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(Quatorze heures onze minutes)
Le Président (M. Charbonneau): La commission de
l'économie et du travail entreprend cet après-midi la
vérification des engagements financiers du ministère de
l'Industrie, du Commerce et de la Technologie pour les mois d'octobre 1987
à décembre 1988.
Est-ce qu'il y a des remplacements, M. le secrétaire?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président, il y a un
remplacement. M. Tremblay (Iberville) est remplacé par M. Messier
(Saint-Hyacinthe).
Réponses déposées
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce qu'il y a des
réponses a des questions demeurées en suspens qui doivent
être déposées?
Le Secrétaire: Oui, il y a une liste à cet
effet.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, on va déposer
la liste des réponses obtenues du ministère aux derniers
engagements financiers. Est-ce qu'il y a des membres de la commission qui
auraient des demandes supplémentaires à formuler sur un ou
plusieurs des engagements déjà vérifiés? Non.
Nous allons donc commencer dès maintenant la vérification
du programme de cet après-midi. Je vous prierais cependant de noter que,
dès 15 h 45, le député de La Peltrie prendra la barre de
la commission, puisque je devrai m'absenter.
Sans plus tarder, nous allons étudier les engagements de mai 1988
du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie. Comme il
y en a beaucoup, on ne les lira pas. Avez-vous des questions?
M. Parent (Bertrand): Avant de commencer, M. le Président,
j'aurais quelques commentaires d'ordre général.
Le Président (M. Charbonneau): Sur l'ensemble?
M. Parent (Bertrand): Sur l'ensemble. Le Président (M.
Charbonneau): Allez-y.
Remarques sur certains engagements
M. Parent (Bertrand): D'une part, même si j'acquiesce
à la façon dont l'ordre du jour a été fait, je
souhaiterais que nous puissions commencer par la vérification des
engagements financiers du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la
Technologie, puisque ce sont les plus récents. Dans ce cas, nous
commencerions par les mois de mai 1988 jusqu'à décembre 1988, ce
qui serait relativement normal. Cependant, dans le cas des engagements
financiers du développement technologique, on doit remonter jusqu'au
mois d'octobre 1987 et, à ce mois-là, les engagements 4, 5 et 6
remontent jusqu'aux années 1984-1985, ce qui constitue un non-sens,
à mon avis. Je ne sais pas pourquoi on se retrouve aujourd'hui, le 22
février 1989, avec ces engagements qui n'ont pas été
vérifiés. Vous comprendrez que même si on voulait bien
faire notre travail, reculer trois ans sur des engagements financiers, cela n'a
aucun sens. On va les passer; on va essayer de faire un travail permettant,
à l'intérieur du temps dévolu, de faire le travail le plus
adéquatement possible, mais je trouve déplorable que les
engagements financiers concernant le développement technologique, nous
fasse reculer en octobre 1987 et aussi que ceux d'octobre 1987 soient des
liasses d'engagements sur des programmes d'aide à des entreprises de
soutien au développement technologique de trois années
financières, de 1984-1985, 1985-1986 et 1986-1987. Je ne sais pas
à qui en est la faute, sauf que je voudrais m'assurer que cela ne se
reproduira pas et qu'on pourra se garder à jour.
C'étaient mes commentaires et quand on aura l'explication de cet
état de fait, je serai prêt à procéder, M. le
Président, avec les engagements financiers du ministère de
l'industrie, du Commerce et de la Technologie à compter de mai 1988,
pour ensuite essayer de liquider le plus adéquatement possible dans les
circonstances ceux du développement technologique.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce qu'il y a des
commentaires, M. le ministre?
M. MacDonald: Aucun problème. Je suis à
l'entière disposition des membres de la commission, accompagné de
mes collègues, le sous-ministre du ministère de l'Industrie, du
Commerce et de la Technologie, M. Michel Audet et le vice-président
à la direction ou, si vous le voulez, le vice-président
exécutif de la SDI, M. Marcil.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle les engagements
de mai 1988.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le ministre a une explication
concernant la question que j'ai posée, à savoir comment il se
fait qu'on a ces engagements à vérifier à cette date-ci?
Pourquoi cela n'a-t-il pas été fait antérieurement?
M. MacDonald: Ce que M. le sous-ministre m'a mentionné,
c'est qu'il y avait eu retard à déposer ces résultats
devant le Conseil du trésor.
C'est bien ce que vous avez dit? Mais je demanderais peut-être une
réponse plus technique.
M. Audet (Michel): On va vous donner plus d'explication tout
à l'heure.
M. Parent (Bertrand): Vous allez me fournir cela
tantôt?
M. Audet (Michel): Oui.
M. Parent (Bertrand): Excellent, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? M. Parent
(Bertrand): C'est en banque.
Engagements de mai 1988
Le Président (M. Charbonneau): Si c'est en banque, on va
le faire fructifier. Alors, pour le mois de mai 1988...
M. Parent (Bertrand): Mai 1988, vous allez les appeler engagement
par engagement, M. le Président, s'il y a des questions?
Le Président (M. Charbonneau): Oui, c'est cela. J'appelle
l'engagement 11. On ne les lira pas parce qu'il y en a trop.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'engagement 11, à
quel endroit sont acheminés les huit micros? Est-ce que c'est pour le
ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie?
M. MacDonald: Si vous me le permettez, je vais demander à
M. Pelletier qui est le sous-ministre adjoint à l'administration, de se
joindre à nous.
M. Pelletier (Marcel): M. le Président, ces quatre
micro-ordinateurs, acheminés à la Direction
générale de la recherche et de la planification, sont des Comterm
parce que l'environnement bureautique de cette direction générale
est équipé avec du Comterm.
M. Parent (Bertrand): Vous parlez de quatre, mais nous, on parle
de huit. Les quatre autres sont allés à quel endroit?
M. Pelletier C'est huit, je m'excuse.
M. Parent (Bertrand): C'est huit, oui. Sans entrer dans les
détails, est-ce qu'il y a moyen de savoir de quelle façon vous
êtes maintenant organisé, si on veut, parce que c'est passé
quand même en mal 1988? Est-ce qu'il y a autre chose de prévu dans
le programme pour l'informatisation?
M. Pelletier: On est à préparer présentement
le plan directeur d'informatique et de bureautique pour l'ensemble du
ministère. En mai 1989, on aura ce plan pour trois ans. Alors, à
ce moment-là, on pourra vous informer de ce qui est prévu pour
l'ensemble du ministère.
M. Parent (Bertrand): Quand vous dites "un contrat
négocié" dans le cas de l'engagement 11, un contrat
négocié avec Comterm, est-ce que ça veut dire que,
automatiquement, on n'aura pas le choix de continuer à négocier
avec Comterm pour le reste du programme?
M. Pelletier: Non, parce que les environnements technologiques au
ministère varient d'une direction à l'autre. À la suite du
dépôt du pian directeur, l'environnement ministériel peut
être modifié également partiellement au besoin.
M. Audet (Michel): Si vous me permettez d'apporter une
précision, sur des développements depuis trois ou quatre mois,
nous avons fait un appel d'offres public pour un plan directeur. Une firme a
été retenue, la firme DMR qui est en train de faire un travail
d'intégration ou un plan directeur pour intégrer cette
information. D'ailleurs, c'était une des préoccupations du
ministre en prenant son poste de savoir un peu comment fonctionnait le
système et comment il pouvait être modernisé. Donc, on a
retenu cette firme, à la suite d'un concours et d'un appel d'offres, On
a régulièrement un rapport. D'ailleurs, on a passé la
journée d'hier là-dessus. Comme nous disait M. Pelletier, d'ici
à quelques mois, d'ici le printemps, on aura le plan directeur qui nous
permettra de savoir, premièrement le bilan de tout ce qu'on a au
ministère. Beaucoup de choses ont été achetées
comme ça à travers les années, depuis sept ou huit ans, et
ne sont pas nécessairement intégrées. C'est ce travail qui
est en train d'être fait pour savoir comment on peut, à la fois,
moderniser, au meilleur coût, nos équipements informatiques et
donner le meilleur service à la clientèle. C'est le mandat qui a
été confié à la firme actuellement.
M. Parent (Bertrand): La décision pourrait être
prise à quelle période?
M. Pelletier: Le rapport doit être fini au mois de mai
1989. À la suite du dépôt du rapport de la firme BMR, iI
restera à déterminer la nature de l'équipement. Ce qui
doit nous être remis au mois de mai, c'est le plan et l'architecture
générale du système. Par la suite, on aura besoin de
l'Identification des équipements qui doivent aller à des endroits
précis, de façon que le plan puisse être respecté.
D'ici là, on fait des acquisitions urgentes et qui ne sont pas de nature
à aller à l'encontre du plan futur du ministère.
M. Parent (Bertrand): M. le Président, est-
ce que Se sous-ministre peut me dire comment DMR a été
choisie? Sur Invitation avec quelques autres firmes ou...
M. Audet (Michel): Oui. En fait, on aura cet engagement qui sera
ultérieurement donné. Effectivement, il y a eu un concours.
Plusieurs firmes ont soumissionné et il y a eu un jury. Donc, toutes les
règles de l'art ont été suivies. C'est essentiellement
basé sur le rapport qualité-prix.
M. Parent (Bertrand): Cela va, en ce qui me concerne, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Laviolette.
M. Jolivet: Je vous remercie, M. le Président. Je vais
reprendre le laïus que mes collègues d'en face connaissent. Je
m'adresse au ministre, sur tout l'environnement informatique du
ministère et des autres ministères.
Des ministres ont accepté de véhiculer au Conseil des
ministres le message que j'ai lancé. Même des
députés ministériels, en particulier le
député de Vanier, la semaine dernière, l'ont fait
lorsqu'on a étudié la question de la CSST et du ministère
du Travail. Ce fut la même chose, avec le député de
Lafontaine, lors d'une autre commission sur les engagements financiers. La
question que se posent les députés était
intéressante, la semaine dernière, parce que le
député de Vanier est aussi président de la commission
habilitée à étudier ce dossier. Cette question faisait
mention de l'obligation, que l'on se crée quand on commence avec une
firme, à cause de l'incompatibilité des équipements,
d'être pris dans un cercle vicieux de changements technologiques,
obligeant à changer les appareils. En changeant nos appareils, on est
obligé de rester dans la même compagnie, que ce soit IBM, Comterm,
Apple ou une autre. Ainsi, comme députés devant accepter les
engagements du gouvernement, on ne peut pas voir où va l'argent: Est-ce
que c'est nécessaire, est-ce que c'est utile, est-ce que c'est de
l'argent permettant une meilleure productivité, est-ce que c'est de
l'argent qui, dans le fond, dans certains cas, pourrait être perdu?
Même les fonctionnaires, ayant à évaluer l'ensemble, se
trouvent un peu coincés, parce que si on est parti avec une compagnie
incompatible avec les autres, on est pris dans un engrenage sans fin.
Même le ministre de l'Éducation, qui est un des gros mangeurs
d'Informatique à son ministère, nous disait être dans la
même veine que nous.
Le message que je lance au ministre est de regarder la question au
Conseil des ministres et de voir à ce qu'il y ait une commission
parlementaire. Avec les pouvoirs qui lui seront conférés, il
devra faire une analyse, pour au moins informer l'ensemble des
députés sur les décisions à prendre, concernant
l'achat d'ap- pareils informatiques de logiciels ou autres. C'est dans ce
sens-là que je vous lance le même message en vous disant que les
députés sont inquiets de faire cela à l'aveuglette, en
termes d'acceptation, en se fiant sur les besoins qu'on nous dit essentiels et
urgents, à tel point que si nous ne les avons pas, l'appareil
gouvernemental arrête de vivre dans un ministère. Ce qui nous
inquiète, c'est de voir qu'il y avait, dans les années soixante,
un même phénomène, comme la question de la photocopieuse
qui a beaucoup évoluée. Je me souviens d'avoir été
partie d'une délégation syndicale qui avait choisi une compagnie
et l'engagement était, si la machine se perfectionne, qu'on devait
conserver la même compagnie. On avait un contrat de location et on ne
pouvait pas acheter la machine, c'était trop dispendieux. Des compagnies
ont fait concurrence à d'autres et cela a permis de donner un meilleur
service à meilleur coût. Dans ce sens, comme l'informatique est,
actuellement, un grand mangeur de deniers publics, il me semble qu'il serait
opportun de donner à une commission parlementaire des pouvoirs,
conférés par la Législature pour faire une enquête,
non au sens d'une enquête publique avec les pleins pouvoirs, mais au
moins une enquête sur l'utilisation dans les ministères, dans les
organismes paragouvernementaux ou autres de l'ensemble de ces appareils
informatiques.
Je vous lance ce message, en sensibilisant un ministre de plus au
Conseil des ministres, qui ont des décisions à prendre. Il est
évident que les députés ministériels ont aussi,
avec les membres de l'Opposition, le pouvoir de créer cette commission,
mais si on a l'appui du Conseil des ministres dans ce sens, cela va être
plus facile.
M. MacDonald: Je prends note de votre message et je me sens
parfaitement à l'aise. Si je voulais reculer, je dirais que c'est
exactement cette préoccupation qui a fait mon entrée au
ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie. J'ai
demandé rapidement de procéder à une évaluation
pour avoir un plan maître d'utilisation d'informatique et ne pas
répondre à des besoins ponctuels par l'achat d'une pièce
de quincaillerie d'un logiciel, etc. Je puis aussi vous en dire plus long, au
titre de mon autre fonction au Conseil du trésor. C'est là
également une préoccupation que nous avons exprimée plus
d'une fois depuis trois ans. Bien que le ministère des Communications
soit le grand coordinateur de l'utilisation d'informatique au gouvernement, il
y a aussi, au Conseil du trésor, le ministre
délégué à l'Administration et vous pourrez profiter
de l'occasion où il se présentera dans une commission comme
celle-ci. Il y a, au secrétariat, une équipe qui se penche, s'est
penché et se penchera sur une optimisation, par le gouvernement et
nécessairement par tous ses ministères et organismes, de ce qui
existe sur le marché afin d'éviter l'incompatibilité et le
vieillissement trop rapide des équipements, et d'étudier la
possibilité
d'additionner ou de modifier à des coûts moindres. C'est un
problème énorme. Vous savez comme moi que l'implantation s'est
faite selon les besoins ou selon des disponibilités de crédit
dans l'un ou l'autre des ministères, mais un peu comme vous l'avez
souhaité, et ce que vous avez vécu dans le domaine de la
reproduction, de la photocopie, beaucoup des principes que vous suggérez
devront être mis en application.
M. Jolivet: J'ajouterai que le pouvoir d'achat du gouvernement
comme acheteur de ces appareils, ou locateur dans bien des cas, pourrait servir
à donner un moteur essentiel à la compatibilité de
certaines compagnies, sachant très bien qu'il y a des secrets
professionnels, et qu'il y a des incompatibilités qu'on ne pourra jamais
régler. Il y a une chose certaine, c'est qu'au moins on a le pouvoir de
contrôler lie marché qu'on voudrait avoir comme acheteur.
M. MacDonald: II s'est fait beaucoup, comme je vous dis. Mes
collègues et ceux qui les accompagneront pourront sûrement vous
donner des commentaires plus pointus, plus précis sur vos
préoccupations. Mais je peux vous dire que c'est notre
préoccupation et c'est dans cet esprit qu'on aborde les
problèmes.
M. Jolivet: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur l'engagement 11?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): On va le considérer
comme vérifié. Engagement 12?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 12, M. le Président,
est-ce qu'on pourrait savoir le montant, pour l'année antérieure,
donné à ces quatre coopératives de développement
régional? Je reformule ma question: L'année dernière, sur
une base comparative, ces quatre coopératives de développement
régional ont reçu quel montant, comme subvention de
fonctionnement?
M. Jean (Marc): Elles ont reçu deux montants, un qui est
la subvention de base, qui est le total, 598 200 $. On peut penser qu'il y a
une réduction du budget parce que l'année dernière il y
avait 710 000 $, mais il y a eu un accroissement du budget, car il y a eu un
accroissement du montant de la subvention partagée pour avoir un effort
du milieu. Le montant partagé se rapprochait du montant prévu. Je
vais avoir la réponse dans deux secondes. Le montant partagé,
c'est aux environs de 250 000 $. Je vais avoir le montant plus précis,
parce qu'il y a deux montants qui ont été versés. Alors
c'est 201 800 $ qui ont été versés exactement en montants
partagés et les 710 000 $ au complet.
M. Parent (Bertrand): Le chiffre comparatif c'est 710 000 $ par
rapport à 898 000 $. Est-ce cela? 898 000 $ cette année ou 598
000 $? Sur une base de combien?
M. Jean: Le budget total, incluant le montant partagé,
c'est 898 200 $ pour les deux années.
M. Parent (Bertrand): D'accord. (14 h 30)
M. Jean: II y a eu de versé en fait, l'année
dernière, pour 1987-1988, 710 000 $ pour la subvention de basa et 201
000 $ pour le partagé, ce qui fait 911 800 $. Je m'excuse, j'ai dit que
c'était la même chose, c'est la compression de 2 % ou 3 % qui a
joué, et en 1988-1989 on prévoit verser la subvention de base de
598 200 $ et 300 000 $ en partagé.
M. MacDonald: En réponse à votre question, c'est
911 000 $ en 1987-1988 à comparer à 898 000 $ en 1988-1989.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le ministre a remis en question
ces aides au niveau des CRD? La question que je me pose, c'est qu'il y a une
espèce d'automatisme qui revient année après année.
On change la formulation pour avoir plus pour le fonctionnement ou pour le
partagé, mais quand je regarde cela, je ne sais pas exactement à
quoi servent les 186 500 $, par exemple, de la Coopérative de
développement régional de Montréal-Laval. Je me dis:
Est-ce vraiment quelque chose d'absolument nécessaire ou si on ne suit
pas d'année en année?
Ma question générale c'est: Est-ce que ça a
été remis en question? Si oui, est-ce que le bien-fondé
est toujours là?
M. MacDonald: Ma réponse à votre première
question, c'est oui. La réponse à votre deuxième, je vais
le savoir justement lorsque l'étude que j'ai demandée va
m'être donnée. Ce programme d'assistance, comme tous les
programmes d'assistance, mérite périodiquement d'être remis
en cause afin de savoir si les besoins qui nous ont amenés à
consacrer telle somme sont encore là, s'il y a eu des modifications.
Alors, parmi un certain nombre de questions posées au moment où
je suis arrivé au ministère était celle-ci. Quand
êtes-vous supposé nous le produire?
M. Jean: L'évaluation est commencée. D'ici trois
mois, on l'aura.
M. Parent (Bertrand): D'ici trois mois on devrait avoir les
résultats?
M. Jean: Oui.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Alors cela va, M. le
Président, en ce qui me concerne.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, cela va? On va
passer à l'engagement 13, s'il n'y a pas d'autre question.
Considérant que l'engagement 12 est vérifié, l'engagement
13.
M. Parent (Bertrand): L'engagement 13, c'est pour aider pour ce
qui est de l'infrastructure, à la suite de l'entente Canada...
M. MacDonald: Québec.
M. Parent (Bertrand): Canada-Québec. Quel était le
montant total des travaux qu'il y avait à faire par la
municipalité?
M. MacDonald: Bonne question. Est-ce que tu aurais ça?
Une voix: Non, je n'ai pas ça.
M. MacDonald: Ce n'est pas passé par chez vous, ça.
Je vous obtiens la réponse.
M. Parent (Bertrand): J'aimerais savoir dans ce cas-là,
pour l'implantation d'une nouvelle entreprise, les travaux d'Infrastructure, si
c'est le pourcentage habituel ou de quelle façon cela a
fonctionné? Parce qu'on en retrouve plusieurs, si on vide la
question...
M. MacDonald: D'accord, le montant total du projet: 1 306 349 $,
si je lis bien ici. Le maximum autorisé... Cela ne marche pas. Il y a
quelque chose qui ne marche pas. Le montant total de l'investissement, 1 980
000 $ qui se répartissaient: 180 000 $ d'aménagement de terrain;
1 000 000 $ pour les bâtiments; 800 000 $ d'équipement dont 500
000 $ pour trois moules. Alors, on y a donc été à 50 % de
l'investissement, c'est-à-dire 990 000 $.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que c'est un automatisme dans le
cadre de ce programme d'aller à 50 % ou s'il est évalué
chaque fois?
M. MacDonald: II est évalué chaque fois.
M. Parent (Bertrand): II est évalué chaque fois.
C'est vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
14?
M. Parent (Bertrand): Je voudrais juste avoir l'explication de la
compensation du manque à gagner dans le cadre de l'administration d'un
programme, donc, un montant de 195 000 $ qui est versé à la
SDI.
M. MacDonald: M. Marcil.
M. Marcil (Yvon): II s'agit des compensations pour pertes
à l'intérieur du programme de crédits touristiques. Une
fois par année, le ministère du Tourisme rembourse la SDI des
pertes qu'elle encourt sur un certain nombre de prêts qui sont
accordés dans le cadre de ce programme. Alors, là, c'est le
versement annuel. C'est l'engagement annuel pour l'ensemble des pertes. Donc,
ce n'est pas beaucoup.
M. Parent (Bertrand): C'est l'ensemble des pertes, mais dans le
volet touristique?
M. Marcil (Yvon): Pour l'année, pour une année.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Cela va, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? M. Parent
(Bertrand): C'est vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 15?
M. Parent (Bertrand): Dans l'engagement 15, c'est toujours le
regroupement, maintenant sous la SIQ, des frais de location d'espace. Je me
souviens, l'année passée, d'avoir interrogé le ministre.
Il m'avait dit que c'était trop. C'est toujours trop. Quel était
le montant de l'engagement de l'année passée sur la base
comparative des 3 400 000 $ de cette année pour les espaces
loués, premièrement? Deuxièmement, quand on dit les divers
bureaux du ministère, est-ce que ça comprend des organismes qui
sont également reliés au ministère? Par exemple, les
bureaux de la SDI sont-ils inclus là-dedans ou si c'est strictement le
ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie, avec toutes
les régions?
M. MacDonald: C'est ça et le chiffre de l'année
dernière était de 3 288 869 $, en comparaison avec celui que vous
avez ici, il y a une légère augmentation et mon commentaire est
encore pertinent; c'est trop!
M. Parent (Bertrand): Qu'est-ce que vous attendez pour que ce
soit moins? J'imagine que c'est sensiblement le même nombre de pieds
carrés, sauf qu'il y a eu une augmentation des loyers de la part de la
SIQ. C'est ça?
M. MacDonald: Exactement.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 16?
M. Parent (Bertrand): J'imagine qu'avec la compagnie Wang, les
contrats d'entretien regroupent une série d'équipements que vous
avez déjà.
Je veux savoir si ces contrats d'entretien font suite à un
contrat qui a été octroyé et ce que cela couvre
exactement.
M. MacDonald: Jean-Claude Lafleur de la SDI.
M. Lafleur (Jean-Claude): Oui, effectivement. On avait
répondu verbalement, lors de la dernière commission, à
cette question-là. En fait, les contrats de services sont donnés
pour l'entretien de l'ensemble du matériel informatique dont nous
disposons à la SDI.
M. Parent (Bertrand): SI je comprends bien, le contrat
d'entretien dont II est question à l'engagement 16, c'est pour
l'équipement qui est à la SDI, que vous me mentionnez.
M. Lafleur: Exactement.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Donc, on peut retrouver d'autres
contrats semblables, mais pour d'autres équipements ailleurs. Dans ce
cas-là...
M. MacDonald: Ce serait possible, oui.
M. Parent (Bertrand): ...c'est pour la SDI, d'accord?
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): C'est un contrat, j'imagine, qui est
renouvelé à chaque année ou négocié à
chaque année.
M. Lafleur: ...renégocié annuellement
exactement.
M. Parent (Bertrand): On parle seulement d'un paiement. Donc,
j'imagine que cela fait partie d'un contrat négocié. C'est
cela?
M. Lafleur: C'est cela. C'est un contrat annuel qu'on avait
à ce moment-là.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président. L'engagement 16 est vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Cela termine les
engagements financiers du mois de mai 1988. On va passer maintenant à
ceux de juin 1988. L'engagement 32.
Juin
M. Parent (Bertrand): On parle d'un renouvellement de contrat. Le
contrat antérieur ou le contrat original, plus précisément
celui de l'engagement de l'année dernière pour la même
chose, était de quelle somme?
M. Audet (Michel): 72 387 $. M. Parent (Bertrand): 72 387 $. M.
Audet (Michel): Depuis 1984, oui.
M. Parent (Bertrand): Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 33?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 33. Je tiens à
remercier publiquement le ministre, à la suite de démarches que
j'ai faites pour que le Centre d'incubateurs Inno-Centre obtienne... Et
d'ailleurs cela a porté fruit puisque Montréal s'est maintenant
joint à inno-Centre Québec. Je pense qu'on est sur une bonne
piste, pour autant que je suis concerné, quant à es qui se passe
dans le domaine des incubateurs suivant la voie qu'Inno-Centre avait
tracée. Je pense que vous êtes arrivé à temps parce
que là, il manquait de souffle.
M. MacDonald: On a accédé à
l'intensité de vos représentations et le bon sens du dossier.
M. Parent (Bertrand): Je n'en abuse pas, M. le ministre. Farce
à part, c'est un dossier que je continue à suivre de très
près. Ce qui est en train de se passer actuellement avec Montréal
et avec les initiatives du milieu, les gens qui se sont pris en main, c'est
drôlement encourageant ce qui se passe par rapport à la formule.
Je sais que ce ne sont pas des sommes astronomiques sauf que les 75 000 $
étaient vitaux pour le fonctionnement. Cela va, c'est
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Très bien. J'appelle
l'engagement 34.
M. Parent (Bertrand): Je n'ai pas de question sur cet engagement.
Cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. J'appelle
l'engagement 35?
M. Parent (Bertrand): Lorsqu'on parle d'une réalisation
pour une étude de faisabilité, on accorde cela à une firme
dans le cadre d'un projet d'implantation dans la ville de Saint-Laurent. Est-ce
bien ce que cela veut dire?
M. MacDonald: Exactement cela.
M. Parent (Bertrand): C'est dans le cadre de quel programme qu'on
a pu accorder ces 50 000 $?
M. Audet (Michel): C'est dans le cadre du programme d'aide
à la concrétisation de projets industriels, le programme PACPI,
qui est assujetti à des normes strictes du Conseil du trésor.
Donc,
c'est dans le cadre de ce programme.
M. Parent (Bertrand): Le coût total de l'étude
n'était pas de 50 000 $. J'imagine que c'est votre participation qui est
de 50 000 $, la subvention.
M. Audet (Michel): C'est cela. C'est une participation à
l'étude. Un instant, on va retrouver le coût total.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que vous avez le montant qui a
été impliqué dans cette étude?
M. Audet (Michel): Oui, on a ceci. L'étude était de
100 000 $; donc, la participation était de 50 000$.
M. Parent (Bertrand): Excellent. L'engagement 35 est
vérifié pour autant que je suis concerné.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
36.
M. Parent (Bertrand): Là, on arrive aux groupes
d'initiative jeunesse. La question avait été posée
l'année passée. Je sais que le ministre regardait de très
près le soutien qu'il doit continuer à leur apporter. Ce que
j'aimerais de la part du ministre, c'est qu'il nous fasse le point sur ce
programme qui, à mon avis, est fort intéressant et fort
encourageant en ce qui a trait aux groupes d'initiative jeunesse. Est-ce qu'il
y a des choses qu'on peut voir à l'aurore, qui s'amorcent concernant ces
groupes ou si vous avez l'intention de continuer à les soutenir
positivement?
M. MacDonald: Nous avons l'intention de les soutenir positivement
mais avec la même considération, par contre, que les autres
programmes lorsqu'on parlait tantôt de programmes ou de subventions
s'adressant à des coopératives, c'est-à-dire de remettre
périodiquement en question l'efficacité de l'un ou l'autre des
organismes impliqués dans le soutien de ces initiatives jeunesse. Je
veux personnellement - c'est également la volonté de mes
collègues - regarder à chaque année, analyser la
performance et voir exactement ce que ça réussit et si ça
atteint les objectifs. À ce jour, oui, cela atteint les objectifs.
Jusqu'à maintenant, est-ce un bon programme? Oui, c'est un bon
programme. Au grand nombre d'organismes que nous avons, il y a lieu de se
féliciter. Selon les dernières statistiques qu'on m'a
données, 929 entreprises ont démarré, 2500 emplois ont
été créés. Il y a également au-delà
de 1000 dossiers de jeunes promoteurs. Alors, assurément, ce sont de
bons programmes. (14 h 45)
M. Parent (Bertrand): II y a plusieurs de ces groupes que je
connais. Je suis d'accord avec vous, c'est un bon travail qui se fait, sauf que
lorsque je regardais la liste, je me posais quelques questions. Par exemple,
sur la deuxième page, au bas de la page, on retrouve: Commissariat
industriel montérégien. Si je comprends bien, ce sera par le
biais du Commissariat industriel montérégien qu'on appliquera le
programme aux groupes d'initiative jeunesse?
M. MacDonald: Avec des crédits orientés
directement.
M. Parent (Bertrand): II y a déjà des programmes
d'aide au niveau des commissariats. Je ne comprends pas celui-là. Est-ce
qu'on peut me l'expliquer?
M. MacDonald: Je demanderais à M. Delisle, le
sous-ministre adjoint qui s'occupe de ces programmes, de bien vouloir vous
répondre.
M. Delisle (Pierre): Sur un total de 95 organismes
subventionnés dans le cadre du programme, en 1987-1988, en ce qui nous
concerne, il y en avait 25 qui étaient soit intégrés ou
fusionnés à une corporation de développement
économique. Ils ont un volet jeunesse pour lequel ils reçoivent
un crédit supplémentaire à leur budget dans le cadre du
programme d'aide aux commissariats industriels. Donc, il y en avait 25 qui
étaient dans une situation à peu près semblable à
celui dont vous parliez tout à l'heure.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Laviolette, vous avez une question?
M. Jolivet: Oui, M. le Président. Je remarque que pour
l'aide apportée à ma région, la grande région de
Trois-Rivières, d'une part, il y a le Centre-Mauricie, il y a aussi le
Haut-Saint-Maurice, mais il y a une région qui manque, la MRC de
Mékinac. J'aimerais savoir, si les gens font une demande, quelles sont
les chances qu'ils obtiennent de l'aide. Ces gens avaient déjà de
l'aide par le biais du CLSC Normandie, dans un programme spécial,
à l'époque, mais s'ils faisaient une demande, quelles sont les
chances qu'ils puissent être reconnus?
Le Président (M. Charbonneau): M. Delisle.
M. Delisle: On va m'indiquer tout à l'heure si on a eu une
demande de cette région. De toute façon, le montant du programme
avait été bloqué pour trois années et, à
l'intérieur du programme, iI peut y avoir des ajustements si jamais une
MRC n'était pas desservie et qu'un projet était soumis. Il
faudrait que ça se fasse à l'intérieur de l'enveloppe
globale, qui est la même pour trois années.
M. Jolivet: Quand ce programme se termine-t-il? 1990-1991?
M. Delisle: C'est cela, oui.
M. Jolivet: Je pense qu'ils sont desservis en partie par le
Centre-Mauricie, mais s'ils faisaient une demande pour être desservis
dans leur milieu, ils ont des chances de participer au programme dans
l'enveloppe globale, si je comprends bien?
M. Delisle: C'est cela.
M. Jolivet: Je m'en occupe.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
d'Anjou, vous avez un cas de comté, vous aussi?
M. Larouche: Est-ce qu'il y a une liste particulière pour
la région de Montréal ou pour Montréal?
M. Delisle: II y en a cinq dans la région de
Montréal. On va vous en donner la liste.
M. Larouche: J'en ai vu deux ou trois, par exemple
l'Ouvre-Boîte, pour un total d'à peu près 600 000 $ ou 700
000 $.
M. Delisle: II y a celui de Côte-des-Neiges, aussi, c'en
est un de la région de Montréal. Il y en a cinq dans la
région: Engage Côte-des-Neiges, Groupe d'aide pour les jeunes
entrepreneurs, Engage Laval - il sera maintenant considéré comme
distinct de Montréal, parce qu'il y a une nouvelle région
à Laval - l'Ouvre-Boîte, soutien aux jeunes entrepreneurs, Groupe
d'aide aux jeunes entrepreneurs du sud-ouest, le Groupe d'intervention
économique du nord de Montréal et il y avait un nouveau groupe en
formation, à ce moment-là, en 1987-1988, qui est en fonction
depuis.
M. Larouche: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? Cela
complète les engagements du mois de juin 1988. Juillet 1988, maintenant,
engagement 12.
Juillet
M. Parent (Bertrand): M. le Président, une question
d'information Les engagements financiers que j'ai, Commerce extérieur et
Développement technologique, les engagements 2 et 3, est-ce qu'ils
seront couverts tantôt? lis seront couverts sous l'autre volet? Cela va
pour juin. Juillet? Engagement 12. C'est une subvention de 60 000 $ pour les
discussions avec Montréal, pour la solution à long terme
concernant son financement. Est-ce qu'on peut savoir exactement ce qui arrive
avec le Centre d'information sur la productivité des HEC? Où en
est-on rendus? Vers quoi cela se dirige-t-il?
M. Pelletier: M. le Président, les discussions se
poursuivent toujours entre l'École des hautes études
commerciales, la ville de Montréal et la Chambre de commerce de
Montréal en vue de constituer un centre de documentation pour les hommes
d'affaires. Maintenant, ce n'est pas encore terminé au moment où
l'on se parle. La subvention avait justement pour but d'assurer la survie du
centre de documentation existant aux HEC, en attendant la conclusion de ces
discussions entre les HEC, la communauté des affaires et la ville de
Montréal. Ces ententes ne sont cependant pas encore conclues.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on a un échéancier
là-dessus, M. le ministre?
M. MacDonald: Non, pas que je sache. La seule chose qu'il faut
noter, c'est qu'il est bien noté dans le CT que la subvention est non
renouvelable. Ha, ha!
M. Parent (Bertrand): C'est le meilleur échéancier,
excellent! L'engagement 12 est vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 12 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 13.
M. Parent (Bertrand): Concernant l'aide aux commissariats
industriels, est-ce que le programme est toujours partagé à 50 %
avec un maximum de 50 000 $? Parce qu'il y en a à 35 000 $ et à
50 000 $... Je pense qu'on avait plafonné, cette année, on avait
procédé de façon régressive, de mémoire,
pour ramener à 50 000 $ la participation aux commissariats
industriels.
M. Delisle: D'accord, mais il y a... Je m'excuse!
M. MacDonald: Allez-y, allez-y, monsieur.
M. Delisle: II y a quand même deux volets: C'est fonction
de l'indice de richesse foncière du territoire desservi, soit 50 000 $
maximum et 35 000 $ ou 40 000 $ dans d'autres cas, et le volet pour les
commissariats en milieu rural, c'est-à-dire pour la partie rurale d'un
territoire.
M. Parent (Bertrand): Mais le plafond est à 50 000 $?
M. Delisle: Oui.
M. Parent (Bertrand): C'est exact? Alors, l'engagement 13 est
vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 13
étant vérifié, j'appelle l'engagement 14.
M. Parent (Bertrand): Subvention à la
Société québécoise des manufacturiers d'habitation
à ville d'Anjou. M. le député d'Anjou...
Est-ce que cette subvention a été octroyée,
l'année passée, et de quel montant était-elle?
M. Chevrier (Michel): Non. Je me nomme Michel Chevrier, biens de
consommation. La subvention n'a pas été octroyée parce que
le projet pour lequel elle avait été soumise n'a pas encore
démarré. Il était basé sur la participation de sept
entreprises pour un montant de 54 000 $ à 50/50. Il est maintenant
réduit à quatre entreprises et le projet devrait démarrer
dans les prochaines semaines, mais pour un montant maximum de 35 000 $,
toujours à 50/50.
M. Parent (Bertrand): Ah! bon. Cela répond à ma
question. C'est vérifié, pour autant que je suis
concerné.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Engagement 15,
maintenant.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que l'étude est
complétée et est-ce qu'il y a des résultats à la
suite de cette étude de juillet 1988?
M. Audet (Michel): Vous parlez de l'engagement 15?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 15, oui.
M. Chevrier: Concernant l'engagement 15, non. Cette étude
n'a pas été effectuée, les promoteurs ont retiré
leur participation et la subvention a été tout simplement
retirée. C'était pour la fabrication de dormants en béton
dans la région d'Ottawa-Hull. Les promoteurs n'ayant pas réussi
à s'entendre, l'étude a été tout simplement
retirée.
M. Parent (Bertrand): D'accord. C'est donc
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 15 est
vérifié. J'appelle donc l'engagement 16.
M. Parent (Bertrand): L'Association des entrepreneurs en couture
du Québec inc, à titre d'aide financière aux fins
d'organisation de défilés de mode en région. Est-ce que
cette subvention a été accordée? J'imagine que
c'était la première année que ça se produisait?
M. Chevrier: Effectivement, les 49 500 $ étaient pour un
projet de trois ans commençant dans cet exercice 1988-1989 qui se
termine maintenant. Nous avons effectivement versé 20 000 $ la
première année. Il y a eu deux défilés de mode:
l'un à Saint-Georges-de-Beauce et l'autre à Caréna de
Victoriaville. Malheureusement, l'objectif était, outre de faire la
promotion des produits, d'en arriver à l'autofinancement, ce qui n'a pas
été le cas. L'insuccès de leurs activités dans
ce domaine les amène à se retirer pour les deux prochaines
années. Alors, cet engagement va se limiter aux 20 000 $
déjà versés pour cette année.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
17.
M. Parent (Bertrand): Subvention aux Industries F.P.,
Bromptonville. Là aussi, même question. Concernant l'étude
de faisabilité, est-ce qu'il y a eu des suites, est-ce que c'est
positif?
M. Chevrier: Oui, l'étude a été
réalisée à 50/50, 48,5 pour nous et 48,5 pour eux.
L'étude est terminée et l'entreprise fait actuellement une
deuxième étape d'étude pour le développement des
nouveaux produits, cette première étape étant pour
vérifier les goûts des consommateurs sur des produits de chauffage
innovateurs et multifonctionnels. Les goûts des consommateurs
étant maintenant identifiés, l'entreprise se penche sur le
développement des produits pour répondre aux besoins du
marché. La satisfaction de l'entreprise... L'entreprise est très
satisfaite des résultats de la première partie de l'enquête
qui était pour une analyse des goûts des consommateurs.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que dans ce cadre, une entreprise
comme celle-ci peut aller au ministère de l'Énergie et des
Ressources, vu qu'elle touche un domaine de récupération ou de
préservation de l'énergie, et aller chercher d'autre aide
là ou si c'est organisé de façon que le canal passe par
chez-vous, surtout dans le domaine énergétique?
M. Chevrier: II n'y a pas de croisement entre les
ministères sur des projets de ce type.
M. Parent (Bertrand): D'accord. C'est donc vérifié,
M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Sur l'engagement 18...
Juste une question pendant que vous êtes là. Ce programme
s'adresse à des entreprises qui sont déjà existantes?
M. Chevrier: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Pas à des promoteurs
qui voudraient lancer une entreprise pour faire une étude de
faisabilité sur un produit?
M. Chevrier: C'est-à-dire que le programme PACPI,
généralement, s'adresse à des entreprises
manufacturières existantes.
Le Président (M. Charbonneau): Donc, il n'est pas
accessible à des promoteurs qui voudraient se lancer en affaires et qui
voudraient
bénéficier d'une subvention pour faire une étude de
faisabilité.
M. Chevrier: Tel que libellé, ce programme est
effectivement pour les entreprises déjà dans le domaine
manufacturier et établies au Québec; je pense que c'est pour au
moins une période d'une année.
Le Président (M. Charbonneau): D'accord. L'engagement
18?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 17 est donc
vérifié. L'engagement 18, M. le Président.
Est-ce que pour Venmar il y a eu des suites à cette étude
de faisabilité?
M. Chevrier: L'étude a été
réalisée pour l'innovation et l'agrandissement de l'usine et
déjà Venmar a investi, à la suite du résultat de
l'étude, 800 000 $ supplémentaires dans les
réaménagements et prévoit en investir 2 300 000 $ de plus
au cours de la prochaine année.
M. Parent (Bertrand): Excellent. L'engagement 18 est donc
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 19?
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 19, est-ce qu'on peut
me dire de quoi il s'agit lorsqu'on parle d'étude de marche de balise
Sarsat.
M. Caron (André): II s'agit d'une bailse pour la recherche
par satellite. En fait, c'est une balise qu'on met sur les avions ou sur les
bateaux au cas où il y aurait un accident. C'est une balise qu'on active
pour la recherche à partir d'un signal qui va à un satellite.
Une voix: Sur la fréquence 121,5.
M. Parent (Bertrand): L'étude de marché est
complétée et cela risque de donner des résultats
positifs.
M. Caron: L'étude de marché vient tout juste
d'être complétée, dans le dernier mois et les
résultats sont positifs. Il y a des possibilités et la firme
entrevoit possiblement un investissement de l'ordre de 500 000 $ qui vont
peut-être générer des ventes de l'ordre de 2 000 000 $
pendant trois ans et cela va créer de 15 à 20 emplois.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que la participation était
à 50 % dans ce programme aussi?
M. Caron: La participation était à 50 % de
l'entreprise, 50 % de notre part.
M. Parent (Bertrand): Vérifié, M. le Prési-
dent.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 20?
M. Parent (Bertrand): Dans ce cas, est-ce qu'on a des
résultats concernant les démarches qui ont été
faites sur l'étude?
M. Caron: L'étude qui a été
réalisée dans une proportion de 50-50 avec l'entreprise est
positive mais l'entreprise n'a pas encore pris la décision à
savoir si elle allait de l'avant avec le projet.
M. Parent (Bertrand): D'accord.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va?
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 21?
M. Parent (Bertrand): Oui, l'engagement 21. Peut-être que
le vice-président exécutif à la SDI peut s'en souvenir
mais, de mémoire, ce projet était sur la table il y a. quelques
années. Est-ce qu'il s'agit du même projet, une usine pour la
fabrication de seringues et d'aiguilles jetables? Il me semble avoir
déjà vu ce projet passer. Je vois que là on parle d'une
étude de faisabilité encore en juillet 1988 mais avec un groupe
qui s'appelle le groupe Christie. Est-ce qu'il s'agit toujours du même
projet, parce que cela semblait intéressant à ce
moment-là, et qu'est-ce qu'il arrive dans ce cas?
M. Marcil (Yvon): De mémoire, l'aide qu'on a
accordée dans le passé au groupe Christie était pour des
projets d'implantation et d'expansion à Saint-Eustache pour fabriquer
des produits chimiques, des réactifs, des choses comme cela. Ici, c'est
un nouveau projet pour des produits qu'eux ne fabriquent pas. Il y a certains
autres fabricants québécois là-dedans, mais je pense
qu'ils n'y sont pas présentement, de mémoire, mais on pourrait
peut-être vérifier. (15 heures)
M. MacDonald: Aimeriez-vous avoir plus de détails sur
cela?
M. Parent (Bertrand): Je voudrais juste savoir si l'étude
de faisabilité est complétée et si on a des chances qu'il
y ait des suites d'investissements dans le cas de 21. Est-ce que l'étude
de faisabilité est terminée et est-ce qu'il risque d'y avoir des
résultats positifs?
M. Chevrier: L'étude n'est pas encore terminée,
mais elle se terminera dans les prochaines semaines. Nous avons effectivement
une communication avec l'entreprise. L'étude se termine. Il y a eu un
problème technique par
rappcit aux normes américaines avec la firme espagnole qui est
associée à Chrlstie et nous devrions avoir le rapport avant la
fin de mars. Les investissements dépassant 10 000 000 $ et la
création d'une centaine d'emplois sont toujours prévus pour la
fabrication de seringues jetables.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question,
sauf que j'aimerais qu'on puisse me dire si c'est une autre compagnie ou un
autre groupe qui avait, en 1985, de mémoire, un projet important pour
les seringues jetables.
M. Marcil (Yvon): Effectivement, c'est une nouvelle compagnie qui
a été lancée avec de nouveaux capitaux. Je ne me souviens
plus du nom de la compagnie, mais elle a fait faillite depuis, elle n'existe
plus.
M. Parent (Bertrand): C'était exactement pour les
mêmes produits, n'est-ce pas?
M. Marcil (Yvon): C'était exactement pour ce genre de
produits, oui.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Cela va pour l'engagement 21, M.
le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
22?
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'engagement 22, je ne
comprends pas ce que l'on veut dire par l'orientation vers de nouveaux
horizons. Est-ce que ce sont de nouveaux marchés? Si c'est le cas,
normalement, ce n'est pas le genre de subvention qu'on donne pour
ça.
M. Caron: Non, c'est vers de nouvelles technologies.
M. Parent (Bertrand): Ah! D'accord! "Horizons" dans le sens
"technologies".
M. Audet (Michel): C'était pour éviter des
problèmes au ministère.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: C'est peut-être pour les personnes
âgées.
Une voix: Horizons nouveaux.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que les nouveaux horizons sont
atteints?
M. Caron: L'entreprise entrevoit un investissement de 15 000 000
$ dans la prochaine année. En réalité, c'est qu'elle
fonctionnait avec des systèmes de procédés optiques pour
la fabrication de masques pour les micro-circuits; maintenant elle fonctionne
avec un procédé au laser et éventuellement avec un
procédé basé sur un faisceau d'électrons. Alors, ce
sont des technologies très avancées.
M. Parent (Bertrand): Excellent! Alors, l'engagement 22 est
vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Très bien.
L'engagement 23.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de Centre de réponse
Angus, est-ce complété? On n'a plus de réponse?
M. Chevrier: Je m'excuse. Pouvez-vous reposer la question?
M. Parent (Bertrand): Oui. Je voulais savoir si, dans le cas de
l'engagement 23, la réalisation de l'étude était faite
parce qu'il s'agissait d'une étude de marché et de mise en
marché.
M. Chevrier: Effectivement, l'étude a été
réalisée, malheureusement, avec des résultats
négatifs. L'entreprise a réalisé l'étude, mais elle
a réalisé que le marché potentiel pour ce genre de produit
n'était pas suffisant pour les amener à se lancer dans ce genre
d'activité.
M. Parent (Bertrand): D'accord, M. le Président.
M. Jolivet: J'ai une question. Quand on parle d'application
médicale, est-ce le fameux bracelet que portent les personnes
âgées pour pouvoir communiquer avec la centrale
téléphonique de Montréal en cas de besoin urgent dans leur
maison?
M. Chevrier: Entre autres, oui, cela correspond à
cela.
M. Parent (Bertrand): Alors, l'engagement 23 est donc
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 24?
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de Peeriess, y a-t-il des
suites à l'étude, dans le cas de l'engagement 24? Projet
d'expansion pour la fabrication de luminaires fluorescents.
M. Caron: Oui, en fait, Peeriess, c'est une firme qui a
réalisé un projet, l'an dernier, pour augmenter sa
productivité, ce qu'elle a fait. Mais, actuellement, elle déborde
vers les marchés d'exportation, surtout aux États-Unis et en vue
de bien satisfaire ce marché-là, elle a un projet d'expansion et
l'étude visait réellement à regarder la faisabilité
de ce projet d'expansion. Actuellement, l'étude s'avère
positive.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 24.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement
25?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 25, ça va.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 26?
M. Parent (Bertrand): Le coût total des travaux à ta
ville de Del son, pour amener l'infrastructure dans le projet "Goodfellow Inc."
était de combien?
M. MacDonald: La réalisation du projet se fera en deux ou
trois phases et nécessitera des déboursés de 3 500 000 $
sur trois ans.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à la question
pour l'engagement 26.
Le Président (M. Charbonneau): Cela complète les
engagements du mois de juillet 1988.
On va passer à ceux du mois d'août 1988 avec, d'abord, la
version révisée de la liste A. C'est l'engagement 1 avec le CT
numéro 167510.
Août
M. MacDonald: Là, j'ai des problèmes. On peut se
situer.
Le Président (M. Charbonneau): Vous avez des
problèmes, M. le ministre?
M. MacDonald: J'ai des problèmes. Je n'ai pas compris
exactement avec quoi vous voulez poursuivre.
Le Président (M. Charbonneau): II y a une liste
révisée, une version révisée de la liste A. C'est
dans le dossier de la SDI.
M. MacDonald: Oui et le numéro de séquence 1,
leCT...
Le Président (M. Charbonneau): 167510.
M. MacDonald: ...je répète ce que vous avez
mentionné.
Le Président (M. Charbonneau): C'est ça. M.
MacDonald: Alors, c'est là qu'on est. Le Président (M.
Charbonneau): C'est là. M. MacDonald: Parfait. Le
Président (M. Charbonneau): Cela va?
M. Parent (Bertrand): A partir de quels critères
décide-t-on d'exempter un remboursement d'intérêts qui a
été consenti? Parce qu'on a la liste des entreprises qui...
M. Marcil (Yvon): Lorsqu'on fait un prêt participatif, il y
a toujours un avis économique qui est demandé au ministère
sectoriel concerné. Lorsqu'il s'agit d'un projet dans le domaine
agroalimentaire, évidemment, c'est le MAPAQ; dans le domaine des
ressources, c'est Énergie et Ressources et, le plus souvent,
évidemment, au ministère de l'Industrie, du Commerce et de la
Technologie. Dans chacun des ministères, il y a une enveloppe de
congés d'intérêt qui est réallouée pour
chaque année financière, de façon à accorder sur
certain des prêts, sur pas plus d'un tiers des prêts; qu'on
accorde, des congés d'intérêt durant la période de
moratoire.
Alors, en gros, il y a un tiers de nos prêts participatifs qui
comporte un congé d'intérêt et c'est en vertu des
priorités qui sont établies par chacun des ministères
sectoriels. Les congés d'intérêt sont pour une
période maximale de deux ans. En fait, selon les règlements,
c'est une période de trois ans mais, en pratique, selon les formules
administratives, on arrive à des périodes de deux ans.
M. Parent (Bertrand): On a trois cas qui sont
étalés sur trois ans, de 1988 à 1991. Le cas de Bois
jointe de l'Outaouais...
M. Marcil (Yvon): Oui, mais là il faut laisser le temps au
projet de se réaliser, deux ans à partir du déboursement
du prêt. Si c'est un projet qui prend six mois à se
réaliser, il y a six mois de décalage à ce
moment-là.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Cela va pour cela.
Le Président (M. Charbonneau): Le deuxième concerne
les subventions consenties dans le cadre du programme d'aide à la
capitalisation des corporations avec l'annexe de l'autre côté.
M. Parent (Bertrand): C'est BGO. C'est le seul qu'il y a eu.
M. Marcil (Yvon): Oui. C'est la seule aide en vertu de l'ancien
programme d'accès à la Bourse. Je dois dire que ce montant a
été versé à fa suite d'une décision de la
cour parce qu'il y avait contestation.
M. Parent (Bertrand): Qui avait contesté quoi?
M. Marcil (Yvon): En fait, il y avait eu une demande...
M. Parent (Bertrand): C'était une demande qui était
entrée dans la machine avant l'abolition du programme?
M. Marcil (Yvon): Oui, avant l'abolition du programme, et la SDI
avait décidé de ne pas y donner suite, parce qu'on avait mis un
stop, à un moment donné, à toutes les demandes en vertu de
ce programme. BGO a examiné tous les critères du programme avec
ses avocats, elle a prétendu qu'elle y avait droit en vertu des
critères du programme. C'est allé en cour et elle a gagné.
Donc, on n'avait pas le choix, il a fallu autoriser le montant.
M. Parent (Bertrand): De mémoire, M. Marcil, il y avait
cinq ou six cas semblables à cela.
M. Marcil (Yvon): Oui.
M. Parent (Bertrand): Les autres ont-ils laissé tomber ou
s'il y a encore d'autres cas?
M. Marcil (Yvon): Les autres ont été
réglés, je pense. Un instant. Oui, ceux qui étaient en
suspens ont tous été réglés; à un moment
donné, on en avait cinq en suspens et ils ont tous été
réglés.
M. Parent (Bertrand): Pour celui-là, on a
été obligé de donner le plein montant finalement.
M. Marcil (Yvon): Oui. C'est le montant prévu par les
règlements du programme.
M. Parent (Bertrand): Eh bien. On n'a pas le choix. Alors, c'est
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. On va passer
maintenant à la liste il pour le mois d'août 1988, à
l'engagement 39.
M. Parent (Bertrand): L'engagement 39. Contrat pour la fourniture
de services d'entretien ménager dans le cas de la Société
du parc industriel. Le contrat est octroyé pour quelques années.
C'est marqué "année suivante", alors je voulais savoir si cela
s'étale sur plus de deux ans.
M. MacDonald: C'est bien cela, c'est un contrat pour une
période de trois ans...
M. Parent (Bertrand): Trois ans.
M. MacDonald: ...à compter du 1er avril 1988.
M. Parent (Bertrand): Qu'est-il arrivé dans le cas de
Doucet, il se trouvait à être... D'accord, la première
année: 24 000 $.
M. MacDonald: C'est cela.
M. Parent (Bertrand): C'est parce qu'il y avait un montant
croissant pour les deux autres années, ce qui fait que la moyenne est...
D'ac- cord.
M. MacDonald: Une sorte d'indexation.
M. Parent (Bertrand): Excellent. L'engagement 39 est
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. L'engagement 40.
Il y a ici une question du député de La Peltrie.
M. Cannon: M. le sous-ministre, concernant cet engagement,
pourriez-vous me dire, vous du gouvernement, quelle est l'aide totale qui est
apportée sur une base annuelle à la Société du parc
industriel du Centre du Québec?
M. Audet (Michel): Un instant, on va vérifier.
M. Leguerrier (Michel): De mémoire, la SPICQ a un budget
de fonctionnement de l'ordre de 2 000 000 $. Il y a évidemment des
intérêts sur la dette de la SPICQ qui avoisinent 60 000 000 $. Il
y a 5 000 000 $ OU 6 000 000 $ d'intérêts qui s'ajoutent aux 2 000
000 $ de dépenses de fonctionnement. Ceci dit, la SPICQ a des revenus
qui sont tirés des tarifs portuaires de la vente de terrains, de la
vente d'eau industrielle qui oscillent selon les années autour de 3 000
000 $ à 4 000 000 $. (15 h 15)
M. Cannon: Merci, M. Leguerrier.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. J'appelle
l'engagement 40 maintenant. C'est une subvention dans le cadre du programme
d'aide au Commissariat industriel.
M. Parent (Bertrand): Je n'ai pas vraiment de question puisque
c'est une subvention un peu statutaire. D'ordre général, est-ce
que le ministre a l'intention de continuer à soutenir le Commissariat
industriel dans cette formule?
M. MacDonald: Pour le moment, c'est un programme qui
mérite occasionnellement d'être révisé. La
prospérité économique des régions de la province de
Québec change nécessairement selon les investissements et la
prise de responsabilités du milieu. Alors que certaines régions
deviennent plus prospères, d'autres ont de plus grands besoins. Je ne
vois pas de changement dramatique dans la liste que vous avez ici, mais ceci
n'est pas coulé dans le béton nécessairement.
M. Parent (Bertrand): Le montant total de l'engagement est 4 111
300 $ et la liste que nous avons c'est 4 110 000 $ au total. C'est un petit
détail mais il reste que...
M. MacDonald: II y a 1300 $ qui se sont perdus dans la brume
quelque part. On va
chercher un savant comptable, un ingénieur.
M. Chevrier: Ce qui arrive, c'est que l'engagement est fait pour
un montant maximum à une corporation donnée mais après
coup, iI y a des récupérations qui sont faites, si jamais le
total des dépenses de la corporation n'atteint pas ce qui avait
été estimé. L'année suivante, on coupe... Par
exemple, il y a des montants qui étaient prévus à 50 000
$, qui se sont soldés par une subvention de 48 000 $ ou quelque chose
comme ça. Il y a un équilibre qui se fait à la fin.
L'engagement, on le fait toujours pour le montant global.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Laviolette me demande...
M. Parent (Bertrand): En ce qui me concerne, oui, cela va.
M. Jolivet: Oui, M. le Président. On comprend ce que vient
de dire l'intervenant précédent en ce qui a trait à la
performance du Commissariat industriel, que des baisses pourraient survenir
l'année suivante selon la performance du Commissariat industriel, dans
la mesure où il y aurait des fermetures d'usines qui pourraient
provoquer une baisse du montant d'argent.
M. MacDonald: Ce serait le contraire à mon avis, M. le
député. C'est-à-dire que des fermetures d'usines ou une
diminution disons générale de la prospérité d'une
région quelconque amènerait, à mon avis, une
révision à la hausse, c'est-à-dire des efforts accrus pour
essayer de remplacer ce qui pourrait être perdu et stimuler de nouvelles
activités.
M. Jolivet: J'ai cru comprendre qu'en Haute-Mauricie il y aeu une baisse qui était due justement à une diminution comme
celle-là. Je voulais seulement m'assurer que ce n'était pas en ce
sens-là, parce que je croyais l'inverse moi aussi. Dans la mesure
où certaines fermetures d'industries feraient en sorte qu'il y ait un
bilan un peu plus négatif cette année, on pourrait les aider
davantage pour les années à venir plutôt que de diminuer
leur montant.
M. MacDonald: II me semble que c'est la voie à suivre.
M. Jolivet: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va! S'il n'y a pas
d'autres questions, nous passerons à l'engagement 41.
M. Parent (Bertrand): Les engagements suivants sont dans le cadre
du programme de prêts de capitalisation. De façon
générale, avant de les adopter spécifiquement, est-ce que
ce programme semble maintenant avoir une bonne compréhension et une
bonne réponse de la part de l'entreprise? Est-ce qu'on semble trouver
que c'est un programme qui peut être intéressant en ce qui a trait
à l'aide apportée ou à la forme d'aide apportée et
quel type d'entreprises rejoint surtout actuellement le programme d'aide
à la capitalisation?
M. Marcil (Yvon): Est-ce que vous parlez bien du programme d'aide
à la capitalisation ou du programme d'aide à l'investissement, le
prêt participatif? Le programme de prêt de capitalisation est un
programme qui est terminé. Il est terminé depuis le 31 mars
1967.
M. Parent (Bertrand): Je faisais plutôt allusion au
prêt participatif.
M. Marcil (Yvon): Au prêt participatif, d'accord.
M. Parent (Bertrand): Vous avez raison. Prêt de
capitalisation, c'est...
M. Marcil (Yvon): C'est fini comme programme.
M. Parent (Bertrand): Ce sont les derniers qu'il y avait dans la
machine finalement?
M. Marcil (Yvon): Ah, oui, ceux qui restent, c'est la fin des
engagements, mais il n'y en a plus maintenant.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Pendant que nous y sommes, le
prêt participatif...
M. Marcil (Yvon): Comme vous le savez, la SDI a pris un virage
important dans ses programmes au cours de 1987, vers la fin de l'année
1987. En gros, on peut dire que tous les programmes de subvention, de garantie
de prêt et de prêt sans intérêt ont été
remplacés par un nouveau système qui est le système du
prêt participatif. Évidemment, ce changement est assez draconien.
Cela a pris un certain temps avant de roder ce nouvel instrument, avant de le
faire accepter, d'une part, par les industriels et, d'autre part, avant qu'on
l'ait bien rodé à la SDI, pour offrir un produit vraiment
adapté.
Je dois dire que, maintenant, la formule fonctionne très bien
parce qu'on a atteint le rythme de croisière. J'aurais peut-être
certaines statistiques à vous fournir, qui vont peut-être
éclairer un peu cet aspect. Pour l'année qui s'est
terminée le 31 mars 1987, la SDI a autorisé 902 aides
financières pour un montant total de 512 000 000 $. C'était
l'époque des anciens programmes, à toutes fins utiles, parce
qu'on avait à peine commencé dans la nouvelle programmation.
L'année qui s'est terminée le 31 mars 1988, on
était dans la nouvelle programmation, et là, il
y a eu une certaine baisse des activités, pas en montant, mais en
nombre. Pour cette année-là, il y a eu 449 aides
financières pour 623 000 000 $. Donc, un peu moins en nombre, mais plus
en montant. C'était l'année d'adaptation et de rodage de la
nouvelle programmation.
Pour l'année en cours, j'ai des statistiques jusqu'à la
fin de janvier 1989. En fait, pour dix mois terminés le 31 janvier 1989,
la SDI a accordé 590 aides financières pour 308 000 000 $. Si on
fait l'extrapolation pour les douze mois, on devrait atteindre, en gros, 708
aides financières pour 370 000 000 $. Donc, on voit que la nouvelle
programmation est bien rodée, que le message a bien passé. On
doit vous dire qu'on a plus de 400 demandes à l'étude, au moment
où l'on se parle. Donc, ce n'est pas le travail qui manque à la
SDI, comme vous pouvez le voir.
M. Parent (Bertrand): Je vous remercie.
M. MacDonald: Si vous me le permettez, parce que je sais que
c'est quelque chose qui vous intéresse, vous avez souvent parlé
de vos inquiétudes quant aux coffres d'outils pour les entreprises
québécoises. Comme vous pouvez le voir, le rythme de
croisière est là, les montants sont de l'ordre de centaines de
millions, mais on doit ajouter - nous n'avons pas ces chiffres pour le moment -
l'intervention dans la place du marché d'un très grand nombre de
sociétés d'investissement qui se disent soit de capital de
risque, de grand risque, de moins grand risque, etc. Le point que je veux
soulever, c'est qu'à l'heure actuelle, je pense qu'il y a un certain
consensus sur la place du marché. Nous avons très souvent entendu
que ce ne sont pas les capitaux qui manquent. Il y a plus de problèmes
de formation, si vous voulez, d'entrepreneurship", de bons projets qui se
tiennent, de capitalisation d'équité, au départ,
associée aux entrepreneurs eux-mêmes que de disponibilité
de fonds et de fonds variés pour financer les bons projets.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va?
L'engagement...
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'engagement 41, je n'ai pas
de question. Aux engagements 42,43 et 44, ça va.
Le Président (M. Charbonneau): S'il n'y a pas d'autre
question, on va passer à l'engagement 45.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'engagement 45, c'est
vraiment sous la forme du prêt participatif. C'est ça?
M. Marcil (Y von): C'est le nouveau programme de prêt
participatif. D'ailleurs, TESAM est un de nos premiers clients au programme de
prêt participatif, ce sont les premières aides financières
qu'on a accordées.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 46?
M. Parent (Bertrand): Forcément, l'imputation
budgétaire se fait sur une seule année, à ce
moment-là. C'est exact, M. Marcil, quant au prêt?
M. Marcil (Yvon): De quel engagement parle-t-on?
M. Parent (Bertrand): De l'engagement 45 ou 46. Nous en
étions à l'engagement 46. Ce que je veux dire, c'est que, avec le
type de programme, l'imputation budgétaire ne se fait obligatoirement
que sur une seule année.
M. Marcil (Yvon): Oui. En fait, c'est la période pendant
laquelle le prêt est déboursé. Alors, comme c'est un projet
assez rapidement réalisable, comme c'est une PME, le montant total a
été payé durant l'année 1987-1988. Dans d'autres
cas, dans un projet qui se réaliserait sur une plus longue
période, ce serait étalé, le prêt pourrait
être versé sur une période de deux ans. En fait, on parle
des déboursés du prêt. L'un des principes du prêt
participatif est qu'on débourse à mesure que le projet se
réalise. Si le projet se réalisait sur six mois, II pourrait
arriver qu'on verse une moitié du prêt dans une année et
l'autre moitié, par exemple, dans l'année financière qui
suit, selon la période que nous chevaucherions.
M. Parent (Bertrand): L'acceptation ou le refus d'un prêt
participatif est-elle surtout reliée à sa nature, à sa
viabilité? La relation avec la création d'emplois est-elle un
critère important dans la décision de l'acceptation du
prêt?
M. Marcil (Yvon): Évidemment, nous recherchons des projets qui
ont des retombées économiques favorables à
l'économie québécoise et c'est pourquoi nous tenons des
consultations avec tous les ministères sectoriels avant d'accorder de
l'aide. Mais, une fols qu'on fait une offre d'aide financière,
l'entreprise l'accepte dans plus de 90 % des cas et le caractère
incitatif de l'aide est dans la formule. À cause des termes et
conditions de l'aide et du fait qu'on a une participation au succès,
notre clientèle privilégiée est la PME ayant un bon projet
et se cherchant du capital de risque. Si cette PME peut facilement financer son
projet auprès de son banquier, elle ne viendra même pas nous voir
parce qu'elle pourra emprunter à des conditions similaires à
celles du prêt participatif mais sans en partager
le succès, tandis que si elle est prête à partager
le succès par la formule de l'option d'achat d'actions, si elle a besoin
de capital, elle viendra voir la SDI.
Le caractère Incitatif de l'aide est donc dans la formule
elle-même. La PME qui peut facilement financer son projet auprès
des sources conventionnelles n'est pas notre cliente. Notre clientèle
est davantage composée de PME qui ont besoin d'un capital de risque pour
réaliser leurs projets.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 46.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 46 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 47.
M. Parent (Bertrand): J'imagine que ce qu'on disait tantôt
à propos de l'échelonnement du projet, dans le cas de la Fonderie
de Saint-Romuald, ça s'échelonne sur deux ou trois ans. C'est
ça?
M. Marcil (Yvon): C'était un projet qui a
été fait en deux phases, sur deux ans.
M. Parent (Bertrand): D'accord.
M. Marcil (Yvon): Le déboursé chevauche trois
années financières.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 47, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 47 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 48.
M. Parent (Bertrand): Cela va aussi pour cet engagement.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle donc l'engagement
49.
M. Parent (Bertrand): Vérifié aussi.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 49 est
vérifié. J'appelle l'engagement 50.
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 50, est-ce que le
montant des Imputations budgétaires est exact? On impute 520 000 $ sur
un prêt participatif de 565 000 $.
M. Marcil (Yvon): On me dit qu'il y a une erreur de chiffres ici;
il y a probablement un chiffre inversé.
M. Parent (Bertrand): Lequel des deux chiffres est le bon?
Qu'est-ce qu'on doit vérifier comme engagement?
M. Marcil (Yvon): II manque le montant de 45 000 $ dans
l'année 1988-1989. Un montant de 45 000 $ a été
oublié.
M. Parent (Bertrand): J'Imagine qu'il va dans la deuxième
année et qu'il doit s'ajouter...
M. Marcil (Yvon): Je l'ai ici, en détail.
M. Parent (Bertrand): ...aux 90 000 $?
(15 h 30)
M. Marcil (Yvon): Oui, il s'ajoute aux 90 000 $. Ce sont deux
déboursés séparés, mais dans la même
année financière.
M. Parent (Bertrand): D'accord. L'engagement 50 est donc
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
51.
M. Parent (Bertrand): Pas de question, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
52.
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 52, quand vous dites,
par exemple, pour l'équipement, machinerie, cela ça va. Lorsqu'on
parle de l'achat ou de la construction d'une bâtisse, cela veut donc dire
qu'à l'intérieur d'un projet, une personne peut incorporer
l'acquisition d'une bâtisse, même usagée.
M. Marcil (Yvon): Oui.
M. Parent (Bertrand): Cela peut rentrer dedans, c'est cela?
M. Marcil (Yvon): Généralement, le prêt
participatif correspond à un maximum de 30 % des dépenses
admissibles. Parmi les dépenses admissibles, il y a l'achat de
technologie mais les plus importantes, évidemment, c'est tout achat
d'actifs immobilisés tels que terrain, bâtisse... Les terrains
sont exclus, je m'excuse. Les terrains sont non admissibles, mais les
bâtisses, la machinerie-équipement, l'installation, etc. sont
admissibles.
M. Parent (Bertrand): On était à l'engagement 51,
M. le Président?
Le Président (M. Charbonneau): On était à
l'engagement 52.
M. Parent (Bertrand): L'engagement 51 est vérifié.
L'engagement 52?
Le Président (M. Charbonneau): Oui.
M. Parent (Bertrand): Une question qui me semble un petit peu
bizarre, pour le montant de
l'investissement, 65 nouveaux emplois. Est-ce que votre chiffre est
correct? Cela me semble beaucoup.
M. Marcil (Yvon): Keyes, cela?
M. Parent (Bertrand): Le cas des bijoux Keyes?
M. Marcil (Yvon): C'est un projet d'expansion d'une entreprise et
cette entreprise a déjà 150 employés. L'entreprise nous
dit que, sur une période de trois ans, à la suite du projet, elle
entrevoit créer 65 emplois qui vont s'ajouter aux 150 qu'elle a
déjà. Dans un secteur comme celui-là, la fabrication de
bijoux, c'est très intensif en main-d'oeuvre. Le contenu de
main-d'oeuvre est très grand. Donc, c'est une série de gens qui
travaillent sur des machines. C'est très intensif de ce
côté-là.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'engagement 50, pour
sensiblement le même...
M. Marcil (Yvon): Bien oui.
M. Parent (Bertrand): ...trait participatif, on avait
création de trois emplois.
M. Marcil (Yvon): Cela dépend des secteurs
d'activité.
M. Parent (Bertrand): C'est pourquoi je vous demandais, au
début, si la décision pour ce qui est de la retombée de la
création d'emplois jouait un rôle. Mais je vois que vous la prenez
dans son ensemble. Ce n'est pas jugé sur juste une question de
création d'emplois.
M. Marcil (Yvon): Non, ce n'est pas un prêt participatif
qui varie selon le nombre d'emplois. C'est plus en fonction du projet
lui-même.
M. Parent (Bertrand): Excellent! L'engagement 52 est
vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
53.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 53 est
vérifié. J'appelle l'engagement 54 maintenant.
M. Parent (Bertrand): L'engagement 54, cela va aussi.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
55.
M. Parent (Bertrand): Pas de question, cela va.
Le Président (M. Charbonneau): Vous devez avoir des
questions à l'engagement 56 puisque c'est à Boucherville.
M. Parent (Bertrand): C'est une très belle entreprise, M.
le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Mais qui ne vous
crée aucune question.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le déboursé... Si
on le retrouve là, normalement le déboursé est fait,
c'est-à-dire que le projet est réalisé?
M. Marcil (Yvon): On parle de l'engagement 56?
M. Parent (Bertrand): Oui.
M. Marcil (Yvon): D'accord. On parle de 1988-1989, ce qui veut
dire que ça va se... C'est peut-être déjà
versé ou c'est à être versé d'ici au 31 mars 1989.
Je ne pourrais pas vous dire si le prêt est versé, mais c'est
possible.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 56.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
57.
M. Parent (Bertrand): Là aussi, cela semble beaucoup de
nouveaux emplois prévus. J'imagine que le chiffre de 100... Combien
d'employés à cette entreprise actuellement? Il s'agit de
modernisation et d'expansion, mais on parle de 100 nouveaux emplois pour un
projet de 700 000 $.
M. Marcil (Yvon): L'entreprise compte présentement 84
employés, on fait donc plus que doubler les emplois. Si je me souviens
bien, c'est un projet très majeur pour la taille de l'entreprise.
M. Parent (Bertrand): On dit qu'on fabrique des boites et des
châssis de métal pour l'industrie informatique. J'ai un peu
l'impression que ce genre d'entreprise était pas mal
mécanisé ou robotisé.
M. Marcil (Yvon): II y a beaucoup de "machinage" à faire
là-dessus. On forme du métal pour des boîtes, pour
recouvrir, par exemple, un ordinateur. Une fois que c'est fait, il y a beaucoup
de "machinage" parce que ça prend de la précision puis de la
soudure. Il y a du travail assez fin qui se fait là-dessus. C'est pas
mal fait sur les spécifications de chacun des clients. C'est donc du
travail très délicat et de précision.
C'est une augmentation majeure de la capacité de production. On
fait plus que doubler la capacité de production, mais toujours ce sont
des emplois qui ne sont pas créés demain matin.
C'est la prévision de l'entreprise sur les trois ans qui vont
suivre la réalisation du projet. Alors, c'est peut-être optimiste
à l'occasion, mais on est obligés de prendre les
prévisions de l'entreprise. Il est difficile pour nous de couper
ça de moitié.
M. Parent (Bertrand): Excellent! L'engagement 57 est
vérifié. L'engagement 58, cela va aussi, M. le
Président.
La Président (M. Charbonneau): Vérifié.
J'appelle l'engagement 59.
M. Parant (Bertrand): Cela va.
La Président (M. Charbonneau): Vérifié.
J'appelle l'engagement 60.
M. Parent (Bertrand): Le type d'entreprise dont on parle, est-ce
bel et bien de volailles fines?
M. Marcil (Yvon): Le produit qu'ils veulent développer, je
pense que c'est de la pintade en sachet, prête à manger. Le projet
est démarré et est même en production, mais ce n'est pas
facile, la mise en marché est difficile. Ils ont besoin de nouveaux
investissements. Ils sont allés chercher de nouveaux actionnaires. Cela
vit toujours, mais difficilement.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 60.
Le Président (M. Charbonneau): La volaille a du plomb dans
les ailes. J'appelle l'engagement 61.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
62.
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 62, pas de
question.
La Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
63.
M. Parent (Bertrand): Oui, cela va, M. le Président.
La Présidant (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
64.
M. Parent (Bertrand): À quel endroit est située
cette usine-là? A LaSalle?
M. Marcil (Yvon): C'est dans la circonscription de
Marguerite-Bourgeoys.
M. Parant (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
65.
M. Parent (Bertrand): Pas de question, cela va.
Le Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
66.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
La Président (M. Charbonneau): J'appelle l'engagement
67.
M. Parent (Bertrand): Lorsque vous allez dans un domaine comme
celui-là: achat d'anguilles des pêcheurs du fleuve Saint-Laurent
et transformation, j'imagine que vous obtenez des avis du MAPAQ.
M. Marcil (Yvon): Absolument!
M. Parent (Bertrand): Mais les domaines pour le prêt
participatif, les secteurs d'activité, ce n'est pas restreint?
M. Marcil (Yvon): Avec le prêt participatif, on aide
l'industrie manufacturière. Alors, tout ce qui est dans le domaine de la
transformation du poisson, c'est du domaine manufacturier et une aide de
l'industrie touristique aussi, évidemment. On a aussi certains services
spécialisés, comme les services informatiques, les services
d'exportation ou des choses comme ça, très
spécialisés, mais c'est plutôt rare.
En gros, on peut dire que plus de 95 % de notre clientèle du
prêt participatif, c'est l'industrie manufacturière et l'industrie
touristique, mais l'industrie manufacturière au sens large. Un
pêcheur ne serait pas admissible, mais l'usine qui transforme le poisson,
elle est admissible.
M. Parent (Bertrand): D'accord.
M. Maltais: J'ai une question complémentaire.
Le Président (M. Charbonneau): Oui, M. le
député de Saguenay.
M. Maltais: 25 nouveaux emplois dans l'anguille, vous ne trouvez
pas ça un peu fort? Voulez-vous bien me dire ce qu'ils font?
M. Marcil (Yvon): C'est un projet d'une nouvelle usine qui part
de rien, je pense...
M. Maltais: II part de zéro? Qu'est-ce qu'ils font? Quelle
sorte de "manufacturation" font-ils à l'anguille? Est-ce que c'est
simplement de la fumer?
M. Marcil (Yvon): J'essaie de mettre la main sur le dossier.
M. Maltais: Je vais vous dire que j'ai été
élevé au milieu des anguilles.
M. Marcil (Yvon): C'est une usine qui avait été
incendiée. Elle n'existait plus. Donc, quand on parle de création
d'emplois, ce sont les 25 emplois créés à la suite de la
reconstruction. On part de zéro.
M. Maltais: Est-ce qu'on dit combien il y en avait avant?
M. Marcil (Yvon): Attendez un peu. On peut trouver ça,
probablement. Il y en avait déjà 25. Mais l'usine a passé
au feu. Il n'y avait plus d'emploi. Est-ce que les propriétaires gardent
le produit de l'assurance et mettent l'argent dans leurs poches ou est-ce
qu'ils reconstruisent?
M. Maltais: Savez-vous pourquoi je vous demande ça? C'est
parce qu'il reste quatre pêcheurs d'anguilles dans le fleuve
Saint-Laurent. Alors, on ne peut pas charrier autant de tonnes qu'on le
pense.
M. Marcil (Yvon): Mais peut-être que la transformation
occupe plus de gens que pour la pêche.
M. Maltais: Non, c'est pour l'exportation. C'est de l'anguille
surgelée exportée.
M. Marcil (Yvon): Oui, c'est ça; c'est tout exporté
en Europe.
M. Maltais: II y en a beaucoup de vivantes aussi qui sont
exportées en Allemagne, et en Europe en général. Alors, ce
ne sont pas 25 nouveaux emplois. Cela remplace 25 emplois.
M. Marcil (Yvon): Cela remplace les emplois qui étaient
perdus à la suite du feu.
M. Maltais: Qui avait passé au feu. Cela va. Merci.
Le Président (M. Cannon): M. Marcil, peut-être une
question...
M. Marcil (Yvon): Oui?
Le Président (M. Cannon): ...sur cet investissement.
N'est-il pas exact que, depuis quelques années, compte tenu du niveau de
pollution dans le fleuve Saint-Laurent, la pêche à l'anguille,
tout au moins pour les marchés d'exportation - je pense notamment au
Japon, etc. - crée de plus en plus de problèmes pour la
commercialisation du produit québécois à l'égard de
ces marchés?
M. Marcil (Yvon): Je ne suis pas au courant.
M. Maltais: Je peux y répondre. M. Marcil (Yvon):
D'accord.
M. Maltais: Dans cette nouvelle industrie, M. Cannon, tout
simplement, il y a des bassins de dépollution pour les anguilles avant
de les envoyer sur le marché. Il y a un niveau d'acceptation
internationale pour ce qui est du mercure, ces standards internationaux sont
beaucoup plus élevés que ce que nous tolérons ici. Alors,
on les dépollue un peu et on les envoie en Allemagne et en France et Us
sont très heureux de ça. Nous n'en mangeons pas, bien
sûr.
Le Président (M. Cannon): Merci. L'engagement 67 est
vérifié. M. le député de Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Oui.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 68.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, il s'agit de mise au
point d'une machine assembleuse de macarons.
M. Marcil (Yvon): Maison Basilière.
M. Parent (Bertrand): C'est une nouvelle technologie ou si c'est
un projet.
M. Marcil (Yvon): Ici, c'est intéressant. C'est un projet
de recherche et de développement. En fait, c'est de Recherche
Innovation. Donc, ce n'est pas un projet d'investissement. Mais il s'agit de
concevoir, construire et faire la mise au point d'une machine assembleuse de
macarons. Il s'agit, pour eux, de développer cette machine de
façon à automatiser la production des macarons.
M. Parent (Bertrand): Mais à partir du moment où
les prêt participatifs se font sur une base de conception de recherche et
de développement, vous ne vous retrouvez pas avec une espèce de
garantie d'équité et d'immobilisation comme on retrouve dans le
cas d'un immeuble? (15 h 45)
M. Marcil (Yvon): Non, de toute façon, un prêt participatif
est non garanti. C'est comme du capital de risques. Que ce soit pour un projet
d'investissement ou un projet de recherche, cela demeure un prêt non
garanti. La seule différence, c'est que pour un Investissement, le
remboursement du capital au bout de la période du moratoire se fait par
un pourcentage du "cash-flow" de la compagnie, les fonds
générés par la compagnie. Tandis que dans les cas de
recherche et de développement, le remboursement, après la
période de moratoire, se fait par une méthode de
redevances sur les ventes provenant de la recherche.
Dans ce cas-ci, on a un remboursement basé sur 2 % des ventes
mensuelles de l'entreprise. Dans ce cas, toutes les ventes de l'entreprise sont
des ventes de macarons. On a pris l'ensemble des ventes pour développer
une machine pour automatiser la production. Si cela avait été
pour un produit séparé, à ce moment-là, on aurait
une redevance strictement sur les ventes provenant de la recherche.
M. Parent (Bertrand): Merci. Cela va, l'engagement 68, M. le
Président.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 68 est
vérifié. J'appelle l'engagement 69.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 69 est
vérifié. J'appelle l'engagement 70.
M. Parent (Bertrand): Aussi, vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 71?
Une voix: II n'y en a pas.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 72?
M. Parent (Bertrand): Un instant. J'ai dit: Je ne l'ai pas.
Le Président (M. Cannon): Je pensais que... M.
MacDonald: M. le Président?
Le Président (M. Cannon): Oui, M. le ministre?
M. MacDonald: II y aurait peut-être lieu de souligner
à M. le député de Bertrand la relation entre
l'étude de faisabilité de 50 000 $ sur l'appareil
d'éclairage York sur laquelle vous aviez posé tantôt
certaines questions et le projet de 2 200 000 $ d'assistance qui a suivi.
M. Parent (Bertrand): Oui, merci. Alors, rengagement 70,
ça allait. L'engagement 71, M. le Président?
Le Président (M. Cannon): Oui. M. Parent (Bertrand):
Cela va aussi.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 71 est
vérifié. L'engagement 72?
M. Parent (Bertrand): On parle d'amélioration de sa
structure financière. On s'en va sur le "cash-flow".
M. Marcil (Yvon): Dans l'engagement 72? M. Parent (Bertrand):
Oui.
M. Marcil (Yvon): À l'engagement 72, ce n'est pas un
prêt participatif. C'est un prêt conventionnel, garanti on
deuxième rang, sur l'ensemble des actifs immobilisés de la
compagnie, c'est-à-dire sur son usine, ses équipements. C'est un
prêt permettant à la compagnie de survivre parce que c'est une
usine importante à Drummondville, qui a démarré il y a
deux ans. C'est une nouvelle fabrication au Québec. C'est le seul
fabricant québécois de disques au laser, les fameux disques qu'on
voit, une nouvelle technologie. Évidemment, la mise en marché a
été difficile. Ils ont eu une période très
difficile à passer. Il y a une guerre de prix sur le marché. Ils
avaient besoin de fonds de roulement additionnels, d'une part, pour renflouer
certaines pertes et d'autre part, pour augmenter leur capacité de
production. Ils ne pouvaient pas faire de profit avec la capacité
à laquelle ils étaient. Nous avons eu un mandat gouvernemental
pour leur accorder un prêt en deuxième rang de 3 000 000 $
conditionnel à ce que les actionnaires investissent 3 000 000 $ dans la
compagnie, les actionnaires étant la SODIC et la compagnie MPO de
France, qui détient la technologie dans le domaine des disques au laser.
C'est redémarré, c'est-à-dire que cela n'a jamais
fermé mais c'est un nouveau départ pour cette entreprise. On
espère qu'ils seront capables de passer au travers. C'est le long de
l'autoroute à Drummondville. C'est une usine quand même assez
importante.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, ils ont quand
même eu une nouvelle mise de fonds de la part des actionnaires?
M. Marcil (Yvon): Oui, 3 000 000 $.
M. Parent (Bertrand): Du même montant?
M. Marcil (Yvon): Oui. Donc, c'est un projet global de 6 930 000
$. Il y en avait 930 000 $ par une subvention du gouvernement
fédéral, une subvention PEDIR, 3 000 000 $ par le prêt de
la SDI et 3 000 000 $ par des nouvelles mises de fonds des actionnaires.
M. Parent (Bertrand): Cela va, l'engagement 72.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 72 est
vérifié. J'appelle l'engagement 73?
M. Parent (Bertrand): C'est un prêt sans
intérêt pour une usine de verre plat.
M. Marcil (Yvon): Oui.
M. Parent (Bertrand): Est-ce un projet qui
était dans la machine? Non?
M. Marcil (Yvon): II s'agit ici d'un projet important qui a
été étudié en vertu de l'entente
Canada-Québec sur le développement industriel et en vertu d'un
mandat gouvernemental. Pour les projets majeurs structurants qui ont un impact
important sur le développement économique des régions, on
parle de projets de plus de 10 000 000 $, la SDI devient l'instrument pour
accorder l'aide financière requise pour démarrer ces projets, ce
qui veut dire qu'au moment où nous engageons 15 000 000 $, le
gouvernement fédéral engage un montant équivalent. Alors,
c'est ce qui est arrivé dans ce cas. D'ailleurs, l'offre a
été acceptée par la compagnie mère Glaverbel et la
réalisation du projet doit commencer incessamment. Il y a même eu
certains travaux de faits. Ce sont des aides financières
négociées ad hoc en vertu de l'Entente Canada-Québec.
C'est donc hors du programme normatif et c'est réservé aux grands
projets d'investissements qui structurent l'économie
québécoise. C'est une première pour le Québec,
parce que le Québec ne fait pas de verre plat. C'est une première
usine de fabrication de verre plat au Québec puisque,
présentement, tous les besoins du Québec sont comblés par
l'Ontario et ailleurs.
M. Parent (Bertrand): N'y avait-il pas une usine de verre plat
à Drummondville avant?
M. Marcil (Yvon): II y a déjà eu un projet de
démarrage d'usine à Bécancour, mais ce projet a
avorté. L'usine a été fermée parce qu'elle avait
été mise sur pied avec une technologie qui a immédiatement
été dépassée; on ne l'a donc jamais mise en
production. Elle a servi par la suite pour faire de la céramique et la
bâtisse a été achetée pour d'autres fins par
d'autres entreprises.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on a souvent recours à
cette Entente Canada-Québec pour les grandes implantations? C'est pour
des projets de 10 000 000 $ et plus?
M. Marcil (Yvon): Oui, pour des projets de 10 000 000 $ et plus.
En fait, iI s'agit d'ententes échelonnées sur cinq ans.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de la papeterie de Matane, on
aurait également fait appel à cette entente?
M. Marcil (Yvon): Oui.
M. Parent (Bertrand): Vous avez dit, tantôt, aux
engagements 72 et 73 - je comprends bien pour 73 - que c'était à
la suite d'un mandat gouvernemental.
M. Marcil (Yvon): Oui.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que ça veut dire que la SDI
reçoit une commande spéciale, comme organisme, pour y agir?
M. Marcil (Yvon): Cela veut dire que nous n'avons pas de
programme, qu'on ne peut donc pas accorder d'aide en vertu d'un programme
normatif et, à ce moment-là, qu'il faut un mandat gouvernemental,
en vertu de l'article 7 de notre loi, par lequel le gouvernement peut
décider ad hoc, d'accorder une aide financière
négociée pour un projet particulier. En pratique, ça se
fait pour de grands projets d'investissement et non pas pour des projets que
nous recevons tous les jours.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): J'aurais une question, M.
Marcil.
M. Marcil (Yvon): Oui.
Le Président (M. Cannon): Depuis que cet engagement a
été inscrit, au mois d'août 1988, il y a quand même
eu des modifications au chapitre des actionnaires de l'entreprise.
M. Marcil (Yvon): C'est exact.
Le Président (M. Cannon): Enfin, l'actionnaire
québécois n'y est plus et c'est l'actionnaire belge qui assume la
totalité des actions.
M. Marcil (Yvon): Vous en savez autant que ce qu'on a bien voulu
en dire dans les journaux. II semble que c'est Glaverbel qui amaintenant pris la part de ce qui aurait été Glaverbec et
qu'elle réalisera le projet comme seul actionnaire.
Le Président (M. Cannon): Au même titre que le
député de Bertrand, tout à l'heure, qui se
réjouissait de l'investissement dans son comté, je me
réjouis aussi de cet investissement de 150 000 000 $. Est-ce que
l'engagement 73 est vérifié, M. le député?
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): J'appelle donc les engagements
de la liste C du mois d'août 1988. Nous en sommes au no séquentiel
168302. À quoi ont servi les 80 000 $ d'aide à Martin
International pour le congrès mondial du réseau 1988? Est-ce un
soutien à ce salon ou à ce congrès?
M. Audet (Michel): La somme de 80 000 $ représente une
subvention établie sur la base d'une participation au déficit de
fonctionnement prévu pour cette activité et pour tenir compte de
la fourniture pour le MIC, par le promoteur, d'espaces et de planchers de
services connexes. Cela a donc servi à compenser pour le fait que
le salon a permis au MIC d'avoir des kiosques pour présenter ses
services. Le BNQ était représenté, le MIC lui-même,
etc. De plus, on a participé, effectivement, au financement de
l'activité.
M. Parent (Bertrand): En 1987, je pense que c'était la
première année de ce réseau. Est-ce qu'il y avait eu une
participation et de combien?
M. Audet (Michel): Oui, il y avait eu une participation. En fait,
l'engagement avait été pris pour les années 1987, 1988 et
1989 pour tenir ce salon. Il devait y avoir une participation de 50 000 $, je
crois, par le ministère du Commerce extérieur a ce moment. Est-ce
que le MIC participait, en plus?
M. Pelletier: Oui.
M. Audet (Michel): On participait pour un kiosque additionnel,
c'est cela. On fournissait un financement additionnel. Donc, on a
regroupé les deux pour faire une contribution totale à
l'entreprise.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que vous savez si, en 1989,
l'événement doit se répéter?
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): C'est supposé.
M. MacDonald: Excusez-moi, je dis oui, mais je ne suis pas
certain si le réseau comme tel ne doit pas être...
M. Parent (Bertrand): C'est parce qu'il ne faut pas
mélanger le Salon du monde des affaires qui a le même promoteur et
le fameux réseau.
M. MacDonald: Vous avez absolument raison. C'est pour cela que
j'hésite et, à ma connaissance, je crois que cela doit se tenir
à Montpellier. M. Martin ou Martin International, pour ce qui a trait
particulièrement au réseau, a contracté avec des
organismes français. Alors, le salon Le monde des affaires c'est quelque
chose, comme vous le dites, de séparé.
M. Parent (Bertrand): Ce que vous mentionniez, M. le
sous-ministre, tantôt, des 50 000 $, de mémoire, octroyés
pour trois ans, l'année passée c'était dans le cadre du
salon Le monde des affaires et je ne crois pas que c'était pour
Réseau 1987 à ce moment. Là, les 80 000 $ sont
carrément et strictement pour l'événement du
congrès mondial Réseau 1988, c'est cela? Les 50 000 $ sont en sus
pour autre chose, même si c'était les mômes promoteurs?
M. Audet (Michel): II est tenu en même temps. M. Marcel
Pelletier va vous répondre, effectivement, sur cet engagement.
M. Pelletier: Vous avez tout à fait raison, M. le
Président. Par ailleurs, le Réseau 1988 se tenait en même
temps que le salon International Le monde des affaires en 1983.
M. Parent (Bertrand): Je sais que les événements se
tiennent conjointement mais ce sont des aides financières qui sont
différentes.
M. Pelletier: Vous avez raison.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 1.
Le Président (M. Cannon): Oui. J'appelle l'engagement 2,
un contrat négocié.
M. Parent (Bertrand): Cela c'était le Sommet
québécois de la technologie qui s'est tenu, un montant de 265 000
$. Ceia va.
Le Président (M. Cannon): Merci. J'appelle l'engagement
3.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'il y a eu des suites à
cela? Il s'agissait de défrayer l'étude de faisabilité
pour la vocation du canal.
M. Pelletier: L'étude est commencée depuis le mois
dernier et elle doit se terminer à la fin de mars 1989. À ma
connaissance, la Corporation de développement économique de
Vaudreuil-Soulanges a confié l'étude à une firme
hollandaise qui est spécialisée dans le domaine des canaux.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 3 dans cette
pièce, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 3 est
vérifié. J'appelle l'engagement 4.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 5.
M. Parent (Bertrand): Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 6.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 7? (16 heures)
M. Parent (Bertrand): Cela, c'est sur un programme
spécial? L'entente auxiliaire sur le développement Industriel,
volet 1, la Société des pêches Newport? On parle là
d'un montant de 4 300 000 $. Cela avait été signé le 23
avril 1985. Seulement pour se rafraîchir la mémoire, comment cela
avait-il été échelonné? Sur trois
ans, cinq ans, dix ans?
M. Audet (Michel): M. le Président, on m'informe que cela
a commencé effectivement l'année dernière. C'est
payé au fur et à mesure des travaux. Cela va continuer
d'être payé cette année et l'an prochain.
M. Parent (Bertrand): Quel est le montant total de l'engagement
à ce moment-là?
M. Audet (Michel): 4 334 000 $.
M. Parent (Bertrand): Donc, celui qu'on retrouve.
M. Audet (Michel): C'est l'engagement total qui est là et
qui sera étalé dans le temps selon la vitesse de
réalisation des travaux.
M. Parent (Bertrand): Cette subvention représente...
M. Audet (Michel): Cela va glisser, comme on dit.
M. Parent (Bertrand): ...quel pourcentage du projet? On parle
bien d'infrastructure.
M. Audet (Michel): Dans ce cas, compte tenu de la capacité
fiscale de la ville, c'est 90 % du total accordé par les deux
gouvernements, à la suite d'une entente. Cela peut aller jusqu'à
90 %. Je crois que c'est le maximum.
M. Parent (Bertrand): Donc, le projet global devrait être
de l'ordre de 5 500 000 $ ou 6 000 000 $?
M. Audet (Michel): II y avait en fait 6 143 275 $. Mais il y
avait des contingences imprévues pour 1 228 000 $, pour un total de 7
371 000 $. Je crois qu'on a dû enlever des frais non admissibles. La
partie admissible a été qualifiée. Les deux gouvernements
ont contribué à 90 % des frais admissibles, qui ont
été évalués à 4 816 000 $, ce qui donne la
subvention de 4 334 000 $.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): M. le député de
Saguenay.
M. Maltais: J'aimerais savoir si c'étaient des
infrastructures qui étaient reliées à l'usine de
pêche de Newport, la ténébreuse usine qui a
coûté 20 000 000 $, finalement. Vous me dites que ces
infrastructures ne sont pas complétées. Mais si je me rappelle
bien, l'usine est en fonction. Le principal problème de l'usine de
Newport était d'y amener de l'eau et de sortir les eaux
usées.
M. Audet (Michel): On me dit que les travaux de base sont
déjà faits. Mais le pavage et un certain nombre de travaux ne
sont pas complétés encore. Compte tenu de l'hiver, cela va aller
au printemps avant qu'ils soient terminés.
M. Maltais: D'accord. Je veux bien croire qu'amener un tuyau
d'eau nécessite du pavage. Mais est-ce que cette dépense
d'infrastructure servait seulement à amener de l'eau et à traiter
les eaux usées de l'usine de pêche ou était-ce aussi pour
la ville? Est-ce qu'on en a profité pour refaire le système
d'égout de la ville de Newport?
M. Audet (Michel): Je pense que le principe général
est toujours en discussion. Vous savez certainement que c'est compliqué
de séparer ce qui est admissible et non admissible. Mais lorsqu'une
municipalité veut en profiter pour refaire son système, cela
donne lieu souvent - et vous le savez très bien, je pense - à des
discussions très longues avec la municipalité. Nous ne devons
qualifier que la partie des infrastructures justifiées par le projet en
question. Dans ce cas-là, c'est la même chose.
M. Maltais: Écoutez, on peut en débattre cinq
minutes. Le débat a duré deux semaines à
l'Assemblée nationale. L'usine de Newport, on peut s'en reparler un peu.
Je veux savoir si, en plus des 4 334 000 $, la SDI ou le ministère de
l'Industrie a encore des engagements dans Newport, dans l'usine de pêche
comme telle?
M. Audet (Michel): Pas à ma connaissance, je ne pense
pas.
M. Maltais: Vous étiez un partenaire important, vous
étiez le quatrième.
M. Marcil (Yvon): Quel est le nom de la compagnie, au juste?
M. Maltais: Société des pêches de Newport.
Vous étiez co-actionnaires par la SOQUIA.
M. Marcil (Yvon): Non, non, je ne crois pas. C'est dans
Madelipêche qu'on a reçu des actions de SOQUIA. Dans Newport, la
SDI, à ma connaissance, n'est pas impliquée.
M. Maltais: Advenant que, pour une raison ou une autre, l'usine
ne fonctionne pas, allez-vous continuer à effectuer les versements pour
le programme des travaux?
M. Audet (Michel): Effectivement, dans la mesure où ils
seront complétés, au printemps prochain. Là, l'usine
fonctionne encore, il n'y a donc pas de raison pour cesser les versements.
M. Maltais: Même si la clé est dans la porte?
Une voix: Ha, ha!
Le Président (M. Cannon): L'engagement 7 est
vérifié, J'appelle l'engagement 8.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 9.
M. Parent (Bertrand): Quel est le montant total des travaux
d'infrastructure dans ce cas?
Le Président (M. Cannon): II s'agit du projet Donat
Flamand inc.
M. Delisle: Le montant total est de 1 146 000 $ et la
participation est de 78 %, donc ça donne 894 000 $, payable par les deux
gouvernements.
M. Parent (Bertrand): Si Je comprends bien, le programme est
fonction de l'indice de richesse?
M. Delisle: Oui.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 10.
M. Parent (Bertrand): Nous avons vérifié un
engagement là-dessus, tantôt, je voudrais Juste faire le lien.
Cela va pour l'engagement 10, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 11,
subvention normative.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): Les engagements de la liste C du
mois d'août 1988 sont maintenant vérifiés. J'appelle les
engagements du mois de septembre 1988. Avec le consentement de la commission,
nous pourrions suspendre les travaux de la commission pour quelques
minutes.
(Suspension de la séance à 16 h 8) (Reprise à 16 h
12)
Septembre
Le Président (M. Cannon): M. le député, en
feuilletant la liste A du mois de septembre, on s'aperçoit que c'est
exactement la même chose que nous venons de vérifier au mois
d'août 1988. Si vous voulez vérifier. On peut peut-être
vérifier cela en bloc ou l'accepter mais je crois que c'est exactement
la même chose.
M. Parent (Bertrand): L'explication que j'ai, M. le
Président, c'est qu'au mois de septembre ils ont refait leur travail du
mois d'août.
Le Président (M. Cannon): D'accord. On peut donc aller
à la liste il du mois de septembre 1988. C'est l'engagement 5, une
subvention à la ville de Buckingham.
M. Parent (Bertrand): Oui, dans l'engagement 5, ville de
Buckingham, quel est le coût du projet d'infrastructure ou à quel
pourcentage y sommes-nous allés avec les 132 000 $?
M. Delisle: L'engagement 5, j'ai cela ici. Voulez-vous que je
réponde, M. le ministre?
M. MacDonald: S'il vous plaît, oui.
M. Delisle: La participation est de 68 % et le total du projet
est de 194 184 $.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
M. Delisle: C'est le montant admissible.
Le Président (M. Cannon): Vérifié. Donc, les
engagements pour le mois de septembre 1988 sont donc
vérifiés.
Octobre
J'appelle les engagements du mois d'octobre 1988, c'est-à-dire
divers engagements pris par le ministère au cours du mois d'octobre,
listes 1 à 9. J'appelle l'engagement 1, subvention normée.
M. Parent (Bertrand): II s'agit bien de 162624, oui?
Le Président (M. Cannon): C'est juste.
M. Parent (Bertrand): On parle de la même chose?
Le Président (M. Cannon): C'est cela, M. le
député.
M. Parent (Bertrand): Oui, subvention normée. M. le
ministre, l'année passée, lors des engagements financiers, on
avait parlé de toutes ces aides à l'industrie de la fourrure, les
associations sectorielles... Est-ce que cette année pour ce qui a
été octroyé - je vois qu'on a des engagements pour trois
ans - il y a eu une remise en question ou des modifications par rapport
à... Prenons l'engagement 1 qui est l'Association canadienne du commerce
de la fourrure.
M. MacDonald: C'est une situation qui évolue
d'année en année. Je demanderais à M.
Chevrier de vous répondre précisément sur ce qui
vous intéresse.
M. Chevrier: Cette demande nous a été faite dans le
cadre de la Semaine de la fourrure qui existe au Canada depuis plusieurs
années et qui est financée de façon massive par le
gouvernement fédéral afin d'organiser un gala pour rendre hommage
aux créateurs québécois dans le domaine de la fourrure.
C'est une demande originale, c'est-à-dire que nous n'avions jamais eu ce
type de demande auparavant. C'était une initiative nouvelle. Je dois
vous informer que cette année, sur l'ensemble des engagements triennaux,
pour des raisons de régie interne concernant l'association et l'absence
de locaux pour présenter ce gala, le gala de cette année,
représentant une somme de 24 200 $, n'a pas eu lieu. L'engagement de
notre part était déjà acquis, mais il leur a
été Impossible d'organiser la journée en question pour une
raison de locaux et nous ne savons pas ce qu'ils feront pour les deux
années subséquentes.
M. Parent (Bertrand): C'était original, mais ils n'avaient
pas de locaux.
M. Chevrier: C'est-à-dire qu'ils voulaient faire ça
au musée McCord, mais pour des raisons de logistique qui les concernent,
les lieux n'étaient pas disponibles pour les dates prévues.
Le Président (M. Cannon): Cela va pour l'engagement 1.
J'appelle l'engagement 2, no séquentiel 193750.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 3, no
séquentiel 193744.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 4, no
séquentiel 088333.
M. Parent (Bertrand): Où en est rendue l'étude de
faisabilité concernant l'implantation de ce projet, SKW?
M. Chevrier: L'étude de faisabilité est
complétée, mais l'un des partenaires, en l'occurence SKW, s'est
retiré du projet alors que SGF et Mitsui demeurent
Intéressés et se cherchent un autre partenaire pour remplacer
SKW. Une question de rentabilité semble être à la base de
la situation actuelle.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 5,
subvention normée, Conseil informatique incorporé.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 6,
Comterm Inc., contrat négocié.
M. Parent (Bertrand): Où cela va-t-il?
M. MacDonald: M. Pelletier.
Une voix: C'est l'engagement 8.
M. Caron: Ces équipements vont à la Direction
générale des biens d'équipement pour compléter
l'équipement de traitement de texte Comterm.
M. Parent (Bertrand): Tantôt, nous avions huit Comterm pour
environ 36 000 $. Puisqu'on parle des mêmes appareils, après trois
mois de délai, comment se fait-il que nous ayons huit micros de la
même compagnie pour 31 000 $? L'engagement 11 du mois de mai...
Le Président (M. Cannon): C'est un escompte de volume.
M. Caron: C'est un achat du Service général des
achats.
M. MacDonald: II n'est pas dit qu'il s'agit de la même
configuration, cela mériterait une réponse un peu plus
précise, si vous voulez vérifier.
M. Jolivet: En fait, j'ai peut-être une réponse.
Dans le texte: au mois de mal, il s'agissait du programme 1-1, tandis qu'ici
c'est le programme 1 -2.
M. MacDonald: Un de mes collègues vient de me mentionner
que, dans les premiers modèles, il y avait des souris et qu'il n'y en a
pas dans le deuxième, d'où une différence de prix. Les
souris coûtent cher.
M. Jolivet: Les puces, elles?
M. MacDonald: Les puces sont à l'intérieur.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 6.
Le Président (M. Cannon): La discussion sur le
règne animal étant maintenant terminée, j'appelle
l'engagement 7.
M. MacDonald: Mais ce n'est pas pour Jouer au "pac-man".
M. Parent (Bertrand): Vous disiez, M. le Président?
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 7.
M. Jolivet: "KameP, c'est un autre animal, le chameau.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'étude de
préfalsabiilté pour l'implantation d'une usine mère,
est-ce qu'on peut savoir où on en est rendu? Est-ce que l'étude
est terminée?
M. Chevrier: L'étude ne sera pas réalisée.
Le promoteur n'ayant pu nous donner les garanties financières
suffisantes, le principe de la subvention a été
retiré.
Le Président (M. Cannon): M. le député de
Saguenay.
M. Maltais: J'essaie de lire cela: "Subvention pour une
étude de préfaisabilité pour l'implantation au
Québec d'une usine mère fixe pour la fabrication d'usines mobiles
de préfabrication.' Voulez-vous me dire ce que faisait ce Ahmed Kamei ou
je ne sais pas trop quoi...?
M. Chevrier: M. Kamal, plutôt - il y a peut-être une
erreur là - est un Canadien, enfin quelqu'un qui réside au Canada
maintenant et qui est Égyptien d'origine et qui a fabriqué ou
aurait fabriqué dans les pays du Moyen-Orient des usines de
bétonnières mobiles.
M. Maltais: Ah des bétonnières!
M. Chevrier: Oui...
M. Maltais: C'est cela qui manquait.
M. Chevrier: ...qui permettaient la construction sur place de
logements, hôtels, etc. et il a voulu fabriquer ici des
bétonnières pour ce genre de projet. Malheureusement, les
garanties financières, encore une fois n'étaient pas
suffisantes.
M. Maltais: C'est parce qu'à la lecture, on ne sait jamais
ce que la compagnie fabrique. Vous avez beau lire cela comme vous le voulez, on
ne sait jamais ce qu'elle fabrique à la lecture de l'engagement.
Là vous me dites: Ce sont des bétonnières...
M. Chevrier: Ce sont des bétonnières mobiles sur
plate-forme de camion qui sont transportées d'un site de construction
à l'autre.
M. Maltais: Heureusement qu'on vous al
M. Jolivet: C'est une usine mère fixe pour des usines
mobiles.
M. Maltais: De quoi? Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: C'est cela, l'une est fixe, l'autre est mobile.
M. Maltais: J'avais compris cela mais pour fabriquer quoi au
juste?
Le Président (M. Cannon): Merci, M. le
député. J'appelle l'engagement 8, subvention normée.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): Vérifié. Une autre
subvention à l'engagement 9.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de Sidbec, c'est pour couvrir,
si je comprends bien, le service de la dette... C'est la subvention annuelle ou
l'engagement qu'il y a en ce qui concerne Sidbec? Est-ce qu'on peut clarifier
cela, s'il vous plaît?
M. Leguerrier: C'est: un des emprunts reliés au secteur
minier. Alors, parmi les emprunts faits en 1985, il y en avait un de 150 000
000 de francs suisses et il y a une cédule de remboursement
d'intérêts. Effectivement, le 28 octobre, il y avait un
déboursé d'intérêts à faire au montant de 6
419 000 $.
M. Parent (Bertrand): C'était une entente sur une
période de temps, de mémoire?
M. Leguerrier: L'échéance de ce prêt, je ne
l'ai pas. C'est sur plusieurs années. L'échéance n'est pas
atteinte, contrairement à l'autre qu'on va voir plus loin. C'est
possible de...
M. Parent (Bertrand): Est-ce que c'était dans le cadre de
Sidbec-Dosco ou Sidbec-Nor-mines?
M. Leguerrier: Sidbec-Normines, dans le secteur minier.
M. Parent (Bertrand): C'est plutôt Sidbec-Normines,
d'accord. Cela va pour l'engagement 9, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): Merci, l'engagement 9 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement dont le numéro
séquentiel est 30-13688, soumission sur invitation, Dialogue
Communication Québec.
M. Parent (Bertrand): On est rendus dans le mois d'octobre, je
crois.
Le Président (M. Cannon): Oui, on est toujours au mois
d'octobre, M. le député. Alors, c'est une soumission sur
invitation, "Contrat de services en vue de produire différents outils
d'information auprès de ses principales clientèles". Est-ce que
vous l'avez?
M. Parent (Bertrand): Oui, cela va.
Le Président (M. Cannon): On m'indique, M. le
député - Justement vous l'avez - qu'il y a des explications.
M. Parent (Bertrand): Oui, les preuves ont été
fournies. Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): Le numéro de
séquence 2, "Exemption de remboursement d'intérêts
consentie dans le cadre du programme d'aide à l'investissement, voir
annexe II". À l'annexe II, il s'agit de deux entreprises, je crois, qui
sont bénéficiaires de montants de la SDI, dont la Compagnie
Nalpac, et le document est signé par M. Marcil.
M. Parent (Bertrand): Dans ce cas, M. le Président, est-ce
qu'on peut avoir l'explication du pourquoi de l'exemption de remboursement?
Dans le cas de Nalpac?
M. Marcil (Yvon): Oui. Vu que c'est un projet majeur dans le
domaine du textile, que c'est une compagnie qui se modernise et qui exporte
beaucoup, il y a eu une recommandation du ministère de l'Industrie, du
Commerce et de la Technologie d'accorder, à même l'enveloppe de
congés d'intérêts, un congé d'intérêts
de 269 400 $ sur un prêt participatif total de 1 796 000 $ pour un projet
d'environ 6 000 000 $. C'est un projet de modernisation et d'expansion des
activités de la compagnie. Tout ça est évidemment fait
dans le cadre d'un marché très vaste, parce que c'est une
compagnie qui a un très fort taux d'exportation hors du
Québec.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): Nous étudierons donc le
prochain dossier, Fibro Friction inc.
M. Marcil (Yvon): Là aussi, il s'agit d'une exemption au
montant de 36 000 $.
M. Parent (Bertrand): C'est ça.
M. Marcil (Yvon): C'est un prêt participatif de 300 000 $,
pour le projet d'implantation d'une usine de fabrication de freins à
disques dans l'est de Montréal. C'est un projet de 1 000 000 $. Puisque
c'est une nouvelle fabrication au Québec, qu'il n'existe pas d'autre
fabricant de ces plaquettes, et que c'est un gros marché d'exportation,
le ministère nous a recommandé d'accorder le congé
d'intérêts durant la période moratoire du prêt, pour
un montant maximal de 36 870 $.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que cette entreprise est dans l'est
de Montréal ou à Saint-Bruno?
M. Marcil (Yvon): À Anjou.
M. Parent (Bertrand): Le siège social...
M. Marcil (Yvon): Le siège social est à
Saint-Bruno, parce que c'étaient des individus qui, au moment de la
demande, demeuraient à Saint-Bruno, mais le projet lui-même est
à ville d'Anjou. En fait, je pense que c'est le fils de l'ancien
propriétaire de Distech.
Une voix: Distech?
M. Marcil (Yvon): C'est relié à Distech, mais
Distech a été vendu à une compagnie américaine et
le fils de l'ancien propriétaire a décidé de fonder une
entreprise dans un domaine connexe, celui des plaquettes de freins.
M. Jolivet: Est-ce qu'on utilise des résidus de
magnésium?
M. Marcil (Yvon): Je pense que c'est de l'amiante, dans ce
cas.
M. MacDonald: Dans laquelle il y a...
M. Jolivet: C'est parce qu'il y a eu une discussion avec la
compagnie qui s'était installée à Cap-de-la-Madeleine,
dans l'ancienne Wayagamack.
Une voix: Cascade.
M. Marcil (Yvon): 65 % pour cent du composé est à
base d'amiante.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Novembre
Le Président (M. Cannon): Merci, M. le
député. Les engagements du mois d'octobre 1988 sont donc
vérifiés. J'appelle les engagements du mois de novembre 1988.
Toujours au chapitre des subventions, pour un montant de 162 360 $, Caoutech
Inc. et Spider Communications Inc.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le projet de Caoutech Inc. est
le même que celui d'Animat?
M. Marcil (Yvon): Caoutech, recyclage de vieux pneus à
Saint-Élie d'Orford.
M. Parent (Bertrand): Ce ne serait pas le projet d'Animat de
Saint-Élie d'Orford?
M. Marcil (Yvon): Ah! oui, vous avez raison, c'est une compagnie
reliée à Animat En fait, elle a incorporé une de ses
filiales pour le projet, mais la compagnie mère existante s'ap-
pelle Animat. Un instant!
M. Parent (Bertrand): Ce sont eux qui sont supposés
débarraser mes pneus à Saint-Amable, monsieur.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Marcil (Yvon): Je m'excuse, ce n'est pas une filiale, c'est
plutôt que les actionnaires de Caoutech sont les mêmes actionnaires
que ceux d'Animat.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on leur donne une exemption de
remboursement d'intérêts? Est-ce que c'est dans le cadre du
nouveau projet?
M. Marcil (Yvon): C'est un projet d'implantation d'une nouvelle
usine de 3 200 000 $. Il y a un prêt participatif de 600 000 $ et, sur le
prêt participatif de 600 000 $, durant la période moratoire, il y
a un congé d'intérêts d'une valeur maximale de 120 000 $.
Donc, ce montant de 120 000 $ représente la partie de la subvention.
C'est une première au Québec et c'est un projet qui a des
retombées particulièrement Intéressantes.
Comme je l'ai dit au début, un tiers de nos prêts
participatifs peuvent comporter un congé d'intérêts, selon
les règles imposées par le Conseil du trésor. (16 h
30)
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): Simplement, M. le sous-ministre,
je regarde la façon dont ce dossier est présenté pour que
nous, les membres de la commission, puissions en prendre connaissance. Il y a
une différence entre les derniers dossiers qu'on a vus où l'on
avait effectivement la feuille de route de l'entreprise Nalpac et de Fibro
Friction, alors que dans le cas ici on a simplement une page d'information.
Est-ce que c'est une procédure qui est modifiée d'un mois
à l'autre ou est-ce que c'est simplement un oubli?
En fait, M. Marcil, tout ce nous avons c'est l'annexe, c'est une seule
page alors que, antérieurement, vous nous aviez fourni cela.
M. MacDonald: C'est une erreur, il n'y a pas de raison que vous
ne l'ayez pas.
Le Président (M. Cannon): Si c'est possible de nous
expédier cela, merci. Est-ce que l'étude de l'engagement de
Spider est terminée, M. le député de Bertrand?
M. Parent (Bertrand): Oui, cela va. Décembre
Le Président (M. Cannon): D'accord, alors les engagements
pour novembre 1988 sont vérifiés. Décembre 1988. Le
numéro séquentiel 281513 subvention normée.
M. Parent (Bertrand): Pour le numéro 1, je n'ai pas de
question. Cela va.
Le Président (M. Cannon): Le numéro 2? M. Parent
(Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): Numéro 3,
s'il-vous-plaît?
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): Numéro 4?
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'engagement 4, est-ce que
c'est une nouvelle implantation, Prince Fib inc?
M. Marcil (Yvon): Le nom du dossier.
M. Parent (Bertrand): Quel le montant de l'infrastructure, des
coûts.
M. Marcil (Yvon): Dans ce cas-là il y avait cinq projets
qui avaient été soumis, mais deux seulement ont été
retenus, donc pour 213 000 $ de somme admissible, 85 % de subvention,
c'est-à-dire 181 350 $.
M. Parent (Bertrand): Oui, et est-ce qu'on peut nous dire si
c'est une nouvelle implantation Prince Fib inc.
Une voix: Ou relocalisation.
M. Parent (Bertrand): ...et Pare-brise Vézina inc.
M. Delisle: Prince Fib, c'est un projet d'agrandissement. Dans le
cas de l'autre Parebrise Vézina inc, cela existe depuis 1984, c'est
également un projet d'agrandissement.
M. Parent (Bertrand): Je comprends mal. Il ne s'agit pas d'amener
de nouvelles infrastructures, les entreprises étaient déjà
implantées là.
M. Delisle: Non.
M. Parent (Bertrand): Je me demande pourquoi on leur fournit 180
000 $ de subvention à la ville de Princeville, pour qu'une entreprise
s'agrandisse, elle est déjà implantée?
M. Delisle: Dans les dépenses admissibles, il y a, par
exemple, le fait que l'entreprise doive se conformer aux normes pour la
sécurité incendie, ce qui exige souvent l'installation de
conduites plus grosses. Le projet soumis présentait une estimation de 1
343 000 $ et il y a seulement 213 000 $ qui ont été jugés
admissibles justement
parce qu'il s'agissait d'un agrandissement et seulement une partie des
coûts était admissible.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président.
Le Président (M. Cannon): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: J'aurais d'autres questions. Ce que vous dites c'est
que les infrastructures étaient déjà là. D'une
façon ou d'une autre les infrastructures qui pourraient exister dans une
demande comme celle-là ce pourrait être routière
d'électricité, conduits d'aqueduc et d'égout. La question
que je pose par rapport à eux: À Grand-Mère il y a un
complexe industriel régional qui a été implanté. La
municipalité, avec son fonds industriel, a participé à
l'élaboration de ce complexe. Elle a demandé de l'aide
gouvernementale. Cela veut dire qu'elle pourrait être admissible elle
aussi?
M. MacDonald: Si c'était relié à un projet.
M. Jolivet: C'est cela.
M. MacDonald: Pas sur une base prévisionnelle.
M. Jolivet: Non. Actuellement ils ont des prévisions parce
qu'ils ont des problèmes pour l'ensemble du bâtiment pour ce qui
est du routier et avec l'autre usine à côté qui est la
compagnie Cadorette Canots et en même temps elle prévoit des
projets d'agrandissement de son complexe industriel, donc elle pourrait faire
une demande à la SDI?
M. MacDonald: Non c'est plutôt à l'entente sur les
infrastructures, développement des infrastructures industrielles
Canada-Québec.
M. Jolivet: Parfait, je prends note.
M. Audet (Michel): Encore une fois cela doit être
axé sur un projet, soit sur une expansion ou un développement
d'une entreprise, parce comme II y a un minimum de 1 000 000 $ dans ce
cas-là.
M. Jolivet: En fait, ce qui arrive - c'est que je vous donne
l'exemple - c'était l'usine de Wabasso Cotton à Grand-Mère
à l'époque qui a été fermée. La
municipalité l'a achetée pour les taxes à payer et
après cela, elle l'a transformée. L'ayant transformée,
aujourd'hui on a l'équivalent du nombre des employés d'autrefois
mais il y a 32 petites usines dedans. Ce ne sont pas de grosses usines mais
cela en donne l'équivalent avec une usine de teinturerie qui vient de
s'y installer, ce qui fait qu'il y a des possibilités d'expansion. Je
sais qu'ils ont fait une demande dans le cadre du forum de la fin de semaine
dernière, et ils ont été acceptés dans cet ensemble
mais s'il y avait moyen de le faire accélérer, je pose la
question.
M. MacDonald: Ce qui l'accélérerait c'est qu'il y
ait effectivement un ensemble de projets industriels ou
préférablement un projet industriel d'au moins 1 000 000 $ qui
demanderait des infrastructures additionnelles.
M. Jolivet: D'accord.
Le Président (M. Cannon): Alors, ce cas de comté
étant réglé, j'appelle l'engagement 5.
M. Parent (Bertrand): Cela va M. le Président.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 6.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 7?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 7, de mémoire, ville de
Mirabel. On a pris une entente du gouvernement pour toute cette question
d'infrastructure. Est-ce que c'est bien à Mirabel pour leur remettre les
tuyaux et leurs responsabilités moyennant une somme qui allait chercher
pas loin du million de dollars?
M. MacDonald: Pour ce qui était des infrastructures
existantes.
M. Parent (Bertrand): Et là cela veut dire que maintenant,
toujours avec Mirabel et toujours dans le but de développer son parc
industriel même s'il y a eu d'énormes sommes englouties
là-dedans. Là, on va donner 300 000 $ pour l'implantation d'une
nouvelle usine.
M. MacDonald: Au même titre qu'on le ferait dans n'importe
quel parc industriel, dans le développement au Québec.
M. Parent (Bertrand): Je pensais que l'entente de
règlement, lorsqu'on en avait discutée, mettait fin, oui je
comprends.
M. MacDonald: C'était pour ce qui existait. Nous avons
transféré des infrastructures et surtout notre
responsabilité d'entretien à la ville de Mirabel, si vous vous
rappelez, pour ce qui existait. Maintenant, on parle de développement
additionnel au parc industriel de Mirabel.
M. Parent (Bertrand): Mais là où je ne suis pas
d'accord c'est que si dans le parc industriel de Mirabel, il y a
déjà des infrastructures qui ne servent pas, pourquoi on
continue. Cette entreprise est installée en bordure de l'autoroute. Il y
a quand même, toujours dans le même parc
industriel, des infrastructures qui ont été payées
à très fort prix et au lieu d'implanter des entreprises
là, on les implante en bordure de la Transcanadienne parce qu'elles
veulent s'Implanter, je comprends, mais là on les encourage en leur
donnant 300 000 $ de subvention.
M. MacOonald: Bonne question.
M. Parent (Bertrand): Remarquez que le ministre garde toujours
les mauvaises questions pour réponse et les bonnes questions, il les
passe à ses collègues.
M. Audet (Michel): C'est un bon ministre
M. Delisle: Les 800 000 $, cette somme c'était pour un
réseau situé près du parc industriel tandis que cela c'est
à Saint-Janvier c'est-à-dire ce que je peux présumer c'est
qu'il y a deux sites différents. Dans ce cas-là, on nous avait
demandé, c'étaient des travaux pour lesquels il y avait, par
exemple, des rues sur une longueur de 786 mètres et on a admis seulement
580 mètres justement afin que ce ne soit pas pour des infrastructures
prévisionnelles mais vraiment reliées au projet d'investissement
de Kempac inc dans ce cas-là. Il y avait un projet de 863 000 $ dont 612
000 $ ont été reconnus admissibles, subvention de 50 % soit 306
356 $.
M. MacDonald: Je vous rappellerai que... M. Parent (Bertrand):
50 % de subvention.
M. Delisle: 50 % dans ce cas-là. Les sommes
admissibles.
M. Parent (Bertrand): L'indice de richesse de Mlrabei,
après la subvention que le gouvernement lui a donnée, s'est
trouvé amélioré. En tout cas, vous me le permettrez, je ne
suis pas du tout d'accord que si, à l'intérieur d'une même
municipalité, il y a eu de la mauvaise planification dans le
passé et qu'aujourd'hui on veuille développer une autre partie du
parc industriel parce que cela fait mieux l'affaire... Il y a là quelque
chose qui ressort du non sens.
M. MacDonald: Mais pas pour faire de la politique parce que vous
savez que je n'en fais pas mais au début des années 1980, la
compagnie Bell Hélicopter, malgré l'existence du parc et des
infrastructures du parc avec l'appui du gouvernement, s'était
installée à l'extérieur des limites du parc. Il y a de ces
cas et de ces situations où une entreprise qui est tout de même
libre, d'une certaine façon, où les circonstances font qu'on
pourrait s'établir à l'extérieur de.
M. Parent (Bertrand): Oui, mais peu importe ce qui s'est fait
dans le passé, ce que je dis, c'est que si on encourage, finalement,
dans cette entente fédérale-provinciale l'entente auxiliaire
quant aux infrastructures sur le volet 1, si on l'encourage dans le cas de
cette ville, on aura constamment d'autres demandes pour des tuyaux pendant
qu'on sait qu'il y en a à quelques kilomètres de là,
même plus proche que cela. Cela va pour l'engagement 7.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 8.
M. Parent (Bertrand): C'est le versement à Sidbec à
la suite des emprunts autorisés en 1985. Dans ce cas, le montant de 43
000 000 $, on avait des échéanciers, on avait un calendrier bien
précis?
M. Leguerrier: Dans ce cas-ci, non, parce que c'était un
emprunt de 100 000 000 $ US en 1985 mais zéro coupon. Alors, il n'y
avait aucun remboursement de prévu, de fixe avant
l'échéance. Ce qui s'est passé dans ce cas, c'est que
l'échéance était le 15 mars 1988. Le montant
remboursé s'élevait à ce moment-là à 165 000
000 $. Il a été refinancé par des avances du
ministère des Finances et les 43 000 000 $ sont versés à
Sidbec pour réduire ces avances et permettre de refinancer ce qui reste
mais à un niveau moindre. Il y a d'ailleurs une partie du refinancement
des avarices du ministère des Finances qui est en cours actuellement
avec une banque japonaise.
M. Parent (Bertrand): Cela a un lien direct avec ce qu'on a
approuvé tantôt.
M. Leguerrier: C'est le secteur minier.
M. Parent (Bertrand): Cela aussi c'est Sldbec-Normines.
M. Leguerrier: C'est également un des emprunts du secteur
minier.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 8 est
vérifié et j'appelle rengagement 9, la SDC, 4 073 000 $
M. Parent (Bertrand): J'ai posé des questions sur la SDC
au début. Ce que le ministre m'a dit répond à mes
questions. Je suis en train de revoir cela. Cela va.
Le Président (M. Cannon): D'accord. Merci, M. le
député. On en est maintenant rendus à la subvention totale
de 124 249 $ aux Entreprises Appareils d'Éclairage York inc, Rep Fab
inc. de Saint-Hubert et Oglvar inc.
M. Parent (Bertrand): Le cas de York, on l'a vu tantôt,
c'est sur son projet de 2 200 000 $. J'imagine que là aussi on a
jugé.
C'est dans les 30 % ou les 33 %, M. Marcil,
qu'on fait une exemption de remboursement?
M. Marcil (Yvon): Ici, le projet qu'on a devant nous, c'est un
projet de recherche et développement, pour le développement d'une
nouvelle gamme de produits d'éclairage.
M. Parent (Bertrand): On parle de York?
M. Marcil (Yvon): Oui, York. Donc, ce n'est pas une aide à
l'investissement. C'est une aide pour développer de nouveaux
produits.
M. Parent (Bertrand): Ce n'est pas le même projet qu'on a
vu tantôt?
M. Marcil (Yvon): Je ne sais pas s'il y a un lien très
direct; peut-être indirect, oui. Il s'agit d'un prêt de 600 000 $
pour des dépenses admissibles de recherche et développement de 1
200 000 $ parce qu'il faut noter que dans le programme de recherche et
développement, le taux maximum du prêt n'est pas de 30 % mais de
50 %. Ici, c'est 50 % des dépenses sous forme de prêt
participatif, c'est-à-dire 600 000 $ avec un congé
d'intérêts durant la période de recherche.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'il y a une possibilité
d'avoir à l'avenir plus de détails comme cela a été
demandé tantôt?
M. MacDonald: Oui, je peux vous donner les miens.
M. Parent (Bertrand): Pour qu'on puisse ('analyser parce qu'on a
cela très sommairement.
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas des exemptions de
remboursement...
M. MacDonald: On me dit que cela a été
déposé au secrétariat de la commission. Cela
dépend... Je ne sais pas...
M. Marcil (Yvon): De quelle façon vos livres ont
été montés.
Le Président (M. Cannon): Au fait, M. Marcil, il s'agit
d'une tâche qui incombe au Conseil du trésor qui est censé
nous transmettre les dossiers.
M. Marcil (Yvon): D'accord.
Le Président (M. Cannon): Alors, il y a quelque chose
quelque part dans le mécanisme qui ne fonctionne pas.
M. Parent (Bertrand): D'accord. En tout cas, je manifeste le voeu
d'avoir ces informations additionnelles. Quand on étudie le dossier,
cela nous éclaire davantage. Dans le cas des Appareils
d'Éclairage York Inc., cela aurait été bon d'être
éclairés davantage.
Le Président (M. Cannon): Possiblement que le ministre,
comme vice-président du Conseil du trésor, pourrait nous
faciliter la tâche en demandant à ses collègues...
M. MacDonald: On est toujours à votre service.
Le Président (M. Cannon): Merci, M. le ministre. (16 h
45)
M. Parent (Bertrand): Cela répond à mes questions
concernant cet engagement et les autres du mois de décembre.
Le Président (M. Cannon): Les engagements du mois de
décembre 1988 sont donc vérifiés, ce qui met un terme
à la vérification des engagements financiers du ministère
de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie.
Développement technologique
Nous entreprenons donc l'article 3 de l'ordre du jour,
vérifications des engagements financiers du développement
technologique, dont une partie a été vérifiée par
la commission des institutions. Nous sommes maintenant rendus à la
partie qui concerne notre commission parlementaire.
Octobre 1987
J'appelle donc l'engagement 4 du mois d'octobre 1987, qui se lit comme
suit: "Subventions normées représentant des engagements de 25 000
$ ou plus, pris par le ministère au cours de l'exercice financier
1984-1985," pour un montant de 5 095 818 $. Ces engagements sont
répartis sur 20 pages. M. le député.
M. Parent (Bertrand): Vous allez les appeler les uns après
les autres, M. le Président?
Le Président (M. Cannon): Je ne le pense pas, M. le
député, à moins que vous ne désireriez que je les
appelle.
M. Parent (Bertrand): Je demande si vous aviez l'intention de le
faire.
Le Président (M. Cannon): À votre guise.
M. Parent (Bertrand): À ma guise. Je suggère que
nous les vérifilons en bloc, parce que, de toute façon, ce sont
des engagements qui remontent à trois ans et plus. J'ai
déploré, aujourd'hui, qu'on doive les étudier, mais, ceci
étant dit, je ne me répéterai pas et je propose qu'on
considère comme vérifiée cette partie, de 1 à 158,
si nous pouvons procéder...
Le Président (M. Cannon): Oui. Les articles 1 à 158
sont donc vérifiés, c'est-à-dire l'engagement 4 de
façon générale.
M. Parent (Bertrand): L'engagement 4.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 5, M. le
député, de 39 à 160, pour un montant de 5 572 322 $.
M. Parent (Bertrand): C'est la même chose, il s'agit de
l'année financière 1985-1986. Alors, l'engagement 5...
Le Président (M. Cannon): Est vérifié?
M. Parent (Bertrand): ...est vérifié et
l'engagement 6 est vérifié, parce qu'il s'agit de l'autre
année financière. On vient de passer trois ans, M. le
Président.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Parent (Bertrand): Pendant que vous étiez
tourné, M. le ministre, ça s'est passé.
M. MacDonald: Cela fait longtemps que je connais votre
efficacité, M. le député.
M. Parent (Bertrand): Nous avons vérifié trois ans
d'un seul trait.
Le Président (M. Cannon): Le mois d'octobre est donc
vérifié, M. le député.
M. Parent (Bertrand): Le mois d'octobre mettant un terme aux
trois dernières années de ce programme est donc
vérifié.
Novembre
Le Président (M. Cannon): Nous en sommes rendus à
l'engagement 3 du mois de novembre 1987. Il s'agit toujours de subventions, de
28 à 125 et de 148 à 179, les autres engagements ayant
été vérifiés par la commission des
institutions.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour cet engagement, M. le
Président.
Décembre
Le Président (M. Cannon): L'engagement 3 est donc
vérifié, ce qui complète le mois de novembre 1987.
J'appelle l'engagement 1 du mois de décembre 1987, puisque les
engagements 12 à 15 ont déjà été
vérifiés. Il s'agit d'un contrat négocié avec le
CRIC pour un montant de 225 000 $, dans le cadre du programme d'aide.
M. Parent (Bertrand): Vérifié.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 1 est donc
vérifié. L'étude des engagements du mois de
décembre est donc complétée. J'appelle le mois de janvier
1988.
Janvier 1988
M. Parent (Bertrand): Nous arrivons dans une nouvelle
année.
Le Président (M. Cannon): Nous arrivons dans une nouvelle
année, qui est toujours la vieille année financière
gouvernementale. Subventions à diverses entreprises pour un montant de 1
322 094 $.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que les critères dans le
cadre de ce programme-là concernant les diverses entreprises dans
l'année financière 1987-1988 qu'on approuve à cet
engagement 2, concernant les initiatives, les nouvelles recherches et les
développements sont les mêmes ou s'ils ont été
changés?
M. MacDonald: Cela se maintient.
M. Parent (Bertrand): Cela se maintient. Dans le cas de ACDS, il
me semble qu'elles sont quand même assez importantes comparativement aux
sommes plus modestes qui étaient dans les autres projets, est-ce que je
pourrais avoir un peu plus d'information sur ce cas spécifique de
ACDS?
M. MacDonald: Je n'en ai pas trop et si c'est insuffisant pour
vous... ACDS Système graphique, c'est un projet qui a pour but des
développements de logiciels destinés à des applications
nécessitant l'intégration de systèmes à
référence spatiale.
M. Parent (Bertrand): C'est "spacial".
M. MacDonald: C'est un projet global de 21 500 000 $ pour lequel
nous avons participé avec le gouvernement fédéral pour un
total de 1 500 000 $, notre participation étant de 750 000 $,
c'est-à-dire 50 %.
M. Parent (Bertrand): Quand on parle de 21 000 000 $, est-ce 21
000 000 $ en recherche et développement?
M. MacDonald: C'est bien cela.
M. Parent (Bertrand): Alors cela a été versé
quelque part à la fin de 1987. A-t-on des retombées
là-dessus?
M. MacDonald: Je n'en ai pas ici, mais je peux m'informer
spécifiquement pour ce projet, ou d'autres si vous en avez certains qui
vous intéressent plus particulièrement, et vous obtiendrez une
mise à jour de ces projets.
M. Parent (Bertrand): Particulièrement dans ce
projet-là parce qu'il est quand même important. La participation
des 750 000 $.
M. MacOonald: Oui c'est un projet très important.
M. Parent (Bertrand): Alors si vous étiez capable de m'en
fournir ultérieurement, j'apprécierais. Cela complète pour
ce qui est de mes questions sur cet engagement 2 de janvier 1988.
Février
Le Président (M. Cannon): Le mois de janvier 1988 est
vérifié. J'appelle le mois de février 1988. Il s'agit de
subventions toujours à diverses entreprises dans le cadre du programme
PSES pour un montant de 2 977 332 $.
M. Parent (Bertrand): Dans ce cas-là, je n'ai pas
trouvé dans la présentation le nombre d'emplois impliqués.
Il s'agit quand même d'un programme où l'on donne tout près
de 3 000 000 $. Il s'agit du programme Soutien à l'emploi scientifique.
Il y a les sommes impliquées, mais on ne voit pas dans chacun des
dossiers l'effet sur le soutien et sur l'impact sur l'emploi.
M. MacDonald: Je suis content que vous me le demandiez parce que
nous avons fait faire, un peu avant la fusion des deux ministères, une
étude par, si je me rappelle bien, Major et Martin, sur les
résultats de PSES. Des résultats qui ont été
très encourageants. C'est un des bons programmes, sinon le plus
populaire, que nous avions, populaire au point qu'on est obligés de
faire une appréciation la plus professionnelle possible. Ce n'est pas un
chèque en blanc ou un comptoir ouvert, mais c'est un programme
très populaire.
La meilleure réponse que je peux donner à vos
préoccupations c'est de vous faire parvenir une copie de ce rapport dans
lequel on a étudié justement la performance de PSES dans presque
les trois premières années d'opération.
M. Parent (Bertrand): Et qui, forcément, nous donnera
l'impact par emploi, par projet.
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): Excellent.
Le Président (M. Cannon): Si je comprends bien, M. le
ministre, vous le faites parvenir au secrétaire de la commission.
M. MacDonald: C'est bien cela. N'est-ce pas la procédure
habituelle, M. le Président?
Le Président (M. Cannon): Non, c'est parce que vous avez
dit que vous l'enverriez à...
M. MacDonald: C'était sous-entendu. La prochaine fois je
vous l'expliquerai comme 1 faut.
Le Président (M. Cannon): C'est bien. Parfois il est
important d'expliquer les choses.
M. Parent (Bertrand): Vous savez bien, M. le Président,
que je ne reçois rien en direct; cela passera par les voles
normales.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 4: toujours les
subventions concernant la recherche et le développement. Il y a deux
firmes.
M. Parent (Bertrand): On est rendus à l'engagement 4 de
février, c'est ça?
Le Président (M. Cannon): C'est exact.
M. Parent (Bertrand): Dans ce cas, il s'agit d'ententes. C'est un
peu la même chose que l'autre mais le cas de Visual Edge Software, il
s'agit là aussi d'une participation à 50-50.
M. MacDonald: Certainement 50-50 entre le fédéral
et le provincial. Je vais essayer de vous donner en quelques secondes
l'ensemble du projet.
M. Parent (Bertrand): Le projet global. De quoi s'agit-il?
M. MacDonald: Justement, oui. Si vous me permettez, M. le
Président, je ne semble pas retrouver les mêmes détails que
j'avais sur la première question concernant ACDS. Je vais donc vous
faire connaître... Visual Edge Software, détails à fournir
tel que demandé.
Le Président (M. Cannon): Merci, M. le ministre.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Avril
Le Président (M. Cannon): Donc, les engagements pour le
mois de février sont terminés. J'appelle le mois d'avril, n'ayant
pas d'engagement pour le mois de mars. Au mois d'avril, l'engagement
numéro 1 est une subvention au CRIQ pour un montant de 600 000 $.
M. Parent (Bertrand): Cette subvention est la contribution
financière au programme franco-québécois de recherche. On
l'a sur trois ans. Pourquoi 350 000 $ la première année? 250 000
$, j'imagine que ce sont les deux années... ou 125 000 $ sur les deux
années qui suivent? Est-ce que c'est une première, cette
subvention, pour
cette contribution particulière?
M. MacDonald: Comme première réponse à la
question: Pourquoi est-elle de montants variables? C'est qu'il a
été décidé de ramener le pourcentage de l'aide
financière en diminution qui pouvait atteindre 75 % des dépenses
admissibles et de le ramener à 50 %. Ce qui fait que vous avez un budget
de 600 000 $ réparti en 1987-1988 à 1989-1990, sautant une
année. Pour 1987-1988, 350 000 $, pour 1989-1990, 250 000 $. Cela fait
partie d'ententes négociées dans la commission permanente de
coopération franco-québécoise. Le financement de ce
programme existe, d'après les renseignements que j'ai ici, depuis 1981.
Ayant été financé au départ par le MRI, la gestion
est confiée au CRIQ. Dans cette même période
mentionnée, 1981-1982 à 1985-1986, le MRI avait versé au
CRIQ 1 065 000 $ pour assurer le financement, soit une moyenne annuelle de 203
000 $.
M. Parent (Bertrand): Cela sert à faire quoi exactement,
le programme franco-québécois?
M. MacDonald: Cela sert à promouvoir la réalisation
de projets conjoints de développement, de mise au point ou
d'amélioration de produits ou de procédés. Cela vise
à aider de quatre à dix projets. Ce n'est pas un saupoudrage. Le
programme a démarré lentement parce que l'entente réelle
sur les modalités du programme avec la France a été plus
longue que prévu. Ce sont des discussions, à l'occasion, qui sont
longues. Ce n'est qu'en novembre, en pratique, que le projet a
démarré.
M. Parent (Bertrand): J'imagine qu'il y aura... Si cela existe
depuis 1981, quelqu'un a dû évaluer quelque part? J'essaie de voir
si les 600 000 $ sont bien placés. Je comprends que c'est difficile
parce qu'on est en matière de recherche et de développement, mais
est-ce que... (17 heures)
M. MacDonald: Mais de toute façon, M. le Président,
les montants ne sont dépensés que si, effectivement, on table sur
des projets valables. On mentionnait ici que, sur la période
considérée, une seule entreprise, Sonitech, a jusqu'ici
présenté une demande, mais elle a dû la retirer compte tenu
de l'évaluation demandée. Il ne semblerait pas que ce soit un
programme de prime abord sur lequel il y a énormément de gens
qui, pour employer le terme de chez nous, se garrochent. Mais je vous ferais
l'aveu suivant: Dans le contexte de la mission industrielle menée
à Toulouse dernièrement où neuf sous-entrepreneurs ou
sous-traitants de la compagnie Canadair dans le domaine de
l'aéronautique et de l'aérospatiale ont rencontré des
contreparties françaises, c'est dans ce contexte-là que peuvent
se développer des coentreprises, des intérêts communs qui
provoqueraient une création d'entreprise ou une mise en place d'un
projet de recherche et de développement, et ce genre de programme
pourrait servir.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 2: Subvention
à l'AQVIR de 800 000 $.
M. Parent (Bertrand): Comment cela va de ce
côté-là, l'AQVIR?
M. MacDonald: Pour l'AQVIR, cela va très bien. L'AQVIR
joue un rôle qui lui est bien spécifique. On a remis en cause,
comme c'était tout à fait naturel, son existence en tant
qu'entité indépendante. On a étudié la
possibilité d'une association plus intime sinon une intégration
à la Société de développement industriel. Mais les
intervenants du milieu et, particulièrement les entreprises qui ont pu
profiter de l'aide de l'AQVIR, sont unanimes à dire que l'AQVIR agit
dans un créneau où il n'y en a pas d'autres au Québec qui
agissent, c'est-à-dire réellement dans du capital à
très haut risque, mais qui reçoit tout de même une
appréciation technique valable avant qu'on puisse s'y aventurer.
Nous avons au-dessus de 100 dossiers et, actuellement, au-delà
d'une vingtaine sont rendus à la commercialisation. Le pourcentage de
dossiers fermés est inférieur, si je me rappelle bien, à
10 % et il y a des succès très connus comme - je donne un exemple
- un qui a reçu une publicité dernièrement dans des revues
telles que Commerce et autres: Visual Prototype, par exemple, qui sont
des entreprises de logiciels associés a une quincaillerie permettant aux
avionneries et à d'autres organismes de faire des modèles de
tableau de bord et de créer une variation par simulation par ordinateur
plutôt que d'être obligé de créer une quincaillerie
visuelle, tangible etc. Tout ceci pour vous dire que nous sommes satisfaits,
comme ministère, du rôle de l'AQVIR et pour... Je sais que cette
chose-là vous Intéresse alors j'en profite donc pour vous en
parler. Les 100 premiers dossiers d'intervention se sont faits dans un contexte
où il n'y avait pas ce genre d'aide, où c'était
nécessaire et où nous avons assisté les entreprises.
On s'aperçoit maintenant qu'il y a une deuxième
étape qui est celle de la commercialisation d'un produit très
nouveau, de haute technologie et qu'un bon nombre d'entreprises que nous avons
aidées ont quasiment autant de difficulté à trouver du
capital au moment de la commercialisation qui est généralement
faite à l'international. L'AQVIR cherche donc, mais pas
isolément, avec la SDI également, de quelle façon nous
pourrions répondre à ce besoin grandissant d'entreprises qui
doivent faire face au défi international en matière de
commercialisation.
M. Parent (Bertrand): Cela veut donc dire que l'AQVIR aura un peu
une nouvelle mission sous ce volet-là.
M. MacDonald: Ce serait possible. Si ce n'était pas
l'AQVIR qui faisait l'administration directement, tout au moins c'est en
réponse à des besoins identifiés et explicités par
l'AQVIR et pour sa clientèle entre autres.
M. Parent (Bertrand): Sur ce volet-là, M. le ministre, je
suis particulièrement d'accord avec vous pour dire qu'à partir du
moment où l'on a un nouveau produit, il faut le rendre sur le
marché international. L'aide n'est pas là actuellement. On aura
beau dire qu'il y a des capitaux disponibles, mais lorsqu'il y a beaucoup de
risques, il s'agit d'innovation, et il s'agit d'en faire la promotion et de
pénétrer les marchés. Je pense que ce serait très
Important de poursuivre ce que vous mentionnez par rapport à l'AQVIR ou
du moins par ce biais, et qu'il y ait un volet peut-être administratif
à l'intérieur de la SDI mais qui permettrait à ces cas
qu'ils leur passent entre les mains. En tout cas, je le souhaite. Dans le cas
de l'AQVIR, la subvention de fonctionnement de l'année dernière,
c'étaient les mêmes montants, de mémoire: 800 000 $?
M. MacDonald: Oui, c'est un montant qui se réduit parce
qu'il commence à y avoir des redevances. Sur les projets qui ont
réussi, il y a des redevances qui rentrent à l'AQVIR. C'est 1 000
000 $ la dernière.
M. Parent (Bertrand): L'engagement 2 est donc
vérifié.
Mai
Le Président (M. Cannon): Cela met fin aux engagements du
mois d'avril 1988. J'appelle les engagements du mois de mai 1988. L'engagement
1: Subvention au Groupement québécois d'entreprises inc, pour un
montant de 303 000 $.
M. Parent (Bertrand): II s'agit de l'embauche de deux
conseillers. Pourquoi la troisième année, le montant est tout de
même... On y est allé de façon qui diminue. Est-ce avec
l'idée de faire disparaître cette aide, c'est quoi
l'idée?
M. MacDonald: Moi, je ne dirais pas nécessairement de
disparaître mais certainement d'obtenir de la part des participants une
plus grande contribution. Je pense à l'heure actuelle - étant
donné la prospérité économique que nous connaissons
et que, j'ose espérer, on pourra continuer de connaître - à
mesure que le besoin et surtout les résultats que peuvent donner
à ces entreprises les démarches et la présence de ces
conseillers en technologie, que les entreprises devraient avoir une part
beaucoup plus grande dans le financement de ça à mesure que la
chose évolue.
M. Parant (Bertrand): Cela va pour cet engagement-là.
Juin
Le Président (M. Cannon): Alors, mal est
vérifié. J'appelle donc le mois de juin l'engagement 3.
Subvention toujours à l'AQVIR pour un montant de 55G 000 $. J'imagine
que cela répond à la question que vous posiez tout à
l'heure, M. le député.
M. Parent (Bertrand): Tantôt on avait l'année
complète 1987-1988. Là, c'est la première tranche. Vous
passez par tranche.
M. MacDonald: Le versement de la première tranche.
M. Parent (Bertrand): Cela va. Juillet
Le Président (M. Cannon): L'engagement est terminé.
J'appelle le mois de juillet 1988. Nous avons des listes. C'est l'engagement 8,
Subvention à titre d'aide financière dans le cadre du programme
d'initiatives nouvelles en recherche et développement,
conformément à l'entente auxiliaire Canada-Québec. Il y a
quatre entreprises qui sont touchées pour un montant de 359 937 $.
M. Parent (Bertrand): C'est toujours sur la base du 50-50 avec le
fédéral?
M. MacDonald: C'est bien cela.
M. Parent (Bertrand): En ce qui concerne le pourcentage total par
rapport au projet total, est-ce qu'il y a une variation par rapport à
notre participation?
M. MacDonald: Cela peut varier pas mal. J'en ai vu qui
étaient dans les 10 % et il y en a d'autres qui montent à...
C'est une question de montants admissibles etc. Cela varie selon les projets et
selon les critères d'évaluation.
M. Parent (Bertrand): II y a une grille d'évaluation qui
fait que le pourcentage de participation peut monter.
M. MacDonald: C'est cela.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 8.
Août
Le Président (M. Cannon): Juillet 1988 est
vérifié. Nous sommes rendus à la version
révisée A du mois d'août 1988. C'est l'engagement no
séquentiel 53-000020-DT- Entente auxiliaire-Soutien à des projets
de recherche et de déve-
loppement technologique.
M. Parent (Bertrand): Là on retrouve les noms de
tantôt Visual ACDS. Est-ce qu'il s'agit du montant du détail?
J'imagine. Ce n'est pas...
M. MacDonald: C'est une copie révisée.
Le Président (M. Cannon): C'est la nouvelle
présentation, probablement.
M. MacDonald: C'est ça. C'est un peu comme dans la
présentation.
M. Parent (Bertrand): Ce ne sont pas de nouvelles sommes;
j'imagine que c'était inclus précédemment.
M. MacDonald: C'est une nouvelle présentation.
Le Président (M. Cannon): Ensuite, M. le
député, il y a les engagements 36 et 37, le PSES et l'entente
auxiliaire Canada-Québec pour l'Institut national d'optique.
L'engagement 35, ça va, M. le député? Les
engagements 35, 36, 37...
M. Parent (Bertrand): Oui, excusez-moi.
Le Président (M. Cannon): Ensuite, on va à
l'engagement 45, l'aide financière pour la relocalisation d'un maximum
de 85 employés des Laboratoires de recherche Ayerst de ville
Saint-Laurent.
M. MacDonald: Je vous rappellerai que c'est un très,
très vieux dossier.
Le Président (M. Cannon): En page 14, M. le
député.
M. Parent (Bertrand): Page 14?
Le Président (M. Cannon): Oui. C'est un décret.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Oui, ça va.
Le Président (M. Cannon): Cela va pour ça?
J'appelle l'engagement 6, qui est un autre décret, 2395, de 1983.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): Après ça, c'est le
numéro séquentiel 9, entente auxiliaire Canada-Québec,
toujours pour l'Institut national d'optique.
M. Parent (Bertrand): L'Institut national d'optique, on parle du
deuxième versement. Ce sont les subventions de fonctionnement, c'est
ça?
M. MacDonald: On est rendus aux subventions de fonctionnement,
oui. C'est une construction...
M. Parent (Bertrand): Pendant qu'on y est, comment ça va,
l'Institut national d'optique?
M. MacDonald: Cela se développe. Comme vous le savez, ils
ont des objectifs d'autofinancement et sont, en ce moment, très
engagés dans la sollicitation de coopération industrielle et de
recherche industrielle. Je parlais au président, II y a quelques jours,
et II disait être encouragé de révolution. La clé du
succès d'un centre de recherche comme celui-ci, c'est les scientifiques
que vous pouvez y amener; c'est la qualité des scientifiques qui fait la
réputation et qui stimule les entreprises à confier des contrats
de recherche. A ce sujet, le président me disait qu'il avait
réussi à attirer quelques personnes de réputation
internationale, qu'il en était très satisfait que ça
fonctionnait bien.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 9.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 10, toujours le
PSES avec un certain nombre d'entreprises bénéficiaires.
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 10, si je comprends
bien...
Le Président (M. Cannon): Vous avez sept entreprises.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 10. C'est
à l'engagement 11 que j'ai des questions.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 11, on ne l'a
pas.
M. Parent (Bertrand): On ne l'a pas? Cela règle le
problème. L'engagement 10, ça va.
Le Président (M. Cannon): Cela met fin aux engagements du
mois d'août 1988 de la liste A. On arrive à la liste il du mois
d'août 1988, l'engagement 2. Subvention au CRIQ pour un montant de 265
000 $.
M. MacDonald: Vous vous souviendrez que nous l'avons
déjà étudié dans le contexte du Sommet
québécois de la technologie.
M. Parent (Bertrand): Ça revient sous cette formule, mais
ce sont toujours les mêmes 265 000 $?
M. MacDonald: Ce sont les mêmes 265 000 $. Il n'y en a pas
eu deux.
M. Parent (Bertrand): C'est beau.
Le Président (M. Cannon): Cela met fin au mois
d'août 1988. Pour septembre, on n'a rien. Pour octobre, on n'a rien. On
tombe au mois de novembre 1988.
Novembre
M. Parent (Bertrand): On se rapproche. On est parti de loin,
monsieur...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Parent (Bertrand): Je me sens revivre.
Le Président (M. Cannon): Le numéro de
référence, enfin... numéro séquentiel,
numéro 1, c'est toujours le PSES, les Industries Gilles Lalonde inc,
pour un montant de 41 600 $.
M. Parent (Bertrand): Que font les Industries Gilles Lalonde,
à Valleyfield, à titre de curiosité?
M. MacDonald: Bonne question. Je ne le sais pas. Je vais le
trouver.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que tu le sais? Est-ce quelque chose
qui se dit? Oui?
M. MacDonald: Oui, oui. Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Cannon): Je m'excuse. Pourriez-vous, pour
tes fins de l'enregistrement du débat, vous identifier, s'il vous
plaît?
M. Saint-Pierre (Jacques): Jacques Saint-Pierre.
Le Président (M. Cannon): Merci.
M. Saint-Pierre: C'est une entreprise d'ingénieurs-conseil
qui désirait développer une expertise sur les bouilloires.
M. Parent (Bertrand): Sur les?
M. Saint-Pierre: Sur les bouilloires. Par exemple, la Kruger,
à Trois-Rivières, il y a beaucoup de pertes. Ils font une
étude sur les pertes thermiques.
M. Parent (Bertrand): En réalité, c'est une firme
d'ingénieurs-conseil.
M. Saint-Pierre: Exactement. Elle veut développer une
expertise qui n'existe pas ici, au Québec.
M. Parent (Bertrand): Cela va. Merci.
Le Président (M. Cannon): Séquence no 2, toujours
le PSES Technica inc.
M. Parent (Bertrand): Cela va. Vérifié.
Le Président (M. Cannon): Vérifié. On tombe
à la séquence no 5. Je pense qu'on les a déjà vus,
ACDS Systèmes, 5, 6, 7, 8, 9, M. le député.
M. Parent (Bertrand): Ce sont toujours les mêmes.
Le Président (M. Cannon): À l'exception du 9, M. le
député.
M. Parent (Bertrand): Le groupe Everest.
Le Président (M. Cannon): Pour le Sommet de la
technologie.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): Nous sommes donc rendus à
la séquence no 1, C.T. 168278, toujours au sommet...
M. Parent (Bertrand): Toujours au sommet.
Le Président (M. Cannon): C'est le Service de traduction
simultanée, 78 330,53 $.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): No 2, contrat
négocié, toujours le PSES, avec le CRIQ, 150 000 $.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): No 3, BBL, toujours projets de
recherche et de développement technologique, 40 000 $.
M. Parent (Bertrand): Une autre firme d'ingénieurs. De
quel projet s'agit-il? Est-ce qu'on peut avoir un peu de...?
M. MacDonald: Je le cherche.
M. Parent (Bertrand): Vous recherchez la recherche.
M. MacDonald: Développement d'un système de
contrôle de qualité des revêtements d'ouvrages de voirie.
C'est un projet d'un montant total de 194 000 $.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Cannon): Cela va. Alors,
Électromed, no 4.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
La Président (M. Cannon): On a 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12.
Allez-y dans l'ordre ou dans le désordre, M. le
député.
M. Parent (Bertrand): Dans le cas de l'engagement 8, les 225 000
$ de M.P.B., est-ce que...
M. MacDonald: C'est une des grandes boîtes scientifiques
que nous avons dans la province. Ils réalisent divers projets. C'est
pour cela qu'avant de risquer une réponse, je vais chercher. Dans le cas
présent, c'est intéressant; Acquisition des équipements
nécessaires au développement d'un multiplexeur pour la nouvelle
génération de télécommunications transatlantiques.
Il s'agit effectivement d'un projet de 53 000 000 $. C'est un contrat qu'ils
ont reçu. Ils ont la responsabilité de développer ces
multiplexeurs sous-marins, qui seront installés dès la
réception des nouveaux câbles sous-marins de communication
téléphonique entre l'Amérique et l'Europe.
M. Parent (Bertrand): C'est beau. Cela va pour 8, 9, 10, 11 et
12.
Le Président (M. Cannon): D'accord.
M. Parent (Bertrand): 13, Je n'y touche pas.
Le Président (M. Cannon): Non. On est rendus à
l'engagement 22, M. le député.
M. Parent (Bertrand): Le comté de La Peltrie.
Le Président (M. Cannon): Ah? Une voix: Posons des
questions.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que M. le Président peut nous
donner la réponse? Quelle est cette compagnie dans votre
comté?
Une voix: Cela m'embarrasse...
Le Président (M. Cannon): Je préférerais que
le ministre réponde à cette question.
M. Parent (Bertrand): On m'a dit de toujours m'adresser au
président. Ha, ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Cannon): Je transmets votre question au
ministre.
M. MacDonald: De quel engagement parlez-vous?
Le Président (M. Cannon): C'est le 22, M. le ministre.
M. Parent (Bertrand): Cela se passe dans le comté du
président. Ha, ha, ha!
M. MacDonald: Vous dites l'engagement 22. Brogerie S.R.D.C.
M. Parent (Bertrand): Brogerie, S.R.D.C.
M. MacDonald: Je ne sais pas, je pense que c'est confidentiel,
mais je vais chercher.
Une voix: Ce n'est pas votre frère qui est actionnaire
majoritaire?
M. MacDonald: Excusez-moi, je vais recommencer au début.
Il y avait peut-être plus de vérité dans ce que je disais
que dans ce que je pensais, parce que je ne le trouve pas. Je m'excuse, mais
effectivement, je ne le retrouve pas.
M. Parent (Bertrand): Le projet est... Des voix: Ha, ha,
ha!
M. MacDonald: Je m'excuse, M. le Président. Malgré
toute ma bonne volonté, on va devoir aller voir ce que c'est.
M. Parent (Bertrand): C'est un vrai projet, oui?
M. MacDonald: Cela doit. Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Cannon): M. le secrétaire va noter
la requête.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour ça.
Le Président (M. Cannon): Pour les autres, ça va?
Alors, l'ensemble des engagements étant terminé, la commission a
également terminé son mandat. Alors, nous ajournons la
séance sine die.
(Fin de la séance à 17 h 22)