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(Onze heures vingt et une minutes)
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): À l'ordre, s'il
vous plaît! La commission des affaires sociales reprend ses travaux pour
poursuivre l'étude détaillée du projet de loi 53, Loi sur
le bâtiment.
Sont membres de la commission: M. Beaumier (Nicolet), Mme
Bélanger (Mégantic-Compton), MM. Bissonnet (Jeanne-Mance), Blouin
(Rousseau), Boucher (Rivière-du-Loup), Desbiens (Dubuc), Gravel
(Limoilou), Mme Lachapelie (Dorion), MM. Lafrenière (Ungava), Laplante
(Bourassa), Lavigne (Beauharnois), Mme Lavoie-Roux (L'Acadie), MM. Leduc
(Fabre), Middlemiss (Pontiac), Paradis (Brome-Missisquoi), Paré
(Shefford), Pratt (Marie-Victorin), 5irros (Laurier), Rochefort (Gouin),
ministre de l'Habitation et de la Protection du consommateur. Y a-t-il des
modifications? Mme la secrétaire.
La Secrétaire: Oui, Mme la Présidente. M. Beaumier
(Nicolet) est remplacé par M. Bordeleau (Abitibi-Est): M. Paradis
(Brome-Missisquoi) est remplacé par M. O'Gallagher (Robert Baldwin): M.
Sirros (Laurier) est remplacé par M. Fortier (Outremont).
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Parfait. J'ai noté
que vous vous étiez bien avancés hier soir. Alors, nous sommes
maintenant rendus à l'article 204. 2.
M. Rochefort: Oui, Mme la Présidente. Avant qu'on aborde
l'article 204. 2, compte tenu d'une petite confusion qui a pu régner
hier soir autour des textes, nous avons distribué ce matin un nouveau
"kit" complet des papillons apportés en amendement è la Loi sur
le courtage immobilier, lequel commence dans le coin droit, en haut, 204. 1,
page 1. De toute façon, c'est pour s'assurer que tous ont les
mêmes documents. Cela va?
M. Middlemiss: Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: On dit l'article 204, mais la Loi sur le courtage
immobilier, c'est à l'article 205 du projet de loi. Est-ce que l'on a
changé la numérotation? Est-ce que ce serait l'article 205?
M. Rochefort: C'est après l'article 204, mais avant
l'article 205.
M. Middlemiss: On dit "texte, article 204", est-ce que c'est le
texte de l'article 204 dont on parle ou celui de l'article 205?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 204...
M. Rochefort: C'est cela! Si on lit l'entête de l'article
204 dans les papillons, on dit: Insérer après l'article 204 -
après - et de l'intitulé Loi sur le courtage immobilier, ce qui
suit. Autrement dit, l'article 205 décalera par la renumérotation
de la fin.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): C'est cela.
M. Rochefort: Ceux-là vont intervenir avant l'article 205,
mais sous le chapeau "Loi sur le courtage immobilier".
M. Middlemiss: D'accord.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 204,
d'ailleurs, avait été adopté. Alors, ce sont de nouveaux
articles.
M. Middlemiss: C'est parce qu'on a adopté l'article 204 et
là on appelle encore l'article 204. Ce n'est pas le même article,
cela tombe sous...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): C'est qu'après
l'article 204 est inséré...
M. Rochefort: Non seulement après l'article 204, mais
après le titre Loi sur le courtage immobilier, sont
insérés de nouveaux articles, 204. 1, 204. 2, 204. 3...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): C'est cela.
M. Rochefort:... et l'article 205 sera décalé selon
la renumérotation que nous effectuerons.
M. Middlemiss: En fait, la renumérotation va changer cela.
Cela arrive après le titre.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): C'est cela.
M. Rochefort: C'est cela.
Loi sur le courtage immobilier (suite)
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, à l'article
204. 2, y a-t-il des questions?
M. Fortier: Oui, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): M. le
député d'Outremont.
M. Fortier: Je ne voudrais pas ouvrir un autre débat, on a
essayé d'éviter les débats divisant les corporations
professionnelles jusqu'à maintenant et ce n'est pas tellement le moment,
le gouvernement n'a pas encore statué sur les différends qui
séparent l'Ordre des comptables agréés et l'Ordre des CGA.
Je croyais qu'un principe qui semblait être reconnu était que,
lorsqu'il s'agissait de comptabilité publique en particulier,
c'est-à-dire d'identifier ou de faire un rapport financier qui pouvait
être utilisé à des fins publiques... Dans ce cas-ci, il
s'agit d'attester de la capacité financière des personnes
à qui la loi donne certaines responsabilités bien
précises. Je croyais que, dans un cas comme celui-là, il
était manifeste que si on faisait référence à une
corporation professionnelle, selon les principes généraux qui ont
été reconnus jusqu'à maintenant, on devrait
reconnaître l'Ordre des comptables agréés plutôt que
de laisser cela - je parle de l'alinéa c - général en
parlant d'une corporation professionnelle de comptables visée à
l'annexe I du Code des professions.
Juste pour compléter mon propos, je croyais que les autres
ordres, l'Ordre des CGE en particulier, pouvaient faire de la
comptabilité pour différents organismes. Mais ici, d'une
façon très précise, il s'agit de faire un rapport qui
atteste de la capacité financière de ceux qui font du courtage
immobilier.
M. Rochefort: C'est peut-être que cela nous a
été demandé par le Comité de législation,
justement en fonction des lois professionnelles existantes, en vertu et non pas
en fonction des lois professionnelles existantes. Le texte qu'on retrouve
à l'annexe c...
M. Fortier: Oui.
M. Rochefort:... est tel que demandé par le Comité
de législation en vertu des lois existantes.
M. Fortier: À ce moment, on perpétue...
M. Rochefort: Non, c'est qu'au fond... M. Fortier:... des
notions qui sont vagues à souhait. Je croyais que, d'une façon
générale... À un moment donné, je crois que c'est
le ministre M. Bérubé qui avait fait la proposition que tout ce
qui concernait la comptabilité dite publique relève des
comptables agréés et que ceux qui faisaient de la
comptabilité, mais pas de la comptabilité dite publique, seraient
les autres ordres, y compris les CA, les CGA, de façon
précise.
Enfin, Mme la Présidente, ce qui est un peu difficile dans une
loi comme la Loi sur le bâtiment, où on se met à traiter
des ordres professionnels, c'est qu'on se trouve à modifier d'autres
lois, y inclus la loi qui touche le courtage immobilier. On se trouve, de toute
évidence, à modifier des lois qui, à d'autres
égards, auraient demandé une revue plus systématique que
celle que nous pouvons faire ici ce matin.
M. Rochefort: Cela veut dire les comptables
agréés.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Je ne sais pas, M. le
député d'Outremont, mais il me semble que si le ministre dit que
c'est en concordance avec les dispositions du Code des professions...
M. Rochefort: C'est cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):... il y a des discussions
qui ont lieu présentement concernant les CA, les CGA, etc., et je pense
que ce n'est pas ici qu'on va les régler.
M. Rochefort: C'est cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Je pense que cela
relève du Code des professions.
M. Fortier: On peut peut-être utiliser l'argument dans un
sens comme dans l'autre, mais avec tout l'égard que j'ai pour ce que
vous venez de dire, je sais qu'il y a un différend, qu'il y a un litige
entre les deux...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, oui.
M. Rochefort: Entre les trois.
M. Fortier:... mais je croyais, du moins en ce qui concerne la
comptabilité publique, qu'au moins là les différends
étaient moins grands que pour les autres responsabilités qui
pouvaient exister.
M. Rochefort: Justement, Mme la Présidente, ce n'est pas
ici que nous allons rediscuter et prendre des décisions quant au champ
de pratique des professions comptables et, tel que rédigé, cela
nous permet juste-
ment de nous ajuster aux décisions qui seront prises et à
la situation actuelle. C'est comme cela, depuis un certain temps, que toutes
les lois sont rédigées justement pour tenir compte de
décisions ultérieures qui pourraient venir dans un sens ou dans
l'autre.
M. Fortier: Cela va, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur l'article 204. 2?
M. Middlemiss: Non, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Est-ce que l'article 204.
2 est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Article
204. 3? Est-ce que la lecture en a été faite hier?
M. Rochefort: Non. M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Article 204. 3:
"L'article 7...
M. Rochefort: Excusez, Mme la Présidente.
M. Middlemiss: Il y a une autre partie à l'article 204.
2.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Ah! Je pensais que cela
comportait tout. Il y a le deuxième amendement, si vous voulez.
M. Rochefort: C'est cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, l'article 204. 2,
je vais l'appeler deuxièmement.
M. Rochefort: Oui, c'est cela, l'article 204. 2. 2.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui. Y a-t-il des
questions?
M. Middlemiss: Non, c'est bien. (11 h 30)
M. Rochefort: Cela va.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Bon! L'article 204. 3
L'article 7 de cette loi est remplacé par les suivants: "7. Nul ne peut
obtenir un permis d'agent d'immeubles s'il n'est à l'emploi d'un
courtier détenteur d'un permis ou d'un constructeur inscrit ou s'il
n'est autorisé par contrat à agir en leur nom. "7. 1 Nul ne peut
être employé ou autorisé à agir pour plus d'un
courtier ou constructeur inscrit. "7. 2 La cessation de l'emploi de l'agent ou,
selon le cas, la rupture du contrat par lequel il est autorisé à
agir au nom du courtier ou du constructeur inscrit, suspend de plein droit le
permis d'agent d'immeubles, à moins que cette cessation ou cette rupture
ne résulte d'un changement de statut chez un même courtier ou
constructeur inscrit. "Le surintendant peut, sur demande, remettre en vigueur
le permis quand l'agent d'immeubles est de nouveau à l'emploi d'un
courtier ou d'un constructeur inscrit ou partie à un contrat
l'autorisant à agir au nom de l'un de ceux-ci. "
Y a-t-il des questions ou des explications que le ministre veut
donner?
M. Rochefort: Mme la Présidente, il s'agit de dispositions
de concordance avec l'article 204. 1 que nous avons adopté hier soir,
qui vise justement à reconnaître l'évolution qu'a connue la
profession d'agent d'immeubles au Québec et de s'assurer, compte tenu de
cette évolution, dans un premier temps, que nous respectons celle-ci,
nous nous ajustons è cette évolution, mais aussi que nous
ajustons l'ensemble de nos lois de protection des consommateurs en cette
matière afin de s'assurer qu'on a les mêmes possibilités
d'intervenir pour protéger le public.
M. Middlemiss: C'est bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, y a-t-il des
questions?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Non. L'article 204. 3 est
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 204.
4. "204. 4 L'article 8° de cette loi est remplacé par les suivants:
"8° Tout courtier ou constructeur inscrit doit communiquer sans
délai au surintendant le nom et l'adresse de tout agent d'immeubles qui
cesse d'être à son emploi ou qui cesse d'agir en son nom, ainsi
que la cause de la cessation de l'emploi ou de la rupture du contrat. "8. 1 Le
courtier ou le constructeur inscrit a la même responsabilité
à l'égard des gestes de l'agent autorisé à agir en
son nom qu'à l'égard de ceux de l'agent qui est son
employé. "
M. Rochefort: C'est la même chose.
M. Middlemiss: D'accord.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Cela va?
M. Middlemiss: Oui, cela va.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'aimerais poser une
question au ministre. »
M. Rochefort: Oui, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):... je ne sais pas si
c'est ici que cela s'applique. Est-ce qu'il n'y a pas eu des
représentations faites de la part des courtiers à savoir qu'il y
avait certaines règles du jeu qui étaient changées?
C'était dans le sens qu'il y avait des obligations qui étaient
faites aux agents d'immeubles quant à la façon dont ils
pratiquaient ou exerçaient leurs activités, è savoir que
cela devait être une activité exclusive, enfin jusqu'à un
certain point, alors que, maintenant, ceci disparaîtrait de la Loi sur le
courtage immobilier et que, d'une certaine façon, le public ou le
consommateur serait moins bien protégé qu'il ne l'était,
et je pense qu'il y a eu des représentations de faites dans ce
sens-là.
M. Rochefort: Oui, Mme la Présidente. Ce n'est pas
expressément ici qu'on peut aborder cela, c'est à l'article 209.
Toutefois...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Excusez-moi.
M. Rochefort:... pour vous rassurer, le gouvernement a
décidé de retirer l'article 209 pour répondre aux
préoccupations de l'Association de l'immeuble du Québec.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Ah bon!
M. Rochefort: À la suite d'un engagement formel de
celle-ci de se mettre à table avec le gouvernement, avec le ministre de
l'Habitation et de la Protection du consommateur; nous allons tenter d'en
arriver à une rédaction satisfaisante quant aux objectifs
visés à la fois de protection du consommateur et aussi de mesures
de souplesse nécessaires, notamment dans certaines régions.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Bon! Parfait, M. le
ministre.
M. Rochefort: Mais, pour l'instant, ce sera le statu quo, tel
qu'on le verra par les amendements qu'on apportera tantôt.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 205,
qui est de remplacer l'alinéa introductif de l'article 205 par le
suivant: "Cette loi est modifiée par l'insertion, après l'article
9, de la section suivante: "
M. Rochefort: L'article 204 a été adopté,
Mme la Présidente?
M. Middlemiss: L'article 204?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 204!
M. Middlemiss: II faut revenir è l'article 204.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Ah oui! Il faut revenir
à... Il avait été adopté, l'article 204.
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II avait
été adopté, je n'ai pas à revenir.
M. Middlemiss: L'article 204. 1... Oui, tout était
adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Tout est
adopté.
M. Rochefort: Ah oui! L'article 204. 4 est adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, oui.
M. Middlemiss: Oui.
M. Rochefort: Excusez-moi. Nos légistes nous
surveillent.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Bon! Alors, l'article
205: 1° Remplacer l'alinéa introductif de l'article 205 par le
suivant: "Cette loi est modifiée par l'insertion, après l'article
9, de la section suivante:... " Je ne le vois pas, l'article 9.
M. Middlemiss: C'est l'article 9 de la loi existante.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Ah oui!
M. Rochefort: C'est cela, vous avez cela ici. L'article 9. 1.
Relisez l'article 205.
M. Middlemiss: II faut revenir à l'article 205. C'est
l'article 9 de la présente loi.
M. Rochefort: C'est cela, vous avez cela ici, l'article 9. 1.
Relisez l'article 205.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): D'accord. Ajouter
à la fin de l'article 9. 2 les mots "ou son agent". 3° ajouter,
à la fin de l'article 9. 3, les mots suivants "ou son agent"; 4°
supprimer, dans le paragraphe 4° de l'article 9. 4, les mots "du terrain";
5° remplacer le deuxième alinéa de l'article 9. 8 par le
suivant: "Toutefois, le premier alinéa ne s'applique pas si la
convention prévoit que la rémunération est due lorsque les
conditions suivantes se retrouvent: 1° Le contrat est stipulé
exclusif; 2° la vente, la location ou l'échange s'effectue avec une
personne qui a été intéressée à l'immeuble
pendant la durée du contrat; 3° cette opération survient au
plus tard 180 jours après la date d'expiration du contrat; 4° durant
cette période, la personne physique n'a pas conclu avec un autre
courtier un contrat stipulé exclusif pour la vente, la location ou
l'échange de l'immeuble. 6° ajouter, à la fin du premier
alinéa de l'article 9. 10, ce qui suit: "à moins d'une
renonciation écrite en entier par elle et signée"; 7°
remplacer l'article 9. 11 par le suivant: "9. 11 le courtier ne peut exiger
aucune rémunération, à la suite de la résolution
d'un contrat fait conformément à l'article 9. 10, à moins
qu'une vente, une location ou un échange qui satisfait aux conditions de
l'article 9. 8 n'intervienne. "
Je pense que c'est tout. Alors, M. le ministre ou M. le
député de Pontiac.
M. Rochefort: Cela découle des modifications que j'ai
annoncées à la fois à 6° pour la clause de
dédit, cela tient compte de la réalité et ce sont bien
souvent les agents qui acceptent eux-mêmes les mandats au nom des
courtiers. Ce sont différentes dispositions qu'on a discutées,
notamment lors des audiences et, par la suite, lors de rencontres avec
l'Association de l'immeuble du Québec. On pourrait peut-être
plutôt y aller par questions.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, c'est le 6°. Je
pense que c'est à la suite d'une demande de la corporation des agents
d'immeubles qui trouvait que c'était peut-être un peu
sévère. Dans les faits, il n'y avait pas grand-chose. Il y a
toujours cette possibilité qu'un consommateur soit convaincu que ce
n'est pas nécessaire. Dans un sens, je suis un peu d'accord, mais, dans
un autre sens, il faudrait responsabiliser aussi le consommateur. S'il y tient,
c'est à lui de l'obtenir. S'il ne le veut pas, qu'il soit avisé
en conséquence. C'est un peu cela.
M. Rochefort: Mme la Présidente, le député
de Pontiac et le député de Gouin sont sur la même longueur
d'onde. C'est exactement l'effet de l'amendement que nous apportons. Donc, nous
maintenons une clause de dédit sur le mandat que confie un vendeur
à son agent d'immeubles, mais nous introduisons la disposition que ce
même consommateur qui décide de mettre sa maison en vente par un
mandat è un agent d'immeubles peut décider de renoncer à
sa possibilité de dédit en trois jours, et, pour cela, il doit le
faire en trois jours pour éviter que cela soit des clauses automatiques
qui, finalement, nuisent à la protection du consommateur.
Donc, ou bien le consommateur décidera de se prévaloir de
la possibilité de la clause de dédit, auquel cas on ne perturbe
pas le marché, c'est lui qui souhaite avoir justement l'occasion de
réfléchir à nouveau au mandat qu'il a confié
à son agent d'immeubles pour une période de trois jours. Ou bien
le consommateur décidera de renoncer au même moment ou en tout
temps durant cette période de trois jours à cette
possibilité de dédit, ce qui lui permet d'autoriser son agent
d'immeubles à agir rapidement dès la conclusion du mandat
écrit.
D'autre part, à 7°, il y a une disposition qui protège
aussi l'agent d'immeubles quant à une vente qui pourrait intervenir avec
un acheteur qui aurait été intéressé par
l'intermédiaire de l'agent d'immeubles, durant la période du
dédit, pour éviter qu'il soit pénalisé.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):D'accordl
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement à
l'article 205 est-il adopté?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 205
amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Il y a un
nouvel article qui est l'article 205. 1. Insérer après l'article
205, ce qui suit: "205. 1 Cette loi est modifiée par l'insertion,
après l'article 9, 13, de la section suivante: Section III. 2, trois
points deux, je crois...
M. Rochefort: Comment dit-on cela? Un, un, un point un...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Est-ce que ce sont des
chiffres romains?
M. Rochefort: Un, un, un point deux ou quoi? C'est trois point
deux. Vous avez raison, ce sont des chiffres romains.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Ce sont des chiffres
romains.
M. Rochefort: Section III. 2.
Fonds d'indemnisation
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "Fonds
d'indemnisation".
M. Rochefort: C'est tout, c'est cela l'amendement. C'est le
premier amendement. C'est une section avec un titre qu'on introduit et, par la
suite, à la page 4 de 205. 1, vous avez une liste d'amendements qui sont
apportés.
Mme la Présidente, comme je l'ai dit hier, comme j'en ai fait
part dans mon discours de deuxième lecture, comme nous avions eu
l'occasion d'en discuter avec les représentants de l'Association de
l'immeuble au cours de la commission parlementaire d'audition des organismes,
il s'agit de répondre à une demande faite par l'Association de
l'immeuble qui manifeste jusqu'à quel point c'est une association qui a
décidé de se responsabiliser d'elle-même. Il s'agit
d'introduire une fonds d'indemnisation dans le domaine du courtage immobilier
qui sera substitué au régime actuel de cautionnement pour
l'essentiel, ce qui permettra aux consommateurs d'avoir une bien meilleure
protection en cas de problèmes et ce qui coûtera normalement le
même prix que coûte le régime de cautionnement,
actuellement, aux agents d'immeubles et aux courtiers immobiliers, mais avec
des effets bien plus importants.
D'autre part, on le verra, nous associons pleinement le milieu à
la gestion de ce fonds d'indemnisation, puisque nous y retrouvons un conseil
d'administration de sept membres: une personne du ministère, trois
personnes du monde du courtage immobilier et trois personnes
représentant les consommateurs.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): C'est une des
questions.
M. Rochefort: Évidemment, j'ai discuté, à la
suite de la commission parlementaire, avec les représentants de
l'Association de l'immeuble qui se sont dits satisfaits des conclusions, des
discussions.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, nous avons
vérifié et il semblerait que c'est vrai.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Vous êtes d'accord.
Maintenant, je pense que faisait aussi partie de cet amendement les mots
"Institution et organisation" parce que après on arrive à
l'article 9. 14 dans la section III de l'article 205.
M. Middlemiss: Cela change presque la loi qui régit... La
Loi sur le courtage immobilier est presque toute changée avec cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Je pense que...
M. Rochefort: Allons donc à la page 4, Mme la
Présidente. Vous avez raison.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Institution et
organisation, on introduit "Section III. 2, Fonds d'indemnisation, & 1.
Institution et organisation", en titre.
M. Rochefort: C'est cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Cela, c'est
adopté. Maintenant nous arrivons à l'article 9. 14, c'est ce qui
s'ajoute après.
M. Rochefort: Vous avez raison, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "9. 14 Est
constitué le "Fonds d'indemnisation du courtage immobilier. " Est-ce
qu'on les lit tous? Il n'y en a pas beaucoup. "9. 15 Le fonds est une
corporation. " "9. 16 Le fonds a son siège social à l'endroit
déterminé par le gouvernement. Un avis de la situation ou du
changement du siège social est publié à la Gazette
officielle du Québec. " "9. 17 Le Fonds est administré par un
conseil d'administration composé de sept membres nommés par le
gouvernement. Trois membres sont choisis parmi les détenteurs de permis
ou de certificats d'inscription, après consultation de l'Association de
l'immeuble du Québec. Trois membres sont des personnes qui, en raison de
leurs activités, sont susceptibles de contribuer d'une façon
particulière à ta solution des problèmes dans le domaine
du courtage immobilier. Un membre doit être un fonctionnaire
désigné par le ministre de l'Habitation et de la Protection du
consommateur. Le gouvernement fixe leurs honoraires ou allocations. "
On va y aller paragraphe par paragraphe parce que cela va jusqu'à
l'article 9. 29. (11 h 45)
M. Rochefort: On est allé jusqu'à l'article 9. 18,
tout ce que vous venez de dire.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): On va aller
jusqu'à l'article 9. 18 et on en fera une autre tranche.
M. Rochefort: C'est l'introduction du fonds avec la description
de son conseil d'administration, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Les articles 9. 14
à 9. 17 inclusivement sont adoptés.
M. Rochefort: C'est cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Maintenant nous passons
à l'article "9. 18: Les membres du conseil d'administration sont
nommés pour deux ans. Leur mandat est renouvelable. Chacun d'eux demeure
en fonction malgré l'expiration de leur mandat jusqu'à ce qu'il
ait été remplacé ou nommé de nouveau. " Ce
paragraphe est-il adopté?
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. "9. 19.
Les membres du conseil d'administration désignent parmi eux un
président et un vice-président. En cas d'absence ou
d'incapacité d'agir temporaire du président, le
vice-président en exerce les fonctions. " Ce paragraphe est-il
adopté?
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. "9. 20. Le
fonds peut nommer un secrétaire ainsi que tout autre employé pour
l'accomplissement de ses fonctions. "
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. "9. 21. Le
secrétaire et les autres employés sont nommés et
rémunérés selon les normes, les barèmes et le plan
d'effectifs établis par règlement du fonds. Ce règlement
entre en vigueur à compter de la date de son approbation par le
gouvernement. "
M. Fortier: J'ai juste une question à poser au ministre.
On parle d'un fonds qui va récupérer des montants, et on va les
investir ou on va les garder. Ici, on parle d'embaucher un secrétaire,
à l'article 9. 20 que nous venons d'adopter. Pour plus de
simplicité y aurait-il possibilité que le fonds décide de
donner ça en fidéicommis à une fiducie quelconque? Ici, on
parle d'embaucher du personnel. C'est le fonds qui embauche son personnel au
lieu de le donner en fidéicommis à des tiers. Il semblerait qu'on
exclut cette possibilité et qu'on engage du personnel proprement
dit.
M. Rochefort: C'est possible de faire ce que suggère le
député. D'ailleurs, il faut voir la fin de l'article 9. 21 qui
dit "... les barèmes et le plan d'effectifs établis par
règlement du fonds... ". Or, le conseil d'administration du fonds
pourrait faire une recommandation dans le sens de l'intervention du
député.
M. Fortier: À l'article 9. 20 il est dit que "Le fonds
peut nommer un secrétaire ainsi que tout autre employé... "
M. Rochefort: "Peut".
M. Fortier: Oui, alors il peut engager des employés. On
parle d'employés tout simplement.
M. Rochefort: On m'indique qu'à l'article 9. 26 - un peu
plus loin à la page suivante - il est dit: "Le fonds a pour fonction,
suivant les conditions, modalités et règles
déterminées par règlement du gouvernement: a)
d'administrer le fonds d'indemnisation... "
M. Fortier: Mme la Présidente, je ne suggère pas
qu'on revienne en arrière mais peut-être qu'on pourrait le faire
parce que si, à l'article 9. 20, on disait: Le fonds peut nommer un
secrétaire ainsi que toute autre "personne" pour l'accomplissement de
ses fonctions. Là, on parle "d'employé". Si c'était "toute
autre personne" cela pourrait être un employé mais cela pourrait
être une autre personne qui n'est pas un employé.
M. Rochefort: En fonction de l'article 9. 26a, ils peuvent
très bien compte tenu qu'ils ont toute la marge de manoeuvre pour
administrer le fonds, ils pourraient très bien dire: On ne se
prévaut pas de l'article 9. 20, on donne cela justement - comme l'a dit
le député - à une compagnie de fiducie. Alors, qu'à
l'article 9. 20 il est dit: II peut nommer un secrétaire ainsi que tout
autre employé pour l'accomplissement de ses fonctions. C'est "il
peut".
M. Fortier: À l'article 9. 26, on parle à d de
placer les sommes constituant le fonds.
M. Rochefort: Non, à l'article 9. 26a, là.
M. Fortier: La question que je pose c'est une question de
principe. Est-ce qu'ils peuvent le faire mais est-ce qu'ils peuvent le faire
faire? En fait, c'est la question.
M. Rochefort: C'est cela. La réponse est oui.
M. Fortier: Quand je lis les textes, ce n'est pas aussi clair que
vous le dites.
M. Rochefort: On dit "peut nommer" à l'article 9. 20.,
donc ce n'est pas obligatoire.
M. Fortier: Oui, d'accord. Ils peuvent et, s'ils peuvent, Us
peuvent ne pas nommer.
M. Rochefort: C'est cela. En vertu de l'article 9. 26a qui dit:
"administrer le fonds". Administrer le fonds, cela inclut décider
comment celui-ci sera administré et s'il ne sera pas confié
à une fiducie, par exemple.
M. Fortier: Si le ministre est d'accord... Je voulais simplement
bien m'assurer parce qu'il est tout à...
M. Rochefort: C'est pertinent.
M. Fortier:... normal dans ce genre de chose d'engager un
consultant externe qui n'est pas un employé et qui est un expert en
investissement de fonds.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 9. 21 est-il
adopté?
Une voix: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "9. 22. Le conseil
d'administration peut tenir ses séances à tout endroit au
Québec. Le quorum aux séances du conseil est constitué de
la majorité de ses membres. En cas de partage, le président a
voix prépondérante. " Ceci est-il adopté?
M. Fortier: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "9. 23. Le fonds adopte
des règles pour sa régie interne. Ces règles entrent en
vigueur à la date de leur approbation par le gouvernement. "
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. "9. 24.
Une décision signée par tous les membres du conseil
d'administration a la même valeur que si elle avait été
prise en séance ordinaire. "
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté.
Sous-section 2: "Objets, fonctions et pouvoirs. " "9. 25 Le fonds
d'indemnisation du courtage immobilier a pour objet d'administrer un fonds pour
garantir la responsabilité qu'un courtier, un constructeur inscrit ou un
agent peut encourir en raison d'une fraude, d'une opération
malhonnête, d'un détournement de fonds ou d'autres biens qui
doivent être déposés dans un compte en fiducie
conformément à-la présente loi. "
M. Fortier: Est-ce qu'à la lumière de ce texte,
cela peut couvrir les coûts addi- tionnels pour corriger une situation
où il y aurait plainte de la part de quelqu'un qui achète une
maison? Ici, on parle plutôt...
M. Rochefort: À quoi faites-vous allusion? J'aimerais que
vous précisiez votre pensée, M. le député.
M. Fortier: II peut arriver qu'un client, qu'un acheteur
prétende...
M. Rochefort: Des vices cachés, des choses comme
ça?
M. Fortier:... que la maison ne rencontre pas les normes qui
avaient été établies au début.
M. Rochefort: Le plan de garantie financière.
M. Fortier: Ici, on parle du fonds... C'est en cas
réellement de...
M. Rochefort: Là, c'est l'agent d'immeubles, les comptes
en fiducie. Quand vous faites une offre d'achat, vous déposez...
M. Fortier: D'accord, c'est relié au fonds en fiducie. Je
m'excuse.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): D'autres questions?
M. Fortier: Non, ça va.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Est-ce adopté?
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "9. 26. Le fonds a pour
fonction, suivant les conditions, modalités et règles
déterminées par règlement du gouvernement: "a)
d'administrer le fonds d'indemnisation; "b) de statuer sur
l'admissibilité pour paiement des réclamations contre un
courtier, un constructeur inscrit ou un agent d'immeuble; "c) de décider
de tout paiement ou débours à être effectué à
même le fonds; "d) de placer les sommes constituant le fonds. "
M. O'Gallagher: Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, M. le
député de Robert Baldwin.
M. O'Gallagher: Le gouvernement peut déterminer des
règlements. Est-ce qu'on pourra donner des pouvoirs à cette
commission, comme des pouvoirs d'enquête ou des pouvoirs de faire
entendre des
témoins, etc. ?
M. Rochefort: Le surintendant du courtage immobilier a les
pouvoirs de commissaire-enquêteur.
M. O'Gallagher: Alors, il peut les donner. Très bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, est-ce
adopté?
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "9. 27. Le fonds est
constitué: "a) des cotisations, imposées à cette fin,
fixées par règlement du gouvernement; "b) des sommes
récupérées d'un courtier, constructeur inscrit ou agent
d'immeubles en vertu d'une subrogation; "c) des intérêts produits
par les sommes d'argent constituant le fonds; "d) de l'accroissement de l'actif
du fonds. "
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. "9. 28. Le
fonds est subrogé dans tous les droits d'une personne indemnisée
jusqu'à concurrence de l'indemnité versée. "
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté.
Sous-section 3: "Documents, comptes et rapports. " "9. 29. L'exercice financier
du fonds se termine le 31 mars de chaque année. "
M. O'Gallaghen: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. "9. 30.
Aucun acte, document ou écrit n'engage le fonds s'il n'est signé
par le président ou le secrétaire. "
M. Fortier: Aucun acte...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Pardon?
M. Fortier: J'avais une question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Allez-y, M. le
député d'Outremont.
M. Fortier: J'essaie de la formuler dans ma tête. Cela
revient à la délégation à laquelle je faisais
allusion tout à l'heure. Cela voudrait dire ici que si le fonds avait
des valeurs en Bourse et tout cela, il ne pourrait pas déléguer
à une tierce personne. 11 faudrait que ce soit eux-mêmes qui
décident de ces investissements-là.
M. Rochefort: Pas nécessairement qui décident, mais
qui signent.
M. Fortier: Oui, exactement. Mais cela ne donne pas une grande
délégation. Si vous avez des valeurs en Bourse, vous permettez
à votre courtier de procéder avec beaucoup plus de latitude que
cela.
M. Rochefort: On me dit qu'en vertu du droit, tel que
rédigé, s'ils décidaient de donner le contrat à
quelqu'un pour les éléments du contrat qui est confié
à un mandataire, le président ou le secrétaire n'aurait
pas besoin de signer puisque le mandataire agirait conformément au
contrat intervenu entre le fonds pour une décision pour laquelle le
président ou le secrétaire aurait signé, donnant une
certaine marge de manoeuvre. Les valeurs sont inscrites au nom du courtier,
à ce moment-là.
M. Fortier: Mais lorsque cela a été écrit,
est-ce que vous aviez cette possibilité de délégation en
tête ou si...
M. Rochefort: Oui. M. Fortier: Merci.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article est-il
adopté?
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Pas l'article, pardon, le
paragraphe 9. 30. Paragraphe "9. 31. Un document ou une copie d'un document
provenant du fonds ou faisant partie de ses archives, signé ou
certifiée conforme par une personne visée dans l'article 9. 30,
est authentique. "
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Paragraphe "9. 32. Le
fonds doit, au plus tard le 31 juillet de chaque année, remettre au
ministre ses états financiers ainsi qu'un rapport de ses
activités pour l'exercice financier précédent. Les
états financiers et le rapport d'activités doivent contenir tous
les renseignements exigés par le ministre. Le ministre dépose ce
rapport et ces états financiers à l'Assemblée nationale
dans les trente jours de leur réception si elle est en session ou, si
elle ne siège pas, dans les trente jours de l'ouverture de la session
suivante ou de la reprise de ses travaux. "
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Paragraphe
"9. 33. Le fonds doit en outre fournir au ministre tout renseignement qu'il
exige sur ses activités. Le ministre peut
solliciter du fonds tout avis et conseil en regard de l'application de
la loi et des mesures susceptibles de favoriser la protection des personnes
parties è des opérations immobilières. "
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Paragraphe
"9. 34. Les livres et les comptes du fonds sont, chaque année et chaque
fois que le décrète le gouvernement, vérifiés par
le Vérificateur général; le gouvernement peut toutefois
désigner un autre vérificateur. Le rapport du Vérificateur
général ou du vérificateur désigné par le
gouvernement doit accompagner le rapport d'activités et les états
financiers du fonds. "
M. Middlemiss: Est-ce qu'il y a une raison spéciale pour
laquelle on voudrait le déléguer à un autre
vérificateur?
M. Fortier: Je pense que c'est dans la loi générale
sur le vérificateur.
M. Rochefort: C'est une disposition usuelle. On retrouve cela
dans à peu près toutes lois que j'ai vues là-dessus.
M. Fortier: J'ai posé la même question hier et
j'espère que ceci est conforme à la Loi sur le
Vérificateur général qui va être adoptée
avant la fin de la session en cours.
M. Rochefort: C'est ce qu'on me dit. M. Fortier:
D'accord.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): 9. 34 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "9. 35. Le fonds n'est
tenu au paiement d'une réclamation qu'après l'épuisement
du cautionnement d'un courtier, d'un constructeur inscrit ou d'un agent
existant le (indiquer ici la date de l'entrée en vigueur de l'article
205. 1 de la Loi sur le bâtiment). "
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Le nouvel
article 205. 1 est-il adopté dans son ensemble?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 206. Y a-t-il des questions?
M. Fortier: Il n'y a pas de papillon?
M. Middlemiss: Non, c'est tel quel.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Non, il n'y a pas
d'amendement.
M. Rochefort: Non, cela va. C'est le texte du projet de loi
53.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): C'est un de ceux qui ont
survécu! Ce n'est pas méchant quand même!
M. Rochefort: Non, mais si, Mme la Présidente, des
amendements aussi importants ont été apportés à la
Loi sur le courtage immobilier, tels que déposés dans le projet
de loi 53, c'est parce que le milieu a souhaité que nous intervenions
dès maintenant. Compte tenu du consensus rapide qui s'est établi
entre eux et nous, nous avons choisi d'utiliser ce véhicule
législatif pour permettre aux consommateurs du Québec
d'être mieux protégés pour permettre au milieu d'assumer
une plus grande responsabilité quant à ces différents
éléments de protection.
M. Fortier: Le ministre dit la vérité, mais il ne
dit pas toute la vérité. On nous a dit que cela faisait plusieurs
années qu'on demandait au gouvernement de modifier la loi; et, enfin, il
a accédé à cette demande.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Y a- t-il des questions
sur l'article 206?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 206 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 207; il n'y a pas d'amendement non plus. Est-ce qu'il y a des
questions?
M. Middlemiss: Non, on n'en a pas.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté. M. Fortier:
Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 208. Remplacer
l'article 208 par le suivant...
M. Rochefort: Vous revenez au document qu'on nous a
distribué ce matin?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui. "L'article 13 de
cette loi est modifié:
1° par le remplacement des paragraphes e, f, g par les suivants: (12
heures) "e) Tout courtier ou constructeur inscrit qui, pour les fins d'une
opération immobilière: i) emploie ou autorise à agir en
son nom un agent d'immeubles d'un autre courtier ou d'un autre constructeur
inscrit ou un agent d'immeubles non détenteur d'un permis; ii) lui paie,
offre ou promet de lui payer une rémunération; "f) tout agent
d'immeubles: i) qui intervient dans une opération immobilière
pour le compte d'un courtier ou d'un constructeur inscrit autre que son
employeur ou celui au nom duquel il est autorisé par contrat à
agir; ii) qui accepte de recevoir de ce courtier ou constructeur inscrit une
rémunération; "g) toute corporation ou société
détentrice d'un permis de courtier ou certificat d'inscription qui agit
comme courtier par l'intermédiaire d'une personne autre que son
représentant désigné, un agent d'immeubles à son
emploi ou qui est autorisé par contrat à agir en son nom, ou un
courtier détenteur d'un permis; "
Voulez-vous discuter de ce premier alinéa et on continuera le
deuxième parce que c'est très long?
M. Rochefort: II s'agit essentiellement de la concordance quant
à la reconnaissance du statut nouveau d'agent.
M. Middlemiss: Je n'ai pas de question à poser. Avez-vous
des questions?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II n'y a pas de
questions?
M. Middlemiss: Non. Adopté. M. Fortier:
Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Alors, le
deuxième alinéa du nouvel article 208: "2° par l'addition,
après le paragraphe k du premier alinéa, du suivant: "1) Toute
personne qui, posant un acte visé à l'article 4: i) passe sous
silence un fait important; ii) fait une représentation fausse ou
trompeuse. " Il s'agit du deuxième alinéa.
M. Middlemiss: Cela va.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Alors, le
troisième alinéa: "par l'insertion après le
deuxième alinéa du suivant: "Pour déterminer si une
représentation est fausse ou trompeuse, il faut tenir compte de
l'impression générale qu'elle donne et, s'il y a lieu, du sens
littéral des termes employés. "
Y a-t-il des questions?
M. Portier: Adapté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Le nouvel
article 208 est-il adopté?
M. Fortier: Adopté. M. Middlemiss:
Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Est-ce que l'amendement
est adopté? Est-ce que l'article, tel qu'amendé, est
adopté?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Alors
j'appelle l'article 209. Il s'agit aussi du remplacement de l'article 209 par
le suivant: "209. L'article 20 de cette loi est modifié: "1° par le
remplacement du paragraphe a par le suivant: "a) Les qualités requises
de toute personne qui sollicite un permis, un certificat d'inscription, un
renouvellement ou une remise en vigueur, les conditions qu'elle doit remplir,
les états financiers, les renseignements et documents qu'elle doit
produire, les cours ou programmes de formation professionnelle qu'elle doit
suivre, le cas où elle doit subir un examen et les honoraires qu'elle
doit verser; "
Y a-t-il des questions sur ce premier alinéa du nouvel article
209?
M. Middlemiss: Non.
M. Fortier: C'est semblable.
M. Rochefort: C'est de concordance avec l'abolition du
cautionnement.
M. Fortier: Adopté. M. Middlemiss:
Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Le
deuxième alinéa se lit comme suit: "par l'addition, après
le paragraphe i, des suivants: "j) la forme et le contenu minimum du contrat de
courtage immobilier visé à la section III. 1, après
consultation de l'Association de l'immeuble du Québec; "k) la valeur du
solde bancaire d'un
compte en fiducie au-delà de laquelle un cautionnement est
exigible d'un courtier ou d'un constructeur inscrit; "1) le montant, la forme
et les modalités du cautionnement que doit fournir toute personne qui
sollicite un permis de courtier, un certificat d'inscription ou leur
renouvellement» selon les montants qu'elle a détenus ou entend
détenir dans un compte en fiducie; "m) les cas d'exigibilité
d'une personne qui sollicite un permis de courtier, un certificat d'inscription
ou leur renouvellement, un rapport de vérification de la
comptabilité de ses opérations du compte en fiducie, ainsi que le
contenu, la forme et la période que ce rapport doit couvrir; "n) les
conditions et modalités des réclamations et des indemnisations de
même que les règles d'administration et de placement des montants
constituant le fonds; "o) les cotisations et leurs modalités de paiement
au fonds d'une personne qui sollicite un permis, un certificat d'inscription ou
leur renouvellement, ainsi que des catégories de permis et de
certificats d'inscription en vue de déterminer les cotisations à
verser lors de l'établissement du fonds; "p) les cotisations
spéciales et leurs modalités de paiement au fonds de toute
personne qui détient un permis ou un certificat d'inscription en vigueur
lorsque le montant constituant le fonds est inférieur au montant minimum
fixé; "q) les conditions permettant au ministre d'autoriser le fonds
à utiliser les intérêts produits par les sommes le
constituant à des fins de recherche, de formation et d'information dans
le domaine du courtage immobilier ou dans des activités connexes. "
Il n'y a pas de question? Nous étions au deuxième
alinéa. Le deuxième alinéa a été
adopté. Est-ce que l'amendement au complet est adopté? L'article
209 amendé est-il adopté?
Des voix: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Nous passons maintenant
à l'article 210.
M. Rochefort: Là aussi, pour éviter la confusion
qui a pu régner, hier soir, quant au texte des amendements, on a
distribué un nouveau "kit" de tous les amendements jusqu'à la fin
du projet de loi de façon à s'assurer que tout le monde a des
copies identiques. À ma connaissance, il n'y avait pas d'erreur dans ces
textes, mais c'est vraiment pour s'assurer qu'on puisse fonctionner rondement
comme on l'a fait ce matin, On a distribué un nouveau "kit".
M. O'Gallagher: Jene l'ai pas eu.
M. Rochefort: M. le député de Robert Baldwin
voudrait...
Mme Bélanger: Moi non plus.
M. Rochefort: Mme la députée de
Mégantic-Compton.
M. Fortier: Je n'en ai pas, mais je préfère lire la
copie de mon voisin.
M. Rochefort: M. le député d'Outremont n'en veut
pas.
M. Fortier: Comme ça, je suis sûr de ne pas me
tromper.
M. Rochefort: M. le député d'Outremont partage.
Une voix: On s'en occupe.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Je n'ai pas le 210.
M. Fortier: Je n'ai pas ça. Je n'ai pas besoin de
travailler.
Une voix: II faut déléguer dans la vie.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Je n'ai rien à
l'article 210.
M. Rochefort: Non, il n'y a pas de suite, on commence à
l'article 213.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Tout cela saute?
M. Rochefort: Non, ce sont les amendements.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):... qui viennent
après. Là on est rendu à... Vous prévoyez.
M. Fortier: Fais attention parce que ça va à la
présidente.
Une voix: On part à l'article 210.
M. Rochefort: On change de loi. On sort de la Loi sur le courtage
immobilier. On arrive à la Loi sur les maîtres
électriciens.
M. Middlemiss: On va se faire mettre au courant.
M. Fortier: Cela va être plus électrifiant.
Loi sur les maîtres électriciens
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 210
dans le chapitre intitulé Loi sur les maîtres
électriciens.
M. Rochefort: II n'y a pas d'amendement.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Y a- t-il des questions
sur l'article 210? L'article 210 est-il adapté?
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 211.
Y a-t-il des questions?
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté.
M. Rochefort: C'est la concordance. Parce que la qualification
est confiée à la corporation.
M. Fortier: D'accord. Une voix: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 212.
M. Rochefort: Même chose.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Y a- t-il des
questions?
M. Fortier: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 213. L'article 213 est remplacé par le suivant.
M. Rochefort: Il faut faire référence au jeu
d'amendements qu'on vous a transmis.
M. Fortier: II était abrogé et il ne l'est
plus?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 2 ou 11?
Des voix: 11.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 11 de cette loi
est remplacé par le suivant. "11. La corporation ou une personne qu'elle
désigne peut enquêter sur toute question relative à la
présente loi. Elle est investie, à cette fin, des pouvoirs et de
l'immunité des commissaires nommés en vertu de la Loi sur les
commissions d'enquête (L. R. Q., chapitre C-37), sauf du pouvoir
d'ordonner l'emprisonnement. "
M. Fortier: Est-ce que le ministre peut nous expliquer pourquoi
il y a une délégation dès maintenant alors que, pour tout
le monde, la délégation va venir plus tard lorsque la commission
va se réunir. Pour quelle raison faire exception?
M. Rochefort: La raison c'est qu'il s'agit ici non pas même
d'une délégation, mais, finalement, de pouvoirs qui sont
confiés, de responsabilités qui sont confiées aux deux
corporations de métiers, tenant compte à la fois du fait qu'il
s'agit de deux corporations de métiers qui sont obligatoires, dont
l'adhésion est obligatoire, de corporations de métiers qui jouent
actuellement un rôle très important en matière de
qualification et qui ont déjà assumé pleinement la
responsabilité de la qualification de leurs membres.
M. Fortier: Quand même, on parle de qualification, mais
ici, le texte de loi que vous nous proposez dit: "La corporation ou une
personne qu'elle désigne peut enquêter sur toute question relative
à la présente loi. " Alors, là on donne un pouvoir
beaucoup plus grand que la présente Loi sur les maîtres
électriciens peut lui donner parce que, de toute évidence, la Loi
sur le bâtiment donne une extension que n'avait pas la Loi sur les
maîtres électriciens dans le passé.
M. Rochefort: Mme la Présidente, comme je l'ai
indiqué tantôt à l'article 210, nous sommes maintenant dans
la Loi sur les maîtres électriciens. Or, on se
réfère à la Loi sur les maîtres électriciens
et non pas à la Loi sur le bâtiment quand on dit "la
présente loi. "
M. Fortier: Oui, oui.
M. Rochefort: C'est qu'une fois le texte du projet de loi 53
adopté, on en retirera l'ensemble de ces articles et on les refondra
avec la Loi actuelle sur les maîtres électriciens...
M. Fortier: Alors, c'est plus acceptable. Je vous remercie.
M. Rochefort: Alors, cela va?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Est-ce que l'article 213
est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Article
214?
M. Rochefort: L'article 213 amendé, non?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Pardon! L'amendement est
adopté. L'article amendé est adopté.
Article 214. 1 Remplacer, dans la troisième ligne du
sous-paragraphe C2 le mot
"admisibilité" par le mot "admissibilité".
M. Rochefort: 11 y avait une faute d'orthographe.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Ah bon! 2° Remplacer
le paragraphe 2° par le suivant: "2° par le remplacement dans le
sous-paragraphe e du paragraphe 1 des mots "et les frais d'admission" par les
mots "les frais d'admission et d'examen".
M. Fortier: D'accord.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): 3° Insérer,
dans la deuxième ligne du sous-paragraphe k et après le mot
"licence", les mots "pour elle-même ou". 4° Le sous-paragraphe k
devient le sous-paragraphe j et le sous-paragraphe j devient le sous-paragraphe
k. 5° Insérer, dans la deuxième ligne du paragraphe 4° et
après le mot "obligations", les mots "légales et contractuelles".
6° Remplacer dans la troisième ligne du paragraphe 4° les mots
"et la conformité de ces travaux au" par les mots "notamment, celle de
respecter le".
Vous avez les explications.
M. Rochefort: C'est cela. À la page suivante, pour chacun
des articles, Mme la Présidente, il y a une explication. Ce sont
essentiellement des modifications de concordance, de correction et aussi de
forme.
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, l'amendement est
adopté.
M. Fortier: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, l'article 214
amendé est adopté.
M. Fortier: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 215.
Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 215?
M. Middlemiss: Pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Pas de question.
L'article 215 est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté. M. Fortier:
Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article
216.
M. Rochefort: L'amendement.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II y a un amendement.
Remplacer, dans les deux dernières lignes, les mots "de trois
personnes nommées par elle qui ne sont pas des entrepreneurs de
construction" par les mots "d'une personne nommée par elle qui n'oeuvre
pas dans l'industrie de la construction".
Est-ce qu'il y a des questions sur l'amendement?
M. Rochefort: Cela fait suite è des demandes de la
corporation ou d'une certaine cohérence quant à...
M. Middlemiss: Initialement, pourquoi voulait-on avoir trois
personnes qui ne provenaient pas du domaine de la construction? Est-ce qu'il y
a une raison spéciale?
M. Rochefort: C'est parce que c'était le modèle du
Code des professions et on avait cru bon de se référer à
cela jusqu'à maintenant. Mais, vu les discussions que nous avons eues
avec les représentants de la Corporation des maîtres
électriciens, nous avons accepté les représentations
qu'ils nous ont faites.
M. Middlemiss: Bien.
M. Rochefort: Nous avons jugé satisfaisantes les garanties
que ce texte nous donne.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté. M. Fortier:
Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. L'article
216 amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
M. Fortier: Adopté. (12 h 15)
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Article 217? Il y a un
amendement. 1° Remplacer, dans le premier alinéa de l'article 14. 1,
les mots "les membres qu'elle a nommés" par les mots "le membre qu'elle
a nommé". 2 remplacer dans le deuxième alinéa de l'article
14. 1, les mots "les membres nommés" par les mots "le membre
nommé". 3° Remplacer les articles 14. 2 et 14. 3 par les suivants:
"14. 2. Le membre nommé par la commission a droit, dans la mesure et
selon les conditions fixées par règlement du gouvernement,
à une allocation de présence et au remboursement des frais
raisonnables engagés par lui dans l'exercice de ses fonctions. "
"14. 3. Toute vacance qui survient en cours de mandat du
délégué ou du membre nommé est comblée selon
le mode de nomination prévu à l'article 14. "
Y a-t-il des questions sur l'amendement?
M. Rochefort: Concordance.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article amendé
est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Article 218. 1°
Remplacer l'article 17. 2 par le suivant: "17. 2 Le comité...
Pardon!
M. Rochefort: II y a trois petites fautes d'orthographe. Je
pourrais peut-être vous donner mon texte. Je vais reprendre le
vôtre et je vais le corriger.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Merci. Remplacer
l'article 17. 2 par le suivant: "17. 2. Le comité exécutif est
formé de membres élus par l'assemblée
générale des membres de la corporation. Au moins un membre doit
être élu parmi le membre nommé par la commission...
M. Fortier: Le membre?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Le membre. C'est "les"
qui est remplacé par "le".
M. Rochefort: "Le", c'est cela. C'est au singulier.
M. Middlemiss: II était censé y en avoir trois et
là il y en a un.
M. Portier: Oui, mais "parmi le", cela fait bizarre.
M. Rochefort: "Parmi le membre nommé par la commission et
son délégué".
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "Et son
délégué".
M. Fortier: J'ai toujours appris, en français, que
"parmi", c'est quand il y en avait plus de deux.
M. Rochefort: Quand il y en a plus de deux?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II faut qu'il y ait un
choix, "parmi le membre".
M. Rochefort: II y a un choix. C'est, soit le membre nommé
par la commission, soit son délégué; il y en a deux.
M. Fortier: Oui, mais "parmi" n'est pas très bon en
français, à ce moment-là.
M. Rochefort: Non? Entre?
Une voix: Entre?
Une voix: Entre.
M. Fortier: C'est cela.
M. Rochefort: Entre? Mme la Présidente, on va
écrire "entre" au lieu de "parmi", après "élu".
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Le mot "parmi" est
remplacé... Il doit être choisi?
M. Rochefort: Oui, "le membre doit être choisi entre le
membre nommé par la commission ou son délégué".
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "choisi" et "élu",
ce n'est pas la même chose. Est-ce que c'est "élu"?
M. Fortier: II faut que ce soit "élu". Enfin, il y a une
élection, sauf qu'ils ont le choix entre deux.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II y a une
élection.
M. Rochefort: C'est une élection.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "Doit être
élu entre le membre nommé par la commission...
M. Rochefort: C'est cela, "... ou son
délégué"
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): "... ou son
délégué. " Alors, le mot "et" est remplacé aussi
par le mot "ou".
M. Fortier: C'est cela. Il y a une élection entre deux
personnes. C'est exact.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Je vais le relire au
complet, corrigé. "Le comité exécutif est formé de
membres élus par l'assemblée générale des membres
de la corporation. Au moins un membre doit être élu parmi...
Une voix: Entre.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
Excusez-moi, "... entre le membre nommé par la commission ou son
délégué. " 2° Remplacer l'article 17. 3 par le
suivant: "17. 3 Une vacance parmi les membres du comité excutif est
comblée en suivant le mode prescrit par règlement de la
corporation ou, si la vacance à combler est celle du membre nommé
ou du délégué de la commission, par celle-ci. " 3°
Remplacer l'article 17. 5 par le suivant: "17. 5. Le membre du comité
exécutif qui n'est pas membre de la corporation est convoqué
à une assemblée générale des membres de la
corporation de la même façon que les membres; il a droit de
parole, mais sans droit de vote. "
M. Rochefort: C'est de la concordance, essentiellement.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 218
amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 219,
Y a-t-il des questions sur l'article 219?
M. Middlemiss: Non, aucune question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 219 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article
220.
M. Middlemiss: Pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II n'y a pas de question
sur l'article 220. L'article 220 est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Nous passons à
l'article 221. Il y a un amendement. 1° Remplacer, dans le premier
alinéa de l'article 20. 10, le mot "juillet" par le mot "octobre".
2° Remplacer, dans la deuxième ligne de l'article 21. 1, le mot
"constitue" par le mot "commet". 3° Ajouter, à la fin de l'article
22, la phrase suivante: "Dans ce dernier cas, les articles 21. 3 à 21. 6
ne s'appliquent pas". 4° Remplacer l'article 22. 1 par le suivant: "22. 1
Les amendes appartiennent à la Couronne et sont versées au fonds
consolidé du revenu ou, dans le cas d'une poursuite intentée par
la corporation, à celle-ci. "Dans ce dernier cas, la corporation doit,
à chaque année, faire rapport au Procureur général,
des condamnations prononcées. "
Y a-t-il des questions sur l'amendement?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article amendé
est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 222.
Y a-t-il des questions sur l'article 222?
M. Rochefort: Oui, à l'article 222, il y a un amendement,
Mme la Présidente, je m'excuse.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui. Ah! II y a un
amendement. Il y a un amendement à l'article 222.
Remplacer l'article 222 par le suivant: "L'article 31 de cette loi est
modifié par le remplacement du paragraphe f par le suivant: "f. aux
constructeurs-propriétaires au sens de la Loi sur le bâtiment;
".
M. Middlemiss: Mme la Présidente?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, M. le
député.
M. Middlemiss: Cela veut dire que les
constructeurs-propriétaires seront exclus de...
M. Rochefort: C'est cela. Ils seront régis par la Loi sur
le bâtiment et non par la Loi sur les maîtres électriciens
du Québec. C'est d'ailleurs déjà une disposition qu'on
verra plus loin et qui est prévue au projet de loi pour la Corporation
des maîtres mécaniciens en tuyauterie, mais qui avait
été omise dans le texte concernant les maîtres
électriciens.
M. Middlemiss: On a la même chose, le paragraphe f qu'on a
remplacé vient avec la Loi sur le bâtiment.
M. Rochefort: C'est cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 222
amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 223
et il y a aussi un papillon pour supprimer l'article 31. 2.
M. Rochefort: Là aussi, il s'agît d'une demande de
la corporation que nous avons jugée raisonnable.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Y a-t-il des
questions?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 223
amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Loi sur les maîtres mécaniciens en
tuyauterie
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 224. Y a-t-il des questions?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 224 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article
225.
M. Rochefort: Ce sont les mêmes dispositions, Mme la
Présidente, que celles que nous avons adoptées tantôt
concernant la Corporation des maîtres électriciens du
Québec qui sont maintenant prévues pour la Corporation des
maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec, les deux
corporations soeurs.
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. L'article
225 est adopté. Article 226? Adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 226 est
adopté. Article 227?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 227 est
adopté. Article 228?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Article
228?
Une voix: Article 229.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Article 229?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 229 est
adopté. Article 230?
M. Middlemiss: II n'y a pas de question. Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 230 est
adopté.
Nous passons à l'article 231 où il y a un amendement.
Remplacer l'article 231 par le suivant: "231. Cette loi est modifiée par
l'insertion, après l'article 9, de l'article et de l'intitulé
suivant: "9. 1 La corporation ou une personne qu'elle désigne peut
enquêter sur toute question relative à la présente loi.
Elle est investie, à cette fin, des pouvoirs et de l'immunité des
commissaires nommés en vertu de la Loi sur les commissions
d'enquête (L. R. Q., chapitre C-37) sauf du pouvoir d'ordonner
l'emprisonnement". "Pouvoirs du conseil", qui est en titre.
M. Middlemiss: II n'y a pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est
adopté. L'article 231 tel qu'amendé est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Nous passons à
l'article 232. Y a-t-il des questions sur l'article 232?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Article 233?
M. Rochefort: À l'article 233, il y a un amendement, Mme
la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui. 1° Remplacer le
paragraphe 2° par le
suivant: Je vais le lire pour te Journal des débats.
M. Rochefort: Même chose que tantôt. Oui, oui, c'est
une réflexion que je me faisais. Je réfléchis tout
haut.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, je reprends.
À l'article 233, il y a un amendement. 1° Remplacer le paragraphe
2° par le suivant: 2° par le remplacement, dans le sous-paragraphe e du
paragraphe 1°, des mots "et les frais d'admission" par les mots "les frais
d'admission et d'examen". 2° Insérer, dans la deuxième ligne
du sous-paragraphe k et après le mot "licence", les mots "pour
elle-même ou". 3° Le sous-paragraphe k devient le sous-paragraphe j
et le sous-paragraphe j devient le sous-paragraphe k. 4° Insérer,
dans la première ligne du paragraphe 4° et après le mot
"obligations", les mots "légales et contractuelles". 5° Remplacer,
dans la dernière ligne du paragraphe 4°, les mots "et la
conformité au" par les mots "notamment celle de respecter le". C'est
quasiment la même chose.
L'amendement est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 233 tel
qu'amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Article 234? Y a-t-il des
questions?
M. Middlemiss: Mme la Présidente...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: Si on retourne à l'article 39, on dit: "Le
présent chapitre ne s'applique pas à la personne qui doit
être membre d'une corporation constituée par la Loi sur les
maîtres électriciens et par la Loi sur les maîtres
mécaniciens en tuyauterie". Ici, à 11. 3, on dit: "Le chapitre IV
de la Loi sur le bâtiment, à l'exception des articles 43 et 44,
s'applique, compte tenu des adaptations nécessaires, à une
personne qui demande une licence pour des travaux à des installations de
tuyauterie. " (12 h 30)
M. Rochefort: Oui. Alors, effectivement, je comprends les
préoccupations du député. Moi aussi, j'ai critiqué
à quelques reprises là-dessus. Cela a pour effet d'introduire
dans la Loi sur les maîtres mécaniciens en tuyauterie des
dispositions concernant la qualification, tout en excluant l'ensemble de la Loi
sur le bâtiment de la Loi sur les maîtres mécaniciens en
tuyauterie. Il y a deux articles, finalement, qui doivent s'appliquer, en les
adaptant, évidemment. Mais l'ensemble de la Loi sur le bâtiment ne
s'applique pas.
M. Middlemiss: Mais on dit que l'article 39 s'applique. Ce sont
les seuls qu'on exclut dans l'article 11. 3, c'est-à-dire les articles
43 et 44. Donc, l'article 39, on dit que cela ne s'applique pas...
M. Rochefort: Ce sont toutes les dispositions de la qualification
qui ne sont pas répétées dans la loi sur la Corporation
des maîtres mécaniciens; donc, on dit que cela s'applique
généralement sans être obligé de le rédiger
à nouveau.
M. Middlemiss: II me semble y avoir un genre de confusion.
À l'article 39: "Le présent chapitre ne s'applique pas. "
M. Rochefort: C'est cela... M. Middlemiss: Oui.
M. Rochefort:... c'est le chapitre de la qualification qui ne
s'applique pas, puisque la corporation se voit confier le mandat, la
responsabilité générale de tout le processus de
qualification, ainsi que les responsabilités afférentes à
une telle responsabilité.
M. Middlemiss: Pourtant, à l'article 11. 3, on dit que
tout s'applique, sauf les articles 43 et 44.
M. Rochefort: Oui. Alors, c'est différent. C'est que cela
s'applique sans le récrire. C'est une formule de rationalisation du
texte législatif, mais qui maintient quand même les articles 43 et
44.
M. Middlemiss: Comment cela peut-il s'appliquer et ne pas
s'appliquer? A une place, on dit que cela ne s'applique pas; ensuite, on dit:
Oui, cela s'applique. Je suis un peu confus.
M. Rochefort: Écoutez, pour des fins de clarté, il
me semble que si on prenait les articles 39, 43 et 44...
M. Middlemiss: Ah! Là, je comprends...
M. Rochefort:... ce serait peut-être plus
cohérent.
M. Middlemiss: Là, cela va être plus clair, parce
que là, au moins...
M. Rochefort: Cela a pris votre intervention pour qu'on finisse
par se comprendre.
Alors, à l'article 11. 3, Mme la
Présidente, on dit: "Le chapitre IV de la Loi sur le
bâtiment, à l'exception des articles 39, 43 et 44, s'applique...
", etc.
M. Middlemiss: C'est bien.
M. Rochefort: On va faire la même chose avec les
maîtres électriciens tantôt, on y reviendra à la
fin.
M. Middlemiss: D'accord. C'est bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, je vais recevoir
comme un amendement qui a été adopté, mais simplement pour
clarifier le débat...
M. Rochefort: Oui, oui, allez-y, madame.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
C'est-à-dire qu'un amendement est fait à l'article 11. 3
de l'article 234, pour y introduire, avant le chiffre "43", le chiffre
"39".
M. Middlemiss: C'est cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Cet amendement est
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article amendé
est adopté?
M. Rochefort: Oui.
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Nous passons à
l'article 235. Il y a un papillon.
Remplacer, dans les deux dernières lignes du paragraphe 1°,
les mots "de trois personnes nommées par elle qui ne sont pas des
entrepreneurs de construction" par les mots "d'une personne nommée par
elle qui n'oeuvre pas dans l'industrie de la construction". C'est une
concordance, j'en ai l'impression.
M. Rochefort: Idem.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Bon! Alors, l'amendement
est adopté?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Et l'article... Oui, M.
le député.
M. Middlemiss: Est-ce que les mécaniciens en tuyauterie
n'ont pas demandé qu'il n'y ait pas quatre personnes? Je pense que c'est
réglé.
M. Rochefort: Oui, c'est réglé.
M. Middlemiss: D'accord. On en avait demandé deux, mais
vous en avez mis une.
M. Rochefort: Non, non, il y en a deux, là.
M. Middlemiss: Oui?
M. Rochefort: C'est parce qu'il y a le membre nommé par la
commission et il y a le délégué aussi.
M. Middlemiss: D'accord. C'est bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 235, tel
qu'amendé, est adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 236. 1°
Remplacer, dans le premier alinéa de l'article 12. 1, les mots "les
membres qu'elle a nommés" par les mots "le membre qu'elle a
nommé"; 2° Remplacer, dans le deuxième alinéa de
l'article 12. 1, les mots "les membres nommés" par les mots "le membre
nommé"; 3° Remplacer les articles 12. 2 et 12. 3 par les suivants:
"12. 2 Le membre nommé par la commission a droit, dans les mesures et
selon les conditions fixées par règlement du gouvernement,
à une allocation de présence et au remboursement des frais
raisonnables engagés par lui dans l'exercice de ses fonctions. "12. 3.
Toute vacance qui survient en cours de mandat du délégué
ou du membre nommé est comblée selon le mode de nomination
prévu à l'article 12. "
Y a-t-il des questions sur l'amendement?
M. Middlemiss: Moi, je n'en ai pas.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 236, tel
qu'amendé, est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 237.
Un amendement. 1° Remplacer dans l'article 14. 2...
M. Rochefort: Mme la Présidente, il faut faire le
même exercice de réécriture qu'on a fait tantôt. Je
peux peut-être le lire et vous le transmettre?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui. D'accord.
M. Rochefort: Premièrement, plutôt que de se lire
comme le texte que nous avons dans les mains, il se lirait comme suit: 1°
Remplacer dans l'article 14. 2 les mots "parmi les membres nommés par la
commission" par les mots "entre le membre nommé par la commission ou".
Je vous le remets, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): D'accord. Merci.
M. Rochefort: Quant au reste, c'est la même chose.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): C'est identique: 2°
Remplacer l'article 14. 3 par le suivant: "14. 3. Une vacance parmi les membres
du comité exécutif est comblée par le conseil ou, si la
vacance à combler est celle du membre nommé ou du
délégué de la commission, par celle-ci. " 3 Remplacer
l'article 14. 5 par le suivant: "14. 5. Le membre du comité
exécutif qui n'est pas membre de la corporation est convoqué
à une assemblée générale des membres de la
corporation de la même façon que les membres; il a droit de
parole, mais sans droit de vote. " Y a-t-il des questions?
L'article 237 amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
J'appelle l'article 238.
M. Rochefort: Oui, il y a un papillon à l'article 238, Mme
la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Ah?
Je n'ai pas de papillon!
M. Rochefort: Vous n'avez pas ceta? Ah bon! C'est parce
que...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
Pourtant, vous nous avez fait changer complètement de pile!
M. Rochefort: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Mais, elle n'est pas
là. On ne l'a pas. Alors, on va prendre celui-ci. L'article 238 a un
papillon. Remplacer l'article 238 par le suivant: "L'article 15 de cette loi
est modifié par la suppression du paragraphe c. "
M. Rochefort: Excusez-moi, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): On dit que ce n'est pas
bon.
M. Rochefort: Là, il y a un petit problème.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Bon, alors... Comme on
dit, coordonnez-vous!
M. Rochefort: C'est ce qu'on va faire. Vous avez bien raison!
Alors, il n'y a pas d'amendement à l'article 238. On maintient le texte
du projet de loi 53 tel quel.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'amendement que je viens de lire est donc inexistant.
M. Rochefort: II est inexistant.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): C'est l'article...
M. Rochefort: Vous aviez donc les bons documents.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Ah bon! L'article 238 est
tel quel. Y a-t-il des questions?
M. Middlemiss: Oui. Ilme semble que les
maîtres...
M. Rochefort:... électriciens, c'est cela. C'est qu'on a
apporté un amendement qui se rédigeait comme l'article et,
là, on est en train de faire l'erreur d'apporter un amendement qui
l'enlevait alors qu'on venait de l'introduire pour la Corporation des
maîtres électriciens qui ne l'avait pas. C'est un
problème... Ce sont deux lois qui doivent se ressembler puisque ce sont
des corporations soeurs avec les mêmes responsabilités. Dans la
Loi sur les maîtres électriciens, nous avions omis cette
disposition que nous avions prévue ici è l'article 238 au sujet
de la CMMTQ. Nous avons donc apporté un amendement tantôt pour
l'inclure dans la loi de la CMEQ et, là, nous étions, par erreur,
en train de le retirer à la CMMTQ alors que nous venions de le confier
à la CMEQ.
M. Middlemiss: Le point que je veux soulever est que les gens ont
demandé que cela soit enlevé parce que cela donnerait la
permission à un constructeur-propriétaire d'effectuer des travaux
de plomberie.
M. Rochefort: C'est cela. On a déjà adopté,
précédemment, un pouvoir de réglementation qui permettrait
à la commission d'adopter un règlement qui évitera de
telles situations, à la satisfaction des gens.
M. Middlemiss: La réglementation va s'occuper de cette
préoccupation.
M. Rochefort: C'est cela. Il y a un
pouvoir réglementaire particulier pour cela.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article 238 est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
Adopté. J'appelle l'article 239. Y a-t-il des questions?
M. Middlemiss: Pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article 239 est adopté. J'appelle l'article 240.
M. Middlemiss: Pas de question.
M. Rochefort: Une question?
M. Middlemiss: Pas de question.
M. Rochefort: Pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Pas de question.
L'article 240 est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II y a un amendement
à l'article 241.
M. Rochefort: Qui a le même effet que celui adopté
tantôt pour la CMEQ, Mme la Présidente. Je comprends que vous le
lisez.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): 1°
Remplacer dans le premier alinéa, de l'article 19. 10, le mot
"juillet" par le mot "octobre". 2° Remplacer dans la deuxième ligne
de l'article 20. 1, le mot "constitue" par le mot "commet". 3° Ajouter,
à la fin de l'article 21, la phrase suivante: "Dans ce cas, les articles
20. 3 à 20. 6 ne s'appliquent pas. " 4° Remplacer l'article 21. 1
par le suivant: "21. 1. Les amendes appartiennent à la Couronne et sont
versées au fonds consolidé du revenu ou, dans le cas d'une
poursuite intentée par la corporation, à celle-ci. "Dans ce
dernier cas, la corporation doit, à chaque année, faire rapport
au Procureur général des condamnations prononcées. "
Est-ce qu'il y a des questions sur l'amendement?
M. Middlemiss: Est-ce qu'il y a une raison pour laquelle on a
retardé cela au 31 octobre au lieu du 31 juillet?
M. Rochefort: C'est une question de fin d'année
financière, pour leur accorder le délai nécessaire pour
préparer leur rapport,
M. Middlemiss: Leur année financière ne finit pas
le 31 mars comme toutes les autres?
M. Rochefort: Non, je pense qu'elle se termine le 31 janvier ou
le 31 décembre. Le 31 décembre, c'est cela?
M. Middlemiss: Non, il faut que ce soit plus tard. Ceux qui sont
en mars...
M. Rochefort: C'est cela, c'est le 30 juin. Excusez-moi.
M. Middlemiss: Je dirais plutôt le 31 juillet? C'est le 31
juillet?
M. Rochefort: D'accord.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. L'article
241 tel qu'amendé est-il adopté? Adopté?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Nous passons à
l'article 242. Il y a un papillon, pour supprimer l'article 29. 2. Où
est l'article 242?
M. Rochefort: Je le cherche. Si on peut le trouver.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II est en page 66. Il est
là. Des questions sur l'amendement?
M. Rochefort: C'est la même chose que les droits acquis. On
l'a fait tantôt pour la CMEQ.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui. L'amendement est
adopté et l'article 242 est supprimé. J'appelle l'article 243.
Est-ce qu'il y a des questions? Non, je m'excuse, l'article 242 n'est pas
supprimé. C'est l'article 29. 2. C'est une erreur qui a
été commise. On a adopté l'amendement proposé
à l'article 242 et nous adoptons maintenant l'article...
M. Rochefart: 242 amendé.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):... 242 amendé.
M. Rochefort: C'est cela.
Loi sur le ministère de l'Énergie et des
Ressources
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article
243.
M. Rochefort: Modification de concordance.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Y a-t-il des questions
sur l'article 245?
M. Lafrenière: Non. C'est bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 243 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
Loi sur le ministère de l'Habitation et de la
Protection du consommateur
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): J'appelle l'article 244.
Y a-t-il des questions sur l'article 244? (12 h 45)
M. Rochefort: C'est de la concordance avec la Loi sur le
ministère de l'Habitation et de la Protection du consommateur, compte
tenu de l'introduction de la Loi sur le bâtiment.
M. Middlemiss: Je n'ai pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 244 est
adopté. J'appelle l'article 245. Il y a un papillon.
M. Rochefort: II y a un amendement.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui. Ajouter,
après le paragraphe 5. 2°, le suivant: "5. 3° accorder une
meilleure protection dans le domaine immobilier au consommateur. "
M. Rochefort: Mme la Présidente, c'est une demande qui
nous avait été faite par l'Association des consommateurs du
Québec et dont on a discuté amplement, le député de
Pontiac et moi, au tout début de nos travaux, et qui, tel que je m'y
étais engagé, est introduite dans la Loi sur le ministère
de l'Habitation et de la Protection du consommateur, comme
responsabilité additionnelle.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Y a- t-il de
questions?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 245
amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Loi sur les poursuites sommaires
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 246. Y a-t-il des questions sur l'article 246?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 246 est
adopté.
Loi sur la prévention des incendies
J'appelle l'article 247. Y a-t-il des questions?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 247 est-il
adopté?
M. Middlemiss; Adopté.
Loi sur la probation et sur les établissements
de détention
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 248.
M. Middlemiss: Non, aucune question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 248 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Loi sur la protection du consommateur
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. Article
249. Il y a un papillon.
Remplacer, dans la première ligne du paragraphe d, le mot
"immobilier" par le mot "mobilier".
M. Rochefort: C'est une erreur d'impression, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Bon! Alors, l'amendement
est-il adopté? L'article 249 amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Une seconde! bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 249
amendé est adopté. J'appelle l'article 250.
M. Middlemiss: Sur cet article, est-ce que le ministre pourrait
me dire, Mme la
ministre... Pardon, Mme la Présidente...
M. Rochefort: C'est de l'anticipation.
M. Middlemiss: Pourquoi c et d ne sont-ils pas encore en vigueur
dans la Loi sur la protection du consommateur, à l'article 6. 1?
M. Rochefort: C et d?
M. Middlemiss: Oui, dans la Loi sur la protection du
consommateur, c et d ne sont pas en vigueur.
M. Rochefort: C'est cela. Pour l'instant, pour ne pas
créer de vide juridique, ces deux articles seront mis en vigueur lorsque
les dispositions régissant ces deux domaines seront introduites dans le
cadre de la révision du Code civil. Quand on sera rendu là... Au
fond, ce qu'on ne fait pas dans cette loi-ci en termes d'extension de la Loi
sur la protection du consommateur va être fait dans le cadre de la
révision du Code civil, probablement à l'automne. Cela permettra,
à partir du moment où il y aura des dispositions dans le Code
civil à cet effet, de mettre en vigueur ces deux articles. Nous les
maintenons pour nous assurer qu'il n'y a pas de vide juridique et que l'office
puisse intervenir, tel que le voulait le législateur. C'est d'ailleurs
depuis 1971 que l'office utilise ces dispositions pour être en mesure
d'intervenir dans ce secteur d'activité.
M. Middlemiss: Est-ce que le ministre n'a pas été
sensibilisé au fait que la raison pour laquelle ces deux dispositions
n'ont pas été mises en vigueur, c'est qu'il y a eu des jugements
contre des gens qui font de la rénovation et qu'on disait: Si cela ne
s'appliquait pas à vous autres, on s'assurerait qu'elles soient en
vigueur, pour les autres parties qui sont en vigueur. Il y en a qui,
malheureusement, ont eu des problèmes. On considère les gens qui
font de la rénovation en construction comme des vendeurs
itinérants. Il y a une certaine crainte, et, dans tout cela, on veut
protéger le consommateur. Mais si on continue avec les dix jours de
délai sur les travaux d'urgence, les entrepreneurs vont vouloir attendre
que le délai complet de 17 jours soit expiré avant de commencer
les travaux. Ce sont des exemples qu'on craint. Des gens ont été
obligés, par la loi, de se soumettre à cela et ils ont eu des
jugements contre eux.
M. Rochefort: Cela va.
M. Middlemiss: Vous trouvez cela normal?
M. Rochefort: Oui. Mme la Présidente, si je ne
détaille pas plus, c'est qu'il s'agit, entre autres, d'une cause qui est
devant les tribunaux. Il n'est pas de mon intention de commenter d'aucune
façon ce dossier ici.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, la situation à
laquelle je me réfère n'est pas en cause présentement.
C'en est une où une décision a déjà
été rendue.
M. Rochefort: Oui, mais je pense, sauf erreur, que la
décision est en appel.
M. Middlemiss: Ah! Cela se peut fort bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 250 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
Adopté. J'appelle l'article 251.
M. Rochefort: À l'article 251, Mme la Présidente,
il y a un amendement que je viens de vous remettre et que je peux vous
lire.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
D'accord.
M. Rochefort: Je vous en transmettrai copie, Mme la
secrétaire. À l'article 251, il y a un amendement à 6. 1.
Remplacer, dans la cinquième ligne de l'article 6. 1, le mot
"régi" par les mots "ou de son agent régi". Il s'agit d'une
concordance avec la Loi sur le courtage immobilier.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
Voulez-vous le voir, M. le député de Pontiac? L'amendement
est-il adopté?
M. Middlemiss: Oui. J'aurais une question sur l'article.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, sur l'article
amendé, M. le député de Pontiac.
M. Middlemiss: Est-ce que, avec cet article, en matière de
rénovation et de construction, la clause de dédit de dix jours
sera appliquée?
M. Rochefort: Vous êtes à l'article... M.
Middlemiss: 251. M. Rochefort: 251.
M. Middlemiss: C'est cela. On vient d'y apporter un amendement.
Est-ce qu'on ne dit pas que le présent titre, le titre II s'appliquera
à la Loi sur la protection du
consommateur? Cela veut dire que les entrepreneurs en construction qui
font de la rénovation seront soumis presque aux mêmes conditions
que le vendeur itinérant.
M. Rochefort: Non, il n'y a pas de changement par rapport
à la situation qui existe présentement. Il y a à la fois
les dispositions des articles 55 et 57 de la Loi sur la protection du
consommateur, qui régissent ces questions, et le règlement de
l'Office de protection du consommateur, très explicite en la
matière, qui est le règlement d'application de la Loi sur la
protection du consommateur, qui est maintenue. Il n'y a pas de changement.
M. Middlemiss: C'est bien. Pourtant, on dit ici... Regardez, de
la façon dont je le lis, on dit: "Le présent titre, le titre II
relatif aux pratiques de commerce, les articles 264 è 267 et 277
à 290 du titre IV, le chapitre I du titre V et les paragraphes c, k et r
de l'article 350 s'appliquent également à la vente, à la
location ou à la construction d'un immeuble...
M. Rochefort: C'est cela, alors là, on n'est pas dans la
rénovation, on est...
M. Middlemiss:... mais non aux actes d'un courtier... "
M. Rochefort: Pour les courtiers, il s'agit de concordance avec
la Loi sur le courtage immobilier. On n'est pas dans la rénovation.
C'est justement pour... C'est en vertu de la...
M. Middlemiss: Mais, on va l'appliquer à la construction
d'une maison?
M. Rochefort: Non, mais on se comprend bien. Oui, c'est au sujet
de tout ce qui intervient avant la conclusion du contrat, donc publicité
trompeuse, techniques de vente, l'ensemble de ces questions. C'est cela
l'extension de la Loi sur la protection du consommateur à l'immobilier
entre autres. Cela va?
M. Middlemiss: Pour autant que cela ne crée pas des
problèmes au constructeur. Est-ce qu'il va quand même
commencer?
M. Rochefort: Le constructeur qui ne fera pas de publicité
trompeuse, qui n'aura pas de techniques de vente illégales, continue de
fonctionner comme auparavant, sauf que cela donne une responsabilité
à l'office dans les cas où il y a des abus, dans les cas
où il y a vraiment des gestes illégaux qui sont posés.
M. Middlemiss: C'est bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 251
amendé est-il adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 252. Y a-t-il des questions?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 252 est
adopté. J'appelle l'article 253. Y a-t-il des questions?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 253 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Loi sur la Régie de l'électricité
et du gaz
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté. J'appelle
l'article 254.
M. Rochefort: De concordance. M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article 254 est adopté. J'appelle l'article 255 et il y a un
papillon pour le supprimer. Y a-t-il des questions?
M. Middlemiss: L'article 255?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article est supprimé, il y a un papillon.
M. Middlemiss: Dans les notes, on dît qu'il a pour objet de
supprimer l'obligation de la régie de considérer la dimension de
la sécurité du réseau au moment de la délivrance
d'un permis au ditributeur d'électricité. Qui va s'occuper de
cela?
M. Rochefort: La Commission du bâtiment. Cela ne deviendra
plus un élément de la délivrance du permis, prévu
dans la Loi sur la Régie de l'électricité et du gaz, de
considérer la dimension de sécurité du réseau.
Cette responsabilité du contrôle de la sécurité du
réseau sera confiée à la Commission du bâtiment par
les nombreux amendements et articles qu'on a adoptés sur la distribution
par réseau, par canalisation, etc., qui intéressait
particulièrement le député d'Outremont.
M. Middlemiss: C'est bien.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'amendement est adopté. L'article 255 est supprimé.
J'appelle l'article 256.
M. Middlemiss: D'accord.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
Adopté. L'article 257, il y a un papillon.
M. Rochefort: L'article 256 adopté-La Présidente
(Mme Lavoie-Roux): L'article 256 est...
M. Rochefort: L'article 256 amendé est adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui.
M. Rochefort: II n'y avait pas d'amendement.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): II n'y avait pas
d'amendement.
M. Rochefort: L'article 256 est adopté. Excusez-moi.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article 257, il y a un papillon...
M. Rochefort: II y a un papillon, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):... qui se lit comme suit.
Remplacer l'article 257 par le suivant: "257. L'article 52 de cette loi est
modifié par le remplacement du troisième alinéa par le
suivant: Le gouvernement peut, sur la recommandation de la régie ou de
la Commission du bâtiment après enquête faite par elle,
révoquer ce droit dans l'intérêt public. "
M. Middlemiss: Pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'amendement è
l'article 257 est adopté. L'article 257 amendé est-il
adopté?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
Adopté. J'appelle l'article 258 et il y a un papillon: Remplacer,
dans la troisième ligne, les mots "à la régie" par les
mots "au gouvernement".
M. Rochefort: De concordance avec l'article
précédent.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'amendement est adopté. L'article 258 amendé est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
J'appelle l'article 259. Si vous voulez me donner un instant.
M. Rochefort: Demandez-vous le consentement?
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, je vais demander le
consentement. Il est 13 heures. Y a-t-il consentement pour continuer quelques
minutes?
M. Middlemiss: Au maximum, ce sera peut-être dix minutes,
Mme la Présidente.
M. Rochefort: Parfait.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
D'accord. L'article 259. Le vote a été remis à 18
heures. L'article 259...
M. Rochefort: Pour permettre au gouvernement de tenir
jusqu'à ce que la Loi sur le bâtiment soit adoptéel
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Elle n'est pas encore
adoptée.
M. Middlemiss: Non.
M. Rochefort: J'ai dit jusqu'à ce qu'elle...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Mais, si on la terminait,
elle a d'autres étapes à franchir, M. le ministre.
M. Rochefort: L'étape fondamentale qui est l'étude
rigoureuse article par article.
M. Middlemiss: On n'est pas rendu à la fin.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Je lis l'amendement
à l'article 259 qui est de remplacer l'article 259 par le suivant:
"L'article 37 de cette loi est modifiée par le remplacement du
deuxième alinéa par le suivant: Les articles 24 à 36
s'appliquent, compte tenu des adaptations nécessaires, aux entreprises
visées au premier alinéa. " Y a-t-il des questions sur
l'amendement?
M. Middlemiss: Non, pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'amendement est adopté. L'article 259 amendé est-il
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
Adapté. J'appelle l'article 260.
M. Middlemiss: Cela va.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article 260 est adopté. J'appelle l'article 261.
M. Rochefort: C'est encore de la concordance.
M. Middlemiss: Je n'ai pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article 261 est adopté. J'appelle l'article 262.
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article 262 est adopté. J'appelle l'article 263.
M. Middlemiss: Je n'ai pas de question.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
L'article 263 est adopté. J'appelle l'article 264.
M. Middlemiss: J'ai une question. Lors des auditions je crois que
c'est l'Ordre des architectes qui a suggéré qu'on devrait ajouter
les restaurants et les condominiums à cette liste, ou avoir une
définition qui inclurait un édifice public, pour que ce soit
adaptable. Ce n'est pas l'endroit pour le faire si on a la volonté?
M. Rochefort: Nous maintenons le champ d'exercice actuel et ces
décisions seront prises dans le cadre de la révision que fait
actuellement l'Office des professions avec les intéressés.
M. Fortier: II me semblait que cela ne touchait pas tellement
l'Office des professions..
M. Rochefort: Mais c'est dans leur loi, c'est dans leur
définition. Cela concerne le champ de pratique et là si on
commence à jouer dans les champs de pratique, je crois que le
député a vu comme moi qu'on s'embarque.
M. Middlemiss: Ce n'est pas dans le sens d'aller dans le champ de
pratique. Les restaurants et les condominiums ne sont-ils pas inclus comme
édifices publics selon la Loi sur le bâtiment? Ils ne sont pas
soumis à la Loi sur le bâtiment. Ce n'est pas de savoir qui a la
juridiction entre les professionnels.
M. Rochefort: Ils sont soumis à la Loi sur le
bâtiment mais quant au champ de pratique des ingénieurs et des
architectes c'est une autre question qui sera réglée par les
travaux qui seront menés à l'office. Ils sont régis par la
Loi sur le bâtiment.
M. Middlemiss: D'accord. Si on ne veut pas...
Loi sur la sécurité dans les
sports
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Alors, l'article 264 est
adopté. L'article 265?
M. Middlemiss: C'est seulement une concordance, n'est-ce pas?
M. Rochefort: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): L'article 265...
M. Middlemiss: Est-ce qu'on pourrait arrêter ici,
peut-être, Mme la Présidente, et...
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui, oui. Il
restera...
M. Middlemiss:... recommencer avec la section II, à
l'article 266.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux):
D'accord?
M. Rochefort: Oui. On se donne rendez-vous à 15
heures?
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Nous suspendons les
travaux jusqu'à 15 heures.
M. Middlemiss: Jusqu'à 15 heures.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Et l'article 265 a
été adopté.
M. Rochefort: On appellera l'article 266.
La Présidente (Mme Lavoie-Roux): Oui.
(Suspension de la séance à 13 h 6)
(Reprise à 15 h 8)
Dispositions finales
Le Président (M. Lafrenière): À l'ordre,
s'il vous plaît! La commission des affaires sociales reprend ses travaux
pour poursuivre l'étude détaillée du projet de loi 53, Lot
sur le bâtiment. Nous en étions à l'article 266. Est-ce
qu'on a des questions?
M. Middlemiss: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: On dit ici: "Le personnel du ministère de
l'Habitation et de la Protection du consommateur affecté à
l'application de la Loi sur les mécaniciens de machines fixes devient le
personnel du ministère de la Main-d'Oeuvre et de la
Sécurité du revenu, selon que le détermine le
gouvernement. "
Est-ce que le ministre pourrait me dire combien de personnes sont
impliquées?
M. Rochefort: Cinq ou six personnes.
M. Middlemiss: Pardon?
M. Rochefort: Cinq ou six personnes.
M. Middlemiss: Cinq ou six personnes. Ce qui représente,
au point de vue masse salariale?
M. Rochefort: À peu près 200 000 $, y compris les
frais de déplacement et tout cela.
M. Middlemiss: Est-ce que ces personnes s'occuperont des
mêmes choses dont elles s'occupent aujourd'hui, c'est-à-dire une
fois qu'elles seront transférées au ministère...
M. Rochefort: De la Main-d'Oeuvre et de la Sécurité
du revenu
M. Middlemiss:... de la Main-d'Oeuvre et de la
Sécurité du revenu?
M. Rochefort: Oui.
M. Middlemiss: Aujourd'hui, au sein du ministère, leur
préoccupation première, c'est strictement ce dont elles vont
s'occuper plus tard?
M. Rochefort: C'est une responsabilité de qualification de
la main-d'oeuvre. Elles feront de l'inspection sur la route pour
vérifier justement si les travailleurs, qui sont dans les chantiers sur
des machines fixes, sont vraiment qualifiés, selon leurs
qualifications.
M. Middlemiss: Oui. Ces gens ne sont pas couverts par l'OCQ. Qui
sont-ils? Ils ne font pas partie du décret.
M. Rochefort: Non, non, ce ne sont pas des travailleurs de la
construction.
M. Middlemiss: Excusez, d'accord. Vous dites que les gens du
ministère vont dans les chantiers pour vérifier d'autres
personnes. Ces personnes qu'ils vont vérifier sont-elles membres de
l'OCQ?
M. Rochefort: C'est surtout en industrie, excusez.
M. Middlemiss: C'est à l'extérieur du domaine de la
construction.
M. Rochefort: C'est cela.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 266,
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
L'article 267?
M. Middlemiss: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière}: M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: C'est la même question. Le personnel de la
régie qui va être transféré à la Commission
du bâtiment se chiffre à combien? Excusez, c'est moi qui me suis
trompé. J'étais rendu à l'article 268, je m'excuse.
Le personnel du ministère de l'Habitation et de la Protection du
consommateur occupant des fonctions dans le domaine dévolu, de combien
d'employés parle-t-on?
M. Rochefort: II y a, actuellement, 741 employés à
la DGI. Ils seront tous transférés, sauf environ 5 à 10 de
ceux-ci, qui resteront au ministère pour des fins de normalisation.
M. Middlemiss: Les 5 à 10 employés qui vont y
demeurer, est-ce qu'ils vont continuer pour une période de temps
limitée ou est-ce que...
M. Rochefort: Non, non. Il est prévu dans le projet de loi
un article qu'on a adopté hier soir que c'est le gouvernement qui aura
la responsabilité d'adopter et de préparer des codes; alors, il
faut donc qu'il y ait du personnel au ministère de l'Habitation et de la
Protection du consommateur pour assumer cette responsabilité.
M. Middlemiss: Donc, les 731 membres du personnel qui vont
être transférés, cela représente une masse salariale
de combien?
M. Rochefort: Les 741?
M. Middlemiss: Les 731, vous avez dit de 5 à 10.
M. Rochefort: C'est cela.
M. Middlemiss: J'ai réduit cela.
M. Rochefort: Oui, oui. Une masse salariale... À peu
près 21 500 000 $,
environ, pour le traitement.
M. Middlemiss: Oui, de ces 731 employés,
Une voix: De 731 ou 741...
M. Middlemiss: Ils en enlèvent de 5 à 10, disons
741.
M. Rochefort: II y en a 741, actuellement, et on en garde de 5
à 10 au ministère.
M. Middlemiss: De 5 à 10, donc j'ai réduit le
maximum. Les 21 000 000 $, est-ce pour les 731 ou pour les 741
employés?
M. Rochefort; Non, 21 500 000 $, c'est à peu près
pour les 731.
M. Middlemiss: D'accord. Et ces 731, quelles étaient leurs
tâches au ministère de l'Habitation et de la Protection du
consommateur?
M. Rochefort: Des tâches dévolues à la
Direction générale de l'inspection, donc l'inspection en
électricité, en tuyauterie, la vérification et
l'approbation des plans, les inspections des inspecteurs du bâtiment pour
les édifices publics.
M. Middlemiss: Est-ce qu'il serait possible d'avoir une
ventilation?
M. Rochefort: Sur le tableau qu'on vous a remis, n'y a-t-il pas
le personnel?
M. Middlemiss: Ce sont les coûts, non. M. Rochefort:
Peut-on les retrouver? M. Middlemiss: Non.
M. Roehefort: Est-ce qu'on l'a par... On est capable de la faire,
que voulez-vous?
M. Middlemiss: Bien, qu'on me donne... C'est la ventilation de
ces 731 personnes, à savoir quelle est leur tâche aujourd'hui,
est-ce dans l'électricité, dans la tuyauterie...
M. Bordeleau: Par secteur d'activité.
M. Middlemiss: Oui, selon leur secteur d'activité.
M. Bordeleau: Dans la même veine, M. le Président,
sans interrompre nécessairement le député de
Pontiac...
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député d'Abitibi-Est.
M. Bordeleau:... est-ce que c'est possible de savoir comment cela
se partage? Pour l'inspection des plans, ils sont à Québec ou
à Montréal; par contre, ceux qui font l'inspection des travaux
électriques...
M. Rochefort: Par région.
M. Bordeleau:... sont en région. Combien sont en
région par rapport au central? Est-ce possible d'en avoir une
idée même si ce n'est pas juste, juste?
M. Rochefort: Pour 1983-1984, il y a 181 personnes à
Québec, 266 è Montréal, 25 à Trois-Rivières,
17 à Hull, 10 è Victoriaville, 8 à Rouyn, 22 à
Rimouski, 26 à Jonquière, 11 à Val-d'Or, M. le
Président, 5 è Rivière-du-Loup...
M. Bordeleau: Je note cela, M. le Président.
M. Rochefort:... 11 à Saint-Jean, 9 à
Saint-Hyacinthe, 30 à Longueuil, 9 à Sept-îles et 19
à Sherbrooke.
Le Président (M. Lafrenière): On a encore
oublié le Nord.
M. Middlemiss: II n'y en a pas à Chibougamau. Il n'y en a
pas dans le Nord du tout.
M. Rochefort: Pas encore.
M. Bordeleau: On pourrait peut-être en
déménager quelques-uns?
M. Middlemiss: Cela nous donne...
M. Rochefort: C'est la ventilation régionale. Maintenant,
au niveau de l'inspection, par exemple, les inspecteurs d'ascenseurs sont au
nombre de 16, les inspecteurs des appareils sous pression sont au nombre de 34,
les inspecteurs des établissements industriels et commerciaux et des
édifices publics sont au nombre de 53, les inspecteurs en
électricité sont au nombre de 170, les inspecteurs en gaz 25 et
en tuyauterie 35, pour un total de 333 inspecteurs. Le reste,
évidemment, c'est le personnel de soutien, d'encadrement.
M. Middlemiss: Donc, si je fais une soustraction de 741 à
331, il y en aurait 400 pour le personnel de soutien ou est-ce qu'on a
éliminé ceux en région?
M. Rochefort: Non, non, les 741 comprennent tous ceux qui sont en
région. Si on y va au niveau de la ventilation, il y a 22 cadres en tout
et partout sur les 741 employés actuels, 76 professionnels permanents, 6
occasionnels, excusez-moi, les occasionnels ne sont pas impliqués, 84
agents
de maîtrise et 559 techniciens et autres, en incluant le personnel
de soutien.
M. Middlemiss: D'accord. Donc, les 331 inspecteurs, la
différence entre 559 et 331, ce serait le personnel de soutien grosso
modo.
M. Rochefort: Oui, c'est ça. Oui.
M. Middlemiss: Donc, les gens qui vont être
transférés è la commission vont en réalité
accomplir les mêmes tâches...
M. Rochefort: À court terme, oui.
M. Middlemiss:... à court terme. À court terme,
cela veut dire combien de temps? Est-ce qu'on parle d'un an, deux ans?
M. Rochefort: Ce sera selon le rythme de la commission. Par
exemple, dès que la commission demandera au gouvernement de faire entrer
en vigueur les dispositions qui auront pour effet de ne plus exiger la
vérification préalable des plans et devis au ministère,
dès que cette décision sera prise, évidemment, le
personnel affecté à la vérification obligatoire des plans
et devis sera réduit d'autant. On en conservera un certain nombre pour
la vérification facultative et quelques-autres pour la
vérification qui demeurera obligatoire pour un certain nombre de types
de travaux déterminés par règlement de la commission.
Ça, c'est un exemple.
M. Middlemiss: Par court terme, on peut comprendre au moins un
an. Il me semble que le ministre a dit que cela prendrait au moins un an avant
que la commission soit réelle. Il me semble que c'est ça, que
cela prendrait un an avant qu'elle soit...
M. Rochefort: Non, le règlement, c'est le plan de garantie
financière; on se donne un an pour l'élaborer, pour
l'entrée en vigueur du plan.
M. Middlemiss: Non je le sais, on avait 1987 et on l'a mis
à 1986.
M. Rochefort: C'est ça.
M. Middlemiss: II me semblait que, lorsqu'on parlait de la
commission, du moment où elle prendrait sa vitesse de croisière,
fort probablement cela prendrait une période d'un an avant que cette
commission soit créée telle que dans le projet de loi.
M. Rochefort: C'est très possible que cette commission
voie le jour très prochainement et prenne son envol plus rapidement que
prévu.
M. Middlemiss: Est-ce que le ministre est en train de me dire que
les sélections sont presque faites déjà?
M. Rochefort: D'aucune façon, M. le Président. Je
n'aurais pas voulu passer pardessus l'Assemblée nationale.
M. Middlemiss: Dans le sens que passer par-dessous
l'Assemblée nationale, c'est qu'une fois le projet de loi, s'il est
adopté...
M. Rochefort: C'est cela; là, il n'est pas encore
adopté. Donc, je n'ai pas commencé à élaborer la
composition de la Commission du bâtiment.
M. Middlemiss: Mais, aussitôt qu'il sera adopté, en
supposant qu'il l'est, cela veut dire que le ministre va immédiatement
mettre en oeuvre toutes ces choses?
M. Rochefort: C'est clair qu'on va enclencher progressivement le
processus de consultation formelle prévu dans le projet de loi quant
à la consultation préalable à la constitution de la
Commission du bâtiment. Je pense que c'est le point de départ.
M. Middlemiss: Mais, au point de vue pratique, avant de prendre
tous ces gens et de les intégrer à la commission, est-ce que le
ministre prévoit une certaine période de temps sur le plan
pratique?
M. Rochefort: Oui, effectivement, je prévois une certaine
période de temps, mais je ne peux la déterminer moi-même
aujourd'hui, puisque je déterminerai cette période de temps
conjointement avec la Commission du bâtiment. Si la Commission du
bâtiment, dans quatre mois, me dit: Écoutez, nous, pour l'aspect
vérification obligatoire des plans et devis - pour reprendre le
même exemple - c'est réglé. On a rencontré les deux
ordres, l'ensemble des professionnels du bâtiment concerné. C'est
réglé, on peut, à compter de telle date, mettre fin
à cette obligation. En conséquence, il y aura du personnel qui
n'aura plus d'affectation particulière. Alors, on prendra acte de
cela.
M. Middlemiss: Est-ce qu'on peut présumer, à ce
stade-ci, qu'au point de vue de la répartition des employés en
région, cela va demeurer, si on est satisfait, que les inspections, avec
le nombre qu'on a, se font bien ou s'il y a des endroits où on croit
qu'il y en a trop? À ce moment, c'est la commission qui décidera
si on devrait réduire ou augmenter le personnel en région?
M. Rochefort: Oui, en vertu des
dispositions qu'on a revues hier ou avant-hier. C'est effectivement la
commission qui va déterminer l'affectation ou la répartition de
ses effectifs en région.
M. Middlemiss: Concernant ces choses, il y avait un rapport qui
est sorti de votre ministère sur Lanaudière,
révélant qu'à la suite d'une étude sur les
inspections la où il n'y avait pas d'inspection qui se faisait de la
part du gouvernement, c'était donc laissé à certaines
municipalités et il semblait y avoir plus de défectuosités
qui étaient constatées. Une des recommandations, si vous voulez
que je vous le lise, je l'ai ici quelque part, c'était une note dont
l'expéditeur est M. Richard Scott, datée du 31 janvier 1985.
"Municipalités exemptées, rapport final sur les
contrôles".
Pour ne pas passer à travers cela, c'est qu'il y avait des
conclusions qui disaient que l'inspection des installations de plomberie dans
les municipalités exemptées était déficiente, que
les inspecteurs dans ces municipalités auraient un besoin énorme
d'entraînement et de formation, que les entrepreneurs abusent du manque
de formation des inspecteurs municipaux et que seule la ville de
Montréal a une qualité d'inspection jugée
équivalente à la nôtre. Ces préoccupations et
conclusions è la recommandation, est-ce que c'est une chose qui va
être transmise à la Commission du bâtiment dans le but de
s'assurer que toutes ces choses soient faites selon les exigences?
M. Rochefort: C'est évident que nous maintiendrons le
même niveau de préoccupation que nous avons toujours eu en
matière de qualité de construction et de sécurité
des édifices publics. Dans le cas qui nous occupe, il s'agit d'un
rapport qui tient compte d'une situation où, dans le cas de quinze
municipalités de l'île de Montréal, l'inspection a
été confiée à titre d'expérience pilote
à des municipalités, à la suite justement de cette
vérification qui a été faite par le ministère, par
le personnel de la DGI, de la façon qu'on ne pouvait évaluer des
résultats d'une telle expérience, qu'il s'est avéré
effectivement nécessaire que nous ayons des échanges additionnels
avec les municipalités concernées et que nous leur fournissions
une aide, un encadrement quant à la formation qui devait être
donnée à la fois aux entrepreneurs concernés et au
personnel responsable des inspections pour s'assurer qu'on maintienne nos
standards de qualité, ce qui est en cours.
M. Middlemiss: Peut-être que c'est dans le projet de loi,
mais est-ce que la commission va avoir une juridiction sur la formation des
inspecteurs municipaux ou est-ce que c'est un tout autre domaine?
M. Rochefort: Chaque délégation va s'accompagner
d'un protocole d'entente entre la commission du bâtiment et la
municipalité concernée. Évidemment, à
l'intérieur de ce protocole d'entente, nous prévoirons des
dispositions qui nous permettront d'être assurés de la
qualité de l'inspection qui sera faite par les inspecteurs
concernés et qui pourrait aller Jusqu'à fournir un certain
soutien à la municipalité concernée pour l'assurer que ces
inspecteurs auront la formation de base nécessaire, suivant le mandat de
la commission.
M. Middlemiss: N'y a-t-il pas des cas où on peut
déléguer certaines responsabilités à la
municipalité et où, à ce moment-là, c'est elle qui
devra s'assurer de cela, et même si on délègue certaines
responsabilités, elles sont toujours soumises...
M. Rochefort: II y en aura toujours. Évidemment, puisqu'il
s'agit d'un pouvoir de la Commission du bâtiment, qui ne sera qu'un
pouvoir délégué, il est clair que la commission continuera
à s'intéresser à ce qui se passe, parce que, ultimement,
la responsabilité, la qualité des travaux de construction et la
sécurité des édifices publics seront toujours une
responsabilité qui relèvera de la Commission du bâtiment.
Elle devra donc prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que les
différentes délégations permettent d'atteindre au minimum
les mêmes résultats que ceux obtenus auparavant.
M. Middlemiss: Je pense que c'est la dernière question sur
cela, M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député d'Abitibi-Est, vous avez une question?
M. Bordeleau: Cela va, je l'ai posée tantôt.
C'était sur la répartition géographique par rapport aux
régions.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 267 est-il
adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
L'article 268?
M. Middlemiss: M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): Oui, M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: Je voudrais poser les mêmes questions que
tout à l'heure sur le personnel de la Régie de la construction du
Québec, toute la ventilation...
M. Rochefort: La régie a actuellement
108 employés permanents autorisés. Alors, il y a à
peu près 3 800 000 $ en traitements et autres
rémunérations, tel que prévu au livre des crédits
déposé par le ministre des Finances, mais préparé
par le président du Conseil du trésor.
M. Middlemiss: Et, a la régie, est-ce que ces
employés sont tous à Montréal?
M. Rochefort: Non. M. Middlemiss: Non?
M. Rochefort: Vous l'avez ici. Oui, il y a du personnel à
Québec. Il y a dix personnes qui sont à Québec et les
autres sont à Montréal. Quelques-unes sont en région, mais
très peu nombreuses.
M. Middlemiss: Lesquelles des régions ont le
privilège d'employer du personnel de la régie?
M. Rochefort: Sept-Îles, Jonquière. Hull?
M. Bordeleau: II y en avait au moins un à Rouyn.
M. Rochefort: S'il y en avait un à Rouyn, il doit
être encore là.
M. Middlemiss: En région, quel est leur travail ou leur
but?
M. Rochefort: II s'agit d'un certain nombre d'inspecteurs en
région qui, à l'occasion, font de l'inspection à la suite
de plaintes qui auraient pu être formulées à la
Régie des entreprises en construction du Québec.
M. Middlemiss: Les inspections concernant les qualifications?
M. Rochefort: Les qualifications. Par exemple, quelqu'un fait
affaires avec un entrepreneur et est insatisfait de la qualité des
travaux réalisés par cet entrepreneur, il communique avec la
Régie des entreprises en construction du Québec et demande
à la régie d'intervenir; la régie a un service de
traitement des plaintes qui s'accompagne d'une inspection et qui s'accompagne
même d'un service de conciliation efficace qui permet souvent de
s'occuper des travaux à la satisfaction du consommateur. (15 h 30)
M. Middlemiss: On nous dit ici qu'au point de vue de la masse
salariale il y a 3 800 000 $. Toutefois, si on regarde le tableau que vous nous
avez donné, le total des coûts est de 4 392 000 $. J'espère
que c'est la même année 1983-1984, ou est-ce que vous avez
donné 1984-1985? Dans le livre des crédits, c'est...
M. Rochefort: Ah oui, je vous ai donné les sommes de cette
année, 1985-1986. Vous, vous parliez de masse salariale
tantôt.
M. Middlemiss: D'accord.
M. Rochefort: Les autres frais de fonctionnement.
M. Middlemiss: J'ai l'impression que...
M. Rochefort: L'ensemble du budget de la Régie des
entreprises en construction pour 1985-1986 est de 4 319 400 $ alors qu'il
était de 4 392 500 $ en 1983-1984. Il y a une diminution entre les deux
années.
M. Middlemiss: Est-ce que la raison de la diminution, c'est le
fait qu'il semble qu'à la RECQ on va chercher plus d'argent, on
s'autofinance plus que ce qu'on dépense?
M. Rochefort: On parle des coûts d'exploitation. On ne
parle pas des sources de revenus d'autofinancement.
M. Middlemiss: C'est seulement le coût, d'accord. On a
atteint cela en réduisant le personnel en nombre ou en devenant plus
efficace?
M. Rochefort: Ce sont tous les coûts externes. J'avoue que
je n'ai pas le détail. Cela comprend tous les coûts, l'ensemble
des services de la régie, alors qu'ici je vous ai donné la masse
salariale.
M. Middlemiss: D'accord. Maintenant, si on regarde la partie des
revenus de la RECQ, il y a 5 918 300 $ pour l'année 1983-1984, grosso
modo. Est-ce qu'il y a une ventilation? Ces sommes, c'est pour
l'émission, probablement, des permis de qualification, licences, et cela
couvre toute la gamme, les électriciens, les gens en tuyauterie. Est-ce
que vous avez une ventilation à savoir que cela provient de tel corps de
métier ou de tel genre d'entrepreneur?
M. Rochefort: Je n'ai pas le document avec moi. Je pourrais
demander au président de la Régie des entreprises en construction
de me le transmettre et je me ferai un plaisir d'en fournir une copie au
député de Pontiac. Il y a une donnée ici - je voudrais
quand même m'assurer auprès du président de la régie
avant de la diffuser - qui nous donne une indication des licences en vigueur,
qui sont au nombre de 23 262 au 1er juin 1985 et réparties selon les
associations professionnelles ou les corporations de métiers
existants.
M. Middlemiss: II y a une chose que j'aimerais savoir, c'est,
dans tout ça, à la RECQ, avec les revenus, de quels secteurs
cela provient? Je pense que c'est important pour les gens du milieu de
savoir...
M. Rochefort: Comprenons-nous bien. Cela provient de tous les
secteurs. Tout entrepreneur en construction doit être qualifié par
la Régie des entreprises en construction et doit donc assumer les frais
de qualification è la RECQ.
M. Middlemiss: Est-ce que ce sont les électriciens, les
plombiers...
M. Rochefort: C'est ça, il y a des
électriciens.
M. Middlemiss: Oui, mais chacun d'eux paie combien maintenant
à la RECQ pour qu'ils puissent savoir eux autres dans le domaine de la
qualification...
M. Rochefort: De quoi parlez-vous le? De la somme totale du
secteur d'activité pour chacun des entrepreneurs concernés
individuellement?
M. Middlemiss: Chacun des secteurs, pas un entrepreneur
individuellement. Disons, dans le domaine de l'électricité, dans
le domaine de la tuyauterie et tout cela, on couvre toute la gamme des permis
d'entrepreneur à tous ces gens, lequel des secteurs rapporte ça,
cela coûte combien à chaque secteur présentement? Il semble
que les revenus à la RECQ assurent l'autofinancement. Comment se fait
l'autofinancement? Est-ce qu'il y a une partie ou une autre des métiers
qui l'assure?
M. Rochefort: Cela s'autofinance complètement. C'est selon
les catégories de licences que les coûts d'émission de
licences sont définis. Sauf erreur, M. le Président, je crois
comprendre la préoccupation du député, qui me semble
très fondée, c'est de s'assurer que personne ne paie pour les
autres.
M. Middlemiss: Oui. Dans le système, présentement,
qui paie quoi?
M. Rochefort: C'est cela. Mais, je pense qu'avec les dispositions
que nous avons adoptées hier, lors de l'étude article par article
concernant le financement, on a très bien balisé l'ensemble des
dispositions concernant le financement de cette activité de
qualification de la Commission du bâtiment et qu'on a pris les mesures
législatives qui nous assurent qu'on ne se retrouvera pas dans une
situation où un secteur d'activité autofinancerait une partie des
coûts générés par un autre secteur
d'activité, pas plus dans le domaine de la qualification que dans le
domaine de l'inspection.
M. Middlemiss: Je suis entièrement d'accord avec cela,
mais l'idée est que je me dis: que ce soit les électriciens ou
les entrepreneurs de grands travaux ou les gens dans le domaine domicilaire,
combien paient-ils aujourd'hui? Est-ce qu'il y a un, deux ou trois corps de
métiers, pour les licences, qui est responsable pour le montant des
revenus. Tantôt, chaque corporation va être obligée
d'émettre des licences. Est-ce que cela veut dire qu'il faudra cotiser
davantage pour tenter de faire fonctionner cette chose.
M. Rochefort: Pourquoi cela coûterait-il plus cher que ce
que cela coûte actuellement?
M. Middlemiss: Je ne le sais pas, mais j'aimerais savoir,
aujourd'hui, si les gens impliqués, les gens du milieu, savent qui paie,
qui apporte tous ces revenus aujourd'hui.
M. Rochefort: Les gens du milieu sont très conscients. Ils
défraient chacun leur tour ce que cela coûte. Ils savent, et en
plus, qu'il y a six régisseurs-conseils, un par association et par
corporation de métier, qui siègent au conseil d'administration de
la Régie des entreprises de construction et ils sont très
conscients des coûts que cela génère.
M. Middlemiss: Donc, en d'autres mots, ce que je vous demande est
disponible. Si quelqu'un est conscient, quelque part, ces chiffres sont
disponibles.
M. Rochefort: Oui. Le budget du conseil d'administration de la
RECQ est discuté au conseil d'administration de la RECQ.
M. Middlemiss: Est-ce qu'il serait possible de l'avoir?
M. Rochefort: Oui, c'est comme je vous le dis. Je n'ai pas la
ventilation, mais je peux vous la faire venir.
M. Middlemiss: Je veux l'avoir présentement, je ne veux
pas attendre que le projet de loi soit adopté. J'aimerais le savoir
présentement.
M. Rochefort: M. le Président, on m'indique que les droits
exigibles pour toute licence d'entrepreneur délivrée ou
renouvelée par la régie sont établis à 250 $.
Alors, on l'a par secteur, par association. On va être en mesure de
multiplier cela par 250 $ et on peut vous le dire. Sauf qu'en même temps,
je ne sais pas si... Il y a 12 000 licences qui sont accordées à
des entrepreneurs qui ne sont membres d'aucune des six associations ou
corporations de métiers. Sur 23 000, cela
nous donne tout de suite une bonne indication.
M. Middlemiss: J'ai peut-être mis mon chapeau d'homme
d'affaires - je l'ai été pendant vingt ans - j'ai toujours voulu
avant de m'embarquer dans quelque chose, être assuré des
coûts et je veux savoir si les coûts vont être plus
élevés après. Je veux savoir aussi de quelle façon
je vais être capable de combler tout cela.
M. Rochefort: Oui.
M. Middlemiss: Et je veux savoir, en fin de compte, qui va payer
pour. C'est un peu cela. S'il y a un domaine, par exemple -je ne veux viser
personne - disons le domaine des machines fixes ou quelque chose comme cela,
parce qu'il bénéficiait peut-être aujourd'hui... Je devrais
prendre un autre secteur où cela touche plus le consommateur. Disons
qu'on va prendre le secteur de la tuyauterie, la plomberie pour ne pas que les
électriciens croient que je suis sur leur dos. Aujourd'hui, cela leur
coûte moins cher que cela pourrait leur coûter lorsqu'ils vont
prendre cette responsabilité. De quelle façon est-ce que je vais
aller chercher les fonds pour combler afin que je ne sois pas obligé de
passer la note à celui qui va m'engager comme plombier? C'est un peu
cela, parce que si on crée quelque chose et qu'on veut responsabiliser,
je suis bien d'accord pour avoir une meilleure qualité, une meilleure
sécurité, je suis pleinement d'accord, mais, en fin de compte,
c'est pour protéger le consommateur. Mais combien de plus tout cela
va-t-il lui coûter?
M. Rochefort: M. le Président, je comprends bien la
question du député de...
M. Bordeleau: Pontiac.
M. Rochefort:... Pontiac. Toutefois, je ne veux pas non plus
qu'on se mette dans une dynamique de vase sans fond, d'inflation possible des
coûts. On sait combien cela coûte actuellement. On sait que ces
responsabilités actuellement assumées par la RECQ seront, au
départ, totalement assumées par la Commission du bâtiment,
mis à part ce qui sera fait pour la Corporation des maîtres
électriciens du Québec et la Corporation des maîtres
mécaniciens en tuyauterie quant à la qualification. Je ne vois
pas comment, pas plus du côté de la Commission du bâtiment
que du côté des deux corporations de métier, on en
arriverait à des coûts supérieurs à ceux que nous
connaissons actuellement, puisque, dans un premier temps, les mesures ou les
mécanismes de qualification seront les mêmes que ceux qui existent
actuellement.
Deuxièmement, par la fusion de la
RECQ et de la DGI, par l'introduction des plans de garantie, notamment,
on aura maintenant un processus continu, permanent de qualification.
Troisièmement, la Commission du bâtiment sera dirigée par
l'ensemble des intervenants du milieu avec une majorité aux
entrepreneurs et la Corporation des maîtres électriciens du
Québec et la Corporation des maîtres mécaniciens en
tuyauterie du Québec seront évidemment dirigées par un
conseil d'administration de membres de ces corporations professionnelles. Or je
ne vois pas comment on pourrait se retrouver dans une situation pour ces
responsabilités où, tout à coup, on se retrouverait avec
des coûts additionnels jugés par le milieu non nécessaires.
Si jamais cela coûte plus cher, c'est parce que le milieu en aura
décidé ainsi.
M. Middlemiss: M. le Président...
M. Rochefort: Évidemment... Je complète aussi. On a
un surplus budgétaire de revenus par rapport aux coûts de
fonctionnement d'à peu 1 500 000 $ è la RECQ. Alors, à
partir des dispositions adoptées hier quant au financement, de toute
évidence, il va y avoir une réduction des coûts pour ce qui
est de la qualification puisque chaque secteur d'activité' doit
s'autofinancer et que les coûts facturés doivent être les
coûts prévus quant aux coûts de fonctionnement, quant aux
coûts d'administration de cette responsabilité, de façon
à éviter, justement, qu'on se retrouve avec des surplus.
M. Middlemiss: Oui, oui. M. le Président, le ministre nous
dit qu'il a un surplus de 1 000 000 $.
M. Rochefort: 1 500 000 $.
M. Middlemiss: 1 500 000 $. Si je regarde à l'article 83,
au revenu total des coûts, c'est 652...
M. Rochefort: Les coûts sont de 4 392 000 $.
M. Middlemiss: II y a 5 900 000 $, d'accord, c'est 1 600 000 $
disons, d'accord.
M. Rochefort: C'est cela.
M. Middlemiss: Cette somme de 1 600 000 $ qui est un surplus
parce qu'il provient des revenus, c'est que chacune des corporations, les
électriciens, tout le monde qui va à la RECQ...
M. Rochefort: Ce ne sont pas les corporations qui vont à
la RECQ, ce sont les entrepreneurs. (15 h 45)
M. Middlemiss: Les entrepreneurs et tous ces gens, que ce soit
dans n'importe quel domaine...
M. Rochefort: Ils paient 250 $.
M. Middlemiss: Donc, vous soutenez que le surplus est payé
quasiment à parts égales...
M. Rochefort: Pas à parts égales,
proportionnellement.
M. Middlemiss: Proportionnellement -d'accord, oui - par tous et
chacun. En d'autres mots, la RECQ s'autofinance parce que tout le monde paie
peut-être un peu plus qu'il devrait payer. Si on leur donne ces
qualifications, chacun va en bénéficier. Ici, on ne sait
d'où provient ce million, c'est là.
M. Rochefort: M. le Président, je m'excuse. Je suis
d'accord pour creuser cela, mais on va le faire rationnellement et
rigoureusement. On le sait d'où ii provient; il provient des 23 262
entrepreneurs, multiplié par 250 $. Cela ne sort pas du chapeau de
personne.
M. Middlemiss: Non.
M. Rochefort: II est là, il existe. Les associations et
les corporations de métiers savent très bien qu'elles ont chacune
un régisseur-conseil au conseil d'administration de la régie.
M. Middlemiss: On nous a dit qu'elles avaient 23 262 licences.
Combien y en a-t-il dans chacune des catégories? Combien y a-t-il de
licences par catégorie?
M. Rochefort: Définissez-moi le mot "catégorie",
s'il vous plaît.
M. Middlemiss: D'accord. Les gens qui travaillent dans le domaine
de l'électricité et d'autres dans le domaine de la plomberie, les
entrepreneurs...
M. Rochefort: Continuez.
M. Middlemiss: Les entrepreneurs, ceux qui font la construction
de travaux de génie, d'autres qui construisent des bâtiments, etc.
Est-ce qu'on les a classés par catégorie?
M. Rochefort: Par catégorie d'entrepreneurs, oui.
Entrepreneurs généraux: 3196; entrepreneurs
spécialisés: 15 210; entrepreneurs généraux et
spécialisés: 4856; il n'y a pas de
constructeurs-propriétaires dans les licences en vigueur.
M. Middlemiss: Donc, dans ces proportions, il semblerait que,
à cause seule- ment du nombre - si on dit: en proportion, tout le monde
paie 250 $ - c'est le groupe des entrepreneurs spécialisés, avec
environ 15 000...
M. Rochefort: Parce qu'ils sont plus nombreux.
M. Middlemiss: Oui, d'accord. Ces entrepreneurs
spécialisés, peuvent-ils être dans d'autres... Quelle
spécialité y a-t-il? Est-ce qu'il se spécialisent en
électricité et les autres en plomberie?
M. Rochefort: Dans la catégorie d'entrepreneurs
spécialisés, il y a la sous-catégorie des entrepreneurs de
pieux et de fondations spéciales; il y a 35 sous-catégories.
Est-ce que vous voulez que j'en fasse la lecture? Il y a les entrepreneurs en
montage, levage des éléments architecturaux et de charpente; les
entrepreneurs en briquetage et maçonnerie; les entrepreneurs en travaux
de finition de béton; les entrepreneurs en pose de marbre graniteux,
céramique et terrazzo; les entrepreneurs en pose d'enduits calcaires de
système intérieur; les entrepreneurs en construction de piscine;
les enrepreneurs en ferraillage; les entrepreneurs en charpenterie et
menuiserie; les entrepreneurs en coffrage; les entrepreneurs en parquetage et
pose de revêtement de sol; les entrepreneurs en serrurerie du
bâtiment; les entrepreneurs en vitrerie; les entrepreneurs en
chaudronnerie; les entrepreneurs en revêtement métallique; les
entrepreneurs en ferblanterie; les entrepreneurs en couverture; les
entrepreneurs en soudure; les entrepreneurs en ventilation; les entrepreneurs
en isolation de bâtiments; les entrepreneurs en calorifugeage; les
entrepreneurs en réfrigération; les entrepreneurs en peinture;
les entrepreneurs en électronique; les entrepreneurs en installation de
dispositifs d'alarme; les entrepreneurs en installation de matériel de
protection contre l'incendie; les entrepreneurs en construction d'ascenseurs et
d'escaliers mécaniques; les entrepreneurs en mécanique de
chantier; les entrepreneurs de machinerie lourde; les entrepreneurs en
excavation de terrassement; les entrepreneurs en pavage et asphaltage; les
entrepreneurs en démolition; les entrepreneurs en
électricité; les entrepreneurs en tuyauterie, etc. Ils ont chacun
un numéro différent.
M. Middlemiss: Donc, c'est le groupe de
spécialités, en réalité qui...
M. Rochefort: Les spécialisés.
M. Middlemiss: Oui, les spécialisés qui...
M. Rochefort: Vous voyez un peu qui ils sont.
M. Middlemiss: Oui, il yen a pas mal.
Une voix: C'est presque tout le monde.
M. Rochefort: Voulez-vous que je vous lise quels sont les
sous-catégories de la catégorie d'entrepreneur
général?
M. Middlemiss: Si vous vouiez, M. le ministre.
M. Rochefort: Non, M. le Président, ce n'est pas mot qui
définis ce que je fournis...
Le Président (M. Lafrenière): D'accord.
M. Rochefort: On me pose des questions et j'y réponds. Si
cela intéresse le député, je peux en lire la liste,
à son choix.
M. Middlemiss: Vous voyez à quoi je veux en arriver?
M. Rochefort: Très bien.
M. Middlemiss: C'est à savoir que tout le monde, avant de
dire: C'est bien beau d'avoir un surplus, mais qui est le plus responsable pour
le surplus? Est-ce qu'il y a des entrepreneurs par catégorie, à
ce moment-ci, dont le coût peut être moindre ou plus
élevé?
M. Rochefort: Non.
M. Middlemiss: Si vous le faites d'après cette
chose...
M. Rochefort: La réponse, à partir du moment
où il y a environ 23 200 licences à 250 $, ce qui donne
d'ailleurs un chiffre de 5 800 000 $ - donc, nos chiffres arrivent...
Normalement, si cela coûte 250 $ et que cela génère des
revenus additionnels et des surplus budgétaires, on va réduire
d'autant toutes les licences puisque c'est chaque individu, chaque
entrepreneur.
M. Middlemiss: Bien, cela dépend... M. Rochefort: Bien
oui.
M. Middlemiss:... un peu du nombre. C'est que...
M. Rochefort: Bien non.
M. Middlemiss:... il serait obligé...
M. Rochefort: Je ne comprends pas.
M. Middlemiss: Lorsqu'on va réduire... Disons qu'on
réduit parce que le nombre de licences qu'on émet dans une
certaine catégorie, il y en a seulement 1000 maintenant. On va avoir
besoin d'un personnel, tout cela. On ne peut presque pas couper des personnes
en deux. C'est cela que je veux dire. On commence... Sauf que si on me dit
qu'aujourd'hui, à la RECQ, on a beaucoup trop d'employés,
même avec cela, avec des employés en surplus, on réussit
à avoir un excédent des revenus sur les dépenses de 1 000
000 $. Là, je me dis: D'accord. Si on commence à mettre cela en
plus petits morceaux pour faire la délivrance des licences par
catégorie, je me dis: D'accord, peut-être. Il y a un "break point"
quelque part.
M. Rochefort: Non, M. le Président, je pense qu'on ne se
comprend pas sur une chose là. Il n'y a pas un groupe... La Corporation
des maîtres électriciens du Québec ne fait pas un
chèque une fois par année à la RECQ pour lui dire: Voici
notre participation à l'autofinancement de ce que rapportent les membres
de la Corporation des maîtres électriciens du Québec dans
le domaine de la qualification. Les constructeurs d'habitation n'envoient pas
un chèque annuel à la RECQ pour dire: Bon... C'est chacun d'eux
individuellement. Dans la mesure où on réduit les coûts, on
les réduit pour chacun d'eux équitablement et même s'il y
avait... Quand il y a eu des augmentations dans le passé, on n'a pas
dit: Les entrepreneurs en électricité, on vous augmente plus que
les entrepreneurs en génie civil, par exemple.
M. Middlemiss: Non, non.
M. Rochefort: Tout le monde paie le même prix. Or, s'il y a
une réduction, tout le monde va profiter de la réduction. La
réduction, si on parle de masse, sera plus forte dans un secteur
d'activité parce qu'ils sont plus nombreux à être
entrepreneurs, donc détenteurs de licence. C'est automatique.
M. Middlemiss: Il y a une différence entre
délivrer, lorsqu'on est équipé ou qu'on a tout le
personnel nécessaire, 23 000 licences par année et, dans un
secteur, en délivrer 2000 par année. Là, on va être
obligé de réduire en conséquence. C'est cela. C'est la
question que je me pose. Est-ce que tous les gens sont conscients de cela?
S'ils ne le sont pas, je voudrais certainement l'être.
M. Rochefort: On peut peut-être relire l'article 174. 1
qu'on a adopté hier qui dit: "Les sommes que la Commission
prévoit percevoir des entrepreneurs en vertu d'un règlement
visé aux paragraphes 15 et 16 de l'article 174 - ce sont les licences -
ne doivent pas excéder les coûts prévisibles
occasionnés à la Commission par l'application des chapitres IV et
V, en tenant compte des
frais généraux de la commission. Il en est de même
pour les sommes que la commission prévoit prélever... " Là
on parle premièrement des propriétaires... On se rappelle
l'article d'hier.
M. Middlemiss: En d'autres mots, c'est dit que cela ne peut
pas...
M. Rochefort: Excéder... M. Middlemiss:...
excéder...
M. Rochefort:... les coûts prévisibles
occasionnés.
M. Middlemiss: D'accord. Si, hypothétiquement, on peut
dire: Oui, après analyse sérieuse, cela va coûter plus cher
que 250 $, cela va coûter 260 $ ou 270 $ dans une certaine
catégorie, comment va-ton compenser cette chose? Il va falloir trouver
un autre moyen pour compenser parce que, si le coût réel...
M. Rochefort: Je ne comprends pas la question.
M. Middlemiss: Vous ne comprenez pas la question?
M. Rochefort: Non.
M. Middlemiss: Vous dites: II ne faudrait pas que cela
dépasse le coût...
M. Rochefort: Le coût prévisible, oui.
M. Middlemiss: C'est cela. Quel est le coût
prévisible, d'abord? Je vais vous poser cette question.
M. Rochefort: C'est la commission qui va l'établir. Ma
réponse est: Comment le coût prévisible de la qualification
pourrait-il être différent de celui qui existe
présentement, vu que la Loi sur le bâtiment reprend les
mêmes mécanismes, les mêmes critères de qualification
essentiellement que ceux contenus dans la loi de la RECQ, que,
deuxièmement, ces différents critères de qualification
seront appuyés sur des nouveautés qui vont faciliter la
qualification par la fusion de la RECQ et de la DGI, par les plans de garantie
et que, troisièmement, la Commission du bâtiment va être
dirigée par un conseil d'administration représentant tous les
intervenants et composé majoritairement d'entrepreneurs.
M. Middlemiss: Est-ce que je peux donc assumer que, dans la
délivrance des licences, c'est le même travail pour n'importe quel
genre d'entrepreneur. Sont-Us tous pareils? Autrement dit, si cela prend une
heure, c'est une heure et cela coûte tant. Bon, c'est cela. Cela
coûte le même prix pour faire l'examen et pour délivrer une
licence pour tous et chacun.
M. Rochefort: II peut y avoir des variations, mais c'est par un
processus d'examen. Sur l'étude de solvabilité, cela
dépend sûrement de la taille de l'entreprise, mais, en fin de
compte, en cette matière, l'ensemble des représentations qui nous
ont été faites en commission parlementaire lors de l'audition des
intervenants suggérait qu'une somme fixe prélevée pour
chaque entrepreneur en matière de qualification était raisonnable
et satisfaisante, plutôt que de commencer à évaluer que,
puisque l'examen pour tel type d'entrepreneur durait une heure et demie
plutôt que trois quarts d'heure, cela devait lui coûter un peu plus
cher, mais que, parce que l'étude de solvabilité d'un
entrepreneur un peu plus petit était moins longue, on devait lui
demander un peu moins cher.
Étant donné qu'on parle de 250 $ par l'année,
l'ensemble des intervenants est venu nous dire qu'une somme fixe était
préférable à moduler l'ensemble des... Mais la loi, telle
que rédigée, permet éventuellement à la Commission
du bâtiment, donc au milieu lui-même, d'en arriver peut-être
à la conclusion qu'il faut modifier cela et avoir plus un droit de
renouvellement ou de première licence modulé selon le montant
à la cent près produit à la commission en matière
de qualification.
M. Middlemiss: C'est bien. Je n'ai plus d'autre question, M. le
Président. M. le député de Robert Baldwin, avez-vous des
questions?
Le Président (M. Lafrenière): L'article 268 est-il
adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
Article 269? Y a-t-il des questions sur 269?
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Lafrenière}: M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: Les dossiers, il y en a qui proviendraient de la
Régie de l'électricité et du gaz et d'autres du
ministère de l'Habitation et de la Protection du consommateur?
M. Rochefort: C'est cela. Quand on parle du ministère,
c'est de la Direction générale de l'inspection.
M. Middlemiss: Et de la régie. Alors, tous les dossiers
qu'ils ont à ce jour...
M. Rochefort: Bien oui.
M. Middlemiss:... et qui ont rapport au travail, aux
responsabilités qui...
M. Rochefort: Aux travaux et responsabilités qui seront
confiés à la commission.
M. Middlemiss: D'accord.
M. Rochefort: On ne veut pas recommencer à zéro un
certain nombre de choses.
M. Middlemiss: "... le gouvernement en décide autrement. "
Quelles seraient les choses que le gouvernement pourrait décider
autrement?
M. Rochefort: Par exemple, des dossiers du ministère
concernant la normalisation demeureront au ministère et ne seront pas
transmis à la commission, puisque nous nous conservons la
responsabilité de la normalisation. C'est un exemple.
M. Middlemiss: C'est à peu près la seule? Ce sont
des choses, autrement dit, dont le ministère aurait besoin pour
continuer à faire son...
M. Rochefort: Au fond, autant on va devoir répartir le
personnel, autant une personne apportera les dossiers qui doivent la suivre de
la même façon.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 269 est-il
adopté?
M. Middlemiss: Non.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: Cette activité, a-t-on une idée du
coût qui peut en résulter pour arriver à faire tout cela?
Il y a un coût. Probablement que ce travail sera fait par des gens qui
sont déjà à l'emploi du gouvernement. Ce n'est pas un
coût additionnel.
M. Rochefort: Non, mais, d'autre part, chaque fonctionnaire,
chaque service, par exemple, de la RECQ, de la Direction générale
de l'inspection ou de la Régie de l'électricité et du gaz
a ses dossiers. Or, si un service s'en va à la Commission du
bâtiment, il va apporter ses dossiers.
M. Middlemiss: Autrement dit, les dossiers...
M. Rochefort: Suivent.
M. Middlemiss:... sont tels quels et on n'aura pas besoin
de...
M. Rochefort: J'imagine qu'il n'y aura pas...
M. Middlemiss:... faire un genre de triage pour savoir ce qui
va...
M. Rochefort: Les dossiers relatifs à la normalisation
sont clairement... On sait où ils sont et qui en a la
responsabilité. Ils ne sont pas éparpillés entre les 741
employés actuels de la DGI, par exemple.
M. Middlemiss: Mais, à un moment donné, il va
falloir en pratique les prendre et les transporter, d'où un certain
coût. Cela fait partie de tous les coûts qui pourraient être
engagés pour créer toutes ces choses. (16 heures)
M. Rochefort: Par exemple, admettons que le siège social
de la RECQ, le bureau, l'édifice du boulevard Henri-Bourassa à
Montréal, devenait le siège social de ta Commission du
bâtiment. Je répète, à titre d'exemple et aux fins
de l'étude du projet de loi, je pense que cela ne coûterait pas un
cent de transport et de transfert de dossiers, ils resteraient dans les
mêmes bureaux. La même chose pour le personnel de la DGI, il n'est
pas dans la nature actuellement, il est dans des bureaux, dans des
édifices.
M. Middlemiss: II est fort probable...
M. Rochefort: On ne fera pas un "promenage" pour le plaisir de la
chose.
M. Middlemiss: Autrement dit, il est fort probable que, pour des
raisons pratiques, même si on crée une Commission du
bâtiment, cela ne veut pas dire nécessairement un
déménagement. C'est qu'on pourrait demeurer dans les...
M. Rochefort: II va falloir asseoir ce monde quelque part et on
ne fera pas exprès pour leur compliquer la vie, pas plus pour ies
entrepreneurs qui ont affaire à ces services gouvernementaux que pour le
personnel qui fait un excellent travail et qui doit être dans un cadre
qui lui permettra de poursuivre son travail.
M. Middlemiss: Je n'ai pas d'autres questions.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 269 est-il
adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
J'appelle l'article 270.
M. Rochefort: Un peu de même nature.
M. Middlemiss: Les affaires pendantes dans le sens des
demandes...
M. Rochefort: Poursuites, les demandes de licence...
M. Middlemiss: Là aussi, le gouvernement en décide
autrement. Qu'est-ce qu'il y aurait là? Des choses qui ne sont pas
d'intérêt... des choses qui ne doivent pas être dites au
grand public?
M. Rochefort: Non. Ce n'est pas parce que cela passe de la
régie pour aller à la Commission du bâtiment que cela s'en
va dans le grand public. Cela pourrait être des dossiers, par exemple...
Là aussi, il pourrait y avoir des dossiers qui sont plutôt...
C'est une mesure de précaution d'une certaine façon.
M. Middlemiss: À la régie, qu'est-ce qu'il pourrait
y avoir? Il doit y avoir certainement quelque chose pour qu'on ait mis cette
clause.
M. Rochefort: Par exemple, le gouvernement aura toujours, comme
actuellement, par exemple, pour l'ensemble des corporations professionnelles
qui existent, la responsabilité d'adopter les règlements de la
commission. Donc, il faudra qu'il se garde un certain nombre de documents, un
type de documentation qui lui permettra d'étudier les règlements
de la commission avant de les adopter. Pour les corporations professionnelles
actuellement, votre corporation professionnelle, it y a du personnel à
l'Office des professions du Québec qui étudie l'ensemble des
projets de règlement que soumet l'Ordre des ingénieurs du
Québec au gouvernement avant que le gouvernement décide de les
adopter. C'est un peu la même chose ici. Donc, on devra se garder un peu
de personnel pour ce faire.
Il pourrait être aussi possible que, pour des dossiers pendants,
on souhaite les conserver de façon à faire en sorte que ce soit
les mêmes personnes qui poursuivent le processus entamé et que la
commission prenne plutôt la responsabilité d'ouvrir les nouveaux
dossiers et non de prendre des dossiers dans des causes pendantes, pour
lesquels un certain travail a déjà été fait.
M. Middlemiss: II est fort possible, avec la nouvelle
façon de procéder à donner des licences, que ce qu'on
utilisait dans le passé, ne soit plus aussi important ou qu'on change
totalement d'attitude.
M. Rochefort: Il est évident que, puisqu'on confie, dans
le projet de loi 53, la qualification de leurs membres à la Corpora-
tion des maîtres électriciens du Québec et à la
Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du
Québec, on réduise d'autant très rapidement le personnel
de la RECQ.
M. Middlemiss: D'accord. Ici, ce n'est pas le personnel, ce sont
les registres, les causes pendantes.
M. Rochefort: Implicitement.
M. Middlemiss: C'est bien. Je n'ai pas d'autre question.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que l'article
270 est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): J'appelle l'article
271.
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): 271 adopté.
J'appelle l'article 272.
M. Rochefort: II y a un papillon, M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): Oui. C'est un nouvel
article.
M. Rochefort: Non, non c'est un nouvel article. On peut disposer
de l'article 272, c'est cela.
Le Président (M. Lafrenière): J'appelle l'article
272. L'article 272 est-il adopté?
M. Middlemiss: Une seconde. Est-ce que cela se rapporte un peu
à 46 et à 41 où on a donné une définition de
dirigeant pour délivrer une licence à l'entrepreneur. Il faut que
ce soit un dirigeant et non pas nécessairement un fonctionnaire à
l'entreprise.
M. Rochefort: Oui. On ne parie pas de l'amendement.
M. Middlemiss: Oui, on parle de l'amendement.
M. Rochefort: Nous étions à l'article. M.
Middlemiss: L'article 272.
M. Rochefort: Vous avez raison nous étions à
l'article 272. 1. Là, on est à...
Le Président (M. Lafrenière): Nous sommes à
l'article 272. L'article 272. 1, c'est un nouvel article.
M. Middlemiss:... l'amendement.
M. Rochefort: C'est un nouvel article, donc, on le prend
après.
M. Middlemiss: D'accord. Cela va pour moi.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 272 est-il
adopté?
M. Rochefort: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): J'appelle l'article
272. 1.
M. Rochefort: La réponse est oui, M. le
Président.
M. Middlemiss: D'accord. Est-ce qu'on me donnerait la permission
de revenir? Je crois en avoir touché un peu hier. En d'autres mots, cela
veut dire que, parmi les entreprises actuelles où il y a des
fonctionnaires à temps plein ou des permanents qui auraient
été membres pour la qualification de licences d'entrepreneurs,
qu'ils peuvent maintenir leur licence jusqu'au moment du renouvellement?
M. Rochefort: C'est cela.
M. Middlemiss: Au moment du renouvellement, ces personnes ne
sont-elles pas considérées comme des gens qui pourraient
qualifier l'entreprise pour avoir une licence?
M. Rochefort: La réponse est oui, vous avez raison.
M. Middlemiss: Je comprends la raison de vouloir responsabiliser
et de dire qu'il faut qu'une personne soit un dirigeant. N'y a-t-il pas des cas
où cela pourrait ne pas être nécessairement un dirigeant
mais une personne compétente au sein d'une entreprise, pour que
l'entreprise puisse avoir sa licence et l'utiliser?
M. Rochefort: C'est effectivement notre intention, M. le
Président d'apporter un amendement rétroactivement à
l'article 174, 10°. On dirait: "10. 1° déterminer les cas
où une personne autre qu'un dirigeant peut demander une licence pour le
compte d'une société ou personne morale. " Donc, dans le pouvoir
réglementaire. C'est une mesure de souplesse.
M. Middlemiss: Cela va donner la responsabilisation mais
toutefois donner le droit...
M. Rochefort: C'est une mesure de souplesse.
M. Middlemiss: D'accord. Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): 272. 1 adopté.
J'appelle l'article 273.
M. Middlemiss: "Elle en acquiert les droits et assume les
obligations. " Quels droits et quelles obligations cela pourrait-il couvrir, M.
le Président?
M. Rochefort: Toutes les actions civiles en cours, les contrats.
La commission succède à la régie.
M. Middlemiss: Dans cela il n'y pas d'obligation
financière que la RECQ a présentement au point de vue
déficitaire ou autre?
M. Rochefort: II n'y a pas de déficit, il y a des
surplus.
M. Middlemiss: II y a des surplus. Ces surplus vont aussi passer
directement ou est-ce que ceux-ci retournent selon...
Une voix: Ils sont accumulés.
M. Rochefort: Non, ce ne sont pas des surplus accumulés.
Cela s'en va généralement au fonds consolidé. Cela va
suivre.
M. Middlemiss: À chaque année, ils vont partir
seulement avec...
M. Rochefort: Non, là ils ne partent pas. Ils s'en vont
à la Commission du bâtiment comme source d'autofinancement.
M. Middlemiss: Au moment où le transfert va être
fait, tous les montants qui vont être à la RECQ...
M. Rochefort: II y a un article qui vient plus loin sur les
sommes financières.
M. Middlemiss:... vont être transférés en
totalité et, s'il y a un surplus, ils prennent le surplus. Si, par
hasard, il n'y en avait pas...
M. Rochefort: C'est le milieu qui va l'avoir, mais si, par
hasard... M. le Président je ne vois pas comment cela pourrait
arriver.
M. Middlemiss: Non, je ne dis pas qu'il va y en avoir un et je ne
veux pas être...
M. Rochefort: Non, vous dites: Si, par hasard, il n'y a pas de
surplus. Il y en a un de 1 600 000 $, qu'est-ce qu'ils peuvent faire la semaine
prochaine pour...
M. Middlemiss: Je ne le sais pas.
M. Rochefort:... flamber cela?
M. Middlemiss: Je ne le sais pas. Dans
un cas semblable, c'est qu'on accepte la responsabilité qu'elle
soit positive ou négative. La commission prend le paquet. Il
apparaît que, dans le moment, cela va être un surplus, surplus et
non pas...
M. Rochefort:: Non, M. le Président. M. Middlemiss:
Non.
M. Rochefort: Je refuse une telle affirmation: II
n'apparaît pas qu'actuellement il y aura un surplus. Il y a, à
l'heure où on se parle, un surplus.
M. Middlemiss: Quel est le surplus qui reste
présentement?
M. Rochefort: 1 600 000 $.
M. Middlemiss: Ça c'est pour 1983-1984.
M. Rochefort: Oui.
M. Middlemiss: Oui, mais on est rendu en 1985.
M. Rochefort: Oui, je vous l'ai montré, les frais
d'exploitation ont diminué entre 1983-1984 et 1984-1985.
M. Middlemiss: Oui... toutefois non, c'est que vous dites que,
présentement, il y a 1 600 000 $. Est-ce que c'est 1 600 000 $ en
1983-1984 ou 1 600 000 $ au moment où l'on se parle?
M. Rochefort: Les chiffres qu'on a sont ceux de 1983-1984. On
peut les faire vérifier, mais il y a un surplus. J'ai encore
rencontré le président de la Régie des entreprises en
construction du Québec il y a deux semaines.
M. Middlemiss: J'accepterais le chiffre qu'ils ont donné,
il y a deux semaines.
M. Rochefort: Il y a un surplus. M. Middlemiss: C'est
quoi?
M. Rochefort: Le surplus, M. le Président, au 1er juin
1985, sur le document que j'avais tantôt, il y avait 23 262 entrepreneurs
qui ont versé chacun 250 $ à la RECQ et les frais
d'administration de la RECQ cette année, prévus au livre des
crédits déposé par le ministre des Finances et
préparé par le président du Conseil du trésor sont,
sauf erreur, de 4 312 000 $. Alors, en faisant la soustraction, on arrive au
résultat qu'il y a un surplus qui est de cet ordre-là.
D'ailleurs, M. le Président, sauf erreur - je n'ai pas ce
document-là avec moi, de toute façon je vais avoir les
informations d'ici à quelques minutes - mais, à l'étude
des crédits du ministère, la RECQ a fourni tous les documents
requis à cet effet à tous les députés de la
commission, qui ont pu en prendre connaissance. Moi, je me souviens de les
avoir tous repassés au moment, encore une fois, de la préparation
de l'étude des crédits du ministère et des organismes
relevant du ministre de l'Habitation et de la Protection du consommateur et
nous avions ces données. J'imagine que le député les a pas
très loin, lui aussi, dans ses dossiers.
M. Middlemiss: D'accord. Cela fait deux mois ou presque de cela,
M. le Président, et le ministre disait: II y a un surplus de 1 600 000
$. Je n'en ferai pas un plat plus que cela, mais cela aurait été
intéressant de savoir ce qu'il en est aujourd'hui.
M. Rochefort: Oui, c'est ça, non seulement il y avait 23
262 entrepreneurs enregistrés au 1er juin 1985, mais la construction va
de mieux en mieux, M. le Président. Je lisais encore ce matin une
déclaration d'un membre du conseil d'administration de
Corvée-habitation, M. Yvon Julien, qui est aussi, je pense,
vice-président de la Banque Nationale de Montréal, secteur du
prêt hypothécaire, qui déclarait que 1985 serait au moins
aussi bon que 1984. Donc, on ne devrait pas connaître de diminution du
nombre d'entrepreneurs, bien au contraire.
M. Middlemiss: Donc, le fait qu'on a plus de constructions, fait
conclure au ministre qu'il y a plus d'entreprises. Ici, on parle de la
Régie des entreprises en construction du Québec et ses fonds
proviennent des gens qui vont chercher une licence. C'est possible qu'on ait
plus de constructions, mais c'est fait par les gens qui ont déjà
une licence.
M. Rochefort: Mais, basé sur les dernières
années à la Régie des entreprises en construction du
Québec, plus il y a de l'activité dans ce domaine-là, plus
il y a de licences qui sont délivrées ou renouvelées. Il y
a une équation qui existe entre les deux.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 273 est
adopté?
Une voix: Oui.
Le Président (M. Lafrenière): Article 274?
M. Rochefort: De même nature pour la Régie de
l'électricité et du gaz. (16 h 15)
Le Président (M. Lafrenière): Y a-t-il des
questions sur l'article 274?
M. Middlemiss: Non, mot, je n'en ai pas.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté,
article 274. L'article 275?
M. Rochefort: C'est une mesure d'économie, M. le
Président, à l'article 275.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 275,
adopté?
M. Middlemiss: Pas de question, adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Article 275,
adopté. Article 276. Article 276, adopté?
M. Middlemiss: Les crédits, je suppose que cela
dépend è quel moment de l'année le transfert va se
faire?
M. Rochefort: C'est cela. Les crédits qui auront
été votés et qui resteront seront
transférés. Dans le cas de l'article 276, c'est le personnel qui
s'en va au ministère de la Main-d'Oeuvre et de la Sécurité
du revenu-Or, les crédits qui étaient accordés au
ministère de l'Habitation pour ces matières vont suivre le
personnel qui sera envoyé au ministère de la Main-d'Oeuvre et de
la Sécurité du revenu.
M. Middlemiss: Juste pour savoir les montants, en supposant que
cela avait été fait immédiatement au début de
l'année, est-ce que vous pourriez identifier dans lesquels ou si c'est
trop difficile de les identifier?
M. Rochefort: On a dit pour le personnel de mécaniciens de
machines fixes, que c'était à peu près cinq ou six
personnes pour des crédits de salaires et de frais de déplacement
d'environ 200 000 $ sur une base annuelle.
M. Middlemiss: D'accord. Donc, ce serait la section V, qui est la
qualification professionnelle des entrepreneurs en construction?
M. Rochefort: Non, on est à l'article 276.
Le Président (M. Lafrenière): Article 276, oui.
M. Rochefort: Oui, c'est cela, les mécaniciens de machines
fixes.
M. Middlemiss: D'accord, c'est cela, l'article 6: "Les
crédits accordés au ministère de l'Habitation et de la
Protection du consommateur... selon que...
M. Rochefort: Cela vient du programme 6, Sécurité
dans les bâtiments, c'est cela.
M. Middlemiss: Oui, c'est le programme 6. Je veux juste
l'identifier. C'est 6. Est-ce qu'il y a une autre partie des autres programmes
ou c'est seulement 6 qui comprend cela?
M. Rochefort: Seulement 6, pour l'article 276.
M. Middlemiss: Oui, d'accord.
M. Rochefort: Ce n'est pas 6 au complet. C'est un fragment. C'est
ce que je vous disais, c'est cinq ou six employés pour à peu
près 200 000 $.
M. Middlemiss: L'article 276 était-il adopté? Il me
semble que...
Le Président (M. Lafrenière): Non, c'est l'article
275 qui a été adopté.
M. Middlemiss: D'accord, je m'excuse. Ma question s'adressait
surtout à l'article 277. Mais c'est 6 presque en son entier.
J'étais en avance.
M. Rochefort: À L'article 277, c'est 5 et 6.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce qu'on adopte
276?
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Lafrenière): Article 276,
adopté.
M. Middlemiss: Donc, c'est 5 et...
Le Président (M. Lafrenière): Article 277.
M. Middlemiss:... 6 en totalité. C'est au moment
où...
M. Rochefort: Pour terminer l'année en cours, moins,
évidemment, ceux qui resteront pour la normalisation et ces
choses-là.
Le Président (M. Lafrenière): Article 277,
adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
Article 278. Article 278, adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
M. Rochefort: Je ne manque pas de travail, moi, M. le
Président. Si le député a
de meilleures idées, je suis d'accord, même si j'aime bien
ces gens.
Le Président (M. Lafrenière): Article 279?
M. Rochefort: C'est un sujet qui a été
débattu et discuté plusieurs fois et qui, je pense, va nous
permettre sûrement de simplifier la vie des entrepreneurs et
d'économiser des coûts de fonctionnement.
M. Middlemiss: Je n'ai pas de question à poser.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 279 est
adopté. L'article 280. M. le député de Pontiac.
M. Middlemiss: On tient encore à avoir l'article 280?
M. Rochefort: Oui, M. le Président.
M. Middlemiss: M. le Président, est-ce qu'on pourrait nous
indiquer pourquoi on maintient cet article?
M. Rochefort: Parce que c'est un article qui permet d'assurer au
Québec toutes les protections requises en matière
constitutionnelle, M. le Président. C'est un article de
responsabilité et d'avenir.
M. Middlemiss: Même dans le contexte présent?
M. Rochefort: Dans tous les contextes, M. le Président,
tant que le Québec ne sera pas partie prenante au texte constitutionnel
actuel, c'est un article dont nous avons absolument besoin.
M. Middlemiss: Si je prends cette position-là, il me
semble qu'avec les propositions qui ont été faites par le
gouvernement, il y a une certaine possibilité que ce soit une
réalité, et si je reviens aux discussions qu'on a eues hier,
lorsqu'on ne voulait pas identifier les associations qui devraient avoir des
représentants à la Commission du bâtiment, le ministre dit:
Je ne voudrais pas faire cela parce qu'il se peut qu'il y ait des fusions.
À ce moment-là, je serais obligé de revenir au projet de
loi et tout changer cela. Est-ce que le même raisonnement ne s'applique
pas ici? Cette possibilité est là. Cette possibilité est
aussi grande que les possibilités que vous m'avez données hier.
Ce raisonnement est bon, parce qu'il y a une possibilité. Il y a
certainement des négociations qui se font dans ce sens-là et si
on se sert de la même logique pour refuser d'identifier hier qui
étaient les quatre associations, je me dis que cela tient. On a
même poussé plus loin, on a fait la même chose avec l'Union
des municipalités du Québec et l'Union des municipalités
régionales de comté.
M. Rochefort: Cela n'est pas de même nature, M. le
Président. À l'article 280, on parle des droits et des
prérogatives du Québec. Je pense qu'il s'agit là d'une
question très différente de la question à laquelle fait
allusion le député de Pontiac.
M. Middlemiss: Je me dis que c'est la logique qui m'a
été donnée hier pour justifier qu'on ne les nomme pas. Le
ministre me dit; II y a une possibilité de fusion. Donc, cela va
créer une situation où on va avoir à nommer des choses.
Mais là on me dit...
M. Bordeleau: On ne parle pas de fusion.
M. Middlemiss: Pardon?
M. Bordeleau: On ne parle pas de fusion là-dedans.
M. Middlemiss: Non, c'est la même logique. On dit qu'on
refuse de les identifier parce qu'il y a une possibilité. Cette
même possibilité qu'on ait une entente est là. Cela ne nous
fait rien de revenir et de changer le projet de loi à la suite de ces
changements qu'on espère tous un jour, il va falloir revenir et faire le
changement. Je me servais de la logique du ministre dans son argumentation
d'hier.
M. Rochefort: M. le Président, quant à se servir de
la logique, il faudrait peut-être être logique pour vrai. Que
ferait-on s'il n'y avait pas l'article 280, tant que l'accord constitutionnel
n'est pas signé? Québec n'aurait aucune protection et n'aurait
aucun moyen de se défendre alors que, dans l'exemple de nature quant
à moi fort différent que nous soumet le député, il
y a un article de loi qui permet à la loi d'être appliquée
convenablement maintenant et d'être rédigée de façon
que cette loi pourra continuer d'être appliquée selon l'esprit
prévu et les orientations retenues.
Si» parce qu'un jour il y aura peut-être entente au plan
constitutionnel entre le gouvernement du Québec et le gouvernement
fédéral quant à l'accord constitutionnel, on refusait de
se protéger, j'avoue que, comme mesure de négociation, ce n'est
pas exactement la meilleure façon d'aborder une négociation que
j'ai eu l'occasion de voir dans ma vie.
M. Middlemiss: M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: Est-ce que le ministre pourrait
m'énumérer quelles pourraient être les conséquences
néfastes de ne pas avoir cet article-là dans le projet de
loi?
M. Rochefort: M. le Président, le député les
connaît tout aussi bien que moi. Il a fait ce débat chaque fois
qu'on a étudié un projet de loi qui contenait cet article. Je
pense que la situation n'a changé d'aucune façon.
Une voix: II n'a pas compris depuis la dernière fois.
M. Middlemiss: Je m'excuse. C'est la première fois que je
cite...
M. Rochefort: C'est votre premier projet de loi depuis 1981?
M. Middlemiss: Non. Je pose la question. Je pense que, pour le
ministre, c'est la première occasion où, comme tel, il pourrait
nous répondre sur ce que lui, sur un projet de loi, pourrait nous dire.
Ce n'est peut-être pas la première fois pour lui, mais c'est la
première occasion que moi, j'ai l'occasion de lui poser la question.
M. Rochefort: Ma position est la même que celle de tous mes
collègues du Conseil des ministres qui ont eu l'occasion de faire ce
débat à de multiples reprises.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que l'article
280 est adopté?
M. Middlemiss: Sur division.
Le Président (M. Lafrenière): Sur division. Article
281?
M. Rochefort: Oui, c'est un amendement.
Le Président (M. Lafrenière): Oui, on a un
amendement à l'article 281, pour remplacer, dans la deuxième
ligne du deuxième alinéa, le chiffre "1987" par le chiffre
"1986".
M. Rochefort: C'est pour les plans de garantie.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que
l'amendement à l'article 281 est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté. Est-ce
que l'article 281 tel qu'amendé est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Article 281, tel
qu'amendé, adopté.
M. Middlemiss: II me semble que le ministre a dit qu'il devait
apporter un autre amendement.
M. Rochefort: On va y revenir.
M. Middlemiss: En revenant, d'accord.
M. Rochefort: II y a des articles qui ont été
suspendus...
Articles en suspens
Le Président (M. Lafrenière): On reprend
l'étude des articles suspendus. Les articles 4, 42. 1, et 145. 1.
M. Rochefort: À l'article 4, nous allons apporter un
amendement. On va vous en faire la distribution dès maintenant. C'est
comme suit:
Ajouter à la fin les mots suivants: "à l'exception du
territoire des municipalités situées au sud du 50e
parallèle". Ceci répond justement à une des questions
soulevées quant aux municipalités et que vous-même vous
aviez posée, M. le Président, je crois.
Le Président (M. Lafrenière): Oui, en effet. Est-ce
qu'il y a des questions?
M. Middlemiss: Pas sur l'amendement.
Je pense qu'on n'a pas eu la chance de réellement éplucher
cette section. J'aurais des questions.
Le Président (M. Lafrenière): J'en aurais
peut-être moi-même sur l'amendement.
M. Rochefort: Sur l'amendement.
Le Président (M. Lafrenière): On dit: À
l'exception du territoire des municipalités -"at large", en fin de
compte, c'est ça que ça veut dire - situées au sud du 50e
parallèle. Mais on sait qu'il y a souvent des camps miniers qui vont
s'ouvrir et il peut y avoir des chantiers. Ils se trouvent exclus quand
même? Qu'arrive-t-il alors? J'ai l'impression...
M. Rochefort: Ils ne sont pas automatiquement exclus. Il faut
bien lire l'article: "Le gouvernement peut, par règlement, soustraire de
l'application totale de la présente loi la totalité ou une partie
du territoire... " Donc, normalement, dès le départ, ils sont
concernés, à moins que le gouvernement décide de les
exclure en partie ou en totalité.
Le Président (M. Lafrenière): D'accord.
Cela répond à une question. J'aurais une autre
question.
M. Rochefort: Oui, allez-y, on vous écoute. Vous avez
été bien sage jusqu'à maintenant.
Le Président (M. Lafrenière): Ma deuxième
question, c'est pourquoi exclure certaines parties du territoire? C'est parce
qu'à un moment donné on sent qu'on veut faire deux ghettos. Il ne
faut pas oublier qu'il y a 20 000 blancs qui sont sur le territoire et jamais,
dans aucun projet de loi, il n'en est question. Dans la Convention de la Baie
James, pour l'avoir lue et relue, je ne pense pas que... Pourquoi fait-on deux
règlements différents pour deux différents peuples ou
trois différents peuples, si on compte les Inuit? (16 h 30)
M. Rochefort: L'objet de l'article 4, tel qu'amendé, est,
dans certains cas, de permettre, par exemple, l'application de certaines normes
particulières à cause, justement, du fait qu'on travaille en
milieu nordique ou, dans d'autres cas, d'exempter toujours ce territoire
d'appliquer des normes qui sont plutôt applicables pour une situation qui
existe au sud, si vous me passez l'expression. Ce n'est pas pour faire une
distinction entre les habitants des deux territoires concernés mais,
vraiment, à cause du climat, des caractéristiques
particulières qu'on retrouve sur ce territoire.
Le Président (M. Lafrenière): Je ne voulais pas
faire une différence entre les habitants des deux territoires.
M. Rochefort: Je n'ai pas compris que vous vouliez faire cela,
j'ai compris que vous vouliez, justement, vous assurer que notre objectif
n'était pas cela. Je vous dis que, effectivement, ce n'est pas en...
Le Président (M. Lafrenière): C'est une chose qui
s'est faite, non pas par les habitants, mais par différents
ministères. On voit souvent des études qui ont été
faites où on parle d'inuit et d'Indiens cris, mais jamais cela ne va
parler de la population blanche au nord du 49e parallèle. Un bel exemple
de cela, c'est l'OPDQ, dans Le profil du Nord. Si vous avez la chance de le
lire, vous allez voir ce que je veux dire.
M. Rochefort: J'en prendrai connaissance pendant mes vacances
estivales, M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): Cela vaut la peine
d'être lu.
M. Rochefort: Par la suite, peut-être qu'au mois
d'août on ira faire une visite du ministre de l'Habitation et de la
Protection du consommateur chez vous.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: Est-ce qu'on va adopter l'amendement du
milieu?
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que
l'amendement à l'article 4 est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté. Est-ce
que l'article 4 tel qu'amendé...
M. Middlemiss: J'aurais des questions. On a dit qu'on voudrait
avoir des normes différentes.
M. Rochefort: Peut-être!
M. Middlemiss: Peut-être, d'accord. Mais c'est pour
demander certaines choses spéciales à ce secteur. Je pense qu'on
a vécu...
M. Rochefort: L'isolation, par exemple.
M. Middlemiss: Et les fondations... Je pense que si on regarde
les dossiers de l'habitation...
M. Rochefort: Je commence à avoir une bonne
expérience.
M. Middlemiss:... on a voulu, à un certain moment,
peut-être par manque de connaissances, faire les mêmes choses dans
le Nord que ce qu'on fait ici, pour s'apercevoir que l'environnement et le
climat sont complètement différents. 11 me semblait que j'avais
entendu le ministre mentionner, lorsqu'on a abordé l'article,
qu'à cause de la main-d'oeuvre, on voulait faire des ajustements. Cela
me donne l'impression que si la main-d'oeuvre n'était pas aussi bien
qualifiée - il me semble que vous avez touché cela juste un peu
et qu'on n'a pas continué l'article...
M. Rochefort: Ce n'était pas une qualification de
main-d'oeuvre. En aucune façon, le projet de loi ne traite de la
qualification de la main-d'oeuvre.
M. Middlemiss: Non. C'est que vous avez dit...
M. Rochefort: II ne s'occupe pas de la qualification de la
main-d'oeuvre.
M. Middlemiss: La raison pour laquelle on veut changer les normes
est que la main-d'oeuvre qui est en place n'est peut-être pas
aussi bien qualifiée, mais c'est peut-être moi qui ai
conclu cela. J'ai l'impression...
M. Rochefort: Non.
M. Middlemiss:... que le décret de l'OCQ ne s'applique
pas.
M. Rochefort: II s'applique et je n'ai pas du tout le sentiment
qu'on a au Québec deux types de main-d'oeuvre, une bonne au sud et une
moins bonne au nord.
M. Middlemiss: Non, mais cela me surprend que le décret de
l'OCQ ne s'applique pas sur les réserves indiennes. Comme...
Le Président (M. Lafrenière): Les réserves
indiennes sont des territoires fédéraux.
M. Middlemiss; D'accord.
Une voix: Ce sont des territoires fédéraux.
Le Président (M. Lafrenière}: Au nord du 55e
parallèle, ce sont des territoires municipaux.
M. Middlemiss: Donc, ce que j'ai avancé, c'est de
reconnaître le climat...
M. Rochefort: C'est cela.
M. Middlemiss:... et qu'on ne peut pas transposer une
bâtisse du sud et l'envoyer dans le nord, et espérer qu'elle, va
avoir la même longueur de vie et va accomplir ce qui est
nécessaire. C'est cela le but.
M. Rochefort: C'est cela.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que l'article
4 tel qu'amendé est adopté?
M. Middlemiss: Adopté. M. Rochefort:
Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 5?
M. Middlemiss: L'article 5 a été adopté.
M. Rochefort: M. le Président, il y a un nouvel article
que je voudrais faire distribuer aux membres de la commission et qui se lirait
comme suit. Il s'agit d'ajouter après l'article 5 le suivant: "5. 1 Rien
dans la présente loi n'affecte les droits et prérogatives des
membres de la Corporation professionnelle des technologues des sciences
appliquées du Québec et n'empêche le travail
effectué par ces technologues en vertu de la formation qui leur est
donnée par un institut de technologie régi par la Loi sur
l'enseignement spécialisé ou par un collège régi
par la Loi sur les collèges d'enseignement général et
professionnel. "
Il s'agit là, M. le Président, d'un article qu'on retrouve
dans différentes lois qui visent à spécifiquement
protéger les droits et prérogatives des membres de la corporation
professionnelle des technologues des sciences appliquées du
Québec. Cela respecte ce qui existe actuellement au niveau du
partage des responsabilités, au niveau des champs d'exercice, de la
situation présente, mais de façon à respecter tout le
monde.
M. Middlemiss: M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: Est-ce que le ministre pourrait m'indiquer les
droits et les prérogatives des membres de la Corporation professionnelle
des technologues? Ils proviennent d'où?
M. Rochefort: C'est dans la Loi sur les ingénieurs.
M. Middlemiss: Cela vient d'un certain article de la Loi sur les
ingénieurs.
M. Rochefort: C'est cela.
M. Middlemiss: Mais, après cela, on a eu un champ qui
s'est ouvert dans le sens qu'on a dit que, pour tous les travaux en bas de 100
000 $, ce n'est pas nécessaire d'avoir, disons, des ingénieurs ou
des architectes. Il y a peut-être eu un vide qui s'est
créé, mais est-ce que c'est si spécifique que cela qu'on
spécifie le cas de travaux où ce n'est pas absolument
nécessaire d'engager un ingénieur ou un architecte? Est-ce dans
ce domaine? Est-ce ceux en bas de 100 000 $ que vous visez avec cela?
M. Rochefort: II est évident que, pour ceux au-dessus de
100 000 $, c'est une pratique réservée aux architectes et aux
ingénieurs.
M. Middlemiss: Je pense que l'article, en ce qui concerne les
professions, n'avait pas nécessairement l'intention de dire: Le champ
entre zéro et 100 000 $. C'est un champ qu'on veut ouvrir pour les
technologues. Je n'ai pas l'impression que cela a été fait dans
ce sens. Ce n'est pas parce que j'ai des objections, mais je me dis:
D'où provient cette chose?
M. Rochefort: Cela respecte les lois existantes, M. le
Président- C'est la situation qui prévaut à l'heure
où nous nous parions, ce qui a été d'ailleurs très
bien reconnu, notamment, par le président de l'Ordre des
ingénieurs du Québec, avec son syndic, lorsqu'ils se sont
présentés devant nous il y a deux semaines. On en a même
discuté un peu hier à l'occasion de l'article concernant la
composition de la Commission du bâtiment avec le député
d'Outremont.
M. Middlemiss: M. le Président, est-ce qu'on pourrait me
citer cet article et m'expliquer ce que cela dit?
M. Rochefort: Oui, M. le Président. L'article 5b de la Loi
sur les ingénieurs se lit comme suit: "Rien dans la présente loi
ne doit infirmer les droits des membres de la Corporation professionnelle des
technologues des sciences appliquées du Québec ou empêcher
l'exécution par un membre de cette corporation de tout travail
effectué en vertu de la formation qu'il a reçue dans les
écoles ou instituts qui donnent le cours technique régi par la
Loi sur l'enseignement spécialisé ou dans les collèges
institués en vertu de la Loi sur les collèges d'enseignement
général et professionnel". C'est l'article 5b de la Loi sur les
ingénieurs du Québec.
M. Middlemiss: Cela veut dire que cet article a ouvert le champ
jusqu'à 100 000 $ parce qu'on établit qu'au-dessus de 100 000 $,
cela prend un ingénieur ou un architecte.
M. Rochefort: C'est cela.
M. Middlemiss: Mais il n'y a rien qui empêche
l'ingénieur ou l'architecte de faire des travaux en bas de 100 000
$.
M. Rochefort: De la même façon qu'il n'y a rien qui
m'empêche, comme individu, de faire des plans et devis pour des travaux
en bas de 100 000 $, mais c'est permis aussi à un technologue de le
faire, et il y a une
Loi qui lui reconnaît le droit de le faire et il faut que notre
loi soit conforme aux lois du Québec en cette matière.
Évidemment, cela ne préjuge d'aucune façon des
décisions qui seront prises à l'Office des professions quant aux
travaux qu'il mène dans le domaine du génie et de
l'aménagement avec les ordres professionnels et les corporations
concernées.
M. Middlemiss: M. le Président, est-ce que...
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss:... je pourrais demander au ministre s'il a
consulté l'Ordre des ingénieurs ou l'Ordre des architectes
è savoir s'il avait ou non des réserves sur cet article?
M. Rochefort: On l'a fait au cours de la commission parlementaire
elle-même, M. le Président.
M. Middlemiss: Non, mais avec le texte, afin de dire: Regardez...
 ce moment, le texte n'était pas là.
M. Rochefort: Non, mais comme je viens de le lire, j'imagine que
le président et le syndic de l'Ordre des ingénieurs du
Québec connaissent les dispositions législatives qui les
concernent. Justement, on a fait, au cours de la commission parlementaire,
spécifiquement référence aux dispositions contenues dans
leur loi concernant les technologues. Je me souviens très bien de
l'intervention des représentants de l'ordre il y a deux semaines.
M. Middlemiss: Je voudrais juste faire un dernier commentaire.
J'espère, M. le Président, que la raison de la naissance de cet
article n'est pas un compromis, du fait qu'on a pu identifier, à la
suite de la demande de mon collègue d'Outremont, hier, qu'on
spécifie pour les membres votants de la commission, que ce soit un
membre de l'Ordre des ingénieurs ou de l'Ordre des architectes.
J'espère que ce n'est pas un compromis dans ce sens.
M. Rochefort: M. le Président, depuis déjà
quatre ou cinq jours, j'ai pris la décision d'incorporer un tel article
au projet de loi 53 et le député d'Outremont ne m'avait fait
aucune confidence en cette matière.
M. Middlemiss: M. le Président, si cela fait trois ou
quatre jours que le ministre avait décidé de faire cet amendement
ou cette addition, pourquoi ne nous l'a-t-il pas donné avec le reste des
choses qu'on a eues hier ou ce matin?
M. Rochefort: M. le Président, je comprends la question du
député, niais est-ce qu'il met en doute ma parole sur
l'affirmation que je viens de faire, ou quoi?
M. Middlemiss: Non. M. Rochefort: Ah bon!
M. Middlemiss: J'ai dit: S'il était prêt depuis
trois jours, comment se fait-il qu'on ne nous l'a pas donné avec le
paquet qu'on nous a soumis ce matin?
M. Rochefort: J'avoue qu'une des
explications peut-être, c'est qu'on a hésité quant
à l'endroit où tel article devait intervenir. Est-ce que
c'était à 5. 1? Est-ce que c'était à 9. 1? On a
envisagé la possibilité de le mettre à 21. 1. Après
cela, on a pensé le mettre dans les dispositions transitoires et
finales. Ensuite, on est revenu à la conclusion qu'il fallait le mettre
plus en évidence, là où on traite de définition,
etc. C'est peut-être un peu ce qui explique cela. M. le Président,
je répète qu'il est de mon intention depuis déjà un
bon moment d'apporter un tel amendement et qu'il n'est relié d'aucune
façon aux amendements que j'ai accepté d'apporter au projet de
loi, hier, à la suite de la proposition du député
d'Outremont.
M. Middlemiss: Je n'ai pas d'autre question.
M. Bordeleau: M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député d'Abitibi-Est.
M. Bordeleau: Je voudrais ajouter que cet article ne
répond pas nécessairement à la demande que l'Ordre des
technologues avait faite en commission, de modifier un certain nombre
d'articles, on s'en souviendra. Je voulais simplement indiquer que, même
si cela ne répond pas à sa demande originale, je pense que c'est
inoffensif, en termes de législation, de l'ajouter. Cela indique,
effectivement, que le technologue, sans avoir un champ de pratique exclusif, a
quand même un titre réservé, de par sa formation, qui lui
permet de faire certains travaux. Cela reconnaît, cela confirme, en fait,
ce qui est déjà dans la Loi sur les ingénieurs.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que l'article
5. 1 est adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 5. 1 est
adopté.
M. Rochefort: L'article 18, M. le Président, s'il vous
plaît. Il y a un nouvel amendement. On en fait la distribution. M. le
Président, l'amendement se lit comme suit: "Les mots "Commission du
bâtiment" sont remplacés par les mots "Commission du
bâtiment du Québec", dans les dispositions suivantes: dans la
première ligne du deuxième alinéa de l'article 18; dans
l'article 83; dans la troisième ligne du paragraphe 3 de l'article 210;
dans la première ligne du 11° remplacé par le paragraphe
3° de l'article 225; dans la première ligne de l'article 23. 1
modifié par l'article 256; dans la deuxième ligne du
troisième alinéa de l'article 32 modifié par l'article
257; dans la première ligne de l'article 32. 1 introduit par l'article
258; dans la troisième ligne de l'article 78 remplacé par
l'article 260; dans la troisième ligne de l'article 267; dans la
cinquième ligne de l'article 267; dans la troisième ligne de
l'article 268; dans les sixième et septième lignes de l'article
269; dans les deuxième et troisième lignes de l'article 270; dans
la première ligne de l'article 273; dans la première ligne de
l'article 274; dans la cinquième ligne de l'article 275; dans les
deuxième et troisième lignes de l'article 277; dans la
troisième ligne de l'article 277; dans la première ligne de
l'article 279.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: M. le Président, j'aimerais savoir
pourquoi, tout à coup, on veut l'appeler la Commission du bâtiment
du Québec au lieu de la Commission du bâtiment?
M. Rochefort: Parce que, M. le Président, l'ensemble des
organismes gouvernementaux portent, à la fin de leur titre, les mots "du
Québec", la Régie des entreprises en construction du
Québec, la Commission municipale du Québec, la Régie de
l'assurance automobile du Québec, la Société
immobilière du Québec.
M. Middlemiss: La CSST, c'est quoi? M. Bourbeau: Quebecair
du Québec.
M. Rochefort: Vous voyez la différence, donc, qui existe
entre les deux organismes.
M. Middlemiss: M. le Président, cela m'étonne, si
c'est si important, que, pendant deux ans et demi, cela ait toujours
été la Commission du bâtiment et, quelques heures avant la
fin de l'étude en commission, tout à coup, on nous arrive avec la
Commission du bâtiment du Québec. Si c'est si important que cela -
on l'avait partout - comment se fait-il que ce soit à la dernière
minute qu'on nous apporte cela?
M. Bourbeau: Un nouveau virage!
M. Rochefort: Nous avons dit, M. le Président, que,
même à l'étape de l'étude article par article, nous
ferions tout notre possible pour bonifier encore le projet de loi; on l'a fait
de façon substantielle jusqu'à maintenant. Il s'agit, là
aussi, d'un élément qui doit être ajouté, à
moins que le député s'y oppose.
M. Middlemiss: M. le Président, non, je ne m'y oppose pas,
mais quand je regarde cela, je ne suis pas convaincu que le fait de
l'appeler la Commission du bâtiment du Québec au lieu de la
Commission du bâtiment, va davantage responsabiliser le milieu, va donner
une meilleure qualité è la construction, va donner une meilleure
sécurité dans les édifices publics et va donner une
meilleure protection au consommateur. C'est le but visé de tout cela.
(16 h 45)
M. Bordeleau: On ferait peut-être mieux de dire "de
l'Ontario".
M. Middlemiss: Parce qu'on ajoute "Québec" au bout, cela va tout
bonifier, comme le dit le ministre, ces choses-là. C'est la cerise sur
le sundae. C'est exactement cela. Non, non, Je n'ai pas d'objection, mais je me
pose de sérieuses questions. Cela fait deux ans qu'on le travaille.
M. Bordeleau: II est allergique au mot "Québec", c'est
cela.
M. Middlemiss: C'était... Non, du tout.
M. Bordeleau: C'est une allergie au mot "Québec".
M. Middlemiss: Non, non, du tout. M. le Président, les
commentaires qui viennent de l'autre côté, du tout. Je suis natif
du Québec, j'ai demeuré ici au Québec et j'ai l'intention
d'y être pour longtemps. Le mot "Québec" ne me fait pas, peur
envers et contre tous. Je dois vous dire que si c'est si important, comment se
fait-il qu'on n'y ait pas pensé au tout début? C'est tout. J'ai
fait mon commentaire.
M. Rochefort: Merci.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que cet
amendement de...
M. Middlemiss: Pour être cohérent avec
moi-même, dès le début du projet, la partie sur la
Commission du bâtiment, à ce moment-là, on a adopté
sur division parce qu'on a ajouté le mot "Québec". Ce n'est pas
parce que le mot "Québec" est là que je continue d'adopter sur
division.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que cet
amendement d'ordre générai est adopté? Adopté sur
division.
M. Rochefort: Oui, adopté, M. le Président. On
avait suspendu l'article 42. 1.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 42. 1,
oui.
M. Rochefort: M. le Président, nous avons sorti la Loi sur
la Société immobilière du Québec et l'article 18 de
cette loi se lit comme suit... Non, ce n'est pas un amendement. On avait
suspendu l'article.
M. Middlemiss: Est-ce que cela n'était pas un amendement
qu'on avait?
M. Rochefort: Oui, oui. C'était un amendement.
M. Middlemiss: Qui a soulevé tout cela.
M. Bordeleau: À la suite de l'article 42.
M. Middlemiss: D'accord. C'était la deuxième...
D'accord.
M. Rochefort: C'est cela. L'article 18 de la
Société immobilière du Québec se lit comme suit: La
société a pour objet de mettre à la disposition des
ministères et des organismes publics, moyennant considération des
immeubles, et de leur fournir des services de construction, d'exploitation et
de gestion immobilière. Â ces fins, elle peut notamment
acquérir de gré à gré, construire... Or, il s'agit
vraiment de mettre à la disposition des ministères et organismes
publics. Ce n'est donc pas de changer ou d'extensionner la vocation de la
Société immobilière du Québec et d'en faire un
nouvel entrepreneur en construction qui commencerait à se promener sur
le territoire et qui oeuvrerait dans différents milieux.
M. Middlemiss: Est-ce que vous pouvez continuer? Il me semble que
vous avez dit "construire", mais vous ne l'avez pas dit trop fort.
M. Rochefort: Oui, c'est cela. M. le Président, à
16 h 50, le député pourrait peut-être être un peu
moins suspicieux.
M. Middlemiss: Non, mais je ne suis pas...
M. Rochefort: Je ne l'ai pas dit trop fort. J'ai voulu sauver du
temps. C'est bien simple, c'est la définition: À ces fins, elle
peut notamment, premièrement, acquérir de gré à
gré tout immeuble, partie d'immeuble ou droit réel;
deuxièmement - on dit toujours: À ces fins. Donc, les fins
tendent à mettre à la disposition des ministères et des
organismes, construire, louer, entretenir, conserver tout immeuble.
Troisièmement, vendre, aliéner, céder par bail ou
autrement ou donner en garantie tous les biens meubles ou immeubles de
même que les droits dont elle dispose. Quatrièmement, pourvoir
à l'aménagement et à l'ameublement des immeubles et,
à cette fin, acquérir, louer, entretenir, conserver tout bien et
immeuble. C'est l'article 18 de la loi de la société. Je pense
qu'en soi, l'article est bien balisé.
Cela ne peut avoir pour effet que de mettre à la disposition des
ministères ou organismes publics...
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: M. le Président, ce qui a soulevé
tout cela, c'est le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. Si on prend
le but, la raison pour laquelle on l'a créé, je suis convaincu
qu'à ce moment-là, il n'y avait rien qui pouvait permettre au
centre de le faire, mais ils l'ont fait.
M. Rochefort: Mais il n'y avait rien qui disait qu'ils ne
pouvaient pas le faire.
M. Middlemiss: Est-ce qu'il y a quelque chose, ici, qui dit
qu'ils ne pouvaient pas le faire?
M. Rochefort: Bien oui!
M. Middlemiss: II est dit: Ils peuvent construire.
M. Rochefort: Oui, mais construire pour mettre à la
disposition des ministères et des organismes publics, pas... Il y a une
balise. La société a pour objet de mettre à la disposition
des ministères et organismes publics, pas de n'importe qui, n'importe
quoi, n'importe où.
M. Middlemiss: En d'autres mots, on leur donnerait la
possibilité de vouloir faire de la construction.
M. Rochefort: On ne leur donnerait pas la possibilité, on
vient, par un article, établir la cohérence avec l'article 18 de
la Loi sur la Société immobilière du Québec qui
existe présentement.
M. Middlemiss: D'accord. Dans l'hypothèse où le
gouvernement décidait qu'il avait besoin d'un édifice, est-ce que
la SIQ pourrait devenir l'entrepreneur et le construire?
M. Rochefort: Oui. À l'article 18, 2°. Construire.
M. Middlemiss: Cela est-il dans le meilleur
intérêt des entrepreneurs qu'on veut responsabiliser et à
qui on veut confier ce domaine de dire à la SIQ: Si, un jour, vous
décidez - peut-être qu'ils n'en ont pas l'intention, aujourd'hui,
mais, ils en auront peut-être la tentation plus tard. Ne serait-il pas
possible que ces gens puissent concurrencer nos entrepreneurs à qui on
est en train de donner une loi pour qu'ils soient responsables, qu'ils donnent
une meilleure qualité de construction, une meilleure
sécurité au public et une meilleure protection du consommateur,
tout cela ensemble?
M. Bourbeau: Ils vont engager Luc Cyr...
M. Middlemiss: Non, non, mais...
M. Rochefort: Le député de Laporte veut-il aller
faire un tour d'avion, M. le Président?
M. Bourbeau: Non.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Bourbeau: Est-ce qu'on veut m'enlever le droit de parole?
M. Middlemiss: Non, c'est que je me dis: La tentation est
là, la possibilité est là, est-ce qu'on devrait les
exclure?
M. Rochefort: M. le Président, les propos du
député de Pontiac auraient pour effet d'apporter un amendement
à la Loi sur la Société immobilière du
Québec. C'est sa loi.
M. Middlemiss: Ici, on dit: Un organisme public au sens de la Loi
sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection
des renseignements personnels... La présente loi ne s'applique pas
à la Société immobilière du Québec. Si on
l'enlève...
M. Rochefort: Comme entrepreneur, mais, comme
constructeur-propriétaire, ils peuvent le faire de par leur loi.
M. Middlemiss: Bien, est-ce qu'un
constructeur-propriétaire n'a pas besoin de licence?
M. Rochefort: Mais oui.
M. Middlemiss: Oui? Mais est-ce qu'on pourrait le limiter comme
constructeur? Dans le champ d'accès, pour les empêcher, est-ce
qu'on ne pourrait pas ajouter quelque chose?
M. Rochefort: Leur loi les empêche de faire autre chose.
Ils ne pourraient pas décider demain matin...
M. Middlemiss: Non, cela n'empêche pas de construire.
M. Rochefort:... non et il ne s'agit pas de les empêcher de
construire. Il faut respecter la Loi sur la Société
immobilière du Québec.
M. Middlemiss: En d'autres mots, M. le Président, le
ministre voit cette possibilité qu'à l'avenir la SIQ devienne un
entrepreneur qui pourrait construire, pour le gouvernement, des édifices
et que ce ne seraient pas nécessairement des entrepreneurs qui oeuvrent
dans le milieu, aujourd'hui, qui pourraient soumissionner pour la construction
d'un édifice.
M. Rochefort: M. le Président, je serais très
surpris qu'il ne s'agisse pas le de dispositions qui existaient dans la Loi sur
le ministère des Travaux publics et de l'Approvisionnement, qui n'a pas
été rédigée au cours des six dernières
années.
M. Middlemiss: M. le Président, je ne vise pas
nécessairement... Il s'adonne que c'est vous qui avez mis...
M. Rochefort: Oui, mais je pense que...
M. Middlemiss: L'article ne s'applique pas à la
société. Je me dis que c'est une société qui
pourrait avoir la tentation de le faire. On est train de dire, dans Loi sur le
bâtiment, à tous les entrepreneurs qui oeuvrent dans le domaine:
On veut vous responsabiliser, on veut faire... Mais, il se pourrait qu'on
désire, un jour, vous faire un peu de concurrence. On ne vous engagera
pas, vous les entrepreneurs, vous allez gérer toute votre boîte,
mais on pourrait donner à la SIQ le droit de construire des
édifices.
M. Rochefort: Nulle part, M. le Président, dans le projet
de loi nous ne retirons la possibilité à un
constructeur-propriétaire de construire un bâtiment dont il sera
propriétaire. On a parlé d'Alcan, on a cité d'autres
exemples. On voudrait permettre cela au secteur privé, à Alcan,
par exemple, et retirer ce droit, qui est probablement un droit qui existe
depuis plusieurs décennies à la Société
immobilière du Québec.
M. Middlemiss: Sur cela, M. le Président, le ministre
avait demandé de soumettre un amendement, que je vous soumets et qui se
lit comme suit: "42. 1. Que soit abrogé le second alinéa du
nouvel article 42. 1. "
Le Président (M. Lafrenière): II y a un amendement
à l'article 41. 2.
M. Rochefort: À l'article 42. 1.
Le Président (M. Lafrenière): 42. 1. "Que soit
abrogé le second alinéa du nouvel article 42. 1. ". M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: M. le Président, je pense que j'ai dit tout
ce que j'avais à dire.
Ce qui me préoccupe, c'est de laisser le champ... Il ne faudrait
pas, un jour, que la SIQ devienne un concurrent des entrepreneurs en
construction. En ce moment, nous sommes en train de préparer une loi sur
le bâtiment qui les touche directement. Ils sont les intervenants. Ils
seront les membres de la commission. Ils vont tous s'occuper de cela. D'un
côté, on laisse cette possibilité. J'espère que cela
ne sera jamais une tentation, mais, même si le ministre nous a dit, hier,
que le passé est garant de l'avenir, c'est bon jusqu'au moment où
on change d'idée. C'est ce qui s'est produit au Centre hospitalier de
l'Université de Sherbrooke. Cela a créé des
problèmes. Ce sont è peu près tous mes arguments, je ne
voudrais pas retarder inutilement la commission.
Le Président (M. Lafrenière): M. le ministre.
M. Rochefort: Je n'ai pas de commentaires à ajouter
à ceux que j'ai faits, M. le Président, aujourd'hui et
avant-hier.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que
l'amendement à l'article 42. 1 est adopté?
M. Rochefort: Rejeté, M. le Président. M.
Middlemiss: Sur division.
Le Président (M. Lafrenière): Sur division,
rejeté. Est-ce que l'article 41. 1...
M. Rochefort: L'article 42.
Le Président (M. Lafrenière):... l'article 42. 1
est adopté?
Une voix: Adopté.
M. Middlemiss: Sur division.
Le Président (M. Lafrenière): Sur division.
L'article 145... La commission suspend ses travaux pour quelques minutes.
(Suspension de la séance à 16 h 56)
(Reprise à 16 h 59)
Le Président (M. Lafrenière): À l'ordre,
s'il vous plaît!
M. Rochefort: M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): J'appelle l'article
145. 1.
M. Rochefort: Oui, c'est cela. On avait suspendu l'article,
compte tenu d'une discussion que nous avons eue hier, je crois.
L'amendement est le suivant:
Insérer, après l'article 145, le suivant: "145. 1. Pour
les fins de la présente section, la commission applique le taux
d'intérêt fixé suivant l'article 28 de la Loi sur le
ministère du Revenu. "Aux fins du calcul des intérêts,
toute partie d'un mois est considérée comme un mois complet. "Les
intérêts ne sont pas capitalisés. " Le changement, quant au
texte qui existait hier, c'est qu'on élimine la référence
à une date, à une fixation annuelle du taux
d'intérêt, de façon à nous permettre de suivre la
décision qui a été annoncée par déclaration
ministérielle hier, par mon collègue, le ministre du Revenu et
député de Richelieu.
M. Middlemiss: Donc...
Le Président (M. Lafrenière): Un instant, s'il vous
plaît! Avant de discuter de l'amendement, il faudrait retirer l'article
145. 1 qu'on avait suspendu.
M. Rochefort: J'en fais motion, M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): On le remplace par le
nouvel article 145. 1.
M. Rochefort: C'est cela.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: À la suite de ma question d'hier, ce qu'on
voulait utiliser n'est plus à la mode, à la suite de la
déclaration du ministre...
M. Rochefort: C'est cela.
M. Middlemiss: Donc, c'est cela. C'est bien.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que l'article
145. 1 est adopté?
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
M. Rochefort: Ensuite, M. le Président, je vous inviterais
à aller à l'article 174, paragraphe 10°.
Le Président (M. Lafrenière): Article 174,
paragraphe 10°.
M. Rochefort: Tel que j'y ai fait allusion tantôt, il
s'agirait d'insérer, après le paragraphe 10°, le suivant:
"10. 1 déterminer les cas où une personne autre qu'un dirigeant
peut amender une licence pour le compte d'une société ou personne
morale. "
Je pense que le député sait tout aussi bien que moi ce que
cela vise et qu'il partage notre préoccupation.
M. Middlemiss: Adopté. Je suis pleinement d'accord.
Le Président (M. Lafrenière): D'accord. Est-ce que
l'amendement à l'article 174 est adopté?
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que l'article
174, tel qu'amendé, est adopté?
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
M. Middlemiss: II me semble que ce sont encore ceux qu'on
adoptait sur division. Est-ce que ce sont ceux-là, M. le
Président?
Le Président (M. Lafrenière): Je vais vous dire
cela dans la seconde.
M. Rochefort: Non, à l'article 174, nous étions
rendus à l'unanimité, M. le Président, depuis
déjà un bon moment.
M. Middlemiss: D'accord.
M. Rochefort: Je vous inviterais, M. le Président,
à aller à l'article 214. C'est la même chose et, là,
c'est dans le cas de la Corporation des maîtres électriciens du
Québec, parce qu'il faut évidemment, pour la Loi sur le
bâtiment et pour les deux corporations professionnelles... Il s'agit
d'insérer...
Le Président (M. Lafrenière): D'accord. Un instant,
s'il vous plaît!
M. Rochefort: Oui, M. le Président. Il s'agit
d'insérer à l'article 214, après le sous-paragraphe k, le
suivant: "k. 1 Les cas où une personne autre qu'un dirigeant peut
demander une licence pour le compte d'une société ou personne
morale. "
La même chose pour la CMEQ.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que
l'amendement à l'article 214 est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté. Est-ce
que l'article 214 tel qu'amendé est adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
M. Rochefort: Adapté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
M. Rochefort: Je vous inviterais à l'article 215, M. le
Président.
Le Président (M. Lafrenière): Une minute, s'il vous
plaît!
M. Rochefort: Oui, M. le Président. Â l'article 215,
M. le Président, il s'agirait...
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce qu'on l'a?
M. Rochefort: Je vais vous le distribuer immédiatement,
mais c'est très simple.
Le Président (M. Lafrenière): Article 215?
M. Rochefort: On a fait la concordance tantôt. Il s'agirait
d'insérer dans la deuxième ligne de l'article 215. 13 et
après le mot "articles", le chiffre "39". On se rappellera qu'on avait
ajouté à article 42 le chiffre 39. C'est de la concordance.
M. Middlemiss: Oui. D'accord.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que
l'amendement à l'article 215 est adopté? Est-ce que l'article 215
tel qu'amendé est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté.
Article 233?
M. Rochefort: Oui, M. le Président, pour la Corporation
des maîtres mécaniciens en tuyauterie, l'article se lit comme
suit:
Insérer après le sous-paragraphe k le suivant: "233. k. 1
Les cas où une personne autre qu'un dirigeant peut demander une licence
pour le compte d'une société ou personne morale. "
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que
l'amendement à l'article 233 est adopté?
M. Middlemiss: Oui, adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté. Est-ce
que l'article 233 tel qu'amendé est adopté?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): L'article 233 tel
qu'amendé est adopté.
M. Rochefort: M. le Président, il y aurait l'adoption de
la table des matières, maintenant.
Le Président (M. Lafrenière): Oui, on va faire tout
cela.
M. Rochefort: II y aurait une nouvelle motion de
renumérotation...
M. Middlemiss: Pour changer les articles?
M. Rochefort:... compte tenu des amendements.
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que les
chapitres, sections, sous-sections et la table des matières du projet de
loi 53 sont adoptés?
M. Middlemiss: Adopté.
Le Président (M. Lafrenière): Adopté? Les
chapitres, sections, sous-sections et la table des matières du projet de
loi 53 sont adoptés. Est-ce que le titre du projet de loi est
adopté?
M. Rochefort: Adopté.
M. Middlemiss: Est-ce qu'on ne devrait pas changer le titre pour
être en accord avec la Commission du bâtiment, c'est-à-dire
la Loi sur le bâtiment du Québec?
M. Rochefort: M. le Président, je n'introduirai pas un tel
amendement pour permettre au député de voter unanimement le titre
du projet de loi.
Une voix: Avez-vous fait la motion de renumérotation?
Le Président (M. Lafrenière): Non, on va la faire.
M. le ministre, est-ce qu'on pourrait avoir une motion pour la
renumérotation du projet de loi?
M. Rochefort: C'est cela, M. le Président, je fais motion
pour 'que nous puissions procéder à la renumérotation du
projet de loi, compte tenu des amendements apportés.
Le Président (M. Lafrenière): Est-ce que la motion
du ministre est acceptée?
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Lafrenière): Oui, accepté.
Adopté plutôt, au lieu d'accepté. La commission des
affaires sociales...
M. Rochefort: On peut peut-être... Un mot de conclusion, M.
le Président.
Le Président (M. Lafrenière): Un mot de conclusion,
M. le ministre.
M. Rochefort: M. le Président, je voudrais remercier les
députés qui ont participé intensément aux travaux
de la commission, pour l'étude, article par article, du projet de loi
53. Je voudrais vous remercier vous aussi, M. le Président, ainsi que
Mme la députée de L'Acadie, qui a présidé à
son tour nos travaux avec beaucoup de patience et d'attention. Je voudrais
remercier aussi tous les intervenants qui ont participé
étroitement à nos travaux, qui nous ont suivis et qui ont aussi
participé aux modifications qui ont pu être apportées
à l'occasion, tout cela dans un esprit de bonification du projet de
loi.
Lorsque j'avais abordé cette étape importante de
l'étude du projet de loi, soit celle de l'étude article par
article, j'avais indiqué que, là aussi, comme cela avait
été le cas pour l'ensemble des étapes qu'a franchies le
projet de loi jusqu'à maintenant, depuis deux ans et demi, j'abordais
cette étape avec une bonne ouverture d'esprit; nous étions
disposés à apporter tous les amendements nécessaires quant
à une bonification du projet de loi 53. Je pense que cette étape,
comme toutes les autres étapes qu'a connues le projet de loi 53, peut
être qualifiée de mission accomplie grâce è la
collaboration de tous ceux qui ont participé à nos travaux de
près ou de loin.
En plus des députés, de vous, M. le Président, des
intervenants, je voudrais, de façon particulière, puisque c'est
la première occasion qu'on a de le faire, remercier les fonctionnaires
qui ont participé aux travaux que nous avons menés depuis
près de deux ans et demi pour en venir à préciser ce
projet de loi; ils nous ont soutenus de façon très positive,
efficace, constructive à chacune des étapes qu'a franchies le
projet de loi. Ils l'ont fait encore admirablement bien au cours de cette
étude article par article. Donc, je veux les remercier très
personnellement pour l'excellent travail qu'ils ont fait à cette
étape, comme à chacune des autres étapes. Je veux aussi
remercier le personnel du Secrétariat des commissions, tous ceux qui
nous ont permis de tenir ces séances de la commission parlementaire dans
un climat aussi positif et constructif que cela a été le cas.
Le Président (M. Lafrenière): M. le
député de Pontiac.
M. Middlemiss: Très bien, M. le Président.
Le Président (M. Lafrenière): Pas de
commentaire?
M. Middlemiss: Non.
Le Président (M. Lafrenière): La commission des
affaires sociales, ayant accompli son mandat, ajourne ses travaux sine die.
Merci.
(Fin de la séance à 17 h 10)