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(Quatorze heures huit minutes)
Le Président (M. Lemieux): La commission du budget et de
l'administration entreprend ses travaux dans le cadre de la vérification
des engagements financiers des organismes relevant de la ministre
déléguée aux Finances.
M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Marcil
(Beauharnois) remplacera Mme Bégin (Bellechasse).
Le Président (M. Lemieux): Merci, M. le secrétaire.
Permettez-moi de vous rappeler le mandat. La commission du budget et de
l'administration est réunie cet après-midi afin de
procéder à la vérification des engagements financiers des
organismes relevant de la ministre déléguée aux Finances
compris dans les listes des mois de janvier 1990 à décembre 1990.
Est-ce que vous avez tous reçu une copie de l'ordre du jour? Pour le bon
déroulement de nos travaux, j'aimerais d'abord savoir des membres de la
commission de quelle façon ils désirent procéder. Dans un
premier temps, nous pouvons débuter en étudiant les engagements
financiers mois par mois relativement à chacun des organismes, ce qui
semble plus facile, je pense - ce serait peut-être plus pratique - ou
étudier les engagements par organisme. Alors, je suis
préparé à faire face aux deux situations.
Mme Robic: Je pense qu'on aimerait mieux par organisme, M. le
Président...
Le Président (M. Lemieux): Étudier les engagements
par organisme?
Mme Robic: ...si vous n'avez aucune objection.
Le Président (M. Lemieux): Aucune objection.
Mme Robic: C'est plus facile de les traiter organisme par
organisme.
Le Président (M. Lemieux): Alors, nous allons
étudier les engagements financiers organisme par organisme, puisque tel
est le voeu de la commission. Donc, est-ce que l'ordre du jour est
adopté?
Mme Robic: Adopté.
Réponses déposées
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Dans un
deuxième temps, il y aura lieu de déposer les réponses qui
ont été obtenues aux questions prises en note lors de la
séance du 15 février 1990, M. le secrétaire. Alors, nous
faisons le dépôt officiel des réponses fournies par la
ministre déléguée aux Finances aux deux questions
laissées en suspens lors de la séance du 15 février 1990.
Ces renseignements ont été transmis le 22 mars 1990 à tous
les membres de la commission. Est-ce que les membres désirent obtenir
des renseignements supplémentaires sur un engagement financier
étudié lors de la dernière séance? Non. Alors, nous
allons immédiatement passer à l'étude des engagements
financiers pour le mois de janvier 1990 au niveau de la Commission des valeurs
mobilières du Québec.
Mme Robic: M. le Président, si vous me le permettez,
est-ce qu'on pourrait traiter des engagements financiers de l'Inspecteur
général des institutions financières qui sont
déjà à la table, ici?
Le Président (M. Lemieux): Oui. Est-ce qu'il y a
consentement? Oui. Ça va.
Mme Robic: Merci, M. le Président.
Inspecteur général des institutions
financières
Le Président (M. Lemieux): Alors, s'il y a consentement,
il n'y a pas de problème, Mme la ministre. Alors, j'appelle les
engagements financiers pour le mois de janvier 1990 de l'Inspecteur
général des institutions financières. Je constate qu'il
n'y a aucun engagement compris dans la liste de janvier 1990. Nous allons
passer au mois de février 1990. Il s'agit de la même chose; aucun
engagement n'est compris dans la liste de février 1990. Nous allons
passer maintenant au mois de mars 1990, à l'engagement financier 1. Il
s'agit d'un contrat par soumission sur invitation. Est-ce qu'il y a des
commentaires?
Mars
Mme Robic: M. le Président, si vous me le permettez, avant
même de répondre de ce contrat, j'aimerais vous présenter
les personnes qui m'accompagnent. Alors, tout le monde connaît, à
ma gauche, Mario Lebrun, qui est mon directeur de cabinet et, à ma
droite, M. Bou-
chard, qui est l'Inspecteur général des institutions
financières, qui est accompagné, lui, de Louise Milhomme et de
Jean-Pierre Marcil qui, M. le Président, pourront donner certains
renseignements aux membres de cette commission.
Alors, M. le Président, ce contrat, c'est une deuxième
tranche d'un contrat de 51 000 $ et c'est pour l'entretien des
équipements informatiques. Le Bureau de l'Inspecteur est allé en
soumissions et vous avez, à la droite, les soumissions qui ont
été déposées et celle qui a été
retenue.
Le Préskient (M. Lemieux): Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Boisclair: Non, si ce n'est que je veux Juste bien comprendre.
Tout ce qui a trait à l'entretien et à l'achat
d'équipements, ce sont des services qui passent essentiellement par les
différents fonds du ministère des Communications, si je ne me
trompe pas.
Mme Robic: Pas celui-là, je ne le crois pas. Mme Milhomme,
s'il vous plaît.
Mme Milhomme (Louise): Les crédits de l'Inspecteur
incluent les frais de fonctionnement pour l'entretien de son appareil
informatique et, également, au niveau des achats des équipements
informatiques.
M. Boisciair: Ce qu'on voit, le fournisseur
bénéficiaire...
Mme Milhomme: Oui, c'est ça.
M. Boisclair: ...qui est retenu, c'est les Services techniques
Bell. Je veux juste comprendre. Le traitement de texte, micros et imprimantes,
terminaux d'ordinateurs, on parle de l'entretien de ces équipements.
Mme Milhomme: Exact.
M. Boisclair: C'est parce que je n'arrive pas à 25 000 $,
si je les additionne. Je veux juste comprendre la présentation.
Mme Robic: C'est deux contrats C'est la deuxième tranche
d'un contrat de 51 703 $.
M. Boisclair: Oui, mais le montant de l'engagement est pour...
Ah! C'est la deuxième tranche. C'est ça.
Mme Robic: C'est la deuxième tranche. M. Boisclair:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié Alors,
l'engagement est vérifié. Nous passons main tenant à
l'engagement... Un instant! C'est le même numéro, je crois. Il
s'agit toujours de l'engagement 1.
Mme Robic: C'est encore le mois de mars.
Le Président (M. Lemieux): II s'agit toujours du mois de
mars 1990. Alors, il s'agit d'un engagement financier relativement à la
participation de la Régie de l'assurance-dépôts du
Québec à une campagne de publicité conjointe avec la
Société d'assurance-dépôts du Canada-Une voix:
L'association... C'est une forme d'association
Le Président (M. Lemieux): Tout dépendant du
degré.
Mme Robic: Alors, il y a des associations qui sont profitables,
M. le Président. Celle-là a été très
profitable puisqu'on a pu jouir d'une campagne de publicité à bon
prix. C'était une campagne de 120 000 $ pour le Québec et la
quote-part du Québec a été de 45 000 $. Encore la, c'est
la dernière tranche; on en avait discuté aux derniers
engagements. On a d'ailleurs décidé de ne pas participer cette
année.
M. Boisclair: Je présume qu'il y a eu d'autres
soumissionnaires.
Mme Robic: C'est une offre qui nous était faite de la
Société d'assurance-dépôts du Canada. Alors, nous
avons participé. C'est elle qui avait préparé le plan de
communication.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce la première fois,
Mme la ministre, qu'on participe conjointement à une telle campagne avec
la Société d'assurance-dépôts du Canada?
Mme Robic: M. Bouchard.
M. Bouchard (Jean-Marie): Non, c'est la deuxième fois.
Le Président (M. Lemieux): C'est la deuxième
fois.
M. Bouchard: C'est la deuxième fois. C'est une campagne
nationale que la SADC avait organisée. Elle a fait la même chose,
d'ailleurs, cette année...
M. Boisclair: On l'a vu dans les journaux.
M. Bouchard: ...si vous avez vu, à la
télévision, le petit chien qui se promène. Pour le Canada,
c'est une dépense de 3 700 000 $, mais pour le Québec, seulement
les annonces télévisées au Québec, ça
montait à tout près de 500 000 $. Alors, notre participation est
une participation qui pouvait être intéressante pour cette
année-là,
parce que la place de la Régie était presque aussi
importante que celle de la SADC dans les annonces publicitaires comme telles
à la fin. Le seul changement qu'il y avait, c'est qu'on n'indiquait pas
le numéro de la Régie. Comme elle payait beaucoup plus que nous,
alors, c'est un accommodement qui paraissait intéressant, d'autant plus
que la part des dépôts, si on prend les dépôts au
Québec dans les institutions fédérales par rapport aux
dépôts dans les institutions québécoises, c'est
à peu près la moitié. Alors, on aurait dû payer
quelque chose comme 200 000 $ pour notre part de publicité au
Québec et on s'est entendu avec la SADC pour que ce soit 45 000 $.
Le Président (M. Lemieux): Alors, comme le disait Mme la
ministre, comme quoi les associations peuvent être payantes.
Mme Robic: C'est ça, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons à un autre
engagement financier. L'engagement financier 1, toujours pour le mois de mars
1990. Alors, c'est le troisième engagement financier dont le
numéro séquentiel est 1. Il s'agit de "réalisation de
l'architecture corporative des données de l'organisme" pour un montant
de 32 000 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Bourdon: M. le Président, c'est juste pour savoir c'est
quoi, "l'architecture corporative des données de l'organisme".
Le Président (M. Lemieux): Mme la ministre.
M. Bourdon: J'essaie de faire un rapport avec ma sexualité
et je n'y arrive pas.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Robic: C'est magnifique, n'est-ce pas? Architecture
corporative, ça veut dire un bilan.
M. Bourdon: Ah bon! O.K. Tout un chacun dit un bilan.
Mme Robic: Alors, c'est le plan directeur demandé par le
Conseil du trésor et cette étape-ci, c'est une étape
préliminaire, préalable. Alors, peut-être que, si vous
voulez plus d'informations, je demanderai à M. Bouchard
d'intervenir.
M. Bouchard: Oui, Mme la ministre. Si vous vous rappelez, l'an
dernier, ici, à l'occasion de la défense des crédits, il
avait été fait mention que le Conseil du trésor voulait
que, dorénavant, les ministères et les organismes se dotent d'un
plan directeur. Vous vous rappelez de ça?
Le Président (M. Lemieux): Oui, je m'en rappelle
très bien.
M. Bouchard: II y avait tellement d'argent qui se
dépensait dans l'informatique que, là, on se demandait où
on allait avec ça. C'est exactement ce qu'on a fait. C'est le premier
contrat qu'on a donné. Vous allez en voir un autre plus loin, de 69 000
$. En somme, c'est un inventaire de ce que nous avons, l'inventaire de nos
besoins, l'élaboration d'une stratégie de développement
ordonnée, structurée pour que ça ne se fasse pas à
la pièce.
Le Président (M. Lemieux): Purement à la
pièce.
M. Bouchard: Voilà!
Le Président (M. Lemieux): Ça, c'est envoyé
au Conseil du trésor. C'est ça?
M. Bouchard: Ça, c'est pour nos fins. Le
Président (M. Lemieux): Oui.
M. Bouchard: Le Conseil du trésor, on va lui en donner des
copies, bien sûr, parce que, quand on va arriver, subséquemment,
avec nos besoins en informatique, ça s'inscrit à
l'intérieur d'un plan.
Le Président (M. Lemieux): D'accord. Est-ce qu'il y a des
questions? M. le député de Gouin.
M. Boisciair: Pas tellement si ce n'est pour rappeler toutes les
discussions qu'on a eues alentour du développement des ressources
informatiques au gouvernement du Québec, vous vous souvenez.
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Boisciair: Le Vérificateur général a fait
mention, surtout dans ses deux rapports, de cette question-là où,
justement, cette lacune avait été soulevée. Sans doute que
vous y avez répondu. Mais, je veux dire que c'est quand même assez
compliqué de voir qui fait quoi et qui a quelle responsabilité
dans ce domaine-là. D'une part, il y a le Conseil du trésor qui
est impliqué, il y a le ministère des Communications qui est
impliqué, il y a le ministère des Approvisionnements et Services
qui est impliqué. En tout cas, souhaitons que ce sera...
Mme Robic: Vous allez voir, en regardant d'autres engagements,
où on en est rendu dans tout ce plan-là.
M. Boisciair: Ça, je présume que c'est par le fonds
des Communications, parce que ce sont des services qui sont offerts.
Maintenant, le ministère des Communications fonctionne avec ses quatres
fonds.
Mme Robic: C'est ça.
M. Boisclair: II y a le fonds de...
Le Président (M. Lemieux): C'est ça, oui. Le
rôle du ministère des Communications?
Mme Milhomme: C'est qu'il founit les experts. C'est le groupe
d'experts gouvernementaux qui est géré par le ministère
des Communications sous le Fonds de services informatiques. On aurait pu aller
en appels d'offres vers le privé également, sauf que, quand on
fait affaire avec ces experts-là, on est, à ce moment-là,
exclu de la réglementation. Je dois dire que c'est un achat de services
entre un ministère et l'organisme comme tel. (14 h 15)
M. Boisclair: Un fonds qui existe au ministère depuis
à peu près deux ans.
Mme Milhomme: Exact.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que c'est des
contractuels?
Mme Milhomme: Ces gens-là sont payés par le Fonds
de services informatiques du ministère. Ils ont une enveloppe
d'effectifs à respecter.
Le Président (M. Lemieux): Oui.
Mme Milhomme: Si les demandes des ministères augmentent,
ils peuvent, à la limite, dans le cadre de leurs effectifs, engager des
occasionnels pour des périodes arrêtées dans le temps.
Le Président (M. Lemieux): Ça va. M. le
député de Gouin.
M. Boisclair: Ce serait aussi dans le but d'essayer de
responsabiliser les gens - j'en ai souvent discuté avec la ministre - et
les différents partenaires et pour s'assurer d'un plus grand
contrôle.
Le Président (M. Lemieux): Alors, est-ce que l'engagement
est vérifié?
M. Boisclair: Oui, vérifié. Mai
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons maintenant aux engagements financiers du mois d'avril 1990 de
l'Inspecteur général des institutions financières. Je
pense qu'en avril il n'y a aucun engagement financier. Nous passons donc aux
engagements financiers du mois de mai 1990, à l'engagement financier 1.
Il s'agit d'un renouvellement de contrat: "Renouvellement des ententes de
location, 1 526 509 $." Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Boisclair: C'est encore le ministère des
Communications, je présume.
Mme Robic: On est au niveau des ententes de location et c'est
négocié par la Société immobilière du
Québec.
M. Boisclair: Alors, c'est le siège social. Ça,
c'est un contrat qui se renouvelle sur une base annuelle ou sur une
base...?
Mme Milhomme: Annuelle.
M. Boisclair: Sur une base annuelle. C'est quoi? Vos contrats
sont indexés au coût de la vie?
M. Bouchard: Exactement. M. Boisclair: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Ça fait combien de
temps, M. l'Inspecteur général des institutions
financières, que vous êtes au 800, Place d'You-ville?
M. Bouchard: Écoutez, je crois que vous étiez dans
ce bureau-là.
Le Président (M. Lemieux): Oui, c'est pour ça que
je vous pose la question. Ça doit faire un bon nombre
d'années.
M. Bouchard: Je crois qu'ils ont déménagé
dans les années soixante-dix.
Le Président (M. Lemieux): II n'y a pas moyen de
négocier ça...
M. Bouchard: Si vous saviez comme j'essaie.
Le Président (M. Lemieux): ...avec un locateur aussi
fidèle, sans qu'il y ait de contrainte et de problème? Non?
M. Bouchard: C'est probablement en proportion inverse de la
fidélité pour les services.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Lemieux): Ça va. Est-ce que c'est
vérifié? Vérifié. J'appelle l'engagement financier
1. Il s'agit d'un "contrat concernant le Fonds de services informatiques", au
montant de 415 000 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
Mme Robic: C'est un contrat, encore une fois, avec le
ministère des Communications. On fait appel au fonds
spécial...
M. Boisclair: Dans quel but?
Mme Robic: ...et c'est des contrats de services, services
informatiques et services de télécommunications. C'est
l'ordinateur central, l'usage d'heures de service au niveau de l'ordinateur
central. L'autre contrat du Fonds des services de
télécommunications, c'est la téléphonie.
Mme Milhomme: C'est exact.
M. Boisclair: Vous me disiez tout à l'heure que vous
êtes dispensés d'aller en appels, de demander des soumissions
lorsque vous faites affaire directement avec les ministères.
Mme Milhomme: Les ministères.
M. Boisclair: Ça, cette exception-là se retrouve
dans quel texte?
Mme Milhomme: Je pense c'est en vertu de la Loi sur
l'administration financière.
M. Boisclair: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
L'engagement financier 1 est vérifié. Alors, nous passons
à l'engagement financier 2. Mme la ministre, je pense, a dit qu'il
s'agissait des téléphones.
Mme Robic: Je l'ai expliqué en même temps, M. le
Président. C'est la téléphonie.
Le Président (M. Lemieux): C'est ça. Alors, comme
je ne l'avais pas appelé, j'appelle l'engagement 2. Est-ce que
l'engagement 2 est considéré comme vérifié?
M. Boisclair: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Je ne
voudrais pas qu'on ait à revenir ici, Mme la ministre, parce qu'on en a
sauté un. Alors, j'appelle l'engagement financier 3: "Contrat concernant
l'impression de 330 000 formulaires C-588."
Mme Robic: Alors, il s'explique par lui-même. C'est tout
simplement un contrat pour des formulaires nécessaires pour la
préparation des rapports annuels.
Le Président (M. Lemieux): II semble que ce ne soit pas le
plus bas soumissionnaire, Mme la ministre.
Mme Robic: C'est juste.
Le Président (M. Lemieux): II semble qu'il y ait un
soumissionnaire qui soit à 26 808,44 $ alors que nous avons un
soumissionnaire à 28 988,22 $. Est-ce qu'il y a des raisons par-
ticulières?
Mme Robic: Alors, je vais demander à M. Bouchard de vous
expliquer la raison, M. le Président.
M. Bouchard: C'est qu'il s'agit d'un rapport annuel et le rapport
annuel, il faut qu'il soit distribué à temps pour pouvoir
recueillir et obtenir des compagnies la production pour le mois de septembre.
Le plus bas soumissionnaire-- la date qui a été demandée
pour tout le monde était le 1er mai - a été incapable de
rencontrer sa date. Il nous le livrait, lui, je crois que c'était pour
la fin mai ou quelque chose comme ça, le 23. Le second nous l'a
livré le 5 mai. Alors, c'est la raison pour laquelle, pour 2000 $, on a
dit: On peut...
Le Président (M. Lemieux): Je ne peux pas croire qu'on va
lui faire faire de l'argent avec si peu. Ça va, M. le
député de Gouin? Vérifié? Vérifié. Ce
n'est pas dispendieux. Alors, nous passons aux engagements financiers de juin
1990. Il n'y a aucun engagement financier pour le mois de juin.
Juillet
Nous passons maintenant aux engagements financiers pour le mois de
juillet 1990. L'engagement financier 1, entente de services. "Activités
de démarrage du développement du système "31A" de la
Direction des entreprises: prêts d'effectifs, 40 000 $." Est-ce qu'il y a
des renseignements à demander?
Mme Robic: M. le Président, ça comprend le fichier
des entreprises et c'est 40 000 $ qui viennent d'un budget global de 400 000 $.
C'est la révision du système.
M. Boisclair: II s'agit de quel fichier d'entreprises?
M. Bouchard: Le fichier central des entreprises qui existe au
Québec et qui comporte toutes les données des raisons sociales
des compagnies et des entreprises. Ce système-là date, de
mémoire, de 25 ou 30 ans et ne répond plus du tout aux besoins de
la demande croissante et du développement que nous avons. C'est un
système qui, actuellement, est administré par le ministère
du Revenu, qui a toujours été au ministère du Revenu, en
termes de quincaillerie. Il faut le repenser totalement. C'est une partie
seulement des dépenses. Vous allez voir un peu plus loin que le montant
revient sporadiquement à 40 000 $ et un autre 300 000 $, pour un
coût total d'environ 1 500 000 $. C'est ça?
Mme Milhomme: 5 000 000 $ pour l'ensemble du processus.
M. Bouchard: 5 000 000 $ pour l'ensemble, c'est ça.
Mme Robic: C'était, pour cette année-là, 400
000 $.
Mme Milhomme: 400 000 $.
Le Président (M. Lemieux): Puis-je vous poser une
question, M. l'Inspecteur? Est-ce que, maintenant, au fichier des entreprises,
vous avez décidé de donner des services sur l'heure du midi? Je
vous demande ça parce que je me suis rendu à votre
ministère sur l'heure du midi, puis j'ai constaté qu'il y avait
des fonctionnaires présents qui ont pris la peine de se lever;
même, j'ai le nom, M. Pierre Faucher a pris la peine de venir me
répondre et...
M. Bouchard: Nous sommes ouverts presque 24 heures par jour. Non,
mais, farce à part, c'est ouvert le midi et à Québec, et
à Montréal pour le Service des compagnies, pour les gens qui
viennent pour s'incorporer.
Le Président (M. Lemieux): Oui. O.K.
M. Bouchard: Ils sont incorporés dans un laps de temps de
10 minutes.
Le Président (M. Lemieux): C'est ce que j'ai
constaté. Je trouve que c'est une bonne initiative pour la
clientèle.
Août
Alors, nous passons aux engagements financiers du mois d'août
1990. L'engagement financier 1. "Acquisition d'un lecteur reproducteur RP-507,
28 935,14 $." Est-ce qu'il y a des interventions?
Mme Robic: Encore là, M. le Président, nous avons
suivi le processus normal de soumissions.
M. Boisclair: Qu'est-ce qu'un lecteur reproducteur RP-507?
Mme Milhomme: C'est un appareil qui sort du microfilmage.
M. Boisclair: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que ça va?
Vérifié?
M. Boisclair: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Nous appelons maintenant
l'engagement financier 2: "Contrat relatif à l'entretien des
équipements de traitement de texte, 33 590 $." Il n'y a pas beaucoup de
gens qui ont l'air intéressés. M. Boisclair: Juste
pour...
Mme Robic: C'est du vieil équipement, M. le
Président. Les pièces sont très difficiles à
trouver et Services techniques Bell semble être le seul qui peut nous
faire cet entretien-là.
M. Boisclair: Juste pour comprendre quelque chose clairement.
Quand est-ce que vous faites appel au Fonds de services informatiques du
ministère des Communications? Est-ce que vous pouvez faire appel
à ce fonds-là, par exemple, pour l'entretien de
l'équipement?
Mme Milhomme: Pas pour l'entretien de l'équipement.
M. Boisclair: Seulement pour le développement du
réseau?
Mme Milhomme: Pour le développement du réseau ou
pour l'utilisation temps-machine des ordinateurs centraux qui sont
gérés par ce ministère-là; le fonds des
télécommunications, c'est pour la centralisation de tous les
achats en groupe des appareils téléphoniques.
M. Boisclair: Donc, l'entretien est laissé à
l'initiative de chacune des directions ou de chacun des ministères.
Mme Milhomme: Exactement. Il n'est pas une
spécialité, non plus, gérée par le ministère
des Approvisionnements et Services dans le sens où il appartient
à chaque organisme d'identifier les firmes qu'il va appeler à
soumissionner comme telles. Il n'y a pas de fichier comme tel.
M. Boisclair: Ils ne font pas partie de Rosalie.
Mme Milhomme: Non, exact.
Le Président (M. Lemieux): Lorsque vous dites
"gérée", le temps est loué, si je comprends bien?
Mme Milhomme: Pardon?
Le Président (M. Lemieux): Le temps, est-ce qu'il est
loué, lorsque vous dites "gérée"? Au ministère,
est-ce que vous...
Mme Milhomme: Le temps-machine au niveau du ministère?
Le Président (M. Lemieux): Oui, c'est ça, le
temps-machine.
Mme Milhomme: Oui, c'est ça.
Le Président (M. Lemieux): O.K. Ça va.
Mme Milhomme: L'utilisation de l'ordinateur est facturée
selon le temps d'utilisation.
Le Président (M. Lemieux): Ça va. L'engagement
est-il vérifié?
M. Boisclair: Dans ce cas-ci, il y a eu un seul soumissionnaire,
si je comprends bien.
Mme Milhomme: Exact. M. Boisclair: Vérifié,
M. le Président. Septembre
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons aux engagements financiers du mois de septembre 1990, l'engagement
financier 1: Entente de services. Il s'agit d'une "analyse fonctionnelle et
réalisation technique d'unités de traitement du système
CIDREQ, 40 000 $".
Mme Robic: Encore là, ça fait partie des autres
contrats que vous avez vus, M. le Président. Ça fait partie des
400 000 $ qu'on nous a alloués pour la réalisation d'un plan
directeur.
M. Boisclair: Vérifié.
Octobre
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
J'appelle les engagements financiers d'octobre 1990. L'engagement financier 1,
pour un montant de 300 000 $: "Analyse fonctionnelle et réalisation
technique d'unités de traitement du système CIDREQ."
M. Boisclair: C'est le même contrat que tout à
l'heure.
Mme Robic: C'est juste. M. Boisclair:
Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
appelons l'engagement financier 2: "Contrat par soumission sur invitation.
Élaboration du plan directeur de la gestion de l'information et
architectures corporatives, 69 900 $".
Mme Robic: Toujours dans le même but, M. le
Président.
M. Boisclair: Juste cette fois-ci, parce qu'on n'a pas...
Pourquoi le Groupe D.M.R. a-t-il été retenu? Il y a cinq
propositions reçues et on n'a pas les...
Le Président (M. Lemieux): Le montant des autres
soumissionnaires.
M. Boisclair: C'est ça. Mme Robic: M. Bouchard.
M. Bouchard: Celle-là, elle a été retenue
pour une raison très simple, c'est que les autres propositions n'avaient
pas l'expérience requise. Le chargé de projet qui était
identifié comme étant responsable du dossier ne répondait
pas aux critères et d'autres avaient une très mauvaise
compréhension du problème et des objectifs qui étaient
poursuivis par notre soumission. Ils ne répondaient pas aux attentes qui
étaient formulées par la soumission.
M. Boisclair: Dans ce cas-ci, il y a un comfté de
sélection. J'oublie la...
M. Bouchard: Oui. Vous avez le nom.
Mme Milhomme: Oui.
M. Boisclair: ...composition, exactement.
M. Bouchard: Des points sont attribués. Je peux nommer les
personnes qui faisaient partie du comité.
M. Boisciair: Avec la soumission, aussi, qui a été
envoyée à Atkinson et aux autres gens qui ont soumis des
propositions?
Mme Milhomme: Exact. Les 43 firmes qui étaient inscrites
au fichier central du ministère des Approvisionnements et Services ont
été invitées à s'intéresser à ce
projet-là; 8 d'entre elles ont demandé, comme tel, le cahier de
charges et 5 d'entre elles ont soumissionné. Les soumissions ont
été analysées selon des critères très
précis, tant au niveau de l'expérience du fournisseur que de
celle du chargé de projet, et les firmes ont été
notées, à ce moment-là. Après ça, il y a eu
analyse des résultats par rapport à la pertinence et à
l'expérience des firmes et également des coûts. C'est
D.M.R. qui composait le mieux tant avec les critères d'évaluation
de la soumission comme telle qu'avec le coût comme tel qui était
demandé.
M. Boisclair: Est-ce que vous avez le pointage pour chacune des
firmes?
Mme Milhomme: Oui, nous avons ça.
M. Boisclair: Est-ce qu'il y aurait moyen d'obtenir ces
informations-là?
Mme Robic: On va certainement vous en faire parvenir une copie
que vous pourrez...
Le Président (M. Lemieux): M. le secrétaire,
voulez-vous prendre note de la question du député de Gouin? Qui a
préparé le cahier de
charges?
Mme Milhomme: Ce sont les gens du fonds en informatique, en
collaboration avec les gens de l'Inspecteur.
Le Président (M. Lemieux): En collaboration, O.K.
Ça va.
M. Boisclair: C'est quand même assez spécial de voir
que, sur cinq propositions reçues, il y en ait seulement une seule qui
ait bien répondu aux attentes qui étaient manifestées dans
le cahier de charges.
Mme Milhomme: Exactement. Ils ont été...
M. Boisclair: Soit qu'il y ait une incompréhension...
Mme Milhomme: ...évalués en fonction des
critères, par ailleurs, en termes de connaissance ou de
conformité par rapport à la production de plans directeurs
d'informatique pour des organismes gouvernementaux.
M. Boisclair: Les autres montants des soumissions
reçues...
Mme Milhomme: On devrait avoir ça.
M. Boisclair: Vous allez pouvoir nous fournir ça en
détail...
Mme Milhomme: Oui. Ça vous sera déposé.
M. Boisclair: ...le cahier de charges, avec les montants des
autres...
Mme Milhomme: O.K.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 2 est donc
vérifié...
M. Boisclair: Oui.
Le Président (M. Lemieux): ...sous réserve..
M. Boisclair: Sous réserve...
Le Président (M. Lemieux): ...des réponses à
être obtenues par la commission pour être retransmises au
député de Gouin.
Nous appelons maintenant...
M. Boisclair: Ou à tous les membres de la commission.
Le Président (M. Lemieux): À tous les membres de la
commission, effectivement.
Nous appelons maintenant les engagements financiers du mois de novembre.
Il n'y a aucun engagement financier pour le mois de no- vembre 1990 de
même que pour le mois de décembre 1990 il n'y a aucun engagement
financier. Nous avons donc terminé les engagements financiers de
l'Inspecteur général des institutions financières; ils ont
donc été vérifiés par la commission.
Nous allons maintenant suspendre une minute pour permettre aux gens de
la Commission des valeurs mobilières du Québec de bien vouloir
prendre place à cette table afin que nous procédions à la
vérification de leurs engagements financiers.
(Suspension de la séance à 14 h 35)
(Reprise à 14 h 36)
Le Président (M. Lemieux): La commission reprend ses
travaux pour que nous puissions procéder à l'étude des
engagements financiers de la Commission des valeurs mobilières du
Québec pour le mois de janvier 1990. Il n'y a aucun engagement financier
pour le mois de janvier 1990. Un instant
Commission des valeurs mobilières du
Québec
Février
Nous allons passer au mois de février 1990. J'appelle
l'engagement financier 1; il s'agit du loyer de la Commission pour un montant
de 78 433 $, Société immobilière du Québec. Est-ce
qu'il y a des interventions?
M. Boisclair: Juste au niveau de la note qui est inscrite dans le
cahier des engagements financiers, on parle d'un surplus identifié par
la SIQ...
Mme Robic: C'est juste...
M. Boisclair: ..."qui doit être remboursé au
ministère des Approvisionnements et Services".
Mme Robic: M. le Président, si vous me le permettez, avant
même de répondre à la question du député,
j'aimerais présenter les gens qui m'accompagnent: M. Paul Fortugno, qui
est président de la Commission des valeurs mobilières du
Québec, qui est accompagné de M. Raymond Hardy et de M. Max
Amar.
M. le Président, c'est tout simplement que le budget de location
pour la Commission a été accordé et, à la fin de
l'exercice financier, on s'est rendu compte qu'il y avait un surplus de 78 000
$; peut-être, M. Fortugno, que vous aimeriez expliquer le surplus.
Le Président (M. Lemieux): M. Fortugno, s'il vous
plaît.
M. Fortugno (Paul): En effet, le budget de loyer accordé
par le Conseil du trésor a été surévalué du
montant que vous avez là pour la période du 1er avril 1989 au 31
mars 1990.
M. Boisclair: Quelle période?
M. Fortugno: Du 1er avril 1989 au 31 mars 1990. Il a
été surévalué de 78 413,62 $ et le surplus a
été engagé séparément pour les fins de
virement au ministère des Approvisionnements et Services.
M. Boisclair: Si je comprends bien, le Conseil du trésor
vous a donné une enveloppe pour la location de vos locaux, qui a
été surévaluée. On vous a donné 78 000 $ de
trop, que vous avez retournés à Approvisionnements et
Services.
M. Fortugno: C'est ça.
M. Boisclair: C'est quand même assez original comme...
M. Fortugno: Oui.
M. Boisclair: Comment ça se fait qu'on retrouve ça
dans les engagements financiers?
Le Président (M. Lemieux): C'est un loyer. Mme Robic:
C'est une écriture.
Le Président (M. Lemieux): C'est un loyer, c'est un
engagement qui a été pris.
M. Boisclair: Ce n'est pas un loyer là, si je comprends
bien.
Le Président (M. Lemieux): C'est-à-dire que...
Mme Robic: C'est un surplus, c'est un excédent.
Le Président (M. Lemieux): ...c'est un surplus, c'est un
excédent.
Mme Robic: Alors, il y a une écriture qui s'opère
ou il faut retourner au Conseil...
Une voix: Oui. On ne peut pas l'envoyer ailleurs.
Le Président (M. Lemieux): C'est une écriture
comptable, c'est un engagement...
Des voix: C'est ça.
Le Président (M. Lemieux): ...qui sort, on n'a pas le
choix.
M. Boisclair: Non, mais c'est parce que c'est 78 000 $, je trouve
ça quand même assez... Comment se fait-il que votre loyer...
Ça fait un bout de temps que vous êtes à la même
place?
Une voix: Oui.
M. Hardy (Raymond): Oui. Mais c'est parce qu'il y avait eu des
changements dans nos locaux l'année précédente. Avant
qu'ils fassent les réévaluations de loyer exact pour
l'année, ça leur a pris un certain temps. Ensuite, ils sont
arrivés avec les calculs exacts et ils se sont rendu compte qu'ils en
avaient versé un petit peu trop par rapport à ce dont on avait
besoin.
Le Président (M. Lemieux): Voulez-vous vous
identifier?
M. Hardy: Raymond Hardy. Je suis le directeur de l'administration
de la Commission.
Le Président (M. Lemieux): Ça va.
M. Boisclair: Vous l'avez retourné. Parfait,
vérifié.
Le Président (M. Lemieux): II serait peut-être
intéressant de savoir le nom de l'analyste qui a fait cette
surévaluation. C'est tellement rare au Conseil du trésor, on
pourrait donner son nom à tous les ministres.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'engagement 1...
Mme Robic: Ce serait très pratique, à des moments
donnés.
Le Président (M. Lemieux): J'imagine, Mme la ministre.
L'engagement 1 est vérifié. Nous passons aux engagements
financiers du mois de mars 1990. J'appelle l'engagement financier 1. "Contrat
relatif à l'entretien des équipements informatiques", pour un
montant de 25 777,25 $.
M. Boisclair: Ma compréhension des choses...
Mme Robic: Je ne vous suis pas, là, M. le
Président.
M. Boisclair: II n'y en a pas au mois de mars.
Le Président (M. Lemieux): Un instant.
Mme Robic: Vous avez le renouvellement de contrat, M. le
Président.
M. Boisclair: Le mois d'avril.
Le Président (M. Lemieux): Un instant! Mme Robic:
On est rendus à avril, là.
Le Président (M. Lemieux): Ça va. Ça va, un
instant. Février, mars, aucun engagement compris dans la liste de mars
1990. Je m'excuse. J'ai changé et j'étais dans la liste des
engagements financiers qui ont été vérifiés tout
à l'heure pour l'Inspecteur général. Alors, je
répète, pour le mois de mars 1990 concernant la Commission des
valeurs mobilières, il n'y a aucun engagement financier. Nous passons au
mois d'avril 1990, à l'engagement financier 1. Est-ce qu'il y a des
commentaires ou interventions?
Avril
M. Boisclair: Oui, certainement, M. le Président. On parie
bien du renouvellement de contrat pour 12 000 $?
Mme Robic: C'est juste.
M. Boisclair: Oui, c'est ça. C'est bien lui.
Mme Robic: II y a une extension de 14 000 $.
M. Boisclair: C'est ça, une extension de 14 000 $. C'est
14 000 $ qu'on doit... Juste pour être bien sûr, avant de donner un
contrat semblable à celui-là, vous procédez par
soumission, je présume. Quelle est la procédure lorsque vous
donnez des contrats à des firmes privées d'avocats?
Mme Robic: M. Fortugno.
Le Président (M. Lemieux): C'est le ministère de la
Justice qui fait ça.
M. Fortugno: Oui, c'est le ministère de la Justice. Dans
ce cas-ci, c'est certain que la Commission, à l'époque, a eu
à suggérer un nom au ministère de la Justice, compte tenu
que le président de l'époque ex officio était poursuivi.
Mais c'est le ministère de la Justice qui avait accordé le
contrat, avait donné la permission.
M. Boisclair: C'est le ministère de la Justice qui accorde
le contrat et c'est avec vos budgets qu'on paie le contractant.
M. Fortugno: Non, non. Le contrat est donné par la
Commission des valeurs mobilières, mais c'est le ministère de la
Justice qui nous fournit, si vous voulez, ou qui nous accorde le nom de
l'étude ou de l'avocat qui doit agir dans la cause.
M. Boisclair: Pour représenter le Procureur
général. Combien vous avez dépensé à date?
On me dit que la cause est toujours en cours.
Le Président (M. Lemieux): J'aimerais attirer, puisque
vous en faites état, votre attention sur l'article 35, paragraphe 3°
du règlement. C'est sub judice; alors, il faudrait peut-être s'en
tenir à des ensembles et non pas aller dans le fond du dossier.
M. Boisclair: Ah non! Je veux juste savoir... C'est une extension
de contrat. Les procédures ont commencé en 1988, si je ne me
trompe pas.
M. Fortugno: Oui.
M. Boisclair: Et on en est rendu, là, à pas loin de
38 000 $, à peu près, si je comprends bien.
M. Fortugno: 27 601,79 $, si on compte les deux.
M. Boisclair: C'est un bon contrat. Alors,
vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Alors,
nous passons à l'engagement financier 2, qui est une demande de
livraison pour un montant de 40 215,11 $. Est-ce qu'il y a des commentaires ou
interventions?
Mme Robic: Alors, c'est un contrat pour l'expansion de la
mémoire de l'unité centrale du...
M. Boisclair: C'est la première fois que je vois
ça, une demande de livraison, dans le cahier des engagements financiers.
Je veux juste avoir peut-être plus d'informations et savoir exactement de
quel genre d'engagement il s'agit.
Mme Robic: M. le Président...
M. Boisclair: Ce n'est pas un appel d'offres, ce n'est pas une
soumission.
M. Hardy: C'est un bon de commande, une demande de livraison qui
a été envoyée au Service des achats du gouvernement. Eux
ont placé la commande, ont fait une analyse des fournisseurs qui
pouvaient nous fournir ce dont on avait besoin pour compléter notre
système informatique. C'est le Service des achats qui fait l'analyse,
qui fait le choix du fournisseur aussi. On procède par le Service des
achats. Nous, on ne fait simplement qu'envoyer un bon de commande au Service
des achats et eux déterminent le fournisseur qui peut nous donner
l'équipement recherché au meilleur prix possible.
M. Boisclair: Comment on peut vérifier, comment on peut
avoir une idée des autres soumissionnaires? Puisque c'est un bon de
commande, ça ne se retrouvera pas non plus dans les engagements
financiers...
M. Hardy: Bien, ce serait probablement... M. Boisclair: ...d'un
autre ministère.
M. Hardy: ...par le ministère des Approvisionnements et
Services...
Le Président (M. Lemieux): Approvisionnements et Services,
oui.
M. Hardy: ...que vous retrouveriez le détail de ces
transactions-là. Nous, c'est hors de notre contrôle, c'est eux qui
font toutes les vérifications, qui montent les dossiers pour s'assurer
que c'est le meilleur prix disponible.
M. Boisclair: Mais c'est quand même une dépense...
C'est parce que c'est quand même assez original. Tout à l'heure,
avec l'Inspecteur général, on voyait qu'il procédait
directement par le biais du fonds. Là, le montant a été
versé directement au fonds de ressources informatiques. (14 h 45)
M. Hardy: C'est pourtant une procédure bien courante,
bien...
M. Boisclair: Bien, elle a beau être courante, moi,
je...
M. Hardy: C'est de même qu'on procède, nous. On
place une commande au Service des achats qui, lui, fait le tour des
fournisseurs et des équipements disponibles. Il regarde les prix et
c'est lui qui détermine le fournisseur.
Mme Robic: Vous êtes allé au ministère des
Approvisionnements et Services.
M. Hardy: Oui, au ministère des Approvisionnements et
Services.
Mme Robic: C'est là que vous avez acheminé votre
demande.
M. Hardy: Notre commande.
M. Boisclair: Est-ce que vous êtes doté d'un plan
directeur comme l'Inspecteur général?
M. Hardy: Oui, on a un plan directeur, également, de
développement informatique.
M. Boisclair: Soumis au Conseil...
M. Hardy: Ces achats-là faisaient partie de notre plan
annuel d'acquisition informatique.
M. Boisclair: Soumis au Conseil du trésor et
adopté...
M. Hardy: Oui.
M. Boisclair: ...par le Conseil du trésor.
M. Hardy: C'est ça, oui.
M. Boisclair: J'essaie de comprendre. Tout à l'heure, la
dame qui accompagnait l'Inspecteur nous disait que tout ce qui a trait à
l'acquisition de matériel informatique - et on faisait la distinction,
tout à l'heure, entre l'acquisition et l'entretien - passait par le
Fonds de services informatiques du ministère des Communications. Je
pense, Mme la ministre et M. le Président, que vous avez la même
compréhension que moi de la discussion qu'on a eue tout à
l'heure.
Mme Robic: Comme c'est une expansion de la capacité du
système, c'est probablement un système compatible que ça
vous prenait, à ce moment-là; donc, c'était plus...
M. Hardy: Oui. On a notre propre système informatique,
chez nous. On achète l'équipement. Souvent, les ministères
fonctionnent avec le ministère des Communications pour l'exploitation du
système informatique; ils n'ont pas leur propre système. C'est
souvent des coûts d'exploitation et de développement à
partir de systèmes qui appartiennent au ministère des
Communications. Je ne sais pas si c'était le cas pour l'Inspecteur
général.
M. Boisclair: M. le Président, vous qui avez une
expérience parlementaire plus longue que la mienne, vous pouvez
m'assurer que, pour cet engagement financier là, dans les engagements
financiers du ministère des Approvisionnements et Services, on va
pouvoir retrouver la liste des autres soumissionnaires et le montant des
soumissions?
Le Président (M. Lemieux): Vous voulez que je fasse une
profession de foi?
M. Boisclair: Non, mais je vous demande tout simplement
votre...
Le Président (M. Lemieux): Ah bien, ça devrait,
oui. On devrait le retrouver, effectivement, oui. Pour plus de certitude, M. le
secrétaire, en principe, est-ce qu'on devrait le retrouver? Oui.
O.K.
M. Boisclair: Parfait.
Le Président (M. Lemieux): Moi aussi, j'aime mieux me
faire corroborer.
M. Boisclair: C'est la première fois que je vois
ça, une demande de livraison dans un cahier d'engagements
financiers.
Le Président (M. Lemieux): Moi aussi. Une voix: II
va être vérifié deux fois.
M. Boisclair: Oui. C'est ça. C'est un peu pour ça
que je trouve ça bizarre, l'engagement va être
vérifié deux fois.
Le Président (M. Lemieux): Oui, mais c'est parce que...
J'imagine que...
M. Boisclair: C'est ça que je ne peux pas comprendre.
Le Président (M. Lemieux): ...c'est parce que c'est le
Trésor?
M. Hardy: Le Conseil du trésor nous a donné
l'autorisation, en plus.
M. Boisclair: Ça, je n'en doute pas un seul instant.
Mme Robic: Mais vous n'aviez pas la liste de ceux qui ont
soumissionné?
M. Hardy: Non. C'est hors de notre contrôle complet.
Mme Robic: Une fois que vous donnez ça à
Approvisionnements et Services, eux autres, ils s'en chargent.
M. Hardy: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Alors, M. le secrétaire,
vous pouvez donner à M. le député l'explication.
L'explication est simple, c'est qu'il y a un certain nombre d'achats qui est
fait globalement et c'est laissé au compte de chacun des organismes
concernés qui ont, eux aussi, à payer ce montant-là. Et,
là, ça apparaît dans l'organisme comme tel, puis on va le
revoir au niveau d'Approvisionnements et Services. C'est ça? C'est
effectivement le cas. C'est ce qui se passe, habituellement. Alors j'imagine
que, lorsqu'on va arriver à Approvisionnements et Services, il va
probablement y avoir une note comme quoi...
M. Boisclair: Là, j'aimerais bien que la ministre
aussi...
Le Président (M. Lemieux): C'est que vous allez avoir un
compte global lorsqu'on va arriver aux Approvisionnements et Services.
Mme Robic: M. le Président, je pense que ce qui est
important ici à retenir, c'est que la Commission a suivi le processus
normal dans les circonstances. Elle a passé par Approvisionnements et
Services; c'est eux qui sont allés en appel d'offres. Et, sans doute,
dans les engage- ments d'Approvisionnements et Services, vous pourrez
vérifier ce contrat-là et les conditions applicables.
Le Président (M. Lemieux): Oui. Vous avez raison, Mme la
ministre. Alors, vous pouvez réserver votre question pour
Approvisionnements et Services.
M. Boisclair: II n'en demeure pas moins que l'engagement va
être vérifié deux fois.
Mme Robic: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Boisclair: O.K. Alors, vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
appelons l'engagement financier 3.
M. Boisclair: C'est les mêmes commentaires, là.
Mme Robic: Oui. C'est en conformité, également,
avec te plan annuel d'acquisition de matériel informatisé
déposé au Conseil du trésor, M. le Président.
M. Boisclair: Ça, je n'en doute pas. Mme Robic:
Alors, là, on suit réellement..
M. Boisclair: M. le Président, je ne doute pas que c'est
en conformité, loin de là mon intention. Mais moi, on me demande,
comme parlementaire et comme membre de cette commission, de vérifier un
engagement. Là, c'est un peu difficile pour moi de le faire dans ces
conditions-là, puisqu'on n'a pas la liste des autres soumissionnaires,
on n'a pas le montant des autres soumissions, puis on ne sait pas dans quel
genre de conditions ces soumissions-là ont été
présentées. Alors, moi, je prends acte de cette
présentation des engagements financiers. On vérifiera aux
Approvisionnements et Services pour voir exactement qu'est-ce qu'il en est,
mais vous comprenez comme moi que c'est un peu difficile de vérifier un
engagement semblable à celui-là. Tous les autres engagements
financiers qui nous sont présentés nous donnent l'information sur
les autres soumissionnaires, les montants des autres soumissions. Et puisque
notre objectif, aujourd'hui, c'est d'adopter ces engagements financiers
là, c'est un peu difficile pour moi de le faire. C'est peut-être
faute d'expérience, mais c'est la première fois que je vois
ça, ce genre d'engagement de demande de livraison.
Le Président (M. Lemieux): Vous êtes dans votre
droit. Lorsque vous posez des questions à cet effet-là, à
savoir ce à quoi ces choses-là peuvent servir, là-dessus,
vous êtes en plein dans
votre droit, M. le député de Gouin.
M. Boisclair: Ah! mais ce n'est pas tant ce à quoi ils
vont servir. Ça, je suis convaincu que... Et on me dit qu'il y a un plan
directeur qui a été déposé au Conseil du
trésor. Là n'est pas mon inquiétude, mais j'aurais juste
bien aimé connaître le nom des autres soumissionnaires, le montant
de leurs soumissions et savoir pour quelle raison Econocom Economie Computer
Canada a été retenue, tout comme Office Equipment dans le
deuxième cas.
Le Président (M. Lemieux): D'accord. On prend bonne note
de vos commentaires et on va les acheminer...
M. Boisclair: J'apprécierais...
Le Président (M. Lemieux): ...à qui de droit.
M. Boisclair: Moi, je voudrais, M. le Président, si les
procédures nous le permettent, adopter cet engagement, en tout cas, le
numéro 3 avec... Je ne sais pas s'il y a moyen...
Le Président (M. Lemieux): Sous réserve.
M. Boisclair: Sous réserve, et s'il y a moyen de
répondre... Alors, je vous adresse cette question-là puisque
c'est...
Le Président (M. Lemieux): Mme la ministre, vous allez le
faire valoir au ministre concerné?
Mme Robic: M. le Président, je pense que l'important,
c'est de s'assurer que ces engagements-là réapparaissent aux
engagements financiers d'Approvisionnements et Services et, si ce
n'était pas le cas, on s'assurerait, à ce moment-là, M. le
Président, de vous faire parvenir la liste des soumissionnaires.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Hull, vous avez une question?
M. LeSage: Merci, M. le Président. L'inquiétude du
député de l'Opposition m'apparaît justifiée, sauf
que j'aimerais peut-être apporter une précision. Par
expérience, dans les différents paliers de gouvernement, entre
autres sur l'achat de deux micro-ordinateurs, il n'y a pas juste un
ministère qui utilise des micro-ordinateurs. Lorsqu'on place une
commande au Service des achats, je présume que les Achats demandent des
soumissions, des propositions ou des "cotations" pour 12 mois, qu'ils prennent
la plus basse soumission, la meilleure "cotation", qu'ils font la
répartition sur demande, ou sur réquisition, ou sur une
formulation faite par un des ministères et c'est ce qu'ils fournissent
pour l'ensemble des ministères. Alors, je présume que c'est ce
qui est arrivé dans ce cas-là.
Le Président (M. Lemieux): On aura l'occasion aussi
d'approfondir le sujet avec le ministère des Approvisionnements et
Services.
M. Boisclair: J'attends avec...
Le Président (M. Lemieux): Ça va?
M. Boisclair: Oui.
Mai
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est, tout de
même, vérifié.
Nous passons aux engagements financiers de mai 1990. L'engagement 1,
"renouvellement du contrat pour service de télécommunications,
150 000 $". Mme la ministre, est-ce qu'il y a des commentaires?
Mme Robic: Aucun commentaire, M. le Président. C'est assez
clair comme engagement.
M. Boisclair: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
appelons l'engagement 2, "renouvellement du contrat pour service de
reprographie".
M. Boisclair: Le Fonds renouvelable de reprographie, c'est
lequel? Rattaché à quel ministère? Est-ce que c'est un
fonds au ministère des Finances ou au ministère... Parce qu'il
n'y a certainement pas un fonds renouvelable de reprographie au
ministère des Communications.
M. Hardy: Approvisionnements et Services.
M. Boisclair: Approvisionnements et Services?
Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
appelons l'engagement financier 3.
M. Boisclair: Ça, c'est pour le siège social. La
CVMQ n'a qu'un seul bureau qui est à Montréal. Et on me fait
remarquer, dans la chronologie, juste pour qu'on comprenne bien, que tout
à l'heure on a remboursé 76 000 $...
Le Président (M. Lemieux): 78 000 $.
M. Boisclair: ...78 000 $ et, là, on rembourse avant
d'avoir payé le loyer. Je veux juste qu'on m'explique. Dans la
chronologie, on a vu ça. C'est le loyer une fois les surplus
comptabilisés?
Mme Robic: M. le président.
Une voix: On parle de 4,4, si je comprends bien.
Mme Robic: Oui, c'est ça.
Une voix: Les loyers de 1 135 200 $.
M. Hardy: Je peux vous expliquer ce qu'il en est. C'est que les
78 000 $ qui avaient été donnés en trop par la SIQ
étaient pour l'exercice précédent, tandis qu'ici on parle
d'un loyer pour l'exercice qui vient à partir du 1er avril 1990.
L'autre, c'était pour l'exercice se terminant le 31 mars 1990. Ça
couvre deux exercices différents. L'an passé, il y avait un
surplus, elle nous a alloué trop de fonds, mais cette année on a
une insuffisance de fonds de 37 000 $ qui est réclamée
actuellement avec la SIQ. On a, encore une fois, une erreur de calcul, mais
à l'inverse. On a une réclamation actuellement auprès de
la SIQ là-dessus.
M. Boisclair: Qui fait ces évaluations-là?
M. Hardy: C'est toujours la Société
immobilière du Québec.
M. Boisclair: Mais avez-vous fait apporter des modifications
à vos locaux? Vous avez agrandi, vous avez...
M. Hardy: II y a eu une modification à nos locaux, il y a
deux ans...
M. Boisclair: Oui, il y a deux ans.
M. Hardy: ...et c'a pris du temps avant qu'elle fasse les
modifications aux bordereaux de dépôt de loyer. C'est ce qui est
arrivé.
Mme Robic: Alors, la charge qui avait été
prévue pour l'exercice financier précédent ne s'est pas
réalisée, mais elle se réalise cette année.
M. Hardy: C'est ça. Il y en a une partie qui vient
probablement de là.
M. Boisclair: Une partie? Là-dessus vous
réclamez...
M. Hardy: On réclame 40 000 $ pour cette année.
M. Boisclair: Vous réclamez 40 000 $.
M. Hardy: C'est ça. Il y a 40 000 $ qui sont manquants au
niveau des loyers, mais ça ne change rien parce que ce sont des
enveloppes fermées. On paie simplement les montants qu'elle nous
accorde. C'est ce qu'on paie comme loyer. On ne peut pas en payer plus ni en
payer moins. Ce sont des enveloppes qui sont bien fermées et qui ne
peuvent servir à rien d'autre.
M. Boisclair: À rien d'autre.
M. Hardy: C'est ça. Ça fait qu'on n'a aucun
contrôle sur les montants qui nous sont alloués ou qu'on paie,
finalement.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est-il
vérifié?
M. Boisclair: Alors, il aurait fallu un an pour évaluer,
en tout cas, pour calculer le loyer des locaux de la Commission des valeurs
mobilières. C'est la SIQ. Je comprends que ce n'est pas de votre
responsabilité, mais il aurait fallu un an à la SIQ pour
évaluer le coût de votre loyer.
M. Hardy: C'est ça.
Juin
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons aux engagements de juin 1990. L'engagement 1: "Contrat par soumission
sur invitation, 72 650 $". Est-ce qu'il y a des commentaires?
M. Boisclair: C'est juin?
Le Président (M. Lemieux): Juin 1990, l'engagement
séquentiel 330410, 72,650 $.
M. Boisclair: Combien de personnes ont été... Je
présume qu'il y a un cahier de charges qui a été
présenté et qu'on a appelé un certain nombre de
soumissionnaires. Quelle a été la procédure qui a
été suivie?
M. Hardy: Pardon? Je n'ai pas compris le début de votre
question.
M. Boisclair: "Contrat par soumission sur invitation"; combien de
personnes ont été invitées à soumissionner?
M. Hardy: Six fournisseurs. M. Boisclair: Six
fournisseurs. M. Hardy: Oui.
M. Boisclair: Je comprends qu'il y en a un, deux, trois,
quatre... Il y en a cinq, même six. Les six ont répondu,
alors.
M. Hardy: C'est ça.
M. Boisclair: Est-ce qu'on a le prix des autres soumissions?
M. Hardy: Oui, c'est indiqué dans le document.
M. Boisclair: Non, ce n'est pas indiqué dans le
document.
M. Hardy: Je les ai. Attendez un petit peu!
M. Fortugno: Secor inc., 99 607 $; Samson Bélair, 74 500
$; Caron Bélanger Ernst & Young, 74 000 $; Price Waterhouse, 75 000
$; Raymond, Chabot, Martin, Paré, 73 700 $; Mallette, Major, Martin, 72
650 $.
M. Boisclair: Et ce projet intitulé "Le plan
opérationnel triennal", qu'en est-il exactement?
Mme Robic: M. le président.
M. Fortugno: Je n'ai pas tout à fait compris.
M. Boisclair: Le plan opérationnel triennal, c'est quoi
exactement comme projet?
M. Fortugno: C'est un projet, c'est une analyse
opérationnelle, une planification stratégique pour la Commission
sur une base de trois ans. L'étude doit comprendre une analyse,
premièrement, de ce que la Commission a fait depuis trois ans, ce
qu'elle fait aujourd'hui et l'environnement qui l'attend pour les trois
prochaines années. Il y a un examen de l'efficience et de
l'efficacité du travail de la Commission et, aussi, c'est un plan
opérationnel pour les trois années qui viennent.
M. Boisclair: Est-ce que ce contrat est terminé?
M. Fortugno: Oui.
M. Boisclair: Donc, l'étude est disponible.
M. Fortugno: Oui.
M. Boisclair: Est-ce qu'il y aurait moyen d'en avoir une
copie?
Mme Robic: Avec plaisir. On vous en fera parvenir copie.
M. Boisclair: Merci. Alors, vérifié.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est
vérifié. Pour les mois de juillet, août, septembre et
octobre 1990, il n'y a aucun engagement financier. De même que pour le
mois de novembre 1990, il n'y a aucun engagement financier. C'est la même
chose pour le mois de décembre 1990, il n'y a aucun engagement
financier. Nous avons donc terminé les engagements financiers de
l'organisme relevant de la ministre déléguée aux Finances,
la Commission des valeurs mobilières du Québec. Alors, nous avons
terminé aussi la vérification des engagements financiers de
l'Inspecteur général des institutions financières. En
conclusion, la vérification des engagements financiers des organismes
relevant de la ministre déléguée aux Finances, compris
dans les listes des mois de janvier 1990 à décembre 1990, est
donc terminée, sous réserve de l'obtention des réponses
aux questions laissées en suspens. Notre mandat ayant été
accompli, nous ajournons sine die.
Mme Robic: Je vous remercie et on espère, la prochaine
fois qu'on aura à comparaître devant vous, que vous n'aurez pas
une grippe, parce qu'il semble que, chaque fois qu'on vous rencontre, vous avez
un rhume, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Oui, je vais faire comme le
député de Beauharnois. Je vais aller prendre du soleil un petit
peu.
M. Boisclair: Certainement pas pendant la première semaine
de mars.
Mme Robic: Ça ou de la vitamine C, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): C'est vrai, Mme la
ministre.
M. Boisclair: Certainement pas pendant la première semaine
de mars.
Le Président (M. Lemieux): Non, mais comme en fait
état le député de Gouin, certainement pas durant la
première semaine de mars.
(Fin de la séance à 15 h 1)