
façon qu'on puisse appuyer ces organisations.
M. MacDonald: II est évident que vous avez raison dans
votre énoncé et dans vos souhaits. Plus
précisément, M. Delisle pourrait compléter.
M. Delisle: Cette année, lorsqu'on est allé avec la
première année complète, en provenance du MIC,
c'est-à-dire du 1er juillet 1988 au 30 juin 1989, on avait
demandé un bilan intérimaire, parce qu'il fallait quand
même déterminer et analyser les projets avant le 1er juillet. Ce
qui était pris en considération, c'était, justement, le
résultat dans les six premiers mois - à ce moment-là, il y
avait six mois de faits - et aussi la projection en ce qui concernait le plan
d'action qu'ils nous soumettaient pour l'année en cours. On leur
demandait, en fin d'année budgétaire, c'est-à-dire
après le 1er juillet, de nous soumettre un rapport complet de leurs
activités. Je pense que l'analyse de ces rapports est presque
terminée et elle nous donne, pour l'an prochain, une meilleure image des
groupes performants et de ceux qui ne le sont pas.
Vous remarquerez que, cette année, les groupes n'ont pas
nécessairement reçu du MIC les mêmes montants qu'ils
avaient reçus l'année précédente du même
ministère; certains ont eu à subir des coupures, parce qu'ils
n'avaient pas atteint les objectifs, et on leur a dit: Vous avez
peut-être trop de monde pour votre potentiel de développement.
Cela n'a pas toujours été facile, mais cela a été
fait cette année dans le cadre du renouvellement.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président.
Le Président (M. Charbonneau): S'il n'y a pas d'autres
questions sur cet engagement, on va passer à l'engagement 24.
M. Parent (Bertrand): Rapidement, si je comprends bien, il y a 1
$ pour chaque dollar de contribution. Le montant de 51 000 $ est le montant
maximal, dans le cas où un montant équivalent en dollars serait
versé. Est-ce bien ce que cela veut dire? Il s'agit de la
Coopérative de développement de l'Estrie.
M. MacDonald: II est évident qu'on n'a pas la
réponse à portée de la main, mais on vous l'obtiendra, M.
le député.
M. Parent (Bertrand): Merci, M. le ministre. On va laisser
l'engagement 24 en suspens, si vous le permettez, M. le Président. On va
passer à l'engagement 25.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 25?
M. Parent (Bertrand): Je n'ai pas de questions à
l'engagement 25. On m'a déjà répondu. Cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Très bien, alors
engagement 26?
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 26, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 27?
M. Parent (Bertrand): Le titre à l'engagement 27, est-ce
bien la Société de développement industriel du
Québec? Il s'agit bel et bien de la SDI; on a juste écrit
Société de développement du Québec.
M. MacDonald: Oui, oui.
M. Parent (Bertrand): II s'agit bel et bien de la participation
financière de la SDI.
M. MacDonald: Oui, c'est pour la SDI. M. Parent (Bertrand):
On s'entend?
M. MacDonald: Oui. À ma connaissance, il n'y a pas de
nouvel organisme qui porte ce nom-là.
M. Parent (Bertrand): Non, mais on s'informe. Parfois, vous
savez...
M. MacDonald: Ah! Tout est possible!
M. Parent (Bertrand): II y a eu beaucoup de modifications
à la SDI et je me suis dit: Ils ont fait sauter le "I" pour
industriel.
Le montant de 1 445 000 $ accordé à Mont Sutton inc, c'est
le programme qui existait pour les stations de ski il y a quelques
années. Il me semblait que ce programme avait été
complété ou que sa dernière année était
1987-1988. M. Marcil pourrait peut-être me l'indiquer. Le programme des
centres de ski lancé il y a quelques années était aussi
dans le cadre de l'entente auxiliaire Québec-Canada et il se limitait
dans le temps. Il me semble que la dernière année pour y avoir
accès était 1987-1988; là, on part de 1988 et on va
jusqu'en 1993 pour l'infrastructure au mont Sutton.
M. Marcil (Yvon): Cela a été autorisé en
novembre 1987. La date charnière pour la fin de l'ancien programme
était le 30 septembre, mais pour les demandes qui étaient
entrées. Alors, cette demande était entrée beaucoup plus
tôt, au mois d'août 1987, donc avant la fin de l'ancienne
programmation. Elle a donc été traitée en vertu de
l'ancienne programmation, mais aussi de façon particulière dans
le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec sur le
développement touristique. Cela veut dire que le gouvernement
fédéral a accordé, en vertu de l'entente, une aide pour un
montant équivalent à celle du Québec pour le même
projet.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, c'est probablement le
dernier cas dans la machine.
M. Marcil (Yvon): C'est parmi les derniers.
M. Parent (Bertrand): Parmi les derniers.
Est-ce qu'on a a la SDI actuellement une sorte de rapport qui pourrait
nous donner ce qui a été fait dans un cadre global? Il a
été intéressant de voir le soutien qui a été
apporté aux stations de ski; plusieurs ont eu accès à ce
programme d'aide. Maintenant, quant à la demande, à ce qui a
été autorisé, à celles qui l'ont eu, qui l'ont
dépensé, et qui se sont conformées à l'entente, il
serait intéressant d'avoir un portrait global de ce qu'a donné
cette initiative, ce nouveau programme, il y a quelques années.
M. Marcil (Yvon): Relié aux centres de ski. Vous dites
bien pour les centres de ski?
M. Parent (Bertrand): Oui, carrément concernant le
programme pour les centres de ski.
M. Marcil (Yvon): Moi, je n'ai pas les données ici, mais
c'est quelque chose qu'on pourrait obtenir. La liste des aides
autorisées avec les dates pour chacun des centres de ski au
Québec, c'est quelque chose qu'on peut obtenir.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, concernant l'entente
fédérale-provinciale, j'imagine que les montants qui
étaient autorisés n'ont pas été... On n'est pas
allé chercher le maximum.
M. Marcil (Yvon): À ma connaissance, les sommes
allouées en vertu de l'entente qu'avait le Québec sur le
développement touristique sont maintenant épuisées. Il ne
reste pratiquement plus d'argent.
M. Parent (Bertrand): D'accord, c'est donc... M. Marcil
(Yvon): C'est fini.
M. Parent (Bertrand): Les enveloppes sont épuisées,
à toutes fins utiles.
M. Marcil (Yvon): C'est cela.
M. Parent (Bertrand): Le nombre d'emplois prévu, 134 dont
14 permanents, est-il exact? C'est 14 permanents.
M. Marcil (Yvon): Dont 14 permanents. C'est cela. Donc, la
plupart des nouveaux postes étaient des postes à temps
partiel.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Cela répond à ma
question sur l'engagement 27, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Cela termine le
mois de novembre 1987. On va passer maintenant aux engagements du mois de
décembre. Engagement 16?
Décembre
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 16.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va, M. le
ministre?
M. MacDonald: Écoutez, s'il y a des ques-
tions auxquelles mes collègues peuvent répondre, je vais
être absent pour deux minutes.
Le Président (M. Charbonneau): Préférez-vous
qu'on suspende?
M. MacDonald: Non, pas nécessairement. À moins
que...
Le Président (M. Charbonneau): Cela va?
M. Parent (Bertrand): Non, cela va. Il n'y a pas de questions
à l'engagement 16.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Engagement 17.
M. Parent (Bertrand): Engagement 17. D'abord, ce n'est pas
mentionné, a-t-on procédé par contrat
négocié, par appel d'offres? De quelle façon a-t-on
procédé dans ce cas particulier, parce qu'habituellement c'est
mentionné? Cela ne l'est pas là. Le "contrat pour travaux de
nettoyage de la conduite d'adduction d'eau industrielle à la
Société du parc industriel du centre du Québec", est-ce
que c'était sur invitation ou sur appel d'offres public?
M. Audet (Michel): C'est sur invitation.
M. Marcil (Yvon): C'est dans un domaine très
spécialisé. Je pense que ce sont là des services de
plongée sous-marine pour aller évaluer le degré de
fermeture de la conduite d'adduction qui était remplie de sable. Alors,
cela prend des plongeurs pour aller vérifier dans le fleuve le niveau
d'ensablement et il y avait effectivement, à ce qu'on me dit, deux
firmes qui pouvaient fournir les services. Cela a donc été fait
sur invitation et le plus bas soumissionnaire, de loin, a été
retenu.
M. Parent (Bertrand): Les travaux ont été
exécutés. C'est complété, j'imagine.
M. Marcil (Yvon): Oui.
M. Parent (Bertrand): Oui. Cela répond à ma
question pour l'engagement 17.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, on va passer
à l'engagement 18.
M. Parent (Bertrand): Une question d'ordre général.
Possiblement qu'on peut me répondre, même en l'absence du
ministre. On a plusieurs de ces cas d'aide financière aux
municipalités pour des travaux d'infrastructures reliés à
des projets d'entreprise. Quelle est la politique générale de ce
programme d'aide et est-ce que toutes les municipalités y ont
accès? Sinon, quels sont les critères? Cela concerne l'engagement
18, bien sûr, mais on en a une vingtaine ou une trentaine.
M. Audet (Michel): En effet. Je vais demander à Pierre
Delisle de décrire justement, la nature du programme et ses
critères. (11 h 15)
M. Delisle: Le programme concerne le paiement d'infrastructures.
Ce programme, d'ailleurs, est payé à 50-50 avec le gouvernement
fédéral. Il y a un certain nombre de dépenses admissibles.
On parle d'études d'ingénieurs, de travaux d'excavation et
d'installation de conduites d'égout, d'usines de filtration, d'usines de
pompage. Le critère de base, c'est qu'il doit y avoir un investissement
dans le parc industriel concerné d'un minimum de 1 000 000 $. Donc, ce
n'est pas du prévisionnel. Ce sont des travaux qui doivent être
reliés à une implantation ou à un agrandissement d'une
usine existante dans un parc industriel municipal. Évidemment, il y a
une part de la municipalité, parce que le maximum de contribution des
gouvernements, selon encore des régions, c'est-à-dire de l'indice
de richesse foncière, peut aller jusqu'à 75 %. Je pense que, pour
la majorité des cas, cela a été de 50 %, ce qui est
séparé moitié-moitié avec le fédéral.
Je ne sais pas si cela convient.
M. Parent (Bertrand): Oui, mais l'autre volet de ma question:
Est-ce que toutes les municipalités de par l'entente
fédérale-provinciale y ont accès?
M. Delisle: Toutes les municipalités y ont accès,
pour autant qu'il y ait un projet minimum de 1 000 000 $ en investissement.
M. Audet (Michel): C'est cela. Si vous me le permettez, le
critère, c'est précisément qu'il y ait un projet pour
qu'on qualifie les infrastructures, qu'il n'y ait pas d'équipements
prévisionnels en quelque sorte pour des parcs; mais c'est basé
sur les projets.
M. Parent (Bertrand): Vous avez l'assurance que toutes les
municipalités ont accès à cela?
M. Audet (Michel): À ma connaissance, celles qui en font
la demande voient leur demande étudiée, mais cela ne veut pas
dire que toutes obtiennent la subvention pour les raisons que j'ai
mentionnées. Parfois, il n'y a, justement, pas de projet, on veut des
équipements prévisionnels, alors que, selon les critères,
on finance des équipements en fonction d'un projet spécifique
d'au moins 1 000 000 $.
M. Parent (Bertrand): Je vous mentionne un cas particulier, celui
de Boucherville, que j'ai vécu. Je me suis vu refuser, dans le
passé, effectivement, de l'aide pour des implantations importantes. Les
critères qu'on a mentionnés tantôt étaient
respectés, bien sûr, parce qu'il y avait plusieurs centaines de
millions de dollars en investissement. C'était dans le but d'aller
desservir de nouvelles parties avec de l'infrastructure très
coûteuse pour la municipalité. Ce qu'on a semblé nous dire,
à ce moment-là, c'est que la zone périphérique,
immédiatement en bordure de Montréal, n'était pas
accessible. Par contre, il y a toujours eu deux versions là-dessus. Je
pense qu'il est important, si vous me dites que tout le monde y a droit, qu'on
n'induise personne en erreur.
M. MacDonald: Cela m'intéresse de connaître la
réponse à cela.
M. Delisle: Je ne me souviens pas du projet spécifique de
Boucherville. Je ne sais pas si c'est avant la signature de l'entente, je ne
sais pas à combien d'années cela remonte.
M. Parent (Bertrand): Cela fait plusieurs années; c'est
une entente qui est là depuis 1982-1983, de mémoire. C'est dans
les années 1984 et 1985 qu'il y a eu des demandes de faites. En tout
cas, si vous me dites que c'est accessible à tout le monde, tant mieux,
j'en prends bonne note. Soyez assurés que vous allez recevoir des
demandes de ce côté-là. Je pense que c'est important
lorsqu'il s'agit d'aller desservir de nouveaux bassins; il s'agit alors de
plusieurs millions de dollars en investissement. À titre de maire, je me
souviens d'avoir perdu un projet important de plusieurs millions de dollars,
parce que la ville ne voulait pas s'embarquer si elle n'avait pas le soutien;
par contre, je sais qu'à côté, la municipalité de
Longueuil en a bénéficié, il me semble, dans les
années 1984 et 1985. En tout cas, je ne fais pas de cas
spécifique, mais je reviendrai là-dessus certainement.
M. MacDonald: II s'en est passé des choses sous l'ancien
gouvernement, je suis d'accord avec vous, mais on va vérifier.
M. Parent (Bertrand): C'est pour cela que j'ai
décidé de m'impliquer, M. le ministre.
Cela répond à ma question. L'engagement 18 est donc
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
19?
M. Parent (Bertrand): Les réponses ont déjà
été données, cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que c'est la
même chose pour l'engagement 20?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 20, oui. A partir des
explications qui m'ont été données, il s'agit d'une
deuxième tranche dans le cadre des transferts de ce programme, cela
va.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Alors, on est
rendu à l'année 1988.
M. Parent (Bertrand): On change d'année, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): C'est cela. Bonne
année tout le monde! On est rendu à l'engagement 8.
Janvier 1988
M. Parent (Bertrand): Un contrat négocié pour 400
000 $, cela me semble quelque peu étonnant, puisqu'il s'agit d'un
contrat pour "la réalisation d'une campagne de promotion publicitaire
pour le placement étudiant". Je trouve cela un peu curieux; ce n'est
quand même pas un besoin que quelques firmes peuvent combler. Pourquoi
a-t-on procédé avec cette firme et surtout pourquoi a-t-on
procédé de cette façon?
M. Pelletier (Marcel): M. le Président, pour
l'année 1987, le ministère de l'Industrie et du Commerce est
allé en appel d'offres pour trouver une firme de consultants pour faire
la promotion du programme auprès de l'entreprise privée. Alors,
à la suite de l'appel d'offres, c'est la firme Prisme Communications qui
a été retenue pour faire la tâche. Étant
donné qu'elle avait fait une opération très productive, il
a été convenu, avec l'autorisation du Conseil du trésor,
de recontacter la même firme de consultants, Prisme Communications, afin
de l'utiliser à nouveau pour 1988 de façon qu'on puisse utiliser
les thèmes, les "must" publicitaires et autres outils que cette firme
avait développés en 1987. On avait calculé, à ce
moment-là, qu'il y aurait des économies d'échelle de
l'ordre de 10 % qui pourraient être appliquées en utilisant cette
même firme.
Pourquoi y avait-il des économies? C'est parce que cette
firme-là connaissait le programme de placement étudiant comme il
faut. Elle en connaissait les acteurs, elle connaissait les outils qui avaient
été développés, elle connaissait les régions
où il fallait apporter une attention particulière. En somme, elle
avait l'expertise complète du programme et on a fait valoir
auprès du Conseil du trésor qu'il y aurait des économies
tant auprès de la firme même qu'auprès des contacts avec
les différents gestionnaires et les parrains en région. Alors, il
y aurait une économie de relations publiques de faite en utilisant cette
firme. On pourrait avec le même montant de 400 000 $ qui avait
été dépensé en 1987 faire beaucoup plus de
placements médias auprès des journaux que l'année
antérieure. C'est effectivement ce qui a été
constaté au terme de la campagne de 1988. Alors, on a fait valoir ces
arguments-là au Conseil du trésor et celui-ci nous a
autorisés à retenir la même firme qu'en 1987.
J'ai en main ici les chiffres de 1988. Sur le montant de 400 000 $ qui a
été autorisé, 250 000 $ - je donne les chiffres ronds, je
laisse faire les dollars - ont été dépensés en
place-
ments médias, c'est-à-dire pour des annonces dans les
journaux, à la télévision, à la radio et dans les
hebdomadaires régionaux. 80 400 $ ont été
dépensés pour la production de documents. Quand je parle de
documents, ce sont des affiches, des vélox, des dépliants, des
banderol-les, des pochettes d'information. 35 000 $ ont été
dépensés en relations publiques et honoraires. Quand je parle de
relations publiques et d'honoraires, cela comprend les déplacements que
cette firme et ses employés ont eu à faire pour se rendre
à des endroits comme Sept-îles, Rouyn-Noranda ou ailleurs. Enfin,
33 000 $ ont été versés par le ministère à
cette firme au chapitre des honoraires. Quand je parle d'honoraires et
commissions, il y a des taux qui sont fixes pour ces agences-là. C'est
12 %, par exemple, qui leur sont versés comme pourcentage pour les
placements médias; 17 % leur sont versés comme coût de
production pour les affiches, vélox, dépliants, etc.
Pour ce qui est des autres honoraires très minimes, à
savoir le temps dépensé pour les spécialistes,
techniciens, pour la conception, le design, etc., les taux varient de 30 $
à 80 $ l'heure selon l'ancienneté et les qualifications du
personnel. Les coûts totaux ont été de 396 000 $, pour une
autorisation de 400 000 $.
Quant aux résultats, vous savez que le placement étudiant
a été plus rentable en 1988. En tout cas, il y a eu plus de
placement étudiant en 1988 qu'en 1987. Dans l'entreprise privée,
on a placé 13 531 étudiants en 1988 comparativement à 10
964 durant l'année précédente.
M. Parent (Bertrand): M. le Président, je comprends bien
les explications qui sont données, sauf que je trouve un peu curieux
qu'on ait décidé, même en passant par le Conseil du
trésor, de faire affaire avec la même firme pour les raisons qui
sont données. M. le ministre pourra m'indiquer s'il est d'accord avec
cette façon de procéder. Si la firme Prisme Communications avait
une longueur d'avance parce qu'elle avait l'expertise, on aurait dû tout
simplement aller en appel d'offres et voir comment elle se comporterait. Les
raisons qui sont mentionnées, c'est que l'expertise pouvait servir. Cela
sert dans tous les contrats, particulièrement pour les firmes qui font
un premier travail ou une première année en services rendus dans
le cas de publicité ou autre. C'est sûr que l'expertise d'une
année sert l'année suivante et fait qu'une firme va être en
meilleure place pour la compétition. Mais le jeu de la
compétition et le jeu de l'offre et de la demande du marché ne
pourront s'exercer qu'à partir du moment où on ouvrira le
concours pour permettre à d'autres firmes peut-être de s'inscrire.
Sinon, en 1989, on va nous revenir avec la même explication, parce
qu'elle va avoir deux ans d'expérience, cette fois, au lieu d'un an. Je
trouve que, là, cela ferme carrément l'accessibilité
à d'autres sociétés, surtout dans le domaine promotionnel
et publicitaire.
Je ne sais pas si M. le ministre est d'accord avec cette façon de
procéder, mais cela me semble, pour le moins, fermer la porte à
plusieurs autres entreprises pour tout ce qui est des campagnes de placement
étudiant à l'avenir.
M. MacDonald: Comme on dit, passer des jugements sur ce qui est
de l'histoire et particulièrement de l'histoire créée par
des tiers, c'est la science la plus exacte qu'on puisse trouver. Il est
évident que le ministre a jugé à ce moment-là - je
me réfère, par exemple, aux explications données dans la
présentation au Conseil du trésor - de poursuivre la campagne
promotionnelle et publicitaire relative au placement étudiant
amorcée en 1987. Dans ce contexte, il est évident qu'il croyait
obtenir le meilleur rendement possible pour les dollars qu'il demandait au
Conseil du trésor d'investir.
Il existe au Québec et au gouvernement du Québec un
système d'appel d'offres. Il existe également une
possibilité de recours dans des situations spéciales à une
invitation d'offres. C'est la formule du gouvernement et c'est également
la mienne de procéder le plus souvent possible par appel d'offres, mais
j'accepte le fait - je crois que vous aussi, vous acceptez le fait - qu'il y
ait à l'occasion des circonstances où une invitation peut nous
permettre à la fois de réaliser des économies et de
demeurer justes et équitables envers les fournisseurs de services.
M. Parent (Bertrand): Vous répondez plus ou moins à
ma question, M. le ministre. Est-ce que, l'année prochaine, vous allez
suivre cette même procédure? Allez-vous aller en appel
d'offres?
M. MacDonald: Je pense que nous avons le temps d'aller en appel
d'offres.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on pourrait savoir qui est la
firme Prisme Communications, le nom des principaux acteurs ou
propriétaires. Où est située cette firme?
M. MacDonald: Certainement.
M. Parent (Bertrand): Si on n'a pas les informations, on pourra
nous les fournir. Ce n'est pas urgent pour ce matin, mais j'aimerais les
avoir.
M. MacDonald: Nous allons vous les fournir. Vous me permettrez de
répondre en même temps à deux questions que vous avez
posées précédemment. Une première concerne ce
contrat donné à un consultant pour une étude de
faisabilité sur le projet SGF-B.F. Goodrich. On me mentionne que
l'étude a été déposée et que, se basant sur
le résultat de l'étude du projet de développement, B.F.
Goodrich a exprimé la volonté de se retirer, considérant
le projet trop risqué et pour d'autres
considérations qui étaient les siennes. La
Société générale de financement, à l'heure
actuelle - je vous ai mentionné que c'est un dossier très actif -
cherche à intéresser d'autres investisseurs. C'est ce que je
connais du projet. Pour ce qui a trait aux détails exacts, j'ai
demandé au sous-ministre de s'assurer que M. André Dorr, qui est
l'expert qui fait le suivi de ce dossier, puisse être à votre
disposition pour répondre aux quelques questions que vous pourriez avoir
sur cela.
Pour ce qui a trait à la question du programme dans le cadre de
l'entente fédérale-provinciale sur le développement des
infrastructures, il est évident que vous étiez conscients de
projets qui ont pu favoriser Longueuil. Cependant, on m'avise, à la
connaissance des gens ici, que Longueuil n'a jamais eu de subvention dans le
cadre spécifique de l'entente auxiliaire Canada-Québec sur les
infrastructures. Alors, il faudrait peut-être regarder ou fouiller dans
d'autres programmes d'aide, mais en ce qui concerne celui-ci
particulièrement, à notre connaissance, il n'y a pas eu d'aide
à Longueuil.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va?
M. Parent (Bertrand): Cela complète rengagements.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 9
maintenant?
M. Parent (Bertrand): Oui. À l'engagement 9, à
quelles fins ces 270 000 formulaires ont-ils été destinés?
On n'a aucune explication indiquant de quels formulaires il s'agit.
M. MacDonaid: Bonne question! M. le sous-ministre. (11 h 30)
M. Pelletier: II s'agit de formulaires d'inscription des
étudiants au placement étudiant de façon que leur nom soit
inscrit au placement étudiant, d'une part. D'autre part, il s'agit
également de formulaires de demande d'étudiants de la part des
ministères et organismes du gouvernement du Québec et aussi de la
part d'entreprises privées auprès du Placement étudiant du
Québec. Ces formulaires permettent de faire la jonction de l'offre et de
la demande dans le domaine du placement étudiant.
M. Parent (Bertrand): Lorsqu'on parle de deux lots
différents, est-ce qu'il s'agissait des lots en langue française
et en langue anglaise ou de lots différents?
M. Pelletier: Je n'ai pas la réponse à votre
question, je peux aller le demander.
M. Parent (Bertrand): Je vous remercie. Alors, cela
complète pour l'engagement 9.
Le Président (M. Charbonneau): Nous sommes à
l'engagement 10.
M. Parent (Bertrand): Oui, le montant de l'engagement est de 41
875 $. De quel montant global s'agit-il pour l'étude de
faisabilité au complet? Est-ce dans une proportion de 50 %?
Contrairement à d'autres, on n'a pas le montant total de
l'étude.
M. Audet (Michel): M. le ministre, si vous me le permettez, je
vais répondre. Le CT indiquait que c'est un maximum de 25 % des
coûts totaux d'une étude totalisant 167 500 $.
M. Parent (Bertrand): Peut-on nous dire où en est rendue
cette étude de faisabilité et ce qu'il advient, finalement, de
cet investissement de 41 000 $? Est-ce qu'il y a eu des suites à
cela?
M. MacDonaid: C'est évident qu'on n'a pas, non plus, la
réponse disponible rapidement. On me dit que c'est notre
collègue, Pierre Giard, qui pourrait vous répondre. On vous
obtiendra la réponse le plus rapidement possible.
M. Parent (Bertrand): Vous avez amené du monde, mais vous
n'en avez pas amené assez, M. le ministre.
M. MacDonaid: Cela a l'air de cela! Comme je vous l'ai dit, c'est
un gros ministère!
M. Parent (Bertrand): J'attendrai les réponses pour
l'engagement 10. Alors, on peut passer à l'engagement suivant.
Le Président (M. Charbonneau): C'est cela. L'engagement
11?
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 11, il s'agit d'une
subvention de fonctionnement au Centre québécois de
productivité du meuble et du bois ouvré pour 230 000 $. Est-ce
similaire à l'année précédente en termes de montant
accordé dans ce cas?
M. Chevrier (Michel): Michel Chevrier, Direction des biens de
consommation. Non: l'an dernier, c'était 320 000 $. C'est une subvention
globale de cinq ans pour 1 225 000 $; 230 000 $, c'est pour
l'avant-dernière année. L'an prochain, il y a un solde de 100 000
$ et cela complète le cycle de cinq ans.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'il y a eu d'autres montants qui
ont été accordés au Centre québécois de
productivité du meuble, à votre connaissance, à part ce
montant-là qui faisait partie de l'entente?
M. Chevrier: Ce sont des montants pour les fins d'exploitation.
D'autres projets ont été
financés ou subventionnés dans le cadre de projets de
développement. Le centre a présenté des projets au cours
des années, visant le développement du design, notamment, et le
ministère y a participé en versant des sommes variables selon
l'ampleur et la nature des projets.
M. Parent (Bertrand): On le verra certainement un peu plus loin,
mais je pense que...
M. Chevrier: II y en a effectivement plus loin.
M. Parent (Bertrand): C'était dans le cadre d'un autre
programme, ce n'était pas pour le fonctionnement. Est-ce bien cela?
M. Chevrier: Voilà!
M. Parent (Bertrand): Je vous remercie. Cela complète
l'engagement 11, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Nous sommes à
l'engagement 12.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on a un "feed-back" sur cette
subvention de 60 000 $ à l'Université Laval pour les treize
émissions sur l'entrepreneurship"? Est-ce que cela semble avoir
donné les résultats attendus et est-ce qu'on a l'intention de
répéter l'expérience?
M. MacDonald: Je ne crois pas que nous ayons un relevé qui
pourrait être un sondage, etc., pour voir quel effet aurait pu avoir tout
ceci. Je pense que vous, d'ailleurs, qui avez toujours été un
promoteur de Pentrepreneurship" québécois, vous réalisez
pleinement que les résultats au Québec sont là, en termes
généraux. Nous pouvons faire appel à un grand nombre de
succès et il va de soi que faire miroiter - ce n'est probablement pas le
bon terme - faire ressortir les succès de l'"entrepreneurship" au plus
grand nombre de personnes possible était à la base de cette
programmation. En fait, je viens de vous le dire, il n'y a pas de sondage
précis, de pourcentage, etc., mais il est évident que, sur la
place du marché, l'"entrepreneurship" québécois est
l'étoile filante et brillante de l'"entrepreneurship" canadien.
Peut-être, M. Delisle voudrait-il poursuivre?
M. Delisle: Oui. Ce projet spécifique, d'ailleurs, avait
comme double but la sensibilisation du grand public et un rôle de
formation. C'est une série de treize émissions
télévisées avec un budget d'à peu près 700
000 $ qui est absorbé en majeure partie par l'Université Laval.
Cela a commencé à être diffusé à
Radio-Québec seulement à compter de la mi-septembre, cela ira
jusqu'à la mi-décembre. Donc, il est encore un peu tôt pour
voir quel sera l'impact réel. Cela passe deux fois par semaine, le jeudi
et le dimanche, à Radio-Québec. Peut-être qu'après
la série de treize on sera mieux en mesure d'évaluer - les gens
de l'Université Laval vont le faire - quelles seront les
retombées de cela.
M. Parent (Bertrand): Le montant total est d'environ 700 000 $,
dites-vous?
M. Delisle: Oui, il y a cinq commanditaires majeurs qui sont le
MIC, Hydro-Québec, le MEER, le Mouvement Desjardins et j'oublie le
cinquième pour l'instant. L'Université Laval absorbe les quelque
400 000 $ qui restent. Radio-Québec fournit les ondes gratuitement.
M. Parent (Bertrand): Le seul commentaire additionnel c'est que
je trouve cela excellent. J'ai moi-même proposé cela il y a
quelques années, parce que je trouvais qu'on ne faisait pas assez de
promotion pour en inciter d'autres. Alors, je vous encourage à continuer
dans le même sens en ce qui concerne ce soutien à
l'"entrepreneurship". Cela complète l'engagement 12, M. le
Président. L'engagement 13, cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 14?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 14, cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 15?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 15, cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 16?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? Engagement 17?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 18?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 19?
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 19, il s'agit du
montant global pour les espaces qu'occupe le ministère. Est-ce qu'on
pourrait me dire comment se compare par rapport aux deux années
précédentes cette facture de loyers de 3 500 000 $? Pour
l'année 1986-1987 et pour les deux années antérieures,
est-ce qu'on a les montants?
M. MacDonald: Non, je n'ai pas les mon-
tants, mais je peux vous dire que c'est beaucoup trop cher.
M. Parent {Bertrand): Je suis d'accord avec vous.
M. MacDonald: C'est beaucoup trop cher.
M. Parent (Bertrand): Qu'est-ce qu'on fait maintenant?
M. MacDonald: On négocie, mais je me demande si on a
beaucoup de "leverage". En tout cas! Cela étant dit, non, je n'ai pas
les bases comparatives des années précédentes, mais je
vous les obtiendrai.
M. Parent (Bertrand): Si on pouvait me fournir
ultérieurement les montants...
M. MacDonald: Quelles sont les années que vous
désirez?
M. Parent (Bertrand): En fait, cette année, on l'a, mais
les deux années antérieures, un portrait de trois ans.
M. MacDonald: 1985-1986, 1986-1987, parce que vous avez 1987-1988
ici.
M. Parent (Bertrand): Oui. Par contre, j'aimerais savoir le
nombre de pieds carrés qu'on a loué au cours de ces trois
années.
M. MacDonald: D'accord, certainement.
M. Parent (Bertrand): Pour être capable d'avoir un ratio,
pour savoir où on s'en va.
M. MacDonald: Par contre, il y a un problème qui va vous
rendre la tâche d'analyse très difficile. J'ai devant moi la liste
des ententes d'occupation qui couvre facilement, rapidement, 24 sites de
Rouyn-Noranda à Québec en passant par Trois-Rivières et
New Carlisle. Si vous voulez procéder à une analyse de ceci, je
n'ai aucune objection; peut-être qu'il y aurait lieu que M. Gagnon se
mette en relation avec vous, vous donne les chiffres comparatifs des deux
périodes fiscales que vous avez mentionnées et puisse vous
présenter ce que cela représente dans les différents
endroits. Je lui demanderai de se mettre en communication avec vous.
M. Parent (Bertrand): D'accord.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va?
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): On a terminé le mois
de janvier. Alors, on va à février 1988. Engagement 14?
Février
M. Parent (Bertrand): M. le Président, à
l'engagement 14 de février 1988, est-ce un montant qu'on retrouve
à chaque année? C'est un montant forfaitaire pour notre
accès à la banque de données du CRIQ. Est-ce exact?
M. MacDonald: Je m'excuse. Lequel avez-vous? 14?
M. Parent (Bertrand): Oui.
M. MacDonald: Ah, vous êtes revenu sur l'engagement 14.
Oui.
M. Parent (Bertrand): On n'est pas revenu. On commence.
M. MacDonald: Je m'excuse, je pensais que vous les aviez
passés en série.
M. Parent (Bertrand): On est en février. M. MacDonald:
Cela marche. D'accord.
M. Parent (Bertrand): Je veux juste savoir si le montant de 25
000 $ est un montant forfaitaire qu'on donne à chaque année au
CRIQ.
M. MacDonald: Pour ce service-là en particulier.
M. Chevrier: II faut dire que cette année, c'est pour la
création d'une banque. Cela a été un achat unique qui, en
principe, ne devrait pas se répéter. Nous l'utilisons pour la
création d'un fichier d'entreprises, aux fins de développement de
différents secteurs, qui est à être mis en place au
ministère. Nous avons utilisé comme base le fichier d'entreprises
du CRIQ dont nous avons acheté la copie pour 25 000 $. Cela ne devrait
pas, en principe, se répéter, sauf pour des raisons ponctuelles.
Mais, c'est pour l'instant un achat unique.
M. Parent (Bertrand): C'est que de la façon dont c'est
formulé... À partir des explications que vous me donnez, on
aurait peut-être dû formuler cela comme étant un contrai de
services pour l'achat. Là, on parle de "l'utilisation de certaines
données extraites". C'est bel et bien un achat et cela n'arrive qu'une
fois.
M. Chevrier: Pour une période d'un an, effectivement.
C'était pour éviter d'avoir à refaire tout le travail
déjà fait par le CRIQ, travail que nous avions
évalué, au bas mot, à environ 200 000 $ si nous avions eu
à le répéter. Alors, en achetant le ruban, nous avions
déjà la base d'information et cela nous permettait de l'enrichir
avec nos propres données.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour 14.
M. Audet (Michel): Si vous me permettez un complément
d'information, le CT indique, d'ailleurs, qu'il s'agit de l'acquisition de
données de base. Il y a peut-être eu une transcription qui a
été mal faite.
M. Parent (Bertrand): On aurait dû spécifier
acquisition. Merci. Cela complète, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement suivant, le
15?
M. MacDonald: M. le Président, si vous me le permettez,
à une question que vous aviez posée sur Natra II inc,
l'étude est terminée. Le projet d'investissement à
l'étude est un projet de 60 000 000 $. On est à la recherche
d'autres partenaires techniques et financiers et on me dit que la SGF est
intéressée.
M. Parent (Bertrand): C'est donc un projet qui pourrait voir le
jour à la suite de cette étude de faisabilité.
M. MacDonald: II semble que cela n'a pas été fait
inutilement.
M. Parent (Bertrand): Je vous remercie.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement suivant.
M. Parent (Bertrand): L'engagement 15. Quel est le montant total
de l'étude de faisabilité dans ce cas-là?
M. MacDonald: C'est une étude. Le comité de gestion
de l'entente a recommandé, sous la signature des deux
coprésidents, d'accorder un soutien financier maximum de 150 000 $,
représentant 62,5 % des coûts prévus de l'étude. Ces
62,5 % doivent être partagés également entre le
gouvernement fédéral et le gouvernement provincial. S'il y a
quelqu'un qui a une calculatrice, on va peut-être se retrouver à
240 000 $ qui est le coût de l'étude établie.
M. Parent (Bertrand): J'imagine que l'étude n'est pas
complétée, puisque cela date, quand même, d'à peine
six ou sept mois. Est-ce que l'étude est complétée et
est-ce qu'on a un peu d'information pour savoir où on s'en va avec ce
projet?
M. MacDonald: Non. Vous aurez une réponse à votre
question le plus rapidement possible.
M. Parent (Bertrand): Merci. Alors, cela va compléter pour
l'instant l'engagement 15, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 16?
M. Parent (Bertrand): On a déjà répondu
à l'engagement 16. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va?
M. Parent (Bertrand): On change de mois, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): On change de mois. On est
rendu au mois de mars. On achève l'hiver. Engagement 9?
Mars
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 9, il s'agit d'un
contrat pour l'ajout de mémoire et contrôleurs usagés de
marque Wang. J'aimerais avoir un peu d'explications pour savoir ce qu'on a
acheté exactement. (11 h 45)
M. MacDonald: Voici l'expert.
M. Lafleur: Ce sont des ajouts de mémoire qu'on a
achetés ici et ce sont des ajouts usagés. Ce sont des
pièces d'équipement usagées. Vous m'avez posé la
question tantôt sur notre façon de négocier, en demandant
si on a le bras dans le tordeur avec Wang. Effectivement, il y a des revendeurs
de Wang aussi. Quand on vient pour acheter des appareils, on va voir ces
revendeurs et c'est cela qui nous permet de négocier avec Wang des
escomptes qui sont habituellement de 9 % et qu'on a pu avoir à 17 %.
Cela nous a permis d'acheter des équipements qui auraient dû
coûter 59 000 $ si on les avait achetés neufs. Ils nous ont
coûté 26 000 $ plus 2340 $ de taxe. Cet achat d'appareils
usagés, pour lesquels on bénéficie d'un service
d'entretien de Wang de la même façon que si cela avait
été de l'équipement neuf, nous a donc permis
d'économiser 33 400 $.
M. Parent (Bertrand): Du fait que ce soit usagé, cela ne
comporte-t-il pas des problèmes? Ce sont des mémoires
additionnels.
M. Lafleur: C'est cela. Cela ne comporte pas de problèmes,
parce qu'on peut avoir le même service de Wang. Le contrat de services,
c'est la même chose que si on avait eu des équipements neufs.
Quand on peut en avoir, on saute dessus, évidemment.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
suivant, 10?
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
11?
M. Parent (Bertrand): II s'agit du Cercle des
chefs mailleurs du Québec. Où cette expérience, qui
avait été, justement, lancée, est-elle rendue? Je ne
savais pas, d'une part, qu'ils bénéficiaient d'une espèce
de subvention de fonctionnement. À quoi sert cette subvention de
fonctionnement? Il s'agissait d'entremêler, si on veut, les projets avec
des chefs de file et tout cela. Est-ce qu'on pourrait me dire à quoi
cela sert exactement?
M. MacDonald: Cela sert à défrayer le prêt de
M. Yves Gougeon, un employé de la CSST qui est prêté au
Cercle des chefs mailleurs pour agir comme directeur général et
secrétaire de cet organisme. Je sais que vous connaissez bien
l'organisme des mailleurs. Ce sont des chefs de file, ce sont des leaders des
histoires à succès du monde des affaires québécois.
Ils ont des activités très variées et se servent à
la fois de cette relation qu'ils ont entre eux et des relations qu'ils peuvent
avoir nationalement et internationalement pour chercher à promouvoir le
développement économique du Québec. Ils ont, entre autres
choses, entrepris à l'occasion des voyages à l'étranger
visant spécifiquement certains créneaux. Je pense que la
meilleure explication que je pourrais vous donner - d'ailleurs, cette formule
à succès est utilisée par bien d'autres dans bien d'autres
pays ou dans d'autres provinces du Canada - c'est les réseaux de gens
qui se connaissent, qui ont des intérêts communs et qui
recherchent une dernière ligne valable pour leur milieu, le
"networking".
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le montant de 58 000 $ ne sert
qu'à une chose, à défrayer le salaire de M. Gougeon?
M. MacDonald: À ma connaissance, oui.
M. Parent (Bertrand): C'est une personne qui est
prêtée par la CSST dans le cadre de ce programme. C'est
renouvelable d'année en année, j'imagine.
M. MacDonald: C'est renouvelable d'année en année.
Je dois vous aviser que ce n'est pas un dossier fermé, mais j'ai
avisé, il n'y a pas tellement longtemps, le cercle et son
président, M. Néron, qu'il faudrait trouver dans l'avenir une
formule d'autofinancement, sinon totale, tout au moins partielle et Importante,
des services de celui qu'ils veulent comme directeur général.
M. Parent (Bertrand): Cela complète, M. le
Président. L'engagement 11 est vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): C'est cela.
M. MacDonald: M. le Président, à une question
concernant l'actionnariat ou la propriété de Prisme
Communications Itée, je serais porté à croire que c'est un
organisme montréalais, même si on ne m'a pas donné ce
renseignement ici. Les actionnaires sont MM. Jacques Lapointe, Germain
Drouin, Elliott Ettenberg et Robert Schwartz, chacun pour 25 % de la
propriété de la société.
M. Parent (Bertrand): Et elle serait située à
Montréal.
M. MacDonald: Je serais porté à croire que oui. On
ne me l'a pas indiqué, mais, de mémoire, il me semble que c'est
une firme montréalaise. Pour ce qui est de la commande de formulaires,
si je ne me trompe pas, chez Drummond Business Forms - vous avez parlé
du lot 1 et du lot 2 - le premier lot était de 250 000 formulaires en
langue française et le lot 2, de 20 000 formulaires en langue
anglaise.
M. Parent (Bertrand): Cela répond aux questions.
Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? M. Parent
(Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 12?
M. Parent (Bertrand): Le montant total de l'étude est de
266 000 $. La participation du gouvernement provincial est de 133 000 $. Dans
ce cas-là, quel montant le gouvernement fédéral
octroyait-il?
M. MacDonald: Je vais vous chercher ça.
M. Parent (Bertrand): J'avais cru comprendre que, dans le cadre
de ces programmes, les gouvernements fédéral et provincial
partageaient 50-50. Cela ne laisse pas de place au...
M. Audet (Michel): II ne s'agit pas d'un projet financé
dans le cadre de l'entente. Celui-là a été financé
dans le cadre de ce qu'on appelle le programme PACPI qui vise à financer
des études de faisabilité. Comme la contribution dépassait
les 50 000 $, il a fait l'objet d'une demande au Conseil du trésor pour
atteindre 50 % du coût de 133 000 $.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que l'autre portion de 133 000
$est...
M. Audet (Michel): Elle est payée par la compagnie.
M. Parent (Bertrand): C'est-à-dire par les deux?
M. Audet (Michel): Oui, c'est ça, par les deux. Ce sont
les autres partenaires.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que l'étude de
faisabilité est complétée?
M. Audet (Michel): Un avant-projet a déjà
été remis, que je sache. Je ne sais pas si M. MacDonald...
M. MacDonald: Je n'ai pas pris connaissance de cette
étude; alors, je ne peux pas vous répondre encore là. Je
crois qu'il y aurait lieu de le demander à M. Dorr. On vérifie en
arrière et on vous revient.
M. Parent (Bertrand): Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
13?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce la même chose
pour l'engagement 14, les mêmes commentaires?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Cela nous amène
à l'engagement 15. Même chose?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 16 aussi?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 17?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 18?
M. Parent (Bertrand): Quel était le montant total du
projet pour cette réalisation, pour les équipements et
bâtiments? Autrement dit, quel pourcentage représentent les 1 500
000 $?
M. Marcil (Yvon): Le montant total de l'investissement - c'est
une nouvelle usine, au fond, pour fabriquer un nouveau produit - est de 20 300
000 $. Si on prend 1 500 000 $, cela représente moins de 10 %. L'aide
globale était faite en vertu de l'entente Canada-Québec sur le
développement industriel; donc, le gouvernement fédéral
accordait une subvention d'un montant identique. L'aide des deux gouvernements
était de 3 000 000 $ sur un investissement d'environ 20 000 000 $. Si on
fait la proportion, c'est environ 15 %.
M. Parent (Bertrand): Je vous remercie. Cela complète
l'engagement 18.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 19?
M. Parent (Bertrand): C'est la portion pour la SDI seulement.
M. Marcil (Yvon): 1 500 000 $, c'est seulement pour la SDI.
M. Parent (Bertrand): M. le ministre, vos commentaires. Est-ce
cher, ça aussi?
M. MacDonald: C'est toujours trop cher.
M. Parent (Bertrand): En fait, on n'a pas ouvert de nouveaux
bureaux. Je ne crois pas qu'on en ait fermé, non plus. C'est un peu le
statu quo par rapport à l'année passée?
M. Marcil (Yvon): Oui, c'est le statu quo. Il n'y a pas eu de
changement.
M. Parent (Bertrand): Bon. Est-ce qu'on pourrait me fournir aussi
le tableau des trois dernières années dans le cas de la SDI, en
ce qui concerne les loyers, le montant et le nombre de pieds carrés
utilisés?
M. MacDonald: Considérez ça comme quasiment
fait.
M. Parent (Bertrand): Merci. L'engagement 20?
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 20?
M. Parent (Bertrand): II s'agit bien de l'hôtel que M.
Malenfant avait acheté à 555 000 $.
M. MacDonald: Exactement.
M. Parent (Bertrand): On lui accorde une subvention de 1 200 000
$ pour la rénovation. Quel était le montant total projeté
et réalisé dans le cadre de cette rénovation?
M. MacDonald: Le montant total était de 10 750 000 $,
qu'on me dit avoir été dépassé.
M. Parent (Bertrand): Juste cela.
M. MacDonald: Raison de plus. C'est rendu à 11 750 000 $,
justement, avec l'agrandissement de la salle à manger.
M. Parent (Bertrand): Pour avoir un tableau clair du Manoir
Richelieu, le gouvernement l'a vendu 555 555,55 $, de mémoire.
M. MacDonald: Oui, quelque chose comme cela.
M. Parent (Bertrand): II y avait entente de participation
financière de 1 215 000 $ de subvention dans le cadre d'un programme
de
10 000 000 $ de nouveaux investissements dans la rénovation.
M. MacDonald: II y avait agrandissement et rénovation,
oui.
M. Parent (Bertrand): Y a-t-il eu d'autres formes d'aide en plus
de ces 1 215 000 $ qui ont été octroyés à M.
Malenfant?
M. MacDonalf: Une forme d'aide fédérale. Une
subvention fédérale de 1 093 000 $.
M. Parent (Bertrand): La répartition des paiements sur les
trois prochaines années - puisque les travaux sont
complétés, j'imagine - c'était relié à
certaines clauses qui vont faire que vous allez les verser dans le temps.
M. Marcil (Yvon): Effectivement. Ce sont trois versements de 405
000 $. Il y en a un qui a déjà été fait et le
deuxième sera fait d'ici le 31 mars 1989. Les conditions des versements,
c'était que le projet soit entièrement réalisé,
évidemment, d'une part, et, d'autre part, que l'entreprise soit membre
de l'Association touristique régionale de Charlevoix, ce qui n'est pas
un problème. L'entreprise devra avoir aussi respecté la condition
concernant le plan de mise en marché, publicité et promotion,
prévu au protocole d'entente relié au contrat d'achat du Manoir
Richelieu. Il y avait des conditions reliées au contrat de vente qui
doivent être respectées avant chacun des versements de ia
subvention.
M. Parent (Bertrand): Le premier versement a été
fait. Les conditions étaient remplies.
M. Marcil (Yvon): Exact.
M. Parent (Bertrand): Cela complète mes questions.
Le Président (M. Charbonneau): N'est-il pas
préférable à l'égard des nouveaux emplois de
déduire les emplois qui ont été perdus? Là, on a de
nouveaux emplois dont des temporaires, sauf que cela ne compte pas ceux qui ont
été perdus. Cela ne donne pas une image exacte, finalement, du
nombre d'emplois réel. Sans entrer dans le conflit...
M. MacDonald: Je comprends votre intervention, mais, encore
là, c'est une évaluation qui a été faite à
partir de la base zéro, car c'est une opération qui n'aurait pas
existé sans cet investissement. Encore là, respectant, justement,
cette déclaration que vous avez faite: "Sans entrer dans le conflit", je
pense qu'il est évident pour tout le monde qui a eu l'occasion de le
vérifier que c'est le moteur principal de ce qui est maintenant un essor
touristique extraordinaire dans Charlevoix. Sur ce plan, ce n'est pas le
propriétaire, mais tout l'environnement et les gens qui ont les
retombées. C'est un investissement de 12 000 000 $ qui a des
retombées pas seulement sur le propriétaire, mais
également sur beaucoup d'autres intervenants dans le milieu de
Charlevoix.
Le Président (M. Charbonneau): La seule chose, c'est
qu'à l'égard du nombre d'emplois indiqué je pense que la
comptabilité aurait été plus exacte si on avait tenu
compte du nombre d'emplois perdus.
M. MacDonald: Si vous me permettez non pas de venir à sa
défense, mais d'expliquer la façon de faire de la SDI, ils n'ont
pas voulu se mêler d'un conflit politique.
Le Président (M. Charbonneau): Je comprends.
M. MacDonald: J'oserais prétendre qu'ils n'ont pas
à s'en mêler, non plus.
Le Président (M. Charbonneau): De toute façon, if y
a eu assez de monde qui s'en est mêlé.
M. MacDonald: Oui, oui.
M. Parent (Bertrand): Cela complète l'engagement 20, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. On va maintenant
passer aux engagements du mois d'avril 1988. L'engagement 17. (12 heures)
Avril
M. Parent (Bertrand): Bon. Il s'agit ici encore de SIDBEC
où on a retenu les services -cela semble être une nouvelle
pratique à cette société d'État - de M. Michel
Daignault. Est-ce que c'était la première année que ses
services étaient retenus? Quel est le but visé en rapport avec ce
qui est mentionné ici, participation ou coparticipation de certains
producteurs privés?
M. MacDonald: En premier lieu, M. Daignault avait
été retenu pour ses connaissances comme consultant auprès
de l'entreprise en 1984-1985. Il avait donc une bonne connaissance de base de
l'entreprise, des problèmes auxquels elle avait eu à faire face.
On considérait qu'il ne serait pas nécessaire de faire "son
éducation" - entre guillemets - avant qu'il puisse entreprendre une
étude efficace.
Pour ce qui est des divers scénarios de coparticipation, je vous
rappelle, par exemple, l'entente intervenue entre SIDBEC et Dofasco pour une
usine de galvanisation. Ce n'est qu'un des projets qui ont été
examinés par le management de SIDBEC ou qui leur a été
proposé par d'autres intervenants pour, ensemble, mettre de l'avant des
projets de développement industriel
et d'innovation technologique. Alors, c'est dans ce contexte-là
que les services de M. Daignault ont été retenus pour donner au
management et au conseil d'administration le portrait le plus précis
possible.
M. Parent (Bertrand): Je comprends le but poursuivi, mais une
société d'État comme SIDBEC a elle-même ses propres
budgets, etc. Pourquoi est-ce que cela revient au ministère de
l'Industrie et du Commerce de retenir ses services? Pourquoi la direction, le
président, le conseil d'administration, ne retiennent-ils pas les
services de quelque consultant que ce soit pour faire ce travail? Je ne
comprends pas la procédure très particulière qui
s'applique dans le cas de SIDBEC. Je ne dis pas que ce n'est pas bon, je ne
comprends pas la procédure.
M. MacDonald: Non! Comme vous le savez, le ministère de
l'Industrie, du Commerce et de la Technologie est le ministère de
tutelle et il détient, si je ne me méprends pas, les actions dans
SIDBEC, le capital dans SIDBEC. Il y a eu, à différentes
occasions, des questions de posées, à savoir: privatisation
totale, privatisation partielle, "partnership", etc. Nous voyons avec grand
plaisir la rentabilité de SIDBEC, rentabilité nouvelle, laquelle,
on espère, va se confirmer. Comme détenteur du capital de
l'entreprise, à savoir de quelle façon le gérer et
regarder l'avenir, il a été jugé par mes
prédécesseurs de faire cette étude à partir du
ministère plutôt qu'à partir de la compagnie
elle-même, pour que ce ne soit pas considéré comme des
projets nécessairement de management, mais des projets provenant de chez
l'actionnaire.
M. Parent (Bertrand): Cela répond aux questions, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? M. Parent (Bertrand):
Cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 18?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 19?
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'engagement 19, y a des
soumissions partielles. Est-ce qu'on peut avoir un peu d'informations? On nous
dit qu'il y a eu six soumissions reçues; il y en a quatre qui
apparaissent. Il y en a qui ont été rejetées, parce qu'ils
ont soumissionné partiellement, si j'ai bien compris. Dans ce
cas-là en particulier, on a pu aller à l'extérieur de ce
qu'on avait. Est-ce qu'on pourrait donner un peu d'explications?
M. MacDonald: L'explication que je vous donnerais, M. le
député, c'est qu'il s'agit d'une mauvaise utilisation de
vocabulaire ici, ou enfin il aurait pu être meilleur. C'étaient
des soumissions non conformes.
M. Parent (Bertrand): À l'intérieur du
ministère, où est-ce que cela sert exactement, cet ajout de 19
micro-ordinateurs?
M. Audet (Michel): Est-ce que vous me permettez, M. le
ministre?
M. MacDonald: Certainement, M. Audet.
M. Audet (Michel): C'est principalement le groupe qui s'occupe de
la bureautique, de la promotion du développement des investissements
dans le secteur de la bureautique qui est chargé, en vertu d'une
décision du gouvernement, d'appliquer une politique en ce qui a trait
aux partenaires économiques. Il faut donc fournir, avoir une banque
d'informations sur les partenaires économiques pour permettre aux
différents utilisateurs gouvernementaux de connaître la liste des
partenaires économiques. Donc, c'est à cette fin que cet achat a
été fait.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
20?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 20. Par rapport à
l'année dernière, la. subvention de fonctionnement est-elle
similaire? En ce qui concerne la Société Inter-Port de
Québec, comment cela se compare-t-il?
M. MacDonald: On est à la recherche de votre question, M.
le député.
M. Parent (Bertrand): Surtout de la réponse! M.
MacDonald: I stand corrected.
M. Audet (Michel): Pour l'année 1987-1988, c'est 258 000
$. La Société Inter-Port avait accumulé certaines
réserves. Donc, le montant pour 1987-1988 est inférieur à
ce qui avait été versé l'année
précédente. Je n'ai pas le montant exact, mais il sera possible
de le retrouver. Habituellement, le budget de fonctionnement de la
Société Inter-Port était de l'ordre de 900 000 $. Alors,
le montant de 258 000 $ est un montant pour compenser partiellement les
dépenses, tout le reste étant financé par des
réserves accumulées.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on pourrait me dire, dans ce cas,
pour les deux dernières années, quelle a été la
participation du ministère à la Société Inter-Port?
Cela va pour l'engage-
ment 20, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de La Peltrie.
M. Cannon: Merci, M. le Président. Ma question s'adresse
au ministre. Avec l'introduction du projet de loi 27, celui qui a
créé la société de promotion et qui visait à
scinder la Société Inter-Port en deux en termes de fonctions, je
voudrais savoir où nous en sommes rendus au moment de cette transition,
au moment de cette implantation du conseil d'administration et de la
communauté urbaine, tant du côté de la rive sud que du
côté de la rive nord. Bref, quel est l'état du dossier au
moment où on se parle, M. le ministre?
M. MacDonald: L'état est lamentable. Je m'explique. La
proposition que vous avez formulée avec des collègues du
gouvernement fédéral était excellente, à savoir que
les gens du milieu pouvaient, ensemble, désigner un conseil
d'administration représentatif du milieu qui aurait pu faire -
c'était le nom justement - la promotion économique de la grande
région de Québec.
Nous y avons tous assisté. Après avoir reçu
l'approbation du comité exécutif de la Communauté urbaine
de Québec nommant un certain nombre de personnes en assemblée
plénière, des gens du comité exécutif ont
changé leur vote ou leur façon de voir, ont aboli ce qui avait
déjà été accepté et ils me demandent
maintenant de rouvrir la loi pour permettre, entre autres choses, une
représentation du nord-est de l'agglomération
québécoise.
Je dis lamentable, parce qu'il y avait là, pour la
première fois, une représentation de gens d'affaires apolitiques
sur le plan de leurs idées pour la promotion économique du
Québec, qui se joignaient à quelques personnes publiques et nous
y voyons là, pour une première fois dans le domaine de la
promotion économique de ce qui doit être l'entité
considérée - c'est-à-dire l'agglomération
économique québécoise - une solution.
J'ai fait part aux gens du fait qu'il n'était absolument pas
question d'ouvrir la loi pour permettre une représentation additionnelle
au conseil d'administration, j'ai dit que les intervenants du milieu avaient
à s'entendre entre eux sur ce que serait une représentation
satisfaisante. J'ai ajouté - je me permets de vous le dire - que si,
pour une raison ou pour une autre, nous étions appelés à
rouvrir la loi, ce serait pour rendre le plus grand service qu'il semblerait
qu'on pourrait faire à la population de la grande région de
Québec, en s'assurant qu'aucun homme public ne siège au conseil
d'administration du Conseil de promotion économique de la région
de Québec, évitant ainsi les batailles de clocher qui nuisent
à tout le monde.
M. Cannon: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? J'appelle
l'engagement 21.
M. Parent (Bertrand): Dans le cadre de cette étude, est-ce
qu'on pourrait nous dire où on en est rendu? On espère que dans-
ce cas ce n'est pas lamentable, M. le Président!
M. MacDonald: Ah non, ce n'est pas lamentable. Au contraire,
c'est d'une bonne visée. Aimeriez-vous donner des détails, M.
Audet?
M. Audet (Michel): Oui, très brièvement. Un
comité de coordination, précisément sur la
pétrochimie, a été formé de plusieurs
ministères. Notre ministère, le ministère de
l'Énergie et des Ressources, en vertu du dossier Soligaz que vous
connaissez, la SGF et SOQUIP financent et, ensemble, on a commandité une
étude justement auprès de la firme qui, de l'avis de tous les
experts du secteur privé consultés, était la mieux
placée pour satisfaire aux exigences de la commande qu'on voulait lui
donner. Justement, c'est CHEM Système qui a été retenu.
Donc, le coût de cette étude était de 254 250 $. Elle n'a
pas encore été remise officiellement, à ce que je sache.
Le MIC y participe pour 86 445 $; le MER, pour 40 680 $; SOQUtP, pour 63 000 $
et la SGF, pour 63 000 $ également.
M. Parent (Bertrand): Quand doit-on avoir les résultats de
cette étude?
M. Audet (Michel): Je vais m'informer puisque lors de la
dernière discussion que j'ai eue, on était encore à
revoir, à terminer les travaux. Cela ne m'a pas été remis.
Je vais vérifier cela.
M. Parent (Bertrand): J'aimerais être tenu au courant. Cela
va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. J'appelle
l'engagement 22.
M. Parent (Bertrand): De quoi s'agit-il exactement, M. le
ministre?
M. MacDonald: Bon, il avait été
espéré, dans la foulée du développement de
l'aéroport international de Mirabel, que nous pourrions y attirer, soit
par le site idéal sur le plan du transport aérien - à
proximité de Montréal, à proximité du nord-est des
États-Unis, la facilité de transport et de communication assez
exceptionnelle - y amener des entreprises industrielles et commerciales. C'est
alors qu'on avait formé la Société du parc industriel et
commercial aéroportuaire de Mirabel, c'est-à-dire la SPICAM. Or,
il s'est avéré que cela n'a pas été un grand
succès et qu'il y avait lieu de peut-être miser sur les
intervenants locaux pour s'assurer d'un suivi qui probablement recevrait une
meilleure
attention dans la recherche d'entreprises. Pour ce qui est de la
subvention à titre de compensation, je demanderais à M. Delisle
de commenter plus particulièrement les détails de cette
société.
M. Delisle: Oui, c'est à la suite d'une démarche
qui avait été faite par le ministère auprès du
Conseil des ministres qu'on avait été autorisés à
négocier avec la ville pour en arriver éventuellement non pas
à une privatisation, mais à ce qu'on mette fin à
l'existence de SPICAM comme telle. Ceci est en cours actuellement, mais il
fallait avant qu'on en arrive - cela va se faire probablement par un projet de
loi ou par une autre procédure de la sorte - à négocier
avec la ville la cession des équipements, c'est-à-dire des
infrastructures en place, lesquelles sont déficitaires annuellement
d'environ 150 000 $, c'est-à-dire entre le peu de revenus qu'ils
reçoivent - par exemple, Fondoir Laurentien et un autre ont très
peu de revenus - pour les dépenses encourues.
Les négociations sont commencées. Je vais vous expliquer
pourquoi on en est arrivé à ce montant. La ville demandait 200
000 $ pour les réparations à faire pour remettre le réseau
en état et 100 000 $ pendant vingt ans. À la suite de
négociations de part et d'autre, on en est arrivé à une
résolution de la ville qui acceptait, finalement, qu'on y aille de 800
000 $ qui se répartissent ainsi: 200 000 $ pour les réparations
du réseau et 600 000 $ pour les déficits des premières
années d'activité. Par la suite, c'est la ville qui, étant
propriétaire du réseau, s'occupera de l'entretenir et d'en
retirer des revenus, si jamais il y a des entreprises qui vont se brancher sur
ce réseau. C'est donc comme cela que les 800 000 $ ont été
établis et cela fait partie du règlement qui s'en vient pour une
cession des équipements de SPICAM à la ville de Mirabel. (12 h
15)
M. MacDonald: II y aurait peut-être lieu de rajouter que,
depuis cette entente, qui est à la satisfaction de toutes les parties,
il y a des projets de développement industriel que vous avez pu observer
vous-même, et j'ajouterais d'agrandissement d'industries
déjà en place, comme Bell, qui devraient permettre à la
ville d'avoir suffisamment de revenus à la fin des quatre ans pour
pouvoir équilibrer convenablement son budget.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma
question.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 23?
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 23, je regarde le
tableau qui est adjacent, et je ne comprends pas pourquoi le ministre de
l'Industrie et du Commerce doit approuver le total de la subvention
versée à la corporation du 150e anniversaire et aux
régates parce que, normalement, le ministère devrait assumer sa
part, comme il est mentionné dans le tableau, le montant total de 235
000 $ étant réparti entre les différents
ministères. Je me souviens, il y a quelques semaines, d'avoir vu, par
exemple, au ministère des Affaires municipales un montant qu'on a
approuvé également. Je me demande comment il se fait que le
ministre de l'Industrie et du Commerce a à assumer le total des 235 000
$.
M. MacDonald: Bonne question. Est-ce que quelqu'un a une
réponse?
M. Audet (Michel): On me signale que c'est le CT qui était
au montant de 235 000 $, la contribution totale, et non pas celle du
ministère. Vous avez une répartition par ministère pour
l'année 1987-1988. Donc, 10 000 $ pour les Affaires municipales, 25 000
$ pour le Conseil exécutif, 5000 $ pour le ministre de l'Industrie et du
Commerce, 5000 $ pour le ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche, pour un total de 45 000 $ et 85 000 $ pour l'an prochain. Cela,
c'est pour les régates du . Saguenay-Lac-Saint-Jean. Pour celles de
Valleyfield, c'est 10 000 $ cette année et 95 000 $ l'an prochain,
à répartir entre ces ministères.
M. Parent (Bertrand): Oui, je comprends, mais la question, c'est
celle-ci: Pourquoi a-t-on à approuver, au ministre de l'Industrie et du
Commerce, dans les engagements financiers, le montant total de 235 000 $, alors
qu'on sait fort bien que les autres ministères, que ce soit celui des
Affaires municipales ou les autres, font approuver sectoriellement leur
engagement financier? J'ai l'impression qu'on est en train de faire de la
duplication, parce que vous prenez à votre charge totale les 235 000 $
alors que le ministère de l'Industrie et du Commerce n'y est que pour
une partie.
M. Audet (Michel): C'est-à-dire que le CT signé
par...
M. MacDonald: Ce que je peux vous dire là-dessus, c'est
que M. Gratton avait reçu un mandat direct du premier ministre pour
assurer la coordination des fêtes administrées par la Corporation
du 150e anniversaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean et par la Corporation des
régates internationales de Valleyfield. Élément
numéro un de la réponse. Numéro 2: vu que je n'ai pas et
que mes collègues n'ont pas de réponse exacte à votre
question, on va la trouver et on vous la donnera.
M. Parent (Bertrand): Mais, M. le sous-ministre, on comprend bien
le sens de la question?
M. Audet (Michel): Oui, oui, c'est exact.
M. Parent (Bertrand): Je n'en ai pas sur la subdivision, j'en ai
sur le montant total à approuver.
M. Audet (Michel): La réponse était claire.
Effectivement, on nous demande de prendre à notre charge 5000 $. Le
directeur de la comptabilité a bel et bien accepté, donc, on doit
l'assumer. Ce sont 5000 $ en ce qui nous concerne. Mais je pense que M. le
ministre a répondu que c'était un CT global qui engageait
plusieurs ministères.
M. Parent (Bertrand): Alors, vous allez vérifier cela.
Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 24?
M. Parent (Bertrand): On en a parlé tantôt. Dans ce
cas-là - le Centre québécois de productivité du
meuble et du bois ouvré - il s'agit d'un autre programme plus
particulièrement pour des projets spécifiques et non pas pour le
fonctionnement. C'est pour cela qu'on le retrouve là. Est-ce que c'est
cela?
M. Chevrier: C'est cela. C'est le programme de promotion du
design.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 24.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 25? Je vous
rappelle qu'il reste dix minutes.
M. Parent (Bertrand): On va vite, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Je vois cela.
M. Parent (Bertrand): On n'a pas perdu de temps jusqu'à
maintenant. À l'engagement 25, ma question est d'ordre
général. Où s'en va-t-on avec tout ce développement
et cet appui à la mode? Parce qu'on appuie différents organismes,
qu'on retrouve dans cette page-ci et un peu plus loin aussi. Est-ce qu'on a une
politique très claire d'appui aux différents groupes qui font le
développement de la mode? Cette industrie est en plein
développement, mais il me semble qu'on répartisse nos efforts
à différents endroits et auprès de différents
organismes. Dans le cas de l'engagement 25, il s'agit de l'organisation d'un
gala télévisé qui s'est tenu en mars 1988. La
participation a été de 150 000 $, mais un peu plus loin on verra
qu'il y a d'autres appuis à la mode. Quelle est la ligne de conduite et
jusqu'où allons-nous?
M. MacDonald: Sur une base d'appréciation qualitative, on
s'en va dans ce qui me semblerait, de toute évidence, une bonne
direction. L'industrie québécoise de la mode et du
vêtement, associée justement au succès qui est celui des
designers qui reçoivent une aide substantielle du gouvernement depuis un
certain temps, il se fait des percées non seulement dans les
marchés nord-américains, mais dans les marchés
étrangers par les modistes - si je peux employer l'expression - ou les
gens de la mode et du design du vêtement québécois. Il est
évident qu'il n'y a pas qu'un seul intervenant dans le milieu. C'est
pour cela que vous retrouvez plusieurs interventions qui cherchent à
être le plus équitables possible et à mousser le maximum
d'intérêt, localement et à l'étranger. Je
demanderais à M. Chevrier de compléter.
M. Chevrier: Au niveau institutionnel, il n'y a maintenant qu'un
seul organisme, le Centre de développement des industries de la mode,
contrairement aux années passées, alors que nous avions trois
organismes. Nous avons procédé en 1986 à la fusion de ces
trois organismes pour en créer un seul afin d'éviter de disperser
nos efforts, c'est le CEDIM. Donc, au plan institutionnel, il y a effectivement
une filière en ce qui concerne la mode et qui est ce centre. Il y a
également - mais cela fait partie de la dynamique du milieu - une
association de créateurs de mode, mais au même titre qu'il y a des
associations dans plusieurs milieux. Au point de vue d'un organisme
institutionnel, vous n'avez qu'un organisme et une filière.
Une voix: Maintenant.
M. Chevrier: Oui, depuis 1986.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 25.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 26?
M. Parent (Bertrand): Est-ce que c'est une première ou si
c'est une répétition des années antérieures?
M. Chevrier: C'est également une première. C'est
l'Association des designers industriels, 27 500 $. C'était dans le cadre
de la promotion du programme Accès Design qui a été mis
sur pied l'an dernier. Cela servait à l'organisation de
séminaires dans le milieu industriel. Ce n'est pas, à ce stade-ci
tout au moins, un projet qui sera réitéré dans ce sens que
ce projet est terminé et que c'était un projet unique.
M. Parent (Bertrand): Je vous remercie. Cela complète
l'engagement 26, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 27?
M. Parent (Bertrand): Cela va. Pas de question.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 28?
M. Parent (Bertrand): Aux engagements 28 et 29, il s'agit du
même programme, mais pour deux choses différentes. Est-ce exact?
C'est l'Association CAO/FAO qui reçoit de l'aide dans le cadre du
programme PAASIQ.
M. MacDonald: Dans le cadre d'une conférence et l'autre,
dans le cadre de la tenue de la semaine de l'automatisation industrielle. Vous
avez raison.
M. Parent (Bertrand): Les engagements 28 et 29 sont
vérifiés, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
30?
M. Parent (Bertrand): C'est vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 31?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 32?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 33?
M. Parent (Bertrand): C'est vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 34?
M. Parent (Bertrand): Cette étude n'est pas
complétée, j'imagine.
M. Audet (Michel): Non plus. M. Parent (Bertrand): Pas
encore.
M. Audet (Michel): Non, pas encore. J'ai eu tout à l'heure
l'information sur l'autre étude de faisabilité pour le projet de
Québec. Comment s'appelle-t-il?
Une voix: Echevarria-GS.
M. Audet (Michel): L'étude n'est pas encore
déposée. J'en profite pour vous répondre.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 35?
M. Parent (Bertrand): 50 000 $. Encore là, on touche au
secteur de la mode, mais des nouveaux créateurs? M. Chevrier:
Oui.
M. Parent (Bertrand): C'est une première, la participation
à l'émission "Les carnets de Louise".
M. Chevrier: C'était effectivement une première.
C'est un projet de 150 000 $ dans lequel nous avons contribué un tiers,
le fédéral un tiers et le promoteur lui-même un tiers. Il y
a eu 26 vidéoclips de réalisés qui servent à la
fois pour "Les carnets de Louise" et comme objets de promotion ou outils de
promotion pour les designers qui s'en servent auprès des
distributeurs.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour 35.
Le Président (M. Charbonneau): 36?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): 37?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): 38?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): 39?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): 40?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): À ce stade-ci, il
nous reste... Ah oui! L'autre côté. 41?
M. Parent (Bertrand): Le montant de l'engagement de 17 000 000 $,
comparativement à l'année antérieure, quel est-il
exactement?
M. Audet (Michel): La loi indique que le montant annuel n'est pas
inférieur à 17 500 000 $. L'année
précédente, on m'a dit qu'il avait été de 18 300
000 $. Une contribution est prévue pour cinq ans; donc, les
écarts, la différence pour atteindre la contribution totale
prévue pour cinq ans sera dans le prochain budget du Centre de recherche
industrielle, le CRIQ.
M. Parent (Bertrand): Quand se termine l'entente de cinq ans?
M. Audet (Michel): Elle se termine en 1989-1990.
M. Parent (Bertrand): Cela veut dire qu'il y aura une
réévaluation de la participation du
CRIQ, M. le ministre?
M. MacDonald: On recherche dans chacun des organismes,
particulièrement dans la plupart de ceux dont je suis responsable et qui
ont une dynamique à développer, à maintenir et à
optimiser avec les intervenants de l'extérieur, une réduction des
coûts du gouvernement, une meilleure répartition et une
visée non pas nécessairement atteignable, mais en tout cas le
plus possible, vers un fort pourcentage d'autofinancement.
M. Parent (Bertrand): Cela va. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. 42?
M. Parent (Bertrand): 42 et 43...
Le Président (M. Charbonneau): Ils vont ensemble.
M. Parent (Bertrand): ...font partie de l'entente signée.
Donc, c'est le règlement tel que prévu il y a quelques
années. Est-ce exact?
M. MacDonald: C'est bien ça. M. Parent (Bertrand):
Vérifié. Le Président (M. Charbonneau): 44?
M. MacDonald: Trop cher.
M. Parent (Bertrand): C'est un autre million qui vient s'ajouter.
Pourquoi est-il à part?
M. Marcil (Yvon): C'est un paiement qui a été fait
à la Société immobilière pour le coût du
loyer des dix mois commençant au début d'avril et se terminant
à la fin de février. C'est pour dix mois de loyer. C'est parce
qu'il y a eu un ajustement et il a fallu payer immédiatement la
Société immobilière du Québec. C'est l'année
en cours, au fond.
M. Parent (Bertrand): Cela va, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, il nous reste les
mois de mai, juin et juillet 1988. Il y a deux façons de faire, compte
tenu du temps qu'il nous reste. Ou bien on considère l'ensemble des
engagements vérifié. Éventuellement, si le
député de Bertrand ou d'autres collègues avaient des
questions, on pourrait y revenir lors d'une prochaine séance. Ou encore,
en vertu du règlement, on peut décider à la double
majorité de consentement, qu'on reporte l'étude des engagements
pour ces trois mois à la prochaine séance d'étude des
engagements financiers. Moi, je n'ai pas de préférence:
Je regarde les dix minutes. En dix minutes, on ne peut pas faire mai,
juin et juillet, à moins qu'on ne change le rythme qu'on a depuis ce
matin.
M. Parent (Bertrand): Rapidement, je suggérerais que ces
trois mois soient mis dans la prochaine enveloppe, simplement. Qu'on reparte,
si c'est possible, de mai 1988 parce qu'on a eu deux heures et demie et je dois
dire qu'on n'a pas perdu de temps ce matin. Mais c'est difficile d'aller plus
vite.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Alors, s'il n'y a
pas d'objection...
M. Cannon: Au fait, on m'indique, M. le Président, que le
règlement permet de dire: Oui, les engagements pour ces mois sont
vérifiés. Quitte à y revenir.
Le Président (M. Charbonneau): C'est ce que j'ai dit. On a
deux façons de faire. On peut dire que les engagements sont
vérifiés et on pourrait y revenir ou on peut, par entente, ne pas
les considérer vérifiés et les vérifier la
prochaine fois. On peut faire les deux. Je suggère qu'on ne fasse pas un
débat de procédure d'une demi-heure pour...
M. Cannon: Moi, je suggère, M. le Président, que
nous les considérions comme étant vérifiés,
jusqu'à ce que nous puissions y revenir la prochaine fois.
Le Président (M. Charbonneau): Cette suggestion du
député de La Peltrie agrée-t-elle au député
de Bertrand?
M. Parent (Bertrand): De toute façon...
Le Président (M. Charbonneau): Parce que, là, on a
deux hypothèses. Je pense qu'il serait peut-être plus raisonnable
de penser que, même si je sais que c'est la pratique normale de les
vérifier lors de la prochaine séance, quitte à
accélérer le rythme parce que...
M. Parent (Bertrand): Je préférerais cela; c'est
peut-être très technique, mais je préférerais cela,
qu'on les considère vérifiés. Lors de la prochaine
séance; ils viendront se regrouper avec ceux d'autres mois.
Le Président (M. Charbonneau): Je pense que ce serait plus
normal.
M. Cannon: D'accord.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, nous reportons
l'étude des engagements financiers des mois de mai, juin et juillet 1988
à la prochaine séance. Sur ce, les travaux de la commission sont
ajournés.
(Fin de la séance à 12 h 31)